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Ressources pour la formation continue des enseignants

1. Chants pouvant tre interpr t s ou Interpr te Interpr te servir de support l coute America Bernstein Nougayork Claude Nougaro Amoureux de Paname Renaud Nous voyageons de ville en ville Legrand Baby alone in Babylone Jane Birkin Paname L o Ferr Babylone tu d connes Bill Deraime Paris s veille Dutronc Les Barbares Bernard Lavilliers Petit Fr re IAM Barcelone Charles trenet Petites boites Alwright Berimbau Nougaro Qui a tu grand maman Polnareff Bienvenue Paris Bill Baxter Remets ton chapeau Le Forestier Le bruit des villes Edith Piaf San Francisco Le Forestier Les bruits de Paris Charles Trenet Saint Etienne Bernard Lavilliers Bruxelles Dick Annegarn Sheitan Zebda C tait un petit jardin Dutronc Tom du Mali Romain Didier Ca la famille Zebda Toulouse Claude Nougaro Centre ville William Scheller Transports en commun Fersen Comme un arbre Le Forestier Un autre monde Telephone La complainte du progr s Boris Vian Un cri court dans la nuit IAM Couleurs de trottoir Branduardi Un indien en ville Tonton David Emmenez moi Aznavour Un soir de pluie Enfant de la ville Grand corps malade La ville inconnue Edith Piaf En quittant la ville Charles Trenet Gottingen Barbara Grands boulevards Yves Montand Hep taxi suivez ce papillon Richard Gotainer L Homm e dans la Cit Jacques Brel Il y avait une ville Nougaro Je viens de l Gr
2. 1 Une circulaire tout d abord adress e au recteurs en 1998 Circulaire n 98 190 du 19 09 1998 relative au D veloppement des nouvelles technologies de l information et de la communication appara t comme un texte fondateur pour le d veloppement des TIC Inscrit dans le programme d action gouvernemental de modernisation des services publics le texte concerne la fois le fonctionnement de Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 83 l administration et les enseignements l mentaire et secondaire Il annonce et aura pour effet l attribution d une adresse lectronique pour tous administratifs et enseignants ainsi que le d veloppement du r seau p dagogique EDUCNET http www educnet education fr dont les services doivent permettre de prendre en compte et d accompagner les activit s men es par les l ves et les enseignants sur les r seaux communication entre les classes diffusion de travaux d l ves travail coop ratif entre les enseignants acc s aux ressources d velopp es sur Internet 2 En 2006 le d cret relatif au Socle commun des connaissances et des comp tences D cret n 2006 830 du 11 07 2006 modifiant le Code de l ducation reconna t l importance des TIC au plan conomique et social en introduisant dans le Code de l ducation la n cessit de faire acqu rir aux l
3. Un d veloppement qui s efforce de r pondre aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures satisfaire les leurs Cette d finition est donn e en 1987 Elle est alors consid r e comme la premi re parce qu elle a fait consensus Vingt ans apr s elle reste d actualit Mais surtout elle permet de construire de nouvelles r flexions comme celles qui ont conduit au Grenelle de l environnement Les th matiques qui drainent cet v nement juillet octobre 2007 pr cisent les leviers d action dont chacun dispose aujourd hui pour traiter la question cologique biodiversit et ressources naturelles changement climatique environnement et sant production et consommation gouvernance et ducation comp titivit et emploi OGM d chets Les th mes production et consommation et gouvernance et ducation sont au c ur des pr occupations de cette communication parce qu ils concilient d une part ce qui rel ve de la caract ristique m me du design concevoir un produit consommer et d autre part ce qui rel ve de la mani re de conduire les citoyens une action sur l environnement travers la fa on de gouverner et surtout d duquer II 2 Environnement production consommation et ducation La th matique production et consommation dit plus particuli rement Nos modes de production et de consommation ont une port e directe sur le d veloppe
4. Ressources pour la formation continue des enseignants Programme national de pilotage Arts appliqu s et culture artistique Actes du s minaire national Paris les 30 mars et 1er avril 2009 Octobre 2009 MEN DGESCO gt eduscol education fr forensactes Sommaire Les conf rences Ouverture des travaux Norbert Perrot Inspecteur g n ral de l ducation nationale doyen du groupe des sciences et techniques industrielles Fran oise C ur inspecteur g n ral de l Education nationale L enseignement de l histoire des arts au lyc e D finition objectifs enjeux et modalit s de mise en uvre Pierre Baqu professeur des universit s m rite universit Panth on Sorbonne charg de mission pour l enseignement de l histoire des arts aupr s du directeur g n ral de l enseignement scolaire Ateliers th matiques Les strat gies p dagogiques les contenus les activit s les productions l valuation Appr hender son espace de vie Francis Counil IA IPR R gine Bernard professeur de lyc e professionnel Construire son identit culturelle Laurent Chaouat professeur de lyc e professionnel Eric Tortochot IA IPR Elargir sa culture artistique Convergences entre le design et les autres domaines artistiques Isabelle Basquin IEN ET Martine Terville Colboc professeur agreg Approfondissement artistique et culturel Jean Martial Fouilloux professeur agr g Mich le Chevalier IA IPR
5. alimentation de sant de risques de transport et d acc s l tablissement L encouragement aux bonnes pratiques s accompagne d une r flexion sur le b ti et les normes environnementales D autres tablissements appliquent le programme d actions pour le XXI si cle agenda 21 orient vers le d veloppement durable qui a t adopt par les membres de l Organisation des Nations unies la Conf rence de Rio 1992 Ils s engagent sur trois points la consommation responsable la solidarit locale et internationale la diversit biologique et culturelle Le r le des professeurs Apprendre aux l ves d velopper leur esprit critique les duquer au choix et non enseigner des choix Rechercher l objectivit scientifique celle ci doit rester le but de l ducation nationale Mettre en uvre une pratique de la codisciplinarit Le domaine du d veloppement durable est tout fait propice d velopper des pratiques p dagogiques plus int gr es et plus efficaces Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 73 AU CROISEMENT DES PROGRAMMES Au croisement des programmes d enseignement g n ral et des fili res professionnelles quelles probl matiques aborder Questionner l objet d tude par exemple propos des diff rents enjeux d une construction mise en uvre de
6. aucune certification sp cifique Or lire et relire son introduction son projet est consid rable Son objectif est de donner chacun une conscience commune celle d appartenir l histoire des cultures et des civilisations l histoire du monde Cette histoire du monde s inscrit dans des traces indiscutables les uvres d art de l humanit L enseignement de l histoire des arts est l pour en donner les cl s en r v ler le sens la beaut la diversit et l universalit Comment alors r soudre cette quation Tout d abord en l inscrivant dans une lente et progressive volution de la politique ducative en ce domaine afin d en mesurer plus exactement les enjeux comme les difficult s de mise en uvre En mobilisant ensuite notre exp rience du lyc e professionnel de ses l ves de sa p dagogie et de ses contextes pour forts du pragmatisme qui fait la qualit d un responsable ducatif promouvoir des choix d marches et attitudes appropri es pour avancer dans la bonne direction L histoire des arts qui n a rappelons le ni assise pist mologique pr cise ni corpus de r f rence constitu se construit sur trois h ritages principaux Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 52 Le premier est incontestablement l enseignement de l histoire des arts en lyc e g n ral cr en
7. est le d jeuner 12h40 la reprise des cours pour certains et 17h30 c est la sortie Si le professeur peut utiliser le mat riel de prise de son et de montage de son cette phase de r alisation peut tre men e en toute autonomie Sinon il fait appel un professionnel un coll gue professeur de musique une structure partenaire Le professeur qui a r alis ce cours a t l charg les sons et l identifiant sonore de marques ou services sur Internet il s est ainsi fabriqu une banque de sons sans grande difficult Isabelle Basquin B ESPACE ARTS VISUELS ESPACE INSTALLATION PROBL MATIQUES ET DISPOSITIFS 1 Enjeux de la proposition il s agit de faire prendre conscience aux l ves des donn es mat rielles et plastiques d un espace consid r par eux comme banal et neutre voire insignifiant afin d en modifier l apparence et la perception de mani re artistique et plastique ind pendamment de toute vis e fonctionnelle Il est demand aux l ves d intervenir sur cet environnement par le biais de r ponses bi ou tridimensionnelles soit directement sur le site soit partir de documents Le dispositif pr sent d clin sous trois formes conduit des r ponses diversifi es et soul ve des questions artistiques dont l enseignant se saisit tout au long de la s quence pendant la phase pr liminaire de mise en situation au cours de la pratique des l ves et lors du retour sur cette pratique
8. Les nuits de la pleine lune Eric Rohmer Elli Medeiros Jacno 1984 Ombres et brouillard Woody Allen Kurt Weill 1992 Les parapluies de Jacques Demy Michel Legrand 1964 Cherbourg Paris Cedric Klapisch Loik Duris 2008 Paris Texas Wim Wenders Ry Cooder 1984 00h41m41 00h47m39 00h58m12 01h00m46 01h22m19 01h26m42 02h49m08 02h17m19 Playtime Jacques Tati Francis Lemarque 1967 D but Fin Le Roi et l oiseau P Grimault Wojciech Kilar 1980 Rome ville ouverte Roberto Renzo Rossellini 1945 Rossellini Shadows John Cassavetes Shafi Hadi et Charles 1961 Mingus Sur les quais Elia Kazan Leonard Bernstein 1964 Taxi Driver Martin Scorsese Bernard Hermann 1976 00h04m1 1 00h04m53 00h05m29 00h07m23 00h13m03 00h14m42 Les temps modernes Charlie Chaplin Charlie Chaplin 1936 Traffic Steven Cliff Martinez 2000 Soderbergh La Travers e de Paris Claude Autant Ren Clo rec 1956 Lara Le troisi me homme Carol Reed Anton Karas 1949 Un am ricain Paris Vicente Minnelli Georges Gershwin 1951 Un tramway nomm d sir Elia Kazan Alex North 1951 Une femme est une femme Jean Luc Godard Michel Legrand 1961 Le voleur de bicyclette Vittorio de Sica Alessandro Cicognini 1948 West Side story Robert Wise Leonard Bernstein 1962 D but Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 91 Extraits musicaux
9. Les observations des l ves identifient le carrefour de la Lib ration comme l espace le plus pertinent pour mettre en valeur la ville de Vitry sur Seine Il est d cid de mener une enqu te sur cette place Les l ves par groupes seront charg s d tudier et d effectuer des relev s croquis vid o photo prise de son les perspectives d bouchant sur la place les silhouettes du b ti les mat riaux la signal tique les ambiances sonores les attitudes des habitants dans ces lieux observ s divers moment de la journ e La d marche sera celle du questionnement comment sont utilis s les quipements urbains Comment se d placent t ils dans quelles directions se dirigent ils o s arr tent ils O s assoient ils Comment se croisent ils Temps 5 J cris ton nom Objectif de la s ance Formuler des hypoth ses et des propositions sc nographiques Mise en coh rence des diff rents mat riaux photos vid os dessins sons qui permet d tablir un portrait fonctionnel et urbain du carrefour de la lib ration En voquant notamment la fonction de signal d volue l uvre de Dubuffet qui identifie la ville de Vitry sur Seine sur le grand axe rectiligne qu est la Nationale 305 Chaufferie avec chemin e marque galement le point de convergence des voies arrivant des banlieues environnantes Le mus e du Mac Val autre l ment constitutif du lieu profite de ce signal PHASE D
10. Minist re de l ducation nationale page 50 sch mas par dessins par maquette d tude Alors que l outil traditionnel concr tise la pens e l outil num rique assure la mise en forme d finitive La r alisation d une image finale constitue la fois la synth se du projet la v rification des solutions s lectionn es et la possibilit pour l l ve de transposer son projet dans le r el en l imitant lissage unification homog n it simulation reproduction 4 VALUATION Niveau d information Le contenu est relatif l appr hension d une vue d ensemble d un sujet Les r alit s sont montr es sous certains aspects de mani re partielle ou globale Ceci peut se r sumer par la formule l l ve en a entendu parler et sait o trouver l information ou la documentation Il n y a pas d valuation envisageable l examen pour les savoirs situ s ce niveau d approfondissement Niveau de ma trise des outils d expression Le contenu est relatif l acquisition de moyens d expression et de communication permettant de r v ler des intentions fond es sur la culture acquise Le savoir est ma tris Ceci peut se r sumer par la formule l l ve sait exprimer ses id es Niveau d analyse et d exp rimentation Le contenu est relatif la ma trise de proc d s d analyse et de recherche des fins d appropriation et d exploitation des
11. actualit r sultant de la prise de conscience des effets n fastes des sacs plastiques sur l environnement Le sujet est introduit par le biais d une analyse s miologique de visuels une affiche pour une campagne publicitaire Edouard Leclerc juillet 2002 une photographie d une manifestation v nementielle tat d urgence Montr al 2004 et quelques informations chiffr es tir es d articles de presse partir de ces l ments d finissant le contexte les l ves r alisent une tude pr alable la d finition d un nouveau produit destin pallier la suppression des sacs plastiques dans les commerces Cette tude prend la forme d une enqu te par sondage qui sera men e aupr s d un chantillon de consommateurs pour recueillir des informations sur le degr de sensibilisation au d veloppement durable les pratiques habituelles les changements de comportement les attentes et les besoins des consommateurs Les l ves d terminent le panel de consommateurs en fonction de diff rents param tres l ge le sexe des personnes sond es l heure le lieu du sondage et laborent le document support de l enqu te sous la forme d un QCM questionnaire choix multiples permettant de cerner le besoin L enqu te est r alis e en vraie grandeur la sortie de commerces situ s aux abords de l tablissement Interdisciplinarit Cette phase d exp rimentation pourra tre men e en troite relation
12. ation notamment quant l emplacement du bijou sur le corps Une analyse crite et graphique envisag e sous les aspects fonctionnel historique formel ou technique permet d affiner les observations en abordant les r flexions suivantes Aspect fonctionnel type de bijou fonctions d corative symbolique divinatoire relation au corps Aspect historique contexte de cr ation poque lieu rapprochement stylistique avec d autres domaines des arts appliqu s mode mobilier Aspect formel r pertoire formel color relation plein vide type de repr sentation r aliste stylis e Aspect technique mat riaux assemblage fabrication m tal martel ou moul syst me de fixation On compl te l analyse en demandant l l ve quel regard il porte sur ces cr ations par exemple s il envisage de porter ces bijoux Pour viter une phase d analyse trop contraignante ou trop longue il semble pr f rable de privil gier les r f rences et les questionnements qui sont en relation directe avec les exp rimentations Par exemple si les exp rimentations ont mis en uvre une grande vari t de mat riaux on choisira de pr senter et d analyser des pi ces qui illustrent ce type de d marche On peut choisir galement d analyser certaines pi ces par groupes et de partager ensuite les constats en classe enti re Le vocabulaire pr cis est ajout au lexique Direction g n rale de l ense
13. autre ou proposer d int grer quelques sons ou boucles dans un montage multipiste Quelques r f rences Australia Aboraginal Music Australie Musique aborig ne 1 CD Auvidis UNESCO D 8040 Les voix du monde une anthologie des expressions vocales 3 CD le chant du monde Musica futurista the art of noises 1 CD LTM www francedidgeridoo com www didgco com La recherche sur le net permet de trouver de nombreux exemples de jeux sur le didjeridoo Xavier Rudd Lies Be j Jono Callow Les organismes contacter pour le suivi d un projet La DAAC D l gation Acad mique aux Affaires Culturelle labore sous l autorit du Recteur le plan acad mique d action culturelle Il existe localement ou nationalement sp cifiquement pour la musique des structures susceptibles d assurer un lien avec les artistes de d velopper des projets avec les l ves de proposer des ressources diverses Cit de la musique http www cite musique fr francais accueil html R seau Musique et danse http rmd cite musique fr Le R seau musique et danse RMD relie aujourd hui 89 partenaires dans 18 r gions Ces structures permettent localement de conna tre les formations propos es pour les adultes et les scolaires et de travailler en relation avec des artistes en r sidences Musiques lectroacoustiques IRCAM http www ircam fr accueil html GRM http www ina fr entreprise activites recherches musicales index htm
14. couvrir d autres instruments a priori simples de conception dans le monde et dont la virtuosit de l interpr te permet de produire des sons complexes berimbau du Br sil shakuhashi du Japon sanza d Afrique et guimbarde dans de nombreux pays cette occasion on pourra d couvrir le jeu de transformation d une note de d part In C de Terry Riley A 440 de Carla Bley Sonates pour piano pr par de John Cage On pourra aussi relever le m lange de la voix et l instrument et remarquer que cette technique traverse de nombreux styles Aqualung de Jethro Tull Hush de Yo Yo ma et Bobby Mc Ferrin L uvre et ses prolongements On pourra enfin rechercher l int gration de cette musique ou d une partie de son expression dans d autres styles de musiques folk electropop rock alternatif L utilisation du didjeredoo est assez remarquable de ce point de vue Car ride de Philip Glass Une phase de r alisation en dehors de la Human Beat box d j cit e pourra faire appel aux jeux de transformations d un son de base par l utilisation de la fonction effets du logiciel Audacity ou d un vocoder logiciel de synth se vocale On peut par Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 95 exemple donner un son de d part un son d arriv e et demander aux l ves d inventer un parcours musical allant de l un l
15. galement sur l environnement mat riel de l institution Le d veloppement durable intervient dans les programmes d enseignement dans les formations des enseignants de plus en plus sensibilis s ces questions Il d termine aussi la vie des tablissements dans leur fonctionnement concret et mat riel Et pour galvaniser les troupes nombreuses l ecoleagit pr conise des th matiques pour chaque ann e scolaire Libre chaque tablissement chaque quipe ducative chaque enseignant de d velopper des projets dans ce cadre Comme par exemple ce lyc e des Alpes Maritimes qui propose la cr ation d un label lyc e vert qui a conduit le groupe engag dans cette affaire proposer un visuel adapt voir figure 2 LABEL Consommer mieux LYC E VERT R Al E EN C est consommer durable Figure 2 la signal tique propos e par Figure 3 Paffiche de Marine Laboure l quipe du lyc e Alexis de Tocqueville de Villamblard laur ate du concours Grasse des jeunes cr atifs Les projets fleurissent La semaine du d veloppement durable porte aussi des d marches qui sont valoris es C est le cas du concours de jeunes cr atifs dans le cadre duquel chacun s exprime sur le sujet du d veloppement durable La figure 3 nous montre une affiche dont la finalit est de nous avertir des m faits d une mauvaise consommation Au slogan on aurait pu substi
16. le recevoir Le point de vue des l ves L explicite l l ve passe un contrat clair avec le groupe pour faire pour r ussir L implicite Un contrat pour apprendre d couvrir des dimensions de soi ignor es et acc der progressivement l autonomie Comme dans tout dispositif de formation caract re constructiviste l erreur est alors dans la norme elle fait partie du processus mais doit tre ma tris e Le point de vue du professeur Le professeur change de posture il devient de fait concepteur d un dispositif original d apprentissage r gulateur de l activit des conflits garant de la r ussite du projet le dispensateur d une aide aux l ves un m diateur dans l appropriation des savoirs et des savoir faire La d marche de projet Le projet devient alors une occasion de cr ativit d autonomie de d veloppement personnel et collectif Cette d marche pragmatique et inductive repose sur une m thodologie de r solution de probl mes et une grande adaptabilit aux situations 2 4 Lecture du tableau programme d arts appliqu s amp cultures artistiques BO n 2 du 19 f vrier 2009 VI 4 M thodes et outils a M thodes 2 5 D finition des phases Description d une organisation du travail demand l l ve L entr e m thodes du champ transversal pr voit trois tapes l investigation l exp rimentation et la r alisation Cependan
17. novation de la voie professionnelle PPCP classe PAC atelier artistique ou dans le cadre d un partenariat hors dispositif interne ou externe Sa pratique tant un acte d enseignement elle doit tre conduire en coh rence avec les contenus des nouveaux programmes et le niveau des classes concern es ainsi qu avec le projet d tablissement et son volet culturel Comme tout acte p dagogique l laboration d un projet demande de d finir des objectifs principaux et seconds d identifier les savoirs et les comp tences transmises et d laborer des indicateurs d valuation Aussi dans les documents pr paratoires se retrouveront les trois notions connaissance capacit s attitude d crites par le programme d Arts appliqu s et cultures artistiques Les ressources et les d penses d pendent videmment du format du projet ainsi un projet mont avec un partenariat interne au lyc e peut ne pas n cessiter de financement particulier Le d roulement La m thodologie d crite dans le programme d Arts appliqu s et cultures artistiques est une m thodologie de projet Si lors de s quences p dagogiques plus classiques toutes les phases ne sont pas obligatoirement pr sentes lors d un projet p dagogique les trois temps interviennent successivement Il est donc n cessaire de les d crire L investigation est une phase prospective qui permet de cerner la demande et de collecter des
18. riels et en temps disposeront ils pour que l apprentissage des utilisations des usages du sens critique soit efficace pour les l ves ces interrogations l tude approfondie des contenus du programme et la r flexion m thodologique doivent apporter des r ponses Un nouveau programme n est pas la r plique un peu rajeunie du pr c dent Il implique des postures et des strat gies diff rentes Il n cessite d interroger les pratiques les savoirs scientifiques artistiques et techniques et de les confronter aux besoins des l ves comme aux volutions de la soci t Il semble que les termes projet design technologie d marche valuation des acquis pourtant connus de longue date m ritent d tre visit s Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 5 LE PROGRAMME Pour construire ce programme nous nous sommes appuy s sur les qualit s des l ves Ils sont curieux inventifs sensibles solidaires tr s immerg s dans l actualit Ils ont le d sir d apprendre de r ussir et sont capables de d velopper des ma trises surprenantes Nous avons aussi tenu compte de leurs lacunes Ils acc dent avec r ticence la culture commune classique Cette dimension leur fait d faut tant pour voluer dans leur vie professionnelle que pour poursuivre des tudes dans l enseig
19. tre ressources et partenaires comme les mus es nationaux ou les CRDP mais galement soutiens financiers comme les DAAC et les DRAC Les CAUE Conseils en Architecture en Urbanisme et en Environnement sont pr sents dans tous les d partements et leurs services sont gratuits Il est aussi possible de s appuyer sur des institutions dont la mission est d initier les l ves la pratique d un art notamment dans le domaine de la danse Elles peuvent tre sources de conseils de ressources et parfois offrir un financement compl mentaire Dans un d partement ou une r gion peuvent galement tre partenaires les archives les architectes des b timents de France les professeurs relais en institutions culturelles les architectes des monuments historiques les guides conf renciers les animateurs du patrimoine Dans une ville les mus es les directions des affaires culturelles les offices du tourisme les biblioth ques les archives auxquels il faut ajouter les structures de proximit s les comit s de lecture les clubs les associations L obligation qui est faite aux structures culturelles subventionn es de se doter d un service et d un projet ducatifs renforce les opportunit s de construire un partenariat de proximit Le projet peut tre mont totalement en concertation avec un partenaire comme d couler d une opportunit locale Il peut galement s appuyer sur un dispositif comme les artistes
20. 1993 Regroupant des l ves et professeurs motiv s dans un nombre r duit de lyc es le mod le atteint rapidement ses limites d s lors que l on tente de le projeter sur l ensemble de la scolarit de l cole au lyc e et cette fois pour tous les l ves S il est incontestablement une r f rence pr cieuse il ne peut donner lui seul la forme d une mise en uvre op rationnelle et efficace de l enseignement de l histoire des arts partout et pour tous L explicitation progressive d une ambition d ducation culturelle pour le syst me ducatif forme le second h ritage Souvenons nous que jusqu la fin des ann es 90 nous ne parlions que des enseignements artistiques cf loi du m me nom en janvier 1988 L action culturelle tait un domaine part et les liens entre ces deux sph res restaient peu d velopp s La fin des ann es 90 a vu insensiblement s affirmer la notion d ducation artistique celle ci accueillant alors volontiers les enseignements du m me nom Qui dit ducation dit aussi largissement du champ de formation autour de son c ur En 2002 se cr ent les d l gations acad miques l ducation artistique et l action culturelle commun ment d nomm es aujourd hui les DAAC puis en 2005 appara t pour la premi re fois dans un texte officiel sign par plusieurs ministres le terme d ducation artistique et culturelle EAC D nomination large spectre elle offre le c
21. APPLIQU S amp CULTURES ARTISTIQUES 31 MARS ET 1 AVRIL 2009 Foyer des Lyc ennes 20 rue du Docteur Blanche 75016 Paris MARDI 31 MARS 2009 9h30 Accueil DGESCO Norbert PERROT IGEN doyen du groupe des sciences et techniques industrielles Fran oise C UR Inspectrice g n rale de l ducation nationale Pr sentation des journ es pr sentation des formateurs pr sentation de la philosophie du programme Les formateurs pr sentation des ateliers de l apr s midi Recueil des questions 11h Pierre BAQU Professeur des universit s m rite Universit Panth on Sorbonne Charg de mission pour l enseignement de l histoire des arts aupr s du Directeur g n ral de l enseignement scolaire L enseignement de l histoire des arts au lyc e D finition objectifs enjeux et modalit s de mise en uvre D jeuner 14h Ateliers th matiques de 14h 15h30 et de 15h45 17h15 Les objectifs de chacun des champs du programme les strat gies p dagogiques les contenus les activit s les productions l valuation Atelier 1 Appr hender son espace de vie R gine BERNAD et Francis COUNIL Atelier 2 Construire son identit culturelle Laurent CHAOUAT et ric TORTOCHOT Atelier 3 largir sa culture artistique Isabelle BASQUIN et Martine TERVILLE COLBOC Atelier 4 Approfondissement artistique et culturel Mich le CHEVALIER et J Martial FOUILLOUX Atelier 5 M thodes et outils Jean BOREL et Charl
22. J Nouvel Le TGV Une affiche de Le mus e renaissants Schneider au fontaines affiches impressionnist Mus e quai habill par Savignac d art Creusot Wallace des es Branly Christian moderne de le 1 d buts et les gares ou Le Corbusier Lacroix et la Ville de mobilier du Monet La Cit radieuse MBD Paris urbain tourisme Design Un si ge de Jean Prouv Angleterre L architecture Christophe Arts and Les m tallique et r Dresser craft pr rapha lites le verre le et les arts William Crystal Palace de la table Morris Edward Burne Jones Flandres Rembrand De Stijl dans De Stijl Affiches Mondrian et Pays t ou l architecture dans l objet Bas Rubens Rietveld Allemagne Walter Gropius Les chaises Peter Behrens Otto Dix et architecture Thonet AEG la 1 guerre industrielle et Ou la mondiale Bauhaus typographie de Bayer Italie Architecture Brunel L architecture L dition Affiche de la Le renaissante leschi totalitaire d objets coupe du monde futurisme La Alessi de football perspectiv e Espagne Diego Antonio Antonio Francesco Le mus e Javier Mariscal V lasquez Gaudi Gaudi Goya Guggenheim de Mascotte des JO am nagement meubles Bilbao par F de S ville du Park G ell Gehry Portugal Les Azulejos Ernesto Korrodi le Ch teau de Dona Chica Scandinavie Arne Jacobsen Alvar Aalto Edvard immeuble Fauteuil 41 Munch d habitation de Bellavista Klampenborg Europe Autriche centrale Hongrie JM
23. Olbrich Pavillon de la Secession Europe Europe de Josef Gocar Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 101 Continent ou Pays Bac pro 2 Du xvi au Bac pro 1 Le xIx Bac pro T Le xx si cle R gion xvm si cle continentale si cle Environ Objet Message Autre Environ Objet Message Autre Environnement Objet Message visuel Autre nement visuel nement visuel septentrional l Est e Russie Tatline Rodtchenko constructivi sme Asie Turquie mineure Afrique du Maghreb Colonies Colonies Colonies Colonies nord Casbah d Alger Egypte Fouilles arch olo giques Afrique de Architecture Masques Scarifications l Ouest coloniale de et Saint Louis du costumes S n gal Afrique Voies de Masques centrale chemin de fer et costumes Afrique de Masques l Est Afrique du Masques Sud Oc an indien Asie Chine Japon Immeuble Iceberg Le nouveau logo Tokyo Fujifilm Inde Cor e Oc an Nouvelle pacifique Cal donie lles Australie Am rique du Etats Unis Les gratte ciel Les Un I Pod de Nord premi res Jonathan machines Ive crire Canada Am rique Mexique centrale Am rique du Sud Cara bes Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l
24. Textes r glementaires et r f rences Jean Borel IEN ET Isabelle Basquin IEN ET Notre propos n est pas d aborder ici les Arts appliqu s en tant que mati re professionnelle mais bien de traiter cette discipline en tant qu Enseignement g n ral li la sp cialit pr par e Ce positionnement s inscrit dans des moyens d di s La prescription d une pratique de projet ne doit pas tre per ue comme une contrainte suppl mentaire venant s ajouter aux autres exigences institutionnelles mais au contraire comme un dispositif p dagogique dynamique qui permet d aborder les quatre champs du nouveau programme en donnant du sens au travail de l l ve Un projet est une aventure p dagogique v cue en commun par une quipe d enseignants et une classe Par sa nature elle peut changer le regard des professeurs sur leurs l ves et des l ves sur l institution scolaire Cette intervention replacera dans un premier temps l activit de projet dans le nouveau contexte cr par l installation du baccalaur at en trois ans et du nouveau programme d Arts appliqu s et cultures artistiques Puis nous voquerons rapidement la construction d un projet en interdisciplinarit en le situant dans ce nouveau cadre institutionnel LE NOUVEAU CONTEXTE Le cadre de l ducation artistique et culturelle Afin de bien poser le contexte actuel il nous faut voquer la circulaire interminist rielle
25. The Hannover Priciples 17 At the beginning of this new century design and technology educators face a serious dilemma Practice conventional modes of design and technology which have consumed proponents in Canada England Germany and the US or model design for sustainable lifestyles Our conventional design problem solving and technological methods embody a liberal political ecology and in effect these methods our practices are not sustainable In contra distinction to technocentric methods I argue for modelling ecocentric processes rooted in political ecology and cultural studies Attending to the political ecology of design and technology means nothing less than remodelling the design of lifestyles and reducing production and consumption in our practice 18 The Hannover Principles aim to provide a platform upon which designers can consider how to adapt their work toward sustainable ends Designers include all those who change the environment with the inspiration of human creativity Design implies the conception and realization of human needs and desires Designing for sustainability requires awareness of the full short and long term consequences of Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 66 Design for Sustainability p 4 consult le 11 avril 2009 sur le site Internet http www mcedonough com principles pdf Le
26. am liorera la visibilit de nos actions aux yeux de la communaut ducative D autant que les tablissements seront demandeurs de projets susceptibles de Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 76 nourrir ce volet culturel Cet int r t port notre discipline ne peut que favoriser sa prise en consid ration Il est galement affirm un soutien des pratiques artistiques et culturelles au travers des classes P A C ateliers artistiques ateliers scientifiques et techniques chorales etc Il y a donc maintien des dispositifs actuels permettant de monter des projets de grands formats Concernant les tablissements culturels L id e soutenant cette circulaire est de mettre l l ve au contact des uvres des artistes et des institutions culturelles Aussi ce texte impose t il chaque structure culturelle subventionn e la mise en place d un service et d un projet ducatifs Ainsi que le d veloppement de dispositifs notamment les r sidences d artistes dispositifs pr voyant qu un artiste consacre un tiers de son temps en r sidence l accueil des publics scolaires Ainsi la circulaire du 8 mai 2008 propose t elle des l ments susceptibles de faciliter la construction d un partenariat Elle demande galement d accro tre l offre de formation des enseignants dans le domaine de l ducation artistique
27. appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 94 MUSIQUE ABORIGENE ET DECOUVERTE DE QUELQUES MUSIQUES DU PATRIMOINE MONDIAL Les organismes contacter pour le suivi d un projet H rit e d une tradition orale remontant 40 000 ans cette musique essentiellement vocale avec parfois l appui de percussions et d un instrument vent le didjeridoo repose entre autres sur de nombreux effets de transformation du son A partir de quelques l ments la caract risant il est possible de choisir une piste de travail parmi les suivantes L uvre et son contexte Aspect fonctionnel A propos de la musique sacr e aborig ne et du rapport au surnaturel et au r ve le dreamtime voque la fois les origines et un espace temps parall le les l ves pourront faire des recherches de musiques appartenant d autres styles voquant la mythologie ou l univers Le m lange de multiples sons effets peut amener se poser la question du rapport entre bruit et musique travers la recherche dans des r pertoires divers Musique des bruitistes s quence du d but du film X tait une fois dans l ouest de Sergio Leone et Ennio Morricone L uvre et son organisation interne Aspect formel Le bourdon note tenue qui peut servir d accompagnement l cho ou le tuilage qui correspond au fait de d buter une voix en recouvrant la pr c dente avant que celle ci
28. artistiques discipline qui fait partie des enseignements g n raux du baccalaur at professionnel propos des enseignements de la consultation La consultation a recueilli une forte participation et fait merger des questions pr cises Les professeurs s ils ont majoritairement fait un accueil tr s favorable au programme ont toutefois manifest un certain nombre d inqui tudes que nous avons alors prises en compte Notre mission tant d accompagner la mise en uvre de ce programme nous avons travaill sur l explicitation du texte sur les d marches novatrices qu il induit et nous nous sommes appuy s sur les remarques et les questions qu il soul ve L ambition du projet est assum e et correspond l ambition que nous avons pour les l ves Mais comment atteindre ces objectifs La culture artistique voit ses champs largis conform ment aux volutions actuelles du champ de la cr ation et s inscrit en toute logique dans la diversit des cultures Mais quelles sont les comp tences scientifiques et pratiques requises L int gration de l Histoire des arts aux programmes d arts appliqu s a toujours t une priorit elle s enrichit de la transversalit avec l ensemble des disciplines Mais dans quel cadre mener cette d marche interdisciplinaire Les professeurs se sont d j appropri l indispensable potentiel des outils num riques dans le champ disciplinaire Mais de quels moyens mat
29. autres cultures largir sa culture artistique place le sujet au croisement des diff rentes formes d arts LA STRUCTURE DU S MINAIRE Il s agit d acqu rir une culture commune du programme et nous voulons engager une r flexion sur l ensemble des points pr c demment num r s Les pl ni res Les pl ni res sont construites autour des contenus qui pr occupent prioritairement les enseignants d arts appliqu s Elles sont architectur es de la fa on suivante Deux conf rences La communication de Pierre Baqu professeur des universit s m rite Universit Panth on Sorbonne Charg de mission pour l enseignement de l histoire des arts aupr s du Directeur g n ral de l enseignement scolaire portera sur L enseignement de l histoire des arts au lyc e D finition objectifs enjeux et modalit s de mise en uvre La communication d ric Tortochot Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional STI Arts appliqu s portera sur La d marche de projet en design et le d veloppement durable Ces apports th oriques seront transf r s dans des situations p dagogiques concr tes pr sent es par Isabelle Basquin Inspectrice de l ducation nationale enseignement technique STI Arts appliqu s Deux interventions qui toujours partir d exemples aborderont les questions qui fondent l originalit de notre d marche et prendront appui sur les textes r glementaires
30. avec les enseignements de Pr vention sant environnement module 5 Environnement conomique et protection du consommateur PHASE DE R ALISATION partir des notions abord es dans la phase d investigation et des r sultats de l enqu te men e dans la phase d exp rimentation les l ves r alisent le projet d un sac provision destin au transport de quelques achats du quotidien produits vari s ou denr es alimentaires en nombre restreint de petite dimension et d un poids mod r Les donn es de l enqu te permettent de d finir un petit cahier des charges pr cisant quelques contraintes li es au produit par exemple Fonctionnel et r utilisable le produit peut tre port l paule la taille dans le dos ou peut tre con u comme une greffe un v tement Particuli rement attrayant par sa forme son aspect ses couleurs il doit s duire un public jeune Les recherches formelles et dimensionnelles sont r alis es individuellement partir de quelques figurines vues de face profil 34 dos dans diff rentes attitudes statiques ou en mouvement qui sont propos es aux l ves Elles sont compl t es par des croquis et des sch mas annot s permettant de pr ciser les choix et les intentions Les diff rentes productions donnent lieu des changes au sein du groupe sur la cr ativit des propositions et sur le respect des contraintes initiales Francis Counil Direction g n rale
31. ces principes peuvent apporter au fonctionnement d une entreprise Une telle d marche est sch matis e simplement en montrant comment la conception qui r pond actuellement trois contraintes performance co t et programme devient plus complexe lorsqu elle tend vers la durabilit les impacts sociaux et environnementaux entrent dans le cahier des charges production Al managers product line marketing managers 9 staff end of life managers designers CSR managers business Wg Py Figure 6 Sch ma des changements qui apparaissent entre les petits partenariats et les connexions plus solides et ordinaires au travers de fonctions de conception bien d finies p 40 La Figure 6 montre quels liens peuvent tre tablis dans le cycle de la conception d artefact et quels niveaux depuis le d veloppement du projet jusqu sa prise en charge par les responsables de la conception socialement responsable CSR managers Ainsi les designers dans le cercle de la conception font face aux managers de la fin de vie de l artefact laxe en pointill Cette confrontation ressemble une opposition Elle est en r alit une compl mentarit forte Dans un niveau Companies create lasting value through sustainable design by managing across the functions and life cycle phases that shape the sustainability of the final product 15 Integrative product design helps companies develop sus
32. chercheurs Il se r jouit de constater que toutes ces avanc es et d autres encore ont trouv une place reconnue dans les syst mes scolaire et universitaire et ont r sist l usure du temps et des modes Reste qu une nouveaut l enseignement de l histoire des arts vient de p n trer l ensemble des dispositfs Elle ouvre des perspectives positives mais pose aussi des probl mes organisationnels et p dagogiques qu il convient d aborder et de r soudre avec intelligence et confiance Estimant que chacun a d j une connaissance fine du programme pubi au B O N 32 du 28 ao t 2008 Pierre Baqu envisage d en examiner l esprit plut t que la lettre Il se propose donc d aborder successivement la commande la m thode de travail adopt e les solutions retenues les conditions de la mise en uvre 1 La commande Pass e en juillet 2008 elle manait de la Pr sidence de la R publique Dans un premier temps elle concernait l histoire DE l art Dans un deuxi me l histoire DES arts qui comprend l histoire de l art celle des anciens beaux arts mais aussi celle du cin ma de la danse de la musique du th tre etc La commande pr cisait bien qu il s agisait d inventer un enseignement nouveau obligatoire et non une activit culturelle optionnelle ou facultative concernant tous les l ves de l cole primaire du coll ge du lyc e et ses troi
33. ches et des situations complexes l cole pour l acquisition D outils indispensables la formation tout au long de la vie afin de prendre part aux volutions de la soci t D autonomie et d esprit d initiative d ouverture aux autres et de capacit travailler en quipe du sens des responsabilit s Des connaissances qui favorisent la construction d une opinion personnelle la formation du go t et de la sensibilit travers le d veloppement de la curiosit de l esprit critique de la cr ativit de l expression et de l aisance communiquer De m thodes de travail dans le cadre d une d marche exp rimentale s appuyant sur un raisonnement argument et rigoureux Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 46 2 3 Le projet cf D Taraud IGEN Comme un glissement de la capacit comp tence vers la phase capacit connaissances savoir faire m thodes et attitudes de l exercice vers le projet Objectifs Donner du sens cr er de nouveaux environnements pour apprendre d velopper de nouvelles comp tences caract re transversal contribuer la socialisation des l ves prendre en compte la diversit des l ves associ e la massification de l enseignement et l cart grandissant entre les modes de transmission traditionnels des savoirs et les capacit s des l ves
34. conceptuelles qui organisent et donnent un sens l investigation l exp rimentation et la r alisation d marches d expression conduites l aide de moyens traditionnels et num riques ayant une double dimension pratique et artistique L atelier 5 autour de la question du Projet d taille les implications m thodologiques du programme Quant 3 l Histoire des arts c est une composante naturelle de la discipline Arts appliqu s et cultures artistiques Chaque d marche cr ative en vue d laborer un projet et en fonction de celui ci est adoss e la fr quentation et l tude des uvres et des cr ateurs L approche sensible et cognitive des uvres contribue la construction d une culture partag e personnelle et ambitieuse qui enrichit et vivifie les pratiques les singularise Ces uvres sont appr hend es en tant que supports r f rences ou objets d analyse du sens des formes des techniques et des usages Outre les acquis purement disciplinaires cet enseignement conforte les acquis du socle commun notamment sur l ensemble du pilier 5 La possession d une culture humaniste Par la mise en perspective d uvres r centes ou issues du pass appartenant au patrimoine mondial ou de proximit comme par la mise en relation d uvres appartenant des civilisations diff rentes il donne des cl s de lecture du monde et fonde la compr hension d un savoir
35. de lyc e professionnel En introduction il est n cessaire d affirmer quelques principes La danse au lyc e n a pas pour objet la formation d un danseur Le temps d apprentissage est limit les repr sentations sociales et culturelles sont en g n ral assez fig es souvent n gatives la pratique des l ves n est pas g n ralis e car en effet tous n ont pas re u lors des ann es coll ge un enseignement de la danse Ce qui doit tre sollicit avant tout c est le plaisir du mouvement tout en faisant conna tre et comprendre les liens possibles entre les arts les ponts dans les rep res les notions en ancrant cela dans la pratique Pour cela les 4 axes suivants sont privil gier Pour construire une d marche chor graphique plusieurs conditions sont n cessaires une disponibilit d esprit et de corps que nous appelons la mise en tat de danse est n cessaire Deux autres phases celle d exploration et de composition permettent l l ve de construire une mati re une palette de mouvements pour laisser l imaginaire la po sie merger lors de la restitution de son travail Quel que soit l ge ou le niveau des l ves il est important d aborder m me de fa on fragmentaire et modeste le vocabulaire chor graphique dont nous indiquerons la constitution Les apprentissages se d veloppent en explorant des pistes sans l apport de routines de techniques L l ve doit vivre une triple ex
36. de m tal et de bois Le m tal est mis en forme pour la structure pi tement tubulaire soud et t les laqu s et le contreplaqu en h tre moul en une seule pi ce constitue l assise et le dossier Ce si ge d apparence anodine remplit toutes les conditions de l artefact elle est un syst me artificiel d fini par des conditions de production fabrication par les quipes de Prouv Paris apr s l abandon des ateliers de Max ville par des fonctions internes les deux mat riaux principaux sans compter les vernis et peintures l nergie d pens e pour mettre en forme les mat riaux et pour r aliser les assemblages etc et par ses relations avec un environnement externe fonction d assise et de repos pour l homme emprise de l objet dans un environnement par le cycle de vie impact environnemental de la fabrication entretien et destruction Pour faciliter la lecture de cette contribution nous utiliserons le terme artefact qui la diff rence du mot produit ou encore du mot objet polys miques souhait g n re moins de confusions La conception d artefact a donc un impact sur l environnement cause des relations qui sont tablies de facto avec celui ci et de par les fonctions de service de l objet Artefact Nom concept symbole Perception fabrication G om trie assemblage de structure poids etc parties dessin etc Dynamique interne Dynamique extern
37. design et d innovation pour le d veloppement durable du Politecnico di Milano Il consid re le design durable comme une transition n cessaire un changement radical ce qu il appelle une discontinuit syst mique a systemic discontinuity parce qu il y a rupture dans les syst mes de production consommation traditionnels Pour parvenir ce changement il convient de poser d abord un certain nombre de questions Quelles sont les solutions du design pour le d veloppement durable Quelles strat gies doivent tre mises en uvre pour atteindre des syst mes durables Quand pourquoi comment une solution durable est elle couronn e de succ s Quels sont les nouveaux services g n r s et dans quels contextes Manzini propose des r ponses qu il traduit en actions comme autant de lignes directrices pour la conception de solutions durables Dans chacune de ces actions on retrouve les pr occupations institutionnelles et les strat gies de production des entreprises telles qu elles ont t pr sent es pr c demment Il s agit d une forme de synth se des concepts dispers s et vell itaires du d veloppement durable V rifier la conformit des hypoth ses de base avec les aspects thiques sociaux etc Utiliser ce qui existe d j avant de concevoir un nouvel artefact R duire la mobilit des mati res premi res des produits des personnes Utiliser les nergies renouvelab
38. education fr musique pnr Poles asp Les p les de ressources dans le domaine de la musique vocale et chorale sont le fruit d un partenariat entre un CRDP un IUFM et une structure de pratique vocale de haut niveau par exemple une ma trise un centre polyphonique Les Francofolies et les enfants de la Zique http www francofolies fr cms rubrique 2 le_festival html Associations de radios locales Parmi les 600 radios associatives un certain nombre peut assurer un partenariat avec des tablissements pour des formations des participations des missions ou diffuser des productions d l ves http www annuairedelaradio com Ressources Educnet http www educnet education fr musique index htm Ce site national regroupe toues informations concernant l ducation musicale les acc s aux sites acad miques et une importante base de donn es inter acad mique Le Sitetv http www lesite tv Propositions de vid os destination des enseignants et des l ves Un certain nombre concerne les arts du son Ouvrages Les Musiques De La Ville gt Un Numero De La Revue Tdc Edition Sc r n Cndp Le jeu vocal Edition Sc r n Cndp Logiciels La musique lectroacoustique DVD Rom diffus par l INA GRM permettant de d couvrir ce r pertoire et de manipuler des sons La solution la plus simple pour l offre logicielle consiste actuellement utiliser des produits libres et dits portable qui ne n ce
39. est n cessaire la pratique et la connaissance Chaque situation d apprentissage est un moment de pr sentation aux autres d analyse et de verbalisation Cet apprentissage se fait galement par les s quences vid o qui aident l l ve comprendre ce qui lui est demand Les vid os des chor graphes devraient ponctuer m me dans un temps court les th mes des Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 37 le ons A titre d exemple Les Fernands d Odile Duboc les cartes postales chor graphiques de Montalvo Hervieux le tour du Monde en 80 danses sont des supports pertinents VARIANTES PROLONGEMENTS ET INTERDISCIPLINARIT Un temps de pratique de 20 heures est le minimum sans lequel des apprentissages ne peuvent s accomplir Toutes les possibilit s sont envisager on peut organiser un projet sur 10 semaines x 2 heures ou sur un temps plus resserr mais en conservant un minimum de 20 heures de pratique Le mouvement et le corps rencontrent de fait le texte l environnement sonore les arts plastiques L interdisciplinarit y tient une place essentielle l l ve la recherche de sens et de coh rence entre les disciplines peut tre alors en capacit de comprendre les liens entre les diff rents domaines d apprentissage auxquels il est confront cf l atelier Lire la ville est un bon exemp
40. exigeantes sur la qualit mais restrictives sur la quantit Une d marche facilitant une prise en main rapide de la part des l ves Des dispositifs de classe variables adapt s aux situations valorisant la fois l autonomie et l entraide Un jalonnement du parcours par des demandes d explicitation de la part des l ves lors des tapes significatives Une valorisation des productions des l ves leur permettant de marquer leur empreinte de mani re positive et de donner du sens la r ception d autres uvres Des indications discographiques filmographiques des modes d emploi de logiciels des conseils divers et un lexique accompagnent ces s quences a SEQUENCE AUTONOME Human Beat Box Tout en abordant une pratique musicale la Human beat box les l ves seront amen s d couvrir des techniques vocales diverses dans le monde un r pertoire vari et produire une r alisation mixant les techniques vocales et la pratique des nouvelles lutheries ordinateur boite effet chantillonneur boucles Le fait de proposer un r pertoire proche des jeunes m me si cela peut favoriser leur mobilisation n est pas la principale raison de ce choix Les beat boxer font de nombreux emprunts diff rents styles ce qui permet d op rer des liens avec un r pertoire abondant De plus il sera possible de faire appel des intervenants dans de nombreux endroits Classe de premi re Temps de p
41. informations et des r f rences L exp rimentation est une phase d exploration d hypoth ses et ou de techniques et de validation La r alisation s appuie sur les acquis des phases d investigation et d exp rimentation c est une phase de concr tisation Ces phases successives s incluent dans une temporalit qui positionne galement les diff rents acteurs du projet L valuation L activit de projet tant un acte de formation il demande une valuation des acquis des l ves Il est donc n cessaire de d finir des modes d valuation Il est galement n cessaire de d terminer les supports production manifestation exposition dossier journal de bord et les indicateurs ainsi que nous l avons d j pr cis Rappelons qu un projet peut tre le support d un CCF et qu il am ne naturellement la notion d valuation formative Notamment par la pratique de l essai erreur que r clame la phase d exp rimentation Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 81 Le bilan quantitatif et qualitatif Tout projet n cessite d tre valu Par des valuations interm diaires qui permettent des r ajustements sachant qu il est important qu un projet aboutisse et par l tablissement d un bilan final L valuation permet de progresser et de pr parer de nouveaux projets Ma
42. intervenir sur ce lieu de telle sorte que l on ait une nouvelle vision que l on porte un autre regard et de l int r t des espaces plus ou moins importants par exemple il pourra tre propos aux l ves de perturber visuellement un coin de la salle de cours ou d imposer un point de vue sur un espace de la salle ou de rendre int ressant un coin insignifiant de la salle ou de faire r ver en intervenant sur tel ou tel lieu ou de redessiner l espace de la salle 4 2 Accompagnement de la pratique il serait int ressant d introduire rapidement une d marche d exp rimentation m me si en amont de brefs croquis pr paratoires peuvent aider l l ve tablir lamorce d un projet individuel ou collectif Plus que de conduire l l ve concr tiser un projet pr alablement d termin on cherchera laisser libre cours aux impr vus et d couvertes qui adviendront au fur et mesure de l avanc e de ses interventions plastiques Le professeur sollicite la divergence des r ponses et aide l l ve rep rer et renforcer la coh rence et l efficacit de sa r ponse au regard de l espace modifier et de son projet On insistera sur la prise en compte des carts entre le r f rent initial et le r sultat de l intervention de l l ve carts qui peuvent tre dus divers facteurs jeux sur l chelle ou sur le point de vue incidence de la place du spectateur r le de l
43. l image fixe ou anim e artistique d information de publicit ou de propagande L observation de l imm diate actualit est confront e aux productions d autres temps ou d autres lieux afin de rep rer la valeur esth tique des qualit s ou lacunes fonctionnelles des parent s des connivences ou des ruptures Il s agit d aiguiser le regard critique et de d velopper une opinion argument e sur la production des champs du design Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 54 Les activit s propos es aux l ves s appuient sur des visites des reportages des rencontres avec les professionnels Des productions graphiques et plastiques personnelles sont demand es travers des observations des recherches et des concr tisations d id es ue Le design et le d veloppement durable sont a priori antinomiques Pour le designer l articulation production s duction consommation est d terminante un produit qui est pass entre ses mains doit s duire pour tre consomm Avec le d veloppement durable il existe une autre pr rogative qui est celle de l articulation production ma tris e consommation ma tris e environnement prot g o la s duction semble n avoir plus vraiment une place centrale les priorit s tant ailleurs Encore que la s duction n est pas exclue de la concep
44. lyc e autour d une structure intervenante commune Avec pour premier effet de limiter P investissement en temps et en moyens que demande la tenue de plusieurs projets parall les Les ateliers artistiques Bien qu tant un dispositif hors temps scolaire b ti sur le volontariat un atelier artistique peut tre un soutien ponctuel pour un projet traitant d une th matique proche de la sienne Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 79 Le projet libre de grand ou de petit format Ce sont des projets mont s hors des dispositifs pr c dents Ils peuvent tre disciplinaires ou interdisciplinaires de grand format inclus dans le projet d tablissement ou de taille modeste inclus dans les heures de cours de la discipline LES RESSOURCES ET LES PARTENARIATS Nous retrouvons les grands organismes institutionnels Les grandes institutions nationales Grands mus es nationaux Institut Fran ais d Architecture Centre des Monuments Nationaux MONUM Biblioth que Nationale de France Archives Nationales professeurs relais des mus es et professeurs relais d architecture m diateurs pour les projets avec les enseignants Les CRDP Centres R gionaux de Documentation P dagogique Les DAAC D l gations Acad miques l Action Culturelle Les DRAC Directions R gionales des Affaires Culturelles Ces organismes peuvent
45. matiques abordent les objectifs les strat gies p dagogiques les contenus les activit s les productions et l valuation On verra par l exemple l interaction permanente des autres champs dans un champ dominant par l objet d tude par les notions supports ou p riph riques par les productions Atelier 1 Appr hender son espace de vie R gine Bernad PLP et Francis Counil Atelier 2 Construire son identit culturelle Laurent Chaouat PLP et ric Tortochot IA IPR Atelier 3 largir sa culture artistique Isabelle Basquin IEN ET et Martine Terville Colboc professeur agr g d Arts plastiques Atelier 4 Approfondissement artistique et culturel Mich le Chevalier IA IPR d ducation physique et sportive et Jean Martial Fouilloux professeur agr g de Musique Atelier 5 M thodes et outils Jean Borel IEN ET et Charly Penaud IEN ET Enfin une table ronde donnera la parole aux participants inspecteurs et formateurs sur les projets de formations acad miques ainsi que sur la construction des modalit s de diffusion et de mutualisation de l information Inutile de faire comme si la r duction des moyens horaires n existait pas C est une r alit et c est sans doute la premi re question laquelle vous serez confront s dans les acad mies Nous devons maintenant faire face et transformer cette contrainte en atout Il y a des solutions inventer pour partir de moyens qui diff rent mais sont n
46. n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 23 Dialogue entre les cultures identifier les influences les emprunts les transpositions les citations d une culture particuli re dans une production d arts appliqu s ou une uvre d art rep rer les l ments caract ristiques et les codes formels propres une culture donn e et les situer dans leur contexte historique g ographique conomique ou sociologique appr hender les enjeux du dialogue entre les cultures transmission change partage connaissance de l autre m tissage Cf tableau en annexe ric TORTOCHOT largit le cercle de r f rences utilisables en classe en pr sentant quantit s de r f rences associ es sous forme de tableau La s quence de cours qui va suivre illustre la partie nomm e MA CULTURE UNE OUVERTURE SUR LE MONDE Il s agit de donner l l ve l opportunit de s impliquer d une fa on plus personnelle en mettant en vidence des l ments propres la culture de chacun arts artisanats coutumes travers des indices visuels forts symboliques plastiquement exploitables L objectif est d amener chacun faire partager des l ments propres son identit mais galement de percevoir et comprendre celle d autrui Certaines parties ont t exp riment es mais cette s quence n est pas un mod le plut t
47. ne soit achev e se retrouvent galement dans de nombreuses autres uvres On peut aussi voquer les jeux vocaux des Inuits des pygm es Aka les notes tenues dans les musiques de Hans Zimmer dans le film la ligne rouge de Terence Malik Aspect technique L imitation de la nature des cris d animaux par les effets de voix ou les jeux instrumentaux se retrouvent chez les pygm es Aka les indiens d Amazonie dans le chant du singe de Bali dans des uvres comme le chant des oiseaux de Janequin Oiseaux exotiques de Messiaen Tous ces sons consid r s comme suppl mentaires chuintement hululement sont le fait de jeux de timbres vocaux que l on peut entendre dans de nombreuses uvres Stripsody de Cathy Berberian Stimmung de Stockhausen les cris de Londres de Berio Lueurs de Le Goff Circlesongs ou The voice de Bobby Mc Ferrin On peut aussi d couvrir les voix travesties les jeux sur les harmoniques reggae country les appels les clameurs des musiques du monde ou des musiques urbaines En utilisant la technique de la Human Beat box on pourra transposer cet aspect dans une autre esth tique Voir le travail propos en parall le ce propos Dans le prolongement de cette id e la d couverte du didjeridoo et de ses techniques nombreuses de transformation d une note tenue variation du d bit et du volume d air variation du timbre par le jeu avec la l vre et les langues jeux de rythme permettra de d
48. ni inhibant Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 35 Ce travail du regard et l analyse de ce qui est vu est un temps majeur pour l l ve La confrontation l uvre est un facteur d terminant de l ducation artistique et culturelle Elle constitue un garant du sens des apprentissages Les situations d apprentissage Chaque s quence quel que soit le temps qu elle dure comporte 3 moments une phase mise en tat de danse une phase d exploration une phase de composition UNE PHASE DE MISE EN TAT DE DANSE Entrer dans la danse n cessite une concentration sur soi un rapport au corps diff rent de celui du sport ou du th tre Cela exige une pr paration une prise de conscience sp cifique de son corps pour entrer en mouvement en tat de danse de sorte que le corps d veloppe toute sa sensibilit Ce moment est tr s important car il d termine la suite de la s quence A chaque d but de s quence cette situation d apprentissage est propos e Exemple possible En 1 s quence debout les yeux ferm s prise de conscience du corps de sa verticalit de son enracinement dans le sol Recherche de sensations dans les appuis au sol partir de ces sensations travailler par exemple sur celle de l arbre soumis au souffle du vent quilibre d s quilibre Ce moment est fait de trav
49. parue au BO n 19 du 8 mai 2008 relative au d veloppement de l ducation artistique et culturelle Elle envisage la g n ralisation de l ducation artistique et culturelle ce qui suppose que chaque cole chaque coll ge et chaque lyc e s engage dans un partenariat avec les institutions culturelles qui l environnent Cette circulaire fixe galement l ducation Nationale la mission de concourir au d veloppement de P ducation artistique et culturelle Dans ce but elle prescrit la mise en place de certains dispositifs susceptibles d int resser l activit de projet Concernant les tablissements scolaires Le texte pr voit l institution d un nouvel enseignement l Histoire des arts qui nous concerne en premier lieu m me si la chronologie de son programme est celle du programme d Histoire La prise en main affirm e d une partie de son enseignement par le professeur d Arts appliqu s en concertation avec l quipe sera un facteur cr dibilisant pour notre discipline aux yeux des chefs d tablissements D autant que ce pourrait tre un des arguments justifiant la mise en place d un projet Par ailleurs un volet d ducation artistique et culturelle devra tre obligatoirement int gr dans les projets d tablissements pour la rentr e 2009 Il nous faudra donc pr voir en amont d inscrire nos projets p dagogiques dans les projets d tablissement Ce qui
50. phase pr liminaire un processus de cr ation et de conception Par le rep rage et la hi rarchisation des informations la s lection et l organisation des ressources l l ve s approprie les attentes du sujet L exp rimentation est une des m thodes de conception intuitive par essais erreurs C est aussi une phase d exploration qui permet la recherche la traduction et la validation d hypoth ses d intentions ou de Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 47 d marches en r ponse un probl me pos ou un cahier des charges ainsi que la d couverte de techniques d outils de supports ou de propri t s Cette exploration se fait en mobilisant les capacit s imaginer transf rer valuer ou choisir Selon la nature des attentes elle induit notamment la manipulation la simulation le test ou la d clinaison afin d envisager des sc narios d appr hender des caract ristiques d acqu rir des connaissances ou des techniques Dans le cadre d une r ponse une demande limit e ou un cahier des charges l exp rimentation permet d explorer diff rents axes de recherche et conduit un choix Elle est l origine de tout processus de cr ation et de conception La r alisation s appuie sur les acquis des phases d investigation et d exp rimentation C est une phase de concr tisation et
51. professionnelle voque plusieurs structures de projets Le projet pluridisciplinaire caract re professionnel Un P P C P par sa dimension professionnelle nous rapproche des 152 heures correspondant aux enseignements g n raux li s la sp cialit Par ailleurs il n cessite de pr voir des temps en demi groupes permettant de pr tendre une part des 11h30 hebdomadaires pr vues notamment pour les activit s de projet La classe projet artistique et culturel C est un projet grand format Il peut difficilement tre contenu si les Arts appliqu s en sont une discipline moteur dans un format d une heure hebdomadaire Sa pratique demande soit une adaptation de la r partition horaire annuelle avec une concentration des heures sur certains moments clefs de son d roulement soit de b n ficier d une quotit horaire suppl mentaire Dans tous les cas il sera int ressant de le lier au domaine professionnel des l ves C est la structure la plus confortable pour engager un partenariat notamment dans le cadre du champ Elargir sa culture artistique Les projets inter tablissement Un P LE est un dispositif f d rant plusieurs P A C propos s par diff rents tablissements autour d un m me partenariat culturel Sur l Acad mie de Cr teil nous envisageons de proposer le m me profil de dispositif en direction d un seul tablissement Cela permettrait de regrouper plusieurs projets internes un
52. qu elles apportent leur contribution ce nouvel enseignement L op ration est donc lanc e sur des bases solides mais elle ne r ussira que si chacun s engage la soutenir Les arts appliqu s ont l un r le jouer important irrempla able m me Dans leur propre int r t disciplinaire mais aussi et surtout au plus grand b n fice de leurs l ves Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 13 Atelier 1 Appr hender son espace de vie Animateurs Francis Counil IA IPR R gine Bernard Professeur de lyc e professionnel Il s agit d aborder dans cet atelier la premi re composante du programme qui interroge principalement les questions relatives aux productions de design d espace de design de produits et de design graphique D roulement de l atelier en trois phases Pr sentation du champ Objectifs et contenus notionnels Strat gies p dagogiques privil giant les d marches d investigation d exp rimentation et de r alisation d crites dans le champ transversal M thodes et outils Activit s des l ves et recours des moyens d expression diversifi s Outils traditionnels et num riques Pr sentation de deux exemples de s quences p dagogiques exp riment es aupr s d l ves de baccalaur at professionnel Lire la ville SEP du lyc e Jean Mac d
53. rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 45 1 2 La d marche de cr ation De la d marche individuelle Personnel Computer licence d exploitation la d marche collective r seau Internet sites collaboratifs collectifs associations logiciels libres communaut s mutualisation 1 3 Les productions d arts appliqu s Vers l aplatissement des objets hyper performance nanotechnologie qui conduisent en design produit la perte d identification compens e par l paississement l enrichissement du cahier des charges sens po tique humour 2 M THODES 2 1 Le cahier des charges est d fini par le Socle commun de connaissances et de comp tences Pilier 5 Les comp tences sociales et civiques ont pour but de favoriser une participation efficace et constructive la vie sociale et professionnelle Attitude Le d veloppement des comp tences sociales et civiques a pour but Le respect de soi et des autres Le d veloppement d une attitude responsable r fl chie et critique vis vis de l information disponible Capacit s Les l ves doivent tre capables de communiquer et de travailler en quipe ce qui suppose de savoir couter faire valoir son point de vue n gocier et rechercher un consensus accomplir les t ches selon les r gles tablies en groupe Pilier 7 L autonomie et
54. remercier madame le proviseur du Foyer des Lyc ennes et monsieur Pierre Baqu qui honore de notre pr sence nos travaux Je souhaite aussi la bienvenue Paris tous les participants pour ces deux journ es de travail qui seront denses sous la conduite de Fran oise C ur qui s investit avec beaucoup de passion et de talent pour les Arts appliqu s Je profiterai de l occasion de m exprimer devant vous pour d livrer quelques messages 1 La r forme de la voie professionnelle est une chance pour lui donner une gale dignit par rapport aux autres voies g n rale et technologique Nous devons tout faire pour que cette r novation soit une r ussite Nous savons que nous pouvons compter sur vous pour cela 2 La mise en place d une nouvelle fili re ou d une nouvelle structure se r ussit lors de la premi re ann e voire les deux premi res ann es Si non il est trop tard l exp rience le prouve C est pour cela qu au sein du groupe STI nous souhaitons accompagner au maximum cette r novation de la voie professionnelle et que nous avons souhait r unir les IEN ET STI de toute le France le 3 f vrier 2009 Les diaporamas qui ont t projet s cette occasion sont en ligne sur le site du Cerpet Mais attention l interpr tation de ces diaporamas ils doivent tre replac s dans leur contexte et certaines phrases peuvent tre interpr t es l oppos de leur sens initial par manque du commentaire qui accom
55. resserrement avant la r alisation finale De la m me mani re on pourra s appuyer sur les rythmes labor s dans la premi re phase les transformer et les associer dans l laboration des premi res structures PHASE DE R ALISATION Objectifs Assembler les diff rents l ments labor s dans une production finale Prendre conscience des contraintes li es une cr ation et son interpr tation Mise en uvre La production finale pourra associer les techniques vocales et les nouvelles technologies On pourra ce propos utiliser d autres appareils que l ordinateur les g n rateurs de boucles les chantillonneurs les processeurs d effet mais aussi se confronter aux probl mes de la sonorisation ou de l enregistrement Quelle que soit la pr sentation finale enregistrement mission de radio sc ne mise en relation avec des images les l ves seront amen s pr senter leur projet et justifier leurs choix VALUATION L valuation prendra place dans les diff rentes phases lors des comparaisons d uvres des premi res productions et de la production finale On veillera pr server une certaine autonomie de l l ve tout en sollicitant sa verbalisation lors des phases de d couverte et d exploration HISTOIRE DES ARTS L art et le r el mim tisme citation L art et l imaginaire L art et les identit s culturelles Le corps et l expression cr atrice
56. s organiser autour d une p riodicit de deux heures par semaines Il est galement possible d imaginer n intervenir que sur un semestre en alternance avec la P S E par exemple Nous retrouverions alors le rythme de deux heures hebdomadaires et verrions notre nombre de classes en responsabilit divis par deux Cette fluidit horaire pourrait galement permettre une concentration d heures des moments clefs du projet Comme nous venons de l voquer les Arts appliqu s et cultures artistiques font galement partie du bloc des disciplines pouvant pr tendre une part des 152 heures d volues aux Enseignements g n raux li s la sp cialit des l ves Ce positionnement r sulte du recentrage de notre discipline sur le domaine professionnel de l l ve en classe de Premi re et de Terminale ou dans le deuxi me et troisi me tiers du temps d enseignement de notre discipline en Seconde ou dans le premier tiers du temps d enseignement notre discipline reste g n raliste l image de ce qu elle est en CAP Aussi l attribution de moyens suppl mentaires issus de ce bloc horaire peut elle r sulter d une simple mise en coh rence de l enseignement de notre discipline avec le volume horaire qui lui est d di et ainsi ne pas tre n cessairement li e un projet Toutefois dans le cadre d une telle pratique il nous faudra veiller ce que celle ci ait un lien avec le domaine professionne
57. s agissait de construire un objet en l occurrence un four solaire pour r pondre de mani re exp rimentale une question Exp rimenter en direct le processus scientifique de cuisson solaire en mettant au four des moelleux au chocolat Constater que la temp rature monte 116 C et suffit valider l op ration de cuisson Valider la r ponse la cuisson solaire cela fonctionne par une d gustation Deux possibilit s s ouvraient alors S arr ter l car cela r pondait au questionnement de d part Envisager les circonstances de l utilisation de cette cuisson solaire au regard de th matiques comme nourrir les hommes enjeux nerg tiques et poursuivre l investigation pour int grer l exp rimentation dans une d marche globale de d veloppement durable Le professeur situe l objet d exp rimentation au c ur d une r flexion sur la d marche de l co conception Il aborde des notions qui rel vent des domaines conomique social politique technique technologique esth tique ergonomique et philosophique en travaillant en collaboration avec les autres disciplines et en partenariat avec des structures mus ales ou scientifiques adapt es ou avec un designer Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 75 Les activit s de projet dans le cadre des enseignements g n raux li s la sp cialit
58. suite Apprendre distinguer certains sons et les reconnaitre dans d autres styles musicaux Comparer et situer quelques uvres On veillera travailler sur des extraits courts et peu nombreux afin de faciliter les comparaisons en se recentrant sur un lexique adapt Travail en alternance sur un logiciel afin de construire les premi res boucles rythmiques On pourra galement mettre en vidence les jeux de travestissement de la voix les illusions acoustiques PHASE D EXPLORATION Objectifs Agrandir le r servoir des sons et des rythmes constitu s par recherche transformation enrichissement mutuel Transf rer les d couvertes op r es lors des coutes dans l invention de nouveaux sons Approfondir le travail de la voix et de la respiration Justifier le choix des sons qui serviront la suite du travail Mise en uvre On alternera le travail en grands et petits groupes afin de valoriser les d couvertes de chacun et faciliter l invention Les transformations des nouveaux sons se feront la fois dans un but de perfectionnement et dans un but d exploration On pourra d ailleurs op rer en temps r el avec la voix ou en temps diff r gr ce aux enregistrements et l utilisation des effets sur l ordinateur Le travail vocal permettra d affiner le r sultat sonore et la qualit d coute On travaillera l extension du r pertoire dans un premier temps puis son
59. ve plonge dans sa culture personnelle et ne s y enferme pas Cette culture est le vecteur qui lui permet de conna tre reconna tre et respecter la pluralit des cultures L l ve construit son parcours l aide de grands rep res qu il situe dans une chronologie structurante C est une invitation au voyage vers l Autre et l Ailleurs Les uvres mythiques les icones comme les modestes objets issus des traditions populaires s inscrivent dans leur contexte de cr ation Les rencontres les influences les emprunts les changes et le dialogue interculturel autour des formes des modes des codes des techniques sont d couverts situ s dans le temps et dans l espace g ographique Les volutions et les ruptures technologiques donnent des cl s pour comprendre ce qui a boulevers bouleverse et fait progresser la cr ation artistique Le patrimoine mondial les v nements tels les expositions universelles comme les mouvements qui ont brass l change interculturel fournissent un support d tude prompt clairer la cr ation contemporaine mais aussi dans un autre registre le plus humble des objets usuels gobelet libatoire broderie symbolique ou bijou c r moniel t moins des civilisations et des traditions populaires ais s rapprocher des formes et des usages actuels Les analyses sont men es selon des crit res objectifs et discriminants sugg r s par l enseignant et relay s par les l ves Des
60. ves des comp tences sp cifiques li es leurs utilisation des fins ducatives culturelles sociales et professionnelles La ma trise des techniques usuelles de l information et de la communication est nonc e comme la quatri me comp tence du socle Elle d finit le r le de l cole qui doit offrir tous les l ves la possibilit d acc der ce qui constitue d sormais une condition d insertion dans la vie sociale et dans la vie professionnelle La culture num rique implique l usage s r et critique des techniques de la soci t de l information Il s agit de l informatique du multim dia et de l Internet qui d sormais irriguent tous les domaines conomiques et sociaux Ces techniques font souvent l objet d un apprentissage empirique hors de l cole Il appartient n anmoins celle ci de faire acqu rir chaque l ve un ensemble de comp tences lui permettant de les utiliser de fa on r fl chie et plus efficace 3 Cette m me ann e cette position est confort e au plan europ en avec la d finition de la Comp tence num rique 4 comp tence cl du cadre de r f rence europ en Recommandation du Parlement europ en et du Conseil du 18 12 2006 pr sent e comme une comp tence cl pour l ducation et la formation tout au long de la vie La comp tence num rique implique l usage s r et critique des technologies de la soci t de l information TSI au travail dans l
61. vivre en soci t actuel et responsable Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 8 L Histoire des arts s inscrit explicitement dans un croisement des enseignements g n raux et professionnels Cette nouvelle approche interdisciplinaire mais tenant compte des sp cificit s de chacune des disciplines renforce les relations que les professeurs d arts appliqu s entretiennent d j avec les autres membres de l quipe p dagogique L Histoire des arts concerne six grands domaines artistiques les arts de l espace les arts du langage les arts du quotidien les arts du son les arts du spectacle vivant les arts du visuel Elle couvre pour le lyc e une p riode historique qui s tend du XVI si cle nos jours en seconde du XVI au XVID si cle en premi re le xIx si cle en terminale le Xx si cle et notre poque sans toutefois exclure des incursions ponctuelles vers d autres poques Une marge de libert p dagogique est laiss e au professeur en fonction des projets propos s aux l ves L enseignement s articule aux trois champs du programme Arts appliqu s et cultures artistiques Appr hender son espace de vie rencontre la dimension anthropologique de l Histoire des arts Construire son identit culturelle s ouvre logiquement sur la reconnaissance des
62. C est la raison pour laquelle nous exposons pr alablement le cadre culturel dans lequel s inscrivent ces situations d enseignement 2 Cadre culturel nous nous r f rons la d marche de quelques artistes contemporains qui abordent parfois de mani re contradictoire la relation entre l uvre et le lieu Ces r f rences textuelles et iconiques donnent un clairage sur les contenus engag s par la pratique des l ves dans la mesure o elles contribuent analyser leurs r ponses et ouvrir le sens de leurs projets tant au cours de la pratique qu au moment des phases de verbalisation Les propos de ces artistes sont regroup s en quatre grandes questions l interrelation entre l uvre le lieu l intervenant et les spectateurs la notion d in situ la relation entre l artistique et le d coratif l autonomie de l uvre par rapport au site le point de vue libre ou impos Pour les artistes mentionn s nous renvoyons en plus des citations donn es leur site qui propose une iconographie abondante parfois sous forme de br ves vid o tr s explicites Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 30 2 1 La question de l interrelation entre l uvre le lieu l intervenant et les spectateurs Marcel DUCHAMP C est le regardeur qui fait le tableau Felice VARINI Je travaille toujo
63. Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 6 d exploiter le quotidien et de le transformer en laboratoire de recherche puis de s approprier un fonds de connaissances et de comp tences L objectif est de conduire l l ve d velopper une attitude inform e vigilante et critique sur son environnement Il s interroge sur le sens que porte une production sur les raisons qui conditionnent sa conception sur son adaptation aux besoins de la soci t Il cherche des r ponses argument es aux probl mes que soul vent l urbanisation la consommation l information Il diff rencie l objet utilitaire de l objet de d sir la communication de la propagande Il se forge une opinion personnelle et tay e en abordant les notions de contraintes fonctionnelles esth tiques techniques conomiques Il largit ses connaissances en confrontant ses observations ses analyses et ses propositions aux productions d autres poques ou d autres lieux Naturellement les champs largir sa culture artistique et Construire son identit culturelle sont convoqu s l Histoire des arts est toujours pr sente L atelier 1 autour d une m me incitation Lire la ville montre l intervention motiv e de la danse des arts du son des arts visuels Avec le champ Construire son identit culturelle l l
64. E R ALISATION La vari t des propositions en Arts appliqu s ou dans le cadre de l Histoire des arts et la diversit des supports permettent d envisager une exposition Carrefour de la lib ration une place dans toutes ses dimensions au mus e du Mac Val ou dans un autre grand espace public telle la biblioth que municipale en cas de partenariat engag avec la r gion ou la municipalit Pour un projet plus modeste l exposition peut prendre place au CDI ou dans les parties communes du lyc e La pr sentation peut tre compl t e par des dossiers th matiques con us par les autres classes de l enseignant l uvre de Jean Dubuffet les uvres monumentales dans la ville le Mac Val L analyse urbaine peut s enrichir de restitutions vid os ou sonores t moignant des prolongements possibles du projet dans les domaines du spectacle vivant ou des arts du son cf atelier 4 L exposition peut galement tre aliment e d autres r alisations issues d un travail d art visuel prenant appui sur les collections du Mac Val cf atelier 3 L HISTOIRE DES ARTS Les constats tablis durant le 5 temps du projet trouveront un prolongement en Histoire des arts par l tude de la valeur symbolique d une composition rayonnante dans l urbanisme du XVII si cle Versailles Rome Arts appliqu s cette entr e en Histoire des arts par l art de la f te permet de proposer des pistes de cours avec des entr
65. Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 102 Annexe 3 R f rences pour une mise en uvre innovante du programme d AA amp CA Education au d veloppement durable seconde phase de g n ralisation de l ducation au d veloppement durable edd BO n 14 du 5 avril 2007 B2I cole coll ge lyc e BO n 41 du 9 Novembre 2006 Connaissances capacit s exigibles pour le B2I BO n 29 du 20 juillet 2006 Socle commun de connaissances et de comp tences BO n 29 du 30 juillet 2006 Projet d cole et d tablissement BO n 5 du 1 f vrier 2007 Education artistique et culturelle BO n 19 du 8 mai 2008 Organisation de l enseignement de l histoire des arts encart du BO n 32 du 28 ao t 2008 Le conseil p dagogique d crit dans le BO n 13 du 31 mars 2006 Chapitre IX Conforter le pilotage p dagogique de l EPLE installer le conseil p dagogique laborer le projet d tablissement exp rimenter et contractualiser Les exp rimentations article 34 cadres de r f rences d crits dans les BO suivants B O n 18 5 mai 2005 B O n 36 6 octobre 2005 Circulaire N 2006 051 DU 27 3 2006 B O n 3 18 janvier 2007 Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 103 PROGRAMME NATIONAL DE PILOTAGE SEMINAIRE NATIONAL ARTS
66. GATION Premi re s ance Quand on arrive en ville A l int rieur du gymnase l objectif est de pr parer les l ves la lecture des d placements dans la ville Deuxi me s ance La maison pr s des HLM Deux objectifs Affiner ses d placements et voir une uvre PHASE D EXP RIMENTATION EXPLORATION D UN ESPACE URBAIN REMARQUABLE Troisi me s ance chacun sa banlieue en interdisciplinarit avec l E P S ou le Fran ais et l Histoire G ographie Deux objectifs dans cette s quence Prise en compte du lieu qu est il possible de toucher D entendre Comment se d place la foule Quel est le patrimoine gestuel li l activit humaine Qu y pr lever entre les personnes qui se croisent qui marchent c t Exploration par le corps de ce lieu regarder s asseoir s accroupir viter Quatri me s ance J cris ton nom Objectif Prendre en compte dans ses d placements ce qui a t exp riment au dehors Les l ves de retour au gymnase incluent les objets les tats les motions la foule aux d placements de la premi re s ance Le travail consiste soit reproduire l identique soit jouer sur unisson ou canon en variant les r p titions les accumulations le m me espace plusieurs fois investi PHASE DE R ALISATION Pr sentation de la chor graphie choix du lieu dans la ville ou en lieu ferm conventionnel
67. IFS 2 1 Objectifs li s au Socle commun de connaissances et de comp tences et au B2i S approprier un environnement informatique de travail Cr er produire traiter exploiter des donn es des documents S informer se documenter Communiquer changer Travailler en quipe Prendre des initiatives et tre inventif Mettre en uvre des m thodes de travail 2 2 Objectifs li s la discipline Le champ Appr hender son espace de vie a pour objectif de d velopper la sensibilit de l l ve et de lui permettre de saisir les enjeux qui pr sident la conception et la r alisation de productions relevant du domaine de la communication visuelle Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 85 3 D ROULEMENT 3 1 Phase d exp rimentation 3 1 1 Classe de premi re la bille Objectif op rationnel D couverte du mat riel et du principe d animation Demande Traduire l aide d une de forme s g om trique s simple s le mouvement exprim par un des mots donn s Dispersion acc l ration clatement apparition 3 1 2 Classe de terminale Tan court Objectif op rationnel D couverte et ou ma trise du mat riel et du principe d animation Demande Traduire en utilisant le principe du Tangram le mouvement exprim par un des verbes d action donn s S asseoir sauter c
68. L art et les tapes de la cr ation Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 40 PROLONGEMENTS ENVISAGEABLES Percussions corporelles D couverte des effets D couverte d un style le Hip hop et des styles proches L imitation de la voix par l instrument Les imitations diverses la nature par les instruments le train par l harmonica La virtuosit vocale la virtuosit instrumentale cf annexes 1 3 lexique liens rep res discographiques filmographie DVD b LIRE LA VILLE APPR HENDER SON ESPACE DE VIE LIRE LA VILLE LES ARTS DU SON Classe Seconde Baccalaur at Professionnel Temps 15 heures Objectifs de la s quence p dagogique Permettre l l ve d identifier et de positionner dans la ville les diff rents types d espaces urbains Permettre l l ve de prendre conscience de l environnement sonore Rendre l l ve conscient de son tat d auditeur et d acteur de l environnement Permettre l l ve de prendre conscience de la diff rence de perception entre les individus Permettre l l ve de construire un projet Valoriser le contexte environnemental des l ves PHASE DE CONTEXTUALISATION Objectifs Susciter le questionnement et l acuit auditive et porter une premi re attention son environnement sonore tablir des relations en
69. L LES Champ largir sa culture artistique LIRE LA VILLE ARTS VISUELS Prolongement possible Espace temps installation performance Objectif et modalit de la proposition Il s agit de faire prendre conscience aux l ves des donn es mat rielles et plastiques d un espace consid r par les l ves comme habituel et neutre voire insignifiant afin d en modifier l apparence et la perception de mani re artistique et plastique ind pendamment de toute vis e fonctionnelle Il est demand aux l ves d intervenir sur cet environnement par le biais de r ponses bi ou tri dimensionnelles soit directement sur le site soit partir de documents Espace installation Trois situations d enseignement Suivant les contextes on pourra envisager une des 3 situations suivantes elles visent les m mes objectifs et r pondent aux m mes modalit s Les l ves travaillent in situ et interviennent directement sur un site dans la classe ou l ext rieur Les l ves laborent un projet partir de photographies du site choisi par l enseignant ou par l l ve Les l ves laborent un projet partir d un dessin du site retenu Martine Terville Colboc cf Atelier 3 Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 19 PR SENTATION D UNE S QUENCE R ALIS E PAR LES L VES DE PREMIERE BACCALAUR AT PROFESSIO
70. M thodes et outils Charly Penaud IEN ET Jean Borel IEN ET Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 2 S ances pl ni res Introduction aux s ances pl ni res Vincent Maestracci inspecteur g n ral de l Education nationale doyen du groupe de des enseignements et de l ducation artistiques La d marche de projet en design et le d veloppement durable Eric Tortochot IA IPR Cas concrets Isabelle Basquin IEN ET Les activit s de projet dans le cadre des enseignements g n raux li e la sp cialit Textes r glementaires et r f rences Jean Borel IEN ET Isabelle Basquin IEN ET Les outils num riques dans l enseignement des Arts appliqu s amp cultures artistiques Exemples et r f rences Francis Counil IA IPR Charly Penaud IEN ET S ances pl ni res Arts du son Les objets d tude propos s par continents et pays R f rences Programme du s minaire Intervenants Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 3 Ouverture des travaux Norbert Perrot Inspecteur g n ral de l ducation nationale doyen du groupe des Sciences et techniques industrielles Fran oise C ur Inspectrice g n rale de l ducation nationale design amp arts appliqu s Norbert Perrot Tout d abord je tiens
71. NNEL lyc e professionnel du toulois Toul Acad mie de Nancy Metz APPR HENDER SON ESPACE DE VIE CHOISIR UN PRODUIT Objet d tude Les contenants Objectif g n ral de la s quence p dagogique ce stade de leur scolarit les l ves ont une connaissance souvent empirique des objets ou des produits de consommation ceux qui leur sont familiers pour lesquels ils ont un usage fr quent et r gulier comme ceux plus loign s de leurs pr occupations ou de leur environnement imm diats Il s agit au travers de cette s quence de mobiliser cette connaissance dans une premi re approche intuitive pour progressivement construire un discours raisonn leur permettant de saisir par le biais de leurs investigations l importance des contextes historique culturel et g ographique dans lesquels les objets ou produits sont con us et r alis s La s quence participe la fois au d veloppement de leur curiosit et de leur regard critique qui leur permettra de devenir des consommateurs avertis mais aussi des acteurs inform s capables d agir sur leur environnement PHASE D INVESTIGATION D une approche intuitive une observation raisonn e partir de l observation d une diversit d objets pr sent s sans l gende les l ves rep rent la mani re d une enqu te des indices mat riaux usages r pertoires formels ou d coratifs qui leur permettent d mettre des hypoth ses sur les origines hist
72. Nord Marcel Carn Maurice Jaubert 1938 Il tait une fois le Bronx Robert de Niro 1993 2000 In the mood for love Wong Kar Wai Peer Raben Shigeru Umebayashi La jet e Chris Marker 1962 Trevor Duncan Le jour se l ve Marcel Carn 1939 Maurice Jaubert Jungle Fever Spike Lee 1991 Stevie Wonder Terence Blanchard King Kong Merian C Steiner 1933 Cooper King Kong Peter Jackson James Newton Howard 2005 Lost in translation Sofia Coppola Yellow Generation Air 2003 Les lumi res de la ville Charlie Chaplin Charlie Chaplin 1931 Magnolia Paul Thomas Aimee Mann et Jon Brion 1999 Anderson Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 90 Main Basse sur la ville Francesco Rossi Piero Piccioni 1963 Manhattan Woody Allen Georges Gershwin 1979 D but Metropolis Fritz Lang Gottfried Huppertz 1927 Meurtre myst rieux Woody Allen Cole Porter Erroll Garner 1993 Manhattan Richard Wagner Millenium Mambo Hou Hsiao Sien Yoshihiro Hanno Giong 2001 Lim Minority report Steven Spielberg John Williams 2002 40m5 43m10 Mon oncle Jacques Tati Franck Barcellini Alain 1958 Romans La mort aux trousses Alfred Hitchcock Bernard Hermann 1959 Moulin rouge John Huston Georges Van Parys 1952 New York New York Martin Scorsese John Kander Fredd Ebb 1977
73. P C P demeurant une possibilit et installation de souplesse dans la gestion des heures de projet Article 3 Le volume horaire de 152 heures correspondant aux enseignements g n raux li s la sp cialit pr par e est r parti par l tablissement Ces 152 heures sont des heures l ves Certaines indications fournies par la D G S C O lors d un s minaire traitant de la r novation de la voie professionnelle aident cerner ce que sont ces heures attribu es aux Enseignements g n raux li s la sp cialit pr par e Ainsi a t il t pr cis que les 152 heures font partie de l autonomie des l tablissement et concernent certaines disciplines li es la sp cificit de la formation Leur attribution d pend de l importance de la participation de ces disciplines la professionnalisation des l ves Elles peuvent permettre notamment la mise en coh rence d un enseignement avec le volume horaire qui lui est d di Article 5 Au total des heures d enseignement s ajoute un volume compl mentaire d heures professeur de 11 heures 30 minutes hebdomadaires en moyenne pour les activit s en groupes effectif r duit et les activit s de projet Il est donc pr vu un volume d heures hebdomadaires pour permettre les activit s en groupes notamment dans le cadre d un projet Ce volant d heures n augmente pas l horaire l ve Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts ap
74. STRUIRE UNE PROGRESSION P DAGOGIQUE AD QUATE Rappel du Bulletin officiel n 14 du 5 avril 2007 et de la Circulaire du 29 mars 2007 Seconde phase de g n ralisation de l ducation au d veloppement durable EDD 2007 2010 le nouveau plan triennal en faveur de L EDD demande D inscrire plus largement l ducation au d veloppement durable dans les programmes d enseignement De multiplier les d marches globales d ducation au d veloppement durable dans les tablissements et les coles Le d veloppement durable est ancr dans la base des savoirs fondamentaux Le socle mentionne La connaissance de l impact sur l environnement de nos activit s techniques Une attitude de responsabilit face l environnement au monde vivant la sant Le d veloppement durable comme un moyen de comprendre l unit et la complexit du monde Les th mes que l on peut aborder dans le cadre de PEDD Ressources risques majeurs changement climatique biodiversit ville durable transports et mobilit s am nagement et d veloppement des territoires agriculture durable et alimentation de la population mondiale enjeux d mographiques tablissement en d marche de d veloppement durable E3D Les tablissements co responsables s engagent r duire leurs d chets leur consommation d nergie d eau de papier Ils ont une action volontariste en mati re d
75. Situation 1 Intervention concr te des l ves sur le site Chaque groupe de 2 5 l ves dispose de mat riaux et de liens courants choisis pour leur facilit de transformation et d installation tout en ne risquant pas de d grader les lieux Par exemple plusieurs grandes feuilles de couleur ou des rouleaux de rubans adh sifs noirs ou de couleurs une couleur par groupe d l ves par exemple plus des liens ficelle fil de nylon ruban adh sif pinces p te fixe etc L installation plus ou moins ph m re est photographi e dans ses diff rentes tapes avant pendant et apr s l intervention par exemple par un l ve d sign comme le reporteur de son groupe de travail Il s agit de garder des traces des r alisations in situ et des effets introduits sur le lieu afin de d engager une analyse de la pratique et d introduire des ouvertures culturelles Situation 2 Intervention sur document photographique Chaque l ve dispose d une repr sentation d un lieu investir sous forme de d images photocopi es ou num riques r alis es par eux m mes ou par l enseignant Pour l image de d part le choix peut se porter sur un site pr d termin par l enseignant ou laiss au choix de l l ve dans la salle de cours ou ailleurs en int rieur ou en ext rieur Les l ves interviennent sur ces photographies l aide de moyens d terminer ou laiss s au choix des l ves des mo
76. TE QUALIT ENVIRONNEMENTALE HQE Capacit s comp tences noncer les diff rents mat riaux au regard du D veloppement Durable Citer les normes HQE existantes sur le b timent tudi Identifier les zones de circulation des fluides Justifier de l orientation du b timent HQE tudi Noter graphiquement de mani re lisible R aliser des maquettes simples pour d gager les volumes et les structures expression plastique mettant en avant les observations et les analyses du b timent Connaissances Solutions transversales issues des programmes d arts appliqu s et des r f rentiels professionnels Citoyennet environnement d veloppement durable mat riaux norme HQE Les moyens de repr sentation Croquis volumes maquettes Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 74 S EFFACER DERRI RE LA R ALISATION DE L OBJET OU L ACCOMPAGNER Selon ses comp tences et ses connaissances sur les objets d tude choisis le professeur devra Mettre en uvre une m thode exp rimentale D montrer scientifiquement S arr ter la d monstration technique ou poursuivre l investigation LA CUISSON SOLAIRE CELA FONCTIONNE T IL OU CELA NE FONCTIONNE T IL PAS Un exemple de questionnement dans le cadre de l EDD Un four solaire exp rimental au lyc e A Arron de Baie Mahault en Guadeloupe Il
77. a lumi re des couleurs des mat riaux de la rupture ou de la continuit avec l environnement etc 4 3 Verbalisation et r f rences quel que soit le dispositif retenu les interventions plastiques des l ves restitu es par des traces travail in situ et ou par dessin montage photographie ou image num rique sont toutes pr sent es au groupe classe Une verbalisation collective permet l l ve de prendre connaissance des intentions et des r ponses des autres l ves d argumenter sa r ponse et d ouvrir ses connaissances au regard d un d bat construit et de r f rences artistiques pr sent es par l enseignant Voici quelques unes des questions qui peuvent accompagner la pratique individuelle de l l ve ou inaugurer une verbalisation collective Ces questions seraient choisies au regard des types de r ponses des l ves et des axes culturels que l enseignant voudrait privil gier Quelles sont les r ponses les plus inattendues les plus perturbantes Pourquoi En regroupant vos interventions en familles de r ponses par exemple autour des moyens utilis s et ou par les effets produits quels sont les types de r ponses que l on retrouve Qu est ce qui les caract rise Quelles sont celles qui modifient peu ou beaucoup l espace pr alable Pourquoi Quelles sont celles qui att nuent ou renforcent l importance d un lieu celles qui introduisent de la banalit ou de la po si
78. a titularisation du professeur stagiaire est effective depuis la session 2008 Mais aussi le C2i m tiers du droit cr en juin 2004 le C2i m tiers de la sant cr en juillet 2005 le C2i m tiers de l ing nieur cr en d cembre 2007 le C2i m tiers de l environnement et de l am nagement durables en cours d exp rimentation DEUXI ME PARTIE s quence p dagogique l animation 1 Cahier des charges champ domaine niveaux outils 2 Objectifs issus du socle commun du B2i et du programme Bac Pro 3 ans 3 D roulement Exp rimentation Investigation R alisation 4 Illustration La bille Tan court Tan imite Tan innove 5 Annexes Les pistes de cours Autres types d animations Mat riel Prise de vue statif cam scope et appareil photo num rique Traitement de l image et montage poste informatique et logiciels Ont particip l laboration de cette s quence p dagogique Christiane Doizon enseignante PLP Arts Appliqu s acad mie de Versailles Isabelle Basquin IEN STI Arts Appliqu s acad mie de Versailles et Charly Penaud IEN STI Arts Appliqu s acad mie de Clermont Ferrand 1 CAHIER DES CHARGES Champ Appr hender son espace de vie Domaine Communication visuelle Niveaux concern s Classes de premi re et de terminale Baccalaur at professionnel Exploitation de l outil num rique dans le cadre d une demande d Arts Appliqu s 2 OBJECT
79. aie Mahault Guadeloupe ric Tortochot On peut s interroger sur la pertinence d enseigner le d veloppement durable dans les formations la d marche de projet c est dire dans toutes les formations au design y compris celles qui sensibilisent au design sans rentrer dans la d marche de projet proprement parler C est le cas par exemple du futur enseignement de technologie au coll ge ou encore de l enseignement d arts appliqu s et cultures artistiques qui va faire son entr e dans les nouveaux programmes de la voie professionnelle en septembre 2009 le baccalaur at en trois ans Pourquoi faudrait il sensibiliser des l ves la question du design et son rapport au d veloppement durable Tout d abord parce que le texte nous l impose 2 1 Appr hender son espace de vie Il s agit de conduire les l ves d velopper une attitude inform e vigilante et critique sur leur environnement quotidien en affinant leur sensibilit l urbanisme l image la communication r fl chir au sens que porte un objet manufactur aux raisons qui conditionnent sa conception son adaptation aux besoins de la soci t poser les questions li es au d veloppement durable chercher des solutions argument es en r ponse une interrogation concernant le paysage le tissu urbain l habitat l objet d art d artisanat de consommation usuel ou de luxe l objet de convoitise
80. ail sur la respiration de l empreinte du corps au sol par exemple de d placements en regardant quelqu un en changeant de rythme de fr lements d arr ts de marche sans se toucher de travail les yeux ferm s Toutes ces sensations peuvent tre sugg r es par l enseignant Autre exemple Le guideur et le guid dans une marche deux c te c te un l ve suit la marche de l autre les changements de rythme de direction les deux essayant de donner l impression qu il n y a pas de guide et qu il n y a pas de guid Le sculpteur et la sculpture un l ve sculpte le corps en agissant sur les postures du corps poignets fl chis t te droite ou gauche pench e bras la verticale etc puis change de r le d espace au sol D abord par 2 puis par 3 puis par 4 de multiples combinaisons sont possibles 1 sculpteur 2 sculptures 1 sculpteur 3 sculptures 2 2 C est dans cette s quence que peut s exercer le jeu du miroir du dialogue je commence une phrase tu la continues tu interromps avec les bras les jambes tout le corps Dans ce moment on peut travailler sur les l ments air eau feu terre Il est possible de jouer sur la mati re dans lequel le corps se trouve liquide dure molle hostile bienveillante etc Tactilit et coute de soi sont les l ments importants de l tat de danse Ce temps l est le premier temps de toute le on C est une e
81. and corps malade La maison pr s de la fontaine Nino Ferrer La pluie fait des claquettes Claude Nougaro Paris Souad Massi Le p riph rique Sansev rino La pluie fait des claquettes Claude Nougaro Le poin onneur des Lilas Gainsbourg Les champs lys es Joe Dassin uvres couter et analyser Compositeur Les Grilles Romain Didier Am riques Var se Lili Perret City Life Steve Reich Madrid Madrid Nilda Fernandez Cries of London Luciano Berio Manhattan Yves Simon Cries of London Thomas Weelkes Menilmontant Charles Trenet Cries of London Orlando Gibbons La musique des villes Charl lie Couture Cris de Paris Cl ment Janequin Nantes Barbara Dieu Pierre Henry Narbonne mon amie Charles Trenet On the town Leonard Bernstein N quelque part Maxime Le Forestier Quiet City Aaron Copland New York USA Serge Gainsborg La ville dort Dimitri Chostakovitch Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 92 La musique des villes Charl lie Couture Une sir ne qui passe un moteur qui vrombit un truc qui casse Tohu bohu ou m lodie Les villes sont Remplies de sons Confondus entre mille C est la musique des villes Symphonie de bruits L o je vis A l coute aux aguets Cette musique me pla t Dans la rue en cul de sac Derri re la biblioth que Je r connais le son sec De te
82. apporter sa lourde pierre au d sastre cologique et humain En somme tout projet ducatif doit pouvoir inscrire en pr alable de toute d marche de conception les objectifs rigoureux et contraignants mais obligatoires du d veloppement durable IV 2 Il est indispensable d viter de conforter le d veloppement durable dans sa dimension de concept pauvre associ un projet de communication creux Le d veloppement durable est port par des principes que les responsables de la politique de l conomie et de l ing nierie chacun dans son cercle se sont appropri s a Dans le premier cercle celui des hommes politiques les promesses sont abondantes et les discours prenant partie le citoyen en tant que victime responsable sont un fond de commerce Il en r sulte des pr conisations des concours des v nements des politiques mises en uvre par l ex cutif et le l gislatif b Dans le deuxi me cercle celui des conomistes les propositions r visent le mod le conomique dominant tout en l optimisant transformer les structures sans perdre de vue des objectifs de rentabilit Il en ressort des sch mas complexes des r organisations structurelles Mais au bout du compte la consommation destruction n est pas questionn e r ellement 22 Design for sustainability is a strategic design activity that transforms the existing systems and generates new ones characterised by a low material ener
83. atown Roman Polansky Jerry Goldsmith 1974 Chungking Express Wong Kar Wai Frankie Chan Michael 1994 Galasso Roel A Garc a La cit des enfants Marc Caro Jean Angelo Badalamenti 1995 perdus Pierre Jeunet Clean Olivier Assayas Brian Eno 2004 Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 89 Coup de feu sur Woody Allen Divers 1994 Broadway Les demoiselles de Jacques Demy Michel Legrand 1967 Rochefort Dans Paris Christophe Alex Beaupin 2006 Honor Do the right thing Spike Lee David Hinds 1989 Dogville Lars von Trier Antonio Vivaldi 2003 L esquive Abdellatif 2004 Kechiche Eyes wide shut Stanley Kubrick Jocelyn Pook 1999 1h56m33 1h59m41 Fellini Roma Federico Fellni Nino Rota 1972 Fen tre sur cour Alfred Hitchcock Franz Waxman 1954 D but Grand embouteillage Luigi Comencini Fiorenzo Carpi 1979 La haine Mattieu son Vincent Tulli 1995 Kassovitz Hiroshima mon amour Alain Resnais Georges Delerue Giovanni 1959 Fusco L homme la cam ra Dziga Vertov Film Muet 1929 L homme de Rio Philippe de Georges Delerue 1964 00h21m50 00h23m41 Broca 01h12m53 01h13m34 Lost in translation Sofia Coppola Kevin Shields 2003 00m54 02m21 Hope and Glory John Boorman Peter Martin 1987 L Horloger de St Paul Bertrand Philippe Sarde 1974 Tavernier Hotel du
84. avec des consid rations complexes et un jeu plus large de participants Ce qui permet de reconsid rer le cadre m me de la conception et de qui en est charg p 3 10 Achieving sustainability through sustainable development will require some significant shifts in behaviour and consumption patterns Often it will be and should be engineers who lead processes of making decisions about the use of material energy and water resources the development of infrastructure the design of new products and so on One implication is that engineers must recognise and exercise their responsibility to society as a whole which may sometimes conflict with their responsibility to the immediate client or customer 11 The best way to reduce all of the environmental impacts of a commercial building is to ensure that decisions are made holistically In any project where a new building or refurbishment is being considered it is best achieved through an integrated design process that includes environmental management in construction and during operation 12 Sustainability frameworks need to acknowledge the adaptations required to bring sustainable design into practice in business organizations 13 Product sustainability expands design from a narrow upstream activity to a broad process with complex considerations and a wider set of participants It is reframing what design is and who does it Direction g n rale de l enseignement scolai
85. bile tant pionni res en la mati re C est ainsi qu acousticiens et psycho acousticiens mesurent scientifiquement le degr d intensit requis pour des c r ales croustillantes tudient le claquement des porti res de voitures de petite cylindr e ou cr ent le son Dans l atelier 3 deux exemples sont donn s l un concernant Design amp son l autre concernant Espace amp arts visuels Ces deux entr es r pondent la sensibilit des l ves l air du temps elles se r f rent aux manifestations artistiques les plus actuelles mais elles sont galement confront es aux rep res laiss s par l histoire Les activit s propos es aux l ves favorisent le contact direct avec les uvres et les productions comme avec les cr ateurs les conservateurs etc Elles r pondent une volont de concr tisation Si les productions peuvent prendre des formes diff rentes elles croisent toujours les probl matiques soulev es par le design de communication de produit et d espace Mais de quels moyens l l ve doit il se doter pour acqu rir et mettre en synergie ces capacit s ces connaissances et ces attitudes L ensemble transversal M thodes et Outils trace le fil conducteur Plus qu de simples techniques plus qu de simples pratiques on s int resse des d marches r flexives et structurantes soutenues par des techniques et des pratiques qui irriguent l ensemble du programme d marches
86. bilit sociale et la satisfaction de l habitant comment optimiser la qualit de l environnement int rieur comment r duire l nergie utilis e comment minimiser l impact du transport par l urbanisme comment r duire le trou de la couche d ozone comment choisir les bons mat riaux comment r duire les d chets comment pr server l eau comment utiliser la terre cologiquement Chacun des enjeux num r s renvoie des tudes de cas qui permettent de traiter concr tement l ensemble des questions 111 3 3 The Business for Social Responsibility BSR responsable Le BSR est une association but non lucratif qui regroupe quelques 1000 soci t s et entreprises internationales depuis 1992 En mai 2008 elle a con u un ab c daire pour r aliser de meilleurs produits consult le 11 avril 2009 sur Internet l adresse http www bsr org reports BSR_ Sustainable _Design_Report_0508 pdf Les structures de travail mises en place pour la conception durable doivent tenir compte des adaptations n cessaires la pratique et l organisation des affaires p 3 En d autres termes l volution des pratiques ne doit pas remettre en cause le fonctionnement du business lui m me structur pour agir dans le sens du d veloppement durable Avec le produit durable le design n est plus seulement une activit troite situ e en amont mais devient un large processus
87. by Mc Ferrin Ella Fitzgerald John Hendricks The Mills Brothers Diane Reeves The Swingle singers Take 6 Filmographie Le salon de musique Farinelli Il Castrato Topsy Turvy De nombreux dessins anim s font appel aux jeux d imitation par la voix dans les musiques ou les bruitages DVD La musique lectronique INA GRM Voir en annexe 1 Listes de films rep r s pour leur rapport particulier entre la ville et le son 2 Extraits musicaux 3 La musique des villes Charl lie Couture Lexique utilis Musique aborig ne et d couverte de quelques musiques du patrimoine mondial Les organismes contacter pour le suivi d un projet Les ressources Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l Education nationale page 44 Atelier 5 M thodes et outils Animateurs Charly Penaud IEN ET Jean Borel IEN ET Il s agit d aborder dans cet atelier la composante du programme qui interroge principalement les questions de m thode d outils et d valuation D roulement de l atelier en deux phases Expos illustr de la m thodologie propos e par le programme Arts Appliqu s et Cultures Artistiques Investigation Exp rimentation R alisation Dans ces diff rentes phases quelle utilisation des outils traditionnels et num riques valuation des acquis Degr s d approfondissement A
88. ccompagnement Acoustique Alternance Amplifi Attaque Boucle Bourdon Bruit Carrure Chorus Distorsion Echantillon Echo Filtrage Harmoniseur Imitation Mixage Motif Ostinato Panoramique Pulsation R servoir R verb ration Virtuosit Walking bass Liens http www humanbeatbox com www ezra fr Rep res discographiques Musique savante Renaissance et baroque Janequin Les cris de Paris La guerre Orlando de Lassus Purcell Musique savante XIX me Donizetti Offenbach Rossini L italienne Alger La pie voleuse Le duo des chats Verdi Puccini Musique savante XX XXI me Aperghis Cathy Berberian Berio Cage Kagel Stockhausen Rap Rock Chanson Abd al Malik Gibraltar Dante Tim Barsky Beach Boys Biz Markie Bjork Kate Bush Camille Doug E Fresh Eklips Killa Kela Flying Pickets Kenny Muhammad Nosfell Poma e Klokochazia Balek Razhel Saian Supa Crew KLR Sheek Yma Sumac Musique du monde Amazonie Bali le chant du singe Baucklang Bengale le chant des fous Yildiz Ibrahimova Nusrat Fateh Ali Khan Pygm es Aka Sheila Chandra Jeux Inuits Susheela Raman Vocal Sampling Vocal Tempo Zap Mama et jeux d imitations d instruments dans de nombreux pays Mongolie Canada Mali Benin Papouasie Tchad Inde Centrafrique Jazz Louis Armstrong Marc Beaco Cab Calloway Minie the moocher Bob
89. cheurs etc la fabrication de l aluminium demande une grande quantit d nergie lectrique avec le proc d d lectrolyse de l alumine dans de gigantesques cuves anode continue et avec la mise en forme par le laminage froid etc IV 4 Le concepteur qui apprend doit tre lev la conscience citoyenne du respect de l environnement au del du seul geste cologique afin de l engager dans une r flexion syst mique sur chaque t che de l activit de conception D acteur le temps d une activit men e au lyc e l l ve doit pouvoir se positionner en consommateur destructeur responsable Pour y parvenir il doit avoir conscience de la port e de chacun de ses gestes de consommateur Il doit pouvoir choisir l artefact en connaissance de l impact environnemental qu il repr sente Par exemple l achat d un scooter ne rel ve pas de la seule norme de rejet en CO d son utilisation Sur un objet aussi complexe on doit pouvoir savoir quelle nergie a t d pens e pour sa fabrication quels rejets toxiques ont t r alis s pour parvenir mettre en forme tel l ment du moteur telle pi ce du capot et plus globalement pour transporter chaque partie du v hicule depuis son lieu de fabrication vers son lieu d assemblage etc Cette complexit est effrayante Mais elle n a pas plus de raison d tre cach e que la tra abilit de la viande en des temps de vache foll
90. cole primaire depuis 2002 avec l objectif de 100 des l ves sortant du primaire titulaire de l attestation B2i coll ge obligatoire pour r ussir le Brevet des coll ges partir de 2008 B2i lyc e CFA Le B2i atteste l acquisition d un ensemble de comp tences d velopp es par les l ves ou les apprentis tout au long de leur cursus Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 84 L acquisition des connaissances et comp tences des r f rentiels du B2i quelque niveau que ce soit du cursus scolaire ne fait pas l objet d un enseignement sp cifique mais s effectue de mani re continue et progressive dans le cadre des pratiques p dagogiques Pour les tudiants et par l m me les futurs enseignants d autre part avec la mise en uvre du C2i Certificat informatique et internet C2i niveau 1 attestant des comp tences TIC indispensables pour poursuivre des tudes sup rieures l universit au cours du cycle licence et l IUFM depuis 2003 C2i niveau 2 poursuivant cet effort et concernant diff rentes fili res de l enseignement sup rieur le C2i enseignant cr en mars 2004 atteste des comp tences de l enseignant pour une utilisation professionnelle des TICE avec les l ves principalement en classe mais aussi distance Sa prise en compte dans l
91. d molition Tr s t t j ai t attir par l architecture en ruine qui est devenue un support pour mon travail photographique Cette possibilit de mettre en sc ne l espace m int resse plus que les personnages C est d abord le lieu qui m inspire Je photographie le lieu puis je le dessine En somme je m approprie l espace en le r ordonnant Je ne cherche pas donner un point de vue unique de ces installations Les images sont prises avec un objectif grand angle et l espace y appara t donc d form Les visiteurs qui voluent dans ces installations ne peuvent percevoir l ensemble de la composition telle qu ils lont vu dans la photographie Extrait de Arearevue s N 6 d cembre 2003 pages 48 50 Site officiel de Georges Rousse http vww georgesrousse com accueil html 2 2 La question de la relation entre l artistique et le d coratif Fran ois MORELLET r pondant la question consid rez vous vos travaux comme des d cors sur l architecture ayant leur vie autonome dit le mot d cor fait fr mir d horreur aussi bien les artistes que les architectes C est vrai que mes interventions ont en commun avec les d corations d avoir t con ues en fonction du lieu Elles sont des parasites qui ne peuvent avoir une vie autonome Elles ne compl tent pas l architecture comme sont cens es le faire les d corations Elles sont plut t l pour l agacer la chatouiller la contr
92. de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 22 Atelier 2 Construire son identit culturelle Animateurs Laurent Chaouat Professeur de lyc e professionnel Eric Tortochot IA IPR Il s agit d aborder dans cet atelier la richesse et la diversit des cultures qui construisent et fondent nos soci t s et qui permettent l l ve d acqu rir les rep res fondamentaux de la culture artistique D roulement de l atelier Grands rep res de la culture artistique Dialogue entre les cultures Les arts appliqu s comme lieu ouvert d autres poques d autres cultures d autres formes d art Ma culture une ouverture sur le monde La classe comme lieu de croisements entre diff rentes cultures Le cours d arts appliqu s comme lieu propice l change ou l affirmation de sa propre identit culturelle Exemple de s quence p dagogique Bijou art aborig ne En introduction Laurent Chaouat pr sente la fa on dont s est labor e la partie Construire son identit culturelle J ai eu la libert de proposer cette r flexion de fa on tr s ouverte r flexion que j ai conduite partir d une exp rience forte v cue avec une classe de bac pro industriel Je voulais montrer des l ves peu concern s voir r ticents que l art en g n ral les arts appliqu s en particulier taient un lieu o
93. de pr sentation des r sultats La pr sentation dans le cadre d une analyse ou d une tude de cas peut donner lieu la r alisation d un dossier d un dispositif d affichage ou d un expos Dans le cadre d une r ponse une demande ou un cahier des charges la pr sentation permet de mettre en avant une des hypoth ses de l exp rimentation ainsi que son aboutissement par des propositions graphiques infographiques ou volumiques 3 OUTILS 3 1 Le cahier des charges est d fini par le socle commun de connaissances et de comp tences Pilier 4 La ma trise des techniques usuelles de l information a pour but de d veloppe une attitude critique vis vis de la soci t de l information informatique multim dia et Internet Les l ves doivent ma triser les bases des techniques de l information et de la communication en sachant que l usage des outils num riques est r gi par des r gles qui permettent de prot ger la propri t intellectuelle les droits et libert s des citoyens Attitudes La ma trise des techniques de l information a pour but De d velopper le go t pour la recherche et les changes d informations des fins culturelles professionnelles De d velopper une attitude responsable r fl chie et critique vis vis de l information disponible Connaissances Les l ves doivent conna tre Les composants mat riels logiciels et services courants caract risti
94. e Il est bien question terme de sant publique On rejoint ici la question de la citoyennet dans un partage assum des responsabilit s tout niveau et dans une lecture ouverte et constructive de la complexit environnementale Si l cole a une responsabilit et plus pr cis ment si l enseignement d arts appliqu s et cultures artistiques a une responsabilit c est bien celle d duquer au respect de l environnement par une implication de l acte de consommation destruction travers l apprentissage de la d marche de conception Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 71 CONCLUSION D MARCHE DE PROJET DESIGN ET D VELOPPEMENT DURABLE SONT AFFAIRE DE RESPONSABILITES PARTAGEES Tout concourt une vidente concomitance de l activit de conception et de l objectif de durabilit d fini ou r clam par de multiples acteurs de la soci t Le designer est un de ces acteurs Sa responsabilit est engag e II lui faut par cons quent interroger son activit afin de la mettre en phase avec les syst mes complexes que son environnement social construit afin de construire un syst me de valeurs qui co ncide avec les objectifs de la durabilit sustainability achieved selon les ing nieurs britanniques Qu il s agisse des d cideurs politiques Grenelle Environnement acad mie r
95. e Organisation de m canismes et de Interactions avec un milieu fonctions fonctions internes nergie autonomie ergonomie utilt s fonction esth tique destructibilt Marchandise Conception fabrication March d sirs transports etc co t besoin etc prix Sympt me Objet magique Individu historique Objet esth tique Substitut d un objet de d sir Pratiques f tichistes Moment d une volution Moyen de s duction uvre d art Figure 1 l artefact selon Lebahar 2007 op cit p 51 En tant qu objet l artefact est une substance et une entit spatiale qui lui donnent corps Elles l associent un r seau s mantique qui le fait exister comme concept identifiable par la conscience Alexis Leontiev 1976 Le d veloppement du psychisme En tant que syst me il poss de deux dynamiques oppos es mais compl mentaires qui le font co exister en interne et en externe sa logique intrins que est videmment en lien avec sa relation l environnement En tant que marchandise l artefact est soumis aux contraintes de production et de consommation En tant que symbole l artefact est un ensemble de manifestations d une conscience humaine de la r alit L artefact est donc par d finition sujet de nombreux d terminants du 5 Des informations sur cet artefact et des images sont disponibles sur les sites suivants consult s le 11 04 09 http www sentou fr fr boutique produits detail
96. e Pourquoi Quelles sont celles qui brouillent font perdre la lisibilit perturbent l espace l chelle Pourquoi Quelles sont celles qui sollicitent interpellent le spectateur Pourquoi Quelles sont celles qui sont transposables et celles qui sont totalement d pendantes du cadre donn en r f rence la question de l autonomie de l uvre Quel est le meilleur endroit pour lire la r ponse Avec quel point de vue Ce point de vue est il unique Indiff rent en r f rence la question du point de vue Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 33 4 4 valuation de la d marche et de la production des capacit s des connaissances et des attitudes La prise en consid ration des diverses r ponses des l ves est l objet d une analyse critique positive dans la mesure o il s agit d identifier la sp cificit la coh rence et l effet de l intervention plastique particuli re de chaque l ve ou groupe d l ves plut t que d un classement qualitatif des productions Ces constats et questionnements sont mis en relation avec l ensemble des r ponses des l ves et avec certains des propos des artistes nonc s ci dessus dans la partie R f rences Autour de r gles du jeu communes ici intervenir sur un lieu afin d en modifier la perception et par l introd
97. e cologique c est tablir les cadres nouveaux et adapt s pour ces politiques en consid rant que tous les citoyens sont concern s la fois comme victimes et acteurs des crises environnementales source Internet consult e le 11 avril 2009 l adresse http www legrenelle environnement fr grenelle environnement spip php rubrique13 Le d veloppement durable semble tre affaire de tous Politiquement socialement le projet cologique doit d fendre les citoyens la fois victimes et acteurs des crises environnementales Autrement dit les Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 58 citoyens doivent tre schizophr nes s ils veulent tre prot g s contre des forces ext rieures et contre eux m mes tout en esp rant agir en faveur du d veloppement durable La semaine du d veloppement durable est une suite du Grenelle environnement Les quatre objectifs officiels qui la caract risent sont les suivants expliciter aupr s du grand public la notion de d veloppement durable inciter le grand public adopter des comportements quotidiens favorables au d veloppement durable apporter au grand public des solutions concr tes valoriser le Grenelle Environnement et les mesures qui en sont issues Source Internet consult e le 11 avril 2009 l adresse suivante http www semainedudeveloppem
98. e ou fabrication font face un grave dilemme choisir soit la pratique conventionnelle des modes de conception et de la technologie pratique qui a trouv des adeptes au Canada en Angleterre en Allemagne et aux tats Unis soit le mod le de conception pour des modes de vie durables Notre conception classique de la r solution de probl mes et des m thodes technologiques incarne une cologie politique lib rale et ces m thodes c est dire nos pratiques ne sont pas viables en effet En contradiction avec les m thodes technocentriques je soutiens la mod lisation des processus cocentriques mod lisation ancr e dans l cologie politique et les tudes culturelles Participer l cologie politique de la conception et de la technologie ne signifie rien moins que le remodelage de la conception des modes de vie et la r duction de la production et de la consommation dans notre pratique Stephen Petrina 2000 The Political Ecology of Design and Technology Education An Inquiry into Methods International Journal of Technology and Design Education r sum de l article Une telle approche rassure sur les mod les qui pourraient tre mis en place dans les formations la conception Elle rassure parce qu elle laisse entendre une prise de conscience et une volont d assumer la conception dans un cycle plus complexe qu une juxtaposition parfois conflictuelle des activit s et des responsabilit s D une ce
99. e 1 du programme en ligne sur le site au 11 avril 2009 http eduscol education fr D0048 voie_prof_arts pdf Le National Curriculum est la structure qui organise les enseignements obligatoires au Royaume Uni 3 La traduction des mots engineering et sciences of engineering design et sciences of design en fran ais est aussi d licate que leur interpr tation en anglais H A Simon crit design Dans le contexte je crois que le mot fran ais ing nierie l exprime ici de fa on plus ad quate que le mot conception d s lors que l on entend ing nierie dans son sens le plus tymologique l exercice de l ing niosit ou de l ingenium L ing nierie est activit de conception plut t que d application Jean Louis Le Moigne in Herbert A Simon 1996 2004 Les Sciences de l artificiel p 391 4 Ces t ches peuvent tre prescrites ou non par le chef de l agence de design par le client Elles varient selon les contextes de conception Ce sont celles que le designer ex cute pour mener bien son activit concevoir Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 55 Prenons l exemple de la chauffeuse con ue et r alis e par Jean Prouv en 1954 Cette chaise appel e Antony parce qu elle tait destin e quiper les installations de la cit universitaire de la ville ponyme est constitu e
100. e Vitry sur Seine acad mie de Cr teil B Choisir un produit Lyc e professionnel du Toulois de Toul acad mie de Nancy Metz Interactions possibles du champ avec les autres composantes du programme et l enseignement de l histoire des arts PR SENTATION D UNE S QUENCE R ALIS E PAR LES L VES DE SECONDE BACCALAUR AT PROFESSIONNEL SEP Lyc e Jean Mac Vitry sur seine Acad mie de Cr teil Il s agit d un projet en Design d espace travers lequel nous verrons comment gr ce aux nouvelles strat gies p dagogiques propos es par le programme des Arts appliqu s amp cultures artistiques nous pouvons ouvrir et enrichir notre enseignement gr ce aux opportunit s offertes par l interdisciplinarit les partenariats et en corr lation avec l histoire des arts pour une mise en uvre la fois pratique et culturelle de la discipline Cette s quence Lire la ville n est pas exemplaire elle est bien l titre d exemple elle est transposable tout autre contexte tout autre situation APPR HENDER SON ESPACE DE VIE LIRE LA VILLE Objectif g n ral de la s quence p dagogique Permettre l l ve d identifier et de situer dans la ville les diff rents types d espaces urbains Valoriser le contexte environnemental des l ves Rendre l l ve conscient de son tat de lecteur et d acteur de l environnement Former la citoyennet et au respect de la ville D velo
101. e d Frans Krede rg par des ekues de primale Fessotices Ast kes EEDD ECOUTE PETIT HOMME La Terre estote tahqte etai valseavet chaque petitHomme estote N e Pour vn a ps beu Iae Benq rows diverer amp tu Ethanol et agro carburants dans le rouge loccasion de la premi re conf rence internationale LE COMMERCE EQUITABLE sh anim eur gr egga epike priacpes de commerce equiti P rod pat La P c ration Artisans du monde et PANGEA Os s quences p dagogiques upr s de vos l ves LEA PRIMAIRE C internet Ro Covoiturage pour conomiser et moins polluer Chercher une voiture en covoiturages ou proposer des places dans votre v hicule Figure 4 un nouveau site cr en mars 2009 l usage des enseignants et des l ves du second degr Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 62 II 3 Les d cideurs tats collectivit s entreprises sont responsables IIL 3 1 l tranger l exemple du Royaume Uni responsable On peut retenir d un document dit par l acad mie royale des ing nieurs en 2005 qu il pr cise la d finition du d veloppement durable Pour cette noble assembl e il s agit d un progr s social qui reconna t les besoins de chacun d une protection effective de l environnement de l utilisation mesur e des ressources
102. e de nos modes de vie Il est responsable in fine des changements qui doivent subvenir si nous voulons atteindre une forme de durabilit Il lui revient donc de proposer des solutions pour aller vers un d veloppement durable en coh rence avec les intentions politiques et conomiques IV QUELQUES PRINCIPES POUR CONSTRUIRE UNE D MARCHE DE PROJET DE L ELEVE EN DESIGN IMPLIQUANT LE D VELOPPEMENT DURABLE IV 1 Dans la d marche de conception il faut assumer la dimension complexe d un artefact en ce qu il est tributaire de l environnement et agit sur celui ci tous niveaux Pour l enseignant il est n cessaire de ne jamais mettre de c t l ensemble des fonctions de l objet en tant qu artefact Syst me artificiel complexe celui ci agit sur l environnement tous niveaux depuis sa conception jusqu la fin du cycle de vie Soit il appartient au cercle vertueux de la technosph re telle que d finie par McDonough et Braungart Figure 7 soit il entre dans la sph re complexe de la conception telle qu elle est envisag e par le BSR Figure 6 auquel cas l artefact a une chance de correspondre aux ambitions du Grenelle environnement ou aux enjeux du d veloppement durable Mais un objet con u en dehors de ces r gles ou en dehors des pr ceptes voqu s par Manzini ou sans la r flexion men e par A Thomas sur le design et les pays pauvres est un objet dont la consommation destruction est vou e
103. e l l ve nombre de sujets anim s d cors clairages 4 ILLUSTRATION 4 1 La bille voir animation 4 2 TAN court voir animation 4 3 TAN imite TAN innove voir animation D roulement criture du synopsis Les deux parties de l animation Tan imite et Tan innove permettent de traiter le contraste comme un moyen plastique Contraste de rythmes de mouvements d attitudes contraste de couleurs contraste d ambiances sonores laboration du sujet Prise de vue Montage Son Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 86 Documents d accompagnement service national du r cit domaine des arts recit cssamares qc ca IMG doc cine_anim_doc_ac doc Accroche publicitaire N imitez plus innovez de Hugo Boss http www slogandepub fr Moyens plastiques Le Tangram http www le tangram com 5 ANNEXES 5 1 Les pistes de cours Mise en images de textes po me chanson information t moignage v nement animation p dagogique mus e exposition guide mode d emploi notice de montage 5 2 Autres types d animations Film d animation publicitaire animation typographique court m trage clip vid o g n rique 5 3 Le mat riel 5 3 1 Prise de vue Statif plateau gradu colonne verticale support d appareil clairage apparei
104. e l humanit sur de bons rails Ce n est qu un mot dont il est douteux qu il ait une signification autre que fallacieuse et d risoire Le d veloppement et la croissance ne sont concevables pour les pays d velopp s 7 La semaine commence le jour m me o cette communication est pr sent e en public Un pur hasard qui permet de rappeler que autour de nous les voitures circulent toujours autant parce que les d placements n ont pas chang de nature l nergie est gaspill e avec la m me rage parce que les besoins n ont pas diminu l eau est consomm e d truite avec cette boulimie qui nous conduit droit au d sastre 8 Des banni res animent les magasins avec cette accroche qu est ce qu on attend pour vivre DD accompagn e de produits bio ou du commerce quitable Monoprix invite des designers donner leur vision du d veloppement durable Pour l achat d un tee shirt de cette collection 1 est revers la fondation bioRe source Internet consult e le 11 avril 2009 http www monoprix fr Aujourdhui VivonsDD Default aspx Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 59 que s ils se fondent sur un creusement des in galit s et des d s quilibres que contiennent tant bien que mal les fronti res R quisitoire sans appel de tels propos ne sont pas d savou s par les pist m
105. e la source utilis e et des droits de propri t industrielle des auteurs y aff rant Identifier les droits et les devoirs relatifs au respect des libert s et des personnes Comprendre que les diff rentes utilisations de l ordinateur laissent des traces interrogeables historique des sites consult s sur un logiciel de navigation par exemple Domaine 4 Acqu rir transformer produire de l information pour tre capable de D terminer les caract ristiques d un fichier ou d une application nom extension taille propri t Reconna tre les principaux formats de fichier et utiliser un logiciel adapt en vue de les modifier Choisir et utiliser les outils et logiciels adapt s en fonction du projet de production nature de l information et des traitements effectuer mode de transmission destinataires Produire un document de pr sentation incluant les liens d association hypertexte 3 3 Lecture du tableau programme d arts appliqu s amp cultures artistiques BO n 2 du 19 f vrier 2009 VI 4 M thodes et outils b Outils traditionnels et num riques 3 4 Quels outils pour quelles phases investigation exp rimentation r alisation Si les technologies du num rique nous laissent tout la fois admiratif et perplexe sur leurs capacit s d velopper et multiplier les images et sur leur pouvoir incarner le r el ou t moigner de r alit s alternatives sublim es ou simul es l obj
106. e surprise personnelle L enseignant peut proposer une phrase personnelle reproduire puis transformer UNE PHASE DE COMPOSITION Elle allie les principes g n raux de la mise en chor graphie et fait appel l interpr tation qui sera importante lors de la restitution de la pr sentation Les proc d s de composition sont ceux n cessaires au montage la combinaison de param tres simultan s ou successifs qui mettent en relation espace temps autres domaines artistiques r les et places des danseurs et parfois des spectateurs Apr s l exploration ludique o l on d couvre la mati re o l on commence la varier la malaxer dans son corps il reste agencer et plus tard interpr ter On colle on bricole on associe on retranche on est aussi disponible au hasard on s amuse m langer les couleurs de la palette du mouvement C est ici qu une fois le choix tabli d un nombre de phrases les l ves d cident de les combiner l unisson en ch ur en miroir en cascade R p ter faire des choix combiner pour danser ensemble L interpr tation est essentielle ponctuer accentuer regarder le public tre pr sent viter les gestes parasites M moriser pour pr senter exige r p tition une criture sur papier de son trajet LA PLACE DU REGARD DU SPECTATEUR Dans ces trois phases apprendre regarder rep rer ce qui est appris dans la proposition d un autre
107. ectif vis en LP n est pas la prouesse technique mais bien la connaissance de m thodes de techniques et d outils que supposent la compr hension de productions et la r solution partielle ou totale de demandes et de cahier des charges Notre d marche la fois m thodique raisonn e et sensible faite de questionnement d investigation d exp rimentation d exploration et de r alisation trouvera pour chacune de ces phases l appui des outils traditionnels et ou num riques Dans le cas d outils traditionnels Le dessin la main h sitations et maladresses permet d avoir une approche plus r fl chie qui fixe moins rapidement le projet dans une forme d finitive La perfection des images num riques qui ne semblent demander aucun am nagement n engage pas aux modifications m me quand elles sont n cessaires Claude RAVAL designer Dans le cas d outils num riques ceux ci en traitant textes dessins et images comme des ensembles de donn es math matiques autorisent la manipulation des composants graphiques isol s La magie li e la capacit de l outil dans l ex cution rapide d op rations complexes associ e au caract re ludique de ces m mes manipulations constituent un atout pour notre discipline gestion facilit e de la complexit attractivit et gain de temps L investigation correspond une phase de recherches et d analyses au cours de laquelle l l ve appr he
108. edire En fait si l uvre peut tre int ressante c est cause du heurt qui se passe entre le syst me intervention et l architecture Mes lignes cassent l architecture l architecture casse mes lignes Extrait de l id al est de chatouiller l architecture in revue LIGEIA art et architecture octobre 2000 2 3 La question de l autonomie de l uvre par rapport au site dans lequel elle s inscrit Daniel BUREN Totalement d pendants des lieux pour lesquels ils ont t con us mes travaux renversent en effet l autonomie traditionnelle et pr sum e de l uvre Une autonomie ou croyance en l autonomie ce qui n est pas tout fait pareil qui marque lourdement l histoire de l art occidental et qui est la clef de vo te de l id ologie de l art Cette autonomie de l uvre signifie que la personne qui l a en main peut en faire ce qu elle veut la montrer dans n importe quel contexte m me dans des environnements compl tement contradictoires avec l uvre elle m me http www danielburen com 2 4 La question du point de vue point de vue libre ou point de vue impos Daniel BUREN Le point du vue peut tre le point de vue au premier degr c est dire d placer quelque chose pour voir cadrer le spectateur ou l objet regarder D une mani re plus abstraite m int ressant au lieu l espace je ne pouvais ignorer la question du point de vue Dans presque tous le
109. emande simple ou plus complexe faisant appel tout ou partie d un cahier des charges la r solution d une probl matique d arts appliqu s n cessite de convoquer des comp tences et des savoir faire li s la prise en charge du contexte l adaptation des principes exp riment s la validation et la justification des solutions retenues Cette phase en lyc e professionnel vise la r flexion autonome la d marche ordonn e et pertinente le suivi et le respect d une m thode la capacit prendre en charge un certain nombre de contraintes et l argumentation des choix Dans le cadre de cette phase l utilisation mixte des deux types d outils est souvent pertinente pour r pondre la d marche de mise en forme d finitive et la validation des solutions techniques et plastiques retenues Si l outil traditionnel est requis pour l laboration du projet recherche de solutions sous forme de sch mas d intentions de croquis explicatifs annot s de dessins de r flexion comme une deuxi me criture apr s les mots l outil num rique lui est adapt dans un deuxi me temps aux manipulations combinaison variations d clinaisons multiplication de points de vue correspondances comparaison int gration pour v rifier s assurer mettre en situation illustrer la r flexion labor e par crit par Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009
110. en eau Intitul d veloppement durable cologiquement ou ecologically sustainable development pour ESD il s agit d un manifeste public et d un outil pour aider les responsables conomiques les architectes et les designers concevoir selon des normes d finies dans le sens d un d veloppement durable La meilleure fa on de r duire tous les impacts sur l environnement d un b timent commercial est d assurer que les d cisions sont prises de mani re holistique c est dire consid r e comme un tout Dans n importe quel projet concernant un nouveau b timent ou une r novation la meilleure r alisation est celle qui int gre un processus de conception incluant la gestion environnementale durant la construction Department of the Environment and Water Resources 2007 ESD Design guide p 13 consult le 11 avril 2009 sur le site Internet http www environment gov au settlements publications government esd design index html Le document inclue les r novations et tend ainsi le parc immobilier touch par les d cisions politiques Il d taille les modalit s et les processus travers dix opportunit s qui renvoient la d finition des ing nieurs anglais et qu on pourrait traduire de la mani re suivante comment int grer un processus de design accompli dans la construction au sens d une conception pluridisciplinaire ma tris e comment assurer par l architecture la dura
111. en r sidence ou r sulter d un jumelage entre un tablissement scolaire est une structure culturelle LA MISE EN UVRE D UN PROJET Construire un projet c est laborer un parcours afin d atteindre un objectif en gardant constamment l esprit la notion de faisabilit La d finition Apr s avoir choisi la classe concern e niveau division champ professionnel il est n cessaire d tablir qu elle sera la dur e du projet nombres d heures dates de d but et de fin Cela suppose de d terminer parall lement le champ ou le domaine culturel concern et d noncer une des piste s d tude s Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 80 La recherche de partenaires Il faut alors tablir un tat des lieux des soutiens disponibles En recherchant les ressources internes l tablissement aupr s des enseignants des l ves au CDI en s informant sur les ressources culturelles locales programmation th tre musique danse cin ma Si le projet le n cessite en particulier en absence de ressource interne ou dans le cadre d un projet de grand format des possibilit s de partenaires ext rieurs sont test es artiste artisan professionnels structure culturelle La construction Un projet peut se construire en relation avec les dispositifs voqu s par le B O relatif la r
112. encontres inattendus enrichissant alors le vocabulaire formel de l l ve ou remettant en cause certaines de ses repr sentations Premi re mise en uvre En prenant appui sur les constats et les d ductions effectu s lors des phases d exp rimentations une premi re mise en uvre est propos e Il s agit de choisir et de combiner 3 mat riaux diff rents afin de cr er un bijou fixer Le terme bijou fixer permet l l ve de ne pas se limiter un seul type de bijou et de r fl chir un syst me d accroche coh rent en fonction de son emplacement sur le corps Il permet galement un glissement vers l id e de parure On affinera ces manipulations par les questionnements suivants bijou fixer O Comment quelle taille quel poids En fonction de l emplacement doit on prendre en compte le mouvement etc Le choix des mat riaux et leur organisation peuvent se faire au regard d incitations comme par exemple de pointes et de courbes ou pour illustrer des oppositions comme transparent opaque ou lourd l ger PHASE D INVESTIGATION ANALYSE Il s agit maintenant d enrichir la phase intuitive par l apport de r f rences Ces r f rences bijoux d poques et de cultures diff rentes am nent l l ve largir et ouvrir sa vision du bijou En analysant les exemples propos s l l ve prend conscience de la vari t des possibilit s de cr
113. ent depuis plusieurs mois par l autorit politique de renforcer et d velopper l ducation artistique et culturelle des l ves et les diminutions de moyens horaires d enseignement budgets d intervention qui marquent la p riode actuelle Cette contradiction est d autant plus vive en lyc e professionnel o votre discipline est le seul vecteur explicite d une ducation artistique et culturelle Norbert Perrot l a soulign hier tout replis sur un pass r volu regard avec nostalgie serait vain et ne nous permettrait pas de relever dans le cadre d un LP r nov le d fi d une dimension artistique dans la formation dispens e tous les l ves Investissons alors sans h siter le nouvel horizon qui se dessine aujourd hui Seule cette capacit optimiser les moyens disponibles pourra terme justifier d amplifier l ambition artistique de la formation dispens e et partant de lui en donner des moyens nouveaux Le vaisseau amiral de la politique d ducation artistique est incontestablement aujourd hui l instauration d un nouvel enseignement d histoire des arts notamment au lyc e professionnel Cependant par rapport ce qui fonde traditionnellement une discipline enseign e l Ecole il reste aujourd hui un peu fant me un arr t d organisation et non pas de programme une mise en uvre effective qui repose sur la capitalisation de nombreux apports disciplinaires aucun horaire affect
114. ent leurs associations en utilisant un logiciel de montage pour d butants Proposer un r servoir de sons et une photographie par l ve Les l ves construisent un bref paysage sonore associant image et son en utilisant un diteur audio num rique PHASE DE R ALISATION MONTAGE Objectif R aliser dans le cadre d une pr sentation un montage associant les sons et les images collect s Trois projets sont propos s dans un ordre de difficult croissante Projet 1 transitions Montage entre deux espaces visuels et sonores relativement contrast s Les l ves devront choisir le type de contraste les sons les monter organiser la transition la synchronisation entre les deux changements Projet 2 espaces acoustiques En gardant les m mes sons entre les deux espaces les l ves proposent une modification par les effets sonores Projet 3 transformations sonores du bruit la musique En relation avec un m me lieu les l ves transforment un paysage sonore compos de bruits en organisant une transition vers une musique impos e ou de leur choix Les transformations peuvent s op rer en retirant ou en ajoutant des sons en les transformant filtrage r verb ration en jouant sur les silences ou le rythme Jean Martial Fouilloux cf Atelier 4 Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 18 APPROCHES PARAL
115. entdurable gouv fr spip php article4 Pourquoi ne pas consid rer que ces objectifs n cessitent l urgence d une r action Pourquoi ne pas les marteler de fa on les atteindre au plus vite Pourquoi laisser les choses se d liter dans une relative indiff rence Pourquoi laisser chacun s emparer de la notion et la d tourner son profit Les Monoprix justement questionnent leurs clients avec des slogans publicitaires qui justifient de consommer biot Mais ces slogans ne poussent pas r fl chir une meilleure fa on de consommer bio ou pas bio D autant que les produits pr sent s promeuvent des valeurs loign es des objectifs de l v nement O sont l explicitation et la valorisation par exemple Le journal quotidien gratuit 20 minutes consacre une page l v nement le 2 avril avec des suggestions d actions en faveur du d veloppement durable Les poncifs sont enfil s comme des perles comme ce conseil N oubliez pas de regarder la fiche technique des appareils m nagers avant de les acheter ou encore celui ci une bonne isolation permet une r duction de la consommation d nergie et des missions de gaz effet de serre On est stup fait de voir avec quelle l g ret un m dia de masse traite un sujet aussi sensible En ce sens il est possible de s interroger sur le r el impact et sur les finalit s de la semaine du d veloppement durable com
116. entifi e des r les et des t ches La d marche de conception est collaborative Elle souffre de l isolement et de l individualisme Le d veloppement durable au del des exhortations politiques impose un partage raisonn des responsabilit s Il n y a pas de place au repli sur soi Toute activit vis e cologique doit tre fond e sur un collectif dans lequel les r les sont identifi s et assum s Les relations entre les acteurs d terminent la singularit des t ches qui constituent l activit de conception dans le respect des contraintes environnementales Par exemple le four solaire r alis par des l ves d un lyc e guadeloup en est le fruit d une d marche collective voir l exemple pr sent par Isabelle Basquin dans l expos qui suit Au del des questions de conception formelle se posent d autres questions tout aussi l gitimes les l ves charg s de constituer l armature du four ceux qui taient responsables de l isolation etc devraient tre en mesure de faire un bilan de l impact environnemental des mat riaux utilis s pour la fabrication Il ne suffit pas d annoncer qu on va cuire des moelleux au chocolat sans utiliser une nergie lectrique dite sale Il convient d argumenter aussi sur la mani re dont l ensemble de l artefact a t r alis afin d valuer son co t nerg tique r el le carton a n cessit de mettre en route des pulpeurs des presses des s
117. es Autant d apports sp cifiques qui sont toujours li s aux relations qu entretient chaque champ de savoirs avec des formes de repr sentation symbolique Avoir en t te ces trois filiations si cela permet de relativiser la nouveaut du d fi auquel nous sommes confront s en souligne l actualit au moment o la culture doit plus que jamais concerner tous les l ves et o la formation doit avoir un sens identifiable pour qu ils s y investissent Dans cette affaire les enseignements artistiques dont participent les arts appliqu s et cultures artistiques doivent trouver une nouvelle l gitimit D abord en assurant le r le de locomotive d autant plus puissante que les wagons disciplinaires seront nombreux Ensuite en clairant l important travail de r flexion et de formalisation sur les formes et objectifs de l enseignement de l histoire des arts chaque niveau et dans chaque situation scolaire de son exp rience de ses savoir faire et de son expertise Enfin pour apporter cette ambition nouvelle et g n reuse la dimension de l exp rience pratique cette p dagogie inductive qui de plus en plus explicitement attire nombre de disciplines de l enseignement g n ral Le nouveau programme des arts appliqu s et cultures artistiques int gre ces r flexions Il doit pouvoir vous apporter les outils n cessaires pour construire une place de r f rence aux dimensions artistique et culturelle de la formatio
118. es loisirs et dans la communication La condition pr alable est la ma trise des TIC l utilisation de l ordinateur pour obtenir valuer stocker produire pr senter et changer des informations et pour communiquer et participer via l internet des r seaux de collaboration 4 noter que le sujet reste une question d actualit puisque voqu tr s r cemment au sein du Conseil conomique social et environnemental Assembl e pl ni re du 25 mars 2009 Cette instance pour favoriser l int gration et la ma trise des TIC l cole recommande de d velopper tout au long des formations initiales et continues un enseignement de culture g n rale li une pratique des TIC de g n raliser l acc s des contenus et des m thodes qui permettent de progresser dans l acquisition des connaissances en utilisant toutes les ressources du num rique dans leur dynamique ludique et collaborative d assurer la qualit du service par des infrastructures num riques suffisantes Des pr conisations consid r es par le CESE comme un investissement mati re grise pour lavenir du pays 5 Entre temps on observe la d finition et la mise en uvre progressive des attestations de comp tences informatique et internet Pour les l ves d une part avec la mise en uvre du B2i Brevet informatique et internet B2i cole int gr aux programmes de l
119. es objectifs et des contenus du programme Le programme ne doit pas tre lu de fa on lin aire mais saisi dans sa globalit Visuellement il se pr sente en chapitres c est la loi du genre Les contenus ne sont pas plus ou moins chronologiques et tanches Au contraire les connaissances et comp tences d velopp es sont en interaction et trouvent leur synth se dans le projet Le programme pr sente trois champs interd pendants Appr hender son espace de vie Construire son identit culturelle Elargir sa culture artistique approfondissement artistique et culturel et convergence entre les arts appliqu s et les autres domaines artistiques Un ensemble transversal M thodes et outils L Histoire des arts est en permanence inscrite dans le programme Le champ Appr hender son espace de vie fait circuler l l ve travers le design d espace c est dire les paysages le tissu urbain l habitat le design de produits c est dire les objets industriels et artisanaux et le design graphique c est dire la communication graphique ditoriale publicitaire et multim dia L opportunit de se tourner vers l ext rieur de proximit de travailler sur le motif est saisie Il ne s agit pas ou pas forc ment de partir avec son chevalet travers la ville ou la campagne Mieux vaut tenter le reportage l interview la prise de vue le carnet de voyage pourquoi pas au bout de la rue
120. es sp cifiques pour certaines sp cialit s par exemple le costume de spectacle pour les m tiers de la mode le maquillage en section esth tique Cette entr e permet galement un travail en interdisciplinarit par exemple l art du cirque ducation physique et sportive fran ais arts appliqu s cf Organisation de l enseignement de l HISTOIRE DES ARTS cole coll ge lyc e VALUATION Le niveau d exigence est celui attendu en classe de seconde du baccalaur at professionnel Les l ves seront capables d identifier des ressources documentaires de situer des uvres de respecter les contraintes d un cahier des charges simple de ma triser les outils l mentaires d expression plastique traditionnels ou num riques pour effectuer des relev s de construire un bref expos r sumant leurs observations de l noncer clairement en utilisant les bases du vocabulaire sp cifique R gine Bernad Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 16 APPROCHES PARALL LES Champ largir sa culture artistique LIRE LA VILLE SPECTACLE VIVANT Objectifs de la s quence p dagogique Permettre l l ve de construire un projet dans parall lement au projet lire la ville Marcher c est danser D velopper une dynamique de classe former la citoyennet et au respect de la ville PHASE D INVESTI
121. et culturelle Pr conisation qui augmentera les opportunit s de trouver dans les Plans Acad miques de Formation des stages utiles la r alisation d un projet Une attention particuli re est galement port e aux ressources num riques Il est notamment pr vu le d veloppement de sites ressources LA PRISE EN COMPTE DES ACTIVIT S DE PROJET DANS LE CADRE DE LA R NOVATION DE LA VOIE PROFESSIONNELLE B O sp cial n 2 du 19 f vrier 2009 Les s lections propos es sont extraites du chapitre traitant des enseignements dispens s dans les formations sous statut scolaire pr parant au baccalaur at professionnel Article 2 Dans le cadre des enseignements obligatoires pr cit s des activit s de projet sont propos es aux l ves Elles s inscrivent dans le cadre du projet d tablissement et peuvent prendre diff rentes formes en particulier projet pluridisciplinaire caract re professionnel projet sp cifique en enseignement g n ral en enseignement professionnel en enseignement artistique et culturel activit s disciplinaires et pluridisciplinaires autour de la p riode de formation en milieu professionnel Les projets sont organis s sur une partie du cycle ou de l ann e Ainsi les activit s de projet disciplinaire ou pluridisciplinaire sont elles obligatoires En comparaison avec la situation actuelle il y a largissement de la typologie du projet prescrit par les programmes le P
122. et les ressources disponibles ou mobiliser Jean Borel Inspecteur de l ducation nationale enseignement technique STI Arts appliqu s pr sentera Les activit s de projet dans le cadre des enseignements g n raux li s la sp cialit professionnelle Francis Counil Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional STI Arts appliqu s et Charly Penaud Inspecteur de l ducation nationale enseignement technique STI Arts appliqu s pr senteront Les outils num riques dans l enseignement des Arts appliqu s et cultures artistiques Ces interventions ont pour objet de structurer les r flexions qui se seront labor es lors des ateliers et de donner les pistes r f rentielles pour que chacun s approprie et mette en uvre l application du programme Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 9 Les ateliers th matiques Les 5 ateliers portent le titre des champs du programme Ils s appuient sur des exp rimentations men es en classe Ces exp rimentations ne sont pas des mod les Elles ont pour vertu dans un premier temps de permettre aux animateurs de poser concr tement les probl mes p dagogiques et mat riels induits par le nouveau programme et de former quelques hypoth ses puis dans un deuxi me temps de servir de support l change la base de ce s minaire Les ateliers th
123. fesseur des universit s m rite Universit Panth on Sorbonne Charg de mission pour l enseignement de l histoire des arts aupr s du Directeur g n ral de l enseignement scolaire Professeur de lyc e professionnel SEP du Lyc e Jean Mac 34 rue Jules Ferry 94407 Vitry sur Seine Inspecteur de l ducation nationale enseignement technique STI arts appliqu s Acad mie de Cr teil Professeur de lyc e professionnel LP Florian 9 bis rue de la Marne 92330 Sceaux Inspectrice d acad mie inspectrice p dagogique r gionale ducation physique et sportive Acad mie de Bordeaux Inspectrice g n rale de l ducation nationale Design et arts appliqu s Inspecteur p dagogique r gional inspecteur d acad mie STI Arts appliqu s Acad mies de Nancy Metz Besan on Strasbourg Professeur agr g d Education musicale FOUILLOUX Lyc e Guist hau rue Marie Anne du Boccage 44000 Nantes Vincent Inspecteur g n ral de l ducation nationale MAESTRACCI Doyen du groupe des enseignements et ducation artistiques Charly PENAUD Inspecteur de l ducation nationale enseignement technique STI arts appliqu s Acad mies de Clermont Ferrand Dijon Norbert PERROT Inspecteur g n ral de l ducation nationale Doyen du groupe des Sciences et techniques industrielles Martine TERVILLE Professeur agr g d Arts plastiques COLBOC Eric TORTOCHOT Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gio
124. ge 78 partenariat interne entre les enseignants de l tablissement externe avec des structures culturelles des artistes des professionnels du secteur artistique et culturel C est l un argument objectif Il y a obligation pour un enseignant d Arts appliqu s de d velopper un projet sur une voire deux ou trois ann es avec ses classes pr parant au baccalaur at Pour que le nouveau programme puisse tre appliqu il est donc n cessaire qu un moment donn du cycle il b n ficie des moyens horaires lui permettant de mener un projet Notamment un projet mettant les l ves en situation de s initier une pratique artistique avec l appui d un partenaire pratique artistique qu il para t difficile de d velopper dans un volume d une heure hebdomadaire en classe enti re Un support pour l enseignement de l Histoire des arts Les 24 heures annuelles prescrites pour l Histoire des arts ne sont pas des heures sp cifiques mais sont inscrites dans les volumes horaires des disciplines concern es par son enseignement Aussi associer ce dernier un projet p dagogique m me poursuivant un objectif plus large permettrait de lui donner un cadre interdisciplinaire coh rent et de le doter de moyens mat riels et d organisation LA CONSTRUCTION D UNE S QUENCE DE FORMATION EN INTERDISCIPLINARIT Les conditions et les moyens d un projet Le B O d finissant la r novation de la voie
125. giciel comme Audacity PHASE DE R ALISATION Objectif R aliser dans le cadre d une pr sentation d autres personnes un montage associant les sons et les images collect s selon des r gles pr cises Travail par groupes de deux A partir de ce moment les deux parcours peuvent se rejoindre Cette phase peut se d rouler sur 5 10 cours selon les interactions avec les autres mati res et l exigence finale Rep rage et collecte Rep rer dans le quartier un lieu ou proposer plusieurs lieux dont l acoustique peut se r v ler particuli re Les l ves choisissent par quipe de quatre un lieu dont ils prendront des photos et enregistreront les sons Il pourrait tre int ressant de revenir plusieurs fois afin de varier les ambiances sonores et lumineuses Les sons peuvent aussi tre propos s par l enseignant afin de recentrer le travail sur le montage En classe un travail collectif de choix s op re Montage Les possibilit s de r alisation sont diverses Dans le cas pr sent trois projets sont propos s dans un ordre de difficult croissante On pourra ainsi adapter l objet du travail demand la ma trise des l ves A cette tape diff rents projets peuvent tre organis s simultan ment Projet 1 transitions Montage entre deux espaces visuels et sonores relativement contrast s Les l ves devront choisir le type de contraste les sons les monter organiser la transition la synchronisa
126. gy intensity and a high potentiality in regenerating ameliorating contexts of life Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 70 c Dans le troisi me cercle celui des ing nieurs l appel un autre partage des responsabilit s suppose une remise en cause des r les que jouent les responsables conomiques au profit d une plus grande confiance exprim e l gard des concepteurs autant ing nieurs que designers Concern s par tous les aspects d un artefact ces derniers ont obligation de s engager dans le processus de durabilit afin d imposer un nouveau mod le de production soutenable L enseignant de la d marche de conception en design doit sensibiliser les l ves au r le du concepteur face au politique et face l conomique Au sens de Morin il doit humaniser le concept de d veloppement durable en l enrichissant de questions thiques intellectuelles affectives Le politique a d cid pour l enseignant de faire de l cole le repaire des nouveaux comportements en lui donnant des outils des m thodes Il revient au professeur encadr par un arsenal de circulaires mais surtout motiv par sa propre conscience citoyenne de porter le projet avec l ambition la plus haute IV 3 Il faut engager les l ves dans un projet collectif qui les responsabilise selon une r partition id
127. ibilit s du mouvement Exemple Un l ve agit avec lenteur et amplitude un d but de phrase puis saccad et court Par deux ensemble sur le lent puis en d cal Etc Dans ce temps d exploration doit s acqu rir se r p ter se m moriser le vocabulaire corporel qui est le v ritable mat riau chor graphique Il s labore partir des gestes transmis ou pr lev s comme l indiquait d j le document d accompagnement aux programmes d enseignements d arts appliqu s et cultures artistiques en CAP document dont le contenu reste enti rement d actualit Le vocabulaire corporel mat riau de danse s labore partir de gestes transmis ou pr lev s Les gestes transmis sont issus des pratiques des l ves et de la culture urbaine hip hop break dance smurf capoeira locking Les gestes pr lev s sont ceux que l on trouve dans l environnement humain social architectural gestes quotidiens de l espace public des rituels des uvres d art publicit dans les films de l environnement naturel sportif gestes li s aux objets C est par la transformation de ces gestes que le mat riau dans se cr e et se pr pare Dans cette phase les l ves explorent plusieurs gestuelles plusieurs nergies plusieurs relations l espace Ils peuvent s asseoir s allonger s tirer marcher courir sauter tourner Ils peuvent r aliser cela sans temps d arr t ou y ajouter un
128. ication tool for reaching a rural audience the South African government needed to alert to the AIDS epidemic The technology has been refined and now is in use in many situations where power supplies are not available or unreliable The technology also has been extended and applied to powering flashlights and battery chargers Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 68 lectrom nagers automobiles et tous types de biens de consommation de luxe Les tr s pauvres doivent travailler pour produire des biens qui sont destin s la consommation dans le monde d velopp Ils doivent galement utiliser des produits qui ont t con us pour et abandonn s par le monde d velopp Les pauvres ne sont pas indiff rents au design et aux marchandises mais leur choix est s rieusement limit Thomas op cit p 64 La marge de progr s est encore grande avant d atteindre le cercle vertueux de la conception tel qu il est d crit par les institutions gouvernements ou entreprises En effet il para t inconcevable d atteindre la durabilit dans une partie isol e de la plan te au d triment de l autre partie 75 de la population mondiale Le designer est donc confront cette question galement II 4 2 Le discours responsable d E Manzini Designer italien professeur Ezio Manzini dirige l unit de recherche de
129. iels gratuits facilement t l chargeables sur internet Mais auparavant il n est pas inutile de revenir sur quelques rep res relatifs la mise en uvre de ces technologies l cole afin de mieux comprendre les raisons qui justifient leur introduction dans les programmes Pourquoi l cole doit elle engager un effort particulier pour favoriser la ma trise des outils num riques Manifestement l ducation nationale a su tr s t t s emparer de la question des nouvelles technologies dans le cadre de la formation professionnelle et tout particuli rement dans l int r t port la d finition des r f rentiels de formation Depuis plus de trente ans la pr paration des l ves et des tudiants fait une large place aux outils num riques en g n ralisant les utilisations des machines commande num rique dans le secteur des m tiers de la production par exemple ou le recours l ordinateur dans les m tiers des services En revanche si toutefois l int r t pour les technologies de l information et de communication TIC dans les enseignements g n raux n est pas r cent on constate que sa mise en uvre dans les pratiques p dagogiques a proc d d un moindre empressement N anmoins les l ments qui vont suivre montrent bien en la mati re les volutions des positions institutionnelles qui de la simple incitation invitent d sormais la g n ralisation des TIC dans tous les enseignements disciplinaires
130. ign industrial design interior design etc Pour la commodit et afin d viter de tomber nouveau dans la d finition ressass e et contest e ou dans l tymologie passionnante mais sans fin design dessin dessein projet etc on retiendra essentiellement que le design est une activit de conception Cette activit est fond e sur un ensemble de t ches qui consistent laborer des repr sentations interm diaires et finales d un artefact dessins maquettes vues 2D et 3D prototypes etc partir d un cahier des charges qui fournit un cadre plus ou moins pr cis L artefact est un syst me artificiel d fini par ses conditions de production humaines et intentionnelles sa finalit quoi sert il ses fonctions internes sa substance mat rielle sa conservation d nergie ses syst mes de commande etc et enfin ses relations avec un environnement externe physico chimique et humain Celles ci posent le probl me de son adaptation diff rentes perturbations efforts m caniques agressions thermiques etc Elles sont susceptibles de compromettre ses fonctions ou son existence L artefact agit sur son environnement par le biais d un ensemble d op rations regroup es sous le terme d usage fonctions de service selon les termes de l analyse fonctionnelle Jean Charles Lebahar 2007 La conception en design industriel et en architecture p 48 Extraits de la pag
131. ignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 25 PHASE DE R ALISATION Une parure inspir e par la culture et l art aborig ne Cette partie du cours est une invitation au voyage un voyage travers une culture dont les traditions et les pratiques artistiques sont vari es et riches de sens Approche culturelle d couverte de la culture aborig ne Par l observation et l analyse de documents sous diff rentes formes en interdisciplinarit ou par la visite des collections du Mus e du quai Branly on s impr gne de la culture aborig ne en abordant les questions suivantes situation g ographique et historique la culture aborig ne aujourd hui art et tradition les diff rentes formes d art repr sentations formelles et symboliques Approche pratique r alisation Pour amorcer la r alisation on s interroge sur les mani res d utiliser et de transposer les l ments formels symboliques techniques de l art aborig ne dans le domaine du bijou et de la parure On s interroge galement sur les diff rentes fa ons de transposer en volume des motifs plats peintures tissus etc On conduit ces r flexions l aide des questionnements suivants quels mat riaux choisir pour traduire au mieux les mati res couleurs qui caract risent l art aborig ne quel type de motifs choisir animaux motifs v g taux ou an
132. informations qui fondent la culture de l l ve Ceci peut se r sumer par la formule l l ve sait analyser explorer par hypoth ses et valuer ses r sultats Niveau de ma trise m thodologique Le contenu est relatif la ma trise d une m thodologie d nonc et de r solution de probl mes en vue de d finir un axe d tudes de s lectionner les processus et les moyens ad quats la recherche d une solution Il s agit de ma triser une ou des d marches m thodologiques Ceci peut se r sumer par la formule l l ve ma trise les m thodes 5 CONCLUSION Notre d marche se r sume ainsi Respecter les objectifs du socle commun du B2i Mettre l l ve en situation d acteur et d aventurier initiateur imaginatif d couvreur inventeur traducteur Mettre l l ve en phase avec l enseignement professionnel d marche inductive pour donner du sens sa formation professionnelle car en lyc e Professionnel l l ve construit des savoirs partir de strat gies d apprentissage de type R ussir pour Comprendre pour lesquelles la recherche d information est pilot e par l action et se fait dans le contact avec des situations des objets des d marches concr tes Jean Borel et Charly Penaud Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 51 Introduction aux
133. ion et de r alisation Exemples de s quences p dagogiques A Design son LPO Louise Michel Nanterre acad mie de Versailles B Espace Arts visuels DESIGN SON L empire des sons d Andrea Bergala Arte et System TV 2005 Ce film a t pr sent le 29 juin 2005 l exposition D DAY au Centre Pompidou Le claquement d une porte d automobile le clic d un tube de rouge l vres comment les designers sonores cr ent ils les sons de notre quotidien Depuis quelques ann es un nouveau m tier est n le design sonore Son objectif faire parler agr ablement les objets qui nous entourent Au m me titre que les designers industriels ces orf vres du son participent l laboration globale d une automobile d un r frig rateur d un t l phone ou d un poudrier Et contribuent construire l image sp cifique d une marque les industries agroalimentaire et automobile tant pionni res en la mati re C est ainsi qu acousticiens et psycho acousticiens mesurent scientifiquement le degr d intensit requis pour des c r ales croustillantes tudient le claquement des porti res de voitures de petite cylindr e ou cr ent le son du clic d un tube de rouge l vres Ce documentaire aborde des productions qui manent des domaines du design de produit d espace et de communication Le chapitre Elargir sa culture artistique est compos de deux parties A
134. ionale page 41 journ e mais demander galement comment l ensemble sonne si on remarque de l cho ou de la r verb ration Dans le cas du carrefour de la Lib ration on pourra visualiser des espaces de caract ristiques diff rentes espaces plans chos ou r verb rations de natures diff rentes L enseignant peut avoir pris le soin de photographier plusieurs lieux d enregistrer les ambiances sonores afin de demander aux l ves d associer les sons leur espace mais galement leur proposer de faire des prises de sons sur place coute de quelques uvres voir l annexe 1 ou 2 tablir des relations entre le r pertoire et le travail entrepris Construire quelques rep res culturels PHASE D EXP RIMENTATION Objectifs Permettre l l ve de faire quelques essais dans un temps limit de prendre en main les logiciels n cessaires et d changer sur les premi res r alisations tape 2 choix a Proposer de trois cinq photographies ou un extrait de films et un r servoir d extraits musicaux en m me nombre Il est important de limiter le nombre et la dur e des extraits toutes les tapes pour privil gier la qualit Sur un moment court les l ves essayent leurs associations en utilisant un logiciel comme Movie Maker tape 2 choix b Proposer un r servoir de sons et une photographie par l ve Les l ves construisent un bref paysage sonore associant image et son en utilisant un lo
135. iquer pour trouver cliquer sur l extrait tenir la souris d placer dans l cran de travail le dossier 3 Ecouter couper changer l intensit pour arr ter pour changer l intensit du son O MAGIX music maker school edition 2004 2005 New Fichier Edition Effets Fen tre Aide 1 4 mesure Pour couper d placer le Cliquer gur l extrait pour Appuyer sur la lettre T du clavier drapeau gauche le s lectionner Il est possible de d placer copier coller les morceaux coup s 4 Sauvegarder Aller dans fichier sauvegarder arrangement sous MAGIX music maker school edition 2004 2005 Hew MMM Fichier Edition Effets Fen tre Nouvel arrangement Ctri N Charger arrangement Ctri O Charger arrangement de sauvegarde At O Sauvegarder arrangement Ctri S Sauvegarder arrangement sous Maj S 5 Ajouter des effets Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l Education nationale page 100 Annexe2 Les objets d tude propos s par continents et pays choix arbitraire et parcellaire Continent ou Pays Bac pro 2 Du xvi au Bac pro 1 Le xIx Bac pro T Le xx si cle R gion XVIII si cle continentale si cle Environ Objet Message Autre Environ Objet Message Autre Environnement Objet Message visuel Autre nement visuel nement visuel Europe France Ch teaux Les usines Les Les Les
136. is galement de rendre compte l tablissement scolaire la structure partenaire ou l institution en g n ral Un bilan pr cis cr dibilise une pratique de projet cr dibilit indispensable pour pr tendre de nouveaux moyens D autant que la prise en compte des r sultats d une action est devenue incontournable au sein de l institution scolaire Il est n cessaire d valuer les carts avec le projet initial et les objectifs avec le budget pr visionnel d identifier des difficult s rencontr es dans la mise en uvre et videmment de mesurer les effets positifs du projet Il est galement n cessaire d valuer la perception du projet par les acteurs Qu ils soient professeurs relation avec les l ves avec l intervenant d veloppement des pratiques p dagogiques innovantes intervenants relation avec les l ves les professeurs la structure ducative d un lyc e l ves motivation ouverture culturelle d veloppement du projet professionnel relation avec l quipe p dagogique et l intervenant ou lyc e ouverture culturelle projet d tablissement rayonnement vie scolaire CONCLUSION La pratique de projet doit demeurer un facteur dynamisant de l enseignement des arts appliqu s D autant que dans le cadre de l autonomie des tablissements l importance de notre discipline au sein d un lyc e d pendra pour une grande part de la qualit des projets propos s condu
137. is par rapport ce qui fait actuellement Peut tre faudra t il pour certaines parties aller l essentiel Pour d autres ce ne serait peut tre pas raisonnable Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 4 Il faudra certainement innover Comment Votre expertise et votre comp tence professionnelle seront d un grand recours elles sont importantes pour nous aider d finir les grandes lignes d un enseignement d Arts appliqu s dans la contrainte horaire qui nous est impos e M me si la situation n est pas celle esp r e nous n avons pas le droit de renoncer et surtout de d cevoir les jeunes qui voient dans cette discipline dans ces fili res leur avenir Le groupe STI sait qu il peut compter sur vous Je vous souhaite deux journ es de travail fructueuses et enrichissantes Fran oise C ur L objet de ce s minaire est l acquisition une culture commune du programme culture qui sera d clin e dans les acad mies en fonction des besoins et des r alit s du terrain Vous tes ici en qualit de formateurs de formateurs Ce qui veut dire que les inspecteurs comptent sur vous pour les aider construire les actions de formation en direction des professeurs de vos acad mies Les intervenants ont constitu le groupe d experts en charge de l laboration du projet de programme d Arts appliqu s amp cultures
138. ison pr s des HLM Objectif de la s ance Acqu rir la conscience des incidences de l espace d velopper un esprit critique Les l ves sont regroup s par th me d tude pour mettre en commun leurs observations Positionnement sur plan notion chelle Mise en forme du mat riel recueilli avec utilisation possible de l outil informatique Synth se r dactionnelle laquelle peut tre associ e le professeur de Fran ais Pr sentation aux autres groupes verbalisation Avec l aide de l enseignant et apr s analyse le groupe classe tablit un bilan qui porte sur les disfonctionnements et les points positifs rep r s Le positionnement des zones et des l ments urbains tudi s les uns par rapport aux autres tudi s par rapport au centre ville L appropriation des lieux par les habitants La fonctionnalit des quipements urbains mobilier support publicitaire signal tique L identification des lieux les plus valorisants pour l image de la ville Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 15 PHASE D EXP RIMENTATION EXPLORATION D UN ESPACE URBAIN REMARQUABLE Temps 4 chacun sa banlieue en interdisciplinarit E P S Fran ais Histoire et G ographie Objectif de la s ance Prendre conscience des besoins d autrui et s int grer la vie collective
139. its et r alis s Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 82 Les outils num riques dans l enseignement des Arts appliqu s amp cultures artistiques Exemples et r f rences Francis COUNIL IA IPR Charly PENAUD IEN ET Premi re partie Pr sentation du cadre textes B2i C2i2e par Francis Counil Deuxi me partie Pr sentation d une s quence p dagogique par Charly Penaud Troisi me partie D monstration de SketchUP logiciel de dessin 3D par Francis Counil En introduction Projection Clip Rencontres mov 4mn 30 cr ation Vincent Martin tudiant en DMA Cin ma animation ESAIG Estienne Paris13 2007 Texte et musique Rencontres de Grand Corps Malade Comme vous avez pu vous en rendre compte tout au long de ces deux jours le programme d arts appliqu s amp cultures artistiques met l accent sur les apports des nouvelles technologies du num rique dans les apprentissages Cela justifiait que nous consacrions durant les travaux un temps n cessaire la pr sentation de quelques pistes d exploitation dans la discipline Deux exemples vous seront pr sent s d une part une s quence p dagogique s appuyant sur l utilisation du logiciel d animation Movie Maker et d autre part une d monstration de quelques fonctionnalit s l mentaires du modeleur 3D Google SetchUp Ces deux outils tant des logic
140. l m canique intense Le design sonore dans le domaine du design d espace et d environnement Exemple Une fontaine Osaka Les sons produits par les jets d eau cr ent un rythme les jets d eau se d placent dans l espace de la fontaine et cr ent galement un rythme graphique Reconnaissance d un vocabulaire graphique et sonore produisant le m me effet de composition Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 29 La pr sence de l autre Le professeur fait couter diff rents bruits qui font appel la m moire intime le son prend une coloration de m moire on projette dans cette coute une part de soi m me on peut l associer un r cit une image un film J entends son pas sur le gravier Le voil il court Il est l le parquet grince Et dans le lyc e y a t il un l ment du design sonore que vous aimeriez changer Une question pos e la classe La sonnerie du lyc e comment la trouvez vous Se poser la question sur son environnement proche nous pourrions imaginer d autres signaux sonores qui scanderaient les diff rentes heures d une journ e scolaire Quels sons pour quelles actions Rechercher leurs intensit s leurs timbres leurs rythmes selon leur fonction 8h25 c est l appel 8h30 c est l entr e en cours 10h20 c est la r cr e 12h25 c
141. l esprit critique Curiosit et esprit d ouverture int r t d crypter la diversit de son environnement Cr ativit et engagement Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 28 Inventivit raisonn e Volont d ad quation entre le projet et les moyens d expression mis en uvre QUELLES SONT LES STRAT GIES P DAGOGIQUES Les d marches d investigation d exp rimentation et de r alisation sont envisag es par le professeur dans l ordre le plus appropri la mise en uvre de sa s quence p dagogique et aux possibilit s scientifiques et mat rielles d exp rimentation et de r alisation relevant de la ma trise du sujet abord L ordonnancement des phases n est pas d fini priori EXEMPLES DE S QUENCES P DAGOGIQUES A DESIGN SON LPO Louise Michel Nanterre acad mie de Versailles une classe de baccalaur at fili re tertiaire Le son et le design de communication Exemple la soci t nationale des chemins de fer SNCF Le logotype de cette soci t est L IDENTIFIANT VISUEL de la marque Une question pos e la classe quoi sert la musique que je vous fais couter Quelle est sa fonction reconna tre et identifier rapidement une soci t un produit Pr venir d une annonce Quel nom donne t on ce type de musique L IDENTIFIANT SONORE de la soci t du pr
142. l MIM Cit de la musique Marseille http wloprod free fr mim index php Six Centres nationaux de cr ation musicale Reims CESARE http www cesare fr Nice CIRM http www cirm manca org le cirm htm Marseille GMEM http www gmem org Lyon GRAM http www grame fr Albi GMEA http www gmea net activite diffusion albi semaineDuSon 2007_2008 index htm Alfortville La muse en circuit http www alamuse com muse_accueil php Musiques actuelles Le r seau des musiques actuelles en relation avec les sc nes de musique actuelle constitue un ensemble assez d velopp de structures proposant des formations des suivi de projets des contacts avec des artistes En association avec les partenaires institutionnels des bus quip s en studio permettent dans certains d partements de proposer des formations sur place IRMA http www irma asso fr Centre d information sur les musiques actuelles regroupe trois centres CIJ Jazz et musiques improvis es CIMT Centre d information des musiques traditionnelles et du monde Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 96 CIR Centre d information rock chanson hip hop musiques lectroniques Cette adresse permet de contacter les correspondants r gionaux puis d partementaux http www irma asso fr spip php rubrique46 Les p les de ressources musique http www artsculture
143. l photo num rique ou cam scope num rique avec la fonction image par image c ble permettant l importation des photos Contenus techniques abord s Positionnement du sujet axes gradu s cadrage mise au point de l appareil nettet temps de pose profondeur de champ 5 3 2 Animation Poste informatique Windows XP Professionnel processeur Intel pentium AMD Alton ou quivalent fr quence 600 m gahertz 1 5 gigahertz recommand Ram 128 M gaoctet 256 recommand Espace disque disponible 2 Gigaoctet logiciel de montage Movie maker I Movie Contenus techniques abord s Transfert des prises de vue album organisation lin aire temporisation liaison sonorisation Logiciels d animation payant PC Pinacle Studio 9 Apple Final Cut express 4 Logiciels d animation gratuit PC Movie Maker Apple I Movie Logiciels de dessin 3D Cr ation ou r cup ration d objets en 3D gratuit PC Anim8or Blender 3D Apple Blender 3D Pro 100 Nota Des tutoriels ou didacticiels captures d crans fl ch es et annot es sont disponibles sur Internet Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 87 Annexes Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 88 Annexe 1 Les arts du son Listes de films rep r s po
144. l des l ves L accompagnement individualis ne concerne pas directement l activit de projet Cependant un enseignant d Arts appliqu s peut parfaitement trouver sa place dans ce dispositif Notamment par des actions d approfondissent culturel ou m thodologique en direction d l ves susceptibles de poursuivre leurs tudes apr s le baccalaur at LES PROGRAMMES D ARTS APPLIQU S ET CULTURES ARTISTIQUES ET D HISTOIRE DES ARTS Au del des directives institutionnelles la pratique de projet est inh rente l enseignement des Arts appliqu s la mise en situation active d l ves en vue d laborer et de produire une r ponse un cahier des charges constituant le c ur m me de notre discipline Une prescription du nouveau programme d Arts appliqu s et cultures artistique L activit de projet est constamment pr sente dans le texte du nouveau programme Elle est express ment prescrite dans son pr ambule quand est d crit l Approfondissement artistique et culturel premier volet du champ largir sa culture artistique L approfondissement artistique et culturel dispose d un temps d di dans le cursus Il donne lieu au moins un projet d velopp sur une seule ann e ou s quenc sur deux voire trois ann es Il implique un Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale pa
145. l initiative ont pour but ont pour but d outiller pour l change l action ou le choix en connaissance de cause et en d veloppant la capacit de juger soi m me Attitude Le d veloppement de l autonomie et de l initiative a pour but De se prendre en charge personnellement D exploiter ses facult s intellectuelles De prendre conscience de la n cessit de s impliquer de rechercher des occasions d apprendre D changer d informer d organiser de repr senter Capacit s Les l ves doivent tre capables De s appuyer sur des m thodes de travail De d finir une d marche adapt e au projet De prendre des d cisions s engager et prendre des risques De raisonner avec logique et rigueur et donc d identifier un probl me et mettre au point une d marche de r solution de rechercher l information utile l analyser la trier la hi rarchiser l organiser la synth tiser de mettre en relation les acquis de diff rentes disciplines pour les mobiliser dans diff rentes situations vari es de d terminer les t ches accomplir en tablissant des priorit s de mettre l essai plusieurs pistes de solution de savoir s valuer 2 2 Comme une continuit du CAP M me logique de cr ation observation exploration exp rimentation r alisation pr sentation avec les exigences que ce niveau de formation requiert En vue d une poursuite d tude Mobiliser ses acquis dans des t
146. le de projet illustrant ces propos La place du partenaire culturel et de l artiste associ est envisager d s l id e initiale du projet L artiste est celui qui apporte sa comp tence professionnelle et technique celui qui donne voir son monde de cr ation ses choix artistiques et esth tiques Il n est pas celui qui mod lise la pratique de l l ve mais il l accompagne et la soutient Les objectifs de capacit s d attitude et de connaissance sont construire ensemble quipe p dagogique concern e et artiste associ La bande son en danse est tr s importante Les choix sont multiples chansons musique sons pr lev s ordinateur et peuvent tre bien s r ais ment travaill s avec l enseignant d ducation musicale en lien avec les arts du son En conclusion la pratique est essentielle Il faut tout mettre en uvre pour que l l ve apprenne voir donner voir mais surtout en ayant le plaisir de faire Mich le Chevalier B ARTS DU SON Afin de permettre de r pondre aux diff rentes contraintes du terrain et d offrir des propositions d envergure adaptable les s quences suivantes prendront trois formes a Une s quence autonome Human beat box avec quelques prolongements ventuels vers les autres formes d art b Une s quence int gr e dans une d marche commune avec d autres disciplines lire la ville l issue de laquelle seront propos es plusieurs d clinaiso
147. les la biomasse Cr er des syst mes symbiotiques grappes industrielles Int grer et partager au lieu d parpiller et d individualiser Donner plus d autonomie l individu et aux communaut s D velopper les r seaux coop ratifs en promouvant les processus d apprentissage consacr aux changements E Manzini contracte encore ces propositions pour ne retenir que cinq grandes solutions dont on peut constater qu elles compl tent par exemple les solutions apport es par le BSR Normaliser les produits afin d accro tre le degr d industrialisation Formaliser et standardiser les proc dures de service afin de les rendre plus facilement reproductibles Augmenter la capacit d interface entre les l ments constitutifs de l artefact afin d en faciliter le montage Augmenter l intelligence des produits c est dire les services qui les accompagne les mat riaux qui les constitue etc Promouvoir les syst mes en r seau afin de fluidifier les changes etc En somme il faudrait aller vers une r duction des flux ou vers leur am lioration Notamment parce que les changes sont d pendants du mode de production et donc de conception pour ne pas dire de design 21 Apart from the few exceptions documented the extremely poor do not constitute a market for designed or designer goods To live on 1 a day precludes any choice of goods Contrast this with some
148. les productions contemporaines de produits d espaces et d objets de communication Des Arts plastiques du cin ma de la vid o de la photographie des arts num riques Le temps la dur e l espace dans les uvres contemporaines installations et performances L incidence de l volution technologique et technique sur les productions contemporaines Les relations entre le projet et la d marche de l artiste et les moyens plastiques mis en uvre la mise en sc ne d un produit ou d une communication visuelle Du patrimoine de proximit et du patrimoine mondial Le patrimoine mat riel et le patrimoine immat riel Les principaux l ments stylistiques en relation avec l histoire des arts Le mus e et la mus ographie La conservation du geste li e l volution d une pratique professionnelle les m tiers d art Les relations design m tiers d art dans la production contemporaine De la relation de l espace et du corps L organisation de l espace la sc nographie La mise en jeu du corps les costumes les accessoires le maquillage Des processus de cr ation Les relations entre les constituants verbaux et non verbaux du spectacle L essor de formes nouvelles th tre de rue le nouveau cirque la performance etc Les emprunts mutuels entre th tre danse et cirque dans la cr ation contemporaine LES ATTITUDES ACQUISES PAR LES L VES D veloppement de la sensibilit et de
149. lors du travail de la photographie ou des films VARIANTES SUR LES DIFF RENTES PHASES L individu dans la ville imaginer le monde sonore d une personne voluant entre plusieurs lieux Rythme et architecture associer les variations rythmiques des b timents celles de la musique ou du son Musique ext rieure int rieure choisir comme crit re de contraste la sonorit d un espace ext rieur et celle d une salle int rieure Proposer une alternance entre un son consid r comme int rieur et un son consid r comme ext rieur la personne Travailler avec les l ves plus exigeants sur la notion de fronti res Fen tre sur cour d Hitchcock Proposer des ambiances diff rentes selon le caract re de l approche joyeuse triste Les effets sonores consid rer la ville comme un gigantesque instrumentarium Faire des prises de sons on peut produire des sons soi m me et les enregistrer en divers lieux pour prendre conscience des diff rentes transformations mais aussi consid rer ces lieux comme producteurs de sons variables selon les heures On peut initier ce travail en demandant d associer des photos avec des sons ou de constituer l horloge sonore d un lieu Installation Proposer une mise en espace des travaux associant photographies et sons On peut aussi proposer la sonorisation d un lieu ou une contrainte comme une photo un lieu un enregistrement Transformations des objets sonores Propo
150. me v nement d risoire face aux enjeux r els II 3 D veloppement durable et crise conomique Toujours sur le plan social et conomique la crise qui a d but en 2007 impose un regard diff rent sur la gestion politique du d veloppement durable Sur notre plan te qui change trop vite le si cle prochain s crit aujourd hui et dans les jours qui viennent Pour se sauver tout de suite il faut voir loin Or la crise conomique et la crise cologique t moignent des m mes erreurs Et r clament des corrections semblables Elles appellent de la r gulation plus de r gulation Nous demandons depuis des ann es la cr ation d une organisation mondiale de l environnement qui s empare du d bat sur la surproduction la surconsommation Ces deux crises peuvent se r soudre du m me mouvement Pour cela il faut que nous sachions pourquoi nous produisons et surtout comment L cologie rec le ici quelques r ponses Nathalie Kosciusko Merizet secr taire d tat l cologie Le Monde 24 octobre 2008 Un tel optimisme est relativis par une consid ration scientifique qui ne laisse pas de doute sur les limites du concept m me de d veloppement durable Par exemple Andr Lebeau ancien pr sident du CNES ex directeur de M t o France auteur de L enfermement plan taire r pond au journaliste du magazine Le Point du 9 octobre 2008 qui l interroge sur la capacit du d veloppement durable remettr
151. ment d une grille d observation qui envisage partir de questionnements La typologie du b ti ensembles d immeubles quelle hauteur ont ils comment sont ils organis s o se trouvent ils zones pavillonnaires en quelle proportion o sont elles situ es La nature des espaces urbains rue est elle double sens grandes avenues les zones de circulation voitures et les zones pi tonnes sont elles dissoci es places accueillent t elles un march espaces verts jardins ouvriers publics parkings souterrains ext rieurs Les l ments marquants de la ville difices publics difices religieux complexes sportifs centres commerciaux monuments uvres d art monumentales quelle est leur situation leur environnement leur impact visuel Temps 2 Hors les murs Objectif de la s ance D velopper le sens de l observation partir de la grille chaque l ve proc dera en se rendant au lyc e des constats individuels ou en groupes Ces relev s sous forme de photographies plans croquis ou notes s organiseront autour de th mes tablis avec la classe lors de la s ance de pr paration partir des observations pr paratoires Ils permettront d identifier les parcours conduisant les l ves de leurs lieux d habitations l tablissement au travers des typologies de la nature des espaces et des l ments embl matiques Temps 3 La ma
152. ment durable lorsque nous achetons un produit nous pouvons privil gier des produits plus respectueux de l environnement mode de production quantit d emballage provenance g ographique des produits fabriqu s dans des conditions sociales acceptables r mun ration un plus juste prix conditions de travail Face aux enjeux sociaux et environnementaux de notre si cle nous devons passer l acte et consommer autrement source Internet consult e le 11 avril 2009 l adresse http www legrenelle environnement fr grenelle environnement spip php rubrique12 La production est consid r e comme devant tre respectueuse de l environnement Mais comment faire quand il y a destruction du produit par la consommation sinon par une gestion programm e de cette destruction respectueuse de l environnement Et comment int grer la dimension sociale de la production tout en la conciliant avec un projet cologique Quant la th matique gouvernance et ducation elle est r sum e ainsi Refonder la politique de l environnement placer les pr occupations de long terme et des g n rations futures au c ur du projet pour notre soci t inventer un nouveau mode de d veloppement fond sur les changements dans les modes de production et de consommation n cessitent des politiques appropri es et coh rentes dans tous les domaines nergie transports logement agriculture sant Instaurer une d mocrati
153. n de tous les l ves en LP Il montre combien votre discipline sera la pierre de touche des nouveaux objectifs en ce domaine qui sont aujourd hui assign l ensemble du syst me ducatif Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 53 La d marche de projet en design et le d veloppement durable ric Tortochot IA IPR D roulement de l atelier en deux phases Conf rence sur la fa on de consid rer l apprentissage de la d marche de conception au regard des exigences du programme des arts appliqu s et cultures artistiques et du concept de d veloppement durable ric Tortochot Cas concrets Comment associer les questions environnementales l activit de conception en design et plus pr cis ment l apprentissage de cette activit dans les enseignements d Arts appliqu s et cultures artistiques dans le cadre du nouveau baccalaur at professionnel Isabelle Basquin R gine Bernad Jean Borel Laurent Chaouat Mich le Chevalier Francis Counil Charly Penaud Martine Terville Colboc ric Tortochot Pr sentation de cas concrets sans vis e exhaustive Soci t s et d veloppement durable Au croisement des programmes d enseignement g n ral et des fili res professionnelles quelles probl matiques aborder Un four solaire r alisation et exp rimentation au Lyc e Augustin Arron B
154. nal STI Arts appliqu s Acad mies Aix Marseille Montpellier Nice Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 105
155. naturelles du maintien de niveaux lev s et stables de la croissance conomique et de l emploi Les ing nieurs de sa Majest ont construit un mod le qui int gre trois sph res tourn es vers elles m mes dont les finalit s les loignent a priori l une de l autre voir Figure 5 D un c t on trouve la sph re cologique qui renvoie aux ressources naturelles notamment De l autre il y a la sph re sociale qui repr sente le capital humain et les esp rances sociales Enfin la sph re technique concerne le syst me technico conomique Ces trois domaines sont donc s par s L enjeu du d veloppement durable c est de les r unir progressivement pour parvenir un seul ensemble que les ing nieurs appellent d veloppement durable r alis ou litt ralement durabilit r alis e puisque le cycle d veloppemental est achev ECO CENTRIC CONCERNS SUSTAINABLE AA DEVELOPMENT becoming more common TECHNO SOCIO CENTRIC CENTRIC CONCERNS CONCERNS ECO CENTRIC CONCERNS SUSTAINABILITY ACHIEVED SUSTAINABILITY CENTRIC CONCERNS Figure 5 le sch ma de l int gration du d veloppement durable dans les sph res techniques sociales et cologiques autocentr es The Royal Academy of Engineering 2005 p 8 Les ing nieurs de l acad mie royale traduisent cette volution par une responsabilit accrue des concepteurs et l expriment en des termes qui ne lais
156. nde les param tres esth tiques techniques conomiques culturels sociologiques fonctionnels s mantiques d une production d une poque d une culture d un domaine d un mouvement en d veloppant des comp tences li es la m thodologie collecte s lection analyse des informations pr sentation des r sultats de l investigation et aux outils traditionnels relev croquis dessin couleur graphisme et num riques multim dia et logiciels d exploitations des donn es recueillies La phase d investigation prendra des formes diff rentes suivant les niveaux de formation Elle pourra correspondre une prospection en vue d tablir un corpus documentaire l exploitation d une documentation dans le cadre d une demande circonscrite ou d un projet un compl ment d informations au prolongement d une observation l illustration d un objet d tude Quelle qu en soit la forme Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 49 lobjectif est toujours de questionner de d celer d identifier de comprendre pour tirer de cette investigation le mat riau n cessaire pour r pondre aux exigences d une d marche cr ative traduction d observations proposition de solutions en r ponse des probl mes pos s v rification et validation de solutions retenues ouverture sur d autres r solutio
157. ne restitution orale visant en faire la synth se des investigations Le croisement des observations et des analyses des diff rents groupes de travail met l accent sur les interactions des choix fonctionnels technologiques esth tiques conomiques cologiques qui ont pr sid la r alisation des objets L analyse d bouche sur des probl matiques telles que l objet artisanal le produit industriel l objet unique ou s riel l objet jetable l objet intemporel l objet du quotidien l objet de luxe Prolongements et interdisciplinarit Des prolongements peuvent tre envisag s dans d autres enseignements comme en histoire sur les contextes culturels et historiques des diff rentes poques des diff rentes soci t s en g ographie sur l identification des ressources locales de la faune de la flore ou des gisements du sol des diff rents territoires en sciences appliqu es et en atelier le cas ch ant sur l approfondissement de certaines technologies li es aux proc d s de fabrication industrielle ou artisanale dans les domaines du bois du verre de la m tallurgie de la plasturgie des mat riaux souples etc Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 21 PHASE D EXP RIMENTATION La notion de produit est abord e sous l angle du d veloppement durable et exploite un sujet d
158. nelle Environnement a donn lieu une adaptation propre l cole l ducation au d veloppement durable EDD L institution avait pr par le terrain avec les actes d un colloque de 2003 qui en ont pos les fondations duquer l environnement vers un d veloppement durable L EDD pr pare les futurs citoyens de nouvelles formes de responsabilit Cette strat gie s appuie sur des dispositifs p dagogiques disciplinaires comme pluridisciplinaires des actions ducatives des projets d coles et d tablissements Un site Internet est m me mis disposition des personnes int ress es par les projets qui sont construits dans les tablissements et qui font l objet d un concours annuel http www lecoleagit fr Une information est distill e dans les textes prescripteurs sur la mani re dont l cole s empare du d veloppement durable L ducation au d veloppement durable pr pare les futurs citoyens de nouvelles formes de responsabilit Cette strat gie s appuie sur des dispositifs p dagogiques disciplinaires comme pluridisciplinaires les actions ducatives les projets d coles et d tablissements Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 60 Sur une autre page du site on trouve une pr cision importante L engagement ne porte pas sur la formation des l ves citoyens seulement Il porte
159. nement sup rieur Ils valorisent peu pour ne pas toujours bien la conna tre leur propre culture ce qui les isole Parall lement ils ignorent assez largement la diversit des cultures Leur jeunesse les immerge dans un quotidien par rapport auquel certains ont du mal prendre du recul En r ponse ces constats le programme met en vidence son inscription dans une perspective de poursuite d tudes une ambition certaine en ce qui concerne les contenus et les niveaux d exigence la diversit revendiqu e des cultures abord es ancr es dans l actualit et s appuyant sur les uvres du pass des d marches d quipe pour les l ves d interdisciplinarit pour les enseignants une p dagogie fond e sur la transversalit d une pratique en permanente interaction avec la dimension culturelle sur l exp rimentation et sur la concr tisation et la valorisation des projets Il conforte les acquisitions du Socle en d veloppant chez les l ves la dimension citoyenne l panouissement personnel et l acquisition de m thodes de travail Il met en jeu des d marches analytiques s appuyant sur l observation et sur l acquisition de connaissances des d manches cr atives conduisant explorer exp rimenter et r aliser des ma trises de moyens d expression de techniques et de m thodes l mentaires impliqu es dans toute d marche artistique propos de la structure d
160. ngtaine d ann es Au del il sera trop tard C est donc avec les designers form s aujourd hui et ceux qui con oivent actuellement qu il faut compter pour atteindre la durabilit au plus vite c est dire maintenant 2 The combination of these guidelines related to the industrialization of the solutions with the ones related to their orientation towards sustainability give an overall view on challenges that designers and companies and the different partners and stakeholders with them have to face to become positive agents in the transition towards more sustainable ways of living and production systems models Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 72 Cas concrets Isabelle Basquin IEN ET Cas concrets Comment associer les questions environnementales l apprentissage de l activit de conception design dans les enseignements d Arts appliqu s et cultures artistiques dans le cadre du nouveau baccalaur at professionnel Pr sentation de cas concrets sans vis e exhaustive Soci t s et d veloppement durable Au croisement des programmes d enseignement g n ral et des fili res professionnelles quelles probl matiques aborder Un four solaire r alisation et exp rimentation au Lyc e Augustin Arron Baie Mahault Guadeloupe QUELQUES L MENTS SUR LESQUELS S APPUYER POUR CON
161. nnement sonore Rendre l l ve conscient de son tat d auditeur et d acteur de l environnement Permettre l l ve de prendre conscience de la diff rence de perception entre les individus PHASE D INVESTIGATION Objectif Susciter le questionnement et l acuit auditive et porter une premi re attention son environnement sonore tablir des relations entre le r pertoire et le travail entrepris Construire quelques rep res culturels Proposer deux ou trois extraits audiovisuels brefs sans le son Demander aux l ves ce qu ils imagineraient comme musique en relation avec ces images Demander aux l ves de repenser leur itin raire entre la maison et l tablissement en imaginant une sonorisation de leur trajet En se fixant sur plusieurs lieux connus de tous demander ce qu ils y entendent quels sont les sons dominants Proposer de faire des prises de son Dans le cas du carrefour de la lib ration on pourra visualiser des espaces de caract ristiques diff rentes Espaces plans chos ou r verb rations de natures diff rentes PHASE D EXP RIMENTATION Objectifs Permettre l l ve de faire quelques essais dans un temps limit de prendre en main les logiciels n cessaires et d changer sur les premi res r alisations Proposer de trois cinq photographies ou extraits de films et un r servoir d extraits musicaux en m me nombre Sur un moment court les l ves essay
162. ns c Un ensemble de propositions en guise de prolongements de la s quence le bijou Cet ensemble permettra de traverser diff rents champs Appr hender son espace de vie Construire son identit culturelle et largir sa culture artistique de mobiliser des outils divers et de participer la r alisation des objectifs de l histoire des arts Certaines constantes en dehors de l enchainement des trois phases investigation exploration r alisation se retrouvent Un jeu d alternances de l uvre au son puis du son l uvre permettant de construire des liens avec un r pertoire vari Une approche de diverses esth tiques et moyens d expression Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 38 Une d marche int grant le travail d un intervenant des moments clefs D clenchement choix du projet finalisation la d couverte des enjeux de la repr sentation soit lors des concerts ou manifestations diverses soit lors de la publication des travaux des l ves La d couverte de pratiques hybrides propositions vocales enregistrements transformations num riques ou par jeux vocaux montages sonores montages avec l image fixe ou anim e permettant de franchir quelques passages difficiles d enrichir les propositions et de garder des traces des diff rentes tapes du travail Des mises en uvres
163. ns li es des cultures des poques des techniques diff rentes Dans le cadre de cette phase la pratique des deux types d outils est requise suivant leur aptitude r pondre au mieux aux diff rents moments de l investigation Alors que les recherches supposeront la seule connaissance des technologies de l information l exploitation des documents pourra envisager indiff remment l outil traditionnel et l outil num rique L exp rimentation consiste en une phase exploratoire sous forme de recherches au cours de laquelle l l ve appr hende explore v rifie effectue des choix en ce qui concerne l expression et la traduction d intentions d id es de th me de principes de caract ristiques Cette phase rel ve de l essai multiple pour lequel l objectif peut tre double s il consid re la fois la d couverte et une certaine ma trise des notions explor es De m me que pour la phase pr c dente l exp rimentation consiste en un travail diff rent suivant les niveaux de formation Outre qu elle consid re le dessin le graphisme l image le volume elle pourra correspondre un travail ax sur la d couverte d un outil d un support d une technique sur la compr hension d un ph nom ne d un concept d un parti pris d une caract ristique d une propri t sur la prise en charge d un param tre d un moyen plastique d une contrainte sur la traduction d
164. ntr e en mati re un moment o le corps prouve UNE PHASE D EXPLORATION Il s agit de produire des formes corporelles vari es en jouant sur les variables du mouvement Celles ci sont l espace l nergie le temps les relations entre danseurs Cette phase doit tre celle des situations de recherche ludique motivationnelle Exemple explorer diff rentes possibilit s en choisir une partir de diverses positions coucher passer sur le c t s asseoir en quadrup die remonter marcher s tirer Les consignes seront passer d une succession de formes un mouvement continu choisir une nergie Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 36 inscrire dans la phrase un temps d arr t puis un temps saccad puis un temps lent rapide faire appel des images qui sollicitent l imaginaire l toile de mer l arbre et le vent le corps et le chewing gum la temp te et travailler cette m me phrase en faisant appel ces diff rentes images pr senter cette recherche par demi groupe D autres param tres peuvent tre galement explor s le haut le bas le proche le lointain C est dans cette phase que le travail sur le poids du corps est important Il faut y ajouter galement la relation l quilibre Les contrastes sont partie constituante de l exploration par le corps des poss
165. oduit C est le domaine du DESIGN SONORE D finir le son par un vocabulaire graphique traduire par la ligne Un mouvement sonore crescendo decrescendo stable les chocs le rythme la dur e courte longue l intensit douce forte le timbre aigu grave La diversit des signaux sonores par exemple La barre chocolat e Lion Productions d un identifiant sonore partir de sons mix s L l ve reconna t les sons et les num re un choc un craquement un son un bruit un rugissement de lion une musique une casserole une voix un cri La m moire collective la reconnaissance d un service par un son Une question pos e la classe Et le jingle d ALICE abonnement ADSL pourriez vous le chanter Quelle est votre impression L l ve qualifie le son ce jingle est Convivial Irritant Rassurant Agressif Dynamique feutr Autoritaire Joyeux Mat Brillant Clair Sourd Le design sonore dans le domaine du design de produit Exemple ET CLAC au regard d une marque de soci t produisant des automobiles Une question pos e la classe Classez ces 2 bruits de claquements de portes L l ve est capable de qualifier les sons au regard d une fonction Il sait justifier sa r ponse par un vocabulaire adapt Bonne qualit son grave et sourd impression de s curit de confort mauvaise qualit ressort bas de gamme mal r g
166. ologues dont la vision scientifique largie d borde les questions de l environnement physique proprement parler C est en ce sens qu Edgar Morin plaide pour une clarification de la notion et pour un enrichissement de celle ci Les 7 savoirs n cessaires une ducation du futur 1999 UNESCO Con u de fa on seulement technico conomique le d veloppement est terme insoutenable y compris le d veloppement durable Il nous faut une notion plus riche et complexe du d veloppement qui soit non seulement mat riel mais aussi intellectuel affectif moral p 35 Et il ajoute Toute conception du genre humain signifie d veloppement conjoint des autonomies individuelles des participations communautaires et du sentiment d appartenance l esp ce humaine p 59 Ces critiques portent avant tout sur l usage m diatique politique institutionnel qui est fait du d veloppement durable Chacun entend bien dans ces propos non pas une remise en cause de la n cessit de r agir l volution d sastreuse de notre environnement mais une critique acerbe de la fa on dont le d veloppement durable est faiblement aliment en concepts forts anim e id ologiquement par des intentions superficielles et dont les effets sont inexorablement limit s au court terme Les responsabilit s sont elles pour autant partag es quitablement Quel est le r le que joue chaque individu dans le processus de consommation de
167. one of means in the developed world where it is possible to have all sorts of material goods designed to one s personal desires houses clothes appliances automobiles and all types of luxury consumer goods The very poor may work to produce goods that are designed for consumption in the developed world The poor are not without design and designed goods but their choice of them is severely curtailed Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 69 Fluidifier les changes c est les faciliter c est rendre les syst mes plus performants tout en r duisant la facture nerg tique et environnementale La conception de la durabilit est une activit de design strat gique qui transforme les syst mes existants et en g n re de nouveaux caract ris s par des mat riaux dont l intensit nerg tique est faible et par un haut potentiel dans l am lioration r g n ration des conditions de vie Manzini E 2006 Design for sustainability How to design sustainable solutions p 5 consult le 11 avril 2009 sur Internet l adresse http www sustainable design ch blog images Design for sustainability pdf Le design et plus g n ralement tous les acteurs de la conception est responsable des artefacts que nous consommons Il est responsable en partie de l impact environnemental de ceux ci Il est responsabl
168. onfort d englober une diversit consid rable d actions relevant des arts et de la culture mais introduit en retour une sorte d interchangeabilit entre arts et culture Or si l ducation culturelle est sans conteste l affaire de toute l Ecole l ducation artistique ne peut se construire que sur les bases structurantes pos es par les disciplines du m me nom Ne pourrions nous lire alors l arriv e de l enseignement obligatoire de l histoire des arts comme la l gitimation ultime d une ducation culturelle progressivement revendiqu e Le troisi me h ritage est sans doute le plus vident Depuis pr s de 15 ans le syst me cherche introduire des porosit s entre disciplines promouvoir les approches transversales des contenus enseign s afin d en renforcer le sens accessible aux l ves Travaux crois s parcours diversifi s IDD en coll ge TPE en LEGT PPCP en LP au del des dispositifs successifs c est bien une culture de la transversalit qui s est peu peu install e dans les pratiques p dagogiques Etant encore loin d avoir abouties aux r sultats escompt s ne pourrait on inscrire l histoire des arts dans cette histoire volution lente qui n cessite de renouveler r guli rement ses moteurs pour ne pas s puiser Car l histoire des arts th oriquement repose sur l apport de toutes les disciplines enseign es capitalisant en un ensemble coh rent les apports des unes et des autr
169. oriques culturelles et g ographiques de ces objets Dans un premier temps l approche est intuitive et d sordonn e Elle vise susciter la curiosit d velopper le sens de l observation mobiliser les connaissances et les capacit s de d duction des l ves Progressivement l investigation devient plus rigoureuse et m thodique en incitant les l ves s rier et classer leurs observations r pertorier ce qui rel ve de l identification des mat riaux des usages des modes et des fr quences d utilisation ou des co ts de production par exemple Ces m mes objets sont ensuite pr sent s avec leurs l gendes celles ci permettent de confirmer ou d infirmer les pr c dentes d ductions Le professeur saisit l occasion de signifier l int r t et le r le de la l gende d un document Dans le cas d esp ce elles apportent des pr cisions utiles pour mieux appr hender le contexte de r alisation des objets pr sent s Des premi res d ductions une analyse approfondie L analyse est conduite de mani re plus approfondie dans le cadre d activit s de groupe privil giant des approches pr cises n cessairement diff rentes Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 20 une approche fonctionnelle visant r pertorier et classer les objets en fonction de leurs destinations L analyse est men e m thodi
170. otre port e trouver des solutions novatrices Comment C est ce que au cours de ce s minaire nous allons tudier Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 10 L enseignement de l histoire des arts au lyc e D finition objectifs enjeux et modalit s de mise en uvre Pierre Baqu Professeur des universit s m rite universit Panth on Sorbonne Charg de mission pour l enseignement de l histoire des arts aupr s du directeur g n ral de l enseignement scolaire D s le d but de son intervention Pierre Baqu pr cise qu il n a pas l intention de faire un discours ex cathedra mais plut t de s orienter vers une causerie plusieurs voix fond e sur quelques informations pr liminaires Au pr alable il se permet de rappeler la r alit et la continuit de son engagement personnel en faveur des arts appliqu s au minist re de l ducation nationale ainsi que les r sultats obtenus au cours des ann es A titre d exemples il cite la cr ation d un cursus complet l universit 1986 l ouverture d ateliers de design en coll ge 1989 la r novation des programmes pour le CAP 2000 l introduction des champs de recherche en arts appliqu s design m tiers d arts au Conseil national des universit s 2003 etc Le tout en concertation avec les personnels d inspection les enseignants les
171. ough et Braungart dans leur ouvrage Cradle to Cradle Remaking the Way We Make Things mis en image par David L H te designer sur son blog Upcyctage consult sur Internet le 11 avril 2009 l adresse http www deformat org post le 17 septembre 2007 INDUSTRIE technosph re Nutriments techniques D sassemblage Pas de contamination entre les m tabolismes Cycle des Nutriments Biologiques Nutriments biologiques PRODUIT DE biosph re any transformation of the environment Sustainable design is the conception and realization of environmentally sensitive and responsible expression as a part of the evolving matrix of nature Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 67 L illustrateur s appuie notamment sur cette phrase qu il a traduite du livre pp 103 104 Si les humains vont vraiment prosp rer nous allons avoir apprendre imiter le syst me hautement efficace de berceau berceau de la nature de flux de nutriments et de m tabolisme dans lequel le concept m me de d chet n existe pas liminer le concept m me de d chet signifie de concevoir les choses produits packaging et syst mes tant entendu d s le d part que le d chet n existe pas Cela signifie que les pr cieux nutriments contenus dans les mat riaux d terminent le design la fo
172. ourir 3 2 Phase d investigation analyse de courts m trages classe de terminale Objectif op rationnel D couverte des moyens plastiques et techniques propres la communication et l animation Analyse fonctionnelle finalit Message connotations cible impact Analyse formelle esth tique Repr sentation points de vue rythmes d placements ambiances sonores lumi res Analyse technique r gles mat riels Plans sujet d cors dur e transition types de d placements clairage son g n rique Nota Cette analyse est envisag e sous la forme d un travail en commun Elle fait l objet de documents pr format s Elle utilise des outils traditionnels pour les relev s crit et graphique Analyse de courts m trages Site You tube 3 3 Phase de r alisation Classe de terminale Tan imite Tan innove Objectif op rationnel Aborder simultan ment la d marche de cr ation la m thodologie et la technique Demande A partir d une accroche citation slogan donn e cr er et r aliser une animation publicitaire Le cahier des charges Sont donn s l accroche publicitaire la dur e un calendrier les documents pr format s synopsis story board les moyens techniques et plastiques 2D dessin collage 3D modelage pliage sujet fond couleur monochromie son Nota Certains l ments peuvent tre laiss s l initiative d
173. oyale des ing nieurs gouvernement australien ou ville d Hanovre etc ou des entreprises elles m mes BSR Bayliss ExpLAN Computers etc chacun assume sa place et avec son autorit une part de la r flexion et une part du changement impos par le d veloppement durable jusqu proposer de r viser tous les mod les conomiques de production C est en gros le message d E Manzini La conjugaison de ces lignes directrices relatives l industrialisation des solutions avec celles li es leur orientation vers le d veloppement durable donne une vue d ensemble sur les d fis auxquels les concepteurs les entreprises et les diff rents partenaires et parties prenantes doivent faire face pour devenir des agents positifs dans la transition vers des modes de vie plus durables et des mod les de syst mes de production Manzini op cit p 12 Il reste s assurer que les futurs designers ceux qui sont aujourd hui en formation s engageront dans ce d fi avec une connaissance approfondie des enjeux Sinon ils ne pourront qu alimenter le d bat superficiel du d veloppement durable effet m diatique et creux en se conformant des mod les de production qui n cessitent des changes et des flux d nergie incompatibles avec les objectifs de la durabilit Pire si l on en croit les sp cialistes les changements de comportement doivent tre r alis s maintenant ou au plus tard avant une vi
174. p rience celle de danseur de chor graphe de spectateur La pratique est essentielle l l ve doit vivre prouver le mouvement dans une approche sensorielle Pour cela il lui faut des outils des rep res du mat riau pour construire Il ne peut pas partir de rien pour lui c est trop angoissant et cela l est galement pour les enseignants qui ne se reconnaissent pas sp cialistes Nous sommes dans le cadre de l intime du je et une des premi res t ches est de donner confiance pour entrer dans un jeu de relation avec les autres Cet atelier tentera de vous donner quelques pistes de mises en uvre dans le cadre d un projet spectacle vivant Mais un autre imp ratif est convoquer que les l ves soient en confrontation avec le spectacle avec les uvres Si la pratique ouvre par ce qui est prouv voire des imaginaires des visions de mondes diff rents constitue une force qui rend curieux de l autre et de soi m me Si pour des raisons de contexte local l acc s aux uvres programm es n est pas possible l utilisation des vid os est un substitut int ressant Il s agit dans tous les cas de conna tre l univers des chor graphes mais galement de confronter l exp rience de l l ve aux uvres afin qu il fasse un aller retour entre sa pratique et la complexit d un art Cette confrontation est constructive quand on peut faire des ponts et que le rapport aux uvres n est ni mod lisant
175. p rit s Peut on qualifier la couleur Naturelle ou non uniforme ou non vive terne chaude froide Existe t il des relations entre ces constituants plastiques et la destination des objets une approche conomique visant r pertorier et classer les objets en fonction de leur co t Quels sont les mat riaux employ s Sont ils rares pr cieux abondants Sont ils co teux ou de faible co t Les proc d s de fabrication sont ils simples ou complexes N cessitent ils des outillages ou des machines sp cifiques Ceux ci g n rent ils des co ts de r alisation importants Certains objets sont ils con us pour r duire le co t de leur production Comment une approche cologique visant r pertorier et classer les objets du point de vue de leur cycle de vie Quelles sont les ressources n cessaires pour la production de ces objets Existe t il des impacts sur l environnement li s la fabrication la transformation l utilisation et la destruction de ces objets Peut on les quantifier en termes de consommation d nergie de mati res premi res d eau et de production de d chets Les diff rents groupes formalisent leurs analyses sous forme de tableaux de sch mas de croquis de d tails et proposent l appui de leur raisonnement d autres exemples d objets ou de produits similaires Une synth se des diff rentes investigations Les diff rentes approches men es en groupe font l objet d u
176. pagne cette projection Il est donc indispensable de prendre du temps pour se les approprier voire interroger leurs auteurs afin d en comprendre ventuellement leur sens 3 Les Arts appliqu s ne sont pas d connect s de leur environnement scolaire S ils peuvent constituer une entit part enti re il faut aussi les concevoir comme partie int grante de certaines formations professionnelles des r flexions sur les articulations avec des enseignements sp cifiques doivent tre r fl chies Par exemple pour la fili re M tiers de la Mode nous penchons pour 1 heure pour les Arts appliqu s et une heure en coanimation Ces r flexions doivent s appliquer de nombreuses fili res 4 J ai bien pris note que les horaires d volus la discipline qui vous est ch re sont consid rablement r duits sachez que si je venais oublier Fran oise C ur ne manquerait pas de me rafra chir la m moire Que faire Regretter la d cision prise Oui certainement mais cela ne fait pas avancer les choses R ler prendre la position de l assi g Cela ne me para t tre une attitude positive m me si r ler peut soulager Il me semble qu il est important au contraire de r fl chir sereinement m me si je sais que la t che n est pas facile de nouvelles strat gies p dagogiques qui permettront dans des conditions nouvelles que nous n avons pas souhait es de dispenser un enseignement de qualit et non d valor
177. par crit un tat des lieux et de pointer de mani re consensuelle et la plus objective possible la diversit et la qualit de ce qui entoure les l ves au quotidien par exemple la qualit des couleurs des mat riaux et des clairages des l ments d architecture l organisation du mobilier et des accrochages sur les murs l impact des ouvertures la relation int rieur ext rieur etc Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 32 Cet change est organis autour de quelques uns des caract res de l espace retenu qui peut se qualifier par plusieurs des modalit s suivantes espace ferm opacit mur rideau tableau obstructions diverses espace ouvert transparence fen tre porte perspectives espace fixe murs cadre des fen tres et portes rangements espace changeant mobilier portes et fen tres lumi re affichages de travaux d l ves ou de documents traces laiss es sur le tableau espace impos l architecture de la salle du b timent de la vue des fen tres de l clairage espace investi murs et ou plafond clairage d coration graffitis circulation espace color neuf usag etc Accroches apr s avoir analys et laiss au tableau des mots cl s sur certaines caract ristiques de l espace de la salle et ou du site choisi on proposera aux l ves d
178. plan te n est pas l ordre du jour Pendant pr s d un si cle et demi on produit et on consomme c est dire on cr e de la valeur qu on d truit sans trop se pr occuper des cons quences La conception d artefact tant une cr ation de valeur le design est une forme d incitation la consommation destruction du bien auquel il apporte une plus value Plus pr cis ment et sur le plan tymologique le mot consommation veut dire dictionnaire Littr 2007 Action de d truire l utilit d un produit que la production a cr e Les biens de consommation sont des produits fabriqu s pour r pondre directement un besoin mat riel La soci t de consommation incite sans cesse la consommation et engendre ainsi des besoins nouveaux d bouchant sur la cr ation grandissante de produits consommer Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 57 II LE D VELOPPEMENT DURABLE IL 1 D finir pour mieux discuter Le premier item de cette communication tant situ le second item m rite aussi qu on s y arr te afin de mieux saisir le lien qui peut exister entre les deux Quelques rappels s imposent ici au sujet du d veloppement durable Tout d abord il faut rappeler que la notion est ancienne Pour Mme Gro Harlem Brundtlant Premier ministre norv gien le d veloppement durable Sustainable development est
179. pliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 77 De ces trois articles il r sulte que si la pratique du projet est obligatoire il n y a pas d horaire fixe qui lui soit li L attribution d un temps sp cifique est laiss e l appr ciation du chef d tablissement dans le cadre de l autonomie des tablissements Les grilles horaires Afin de mieux comprendre l organisation g n rale des r partitions horaires nous devons revenir aux grilles qui figurent en page 34 du B O relatif la R novation de la voie professionnelle Elles divisent les disciplines en trois blocs et d crivent des volumes horaires globaux pour un cycle de 3 ans Les Arts appliqu s et cultures artistiques se trouvent li s au bloc des Enseignements g n raux avec une dotation de 84 heures L horaire ann e tant devenu purement indicatif il nous faut raisonner l organisation du temps scolaire sur de nouveaux crit res Cela permet d envisager d autres r partitions plus favorables la pratique de projet que la simple division d un volume horaire global par un nombre de semaines calcul conduisant sans moyen suppl mentaire au rythme d une heure hebdomadaire Il est notamment permis d envisager un regroupement de l enseignement de notre discipline sur les deux ann es terminales ce qui avec le b n fice d une part des 152 heures d crites dans l article 3 permettrait de
180. pper en d but d ann e scolaire une dynamique de classe Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 14 Mise en uvre Classe concern e seconde baccalaur at professionnel en d but d ann e scolaire Objet d tude Les parcours quotidiens des l ves Un lieu significatif dans l environnement proche des l ves Le dispositif propos ici est donc transposable tous autres exemples Il s agit du carrefour de la Lib ration Vitry sur Seine grande place circulaire organis e autour d une sculpture de Jean Dubuffet Chaufferie avec chemin e rig e le 28 mars 1996 vers laquelle convergent les voies principales de la ville Le carrefour de la Lib ration est le point d ancrage du MAC VAL mus e d partemental d art contemporain http www macval fr PHASE D INVESTIGATION PARCOURS URBAINS Temps 1 Quand on arrive en ville Pr paration la lecture de la ville Objectif de la s ance Manifester de la curiosit pour l environnement quotidien L enseignant change avec la classe autour des images mentales que les l ves gardent du parcours qui les m ne au lyc e Il organise un questionnement conduisant l l ve d crire son chemin quotidien tel que le conserve sa m moire avec ses acquis ses distorsions et ses absences Cette confrontation des images sert de support l tablisse
181. pprofondissement artistique et culturel et Convergences entre le design et les autres domaines artistiques Nous abordons ici la deuxi me partie Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 27 L NONC DES OBJECTIFS POURSUIVIS D velopper la sensibilit la curiosit l esprit d analyse de l l ve Permettre l l ve d tablir des parall les entre les diff rentes approches de la cr ation Rep rer les interrelations et les connivences entre des uvres de domaines diff rents issues de son environnement proche LES CAPACIT S D VELOPPER Identifier les relations entre les arts appliqu s et les diff rents domaines artistiques Discerner les m tissages entre diff rentes formes d expression artistique Analyser des principes constructifs simples Situer une production Formuler des propositions Les relations d change et de compl mentarit entre les arts appliqu s et diverses productions artistiques aux plans formel technique et s mantique sont notamment approfondies cf programme AA amp CA Pour cela il est n cessaire de prendre appui sur LES CONNAISSANCES De la production de bruitages de sons enregistr s restitu s mont s transform s Les rapports du son l image dans les s quences relevant de la communication visuelle L incidence du design sonore sur
182. pr voir la relation au public position frontale participation jouer avec C est le temps de la composition dont les principes g n raux d organisation sont conna tre comprendre choisir et mettre en uvre Exemples utilisation d un proc d r p titif fait d accumulations d encha nements de phrases d unissons de ch urs d entr es sorties dans l espace utilisation d un proc d de collage montage choix de supports sonores d accessoires L HISTOIRE DES ARTS Le projet Marcher c est danser peut trouver un prolongement dans le cadre de l enseignement de l Histoire des Arts autour de la th matique Arts soci t s cultures propos e pour le lyc e et de probl matiques li es l art de la f te A nsi les f tes Versailles sous le r gne de Louis XIV sont des r f rences possibles la confrontation entre le carrefour de la lib ration et l utilisation d une place comme lieu de spectacle Une visite de Versailles peut tre organis e avec les professeurs en charge du programme Mich le Chevalier cf Atelier 4 Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 17 APPROCHES PARALL LES Champ largir sa culture artistique LIRE LA VILLE ART DU SON Objectifs de la s quence p dagogique Permettre l l ve de prendre conscience de l enviro
183. projets s laborent s appuyant sur des dossiers th matiques partir de la collecte s lective de documents et de relev s graphiques plastiquement organis s L atelier 2 montre comment la conception d un bijou fixer peut servir de pr texte une sensibilisation l art aborig ne Le troisi me champ largir sa culture artistique s ouvre sur deux entr es a Approfondissement artistique et culturel b Convergences entre les arts appliqu s et les autres domaines artistiques Arts du son Arts visuels Patrimoines et Spectacle vivant sont propos s par Approfondissement artistique et culturel Chacun des domaines fait l objet d un programme sp cifique tout en poursuivant des objectifs communs Comme pour les autres champs l activit des l ves associe l approche culturelle et la pratique les productions quel que soit leur format doivent faire preuve d exigence artistique et privil gier la qualit de la d marche Le choix du domaine est laiss l initiative de l enseignant d arts appliqu s Il tient compte du projet artistique de l tablissement ainsi que des ressources humaines culturelles et mat rielles disponibles localement Tous les domaines comportent des dominantes disciplinaires fortes mais ils ne sont pas tanches les uns aux autres Compte tenu de l volution de la cr ation contemporaine les arts plastiques le cin ma la mu
184. quement du g n ral au particulier quel est la fonction principale de ces objets Ils sont destin s contenir mais pour chacun quelle est la nature du contenu Son tat Ses caract ristiques Quelles relations peuvent exister entre le contenu et le contenant Du point de vue de sa forme sa mati re sa couleur son d cor ses dimensions etc Peut on d duire d autres fonctions d usage Prot ger pr server cacher montrer pr senter Comment quelles fins une approche technologique visant r pertorier et classer les objets en fonction de certaines caract ristiques techniques Quelles sont les origines des mat riaux Mat riaux naturels d origine animale ou v g tale mat riaux issus de ressources locales mat riaux de synth se mat riaux composites Pour chacun de ces objets quelles sont les propri t s recherch es tanch it transparence moindre co t Quelles sont les proc d s de fabrication de d coration de finition les techniques artisanales ou industrielles mises en uvre une approche esth tique visant r pertorier et classer les objets en fonction de leurs caract ristiques plastiques Quelles sont les formes les volumes les mati res les couleurs de chacun des objets Peut on qualifier la forme le volume Simple complexe souple rigide g om trique organique ergonomique anthropomorphique Peut on qualifier la mati re Lisse rugueuse avec ou sans as
185. ques techniques fichiers documents structuration de l espace de travail produits multim dias Le traitement et change de l information Capacit s Les l ves doivent tre capables De s approprier un environnement informatique de travail De cr er produire traiter exploiter des donn es De s informer se documenter De communiquer d changer 3 2 Le cahier des charges est d fini par le B2i Lyc e CFA Domaine 1 Les comp tences du B2i coll ge sont acquises ou en cours de validation Domaine 2 Utiliser un environnement num rique de travail pour tre capable de Se connecter un r seau local ou distant en m authentifiant gr ce un nom d utilisateur et un mot de passe Distinguer les espaces de stockage du poste de travail disquette disque dur C d rom D crire les droits lecture criture affect s aux diff rents espaces accessibles Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 48 D crire et utiliser les principaux services et ressources imprimante messagerie de l environnement de travail num rique disposition Domaine 3 Utiliser les TIC de fa on citoyenne pour tre capable de Tenir compte des principales r gles crites dans la charte d utilisation de l espace de travail et des diff rents services notamment Internet Prendre en compte la nature d
186. ratique de 10 16 heures Objectif R aliser une composition collective faisant appel la voix et la construction de s quences labor es sur ordinateur D couvrir et apprendre mieux couter d autres pratiques vocales travers le monde Les l ves qui auront pu ventuellement d couvrir les implications des arts du son en seconde alterneront le travail seul et en groupe PHASE D INVESTIGATION Objectifs D couverte de la Human beat box D couverte et pratique de quelques sons de base Identification de quelques caract ristiques des sons D couverte et description de quelques uvres de r pertoire de divers styles et poques et comparaison avec les premiers sons abord s Prise de conscience des l ments communs et des sp cificit s Exploration des possibilit s vocales de chacun Collecte de sons par recherche et essais et constitution de r servoirs qui seront exploit s ult rieurement D couverte de quelques boucles rythmiques Mise en uvre En groupe d couvrir quelques sons de base qui seront enrichis par la pratique des diff rents l ves Op rer une premi re approche des techniques vocales Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 39 Initier des productions individuelles et les enregistrer Constituer ainsi quelques r servoirs de sons qui seront r utilis s par la
187. ravail renon ait produire des listes toujours contestables Il proposait d aborder les uvres dans le cadre de th matiques regroup es pour le niveau du lyc e en quatre champs f d rateurs On obtenait ainsi Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 12 Champ anthropologique Arts r alit s imaginaires Arts et sacr Arts soci t s cultures Arts corps expressions Champ historique et social Arts conomie et politique Arts et id ologies Arts m moires t moignages engagements Champ technique Arts contraintes r alisations Arts sciences et techniques Arts informations communications Champ esth tique Arts artistes critiques publics Arts go t esth tiques Arts th ories et pratiques On rappellera que pour liminer toute containte p dagogique scl rosante le texte de l arr t pr cisait clairement en page 13 Les th matiques sont librement choisies par les professeurs dans la liste supra qu ils peuvent ventuellement compl ter Situ es au croisement des regards disciplinaires ces th matiques permettent d aborder les uvres sous des perspectives vari es et de les situer dans leur contexte intellectuel historique social esth tique etc Elles font merger des interrogations et des probl matiq
188. re elle s appuie sur plusieurs exemples r v lateurs des ambigu t s sous jacentes au probl me pos Nous en retiendrons un celui de la radio cologique manivelle et capteurs solaires con ue par Trevor Bayliss Le produit r sulte d une s rie de r unions fortuites tant au Royaume Uni qu en Afrique du Sud entre les personnes qui ont cru qu il s agissait d un produit qui ferait une diff rence dans la vie des gens pauvres Dans cette situation l inventeur Trevor Bayliss le financier et les fabricants ont agi comme des agents du changement La radio est fabriqu e par une entreprise employant des travailleurs handicap s La technologie novatrice fait de la radio remonter comme une montre un outil de communication dont le gouvernement sud africain a besoin pour atteindre un auditoire rural afin de l alerter sur l pid mie de SIDA La technologie a t affin e et est maintenant en service dans de nombreuses situations o les alimentations lectriques ne sont pas disponibles ou peu fiables En outre cette technologie a t tendue et appliqu e l alimentation des lampes de poche et des piles rechargeables Thomas A 2006 Design Poverty and Sustainable Development Design Issues p 57 Ce que Thomas rel ve c est le d calage entre la d marche des concepteurs bas s dans les pays d velopp s destination des pays en voie de d veloppement et la conception production locale plut t tou
189. re Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 64 Ainsi la place de l activit de conception est reconsid r e Elle n est pas forc ment centrale mais elle ne peut pas tre envisag e sans un largissement des acteurs et sans une nouvelle r partition des r les de chacun Les soci t s cr ent la valeur de la durabilit par le design durable en utilisant les fonctions et les phases de cycle de vie qui forment la durabilit du produit final Les entreprises doivent d finir les artefacts qu elles produisent en regard des objectifs de durabilit qu elles se sont fix s ou qui leur ont t fix s par la soci t C est ce que le BSR appelle integrative product design Ce syst me int grateur suppose de revoir toute l organisation de la conception l int rieur de l entreprise La conception int gratrice de produit aide les soci t s d velopper l intelligence de la conception durable et stimuler l innovation p 4 Cette nouvelle organisation doit tre un moteur du design durable synonyme d innovation Elle doit permettre de revoir la relation de principe qui existe avec le cycle de vie du produit La conception durable est un d fi et une occasion d laborer de fa on plus l gante plus agile des capacit s d innovation plus durables p 4 En somme le BSR veut d montrer la valeur ajout e que
190. rme suit l volution pas seulement la fonction Nous pensons que c est une perspective plus robuste que la mani re actuelle de faire les choses Les auteurs reprennent l un des principes de Hanovre sur l limination du concept de d chet Ils le mat rialisent par un change entre l cosyst me respect et pr serv et ce qu ils appellent la technosph re constitu e des univers compl mentaires de l industrie et des services Cette derni re a pour particularit de fonctionner en vase clos pas de perte tout se transforme Et le design en subit les effets Il est d termin par une volution in luctable dont McDonough et Braungart pensent qu elle est moins contestable que le mod le actuel fond sur un cycle de vie plus ou moins long III 4 2 Design d veloppement durable et pauvret Angharad Thomas professeure l universit de Salford cole d art et de design au Royaume Uni fondatrice du groupe de Cardiff analyse le rapport entre les enjeux du design ceux du d veloppement durable et la pauvret ce qui la conduit poser plusieurs questions De quel design parle t on dans les pays pauvres Existe t il un design par les pauvres pour les march s pauvres Comment le design contribue t il r duire la pauvret et garantir le d veloppement durable Quel design est possible dans une conomie informelle fond e sur la production artisanale Pour tenter de r pond
191. rn e vers le commerce ext rieur qu int rieur Mis part quelques exceptions les personnes extr mement pauvres ne constituent pas un march pour les designers ou pour les marchandises con ues par des designers Vivre avec 1 dollar par jour ne permet pas de choisir ses biens Le contraste est grand avec une personne de classe moyenne dans le monde d velopp o il lui est possible d avoir toutes sortes de biens mat riels con us en r ponse ses d sirs personnels maisons v tements appareils 19 Le Groupe de Cardiff est un groupe interdisciplinaire d universitaires et de praticiens issus des domaines de la conception des tudes du d veloppement et de l conomie Son centre d int r t est l exploration et l articulation des relations entre la conception et le d veloppement dans n importe quel contexte global mais particuli rement dans des conomies faible rendement pr sentation de l entit sur le site http www thecardifferoup org uk index htm consult le 11 avril 2009 2 It resulted from a series of fortuitous meetings both in the UK and South Africa between people who believed that it was a product that would make a difference in poor people s lives In this situation the inventor Trevor Bayliss the financier and the manufacturers acted as change agents The radio is manufactured by a company employing disabled workers The innovative technology made the windup radio an appropriate commun
192. rtaine mani re l acquisition de comp tences du futur dipl m de la conception designer technicien ou ing nieur peut tre soumise des structures entrepreneuriales durables HI 4 1 Hanovre ville responsable Dans le cadre de la pr paration de l exposition universelle de 2000 la ville de Hanovre capitale du Land de Basse Saxe en Allemagne a demand des consultants de constituer une sorte de cahier des charges d un futur mill naire Le texte est co crit en 1992 par William McDonough et Michael Braungart Le premier est un architecte am ricain Le second est un ing nieur allemand deux ils posent les fondements d une r flexion dont les traits principaux r sum s ici font appara tre un premier lien vident entre le d veloppement durable et le design Les Principes de Hanovre aspirent fournir une plate forme sur laquelle les designers peuvent s appuyer pour adapter leur travail selon des objectifs de durabilit L activit des designers inclue tout ce qui change l environnement par l inspiration de la cr ativit humaine Le design pour un monde durable exige la pleine conscience des cons quences court et long terme de toute transformation de l environnement Le design durable est la conception et la r alisation d une expression sensible et responsable sur le plan environnemental faisant partie de la matrice volutive de la nature McDonough W amp Braungart M 1992
193. s ances pl ni res Vincent Maestracci Inspecteur g n ral de l Education nationale Doyen du groupe de l ducation et des enseignements artistiques Fran oise C ur m a fait l honneur et le plaisir de me solliciter pour ouvrir cette deuxi me journ e de vos travaux Les arts appliqu s tant par nature l interface entre le champ des techniques et celui des arts il tait effectivement opportun que l intervention du doyen du groupe enseignements et ducation artistiques de l IGEN vienne compl ter celle du doyen du groupe STI qui hier ouvrait ce s minaire Et c est en parfaite intelligence de ses analyses et dans la continuit de celles ci que je me permettrai pour ma part dans les minutes qui suivent de vous apporter quelques clairages et r flexions du groupe 2EA sur le dossier qui nous r unit durant ces deux journ es Auparavant qu il me soit permis de souligner la qualit des relations qu entretiennent nos deux groupes de l IGEN qualit s incarn es par Fran oise C ur qui dans un contexte difficile nous le savons tous n conomise ni sa peine ni son expertise pour promouvoir des ambitions et formes p dagogiques r nov es modernes et efficaces au b n fice de la formation des l ves notamment de lyc e professionnel Comme souvent la responsabilit publique est dans le champ qui nous int resse ici face une contradiction Comment concilier l ambition authentique exprim e r guli rem
194. s cas je fais en sorte que ces points de vue soient multiples et non obligatoires c est dire libres d couvrir voire inventer http www danielburen com Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 31 Felice VARINI Ce point de vue va fonctionner comme point de lecture comme lieu de m moire comme point fixe autour duquel la circulation va s organiser c est dire comme m thode d investigation et d approche de l espace C est travers ce point que l on peut voir et comprendre ce qui j ai voulu faire wwWw varini org 3 Des objectifs et des phases de cours comparables d clin s sous trois formes On pourra envisager une des 3 situations suivantes sachant que la premi re justifie plut t un travail de groupe alors que les deux autres peuvent tre abord es de mani re individuelle Dans les 3 cas la situation se caract rise par son conomie savoir qu elle engage peu de temps et peu de moyens mais qu en final elle donne lieu des d marches artistiques et des traces vari es et ouvertes dont l exploitation culturelle peut tre riche Voici trois variantes possibles 1 les l ves interviennent directement sur un site 2 les l ves laborent un projet partir d une photographie d un site 3 les l ves laborent un projet partir d un dessin d un site
195. s 197 chauffeuse_antony html _ http www lesartsdecoratifs fr francais arts decoratifs collections 26 parcours 27 chronologique epoque moderne contemporaine les salles 298 les annees 50 jean prouve chauffeuse antony Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 56 couple design d veloppement durable Est il concevable d s lors que le concepteur ignor t la dimension environnementale dans ses repr sentations d artefact I 2 Quelques mots sur le design On a dit qu une d finition du design n apporterait rien de plus que ce qui a d j t dit sur le sujet dans de nombreux ouvrages de vulgarisation Par contre on peut rappeler l usage qui est fait du mot et ce qu il cache En France design est un mot courant C est celui par lequel les professionnels d signent leur m tier et leur activit Les designers ne sont ni des artistes ni des styliciens ni des esth ticiens industriels A fortiori ils ne sont pas non plus des ing nieurs ce qui nuance l tymologie anglaise Le design est une activit de conception inscrite dans une d marche collaborative l expression consacr e est ing nierie concourante Autrement dit l op ration men e par le designer est la conception d un artefact fond e sur une commande pr cise un cahier des charges Cette conception s appuie sur la r alisation de repr senta
196. s courts les r actions d inqui tude manant de la communaut enseignante sans compter les bruits divers et pessimistes r sonnant dans tous le syst me la marge de man uvre tait bien r duite Pas au point cependant d liminer toutes possibilit s d initiative T moins ces deux ci qui lui paraissent fondamentales l une concernant les domaines artistiques explorer l autre les th matiques traiter 3 1 Les six grands domaines artistiques Contenus et int r t p dagogique Pour viter les cloisonnements disciplinaires traditionnels le groupe de travail proposait une organisation ouverte en six grands domaines artistiques savoir Arts de l espace architecture urbanisme arts des jardins paysage am nag etc Arts du langage litt rature crite et orale roman nouvelle fable l gende conte mythe po sie th tre essai etc inscriptions pigraphiques calligraphies typographies etc Arts du quotidien arts appliqu s design m tiers d art arts populaires art brut etc Arts du son musique vocale musique instrumentale musique de film et bruitage technologies de cr ation et de diffusion musicales technologies d enregistrement de transformation et de restitution des sons etc Arts du spectacle vivant th tre op ra musique danse mime arts du cirque arts de la rue marionnettes arts questres feux d artifices jeux d eau etc Arts du visuel ar
197. s principes labor s touchent tous les domaines du d veloppement durable tels qu ils sont d fendus aujourd hui par ceux qui veulent d passer la question purement politique ou simplement conomique De cette d marche humaniste tourn e vers la conception il r sulte les neuf points suivants Insister sur les droits de l homme et sur la nature des fins de coexistence Reconna tre l interd pendance des activit s et des effets de toute activit tablir des relations de respect entre esprit et mati re Accepter la responsabilit des cons quences de la conception Cr er des objets s rs de valeur long terme liminer le concept de d chets Compter sur des flux d nergie naturels Comprendre les limites de la conception Chercher l am lioration constante par le partage de la connaissance Plusieurs ann es apr s le manifeste de l exposition de Hanovre les deux auteurs r cidivent avec un ouvrage dit en 2003 qui donne mati re r fl chir sur un nouveau mod le de cycle de vie des artefacts que les concepteurs doivent respecter afin de rentrer dans le cercle vertueux de la durabilit Le sch ma qu ils conceptualisent est repr sent par un designer fran ais David L H te dans une double sph re dont le point de contact suppose qu il n y a pas de contamination entre les deux ensembles OU R D Figure 7 Figure 7 Le concept d fendu par McDon
198. s principes impact environnemental conomique social Il est n cessaire de d couvrir les programmes Soci t s et d veloppement durable c est le titre du programme de g ographie de la classe de seconde baccalaur at en trois ans Les programmes de g ographie et d ducation la citoyennet abordent les th mes suivants nourrir les hommes l enjeu nerg tique le d veloppement in gal les soci t s face aux risques citoyennet et environnement Le programme d Arts appliqu s et cultures artistiques comporte les chapitres suivants lire la ville identifier son habitat choisir un produit Capacit s comp tences noncer les diff rents espaces circulation communication paysager Se situer dans un espace Reconna tre les diff rents types de constructions Justifier la typologie urbaine ou rurale d une ville ou village selon la r partition des zones conomiques et sociales Citer les l ments significatifs d activit s li es aux loisirs Connaissances Notions transversales issues des programmes d arts appliqu s de g ographie et d ducation la citoyennet Environnement citoyennet patrimoine centre p riph rie d sertification am nagement du territoire Moyens de repr sentation Plans croquis prises de vue QUESTIONNER L OBJET D TUDE EN LIEN AVEC LE CONTENU DE R F RENTIELS PROFESSIONNELS DE LA FILI RE B TIMENT EXEMPLE LE B TIMENT DE HAU
199. s talons qui calquent Le gr sillement d un n on Le frottement du nylon Ma main sous tes collants Une ambiance de roman Quand je d ambule J coute les conciliabules J pie une conversation Entre deux klaxons Puis je me rapproche Et j entends cett vieille pie Qui reproche un mioche De fair du skate sous la pluie En alerte je veille Je guette je tends l oreille J coute ce qui se dit Et tous les sons de la nuit Quand je m endors Je voyage encore Mes id es fondent et je r ve d onde J entends le son sombre Dans le port de Londres Et puis tout s effondre Les villes sont Remplies de sons Confondus entre mille C est la musique des villes Symphonie de bruits L o je vis A l coute aux aguets Cette musique me pla t Les villes sont Remplies de sons Confondus entre mille C est la musique des villes Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de l Education nationale Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 page 93 Lexique utilis Banque de son S lection de sons collectionn s par un l ve ou un groupe d l ves afin d tre utilis s pour la composition l imitation ou la discussion Boucle sample Proc d consistant utiliser de mani re r p t e une m me succession d v nements musicaux Cette boucle compos e ou peut provenir d un autre enregistrement Bourdon note tenue ou r p t e qui accompagne une o
200. s voies g n rale technologique professionnelle Cet enseignement devait se fonder sur l tude des uvres uvres situ es dans une chronologie celle du programme d histoire uvres populaires ou savantes relevant du patrimoine comme du contemporain de l international du national comme du local etc L enseignement serait pris en charge par toutes les disciplines Il ne donnerait pas lieu alourdissement de l horaire d des professeurs non plus qu celui des l ves Il serait valu tous les paliers de la scolarit Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 11 2 La m thode de travail adopt e Pour donner suite cette commande la proc dure habituelle tait sollicit e Un groupe de travail d une douzaine de personnalit s comp tentes tait constitu Compos de repr sentants des corps enseignants et d inspection d sign s par les diverses inspections g n rales d universitaires sp cialistes en histoire ou en histoire de l art de membres de l administration DGESCO et pr sid par Pierre Baqu ce groupe de travail recevait mandat de pr senter un projet de programme sous trois mois 3 Les solutions retenues Plut t que de parler des difficult s rencontr es usuelles en pareil cas Pierre Baqu soulignait qu entre les prescriptions incontournables de la commande les d lais tr
201. sent pas de doute sur la conscience qu ils ont de leur r le Atteindre la durabilit gr ce au d veloppement durable exigera d importants changements de mod les de comportement et de consommation La plupart du temps il imposera et devrait imposer aux ing nieurs qui dirigent les processus de prendre des d cisions sur l emploi de mat riaux d nergie et de ressources en eau sur le d veloppement des infrastructures sur la conception de nouveaux produits etc Ce qui implique que les ing nieurs doivent reconna tre et exercer leur responsabilit envers la soci t dans son ensemble ce qui suppose qu ils doivent parfois entrer en conflit avec leur engagement envers Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 63 leur client imm diat ou envers le consommateur The Royal Academy of Engineering 2005 Engineering for Sustainable Development Guiding Principles Document accessible le 11 avril 2009 http www raeng ors uk events pdf Engineering_for_Sustainable_Development pdf p 8 IL 3 2 Un pays du Commonwealth l Australie responsable Dans l h misph re sud on trouve des positions similaires avec une prise en main par les Etats C est le cas de l Australie qui communique notamment travers un fascicule dit par le d partement d tat ou minist re charg de l environnement et des ressources
202. ser une m tamorphose des objets marquants A la suite d une coute d uvres comme La mort aux trousses bruit du train L Atalante bruit de la p niche demander de r aliser des transformations similaires Mondes imaginaires on peut substituer un passage entre deux espaces connus le passage d un lieu connu vers un lieu imaginaire Banc titre proposer une succession de vues fixes d un lieu que l on va sonoriser en utilisant des bruitages des musiques une voix off Voir l exemple de La jet e de Chris Marker EXTENSIONS ENVISAGEABLES R alisation d une mission de radio dans le cadre de la publication de ces travaux Prise de conscience de la finesse de l coute et de sa fragilit Le travail sur les effets sonores peut tre Poccasion de prendre connaissance des effets associ s aux troubles de l oreille acouph nes l sions diverses L ESEO d Angers en partenariat avec le Rectorat de Nantes met en place actuellement une s rie de filtres int grables dans Audacity et permettant de transformer des sons d origine en leur appliquant des d gradations diverses Il met au point galement des t tes acoustiques permettant de mesurer rapidement l effet des baladeurs utilis s par les l ves Jean Martial Fouilloux Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 43 Lexique A cappella A
203. sique la vid o la photographie les arts num riques le th tre la danse le cirque privil gient les croisements Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 7 L entr e Approfondissement artistique et culturel dispose d un temps d di dans le cursus Elle donne lieu au moins un projet d velopp sur une seule ann e ou s quenc sur deux voire trois ann es C est l instant privil gi du partenariat interne entre les enseignants de l tablissement externe avec des structures culturelles des artistes des professionnels du secteur artistique et culturel L atelier 4 tudie le cas des arts du son et du spectacle vivant L entr e Convergences entre les arts appliqu s et les autres domaines artistiques s attache mettre en vidence les interactions entre le design ou les m tiers d art et les autres domaines de la cr ation Alain Bergala nous alerte Depuis quelques ann es un nouveau m tier est n le design sonore Son objectif faire parler agr ablement les objets qui nous entourent Au m me titre que les designers industriels ces orf vres du son participent l laboration globale d une automobile d un r frig rateur d un t l phone ou d un poudrier Et contribuent construire l image sp cifique d une marque les industries agroalimentaire et automo
204. ssitent aucune installation sur disque dur et donc pas de conflits potentiels avec le r seau sont l gers et peuvent se transporter sur une cl USB http www framasoft net rubrique2 html Audacity portable permet d enregistrer de transformer des sons et de r aliser des montages avec une grande simplicit Wavosaur pr sente une alternative int ressante Musiquelab est une suite de logiciels d velopp par l IRCAM en partenariat avec l ducation nationale gratuits pour les tablissements scolaires et adapt s l enseignement La suite Magix produit RIP permet quant elle d diter et de monter des sons mais galement des images fixes ou anim es Educnet propose la liste des logiciels RIP pour l ducation musicale Baladodiffusion La plupart des l ves poss de un lecteur num rique audio voire vid o Cet outil permet aux l ves de compl ter le travail r alis en classe voir par exemple la proposition de l tape 1 choix a On veillera cependant changer avec les l ves propos de la gestion du niveau sonore voir la partie extensions Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 97 Mat riel Pour la prise de son il existe un mat riel int grant deux micros et produisant des sons Wave de bonne qualit le zoom H4 condition de ne pas tenir l appareil la main et de le prot ger d
205. st un balayage automatique Effet de rendu Tout ce qui peut contribuer faire reconna tre le son comme vrai qui p R servoir Ensemble de sons d finis au d part d une uvre et servant de base l interpr tation la composition l improvisation analogue la palette du peintre R tr cissement Dilatation Effets de perception de l espace li aux conditions de propagation r verb ration alt ration et l appr ciation de la sensibilit auditive du r cepteur A l coute du signal un metteur peut ressentir le rapprochement des limites de l espace r tr cissement ou au contraire la n cessit d augmenter le son dilatation R verb ration Matit Effet de persistance des sons li aux conditions de propagation cf effet Haas La matit est l effet contraire de la r verb ration L utilisation de surfaces non parall les non planes et de mat riaux absorbants permet d augmenter la matit d un espace Variation Transformation d un ou de plusieurs composants d un l ment musical Voix contraires Une voix monte lorsque l autre descend Voix parall les Une voix est la r plique exacte de l autre une hauteur diff rente Autres mots pouvant tre utilis s Distorsion Echo Filtrage Fondu encha n Imitation Mixage Point de synchronisation Ralenti R p tition R verb ration Synchronisation Timbre Tuilage Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts
206. struction et dans le processus de vigilance reconstruction II QUI EST RESPONSABLE II 1 Les individus au sein de la collectivit internationale sont responsables Le groupe d cide pour le citoyen Ainsi l UNESCO en r f re clairement une ducation accessible vou e l apprentissage des enjeux cologiques Le d veloppement durable est la principale ligne directrice du XXT si cle sur le plan politique Son sens les g n rations futures doivent avoir les m mes chances d panouissement que nous Ces chances d panouissement doivent tre r parties plus quitablement sur la terre et concerner chaque individu Le d veloppement durable cr e une passerelle entre le d veloppement conomique la justice sociale et la protection de l environnement Tous les individus doivent pouvoir acc der une ducation qui leur permette d assimiler des connaissances et des valeurs ainsi que des comportements et des modes de vie qui sont n cessaires pour un avenir viable et un changement positif de la soci t UNESCO ao t 2008 site Internet consult le 11 avril 2009 http www decennie ch On note que la communaut internationale propose et les autorit s nationales voire infranationales qui ont la main sur l ducation disposent Les citoyens doivent tre form s pour participer au processus de vigilance et de reconstruction V u pieux I 2 L ducation nationale en France est responsable Le Gre
207. t en fonction du dispositif de cours abord toutes les phases ne seront pas obligatoirement trait es Si les phases d investigation et d exp rimentation peuvent tre ind pendantes et autonomes un processus de cr ation oblige un travail pr alable d analyse et de contextualisation de la demande ou du cahier des charges Un processus de cr ation complet demande galement un temps d exp rimentation pr parant un temps de r alisation ce qui permet la mise en uvre des trois phases d un projet L investigation est une phase prospective qui permet de conduire une observation et une analyse de cerner un probl me pos ou de collecter et d interpr ter des informations et des r f rences Elle peut proposer de contextualiser un sujet d tude une demande ou un cahier des charges en les mettant en relation avec les circonstances artistiques historiques sociales dans lesquelles ils se situent Cette mise en perspective se fait en mobilisant les capacit s observer rep rer situer comparer ou hi rarchiser Selon la nature des attentes elle traite de la forme du volume de la mati re de la composition de la structure et de leurs interrelations elle identifie les fonctions et les contraintes elle met des constats sur les typologies les modes de vie les influences ou les significations Dans le cadre d une r ponse une demande limit e ou un cahier des charges l investigation est g n ralement une
208. tainable design intelligence and spur innovation 16 Sustainable design is a challenge and opportunity to build smarter nimbler more sustainable innovation capabilities Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 65 inf rieur leur activit est enrichie par celles des managers des lignes de produit la fl che rouge eux m mes compl mentaires des managers responsables de l engagement social de l entreprise la fl che bleue des strat ges commerciaux eux m mes compl mentaires du staff de la mercatique Dans un niveau encore inf rieur ils rencontrent le staff de la R amp D recherche et d veloppement qui est confront aux managers de la production Pour chacune des petites sph res de m tier concern es par la conception de l artefact correspondent des changes des transferts des dialogues des confrontations des compl mentarit s avec d autres quipes Ces rencontres diff rent selon le moment de la conception HI 4 Les designers concepteurs sont responsables Tous ces exemples ont permis de mieux cerner la place des concepteurs dans le sch ma complexe de la production d artefact l re du d veloppement durable Ces approches sont confort es par le regard d un chercheur canadien en sciences de l ducation Au d but de ce nouveau si cle les formateurs la conception et la technologi
209. thropomorphes comment conserver l identit de l art aborig ne tout en op rant des transpositions On aborde simultan ment les aspects pratiques et les usages esth tiques et symboliques de la parure pour porter dans quelles circonstances avec quelle tenue quelles fins Ces diff rentes tapes doivent r investir les recherches effectu es lors des phases d exp rimentation et d analyse Laurent Chaouat Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 26 Atelier 3 Elargir sa culture artistique Convergences entre le design et les autres domaines artistiques Animateurs Isabelle Basquin IEN ET Martine Terville Colboc Professeur agreg Il s agit d aborder dans cet atelier la partie du chapitre largir sa culture artistique qui questionne les relations techniques plastiques et s mantiques entretenues entre la conception design et les arts du son les arts visuels les patrimoines ou le spectacle vivant D roulement de l atelier en deux phases De quelle probl matique s agit il Projection d un extrait du film documentaire L empire des sons d Andrea Bergala Arte et System TV 2005 nonc des objectifs poursuivis Pr sentation des connaissances des capacit s et attitudes Quelles sont les strat gies p dagogiques Les d marches d investigation d exp rimentat
210. tion conomique suivante utilisation des biens et des services Ainsi consommer d truire l utilit des choses an antir leur valeur sont des expressions dont le sens est absolument le m me et correspond celui des mots produire donner de l utilit cr er de la valeur dont la signification est galement pareille Toute consommation tant une destruction de valeur ne se mesure pas selon le volume le nombre ou le poids des produits consomm s mais selon leur valeur Une grande consommation est celle qui d truit une grande valeur sous quelque forme que cette valeur se manifeste J B Say 1826 Trait d conomie politique ou simple exposition de la mani re dont se forment se distribuent et se consomment les richesses p 2 Les arts industriels premi re manifestation du design travers la conception de mod les pour l industrie cr ent de la valeur ind niablement comme le constatent les observateurs de l poque Ils donnent la production des manufactures et des industries un ascendant sur la concurrence et attirent le consommateur gr ce aux immenses vitrines que sont les expositions universelles et que vont devenir les grands magasins Dans le m me temps la soci t n est pas dupe Elle est parfaitement consciente que la contrepartie d une production tous azimuts concurrentielle c est le devenir des d chets de la consommation Mais la situation est nouvelle et le r chauffement de la
211. tion de produits r pondant aux exigences du d veloppement videmment Cette communication propose dans un premier temps de s attarder sur le design en tant qu activit de conception d artefact L activit de conception est concern e par le rapport l environnement par n cessit ce titre dans une deuxi me partie le lien est tabli avec le d veloppement durable qui est d fini travers les pr ceptes qui le fondent et qui tentent de lui donner sens La critique de la notion est abord e afin d en mieux saisir les limites et les restrictions En troisi me lieu un recensement des responsabilit s dans le d veloppement durable permet de mieux comprendre comment elles se r partissent On commence percevoir la place et le r le du designer concepteur dans un environnement de plus en plus contraignant Peut on en d duire des principes transf rables la d marche de projet chez des l ves Les pratiques p dagogiques doivent tre interrog es LE DESIGN ACTIVIT DE CONCEPTION I 1 Concevoir un artefact Le design est une activit de conception c est le sens du mot anglais ouvert qui dit autant la conception au sens de l invention C est le design amp Technology du National Curriculum anglais que l ing nierie au sens de l ing niosit et de l ingenium Mais c est aussi le substantif valise qui g n re des pith tes de tous ordres pour signifier un m tier graphic des
212. tion entre les deux changements Projet 2 espaces acoustiques En gardant les m mes sons entre les deux espaces les l ves proposent une modification par les effets sonores utilisation de la fonction effet d Audacity par exemple Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 42 Projet 3 transformations sonores du bruit la musique En relation avec un m me lieu les l ves transforment un paysage sonore compos de bruits en organisant une transition vers une musique impos e ou de leur choix Les transformations peuvent s op rer en retirant ou en ajoutant des sons en les transformant filtrage r verb ration en jouant sur les silences ou le rythme etc On peut aussi organiser un montage combinant le travail des diff rents groupes La derni re tape associant ces s quences se r alisera en classe enti re comme conclusion de la d marche LE TRAVAIL D CRITURE Les l ves seront amen s justifier les choix des diff rentes tapes collecte de sons cart ou pr sence de certains sons choix ventuels de musiques des types de transitions explicitation des montages et de la r ponse la consigne donn e PROLONGEMENT ET INTERDISCIPLINARIT Ce travail peut tre r alis en relation avec plusieurs tapes du cours d arts appliqu s ou avec la danse ou bien entendu avec les arts visuels
213. tions successives du mod le de cet artefact pour aboutir un mod le final Les repr sentations ne peuvent pas tre circonscrites au seul dessin de l enveloppe d un artefact L enveloppe peut faire l objet d une repr sentation interm diaire parmi d autres repr sentations de type esquisse rough plan maquette dessin technique 3D etc Mais l artefact tant d fini comme un syst me qui g n re des liens entre son fonctionnement interne et sa dynamique externe l enveloppe ne peut pas se r sumer une carrosserie Pour parvenir une repr sentation lisible par tous le designer doit poss der des comp tences de dessin entre autres Ces comp tences ne doivent pas tre confondues avec une d marche artistique Elles fondent nourrissent accompagnent certaines t ches de l activit de conception mais ne se substituent pas elles Si cette activit a pour finalit de cr er une valeur ajout e l artefact a n est pas travers la forme mati res couleurs ergonomie etc uniquement C est aussi travers les liens que le design a su tisser entre l artefact et son milieu l utilisateur l espace social l environnement etc L3 Consommation et origines de la conception industrielle La consommation devient un th me majeur des conomistes contemporains des premi res industries Par exemple la th orie de Jean Baptiste Say pose la question centrale de la consommation dans son accep
214. tit dossier r capitulatif individuel de la s quence pourrait tre valu et not il pourrait comporter les tapes de la r alisation avant pendant apr s l intervention plastique et au regard des contenus engag s par la s quence des fiches montrant le niveau de l appropriation du vocabulaire enseign et d une pr sentation argument e du projet de l l ve Ce dossier pourrait comporter les ouvertures culturelles textuelles et ou iconiques pr sent es par l enseignant et ou recueillies par le ou les l ves Quant aux attitudes que cette d marche de projet devrait favoriser comme la cr ativit la curiosit l coute des autres etc modalit s qui ne sont pas objectivement quantifiables et notables elles pourraient faire l objet d appr ciations verbales ou d annotations crites en marge de la notation ou l occasion d un bulletin trimestriel Martine Terville Colboc Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 34 Atelier 4 Approfondissement artistique et culturel Animateurs Jean Martial Fouilloux Professeur agr g Mich le Chevalier IA IPR A SPECTACLE VIVANT Dans cet atelier pendant une vingtaine de minutes Mich le Chevalier a pris le parti de fixer quelques l ments th oriques n cessaires toute formation et d illustrer ces propos par des images d une pratique d l ves
215. tre le r pertoire et le travail entrepris Construire quelques rep res culturels D marche Propositions de deux parcours au choix pas n cessairement exclusifs l un de l autre Le choix a est plus centr sur la musique le choix b sur le son au sens g n ral Etape 1 Choix a Proposer deux ou trois extraits audiovisuels brefs sans le son par exemple Lost in translation Manhattan Batman Demander aux l ves ce qu ils imagineraient comme musique en relation avec ces images Proposer quelques extraits musicaux incluant ou non la bande originale Demander aux l ves de proposer des choix Confronter les diff rentes propositions et les comparer ou non aux versions originales Demander aux l ves de repenser leur itin raire entre la maison et l tablissement en imaginant une sonorisation de leur trajet Chacun peut refaire son parcours en choisissant une ou plusieurs musiques et en utilisant son baladeur coute de quelques uvres voir l annexe 1 ou 2 tablir des relations entre le r pertoire et le travail entrepris Construire quelques rep res culturels tape 1 choix b En se fixant sur plusieurs lieux connus de tous demander ce qu ils y entendent quels sont les sons dominants les sons continus ou ponctuels et leur variation en fonction des diff rents moments de la Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nat
216. ts plastiques architecture peinture sculpture dessin et arts graphiques photographie etc illustration bande dessin e Cin ma audiovisuel vid o montages photographiques dessins anim s et autres images Arts num riques Pocket films jeux vid os etc Il va sans dire que ce dispositif n liminait a priori aucune des disciplines habituellement enseign es au lyc e et notamment dans la voie professionnelle En effet il apparaissait clairement que les arts appliqu s dont les tudes en trois ans sont d sormais valid es et sanctionn es par un baccalaur at professionnel trouveraient sans difficult leur place dans les arts du langage comme toutes les disciplines mais plus sp cifiquement dans les arts de l espace dans les arts du quotidien et dans les arts du visuel Pour autant ils ne seraient pas exclus des arts du spectacle vivant et m me des arts du son Remarque On n oubliera pas que les programmes pr c dents con us dans les ann es 2000 en concertation avec Fran oise C ur et un groupe de travail ici repr sent par quelques coll gues anticipaient sur le climat actuel par leur intitul Arts appliqu s et cultures artistiques et par les quatre options au volume horaire quantifi qui d finissaient les rapports d ouverture avec d autres domaines artistiques et culturels 3 2 Les treize th matiques Contenus et int r t p dagogique S agissant des uvres tudier le groupe de t
217. ttendus 1 INTRODUCTION 2 M THODES 2 1 A partir du socle commun de connaissances et de comp tences 2 2 Comme une continuit du CAP et en vue d une poursuite d tudes 2 3 Notion de projet 2 4 Lecture du tableau 2 5 D finition des phases investigation exp rimentation r alisation 3 OUTILS 3 1 Socle commun de connaissances et de comp tences comme cahier des charges 3 2 B2i lyc e CFA comme cahier des charges 3 3 Lecture du tableau 3 4 Quels outils pour quelles phases investigation exp rimentation r alisation 4 VALUATION 5 CONCLUSION D marche de projet et p dagogie inductive 1 INTRODUCTION Aujourd hui 1 1 L outil num rique Si l enjeu a t d offrir la possibilit de communiquer de cr er en langage non technique aujourd hui les ing nieurs portent leur attention sur le d veloppement de dispositifs interactifs simples ludiques discrets Depuis 1970 on est pass de l objet technique pour lequel les langages et les proc dures cod s taient ceux de sp cialistes l objet technique voil invention et mise au point par Apple du bureau du menu d roulant du copier ou glisser coller l outil tel qu on le connait aujourd hui dont les performances mais aussi les interfaces cran tactile palette graphique commande vocale ou retour d efforts syst mes Blue Tooth ou Wi Fi lunettes d immersion font de nous des magiciens Direction g n
218. tuer sans peine D truire mieux c est d truire durable Mais les initiatives pullulent Ainsi la mise en ligne d un nouveau site ducation d veloppement durable source http education developpement durable fr propose des outils p dagogiques et des Th mes de l appel projets 2008 2009 1 Montagne Oc an ville ou campagne pr server les espaces et les territoires 2 Les cotechnologies au service d une cole qui agit 3 L tablissement exemplaire 4 L cole agit pour une sant durable 5 L image au service de l cod veloppement 6 L cole agit pour de nouvelles pratiques solidaires Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 61 supports didactiques aux personnes professeurs et l ves entreprenants int ress es par la conduite de projets en lien avec la th matique de l environnement voir Figure 4 HI ROUE Ar Fichier Edition Affichage Favoris Outils Liens M D e he Go A 47 Le ste de education environnement pour un d ve sveloppement APPR HENDER LE D VELOPPEMENT DURABLE AGIR M DIATH QUE a COLLEGE LYCEE REGARDS CANAL EDD 01 06 03 09 Encadrer les emballages 35 du volume de nos poubelles Cest e que repr sentent Actes p dagogiques eve artplscteqe et tve kppementaerabi artar de Tour
219. u plusieurs m lodies Crescendo Jouer en augmentant l intensit du son Decrescendo Jouer en diminuant l intensit du son Densit Nombre d v nements dans un moment donn Echantillon El ment sonore pr lev puis utilis dans un autre morceau souvent apr s un traitement sonore Echo R p tition simple ou multiple d une mission sonore L cho est une structure fondamentale arch typale dans l coute voir son vocation mythique et la notion de double ou de miroir en psychanalyse Fading Baisse fade out ou augmentation fade in progressive de l intensi voir Fondu encha n ou Cross fade transition progressive entre deux sons Imitation Reprise d un m me fragment ou d une m lodie enti re successivement par diff rents musiciens Larsen Boucle table entre un micro et les haut parleurs Le signal s amplifie jusqu d gradation du syst me sans intervention Masque Pr sence d un son qui par son niveau et ou sa fr quence recouvre partiellement ou compl tement un autre son Mixage Op ration de m lange de diff rentes sources sonores Motif El ment avec des caract ristiques propres constitutif d une uvre soit autonome soit associ d autres dans une phrase par exemple Ostinato Cellule rythmique m lodique ou harmonique qui se r p te afin de servir d accompagnement Panoramique Effet permettant d assurer la distribution spatiale du son L autopan e
220. u vent On veillera se procurer une carte son Digidesign ou M audio et des enceintes monitoring de bonne qualit Yamaha Genelec Bibliographie Jean Fran ois Augoyard Henry Torgue A l coute de l environnement sonore Ed Parenth ses Thierry Jousse Thierry Paquot ss La direction de La ville au cin ma Ed Cahiers du cin ma Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 98 Guides et modes d emploi Transformation de sons et Montages sonores Mode d emploi d Audacity pour couter pour arr ter transformation de l extrait choisi aaae 6 QE cliquer au d b tenir la souris l cher la fin de l extrait choisi Les extraits s lectionn s peuvent tre coup s coll s transform s Pour ajouter une nouvelle piste aller dans projet puis importer audio ou ajouter une nouvelle piste Toujours dans projet il est possible d aligner une piste sur le curseur le z ro le d but ou la fin de la s lection Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 99 PNP Arts appliqu s amp cultures artistiques 31 mars 1 avril 2009 Mode d emploi de Musique maker 1 Ouverture de Musicmaker Ouvrir Musicmaker menu d marrer educatif musique 2 Charger un fichier cl
221. uction d une ou plusieurs contraintes par exemple travailler uniquement avec un ruban adh sif de couleur et ne pas d grader les lieux garder des traces de l effectuation une partie du cahier des charges habituellement sous la responsabilit de l enseignant est d l gu e l l ve En effet dans ce cadre p dagogique et suivant le contexte conditionn par la topologie des lieux et la dur e accord e la s quence c est l l ve que pourrait revenir le choix du site de son intervention et ou des moyens plastiques et surtout de la nature de son intervention visant dans tous les cas un effet visuel in dit Dans ce contexte comme pour l artiste au travail la pratique de l l ve volue au gr de ses erreurs de ses garements ou de ses partis pris et n est que partiellement conditionn e par un cahier des charges pr alable comme cela serait le cas pour la mise au point et la fabrication d un produit ou d un apprentissage plus factuel Cette d marche ouverte pose le probl me de l valuation dans la mesure o le projet personnel de l l ve n est que partiellement anticip par l enseignant Ce qui peut tre valu concerne les apports que la situation met explicitement jour sous r serve que ces apports soient valuables savoir qu il est plus ais d identifier des productions et des connaissances que des d marches ou des attitudes Du c t des savoirs et des savoir faire un pe
222. ues porteuses de sens Elles clairent et f d rent les savoirs acquis dans chaque discipline autour d une question commune et favorisent ainsi les changes et les d bats 4 Les conditions de la mise en uvre Cette mise en uvre a d j d but en septembre 2008 au cycle 3 de l cole l mentaire de fa on plus ou moins formalis e mais n anmoins officielle Elle se poursuivra au coll ge et au lyc e professionnel la rentr e 2000 L histoire des arts sera prise en compte au dipl me national du brevet en 2010 Il en sera de m me au baccalaur at par la suite La question de la formation des ma tres n est pas rest e sans r ponse Le Programme national de pilotage PNP a pr vu d y pourvoir cf ce s minaire ci sans oublier la sensibilisation combien d terminante des chefs d tablissements Dans le m me temps la DGESCO qui a d j produit d s septembre 2008 un document pour l cole primaire intitul Ressources pour faire la classe travaille cette ann e un document du m me ordre cconcernant le coll ge et le lyc e professionnel Il devrait tre diffus en mai 2009 De son c t le CNDP recense classe et r organise tout ce dont il dispose en mati re d outils susceptibles d aider les professeurs impliqu s dans l enseignement de l histoire des arts Enfin le minist re de la Culture et de la communication fait de m me et mobilise toutes ses institutions pour
223. un effet d une ambiance d une sensation sur la r ponse une demande circonscrite un cahier des charges sur la validation d une hypoth se Quand l exploration porte sur l exp rimentation d outils de supports l acquisition de techniques la d couverte de notions sensibles elle suppose l utilisation d outils traditionnels qui se justifient par leur aptitude au griffonnage libre l hypertrophie d une caract ristiques au dessin spontan po tique l exploration individuelle Par contre lorsque l exploration rel ve de la manipulation des composants de l image transfert superposition proportions inclusion transparence estompe d exp rimentations complexes combinaison d formation inversion fusion ou multiples variations d clinaisons que l outil num rique peut syst matiser ou simplifier son assistance se justifie la fois par les possibilit s qu il offre et par l conomie du temps qu il engendre La r alisation correspond au temps d appropriation et d exploitation des donn es recueillies et des notions d couvertes lors des deux phases pr c dentes Elle est une exp rimentation en vraie grandeur contexte programme contraintes et cahier des charges sur une production d arts appliqu s prise dans les trois p les Appr hender son espace de vie Construire son identit culturelle largir sa culture artistique Quelle que soit la nature de la d
224. une proposition de d marche La volont tait de construire un projet avec des phases de manipulations et d exp rimentations placer d lib r ment l exp rimentation et l intuition avant l analyse de travailler en volume Il appara t indispensable d aborder le sujet sensible des conditions de r alisation de cette s quence type de classe organisation du travail en groupe etc mat riel et outils n cessaires Il faut galement pr ciser que cette s quence a t labor e en prenant appui sur la d marche pr conis e dans le champ Outils et m thodes L ensemble des s quences pr sent dans ce document traite d un domaine important de l artisanat d art le bijou L l ve aborde ce domaine sous deux aspects un aspect culturel et un aspect pratique et cr atif Deux aspects qui articul s de fa on coh rente se compl tent et s enrichissent mutuellement Dans un premier temps il s agit de faire appel l intuition de l l ve afin d viter la reproduction de mod les d j existants Il s agit galement d exp rimenter des mat riaux et des principes sans tre limit par la production d objets finis Dans un deuxi me temps la confrontation et l analyse d uvres de r f rence permettent d enrichir sa culture son exp rience et son vocabulaire plastique La phase de projet am ne l l ve faire la synth se de ses acquis en le mettant dans
225. une situation propice la cr ation PHASE D EXP RIMENTATION a Exp rimenter les mat riaux En fonction des mat riaux et des outils disposition on interroge les propri t s physiques et la mall abilit des mat riaux comment agir sur le mat riau Enrouler plier couper ajourer torsader d chirer tresser diff rentes manipulations sont elles possibles avec le m me mat riau une fois manipul garde t il sa forme Devient il fragile ou au contraire plus r sistant peut on traiter ou modifier l aspect de sa surface Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 24 b Exp rimenter des principes d assemblages En tenant compte des manipulations pr c dentes on aborde sous forme de questionnements la nature des mat riaux assembler et le type d assemblage appropri quels mat riaux assembler quels types d assemblages privil gier en fonction des mat riaux Coller lier coudre agrafer riveter clouer l assemblage est il un l ment plastique part enti re de la cr ation Doit il tre visible ou au contraire invisible l assemblage est il p renne Il est noter que ces diff rentes phases sont conditionn es par la nature des mat riaux mis disposition des l ves ou collect s par eux On peut galement exp rimenter des assemblages ou des r
226. ur leur rapport particulier entre la ville et le son Film R alisation Musique Ann e Rep rage 2 days in Paris Julie Delpy 2007 Julie Delpy 2046 Wong Kar Wai 2004 Peer Raben Shigeru Umebayashi A2 rue Lloyd Bacon Leo Forbstein 1933 Fin Harry Warren A propos de Nice Jean Vigo 1930 Les ailes du d sir Wim Wenders 1987 00h01m54 00h03m20 J rgen Knieper 00h15m16 00h21m08 00h22m34 00h23m36 00h40m00 00h43m00 01h05m49 01h07m56 01h30m34 01h31m07 01h28m25 O1h42m07 Alphaville J L Godard Paul Misraki 1965 D but American Beauty Sam Mendes Thomas Newman 2000 00h01m02s08 00h01m33s01 L ami am ricain Wim Wenders J rgen Knieper 1977 L ann e du dragon Micha l Cimino David Mansfield 1985 00h02m02s 00h04m47 L arbre le maire et la Eric Rohmer S bastien Erms 1993 m diath que L arm e des douze singes Terry Gilliam Paul Buckmaster 1995 L auberge espagnole Cedric Klapisch Cyril Moisson 2002 Babylon USA Eric Mendelsohn Michael Nicolas 1999 Batman le d fi Tim Burton Danny Elfmann 1992 00h09m01 00h10m09 Beau fixe sur New York S Donen Comden Green Pr vin 1955 G Kelly The Big Lebowski J and E Coen Carter Burwell 1998 Blade Runner Ridley Scott Vangelis 1982 Brazil Terry Gilliam Micka l Kamen 1985 Buffet froid Bertrand Blier Brahms Schubert 1979 Bullit Peter Yates Lalo Shiffrin 1968 Cabaret Bob Fosse Ralph Burns John Kander 1972 Chin
227. urs en fonction d un lieu J agis partir d un point pr cis que je d finis dans une architecture et partir de ce point de vue j tablis un rapport d aller et retour avec cette architecture C est un rapport direct tout ce qui se construit est en fonction de cela Catalogue 50 Esp ces d espaces page 110 Centre Pompidou Mus es de Marseille 1998 Site officiel de Felice Varini www varini org Daniel BUREN La locution in situ ne veut pas dire seulement que le travail est situ ou en situation mais que son rapport au lieu est aussi contraignant que ce qu il implique lui m me au lieu dans lequel il se trouve La locution de travail in situ prise au plus pr s de ce que j entends par l pourrait se traduire par transformation du lieu d accueil Il y a transformation du lieu m me si le plus transform se trouve tre l agent transformateur Il y a donc deux transformants l uvre l outil sur le lieu et le lieu sur l outil qui exercent selon le cas une influence plus ou moins grande l un sur l autre Le r sultat en est toujours la transformation du lieu par l outil et l acc s au sens de ce dernier gr ce son usage dans et par le lieu en question Site officiel de Daniel Buren http www danielburen com Georges ROUSSE Oui la photographie est la m moire de mes installations qui sont ph m res r alis es dans des espaces d exposition ou des lieux vou s la
228. uvert au brassage des cultures des poques un lieu de dialogue permanent Confront s des exemples d uvres inspir es ou int grant des l ments des cultures africaines ou du Maghreb Institut du Monde Arabe IMA de Jean Nouvel Demoiselles d Avignon de Pablo Picasso les l ves issus de ces cultures ont r agi identifiant des l ments formels qui leur taient familiers J ai d cid d utiliser la diversit culturelle propre cette classe 11 origines diff rentes pour 24 l ves Alg rie Maroc Mali S n gal Cap vert Comores Asie Guadeloupe Martinique Guyane et M tropole pour construire un projet de communication visuelle Expos rapide du projet A partir d l ments vari s sous forme d objet ou de documents photographiques propres aux cultures des l ves de la classe il s agissait de mettre en vidence des codes visuels significatifs couleurs formes typographie motifs traditionnels etc afin de r aliser l aspect visuel d un menu C est cette exp rience que l on retrouve en filigrane dans le champ Construire son identit culturelle Extraits des textes du BO pr sent s en r f rence Grands rep res de la culture artistique situer une production d arts appliqu s ou une uvre d art dans une chronologie analyser une uvre en la situant dans son contexte de cr ation appr hender l influence d un courant d un cr ateur sur son poque Direction g
229. y PENAUD MERCREDI 1 AVRIL 2009 9h Vincent MAESTRACCI IGEN Doyen du groupe de l ducation et des enseignements artistiques 9h30 Conf rence suivie par une pr sentation de cas concrets et par un change anim par les formateurs La d marche de projet en design et le d veloppement durable ric TORTOCHOT Cas concrets Isabelle BASQUIN R gine BERNAD Jean BOREL Laurent CHAOUAT Mich le CHEVALIER Francis COUNIL Charly PENAUD Martine TERVILLE COLBOC 10h45 Les activit s de projet dans le cadre des enseignements g n raux li s la sp cialit Isabelle BASQUIN Jean BOREL R gine BERNAD Laurent CHAOUAT Mich le CHEVALIER Francis COUNIL Charly PENAUD Martine TERVILLE COLBOC ric TORTOCHOT D jeuner 14h Les outils num riques dans l enseignement des Arts appliqu s amp cultures artistiques Francis COUNIL et Charly PENAUD 15h30 Perspectives le pilotage des formations acad miques R ponse aux questions des participants Conclusion du s minaire Direction g n rale de l enseignement scolaire Arts appliqu s et cultures artistiques 2009 Minist re de l ducation nationale page 104 Isabelle BASQUIN Pierre BAQU R gine BERNAD Jean BOREL Laurent CHAOUAT Mich le CHEVALIER Fran oise C UR Francis COUNIL Jean Martial Intervenants Inspectrice de l ducation nationale enseignement technique STI arts appliqu s Acad mies de Versailles La Guadeloupe Pro
230. yens plastiques traditionnels graphisme peinture collage et ou par le biais de moyens num riques l aide de logiciels adapt s Situation 3 Travail partir d un dessin pr alable Les l ves choisissent l objet de la repr sentation d un site ou l enseignant impose le m me lieu et ou le m me point de vue tous les l ves Dans un premier temps les l ves r alisent sous forme de dessin une repr sentation la plus fid le possible d un espace puis dans un deuxi me temps ils interviennent sur cette r ponse Afin de garder la trace des carts produits par l intervention plastique de l l ve les premiers dessins peuvent tre photocopi s ou scann s La modification de l espace peut se faire avec des moyens plastiques traditionnels ou par traitement du dessin pr alable scann l aide de logiciels adapt s 4 Les dispositifs de cours Les trois situations pr sentent des variantes de formes mais elles sont comparables dans leurs objectifs et leur d roulement comportant des phases similaires mise en situation et accroche encadrement de la pratique et verbalisation avec r f rence au champ artistique 4 1 Mise en situation et accroches avant de demander aux l ves d intervenir sur un espace de la salle de cours ou d un autre lieu propice l enseignant les invite prendre conscience des caract res du site sur lequel ils devront intervenir Il s agit d tablir oralement et ou

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