tentative de dépliage du labelm. une présentation générale Le
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1. Aujourd hui et en cho leurs r alisations artistiques particuli res les membres du labelm cherchent s investir dans des projets offrant des possibilit s de r flexion sur le statut d un art collectif dans notre soci t ainsi que des moyens d intervention sur ce lien entre les individus t moins d histoires et les artistes porte parole 3 fa ons de participer tre membres d honneur Les personnes dont la d marche artistique d j reconnue par une institution et qui s interrogent sur leur lien avec l institution ainsi que sur celui tabli avec leurs publics sont invit s apporter leurs connaissances sp cifiques sur la communication de leurs recherches au d veloppement des projets du labelm Les personnes dont l engagement culturel s inscrit dans une institution et qui s interrogent sur la port e de leur travail ainsi que sur le lien tabli avec les artistes et les publics sont eux aussi invit s apporter au d veloppement des projets du labelm leurs connaissances sp cifiques sur la m diation d une d marche mireille batby plasticienne V ronique Dubin cr ation sonore Lancelot Hamelin auteur Philippe Labaune metteur en sc ne David Marche plasticien 2 6 Lionnel Meyer cr ation lumi re Fabrice Perrier vid aste H l ne Sabis costumi re Elodie Verbeclte com dienne les membres actifs Les artistes qui participent aux projets du labelm viennent de toute2. cahiers du cin ma Gallimard Seuil projet amput un go t pour la compr hension des donn es et des supports utilis s par la d marche des personnes invit es le labelm ne demande pas uniquement ce cr ateur de projet de g rer l impact et les valeurs symboliques des r alisations d autres chercheurs mais de s approcher au plus juste du sentiment et des sensations qu elles v hiculaient en leurs cr ateurs afin qu ils n utilisent plus juste une id e mais une recherche juste Aussi le labelm compte t il sur l appui de ses membres d honneur pour aider ce porteur d un nouveau genre non seulement dans l identification d un besoin dans les rencontres d invit s associer mais aussi un niveau beaucoup plus subjectif au sein m me de ces motions additionn es qu il faudra donner voir dans la gestion m diatique des diff rentes couches que cette cr ation hybride engendre Plus qu un guide ou un lexique le labelm doit apporter un mode d emploi ces cr ations et r v ler l motion d un nouveau signifiant sans signifi Mais pour que ce portrait d un label id al s esquisse il nous faut encore aborder la difficult qu est d tablir l interpr tation d une d marche stigmatis e comme elles le sont toutes par la m diation dans la gestion de diff rentes v rit s Prenons comme point de d part toute collecte abondante de souvenirs retranscrits d images d busqu es d extraits pr lev s da
3. interpr tation du r el Ce retraitement des recherches engendre l explosion de sens peut tre alors inaccordables dont la reconstruction peut tre irr alisable mais pour laquelle doit r sider dans la d marche m me un souci d honn tet Le m me souci d honn tet s impose dans l laboration de m diations des diff rents projets du labelm car toutes donn es transportent avec elles leur indubitable statut de v rit Les institutions publiques ou priv es pour qui le traitement de l artiste sa diffusion et son utilisation sont des moyens sine qua non la promotion et l volution de leurs activit s font face un accroisse ment consid rable de m contentements Elles ont besoin pour d velopper leurs activit s de r sorber l cart qu il se cr e entre eux les artistes et les publics Le labelm n entend pas s y atteler seulement proposer un espace de rencontre motiv e par la r flexion et l tude des recherches de quelques personnes impliqu es dans la cr ation hybride trop souvent nomm e m tis s e quand on la nomme Et si l objectif du labelm vous titille sachez que vos connaissances nous apporteront la capacit concevoir et donner forme nos projets comme d autres tous li s ce mode de cr ation et sa m diation tant par les connaissances des secteurs d activit s dans lesquels vous voluez que les connaissances que vous avez acquises vivre
4. des donn es convoit es Mais l efficacit d une telle association semble une illusion choisir dans une juxtaposition de possibles est d j une affaire d interpr tation l orientation d une recherche Il leur faudrait dont un outil de pr tra vail proposant la fois sous une forme accessible les diff rentes analy ses sur la technique et les donn es souhait es et un syst me d utilisation prot geant les intentions de leurs auteurs et leur autonomie d agencement de Porteurs de Projet Un outil qui leur permettrait de ne plus avoir trouver un langage capable d int grer les singularit s dans une narration apte en restituer les rugosit s en souligner les irr ductibilit s ainsi que les affinit s avec d autres figures Pour permettre la cr ation hybride le labelm s appuie sur l esprit d analyse le sens critique et la capacit faire des choix de ses membres actifs travers une masse d envies clectiques nous changeons comme des mati res premi res nos projets amput s afin que certains projets d crypt s et analys s puissent faire voluer nos recherches Apr s avoir choisi un projet et face l amas des univers potentiellement associables le labelm insiste pour que s installe en son cr ateur de Souhait peine modifi de Jean Luc Godard dans Les histoire s du cin ma 5 6 Le fameux punctum r v l par Roland Barthes dans la chambre claire notes sur la photographie 1990 d Les
5. herches associ es c est chercher identifier ces inconnues dans une relation nouvelle entre soi et les autres artistes chercheurs institutionnels et publics Cr er au sein du labelm c est tenter de nommer la diff rence de chacun travers l identification d une image collective faite de particuliers associ s 6 6 Arlette Farge Le go t de l archive idem En bref et pour r sumer le labelm et sous cette appellation l ensemble de ces membres articule une autre id e du collectif tant dans son instauration son exploitation que sa m diation Plus voluent nos recherches plus se cristallise le d sir de cr er des outils de r alisation adapt s la cr ation en collaboration Mais si nos intentions se pr ci sent nous savons aussi que nous devons nous associer aux personnes qui ont acquis les connaissances n cessaires l laboration de tels projets Comme on peut tout faire dire un collectif tout et son contraire comme la prise de vue la question du regard du faiseur d images est centrale car orient e par une v rit tablie en lui ou l ext rieur de lui qu il applique comme une r gle de construction ses images et qui pourrait tre peu scrupuleuse ou comme sous le regard du spectateur de l image une interpr tation toute aussi libre d un contexte social se fait l on sait que lors de l association de donn es et de supports de leurs d contextua lisations se r v le une nouvelle
6. labelm 137b avenue Berthelot 69007 Lyon t l fax 04 72 76 2001 la bell m wanadoo fr tentative de d pliage du labelm Philippe Labaune metteur en sc ne G rard Mathi peintre Jean Paul Thibeau plasticien une pr sentation g n rale Le labelm est un collectif pluridisciplinaire d artistes engageant leur mode de cr ation sp cifique dans des r alisations collectives et des rapports renouvel s avec les institutions et les publics Dans ce contexte particulier de cr ations hybrid es le labelm tente d investir l espace g n r par une recherche d un universel et les intimes des artistes des acteurs culturels et des individus spectateurs Il souhaite d ployer ses recherches en s appuyant sur nos mensonges r v lant nos personnalit s et sur les v rit s contraignant notre individualit Alors que diff rents incidents engendr s par une politique culturelle red finie voudraient nous faire croire une s paration entre un monde des arts et un monde des travailleurs l un abusant de l autre nombres de personnes intrigu es mues ou irrit es bref touch es par une ou plusieurs formes artistiques changeraient volontiers avec les diff rents interpr tes de leurs troubles Les artistes du labelm d j impliqu s dans l ouverture entre elles de diff rentes traductions du r el d sirent comme eux de nouveaux types d changes faisant fi de ce que certains nomment nos clivages sociaux
7. m en faisant appel des r sidences souhaite proposer aux personnes impliqu es dans un projet collectif le temps et les espaces n cessaires aux exp rimentations de leurs recherches Teneur des recherches se reporter au paragraphe une pr sentation des intentions du labelm des pr sentations Dans le lieu d acceuil durant et la fin de chaque r sidence le labelm propose des rendez vous sous la forme de pr sentations des recherches et de temps de rencontre entre les spectateurs et les diff rents protagonistes d une cr ation hybride Teneur des r flexions se reporter au paragraphe une pr sentation des intentions du labelm des diffusions in situ La forme finale d une cr ation hybride est pr sent e adapt e aux lieux dans lesquels elle s installe Une petite forme manant d une forme finale est pr sent e dans le car du labelm Celui ci offrant la possibilit de se trouver sur le chemin de diff rents publics 3 6 les publications Le fanzine est une dition du labelm publi e en noir et blanc sur un papier pelure et Cd Rom En s appuyant sur une m diation des recherches fa onn es collectivement en d pliant la d marche d un ou de plusieurs artistes et de leurs invit s ce fanzine tente au travers d un support simple et usuel de pr senter une r alisation et son mode de cr ation aux lecteurs Sur le site du labelm le dazibao diffusera une synth se des r flexions d velopp e
8. ns des lectures vari es et des articles h t roclites explorer et comprendre comme les pi ces d un puzzle sur l identit remonter De ce tout archiv et class selon une r organisation sp cifique et subjective du r el des donn es revenues en m moire par associations d id es sont extraites identifi es analys es et enfin exploit es dans des recherches Mais pour que cet assemblage d v nements devienne une d marche personnelle il faut les interpr ter C est dire valuer l artificiel et l irr el se situer soi entre des v rit s et des mensonges En se r ins rant dans un ensemble plus large de la r alisation hybride cr er par association assemblage montage manipulation partir d autres recherches c est utiliser pour comprendre comprendre ce que ces recher ches nous sont et trouver ce qu elles animent en nous Car en se situant face elles c est la Cr ation qu on cherche dire une v rit Vouloir n gocier avec d autres chercheurs d autres utilisateurs de potentiels les principes communs d une cr ation c est articuler nos impressions et nos critiques dans la construction de cette identit ext rieure envi e celle du chercheur et de son pouvoir d interpr tation du r el Ce nouveau mode de cr ation que nous construisons dans la confrontation est l exploitation d int rieurs secrets et inconnus tant soi qu aux autres Montrer cette image de nous travers nos d marches et nos rec
9. s disciplines Ils ont en commun l implication de leurs diff rents mode de cr ations dans des r alisations collectives et l investissement de leurs recherches dans une nouvelle forme de m diation les membres invit s Tout individu tourn vers les arts pour leur potentiel d interpr tation leurs motions et d sireux d associer sonunivers sous forme de t moignages crits visuels ou sonores l laboration d une recherche artistique est invit rejoindre un projet du labelm les objectifs Le labelm r pondant aux besoins des d marches artistiques contemporaines d associer leurs diff rentes connaissances et modes de cr ations de croiser leurs recherches et d hybrider leurs r alisations offre des artistes des scientifiques des techniciens et autant d individus que d univers la possibilit s de collaborer sur des projets Le labelm propose aux artistes pris dans ce nouveau tissu cr atif de red finir leur engagement leurs positions artistiques et sociales ainsi que leur statut avec l appui des acteurs d institutions et des publics culturels et sociaux Le labelm en offrant des espaces d implication dans une d marche artistique des laboratoires des pr sentations diff rentes formes de diffusion et des publications procure aux publics de nouvelles rencontres avec certains artistes contemporains et au travers d eux avec leurs modes cr atifs particuliers les moyens les laboratoires le label
10. s lors des rendez vous sous la forme d un conte rendu visuel et crit auquel sera rattach la bibliographie de quelques publications produites sur le th me abord Gr ce leur support de diffusion les r flexions du dazibao pourront tre contextualis es modifi es et enrichies par de nouvelles donn es apport es par les lecteurs Ce compte rendu se sachant subjectif il se donne pour but d laborer un tat d une cr ation contemporaine et de ses enjeux plut t que de d finir l art d aujourd hui et son d veloppement de demain Il importe au labelm d induire dans sa r flexion les engagements de tout individu sensibilis l aspect pluridisciplinaire et hybride de l expression artistique actuelle Les objectifs les membres les projets l agenda des exp rimentations des rendez vous des formes finales et des petites formes ainsi que le fanzine le dazibao seront diffus s sur le site du labelm 4 6 En reprenant les termes d Arlette Farge dans Le go t de l archive d du Seuil coll Point Histoire sept 89 les intentions du labelm Les moyens de cr ation abondants diversifi s et toujours croissants permettent de d couvrir une quantit infinie de techniques utilisables Les outils souvent informatis s et donc accessibles facilitent la r alisation de travaux polytechniques relativement fouill s et originaux Ce nouveau rapport la cr ation transforme certains praticiens la
11. ss s par leurs syst mes habituels en v ritables consommateurs d univers aux techni ques diverses Les innovations dans tous les domaines font de ces consomma teurs de potentiels utilisateurs pars pr ts nous submerger de r alisa tions m tiss es aux formes plus ou moins appropri es aux fonds plus ou moins transgress s Il va sans dire que cette libre circulation r pond des besoins contemporains d association pour un autre mode de r flexion vers une nouvelle cr ation aux formes hybrides Mais une r elle transversalit des donn es et des supports ne semble f conde que dans la possible connaissance des signifiants mis en jeu signifiants des modes cr atifs eux m mes et de leurs diff rents traitements et interpr tations superpos s Apr s tre devenus glaneurs autonomes et inv t r s les r veurs assouvis de recherches ou de techniques doivent encore en utiliser quelques unes avec justesse C est pourquoi certains tout ind pendants et Porteurs de projet qu ils sont associent leurs t ches des collaborateurs dont les connaissances enrichissent leurs d marches Ils les trouvent en s appuyant sur un r seau de connaissances qui leur permettent de rep rer d identifier et de choisir les manipulateurs des donn es et des supports appropri s leurs besoins En choisissant le pr t l emploi ad quat ils tablissent une association la fois pr cise rigoureuse abordable et directe avec une technique et
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