Des détenus en contact avec les services publics : une mission
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1. Institution justifie alors pleinement sa pr sence en milieu carc ral en r tablis sant le dialogue interrompu avec l ext rieur ALPES MARITIMES UN D L GU APPEL R SOUDRE UN LITIGE D ORDRE FISCAL NEA Monsieur H venait d entrer dans CI la vie active quand il a t incar c r L int ress avait rempli une d clara tion de revenus pour la premi re fois en mai 2007 avant sa d tention o il a d clar les traitements et salaires per us en 2006 En janvier 2008 le requ rant s est tonn de recevoir un avis imposition payer au 15 f vrier alors qu il tait incarc r depuis quelques mois cette somme cor respondait en fait au 1 tiers provision nel Monsieur H a souhait alors obtenir certaines informations car il ne comprenait pas pourquoi il devait payer cette somme et soucieux de rester en r gle au regard du fisc il a fait appel au d l gu du M diateur de la R publique Apr s examen du dossier il est apparu qu avec le montant des salaires d clar s per us en 2006 et le type d activit exer c e temps plein l int ress pouvait b n ficier de la prime pour l emploi PPE Cependant comme il n a pas coch la case correspondante sur la d claration 2007 de revenus l imp t a t calcul sans en tenir compte Un courrier a alors t adress au centre des imp ts de la commune de r sidence du requ rant pour solliciter un nouvel examen du dossi2. JESSE BARROW sur le terrain Des d tenus en contact avec les services publics une mission fondamentale pour les d l gu s Si les d l gu s du M diateur aident les d tenus r gler leurs litiges avec l administration ils poursuivent galement la mission tout aussi importante de permettre aux d tenus de conserver ou de r tablir le contact avec les services publics car leur vie sociale ne s est pas arr t e avec l incarc ration lors que l implantation des d l gu s en milieu carc ral est presque totalement achev e au 1 mai 2009 il ne reste plus que 15 tablissements desservir et 51400 d tenus peuvent avoir acc s un d l gu les exemples de cas trait s montrent qu un objectif essentiel a t atteint permettre aux d tenus de faire valoir leurs droits de citoyen S il est important que les d tenus puissent avoir acc s l Institu tion pour r gler des litiges avec l administration p nitentiaire voir les num ros 28 et 39 du M diateur Actualit s il est tout aussi n cessaire qu ils puissent dans l int r t de leurs familles comme du point de vue de la pr paration de leur r insertion conserver ou r tablir leurs relations avec les services publics La vie sociale ne s arr te pas avec l incarc ration et les probl mes rencontr s avec le fisc ou avec les organismes sociaux sont encore plus aigus quand les usagers incarc r s n obtiennent pas de r ponse leur courrier L
3. ans suite cette affaire car la carte bancaire a t utilis e par le fils du d tenu De ce fait aucune qualification p nale ne peut tre retenue cause du lien de parent Cette r ponse satisfait toutefois Monsieur I qui obtient enfin des informations sur les suites de sa plainte et peut ainsi d gager sa responsabilit aupr s de la banque LOIRE UNE PROC DURE DE SAISIE INTERROMPUE SUITE UN INDU D ASSEDIC APA Monsieur X incarc r depuis Cas concret juillet 2004 est redevable aupr s de Assedic d un trop per u de 1875 euros Suite une requ te de l Assedic qui a saisi un huissier ce dernier adresse le 26 mars 2008 un commandement payer Madame X par lequel il l informe qu d faut de paiement int gral il proc dera la saisie de ses biens Depuis l incarc ration de son mari son pouse l ve seule ses trois enfants Elle ne per oit de la Caf que 512 euros dont 259 euros d allocation logement vers s au propri taire Cette derni re se trouve dans l impossibilit de payer ce trop per u d par son mari Le 1 juillet 2008 elle re oit un acte d huissier qui l informe qu il proc dera le 21 juillet l enl vement de ses biens et objets qui seront vendus le 20 ao t 2008 Sur les conseils de son mari qui a ren contr le d l gu pour diff rents probl mes elle saisit aussit t le d l gu Apr s examen du dossier ce dernier contacte la
4. direction de l Assedic et lui demande au regard des dispositions en vigueur pour les personnes incarc r es que la dette de Monsieur X soit suspendue jusqu sa lib ration Apr s r examen du dossier le directeur de l Assedic informe le d l gu que ses services ont pris la d cision titre exceptionnel de stopper la proc dure de saisie aupr s de l huissier de justice et d arr ter toute la proc dure concernant le recouvrement de cet indu M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155352425 www mediateur republique fr M diateur Actualit s le joumal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Nathalie Amat Clot Alain Michel Ceretti Mariam Chadli Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde Bruno Landi C line Monestier Lo c Ricour Jean Michel Rougi Michel Savinas Martine Timsit e Imprimeur Terre de couleurs Valmy R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris agence spherepublique fr e D p t l gal 2 trimestre 2009 M diateur Actualit s JUIN 2009 N 48
5. er afin que lin t ress puisse en b n ficier La direction du centre des imp ts sensi bilis e sur le cas de Monsieur H a accept de reconsid rer la situation en prenant en compte la PPE Un d gr vement total de l imp t 2007 et des deux premiers tiers provisionnels 2008 a ainsi pu tre op r et le d l gu est inform qu un remboursement sera effectu prochaine ment sur le compte de l int ress CALVADOS UNE M RE C LIBATAIRE PRIV E D AIDES SOCIALES EN RAISON DE SA D TENTION NEA En juillet 2008 le d l gu ren CE contre la maison d arr t une d tenue m re c libataire En raison de son emprisonnement la Caf de l Orne a revu ses prestations familiales et son allocation APL pour son logement HLM Son enfant a t plac depuis son incarc ration il n est plus consid r par cons quent sa charge Les prestations et APL vers e pour son logement sont donc recalcul es et la Caf r clame alors la d tenue le reversement d un trop per u de 1237 86 euros De retour de la perma nence le d l gu contacte par t l phone puis par e mail la Caf de l Orne en expli quant la situation de cette jeune femme La commission de recours se r unissant le lendemain la responsable de la Caf accepte de pr senter le dossier en urgence La situation est r gularis e la semaine suivante DORDOGNE UN EXTRAIT DE NAISSANCE ENFIN D LIVR PAR MAYOTTE ATA Malgr plusieurs de
6. mandes A accompagn es selon lui de lettres affranchies pour le retour Monsieur O ne peut obtenir la d livrance d un extrait de naissance de la commune de Chirongui collectivit d partementale de Mayotte afin de proc der au renou vellement de sa carte d identit p rim e Il sollicite alors l attention du d l gu qui par lettre le 8 d cembre 2008 intervient aupr s de la mairie de Chirongui Le 12 janvier 2009 le d l gu est destina taire de deux copies certifi es conformes de l extrait de naissance de Monsieur O MARZANNA SYNCERZ GIRONDE UN D TENU OBTIENT ENFIN DES INFORMATIONS SUR SA PLAINTE NEA Monsieur I a pris connaissance Cas concret peu apr s son incarc ration d un d couvert important sur son compte ban caire Sa carte tait rest e son domicile lors de son arrestation et il suppose qu une personne a d rob sa carte chez lui et a utilis e frauduleusement Il porte plainte contre X en septembre 2007 En avril 2008 il constitue son dossier de retraite auquel il doit joindre un RIB La banque refuse de lui en d livrer un cause de ce d couvert Il ne peut cependant pas justifier aupr s de la banque que ce mest pas de son fait car il n a aucune r ponse du procureur de la R publique propos de la plainte Monsieur I demande alors rencontrer la d l gu e Cette derni re interroge le procureur qui dans un d lai assez bref indique qu il a d classer s
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