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Projet rapport associations GT v finale

1. 15 29 30 39 40 49 50 59 60 69 70ans et ans ans ans ans ans plus Cat gories d ge Source INSEE Premi re n 946 F vrier 2004 La vie associative en 2002 12 millions de b n voles NB Ces statistiques remontent a l ann e 2002 et n ont pas encore int gr les effets du papy boom notamment sur l engagement b n vole des s niors Concernant le b n volat on observe certains changements Une moindre disponibilit des b n voles N anmoins plus nombreux les 2 Exemple local le Comit Technique de la Consommation Limousin Avis sur saisine du CESR du Limousin Propositions du CESR pour la formation des b n voles Rapporteur Mme Martine DUCHAMP DE LAGENESTE 2006 14 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin b n voles consacrent moins de temps leur engagement qu avant Le nombre de b n voles est toujours stable environ 13 millions l heure actuelle soit l quivalent d environ un million d quivalents temps plein L ensemble des tudes r centes au plan national montrent que les b n voles sont de moins en moins disponibles pour intervenir dans les associations Le volume global d engagement n a pas chang mais les b n voles consacrent de moins en moins de temps individuellement leurs actions associatives On constate des transformations
2. 46 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires ISBL Les ISBL sont d finies par la Comptabilit Nationale Ce sont les Comptes Satellites des Institutions Sans But Lucratif L ONU en 2003 a cr un Manuel pour l tablissement d un Compte Satellite des Institutions Sans But Lucratif Cet outil permet d valuer le poids conomique c est dire la contribution des associations la production nationale de richesse telle que la d finit et la mesure la Comptabilit Nationale Source Les associations en France et leur contribution au PIB Op Cite R gle des 4P Principe Le fait qu un organisme but non lucratif intervienne dans un domaine d activit o il existe aussi des entreprises commerciales ne conduit pas ipso facto le soumettre aux imp ts commerciaux II convient en effet de consid rer l utilit sociale de l activit l affectation des exc dents d gag s par l exploitation ainsi que les conditions dans lesquelles le service est accessible enfin les m thodes auxquelles l organisme a recours pour exercer son activit Ainsi pour appr cier si l organisme exerce son activit dans des conditions similaires celle d une entreprise il faut examiner successivement quatre crit res selon la m thode du faisceau d indices le Produit propos par l organisme le Public qui e
3. 11 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Que ce soit pour les associations sans salari ou les associations employeurs les ressources proviennent essentiellement des recettes d activit s publiques ou priv es La deuxi me ressource diff re selon le poids du b n volat pour les associations employeurs ce sont les subventions publiques 37 9 pour les associations sans salari s ce sont les cotisations Les associations sont donc tr s d pendantes de ces financements dont elles ne maitrisent bien souvent ni le montant ni la p riodicit Figure 3 La structure des ressources des associations selon l existence d emploi salari ou non en France Associations sans Associations Ens mble salari employeurs Cotisations 25 8 9 0 121 Dons et m c nat 9 7 3 8 49 Recettes d activit s 46 2 49 3 48 7 publiques ou priv es Subventions publiques 18 4 37 9 34 3 Total en 100 100 100 Total en millions d euros 10 871 5 48 519 7 59 391 2 Source Enqu te CNRS 8 Matisse Centre d Economie de la Sorbonne aupr s des associations 2005 2006 Concernant le financement public les associations sont en majorit financ es par les communes Cela s explique par l ancrage territorial des associations La majorit d entre elles uvrent sur le territo
4. am nagement du territoire environnement poids du b n volat PROPOSITION 3 Former les membres b n voles et salari s des associations et r fl chir un partenariat avec des organismes de formation dont l Universit convention entre le Conseil R gional et les partenaires qui le souhaitent pour r pondre aux n cessit s de leurs plans de formation et soutenir la Validation des Acquis de l Exp rience VAE PROPOSITION 4 Accompagner les associations pour mieux valoriser leur projet et la conduite de leur activit et encourager un entreprenariat social individuel ou collectif par une formation innovante de cadres de haut niveau ainsi que le d veloppement de soci t s coop ratives d int r t collectif PROPOSITION 5 Cr er un fonds associatif r gional ind pendant d aide la constitution de fonds propres pour soutenir les associations en difficult de tr sorerie provoqu e par des financements d cal s et tardifs Un tel fonds pourrait galement intervenir en octroyant des facilit s court terme des pr ts d honneur remboursables sans int r t sur 5 10 ans pour financer le haut de bilan PROPOSITION 6 Favoriser une labellisation a minima r gionale d utilit sociale permettant aux usagers de mieux identifier les producteurs associatifs et de redevenir des usagers partageant un projet social et des usagers citoyens 27 Le r le des associations en faveur de la dynamisatio
5. On calcule l quivalent temps plein en divisant le volume annuel d heures de travail b n vole par le volume de travail plein temps d un emploi salari 38 Pr cieuses associations Op Cit 17 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin musculation club uzerchois a pu ouvrir ses portes en f vrier 2004 r pondant ainsi favorablement la demande locale De par son statut associatif le club jouit en outre d une amplitude horaire plus importante En Creuse la F d ration d partementale des uvres La ques d veloppe un v ritable r seau d ducation populaire et organise de multiples manifestations culturelles Son action repose simultan ment sur la disponibilit de b n voles comp tents qui aident diversifier cette offre et sur la pr sence d un public demandeur et actif r parti harmonieusement sur l ensemble du territoire 2 2 L ENVIRONNEMENT DES ASSOCIATIONS Les associations cohabitent avec d autres organismes publics priv s bancaires Leur environnement comporte des risques mais galement des opportunit s 2 2 1 LES RISQUES PRESENTS DANS L ENVIRONNEMENT DES ASSOCIATIONS Les risques voqu s se concentrent en particulier dans les domaines suivants inad quation de la formation des b n voles renforcement des normes juridiques risque de m connaissance de leur
6. la charge de l employeur au titre des assurances sociales des allocations familiales des accidents du travail ainsi que du versement de transport et des contributions et cotisations au Fonds national d aide au logement dans la limite du produit du nombre d heures r mun r es par le montant du salaire minimum de croissance major de 50 Source http www projetdeterritoire com spip article php3 id_article 1035 51 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires BIBLIOGRAPHIE PUBLICATIONS CES Pour un statut de l association europ enne Les Editions des CESR Limousin CESR Limousin CESR Limousin Conseil National de la Vie Associative DEMOUSTIER Dani le Direction D partementale et R gionale de la Jeunesse et des Sports du Limousin et de la Haute Vienne France B n volat et CerPhi Sous la direction de Jacques MALET pr face de Jean BASTIDE et avant propos de Roger SUE KAMINSKI Philippe TCHERNONOG Viviane CNRS Centre d Economie de la Sorbonne Journaux Officiels Paris Rapport n20 2008 60 p Le b n volat volontariat quelles volutions Une analyse g n rale partir de donn es r gionales Rapport n 2007 04 Rapporteur M Jean MOYEN Limoges 2007 94 p Propositions du CESR pour la formation des b n voles Avis 2006
7. La tendance actuelle est donc la professionnalisation du secteur associatif et de ses modes de gestion du personnel tant au niveau des b n voles que des salari s Il existe certes une forte demande de travail b n vole mais pour certaines associations les b n voles doivent poss der les qualifications et les comp tences suffisantes Le m me probl me se pose concernant les salari s des associations A titre d exemple P ADPAD 87 a un budget de l ordre de 13 millions d euros et une masse salariale de 10 millions Cette association est g r e comme une entreprise priv e Une concurrence commence s installer avec la naissance d entreprises dans ce secteur 2 Autosaisine du CESR du Limousin Le b n volat volontariat quelles volutions Une analyse g n rale partir de donn es r gionales Rapporteur Monsieur Jean MOYEN 2007 25 13 millions de Francais de plus de 15 ans que l on peut g n ralement qualifier de b n voles 2 Extraits de l article de Jean Pierre Worms publi dans La France b n vole 2006 CerPhi Mars 2006 2 pets La France b n vole Quatri me dition Mars 2007 France B n volat et CerPhi erPhi 29 Aide domicile aux personnes g es et en difficult s 3 Audition de Mme GLANDUS Directrice de ADPAD 87 R union du groupe de travail du 17 avril 2008 15 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires pr
8. Cahier Espaces Focal INSEE Limousin INSEE Premiere Partenaire Associations SITES INTERNET CES de France N400 Sp cial dix ans de politique associative Juin juillet 2008 TCHERNOGOG Viviane Un acteur exemplaire N97 Tourisme d affaires L industrie des rencontres 8 v nements professionnels Avril 2008 150 p DUCAUD Val rie et GAILLARD Fran ois La strat gie lyonnaise en mati re d v nements professionnels 7 p Thierry FELLMANN et Laurent GREFFEUILLE Le dispositif PRIDES P les R gionaux d Innovation et de D veloppement Economique Solidaire formidable outil pour les entreprises 1 p N 44 INSEE Limousin et CRES Limousin L conomie sociale en Limousin plus d un emploi salari sur dix Mars 2008 4 p N946 La vie associative en 2002 12 millions de b n voles F vrier 2004 4 p Qui sont les dirigeants associatifs TABARIES Muriel Partenaire Associations la lettre du Service Partenaire Associations du Cr dit Mutuel mars 2008 4 p www cesdefrance fr le portail des Conseils Economiques et Sociaux de France Conseil Economique et Social www conseil economique et social fr FONDA CERPHI http www fonda asso fr http www cerphi org Centre d Etude et de Recherche sur la Philanthropie Associations gouv fr DRJS Limousin http www associations gouv fr http
9. Les difficult s sont plus importantes en milieu rural o les transports publics sont quasi inexistants Le probl me du manque de personnes qualifi es se retrouve galement dans d autres secteurs Par exemple les cr ches associatives doivent recruter des personnes ayant des dipl mes en relation avec les domaines de la petite enfance du m dical du param dical La structure ne peut engager que des personnes dipl m es dans le domaine de la petite enfance du m dical ou param dical avec exp rience dans la petite enfance d au moins 3 ans Plus globalement le secteur du service la personne adresse une demande croissante au monde associatif de plus en plus difficile satisfaire 2 2 1 3 Participation des associations au territoire La contribution des associations l conomie nationale et a notre niveau l conomie locale est largement sous estim e Divers l ments montrent l importance des associations dans l conomie locale B n volat comme nous l avons pr c demment voqu le poids du b n volat est incontestable 8 10 des associations fonctionnent essentiellement gr ce au b n volat Malgr cela le b n volat reste encore mal reconnu en particulier le travail b n vole Aucun outil ne permet a l heure actuelle de calculer l impact en termes conomiques du travail b n vole Volontariat cest un acte d change mutuel entre une personne ou un groupe qui offre son temps son
10. d rations sportives agr es On distingue ces f d rations sportives agr es qui peuvent avoir d l gation de mission de service public leur confiant l tablissement des r gles techniques et d ontologiques sous d l gation du minist re de tutelle g n ralement Jeunesse et Sports De telles r gles sont transmises aux associations agr es et rendues obligatoires aux professionnels exer ant toute activit r gie par la F d ration initiations encadrement pr paration physique les associations de d fense de l environnement et les associations de consommateurs L appellation union est plut t r serv e pour les regroupements de personnes morales exclusivement Source http fr wikipedia org Benevole Qui fait quelque chose sans tre r mun r sans y tre tenu Fait sans obligation titre gracieux Source Le Larousse Le b n vole associatif est une personne physique qui de sa propre initiative et de mani re volontaire d cide d agir dans l int r t d une association pour permettre cette derni re de r aliser l objet pour lequel elle a t constitu e Le b n volat est la situation dans laquelle une personne fournit titre gratuit une prestation de travail pour une personne ou un organisme Le b n volat se distingue donc de la situation de travail ou salariat essentiellement par les crit res suivants le b n vole ne per oit pas de r mun ration Il pe
11. de l espace par des groupes qui se donnent une repr sentation particuli re d eux m mes de leur histoire Guy DI MEO Les territoires du quotidien 1996 p 40 un agencement de ressources mat rielles et symboliques capable de structurer les conditions pratiques de l existence d un individu ou d un collectif social et d informer en retour cet individu et ce collectif sur sa propre identit Bernard DEBARBIEUX g ographe Le territoire est une r ordination de l espace dont l ordre est chercher dans les syst mes informationnels dont dispose l homme en tant qu il appartient a une culture Le territoire peut tre consid r comme de l espace inform par la s miosph re Claude RAFFESTIN 1986 Dans leur Dictionnaire de la g ographie et de l espace des soci t s 2003 Jacques LEVY et Michel LUSSAULT proposent trois d finitions g n rales qui illustrent les grandes conceptions du territoire au sein de la g ographie espace m trique topographique p 907 agencement de ressources mat rielles et symboliques capables de structurer les conditions pratiques de l existence d un individu ou d un collectif social et d informer en retour cet individu ou ce collectif sur sa propre identit p 910 toute portion humanis e de la surface terrestre p 912 Voir galement LEVY 1999 DI MEO 2000 GERVAIS LAMBONY 2003 49 Le r le des associations
12. es en les moins bien quip es commerces et services de proximi t Au c ur du plateau de Milleva province 0 5 Ss u 5 7 Le u Nombre d emplois de proximit 6000 Source Insee CLAP 2005 oT focal INSEE Limousin mars 2008 10 commune en services R 30 Part des emplois de l ES E dans l emploi salari 0000 Source Insee CLAP 2005 BPE 2006 gt gt gt A a a ee e 60 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires et de Limoges l inverse les coop ratives occupent une place importante dans l ouest de la r gion notamment dans le pays du Haut Limousin o le nombre de ses emplois est iden tique celui des associations Quant aux mutuelles elles sont davantage pr sentes dans les pays qui abritent une commune chef lieu d arrondissement L importance des coop ratives La part importante des coop ratives est une des caract ris tiques de l conomie sociale en Limousin Elle est due aux coop ratives de cr dit qui comptent 244 tablissements bancaires et 2 440 salari s Les coop ratives agricoles commerce de gros de fruits et l gumes d animaux vivants emploient un peu plus de 1 000 salari s et comprennent quelques structures d enver gure nationale comme Perlim et Limdor qui commercialisent et transforment les productions fruiti
13. l organisme peut sans que sa non lucrativit soit remise en cause proc der des op rations de communication pour faire appel la g n rosit publique exemple campagne de dons au profit de la lutte contre les maladies g n tiques Il peut galement r aliser une information sur ses prestations sans toutefois que celle ci s apparente de la publicit commerciale destin e capter un public analogue celui des entreprises du secteur concurrentiel Pour distinguer l information de la publicit il convient de regarder si le contenu des messages diffus s et le support utilis ont t s lectionn s pour tenir compte du public particulier auquel s adresse l action non lucrative de l organisme en cause Ainsi une association peut pr senter les prestations qu elle offre dans un catalogue si ce catalogue est diffus soit par l association elle m me aux personnes ayant d j b n fici de ses prestations ou qui en ont exprim la demande soit par l interm diaire d organismes sociaux En revanche la vente de ce catalogue en kiosque la diffusion de messages publicitaires payants passage de messages dans les journaux la radio location de panneaux publicitaires etc sont des l ments susceptibles de remettre en cause le caract re non commercial de la d marche Il en serait de m me de l utilisation d un r seau de commercialisation agences de voyages courtiers participation des foires ou salons dont les exposant
14. nierie Les associations reconnues d int r t g n ral sont elles aussi b n ficiaires de ces avantages fiscaux En vertu des articles 15 et 16 les gains et r mun rations vers s aux salari s employ s dans les ZRR par des organismes vis s au de l article 200 du CG fondations ou associations reconnues d int r t g n ral par les services fiscaux ainsi que les associations relevant du code rural qui ont leur si ge social dans ces m mes zones susvis es sont exon r es des cotisations la charge de l employeur au titre des assurances sociales des allocations familiales des accidents du travail ainsi que du versement de transport et des contributions et cotisations au Fonds national d aide au logement dans la limite du produit du 31 Propositions du CESR pour la formation des b n voles Rapporteur Mme Martine DUCHAMP DE LAGENESTE Op Cit 32 Code G n ral des Imp ts Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin nombre d heures r mun r es par le montant du salaire minimum de croissance major de 50 Les ZRR forment un dispositif d exon rations en voie d extinction La r forme pr voit de recentrer le zonage ZRR sur l EPCI forme la plus int gr e de coop ration mais galement elle simplifie le syst me d exon ration en vigueur et en largit le champ Les communes doivent donc d
15. rent face au champ d action des associations Les b n voles proposent une demande adapt e qui fait que l association va se trouver en situation de plus grande efficacit Les b n voles sont le maillon indispensable au bon fonctionnement des associations Gr ce eux des projets associatifs voient le jour Quelques exemples significatifs sur notre territoire A Limoges l Union R gionale des Foyers des Jeunes Travailleurs est l origine de trois dispositifs en sus de l h bergement dont l objet est de favoriser l insertion sociale et professionnelle des jeunes en situation de rupture avec le march de l emploi mais galement de cr er des activit s conomiques travers l conomie solidaire Mob job service de mise disposition de scooters un atelier montage vid o cin ma une cole de projets aide la cr ation d entreprises Sur la commune corr zienne d Uzerche certains administr s faisaient tat de l absence d une salle de musculation Le secteur priv marchand jugeait une implantation peu rentable et ce genre de prestation ne relevait pas forc ment des attributions de la puissance publique C est ainsi qu une association a t cr e en octobre 2003 et que le Etablissement public de coop ration intercommunal 34 Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance Op Cit
16. s de capitaux les syndicats les fondations les mutuelles les coop ratives ni les syndicats ni les associations cultuelles 5 Cf annexe 2 p 47 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin INTRODUCTION Ce rapport s inscrit dans la probl matique des sch mas strat giques labor s par le Conseil R gional du Limousin Lors de sa r union du 11 d cembre 2007 la Commission n4 du Conseil Economique et Social du Limousin D veloppement conomique et emploi a d fini son programme de travail en autosaisine pour la p riode couvrant la premi re partie de la mandature en cours soit pour les trois ann es venir Elle a mis le souhait de travailler sur la dynamisation du territoire principalement rural en vue d un meilleur quilibre du Limousin travers 3 sujets la politique d accueil en direction des entreprises les services publics le r le des associations C est de ce dernier volet dont il sera question dans le pr sent rapport Apr s une pr sentation synth tique du paysage associatif et en particulier de son ancrage territorial face aux enjeux de l volution des territoires notamment la d prise de certains d entre eux l articulation retenue est la suivante dans un premier temps le groupe de travail a cherch faire ressortir du point de vue interne au fonctionnement des associa
17. t coop rative ouvri re de pro duction Scop est cr e par des salari s associ s ayant la volont d entreprendre collectivement Le pouvoir de d cision et les b n fices sont partag s de mani re quitable entre tous les salari s soci tai res En 2007 on d nombre en Limousin 42 entreprises affili es l Union r gionale des Scop URSCOP Elles emploient 770 salari s et g n rent un chiffre d affaires de 75 millions d euros Le BTP y occupe une place pr pond rante puisqu il emploie 70 des salari s des Scop C est deux fois plus qu au niveau national o les SCOP de services sont plus pr sentes Une tr s large majorit 83 des salari s ayant au moins deux ans d anciennet sont soci taires de leur Scop La r partition des b n fices se fait comme tel 44 vont en r serve pour l investissement 40 5 sont vers s aux salari s sous forme de participation et 15 5 viennent r mun rer le capital Source URSCOP Limousin Berry les seules un tiers des salari s des associations Le secteur de l ducation en regroupe 15 avec des coles pri v es et des organismes de formation Les activit s de loisirs sportives ou culturelles ne repr sentent en fait que 7 des emplois dans les associations soit un peu moins de 1 200 person nes siles associations ont un r le primor dial dans ces activit s au del m me de l emploi r gulier engendr ce sont bien d autres secteurs qui c
18. volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance Viviane TCHERNONOG Op Cit 20 Article de Viviane TCHERNONOG Un secteur exemplaire Revue Associations mode d emploi n400 Juin Juillet 2008 12 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Figure 4 La r partition des ressources selon l existence d emploi salari dans association en France 120 00 100 00 80 00 60 00 40 00 20 00 Cotisations Dons et m c nat Recettes d activit s publiques ou Subventions publiques priv es 0 00 B Associations sans salari B Associations employeurs Source Enqu te CNRS Matisse Centre d conomie de la Sorbonne aupr s des associations 2005 2006 2 1 1 1 2 Difficult s D un point de vue qualitatif les associations ont une structure financi re tr s fragile Tout d abord leurs fonds propres sont tr s faibles Ils ne peuvent provenir que des exc dents de gestion de dons de legs ou d apports Dans la majorit des associations il est difficile de d gager des exc dents de gestion Avec un fonds propre faible les associations ne peuvent pas mener des projets long terme Un autre probl me d coule de ces difficult s d gager des fonds propres Les associatio
19. 2 2 3 Maintien d activit s sur le territoire r gional 24 3 PROPOSITIONS DU CESR LIMOUSIN rrrrrrreremmmmemmmnmnnmmnnneneeeemenenneneeennnne 27 DECLARATIONS D ORDRE GENERAL OU SRATEGIQUES PRONONCEES A L OCCASION DE LA PRESENTATION DE L AVIS cccccccccccccccccccccncncncncnnncncncnnnonnnnnnnnnnos 29 LISTE DES ABREVIATIONS u in 39 TABLE DES ILLUSTRATIONS cn 41 LEXIQUE A anA aAA anana aSa RA adaa 43 BIBLIOGRAPHIE cla T 53 ANNEXES nn a 55 ANNEXE 1 COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL LES ASSOCIATIONS EN FAVEUR DE LA DYNAMISATION DES TERRITOIRES uazauanennnnanannnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnnenennnnnnn nennen en en nenn 55 ANNEXE 2 EXTRAITS DE LA LOI DU 1 JUILLET 1901 RELATIVE AU CONTRAT D ASSOCIATION ER Caleta biel tants oes 57 ANNEXE 3 L ECONOMIE SOCIALE EN LIMOUSIN PLUS D UN EMPLOI SALARIE SUR DIX FOCAL INSEE LIMOUSIN N 44 ae 59 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin PREAMBULE Le pr sent rapport s appuie sur la definition l gale et statutaire de l association Loi 1901 dans un cadre g n ral qui int gre tous les types d associations agr es reconnues d utilit publique quels que soient leur activit et leur domaine d action A ce titre ne sont pas int gr es l analyse les autres entit s de l Economie Sociale et Solidaire savoir les structures d insertion sous forme de soci t
20. SYNTHETIQUE DU PAYSAGE ASSOCIATIF 9 2 VIE ASSOCIATIVE ET TERRITOIRES 52 aa 11 2 1 FONCTIONNEMENT INTERNE DES ASSOCIATIONS 000ssccccccceeceeeesseceeeeeseeeeesesseeeeeess 11 2 1 1 Les obstacles rencontr s par les associations dans leur fonctionnement au A annees ed neue lient nest TEE 11 2 1 1 1 Des probl mes r currents de financement 11 ZAR Pres iles tenes nn trame taeda dette trame 11 ZAA A Dc a pt DATE nt a feat ne 13 2 1 1 2 Evolution des comportements des b n voles s es 14 2 1 1 3 Vers une professionnalisation des associations 15 2 1 1 4 La disparition annonc e des Zones de Revitalisation Rurale 16 2 1 2 Les atouts des associations aan en 17 2 2 L ENVIRONNEMENT DES ASSOGIATIONS a 18 2 2 1 Les risques pr sents dans l environnement des associations 18 2 2 1 1 Probl mes de formation et de qualification des b n voles 18 2 2 1 2 Le renforcement de normes juridiques et fiscales nn 18 2 2 1 3 Participation des associations au territoire 19 2 2 1 4 Les cons quences d une professionnalisation accrue 22 2 2 1 5 La question de la d amp faisance ooooonnnccinncnnincccnnncnnnncnccanccnnnrn nan rnnnnn cnn 22 2 2 2 Les effets des associations Sur le territoire 23 2 2 2 1 Les associations et l am nagement du territoire 23 2 2 2 2 L impact des associations sur l conomie oooonncccincccnnnccnnocnononnnancccnnnnnnnns 23 2
21. ayant une activit conomique significative ce qui limine de l tude les structures actives dans le tissu social local mais dont la finalit premi re n est pas conomique D finition en annexes 66 http www moulindugot com 67 Relatif la ville et aux habitants de Saint L onard de Noblat 87 24 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin a pu voir le jour gr ce au partenariat avec les pouvoirs publics Aujourd hui la vocation du site est la conservation et la transmission du savoir faire et l animation de l ensemble du moulin Cette initiative a pu mettre en avant et p renniser un savoir faire dans le domaine papetier ainsi que dans le domaine graphique On pourrait citer de nombreux autres exemples d organisations fonctionnant sur le mode associatif qui ont permis de sauver restaurer puis faire vivre des patrimoines b tis industriels culturels La Fondation du Patrimoine a t cr e par l Etat pour aider les collectivit s publiques priv es ou associatives ce faire Dans la r gion elle a apport ces derni res ann es avec l aide de ses partenaires publics et priv s pr s de 6 millions d euros Sa plus grosse intervention la Chapelle Saint Blaise Arnac Pompadour 19 pour la restauration et la valorisation de la chapelle avec une fresque monumentale r alis e par l artiste peintre internat
22. d quipement en service de proximit et territoire urbain En effet l association est fortement repr sent e dans les zones les plus rurales surtout celles moins bien quip es en commerces et services de proximit 14 Emploi salari sans compter l apport du b n volat soulign par le rapport du CESR Limousin Le b n volat volontariat quelles volutions Une analyse g n rale partir de donn es r gionales 10 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin 2 VIE ASSOCIATIVE ET TERRITOIRES 2 1 FONCTIONNEMENT INTERNE DES ASSOCIATIONS Les auditions r alis es nous ont permis d observer une certaine professionnalisation du mode de fonctionnement des associations La n cessit de communiquer d analyser son environnement conomique et social et surtout la gestion du personnel pour un secteur associatif de plus en plus employeur am nent leurs dirigeants laborer des strat gies entrepreneuriales mais aussi faire face aux contraintes financi res FONCTIONNEMENT AU QUOTIDIEN 2 1 1 LES OBSTACLES RENCONTRES PAR LES ASSOCIATIONS DANS LEUR Les associations se heurtent aux probl mes suivants en premier lieu d ordre financier ensuite les difficult s concilier b n volat et activit s salari es au sein d une association de m me celui de la formation des dirigeants associatifs mais galement l
23. de l engagement individuel Le type id al du mod le de relations entre l individu et le collectif qui merge aujourd hui dans l engagement associatif est presque l inverse du pr c dent Il se fonde sur un principe la plupart du temps implicite de sup riorit de la morale individuelle sur la morale collective C est le projet personnel de l individu qui oriente ses choix d engagement collectif Cela conduit des engagements provisoires diversifi s et changeants D o ce zapping associatif dont tant de dirigeants se plaignent Par ailleurs le nombre d associations augmentant chaque ann e la course au recrutement des b n voles s av re de plus en plus concurrentielle M me en imaginant que le nombre de b n voles a volu globalement au m me rythme comment veut on que les associations fonctionnent correctement des lors qu ensemble ces b n voles ne consacrent pas plus de temps leur engagement et qu ils ont une tendance de plus en plus nette passer d une association une autre privil giant le projet 2 1 1 3 Vers une professionnalisation des associations Comme nous l avons vu en premi re partie le recours aux salari s dans les associations est croissant C est ainsi qu en Limousin de 2000 2006 le nombre d emplois y a progress de 14 Ce travail salari est caract ris par un fort taux de temps partiels occasionnels ou saisonniers et donc une forte pr carit
24. de retrouver un contrat de travail avec une formation aux m tiers du nettoyage Le comit permet de r ins rer des personnes en totale rupture avec le milieu du travail en leur offrant un travail et des qualifications L objectif essentiel n est donc pas de faire des b n fices mais de r ins rer des personnes 2 2 1 5 La question de la d faisance La notion de d faisance traduction du vocable anglais defeasance signifie l action de se d faire d une mission de service public pour une collectivit ou une administration aupr s d un organisme associatif C est ainsi que dans bien des cas les associations doivent assumer un r le de service public sans en poss der ni le statut ni les caract ristiques notamment la continuit du service Par exemple on note un d bat r current concernant l intervention ou non des acteurs publics dans la gestion et l organisation des cr ches En effet la garde d enfants en bas ge peut tre consid r e comme un service public La plupart des municipalit s ne souhaitent 54 Audition de Monsieur Lucien COINDEAU membre de l association Saint Junien Environnement r union du groupe de travail du 17 juin 2008 55 Audition de Monsieur R mi FRETET Directeur du CAC et membre du CESR le 28 mai 2008 22 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin pas s engager dans la gest
25. mutuelles et fondations Ces principes garantissent une stabilit des entreprises de l conomie sociale qui sont profond ment ancr es dans une forte dynamique territoriale Ils permettent galement chaque soci taire d avoir une voix gale aux autres quel que soit son apport financier et donc d tre d cideur dans les orientations prises par sa structure Le p rim tre de l conomie sociale est donc d fini par la forme juridique des entreprises et non par leur domaine d intervention de l conomie sociale comme les activit s sportives 80 et culturelles 30 Enfin le Limousin se distingue par une pr sence plus marqu e qu au niveau national des structures coop ratives dans le commerce et dans la construction De fortes disparit s selon les territoires L conomie sociale est plus re pr sent e dans les zones les plus rurales surtout celles qui sont les moins ches sa part culmine 34 alors qu elle ne d passe pas 5 dans le pays de Saint Yrieix sud Haute Vienne Tous les pays ne sont pas tour n s vers les m mes activit s et les diff rentes familles d ta blissements sont pr sentes de fa on tr s disparate d un pays un autre La pr sence des associations est sup rieure la moyenne r gionale dans les pays de l est du Limousin hormis Combraille en Marche ainsi que dans les pays de Brive bien qui Forte pr sence de l conomie sociale dans les zones p
26. res r gionales Les autres tablissements fonctionnement coop ratif se partagent entre des coop ra tives de production SCOP et des magasins d alimentation g n rale ou sup rettes Mutuelles pr s de 1 500 salari s Les 117 tablissements limou sins des mutuelles emploient pr s de 1 500 salari s Les trois quarts de ces structures sont r gies par le code de la Mutua lit les autres par le code des Assurances L action sociale activit dominante des associations Les associations composante essentielle de l conomie socia le avec plus de 17 000 salari s interviennent dans des domai nes vari s Le secteur de l action sociale arrive en premi re ligne avec 60 des emplois C est en Limousin que ce rapport est le plus lev la moyenne des r gions de province s tablissant 47 Les activit s d accueil de per sonnes handicap es et d aide domicile concentrent el Neuf tablissements emploient plus de 200 salari s Raison sociale Coop rative fruiti re du Limousin association coop rative association coop rative Statut coop rative Commune Effectif Saint Aulaire 19 la rde 19 Aubusson 23 Limoges 87 Limoges 87 187 Les dix tablissements les plus importants de l conomie sociale dans la r gion 00 Source Insee CLAP Effectifs au 31 12 2005 Un exemple de fonctionnement Es participatif les SCOP Une soci
27. vrai poids conomique et social concurrence avec le secteur marchand risque de d l gation par le service public d faisance 2 2 1 1 Probl mes de formation et de qualification des b n voles Les difficult s exprim es par de nombreuses associations dans le domaine de la recherche de b n voles tiennent surtout un probl me de formation et de qualification des b n voles c est pour cela aussi que le probl me du travail b n vole se pose de fa on aigu en ce qui concerne les dirigeants associatifs 7 Un pr c dent rapport du CESR a soulign le fait que certaines associations les mieux organis es proposent des formations financ es par le CDVA au niveau national Il avait galement fait des propositions afin de favoriser la formation des b n voles 2 2 1 2 Le renforcement de normes juridiques et fiscales La formation des b n voles est au c ur des pr occupations des dirigeants associatifs notamment pour deux raisons l environnement juridique est de plus en plus contraignant du fait de la l gislation en vigueur La demande est de plus en plus forte dans certains secteurs pour que les b n voles soient inform s des normes juridiques Par exemple le Centre Technique de la Consommation a besoin de b n voles de mieux en mieux form s capables de pouvoir Revue Associations mode d emploi Num ro 100 Juin Juillet 2008 Sp cial dix ans de politique associa
28. 07 Rapporteur Mme Martine DUCHAMP DE LAGENESTE Limoges 2006 18 p Dispositif r gional de soutien aux projets et l emploi associatif Rapport n2004 03 Rapporteur M Jean Claude WILD Limoges 2004 12 p Bilan de la vie associative 2004 2007 Conseil National de la Vie Associative La Documentation Fran aise 2007 299 p L conomie sociale et solidaire et le d veloppement local La D couverte Collection Recherches Paris 2006 194 p Guide Pratique de l association en Limousin Direction D partementale et R gionale de la Jeunesse et des Sports du Limousin et de la Haute Vienne Limoges Septembre 2007 192 p La France b n vole Quatri me dition France B n volat et CerPhi Paris Mars 2007 63 p Les associations en France et leur contribution au PIB Le Compte Satellite des Institutions Sans But Lucratif en France ADDES avec le soutien de la Fondation Cr dit Coop ratif Nanterre F vrier 2006 14 p Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance ADDES avec le soutien du Cr dit Coop ratif Nanterre Novembre 2007 31 p 53 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin REVUES Associations Mode d emploi
29. 2 du CGI par exemple les professions lib rales cr ation ou reprise d activit s commerciales communes de moins de 2 000 habitants soutien au tourisme Loi Demessine Les deux derniers points ont t introduits par la loi du 23 f vrier 2005 La collectivit territoriale peut s opposer l exon ration de taxe professionnelle 50 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires P rim tre des ZRR Un d cret du 21 novembre 2005 pr cise les crit res selon lesquels une commune ou un EPCI peut tre retenu dans le p rim tre d une ZRR Il abroge le d cret du 14 f vrier 1996 et renvoie un arr t r vis chaque ann e la liste pr cise des zones concern es Source http fr wikipedia org Les exon rations li es aux classements en ZRR Dispositions concernant l exon ration de la taxe professionnelle pour les entreprises en ZRR Dispositions concernant l exon ration des charges sociales pour les associations implant es en ZRR En vertu de l article 15 et 16 les gains et r mun rations vers s aux salari s employ s dans les ZRR par des organismes vis s au I de l article 200 du C GI fondations ou associations reconnues d utilit publique ainsi que les associations relevant du code rural qui ont leur si ge social dans ces m mes zones susvis es sont exon r s des cotisations
30. AEC SA etc uvrant sur le Parc Naturel R gional Millevaches Elle a pour vocation d accueillir de guider et d accompagner les nouveaux arrivants du territoire Elle met en place des actions telles que l ap ritif d accueil afin d essayer d int grer les nouveaux habitants au territoire mais galement de leur faire rencontrer les autres habitants pour tisser de nouvelles connaissances et leur donner l envie de rester La fonction int gratrice pour les b n voles est tr s pr sente surtout pour ceux en cours d insertion Associations entreprises coop ratives toutes impliqu es sur le plateau de Millevaches elles cultivent la m me envie de le maintenir vivant Chacune avec ces sp cificit s s engage dans le d veloppement local Ensemble elles s impliquent dans une d marche d accueil de nouveaux habitants et d accompagnement de porteurs de dynamique s Le lien social produit par les associations n est pas encore suffisamment reconnu comme tel dans notre soci t Mise en r seau des associations ce point rejoint le paragraphe sur le lien social En effet malgr les efforts constants les associations sont peu r unies en f d rations ou en r seaux Beaucoup d entre elles restent isol es De Fil en R seaux confirme le vieil adage A plusieurs on est plus fort La plupart des associations sportives sont regroup es au sein d une f d ration par exemple le football le rugby le basket ba
31. AVIS n 2008 05 RAPPORT du Conseil Economique et Social R gional du Limousin sur AUTOSAISINE Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Pr sent en S ance Pl ni re du 9 octobre 2008 Rapporteur Denis MALABOU Autosaisine 2008 05 CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL REGIONAL DU LIMOUSIN RAPPORT Pr sent au nom de la commission n 4 D veloppement conomique et emploi gt Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Rapporteur Denis MALABOU Adopt la majorit des suffrages exprim s par le Conseil Economique et Social R gional du Limousin lors de sa s ance pl ni re du 9 octobre 2008 POUR 52 CONTRE 1 le repr sentant du Comit R gional Olympique et Sportif ABSTENTION 8 les repr sentants du Comit R gional CGT Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Conseil Economique et Social R gional du Limousin REMERCIEMENTS Le groupe de travail remercie particuli rement les personnes qui ont particip nourrir la r flexion et les d bats du CESR dans ce dossier gr ce leurs auditions gt Madame Nicole GLANDUS Directrice de l ADPAD 87 gt Monsieur Marcel GRAZIANI Pr sident du CISS Limousin gt Monsieur Patrick LERESTEUX Pr sident de la CPCA Limousin gt Monsieur Philippe SIMON Secr taire de l association De F
32. VIATIONS ADPAD 87 ALC CAC 23 CDVA CerPhi CESR CEVIPOF CGI CISS CLAP CNRS CPCA CRES CSA DDASS EPCI ETP FONJEP GAEC INSEE ISBL Association De Prestation Domicile aides domicile Haute Vienne Association Limousine des Ch meurs Comit d Accueil Creusois Conseil de D veloppement de la Vie Associative Centre d tude et de recherche sur la Philanthropie Conseil Economique et Social R gional Centre de Recherches Politiques de Sciences Po Code G n ral des Imp ts Collectif Interassociatif Sur la Sant Connaissance Locale de l Appareil Productif Centre National de la Recherche Scientifique Conf rence Permanente des Coordinations Associatives Chambre R gionale de l Economie Sociale et Solidaire Conseil Sup rieur de l Audiovisuel Direction D partementale de l Action Sanitaire et Sociale Etablissement Public de Coop ration Intercommunale Equivalent Temps Plein FONds de coop ration de la Jeunesse et l Education Populaire Groupement Agricole d Exploitation en Commun Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques Institution Sans But Lucratif 39 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin ONU PIB PRIDES SA SRADDT SRDE ZRR Organisation des Nations Unies Produit Int rieur Brut P les R gionaux d Innovation et de D veloppeme
33. a disparition annonc e des Zones de Revitalisation Rurale ZRR 2 1 1 1 Des problemes r currents de financement 2 1 1 1 1 Pr sentation La Loi du 1 juillet 1901 d finit le r gime juridique des associations L association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d une fa on permanente leurs connaissances ou leur activit dans un but autre que de partager des b n fices Les associations peuvent donc faire des b n fices mais elles ne peuvent pas les partager D un point de vue quantitatif les budgets sont tr s variables d une association a une autre selon la taille de la structure qu elle emploie ou non des salari s Le budget moyen d une association sans salari est de 11 715 et de 282 091 pour une association employeur Les budgets sont plus importants dans les associations employeurs Figure 2 Le budget cumul des associations en France a Nombre Budget total Part du budget Sesoeiation d associations en millions d euros total Associations sans 11 715 928 000 10 871 5 18 salari Associations 282 091 172 000 48 519 7 82 employeurs Total 1 100 000 59 391 2 100 Source Enqu te CNRS Matisse Centre d Economie de la Sorbonne aupr s des associations 2005 2006 15 Loi du 1 juillet 1901 article 1 16 Enqu te CNRS Matisse Centre d conomie de la Sorbonne aupr s des associations 2005 2006
34. aste que la politique de la ville l am nagement du territoire porte sur la disposition spatiale des hommes et des activit s II conjugue donc d veloppement conomique habitat transports et communications L am nagement du territoire la fran aise demeure attach des processus dans lesquels l tat joue un r le moteur Toutefois si cette politique se fonde sur des lois des r glements et un budget d cid s au niveau national sa mise en uvre met en jeu des dispositifs contractuels conclus avec les collectivit s territoriales Quant l Union europ enne elle intervient de plus en plus dans le d veloppement des r gions par le biais de sa politique r gionale Ce double mouvement de d centralisation et de construction europ enne conduit aujourd hui faire intervenir tous les niveaux de l organisation territoriale la politique d am nagement du territoire Mais l am nagement du territoire est avant tout une politique et sp cialement en France la notion tant m me peu commune dans la plupart des pays europ ens o les pouvoirs r gionaux et locaux disposent g n ralement de plus grandes latitudes d organisation de leur territoire Ainsi en Allemagne on ne parle pas d am nagement du territoire mais plut t de d veloppement spatial En France le territoire fait son entr e sur la sc ne de l action publique depuis la mise en place d une action d Etat en faveur de l am nagement du territoire en 1950 Re
35. cale d s son origine sur des projets concrets Le groupe de b n voles a permis de prot ger l environnement lors de nombreuses actions Cela montre galement le militantisme associatif dont font preuve ces personnes D un point de vue environnemental elle a devanc le principe de pr caution Malgr tous ces effets positifs l action de ce type d association est encore mal reconnu et jaug dans nos soci t s actuelles 2 2 1 4 Les cons quences d une professionnalisation accrue Nous l avons vu le b n volat est en constante volution depuis quelques ann es Les associations se professionnalisent de plus en plus avec un nombre d associations employeurs non n gligeable Cette professionnalisation croissante conduit parfois des comportements mal v cus par le secteur marchand En effet on observe parfois une concurrence entre les entreprises du secteur marchand et les associations offrant le m me service Certaines entreprises ne comprennent pas pourquoi des associations produisent le m me bien ou le m me service qu elles Par exemple en Creuse le Comit d accueil Creusois a mis en place un chantier d insertion et de formation aux nettoyages nomm Chifo net Ce chantier n intervient qu aupres des associations des collectivit s locales ou des tablissements publics Elles sont donc en concurrence avec des entreprises dites traditionnelles Ce chantier d insertion permet des personnes en difficult sociale
36. de consid r e pour le r aliser Par exemple une charge de 3 ETP pendant une semaine correspond un travail r clamant 3 personnes affect es plein temps typiquement 5 jours pendant la semaine Capacit de travail une capacit de n ETP correspond une quipe de n personnes affect es temps plein la r alisation d une t che Par exemple une quipe de 3 ETP serait capable de r aliser le travail pris dans l exemple pr c dent en une semaine La mesure en ETP peut concerner d autres unit s de production que des ressources humaines des personnes comme par exemple des machines une machine qui ne fonctionnerait qu 80 du temps nominal parce que par exemple elle serait arr t e pour maintenance le reste du temps serait consid r e comme 0 8 ETP En anglais full time equivalent ou FTE Source http fr wikipedia org Etat providence L Etat providence d signe l Etat dans ses attributions de protection sociale par distinction avec l Etat gendarme cantonn aux fonctions r galiennes police arm e justice On distingue classiquement deux grands mod les d Etat providence l Etat providence bismarckien fond en Allemagne par les lois de 1880 et l Etat providence beveridgien qui na t au Royaume Uni apr s la Seconde Guerre Mondiale Le premier est fond sur le m canisme des assurances sociales dans lequel les prestations sont la contrepartie de cotisations tandis que le
37. de nombreuses r flexions de la part des g ographes qui au fil du temps ont fait voluer sa signification L id e de territoire est en lien avec la notion d espace et bien que utilis s souvent en synonymes ces termes se distinguent sous plusieurs aspects et varient aussi de sens selon les conceptions En g ographie humaine il existe plusieurs courants principaux pour d finir ce concept affili s la sociologie l conomie au pouvoir politique etc Le territoire au sens sociologique peut tre li l identit culturelle des populations l habitant et ayant une emprise sur sa gestion ou encore aux repr sentations que l on s en fait Par exemple le territoire tib tain est consid r comme tel parce qu il a t marqu par la culture et la population tib taine paysages monuments etc Mais cet espace est tib tain parce que nous le consid rons comme tel bien qu aujourd hui les Tib tains y soient minoritaires et sous souverainet chinoise Le concept de territorialit d signe le processus d appropriation du territoire par les groupes sociaux G ographiquement et th oriquement on peut le d finir comme tant l unit de l identit par les lieux li s Le lieu repr sentant la distance annul e Le territoire induit alors des rapports sociaux spatiaux Il a un sens mat riel mais aussi id el D finitions Le territoire est une appropriation la fois conomique id ologique et politique sociale donc
38. de par le travail 6 7 euros ratives de credit 13 9 euros dans les creches 7 2 euros ou 20 milie Auriac Chantal Desbordes Benjamin Coly De Chambre r gionale de l c Le dispositif r gional de soutien l conomie sociale Le Conseil r gional du Limousin a inscrit dans son Sch ma regional de d veloppement conomique un ensemble de mesures visant structurer les r aux repr sentatifs de l conomie sociale accompagner la cr ation et le d veloppement des entreprises sociales et faciliter leur financement soutenir les activit s d utilit sociale port es par les associations dans les domaines du sport du tourisme de l environnement de la citoyennet et pos Ade la culture 62
39. e public vis Sont susceptibles d tre d utilit sociale les actes payants r alis s principalement au profit de personnes justifiant l octroi d avantages particuliers au vu de leur situation conomique et sociale ch meurs personnes handicap es notamment Ce crit re ne doit pas s entendre des seules situations de d tresse physique ou morale Par exemple le fait que le public vis n cessite un encadrement important relevant du travail d assistance sociale dans un village de vacances contribue l utilit sociale de l organisme organisateur Le prix Il convient d valuer si les efforts faits par l organisme pour faciliter l acc s du public se distinguent de ceux accomplis par les entreprises du secteur lucratif notamment par un prix nettement inf rieur pour des services de nature similaire Cette condition peut ventuellement tre remplie lorsque l association 47 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin pratique des tarifs modul s en fonction de la situation des clients Cette condition de prix est r put e respect e lorsque les tarifs de l organisme se trouvent homologu s par la d cision particuli re d une autorit publique ceci suppose que l organisme soit soumis une tarification qui lui est propre La publicit En principe le recours des pratiques commerciales est un indice de lucrativit Mais
40. e tous les milieux y compris la ruralit l isolement accentue ce malaise Le but non lucratif des associations est mis mal tant la raison sociale s efface devant la raison conomique Peut on mettre sur le m me plan la soci t de p che le club de foot de p tanque ou le secours populaire par exemple ou encore une mutuelle Assur ment non Pourtant c est la loi de 1901 qui r git Certaines associations caritatives comblent l vidence les carences du lib ralisme et de la soci t de consommation Elles sont souvent le dernier recours pour permettre des femmes et des hommes de ne pas sombrer dans la mis re et des fl aux tels la drogue ou l alcoolisme c est surtout un moyen d exister et d tre utile autrui Attention le vocable d entreprise ne doit pas supplanter l associatif Pourtant de plus en plus l immoralit guette mais la mis re n est pas un march Monsieur le rapporteur a aussi voqu le zapping des adh rents comme ph nom ne nouveau qui affecte les structures et les organisations Je pense que les 35 heures ont pourtant constitu un appel d air en donnant du temps des salari s pour faire du social du 35 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin sportif du culturel et de l associatif Qu adviendrait il si ce temps n existait plus Le dernier point de mon intervention portera sur les sala
41. en faveur de la dynamisation des territoires INTERVENTION DE M MALCOTTI AU NOM DU COMITE REGIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF S agissant de la dynamisation des territoires et du r le des associations objet de cette contribution je voudrais souligner en le regrettant la faible place r serv e aux particularit s du mouvement sportif et ses organes repr sentatifs Je sais pertinemment que ce secteur ne repr sente pas le chiffre d affaires le plus important par rapport d autres il en est de m me en terme d emplois Cependant il poss de des sp cificit s qui auraient m rit es d tre prises en compte Il n a pas t tenu compte de l importance du nombre de ses b n voles en terme d animation des territoires au surplus une dynamisation des territoires se mesure t elle uniquement en termes conomiques Il n est fait aucunement mention de l actuelle r forme de la distribution des fonds nationaux dits CNDS dont on mesure mal l impact en terme de dynamisation des territoires D autre part le silence de ce rapport quant aux travaux importants actuels de structuration et de mutualisation de l offre de formation des b n voles et salari s sportifs m apparait coupable Enfin en ce qui concerne plus particuli rement les propositions je ne retrouve nullement les aspirations du monde sportif et tout en m associant aux remarques pr c dentes visant les propositions 5 et 6 et titre d exemple je crains bien q
42. en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Le territoire au sens conomique na t souvent par l acquisition par la population d un territoire d une comp tence conomique sp cifique partir d avantages naturels ou humains Le territoire au sens politique a t d fini comme portion de l espace d limit e pour exercer un pouvoir R SACK Un groupe d individus d tient un pouvoir souvent conomique sur un territoire il construit une organisation spatiale pour conforter son pouvoir et l agrandir et ainsi de suite Le territoire est un espace marqu par le politique par tout ce qui structure la soci t Il existe deux facettes l une venant des pouvoirs qui encadrent la soci t l autre venant de la soci t elle m me Ce sont deux aspects compl mentaires Voyons donc le territoire comme une construction sociopolitique sur un espace donn Lorsque les institutions exercent des pr rogatives de puissance publique l chelle de territoires on parle de territorialisation des politiques publiques un mod le de r gulation politique cens tre plus proche des citoyens mais plus adapt aux sp cificit s locales Le territoire douanier est d fini comme la portion du territoire o s exerce le droit douanier du pays Le territoire douanier peut diff rer du territoire politique ce qui cr e des enclaves douani res par exemple le Liechtenstein fa
43. entendu l organisme ne doit pas faire pr valoir la recherche du profit et sa gestion doit rester d sint ress e Dans ces conditions l organisme b n ficie pour cette activit du r gime fiscal des organismes non lucratifs Source http desette free fr asso1901 regle4p htm 48 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Territoire La notion de territoire a pris une importance croissante en g ographie et notamment en g ographie humaine et politique m me si ce concept est utilis par d autres sciences humaines Dans le Dictionnaire de g ographie de Pierre GEORGE et Fernand VERGER le territoire est d fini comme un espace g ographique qualifi par une appartenance juridique on parle ainsi de territoire national ou par une sp cificit naturelle ou culturelle territoire montagneux territoire linguistique Dans ce dernier cas le terme d aire aire linguistique pourrait lui tre pr f r Quelle que soit sa nature un territoire implique l existence de fronti res ou de limites Ces deux derniers termes sont utilis s en fonction du type de territoire dont ils forment le p rim tre Un territoire politique ou une subdivision administrative est d limit par une fronti re un territoire naturel est circonscrit par une limite terme moins juridique La notion de territoire a t l objet
44. es 24 000 emplois comptabilis s en Limousin sont les postes de travail pourvus au 31 d cembre 2005 hors postes annexes Les postes annexes sont ceux qui de par leur dur e moins de 30 jours et moins de 120 heures sur l ann e ou le niveau de salaire associ moins de trois SMIC mensuels sur l ann e ne peuvent pas tre consid r s comme des emplois principaux sur l ann e Ces postes annexes sont n anmoins nombreux dans les associations ils sont done comptabi lis s dans la partie portant sur les RS nets offerts source DADS 3 J tiers pour les emp Les emplois de l conomie Sun 3 quelques pa burg Part Part Salaire gt 2 ARS des postes des temps _ Part des net horaire pusin r mun ration annexes partiels femmes 26 ans moyen euros es incluse Ce chiffre Limousin Limousin Limousin Limousin Limousin France la moyenne des salaires Fondations l conomie hors ES 46 24 104 12 0 Caract ristiques des salari s et salaires ensemble des postes annexes et non annexes He Source nwe DADS 2005 moins lev s 9 6 euros par laide domicile 7 7 euros heure avec de fortes disparit s En revanche les domaines de selon l activit Les r mun ra la sant et de la formation des tions les plus faibles s obser adultes d passent 13 euros vent pour l action sociale en de l heure avoisinant ainsi le particulier pour les emplois salaire propos dans les coop d ai
45. eux J ai particip tr s activement aux travaux du groupe de travail le rapporteur l a soulign et je Pen remercie Son rapport soumis notre approbation a pris en compte plusieurs de mes amendements et suggestions de modifications dont la proposition en discussion actuellement H las j ai d quitter la derni re r union avant que soit termin e la pr sentation de toutes les propositions et je n ai pu d fendre une de celles qui ont t retir es et dont notre coll gue Janine VAUX a parl avec talent Quant la proposition n 5 je n ai pas pu non plus apporter les pr cisions qui auraient rendues inutile l amendement que nous discutons et lev les inqui tudes d autres coll gues Certes les r ponses que Denis MALABOU vient de leur donner doivent les rassurer En conclusion je propose que le futur rapport de synth se dont le Professeur Michel BERNARD a bien dit la n cessit puisse reprendre toutes les propositions des trois rapports pr sent et venir en faveur de la dynamisation du territoire limousin en pr cisant propos de ce fonds r gional qui devrait l abonder et comment qui devrait le faire fonctionner et le g rer sur le long terme et comment quelles associations pourraient en b n ficier et dans quelles conditions 37 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires LISTE DES ABRE
46. exemple lors de l tude sur le r le des associations en faveur de la dynamique des territoires l ventualit de la cr ation d une maison des associations sur laquelle nous avons collectivement renonc en commission faute de consensus et fait d bat Avec les arguments des uns et des autres tout fait int ressants et qui m ritaient me semble t il tre connus et approfondis Les uns redoutent la cr ation d une multitude de maisons dans tous les domaines D autres craignent qu elles ne fassent double emploi avec d autres structures qu elles se situent au niveau r gional ou d partemental D autres pr f reraient que les aides aux associations se fassent sous d autres formes D autres encore y verraient au contraire l avantage d une mutualisation de moyens en termes d habitat de personnels de possibilit d accueil D autres enfin souhaiteraient que le champ de cette maison d passe la cadre associatif et soit largi d autres activit s Ce foisonnement de positionnements met en vidence avant toute prise de d cision la n cessit d un large d bat Si notre tude na pas permis cet gard une prise de position l approfondissement n cessaire n aurait pu que d centrer et retarder l tude elle a fait merger un certain nombre de questionnements qu il serait dommage me semble t il de taire 31 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations
47. ide des financements des Conseils g n raux Les chiffres montrent l importance du poids conomique des associations Les 172 000 associations employeurs ont r alis un budget de l ordre de 48 5 milliards d euros ce qui est loin d tre n gligeable L ONU a publi en 2003 un Manuel pour l tablissement d un Compte Satellite des Institutions Sans But Lucratif Cela a permis d appr hender le poids conomique des associations au travers du budget cumul Ce compte satellite permet de comparer les budgets des ISBL L avantage de cette mesure est qu on peut la comparer d autres budgets tels que celui de l Etat d une entreprise de la S curit Sociale Malgr tout le budget cumul ne tient pas compte du travail apport par les b n voles ni des ressources en nature comme par exemple la mise disposition de locaux En effet 86 des associations sans salari s et 64 des associations employeurs sont h berg es Les budgets les plus importants se trouvent dans les associations employeurs en particulier dans les grandes associations 2 2 2 3 Maintien d activit s sur le territoire r gional Les associations permettent un maintien de l activit sur le territoire et une mise en valeur du patrimoine histoire et culture Ce maintien de l activit peut tre illustr au travers de l exemple de l association qui fait revivre le Moulin du Got Saint L onard de Noblat en Haute Vienne L association form e aut
48. il En R seaux gt Monsieur St phane CAMBOU Conseiller R gional Pr sident de la 6 Commission D veloppement culturel sportif et social Monde associatif et Coop ration Internationale gt Madame Sylvie VAUGELADE Conseill re R gionale 6 Vice pr sidente D mocratie Participative Citoyennet et Droits des femmes gt M Lucien COINDEAU Membre de l association Saint Junien Environnement gt Madame Fouzia ENNJIMI D l gu e d partementale la vie associative agr ment des associations Jeunesse Education Populaire gestion des postes FONJEP gt Madame Delphine CALOMINE Pr sidente de la cr che associative Lou Pitchounet de Rilhac Rancon gt Ainsi que tous les membres du Coll ge 3 qui ont pr sent leur structure associative Aly Afin de faciliter la prise de connaissance du pr sent document le lecteur pourra se r f rer la liste des abr viations en page 39 ainsi qu au lexique en page 43 1 Association De Prestations A Domicile aides domicile Haute Vienne Collectif Interassociatif Sur la Sant Conf rence Permanente des Coordinations Associatives FONds de coop ration de la Jeunesse et l Education Populaire Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Conseil Economique et Social R gional du Limousin SOMMAIRE PREAMBULE u Un em E an aen ne ee 5 INTRODUCTION Beenden a nes detnesdinuatt etd 7 1 PRESENTATION
49. incipes communs qui r gissent leur organisation et qui les diff rencient des autres entreprises du secteur priv el du secteur public Ces principes sont la non edistribution individuelle des profits la libert d adh sion Ja gestion d mocratique l utilit collective au so ciale du projet Assitmll e couramment au regroupement de quatre familles d tablissements fassocialions coop ratives mutuelles el fondations l conomie sociale a un paids Les tablissements de l conomie sociale tr s implant s dans les r gions de l Ouest Mayerre Lrancem tnonlitains 10 0 Part des uubbne ments employes relevant ile l cninmise sne iate 51 Ph thee diet bd Seater nee OTA IS conomique de tout pre mier ordre En effet elle regroupe au 1 janvier 2006 plus de 2 600 tablis sementa emplayetirs en Limousin el offre 24 000 emplois salari s si lon se limite aux postes offrant une dur e de travail signi ficalive sur Tann e L conomie sociale repre sente ainsi 10 6 X de lem ploi salari total priv et public de la r gion Son role conomique est donc important en Limousin comme plus g n rale ment dans l ouest de la France La r gion se situe au cinqui me rang pour la part de l conomie sociale parmi les tablis sements einployeurs el au huiti me rang pour sa part dans Femplol 59 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet C
50. ion Jeunesse Regime Social des Ind pendants RSI UNSA Limousin Nature Environnement Associations Familiales Chambre d Agriculture Etablissements d Enseignement Sup rieur Comit R gional CGT F d ration Syndicale Unitaire Assist d Aude MUHLEBACH et d H l ne MORVAN Charg es d Etudes au CESR 55 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires ANNEXE 2 EXTRAITS DE LA LOI DU 1 JUILLET 1901 RELATIVE AU CONTRAT D ASSOCIATION Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d association Version consolid e au 1 janvier 2006 Titre I Article 1 L association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d une fa on permanente leurs connaissances ou leur activit dans un but autre que de partager des b n fices Elle est r gie quant a sa validit par les principes g n raux du droit applicables aux contrats et obligations Article 2 Les associations de personnes pourront se former librement sans autorisation ni d claration pr alable mais elles ne jouiront de la capacit juridique que si elles se sont conform es aux dispositions de l article 5 Article 3 Toute association fond e sur une cause ou en vue d un objet illicite contraire aux lois aux bonnes moeurs ou qui aurait pour but de porter atteinte l int grit du territoire national et la forme r p
51. ion de cr ches Par exemple la cr che de Rilhac Rancon fonctionne sous forme associative Son budget est financ a hauteur de 50 par la municipalit Certaines communes ne souhaitent pas franchir la barri re entre une gestion associative financ e par la collectivit et l enti re gestion par la municipalit Dans certains domaines la puissance publique a des carences Des associations se sont cr es pour r pondre des besoins non assur s Elles ont t avant gardistes Certaines associations occupent donc parfois des secteurs non couverts par les services publics Le CAC illustre le fait que selon certaines th ories conomiques le secteur social en g n ral devrait tre un secteur pris en charge par l Etat C est la th orie de l Etat Providence Cette expression Etat providence d signe l ensemble des interventions de l tat dans le domaine social qui visent garantir un niveau minimum de bien tre a l ensemble de la population en particulier travers un syst me tendu de protection sociale On peut s interroger sur le fait que les missions assur es par le CAC sont des missions d aide et de protection sociale qui devraient tre assur es par l Etat N anmoins l Etat a travers les DDASS supervise ces centres d h bergement L association ADPAD 87 agit galement dans un secteur o il y a d bat concernant le r le du D partement Tout comme dans d autres domaines les collectivit
52. ional Andr BRASILER est de 183 000 euros soit 33 du montant des travaux La plus r cente pour l aide la cr ation d un espace mus ographique voyage au temps de Martin Nadaud projet situ la Martin che sur la commune de Soubrebost 23 compte ce jour plus de 200 donateurs mobilis s et 117 000 euros de dons collect s par le biais du m c nat populaire et du m c nat d entreprise D autres initiatives ont vu le jour sur notre territoire telle l association Les amis de la pierre de Masgot d partement de la Creuse cr e en 1987 A son origine elle a eu pour objet de restaurer le village ponyme Cette association a permis de valoriser cet endroit d en faire un lieu d attrait touristique et de mettre en valeur son patrimoine b ti L Association Arcadour qui regroupe des lus des particuliers des associations et des groupements intercommunaux originaires de la moyenne Corr ze uvre afin de redonner des moyens de retour l emploi de personnes en situation d exclusion sociale et professionnelle Ce parcours de r insertion se fait au travers notamment de la cr ation et de l entretien de chemins de randonn e de pose de mobilier de ma onnerie sur du petit patrimoine b ti d am nagements paysagers de valorisation de sous produits forestiers d entretien de berges de ruisseaux En Haute Vienne l association de Villefavard en Limousin est l initiateur d un lieu culturel ponyme reconnu nati
53. ir Presses des sciences politiques Septembre 2003 1 Les Chiffres cl s de la vie associative 2007 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative 12 FOCAL INSEE Limousin n44 L conomie sociale en Limousin plus d un emploi salari sur dix Mars 2008 13 Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Figure 1 Forte pr sence des associations employeurs dans les zones les moins bien quip es Gu ret Combraille en Marche Sud Creusois Limoges Haute Corr ze Nombre moyen d quipements par commune en services de proximit Nombre d emplois salari s dans les associations E 10 ou plus E de 7 moins de 10 _ moins de 7 Part des emplois associatifs dans l emploi salari E 30 ou plus li de 12 moins de 30 moins de 12 Vall e de la Dordogne Corr zienne Source Insee CLAP 2005 BPE 2006 Sur le plateau de Millevaches la part de l conomie sociale dans l emploi salari est de 34 dont 94 dans des associations soit 32 5 de l emploi salari total A l inverse sur les parties du territoire bien quip es en services de proximit cette part varie de 3 pays de Saint Yrieix Sud Haute Vienne 7 pays de Limoges On peut tablir un lien entre un fort taux
54. ire communal Les associations sans salari tirent seulement 26 de leur budget de ressources publiques tandis que les budgets des associations employeurs qui d veloppent des actions souvent tr s articul es l action publique et en direction de populations en difficult ou vuln rables sont soutenues 56 par des financements publics de tous types Par ailleurs on assiste ces derni res ann es une privatisation des ressources li e au fait que la croissance des financements priv s cotisations dons m c nat commercialisation de produits et services est beaucoup plus soutenue que celle des financements publics Cette privatisation des financements associatifs en France devrait s acc l rer dans les prochaines ann es du fait du resserrement pr visible des d penses publiques 17 Les recettes d activit s englobent diff rents types de ressources la vente de services associatifs un prix de march la participation forfaitaire des services rendus la vente de services des prix diff renci s les produits des f tes et des manifestations les revenus des placements Source Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance Viviane TCHERNONOG CNRS Centre d Economie de la Sorbonne 18 Centre National de la Recherche Scientifique 19 Les associations en France Poids profils et
55. ires Ils sont en Limousin tr s bas Il ne faudrait pas que les cr ations d emplois souvent n cessaires pour assurer la survie de certaines associations soient pr caires ou temps partiels sinon le ph nom ne s accentuera Aussi nous sommes septiques sur la proposition n 5 du rapport La cr ation d un fond associatif r gional d aide la constitution de fonds propres pour soutenir les associations peut s av rer pi geur Nous pr f rons avec l pargne limousine avancer l id e de p le public pour l emploi qui aurait une vocation plus large pour gagner le plein emploi y compris pourquoi pas dans l associatif Nous nous abstiendrons sur ce rapport en consid rant qu il devra tre compl t par le travail venir sur les services publics 36 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires INTERVENTION DE M LACORRE AU NOM LA CHAMBRE REGIONALE D ECONOMIE SOCIALE M le Pr sident Etant donn e l heure avanc e laquelle nous arrivons j ai retenu et rentr plusieurs de mes r actions sur diverses interventions entendues au cours de la discussion qui vient d avoir lieu Je serai donc bref Je n avais pas bien saisi ni l int r t ni l utilit d ajouter le mot ind pendant apr s le mot associatif Apr s les explications que l auteur de l amendement vient de nous donner je comprends un peu mi
56. it partie du territoire douanier Suisse Territoriality will be defined as the attempt by an individual or a group to affect influence or control people phenomena and relationships by delimiting an asserting control over a geographic area This area will be called the territory SACK 1986 p 19 Source http fr wikipedia org ZRR Une zone de revitalisation rurale ou ZRR est en France un ensemble de communes reconnues comme fragiles et b n ficiant ce titre d aides d ordre fiscal Les zones de revitalisation rurale sont d finies par l article 1465 A du Code g n ral des imp ts CGI introduit par la Loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire du 4 f vrier 1995 et modifi par la loi relative au d veloppement des territoires ruraux du 23 f vrier 2005 Les communes ou EPCI s lectionn s doivent tre situ s dans un arrondissement ou un canton faible densit de population et conna tre soit un d clin de leur population totale ou de leur population active soit une forte proportion d emplois agricoles Dispositions fiscales Les communes situ es dans le cadre d une ZRR b n ficient de l exon ration de la taxe professionnelle pour des entreprises participant au d veloppement de la zone services de direction d tudes d ing nierie ou d informatique cr ation d activit s d artisanat installation d entreprises non commerciales au sens de l article 9
57. le de l conomie Les postes annexes concernent sou vent de faibles temps partiels mais peuvent galement tre li s des p riodes d emploi tr s courtes sur un v nement culturel par exemple Ils sont m me majoritaires dans les asso ciations relevant des activit s suivan tes la culture et les loisirs 68 la formation initiale 58 les services aux entreprises 58 et le sport 53 L emploi associatif se caract rise ment par un taux tr s lev de po temps partiel 55 de l e postes qu ils soient ann Cette proportion est Comment mesurer la part de l conomie sociale Cette tude se limite la comptabilisation des tablissements em ployeurs et des emplois N anmoins l importance de l conomie sociale d passe cette seule approche comptable Elle exerce en effet une forte influence sur des enjeux tels que le lien social ou l animation des territoires domaines que l tude ne pr tend pas mesurer D autre part il est noter que le b n volat non pris en compte dans ces statistiques repr sente une source de main d uvre non n gligeable pour l conomie s is de l conomie sociale dans les tablissements est tablie partir de la source CLAP connais appareil productif qui utilise des donn es issues de ers Sirene Urssaf Dads fichier des agents de l Etat nomie sauf l agriculture et le champ des particuliers em urs est prise en compte L
58. ll le cyclisme Malgr tout beaucoup de petites structures restent isol es L avantage pour une association d appartenir un groupement r side dans le fait que l on a plus de poids face aux interlocuteurs externes mais que lon peut galement mettre en commun des outils de gestion En se regroupant la majorit des associations ont peur de perdre leur libert de s enfermer dans un groupe Au contraire la mise en r seau ne peut tre que b n fique pour elles Le CISS Limousin est une association compos e d organismes oeuvrant dans un domaine commun qui mutualisent leurs actions et moyens Les objectifs de cette structure sont de d fendre les droits des usagers former les repr sentants des usagers mener un r le d observatoire des transformations du syst me de sant communiquer sur les travaux exemple les franchises m dicales Ce r seau associatif a un poids certain dans l conomie mais il est difficile de le cerner Impact environnemental les associations de protection de l environnement ont pour vocation de prot ger notre environnement mais galement d duquer les citoyens la protection de l environnement Limousin Nature Environnement est un r seau d associations qui compte 50 organismes r partis sur tout le territoire Limousin Leur but est de se retrouver autour d une pr occupation l cologie projet social environnemental et conomique support du d veloppemen
59. mique et Social R gional du Limousin principe assur 100 Il n en reste pas moins que les budgets ne correspondent pas toujours aux besoins notamment en mati re de personnel Pour les associations qui ne g rent pas d tablissement les subventions interviennent bien souvent avec beaucoup de retard ce qui pose de graves probl mes de tr sorerie Il serait indispensable que toutes ces associations soient consid r es a la hauteur des services qu elles rendent Les associations de d fense des droits des consommateurs ont des financements limit s aux subventions accord es par le Minist re de l Economie Les associations de consommateurs ont t cr es pour d fendre les int r ts des consommateurs Elles ne peuvent donc pas recevoir de financements de la part de grandes entreprises marchandes 2 1 1 2 Evolution des comportements des b n voles Comme l ont soulign les pr c dents rapports du CESR l volution actuelle est des changements de comportements des b n voles mais galement une professionnalisation de certaines missions associatives Les 15 29 ans repr sentent 25 des b n voles Les 30 39 ans 40 49 ans et les 60 69 ans repr sentent chacun 29 On peut dire que toutes les cat gories d ges s investissent un m me niveau d enthousiasme dans le milieu associatif Figure 5 Le taux de b n volat par age en 2002 Taux en
60. n d exp rimentation de la d mocratie de l opportunit d tre plus encore un citoyen un membre de la communaut et de d velopper son humanit sociale en tant membre actif d une association Dans certaines familles on est b n vole de g n ration en g n ration Cela s explique par une histoire familiale sp cifique On observe m me dans certains cas un ph nom ne de reproduction sociale L audition de l association De Fil en R seaux montre l importance des relations tiss es entre membres d une association Cette entit regroupe plusieurs types de structures Y http www enviedagir fr en lien avec le Minist re de la Sant de la Jeunesse et des Sports 45 Le b n volat volontariat quelles volutions Une analyse g n rale partir de donn es r gionales p 47 Op Cit Etude sur l impact socio conomique des associations de Haute Vienne Pr fecture du Limousin et de la Haute Vienne et la Direction R gionale et D partementale de la Jeunesse et des Sports 47 Audition de Madame Sylvie VAUGELADE Conseill re R gionale 6 Vice pr sidente du Conseil R gional Limousin en charge de la d mocratie participative de la citoyennet et du droit des femmes 8 Audition du 7 mai 2008 du groupe de travail 46 20 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin associations G
61. n article du magazine Tourisme d affaires cette confiance envers les associations est d montr e Partant du constat que dans le domaine associatif un dossier ouvert sur deux aboutit contre seulement un sur trois sur le segment entreprise d orienter ses actions de d marchage et de prospection vers le domaine associatif g n rateur de grandes manifestations moyen et long terme 87 des fran ais ont une bonne opinion des associations 83 leur font confiance L association est la seule organisation avec la famille toujours obtenir des scores tr s lev s de popularit qui tournent dans de nombreuses enqu tes au v ritable pl biscite Spontan ment les individus se projettent id alement et se retrouvent dans le rapport d association qu ils sont loin de toujours vivre dans la r alit Actuellement 172 000 associations emploient des salari s essentiellement dans le secteur sportif 28 2 action sociale sant 20 8 culturel 18 3 Au niveau r gional le secteur associatif Limousin pr sente les caract ristiques suivantes en 2005 l INSEE d nombrait dans notre R gion 2065 tablissements associatifs employant 17 163 salari s A l heure actuelle et notamment gr ce l apport de la mesure emplois associatifs du Conseil R gional ces effectifs se rapprochent des 20 000 salari s Il s agit donc d un secteur non n gligeable de la vie conomique et
62. n des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin DECLARATIONS D ORDRE GENERAL OU SRATEGIQUES PRONONCEES AL OCCASION DE LA PRESENTATION DE L AVIS Intervention de Mme VAUX au nom de la F d ration Syndicale Unitaire p 31 Intervention de M MALCOTTI au nom du Comit R gional Olympique et Sportif p 33 Intervention de M GORCE au nom du Comit R gional CGT p 35 Intervention de M LACORRE au nom de la Chambre R gionale d Economie Sociale p 37 29 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin D claration de MME VAUX au nom de la F d ration Syndicale UNITAIRE Nos habitudes de travail lorsque l on pr pare un rapport reposent sur une recherche de consensus plusieurs reprises nous avons constat que a pr sentait un int r t vident lorsque le consensus est r el mais qu il y avait des limites a cette d marche notamment le risque de rapports soit affadis soit silencieux sur les sujets n ayant pu d boucher sur un habillage consensuel Peut tre faudra t il se pencher sur cette question lorsque nous revisiterons le r glement int rieur Peut tre qu il y aurait int r t identifier clairement les n uds de d bat et au lieu de les escamoter dans les rapports aller au bout des d bats et exposer dans les rapports les diff rents arguments Par
63. ns ont des difficult s avoir un haut de bilan important Ce qui entra ne galement une absence d actifs immobilis s et de fonds de roulement D un point de vue de la r gularit des ressources les apports en dons sont lastiques les subventions ne sont pas constantes Les demandes de subventions sont de plus en plus formul es pour des objectifs bien pr cis et non pour un budget global Les associations doivent donc sans cesse revoir leurs objectifs afin de les faire voluer Les subventions sont de plus en plus soumises valuations r guli res et vers es annuellement Or certains projets associatifs auraient besoin d un financement pluriannuel pour pourvoir des investissements cons quents Les associations doivent par ailleurs formuler des demandes de financement des partenaires de plus en plus diversifi s qui ont des ch ances de r glement diff rentes D o une tendance la fragilisation et aux risques dans leur tr sorerie Il s ensuit pour la plupart d importants d calages co teux en termes de frais bancaires et surtout une forte pr carisation des salari s Les associations relevant du secteur social et m dico social ont un financement qui est en La partie haut de bilan recense les l ments permanents dans l entreprise actifs immobilis s a l actif et capitaux permanents au passif 13 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Econo
64. nt Economique Solidaire Soci t Anonyme Sch ma R gional d Am nagement et de D veloppement Durable du Territoire Sch ma R gional de D veloppement Economique Zone de Revitalisation Rurale 40 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure 1 Forte pr sence des associations employeurs dans les zones les moins bien quip es 10 Figure 2 Le budget cumul des associations en France Figure 3 La structure des ressources des associations selon l existence d emploi salari ou non en ECO A nnn nn ren ne een 12 Figure 4 La r partition des ressources selon l existence d emploi salari dans l association en PANIC Ste EN ed TR AR RO RNA 13 Figure 5 Le taux de b n volat par ge en 2002 occcicccccccccconacononcnnnoccnnncnnnn nn naar cnn nn cnn rca rancia 14 Figure 6 L volution du nombre des associations employeurs en France de 1995 2006 16 41 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires LEXIQUE Am nagement L am nagement du territoire regroupe les actions men es par les pouvoirs publics du territoire fran ais afin de favoriser le d veloppement des r gions formant le territoire national Agissant sur une chelle plus v
65. oi de 1 050 000 emplois en quivalents temps plein auxquels s ajoute le travail de pr s de 14 millions de b n voles qui repr sentent environ un volume de travail de l ordre de 935 000 5 Audition de Madame CALOMINE Pr sidente de la cr che associative Lou Pitchounet le 7 juillet 2008 57 Comit d accueil Creusois http www vie publique fr Direction D partementale de l Action Sanitaire et Sociale 6 Dans L conomie sociale et solidaire et le d veloppement local Dani le DEMOUSTIER tente de d finir la diff rence entre territoire et associations 23 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin emplois en quivalents temps plein le poids dans l conomie et dans la soci t fran aise des quelques 1100000 structures qui composent le secteur associatif appara t consid rable L analyse des volutions intervenues dans les derni res ann es montre que ce secteur poursuit sa croissance le budget cumul du secteur associatif a cr en 6 ans un rythme annuel moyen de 2 5 plus rapide que celui du PIB durant la m me p riode Les deux volutions les plus remarquables sont la croissance importante du volume de travail b n vole qui a augment un rythme annuel moyen de 5 et la restructuration des financements publics qui a t caract ris e par une baisse des financements de l Etat et une augmentation rap
66. ojet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Figure 6 L volution du nombre des associations employeurs en France de 1995 2006 200 000 180 000 160 000 140 000 120 000 172 000 145 000 125 000 Nombre d associations employeurs a o o 1995 2000 2006 Source Source Etudes de Viviane Tchernonog Une n cessit appara t donc la formation des b n voles et surtout celle des dirigeants associatifs Comme l a soulign un pr c dent rapport du CESR et ses pr conisations une meilleure formation des b n voles permet une gestion et une action plus efficaces des associations 2 1 1 4 La disparition annonc e des Zones de Revitalisation Rurale D finition des ZRR Les ZRR ont t cr es par la Loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire du 4 f vrier 1995 avec pour objectifs d encourager l emploi et l initiative conomique en milieu rural Elles regroupent des territoires ruraux qui rencontrent des difficult s particuli res telles que faible densit d mographique handicap structurel sur le plan socio conomique Comme pour les zones de redynamisation urbaine le classement en ZRR permet aux entreprises de ces territoires de b n ficier d exonerations fiscales cons quentes par exemple lors de leur cr ation dans des secteurs aussi vari s que l artisanat le commerce l industrie les activit s de recherche d tudes ou d ing
67. onalement Elle a pour objectif au travers de r sidences d artistes de haut niveau de favoriser la diffusion de spectacles de tr s haute qualit notamment de concerts de musique de chambre aupr s d un public rural ayant difficilement acc s ce type d expression culturelle 25 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin 3 PROPOSITIONS DU CESR LIMOUSIN Apr s une analyse pr alable qui a permis de r v ler les principaux atouts mais aussi les faiblesses du tissu associatif limousin le CESR met les propositions suivantes ayant pour but d appuyer le Conseil R gional en sa politique associative mais aussi d aider ce secteur dynamiser davantage le territoire Si les associations peuvent avoir dans bien des domaines des missions de service public il n en reste pas moins que l Etat et les collectivit s territoriales doivent assurer leurs responsabilit s PROPOSITION 1 Aider et consolider les t tes de r seaux associatives unions et f d rations d associations notamment dans la mise en place au sein de leurs instances d un dispositif r gional d observation d analyse et d valuation de la vie associative et des politiques y aff rant PROPOSITION 2 Int grer dans les politiques et sch mas r gionaux le v ritable impact socio conomique de l association au travers de diff rents indicateurs cr ation de lien social
68. onseil Economique et Social R gional du Limousin Les associations en premi re ligne 3 3 E de l conomie sociale Alene Sine Coop ratives 429 5035 Fondati 65 nomie sociale gt 620 tablissements et effectifs de l conomie sociale en Limousin fin 2005 0000 Source Insee CLAP 2005 ECONCMIE L conomie sociale couvre un ventail d activit s tr s tendu Si l on consid re le nombre d emplois offerts le premier sec teur est celui de l action sociale avec plus de 10 000 salari s 3 000 pour l accueil des personnes handicap es 2 900 pour l aide domicile 1 300 pour l aide par le travail Dans ces trois activit s ce sont les associations qui fournissent plus de 80 des emplois de l conomie sociale Les activit s financi res constituent le deuxi me secteur d importance avec 3 200 salari s relevant de l conomie so ciale Ils sont employ s le plus souvent par des banques coop ratives mutua listes ou des caisses d pargne Dans l ensemble du secteur financier limou sin l conomie sociale regroupe ainsi 6 salari s sur 10 poids bien sup rieur la moyenne nationale 5 sur 10 Le troisi me secteur employeur de l conomie sociale est l ducation 2 600 salari s Cependant la part de l co nomie sociale dans l emploi ducatif 13 est moindre en Limousin que dans l ensemble de la France 20 En effet l enseignement priv qui fonctionne e
69. onstituent le gros de l emploi associatif De nombreux postes annexes dans les associations Les 24 000 emplois salari s principaux d nombr s d but 2006 n offrent qu une vi sion partielle des postes offerts sur toute la dur e de l ann e En effet l conomie sociale se caract rise par l importance des postes dits annexes occup s sur une tr s courte p riode ou pour un nom bre d heures peu important Ce sont les structures associatives qui ont recours ce type d emploi En Limousin comme au niveau national 37 de l ensemble des Coop ratives un salari sur deux dans un tablissement de cr dit Associations essentiellement dans le secteur sanitaire 6 13 48 13 20 R partition des effectifs salari s des coop ratives limousines Coop ratives de cr dit et social Coop ratives agricoles E Soci t s coop ratives 7 de production SCOP E Coop ratives de distribution M Autres coop ratives limousines 16 62 Action sociale sant Education Sport culture loisirs M Autres secteurs R partition des effectifs salari s par secteur dans les associations Source Insee CLAP 2005 ro urine GAL 61 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin postes occup s en 2005 dans les associa tions sont des postes annexes soit seize points de plus que dans l ensemb
70. our du projet de restauration du moulin s est cr e en 1997 Elle avait pour but de faire revivre ce lieu jadis important de la vie conomique miaul tou Les objectifs initiaux de l association taient de restaurer le b ti et l outil de production original produire comme il y a 500 ans commercialiser les produits finis am nager un espace mus ographique permanent des d couvertes cr er des emplois enrichir d un nouveau p le d animation touristique une r gion attach e son patrimoine li l eau Gr ce la mobilisation des b n voles et des m c nes tr s investis dans le projet le moulin a t r habilit et a pu nouveau fonctionner son exploitation avait cess en 1954 Ce projet a cr des emplois permis de transmettre un savoir faire et de g n rer un attrait touristique Le Moulin du Got a ouvert ses portes au public le 2 avril 2003 Ce projet d int r t g n ral 6 Produit Int rieur Brut 62 Source Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance Viviane TCHERNONOG CNRS Centre d Economie de la Sorbonne Organisation des Nations Unies 64 Source Les associations en France et leur contribution au PIB Le Compte Satellite des Institutions Sans But Lucratif en France Philippe KAMINSKI Etude sur les ISBL qui ne retient que les institutions
71. s La libert d association est un droit fondamental reconnu par la D claration universelle des droits de l homme de 1948 Article 20 Toute personne a droit la libert de r union et d association pacifiques Nul ne peut tre oblig de faire partie d une association Source http fr wikipedia org Association loi 1901 En droit des associations une association Loi 1901 est en France et dans de nombreux pays colonis s l poque par la France une association but non lucratif qui rel ve de la loi du 1 juillet 1901 mise en place par WALDECK ROUSSEAU ex Ministre de l Int rieur alors Pr sident du Conseil et du d cret du 16 ao t 1901 Ces dispositions ne concernent toutefois pas les associations ayant leur si ge dans les trois d partements du Bas Rhin du Haut Rhin et de Moselle qui sont quant elles r gies par le droit local Une association loi 1901 doit emp plusieurs conditions Elle doit tre compos e d au moins deux personnes __ n a pas besoin d tre d clar e une association non d clar e est appel e une association de fait doit avoir un autre but que de partager des b n fices De plus l activit de l association ne doit pas enrichir directement ou indirectement l un de ses membres Contrairement ce qu on pourrait croire il n est pas obligatoire que l association soit administr e par un bureau ou par un conseil d administration un mineur non mancip pe
72. s sentiellement sous forme associative est peu pr sent dans la r gion D autres secteurs d activit s qui em ploient un nombre plus r duit de salari s se caract risent par un poids important L conomie sociale emploie une part importante des salari s des services Nombre de salari s Limousin France de de I m 1GN Insce 2007 Autres industries 179 Commerce 1 752 Activit s financi res 3 237 Services aux particuliers Activit s r cr atives culturelles et sportives ducation sant action sociale Sant action sociale 11630 Ensemble des secteurs 24 042 Part de l ES dans l emploi salari 1 542 14 2 1 182 41 9 14 205 23 7 61 3 49 6 salari s de l conomie sociale 9 070 6 3 020 29 4 28 7 32 4 None aie d quipements par 10 6 10 5 Part de l conomie sociale dans l emploi salari de chaque secteur fin 2005 Une d finition pratique de l conomie sociale En France l conomie sociale est couramment d finie comme le regroupement des structures conomiques qui partagent des prin cipes fondateurs d finis dans une charte commune publi e en 1980 fonctionnement d mocratique libert d adh sion but non lucratif non appropriation individuelle des exc dents financiers l exception des soci t s coop ratives dimension humaine au centre de la finalit des entreprises Elles sont class es en quatre grandes familles associations coop ratives
73. s les personnes qui auront favoris la r union des membres de l association dissoute en consentant l usage d un local dont elles disposent Article 9 En cas de dissolution volontaire statutaire ou prononc e par justice les biens de l association seront d volus conform ment aux statuts ou d faut de disposition statutaire suivant les r gles d termin es en assembl e g n rale 58 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires ANNEXE 3 L ECONOMIE SOCIALE EN LIMOUSIN PLUS D UN EMPLOI SALARIE SUR DIX FOCAL INSEE LIMOUSIN N 44 cres Daran Heer du rast Ara FAC LIMOUSIN Associations coupe ratives mutuelles et fondations repr sentent 24 000 emplois en Limou sin soit 10 6 des sala ries 9 Proche de la moyenne natianale cette pro portion ninclat pas les emplois occasionnels fr quents dans le secteur associatif e L conomie sociale occupe une place importante dans la moi ti est de la r gion plus particuli rement dans les zones rurales moins bien quip es en services de proximit e Le Limausin se distin gue par l importance relative de ses coop rati DEN QNCMIE L conomie sociale en Limousin plus d un emploi salari sur dix L conomie sociale peul se d finir connne un ensemble de structur s rassembl es autour do pr
74. s locales et l Etat ne g rent pas directement la mission 2 2 2 LES EFFETS DES ASSOCIATIONS SUR LE TERRITOIRE Malgr les difficult s rencontr es par les associations elles contribuent au dynamisme du territoire en am nageant en cr ant des richesses et en stimulant l conomie mais galement en maintenant certaines activit s sur le territoire 2 2 2 1 Les associations et l am nagement du territoire Les associations participent de l am nagement du territoire Elles puisent leur l gitimit dans le territoire et en retour l irradient de leur action Les associations sont des actrices du territoire o elles oeuvrent en d veloppant le r le des liens de proximit Pour certains auteurs les deux dynamiques sont indissociables Le d veloppement local et l conomie sociale partagent un certain nombre de valeurs communes llis tendent aujourd hui se conditionner mutuellement pour produire de nouveaux espaces d innovation de cr ativit et de nouvelles mani res de vivre ensemble sur des territoires localis s Les associations et les dynamiques de d veloppement local s allient parfaitement Elles structurent le territoire en l animant c est dire en le faisant vivre en mettant en place des activit s 2 2 2 2 L impact des associations sur l conomie L impact sur l conomie fran aise des associations n est pas n gligeable Avec un budget cumul de l ordre de 59 milliards d euros un volume d empl
75. s modifications et changements seront en outre consign s sur un registre sp cial qui devra tre pr sent aux autorit s administratives ou judiciaires chaque fois qu elles en feront la demande Article 6 Modifi par Ordonnance n 2005 856 du 28 juillet 20 05 art 2 JORF 29 juillet 2005 en vigueur le 1 janvier 2006 Toute association r guli rement d clar e peut sans aucune autorisation sp ciale ester en justice recevoir des dons manuels ainsi que des dons d tablissements d utilit 57 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin publique acqu rir titre on reux poss der et administrer en dehors des subventions de l Etat des r gions des d partements des communes et de leurs tablissements publics 1 Les cotisations de ses membres ou les sommes au moyen desquelles ces cotisations ont t r dim es ces sommes ne pouvant tre sup rieures 16 euros 2 Le local destin l administration de l associa tion et la r union de ses membres 3 Les immeubles strictement n cessaires l accomplissement du but qu elle se propose Les associations d clar es qui ont pour but exclusif l assistance la bienfaisance la recherche scientifique ou m dicale peuvent accepter les lib ralit s entre vifs ou testamentaires dans des conditions fix es par d cret en Conseil d Etat NOTA Ordonnance n 2005 856 du 28 j
76. s sont principalement des professionnels etc Affectation des exc dents Il est l gitime qu un organisme non lucratif d gage dans le cadre de son activit des exc dents reflet d une gestion saine et prudente Cependant l organisme ne doit pas les accumuler dans le but de les placer Les exc dents r alis s voire temporairement accumul s doivent tre destin s faire face des besoins ult rieurs ou des projets entrant dans le champ de son objet non lucratif R alisation d actes payants Certains organismes ont pour objet d aider des personnes d favoris es en leur permettant d exercer une activit professionnelle et en commercialisant sur le march leurs produits ou leurs prestations Dans ce cas l organisme n est pas soumis aux imp ts commerciaux si les conditions suivantes sont remplies l organisme a pour objet l insertion ou la r insertion conomique ou sociale de personnes qui ne pourrait tre assur e dans les conditions du march l activit ne peut pas tre exerc e durablement par une entreprise lucrative en raison des charges particuli res rendues n cessaires par la situation de la population employ e adaptations particuli res des postes de travail productivit faible etc les op rations en principe lucratives sont indissociables de l activit non lucrative en contribuant par nature et non pas seulement financi rement la r alisation de l objet social de l organisme Bien
77. second financ par l imp t fournit des prestations uniformes tous les membres de la soci t les prestations ne fournissant en g n ral que des minima assez bas Le r gime fran ais de l Etat providence combine ces deux aspects Outre l objectif d assurances contre les risques et al as de la vie l Etat providence poursuit souvent un objectif de justice sociale via certains m canismes complexes de redistribution des richesses Source http fr wikipedia org Fonds propres Les fonds propres ou capitaux propres anciennement appel s actif net d signent une obligation de l entit l gard d un tiers dont il est incertain qu elle provoquera une sortie de ressources Les capitaux propres repr sentent un passif comptable correspondant aux ressources stables de l entreprise Les capitaux propres et les dettes correspondent aux ressources de l entreprise alors que l actif correspond l utilisation de ces ressources Ce sont les capitaux propres et les dettes d une entreprise autrement dit les ressources de l entreprise r unies au bilan comptable dans la cat gorie passif qui financent son actif tant immobilis terrains usines titres de participation que circulant cr ances stocks valeurs mobili res ou banque L utilit des capitaux propres est de participer au financement tout en offrant un certain matelas de s curit aux pr teurs banquiers fournisseurs Source http fr wikipedia org
78. sociale locale Lesdits salari s travaillent 62 dans le secteur vital de l action sociale et de la sant viennent ensuite l ducation 15 et l animation sportive et socio culturelle 7 16 uvrent dans d autres secteurs Groupements d Employeurs tourisme Sur les dix tablissements les plus importants de l conomie sociale en Limousin coop ratives mutuelles et associations la moiti sont des associations Dans les cinq premiers tablissements trois tablissements sont des associations couvrant les trois d partements de la r gion A l est de la region comme le montre la carte suivante si le territoire Limousin r v le un certain d s quilibre en termes de taux d enclavement manque d acc s aux services celui ci est en partie compens par une plus forte pr sence des associations dans les zones enclav es Source Bilan de la vie associative 2004 2007 Conseil national de la vie associative 7 Enqu te CNRS Matisse Centre d conomie de la Sorbonne aupr s des associations 2005 2006 Val rie DUCAUD et Fran ois GAILLARD La strat gie lyonnaise en mati re d v nements professionnels CAHIER ESPACES 97 Avril 2008 page 64 2 Sondage r alis par l Institut CSA avec le Parisien Aujoud hui en France et le CEVIPOF Centre de Recherches Politiques de Sciences Po Plus d informations sur www fonda asso fr 10 Roger SUE La soci t civile face au pouvo
79. sormais appartenir un EPCI fiscalit propre pour tre inclus en ZRR Dans le cas du Limousin plus forte composante rurale la disparition des exon rations ZRR pose avec plus d acuit le point du dynamisme du territoire et des solidarit s nationales 2 1 2 LES ATOUTS DES ASSOCIATIONS Malgr des difficult s inh rentes a leur fonctionnement interne les associations font preuve d un certain dynamisme renforc par le b n volat comme en attestent les chiffres suivants en France 172 000 associations ont recours de mani re r guli re l emploi salari 84 des associations fran aises 928 000 ne s appuient que sur le travail des b n voles Ces l ments montrent l importance du travail b n vole dans le secteur associatif Selon une enqu te de l ADDES le nombre d engagements b n voles dans les associations est de 18 millions Le nombre de b n voles actifs peut tre estim 14 2 millions Au plan national on estime 935 000 quivalents temps plein le volume de travail des b n voles au plan r gional le nombre de b n voles oeuvrant dans les associations est de l ordre de 150 000 personnes 270 000 Limousins adh rent au moins une association ce qui repr sente 45 des individus de plus de 15 ans Le b n volat est une part de la r alit territoriale Les associations sont au c ur des territoires souvent proches des communes qui est l chelon territorial le plus coh
80. st vis les Prix qui sont pratiqu s enfin les op rations de communication Publicit r alis es Mais ces crit res n ont pas tous la m me importance L num ration qui pr c de les classes en fonction de l importance d croissante qu il convient de leur accorder Par exemple le crit re de publicit ne peut lui seul permettre de conclure la lucrativit d un organisme A l inverse une attention toute particuli re doit tre attach e aux crit res de l utilit sociale Produit et Public et de l affectation des exc dents Le produit Est d utilit sociale l activit qui tend satisfaire un besoin qui n est pas pris en compte par le march ou qui l est de fa on peu satisfaisante Certaines administrations notamment celles de l Etat ont mis en place des proc dures de reconnaissance ou d agr ment des organismes sans but lucratif qui agissant dans leur secteur d intervention peuvent contribuer l exercice d une mission d int r t g n ral voire de service public D s lors qu ils prennent en compte la nature du besoin satisfaire et les conditions dans lesquelles il y est fait face ces agr ments peuvent contribuer l appr ciation de l utilit sociale d un organisme Cela tant les relations avec des organismes publics et les proc dures d agr ment vis es aux deux alin as pr c dents constituent un l ment qui n est ni n cessaire ni suffisant pour tablir ce caract re d utilit sociale L
81. t Social R gional du Limousin ses besoins ce qui se traduit le plus souvent par un contrat qui pr cise notamment ses conditions d accueil logement nourriture ventuelle indemnit Le volontariat tel qu il est d fini dans le corpus juridique fran ais fait r f rence un engagement temps plein sur une p riode d termin e II comprend la prise en charge des frais de subsistance et de couverture sociale En France plusieurs formes de volontariat existent les sapeurs pompiers volontaires loi de 1996 les volontaires civils depuis la fin de la conscription obligatoire en 2002 tous les jeunes de 18 28 ans ont la possibilit de s engager pour 10 mois dans une activit de coh sion sociale un volontariat d entreprise dans un pays trangers ou un volontariat s curit d fense En outre la loi du 23 mai 2006 cr e un contrat de volontariat associatif en vue de favoriser les missions d int r t g n ral aupr s des associations Contrairement au contrat de travail il n implique pas de lien de subordination juridique Toutefois la rupture du contrat est soumise un pr avis d un mois Ce contrat crit d une dur e maximum de trois ans est ouvert a toutes les personnes g es de plus de 16 ans une autorisation parentale est n cessaire pour les mineurs de nationalit europ enne ou r sidant r guli rement et de fa on continue en France depuis plus d un an A noter que ce statu
82. t durable Ces associations de d fense de l environnement sont de plus en plus pr sentes sur les territoires elles ont un impact fort mais galement des effets insoup onn s Les associations de d fense des droits et des causes fonctionnent en majorit gr ce au travail des b n voles En effet sur le territoire national 163 000 d entre elles le font uniquement avec des b n voles et seulement 7 100 avec des salari s Groupement Agricole d Exploitation en Commun Soci t Anonyme Site Internet De Fil En R seaux http www defilenreseaux org Collectif Inter associatif Sur la Sant Monsieur Guy REMY membre du CESR et Secr taire g n ral de Limousin Nature Environnement 21 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Elles ont galement un r le important en mati re de recherche concernant l environnement En effet dans certains domaines scientifiques touchant au domaine de l environnement les associations ont plusieurs r les m diation conciliation dynamisation ainsi que celui de contre pouvoir Elles s investissent aussi dans la recherche scientifique sur certains sujets d laiss s par l Etat L action de l association Saint Junien Environnement montre l importance de son action mais galement les difficult s qu elle rencontre dans ses actions quotidiennes L action de l association se
83. t est incompatible avec une activit r mun r e ou avec la perception du revenu minimum d activit Il implique par ailleurs une exclusivit de l engagement Enfin pour prot ger le b n volat les retrait s sont exclus du dispositif Pour prot ger le salariat les associations ayant rompu des contrats de travail ne pourront disposer de volontaire avant 6 mois Lien social les associations participent galement la cr ation de liens entre adh rents b n voles dirigeants L objectif premier est de renforcer la solidarit et de d velopper le lien social Le lien social d signe en sociologie l ensemble des relations qui unissent des individus faisant partie d un m me groupe social et ou qui tablissent des r gles sociales entre individus ou groupes sociaux diff rents De par les activit s b n voles r alis es dans les associations les b n voles se cr ent des contacts des r seaux Le terme capital social a t d fini par Pierre BOURDIEU Pour lui le capital social est le carnet d adresses et le r seau relationnel qu une personne est capable de mobiliser dans sa strat gie personnelle et son positionnement social Son r le sur le territoire para t majeur Selon une tude r alis e conjointement par la Pr fecture du Limousin et de la Haute Vienne et la Direction R gionale et D partementale de la Jeunesse et des Sports les associations renvoient l image d enrichissement du bien commu
84. tenons la d finition que donne Eug ne CLAUDIUS PETIT de cette nouvelle politique L am nagement du territoire c est la recherche dans le cadre g ographique de la France d une meilleure r partition des hommes en fonction des ressources naturelles et de l activit conomique Pour un plan national d am nagement du territoire 1950 Trois id es sont contenues dans cette d finition l am nagement du territoire appara t comme une exigence de justice spatiale la correction des disparit s depuis Paris et le D sert Fran ais de Jean Fran ois GRAVIER livre marquant de 1947 qui a un cho dans tout l appareil d Etat lam nagement du territoire appara t aussi comme une exigence conomique l am nagement du territoire introduit l id e d une sp cialisation fonctionnelle des territoires en fonction de Le territoire est ici plac au c ur d une vision fordiste la division sociale du travail doit correspondre une division spatiale des activit s Cette vision trouve une concr tisation op rationnelle dans l appareil d Etat notamment dans le syst me politico administratif avec la coexistence de deux minist res charg s des questions spatiales am nagement du territoire et l quipement qui remplacera le MRU Minist re de la Reconstruction et de Urbanisme Pour l Etat l am nagement du territoire peut tre consid r comme le volet spatial de la planification Le
85. territoire doit tre organis de mani re ce que l on trouve une fonctionnalit l ench ssement socio conomique Le territoire est alors un support de la croissance Le territoire est un syst me en poup es russes facilitant la division 43 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin spatiale du territoire il y a des territoires de commandement et des territoires de production logique de la d concentration industrielle partir de 1954 sortir les industries de Paris Source http www techno science net Association Une association est un regroupement d au moins deux personnes qui d cident de mettre en commun des moyens pour poursuivre un but commun sans qu il y ait d enrichissement personnel on parle aussi d association but non lucratif Association loi de 1901 L absence de but lucratif implique l absence de profit mais n implique pas l absence de b n fices ces derniers engendr s par les activit s d une association doivent tre r investis pour d velopper l activit Une association est un regroupement volontaire et id alement affinitaire de personnes se proposant de poursuivre pendant un temps d termin ou ind termin un but commun par des proc d s dont elles d lib reront ensemble en mobilisant des ressources propres et en faisant appel le cas ch ant des concours ext rieur
86. tions les obstacles qu elles rencontrent mais aussi les atouts dont elles disposent dans un deuxi me temps et du point de vue de leur environnement il a propos une analyse de leur fragilit des risques qu elles peuvent rencontrer mais aussi des opportunit s qu elles repr sentent pour la dynamisation des territoires enfin en int grant a cette analyse les apports substantiels des auditions r alis es mais aussi des pr c dents rapports du CESR en relation avec le sujet le groupe de travail souhaite formuler des propositions destin es accompagner au mieux l action des associations et des lus locaux dans leurs d marches respectives d am nagement du territoire Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin 1 PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PAYSAGE ASSOCIATIF Au niveau fran ais plus de 60 000 associations ont t cr es par an depuis 2008 soit une croissance annuelle de 4 2 points sup rieurs la croissance conomique Le monde associatif repr sente 14 millions de b n voles soit 1 million d amp quivalents temps plein ETP L association est la structure la plus choisie par les b n voles puisque 4 associations sur 5 fonctionnent uniquement avec des b n voles Le secteur associatif est un monde qui inspire de la confiance aux citoyens aux entreprises ainsi qu aux collectivit s territoriales Dans u
87. tive page 5 Propositions du CESR pour la formation des b n voles Rapporteur Mme Martine DUCHAMP DE LAGENESTE Op Cit Conseil de D veloppement de la Vie Associative Sa repr sentante au sein du CESR est Madame Denise GAYRAL membre du groupe de travail 18 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin renseigner les consommateurs sur des probl mes bien pr cis La n cessit d avoir des b n voles form s en droit et au fait des statuts associatifs est n cessaire Certains secteurs associatifs n cessitent par ailleurs davantage de b n voles form s que d autres Par exemple dans le domaine de l action sociale tr s pr sent en Limousin les associations emploient environ 14 000 personnes S il est n cessaire de disposer de b n voles comp tents il faut galement des salari s ayant les qualifications suffisantes Le secteur de l aide domicile en particulier conna t deux probl mes majeurs difficult s pour recruter des personnes qualifi es surtout dans les territoires ruraux les associations re oivent de nombreux CV mais elles doivent faire face la difficult pour certaines personnes de disposer d un moyen de locomotion En effet le travail d aide domicile demande de se d placer souvent pour aller chez les personnes mais galement de parcourir de longues distances
88. travail son nergie au b n fice d un projet d int r t g n ral et une structure d accueil qui offre au x volontaire s un terrain d apprentissage d experimentation et de construction personnelle Il suppose un engagement r ciproque et formalis libre d sint ress au service de la collectivit avec un horaire par semaine et une dur e pr cise Le b n vole donne une fraction de son temps variable tout moment et n a d autre engagement que moral Le plus souvent disposant d un statut par ailleurs salari tudiant retrait demandeur d emploi le b n vole n est pas r mun r m me si la structure qui b n ficie de son aide peut notamment lui rembourser des frais engag s Le volontaire est lui engag plein temps pour une dur e d finie en g n ral dans un milieu diff rent et sur une mission pr cise ll est n cessaire de lui donner un statut et de subvenir 4 Exemple au travers de l audition du CESR de Mme Nicole GLANDUS directrice de l ADPAD 87 lors de la r union du groupe de travail du 17 01 2008 Audition de Madame Delphine CALOMINE Pr sidente de l association Lou Pitchounet cr che associative de Rilhac Rancon r union du groupe de travail du 07 juillet 2008 43 Audition de Madame Fouzia ENNJIMI DRDJS Limousin lors de la r union du groupe de travail du 17 juin 2008 19 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique e
89. ublicaine du gouvernement est nulle et de nul effet Article 5 Modifi par Ordonnance n2005 856 du 28 juillet 2005 art 4 JORF 29 juillet 2005 en vigueur le 1er janvier 2006 Toute association qui voudra obtenir la capacit juridique pr vue par l article 6 devra tre rendue publique par les soins de ses fondateurs La d claration pr alable en sera faite la pr fecture du d partement ou la sous pr fecture de l arrondissement o l association aura son si ge social Elle fera conna tre le titre et l objet de l association le si ge de ses tablissements et les noms professions et domiciles et nationalit s de ceux qui un titre quelconque sont charg s de son administration Un exemplaire des statuts est joint la d claration ll sera donn r c piss de celle ci dans le d lai de cinq jours Lorsque l association aura son si ge social l tranger la d claration pr alable pr vue l alin a pr c dent sera faite la pr fecture du d partement o est situ le si ge de son principal tablissement L association n est rendue publique que par une insertion au Journal officiel sur production de ce r c piss Les associations sont tenues de faire conna tre dans les trois mois tous les changements survenus dans leur administration ainsi que toutes les modifications apport es leurs statuts Ces modifications et changements ne sont opposables aux tiers qu partir du jour o ils auront t d clar s Le
90. ue la convention propos e avec l universit ne soit pas de nature r soudre la probl matique de formation information des dirigeants sportifs 33 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires INTERVENTION DE M ROGER GORCE AU NOM DU COMITE REGIONAL CGT INTERVENTION CGT SEANCE PLENIERE DU 09 10 08 sur Le R le des associations en faveur de la dynamisation des territoires Par Roger GORCE Monsieur le Pr sident Mesdames Messieurs Monsieur le Directeur des Services Nous avons d j eu l occasion d intervenir sur des sujets la p riph rie de celui ci notamment en rapport avec l conomie solidaire En effet le th me de l associatif sensible tant le social se d lite Le lib ralisme et l conomie de march sont rig s en r gle de vie et de pens e L individualisme engendre le repli avec parfois des comportements et des r flexes pr occupants de rejet de sectarisme l oppos des formes associatives et de vie collective Le tissu associatif baigne dans ce contexte avec en sus l abandon des services publics et une r gression sociale vidente qui affecte en premier lieu le pouvoir d achat des m nages et des particuliers Il serait grave de faire jouer aux associations caritatives le r le de soins palliatifs Elles n ont pas se substituer aux services publics d faillants La mis re sociale touch
91. uillet 2005 art 9 l article 2 n est pas applicable aux lib ralit s pour lesquelles des demandes d autorisation de leur acceptation ont t form es avant l entr e en vigueur de la pr sente ordonnance Article 7 En cas de nullit pr vue par l article 3 la dissolution de l association est prononc e par le tribunal de grande instance soit la requ te de tout int ress soit la diligence du minist re public Celui ci peut assigner jour fixe et le tribunal sous les sanctions pr vues l article 8 ordonner par provision et nonobstant toute voie de recours la fermeture des locaux et l interdiction de toute r union des membres de l association En cas d infraction aux dispositions de l article 5 la dissolution peut tre prononc e la requ te de tout int ress ou du minist re public Article 8 Modifi par Ordonnance n2000 916 du 19 septembre 2000 art 3 V JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002 Seront punis d une amende pr vue par le 5 de l article 131 13 du code p nal pour les contraventions de 5e classe en premi re infraction et en cas de r cidive ceux qui auront contrevenu aux dispositions de l article 5 sanctions p nales Seront punis de trois ans d emprisonnement et de 45000 euros d amende les fondateurs directeurs ou administrateurs de l association qui se serait maintenue ou reconstitu e ill galement apr s le jugement de dissolution Seront punies de la m me peine toute
92. ut tre d dommag des frais induits par son activit d placement h bergement achat de mat riel le b n vole n est soumis aucune subordination juridique Il ne peut tre soumis aucune instruction ou ordre imp ratif et ne peut tre sanctionn par l association comme pourrait l tre un salari Sa participation est volontaire il est toujours libre d y mettre un terme sans proc dure ni d dommagement Il est en revanche tenu de respecter les statuts de l association ainsi que les normes de s curit dans son domaine d activit Ces l ments de d finition doivent servir viter une requalification toujours possible de l activit b n vole en activit salari e avec toutes les cons quences que cela peut avoir pour l association assujettissement du salari au r gime g n ral paiement de cotisations sociales n cessit d observer les r gles du code du travail Source http www associations gouv fr 45 Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires projet Conseil Economique et Social R gional du Limousin Equivalent temps plein L quivalent temps plein ou ETP est la mesure d une charge de travail ou plus souvent d une capacit de travail ou de production Charge de travail une charge de n ETP pendant une p riode donn e correspond un travail qui n cessiterait l affectation de n personnes plein temps pendant toute la p rio
93. ut adh rer a une association et m me en cr er une une association peut g n rer des b n fices mais la finalit de ces b n fices est r glement e une association peut fonctionner sur un mode horizontal il n est pas n cessaire d avoir une structure hi rarchis e pr sident tr sorier secr taire le poste obligatoire au sein d une association loi 1901 est celui du responsable face a la loi administrateur ou encore nomm pr sident directeur ou autre cf Art 5 de la loi 1901 Il existe un grand nombre de cat gories d associations Beaucoup d entre elles font l objet de conditions particuli res de cr ation de fonctionnement ou d adh sion impos es par des textes l gislatifs ou r glementaires Quelques 44 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires exemples parmi ces cat gories les associations dites d int r t g n ral qui garantissent certains crit res organisation d mocratique but non lucratif activit conforme l objet et aux statuts de l organisation les associations reconnues d utilit publique Cette qualit est attribu e la personne morale par d cision du gouvernement apr s avis du Conseil d Etat Il existerait actuellement plus de 2000 associations reconnues d utilit publique et environ 550 fondations les associations sportives affili es a des f
94. www limousin jeunesse Direction Regionale Jeunesse et sports gouv fr index php page home Sports Association Place Publique http www place publique fr ADDES http www addes asso fr Association pour le D veloppement de la Documentation sur l Economie Sociale 54 Conseil Economique et Social R gional du Limousin Groupe de Travail Le r le des associations en faveur de la dynamisation des territoires ANNEXES ANNEXE 1 COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL LES ASSOCIATIONS EN FAVEUR DE LA DYNAMISATION DES TERRITOIRES Marie Antoinette REPRESENTATION Comit R gional CGT Conf d ration Paysanne Personnalit qualifi e Pr sident de la Commission n 4 D veloppement conomique et emploi Personnalit qualifi e Union R gionale CFTC Comit R gional CGT Union Patronale Artisanale du Limousin Union r gionale Force Ouvri re Organismes du tourisme F d ration Nationale des Associations de R insertion Sociale Centre Technique R gional de la Consommation Union Professionnelle Artisanale Chambres de Commerce et d Industrie Chambre R gionale d Agriculture Direction R gionale EDF Chambre R gionale d Economie Sociale Chambre de M tiers et de l Artisanat UFOLIM Union R gionale Force Ouvri re Professions Lib rales UNAPL Pr sident du CESR Chambre R gionale d Economie Sociale Rapporteur des travaux Organismes de la culture Centre R gional d Informat

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