Home

Coopérer et décider dans les nouveaux territoires

1. duction et le partage du diagnostic ont ainsi permis aux lus du Pays et de l agglom ration de se trouver autour de fili res indus trielles automobile transports Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 m tallurgie chaudronnerie et de faire merger de nouvelles syner gies de d veloppement porteuses d avenir par un travail commun et coordonn Plus qu un programme les lus ont souhait que la strat gie de d veloppement conomique SDE soit d abord un acte politique fort dont laboutissement soit syno nyme d engagement de chaque partenaire lls ont fait en sorte que l animation soit partag e entre un charg de mission pilote mandat par le Pays pour l labo ration et le suivi de la d marche travaillant avec son homologue de l agglom ration Ce poste est en fait mutualis entre le Pays et l ADN renfor ant ainsi les liens entre une agglom ration chef de file du d veloppement co nomique les dix autres commu naut s du Pays et les principaux acteurs socio conomiques un cabinet sp cialis recrut pour les besoins de la mission avec une double contrainte tenir compte de la mobilisation de la participation qualitative et active des acteurs locaux avec un prin cipe d autoproduction par les lus de leur propre strat gie L organisation du projet de SDE se veu
2. gt Bassin de Gannat 16 com 12 532 hab gt Varennes Forterre 14 com 10 462 hab Pays de Lapalisse 14 com 8 610 hab gt Montagne Bourbonnaise 15 com 6 581 hab Sioule Colettes et Bouble 17 com 5 394 hab Donjon Val Libre 14 com 3 975 hab Trois communaut s de communes dans le Puy de D me Nord Limagne 12 com 8 592 hab Coteaux de Randan 8 com 5 236 hab gt Limagne Bords d Allier 5 c 5 030 hab Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 11 LE PAYS DE VICHY AUVERGNE ALLIER ET PUY DE D ME Un Pays de petits pays au grand c ur urbain Deuxi me pays d Auvergne derri re Grand Clermont comprenant la deuxi me agglom ration r gionale Vichy Val d Allier l association loi 1901 Pays de Vichy Auvergne a t cr e en avril 2006 pour constituer un lieu de concertation et d changes entre les acteurs locaux dans l objectif de promouvoir un d veloppement coh rent et quilibr du territoire Sch matiquement le territoire s articule autour d un dispositif trois t tes un coeur urbain attractif et solide conomiquement des franges rurales fragiles d assise cantonale des p les d emploi agricole et industriel dynamiques Saint Pourcinois Varennes Forterre et Gannat Cette mosaique de petits pays rel ve d un subt
3. l criture des projets Il f d re les acteurs autour d appels projets l ins tar des p les num rique et fibre optique du Mortainais La r ussite et le dynamisme du syndicat mixte et par incidence du Pays doivent beaucoup l ambition territoriale et la vision prospective de son pr sident ain si qu l attitude proactive de sa directrice assist e d une quipe technique de sept salari s dont quatre charg s de mission Quand la jeunesse devient une affaire de Pays l initiative du conseil de d veloppement Fin 2010 le conseil local de d ve loppement a conduit une r flexion prospective sur les enjeux du ter ritoire Les questions li es la jeunesse et au vieillissement sont apparues prioritaires La com mission cadre de vie a d cid d engager un travail consacr la jeunesse sur l ensemble du Pays en s appuyant sur la m thodo logie participative propos e par Mairie conseils voir zoom page ci contre Les r flexions et les pistes d ac tion chafaud es dans le Pays de la Baie du Mont Saint Michel ont t pour une bonne part reprises au niveau d partemental par le conseil g n ral de la Manche Des pistes d action restent ex plorer au niveau local communication plus soutenue aupres des jeunes e mutualisation des bourses aux projets de jeunes e mise en r seau des acteurs de la jeunesse et recherche d une plus grande mutualisation des moyens humain
4. banisme commercial Il faut que l tat redevienne un organisme de conseil avant d tre un organisme de contr le Par ailleurs le sch ma d parte mental de coop ration intercom munale du Nord a pr conis la fusion des communaut s de com munes d Espace en P v le et de Coeur de P v le appartenant au SCOT du Grand Douaisis avec les communaut s de communes du Pays de P v le du sud P v lois et du Carembault appartenant au sch ma directeur de Lille M tro pole Une telle volution ampu terait le SCOT du Grand Douaisis d une partie non n gligeable de son territoire d intervention Yves PARIS et Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s octobre 2012 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 61 CONCEPTION R ALISATION www studiograph net Ville et campagne constituent aujourd hui le quotidien de la plupart des Francais au sein de territoires mixtes et de plus en plus tendus L expansion urbaine de ces derni res d cennies s est aussi accompagn e de profondes transformations dans les demandes de services la mobilit l utilisation de l espace et les fonctions urbaines Les territoires font face des enjeux aigus de coop ration de gestion de l espace et d offre de services dans ces vastes bassins de vie et d emploi Les lus des communaut s de communes ou d agglom ration de Pays de SCOT ou
5. g o graphique et les lus de celui du Nord d fendent des int r ts par fois divergents Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Les r unions collectives y sont donc rares mais malgr tout cette chelle que se n gocient les bases de compromis que les vice pr sidents et les d l gu s p riurbains et ruraux d fendent dans les instances communau taires La transmission des infor mations descendantes de la CAGB utilise ce cadre Aujourd hui les projets de r forme des collectivit s qui sont encore d battus questionnent ce pacte une moindre repr sentation des petites communes diminution de leur pourcentage de d l gu s et du nombre des vice pr sidents pourrait affaiblir leur confiance vis vis de la ville Maire et pr sident deux pratiques sensi blement diff rentes Comme c est souvent le cas le maire de la principale ville Be sancon est galement pr sident de l agglom ration Les deux si tuations pr sentent des logiques diff rentes Le fonctionnement du conseil mu nicipal d une grande ville r pond souvent une logique binaire les adjoints et les conseillers de la majorit se doivent d tre soli daires et le maire est en g n ral soutenu dans ses propositions de leur c t les opposants ont voca tion s opposer Un conseil communautaire consti tue un
6. la r serve de certaines d entre elles les 17 communaut s de communes du Pays de la Baie du Mont Saint Michel se sont inscrites dans des dynamiques volontaires de fusion Le syndicat de Pays a d cid d en courager cette d marche en met tant disposition une ligne budg taire de 70 000 euros contribuant au financement d tudes essen tiellement orient es sur la d fi nition des nouveaux p rim tres communautaires raison d une aide plafonn e 14 000 euros tous les bassins de vie se sont saisis de l opportunit Cette initiative a jou un r le d clencheur Le Pays n a pas voulu s immiscer dans les r flexions conduites par chacun des blocs territoriaux Tout en restant inform des initiatives men es via les r unions de bureau du syndicat mixte le Pays est rest en retrait lt Lamicale des DGS gt du Pays structure informelle regroupant les quarante directeurs g n raux des services communautaires et communaux du territoire a ga lement permis d changer sur les avanc es de chacun La volont des lus locaux de d finir leurs nouveaux p rim tres communautaires a amen le pr fet et la commission d partemen tale de coop ration intercommu nale revoir leur sch ma initial La d marche volontaire de res tructuration communautaire fait figure d exemple dans le d parte ment de la Manche Le Pays de la Baie du Mont Saint Michel passe donc de 17 7 com munaut s Seule
7. t concu autour de la jeunesse la r forme des rythmes scolaires va mobiliser les ressources socioculturelles et sportives du territoire Accompagner la r flexion et fa voriser les changes de pratiques sur la gouvernance entre les terri toires communautaires Mutualiser l ing nierie Aujourd hui le SCOT est pilot par le directeur g n ral des services de la communaut de communes du canton d Avranches De m me des conventions pour raient tre pass es avec les principaux EPCI ou avec les communes les plus importantes pour mutualiser les ressources techniques et les comp tences professionnelles Des communaut s pourraient aussi tre d sign es chefs de file sur certains projets de Pays pour viter les coupures commu naut s Pays Quelle gouvernance du Pays Une n cessaire implication des bureaux communautaires Avant la r forme territoriale cha cune des 17 communaut s et la commune canton taient repr sent es de mani re galitaire par deux d l gu s au comit syndical du Pays tr s br ve ch ance la repr sentation des sept com munaut s qui vont d sormais constituer le territoire va devoir tre red finie une formule inter m diaire avec une part fixe et une part proportionnelle au nombre d habitants Le projet de Pays ne peut se faire qu en co construction avec les communaut s ll doit mobiliser les lus communautaires pour qu ils simplique
8. gt le commerce particuli rement sensible pour lagglom ration et ses p riph ries le tourisme avec le canal lat ral de la Loire et la Loire v lo la sant permettant de partager les enjeux sanitaires et sociaux lam nagement du territoire SCOT rural du Sud Nivernais gt l conomie ciblant fili res et zones d activit s et partage d une strat gie cruciale pour l avenir du Pays Pour ce dernier chantier les lus du Pays soulignent le double enjeu de l attractivit du territoire et des synergies locales tisser pour limiter les concurrences et assu rer les compl mentarit s n ces saires gt La strat gie de d veloppement conomique SDE une m thode participa tive dautoproduction La strat gie de d veloppement conomique du Pays de Nevers Sud Nivernais n est pas une tude classique C est une r elle oppor tunit pour partager la connais sance fine du territoire espace et acteurs disposer d une vision commune du potentiel du Pays et de l agglom ration et coordonner les futures actions Au del l am bition est de travailler la question du d ficit d image et de notori t dont souffre le d partement dans son ensemble Ce travail de confiance et d efficacit selon les termes du pr sident du conseil de d veloppement a permis de poser une nouvelle pierre du dialogue ur bain rural et de progresser dans l animation territoriale
9. iennes Tous ont au bout du compte int r t faire exister un territoire qui ait les moyens de d finir lui m me son devenir Cela passe notam ment par un meilleur partage des charges de centralit la commu naut de communes du Toulois ne peut tre seule les assumer alors que nombre de ses investis sements et des services qu elle soutient financi rement rayonnent au del de ses fronti res Maison du Tourisme TDL Une fusion diff r e En 2011 l vidence du bassin de vie que constitue le Grand Tou lois avait conduit la Commission d partementale de coop ration intercommunale CDCI et le pr fet de Meurthe et Moselle pr coniser la fusion de quatre EPCI dont trois de moins de 5 000 habi tants Suite diverses p rip ties seule la fusion des communau t s de communes de Hazelle et du Massif de la Haye a t act e 1 janvier 2013 pour donner la communaut de communes de Hazelle en Haye Celle de la communaut de communes du Toulois et de la communaut de communes des C tes en Haye est pr vue pour 2014 En clair les deux EPCI les plus riches avec une cotisation fon ci re des entreprises tr s cons quente et de faibles frais de voi rie ou de r seaux se sont d ores et d j unis alors que les deux autres doivent trouver les mo dalit s d un rapprochement en l absence de toute dot le Toulois a notamment perdu les deux tiers de ses recettes fiscales en 2008 quand
10. quen tation touristique Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Une union libre Les trois pr sidents des commu naut s de communes assurent la co pr sidence du Pays dont le comit de pilotage inclut gale ment deux repr sentants de cha cune des trois intercommunalit s constitutives Le fait de ne pas avoir t dot d une structure juridique propre n emp che pas le Pays de dispo ser d une quipe de charg s de missions Il peut en outre faire appel aux services des trois inter communalit s du syndicat inter communal du Bassin d Arcachon SIBA du syndicat intercommunal Bassin d Arcachon Val de l Eyre SYBARVAL et du Parc naturel r gional des Landes de Gascogne L objectif premier de cet orga nisme lt d animation de coordina tion et de proposition est d aider les lus locaux lt concocter l ave nir du territoire La charg e de mission Leader et chef de projet Pays pr cise que ce dernier vit travers les trois intercommuna lit s et que la plupart des tra ductions concr tes rel vent des communes Ainsi la strat gie est pens e l chelle du bassin de vie mais elle n est nullement im pos e seule sa pertinence peut faire que les niveaux plus op ra tionnels la mettent en ceuvre Un projet Leader pour que le territoire maitrise son attractivit Le Pays Barval b n fi
11. th matiques et ateliers territo rialis s ont permis d associer communes et partenaires institu tionnels tout au long des phases de diagnostic et de construction des propositions Durant les trois ann es d laboration du SCOT la mobilisation a t forte Elle ne s est pas rel ch e Les acteurs concern s ont v cu une p riode d intense activit intellectuelle Cons quence logique de cette large concertation le diagnostic de l tat initial de l environnement et le projet dam nagement et de d veloppement durable PADD ont t adopt s l unanimit par le comit syndical L inqui tude sur la limitation de consommation fonci re a conduit quelques com munes adopter une attitude plus r serv e lors de l approbation du document ex cutoire Cependant le SCOT bien qu ambitieux et ri goureux dans ses prescriptions a t accept par tous L information et la consultation du grand public bien que largement soutenues r unions publiques stands la foire de Douai se sont av r es moins mobilisatrices gt Un dialogue poursuivi et largi d autres acteurs du territoire autour d un plan climat territorial En 2007 la d marche d labora tion du plan climat a permis de relancer une dynamique de dia logue et de construction collective en mobilisant plus de 80 parte naires communes entreprises organismes li s au cadre de vie repr sentants d associations Sept ateli
12. 552 hab gt Fil de Loire 4 com dont Imphy 4 899 hab gt Entre Loire et Morvan 11 com 4 738 hab Sologne Bourbonnais Nivernais 4 com 2 231 hab gt Le Bon Pays 4 com 1 271 hab Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 51 52 LE PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS NI VRE Le Pays de Nevers Sud Nivernais a t construit volontairement d s 1998 pour d passer les concurrences territoriales inutiles L enjeu est de taille pour le Pays comme pour le d partement et la R gion bat le coeur conomique et administratif de la Ni vre d partement ruralo industriel En regroupant les deux tiers de la population nivernaise le Pays met les bouch es doubles pour animer un syst me territorial o la compl mentarit urbain rural est la r gle Le long de l axe lig rien se dessine une r alit polycentrique avec Nevers Varennes Vauzelles et Magny Cours composant un premier noyau urbain puis du nord au sud Imphy La Machine et Decize villes d appui gt structurant leur milieu rural Le Pays un assemblage inter territorial au coeur des enjeux d parte mentaux et r gionaux L histoire intercommunale avec une communaut d agglom ra tion et dix communaut s de com munes a oblig le Pays se doter d outils originaux pour animer les relations inter territoriales Un pays bic phale ave
13. 900 habitants gt Pays d roise 20 communes 45 700 habitants gt Pays de Lesneven C te des L gendes 15 communes 27 100 habitants gt Pays de Landerneau Daoulas 22 communes 46 500 habitants gt Aulne Maritime 4 communes 7 600 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 23 24 LE P LE M TROPOLITAIN DU PAYS DE BREST FINIST RE Le Pays de Brest se situe au bout du bout Si ce positionnement g ographique a forg une solide identit territoriale se traduit aussi par des difficult s d accessibilit en termes de distance et de temps de transport Cet loignement n est pas sans incidences sur l attractivit tant sur le plan de l conomie industrielle et tertiaire que touristique Cons quence de cet loignement la population du Pays de Brest n a que tr s faiblement augment ces derni res ann es et cette augmentation est mettre au cr dit du solde naturel La ville de Brest 141 000 habitants a perdu 8 000 habitants ces dix derni res ann es Une nouvelle r partition de l habitat s est organis e entre l agglom ration urbaine les bourgs centres et les communes plus rurales dont 3096 ont une population inf rieure a 1 000 habitants La coop ration au sein du territoire est donc b tie sur ces enjeux partag s d mographiques et d attractivit La donne a gale
14. La coop ration InterSCOT porte notamment sur la question des transports et de l urbanisme commercial AVEC LE PARC NATUREL REGIONAL SCARPE ESCAUT Dix neuf communes de l est et du nord du Grand Douaisis font partie du Parc naturel r gional Scarpe Escaut soit environ le tiers des communes du territoire du SCOT La collaboration 5 engag e au moment ou le syndicat mixte du Grand Douaisis a engag l Etat Initial de Environnement Une convention liant les syndicats mixtes du PNR et du SCOT a pour objet d articuler la mise en oeuvre du projet des deux ins tances le SCOT accompagne la charte du Parc la charte du Parc accompagne le SCOT Cette convention triennale a t r actua lis e et renouvel e en 2010 Son contenu et le suivi de sa mise en ceuvre rel vent de la responsabilit d un bureau mixte qui se r unit une fois par an Des chantiers sont men s en commun sous l gide d un bureau mixte PNR SCOT Le PNR et le SCOT portent ensemble la fonc tion d observatoire e Observation de l occupation des sols par l habitat au moyen de photographies a riennes avec une analyse diachronique depuis 1971 et observation du foncier agricole Ces observations font l objet d un retour destination des lus e Un premier bilan carbone tat 0 liant plan climat du SCOT et plan climat du PNR a t mis en ceuvre en 2011 e Le PNR prend en charge le volet lt bois nergie gt du plan climat du SCOT Le P
15. cono mie comme pour le reste le Pays connait ses limites en termes d ing nierie qu il faut mutualiser pour plus d efficacit D Renforcer la gouvernance inter territoriale La dynamique territoriale est issue d une double force celle de l ADN v ritable lt agglo motrice gt et celle du Pays f d rant la partie rurale et p riurbaine et organisant le dialogue urbain rural Avec la r forme territoriale l enjeu sera de consolider ce dialogue en im pliquant encore plus fortement la partie rurale dans le dispositif de gouvernance et de conduite stra t gique En effet toutes les inter communalit s ne peuvent pas aujourd hui faute d ing nierie endosser des r les de chefs de file sur des strat gies ambitieuses Mais les fusions communautaires faciliteront Ainsi davantage d lus locaux pourront tre asso ci s la construction du projet de territoire et sa mise en ceuvre Associer davantage les entreprises La strat gie de d veloppement conomique s est construite partir d une participation plus qualitative que quantitative des chefs d entreprise Partenaires de premier plan les r seaux d entrepreneurs ont t asso ci s de m me que des chefs d entreprises d j mobilis s par le conseil de d veloppement Il reste difficile comme dans bien des territoires de faire participer tr s largement les chefs d entre prise En la matiere il n existe pas de recette magiqu
16. conseils Caisse des D p ts Avril 2013 La Cie Dik Kako Fabien Dubessay Est R publicain Le Grand Besancon Une capitale r gionale et une myriade de petites communes qui jouent collectif grace leur culture du consensus Le pacte de confiance entre la ville centre et les 58 communes qui l entourent repose notamment sur une organisation en secteurs pour faciliter le dialogue COMMUNAUT D AGGLOM RATION DU GRAND BESANCON CAGB 25 Cr e en 2001 59 communes 180 000 habitants Besancon 120 000 habitants Autres communes 60 000 habitants allant de 3 300 et 84 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 17 18 LE GRAND BESANCON DOUBS La communaut d agglom ration du Grand Besancon pr sente une double particularit elle regroupe un grand nombre de communes et l cart de population est consid rable entre la plus peupl e Besancon repr sentant les deux tiers du total et les autres 3 300 habitants Thise 3 200 et seulement cinq autres communes plus de 2 000 habitants Pour maintenir son statut de capitale r gionale Besancon doit d velopper une strat gie l chelle de son bassin de vie De leur c t les communes p riph riques attendent de la ville qu elle joue pleinement son r le de locomotive sur un plan conomique cult
17. d battre et voter par chaque EPCI les sch mas ou du moins leur d clinaison En effet seul le conseil d administration valide les d marches produites et le Pays s en trouve fragilis quand il s agit d animer efficacement ces chantiers sur le terrain Mieux animer l inter territorialit et la proximit Le Pays de Vichy Auvergne est le premier pays d Auvergne en sur face et en nombre de communes cette chelle il faut 1h 1h30 pour le traverser du nord au sud ou d est en ouest LE PAYS DE VICHY AUVERGNE ALLIER ET PUY DE D ME Les lus expriment un besoin de proximit Le Pays va donc exp ri menter la mise en place d agents r f rents par secteurs g ogra phiques Premier interlocuteur des communes et des l agent r f rent sera galement charg d initier des actions inter territoriales et de les animer Plus largement le Pays entend renfor cer la mutualisation de l ing nierie sur l ensemble de son territoire en mobilisant selon les projets les comp tences de son quipe des communaut s des structures professionnelles et des parte naires sp cialis s D Faire vivre une nouvelle gouvernance Pays EPCI conseil de d veloppement Le conseil d administration a lan c d but 2013 une r flexion ou verte l ensemble des d l gu s communautaires du Pays Une cinquantaine d entre eux dont la majorit des pr sidents commu nautaires et de nombreux maires ont ain
18. d activit s importantes La premi re r alisation est pr vue en 2014 pr s de l changeur Bourg Sud pour une zone d envergure tr s bien quip e fibre optique services aux entreprises et aux salari s transports Quelques perspectives pour continuer faire progresser le niveau de coop ration territoriale D passer le seuil de 10 des lus du territoire engag s dans la d marche du bassin de vie de Bourg en Bresse Cent cent cinquante lus par ticipent aux commissions ou aux projets l chelle du bassin de vie cela repr sente 10 15 des lus du territoire Bien mobilis s par le Bureau ces lus peuvent porter un regard d veloppement et am nagement des chelles diff rentes communes commu naut de communes et bassin de vie Il s agit d un bon r sultat Cependant une majorit d lus notamment dans les intercom munalit s n inscrivent pas leurs actions dans un territoire plus large pourtant v cu par les habi tants qui sont eux de plus en plus mobiles sur le bassin de vie De nombreuses coop rations sont encore possibles entre intercom munalit s et communes aussi bien pour mutualiser des quipe Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Corinne Bertrand mentsouservices que pourrelayer l chelle locale une politique de bassin tourisme la gestion de
19. jourd hui adoss un plan climat territorial PCT port galement par le comit syndical et suivi par son quipe technique L argument justifiant sa mise en uvre est lien tr s troit entre densit urbaine consommation nerg tique et missions de gaz effet de serre SCOT et PCT m mes lus m me projet m me portage gt Le couplage SCOT plan climat a t consid r comme novateur La d marche est actuellement test e au niveau national par huit autres SCOT Dans ce cadre pr sident du syndicat mixte Lionel Courda vault est souvent amen t moi gner de son exp rience au niveau national Syndicat mixte du SCoT du Grand Douaisis Strat gie prioritaire conomiser l espace et orienter les politiques d habitat Pour faire face aux enjeux d mo graphiques SCOT s est dot de priorit s fortes e Augmenter la densit de bitat 25 logements hectare en moyenne Renforcer l habitat locatif pour favoriser l installation de familles jeunes issues du territoire ou venant de l ext rieur et ainsi per mettre le renouvellement de la population Pr server le foncier agricole Limiter la consommation fon en instituant un compte foncier pour chacune des 65 com munes et en instaurant un compte emploi hectare pour les zones d activit La mise en ceuvre de ces priorit s passe par un appui au d velop pement des communes rurales par un sout
20. l usine Kl ber a ferm ne laissant derri re elle qu une friche r habiliter UNE CONVENTION FINANCI RE POUR MIEUX R PARTIR LES CHARGES DE CENTRALIT La volont des lus de lt concilier d une part la coh rence des politiques publiques ainsi que l quit fiscale et d autre part la libert locale et la proximit a conduit l laboration d une convention financi re entre les communaut s de communes du Toulois et de Hazelle en Haye cette derni re s engage contribuer des d penses d investissement ou de fonctionnement pour des r alisations structurantes initi es par la premi re pour un montant de 124 000 euros sur un total de 900 000 Les quipements et les services situ s sur la communaut de communes du Toulois ont de fait vocation satisfaire des besoins qui ne se cantonnent videmment pas son p rim tre au stade actuel ces structures sont un centre aquatique une aire d accueil des gens du voyage ou encore l accueil de public en insertion professionnelle au sein d un chantier intercommunal Il apparait donc l gitime que la communaut de communes de Hazelle en Haye y contribue Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Cette situation n est satisfaisante pour personne car elle entrave le d veloppement du Toulois et pourrait conduire une satellisa tion progressive par la m tropol
21. la rencontre des acteurs gt gt Pays de la Baie du Mont Saint Michel Le Pays de la Baie du Mont Saint Michel facteur d quilibre territorial Le budget annuel du syndicat mixte de l ordre de 600 000 euros est aliment pour moiti par la contribution des communaut s de communes Les communau t s s acquittent par ailleurs d une contribution compl mentaire au titre du SCOT encore aujourd hui port par un syndicat mixte sp cifique Le syndicat mixte est interlocu teur des communaut s et des communes pour l acc s aux proc dures contractuelles de la r gion Basse Normandie aux programmes Leader et aux divers appels projets ll assure ga lement le portage de politiques r gionales l exemple du Re lais culturel r gional ax sur la musique implant Ducey qui accueille de nombreux artistes en r sidence En raison de diminution des ressources budg taires des col lectivit s et du d clin d mogra phique des zones les plus ru rales la tendance naturelle c est 8096 des projets qui viennent de la frange littorale et 2076 de la par tie int rieure dite r tro littorale Pour combler ce d calage dans la capacit produire et conduire des projets le Pays assure un r le essentiel d incitation et d accom pagnement Par sa fonction d in g nierie au service des plus petits EPCI le syndicat mixte est facteur d quilibre territorial Il donne un lt coup de main gt
22. le consensus et viter les situations de tribunal Le projet dam nagement et de d veloppement durable PADD a fix un objectif de densit moyenne de 25 logements hec tare pour l ensemble du territoire Apr s d bat la densit moyenne a t ramen e 17 dans les com munes rurales Chacun des PLU communaux est d battu au sein du bureau du syndicat mixte en pr sence des lus de la commune concern e Les situations de blocage sont vit es Lorsqu il y a probl me la discussion est ouverte pour parve nir des solutions On se donne le temps du dialogue Les lus moteurs assument pleinement leur r le d arbitrage et rappellent lorsque cela est n cessaire les r gles du jeu COOP RER POUR LARGIR LES HORIZONS ET MUTUALISER LES MOYENS AVEC L INTERSCOT TERRES DU NORD La d marche associe SCOT de la r gion d Arras SCOT de l Artois SCOT Lens Li vin H nin Carvin et SCOT du Grand Douaisis Elle correspond un territoire de plus d un million d habitants qui entend conduire une r flexion partenariale sur les grands enjeux d am nagement du territoire L initiative a t amorc e par les directeurs des quatre structures qui se sont retrouv s r guli rement de mani re informelle et conviviale l occasion de go ters Elle a t ensuite reprise politiquement par les pr sidents Une salari e est aujourd hui sp cifiquement charg e de l animation de cet InterSCOT
23. membres du conseil de d veloppement et d acteurs concern s coordonn par un lu r f rent iLorganise la r flexion les ateliers de concertation et le suivi du programme d actions Parfois ce comit de pilotage devient une commission Pays tourisme Un comit technique il com prend des techniciens des inter communalit s et les techniciens des partenaires sp cialis s Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Figeac Chaque chantier est pris charge par un animateur clairement mis sionn au sein de l quipe Pays e Les organes de d cision du Pays sont syst matiquement sollicit s pour les arbitrages de m me que ceux des intercommunalit s pour les projets qui les concernent Lesr unions municipales pour certains programmes habitat et tourisme des r unions sont organis es par communes ou groupes de communes afin de faire connaitre les potentiels d aides et d accompagnement et de faire remonter les besoins La coop ration entre techni ciens du Pays et des communau t s de communes est excellente pour tout ce qui concerne les actions de d veloppement cas de la communaut de communes du Haut S gala en particulier Elle est moins fr quente pour les comp tences dites techniques et de services enfance voirie assainissement d chets quipe ments L
24. moiti de la for t est communale l affouage reste une pratique tr s vivace Une prompte mobilisation d lus ruraux fait rapidement comprendre leurs homologues urbains que la cri tique des reventes de bois ph nom ne marginal dont les b n fices ne repr sentent gu re qu un compl ment de revenu pour des personnes qui ne rel vent pas du 40 est percue comme une m connaissance des r ali t s rurales ou plus grave encore comme le signe d une volont de captation du bois rural par une ville d abord soucieuse d aumen ter ses chaufferies Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 MGuillaume Fotolia E g i uh m L incident illustre certes des diff rences persistantes de sensibilit s et de points de vue entre ruraux et urbains mais il refl te tout autant la capacit du territoire ne pas laisser les choses s envenimer l initiative du r f rent du secteur Plateau les lus ruraux se sont vite concert s pour laborer un argumentaire et se faire entendre par le bureau de la CAGB qui n a pas tard les rassurer Le dialogue urbain rural b n fi cie de cette fluidit des rapports entre les d l gu s communau taires mais il est noter que sur le m me sujet la F d ration des communes foresti res peut ga lement jouer un r le int ressant sur les 1 7
25. p le central de Figeac 10 500 habitants Capdenac Gare 5 000 habitants Bagnac sur C l et Cajarc Haut S gala 13 communes 2 762 habitants comprenant le p le rural de Latronqui re Un SCOT est en cours sur un plus large de 45 000 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 35 36 LE PAYS DE LOT Cr en septembre 2004 sur un p rim tre coh rent de bassin de vie le Pays de Figeac est situ l est du d partement du Lot forte dominante rurale Apr s Cahors 20 000 habitants Figeac constitue la deuxieme ville du d partement et le p le central du Pays avec 10 500 habitants Bien que situ cing heures trente de Paris et deux heures de Toulouse ce territoire est b ni des dieux gt selon l expression des lus en raison du dynamisme industriel de sa Mecanic Vall e un syst me productif local comprenant notamment les entreprises Ratier et Figeac A ro en croissance significative Le territoire b n ficie de paysages et de patrimoines attractifs et dispose par allleurs d une agriculture dynamique soutenue par une coop rative embl matique pour son r le dans les circuits courts les Fermes de Figeac lt lt Mobiliser les entreprises et les professionnels Ensemble pour le d veloppement Tout le mon
26. pas de commissions de tra vail permanentes IL n y a pas non plus de repr sen tation formelle du P le m tropo litain dans les structures locales et inversement est reconnu par son travail et non par sa dimen sion institutionnelle Des modes de travail diff renci s selon les th matiques Concilier conomie et pr servation de lenvironnement sur lespace c tier constitue une priorit ma jeure pour un territoire comptant 90 communes littorales et dispo sant d une forte identit maritime Parmi les d fis majeurs relever qualit des eaux de baignade localisation des aires et cales de car nage partage des vocations de l espace c tier notamment la place des cultures marines et anticipation des ventuels conflits d usage Le P le m tropoltain s est enga g dans un programme de ges tion int gr e des zones c ti res GIZC L objectif est d associer l ensemble des acteurs concer n s par les probl matiques sp cifiques du territoire c tier et de construire des solutions par la concertation Sur trois sites pilotes comprenant chacun cinq six communes le P le m tropolitain organise des et d cider dans les nouveaux territoires DIALOGUE TERRITORIAL QUELQUES EXEMPLES LACOMMUNAUT DE COMMUNES DU PAYS DES ABERS organise chaque ann e un s minaire avec les maires et les adjoints des treize communes La derni re rencontre en date tait consacr e l vo
27. sont orient es vers la d finition des comp tences et les projections financi res Les points de vue ne sont pas encore d finitivement ac cord s ni sur le p rim tre ni sur les ch ances certains souhaitent concr tiser en 2014 d autres es p rent avoir plus de temps afin de b n ficier des travaux du SCOT pour d finir pr alablement un projet communautaire En ce qui concerne la gouver nance de nouvelles questions apparaissent Pour les lus des petites com munes Comment serons nous repr sent s Que restera t il aux communes La fiscalit va t elle augmenter compte des enjeux ruraux et de la n ces sit absolue de conforter les bourgs ruraux en services et en emplois gt Pour les lus de Figeac lt Que se passera t il lorsque nous serons 20 ou 25 d l gu s sur 120 Pour les quipes techniques Comment va t on fonctionner Les lus et les personnels enqu t s pensent que les cultures de travail des communaut s ne sont pas tout fait identiques et qu il faudra prendre le temps de mettre au point finement le fonctionne ment communautaire lt Il faut ab solument viter deux cueils d une part la contraction progressive du pouvoir aupr s d un noyau d lus disposant d une vision globale et d autre part la d rive technocra tique Les lus souhaitent r fl chir la meilleure mani re de coop rer avec lensemble d
28. terrain Ce sont les communaut s de communes qui ont d lib r sur le SCOT Les pr conisations ont t bien accept es par les com munes malgr leur aspect pres criptif p rim tres commerciaux logement social pr servation des zones agricoles pour une dur e de vingt ans Les actualit s du P le m tropo litain sont par principe inscrites l ordre du jour des s ances des conseils communautaires N an moins la th matique m tropoli taine est assez peu retraduite au niveau communautaire et encore moins au niveau communal La fluidit de la relation entre communaut s et communes n est pas forc ment vidente Il existe un grand cart entre lus commu nautaires et lus communaux lt Il faut faire en sorte que la commu naut soit per ue comme un outil de services et de d veloppement la disposition des lus locaux La plupart des communaut s du Pays de Brest ont ressenti le besoin de conduire des initiatives pour construire du lien avec le niveau communal Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Fotolia Laurent Vicenzotti Mutualisation tous les tages Mutualisation entre P le m tro politain et communaut s le P le m tropolitain dispose d une quipe volontairement restreinte de cinq salari s Chacune des quipes de la communaut ur baine et des communaut s de communes compte entre 50 et 100 salari s Les
29. tour de table a rassembl de 10 20 lus locaux gt Consultation des professionnels de la jeunesse acteurs associatifs et professionnels uvrant aupr s de la jeunesse ou c toyant les jeunes gt Rencontres directes avec les jeunes des temps de rencontre ont t organis s avec des classes dans des coll ges des lyc es dans des Maisons familiales rurales et aupr s de jeunes en insertion En parall le une stagiaire a r alis une enqu te aupr s des jeunes sur les lieux informels En novembre 2011 les lus taient convi s une restitution du diagnostic r alis afin de valider les pr conisations pour la suite Parmi les l ments d tat des lieux Le territoire du Pays est compos de jeunesses multiples gt l exemple de la lt Junior association gt de Saint James ax e sur la citoyennet des jeunes beaucoup d initiatives heureuses et pertinentes sont men es mais sont peu connues Des chemins d panouissement des jeunes sont ignor s des adultes jardinage ateliers de r paration de motos pratique du catch lt ny a pas que le skate dans la vie gt gt Une impression g n rale se d gage les jeunes se sentent bien dans leur territoire ver Le travail participatif engag au niveau de la jeunesse pour rait tre reproduit sur d autres th mes tels que le tourisme ou l environnement Un remue m nage du paysage commu nautaire encourag par le Pays Malgr
30. veloppement des ner gies renouvelables notamment autour de la valorisation de la biomasse IL devient de plus en plus fr quent que soient inscrites dans le giron m tropolitain des pro bl matiques qui ne concernent pas simultan ment l ensemble des communaut s C est le cas de la navette maritime Brest Crozon qui n affectera que deux communaut s mais qui a obtenu l approbation de toutes pour figu rer dans les comp tences du P le m tropolitain Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires LE P LE M TROPOLITAIN DU PAYS DE BREST FINIST RE Une gouvernance pyramidale pleinement assum e La d marche m tropolitaine fait l objet d un portage politique fort Le bureau tres resserr et forte ment d cisionnel est fond sur l galit de repr sentation des territoires un territoire commu nautaire une voix joue un r le essentiel dans le pilotage le choix des orientations et les prises de d cision Il est compos de huit membres les pr sidents de chacune des sept communaut s et le vice pr sident de Brest M tropole Oc ane charg du SCOT Le pr sident du conseil de d ve loppement la conseill re r gio nale r f rente du territoire bres tois et les directeurs g n raux des sept communaut s sont invit s aux r unions du bureau Celui ci se r unit tous les deux mois sur une demi journ e prolong e le plus souvent par un repas qui constitue l image du
31. 44 communes franc comtoises qui poss dent du bois soit 97 des communes plus de 900 y adh rent dont Besancon sa for t de Chailluz couvre 2 044 hectares et par ailleurs la CAGB 12 000 hectares de for t publique sur un total de 17000 hectares de for t Tr s soucieuse d une gestion des for ts long terme et militant pour une exploitation plus rationnelle du bois cette as sociation particuli rement active en Franche Comt constitue un espace de dialogue des plus int ressants Quid des techniciens La mont e en puissance de l inter communalit inqui te une partie des fonctionnaires bisontins qui craignent d tre marginalis s les dossiers enjeux rel vent de plus en plus de la CAGB alors que les 2 600 agents municipaux restent cantonn s dans lop ra tionnel le faire Certains se plaignent du poids qu ils jugent trop important des petites com munes dans les instances de l ag glom ration Les m mes relaient l avis de quelques lus urbains lesquels estiment qu travers les services et les avantages auxquels ils ont acc s via l agglom ration les contribuables des communes p riph riques sont indirectement subventionn s par les contri buables bisontins L une des r ponses apport es au spleen des fonctionnaires urbains a t de ne pas mutualiser les directeurs g n raux de la ville et de la CAGB un seul DG pourrait tre percu comme une absorption par l aggl
32. Bresse Dombes Sud Revermont 6 communes 6 307 habitants gt Chalaronne Centre 12 communes 12 000 habitants gt Montrevel en Bresse 14 communes 15 809 habitants gt Treffort en Revermont 12 communes 9 115 habitants gt La Valli re 9 communes 9 275 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 LE BASSIN DE BOURG EN BRESSE AIN Le bassin de vie de Bourg en Bresse une croissance significative plus 22 25 ans Repr sentant pratiquement quart de superficie et de la population du d partement il se compose de trois terroirs l est le Revermont contreforts du Jura au sud ouest la Dombes r gion des 1 000 tangs et au nord ouest la Bresse des bocages Territoire d activit s industrielles bien pr sentes le bassin conomique se distingue par l un des plus faibles taux de ch mage de France 7 1 Les autoroutes A39 40 et A42 et la desserte TGV le placent en position int ressante proximit de Lyon et de Gen ve La proximit de la m tropole r gionale situ e une heure de route ou de train est un atout fort qui explique en partie la croissance d mographique plusieurs milliers d habitants du territoire travaillent sur le Grand Lyon Les lus tiennent compte de l expansion urbaine externe en provenance de Lyon et Interne en provenance
33. D Outiller les commu naut s pour renforcer le dialogue territorial Le Pays de Brest ne manque pas d enjeux conomiques environne mentaux ou sociaux Les d fis se ront d autant mieux relev s qu ils seront collectivement d battus et partag s Initiatives de consulta tion d marches de concertation co construction de projets tous les niveaux de dialogue sont pos sibles tant l chelle du Pays de Brest qu des chelles territo riales plus proches Les communaut s de communes jouent actuellement un r le es sentiel en mati re de dialogue avec leurs communes leurs ac teurs socioprofessionnels et leurs habitants Par la mise disposi tion de personnes ressources et d outils par la formation des lus et des techniciens territoriaux au dialogue territorial le P le m tro politain pourrait jouer un r le inci tatif et facilitateur D Ouvrir la capacit de r flexion et la force de proposition du conseil de d veloppement des probl matiques chaudes La mobilisation du conseil de d veloppement rel ve 60 de sai sine par les lus m tropolitains dernier th me abord la transi tion nerg tique et 4096 d auto saisine Derniers sujets explor s la compl mentarit entre les quipements culturels les ner gies marines renouvelables quel dynamisme du territoire pour la cr ation d entreprises nouvelles Le conseil de d veloppement ressent la n cessit d
34. E PAYS DE FIGEAC LOT La dynamique petites entreprises et grandes ambitions Historiquement ce chantier prend corps en 2006 partir d un double constat l conomie du Pays re pose sur trois piliers l agricul ture le tourisme et l industrie qui conditionnent le d veloppe ment des services De plus si les entreprises relativement impor tantes de la Mecanic Vall e sont en contact avec les collectivit s et leurs partenaires au travers de leur syst me productif LA PLATEFORME TPE D tection de projets visites d entreprises pour d tecter les potentiels d innovation lettre d infor mation tout public avec offres d emploi d activit s de locaux offres de services forum des entrepre neurs rassemblant plus de 300 d entre eux Guichet unique orientation le Pays r pond aux demandes et anticipe parfois les besoins des entreprises pour les orienter vers les partenaires sp cialis s et vers l ensemble des aides existantes nombreuses et tr s mal connues D Accompagnement du d veloppement innovation le Pays fait intervenir diff rents outils etorganismes notamment ADEFPAT Association pour le d veloppement par la formation des projets acteurs et territoires et l outil r gional MPI Midi Pyr n es Innovation IL accompagne lui m me certaines entreprises professions lib rales Transmission reprise un charg de mission de la chambre des m tiers est affect au terr
35. ELLE par la communaut de communes du Toulois assure la promotion de l ensemble du Pays Plus discr tement le Pays offre aux techniciens du territoire un pr cieux espace d information et de r flexion collective le fonc tionnement en r seau ainsi favoris leur permet d actualiser et d approfondir leurs analyses l chelle du Grand Toulois et de rechercher des r ponses accep tables par toutes les parties aux questions pos es ce territoire La confiance ingr dient essentiel En 2012 l chec d une lt grande fusion imm diate aurait pu d clencher une s quence plus ou moins longue de r criminations Au contraire les pr sidents des trois EPCI ont d cid de rebon dir rapidement en r affirmant tout d abord que le Grand Toulois restait une perspective moyen terme pas 2040 mais 2018 ou 2020 et en confortant les coo p rations concr tes qui viennent d tre voqu es Le pilotage de cette construction progressive d un Grand Toulois n cessite des r unions assez fr quentes entre les pr sidents des EPCI le plus souvent paul s par leur direc teur g n ral des services Un des objectifs de ces concertations est que les uns et les autres puissent prendre en compte les attentes et les contraintes de chacun Cette volont d coute r ciproque vise minimiser les risques de blocage Elle est plus fondamentalement le gage d une approche r elle ment solidaire du projet d
36. Es ipsi dea i ias SS BASSIN DE BOL JRG EN BRESSE AIN N PAYS DE VICHY AUVERGNE ALLIER ET PUY DE D ME 13 GRAND BESAN ON DOUBS PAYS DE BREST FINISTERE BASSIN D ARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE PAYS DE FIGEAC LOT PAYS DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL MANCHE GRAND TOULOIS MEURTHE ET MOSELLE PAYS DE NEVERS SUB NIVERNAIS NIEVRE GRAND DSUAISIS NORD NEL Caisse desD po ts Mairie conseils Caisse des D p ts et decider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Avril 2013 Sommaire te 3 Le Bassin de Bourg en Bresse Ain iii 4 Le Pays de Vichy Auvergne Allier et Puy de D me 10 Le Grand Besancon Doubs cat sous u u uu LUAM MM DEIN LUI IE EID 16 Le Pays de Brest Finistere EE 22 Le Pays Bassin d Arcachon Val de l Eyre Gironde 28 Pays de Figeac A 34 Le Pays de la Baie du Mont Saint Michel Manche 40 Le Grand Toulois TMeurtbe et Mosellel 46 Le Pays de Nevers Sud Nivernais Ni vre inserer 50 Le Grand Douaisis EE 56 Ce document a t coordonn par Leslie Chaze et Vincent Chassagne de Mairie conseils Caisse des D p ts Il s adresse aux lus qui s interrogent sur les moyens de mieux dialoguer et de mieux coop rer avec toutes les composantes de leur territoire pou
37. GB laquelle se joint selon les sujets abord s le 065 de la ville ainsi que les directeurs du service technique et du service communication de la CAGB Ponctuellement les vice pr sidents et les respon sables de services sont convi s pour pr senter le travail d une commission ou un projet parti culier En 2012 dans le cadre des travaux de prospective l adjoint l urbanisme la prospective et la strat gie et son homologue la CAGB se sont joints plu sieurs reprises ces r unions Un pisode significatif au sujet du bois nergie La ville de Besancon conduit une politique en faveur des nergies renouvelables qui se traduit no tamment par la construction pour des tablissements scolaires ou sportifs d une dizaine de chauffe ries bois sur la p riode 2007 2013 Cela suppose un d veloppement de la fili re bois nergie qui s ap puie sur une collaboration entre la ville et la CAGB Cette derni re sest dot e d une plate forme de stockage et de s chage pour le bois local qui depuis 2008 peut recevoir un volume de 6 300 m de plaquettes l automne 2012 des lus des communes p riph riques ap prennent qu une tude comman d e par l agglom ration soul ve entre autres la question des re ventes de bois que r alisent cer tains affouagistes Or dans une Franche Comt qui est la fois la deuxi me r gion la plus bois e de France 4496 de sa surface et environ la
38. NR et le SCOT laborent des points de vue partag s sur les PLU Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 lt lt Soutenir sous des formes participatives les lus locaux dans la conception et la mise en uvre de leurs projets de villes et de villages gt gt Inventer de nouvelles voles de participation gt Maintenir la dynamique participative au sein du comit syndical La mobilisation des lus commu naux est devenue naturellement plus faible dans la phase gestion naire actuelle La dynamique se situe d sormais davantage au ni veau du bureau du syndicat mixte Aujourd hui le quorum est sou vent difficile atteindre lors des r unions du comit syndical Une consultation juridique est donc en cours pour que chacune des 65 communes puisse d signer un d l gu suppl ant au conseil syndical et ainsi faciliter la repr sentation effective de chacune des communes De nouvelles mani res d animer sont galement envisag es r u nions statutaires du comit syn dical coupl es avec des interven tions techniques qui viendraient alimenter la r flexion des lus communaux organisation sous forme de rando bus de visites th matiques de terrain destina tion des lus du comit Accompagner l ensemble des communes dans l exer cice de leurs responsabilit s L tat d esprit d un SCOT
39. S BASSIN DARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE Le Pays Bassin d Arcachon Val de commun ment appel Pays enregistre une forte croissance d mographique de 27 000 habitants depuis 1999 les entre prises et les grandes enseignes commerciales se bousculent pour simplanter notamment au croisement strat gique qu est Biganos potentiel touristique est remarquable Fort de ce dynamisme Pays se forge progres sivement une identit propre pour exister face l agglom ration bordelaise voisine et res ter maitre de ses choix Dans ce contexte les services aux habitants et aux autres r sidents constituent un double enjeu Ils doivent d une part r pondre aux besoins d une population en forte croissance en tenant compte d une activit assez diverse selon les saisons lls conditionnent d autre part la qualit du vivre ensemble qui peut fortement contribuer a l affirmation d une identit collective du Pays Barval O Guitou33 Fotolia lt Le contraire d une ile gt IL est certes flagrant que le Pays Barval n est pas entour d eau c est l inverse lui qui enserre le bassin d Arcachon Mais en repre nant cette expression Bruno La fon maire de Biganos et pr sident de la COBAN veut souligner que sa seule g ographie n impose pas l unit d un territoire o il faut par fois parcourir 80 kilom tres pour aller d un point un autre Philip
40. U MONT SAINT MICHEL MANCHE nouvelles communaut s nouvelles gouvernances Au sein des communaut s plus vastes regroupant un plus grand nombre de communes 52 pour celle du bassin d Avranches par exemple on observe deux ten dances e des conseils communautaires avec un nombre tr s important de d l gu s 93 pour la future com munaut du bassin d Avranches 71 pour celle de Granville et une plus faible repr sentation des petites communes 40 d l gu s au lieu de 83 auparavant dans la nouvelle communaut de com munes du Mortainais e des comp tences communau taires revisit es qui devraient se renforcer au fil des ann es D une part Chaque lu local doit se sentir investi dune responsa bilit communautaire gt affirme Jean Bizet pr sident du syndicat de Pays D autre part Attention aux communes coquilles vides souligne Daniel Cahurel maire de Granville et pr sident de l actuelle communaut de communes du Pays Granvillais D o le besoin de ne pas trop concentrer la r flexion et les d cisions au sein des bureaux com munautaires e en associant les lus munici paux et renvoyant de la responsa bilit au plus pr s de leur territoire d intervention e en cr ant du lien entre les per sonnels administratifs des com munes e en encourageant les r unions iti n rantes au sein des communau t s pour viter les effets chefs lieux Des communaut s s oblig
41. age Albert Londres p re du reportage moderne qui sera cofinanc par le Pays et dont l exposition sera diffus e sur tout le territoire Le sch ma de d veloppement culturel a permis aux lus ruraux et urbains de travailler ensemble avec la soci t civile pour aller vers une culture du territoire 14 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 consolider l am nagement du ter ritoire en fixant avec l ensemble des collectivit s du Pays des prin cipes suffisamment durables pour assurer la pr servation solida rit et l attractivit du territoire Le Pays a profit de cette d marche pour remobiliser les citoyens et population civile par le biais du conseil de d veloppement Mieux impliquer les lus animer mutualiser concerter anticiper des exigences multiples pour l avenir du Pays Impliquer davantage chaque communaut dans l appropriation des d marches du Pays Si le Pays est aujourd hui reconnu par les pr sidents des commu naut s les d l gu s communau taires ne l ont pas encore r elle ment adopt et il demeure pour certains un tage flou se rajoutant au mille feuille institutionnel L laboration des sch mas de d veloppement et l apport de finan cements compl mentaires ne sont manifestement pas suffisants Une id e est en train de faire son chemin faire
42. as le corps les grands enjeux de ces nouveaux bassins de vie et d emploi sur des p rim tres tendus tant pour la gestion de l espace que pour les r seaux de services et d quipement Pourtant les territoires ont progress depuis les an n es 2000 et ceci souvent dans le cadre de commu naut s d agglom ration ou de communes de Pays de SCOT ou de p les m tropolitains aid s en cela par les contrats avec tat r gion d partement ou Europe sur diverses th matiques conomie ser vices sant tourisme d placements Aujourd hui des lus exp rimentent des outils for mels ou informels de d cision collective comme la mutualisation de l ing nierie la co construction de projets des pactes de confiance entre centre urbain et p riph rie des commissions intercommunautaires Des enseignements Issus du terrain Pour analyser ces volutions Mairie conseils a r a lis des enqu tes aupr s de dix territoires Le Bassin de vie de Bourg en Bresse le Grand Besancon le SCOT du Grand Douaisis avec le Parc naturel r gional Scarpe Escaut le bassin d Arca chon Val de l Eyre le Toulois avec le Pays Terres de Lorraine le P le m tropolitain du Pays de Brest le Pays de Vichy Auvergne le Pays de Figeac le Pays de la baie du Mont Saint Michel ou bien encore le Pays de Nevers Sud Nivernais Ces t moignages apportent des pistes de r ponses aux questions partag es par de nombreux territoires aujourd hui Q
43. as sectoriels Il claire les lus et les socioprofessionnels sur la situation globale puis les am ne travailler ensemble sur des probl matiques communes qui r pondent leurs attentes Pour ce faire une gouvernance pragmatique s est mise en place Un conseil d administration resserr Avec l implication personnelle des pr sidents communautaires et la r gle de franchise cartes sur table pour se dire les choses selon la pr sidente Le conseil d administration se r unit tous les deux mois pour piloter les grands dossiers et valider les d cisions strat giques Avec une forme quasi institu tionnelle de repr sentation des communaut s il est le principal organe de d cision du Pays En compl ment un bureau tr s r duit se r unit tous les mois environ pour l ex cutif et les affaires cou rantes et l assembl e g n rale se tient une fois l an pour valider for mellement les actions et engager les programmes futurs Un conseil de d veloppement de Pays et d agglom ration IL y a deux conseils de d velop pement mais ils sont quasi iden tiques car les deux ont le m me pr sident et des membres en commun celui du Pays ayant seulement en plus des membres hors agglom ration Port s par de nombreux acteurs socioprofes sionnels ces conseils constituent la cl de vo te des r flexions et des propositions faites au conseil d administration du Pays et ses lls se mobil
44. at politique est fortement identifi autour d un pr sident rassembleur et p dagogue animateur d un noyau d lus lt la man uvre gt Ce noyau d lus est bien second par une quipe salari e pleine ment positionn e dans l esprit participatif du projet La mise en mouvement du SCOT et par ex tension du projet de territoire s est ind niablement inscrite dans une dimension collective Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 59 60 LE GRAND DOUAISIS NORD viter les clivages Si Le comit syndical rassemble totalit des communes bureau du syndicat mixte structure d ci sionnaire sur de nombreux sujets veille la repr sentation quili br e des sensibilit s politiques Les quatre principaux groupes po litiques y sont pr sents galit Les revendications naturelles et classiques en termes de r parti tion des richesses et des quipe ments entre communes urbaines et rurales sont peu pr sentes En pratique apr s approbation le r le du SCOT est essentiellement de d battre de l utilisation des sols si la vision peut tre diff rente entre communes urbaines et communes rurales moins limi t es en termes d espace les com munes se sont retrouv es autour de visions collectivement parta g es et de prescriptions librement accept es Rechercher
45. c un syndicat mixte organe politique et un conseil de d veloppement sous forme d association loi 1901 regroupant lus acteurs socio professionnels et citoyens Accord cadre entre l agglom ration de Nevers ADN et le Pays D signation d intercommuna lit s chefs de file pour piloter des orientations strat giques issues de charte de d veloppement Cr ation de bureaux mixtes permettant l information et la coordination entre Pays et agglo m ration Conseils d administration largis sous cette appellation le Pays recoit tous les mois un large public dont beaucoup d lus pour une conf rence d bat suivie d un temps convivial Contratunique sign avec l tat la r gion et le d partement port commun ment par l agglom ra tion et le Pays pour financer les projets analys s par un conseil local d examen des projets e Forte implication du conseil de d veloppement unique agglo m ration Pays pour la mobilisa tion des acteurs locaux et tion des r flexions L ing nierie du Pays est port e par le conseil de d veloppement e Mutualisation d une partie de l ing nierie avec l ADN et mise disposition d un chef de projet directeur du Pays par le conseil g n ral pour animer et porter les actions structurantes du Pays cette intelligence territo riale le Pays porte son actif les principaux sch mas de d velop pement dont
46. cie d un fi nancement Leader 1 55 millions d euros pour la p riode 2007 2013 qui doit l aider r pondre la probl matique Un territoire sous tension qui doit choisir son attractivit renforcer le lien litto ral int rieur Trois objectifs ont pour cela t fix s accompagner un accueil du rable des populations valoriser et pr server la qualit du patrimoine naturel LE PAYS BASSIN D ARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE gt d velopper les fili res touris tique et conomique respon sables Le premier de ces objectifs vise notamment anticiper et adap ter l offre de services au public et favoriser l acc s aux services de base ainsi qu animer le ter ritoire et mutualiser les comp tences Laccueil atypique des enfants en bas Parmi les probl mes rencon tr s par les familles qui r sident depuis plus ou moins longtemps ou qui viennent travailler de facon ponctuelle dans le Pays Barval celui de la garde des enfants de moins de six ans a attir l atten tion L accent a plus particuli re ment t mis sur les difficult s sp cifiques des parents qui ont des horaires atypiques de travail t t le matin tard le soir pendant le week end au mois d ao t ou entre No l et Nouvel An La question a t initialement soulev e en pensant aux travail leurs saisonniers tr s nombreux dans cette r gion touristique agricole et ostr icole et dont une par
47. contrai gnant tel que celui du Grand Douaisis est de maintenir la responsabilit de lurbanisme l chelon communal lt Attention ne pas enlever aux communes les missions r galiennes qui leur restent souligne le pr sident Lionel Courdavault Avec sept salari s charg s du SCOT et du plan climat l quipe technique du syndicat mixte dis pose de comp tences diversifi es Elle sait se rendre tr s disponible aupr s des lus communaux non seulement pour le porter connaissance du SCOT et la pr paration des avis de compatibilit mais aussi pour les accompagner dans l laboration ou la r vision de leur PLU ou pour apporter des conseils l occasion de projets d urbanisme majeurs l quipe technique s inscrit dans une d marche de d veloppement dont la mission est bien s r de faire vivre les r gles du SCOT mais aussi de soutenir sous des formes parti cipatives les lus locaux dans la conception et la mise en uvre de leurs projets de villes et de vil lages Les appr hensions des lus locaux en termes de contraintes s estompent lorsque est leurs c t s sur le terrain Mobiliser autour de l op rationnel en impliquant communes professionnels et usagers Le syndicat mixte porte une stra t gie d am lioration du patrimoine communal qui vise mobiliser galement les professionnels du b timent et le grand public Dans cet esprit un conseil en nergi
48. de Bourg en Bresse qu il faut canaliser et prendre en compte dans le cadre de leurs propres centralt s 7596 des emplois sont situ s sur Bourg en Bresse Agglom ration lls souhaitent coop rer en tant que partenaires avec le Grand Lyon qui structure aujourd hui un p le m tropolitain notamment pour la question des transports billet unique des universit s et de la recherche et des compl mentarit s sur les grands quipements Cap 3B Deux facteurs de r ussite pour la coop ration territoriale l quilibre urbain rural dans la gouvernance et l effet levier de l autofi nancement local Le maire de Bourg en Bresse Jean Francois Debat pr side le syndicat mixte Cap 3B mais pas l agglom ration laquelle bien que repr sentant 55 de popu lation du territoire n est pas majo ritaire au sein du conseil syndical 14 d l gu s de l agglom ration et 14 des autres EPCI La confiance sest construite peu peu et la crainte d une ventuelle h g monie urbaine a aujourd hui dis paru IL n y a plus de clivage entre les lus de lagglom ration et les autres Tout le monde reconnait que les composantes du territoire sont li es et que Bourg en Bresse en est le moteur La contribution des intercommu nalit s au financement du syn dicat mixte est de 6 15 euros par habitant et par an Cet autofinan cement permet de disposer de capacit s d ing nierie travaillant au profit de
49. de a int r t confor ter le p le urbain central qui condi tionne lattractivit du Pays sans oublier les efforts des lus ruraux pour maintenir les services et les habitants ce qui n cessite un projet politique offensif et partag Les principales fonctions urbaines sont pr sentes administration sant enseignement lyc es et BTS antenne universitaire ser vices commerce culture Les lus du Pays et son pr sident Martin Malvy tr s largement issus d une culture de d veloppement conomique ont rapidement compris la compl mentarit Pays communaut s de communes et manifest de l int r t pour mation l chelle du grand bas sin de vie car c est ce niveau que l on mobilise les entreprises et les professionnels Cette volont 5 est concr tis e par la vitalit du conseil de d veloppement qui de fait alimente la dynamique Pays aux c t s des lus Une gouvernance organis e pour la recherche action Les moteurs du Pays sont les chantiers th matiques parfois nomm s sch mas programme dans d autres territoires por tant principalement sur les TPE tr s petites entreprises la GTEC gestion territoriale des emplois et comp tences ainsi que le tourisme l habitat le paysage le SCOT la sant la culture Ces chantiers donnent lieu la mise en place de gouvernances op rationnelles comprenant Un comit de pilotage compos d lus de
50. de p les m tropolitains doivent donc inventer de nouveaux outils et modes de d cision collective Mairie conseils a analys ces volutions travers dix enqu tes aupr s de territoires qui chacun dans leur contexte ont trouv des r ponses adapt es et des leviers de d veloppement Ouvrage coordonn par Leslie Chaze et Vincent Chassagne Mairie conseils Caisse des D p ts Enqu tes r alis es par Philippe Barret Alain Chanard Mohammed Chahid Vincent Chassagne et Yves Paris experts associ s Mairie conseils ANALYSES Mairie conseils 72 avenue Pierre Mend s France 75914 Paris cedex 13 Avril 2013 Commande R f rence E 175 Mairie conseil diffusion SDL329 16 rue Berthollet 94110 Arcueil T l 01 58 50 17 00 Fax 01 58 50 00 74 WWW mairieconseils net Caisse desD p ts
51. des cours d eau Enjeu premier la reconstitution des populations de saumons et d anguilles Cons quence se condaire la renaturation et la reconversion touristique des sites Ce projet d envergure concerne plusieurs communaut s Le Pays constitue un outil f d rateur La valorisation des produits de la p che lorganisation de cir cuits courts pour les productions agricoles passeront par des pro c dures europ ennes Pour ces futurs dossiers le r le d interm diaire du Pays s av rera pr cieux et incontournable e a dimension touristique consti tuera l une des comp tences obli gatoires et prioritaires des futures communaut s de Granville et d Avranches Le tourisme devrait n anmoins demeurer un enjeu majeur du Pays afin de f d rer les acteurs autour de la destination Baie du Mont Saint Michel de coordonner l offre et d optimiser les moyens Encourager linnovation en pri vil giant les attitudes prospec tives en facilitant le dialogue en cultivant les r seaux Cette orientation exige sans doute de ne pas trop alourdir le Pays en LE PAYS DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL MANCHE t ches de gestion et de renforcer les relations de travail avec les communaut s de communes Faire partager e nt grer la question culturelle dans les pr occupations des com munaut s de communes e Construire des politiques par tag es en de social l image de ce qui a
52. di minuer les co ts li s la r vision LE P LE M TROPOLITAIN DU PAYS DE BREST FINIST RE des PLU communaux L conomie envisag e est de l ordre de 25 la d pense passant de 600 000 450 000 euros Les communaut s et les communes s organisent en semble pour mettre en ceuvre des commandes group es de mat riel et de fournitures Information et dialogue territorial deux axes de travail strat giques D Renforcer l information en direction des lus communaux des acteurs socioprofessionnels et des habitants Beaucoup de gens ne savent pas ce qu est le P le m tropolitain Pour tre mieux connu et afin que ses actions soient mieux identi fi es par les lus municipaux et habitants P le m tropolitain a projet d diter un document de quatre pages qui sera ins r dans les bulletins d information com munautaires Le positionnement de pointe du territoire en mati re de haut d bit pourrait sans doute galement faciliter la mise en place de supports de communica tion attractifs et interactifs Le P le m tropolitain a d j pro duit avec l appui de l agence d urbanisme plusieurs cahiers techniques et p dagogiques mis disposition des lus locaux pour faciliter la mise en uvre du SCOT Et pour donner vie aux prescrip tions et recommandations il envi sage des visites de terrain avec les lus dans les communes exem plaires pour la traduction du SCOT dans les PLU
53. e mais le conseil de d veloppement pr sid par un chef d entreprise peut contribuer faire naitre un r seau plus ou moins forma lis et ce d autant plus que les actions concr tes permettent de les mobiliser D ailleurs t moin de l volution en cours la jeune chambre conomique du d parte ment si ge d sormais au conseil de d veloppement du Pays Mohammed CHAHID et Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s en d cembre 2012 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 95 Syndicat mixte du SCoT du Grand Douaisis Le Grand Douaisis Le choix dun SCOT ambitieux construit de mani re partag e Soutenu par un portage poltique fort et une quipe technique structur e la mise en ceuvre du projet de territoire passe par un dialogue permanent avec les communes et les acteurs locaux LE GRAND DOUAISIS 59 Territoire regroupant 65 communes sur un p rim tre correspondant l arrondissement de Douai 248 500 habitants 4 intercommunalit s communaut d agglom ration du Douaisis 35 communes 152 200 habitants communaut de communes Coeur d Ostrevent 21 communes 72 500 habitants communaut de communes Espace en P vele 7 communes 12 800 habitants communaut de communes C ur de P v le 2 communes 11 000 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territ
54. e nanc ienne de sa p riph rie occi dentale Les trois EPCI concern s ont en cons quence d cid avec l aval de CDCI et du pr fet de sinscrire dans une perspective de fusion moyen terme Plus de temps leur est laiss pour mieux se conna tre et construire progres sivement des solidarit s concr tes et des projets communs Un outil de transition le syndicat mixte du Grand Toulois Un ancien syndicat scolaire a lar gi ses missions au domaine de la jeunesse et s est transform en 2011 en syndicat mixte du Grand Toulois en raison de l adh sion de la communaut de communes du Toulois en lieu et place de ses 25 communes qui adh raient toutes au syndicat Le Toulois souhaite qu terme ses trois homolo gues limitrophes communaut s de Hazelle en Haye des C tes CC de uz 55 9 communes 7746 habitants du Massif de Haye e ICHEVILI vers Nancy 38 communes 11194 habitants 2 LA jam s e D 120 et du Pays de Colombey et du Sud Toulois puissent faire de m me car la plupart des com munes qu elles regroupent sont d j adh rentes Ainsi en simpli fiant le mode de fonctionnement du syndicat une transformation en syndicat intercommunau taire marquerait une tape im portante dans la mise en place du Grand Toulois Les deux missions centrales du syndicat mixte du Grand Toulois sont la restaura
55. e Grand Toulois Alain CHANARD Entretiens r alis s en f vrier 2013 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 49 NSNd lt LE PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS Le Pays de Nevers Sud Nivernais Une coop ration facilit e par des communaut s pilotes 5 appuyant sur un conseil de d veloppement dot d ing nierie Illustration par la strat gie de d veloppement conomique pilot e par la communaut d agglom ration pour l ensemble du Pays Di Sud 85 Enim Lorp et Eire L rg et For de Here Dit EE Loire et Aie Fide Les EI CL Hrant CL Let msn mn alan I CE Le Pass PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS PNSN 58 127 000 habitants 84 communes Une ville pr fecture Nevers 38 352 habitants Trois villes d appui La Machine 3 542 hab Decize 5 792 hab Imphy 3 739 hab Une communaut d agglom ration l ADN 12 communes 66 173 habitants Dix communaut s de communes Sud Nivernais 8 com dont Decize 9 348 hab Entre Loire et For t 6 com dont La Machine 7 502 hab gt Loire et Allier 6 com dont Magny Cours 7 512 hab gt Des Bertranges la Ni vre 5 com 6 524 hab Nivernais Bourbonnais 8 com 5 603 hab Les Amognes 16 com 5
56. e instance plus complexe car les l gitimit s des uns et des autres ne sont ni imbriqu es ni directement concurrentes mis part ceux d sign s par sa propre commune le pr sident d une communaut s adresse des lus qui repr sentent d autres terri toires dont beaucoup sont eux m mes maires donc ses pairs LE GRAND BESANCON DOUBS LE TRAMWAY FRUIT DU PACTE URBAIN RURAL Si lune des r alisations embl matiques de la CAGB est le programme Sauge un autre dossier illustre de facon int ressante les modalit s et les r sultats du dialogue urbain rural celui du tramway lLfaut tout de suite noter que depuis la cr ation du district urbain le d veloppement des transports collectifs a toujours t un axe fondamental de l intercommunalit bisontine Mais le nouvel quipement communautaire initialement souhait par Besancon pr sente un trac qui ne d borde que tr s marginalement du p rim tre de la ville Ajoutons qu il n est pas certain que ce projet de trac aurait pu tre adopt par la seule majorit gauche plurielle le PC et les Verts tant r serv s Pourtant en mai 2011 les d l gu s des petites communes ont tous approuv le tram les seuls voter contre tant les lus de l opposition de la ville de Besancon Bien que seule Chalezeule soit directement desservie par le tram les communes p riph riques ont en effet consid r que ce projet b n ficierait l ensemble d
57. e l agglom ration 115 ont jug que cet quipement fluidifierait l acc s de tous la ville centre et conforterait l attractivit de cette derni re et donc la qualit de vie et l attractivit de l ensemble du territoire Les lus des petites communes ont toutefois demand des garanties avant de se prononcer Lors du vote le maire de Besancon pr sident de la CAGB s est solennellement engag sur deux points que la desserte des petites communes en bus et transports la demande ne soit en rien menac e par le tram et que le budget pr visionnel ne soit pas d pass Ainsi les d l gu s p riurbains et ruraux ont ils t unanimes dans leur soutien 1 Le Grand Besancon a d j fait l objet d une fiche en 2009 in Nouvelles gouvernances nouveaux territoires t l chargeable sur www mairieconseils net portant notamment sur le projet de soutien l agriculture urbaine Sauge au sujet duquel un point a par ailleurs t r alis par Mairie conseils en octobre 2011 rubrique Exp riences du site de Mairie conseils Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Photo Arnaud 25 20 LE GRAND BESANCON DOUBS Le c ur du r acteur Le bureau se r unit une dizaine de fois dans l ann e et deux ou trois fois par an des bureaux s minaires ont pour objet d ex plorer plus librement sans prise de d cision diverse
58. e parfaire l articulation entre p le m tropoli tain communaut s et communes IL peut galement tre mobilis pour renforcer la place du dia logue autour de th mes qui font d bat voire qui sont conflictuels entre les acteurs du territoire Il pourrait galement s int resser la demande des lus locaux des probl matiques communautaires Yves PARIS et Leslie CHAZE Entretiens r alis s en janvier 2013 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 27 81010 qas LE PAYS BASSIN DARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE Le Pays Bassin d Arcachon Val de l Eyre Barvali Dans un Pays sans structure juridique propre et soumis une forte pression d mographique les services constituent le ciment des coop rations LE PAYS BASSIN D ARCACHON VAL DE BARVAL 33 137 000 habitants 17 communes Deuxi me agglom ration du d partement de la Gironde Constitu fin 2004 le Pays Barval unifie trois EPCI la communaut de communes Bassin d Arcachon Nord COBAN 58 000 habitants la communaut de communes Bassin d Arcachon Sud COBAS 62 000 habitants la communaut de communes Val de l Eyre 17 000 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 29 30 LE PAY
59. e partag e CEP a t mis en place au sein du syndicat mixte Il dispose d un salari et il est des tin 14 communes qui apportent de mani re volontaire un fonds de concours sp cifique Ces 14 communes sont engag es pour trois ann es En 2013 ce service sera largi huit nouvelles com munes Les communes concer n es b n ficient d un accompa gnement sur la consommation et les d penses nerg tiques des quipements publics avec pour objectif moyen une diminution de 3896 de la consommation d ner gie d ici 2020 Ce service concerne LE GRAND DOUAISIS NORD les communes rurales et les communes urbaines de moins de 10 000 habitants Leur participa tion y est tr s active De nouveaux chantiers mobi lisateurs s engagent pour la mobilit douce la r novation de l habitat individuel avec en ligne de mire les questions d effica cit et de pr carit nerg tiques l organisation de circuits courts conso responsables Quelques l ments d inqui tude li s la place de l tat et la r forme des collectivit s territoriales Les lus locaux et les services de l tat ont chacun une vision et une lecture diff rentes des r gles Cet cart a oblig une r vision du SCOT en 2011 La r vision a port SUF les mesures de protection de la ressource en eau les mesures de protection des populations face aux risques technologiques e les orientations relatives l ur
60. e que ce terri toire a enregistr depuis 2000 une augmentation de 3096 du nombre de m nages qui y r sident et que cette croissance d mographique na aucune raison de ralentir dans les ann es venir Par ticipatif et transversal ce dia gnostic social comporte un volet statistique prospectif et un volet qualitatif qui s int resse notam ment aux attentes des nouveaux arriv s En ce qui concerne le territoire de la COBAN l association de lutte contre les exclusions L En crier mis en place l chelle de cinq communes le centre Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 social et culturel intercommu nal Le Roseau Ce projet d coule d un constat dress par l Encrier la multiplicit des besoins qui s expriment aide la parentalit accompagnement de la scolarit activit s accessibles aux Jeunes ou aux personnes g es oblige a toffer l offre des r ponses Plus g n ralement le Pays Barval a act que les services pr sents ne sont pas toujours en ad quation avec les besoins des populations et que le sch ma dont il se dote doit fonder sa strat gie d am nagement et de d veloppement des services sur le territoire Un tr s actif r seau de techniciens C est en coordo que la ques tion de l accueil atypique a t identifi e La coordo est la configuration peu forme
61. e vue partag s e Dans la future communaut de communes du bassin Granvillais Il est envisag d organiser une rencontre des 33 maires au moins une fois par an gouvernance passe gale ment par une synergie entre les personnels territoriaux les r u nions semestrielles organis es par lactuelle communaut du canton d Avranches avec len semble des secr taires de mairie seront vraisemblablement main tenues dans la communaut lar gie Mais d autres modes de travail seront construire afin de 5 ter l augmentation du nombre de personnes concern es Les repr sentants du conseil local de d veloppement recommandent de donner vie des p les secon daires de proximit aptes d li vrer des services favoriser la concertation et constituer des foyers d imagination lls recom mandent galement de s appuyer sur les acteurs associatifs et socio professionnels locaux pour la mise en ceuvre des actions relevant de la comp tence des communaut s Les changements majeurs en termes de moyens budg taires et de gestion de l argent public doivent inciter s appuyer sur les forces vives et travailler de mani re optimis e C est ensemble qu il faut organi ser le vivre ensemble Il sugg r que les orientations relatives la gouvernance soient inscrites dans les r glements int rieurs des communaut s afin que chacune soit dot e d un cadre de r f rence De no
62. elles du d veloppement du rable IL est toujours sensible aux compl mentarit s entre l ur bain et le rural sur le territoire Une instance de coordination technique pour rapprocher le bassin de vie la communaut d agglo m ration et la ville de Bourg en Bresse Dans les territoires de mixit urbaine et rurale le plus diffi cile n est pas la coordination avec les communaut s de communes p riurbaines ou rurales mais la coop ration constante avec les services de la communaut d agglom ration et de la ville centre Les quipes y sont plut t toff es et structur es par sp cialit s Elles travaillent sur des comp tences et services pr cis et sont naturellement focalis es sur les enjeux relatifs leurs propres p rim tres et fonctions urbaines Pour rem dier cette difficult une instance de coordination technique r unit une fois par mois des cadres de Cap 3B de la com munaut d agglom ration et de la ville centre afin d changer aussi bien sur des questions de pros pective que de rapprochement des projets Ing nierie une quipe en r seau avec les techniciens des EPCI et les partenaires des projets L quipe comprend douze per sonnes En dehors des deux assis tantes dix personnes travaillent sur des missions territoriales li es au Bassin de vie de Bourg en Bresse L investissement en ressources humaines engendre un effet de levier ing nierie car l quipe
63. ent repenser lorganisation spatiale du territoire afin d articuler cen tralit et proximit e Dans le Val de S e des conseils d tablissement ont t mis en place au sein des principaux qui pements ou services commu Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires nautaires biblioth que cr che centre social zone de loisirs Ils rassemblent lus communau taires lus communaux repr sentants des usagers et membres du personnel Au sein de la future commu naut de communes du bassin d Avranches une r flexion est en gag e avec les communes centres pour qu elles assurent en conven tion avec la communaut la ges tion des services de proximit Cette communaut pro jette de constituer des secteurs de proximit permettant d asso cier conseillers communautaires et conseillers municipaux sur des p rim tres diff rents des limites des anciennes communaut s La volont de partager les res ponsabilit s entre communaut s et communes incite adapter les modes de gouvernance e Dans le Mortainais choix des neuf vice pr sidents a t construit selon une double d marche g ographique pour veil ler une repr sentation quilibr e des diff rentes parties du terri toire et th matique pour prendre en charge l ensemble des comp tences de la communaut e En Val de S e les vice pr si dents travaillent en bin me afin de construire des points d
64. ente d autre part ces derni res vers les formules qui peuvent le mieux leur convenir Aujourd hui l accueil de 7h 19h voire de 6h30 19h30 est une r alit La Teste de Buch L ge Cap Ferret Andernos les Bains ou encore Gujan Mestras et dans la moiti des structures l ouverture au mois d ao t n est m me plus consid r e comme atypique Pour les enfants de trois douze ans des accueils de loisirs commencent en outre tendre leur ouver ture au samedi Le nombre de familles concern es par l largis sement des plages horaires n est pas consid rable mais sans cette adaptation l acc s l emploi de certains parents notamment des femmes en situation pr caire serait compromis L laboration d un sch ma de services contribue la construction du Pays Le travail d coute qui fonde la d marche sur l accueil atypique inspire l approche des autres th matiques qui rel vent de l labo ration du sch ma de services du Pays Barval services de proxi mit sant action sociale et m dico sociale activit s sportives culturelles et de loisirs acces l emploi insertion et formation mobilit technologies de l infor mation et de la communication Dans cette perspective et en compl ment de son programme local de l habitat la communaut de communes du Val de s est lanc e dans une analyse des besoins sociaux de ses cinq com munes Il faut dir
65. erement mobilis s gt QUALIFIER PARTAGER ET ENRICHIR LE DIAGNOSTIC Cinq rencontres th matiques ont eu lieu fin 2011 afin de qualifier partager et enrichir le diagnostic autour de l attractivit du territoire de la gouvernance conomique et des perspectives de d veloppement tant pour les fili res traditionnelles et industrielles que pour le secteur tertiaire et les services FAVORISER LE DIALOGUE ACTEURS D CIDEURS Sept ateliers ont t organis s par la suite pour favoriser le dialogue entre acteurs et d cideurs sur la base d enjeux identifi s et de pistes de partenariats d velopper automobile et sport m canique co activit industrie de pointe et innovation tourisme conomie num rique agriculture conomie pr sentielle Ainsi durant toute l ann e 2012 experts professionnels entrepreneurs ont contribu clairer les lus sur les choix strat giques mener pour l avenir du territoire Le groupe de travail des lus a d ailleurs valid les grandes orientations issues des travaux des ateliers D CLINER EN UN PROGRAMME OP RATIONNEL Une derni re phase plus technique toujours en cours d but 2013 permet la d clinaison de la SDE en un programme op rationnel d actions prioritaires pour le devenir conomique du Pays L id e est de ne pas saupoudrer les moyens et les nergies Respectant l objectif de coproduction dans cette phase galement le Pays et l agglom ration ont r dig plus de la
66. ers th matiques et deux ateliers transversaux lun sur l ur banisme l autre sur d veloppe ment territorial ont t organis s Le plan climat a t adopt fin 2009 et les 80 partenaires concer n s ont t invit s signer une charte d engagement Aujourd hui des rencontres lt pla teforme climat sont program m es au rythme de quatre cinq par an pour les lus et les parte naires Les deux premi res r u nions sur l co mobilit scolaire et la consommation co respon sable ont t organis es en 2012 25 30 personnes y ont particip LE GRAND DOUAISIS NORD Syndicat mixte du SCoT du Grand Douaisis Fermet en termes d objectifs et dambition mais du temps pour dialoguer et convaincre gt La volont de rassembler pour donner de la force au projet d ensemble Les lus du Grand Douaisis ex priment la volont d utiliser le SCOT comme l ment d approche globale d am nagement et de d veloppement et en aucun cas comme une simple proc dure ter ritoriale dont il serait n cessaire de sacquitter Le SCOT est un lieu pour construire Au travers du SCOT et du plan climat les lus territoriaux souhaitent plei nement assumer leur responsa bilit en mati re d am nagement de l espace et d urbanisme Un portage politique identifi et partag Le SCOT fait l objet d un portage politique personnalis qui donne vigueur et reconnaissance la d marche Le mand
67. es d l gu s communautaires et d impliquer d autres lus du territoire on voque des commissions pouvant ac cueillir des conseillers munici paux des espaces de dialogue infor mels organis s r guli rement par grands secteurs g ographiques OU bien encore de nouvelles formes de communication avec les communes comprenant les rencontres et les visites On parle aussi de la mani re de travailler avec le conseil de d ve loppement pour b n ficier du regard de la soci t civile comme c est le cas pour les communaut s d agglom ration Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Figeac La question est pour certains fondamentale court ou moyen terme le projet de fusion donne l occasion de s interroger sur la d mocratie locale et m me d innover puisqu il s agit l d une des marques de fabrique du territoire Certains appellent de leurs voeux un chantier sur cette th matique car il sera possible de construire progressivement partir des cadres r glementaires existant et venir une nouvelle d mocratie territoriale Cette r flexion pourra d ailleurs s largir au Pays afin de tenir compte de l ensemble des espaces de dialogue et des ressources en ing nierie lections municipales anticiper le renouvelle ment des g n rations On parle d un taux de renou
68. et associent les par tenaires concern s Ce sont des commissions mixtes ouvertes tout conseiller municipal d sirant participer et c est en leur sein que sont pr par es les d cisions les plus importantes programmes priorit s choix relatifs des pro jets Le conseil de d veloppement qui compte environ soixante membres se r unit r guli re ment en comit restreint ou en s ance pl ni re pour cultiver sa vision globale du territoire et des projets Il b n ficie tout comme les commissions d un soutien en animation de la part du syndicat mixte une personne mi temps En dehors des commissions il travaille sur saisine des lus ou bien sur auto saisine pour r aliser 1 Commissions Tourisme et loisirs Agriculture et fili re bois D velop pement conomique emploi et for mation D veloppement durable et environnement Culture sports et vie associative Communication et TIC et enfin Urbanisme habitat et d place ments LE BASSIN DE BOURG EN BRESSE AIN lt lt On peut parler d une mont e en comp tence progressive pour l ensemble de l ing nierie territoriale gt gt par exemple une valuation du programme Leader ou du contrat de d veloppement durable r gio ou pour formuler des propositions sur le tourisme d af faires sur la sensibilisation des jeunes au changement climatique IL contribue l organisation de manifestations rencontres annu
69. eurs des ressources humaines du territoire et inventeurs de leurs propres modalit s d intervention Yves PARIS et Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s en f vrier 2013 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 45 Pe Pr ZA 1 Voegele Le Grand Toulois Jouxtant Louest du Grand Nancy Grand loulois est en train de s inventer en d veloppant dialogue interne et coop rations diverses chelles question de la r partition des charges de centralit a donn lieu des premiers accords LE GRAND TOULOIS 54 l horizon 2018 2020 le Grand Toulois devrait exister sous la forme d un EPCI rassemblant la communaut de communes du Toulois qui en 2013 regroupe 25 communes et 35 000 habitants dont 16 000 Toul en 2014 elle fusionnera avec huit des neuf communes de la communaut de communes des C tes en Haye et comptera alors 600 habitants de plus gt la communaut de communes 7 de Hazelle en Haye 9 communes et 7 800 habitants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 47 48 LE GRAND TOULOIS MEURTHE ET MOSELLE Le projet d un Grand Toulois vise conforter l autonomie et le poids d un territoire limitrophe de la m tro p
70. financement Massif Central Europe JL un comit de pilotage nomm Plate forme TPE est cr pour suivre les travaux qui d marrent et exp rimenter certains services voir zoom ci contre La plate forme TPE est toujours en mouvement L analyse montre bien que les facteurs de r ussite sont de plusieurs ordres initiale ment les lus ont su donner une impulsion forte et porter l ambi tion TPE dans la dur e Puis la qualit du dialogue territorial entre lus entrepreneurs et par tenaires des entreprises s est av r e fondamentale Et ce chan tier TPE a pris corps gr ce au recrutement d agents exp rimen t s connaissant bien le monde des entreprises et capables d atti rer sur le territoire des ressources tr s diverses financements programmes europ ens outils d accompagnement Enfin le dispositif fonctionne selon des principes de recherche action et d am liorations successives La plateforme TPE illustre par faitement la mani re d exercer la fonction de d veloppement du Pays de Figeac 1 ADEFPAT Association pour le d ve loppement par la formation des projets acteurs et territoires outil proposant des formations pratiques partir de l accompagnement de projets consid r s comme supports pour l acquisition de comp tences Nouvelle communaut de communes nouvelle gouvernance Les communaut s de communes r fl chissent un projet de fusion Pour le moment les tudes
71. ien aux dynamiques de centralit et par un renforcement du p le urbain de Douai Elle a galement pour ambition de ma triser la croissance de la popula tion au nord du Grand Douaisis et de la favoriser dans la partie est Si dans les principes g n raux ces orientations ne posent pas probl me elles font d bat lorsqu il s agit de les inscrire dans les documents d urbanisme des communes Plus l ambition est lev e plus le dialogue s av re incontournable lt lt Le SCOT est un lieu pour construire Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Une dynamique de participation tr s active Un syndicat de communaut s au service des communes Les communaut s de communes et la communaut d agglom ration portent le syndicat mixte du SCOT du Grand Douaisis et fi nancent son quipe technique La cl de r partition est la suivante 20 en fonction de la population 0090 en fonction du potentiel fis cal Cependant elles ont d cid que chacune des 65 communes quelle que soit sa taille dispose rait d au moins un si ge au comit syndical qui compte un total de 71 d l gu s Ainsi le syndicat se met directement au service des com munes b n ficiaires impliqu es dans la d cision Une tr s large participation dans la phase d laboration du SCOT de 2003 2007 Commissions pl ni res ateliers
72. il quilibre historique entre urbain et rural o finalement personne ne domine La ville de Vichy seule pese 25 000 habitants et son aire urbaine abrite la moiti de la population et 97 des emplois du Pays Un enjeu d attractivit et dam nagement dans une situation d mographique contrast e Une politique d am nagement et de d veloppement du territoire sav re cruciale l chelle du Pays car sur le plan de l volution d mographique celui ci pr sente le risque d une fracture territo riale ll est pourtant le seul de Allier b n ficier d un solde mi gratoire largement positif gr ce son sud ouest puy d mois et ses jeunes familles clermon toises nouvellement install es ainsi qu l accueil de retrait s attir s par la qualit de vie de la cit thermale et de ses alentours Les p les d emplois du Saint Pourcinois de Varennes Forterre et de Gannat tirent galement leur pingle du jeu mais ce n est pas le cas des franges rurales qui plongent avec des soldes n gatifs Quant au coeur urbain il subit un vieillissement prononc de sa po pulation avec un d ficit en jeunes malgr la forte implication de VVA pour maintenir le deuxi me appa reil universitaire r gional Une gouvernance tenant compte des r alit s intercommunales et du dialogue urbain rural Le Pays fait partager des diagnos tics et des enjeux identifi s dans sa charte pour aboutir des sch m
73. ines Elle peut permettre de monter en qua lit dans tous les domaines Exemple mutualiser l ing nie rie touristique peut conduire la cr ation de nouvelles fonctions sp cialis es marketing montage de produits cibl s tout en per mettant chaque communaut de communes de renforcer ses capacit s d animation locale ini tiatives f tes lt Ainsi tout le monde est gagnant sur l ensemble du bassin de vie Philippe BARRET et Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s en octobre 2012 Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 euBisany AUDIA 5 Le Pays de Vichy Auvergne Linter territorialit est en marche dans ce Pays soutenu par une agglom ration motrice De nouvelles coop rations sont d clench es par des sch mas programmes mobilisant elus et acteurs socio professionnels NS Pays de Vichy Auvergne au 01 01 2011 Principaux axes routiers et autoroutiers DE 22 il LE PAYS VICHY AUVERGNE 03 et 63 159 664 habitants 2 998 km cheval sur deux d partements Allier et Puy de D me 166 communes dont 141 dans soit 83 des communes du Pays Une communaut d agglom ration Vichy Val d Allier Communaut VVA 23 communes 77 088 habitants dont la ville de Vichy 25 090 habitants Sept communaut s de communes dans Pays Saint Pourcinois 28 com 16 164 hab
74. isent au sein de leurs commissions et leurs membres font galement partie du GAL groupe d action locale contribuant pleinement au pilo tage et la programmation du programme europ en Leader gt Une agglom ration partie prenante du Pays Selon la communaut d agglo m ration le Pays repr sente un levier strat gique pour renfor cer son attractivit D ailleurs le projet d agglom ration VVA 2001 2014 stipule que le Pays est un gage de coh rence pour le d veloppement intelligent et har Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 monieux de tout le bassin de vie En pratique des liens troits sont entretenus actions transversales concernant toutes les communau t s d marche inter SCOT projets communs identifi s pour l avenir olien co construction fili re nutrition annuaire des zones d activit s t l vision num rique locale circuits courts avec les Jardins de cocagne De plus l agglom ration abrite les bureaux du Pays ce qui permet de cr er au quotidien une communaut de travail Ainsi r guli rement les directeurs et les charg s de mis sion changent ensemble gt Une ing nierie exp riment e Autour d un directeur l quipe est compos e de cinq agents polyvalents charg s chacun de deux chantiers th matiques culture tourisme sant accueil d actifs c
75. itoire et partage les locaux du service TPE Le Pays accompagne souvent directement les projets commerciaux D Animation de la p pini re d entreprises Calfatech la p pini re est port e par Figeac communaut etanim e parle Paysquiaccompagne les porteurs de projet En contrepartie la secr taire permanente Calfatech salari e de Figeac communaut assiste la charg e de mission d veloppement conomique du Pays de Figeac Op rations collectives titre d exemple un accompagnement a permis aux entreprises d h bergement touristique ayant souhait prolonger leur saison de travailler sur montage de produits combin s labor s avec des prestataires touristiques Puis elles se sont form es sur la vente de s jours th mes via Internet R sultat lt Ca marche gt D Appui animation pour le club des entrepreneurs Mode d emploi gt ce club fourmille d id es Il est notamment l origine des Ambassadeurs du Pays de Figeac des entrepreneurs qui d tectent et encouragent les projets et travaillent avec le Pays pour des salons professionnels D Exp rimentation club comp tences des conf rences d bat r guli res sur le management la g n ration Y etc combin es un dispositif d appui court imm diat et gratuit sont propos es aux entreprises int ress es avec des consultants formateurs R flexion prospective la plateforme TPE r fl chit son bi
76. l ensemble du terri toire et souvent directement en accompagnement dun groupe ment de communes Cette ing nierie permet de r colter environ 4 euros pour chaque euro pr lev la source par le biais de divers contrats et appels projet r gion d partement tat Europe Les lus ont bien conscience de l effet de levier important de leur autofi nancement et des retomb es sur le territoire ll permet de financer des projets locaux et des projets et op rations l chelle du bassin de vie profitant tous tudes conseil investissement manifes tations de m me que l ing nie rie mutualis e Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Larmature du dialogue territorial des commissions tr s actives regroupant des lus et des membres du conseil de d velop pement coordonn es par un bureau d lus moteur Autour du pr sident les sept pr sidents ou vice pr sidents des intercommunalit s constituent le bureau de Cap 3B Chacun est responsable d une commission Un rapporteur r gional et le pr sident du conseil local de d velop pement participent aux r unions de bureau Le bureau est l organe de synth se qui fixe le cap garantit la vision transversale et pr pare les d ci sions s appuie beaucoup sur les commissions qui int grent toutes des membres du conseil de d ve loppement
77. l espace Tous les lus sont invi t s une fois par an une rencontre th matique propos e par Cap mais tous ne voient pas d embl e l int r t de cette structure dite de 3 niveau Cette difficult dis naturellement quand ils participent une commission ou un projet l chelle du bassin lt En tant qu lue on demand de repr senter la communaut de communes Cap 3B Au d but J tais effar e par tout cet argent notamment pour des tudes ou des sch mas Maintenant je pense que c est l avenir d largir la port e de nos actions Deux pistes sont voqu es mo biliser les lus par des actions concr tes qui donnent l occasion d changer et d largir les re gards par exemple une journ e sur collectivit s et alimentation locale ou une visite de terri toire sur la question des nergies renouvelables Et travailler sur la question de la formation ou de journ es ressources sp cifiques pour les lus Rapprocher le projet de d veloppement de Cap 3B et le projet d am nagement du SCOT Bourg Bresse Revermont Le SCOT Bourg Bresse Rever mont n est pas sur le m me p ri m tre que le syndicat mixte Cap IL couvre une communaut de communes suppl mentaire au nord et une de moins au sud ouest ll y a donc deux structures porteuses Cependant la majeure partie du territoire est commune et les travaux ont permis de d fi nir une stra
78. lan et se projette dans l avenir en lien avec les autres chantiers du Pays gestion territoriale des emplois et des comp tences tude mobilit SCOT D Autres services certains services apr s exp rimentation et mise au point sont pilot s par d autres organismes C est le cas des h bergements d accueil du Pays g r s par le service habitat du CIAS de Figeac communaut 100 logements relais de toute nature propos s par les habitants destination des jeunes et des personnes arrivant sur le territoire logements agr s la fois par la charg e de mission du service TPE et le directeur du centre social l existe galement une bourse aux locaux professionnels de m me qu un club des nouveaux arrivants Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 37 38 LE PAYS DE LOT ce n est pas le cas des TPE mal accompagn es qui repr sentent n anmoins un important potentiel de d veloppement Une r flexion entre lus et partenaires des en treprises s engage accompagn e par un organisme de formation d veloppement lADEFPAT et suivie d un voyage en Su de qui montre tout l int r t des lt gui chets uniques TPE Puis le conseil d administration du Pays d cide de lancer un chantier sur ce th me recrute un animateur et s engage dans un programme au long cours Apr s le montage des dossiers de
79. les travaux men s de concert avec la soci t civile sur des grands sujets d am nagement et de d veloppe ment En relayant leurs a n s ils pourront ainsi contribuer la vita lit du territoire Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s f vrier 2013 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Figeac 39 JeUDIN IUIES JUON ereg ej 5 Le Pays de Baie du Mont Saint Michel Un pays accompagnateur d une profonde r organisation des p rim tres communautaires avec des retomb es indirectes sur son r le territorial l volution de ses missions et L organisation de son ing nierie PAYS DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL 50 144 000 habitants 188 communes initialement regroup es en 17 communaut s que viennent compl ter la commune canton d Isigny le Buat et une commune isol e Intercommunalit s en reconstruction Au 1 janvier 2013 le paysage communautaire a chang C c du Mortainais fusion des communaut s du canton de Mortain de la S lune et de Sourdeval 27 com 17 600 hab C c du Val de S e fusion des communaut s du canton de Brecey et du Tertre 31 com 9 000 hab Quatre communes venant d une autre communaut rejoindront la communaut d but 2014 C c regroupant celles du canton d Avranches du canton de Ducey de Pontorson Mo
80. litateurs sont en permanence l coute des lus des petites com munes sans se limiter aux seuls maires et d l gu s le vis vis et le t l phone sont pr f r s au mail m me si un extranet per met d sormais de faire remonter les questions des lus tout cela permet de faire mieux prendre en compte leurs pr occupations et leurs aspirations par les lus urbains Les deux parties saluent cette contribution au renforce ment du dialogue Alain CHANARD Entretiens r alis s en novembre et d cembre 2012 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 21 8 11 aw A t v SA e Pays de Brest Le Pole m tropolitain Pays de Brest Une organisation territoriale solidaire parvenue maturit qui s appuie sur un de projets pour le Pays le SCoT et le Pole m tropolitain Le territoire conjugue am nagement et d veloppe ment en articulant efficacement la communaut urbaine les communaut s de communes et les communes autour d une instance de d cision resserr e P LE M TROPOLITAIN DU PAYS DE BREST 29 89 COMMUNES 390 600 HABITANTS 7 COMMUNAUT S 1 communaut urbaine Brest M tropole Oc ane 8 communes 207 300 habitants 6 communaut s de communes gt Pays des Abers 13 communes 39 500 habitants gt Presqu le de Crozon 7 communes 16
81. lle qui r unit r guli rement les travail leurs sociaux intervenant dans les communes du Pays Barval La tr s grande fluidit qui r gne entre les trois niveaux de fonc tionnement du territoire com mune communaut Pays fait LE PAYS BASSIN D ARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE que ce collectif ne semble pas trop s embarrasser des p ri m tres officiels d intervention des uns et des autres la r flexion est conduite l chelle du bassin de vie et le fait que telle ou telle situation ne concerne qu une por tion du territoire n emp che pas que tout le monde sy int resse Ce fonctionnement d cloisonn est encourag par les bonnes f es ext rieures que sont le conseil g n ral de la Gironde notamment le service de pro tection maternelle et infantile qui a par exemple sugg r de mettre en place un r f rent ac cueil atypique la Mutualit so ciale agricole MSA et la Caisse d allocations familiales Caf Ces trois acteurs privil gient les approches inter institutionnelles et ont notamment en commun de viser une quit et une galit de traitement pour tous les citoyens quel que soit leur lieu de r si dence IL est signaler que le lt conseiller territorial qui au titre de la Caf soutient les initiatives du Pays Barval tait tr s investi dans le conseil de d veloppement lequel a fortement contribu au d mar rage de la dynamique locale il est aujourd hui en som
82. lus mettent un point d honneur s appuyer sur les quipes existantes et ne pas cr er de nouvelles structures titre d exemple le Pays P le m tropolitain uvre depuis 2010 pour le d ploiement du tr s haut d bit par une animation et une coordination des actions des com munaut s Les services de la com munaut urbaine Brest M tropole Oc ane apportent leur expertise technique lls ont galement ac compagn le P le m tropolitain sur la proc dure de d l gation de service public relative au projet de navette maritime Le syst me d information g ographique de la communaut urbaine et celui du Pays ont fusionn Le SIG m tro politain est d sormais port par convention par les services de la communaut urbaine Dans la m me logique les conseils de d veloppement de la communaut urbaine et du pays de Brest ont galement fusionn en 2009 Mutualisation entre naut s un programme d int r t g n ral habitat commun aux trois communaut s de communes des Pays des Abers d roise et de Lesneven une piscine intercom munautaire associant les com munaut s du Pays des Abers et du Pays de Lesneven Mutualisation entre communau t s et communes ville de Brest et communaut urbaine partagent un seul et unique directeur g n ral des services Un charg de mission urbanisme est en cours de recrutement par la commu naut de communes du Pays de Landerneau Daoulas afin de
83. lution de l int r t communautaire Les travaux des commissions communautaires sont ouverts aux conseillers municipaux Le plus souvent l volution des comp tences de la communaut est issue des r flexions et des propositions de ces groupes de travail LA COMMUNAUT DE COMMUNES D IROISE a pr vu d organiser un s minaire associant lus communautaires et communaux afin de un projet de territoire et de construire ensemble un pacte financier et fiscal Une conf rence regroupe tous les mois les DGS des vingt communes Parmi les derniers points abord s le management des personnels municipaux l organisation de l ing nierie territoriale la mise en place de groupements de commandes LA COMMUNAUT DE COMMUNES DU PAYS DE LANDERNEAU DAOULAS a lanc un travail collectif associant les 22 maires et leurs adjoints afin d laborer un plan strat gique de territoire v ritable d clinaison locale du SCOT m tropolitain Cette r flexion aboutit aujourd hui un projet de PLU communautaire Communes et communaut examinent galement ensemble les questions de trame verte et bleue et de plans de d placement rencontres individualis es avec les communes puis met en oeuvre un dialogue associant lus et acteurs concern s de chacun des sites Au del des trois sites d exp ri mentation la d marche sera lar gie l ensemble des communes littorales Aux communaut s de communes de faire vivre le lien avec le
84. meil Il est par ailleurs vice pr sident du groupe d action locale Leader Quinze des dix sept communes du Pays Barval les communaut s de communes et le Parc naturel r gional des Landes de Gascogne participent activement au comit de pilotage et ou au comit de programmation du projet Leader o sont galement repr sent s le d partement la R gion les chambres consulaires et la Caf Ces lieux de d bats et de prises de d cision sont des instances de premi re importance pour concocter lavenir du territoire Le Pays Barval en cons quence pouvoir b n ficier d un prochain financement Leader Alain CHANARD Entretiens r alis s en janvier 2013 et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 33 5 Le Pays de Figeac partir du dialogue entre lus techniciens et acteurs de soci t civile Pays est devenu un espace d innovation initiateur de programmes de recherche action Cette capacit stimuler le d veloppement va se prolonger dans un paysage intercommunal en pleine recomposition LE PAYS DE FIGEAC 46 73 communes 40 423 habitants Trois communaut s de communes Causse S gala Limargue 19 communes 6 627 habitants comprenant le p le rural de Lacapelle Marival Figeac Communaut 41 communes 31 005 habitants comprenant le
85. ment chang c t mer et c t terre Apr s le d clin des activit s maritimes li es l armement Marine nationale ArsenaL la mer retrouve progressivement toute sa place au travers des volets recherche enseignement sup rieur entreprises li es la s curit de navigation Brest regroupe aujourd hui 80 de la recherche oc anographique francaise Les productions agricoles intensives l gumes lait viande sont totalement soumises aux lois du march La rentabilit conomique d exploitations est remise en cause celle d entreprises de transformation agro alimentaire abattoirs galement L impact des pratiques agricoles sur la qualit de la ressource eau et sur l environnement constitue une pr occupation partag e et appelle une profonde volution des modes d exploitation 90 communes sur les 89 sont concern es par la loi Littoral La conviction de pr server l excellence maritime qualit des rivages qualit des eaux de baignade est partag e par tous Le temps ou l on parlait de Brest et de son arri re pays est inexorablement r volu Aujourd hui tous lus acteurs socio conomiques et habitants uvrent et vivent dans le Pays de Brest DjiggiBodgi Fotolia D une association des pr sidents de communaut s au P le m tropolitain une construction patiente Depuis plus de dix ans les pr si dents des intercommunalit s du Pay
86. mique les communaut s sont peu favorables un sch ma de d ve loppement d autant plus qu une agence d di e existe aux c t s de WA Les sch mas sant culture et tourisme et la d marche inter SCOT repr sentent des domaines pour lesquels les lus et le conseil de d veloppement ont fortement contribu faire naitre progres sivement et de facon concr te une envie durable de Pays Selon le pr sident du conseil de d veloppement du chemin a t fait en peu dann es mais il faut aller encore plus loin innover bousculer les habitudes et d passer les fronti res Pour le directeur du Pays le pari de rassembler les lus de la rive droite et de la rive gauche en r f rence la rivi re Allier qui coupe le Pays en deux est en partie gagn autour d un dialogue urbain rural n cessaire et constructif Mais selon lui lt Il reste du pain sur la planche pour mettre en ceuvre les sch mas et ne pas cr er de frustrations contrepro ductives Le futur contrat avec la R gion ou la pr paration du pro chain programme Leader peuvent fournir de r elles opportunit s pour passer l acte et mobiliser encore davantage par des actions concr tes Un sch ma de l offre de soins pour l ensemble du territoire En seulement une ann e et demie le Pays a construit le sch ma avec l appui d un bureau d tudes dia gnostic tr s fin et d clin par bas sins de vie partenariat et
87. mobilise le personnel des grou pements de communes et celui des partenaires et d cuple la ressource au profit du territoire Nous pouvons parler d un r seau d ing nierie informel qui favorise le dialogue territorial et facilite l mise uvre de projets l chelle du bassin de vie Ce r seau s organise partir d un comit technique r uni une fois par trimestre et il se tisse au quotidien essentiellement par les commissions les programmes et l accompagnement des initiatives des intercommunalit s L quipe de Cap 3B intervient partir d une double comp tence pour chaque agent de d veloppe ment une sp cialit conomie tourisme coupl e un savoir faire g n raliste d veloppement territorial et animation de projet On peut parler d une mont e en comp tence progressive pour l ensemble de l ing nierie terri toriale en raison des nombreux changes et des confrontations positives l occasion des projets Des formations partag es peuvent tre propos es sur le d veloppe ment durable par exemple Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 LE BASSIN DE BOURG EN BRESSE AIN LE D VELOPPEMENT INDUSTRIEL Accompagnement des entreprises existantes et mutua lisation pour investir sur des quipements d envergure En mati re de d veloppement industriel l action de Cap 3B ne
88. moiti des fiches actions le reste tant propos par le bureau d tudes Un s minaire de cl ture doit permettre de pr senter la nouvelle strat gie ainsi que les principales d cisions du Pays et de ses partenaires Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 54 LE PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS NI VRE lt lt La SDE illustre le role de facilitateur du Pays laissant le soin l agglom ration de Nevers chef de file de co animer le chantier dont elle est responsable In fine le Pays a permis de ras sembler acteurs et d cideurs au tour de deux piliers court et long terme qui structurent le coeur de la future strat gie conomique du territoire accompagner les entreprises au quotidien pr parer le territoire aux muta tions conomiques Cinq axes ont t valid s et pour chaque axe l exercice de gouver nance imposait de s interroger sur le bon niveau d intervention au re gard des besoins des entreprises puis de d signer le chef de file et le maitre d ouvrage le mieux plac pour agir Cette nouvelle posture collective constitue une rupture avec les sch mas classiques de r partition des comp tences Elle offre une r partition pragmatique des interventions des uns et des autres pour la mise en ceuvre de la SDE Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Le Pays facilitateu
89. n go ciation avec l agence r gionale de sant ARS concertation avec les professionnels de sant r unions avec les lus etc Le Pays sest ainsi structur en trois profils territoriaux esquis sant une organisation sp cifique de la sant Ces trois profils tiennent compte du contexte ter Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Vichy Auvergne 13 LE PAYS DE VICHY AUVERGNE ALLIER ET PUY DE D ME ritorial de chaque communaut des besoins en termes d offre de soins et du recensement des ini tiatives des professionnels Fort de sa d marche le Pays se verra pro chainement proposer par un contrat territorial de sant Pour les lus le sch ma fait l unani mit et il est particuli rement appr ci par les communaut s de petite taille Ainsi les lus et les professionnels ont pu prendre bras le corps bassin par bas sin les probl matiques de sant vitant que chaque EPCI se lance dans des cr ations de maisons de sant sans concertation suffi sante ou en laissant certains dans un d sert m dical sans r flexion pr alable La gouvernance au centre du sch ma de d veloppement touristique L ann e 2010 fut consacr e po ser le diagnostic et animer des commissions th matiques pour voir naitre les grands axes du pro jet strat gique Ce travail a permis de faire me
90. nce pour l ensemble du territoire Sur onze EPCI quatre taient dot s de SCOT les autres correspondant aux franges rurales sans docu ment cadre Cette d marche fut ambitieuse dans sa forme car n tant pas prescriptive elle a permis une coop ration et une mise en r seau entre les terri toires un cadre de r f rence pour l ensemble du Pays avec lt des perspectives de d veloppement coordonn es plut t que concur rentes gt L ambition affich e tait d tablir un projet et des orien tations mettre en oeuvre pour UN SCH MA DE D VELOPPEMENT CULTUREL PILOT PAR LE CONSEIL CULTUREL TERRITORIAL l origine il s agit d une volont du conseil r gional pour inciter les Pays int grer un volet culturel dans leur contrat r gional En 2009 et 2010 le Pays de Vichy a saisi l opportunit ila mobilis une cinquantaine d acteurs culturels et cr un conseil culturel territorial compos d lus de b n voles et de professionnels culturels locaux pour piloter la d marche Fin 2011 le sch ma est labor apr s une r elle concertation et c est un v ritable succes tant aupr s des lus qu aupr s des acteurs qui voient leurs efforts r compens s et d sormais soutenus par programme d actions structur en trois axes favoriser la mise en r seau des acteurs insuffler une dynamique culturelle et mettre en place une politique de d veloppement des publics titre d exemple WA porte un projet dhomm
91. nt Saint D autres fusions deviendront Michel d Isigny le Buat et partiellement de op rationnelles au 1 janvier 2014 Sartilly Porte de la Baie 52 com 44 000 hab C c regroupant celles du Pays Granvillais du Pays Hayland des Delles entre Plage et Bocage et partiellement de Sartilly gt C c du canton de Saint Hilaire du Porte de la Baie 33 com 45 000 hab Harcou t laquelle se sont adjointes deux C c regroupant pour l essentiel celles communes 15 com 12 000 hab du canton de Villedieu les Po les de C c du canton de Saint James 12 com 7 000 hab Saint Pois et du canton de Percy situ e dans le Pays Saint Lois 29 com 15 500 hab Restent inchang es ou presque Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 carte Pays de la Baie du Mont Saint Mi 41 42 LE PAYS DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL MANCHE Le Pays de la Baie du Mont Saint Michel constitu sous forme associative en 2000 s est structur en syndicat mixte en Janvier 2011 La transformation en structure publique a favoris une plus grande implication des lus Mise en place d un plan climat territorial conduite d une poltique touristique et portage de la structure conomique Pays de la Baie Initiative le Pays est pilote d une d marche strat gique sur des th matiques essentielles lt lt Aller
92. nt plus fortement au niveau Pays Il parait galement utile d associer la d marche les directeurs des communaut s La dynamique coll giale gagne rait tre renforc e via des vice pr sidents n cessairement tr s impliqu s simultan ment dans leurs communaut s de com munes respectives et dans une probl matique de Pays La place du conseil local de d ve loppement r inventer par la saisine de th matiques transver sales qui interrogent la dynamique du territoire e en duquant la vie citoyenne e en mettant en exergue les initia tives r ussiesquisont nombreuses et diversifi es On communique davantage sur les mauvaises nou velles On manque de discours d enthousiasme gt e en construisant des espaces de dialogue dans un processus pros pectif autour de probl matiques prioritaires Des commissions mixtes r unis sant lus et membres du CLD au raient aussi sans doute davantage d interactivit et de productivit que des commissions s par es travaillant chacune de leur c t Une quipe salari e rassurer Le tsunami communautaire en cours et le bouleversement qu il provoque interroge l quipe salari e du syndicat de Pays Au del de l articulation red finir entre communaut s et Pays les charg e s de mission de celui ci doivent devenir plus que jamais prospecteurs d innovation accompagnateurs de d marches privil giant le dialogue mobilisa t
93. oires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 57 LE GRAND DOUAISIS NORD Dens ment peupl et urbanis 517 hab km le Grand Douaisis conserve dans la P v le au nord et dans lArleusis au sud un caract re rural avec des espaces agricoles et forestiers de qualit L volution d mographique est in galement r partie sur le territoire en augmentation dans la partie est et plus encore dans la partie nord sous influence de l agglom ration lilloise stable voire n gative dans l ancien bassin minier Sur l ensemble du territoire le vieillissement de la population constitue un ph nom ne croissant et g n ralis la taille des m nages est en baisse et r clame une offre de logements plus importante et adapt e la demande Face ces enjeux la d marche de SCOT port e par un syndicat mixte a t initi e en 2003 Le SCOT a t adopt par les communes en d cembre 2007 Le choix dun SCOT exigeant Les lus ont opt d s l origine pour la construction d un projet ambitieux r pondant aux enjeux majeurs du territoire Les choix op r s permettent pour lessen tiel de disposer aujourd hui d un SCOT qui s av re grenello com patible Des moyens humains et budg taires cons quents ont t mobilis s lors de la phase d la boration en 2003 gr ce au finance ment des quatre intercommunal t s concern es Le SCOT du Douaisis est au
94. ole nanc ienne notam ment par le biais d une meilleure r partition des richesses entre les com munaut s de communes du loulois dont les quipements structurent l ensemble du Grand Toulois d Hazelle en Haye qui la proximit avec Nancy pro cure une certaine aisance et des C tes en Haye aux ressources limit es Sa localisation et l acc s des voies de communication performantes autoroute canal grand gabarit contribuent l attracti vit du territoire mais au cours du dernier quart de si cle le bassin d emploi de Toul a beaucoup souf fert des restructurations militaires et de la fermeture de l usine Kl ber Ce vieux territoire industriel cherche a compenser les milliers d emplois perdus en accueil lant des activit s innovantes recyclage et tertiaires plateforme t l phonique D ici 2020 le Grand Toulois devrait galement renfor cer ses partenariats avec la communaut de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois qui regroupe 40 communes et 11 500 habitants et b n ficie d j d une coh rence territoriale et d une forte identit La solidarit comme condition de l autonomie Les rapprochements engag s r pondent plus prosa quement la r partition des richesses sur le territoire le Toulois et les C tes en Haye ont besoin de la solidarit financi re d Hazelle en Haye qui de son c t souhaite chapper aux convoitises nanc
95. om ration Plus fon damentalement de m me qu ils souhaitent conserver leur dimen sion rurale les lus des petites communes demandent la ville de rester la ville en sugg LE GRAND BESANCON DOUBS rant notamment qu elle renforce l attractivit de son centre Dans un tout autre registre un service d aide aux communes as sur contre remboursement par des fonctionnaires de la CAGB et neuf groupements de commandes pour le fioul les sels de d neige ment des quipements de protec tion contribuent resserrer les liens De m me des services de la mairie de Besancon tels que l tat civil r pondent parfois quotidien nement aux questions techniques que leur posent des secr taires de mairie moins habitu s par exemple aux subtilit s du droit des trangers Sans tre formalis es ces collaborations am liorent vi demment les relations Plus g n ralement de par son parcours personnel et ou profes sionnel et dans bien des cas son lieu de r sidence un fonctionnaire ne se sent pas forc ment plus ur bain que rural ou l inverse C est aussi vrai pour nombre d lus mais ceux ci sont tenus de repr senter d abord le territoire qui leur a donn mandat Enfin il faut souligner le r le que continuent jouer deux techni ciens cl s l un au service juri dique l autre la communication Hier la ville de Besancon et au jourd hui la CAGB ces deux fa ci
96. ommunication Leader inter SCOT Les salari s as sistent au conseil d administra tion pour apporter en direct leur analyse et l aide la d cision Au cours des ann es l quipe a acquis une vraie expertise des projets au service de toutes les communaut s agglom ration comprise En outre elle dispose d une r elle capacit d anima tion du territoire et de comp tences reconnues en n gociation de contrats avec les principaux partenaires financiers Sch mas de Pays associer concr tement les EPCI aux enjeux du territoire et contribuer ainsi forger une com munaut de destin Les sch mas th matiques repr sentent le principal mode d action du Pays pour contribuer largir les regards et construire les coop rations inter territoriales mobilisant professionnels et par tenaires financiers LE PAYS DE VICHY AUVERGNE ALLIER ET PUY DE D ME lt lt Selon la communaut d agglom ration le Pays repr sente un levier strat gique pour renforcer son attractivit Le Pays intervient aujourd hui dans trois domaines consensuels qui touchent le quotidien des ha bitants la sant la culture et le tourisme De plus il anime une d marche inter SCOT et il a pris en charge une mission accueil d actifs en partenariat avec le d partement et l agence r gionale de d veloppement des territoires et le soutien financier de la DATAR Massif Central Pour le d veloppement cono
97. p de Cap 3B Les lus ont choisi de ne pas r a liser de communication grand pu blic sur le Bassin de vie de Bourg en Bresse afin de ne pas brouiller les messages Cependant pour le cercle des personnes initi es lus techniciens partenaires acteurs socio conomiques impli le besoin s exprime de pou voir v hiculer un message simple permettant de diffuser davantage l information autour de soi Pour ce message il serait int ressant de valoriser latout que repr sente le caract re mixte du terri toire Ville et Campagne et ses fonctionnalit s crois es car la campagne est galement produc tive et l environnement urbain fait partie du cadre de vie de tous Cette mixit correspond une demande sociale forte dont il faut tenir compte LE BASSIN DE BOURG EN BRESSE AIN Progresser encore en mati re d ing nierie mutualis e et partag e Sur sa lanc e et partir de ses acquis positifs le Bassin de Bourg en Bresse va certaine ment d velopper encore la qualit de son ing nierie territoriale en mobilisant la fois les ressources de Cap 3B du SCOT des com munaut s de communes et des partenaires Certains territoires poussent assez loin l id e de seaux d ing nierie qui disposent d outils communs bases de don n es observatoire territorial for mations La mutualisation peut passer par Cap ou s instaurer entre inter communalit s vois
98. pe Lacoste maire de Saint Magne et pr sident de la com munaut de communes du Val de Eyre avance un premier l ment pour expliquer ce qui fonde l iden tit collective du Pays On veut une coupure avec Bordeaux pas trois ou quatre En clair il est heureux que la faible densit d oc cupation qui caract rise actuelle ment l espace entre l agglom ra tion bordelaise et le Pays Barval permette de bien distinguer un p le tr s urbain et un territoire dominante rurale Il serait en revanche fort regrettable que pour atteindre certains paliers d mographiques la m tropole bordelaise absorbe tranche apr s tranche des portions du Pays La crainte d une telle absorption est que ce territoire y perdrait la maitrise de son destin concus et arbitr s une chelle beaucoup plus vaste les projets immobi liers conomiques culturels ne r pondraient plus forc ment aux besoins et aux aspirations de la population locale Les lus font d ailleurs remarquer qu une partie des nouveaux habitants du Pays Barval ont souhait s extraire de l agglom ration bordelaise et n appr cieraient gu re d tre rat trap s par elle Le Pays Barval refuse d autant plus cette perspective qu il estime avoir le potentiel suffisant pour assurer lui m me son d velop pement sa localisation est sy nonyme d attractivit comme le montrent les indicateurs d mo graphiques ou conomiques ou bien encore l importante fr
99. qualit d accueil de l enfant en pr tant une attention particuli re aux conditions de travail des professionnels concern s et toujours dans un souci constant d quit et d accessibilit pour toutes les familles www accueilbarval org Pays Barval lt lt Le travail d coute qui fonde la d marche sur l accueil atypique inspire Lapproche des autres th matiques la petite enfance Ogiape Une recherche action participative a t accompagn e par les deux sociologues qu emploie cette structure commune la Caisse d allocations familiales Caf la Mutualit sociale agricole MSA et au conseil g n ral Les pro bl mes rep r s ont conduit tes ter dans des lieux d accueil une ouverture plus matinale 6h30 au lieu de 7h30 et plus tardive apr s 18h30 le samedi au mois d ao t entre Noel et Nouvel An Cette exp rimentation cofi nanc e par Leader la Caf des communes et les familles est coordonn e par un charg de mission Le fait que ce r f rent accueil atypique soit lui m me infirmier pu riculteur contribue grandement au succ s d un pro jet impensable sans la confiance et l adh sion des personnels des lieux d accueil Une grande atten tion a t port e leur formation Install Biganos au centre du Pays Barval ce charg de mission aide d une part les collectivit s et les structures adapter leur offre aux attentes des familles et ori
100. r de projets d envergure La SDE illustre le r le de facili tateur du Pays laissant le soin l ADN chef de file de co animer le chantier dont elle est respon sable lors la mise en ceuvre cela n emp che pas pour autant le Pays de jouer pleinement son r le d ac compagnateur des projets embl matiques pour le b n fice de l en semble du territoire Le P le de la performance des entreprises de Nevers Magny Cours en est une illustration Il a t labellis grappe d entreprises en 2011 par la DATAR gr ce l action du Pays directeur du Pays assure une mission de soutien en ing nierie au P le IL en est de m me pour le lancement du premier v hicule pilotage lectrique NOAO pr sent au Mondial de l automobile 2012 Pour toute la fili re automobile et malgr la crise de 2008 le d monstrateur technologique valorise le savoir faire r actif de la profession Le p le charolais n est pas en reste avec le partenariat men avec la chambre d agriculture La fili re quine dont la station de monte de Cercy la Tour leader national est galement aid e Animateur du d veloppement le Pays s appuie galement sur les demandes et les besoins des ac teurs A titre d exemple interpell par une intercommunalit qui dis posait de locaux industriels vides le Paysa lanc un appel id es par voie de presse et une campagne d affiches aupr s de la population des ac
101. r faire face aux enjeux dont ils sont collectivement responsables Dix territoires ont t rep r s pour leurs politiques territoriales innovantes ou les exp rimentations qu ils ont initi es Les enqu tes ont t r alis es par les experts associ s de Mairie conseils dans le cadre des travaux de sa plateforme urbain rural Philippe Barret Alain Chanard Mohammed Chahid Vincent Chassagne et Yves Paris Mairie conseils remercie tous les lus et leurs collaborateurs d avoir recu les enqu teurs et donn leur accord pour la publication des textes Introduction Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Mieux coop rer un enjeu fort pour bon nombre de territoires la fois urbains et ruraux La majorit des Francais vit aujourd hui la fois avec la ville et campagne dans les grandes aires ur baines et la croissance d mographique se concentre dans les espaces interm diaires la faveur d un foncier moins on reux et de facilit s r sidentielles Cette demande sociale est l une des causes ma jeures de l expansion urbaine observ e ces derni res d cennies et saccompagne de profondes transfor mations dans les demandes de services la mobilit l utilisation de l espace et des fonctions urbaines Mais la mutation des pratiques de coop ration des collectivit s et de leurs groupements n est pas aussi rapide Les habitants vont plus vite que les institu tions qui peinent parfois prendre br
102. rger une ligne direc trice pour le d veloppement tou ristique du territoire la mont e en qualit globale de la destina tion Face cet enjeu il fut rapi dement question de l am lioration de la gouvernance au service d un projet valid et partag En effet pas moins de cinq types de structures disposent des com p tences tourisme trois SMAT syndicat mixte d am nagement touristique deux agences locales du tourisme six offices de tou risme intercommunaux trois OT communaux et la ville centrale renomm e qui ne partage pas sa comp tence tourisme La mise en place d une gouver nance beaucoup plus coop ra tive est en cours et loin d tre totalement gagn e Pour autant acteurs publics et socioprofes sionnels ont exprim de fortes attentes en termes de d finition d objectifs communs de profes sionnalisation d accompagne ment de projets de communi cation et de coordination des prestataires Consid rant le grand potentiel de ressources patrimo niales et de fili res touristiques thermalisme tourisme d affaires sport de pleine nature les ques tions de la synergie entre sites et de l identit du territoire restent travailler 5 pour disposer d une vision spatiale commune et strat gique Lanc fin 2010 l inter SCOT a eu pour vocation d tablir un dia logue entre l urbain et le rural en proposant un cadre de r f re
103. s grandes orientations gt prospective l ho rizon 2030 par exemple Parfois notamment sur des sujets sen sibles les r unions se tiennent en bureau restreint en pr sence des seuls vice pr sidents d l gu s soit dix lus Ces s ances restreintes visent pr parer la tenue des r unions du bureau Plus largement ce dernier tra vaille partir des productions dune dizaine de commissions dont deux sont transversales Lune porte sur la prospective la pr paration et l accompagnement des grands projets l autre sur les relations avec les partenaires les autres collectivit s les secteurs et l aide aux communes et qui se r unissent en moyenne tous les mois et demi Chaque commission est pr si d e par un vice pr sident d l gu Enfin il est significatif qu en janvier 2013 le bureau de la CAGB se soit r uni avec la muni cipalit son quivalent au niveau de la ville pour statuer sur les conclusions de la d marche de prospective l horizon 2030 Ces conclusions ont ensuite t pr sent es au conseil de la CAGB et non pas en conseil municipal Ceci t moigne d une volution quant au niveau d impulsion strat gique dans le territoire Un dialogue privil gi Le premier vice pr sident Gabriel Baulieu est charg des finances des ressources humaines de la communication et des TIC Il est maire de Serre les Sapins 1 600 habitants et dirige par ailleurs la Chambre in
104. s mat riels et budg taires construction de passerelles entre jeunesse et culture est no tamment voqu le projet d adap ter les contenus et les modes d animation des sites mus ogra phiques pour en faire des lieux de spectacle vivant ouverts aux sco laires et aux accueils de loisirs en mobilisant artistes et acteurs culturels locaux A l occasion de la d marche jeu nesse la commission cadre de vie du conseil local de d velop pement sest donn les moyens d aller la rencontre des acteurs Elle a permis le croisement des regards Elle a favoris le dialogue entre les diff rentes parties pre nantes montrant tout l int r t de construire de nouveaux modes d animation territoriale et d inno Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 LE PAYS DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL MANCHE LE DIAGNOSTIC JEUNESSE RECUEILLIR LES DONN ES CHAUDES PARTIR DU RESSENTI DES ACTEURS DU TERRITOIRE gt Consultation des lus consid rant qu aucune d marche durable peut tre men e sans l engagement des lus un courrier de sensibilisation a t adress chacune des communaut s qui disposaient de la possibilit de toucher les lus communaux La r union de lancement a rassembl plus d une centaine d lus leur tour invit s accueillir des rencontres de terrain Chacune de ces r unions territoriales
105. s de Brest ont b ti la coh rence de ce territoire comme bassin de vie d emploi de d veloppement et ont adopt l adage Ce qui est bon pour Brest est bon pour nous tous et inversement La communaut urbaine Brest M tropole Oc ane constitu e d s 1974 et d embl e tr s int gr e a jou un r le pr curseur La vo lont de rapprocher communaut urbaine et communaut s de com munes s est amplifi e au fil du temps L association des pr sidents de communaut s de communes cr e en 1995 s est transform e en association de communaut s de communes en 2000 Afin de construire un cadre plus formel le syndicat mixte des com munaut s du Pays de Brest a vu le jour en 2004 pour porter le SCOT lla int gr les activit s et les per sonnels de l association en janvier 2011 Derni re tape ce jour le syndicat mixte a t transform en p le m tropolitain d but 2012 Le P le m tropolitain du Pays de Brest est le quatri me avoir t cr en France en ce d but 2013 et le seul tre couvert par un SCOT unique Communes communaut s P le m tropolitain les p rim tres sont parfaitement emboit s pour int grer de mani re conjointe les pr occupations d am nagement et de d veloppement Fort de cette organisation exemplaire le Pays de Brest n a pas t impact par le nouveau sch ma d partemental de coop ration intercommunale Cr e en m me temps que la comm
106. s deux commu naut s restent quasi inchang es Des communaut s d origine no tamment celles qui taient le plus sur la d fensive font l objet d cla tements Appartenant jusqu pr sent au Pays Saint Lois la communaut du canton de Percy integre le paysage du Pays de la Baie ce qui r interroge le sch ma de coh rence territoriale Ces fusions am nent prendre po sition sur le point majeur du choix des comp tences Certaines com munaut s d origine compos es d un chef lieu de canton et de tr s petites communes rurales dispo sant de faibles ressources avaient int gr des comp tences lourdes assainissement voirie coles l mentaires quipements sportifs m diath ques La dominante est la reprise de la totalit des comp tences des communaut s fusionn es N anmoins certaines comp tences telles le scolaire dans la nouvelle Val de S e ou les m diath ques dans le futur bassin Granvillais ont t ou vont tre rendues aux communes via des syndicats intercommunaux qui seront financ s par l allocation de compensation issue de TPU l inverse d autres communaut s vont int grer de nouvelles comp tences l instar de celle du bassin dAvranches qui va reprendre le th tre municipal de la ville centre Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 43 44 LE PAYS DE LA BAIE D
107. se limite pas au domaine de l immobilier Elle est dirig e vers les entre prises existantes car c est en leur sein que se situent les principaux potentiels de d veloppement Animation et accompagnement des fili res agroalimentaires 1 600 emplois et m caniques 4 000 emplois en partenariat avec la CCI le d partement et la r gion pour le soutien aux p les ALI MENTEC et MECABOURG et pour les quipements tels que centre d essai centre d innovation centre de ressources sur la conserva tion et les emballages Accompagnement des projets mergents gt Travaux sur le soutien et la structuration des services aux entre prises Action forte sur les ressources humaines et l emploi avec une orientation locale des fonds de formation r gionaux le montage de formations sp cifiques inter entreprises et la gestion du contrat r gional emploi formation qui a permis par exemple d accompa gner 565 personnes en 2010 Pour l immobilier d entreprises Cap 3B met en place une d marche globale permettant d offrir toute une gamme r partie sur l ensemble du territoire qui va de l h tel d entreprises aux zones d activit s de rang r gional ce titre le projet de zones mutualis es est embl matique et t moigne du niveau de confiance atteint sur le territoire les EPCI mutualisent au travers d une prise de comp tence par le syndicat mixte Cap 3B qui sera maitre d ouvrage pour la construc tion et la gestion de trois zones
108. si particip un s minaire sur le devenir du Pays En mesu rant les limites du syst me asso ciatif ils ont soulign l urgence de une nouvelle gouvernance qui mette l accent sur la concerta tion inter territoriale confirmant le renforcement du dialogue avec les communaut s l importance de l ing nierie et des mutualisa tions ainsi que la mobilisation d un conseil de d veloppement renouvel Enfin les lus admi nistrateurs ne s interdisent pas de faire voluer leur structure peut tre sous la forme d un syndicat mixte sur la base d un nouveau projet partag Relancer la prospective au travers du projet m tropolitain clermontois Le r cent projet de p le m tro politain lanc par les agglom ra tions de Clermont Ferrand et de Vichy et par la communaut de communes de Riom est venu rap peler aux lus du Pays qu ils sont d sormais li s par le devenir de la plaque urbaine clermontoise Les deux pays du Grand Clermont et de Vichy Auvergne p sent en effet 42 de la population auver gnate et concentrent lessentiel de la richesse conomique r gio nale Le Pays de Vichy Auvergne est convi participer aux travaux m tropolitains et se position ner dans le futur p le en tant que membre associ Mohammed CHAHID et Vincent CHASSAGNE Entretiens r alis s en d cembre 2012 Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie
109. t gie d am nagement sur un espace partag qui repose notamment sur une armature urbaine coh rente dont tout le monde n avait pas conscience aupa ravant Le pr sident du syndicat mixte Jean Luc Luez par ailleurs pr sident de la communaut de com munes de la souhaite Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires rapprocher davantage le projet d am nagement port par le SCOT et le projet de d veloppement por t par Cap 3B Cela permettrait de donner plus de contenu d ve loppement au SCOT encore trop exclusivement percu comme un document d urbanisme Et inver sement le projet de d veloppe ment de Cap 3B peut donner lieu des d clinaisons spatiales plus explicites On ne peut pas faire tout partout on doit d velopper en fonction d une strat gie r fl chie quipements ici services l pro tection de l espace tel endroit ou valorisation touristique Le SCOT est en phase op rationnelle En quipe avec le personnel de Cap 3B et de ses partenarres il est possible d apporter un appui aux communes pour leurs docu ments d urbanisme et de faire le lien avec les r alisations projets de villages projets d am nage ment pour les aider int grer de mani re positive les exigences du SCOT Donner Cap un cap plus visible Cette question a t abord e plu sieurs fois comment r sumer en quelques phrases ou quelques mots ce fameux ca
110. t pragmatique autour de trois composantes e Un groupe de travail d lus formant le comit de pilotage politique avec une implication directe des principaux pr sidents d ex cutifs conseil g n ral ag glom ration Pays syndicat mixte ville de Nevers communaut de communes Sud Nivernais ceux l s ajoutent les vice pr sidents LE PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS NI VRE r f rents de l agglom ration et du Pays conseil de d veloppe ment en charge du d veloppe ment conomique Un comit de pilotage largi form par les pr sidents des onze communaut s du groupe de tra vail pr c dent ainsi que des repr sentants de l tat et de la R gion Ce comit est charg de suivre et de valider le travail du groupe d lus Un groupe de suivi technique compos de techniciens de toutes les parties prenantes cheville ouvri re charg e d organiser les tapes et d clairer les choix des lus par une vision technique et une connaissance fine du ter ritoire avec le cabinet d tudes recrut pour accompagner la d marche M THODOLOGIE DE LA SDE D un point de vue m thodologique il a fallu deux ann es d changes et de construction pour structurer la strat gie de d veloppement conomique selon trois grandes tapes entre 2011 et 2012 diagnostic orientations et programme d actions Au cours de ces deux ann es les membres du conseil de d veloppement se sont particuli
111. terd partementale d agriculture Doubs Territoire de Belfort Politiquement d mar qu du pr sident de la CAGB il est le garant d une bonne prise lt lt Le dialogue urbain rural b n ficie de la fluidit des rapports entre les d l gu s communautaires gt gt en compte des avis et des int r ts des communes p riph riques ne faudrait cependant pas en d duire qu il est dans une posture d fensive convaincu au contraire de la n cessit d un projet inter communal ambitieux il est consi d r comme le second moteur de l agglom ration De l avis g n ral c est entre lui et le pr sident que s esquissent les grandes orienta tions soumises au conseil com munautaire mais aussi que sont trait s les tensions et les accrocs qui ne manquent pas de surgir Le pr sident Jean Louis Fousseret a rappel plusieurs reprises en r union de bureau qu il se posi tionnait en tant que pr sident de la CAGB et non en qualit de maire de Besancon D ailleurs le maire de Montfaucon et vice pr sident du Grand Besancon lui avait de mand dans la foul e de sa r lection une quasi unanimit de n tre la CAGB que le pr sident de lagglo Ce dialogue privil gi a notam ment pour cadre les r unions du lundi midi auxquelles par ticipent chaque semaine le pr sident le premier vice pr sident l adjoint en charge des relations entre ville et CAGB la direction g n rale de la CA
112. teurs socioprofessionnels et de l cole d architecture De nom breuses id es ont merg et c est finalement un projet industriel qui a t retenu une entreprise de moulage de grosses pi ces a r nov le b timent et devrait cr er quinze nouveaux emplois L exemple de l conomie montre que le Pays est devenu au fil des ann es un acteur incontournable de l inter territorialit Il en est de m me pour les autres domaines d action commerce tourisme services publics et aux publics sant accueil de nouvelles popu lations Pour chaque th ma tique le Pays permet en effet de porter collectivement des visions strat giques tout en accompagnant la mise en oeuvre d actions structurantes asso ciant les intercommunalit s et les acteurs professionnels de mani re efficace Consolider et poursuivre les coop rations mobiliser les acteurs cl s des objectifs pour demain La m thode d animation du Pays semble porter ses fruits coute partage et concertation sont au rendez vous avec une forte vo Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 LE PAYS DE NEVERS SUD NIVERNAIS NI VRE lt lt La dynamique territoriale est issue d une double force celle de l ADN v ritable agglo motrice et celle du Pays f d rant la partie rurale et p riurbaine gt gt lont politique de piloter lavenir du territoire avec la soci t civile et les entreprises Pour l
113. tie vit en couple avec un ou plusieurs jeunes enfants Ce besoin a bien t av r mais un grand nombre d autres attentes ont rapidement t exprim es par des salari s d tablissements hospitaliers des m res isol es ne pouvant acc der des travaux d entretien dans des entreprises qu avant ou apr s leur ouverture des tudiants loign s de leur lieu d tudes Une des situations qui ont le plus convaincu les lus qu il fallait agir est celle des femmes d ostr iculteurs qui notamment en soir e proposent des d gus tations d huitres et doivent faire garder leurs jeunes enfants Lanc e en 2010 la d marche s est appuy e sur une valuation pr cise des besoins r alis e par les coordinateurs territoriaux avec le soutien de l Observatoire girondin inter institutionnel de l accueil de 4 Un territoire sous tension qui doit choisir son attractivit renforcer le lien littoral int rieur gt gt Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 El onore H Fotolia Pays Barval 31 32 LE PAYS BASSIN DARCACHON VAL DE L EYRE GIRONDE ACCUEIL ATYPIQUE DES ENFANTS DU PAYS BASSIN D ARCACHON VAL DE lt l objectif que nous poursuivons travers cette exp rimentation est de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale pour les parents dans le respect de la
114. tion scolaire y compris les centres de loisirs et les grands quipements sportifs et notamment la gestion mutuali s e de l apprentissage de la nata tion pour les scolaires Ces activi t s tr s concr tes sont propices une meilleure interconnaissance au d veloppement de liens op rationnels entre certains acteurs des 42 communes concern es l laboration de diagnostics par tag s sur l volution des besoins l chelle du bassin de vie et l mergence de nouvelles id es pour mieux r pondre aux attentes de la population locale Le Pays Terres de Lorraine met de l huile dans les rouages une plus grande chelle g o graphique puisqu il inclut gale ment les territoires du Saintois du Saintois en Vermois et de Neuves Maisons le Pays Terres de Lorraine constitue un autre es pace de dialogue et d laboration de projets communs notamment dans les domaines de l conomie et de l emploi de l environnement du tourisme ou encore d un sch ma de services Cela s est traduit par la cr ation d une mission locale pour l insertion sociale et professionnelle des jeunes d une maison de l entreprise de l emploi et de la formation d une ing nie mutualis e pour les rivi res Plus g n ralement le Pays offre un cadre qui favorise les mutuali sations et l organisation concert e de march s publics C est ainsi que la Maison du tourisme cr e LE GRAND TOULOIS MEURTHE ET MOS
115. travail un moment partag La pr sidence du bureau a t tournante jusqu en 2008 puis la d cision a t prise d lire le nou veau pr sident de la communaut urbaine comme pr sident perma nent L ordre du jour du bureau m tro politain est aliment par les lus membres Ce sont les lus qui am nent et qui portent les su jets Lorsqu un sujet d passe le territoire d une communaut les groupements de communes concern s s organisent pour tra vailler ensemble en amont lt lt Communes communaut s Pole m tropolitain les p rim tres sont parfaitement emboit s pour int grer de mani re conjointe les pr occupations d am nagement et de d veloppement Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Brest 25 26 LE P LE M TROPOLITAIN DU PAYS DE BREST FINIST RE Par ailleurs le directeur du P le m tropolitain les directeurs de chacune des communaut s et le directeur de l agence d urbanisme se retrouvent chaque mois dans le cadre d un comit technique Le comit syndical du P le m tropolitain est compos de 42 membres d sign s par les sept conseils communautaires Les communaut s sont repr sent es en fonction de leur nombre d ha bitants La communaut urbaine Brest M tropole Oc ane dispose de 18 d l gu s Le comit syndi cal ent rine les d cisions du bu reau et d bat des sujets majeurs IL n y a
116. u est ce qui a chang sur le terrain En quoi cette nouvelle donne impose t elle de tra vailler ensemble Comment partager les fonctions urbaines et rurales pour l ensemble du territoire Quelles sont les difficult s de coop ration Com ment am liorer le dialogue territorial Quels r les jouent les lus les techniciens la soci t civile Si chaque contexte est particulier et n cessite une r ponse adapt e des facteurs de r ussite r currents sont n anmoins observ s et des enseignements se d gagent qui permettent aux territoires d initier leurs propres exp rimentations dans un contexte de turbulence l gislative et de contraintes budg taires Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 en o Le Bassin de Bourg en Bresse Quinze ans de d veloppement sur un p rim tre coh rent de grand bassin de vie et d emploi permettent atteindre aujourd hui un niveau de coop ration exemplaire entre Intercommunalit s Cela se traduit par une forte ing nierie partag e et des actions significatives LE SYNDICAT MIXTE CAP 3B 01 BASSIN DE BOURG EN BRESSE 74 communes 135 000 habitants 7 intercommunalit s Bourg en Bresse Agglom ration 75 000 habitants dont 40 000 pour la ville centre et 6 communaut s de communes VILLEFRANCHE Bords de Veyle KLS LEONE 6 communes 7 931 habitants gt
117. un autre membre maire d une petite commune Pour choisir les dix sept membres qui repr sentent la p riph rie t d cid de s appuyer sur les secteurs puisqu ils avaient d montr leur pertinence dans l organisation des d bats pr pa ratoires Ainsi en fonction de son poids d mographique chaque secteur voir carte page pr c dente pr d signe deux trois ou quatre candidats aux vice pr sidences qui seront ensuite lus par le conseil communautaire c est en fait une formalit l exception de celui qui ne com prend que Besancon et qui est peu actif car tous les lus muni cipaux si gent galement au conseil communautaire les sec teurs regroupent six douze treize pour deux d entre eux ou qua torze communes Chaque secteur se dote d un r f rent c est dire d un maire charg d assurer l in terface avec la CAGB notamment en faisant vivre les changes entre les lus pas seulement les d l gu s communautaires dudit secteur Le secteur le plus actif est l vi dence celui du Plateau Comme son nom lindique ce territoire surplombe la vall e du Doubs se situe le reste de l agglom ra tion Les espaces naturels et agri coles y sont plus pr sents et les communes ont depuis longtemps l habitude de travailler ensemble malgr leur relative h t rog n it politique Les quatre autres secteurs p ri ph riques ne b n ficient pas d une semblable identit
118. unaut urbaine en 1974 l Agence d urbanisme intervient sur un p rim tre plus large que le Pays de Brest Elle a donc gard son identit propre Coop rer et d cider dans les nouveaux territoires Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Au del du 5 un P le m tropolitain impliqu dans des initiatives structurantes et de long terme Portage du contrat R gion Pays SCOT amorc 2004 et cutoire depuis novembre 2011 gestion d un syst me d informa tion g ographique d ploiement du tr s haut d bit constituent les premiers actes significatifs de structure de Pays D autres actions importantes viennent d tre initi es et font l objet d tudes et de d marches pr paratoires e La gestion int gr e des zones c ti res GIZC e Une navette maritime de trans ports de voyageurs entre Crozon et Brest Des projets nouveaux raissent en ligne de mire appa L optimisation des moyens tou ristiques la Bretagne est une r gion pionni re en mati re de pays touristiques en en tota lisant cinq le Pays de Brest ne d ment pas cette tradition du P le m tropoli tain est de f d rer les acteurs au sein d un seul pays touris tique autour de la destination Brest terre oc ane afin de renforcer celle ci de produire une offre mieux coordonn e et d optimiser les moyens L organisation des transports Le d
119. urel en termes d image Mais leur miettement et la crainte de ne gu re peser ne les a pas incit es avancer trop vite sur le chemin de l intercommunalit Ainsi le district cr en 1993 est rest discret Lorsqu il a t question de le faire voluer loi Chev nement de 1999 nombre d lus des petites communes penchaient en faveur d une communaut de communes De leur c te les lus bisontins taient loin d tre tous convaincus de l int r t d une alliance troite avec une p riph rie qu ils pensaient essentiellement pr occup e par la pression fiscale En 2000 les d bats ont donc t intenses Pour approfondir les diff rentes hypoth ses r partition des comp tences simulations financi res les lus des communes de la p riph rie se sont regroup s par secteurs En 2001 le choix final d une communaut d agglom ration s est appuy sur un pacte politique dont les principes de base sont les suivants la pr sidence de la CAGB revient Besancon et en contrepartie les autres communes disposent de 60 des si ges au conseil communautaire et au bureau lt lt Le choix final d une communaut d agglom ration s est appuy sur un pacte politique Les secteurs briques de base du dialogue urbain rural La volont d impliquer fortement les petites communes a conduit mettre en place un bureau qui comprend vingt neuf sidents plus
120. uvelles marches gravir pour le Pays de la Baie du Mont Saint Michel Les communaut s de communes moins nombreuses mais bud g tairement plus puissantes exerceront de mani re pleine et enti re leurs comp tences et se doteront d une ing nierie plus pointue des communaut s plus fortes devrait correspondre un pays renforc Quelles fonctions pour le Pays Approfondir les actions d j engag es et faire vivre les outils d j mis en ceuvre IL est pr vu de fusionner le syn dicat mixte du Pays et le syndicat mixte du SCOT constitu alors que le Pays tait encore sous forme associative Ce devrait tre chose faite 1 janvier 2014 Apr s une longue p riode de maturation 2003 2011 il faut d sormais faire vivre le SCOT et l articuler avec la mise en oeuvre de PLU intercom munaux cours de r alisation par la communaut de communes de Saint James Le Pays a ga lement la volont d y int grer la Enqu tes sur dix territoires Mairie conseils Caisse des D p ts Avril 2013 Pays de Baie du Mont Saint Michel dimension zones commerciales La mise en uvre du plan climat territorial est de longue haleine et son articulation avec SCOT est un gage d efficacit Aller au devant des grands en jeux du territoire e Deux barrages hydro lectriques situ s sur la S lune vont tre aras s au titre du plan national pour la restauration de la conti nuit cologique
121. vel lement des lus assez important l occasion des prochaines lec tions municipales notamment pour la g n ration des 60 70 ans et qui a t l origine des commu naut s de communes et du Pays et a fortement ceuvr pour le d ve loppement conomique des der ni res d cennies LE PAYS DE FIGEAC LOT lt lt Le projet de fusion donne l occasion de 5 interroger sur la d mocratie locale et m me d innover Deux questions sont pos es Quelle sera la demande des nouvelles g n rations d lus Auront ils les r flexes commu nautaires et Pays pour raisonner bassin de vie au profit de leurs habitants dans un contexte imp rieux d optimisation globale des d penses Faut il anticiper le renouvelle ment et pr voir des propositions d outillage voire de forma tion pour les nouveaux lus certains Pays et leur conseil de d veloppement se pr parent organiser des s ances de d bat Citoyen en amont des lections puis de formation en aval avec les nouveaux lus Le risque serait de subir un temps d inertie exag r alors qu une dy namique collective est n cessaire tant pour mettre sur les rails le nouveau projet communautaire que pour prolonger et continuer porter politiquement les chantiers du Pays En contrepoint se profile l oppor tunit de transmettre le virus d veloppement gt de jeunes lu e s qui peuvent se passionner pour

Coopérer et décider dans les nouveaux territoires

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Coop&eacute;rer et d&eacute;cider dans les nouveaux territoires

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Coopérer et décider dans les nouveaux territoires