N°83 – FEV 2015
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1. travers l instauration d une rythmicit s cure au d but de la prise en charge travers l introduction progressive de certaines ouvertures sur l ext rieur vise en priorit s curiser le patient Cette organisation est n cessaire afin d inscrire le patient dans une continuit mais rec le galement le risque de figer Aussi nous sommes particuli rement attentifs proposer des outils d ouverture comme autant de terrains d aventure o diff rentes aires de jeu peuvent tre imagin es pour inviter les patients tenter d y retrouver un certain plaisir vivre Ces projets sont n s de l exp rience de l quipe dans la prise en charge sp cifique des TCA En cr ant cette association nous esp rons pouvoir g rer plus de moyens notre disposition afin de cr er d autres formes d intervention compl mentaires de celles d j en place l h pital qui d passeraient certaines limites a Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 LES ASSOCIATIONS ASSOCIATION AFAB Association des familles d anorexiques et boulimiques Saint Etienne Maison des associations 4 rue Andr Malraux 42000 Saint Etienne T l 06 84 78 13 84 m il afab42 msn com ASSOCIATION ICA Institut des Comportements Alimentaires Saint Etienne Pr sidente Pr Catherine MASSOUBRE AFDAS TCA r seau national http www anorexieboulimie afdas fr 3 AFDAS TCA Dd TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE LA L2. 7 z gt Y coul cn Ter A pen V D T 1 1 A I L VIIULIL AVIY LETTRE ra RESEAU _Lor aon ADDICTIONS E D ITO par Guy CARROT et Blandine FLEURET L alimentation est au c ur de la vie elle en est une esp ce de fil rouge intimement li aux motions sentiments v nements C est un lien entre int rieur et ext rieur L image du corps est propre chacun elle est li e au sujet et son histoire se construit force d exp riences agr ables et douloureuses travers le regard des autres dans la rencontre du corps des autres Dans notre soci t la minceur est synonyme de beaut de ma trise de r ussite alors que le surpoids v hicule des images n gatives Regarde toi tu n es qu une grosse vache qu une r pugnante ob se Face la suppos e faiblesse du gourmand il y a la force de celui qui r siste au prix de l isolement et de l interdit Mon corps il repr sente la maitrise le contr le comme si j avais construit une uvre d art avec beaucoup d efforts et de sacrifices et que je devais la d truire L adolescent est le h ros d un roman qui doit quitter sa maison enveloppe plus ou moins protectrice contenante nourrici re pour d couvrir le monde avec ses plaisirs et ses dangers P Jeammet voque ce paradoxe adolescent qui oppose l app tence recevoir des adultes la force qui lui manque et son besoin d autonomie et d affirmation Ce n est q
3. N 83 FEVRIER 2015 C H U O H PITAL BELLEVUE PR SENTATION DE L UNIT Saint Etienne TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE TCA L unit a t cr e il y a dix ans Elle est rattach e au p le de psychiatrie du CHU de Saint Etienne Le service d hospitalisation compl te existe de mani re sp cifique depuis d cembre 2009 Il accueille jusqu 8 patients qui sont en grande r a majorit des adolescents et des jeunes adultes de 13 25 ans en moyenne Adultes plus g s en ambulatoire Les nouveaux patients sont re us en primo consultations assur es par un infirmier de l h pital de jour et un m decin psychiatre ou par le m decin psychiatre responsable du service Le projet de soin est ensuite tabli et r valu en r union pluridisciplinaire avec des indications de consultations sp cialis es psychoth rapie soins en psychomotricit entretiens infirmiers groupes m diations etc Notre service est au sein d un CHU et donc nous avons la chance de travailler en lien avec le service de p diatrie qui assure le suivi des patients plus jeunes et d endocrinologie avec qui nous pouvons mettre en place des bilans somatiques Unit des Troubles du Comportement Alimentaire Pavillon 52 H pital Bellevue CHU de Saint Etienne Secr tariat du Pavillon 52 T l 04 77 12 77 78 a Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 UNE QUIPE PLURIDISCIPL
4. en dehors des cas somatiques graves n cessitant une hospitalisation en r animation ou aux patients dont les familles n ont pas ou plus les ressources psychologiques n cessaires une prise en charge ambulatoire ou encore dans des tentatives de recadrage de r assurage notamment chez les patientes boulimiques pour leur proposer d prouver un temps de rupture avec les crises Penser et proposer la s paration de la patiente et de sa famille comme un temps de s paration d avec le cadre de vie global habituel o les d r glements des rythmes de vie taient tels qu il y a n cessit d un temps de r accordage e Adopter une approche pluridisciplinaire regroupant les dimensions m dicale et psychiatrique psychologique corporelle psychomotricit di t tique cognitive et comportementale ducative et familiale Proposer des groupes m diations relaxation esth tique jeux repas th rapeutiques groupes cr atifs etc Prendre en compte le corps travers des dispositifs de soins individuels et groupaux psychomotricit baln oth rapie e Organiser la prise en charge en s appuyant sur l approche familiale pour donner une place primordiale la famille en tant que partenaire de soins Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 NOS PROJETS LA TH RAPIE MULTI FAMILIALE La th rapie familiale individuelle est parfois difficile mettre en place insuffisante o
5. COTTAON Nous revenons donc Gus MONS qui nous ont t M GAROT confi es par les autorit s sanitaires C est dire permettre sux M POIMAU demandeurs d age et aun populations pr caires en souffrance T ji poychique d acc der dun soirs Mous ne prendront plas o charge imt erfart comme nous le faitont r guli rement ecept les mineurs tofs BROSSE A R DUPUY trangers Les enfants pourront tre orient s drectement wers nes coll gue de p dopsychiarrie Qu vers d autres Cure Secr taus 1pbosbs es darn a en charge des enlant C DECHANDON ax Le ce qui concerne les suber nous n asumerons plus len prises en charge au long Cours Nous accompagnerom et orernerces l s personnes sur des lux de sors adapt s leur tat nique ipri v lubtion Ce recentrage de notre activit va nous permettre d innerveni autrement sup r de nos partenaires D cre pha pr sent dans Les ff ventes structures avec lesquelles rous trovotlom l ubltuct emea et de r gondre de nouvelles demandes de partner tt R gorcre CHU DE SAINT ETIENNE MAN NY o ce de mani 47064 SANT ETIENNE Cain 2 swe Tw tre Y Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 INFOS PARTENAIRES En ce qui concerne l interpr tartt nous rappelons que fh gtal prend en charge Ananci remem les conm tations n cessitant la pr sence d un interpr te eraqvement dara les locaus d ntertace et sur d cision de l quipe Souhat
6. et 25 ans et un public plus ag adulte en hospitalisation de jour En hospitalisation compl te nous accueillons des patients de toute la France et un public du d partement et des d partements voisins Haute Loire Rh ne en hospitalisation de jour Majoritairement public f minin mais pas exclusivement aiii E A i Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 LES TCA QUELQUES REP RES DIAGNOSTICS ANOREXIE Boulimie Binge eating disorder Moins de 85 du poids Compeniement gt Crises compensatoires attendu Estime de soi basse vomissements Peur de grossir Fr quence laxatifs exercice Trouble de la ven perception du corps ia lll Am norrh e Restrictif Avec boulimie vomissements ou prise de laxatifs Estime de soi basse 2 fois semaine sur au moins 3 molis avec sans vomissements purgatifs Pas d association des comportements compensatoires Anorexie mentale los signes vocateurs selon l ge du patient Ches onient d s l age de D ame lreoreste ementn e be tadon pas 0 mue fn me re Q lt rey ds S 6 bem eq M mon 88 oO M TV 8 arna w 8 V ST see i e ms es ce 1 e gt me q mme Teee 1 Chee l adutess ent insti le Nare gerra de lt Sud as ver ta courte de croissance atac me qu is courtes da corpolence len nes d errrvusie mentale vert LUICCIMUCE ITE Q lt sag pano T44 stumm se ser 0 rame
7. nome nm PR a ra les m me p n lee p gt um d b jt se ieweatviw ps 8 pe meere w Ores l adutte Canewem mentale se catan t rinea pas se re dm arena lt Q a ar LL ge 0 m4 mm ts p n age A to es 2 27 u creme nm 8 m Q q eee H q M ee ou ms gt ms pue 17 qe D VB ET cot 63 gt H dE gt ERS ra wc a L erresa Marton mess wine L sncresis mantais dotan tas et tO des cas aiies e cormot rise par l poemo bea e 0 ur e o dt ms tas mesna 508 pa ous ie o NM lt gt lt 4 y Mlle gt dod lt 4 De R pe p n d at et B t MES DS 0 se teen pmpa ne tape Qt oom ra 774 P a 6 Hv Qm re Mout ar m 4 a gt b lt 0444 gt lt lt Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 TCA ET ADDICTIONS De nombreux auteurs se sont pench s sur la question des liens entre troubles du comportement alimentaire et addictions Plusieurs l ments sont en faveur de l inclusion des troubles du comportement alimentaire dans le registre des addictions D abord avec C Olievenstein et sa d finition de l addition dans une interraction entre un sujet un produit dans un certain contexte les TCA s inscrivent galement un carrefour entre un sujet dans ses dimensions corporelle et psychique un objet au sein d un contexte familial et soci tal particulier e Le terme d addic
8. HONE au 04 77 80 33 20 F ________ _ 222 2 22L L2 L2 L LL _ _ _ _ LLL LL LLL LLL LLL L _ LO L Je souhaite m inscrire la formation gratuite du 9 Avril 2015 NO a SU AE ACPA 34 a 0 1115 a AREER PEER 0200 Pac 3A 04954 STUCCO ssaa Territoire pro Q St Etienne O Roannais U Ondaine LI Forez Q Gier O Nord Ard che 3 9243 i 3 ee E E 10 OEE E ESER EOE M il imp ratif c ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccciccccicccccccrciccccicccciciccicrrsccecercrcrccesecnecrcsrceneecenneneneeneneeneneeneneneenennenennenene A E EET EN ET EET OOETOEEE E J ai d j particip une des formations LOIREADD Grossesse et conduites addictives Q OUI Q NON a e A i Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 REPRISE DU PROGRAMME DES RENCONTRES THEMATIQUES 2015 Ces rencontres se d roulent les jeudis soirs de 19h30 21h30 Elles donnent la parole un ou plusieurs experts de la th matique choisie puis laisse la place aux questions r ponses et changes avec la salle pendant la deuxi me heure Ces soir es sont gratuites elles ont pour but d changer diff rentes pratiques et connaissances concernant la prise en charge et le parcours des personnes pr sentant des troubles addictifs Elles s adressent tous les professionnels et tudiants du secteur m dico psycho social confront s de pr s ou de loin des pratiques addictives m decins pharmaciens personnels soignants travaill
9. IGNE T L PHONIQUE ANOREXIE BOULIMIE INFO COUTE EST VOTRE DISPOSITION 0810 037 037 NUM RO AZUR PRIX D UN APPEL LOCAL La permanence t l phonique est assur e de 16h 18h o Lundi par les psychologues o Mardi par les associations sp cialis es TCA o Jeudi par les m decins o Vendredi par tous les sp cialistes A noter Cette ligne d coute t l phonique est g r e par le r seau TCA Francilien gr ce au soutien de la Fondation de France et du Conseil r gional d Ile de France aiii E A n _ Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 FORMATIONS LOIREADD Apr LA LY LL n de Sant LOIR ADD ARIS Troubles du Comportement Alimentaire amp Grossesses Le JEUDI 5 MARS 2015 de 14h 18h Conseil D partemental de l Ordre des M decins de la Loire Salle de Formation 8 rue de l Artisanat 42270 Saint Priest en Jarez Programme sous r serve de modification Les Troubles du Comportement Alimentaire TCA Anorexie Boulimie Autres et non sp cifi s Epid miologie Pr valence chez les femmes enceintes Mommyrexie pregorexia Les TCA et la grossesse cons quences des TCA sur la fertilit cons quences obst tricales impact de la grossesse sur l volution des TCA cons quences psycho comportementales et d veloppement de l enfant Consultation de suivi de grossesse dans un contexte de TCA R le des professionnels de sant en consultation rep rage p
10. INAIRE D DI E AUX TCA L quipe est compos e de m decins psychiatres d un cadre de sant d infirmiers de deux psychologues d une psychomotricienne d une aide soignante d agents de service hospitalier et d une di t ticienne qui intervient ponctuellement CHUC9 Saint tienne Pour l quipe soignante Pr Catherine MASSOUBRE chef de service responsable de p le Dr Juliette BONNET chef de clinique H pital de jour Dr Guy CARROT responsable de l unit d hospitalisation compl te Mme Cathy MONTMEAS cadre de sant de l unit Infirmiers Hospitalisation compl te Mme Laila BLEL 0 80 ETP Mme Christine CHAMBON 1 ETP Mme No mie FAYET 1 ETP Mme Daniela FILLIT 1 ETP M Olivier FOURNEYRON 1 ETP M S bastien HERNANDEZ 1 ETP Mme Virginie JANVIER 0 80 ETP Mme Catherine PORTE 0 50 ETP Mme Elsa SANCHEZ 1 ETP Mme Emeline SARTRE 1 ETP M Colin TANZILLI 1 ETP Infirmiers H pital de Jour Mme llhame BARINA PEYROT 1 ETP Mme Sylvie BRUCHET 1 ETP Mme S verine FLEURY 0 80 ETP Mme Marie MINOTTI 0 80 ETP M Thierry FAURY psychologue 0 20 ETP Mme Blandine FLEURET psychologue 0 50 ETP LE PUBLIC ACCUEILLI L UNIT TCA Environ 200 patients sont suivis dans le service chaque ann e pour Anorexie mentale Boulimie Et autres troubles des conduites alimentaires non sp cifi s EDNOS La tranche d ge concern e varie entre 13
11. L 2015 report du 15 janvier 2015 De 14h 18h Conseil D partemental de l Ordre des M decins de la Loire Salle de Formation 8 rue de l Artisanat 42270 Saint Priest en Jarez Les diff rentes contraceptions Avantages inconv nients interactions et contre indications co pr sent par le Mme Marie No lle RIVAT conseill re conjugale au Planning Familial de St Etienne en co animation avec le Dr Chantal MANEVAL gyn cologue lib ral St Etienne Focus Contraception et Tabac co pr sent par le Dr Chantal MANEVAL et le Dr Marie No lle VARLET gyn cologue obst tricien sp cialis e en pathologie de la grossesse au CHU de Saint Etienne et Clinique Mutualiste p le m re enfant de St Etienne Focus Contraception et Traitements de Substitution aux Opiac s co pr sent par le Dr Marie No lle VARLET et Mme Sophie BORIE infirmi re l Unit de Traitement de la D pendance et des Toxicomanies au CHU de St Etienne Vignettes cliniques Sp cificit des approches en fonction des pratiques et des publics Au Planning Familial Mme Marie No lle RIVAT En m decine g n rale Dr C cile REVELLI Chez un sp cialiste gyn cologue Dr Chantal MANEVAL En CSAPA Mme Sophie BORIE infirmi re l UTDT Questions r ponses changes avec la salle Formation gratuite mais places limit es R servations et inscriptions imp ratives par m il loireadd coordination orange fr ou par TELEP
12. e soins individualis s L offre de soins se d cline en trois temps et lieux e Le temps de l ambulatoire CATTP Centre d accueil th rapeutique temps partiel Le temps et le lieu de l h pital de jour e Le temps de l hospitalisation compl te La prise en charge des adolescents ou jeunes adultes se fait en ambulatoire en hospitalisation de jour ou en hospitalisation compl te selon l tat somatique et psychiatrique du patient et selon les ressources psychologiques de la famille L ambulatoire est toujours privil gi sur l hospitalisation compl te qui est propos e lorsque la prise en charge ambulatoire est en chec Diff rents outils sont propos s e Groupe d accueil e Groupe motivationnel M diations th rapeutiques groupales dispens es l ext rieur ou l int rieur de la structure de soins e Soins individuels soins relaxants soins de psychomotricit Entretiens m dicaux pr infirmiers psychoth rapiques Repas th rapeutiques individuels ou collectifs Groupes parents Rencontres familiales Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 L orientation th rapeutique s organise autour de plusieurs axes e Proposer dans la mesure du possible des alternatives ambulatoires l hospitalisation temps complet sous forme de consultations ou hospitalisations de jour L hospitalisation temps complet est r serv e aux cas m dicaux ou psychiatriques graves
13. eurs sociaux personnels de l Education Nationale associations n phalistes Afin de nous permettre de vous accueillir dans les meilleures conditions nous vous remercions de vous inscrire pr alablement par t l phone au 04 77 80 33 20 file Hopita o Ai 3 A RENCONTRE THEMATIQUE N 1 TR 4 lt LOIR ADD La Maison Du Patient Pr sentation d une exp rience lyonnaise le PSAAL Programme Sevrage Ambulatoire Alcool Lyonnais Anim e par le Docteur Pascale LACROIX CORMIER et Mr Serge LUC infirmier coordinateur du programme Le PSAAL est un dispositif dl accompagnement des patients au cours de leur sevrage domicile en lien avec leur m decin traitant ll permet Maintien chez soi avec un soin personnalis D lai de prise en charge rapide S curit du soin avec des infirmier e s domicile form s et en lien avec des services hospitaliers pouvant prendre le relais en cas de difficult Garantie de la prise en charge et du respect des recommandations officielles en mati re de sevrage alcoolique Conf rence de consensus du 17 mars 1999 Aide la prise en charge pour les m decins g n ralistes Focus sur une exp rience roannaise pr sent e par le Dr Denis SCHMUCK m decin g n raliste alcoologue et co responsable du Centre d Addictologie de l H pital de Roanne JEUDI 26 MARS 2015 19h30 H pital Bellevue IFSI Pavillon 54 Amphi B CHU de St Etienne 42000 Saint Etienne R servation n cessaire au
14. lcool amaigrissement et hyperactivit SP CIFICIT S DE LA PRISE EN CHARGE La prise en charge des TCA comme en addictologie plus classiquement est une prise en charge de longue dur e avec des pathologies chroniques qui am nent les patient e s de nombreux allers et retours entre les diff rentes structures sp cialis es Les soins propos s reposent sur une approche pluridisciplinaire chaque soignant ayant des approches et des moyens diff rents ils abordent plusieurs dimensions l aspect psychologique avec diff rentes formes de psychoth rapies de soutien d inspiration analytique cognitivo comportementale avec travail sp cifique autour des fausses croyances par exemple l approche somatique surveillance des ventuelles complications mais tout particuli rement des soins corporels sous diverses formes la dimension di t tique une prise en compte de la dynamique familiale Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 UN CADRE DE SOINS PARTICULIER Avec Philippe Jeammet Si vouloir contraindre ces patientes gu rir est un pi ge narcissique dangereux il serait encore plus risqu de les abandonner l volution spontan e de leur comportement il s agit bien plut t de naviguer entre deux cueils et non de faire coller la patiente au cadre ou de faire coller le cadre la patiente L OFFRE DE SOINS Dans cette pens e nous proposons un programme d
15. mos signifiant humeur d signe les difficult s dans l expression verbale des motions NDLR et la pens e op ratoire L quipe est toujours en r flexion dans l id e de continuer de travailler d passer les cadres de soins classiques souvent insuffisants en prenant en compte la dynamique particuli re de l adolescence et penser cr er ce nouveau dispositif m diation par les odeurs avec pour but l veil et la stimulation de la m moire et des motions oo Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 TCASSO Association de l Unit de soins st phanoise pour les Troubles des Conduites Alimentaires C est dans cet esprit que plusieurs dispositifs ont vu le jour et que nous poursuivons notre r flexion Nous souhaitons soutenir cette dynamique d quipe dans la richesse de sa pluridisciplinarit en cr ant cette association de service TCASSO pour compl ter l offre de soins disposition des patient e s et de leurs familles Il est question de r unir associativement un groupe de professionnels sp cialis s dans la prise en charge des TCA hors de toute tendance confessionnelle ou politique se donnant pour buts de 1 D velopper et faire conna tre dans ses diff rents aspects les soins propos s aux personnes pr sentant des Troubles des Conduites Alimentaires et leurs familles 2 D am liorer le quotidien des patient e s hospitalis e s en unit de jour et en hospitalisation co
16. mpl te pour des TCA ainsi que leurs familles de pouvoir b n ficier de mat riels sp cifiques d di s aux soins de jouir d activit s de loisirs d enrichissement culturel toutes activit s pouvant am liorer leur prise en charge pendant la dur e de leurs soins En effet il s agit d aller plus loin que les dispositifs propos s par l h pital 1 Nous souhaitons notamment orienter notre prise en charge vers des possibilit s d autonomisation des patient e s en co cr ant avec eux elles des projets Nous imaginons un dispositif dans lequel les patient e s pourraient penser cr er un projet tourn vers la vie en dehors de l h pital partir d un budget donn L id e est de leur permettre d avoir du temps et des moyens pour commencer recommencer se projeter vers la vie normale hors maladie et passer ainsi d un retrait extr mement fort une ouverture vers un apr s autrement 2 De plus apr s l obtention d un budget sp cifique une formation en Th rapie Multi Familiale pour toute l unit nous souhaitons d velopper des modalit s d accueil et de travail avec les familles diff rentes en proposant par exemple des repas th rapeutiques multifamiliaux toujours dans la volont d enrichir le panel de la prise en charge Nous souhaitons inscrire ces projets dans la dur e pour rester ajust s dans une temporalit des soins qui reste tr s longue dans la prise en charge des TCA L organisation des soins
17. ore Que Ces changement emchsuent otre cotub ralion v utler recevoir Madame Monsieur nos tospectumases saltato Pr C MASSOUSAE C AUBERT Che de service Cedre de um
18. pr s de LOIREADD au 04 77 80 33 20 Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 z e e vez AR otsite Z INSTITUT wi 2 w 5 S dean UNIVZRSIT DE LYON DES SCIENCES 5 entre 2 SAINT ETIENNE S DE L HOMME Max Weber S LOIREADD LES DROGUES EN SOI Regards crois s sur les mani res de faire face la toxicod pendance Journ e d tude pluridisciplinaire ENS DE LYON Saint Etienne CHU H pital Bellevue Pavillon 54 amphi B Mardi 10 mars 2015 de 8h30 17h30 ANR SOCIORESIST Centre Max Weber LOIREADD l heure o les crit res de sortie de la toxicod pendance font d bat chez les pid miologistes les fronti res entre ce qui est une drogue et ce qui est un m dicament psychotrope sont de plus en plus floues Si bien qu une r flexion sur les exp riences v cues de la toxicod pendance ses preuves et les types de r sistances qu elles engagent r sistance aux produits mais aussi l id e de la cure nous semble incontournable pour re poser et sans doute r valuer le probl me des sorties de toxicomanie Un probl me qui s est du reste complexifi au fur et mesure de sa m dicalisation En effet les prescriptions de m dicaments substitutifs et leurs effets psychotropes ne viennent ils pas en quelque sorte troubler le sens d une sortie de la toxicod pendance en maintenant les usagers sous l emprise d un produit Long et sinueux leurs parcours de r tablissement se con
19. rise en charge orientation suivi ant natal et postnatal Grossesse et anneaux gastriques chirurgie bariatrique accroissement de la fertilit influence de la grossesse sur l anneau et de l anneau sur la grossesse accouchement et anneau Questions r ponses changes INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE FAITES VITE il n y a que 50 places Contactez LOIREADD au 04 77 80 33 20 ou loireadd chargedemission orange fr Inscription retourner par courrier LOIREADD H pital Bellevue CHU de St Etienne 42055 St Etienne cedex 2 Je souhaite m inscrire la formation gratuite du 5 Mars 2015 NOM cecccccccicccccccccciciciciiiici iiic Pr nom Profession Structure M il imp ratif I ii iiiiieidrnereierenereireiereneiiereneeeneeceneeieseeeenneneeeneeeeenneeneeneeenenne T l imp ratif EU ccccccccccccicccccccciceccccceiceicccceicescescescucs Territoire professionnel O St Etienne Ld Roannais O Ondaine U Forez U Gier Q Nord Ard che Q Autre n nernnnnnrnnnnnnnnnn J ai d j particip une des formations LOIREADD Grossesse et conduites addictives OUI Q NON a oP A Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 FORMATIONS LOIREADD Ar v P s 2 ai LOIR ADD oi de Sant A S CONTRACEPTION MODE D EMPLOI SAN Le JEUDI 9 AVRI
20. stituent d s lors en un chemin d exp riences pav de victoires et de souffrances de rechutes et de cahots un chemin o la question de la sortie reste une vis e bien difficile atteindre Cette question se dilue par ailleurs dans moult consid rations la fois morales et m dicales sur les diff rents types d usages mesur s mod r s et autocontr l s des psychotropes de substitution Autant d usages ma tris s et parfois m dicalement accompagn s de produits pharmaceutiques qui sont cens s permettre de mener une vie ordinaire mais en loignant la perspective d une compl te sortie de la drogue Direction scientifique Fabrice Fernandez fabrice fernandez ish lyon cnrs fr J r me Beauchez jerome beauchez ish lyon cnrs fr Programme ANR Socioresist http resistance hypotheses org PROGRAMME COMPLET ET INSCRIPTIONS AUPRES DE LOIREADD Inscription gratuite mais obligatoire T l 04 77 80 33 20 Nombre de places limit JOURNEE RESERVEE AUX PROFESSIONNELS ET ETUDIANTS aiiz E E i _ Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 CONGRES INTERNATIONAL sur les troubles addictifs Focus sur les addictions comportementales 16 18 Avril 2015 Facult de Pharmacie Nantes France INTERNATIONAL CONGRESS on addictive disorders Focus on behavioral addictions gt Notez dans vos agendas les dates de notre prochain congr s gt Inscrivez vous d s maintenant tarif pr f rentiel j
21. tion renvoie la condition d esclave et la notion de corps Contrainte par le corps pour honorer une dette que l on ne peut pas payer Dans les TCA le corps a une place centrale il devient l identit de l adolescente lorsque les ressources internes de cette derni re sont trop insuffisantes e l existe un continuum dans les TCA Avec des switchs tr s observ s en addictologjie J MAC DOUGAL parle d objets transitoires par opposition aux objets transitionnels Les objets transitoires ne r solvent que momentan ment la tension affective Un continuum V autas totowe pre et job Diffusion lectronique 3346 ex N 83 FEVRIER 2015 e Mise en route dans les formes restrictives pures avec l association l hyperactivit du circuit de r compense syst me opio des c r braux Endorphine s rement mais surtout jouissance dans la ma trise dans le plaisir du manque plaisir de ne pas manger L objet addictif serait non une id alisation d un produit mais l id alisation de ne pas avoir besoin de ce produit et pas n importe quel produit un produit vital primaire la nourriture Besoin de ma trise pour lutter contre l angoisse lorsque les ressources internes sont insuffisantes en ce moment difficile qu est l adolescence Dans la clinique on observe des associations des troubles du comportement alimentaire avec d autres conduites addictives boulimie addiction l a
22. u inefficace pour la patiente anorexique La TMF a fait ses preuves dans le traitement d une grande diversit de troubles psychiatriques On parle d checs lorsqu on observe une r sistance au changement des dysfonctionnements importants ou des pathologies individuelles graves Pour certaines familles r ticentes la th rapie familiale il existe une crainte d une remise en cause du fonctionnement familial peur d tre jug es Les familles ressentent le besoin d changer avec d autres familles vivant des pathologies semblables La pr sence d attitudes familiales critiques ou hostiles l gard de la patiente et des sympt mes avec grandes tensions sont galement des risques de mise en chec du travail unifamilial Sans oublier une r alit du terrain avec peu de soignants Vite d bord s L OLFACTOTH RAPIE Dans la prise en charge des TCA et plus particuli rement les formes s v res d anorexie mentale dans lesquelles les sujets maltraitent gravement leur corps l id e est de proposer un espace de soin singulier dans un environnement sensoriel agr able pour veiller et stimuler la m moire et les motions de nos patientes Cf Exp rience de th rapies multi sensorielles de V Dodin Lille Ce nouvel outil est particuli rement int ressant si l on consid re le fonctionnement psychique de la patiente anorexique souvent domin par l alexithymie du grec a pr fixe privatif lexis signifiant mot et thy
23. ue dans l apr s coup que l on sait que c est en acceptant de se nourrir des autres que l on devient soi Ce travail de distanciation qu ont faire les adolescents et leur entourage est directement li la qualit de la s curit interne des assises narcissiques suffisamment solides qui vont permettre la souplesse n cessaire ce travail psychique La fable des trois petits cochons illustre ces deux p les s curit et travail psychique Pour en terminer avec le loup il faut avoir un abri solide la maison de briques Mais cela ne suffit pas il faut aussi le faire entrer l int rieur de la maison pour lui r gler d finitivement son compte l nn Le R seau c est VOUS N h sitez pas nous faire parvenir vos dates d v nements alimenter les pages de l agenda de cette Lettre et de notre site internet ICH BIN Li CHARLIE D Gi o T 54 1111 3824 gt CHARLIE US DIET AI JSEM HEBDO HEBDO T 2 D DA 2 gt L A A DER ANJ ASA 72 aa a 5245 21 PDP Dr Rp PNA AE ER AV SEAT t 3 p DA A l E Presidente Dr Aurela GAY Redactrice en che Joelle ESCOF Nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi de 9h 30 12 h 30 et de 13h 30 17 h 30 Coordinatrice Caroline GUIGUET Charg de Mission Gilles PEREIRA H pital de Bellevue CHU de Saint Etienne 42055 SAINT TIENNE Cedex 2 T l 04 77 80 33 20 Fax 04 77 12 74 18 site www loireadd org Diffusion lectronique 3346 ex
24. usqu au 1er mars T l chargez le gt N oubliez pas de Toutes les informations H pital Sainte Marguerite Arrptith ltre Gastaut 2 Journ e M diterran enne des Troubles du Comportement Alimentaire R seau M diterran en des TCA 12 f vrier 2015 de 9h00 17h00 ns r it brein O SY FOOU r 438 e Ass int Put que Dar t de De ut be Ted H pital Sainte Marguerite 270 Bd Sante Margertte 13009 Marsmbe M tro Dromel N f NUTRICIA 1a Diffusion lectronique 3346 ex INTERFACE CHU de Saint Etienne H pital ia Charit Bat C 42055 Saint Etienne codas 2 T l 0477127818 N Vert 800 128 604 Fax 0477127074 N 83 FEVRIER 2015 INFOS PARTENAIRES n es TUET ORSA 19 AVL TLA SAINT TIENNE A l atiertos de nos parterres Le 15 jarmvier 7015 pay interface ichu st atienne fe Madame Mons ur En ce d but d ann e l quipe d interface vous pr sente ememr ses Melisus vous pour 2015 Nous tenons galement vous HIA Wwisrmer des nouvelle modalit s de soins partir de jamvier Protesses C MASSOUBRE ang l quipe d iertors recente ton acthit mt wi mhsons d orgine couie tagnostk et orientation au plus pr s des populations pr caires et appui des quipes Cadre de sant En ellet depuis plusieurs annees imerface prend en AUBERT charge des erdarts et assure des prises ea charge de personnes Parcas s court Seman rcurs d aute R BOYET 2 C
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