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UNIVERSITE LYON II FACULTE DE DROIT PLAN DU

1. C est un syst me d administration dans lequel le pouvoir de d cision est concentr entre las mains d autorit s minist rielles comp tentes pour l ensemble du territoire de l Etat La D concentration C est un transfert de responsabilit s et d attributions des autorit s locales de l Etat lesquelles agissent dans le cadre de circonscriptions administratives et sont soumises au pouvoir hi rarchique de l administration centrale Les circonscriptions administratives ne sont pas dot es de la personnalit morale et ne disposent pas non plus d autonomie propre Elles sont le plus souvent nomm es par l administration centrale La D centralisation Il s agit d un transfert de comp tences des Collectivit s Territoriales disposant de la personnalit morale administr es par des organes lus et g rant librement leurs affaires locales tout en tant soumises qu un simple contr le du pouvoir central 2 L organisation du pouvoir au sein des structures administratives Il y a trois types de relations pouvant exister soit entre deux agents soit ces relations interviennent entre deux organismes 1 lien Le pouvoir hi rarchique Il est de droit commun au sein de l administration En vertu de cela il y a eu un PGD sur ce pouvoir hi rarchique par l arr t QUERALD Il existe galement entre les autorit s centrales et les autorit s d concentr es Il s exerce avant tout sur les personnes et
2. Les PGD s imposent au dessus du pouvoir r glementaire d application des loi y compris au pouvoir r glementaire autonome On doit la Th orie G n rale du Droit Administratif Ren CHAPUS L uvre du juge administratif se situe au m me niveau que celui du juge lui m me dans la hi rarchie des normes et des organes Or le juge administratif contr le l administration mais ne censure pas directement donc les PGD ont valeur infra l gislative et supra d cr tale Cela n emp che pas les PGD d avoir le m me contenu que des principes constitutionnels et valeurs internationales 28 Droit Administratif G n ral Section V Les actes administratifs D finition G n rale Un acte administratif est un acte dict par une autorit administrative voire par une personne priv e sous certaines conditions Le fait de pouvoir dicter un acte administratif se nomme plus g n ralement le Pouvoir R glementaire ce pouvoir tant d volu d une mani re plus g n rale au Pouvoir Ex cutif 1 8 Existence d un pouvoir r glementaire A Avant 1958 Ici il va falloir distinguer deux p riodes 1 Le pouvoir r glementaire autonome reconnu par la jurisprudence On est sous la 3 R publique sous laquelle la seule source de droit s av re tre la loi Le Conseil d Etat va rendre trois arr ts Arr t CE 28 juin 1918 Heyri s Le Conseil d Etat ici a admis que le pouvoir r glementaire pouvait
3. A Application directe Ici l hypoth se pr sente qu aucune norme ne s interpose entre la Constitution et l acte administratif L Administration dicte un r glement dans le domaine que couvre l article 37 Avant 1958 L exemple type est donn par l Arr t CE Ass 07 juillet 1950 Dehaene Le pr ambule de la Constitution de 1946 pr voit que le droit de gr ve s exerce dans le cadre des lois qui le r glementent Or le l gislateur ne prend aucune loi pour le r glementer Le Gouvernement va accepter que le pouvoir r glementaire autonome r glemente le droit de gr ve en lieu et place du l gislateur Une disposition de la Constitution va fonder l intervention du pouvoir r glementaire Le Conseil d Etat va contr ler le contenu de l acte par rapport aux principes de la Constitution Ces principes sont le droit de gr ve et la continuit du service public Depuis 1958 Le juge administratif va accepter de contr ler les actes administratifs par rapport au contenu du bloc de constitutionnalit mais ces principes n apparaissent pas tels quels Le Conseil d Etat va requalifier ces principes en principes de droit administratif Par exemple ce va tre le cas dans l Arr t CE Ass 11 juillet 1956 Amicale des Annamites de Paris En l esp ce le Conseil d Etat va instaurer une mesure compl mentaire restreignant la libert d association par rapport la libert d association elle m me 13 Droit Administra
4. En cas de r sistance d un administr l administration doit avoir la possibilit de faire appliquer une acte par voie d ex cution forc e Les conditions d ex cutions forc es sont pr sent es aux conditions Romieu sous l Arr t du Tribunal des Conflits du 02 d cembre 1902 Soci t immobili res Saint Just Il existe trois hypoth ses 1 Une loi autorise cette ex cution forc e Ce peut tre l exemple de la confiscation d un v hicule en cas d exc s de vitesse de plus de 50 km h 54 Droit Administratif G n ral 2 l urgence 3 Quatre conditions doivent tre r unie savoir qu il n y a pas de sanction l gale l op ration administrative doit tre pr vue dans un texte il faut qu il y ait une r sistance de l administr cette ex cution forc e et enfin il faut qu il y ait proportionnalit entre la d cision prise et les n cessit s d ex cution 5 Suj tion particuli re de l administration politique d am lioration des relations entre l administration et les particuliers A compter des ann es fin 70 d but 80 un ensemble de mesures est pris pour am liorer le traitement des usagers Il y a profonde refonte avec la loi du 12 avril 200 puis avec une ordonnance du 06 juin 2005 A Transparence La premi re loi retenir est la Loi informatique et libert du 06 janvier 1978 qui pose le droit toute personne lorsque l on est fich dans un fichier informatiqu
5. laquelle on consid re qu un acte est existant La validit de l acte est la date laquelle s appr cie la l galit de l acte L opposabilit ou l entr e en vigueur est la date laquelle un acte est obligatoire pour ses destinataires et doit tre respect par son auteur Quand un acte administratif est sign il est valide et existant Mais pour tre opposable aux destinataires et pour que les administr s le respectent il faut une mesure suppl mentaire qui est une mesure de publicit qui doit rev tir trois conditions Elle doit tre r guli re Exemple On ne peut pas publier une loi port e nationale dans le hall de l assembl e nationale Elle doit tre ad quate Exemple Une mesure r glementaire n est pas notifi e l ensemble des fran ais Elle doit tre suffisante Pour les actes r glementaires il faut une publication et ou affichage Pour les actes individuels il faut une notification leurs destinataires ou dans certain cas un affichage exemple permis de construire Pour les actes obligatoirement transmissibles des Collectivit Territoriales il faut une transmission au Pr fet pour qu ils deviennent ex cutoires en plus d une publication Le l gislateur est intervenu le 20 f vrier 2004 relative aux modalit s et effets de la publication des lois ou de certains actes administratifs Pour les lois et les actes administratifs publi s au Journal Officiel on consid re qu ils entrent
6. nouveau le Conseil Constitutionnel Section IV Les principes g n raux du droit Le domaine administratif est d origine pr torienne Cela signifie que c est principalement la jurisprudence de juge administratif qui a cr le droit administratif Depuis quelques ann es le l gislateur a adopt une s rie de codes reprenant la jurisprudence du juge administratif ou de grandes lois Par exemple la responsabilit m dicale de 2002 L diction du CGPPP le Code G n ral de la Propri t des Personnes Publiques date de 2006 Le droit des biens jurisprudentiel le code a repris tous les arr ts en les codifiant Ce code a t labor par seulement deux membres du Conseil d Etat Les principes g n raux du droit sont des normes labor es par le juge administratif C est embl matique 1 8 D finition Il s agit de principes cr s ou d couverts par le juge administratif partir d un ensemble de textes ou d une tendance sociale dominante Il existe deux d finitions manent de deux auteurs Edouard Laferri re membre du Conseil d Etat du 19 si cle Principes traditionnels crit ou non crits inh rents au droit public Maxime Letourneur Commissaire au Gouvernement aupr s du Conseil d Etat durant la premi re moiti du 20 si cle Les PGD sont des principes r alis s pour des motifs sup rieurs d quit afin d assurer la sauvegarde des droits individuels des citoyens
7. 7 Le contentieux contractuel 8 L office du juge A Le mode d emploi de l ex cution des d cisions de justice B La modulation dans le temps des effets d une annulation contentieuse C La substitution de motifs D L obligation d dicter des mesures transitoires E L entr e en vigueur diff r e d une d cision de rejet 64
8. tre fait un chelon local doit tre fait l chelon local 38 Droit Administratif G n ral Le principe de libre administration est r affirm toujours sous l article 72 mais dans les conditions pr vues par la loi OLes collectivit s territoriales disposent pr sent d un pouvoir r glementaire il existait d j auparavant mais pr sent il trouve son fondement directement au sein de la constitution Glintroduction de l exp rimentation c est dire que les collectivit s territoriales peuvent d roger titre exp rimental aux obligations l gislatives et r glementaires qui r gissent l exercice de leurs comp tences Le seul domaine excluant l exp rimentation est celui des libert s publiques en raison d un d sir de maintien d homog n it des libert s publiques l chelon national Le principe des tutelles exposant qu il est interdit une collectivit territoriale d exercer une tutelle sur une autre Egalement pour un projet donn si plusieurs s associent une d entre elle peut tre en charge en tant que chef de file Le r le du repr sentant de l Etat est confirm rien de chang par rapport 1982 le r le du pr fet est r affirm ORenforcement de la d mocratie locale OLes finances locales qui manquaient norm ment dans les ann es 80 Elles souffrent d un lourd handicap r sident en le fait qu elles sont constitu es par les impositions locales savoir
9. 1 L mergence historique des services publics 2 L apparition en jurisprudence 3 La crise du service public A Recul du crit re organique B Dilution du crit re mat riel CRelativisation du crit re finaliste 4 L influence du droit communautaire Section Il R gime 1 La cr ation des services publics A Services publics nationaux B Services publics locaux 2 Les lois du service public A Le principe d galit B Le principe de continuit C Le principe de mutabilit D Le principe de neutralit E L mergence de nouvelles lois 3 La distinction SPA SPIC Section III Gestion des services publics 1 Gestion par une personne publique Droit Administratif G n ral A R gie B Etablissement public 2 Gestion par une personne priv e A La notion de d l gation de service public B Passation Chapitre 2 La police administrative Section Les particularit s de la mesure de police 1 La finalit le maintien de l ordre public 2 Le caract re pr ventif de la mesure de police 8 3 Le caract re unilat ral et non d l gable du pouvoir de police Section Il Les autorit s comp tentes 1 La d termination des autorit s comp tentes A La police g n rale B Les polices sp ciales 2 Le concours des autorit s de police Section III Le contr le du pouvoir de police 1 Nature du pouvoir de police et obligation de l exercer 2 Nature et degr de contr le op r par le juge A Contr le de proportionnalit
10. 2 L interpr tation et l appr ciation de l galit des actes administratifs A L interpr tation des actes administratifs B L appr ciation de la l galit des actes administratifs 3 Le Tribunal des conflits A Le conflit positif B Le conflit n gatif et la proc dure de renvoi C La contrari t de jugements sur le fond Section Il Histoire et organisation de la juridiction administrative 1 Histoire de la juridiction administrative A Monarchie B La justice retenue et la th orie du Ministre juge C La justice d l gu e et l abandon de la th orie du Ministre juge D Les am liorations de l organisation de la justice administrative 2 Composition et attributions des juridictions administratives A Le Conseil d Etat B Les cours administratives d appel C Les tribunaux administratifs D Les juridictions administratives sp cialis es 3 Protection constitutionnelle du juge administratif Section III La proc dure contentieuse 1 Les caract res principaux de la proc dure administrative contentieuse 2 L instance A La r gle de la d cision pr alable B Les d lais C La requ te D L instruction E L audience F Le jugement 3 L ex cution des jugements A Les astreintes et les injonctions B L inex cution des d cisions de justice par l administration 4 Les r f r s A Les r f r s d urgence B Les r f r s sans condition d urgence 5 Les branches du contentieux A Le plein contentieux B Le contentieux de l an
11. Certains auteurs aspirent l abandon de la jurisprudence Arrighi au motif que cela ne pourrait cr er confusions et contrari t s au vu de notre droit interne 17 Droit Administratif G n ral Depuis la derni re r vision constitutionnelle les juridictions supr mes peuvent saisir le Conseil Constitutionnel au sujet d une loi pr judicielle vis e en fonction d une loi d j promulgu e Le seul int r t est relatif aux droits sp cifiques propres la Constitution fran aise 2 Le droit communautaire d riv A Les r glements Il s agit d une norme obligatoire pour ses destinataires rev tant un caract re g n ral et impersonnel tiquet par les institutions communautaires elles m mes Le juge administratif accepte de contr ler en la mati re L Arr t CE 24 septembre 1990 Boisdet pr sente Un r glement du Conseil des Communaut s Europ ennes lt Une loi Un acte administratif r glementaire Le juge contr le une loi par rapport au r glement communautaire fonction de quoi si elle s av re contraire il l carte Si les actes administratifs sont eux m mes contraires au r glement du Conseil des Communaut s Europ ennes ils sont annul s B Les directives Une directive communautaire est une norme fixant un r sultat atteindre aux tats membres mais en les laissant libres des moyens de mise en uvre pour les atteindre Un tel acte n a donc pas d effet direct car
12. En r alit l Etat de droit est form par une d cision du CE du 21 janvier 1994 Lois portant diverses dispositions en mati re d urbanisme et de construction pr sentant que le repr sentant de l Etat est tenu d assurer le contr le de l galit des actes L arr t Brasseur a t revu et il en r sulte que le refus du Pr fet ne peut tre attaqu car il ne porte pas pr judice au requ rant ce dernier b n ficiant toujours de la facult d attaquer l acte lui m me ce n est pas parce que le Pr fet serait tenu obligation Qui peut concr tement exercer un d f r Qui a qualit pour agir Le pr fet mais galement toute personne qui le pr fet a d l gu r guli rement sa signature savoir le secr taire g n ral de la pr fecture et les charg s de mission Responsabilit de l Etat en cas de carence ou de faute dans l exercice d un d f r il s agit en l esp ce de l arr t CE 21 juin 2000 Commune de Roquebrune Cap Martin r gime de responsabilit pour faute lourde Seules les fautes lourdes graves du pr fet dans l exercice de ses pr rogatives peuvent engager la responsabilit de l Etat 3 8 Les d lais Le pr fet dispose d un d lai de deux mois compter de la transmission de l acte pour former un d f r ou bien compter de sa communication en ce qui concerne les actes non obligatoirement transmissibles Ce d lai ne court que si la transmission est compl te Le pr fet peu
13. qui pense que le crit re du droit administratif est la puissance publique Autrement dit l administration est une institution c est dire une organisation poursuivant un but et disposant de r gles de fonctionnement interne Selon l auteur le droit administratif sera envisag comme les pr rogatives internes l organisation de la puissance publique 7 2 auteur L on DUGUIT 1859 1928 Il est le fondateur de l Ecole du Service Public de Bordeaux Selon la th orie d fendue par l cole l Etat ne doit pas seulement commander il est galement tenu d accomplir certains devoirs notamment en ce qui concerne l accomplissement des services publics Un service public est une activit indispensable la r alisation et au d veloppement de l ind pendance sociale Maurice HAURIOU avait admis en 1927 dans la 11 dition de son ouvrage que la puissance publique devait tre un moyen de r alisation des services publics Section 2 D finitions Le Droit Administratif Il s agit d un ensemble de r gles exorbitantes de droit commun qui r git l activit administrative Il est fond sur trois crit res essentiels Un crit re organique tout d abord puisqu il va traiter de d cisions et d actions de personnes publiques mais certaines personnes priv es peuvent galement tre soumises au droit administratif Un crit re mat riel qui est la pr sence d un service public c est dire un
14. rie articles qui est le contenu de la d cision elle m me Puis il y a la signature qui est une condition de l existence de l acte Il existe des d cisions implicites en l absence de r ponse au bout d un d lai de 2 mois compter de la demande vaut d cision implicite de rejet 49 Droit Administratif G n ral C Proc dure Une partie de la proc dure va tre trait e dans le paragraphe 5 sur les suj tions impos es l administration qui sont en partie proc durale On va traiter essentiellement la proc dure consultative Il existe une jurisprudence sur la proc dure avis qui exige le respect de plusieurs r gles la composition r guli re notamment de l organisme consult et du point de vue de la r gle d impartialit Il y a une exigence de quorum la majorit de l organe consult doit tre pr sent en cas d absence de texte Il faut que l avis soit rendu au regard d un dossier complet Il existe trois cat gories de proc dure d avis en droit administratif les avis simples ne doivent pas obligatoirement tre demand s ni suivis la proc dure d avis obligatoire qui est obligatoirement demand e mais pas obligatoirement suivie et enfin la proc dure d avis conforme qui est obligatoirement demand e et suivie Dans les deux premiers cas s il y a irr gularit dans la proc dure c est un vice de proc dure Dans le dernier cas pour l avis conforme si l avis n est pas demand tant don
15. s Publics Par cons quent on constate que les r gles nationales sont incompl tes Ce vide juridique aurait d rev tir un caract re r glementaire or ce n est pas le cas On ne peut en cons quence invoquer une directive l encontre d un tel vide caract re r glementaire En finalit on ne peut fonder une annulation de mesure individuelle en d coulant L id e principale retenir ici est donc que lorsqu il y a un acte direct et un acte individuel il faut toujours rechercher une mesure une norme caract re r glementaire g n ral et impersonnel pour permettre une annulation de ces mesures individuelles 2 Application des directives en pr sence d une loi L aussi la th orie de la loi cran a t abandonn e en mati re d application des directives Le juge administratif accepte de contr ler une loi en rapport une directive et ventuellement de l carter du litige si elle est incompatible Un arr t de principe a t rendu Arr t CE 28 f vrier 1992 Soci t Rothmans et Philip Morris La loi peut servir de mesure g n rale et impersonnelle On peut invoquer une directive l appui d un recours contre un acte individuel s il existe une loi s interposant entre la directive et l acte 3 La responsabilit pour mauvaise transposition des directives L administration fran aise engage sa responsabilit si elle ne transpose pas une directive Arr t CJCE 19 novembre 1991
16. tre suffisamment pr cis Par exemple dans son Arr t CE Sect 23 mars 1997 GISTI relatif la Convention Internationale sur les Droits de l Enfant le Conseil d Etat a refus de consid rer cette stipulation comme ayant des effets directs mais a cependant admis des effets directs sur d autres stipulations du trait Principe de r ciprocit Ce principe se fonde sur le fait que le trait doit galement tre mis en application par les autres parties soit en fait par les autres tats Dans un premier temps le Conseil d Etat a estim que seul le Ministre des Affaires Etrang res et Europ ennes est comp tent pour v rifier les conditions de mise en application de cette condition La CEDH a d j condamn la France en 2003 dans un Arr t Chevrol au motif d une telle pratique exposant que les juges fran ais sont trop li s l ex cutif Cependant il faut faire attention au fait que la r ciprocit ne joue pas pour les trait s multilat raux ni pour ceux portant sur les Droits de l Homme C Champ d application En droit fran ais la coutume ne s applique pas Les principes g n raux du droit international ne pr valent pas sur les lois fran aises Cf Arr t CE 06 juin 1997 Aquarone et Arr t CE 23 octobre 1987 Soci t Nochfolger D Interpr tation Quelles doivent tre l attitude et l action entreprendre par le juge fran ais en telle situation Il faut distinguer si la norme de droit interna
17. B Contr le normal C Irr gularit des interdictions g n rales et absolues 3 Variations de la l galit d une mesure de police A Nature de la libert en cause B Circonstances de temps et de lieu Troisi me partie Le contr le de l administration Chapitre 1 La responsabilit Section La r partition des comp tences les contentieux confi s au juge judiciaire 1 Contentieux rattach s des blocs de comp tence judiciaire 2 R gimes l gislatifs de responsabilit confi s au juge judiciaire 8 3 La distinction faute personnelle faute de service A Origine et d finitions B Les types de faute personnelle et la faute de service C Les cumuls D Les actions r cursoires Section II La responsabilit pour faute 1 Le d clin de la faute lourde 2 La responsabilit pour faute simple Section III La responsabilit sans faute 1 La responsabilit pour risque A Le risque sp cial existant B Collaborateurs occasionnels C Accidents de travaux publics D Garde d un tiers 2 La rupture d galit devant les charges publiques A Responsabilit pour dommage permanent de travaux publics B Responsabilit du fait des d cisions administratives r guli res Droit Administratif G n ral C Responsabilit du fait des lois et conventions internationales Section IV L indemnisation du pr judice Chapitre 2 Le contentieux administratif Section La r partition des comp tences 1 Blocs de comp tence judiciaire
18. Francovisch L Etat engage sa responsabilit pour avoir maintenu ou dict un acte contraire une directive Arr t CE Ass 28 f vrier 1992 Soci t Arizona Tobacco Product 4 Les obligations du pouvoir r glementaire d application des lois en pr sence d une directive Il y a une directive et une loi m connaissant cette derni re La question qui se pose est de savoir ce qu il faut privil gier 19 Droit Administratif G n ral Arr t CE Sect 3 d cembre 1999 Association Ornithologique et Mammalogique de Sa ne et Loire amp Rassemblement des Opposants la Chasse Il s agit en l tat d une loi de 1996 fixant des dates de cl ture de la chasse de certains oiseaux contraires aux dates fix es par une directive communautaire de 1979 Une partie de cette loi de 1994 relevait du domaine r glementaire Les requ rants demandent alors au Premier Ministre de faire application de la Proc dure de d classement de la Loi article 37 2 de la Constitution Le Premier Ministre refuse la requ te et les requ rants attaquent donc ce refus Le Conseil d Etat va rejeter quand m me la requ te contre le refus car il ne s tait coul que quelques semaines entre le vote de la loi de 1994 et le refus du Premier Ministre de la modifier par le biais d un D cret La doctrine quant elle en a conclu qu contrario le refus aurait pu tre annul si la saisine avait eu lieu post rieurement un d lai raison
19. au sein de l ordre administratif Arr t CE Ass 07 juillet 1950 Dehaene Cet arr t pose parall lement un PGD de la continuit du service public Arr t CE 09 mars 1951 Soci t des concerts du conservatoire Il pose le principe d galit des usagers dans les services publics Arr t CE 22 juin 1951 Daudignac Pose le PGD de la libert du commerce et de l industrie Arr t CE 11 juillet 1956 Amicale des Annamites de Paris A pos le PGD sur la libert d association B Combler des lacunes En la mati re le juge administratif a combl nombre de lacunes en important des r gles issues d autres branches de droit que le droit administratif en lui m me Premier exemple Arr t CE Ass 08 juin 1973 Dame Peynet Cet arr t a t rendu en faveur de l interdiction de licencier en l esp ce une fonctionnaire enceinte Deuxi me exemple Arr t CE Sect 23 avril 1982 Aragnou 27 Droit Administratif G n ral Cet arr t est rendu concernant l instauration d un salaire minimum dans la fonction publique surtout vis vis des agents non titulaires C Assurer des droits des cat gories particuli res de justiciables et peaufiner l ordre existant Ainsi va tre instaur e une troisi me cat gorie de PGD Concernant la l gislation sur les trangers Arr t CE 08 d cembre 1978 G I S T I C F D T et C G T Ici le Conseil d Etat reconnait aux trangers le droit de mener une vie familiale no
20. d lib rantes des Collectivit s Territoriales ainsi que leur ex cutif dans certains cas sont les plus repr sentatives La nouveaut depuis la r vision constitutionnelle de 2003 est que ce pouvoir r glementaire attribu aux Collectivit s Territoriales est pr sent inscrit l article 72 alin a 3 de la Constitution 3 La hi rarchie des actes administratifs A La hi rarchie g n rale Tout en haut de cette hi rarchie se trouvent les ordonnances actes toujours sign s par le Pr sident de la R publique en vertu de l article 13 de la Constitution En dessous on trouve les d crets actes qui ne peuvent maner que du Pr sident de la R publique ou du Premier Ministre fonction des dispositions vues pr c demment Ensuite viennent les arr t s actes ne pouvant tre dict s que par trois autorit s qui peuvent tre soit le ministre soit le pr fet soit l ex cutif d une collectivit territoriale Apr s viennent divers actes fonction de d cisions diverses Parmi ces actes tout en bas se trouvent les avis propositions circulaires directives B Les Ordonnances On trouve six types d ordonnances pr sent es par la Constitution La premi re cat gorie d ordonnance suivant l article 92 abrog de la constitution ont t dict es durant les premi res ann es de la 5 R publique ayant pour but de mettre en place et d finir les comp tences et fonctionnements des grandes institut
21. des administr s peut finalement y porter atteinte CE 2 novembre 1992 Kerouaa est susceptible de recours le r glement int rieur d un tablissement d enseignement et cette solution a t mise dans l affaire du foulard islamique Deux arr ts du CE en assembl e en date du 17 f vrier 1995 Hardouin et Marie le CE admet qu on puisse former un recours contre d une part les punitions militaires et d autre part contre les punitions carc rales L effet de la mesure sur les droits fondamentaux des administr s on regarde si la mesure porte atteinte aux droits fondamentaux des administr s Section II Le r gime 1 8 El ments A Auteur Un acte peut avoir un auteur unique ou une pluralit d auteurs exemple un arr t interminist riel est pris par plusieurs ministres on a des arr t s inter pr fectoraux Dans certaines proc dures d avis conformes l auteur de l avis est consid r comme co auteur de lacte Au sein des administrations un besoin de souplesse conduit le droit administratif admettre les proc dures de suppl ance ou d int rim les m canismes de d l gation de pouvoir ou de signature les m canismes de substitution d action chapitre sur la police B Forme Souvent il se pr sente de la mani re suivante on commence par les visas ce sont les mentions des actes pr c dents la mesure dict e Les visas sont facultatifs Ensuite il y a le dispositif qui est une s
22. droit administratif Selon Gaston G se le service public est un besoin g n ral que des gouvernants une p riode donn e ont d cid de satisfaire L arr t Blanco pose 3 quations qui vont donner 3 crit res du service public 1 Le service public est g r par une personne publique ce qui en donne une crit re fondamental 2 Le service public est soumis une gestion publique d o on tire un crit re mat riel en vertu duquel le service public est une activit d int r t g n ral g r par l administration 3 Le service public est g r par le droit administratif et va servir d finir la sph re du droit administratif Le professeur Truchet professeur Paris Il pr sente qu il n y a pas de notion pr cise de ce qu est le service public mais un label accord certaines activit s en la mati re La notion de service public est variable en fonction de la volont des gouvernants et en fonction des poques 58 Droit Administratif G n ral 8 3 La crise du service public Les 3 crit res du service public sont en crise A Recul du crit re organique 1 Il existe des services publics g r s par des personnes priv es 1 atteinte Ce ph nom ne est apparu d s 1930 Le conseil d tat a admis par l arr t d assembl e du 13 mai 1938 Caisse Primaire Aide et Protection ce fait En l esp ce les caisses primaires d assurances sociales sont priv es mais assurent un service public L arr t CE 1
23. elles sont cependant soumises deux mesures de d lais Le premier d lai concerne les mesures et le second d lai vise au d p t du projet de loi de ratification Particularit s Les ordonnances peuvent tre implicitement ratifi es par une loi quelconque qui intervient dans leur domaine Quatre situations sont envisageables 1 situation Le Gouvernement ne pr sente pas son projet de loi de ratification m prisant l article 38 en cons quence de quoi il doit abroger ses ordonnances 2 situation Le projet de loi est d pos avec un vote positif l ordonnance acquiert donc valeur l gislative 3 situation Le d p t du projet de loi est vot n gatif les ordonnances deviennent alors caduques 4 situation Par d faut de projet de loi les ordonnances ont une double nature Elles sont actes i uv u i u v i mai ussi valeur l gislativ r glementaires pouvant tre susceptibles de recourt devant le Conseil d Etat mais ont aussi valeur l gislative ce qui implique que seule une loi peut venir la modifier Un acte pris par l ex cutif mais comme d lai dans lequel le Gouvernement pouvait agir donc seule une autre loi peut intervenir pour modification La 5 cat gorie d ordonnance vise l article 74 1 Cette cat gorie d ordonnance concerne la Nouvelle Cal donie et les Collectivit d Outre Mer Le gouvernement en l esp ce peut tendre apr s adoption le droit applicable en m tropole aux collect
24. en vigueur soit la date qu ils fixent soit en l absence de fixation de date au lendemain de la publication au JO Lorsqu un acte n cessite une mesure d application exemple loi l entr e en vigueur de cet acte est report e la date d entr e en vigueur de la mesure d application Apport du 20 f vrier 2004 3 Sortie de vigueur La premi re de ces m thode est son annulation par le juge administratif ce qui fait disparaitre l acte de mani re r troactive 51 Droit Administratif G n ral Il y a retrait de l acte r troactif par d cision de l administration Il peut y avoir aussi disparition de l acte qui ne vaut que pour l avenir du fait de l administration galement Enfin derni re m thode c est la caducit qui est la disparition d un acte pour l avenir sans aucune intervention d aucune autorit du seul fait de l coulement du temps ce qui est EXTREMEMENT RARE Les trois distinctions que l on va prendre en compte ici sont Distinction entre le r gime applicable aux actes r glementaires et celui des actes non r glementaires Distinction entre possibilit et obligation la charge de l administration de faire disparaitre un acte Distinction d actes cr ateurs de droit leur maintien et actes non cr ateurs de droit leur maintien Ce r gime de sortie de vigueur des actes administratif est le principe d un quilibre trouv entre deux principes inverses que sont le principe de l ga
25. glementaires non cr ateurs de droit au maintien peuvent tre retir s toute poque et pour tout motif Cas particuliers des d cisions tacites d acceptation L tat de droit est issu de l article 23 de la loi du 12 avril 200 relatif au r gime particulier des d cisions tacites d acceptations par lequel le retrait est possibles dans trois cas que sont durant le d lai de recours s il y a eu information des tiers d faut pendant un d lai de deux mois apr s mission de l acte et enfin si un proc s est intent contre la d cision durant l instance contentieuse 3 Possibilit d abrogation des actes non r glementaires Ici le r gime est identique celui des actes r glementaires seulement la particularit r side en le fait que l administration peut prendre un acte contraire 53 Droit Administratif G n ral 4 Obligation de retrait ou d abrogation Arr t CE 30 juin 2006 Soci t Neuf T l com par lequel l administration est tenue d abroger un acte non r glementaire devenu ill gal la suite d un changement de circonstances de droit ou de faits Cette obligation n existe que lorsque l acte n a pas cr de droit au profit de son titulaire et n est pas devenu d finitif 4 Pr rogatives exorbitantes de l administration L administration est en charge de l int r t g n ral et va donc tre titulaires de pr rogatives exhorbitantes sur les particuliers qui se pr sen
26. les termes l identiques de la directive et qu elle n est pas conforme tous les actes devront tre annul s En pr sence d quivalent Le juge administratif doit rechercher si la directive est conforme ce principe ou r gle quivalente Il va donc op rer un v ritable contr le de la directive elle m me par rapport cet quivalent en droit communautaire s estiment comp tent pour statuer en la mati re Deux hypoth ses se pr sentent Il p y a pas de difficult s rieuse la directive est bien conforme Le juge administratif carte alors la requ te Ily a une difficult s rieuse c est dire que le juge administratif soup onne une incompatibilit il va alors renvoyer l affaire concern e par devant la CJCE au motif d une question pr judicielle Si la CJCE estime que ce n est effectivement pas conforme elle annulera l acte mais cependant pas la directive Arr t CE Sect 10 avril 2008 Conseil National des Barreaux En l esp ce il s agissait d un recours pour exc s de pouvoir contre les dispositions d un d cret de 2006 relatif aux dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux Le Conseil d Etat en la mati re va proc der en trois tapes Il affirme le contr le du juge administratif qui annonce clairement qu il peut contr ler une directive par rapport au droit communautaire europ en S il n y a pas de probl me on carte le moyen de recours En cas de di
27. mis disposition de la population par le seigneur moyennant redevance au seigneur pour service rendu En contre partie l installation devait toujours demeurer en parfait tat de fonctionnement et surtout les habitants y avaient acc s dans le strict respect du principe d galit Plus tard dans le temps en voluant on passe aux solidarit s urbaines Des communaut s urbaines sont cr es par certains bourgeois en dehors de l autorit du seigneur La population s organise pour se d fendre et assurer un minimum de services de type r galiens tels la d fense la police et assurent un certain nombre de services tel l entretien des rues On va cette poque conceptualiser cette id e d utilit commune La monarchie et les services du roi Certains services publics sont cr s l origine pour servir l activit r galienne du roi notamment la poste Ce n est que dans un second temps que ces services ne seront accessibles aux citoyens Sous la r volution La p riode est celle d un tat gendarme Les services publics sont des activit s relevant de l tat Ils sont essentiellement r galiens et expriment la souverainet de l tat D un point de vue juridique cette p riode confirme l l ment organique qu est le service public assur par l tat Se dessine galement le lien entre service public et puissance publique et surtout va se nouer le lien fondamental avec le droit public P
28. n ral Le corps de la Constitution de 1958 A La DDHC de 1789 Cette D claration des Droits de l Homme et du Citoyen de 1789 est la toute premi re g n ration des droits de l homme ayant servie de base de nombreux pays Ce sont des droits fondamentaux appartenant intrins quement chaque tre humain et que l tre humain est en droit de les d fendre contre l institution publique Ces droits sont appel s les Droits D fensifs On peut citer notamment la libert l galit le droit la propri t la suret la libert d opinion la libert d expression On s est demand pendant longtemps si ce texte avait plus une valeur juridique ou bien si sa port e n tait que philosophique Ce texte est compos de normes juridiques que l on appelle galement Valeurs de Droit Positif L Arr t CE Sect 12 f vrier 1960 Soci t EKY est un arr t important acceptant d opposer l article 8 de la DDHC l administration qui va entrainer une saisie du Conseil d Etat pour statuer et juger de la l galit d une d cision administrative au regard de la DDHC Il s agit en l esp ce d un contr le de conformit Le Conseil Constitutionnel va lui aussi se prononcer par une d cision de principe d galit en date du 27 d cembre 1973 au regard de la DDHC par rapport une loi B Les Principes Fondamentaux reconnus par les Lois de la R publique PFLR Ces principes sont mentionn s par le pr am
29. peut on exercer un recours Le principe pos par cet arr t est donc qu est susceptible de recours une circulaire caract re imp ratif c est dire qui s impose ses destinataires Le juge va examiner pour cela les termes employ s dans cet arr t Une circulaire va pouvoir tre annul e dans deux hypoth ses 1 hypoth se elle concerne les circulaires r glementaires c est dire qui posent une norme de droit modifiant l tat de droit Le Conseil d Etat pr sente deux motifs d annulation la premi re tant lorsque la circulaire r glementaire est prise par une personne incomp tente Cette circulaire est donc ill gale et susceptible d annulation Le deuxi me motif d ill galit pr sent par le Conseil d Etat est vague Il pr sente cela en disant que la circulaire peut tre ill gale pour d autres motifs il faudra appliquer toute les techniques afin d examiner la l galit de l acte incluant m me le motif d ill galit pour motif d manation d une personne incomp tente 2 hypoth se les circulaires interpr tatives c est dire qui vont interpr ter une norme d j existante L tat de droit ant rieur voulait que ces actes avant 2002 ne puissent pas tre attaqu s Seulement depuis l arr t Duvigni re de 2002 on va trouver deux cas pour lesquels les circulaires pourront tre attaqu es 1 cas lorsqu une circulaire interpr tative m connait le sens et la port e de la norm
30. pouvoir des r gles de fond contenues dans la directive qu elle prend En pratique c est quand une administration va devoir encadrer des agents en leur expliquant ce qu ils doivent faire dans chaque cas soumis eux Est ce que l autorit administrative peut se fixer des r gles par voie de directive Arr t de section sur les directives du 11 d cembre 1970 Cr dit foncier de France le CE admet qu une directive puisse d finir des conditions g n rales en direction de l autorit investie du pouvoir de traiter les dossiers particuliers 1 limite la directive ne doit pas m conna tre la r glementation g n rale 48 Droit Administratif G n ral 2 limite la directive ne doit pas m conna tre le principe de non discrimination Depuis 1978 l administration a l obligation de publier les directives et l agent lorsqu il est charg du traitement des dossiers particuliers peut carter la directive dans deux situations au nom d une situation particuli re de l administr et pour faire pr valoir un motif d int r t g n ral Les directives ne sont pas susceptibles de recours Il faut attaquer la d cision finale B Directives Il s agit de mesures caract re faiblement normateur ou ne concernant que le fonctionnement interne dans un service Il y a des exceptions la cat gorie des mesures d ordre int rieur est en voie de r duction finalement un acte qui ne porte pas atteinte aux droits
31. ratifi s ou approuv s qu en vertu d une loi Egalement pour entrer en vigueur un trait doit imp rativement tre publi au Journal Officiel de la R publique Fran aise JORF En outre le Conseil Constitutionnel peut ventuellement tre saisi avant la ratification ou l approbation d un trait comme l expose l article 54 de la Constitution Cette saisine reste cependant facultative Lorsqu il proc de un contr le le Conseil Constitutionnel a obligation de soulever tous les moyens d incompatibilit pouvant exister concernant le trait en cause 15 Droit Administratif G n ral Si une incompatibilit ressort deux possibilit s se pr sentent et peuvent tre soit un refus de mise en application pour inconstitutionnalit soit la n cessit de modifier la teneur du texte constitutionnel afin de le rendre compatible avec le nouveau trait Le Conseil d Etat va se reconnaitre comp tent pour proc der au contr le de toute cette proc dure ainsi que de sa r gularit comme il l a pr sent dans son Arr t CE Ass 18 d cembre 1998 SARL Parc d activit s de Blotscheim B Conditions d application Deux conditions peuvent permettre tout justiciable d invoquer l irr gularit d un trait Il faut tout d abord qu il soit d effet direct c est dire qu il doit pr voir des droits en faveur des particuliers et non uniquement des obligations pour les tats De m me ces droits doivent
32. t CJCE 07 juin 2001 Kress pour la participation du Commissaire au Gouvernement aux d lib r s au motif d une impartialit L Etat fran ais a alors apport la solution en modifiant les choses n autorisant que la pr sence du Commissaire au Gouvernement aux d lib r s mais sans participer aux votes Mais la France a t nouveau condamn e par l Arr t CICE 12 avril 2006 Martini au motif de la pr sence du Commissaire au Gouvernement lors des d lib r s En dernier ressort l tat a alors r torqu en ao t 2006 pr cisant que d sormais les parties pourraient s opposer la pr sence du Commissaire au Gouvernement simplement en en faisant part Section III La loi 1 D finition de la loi Il n existe en fait pas une seule et unique d finition de ce qu est la loi Ici on va en retenir trois potentielles 1 D finition C est une d finition organique disant Une loi est un acte pris devant un parlement 2 D finition Cette d finition est mat rielle Une loi est un acte intervenant dans tel ou tel domaine 3 me D finition Il s agit ici d une d finition donn e suivant la hi rarchie des normes La loi se situe en dessous de la Constitution et au dessus des actes r glementaires 23 Droit Administratif G n ral En droit interne une loi n est pas toujours un acte manent d un parlement De m me le Parlement peut d l guer ce pouvoir qui lui est propre
33. un mois Or il n a pas le temps en cas de doute de saisir la CJCE d une question pr judicielle Donc il ne d clarera non conforme la Constitution que les lois qui seraient manifestement incompatibles avec la directive transposer Gr ce cette seconde limite le Conseil Constitutionnel d samorce les probl mes de contrari t s jurisprudentielles Il contr le les lois par rapport aux directives de mani re succincte tout en laissant aux autorit s administratives et judiciaires la possibilit d effectuer un contr le plus pos Le Conseil Constitutionnel op re le contr le d une loi par rapport une directive C est ce que l on appelle un contr le de conventionalit Mais il fait passer ce contr le sous la coupe de l article 88 1 de la Constitution et ce faisant il absorbe le contr le de conventionalit dans le contr le de constitutionalit 6 Contr le des actes de transposition d une directive communautaire par le juge administratif Le Conseil d Etat s est retrouv confront au m me probl me que le Conseil Constitutionnel Que faire en pr sence d un acte de transposition reprenant les termes d une directive Arr t CE Ass 08 f vrier 2007 Soci t Arcelor Atlantique En l esp ce le Conseil d Etat doit contr ler un acte r glementaire assurant directement la transposition d une directive Il va poser deux principes et en d duire une r gle g n rale 1 principe
34. 2 8 Origine et volution 26 Droit Administratif G n ral Il existe trois g n rations de Principes G n raux du Droit A Pose de Droits Fondamentaux PGD Principes G n raux de Droit P riode de la deuxi me guerre mondiale durant les ann es 40 La d claration des droits de l homme n a pas encore valeur juridique Le pr ambule est consid r comme philosophique il n existe donc pas encore de charte des droits fondamentaux en France De m me le Conseil d Etat n a malheureusement pas brill par l annulation des d crets concernant les actes administratifs sur les juifs Il va cependant vouloir se racheter d s 1948 Arr t CE Sect 05 mai 1944 Dame Veuve Trompier Gravier Le Conseil d Etat pose le PGD sur les droits de la d fense Arr t CE Ass 26 octobre 1945 Aramu toujours relatif aux droits de la d fense Le Conseil d Etat mentionne les Principes G n raux du Droit m me applicables en l absence de textes Arr t CE 07 f vrier 1947 D Aill res relatif au recours en cassation contre toute d cision tant admise par le Conseil d Etat Arr t CE Ass 17 f vrier 1950 Ministre de l agriculture c Dame Lamotte En l esp ce il s agit d un recours pour exc s de pouvoir contre tout acte administratif Le juge administratif va prendre le contre pied du droit en passant au dessus Arr t CE Sect 30 juin 1950 Qu ralt Cet arr t va poser un PGD concernant le pouvoir hi rarchique
35. 3 janvier 1961 Magnier organismes priv s charg s d liminer les parasites 3 crit res cumulatifs 1 Int r t g n ral de l activit 2 il faut que l organisme priv soit sous le contr le de l administration 3 il faut que l organisme puisse mettre en uvre des pr rogatives de puissance publique Arr t CE Sect 3 juin 1963 Narcy Des arrets du CE admettent d but des ann es 1990 que des soci t s priv e puissent g rer un service public alors m me qu elles ne disposent pas de PPP Sa jurisprudence s est clarifi e dans l arr t de section du 22 f vrier 2007 Association de Personnel Relevant des Etablissements pour Inadapt s APREI Il voque une seconde hypoth se que faut il faire en l absence de PPP il va y avoir instauration de la m thode de faisceaux d indices non cumulatifs 1 indice D abord activit d int r t g n ral 2 indice Ensuite modalit s de contr le de la personne publique sur la personne priv e 3 indice Objectif assign s par la personne publique la personne priv e 4 indice Obligation atteindre par la personne priv e 5 indice Conditions de cr ation et de fonctionnement de la personne priv e 2 La gestion par des personnes publiques d activit s qui ne sont pas des services qualifi s de service public seconde atteinte Il s agit l de toutes les entreprises publiques du secteur concurrentiel L autre exemple est toutes les a
36. Colas 30 Droit Administratif G n ral En l esp ce le Pr sident de la R publique peut d l guer une ventuelle comp tence lui tant attribu e au Premier Ministre 2 Les Ministres Aucun des ministres ne disposent du pouvoir de r glement sauf dans trois cas rappel s par un arr t du Conseil d Etat l arr t CE 23 mai 1969 Soci t Distillerie Brabant En l tat cet arr t pr sente ces trois exceptions 1 exception sur d l gation du Premier Ministre article 21 alin a 2 de la Constitution 2 exception en vertu d une loi 3 exception en tant que chef de service et uniquement pour l organisation et le bon fonctionnement de son service ce en vertu de l arr t CE 07 f vrier 1936 Jamart 3 Les autorit s administratives ind pendantes Il s agit le plus souvent d autorit s de r gulation tel le Conseil Sup rieur de l Audiovisuel le CSA Elles ne disposent d un tel pouvoir que sur une habilitation sp cifique l gislative et uniquement pour des mesures dont la port e est limit e tant par leur champ d application que par leur contenu Cela r sulte d une d cision du Conseil Constitutionnel CC 17 janvier 1989 Libert de communication B Le pouvoir r glementaire au niveau local Lorsque les autorit s disposent d un pouvoir r glementaire elles n en disposent que pour des comp tences particuli res qui leurs sont attribu es Les pr fets les assembl es
37. Droit Administratif G n ral Pr Sophie Nicinski UNIVERSITE LYON II FACULTE DE DROIT PLAN DU COURS DE DROIT ADMINISTRATIF GENERAL Mme le Professeur NICINSKI Introduction I Approche historique 1 Le r le de l Etat 2 La construction du droit administratif II D finitions IIl El ments d une th orie du droit administratif 1 Qui Th orie de l institution 2 Pourquoi Th orie de l int r t g n ral 3 Comment Pr rogatives de puissance publique et suj tions sp ciales Premi re partie L encadrement de l action administrative Chapitre 1 Les sources de l action administrative et le principe de l galit Section La Constitution 1 Structure et valeur de la Constitution de 1958 A La D claration des Droits de l Homme de 1789 B Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la R publique C Les principes particuli rement n cessaires notre temps D Le texte de la Constitution de 1958 et la Charte de l environnement 2 Application de la Constitution en droit administratif A Application directe B La th orie de la loi cran Section Il Les conventions internationales et le droit communautaire 1 Les trait s et accords internationaux A Le contr le de la proc dure B Conditions d application C Champ d application D Interpr tation E Modalit s d application 2 Le droit communautaire d riv A Les r glements B Les directives 3 La Convention europ enne des droits de l homme Sect
38. La supr matie conf r e aux trait s internationaux ne s impose pas dans l ordre interne la Constitution C est une r affirmation de l Arr t CE 30 octobre 1998 Sarran Levachet 2 principe L article 88 1 de la Constitution pr sentant la participation de la France aux Communaut s Europ ennes est l article vis ici Il en d coule une obligation constitutionnelle de transposition des directives europ ennes Il s agit l d une situation similaire celle rencontr e par le Conseil Constitutionnel A partir de l le Conseil d Etat va introduire sa m thode Il pr sente ici le contr le de constitutionnalit des actes r glementaires assurant directement cette transposition comme s exer ant selon des modalit s particuli res Le Conseil d Etat pr cise tout de m me que ne seront concern s par ces modalit s particuli res que les transpositions de directives pr cises et inconditionnelles 21 Droit Administratif G n ral Particularit Si le juge administratif contr le un acte de transposition et que la m connaissance de la constitution est invoqu e le juge administratif doit rechercher s il existe un quivalent en droit communautaire de cette disposition constitutionnelle invoqu e En l absence d quivalent En tel cas le juge administratif va examiner la constitutionalit de l acte administratif invoqu et ventuellement l annuler Cela signifie que si le r glement recopie
39. a loi sous r serve de leur application par l autre partie Il peut cependant r sider une h sitation sur deux conceptions La Conception Moniste Les normes internationales sont des normes d application imm diates et n exigent aucune r ception dans l ordre interne sur lequel elles ont une primaut absolue La Conception Dualiste Le droit international doit tre introduit par un acte tatique Il s agit d une h sitation vis vis de l article 55 de la Constitution de 1958 qui peut tre consid r comme une norme introductive tatique On parle souvent de la transformation du droit administratif sous l emprise d un droit ext rieur ou droit communautaire Cette transformation s av re exacte mais uniquement dans certains domaines Dans le domaine des proc dures devant les juridictions relativement simplifi es par la CEDH le droit des biens le domaine de l environnement partiellement le domaine des libert s publiques et enfin tout le domaine des interventions conomiques et des personnes publiques 1 8 Les trait s et accords internationaux A Le contr le de la proc dure Selon l article 52 de la Constitution seul le Pr sident de la R publique n gocie et ratifie les trait s Les simples accords peuvent tre approuv s par le Ministre des Affaires Etrang res et Europ ennes L article 53 de la Constitution quant lui nonce la liste des mati res qui ne peuvent tre
40. ais obligatoires concernant les transmissions sauf en mati re individuelle mais c est de leur int r t de transmettre le plus rapidement possible en raison de l ex cution Le Pr fet peut exercer un d f r pr fectoral soit un recours exerc par devant le Tribunal Administratif Le Pr fet n est pas en lui m me apte annuler un acte il ne dispose plus du tout de la possibilit d annulation d un acte Un d f r est admis contre les contrats eux m me Arr t CE 26 juillet 1991 Commune de Sainte Marie Ceci est une exception le Pr fet est le seul tiers autoris exercer un tel recours concernant un contrat soit un REP Recours pour Exc s de Pouvoir aucun autre tiers habituel partie prenante un contrat ne peut exercer l identique B Les actes non obligatoirement transmissibles Ces actes sont ex cutoires de plein droit d s la publicit Seulement la jurisprudence tend estomper cette diff rence Le juge administratif a admis que le Pr fet pouvait d f rer tous les actes manent des collectivit s territoriales Jurisprudence Arr t CE Sect 13 janvier 1988 Mutuelle G n rale des Personnels des Collectivit s Territoriales par lequel le juge administratif a conclu aux mesure cit es ci dessus et Arr t CE 04 novembre 1994 D partement de la Sarthe en ce qui concerne les contrats non soumis transmission Le pr fet dispose de diff rents avantages en mati re de suspension des actes et ne doit pas
41. anis es sous la forme d une pyramide hi rarchique Le principe de l galit galement appel principe de r gularit des actes administratifs signifie qu un acte administratif doit respecter les normes qui lui sont sup rieures Au sommet se trouve la Constitution puis viennent les conventions internationales et de droit communautaire apr s vient la loi puis les principes g n raux du droit et enfin les actes administratifs La Constitution va habiliter des pouvoirs ou des institutions dicter des normes administratives sans pour autant en dicter elle m me Section La Constitution La Constitution repr sente essentiellement deux choses La D claration des Droits dans laquelle le droit administratif va puiser certaines de ses sources La description des diff rents organes et pouvoirs Les institutions agissant dans le cadre du droit administratif vont se rattacher au domaine du pouvoir ex cutif 1 8 Structure et valeurs de la Constitution de 1958 Le Pr ambule de la Constitution Il comporte un renvoi sur la D claration des Droits de l Homme et du Citoyen de 1789 DDHC sur le pr ambule de la Constitution de 1946 et enfin sur la Charte de l Environnement de 2004 Le Pr ambule de la Constitution de 58 est lui m me divis en deux sous ensembles gt Les principes fondamentaux de la R publique gt Les principes particuli rement n cessaires notre temps 10 Droit Administratif G
42. ar voie de d cision au travers d actes administratifs unilat raux Le second moyen utilis est le contrat qui pr sente certaines sp cificit s mais qui ne pr sente qu une part moins importante que les actes administratifs unilat raux Chapitre 1 L acte administratif unilat ral Section I La notion d acte administratif Un acte administratif unilat ral est normateur dict par une autorit administrative dans le cadre de ses fonctions administratives Il existe des actes administratifs dict s par des personnes priv es sous certaines conditions Un acte normateur est un acte qui produit une norme et qui modifie par cons quent l tat de droit La notion d acte administratif unilat ral est implicitement li e son statut contentieux car il est effectivement susceptible de recours pour exc s de pouvoir devant le juge administratif On distingue les actes administratifs des contrats car l actes administratif unilat ral produit des effets de droit en dehors de toute acceptation par son destinataire alors que le contrat r sulte d un accord de volont Seulement la d finition du contrat a volu et le contenu du contrat aujourd hui est de moins en moins n goci car dict par des normes pr d finies si bien que la limite entre AAU et le contrat devient assez floue 1 8 Acte administratif acte de droit priv Le principe est qu un acte dict par une personne publique est un acte admini
43. as fin la d l gation B Le cas de la France Les trois modes d administrations Il existe des administrations centrales comp tences g n rales 35 Droit Administratif G n ral Il existe galement des administrations d concentr es qui sont autant de relais de l administration centrale que sont les circonscriptions territoriales ce sont les r gions d partements communes Ces circonscriptions sont dirig es par une autorit nomm e par le pouvoir central sauf pour le maire qui a une particularit Enfin il existe des administrations d centralis es et l on retrouve les d partements r gions et communes mais pas sous le m me statut mais en plus les collectivit s territoriales et les collectivit s d outre mer Il y a superposition des trois cas 2 8 La d concentration en France A Histoire L origine de ces administrations ont pour origine la p riode r volutionnaire car il y a eu de nombreux remaniements administratif Les d partements sont n s entre 1789 et 1790 de m me que les cantons Les communes sont plus anciennes mais ont t consacr par une loi de 1793 Avec l arriv e de Bonaparte il y a un d sir de fonder des institutions durables dans le temps La loi du 28 pluvi se AN VIII 17 f vrier 1800 va cr er le pr fet chef unique des administrations plac sous le contr le troit du pouvoir central Elle va galement cr er les arrondissements La d concentrat
44. au Gouvernement sous la forme d ordonnances qui ratifi es ont force de loi Cette forme mat rielle a t adopt e en raison de l article 34 de la Constitution mais il y a cependant des exceptions une loi ne pouvant en principe venir empi ter sur le domaine r glementaire Quant la troisi me d finition donn e elle a t adopt e car elle respecte la hi rarchie des normes surtout depuis l instauration du contr le de constitutionalit en France Arr t CE Ao t 1985 Evolution de la Nouvelle Cal donie rapport au fait que la loi respecte la Constitution 2 Application de la loi A Applicabilit de la loi Pour tre applicable une loi doit imp rativement satisfaire trois conditions 1 condition Tout d abord la loi doit avoir un contenu normateur et ne pas se contenter d un vague expos de bonnes intentions politiques L Arr t CE Ass 05 mars 1999 Rouquette pr sente que le Conseil d Etat d nie toute port e normative un rapport annex une loi Le Conseil Constitutionnel censure quant lui les neutrons l gislatifs soit les dispositions n ayant pas de port e normative D cisions Loi organique relative l autonomie financi re des Collectivit Territoriales Juillet 2004 Une loi n a pour vocation d noncer des r gles de droit Dans les v ux du Pr sident du Conseil Constitutionnel un profond d sir de censure des neutrons l gislatifs est marqu CC 21 avril 2005 re
45. bule de la Constitution de 1946 sans pour autant en dresser une liste Ces PFLR sont d gag s par le Conseil Constitutionnel au fil de sa jurisprudence lesquels principes ont valeur constitutionnelle Pour cela il faut simplement que le principe soit apparu dans une loi de la 3 r publique qu il soit r publicain et enfin que ce principe apparaisse plusieurs reprises Le cas le plus c l bre de ces PFLR est la D cision CC 16 juillet 1971 relatif la libert d association bas e sur la loi de 1901 On trouve aussi les droits de la d fense les libert s individuelles la libert de l enseignement et de conscience le principe d ind pendance des professeurs de l enseignement sup rieur le principe de l ind pendance de la juridiction administrative et le bloc de comp tence du juge administratif A partir de 1996 le Conseil d Etat rige un PFLR au d triment du Conseil Constitutionnel par son Arr t CE 1996 KONE devant se prononcer sur un d cret d extradition Le Conseil d Etat a besoin d un instrument juridique lui permettant d interpr ter la convention internationale r gissant le d cret d extradition Le PFLR en r sultant est donc une impossibilit d extrader une personne lorsqu un motif politique est invoqu Le Conseil d Etat a ainsi pu s opposer ce d cret et emp cher ainsi l extradition par ce biais On peut citer galement un autre PFLR en date du 29 ao t 2002 rendu par le Conseil Constitutionn
46. bution parce que ces attributions sont list es Le pouvoir r glementaire est de comp tence de droit commun 2 Partage du pouvoir r glementaire Les autorit s du pouvoir r glementaire sont strictement limit es A Pouvoir r glementaire au niveau national 1 Le Pr sident de la R publique et le Premier Ministre Au niveau national ce pouvoir rel ve soit du Pr sident de la R publique soit du Premier Ministre L article 21 de la Constitution dispose que le Premier Ministre exerce le Pouvoir R glementaire sous r serve des dispositions de l article 13 L article 13 dispose que le Pr sident de la R publique signe les ordonnances et les d crets d lib r s en Conseil des Ministres Donc l autorit de droit commun est le Premier Ministre sauf quand un texte est d lib r en conseil des ministres auquel cas c est donc le Pr sident de la R publique Le contreseing des actes pr sidentiels sont pr vus et mentionn s l article 19 du texte constitutionnel Ce contreseing consiste d une part en la signature du Premier Ministre et d autre part de la signature des ministres responsables c est dire dont l administration de leur charge est l origine du texte et va pr parer les actes y aff rents Le contreseing en ce qui concerne les actes du Premier Ministre est pr vu quant lui l article 22 On y trouve galement les ministres en charge de leur ex cution qui sont les ministres com
47. cipal sans d l gation ce sont le pouvoir de police la d livrance des autorisations d urbanisme et la direction des services municipaux Section IV Le principe de libre administration Ce principe a valeur constitutionnelle art 72 C mais en m me temps dans les conditions fix es par la loi donc limit et sous le contr le de l Etat Ce qui constitue deux limites franches Le conseil constitutionnel a fix des limites basses La premi re limite est que l organe d lib rant doit disposer d attributions effectives la seconde est qu il doit disposer d un minimum d autonomie financi re en excluant l an antissement de toutes les impositions locales Ne sont sanctionn e que les dispositions et lois entravant l action de la libre administration disproportionn es manifeste et injustifi es Le l gislateur dispose tout de m me d une large marge de man uvre Section V Le contr le des actes des collectivit s territoriales Avant 1982 existait une tutelle sur les actes des collectivit s territoriales permettant au pr fet de les annuler directement avant m me qu ils ne deviennent ex cutoire Ensuite est venue une premi re forme de la loi de 1982 savoir que le r le de contr le du pr fet s est av r tr s limit contest et censur par une d cision du Conseil Constitutionnel en pr sentant que le pr fet a un r le pr vu par le texte constitutionnel lui m me 1 8 Le champ d appl
48. d instituer une collectivit unique qui viendrait se substituer cette superposition de collectivit s Seulement il faut une consultation populaire mais cela peut tre sujet opposition Juridiquement elle ont un statut pr cis l article 73 de la constitution qui pr sente un statut de substitution et d adaptation pr sentant que les lois et r glements de m tropole sont applicables de plein droit mais peuvent faire l objet d adaptation pour tenir compte des caract ristiques particuli res de ces collectivit s lesquelles peuvent elles m mes d cider de ces adaptations par habilitation du l gislateur Dans certain cas comme la derni re r vision de 2008 l expose elles pourront fixer elles m me le droit applicable sur leur territoire B Les Collectivit s d Outre Mer Il s agit de Saint Pierre et Miquelon Mayotte Wallis et Futuna et la Polyn sie fran aise Leur statut juridique est fix par l article 74 de la constitution Ce statut pour chacune d finie leur comp tence organisation et r gime lectoral et ce statut est difi par une loi organique Ces collectivit s territoriales b n ficient d un statut sp cifique car c est l assembl e territoriale qui dicte le droit La population locale peut par ailleurs faire l objet de discrimination positive sous forme de faveurs envers la population locale 3 La Nouvelle Cal donie Suite une importante revendication de la populat
49. d un tranger est annul e sur le fondement de l article 8 de la CEDH pr sentant que tout individu a droit une vie familiale normale et stable 2 Abandon de la th orie de la loi cran en mati re d application des trait s internationaux La CJCE a consacr le principe de primaut du droit communautaire qui veut que tout juge national doit appliquer le droit communautaire Dans un premier temps le juge administratif a refus de faire pr valoir les trait s internationaux sur la loi L Arr t CE Sect 01 mars 1968 Syndicat des Fabricants de Semoule de France pr sentait la situation d une loi que les requ rants estimaient contraire un trait international Le Conseil d Etat a fait pr valoir une loi post rieure au trait En 1975 le Conseil Constitutionnel est intervenu dans une d cision CC 15 janvier 1975 IVG galement appel e et plus connue comme Loi Veil pour laquelle les antis IVG contestaient cette loi par rapport la CEDH Le Conseil Constitutionnel refuse de proc der au contr le d une loi rapport une convention internationale car le Conseil Constitutionnel estime que la norme supr me ne lui donne pas comp tence de le faire en interpr tant sa comp tence d une mani re stricte Il estime galement que l enjeu n est pas le m me S il admettait de se prononcer sur une loi par rapport un trait il serait relatif et contingent car limit par le champ d application du trait et cela
50. d montrer sa qualit ni son int r t agir Le d f r pr fectoral b n ficie d un r gime avantageux et donc en tendant ce r gime on a tendu ces avantages La loi du 13 ao t 2004 a l g rement modifi le r gime des actes non transmissibles car le pr fet peut en demander communication tout moment C est ce qui va faciliter ses marges de man uvres La transmission des actes des collectivit s territoriales doit comporter l original des textes de l acte et tre accompagn des documents annexes permettant son ex cution ceci pour appr cier sa l galit 2 8 Le D f r Le pr fet re oit ou a connaissance d un acte irr gulier Doit il ou peut il exercer en la mati re un d f r Arr t CE 25 janvier 1991 Brasseur relatif au d f r provoqu Dans le d lai de recours pour exc s de pouvoir de deux mois n importe quel justiciable peut demander au pr fet de d f rer un acte L int r t pour le justiciable est de profiter de la voie du pr fet pour examiner un acte L arr t Brasseur pr sente deux choses soit le pr fet pr sente qu il n y a pas possibilit de former un recours soit compter de la r ponse du pr fet dispose nouveau d un d lai de deux mois pour former un REP Les premiers commentateurs de l arr t Brasseur ont conclu que le pr fet n avait pas obligation de former un d f r en cas d acte irr gulier il est libre 43 Droit Administratif G n ral
51. duel Il en est de m me pour tous les actes contractuels Il existe un champs d application temporel de ce r f rendum C est dire que l on ne peut pas organiser de r f rendum dans les six mois pr c dent des lections locales ni durant des campagnes lectorales nationales I n est aussi pas possible d organiser plusieurs r f rendums sur le m me objet pendant la m me ann e C est l assembl e d lib rante qui dispose de l initiative ventuellement propos e par l ex cutif de m me que l organisation rel ve de l assembl e d lib rante Le projet va tre consid r comme adopt sous deux conditions qui sont que la moiti au moins des lecteurs ait vot et que le projet ait obtenu la majorit des suffrages pour tre adopt Fait important le vote des lecteurs emporte d cision l assembl e n est pas oblig e de se r unir nouveau La d cision issue du vote est soumise aux r gles habituelles de d cision des collectivit s territoriales faisant l objet des mesures de publicit et de contr le des d cisions locales Le pr fet exerce tout de m me un contr le sur les r f rendums locaux puisque les d cisions d organiser un r f rendum locaux sont transmises au pr fet dans un d lai de 8 jours Le jour du scrutin ne peut pas tre fix moins de deux mois Le pr fet dispose de dix jours pour d f rer et le TA dispose d un mois pour statuer 2 8 Le partage des attributio
52. e y avoir acc s et le rectifier La seconde loi est celle du 17 juillet 1978 modifi e relative aux acc s aux documents administratifs donnant droit toute personne d avoir acc s ces documents sauf en ce qui concerne les d cisions individuelles lorsque l on n est pas concern Il y a cependant trois cas ou l on n a pas acc s qui sont une raison de d fense nationale une raison de s curit publique et enfin des raisons de secret Pour avoir acc s ces documents il faut saisir l autorit administrative ind pendante qu est la CADA de m me qu il faut passer par la CADA avant d intenter tout recours administratif Cependant le fait de saisir la CADA peut tre b n fique car les avis qu elle rend sont g n ralement suivis Le d cret du 29 novembre 1983 avec dispositions reprise dans la loi du 12 avril 2000 La loi du 12 avril 2000 est relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec l administration dictant plusieurs principes dont le premier est le libre acc s au droit par le biais de l instauration de service comme L gifrance La seconde r gle est que la d cision administrative doit comporter le nom la qualit et la signature de l auteur Toute demande adress e l autorit administrative fait obligatoirement l objet d un accus de r ception qui doit mentionner les d lais et voies de recours Si une demande est adress e une autorit incomp tente elle doit transmettr
53. e activit d int r t g n ral Un crit re finaliste qui renvoie aux moyens mis en uvre que sont les pr rogatives de puissance publique Section 3 Les l ments d une th orie de droit administratif Le droit administratif est un droit applicable un ensemble d institutions administratives C est la th orie de l int r t g n ral Droit Administratif G n ral Il est de plus en plus prot iforme c est dire qu il va regrouper un ensemble d int r ts divers et vari s au profit des administr s des pouvoirs publics de l environnement L objet du droit administratif est d quilibrer les droits des individus et l int r t g n ral comme par exemple dans le cas du droit des expropriations Pr rogatives de puissance publique et suj tions sp ciales Ce sont des droits particuliers propres l administration dont ne disposent pas les particuliers Mais l administration est elle aussi soumise des suj tions sp ciales c est dire qu elle se doit de respecter de grands principes tel l galit Le principe du droit administratif est de respecter un juste quilibre Partie L encadrement de l Action Administrative Chapitre 1 Les sources de l Action Administrative et le Principe de L galit Introduction Hans KELSEN th oricien autrichien du droit est l origine de la doctrine normativiste selon laquelle tout syst me de droit est form d un ensemble de normes org
54. e imp rativement l autorit comp tente De m me le silence conserv pendant un d lai de deux mois par l administration vaut rejet La loi du 12 avril 2000 pr sente galement que toute d cision implicite d acceptation doit tre prise en d cret en conseil d tat Elle d finie le champ du principe du contradictoire pour les d cisions individuelles B Motivation Il s agit de l inscription de l nonc des motifs dans lacte Le principe est l absence g n rale de motivation g n rale des actes administratifs 55 Droit Administratif G n ral Arr t CE 27 novembre 1970 Agence Marseille Fret Les exceptions sont pos es par la loi du 11 juillet 1979 lesquelles concernent certaines d cisions individuelles La premi re cat gorie d cisions d rogatoires fix es par un texte La seconde exception est la CICA Premier cas les d cisions restreignant les libert s publiques ou constituant mesure de police Second cas les sanctions ou d cisions subordonn es des d cisions restrictives ou d cisions imposant des suj tions l administr Troisi me cas les retraits ou abrogations de d cisions cr atrices de droit au maintien Quatri me cas les d cisions qui oppose une forclusion une prescription ou une d ch ance Cinqui me cas les refus d avantages auxquels l administr a droit Sixi me cas les refus d autorisation C Principe du contradictoire Devant l administration il es
55. e qu elle est sens e interpr t e 2 cas lorsqu une circulaire interpr tative r it re une r gle contraire une norme juridique sup rieure D sormais une circulaire qui va elle m me tre contraire une norme sup rieure et alors m me qu elle ne ferait que reprendre la norme va pouvoir tre annul e Chapitre 2 L organisation administrative sur le territoire Deux probl matiques vont se poser Le premier axe va tre de trouver le bon niveau de gestion des politiques publiques Le deuxi me axe va tre de la question du bon niveau d autonomie de la politique de gestion Section Les politiques centralisation d centralisation d concentration 1 Le choix d une politique La France est et reste un tat unitaire avec une plus o moins grande autonomie de ses collectivit s territoriales Le choix a du tre fait entre trois politique que sont la centralisation la d concentration et la d centralisation On a en fait une sorte de superposition de ces trois politiques Ces choix se sont fait sous la p riode r volutionnaire et sous l empire mais le choix d une v ritable d centralisation date r ellement des ann es 80 sous la politique de Mitt rand avec une petite relance sous les ann es 90 et surtout avec la mise en place d un acte 2 de cette politique sous Raffarin debut 2000 33 Droit Administratif G n ral A Pr sentation et d finitions 1 D finitions La centralisation
56. el en ce qui concerne la loi de programmation relative au Droit P nal sur les mineurs pr cisant l att nuation de la Responsabilit P nale rapport l ge et autorisant des mesures adapt es commandant galement la prise en charge par des juridictions sp cialis e 11 Droit Administratif G n ral La valeur accord e ces PFLR est de droit positif c est dire que ces principes juridiques ont ainsi valeur constitutionnelle Le Conseil Constitutionnel va en dicter un autre en date du 07 juillet 1971 relatif la libert d association De m me une jurisprudence rendue par l Arr t CE Ass du 07 juillet 1950 DEHAENE a instaur la mise en application le principe de continuit du service public C Les principes particuli rement n cessaires notre temps La liste de ces principes est dress e par le pr ambule de la Constitution de 1946 De m me la nature de ces principes est de seconde g n ration et mane des Droits de L homme Ce sont principalement des droits sociaux et conomiques Ces droits sont appel s droits de cr ance lesquels impliquent une action de l Etat dans leur mise en uvre et leur garantie Il faut donc une action positive pour que les individus puissent en profiter et en b n ficier Une premi re s rie de droits attachent et d finissent le statut social La famille lt La protection de la sant L enseignement lt La formation professionnelle lt La s curi
57. elle ne comporte d obligation que pour les tats membres Cette norme n cessite donc une transposition par un acte de droit interne Elle fixe alors un d lai La France est fr quemment condamn e par l Union Europ enne en raison de ses fr quents d passements de d lais de transposition des actes En France on peut effectuer des transpositions soit par le biais de lois soit par le biais de r glements Il peut y avoir deux ph nom nes Les directives sont de plus en plus pr cises et la France a tendance effectuer des transpositions de directives communautaires en recopiant tr s souvent les termes m mes contenus dans le texte original AU niveau communautaire la CJCE admet un effet direct aux directives suffisamment inconditionnel clair et pr cis et sont susceptibles de cr er des lois au profit des particuliers Seulement ce principe n est pas admis en France 1 Application des directives en absence de loi On distingue 1 Une directive et un acte administratif r glementaire c est dire un acte administratif caract re g n ral et impersonnel L m me avant l arr t Nicolo le juge administratif accepte de contr ler la r gularit d un acte r glementaire par rapport une directive 18 Droit Administratif G n ral Il peut s agir de l acte r glementaire de transposition comme le pr sente l Arr t CE 28 septembre 1984 Conf d ration des Soci t s de Protection des Animaux S
58. emier auteur publier en 1839 un recueil de cours de droit administratif Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet on assiste un affaiblissement consid rable du Conseil d Etat mais qui va lui servir ult rieurement Il va alors commencer construire un v ritable droit administratif en dehors de tout clivage politique Il va poser les v ritables grands fondements de base des grands principes du droit administratif La th orie du recours pour exc s de pouvoir apparait Cela signifie la possibilit d attaquer un acte Cela va donner la possibilit aux particuliers de contester des d cisions administratives La mise en place d un contr le de l galit interne des actes administratifs va tre institu e 3 1870 1930 L ge d or du Droit Administratif A L enracinement du contentieux Une loi importante est vot e il s agit de la loi dite Loi Gambetta en date du 24 mai 1872 portant sur la justice d l gu e Le juge administratif va d s lors pouvoir statuer lui m me en tant que juge sur les litiges administratifs pr sent s par les particuliers mais seulement en dernier recours En outre ce principe sera abandonn suite l Arr t CE 03 d cembre 1889 CADOT qui pr sente que le Conseil d Etat abandonne la th orie du ministre juge ou va directement aupr s du juge administratif B Les Grands Arr ts Fondateurs du Droit Administratif L arr t r ellement fondateur du droit admi
59. en opposition la forme d finitive de son statut en droit interne Mais le Conseil Constitutionnel invite vivement les juridictions des ordres administratif et judiciaire op rer un tel contr le Dans l Arr t C Cass 24 mai 1975 Jacques Vabres la Cour de Cassation contr le les dispositions du Code des Douanes par rapport au Trait de Rome de 1957 Le Conseil Constitutionnel dans une d cision de 1986 va r it rer vivement son invitation aupr s des juges administratifs et judiciaires op rer un tel contr le Le Conseil d Etat va rendre un arr t d assembl e l Arr t CE Ass 20 octobre 1989 Nicolo dans lequel il op re un r el revirement de jurisprudence En l esp ce Monsieur Nicolo conteste des lections qu il estime contraire au Trait de Rome Dans cet arr t le Conseil d Etat vise l article 55 de la Constitution et va contr ler la compatibilit de la loi de 1977 par rapport au Trait de Rome Il faut conclure qu en mati re d application des normes internationales il n existe plus de loi cran Le juge administratif accepte d sormais de contr ler une loi fonction de n importe quel trait international en cartant le texte mais il n accepte toujours pas d exercer un contr le sur une loi rapport la Constitution Certains textes internationaux avec en ent te la D claration des Droits de l Homme comportent cependant les m mes droits que ceux contenu au sein de notre texte constitutionnel
60. es et les d l gations de signatures Pour les arrondissements ce sont des circonscriptions lectorales et des circonscriptions judiciaires Les cantons sont une circonscription lectorale pour l lection des conseillers g n raux disposant d une brigade de gendarmerie et d une recette des imp ts 3 La d centralisation en France A Les balbutiements de la R volution la 3 R publique Les organes coll giaux sont lus Sous la monarchie de juillet on va nouveau proc der l lection du Conseil Arrivant la 3 r publique on va avoir une premi re loi du 10 ao t 1871 sur les d partements et une loi du 05 avril 1884 pour les communes Cette derni re loi institue une clause g n rale de comp tence en faveur des communes pour la premi re foi B L institution d une v ritable politique de d centralisation 1982 La date cl du processus de d centralisation en France est l ann e 1982 Mitterrand n a pas eu modifier pour cela la constitution car l art 72 de la constitution pr cise que les collectivit s s administrent librement par des conseils lus Seulement l ex cutif des collectivit s territoriales tait le pr fet et il pesait sur elles une tutelle de l Etat Il a fallu attendre fin 1981 pour voir naitre v ritablement une vraie politique de d centralisation Le premier volet date des lois des 02 mars et 22 juillet 1982 posant les grands principes de
61. eu urbanisme avec l laboration du PLU et la d livrance des permis de construire Le troisi me volet est consacr par la loi de r forme du statut de la fonction publique territoriale du 26 janvier 1984 Le tout dernier volet avant le deuxi me acte date du 06 f vrier 1992 c est la loi ATR Administration Territoriale de la R publique qui pr sente deux p les Le premier pas consacre une proc dure de consultation populaire appel e tord r f rendum local C est galement des obligations faites aux collectivit s locales en mati re d information des citoyens Ensuite vient le renforcement des droits des lus au sein des assembl es d lib rantes notamment en ce qui concerne les minorit s au sein des assembl es C La relance de la politique de d centralisation ann es 2003 2004 C est ce qu on appelle l acte 2 de la d centralisation mise en place par Raffarin 1 La r vision constitutionnelle du 28 mars 2003 10 points sont retenir OL article 1 de la constitution est modifi l organisation de la r publique est d centralis e Les cat gories des collectivit s territoriales sont d finies par la constitution elle m me elles sont au nombre de trois communes d partements et r gions les collectivit s statut particuliers et enfin les collectivit s d outre mer La r vision constitutionnelle introduit le principe de subsidiarit article 72 impliquant que ce qui peut
62. fficult la CJCE sera saisie Le Conseil d Etat va envisager ici l hypoth se selon laquelle c est la loi de transposition qui est critiqu e au devant de lui Il va appliquer son raisonnement la loi elle m me Si une loi de transposition m connait les principes de droit europ en communautaire il applique exactement la m me grille de contr le des actes administratifs c est dire soit l cartement du moyen soit le renvoi devant la CJCE Le Conseil d Etat se livre effectivement au contr le de la directive en rapport la CEDH et l il estime soit qu il n y a pas de probl me particulier au prix d une interpr tation extensive d un ancien arr t de la CJCE ayant connu le m me probl me La CJCE avait t saisie du m me probl me rapport des articles de la CEDH en d duisant la compatibilit effective 22 Droit Administratif G n ral Seulement les requ rants invoquaient devant la CJCE certains articles de la CEDH mais devant le Conseil d Etat ce sont des articles voisins de la CEDH et non les m mes Le Conseil d Etat va donc tendre la compatibilit de la directive en se fondant sur un arr t de la CJCE d autres articles de la CEDH On peut en d duire en l absence de probl me qu il va aller assez loin dans son processus de contr le 3 La Convention Europ enne des Droits de l Homme La CEDH influe des pans entiers de droit administratif qu elle comporte Elle regrou
63. fixer lui m me les r gles en mati re disciplinaire l encontre d un fonctionnaire Arr t CE 08 ao t 1919 Labonne Le Conseil d Etat valide l existence de r glements autonomes en mati re de Police Arr t CE 07 juillet 1950 Dehaene Le pouvoir r glementaire r gule l exercice du droit de gr ve en l absence d intervention du l gislateur et ce m me si c est sp cifi par la Constitution intervention l gislative 2 La pratique des d crets lois L article 13 de la Constitution de 1946 pr voit que l Assembl e Nationale vote seule la loi sans avoir la possibilit de d l guer ce droit Une loi du 17 ao t 1948 est vot e et son int r t est qu elle num re une s rie de mati res consid r es comme r glementaires par nature et le Conseil d Etat va venir confirmer cela par un avis en date du 06 f vrier 1953 admettant que le l gislateur peut d finir un domaine r glementaire mais en posant deux limites 1 limite Il existe des mati res qui seront toujours r serv es au domaine de la loi 2 limite Ce domaine r glementaire ne doit pas tre d fini de mani re trop g n rale et trop impr cise B La Constitution de 1958 Elle va confirmer l existence de deux domaines 29 Droit Administratif G n ral Article 34 Domaine de la Loi Article 37 D finit tout le reste contrario comme tant du domaine r glementaire Le l gislateur dispose d une comp tence d attri
64. i C La contrari t de jugements sur le fond Section Il Histoire et organisation de la juridiction administrative 1 Histoire de la juridiction administrative A Monarchie B La justice retenue et la th orie du Ministre juge C La justice d l gu e et l abandon de la th orie du Ministre juge D Les am liorations de l organisation de la justice administrative 2 Composition et attributions des juridictions administratives A Le Conseil d Etat B Les cours administratives d appel C Les tribunaux administratifs D Les juridictions administratives sp cialis es 3 Protection constitutionnelle du juge administratif Section IIl La proc dure contentieuse 1 Les caract res principaux de la proc dure administrative contentieuse 2 L instance A La r gle de la d cision pr alable B Les d lais C La requ te D L instruction E L audience F Le jugement 3 L ex cution des jugements A Les astreintes et les injonctions B L inex cution des d cisions de justice par l administration 4 Les r f r s A Les r f r s d urgence B Les r f r s sans condition d urgence 5 Les branches du contentieux A Le plein contentieux B Le contentieux de l annulation 63 Droit Administratif G n ral C Le contentieux de l interpr tation et de l appr ciation de l galit D Le contentieux de la r pression 6 Le recours pour exc s de pouvoir A Conditions de recevabilit B Cas d ouverture C Le degr de contr le du juge
65. ication Le CGCT tablie une distinction fondamentale entre deux cat gories d actes administratifs D une part les actes obligatoirement transmissibles au Pr fet et les actes non obligatoirement transmissibles Le r gime de ces actes est diff rent mais la jurisprudence tend l estomper Pour les communes article L131 2 d partements L3131 2 r gions L4131 2 Pour les communes les principaux actes sont toutes les d cisions r glementaires et individuelles prises par le maire dans l exercice de ses pouvoirs de police tous les actes caract re r glementaire toutes les d lib rations du conseil municipal et toutes les d cisions prises par d l gation du conseil municipal les conventions relatives aux march s publics sauf petits march s les conventions relatives aux emprunts les 42 Droit Administratif G n ral convention de concession ou d affermages des services publics et enfin les contrats de partenariat toute les d cisions individuelles relatives aux agents tous les permis de construire et autres autorisations d utilisation du sol tous les ordres de r quisition du comptable A Les actes obligatoirement transmissibles Ces actes ne deviennent ex cutoires qu apr s la date de la derni re des deux formalit s suivant Formalit de publicit par publication affichage ou notification envoi recommand avec AR Formalit de transmission au Pr fet ou la Pr fecture Il n y a pas de d l
66. ices publics locaux 8 2 Les lois du service public A Le principe d galit B Le principe de continuit C Le principe de mutabilit D Le principe de neutralit E L mergence de nouvelles lois 8 3 La distinction SPA SPIC Section Ill Gestion des services publics 8 1 Gestion par une personne publique A R gie B Etablissement public 8 2 Gestion par une personne priv e 61 Droit Administratif G n ral Droit Administratif G n ral A La notion de d l gation de service public B Passation Chapitre 2 La police administrative Section Les particularit s de la mesure de police 1 La finalit le maintien de l ordre public 8 2 Le caract re pr ventif de la mesure de police 8 3 Le caract re unilat ral et non d l gable du pouvoir de police Section Il Les autorit s comp tentes 8 1 La d termination des autorit s comp tentes A La police g n rale B Les polices sp ciales 8 2 Le concours des autorit s de police Section III Le contr le du pouvoir de police 1 Nature du pouvoir de police et obligation de l exercer 2 Nature et degr de contr le op r par le juge A Contr le de proportionnalit B Contr le normal C Irr gularit des interdictions g n rales et absolues 3 Variations de la l galit d une mesure de police A Nature de la libert en cause B Circonstances de temps et de lieu Troisi me partie Le contr le de l administration Chapitre 1 La responsabili
67. ier de 1903 posent un principe fondamental Tout ce qui concerne la gestion des services publics rel ve de la gestion administrative et du droit administratif sauf une exception Cette exception est qu une personne publique peut agir dans certains cas comme simple particulier en ce cas seulement elle rel vera du droit priv La construction th orique de L on Duguy Un service public est toute activit dont l accomplissement doit tre r gl assur e et contr l e par les gouvernants parce qu il est indispensable la r alisation et au d veloppement de l interd pendance sociale et qu il est de telle nature qu il ne peut tre assur compl tement que par l intervention de la force gouvernante La solution de Duguy est d affirmer que le droit est avant tout objectif ce qui va commander la r gle de droit ce sont les relations sociales et donc les gouvernants qui vont cr er la r gle de droit ne sont pas libres et ils devront puiser la r gle de droit partir de faits sociaux qui vont s imposer eux Sa notion du service public est le reflet de ce qui vient d tre expos ci dessus C est une traduction de sa th orie de l tat Il faut savoir que la juridicisation de cette notion n est pas de son fait mais du fait de ses disciples Cette cole du service public va tre anim e essentiellement par trois disciples de Duguy que sont Gaston G se Louis Rolland et Le service public est la pierre angulaire du
68. ion III La loi 1 D finition de la loi 2 Application de la loi A Applicabilit de la loi Droit Administratif G n ral B D crets d application 3 Domaine de la loi A R partition des domaines l gislatif et r glementaire B Jurisprudence du Conseil constitutionnel Section IV Les principes g n raux du droit 1 D finition 2 Origines et volution A Poser des droits fondamentaux B Combler des lacunes C Assurer des droits des cat gories particuli res de justiciables et peaufiner l ordre existant 3 Valeur juridique Section V Les actes administratifs 1 Existence d un pouvoir r glementaire A Avant 1958 B La Constitution de 1958 2 Partage du pouvoir r glementaire A Pouvoir r glementaire au niveau national B Pouvoir r glementaire au niveau local 3 Hi rarchie des actes administratifs A Hi rarchie g n rale B Ordonnances C Circulaires et directives Chapitre 2 L organisation administrative sur le territoire Section Les politiques centralisation d centralisation d concentration 1 Le choix d une politique A Pr sentation et d finitions B Le cas de la France 2 La d concentration en France A Histoire B Le Pr fet C Comp tences des circonscriptions administratives 3 La d centralisation en France A Les balbutiements de la R volution la III R publique B L institution d une v ritable politique de d centralisation 1982 C La relance de la d centralisation 2003 Sect
69. ion Il Les cat gories de collectivit s territoriales 1 Les cat gories traditionnelles 2 l outre mer A D partements et R gions d outre mer B Les collectivit s d outre mer 3 La Nouvelle Cal donie 4 La Corse Section IlI Le fonctionnement des collectivit s territoriales 1 La d mocratie locale 2 Le partage des attributions entre les organes Droit Administratif G n ral Section IV Le principe de libre administration Section V Le contr le des collectivit s territoriales 1 Champ d application A Actes obligatoirement transmissibles B Actes non obligatoirement transmissibles 2 Exercice du d f r 3 D lais 4 Suspension A R f r suspension demand par le pr fet B R f r libert s publiques C Suspension en mati re d urbanisme de march s publics et d l gation de service public Deuxi me partie Les modalit s de l action administrative Titre I Les moyens d action de l administration Chapitre 1 L acte administratif unilat ral Section I La notion d acte administratif 8 1 Acte administratif acte de droit priv A Les actes de droit priv pris par des personnes publiques B Les actes administratifs pris par des personnes priv es 2 Acte administratif fonction administrative A Les actes administratifs des institutions juridictionnelles et parlementaires B Les actes non administratifs du pouvoir ex cutif les actes de gouvernement 3 Acte administratif acte nor
70. ion a t relanc e par un d cret du 14 mars 1964 qui va d finir les prorogatives du pr fet et organiser l exercice du pouvoir au sein des r gions Les r gions ont t cr es fin des ann es 1950 mais c est surtout la loi du 05 juillet 1972 qui cr e l tablissement public r gional La grande r forme d centralisatrice a t instaur e par les socialistes le 02 mars 1982 avec d cret d application du 10 mai 1982 Cette loi a eu un impact sur la d concentration notamment en red finissant le r le du pr fet et en am nageant des comp tences similaires et les chelons d concentr s des collectivit s territoriales Un discours de Mitterrand en 1990 va relancer le processus en inversant les tendances Il veut que les circonscriptions administratives aient une comp tence de droit commun en mati re d administration La loi du 06 f vrier 1992 dite loi JOX est une loi Administration Territoriale de la R publique La comp tence de droit commun va d sormais relever des services d concentr s et non plus des services centraux Cette loi est accompagn e d un d cret du 1 juillet 92 dit Charte de la D concentration Elle pose le principe de subsidiarit Un d cret du 15 janvier 1997 va avoir un impact fondamental car toutes les d cisions administratives individuelles rel vent pr sent du pr fet Un d cret du 29 avril 2004 fait suite l acte 2 de la d centralisation abrogeant tous les textes ant rieurs sur le
71. ion locale envers un d sir d ind pendance ont donn es lieux aux accords de Matignon en 1988 puis aux accords de Noum a Un grand nombre de comp tences ont t transf r es la Nouvelle Cal donie qui est g r e par un congr s forme de gouvernement local qui vote des sortes de lois de pays ayant force de loi 4 La Corse La loi du 13 mai 1991 transforme la Corse en collectivit territoriale statut particulier La loi du 22 janvier 2002 institue l assembl e de Corse r unissant les lus locaux avec un ex cutif et un pr sident et va galement b n ficier de nombreux transferts de comp tences Section IIl Le Fonctionnement des Collectivit s Territoriales 1 8 La d mocratie locale En termes de d mocratie locale on dispose aujourd hui de deux types d instruments Le premier tant la consultation des populations locales existant depuis longtemps remani par la loi de2004 Le second est le r f rendum local issu de la r vision de 2003 1 La consultation locale 40 Droit Administratif G n ral Ce sont les articles L112 et suivant du CGCT introduits par la loi du 13 ao t 2004 Ce r gime est applicable toutes les collectivit s territoriales alors qu aupravant il n tait r serv qu aux communes On peut consulter les populations locales sur toutes les affaires relevant de la comp tence des collectivit s territoriales Cela peut tre le fruit d une initiative pop
72. ions En 1995 l article 92 est abrog Ces ordonnances ont valeur l gislative c est dire qu elles ont force de loi Cependant ces actes ne sont pas des actes administratifs 31 Droit Administratif G n ral La seconde cat gorie d ordonnance est pr sent e l article 11 Elles sont prises sur le fondement de lois r f rendaires L Arr t CE Ass 19 octobre 1962 Canal pr sente que le Pr sident de la R publique cr e une cour militaire de justice qui condamne Monsieur Canal mort et le Conseil d Etat admet que ces ordonnances sont des actes administratifs il annule donc cette ordonnance de condamnation mort sauvant ainsi la vie au sieur Canal La 3 cat gorie d ordonnance est pr sent e l article 16 Ces ordonnances sont celles que peut prendre le Pr sident de la R publique en p riode exceptionnelle durant la quelle il dispose des pleins pouvoirs L Arr t CE Ass 02 mars 1962 Rubin de Servens pr sente que le Conseil d Etat applique une distinction Les ordonnances prise l article 34 ont une valeur l gislative elles ne rel vent donc pas de l autorit du Conseil d Etat Les autres sont prises fonction de l article 37 consid r es elles comme des actes administratifs La 4 cat gorie d ordonnance est celle des ordonnances prises selon l article 38 Ces ordonnances sont des actes pris lorsque le Parlement autorise le Gouvernement intervenir dans le domaine l gislatif mais
73. ique demand par le Pr fet Lorsque le pr fet fait sa demande de suspension il ne doit d montrer qu une seule des deux conditions qui est le moyen s rieux La seconde diff rence est que le pr fet obtiendra la suspension de plein droit sans que le juge administratif ne puisse mettre un v to 44 Droit Administratif G n ral B La suspension libert publique Lorsque l acte attaqu est de nature compromettre une libert publique ou individuelle le juge administratif prononce la suspension dans un d lai de 48 heures Cette proc dure a t utilis e par les pr fets pour contrer le couvre feu l encontre des mineurs instaur par certaines communes C La suspension en mati re de march s publics d urbanisme et de d l gation de services publics Ces trois domaines sont consid r s comme sensibles dans lequel sont pr sentes de fortes tentation de corruption ayant d bouch sur les affaires des ann es 90 Lorsqu il y a demande en la mati re dans les 10 jours de la transmission de l acte il y a suspension provisoire imm diate mais le juge doit statuer dans un d lai d un mois En cas de non d cision du juge dans le d lai imparti l acte est nouveau ex cutoire Deuxi me partie Les modalit s de l action administrative On va voir ici quel sont les moyens et dans quel but l administration va agir Titre I Les moyens d action de l administration L administration agit p
74. istration a l obligation d agir et lorsque le contenu de son action est pr d termin En r alit il existe une chelle de situation allant de la comp tence enti rement li e au pouvoir discr tionnaire ce sont des situations interm diaires F But Normalement l administration doit agir dans l int r t g n ral le seul but est l int r t g n ral La sanction de l administration qui n agirait pas dans l int r t g n ral est le d tournement de pouvoir 50 Droit Administratif G n ral En droit fran ais l int r t g n ral est tr s vaste il rev t un caract re de plus en plus h t rog ne et prot iforme et souvent l administration va concilier un certain nombre d exigence Parfois certains buts sp cifiques sont possibles exemple des polices sp ciales comme la police de la protection des mineurs on lui assigne un but particulier G Motifs Dans un acte administratif on distingue deux cat gories de motifs les motifs de droit et les motifs de fait Les motifs de droit sont les circonstances de droit qui conditionnent l diction de l acte Les motifs de fait sont les circonstances de fait qui conditionnent l diction de lacte I ne faut pas confondre la motivation et les motifs La motivation est l inscription des motifs dans l acte Le motif correspond certains moyens de l galit 2 Entr e en vigueur Il faut distinguer trois choses L existence de l acte est la date
75. ivit s d outre mer et la Nouvelle Cal donie par le biais d ordonnances avec la possibilit d am nagements ventuels La 6 cat gorie d ordonnance vise l article 47 Une telle ordonnance est prise essentiellement lorsqu une loi de finance devant laborer le budget n a pas t vot e dans les d lais impartis Cette loi de finance peut tre vot e par ordonnance en raison d une situation d urgence C Les circulaires et les directives Une circulaire est un acte administratif destin fournir une interpr tation de norme juridique sup rieure Par exemple le manuel d application du Code des March s Publics qui est pr sent sous la forme d une circulaire Le Conseil d Etat est intervenu L Arr t CE Ass 29 janvier 1954 Institution Notre Dame du Kreisker pr sente que le Conseil d Etat distingue d une part les vraies circulaires c est dire celles v ritablement interpr tatives et les circulaires r glementaires 32 Droit Administratif G n ral qui au lieu de se contenter d interpr ter pose une norme r glementaire suppl mentaire consid rant que seules les circulaires interpr tatives sont susceptibles de recours Pour statuer sur la recevabilit du recours le juge devait examiner le contenu Le Conseil d Etat a enti rement modifi sa jurisprudence par son Arr t CE Sect 18 d cembre 2002 Madame Duvini res L arr t Duvini res va distinguer deux recours Pour quel type de circulaire
76. jug par le tribunal des conflits 27 novembre 1952 Pr fet de la Guyane D une fa on plus g n rale la distinction entre un acte administratif et une d cision de justice est fond e sur un crit re mat riel puisque pour qu il y ait une d cision de justice il faut que l autorit qui l ait rendue ait eu pour mission de trancher un litige Arr t d assembl e du 12 d cembre 1953 De Bayo Pour une d cision de justice les recours sont les voies d appel ou de cassation Pour les actes administratifs c est le recours pour exc s de pouvoir B Les actes non administratifs du pouvoir ex cutif les actes de gouvernement La notion d acte de gouvernement a pour objet de rendre compte d une distinction il s agit d une distinction entre la fonction administrative et la fonction gouvernementale des membres de l ex cutif L id e est que les actes qui sont pris dans le cadre de la fonction gouvernementale sont des actes de gouvernement et ne sont pas susceptibles de recours On dit que ces actes b n ficient d une immunit juridictionnelle A l origine le crit re de l acte de gouvernement tait son mobile politique arr t du 19 f vrier 1875 Prince Napol on il s agissait de la r vocation de Napol on par le gouvernement r publicain Aujourd hui on cherche d terminer dans le cadre de quelle fonction l acte a t dict Deux cat gories principales d acte de gouvernement 1 Les actes
77. la d centralisation ainsi que la mise en place des institutions 37 Droit Administratif G n ral Les principes L ex cutif des assembl es d lib rantes des collectivit s territoriales est transf r la comp tence du Pr sident des conseils alors qu auparavant l ex cutif tait de la comp tence des pr fets La tutelle est remplac e par le contr le La R gion est transform e en collectivit territoriale et les lois rappelle le principe de libre administration pr vu au sein du texte constitutionnel lui m me En 1983 on a galement deux lois en date du 07 janvier et 22 juillet qui organisent le transfert des comp tences Le premier de ces principes est le transfert par bloc de comp tence le second est le transfert de ressources quivalentes et le troisi me est qu il n y a pas de hi rarchie entre les collectivit s Les r gions doivent organiser le d veloppement conomique social et culturel Le second est consacr la formation professionnelle et l apprentissage Le bloc suivant Pour les d partements le premier bloc est consacr l action sanitaire et sociale les logements l quipement rural les coll ges et les transports Pour les communes elles vont g rer tout ce qui concerne les service de d veloppement de proximit locaux tel distribution gaz lectricit pompes fun bres galement les coles maternelles et primaires personnels et infrastructure et en dernier li
78. latif la Loi d orientation sur l avenir de l cole Le neutron heurte le principe constitutionnel de clart de la loi et l objectif constitutionnel d intelligibilit et d accessibilit de la loi 2 condition Il faut qu il y ait un effet direct c est dire que la loi doit tre suffisamment pr cise B D crets d application Il s agit du pouvoir r glementaire de mise en application de la loi non des r glements autonomes Arr t CE Sect 13 mai 1951 Union des anciens militaires titulaires d emplois r serv s la SNCF Dans la mesure o le texte de loi est applicable en l tat l intervention des d crets d application est laiss e la libre appr ciation des ministres comp tents Un second arr t parait concernant les d lais Arr t CE 13 juillet 1962 Keivers Pascali Le Conseil d Etat a annul le refus d dicter les d crets d application 24 Droit Administratif G n ral Arr t CE Ass 27 novembre 1964 Veuve Renard Le Conseil d Etat engage la responsabilit de l administration dans les retards pris pour l diction des d crets d application En 1995 le juge administratif a la possibilit de prononcer des injonctions et s en servie en la mati re Arr t CE Ass 26 juillet 1996 Association lyonnaise de sauvegarde des locataires Le Conseil d Etat va enjoindre l administration d adopter des d crets d application sous le d lai d un an et Va pouvoir assorti
79. les taxes fonci res les taxes habitations dont trois de ces imp ts sont assis sur la valeur locative des droits de propri t s qui ont pour effet un puisement Le 1 principe est la libre disposition des ressources Le second de ces principes est la p r quation financi re 2 La loi du 13 Ao t 2004 relative aux responsabilit s locales Elle apporte un nouveau transfert de comp tence au x Collectivit Territoriales Le d partement contre sa volont h rite des RMI RMA et APA des transports urbains les routes nationales des ports ventuellement situ s dans leur ressort les personnel affect s l entretien des coll ges TOS ce dernier point posant probl me car tr s fortement syndiqu s Les r gions ont h rit des TOS des lyc es des a rodromes des TER les parcs naturels r gionaux A l issue de tout a les plus ros investisseurs publics sont les collectivit s territoriales Section 2 Les cat gories de collectivit s territoriales 1 8 Les cat gories traditionnelles Ce sont les communes les d partements et les r gions ainsi que leurs regroupements 2 8 L outre mer A Les d partements et r gions d outre mer 39 Droit Administratif G n ral Les d partements d outre mer sont au nombre de quatre la gualdeloupe la Guyane la mMartinique et la R union A ces d partement sont associ es des r gions La r vision constitutionnelle de 2003 permet
80. lit d une part commandant le fait que l on doit faire disparaitre les actes ill gaux et le principe de s curit juridique selon lequel les administr s puisse compter s appuyer sur des situations acquises m me si pass un certain temps elles s av res ill gales A Disparition des actes r glementaires Les actes r glementaires port e g n rale et impersonnelle sont consid r s comme non cr ateur de droits n cessaires leur maintien 1 Facult pour l administration faire disparaitre un acte r glementaire Ce principe est que l administration peut retirer ou abroger un acte administratif r glementaire tout moment et pour tout motif Cela signifie soit pour irr gularit soit pour inopportunit de l acte Arr t CE Sect 27 janvier 1961 Vannier En pratique l administration r pugne retirer un acte r glementaire pour le pass au motif d une privation de base juridique les situations juridiques individuelles prises sur son fondement Elle pr f re abroger soit faire disparaitre pour l avenir En parlant des PGD on a vu l Arr t KPLG sur le principe de confiance l gitime Ce principe impose que lorsqu elle modifie une r glementation l administration est oblig e de prendre des mesures transitoires 2 Obligation de faire disparaitre des actes administratifs r glementaires La r gle applicable l administration est fix e par la jurisprudence sous forme de PGD Arr t CE 3 f
81. manifestant les relations entre l ex cutif et les autres pouvoirs Toutes les d cisions li es la proc dure l gislative quand le gouvernement d pose un projet de loi ou refuse de d poser un projet de loi c est un acte de gouvernement de m me pour l engagement de la responsabilit du gouvernement Ces actes ne sont pas attaquables devant le juge administratif par voie de REP 47 Droit Administratif G n ral La d cision de mise en application de l article 16 est un acte de gouvernement La nomination d un membre d un conseil constitutionnel par le pr sident de la R publique il agit dans le cadre d un acte de gouvernement 2 L es actes intervenant au titre des relations internationales de la France Tous les actes relatifs la conduite des relations internationales ou diplomatiques sont des actes de gouvernement Exemples connus CE Ass 29 septembre 1995 association Greenpeace France il s agissait de la d cision de Chirac de reprise des essais nucl aires qui est un acte de gouvernement CE 5 juillet 2000 Maigret qui a attaqu la d cision d engager des troupes au Kosovo est un acte de gouvernement La seule exception qui va permettre de r introduire un contenu contentieux est lorsque les actes sont suffisamment d tachables pour ouvrir un recours leur encontre arr t Dame Kirkood 3 Acte administratif acte normateur On consid re que soit un acte administratif est forc ment normate
82. mateur A Circulaires B Directives C Mesures d ordre int rieur Section II Le r gime 1 El ments A Auteur B Forme C Proc dure D D lais E Contenu F But G Motifs 2 Entr e en vigueur 3 Sortie de vigueur A Disparition des actes r glementaires B Disparition des actes non r glementaires 4 Pr rogatives exorbitantes de l administration A Urgences et circonstances exceptionnelles B Privil ge du pr alable C Ex cution forc e Droit Administratif G n ral 5 Suj tions particuli res de l administration politique d am lioration des relations entre l administration et les usagers A Transparence B Motivation C Principe du contradictoire Chapitre 2 Le contrat Section La notion de contrat administratif 1 Le contrat administratif par d termination de la loi 2 Le crit re organique les parties au contrat A Les contrats conclus entre deux personnes publiques B Les contrats conclus entre deux personnes priv es 3 Le crit re mat riel A l objet du contrat l ex cution du service public B Les clauses exorbitantes du droit commun Section Il Le r gime du contrat administratif 1 Les pr rogatives de l administration 2 Les droits du cocontractant A L impr vision B La force majeure administrative 3 Les contrats particuliers A Le march public B La d l gation de service public Titre II Les finalit s de l action administrative Chapitre 1er Le service public Section Notion
83. n que l auteur de l avis est consid r comme co auteur de l acte il y a vice d incomp tence On ne peut pas former de recours contre les avis eux m mes mais les irr gularit s qui les affectent peuvent tre invoqu es l appui d un recours contre la d cision finale La proc dure d avis du Conseil d Etat sur les projets de d cret il y a deux cat gories de d crets ceux qui n cessitent un avis obligatoire du CE et ceux pour lequel le CE peut tre saisi facultativement Quand la saisine du CE est facultative on inscrit apr s avis du CE Si la saisine du CE est obligatoire en vertu d un texte le d cret mentionne le CE entendu ou il s agira d un d cret en CE Il s agit d une proc dure obligatoire qui est demand e mais pas n cessairement suivie par l auteur du d cret D D lais Le principe est qu en dehors des textes lui imposant un d lai pr cis l administration agit dans le d lai qu elle souhaite Une jurisprudence impose un d lai raisonnable d action On trouve une application de ce d lai raisonnable dans la jurisprudence relative aux d crets d application des lois E Contenu En droit administratif on distingue deux types de pouvoirs de l administration tout d abord le pouvoir discr tionnaire cela veut dire que l administration peut choisir d agir et choisir le contenu de l action L autre cat gorie de pouvoir est la comp tence li e est lorsque l admin
84. nable Arr t CE 03 d cembre 1999 Association Ornithologique et Mammalogique de Sa ne et Loire amp Association France Nature Environnement La loi de 1994 suite cela est modifi e en 1998 On fixe dans la partie l gislative du Code Rural les dates d ouverture et de fermeture de la Chasse du Gibier d Eau Ces mesures s av rent toujours tre contraires la directive de 1979 Les requ rants ont alors sollicit du Premier Ministre qu il fixe lui m me les dates d ouverture et fermeture de la chasse mais devant un nouveau refus de cette requ te par le Premier Ministre ils forment un recours cette encontre Le Conseil d Etat va alors juger cette fois ci que le Premier Ministre n avait plus possibilit de s opposer une telle demande car il tait tenu d exercer son pouvoir en mati re r glementaire dans le respect des directives communautaires Arr t CE 24 f vrier 1999 Association des Patients de la M decine d Orientation Anthroposophique Le Gouvernement peut s abstenir de prendre un d cret d application d une loi incompatible avec les objectifs d une directive communautaire 5 Le contr le des lois de transposition de directives par le Conseil Constitutionnel Les lois de transposition de directives ont tendance recopier une directive Quand le Conseil Constitutionnel est saisi d une telle loi la contr ler revient contr ler la directive en elle m me Il a pu r soudre ce probl me en pl
85. nistratif est une d cision du Tribunal des Conflits l Arr t CE 08 f vrier 1873 Blanco suite l accident d une fillette renvers e par un wagonnet Cet arr t fonde le caract re exorbitant du droit commun c est dire diff rent du droit civil Les solutions trouv es face la situation vont tre bas es sur le droit administratif Les diff rentes tapes du raisonnement vont tre les suivantes Le tribunal des conflits va fonder la comp tence du juge administratif sur la mati re du litige concern Ce va tre le service public qui va apparaitre comme crit re de comp tence du juge administratif cependant dans ses conclusions le Commissaire au Gouvernement David estime que le droit administratif est galement fond sur la puissance publique G Le tribunal des conflits affirme galement le caract re sp cial des r gles de droit administratif et devient un syst me autonome avec sa logique et ses r gles propres diff rentes du droit priv Droit Administratif G n ral Enfin le tribunal des conflits op re la liaison entre la comp tence et le fond Le juge administratif devient comp tent pour se prononcer sur les litiges administratifs C Le r le de la doctrine La doctrine a eu un r le fondamental car certains auteurs ont fond s de r elles th ories de droit administratif tel 1 auteur Maurice HAURIOU 1856 1929 Il fut le fondateur de l Ecole de la Puissance Publique de Toulouse
86. notamment sur la carri re des personnes par le biais de notations en vue de propositions d avancement Ce pouvoir va galement s exercer sur les actes que le sup rieur va pouvoir contr ler annuler ou modifier et le sup rieur hi rarchique va avoir un pouvoir d ordre sur son subordonn Il va exercer son pouvoir en toute l galit mais galement en opportunit avec possibilit d action priori ou posteriori 2 lien La tutelle 34 Droit Administratif G n ral Elle se rar fie car elle ne s applique que d organisme organisme Elle ne concernait que deux cat gories de lien mais il n en reste qu une Elle s exerce qu entre une personne publique et un tablissement public L autre type qui tait concernait par ce pouvoir de tutelle tait entre l tat et les collectivit territoriales Un des grands apports des loi de d centralisation de 1982 a t de modifier la tutelle en simple pouvoir de contr le La tutelle n est pas de droit commun et ne peut tre instaur e que par un texte d finissant ses modalit s Le texte choisit les pr rogatives Concernant les pouvoirs sur les personnes des organismes sous tutelle les pr rogatives les plus courantes sont les pouvoirs de nominations et de r vocations sauf certaines exceptions En ce qui concerne les actes l autorit de tutelle peut intervenir en l galit ou en opportunit priori ou post riori peut avoir un pouvoir d approbation d an
87. ns au sein des Collectivit s Territoriales La comp tence de droit commun au sein de chaque collectivit territoriale appartient l assembl e d lib rante selon lequel l assembl e d lib rante r gle par ses d lib rations les affaires de la collectivit Cf CGCT Les pr rogatives de l ex cutif savoir le maire ou le pr sident du conseil r gional ou g n ral selon trois types possibles 41 Droit Administratif G n ral 1 cat gorie de comp tences L ex cutif a comp tence d ex cution des d lib rations 2 cat gorie de comp tences il dispose de comp tences sur d l gation de l assembl e d lib rante ce peut tre le cas du maire art L222 22 du CGCT pr sentant on trouve l ensemble des comp tences que le conseil municipal peut donner au maire Par exemple lors du tout premier conseil premi re option il peut y avoir une d l gation g n rale attribu e au maire pour toute la dur e du mandat ou ces comp tences peuvent tre attribu es ponctuellement Ces comp tences peuvent tre exerc es un droit de pr emption agir en justice passer de petits march s publics Pour le conseil g n ral et r gional peuvent d l guer une partie de leurs attributions un organe coll gial qui peuvent tre le pr sident et vice pr sident Le troisi me type de comp tences ne vaut que pour le maire qui est seul disposer de pouvoirs propres sans d lib ration pr alable du Conseil muni
88. nulation C Le contentieux de l interpr tation et de l appr ciation de l galit D Le contentieux de la r pression 6 Le recours pour exc s de pouvoir Droit Administratif G n ral A Conditions de recevabilit B Cas d ouverture C Le degr de contr le du juge 7 Le contentieux contractuel 8 L office du juge A Le mode d emploi de l ex cution des d cisions de justice B La modulation dans le temps des effets d une annulation contentieuse C La substitution de motifs D L obligation d dicter des mesures transitoires E L entr e en vigueur diff r e d une d cision de rejet DROIT ADMINISTRATIF GENERAL Introduction G n rale l Approche historique Construction du Droit Administratif 1 R volution et R gime Napol onien A cette poque avant m me la R volution de 1789 il existait des r gles juridiques particuli res qui venaient r gir les relations entre le Roi et ses sujets mais on n en avait aucune connaissance claire ces r gles n tant ni mentionn es ni inscrites dans aucun texte ni aucun code La D claration des Droits de l Homme de 1789 comporte un certain nombre de droits et garanties qui vont venir r gir les relations Etat Citoyens que l on va appeler Libert s Publiques D fensives Une loi des 16 et 24 ao t 1790 instaure la s paration entre autorit s administratives et autorit s judiciaires et va m me interdire aux tribunaux de l ordre judiciaire de produire des ac
89. nulation de substitution d actions et enfin d autorisation 3 lien Le contr le Il n intervient que dans un seul cas c est le contr le de l tat sur les collectivit s territoriales qui ne peut tre instaur que par un texte Cependant il ne peut pas s exercer sur les personnes et en ce qui concerne les actes il ne s exerce que sur la l galit des actes post riori et ventuellement en tel cas ill galit il ne peut que saisir le juge administratif par le biais du pr fet Normalement au sein de chaque organe certaines institutions sont d sign es pour exercer des comp tences La d l gation de signature Elle est attribu e par l autorit comp tente une personne nomm ment d sign e et disparait automatiquement lorsque le d l guant ou le d l gataire change de fonction Cette d l gation de signature ne dessaisit pas le d l guant qui peut lui m me exercer son pouvoir La d l gation s exerce au nom du d l gant La D l gation de pouvoirs ou de comp tences Elle est accord e une personne abstraite d sign e es qualit et subsiste en cas de changement de fonction Le d l guant est dessaisit de la comp tence ce qui signifie que le d l gataire agit en son nom propre Le D cret du 27 juillet 2005 relatif aux d l gations de signatures des ministres aux grands dirigeants du minist re Le d cret autorise que le changement de poste du d l guant au d l gataire ne met p
90. oit il peut s agir de n importe quel acte administratif r glementaire comme pr sent par l Arr t CE 07 d cembre 1984 F d ration Fran aise des Soci t s de Protection de la Nature Le Conseil d Etat a m me t plus loi comme cela est expos par l Arr t CE Ass 03 f vrier 1989 Alitalia En l esp ce le Conseil d Etat a interdit aux autorit s fran aises d dicter ou laisser subsister des actes administratifs r glementaires contraires une directive communautaire 2 Une directive et un acte administratif individuel En ce cas on ne peut pas en droit interne invoquer une directive l encontre d un acte administratif individuel Daniel Cohn Bendit est expuls de France en 1968 Il a form un recours en demande d abrogation de son expulsion aupr s du 1 Ministre et fait porter l affaire par devant le Conseil d Etat Par son Arr t CE 22 d cembre 1978 Cohn Bendit le Conseil d Etat refuse de contr ler une mesure individuelle par rapport une directive au motif de l absence d effet direct L est rendu l Arr t CE Ass 06 f vrier 1998 T te relatif aux March s Publics seulement le droit fran ais cette poque l n effectue pas de transposition Une collectivit passe un march sans respect de proc dure donnant ainsi naissance un contentieux Le Conseil d Etat consid re que la France a cr ainsi un vide juridique en n effectuant pas de transposition de la Directive des March
91. p tents pour signer les mesures r glementaires ou individuelles que comporte n cessairement l ex cution de lacte Premier type de cas Un d cret pr sidentiel est sign par le Chef de l Etat sans pour autant avoir t d lib r en Conseil des Ministres Arr t CE 27 avril 1962 Sicard Ici le Conseil d Etat consid re que l acte rel ve du Premier Ministre mais il remarque que ce dernier a contresign cet acte et donc qu en l tat le contreseing vaut signature Mais le Conseil d Etat cependant annule l acte quand m me en raison de l absence de contreseing des ministres concern s galement par lacte Il est important de retenir que cette jurisprudence n e de l arr t Sicard reste toujours en vigueur de nos jours Deuxi me type de cas Un d cret est d lib r en Conseil des Ministres sans pour autant que ce ne soit exig par aucun texte Arr t CE Ass 10 septembre 1992 Meyet Ici le Conseil d Etat consid re l acte comme relevant uniquement du Pr sident de la R publique seul comp tent signer et consid re galement qu un tel acte ne peut alors d sormais plus tre modifi sans qu il ne soit imp rativement nouveau pr sent devant le Conseil des Ministres pour d lib ration On parle ce moment l du pouvoir d vocation du Pr sident de la R publique une telle situation ne posant aucun probl me g n ralement en p riode de fait majoritaire Arr t CE 09 septembre 1996
92. pe des droits fondamentaux et des libert s publiques L article 6 1 de la CEDH pr sente ces termes Toute personne a droit ce que sa cause soit entendue quitablement publiquement et dans un d lai raisonnable par un tribunal ind pendant et impartial tabli par la loi qui d cidera soit des contestations sur ses droits et obligations de caract re civil soit du bien fond de toute accusation en mati re p nale dirig e contre elle Le jugement doit tre rendu publiquement mais l acc s de la salle d audience peut tre interdit la presse et au public pendant la totalit ou une partie du proc s dans l int r t de la moralit de l ordre public ou de la s curit nationale dans une soci t d mocratique lorsque les int r ts des mineurs ou la protection de la vie priv e des parties au proc s l exigent ou dans la mesure jug e strictement n cessaire par le tribunal lorsque dans des circonstances sp ciales la publicit serait de nature porter atteinte aux int r ts de la justice Autrement dit il affirme le droit pour toute personne de disposer d un proc s quitable ce qui consiste en un ensemble de prescriptions que tous les tats signataire doivent imp rativement respecter En droit fran ais le Commissaire au Gouvernement est un membre de la juridiction charg de prononcer des r quisitions en toute impartialit Envers ces dispositions la France s est fait condamner notamment par l Arr
93. pr fet C est d sormais ce texte qui est la source actuelle du r le du pr fet B Le Pr fet L article 72al 6 de la constitution et l art 34 de la loi du 2 mars 1982 loi de d centralisation qui a t modifi par l acte 2 de la d centralisation qui est une loi du 13 ao t 2004 et les attributions du pr fet sont pr cis ment d crites l article 1 du d cret du 29 avril 2004 Son r le se r sume en 4 points Son r le vis vis du Gouvernement 36 Droit Administratif G n ral Il re oit des ordres du gouvernement et vers le bas il repr sente le gouvernement Son r le vis vis du droit Il est en charge du respect des lois et de l ex cution des r glements Son r le vis vis de l administration d concentr e Il a un r le de direction Il est le chef de l administration d concentr e Son r le vis vis des collectivit s territoriales II exerce un r le de contr le Le pr fet a galement des attributions en mati re de Police Le pr fet de r gion au fil du temps va b n ficier une sorte de pr pond rance sur les pr fets de d partements en coordonnant leur action C Comp tences des circonscriptions administratives La r gion et le d partement ont une comp tence calqu e sur celle des Collectivit s Territoriales Leurs grandes directions sont le prolongement des minist res La commune a 3 comp tences particuli res que sont l tat civil les listes lectoral
94. primaires d assurance maladie qui sont priv es mais exer ant une fonction administrative Arr t CE 31 juillet 1942 Montpeur le conseil d tat a qualifi d administrative des d cisions d un organisme priv comme charg de participer un service public Arr t CE 02 avril 1943 Gouguin d cision prise par le conseil sup rieur de l ordre des m decins consid r e comme administrative car le CS participe un service public 2 La d termination des crit res On va discerner les SPIC des SPA laquelle intervient dans les ann es 60 Arr t CE 1 janvier 1968 Epoux Barbier concernant le r glement int rieur d air France qui interdisait ses h tesses de l air de se marier Ne sont caract re administratif que les actes caract re r glementaire concernant l organisation m me du service public Tous les actes individuels des SPIC sont de droit priv En ce qui concerne tous les autres services publics en l occurrence les SPA les actes des personnes priv es g rant un SPA sont de nature administrative mais la condition de r unir deux choses savoir que les actes doivent concerner la gestion de ce service public et deuxi mement que cela exprime une pr rogative de puissance publique Arr t CE Sect 13 janvier 1961 Manier 2 Acte administratif fonction administrative Ici le principe est que les administrations exercent une fonction administrative et que leurs d cisions soient prise
95. r ateurs de droit leur maintien Parmi les actes non cr ateurs de droit leur maintien on range notamment les mesures de Police toutes les d cisions d favorables l administr refus sanctions les actes obtenus par fraude les actes recognitifs actes ne faisant que constater une situation d j existante les actes inexistants actes entach s d une tr s grave irr gularit toute les autorisations d occupation du domaine public A contrario tout le reste constitue les actes n cessaires leur maintien 2 Possibilit de retrait des actes r glementaire La r gle est issue d une lign e jurisprudentielle qui a commenc par un Arr t CE Sect du 03 novembre 1322 Dame Cachet Ici le Conseil d Etat a admis qu il pouvait retirer les actes non r glementaires irr guliers cr ateurs de droits leur maintien dans le d lai de recours contentieux Cela signifie qu un acte irr gulier cr ateur de droit pouvait tre retir dans un d lai de deux mois De tr s nombreuses difficult s d application de cet arr t sont intervenues car les d lais de recours peuvent tre tr s longs Le Conseil d Etat est revenu sur sa jurisprudence par le biais de l Arr t CE 26 octobre 2001 Ternon par A contrario de l arr t Ternon quid de la possibilit de retrait d actes non r glementaires r gulier cr ateurs de droit relatifs leur maintien ne peuvent pas tre retir s En ce qui concerne les actes non r
96. r ces injonctions d astreintes p cuniaires importantes 3 Domaine de la loi A R partition des domaines l gislatif et r glementaire Le domaine de la loi est d fini l article 34 de la Constitution La loi fixe les r gles et elle fixe les principes fondamentaux Son r le de fixation des r gles concerne La cat gorie g n rale des Etablissements Publics lt Les garanties fondamentales accord es aux fonctionnaires lt Les nationalisations lt Les droits civiques et les garanties fondamentales accord es aux citoyens pour l exercice des libert s fondamentales Son r le concernant les principes fondamentaux lt Libre administration des Collectivit s Territoriales leurs comp tences et leurs ressources lt L enseignement lt Le r gime de propri t L article 37 de la Constitution pr voit que les autres mati res rev tent un caract re r glementaire On peut distinguer cependant deux types d empi tements Une action administrative empi te sur le domaine de la loi Il y a censure par annulation du juge administratif sur le fondement de l article 34 de la Constitution La loi empi te sur le domaine r glementaire Au cours d une proc dure parlementaire avant vote le Gouvernement oppose une irrecevabilit sur la base de l article 41 de la Constitution Le Conseil Constitutionnel est saisi et doit alors se prononcer S il admet une non conformit il y a arr t des d bat
97. riode de la 3 R publique L Etat providence L tat va r aliser une s rie d actions sociales pour le bien tre de la population L tat va devenir fournisseur de prestations et son r le ne sera plus limit aux seules fonctions r galiennes avec l cole publique l assistance m dicale la loi sur l hygi ne avec les r seaux d assainissements bureau de placements anc tre ANPE fourniture lectrique dans tous les foyers distribution d eau r seaux de transports Sous la 3 R publique merge une classe moyenne avec le droit de vote et les lus publics se rendent compte qu il faut accorder des gages de bonne volont envers les citoyens 57 Droit Administratif G n ral 8 2 L apparition en jurisprudence Arr t Tribunal des Conflits 08 F vrier 1873 Blanco qui fait r f rence un accident caus par un wagonnet de la Soci t des Tabacs causant la mort d une fillette Ici le tribunal des conflits juge que la responsabilit qui peut incomber l tat pour les dommages caus s aux particuliers par le biais des personnes qu il emploi dans le service public ne peut tre r git par les principes tablis dans le code civil pour les rapports de particuliers particuliers A l poque la notion de service public n a pas la m me d finition qu aujourd hui Cette notion de service public est plus affili e l administration aux personnes qui y travaillent Les conclusions Romieu sur l arr t Terr
98. rmale Cet arr t va entrainer plus tard une extension de ce principe aux r fugi es Le Conseil d Etat n a donc pas abandonn cette technique visant poser des PGD Arr t CE 24 mars 2006 Soci t KPMG et autres Le Conseil d Etat admet ici le principe de s curit juridique en imposant l administration d dicter des mesures transitoires au moment d un changement de r glementation dans certains domaines conomiques Plus exactement visant modifier les attributions de la fonction de Commissaire aux Comptes On distingue trois raisons fondamentales Premi re raison Le juge administratif va appliquer tel ou tel principe plus g n ral dont s inspirerait le Code Civil Seconde raison Le but est de ne pas faire application en l tat de droits contenus dans des chartes internationales telle la CEDH Cela aide le juge administratif lorsque le texte a un champ d application plut t restreint Le principe d impartialit des juges est contenu dans la CEDH mais seulement de fa on plus ou moins restrictive C est ainsi que le juge va l extraire afin de l adapter Troisi me raison Cette derni re raison consiste en le dialogue des juges c est dire que la technique des PGD va permettre d invoquer ainsi de grands principes 3 7 Valeur juridique Ici on traite plus exactement de la valeur juridique des PGD Arr t CE Sect 26 juin 1959 Syndicat G n ral des Ing nieurs Conseils
99. s La plupart des textes manent de l ex cutif cette proc dure est donc rare La proc dure de d classement de l article 37 2 de la Constitution concerne les lois promulgu es qui comportent des notions r glementaires Cela permet de d classer des normes l gislatives apr s saisine du Conseil Constitutionnel B Jurisprudence du Conseil constitutionnel 25 Droit Administratif G n ral La distinction entre r gle et principe est tomb e en d su tude en raison du fait majoritaire Au profit de la distinction des grands principes de la loi et des d tails de la mise en uvre Le domaine de la loi est tendu gr ce l existence d autres chefs de comp tence dans d autres articles de la Constitution que l article 34 Exemple article 66 de la Constitution sur la suret et la libert individuelle Il existe deux jurisprudences importantes Une loi empi tant sur le domaine r glementaire peut elle tre sanctionn e CC 30 juillet 1982 Blocage des prix et des revenus Une loi empi tant sur le domaine r glementaire n est pas inconstitutionnelle CC 21 avril 2005 Loi d orientation sur l avenir de l cole Le Conseil Constitutionnel ne censure pas l empi tement mais d clare pr ventivement que certaines dispositions de la loi examin e rel vent du domaine r glementaire Le Gouvernement va pouvoir les d classer ult rieurement plus facilement si le Gouvernement le souhaite sans avoir saisir
100. s contr ler la loi en elle m me Cf Arr t CE 17 mai 1991 Quintin Section Il Les conventions internationales et le droit communautaire Les conventions internationales regroupent tous les trait s ou accords conclus entre la France et d autres tats soit europ ens soit de par le monde Les trait s constitutifs communautaires sont inclus ici dans le droit communautaire tels les trait s de Rome 01 janvier 1958 de fusion 1 juillet 1967 de l acte unique europ en 01 juillet 1987 de Maastricht le 07 f vrier 1992 d Amsterdam le 02 octobre 1997 de Nice le 02 f vrier 2001 et de Lisbonne le 13 d cembre 2007 Le droit communautaire primaire est labor par les trait s constitutifs 14 Droit Administratif G n ral Le droit communautaire d riv quant lui est constitu par tous les actes et d cisions pris par les autorit s communautaires Depuis la Constitution de 1946 il est express ment pr cis dans le texte constitutionnel que la France accepte de se soumettre aux trait s qu elle a ratifi Deux dispositions sont cependant imp rativement connaitre l alin a 14 du Pr ambule de la Constitution de 1946 pr sentant La R publique Fran aise se conforme aux r gles du droit public international L Article 55 de la Constitution du 04 octobre 1958 Les trait s et accords r guli rement ratifi s ou approuv s ont d s leur publication une autorit sup rieure celle de l
101. s dans et exercice Cela concerne les minist res et les collectivit s locales territoriales Premier type d institutions les autorit s centrales 46 Droit Administratif G n ral Ces autorit s exercent plusieurs types de fonctions savoir des fonctions administratives puis des fonctions plus politiques lesquelles sont exerc es au travers des relation avec d autres pouvoir mais galement avec d autres tats Les pouvoirs exerc s avec les pouvoirs judiciaires et l gislatifs sont dues au fait que leurs services appartiennent l administration A Les actes administratifs des institutions juridictionnelles et parlementaires 1 Les organes parlementaires Les lois ne sont pas des actes administratifs de m me que les d cisions des bureaux ou les r glements int rieurs des assembl es c est dire qu ils ne peuvent tre contest devant le juge administratif Arr t CE 05 mars 1999 Pr sident de l Assembl e Nationale relatif aux march s pass s avec l assembl e nationale et le s nat rel vent du juge administratif Arr t CE Ass 04 juillet 2003 Papon relatif la suspension de son r gime de pension au regard de ses activit s durant la seconde guerre mondiale et ce d cidant que le r gime des pension d pend de l exercice parlementaire 2 Les organes juridictionnels Toutes les d cisions relatives l organisation du service public de la justice sont des actes administratifs Cela a t
102. ssociations syndicales de propri taire Tribunal des Conflits 9 d cembre 1899 Canal de GINAC avec une note de Maurice Hauriou qui a dit que l on nous change notre tat B Dilution du crit re mat riel Le crit re mat riel est le fait que le service public est une activit d int r t g n ral caract re administratif 59 Droit Administratif G n ral Seulement il existe deux br ches 1 La multiplication des services publics Arr t CE 7 avril 1916 Astruc le CE refuse de qualifier le th tre de service public Arr t CE 27 juillet 1923 Gheusi le CE estime que l op ra comique est un service public auquel Hauriou r pond en disant que le d chainement des passions ne peut s exprimer par un service administratif Arr t CE 12 juin 1959 Syndicat des Exploitants de Cin matographes de l Oralie le CE estime que le cin ma est un service public Arr t Sect 18 d cembre 1936 Prades la plage est un service public Arr t CE Sect 23 janvier 1959 Commune Dhuez les remonte pentes sont un service public 2 Apparition des SPIC Un SPIC est le Service Public Industriel et Commercial dont l arr t fondateur est l arr t du 22 janvier 1951 Bac des Loca la colonie de la Cote d Ivoire exploitait un bac et le commissaire au gouvernement Matter tabli une distinction entre deux types d activit selon lequel des services par nature appartenant l tat constituant l essence m me de l tat e
103. stratif C est vrai si l acte est r glementaire Arr t CE 06 d cembre 1907 Compagnie des Chemins de Fer de l Est Ce principe est vrai si l acte est individuel Arr t CE Ass 13 juillet 1967 Allegretto En mati re de qualification de AAU le crit re organique c est dire que la nature de l auteur de l acte est pr pond rante 45 Droit Administratif G n ral A Les actes de droit priv pris par des personnes publiques La possibilit pour une personne publique de prendre des d cisions priv es est issue de conclusion Romieu 1903 Arr t Terrier 1903 Le commissaire du Gouvernement Romieu a conclu qu une personne publique peut agir telle une personne priv e Le premier domaine concern est la gestion de son domaine priv par l administration comme par exemple les bois et for ts Le second domaine est les relations entre les usagers et les personnes publiques sont les SPIC Services Publics Industriels et Commerciaux concernant l lectricit l eau le gaz les transports B Les actes administratifs pris par des personnes priv es Certaines personnes priv es participent aux fonctions administratives Il existe donc une gestion publique exerc e par des personnes priv es leurs d cisions et actions rel veront donc du juge administratif 1 La reconnaissance de la gestion administrative par des personnes priv es Arr t CE Ass 13 mai 1938 Caisse Primaire Aide et Protection propos des caisses
104. t Section La r partition des comp tences les contentieux confi s au juge judiciaire 1 Contentieux rattach s des blocs de comp tence judiciaire 2 R gimes l gislatifs de responsabilit confi s au juge judiciaire 8 3 La distinction faute personnelle faute de service A Origine et d finitions B Les types de faute personnelle et la faute de service C Les cumuls D Les actions r cursoires Section II La responsabilit pour faute 1 Le d clin de la faute lourde 2 La responsabilit pour faute simple Section III La responsabilit sans faute 1 La responsabilit pour risque A Le risque sp cial existant B Collaborateurs occasionnels C Accidents de travaux publics D Garde d un tiers 2 La rupture d galit devant les charges publiques 62 Droit Administratif G n ral A Responsabilit pour dommage permanent de travaux publics B Responsabilit du fait des d cisions administratives r guli res C Responsabilit du fait des lois et conventions internationales Section IV L indemnisation du pr judice Chapitre 2 Le contentieux administratif Section La r partition des comp tences 1 Blocs de comp tence judiciaire 2 L interpr tation et l appr ciation de l galit des actes administratifs A L interpr tation des actes administratifs B L appr ciation de la l galit des actes administratifs 3 Le Tribunal des conflits A Le conflit positif B Le conflit n gatif et la proc dure de renvo
105. t mat rielle Une seconde s rie de droits d finissent galement le droit des salari s au sein de l entreprise lt Les droits du travailleur lt Le droit syndical lt Le droit de gr ve Une troisi me s rie de droit est tablie rapport une conomie dirig e Un alin a sur les nationalisations Une participation du travailleur son entreprise Une quatri me s rie intervient sur les relations internationales de la France Le droit d asile lt La limitation de la souverainet L engagement de se conformer aux r gles internationales Tous ces diff rents principes ci dessus list s ont une port e juridique Au niveau constitutionnel le droit de gr ve intervient en 1979 et apparait la radiot l vision fran aise Pour le Conseil Constitutionnel l Arr t CE Ass 07 juillet 1950 Dehaene a galement utilis de droit de gr ve pr sent dans le pr ambule de la Constitution de 1946 dans le principe de continuit du service public D Le texte de la Constitution de 1958 et la Charte de l environnement Le texte m me de la Constitution de 1958 pr sente une relation des sources du droit administratif mais seulement au travers de quelques articles Une premi re s rie d articles habilitent des autorit s exercer le Pouvoir r glementaire Articles 13 19 21 et 22 de la Constitution du 04 octobre 1958 12 Droit Administratif G n ral Toujours en mati re de l exercice d
106. t d autres part les service de nature priv e entrepris par l tat parce que personne ne veut s en charger et qui sont exploit es dans les m mes conditions qu un industriel ordinaire Ici il ressort que ces services sont de nature priv e et que cela rel ve de la seule comp tence du juge judiciaire position confirm e par le Tribunal des Conflits Cet arr t en ne citant ni SPA ni SPIC est pr curseur Ce n est que plus tard que l on va voir apparaitre par l arr t CE Ass du 16 novembre 1956 USIA Union Syndicale des Industries A ronautique Le Conseil d Etat pose 3 crit res cumulatifs pour d montrer l existence d un SPIC 1 Objet du service il faut que le service soit de nature industrielle et commerciale 2 Origine des ressources financ par des redevances per ues par le versement des usag e 3 Modalit s de fonctionnement avec du mat riel et du personnel priv avec une comptabilit priv e Pour d montrer l existence d un SPIC il faut d montrer ces 3 crit re pour un SPA il suffit d en d montrer un seul Listes non exhaustives SPA Sant Education Justice Police S curit pompiers Service Sociaux SPIC Eau Enl vement ordures m nag res 60 Assainissement Electricit Gaz CRelativisation du crit re finaliste 4 L influence du droit communautaire Section Il R gime 8 1 La cr ation des services publics A Services publics nationaux B Serv
107. t pos l article 24 de la loi du 12 avril 2000 mentionnant que le contradictoire s applique chaque fois que la motivation est obligatoire Cela s exprime par le droit de connaitre le contenu du dossier et le droit d y r pondre Trois exceptions cependant L Abus L Urgence Les circonstances exceptionnelles Titre Il Les finalit s de l action administrative Deux coles s opposent et le droit administratif actuel reconnait la validit des deux coles L administration assure galement la police administrative qui est la manifestation la plus vidente de la puissance administrative Maurice Hauriou dans la derni re dition de son pr cis administratif avait en 1927 accept la valeur de l autre cole pour ce qui est de l exercice de la puissance publique au sein de l administration La finalit ultime de l action administrative est l int r t g n ral Le service public et la police en sont les deux facettes les plus importantes Chapitre 1er Le service public Section I Notion Un service public est une activit d int r t g n ral g r par une personne publique ou soumise son contr le et relevant au moins partiellement du droit administratif 56 Droit Administratif G n ral 8 1 L mergence historique des services publics Sous le moyen ge On peut dater l anc tre du service public en remontant au moyen ge en relevant les banalit s seigneuriales Certains ouvrages taient
108. t proroger ce d lai de deux mani res en exer ant un recours gracieux devant l auteur de lacte exerc dans le d lai du d f r Le d lai du pr fet est prorog compt de la r ponse de l auteur de l acte Arr t CE 18 avril 1986 COREP Ile et Vilaine Pr fet d Ile et Vilaine La seconde possibilit de prorogation du d lai est une demande de documents compl mentaire en raison du pr fet qui estime que la transmission ne comporte pas les l ments suffisant l examen de l actes ce dernier peut alors en demander la transmission dans les d lais pr vu Le d lai recommence alors courir r ception des documents Arr t CE Sect 13 janvier 1988 Mutuelle G n rale des personnels des Collectivit s Territoriales Le pr fet peut galement cumuler les causes de prorogations Arr t CE 04 novembre 1996 D partement de la Dordogne 4 Le r gime de la suspension de l acte Le juge administratif peut suspendre l ex cution d un acte jusqu ce qu il statue au fond C est l que le pr fet b n ficie d un r gime avantageux Pour b n ficier d une telle mesure tout justiciable doit pr senter l existence de deux conditions cumulables la premi re tant l urgence et la seconde tant un moyen de droit s rieux M me si le requ rant pr sente les deux le juge administratif dispose encore d un pouvoir d appr ciation pour accorder ou refuser la suspension A Le r f r suspension class
109. tent en trois cas A Urgences et circonstances exceptionnelles L urgence permet d assouplir certaines proc dures pour d nuder certaines obligations Par exemple de cas d urgence elle peut prendre plus rapidement possession d un bien expropri elle peut aussi se dispenser de motiver un acte absence d inscription et peut enfin en cas d urgence proc der l ex cution forc e d un acte Circonstances exceptionnelles L administration va pouvoir dans certaines circonstances moins respecter les libert s publiques Arr t CE 28 juin 1918 Eri s pr sentant qu en temps de guerre l administration peut carter la r gle de la communication pr alable de son dossier un fonctionnaire faisant l objet d une sanction Arr t CE 28 f vrier 1919 Dame Dol et Laurent pr sentant qu en temps de guerre on peut restreindre la libert d aller et venir des prostitu es Dans les deux cas le juge administratif op re un contr le de ces situations B Privil ge du pr alable Cela consiste en le fait qu un acte administratif est ex cutoire de plein droit Ce privil ge est existant depuis fort longtemps mais il a t reconnu r cemment dans l arr t Ass du 2 juillet 1982 Huglot pr sentant que le caract re ex cutoire des actes administratif est une r gle fondamentale du droit public Le seul moyen d y faire chec est l obtention en droit d un r f r suspension Cf Contentieux C Ex cution forc e
110. tes administratifs De m me les fonctions contentieuses sont attribu es l Administration elle m me Il s agit de l instauration de la th orie du Ministre Juge La p riode r volutionnaire va galement connaitre l mergence du pouvoir r glementaire soit en fait c est la possibilit pour l Administration d dicter des normes Ce ph nom ne va s amplifier partir de la Constitution de l An VIII avec la cr ation des r glements d Administration Publique Des institutions vont aussi voir le jour avec la naissance du Conseil d Etat et des Conseils de Pr fecture cr s par la Loi du 28 Pluvi se An VIII ces Conseils de Pr fecture tant les premiers Tribunaux Administratifs Le r le initial du Conseil d Etat est l origine d mettre des avis en cas de litige entre l Administration et des particuliers tout en retenant qu en g n ral il dispose d une certaine force puisque son avis est tr s souvent retenu et suivi par l Empereur Droit Administratif G n ral 2 De la Restauration 1870 La Gestation du Droit Administratif Les activit s contentieuses aupr s du Conseil d Etat et des Conseils de Pr fecture vont d sormais augmenter Une science du Droit Administratif va naitre avec deux personnes majeures dans l instauration de la discipline que sont MACAREL premier auteur publier le c l bre Recueil LEBON dit chaque ann e depuis sa cr ation et LAFERRIERE Conseiller d Etat pr
111. tif G n ral I ne dira pas vraiment o il trouve la libert d association PFLR De m me dans l Arr t CE 28 mai 1954 Barrel l administration refuse au sieur Barrel le droit de passer le concours de l Ecole Nationale de l Administration sous le seul pr texte qu il est communiste Le Conseil d Etat va quant lui se fonder sur le principe d galit Dans un second temps il va s appuyer directement sur les principes du bloc de constitutionnalit utilis tel quel Egalement dans l Arr t CE 16 d cembre 1988 Bl ton le Conseil d Etat va contr ler la nomination d un fonctionnaire La question qui doit se poser est de savoir si le juge administratif lorsqu il applique la Constitution doit tenir compte de la jurisprudence du Conseil Constitutionnel ainsi que de ses interpr tations En principe les d cisions du Conseil Constitutionnel font autorit sur toutes les autorit s des pouvoirs publics incluant m me les juridictions administratives comme l indique l article 62 de la Constitution Le dispositif de ses d cisions et ses motifs en sont le soutien n cessaire soit la solution associ e au raisonnement juridique Le juge administratif suit en g n ral la jurisprudence du Conseil Constitutionnel y compris jusque dans ses r serves d interpr tation Dans l Arr t CE Ass 11 mars 1994 SA La Cinq il est pr sent qu il existe quelques divergences notables entre ce qu a pu juger le Conseil d Etat et ce qu a p
112. tional date d avant 1990 A cette p riode le juge demandait au Ministre des Affaires Etrang res et Europ ennes d mettre un avis sur l interpr tation de la norme pr sent e A compter de l Arr t CE 29 juin 1990 GISTI le juge administratif devient seul comp tent pour interpr ter une norme internationale S agissant du droit communautaire la r gle vaut que cette norme soit renvoy e devant la CJCE afin qu elle soit interpr t e Cette r gle est fix e par trait 16 Droit Administratif G n ral E Modalit s d application 1 Confrontation directe d un acte administratif une norme internationale D s la 4 R publique le juge administratif a accept de sanctionner des actes administratifs qui violent directement des trait s internationaux Dans cette hypoth se il n y a pas de loi internationale L exemple type est que lorsqu une convention d extradition est sign e en vertu de laquelle sont pris des d crets d extradition D s lors le juge va examiner la conformit de l acte Dans l Arr t CE Ass 30mai 1952 Dame Kirkwood le Conseil d Etat se fonde sur l article 26 de la Constitution de 1946 qui n est autre que le pendant de l actuel article 55 de la Constitution de 1958 De nos jours ce m canisme de contr le est toujours en vigueur puisque de nombreux actes an mati re du droit des trangers sont annul s chaque ann e Dans l Arr t CE Ass 19 avril 1991 Belgacem l expulsion
113. u pouvoir r glementaire les articles 19 et 22 portent sur le contreseing L article 20 subordonne l administration au Gouvernement en pr sentant que le Gouvernement dispose de l Administration Les articles 34 et 37 pr sentent la s paration des pouvoirs l gislatif et r glementaire Le droit mat riel est expos au Titre 12 qui porte sur la politique de d centralisation ainsi qu l article 1 De m me les articles 55 et 88 1 du texte constitutionnel d finissent la place des normes internationales en droit fran ais En ce qui concerne la Charte de l Environnement de 2004 ce texte pose un probl me quant sa nature juridique Pour le droit administratif il faut retenir plusieurs choses L article 4 de la Charte de l Environnement pr sente l obligation de r paration des dommages caus s l environnement L article 5 nonce le principe de pr caution En droit la pr vention pose l obligation pour les autorit s comp tentes de prendre toutes les mesures n cessaires pour lui permettre de faire face un risque pr visible L article 6 porte sur le d veloppement durable Il s agit de la conciliation de trois piliers essentiels que sont la mise en valeur de l environnement le d veloppement conomique et le progr s social 2 Application de la Constitution en droit administratif En ce qui concerne l application de la Constitution en droit administratif il va falloir distinguer deux situations
114. u rendre comme avis le Conseil Constitutionnel notamment dans l Affaire Dumas Il existe un principe de primaut immuable de la Constitution sur les trait s internationaux dans l ordre interne comme l a pr cis le Conseil d Etat dans son Arr t CE Ass 30 octobre 1998 Sarran Levachet B La th orie de la loi cran La situation est la suivante La Constitution est invoqu e et en dessous une loi intervient dans un domaine particulier Encore en dessous un acte administratif est pris rapport au texte constitutionnel Concernant cette situation cela n est pas possible car la loi fait cran Une jurisprudence de principe intervient alors laquelle est une jurisprudence d Arr t CE Sect 6 novembre 1936 Arrighi pr sentant qu un fonctionnaire est mis la retraite d office sur le seul fondement d un d cret pris en application d une loi par rapport la Constitution Or le juge administratif n est pas comp tent pour exercer un contr le sur la loi La th orie de la loi cran connait cependant un assouplissement Ce n est valable que si un lien tr s troit est tabli entre un acte administratif et la loi elle m me Lorsque ce lien est un lien plus distendu c est dire lorsque le l gislateur laisse une large marge de man uvre au pouvoir r glementaire le juge administratif peut exercer un contr le sur l acte administratif par rapport la Constitution uniquement parce que cela ne revient pa
115. ulaire repr sentant un cinqui me des lecteurs pour les communes et un dixi me pour les autres La d cision d organisation et ses modalit s rel ve de l assembl e d lib rante Cependant ce vote ne repr sente qu un avis ce qui implique que l autorit comp tente doit reprendre en mains les choses l issue du scrutin pour arr ter sa d cision en la mati re La demande est transmise au pr fet dans les deux mois et il dispose d un d lai de 10 jours pour ventuellement transmettre l affaire devant le TA et ce dernier doit statuer dans un d lai d un mois 2 Les r f rendums locaux Il est issu de la r vision constitutionnelle de 2003 et se trouve l article 72 1 de la Constitution Les projets de d lib ration ou d actes relevant de la comp tence d une collectivit territoriale peut tre soumis par r f rendum la d cision des lecteurs de cette collectivit Le r gime de ce r f rendum pr vu par la constitution a t pr vu par une loi organique de 2003 et codifi au CGCT l article L01112 et suivant Ces r f rendums restent facultatifs Le champ d application mat rielle s applique tout projet de d lib ration et galement tout projet d acte relevant des attributions de l ex cutif sauf les projets d actes individuels Cela signifie que cela exclue tous les actes comp tence nationale De m me sont exclus tous les actes tels un permis de construire acte indivi
116. ur il modifie l ordonnancement juridique les actes de l administration non normateur ne seront pas des actes administratifs soit on consid re que dans le groupe des actes administratifs il y a ceux qui sont normateur et donc susceptibles de recours et les autres On met dans les autres les actes pr paratoires il s agit d actes qui interviennent pour pr parer une d cision finale qui elle seule aura un caract re normateur Si une irr gularit entache un acte pr paratoire on ne pourra invoquer l irr gularit l appui d une contestation la d cision finale Dans les actes pr paratoires il y a les avis les consultations les recommandations les propositions etc Les d cisions confirmatives sont des d cisions qui confirment une d cision pr c dente elles sont inattaquables elles n ont aucun effet normateur c est la d cision pr c dente La d cision reconutive ne fait que constater un tat de fait ou un tat de droit Les circulaires sont des actes qui ont pour objet d interpr ter un acte sup rieur jurisprudence Duvigni res A Circulaires Les directives sont des mesures d encadrement dict es par un sup rieur hi rarchique l gard de son subordonn lui indiquant une aptitude adopter et encadrant sa conduite par la d finition d orientation g n rale Plus juridiquement une autorit administrative qui est investie d un pouvoir discr tionnaire va n anmoins soumettre l exercice de ce
117. usieurs tapes Loi CC 10 juin 2004 relative la Confiance dans l conomie num rique Le Conseil Constitutionnel cite l article 88 1 de la Constitution sur la participation de la France aux Communaut s Europ ennes Il en d duit que la transposition d une directive est une exigence constitutionnelle et il ne peut tre fait obstacle cette exigence qu en raison d une disposition expresse contraire de la Constitution c est dire que les lois de transposition des directives communautaires ne peuvent tre critiqu es que si les requ rants invoquent une disposition expresse contraire la Constitution soit une disposition sp cifique notre texte constitutionnel comme par exemple la langue fran aise Le Conseil Constitutionnel va modifier sa formulation dans une d cision du 27 juillet 2006 Loi relative aux droits d auteurs Le Conseil Constitutionnel pr sente que la transposition d une directive est une exigence constitutionnelle 20 Droit Administratif G n ral Cependant ce processus est soumis une double limite 1 limite La transposition d une directive ne doit pas tre contraire ou m me limite un principe inh rent l identit constitutionnelle de la France Dans le trait non ratifi et non appliqu instituant une constitution pour l Europe il y a une r serve au nom du principe inh rent l identit 2 limite Le Conseil Constitutionnel doit statuer dans un d lai d
118. vrier 1989 Compagnie Alitalia selon lequel l administration est tenue d abroger un r glement ill gal ab initio d s sa signature ou devenu ill gaux la suite d un changement de circonstances de droits ou de faits En ce qui concerne le changement de faits il a t d fini par l Arr t Ass du 10 janvier 1964 Simonnet Pour qu il y ai changement de circonstance de faits il faut qu il y ait r el bouleversement que l v nement soit totalement ind pendant de l administration et enfin que cela rev te un caract re totalement impr visible En ce qui concerne un changement de droit arr t CE Ass 28 juin 2002 Villemin relatif a la loi sur le PACS mettant en uvre la modification de toute la r glementation sur le mariage pour s appliquer aux couples Pacs s 52 Droit Administratif G n ral L Arr t Alitalia a t modifi par une loi du 20 d cembre 2007 modifi par la loi du 12 avril 2008 modification en raison des relations entre les administr s et l administration L autorit administrative est tenue d office ou la demande d un administr d abroger express ment tout r glement ill gal ou r glement sans objet que cette situation existe depuis la publication du r glement ou qu elle r sulte de circonstance de droit ou de fait post rieur cette date B Disparition des actes non r glementaires 1 La distinction des actes cr ateurs de droit leur maintien et les actes non c

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