Toute vérité est bonne à lire
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1. est bonne lire C est dans cet esprit tr s back to basics que s inscrit l ouvrage de Thomas Sowell auteur justement de Basic Economics il y a quelques ann es Basique basique c est vite dit les arguments qu il met en avant ne sont pas si l mentaires et l on conna t de nombreux ouvrages r put s savants qui tombent r guli rement dans les chausse trappes les pi ges pour l phants et autres miroirs aux alouettes d nonc s dans Economic Fact and Fallacies La m thode de d monstration employ e par Sowell est connue partir d id es re ues qui polluent le d bat public et qui peuvent mener des politiques publiques d raisonnables de pr f rence des id es re ues de gauche il faut bien le dire et les d molir tranquillement sur des bases empiriques en mon trant quelles s appuient non pas tant sur des contre v rit s flagrantes que sur des demi v rit s et de petits arrangements avec les chiffres Car si les mauvaises id es ont la vie dure il faut montrer en quoi consiste leur pouvoir de s duction en quoi ce pouvoir est fond sur des v rit s partielles La m thode n est certes pas des plus fines mais elle se r v le plut t efficace pour aborder des th mes tr s vari s sur lesquels un clairage conomique m me basique est vraiment utile car ce sont presque toujours les m mes distinctions qu un conomiste peut puiser dans sa bo te outils quel que soit le sujet abord flux et sto2. familiale de la communaut noire et les r sultats sont d capants par exemple pour remet tre leur place les discours sur l h ritage de l esclavage il rappelle que 31 des enfants noirs am ricains taient n s de femmes non mari es au d but des ann es 1930 contre 77 au d but des ann es 1990 Quelques limites Il n est pas si facile de trouver des points vraiment faibles dans le livre de Sowell du moins sur le fond nous allons tout de m me essayer Sur la forme c est peu brillant Comme dans presque tous les ouvrages am ricains il manque un certain esprit de synth se et la d monstration aurait sans doute t plus efficace l aide de quelques graphiques Il manque surtout des r f rences la situation europ enne c est une vraie frustration de ne pas pouvoir lire Sowell sur l immobilier fran ais ou sur la taille de nos quintiles de revenus On peut se demander si le chapitre sur l universit n est pas un peu vain il nest en tous les cas pas tr s constructif Sowell d nonce mais il ne propose rien pour inverser la tendance la d rive des co ts Il cite pourtant Henry Rosovky ancien pr sident de Harvard d s l introduction du livre Never underestimate the difficulty of changing false beliefs by facts On peut aussi s interroger sur l utilit du dernier chapitre consacr au tiers monde car depuis William Easterly le message que Sowell souhaite faire passer a d j t
3. 009 135 LIVRES amp ID ES courent Car au tout d but des ann es 1990 ce sont des tudes de la Fed de Boston qui donn rent l impression que les refus de pr ts aux membres des communaut s noi res et hispaniques taient un peu plus nombreux que ceux vis vis des Blancs ou des Asiatiques Certains lobbies y virent non le reflet logique de la moindre richesse de ces communaut s mais la preuve du racisme du monde financier La loi am ricaine CRA Community Reinvestment Act vot e sous Carter comportait d j des dispositions qui obligent les tablissements bancaires proposer des pr ts aux familles les moins solvables sous peine de proc s en discrimination cette loi va tre renforc e en 1995 Les chiffres montrent qu il serait faux d imputer cette loi et aux autres initiatives de l administration Clinton for ant les banques pr ter aux minorit s faute de quoi elles ne pouvaient plus b n ficier de la couverture d assurance f d rale sur leurs d p ts l int gralit de la crise actuelle les deux tiers des pr ts hypoth caires aux tats Unis sont accord s par des institutions qui ne sont pas vis es par la loi CRA En revanche il est aujourd hui clair que les banques devant certains B profils de client le ne jouaient plus leur r le prudentiel EN VOULANT en Aer a CE QU pour se conformer aux prescriptions d une loi pr tendant L CONOMIE LIBRE instaurer l galit de tous devant l acc
4. LIVRES amp ID ES Economic Facts and Fallacies Economic Facts and Fallacies Thomas Sowell Toute v rit est bonne lire MATHIEU MUCHERIE conomiste BNP Paribas Assurance Les ouvrages visant identifier les causes l origine de la crise se suivent et se ressemblent souvent continuant de v hiculer nombre d id es re ues Dans un ouvrage efficace Thomas Sowell s emploie les d monter une une quitte faire grincer quelques dents es Am ricains sont extraordinaires Alors qu ils pourraient se contenter de vivre une vie tranquille de monopole toute la recherche conomique digne d tre publi e se fait soit par eux soit chez eux ils abritent tout de m me une arm e de columnists de p dagogues d analystes pour hink tanks de journalistes sp cialis s et de professeurs de second rang qui dans l ombre si l on peut dire permettent au grand public et aux d cideurs d avoir un acc s simple aux donn es r centes aux commentaires contrariants et la recherche de bonne qualit Ces auteurs de deuxi me division ne vont clairement pas r inventer la science co nomique mais ils sont indispensables pour donner du sens aux flux d informations et pour expliquer tous les concepts de base qui permettent de comprendre la crise au del de la d tection perspicace des responsabilit s des m chants hedge funds et des abominables paradis fiscaux 134 e Soct rar N 66 Toute v rit
5. ck is not traded Administrators and faculty are not rewarded for increasing profits by reducing costs or improving product quality Nous sommes ici des ann es lumi re de notre d bat sur l enseignement sup rieur Nous sommes galement assez loin de ce consensus trange sur le th me des tudes universitaires trop ch res aux tats Unis qui ne s accompa gne jamais d une r flexion sur la d rive des co ts autrement dit sur l explosion des salaires du corps enseignant Sowell dresse un portrait peu flatteur de ce corps des rapaces qui ont captur un syst me et qui verrouillent avec ing niosit toutes les entr es par des barri res d autant plus infranchissables qu elles sont cach es On se met penser Ludwig von Mises L impopularit de l conomie est la cons quence de son analyse des effets des privil ges Il est vrai que les privil ges de la caste enseignante sont assez inou s aux tats Unis salaires sans commune mesure avec les standards en vigueur dans le reste du monde carri res prot g es par un corporatisme sans faille autonomie absolue dans le choix des horaires et des contenus multiples opportunit s extra acad miques etc Pour des r sultats tr s contestables si la valeur ajout e entre guillemets chez l auteur cr e par les universit s de l Ivy League est difficile mesurer de m me 4 TRIMESTRE 2009 e 1 37 LIVRES amp ID ES Fr que leur rapport co t eff
6. cks r el et nominal brut et net efficacit et efficience court terme et long terme quilibre partiel et quilibre g n ral etc Abordons ces diff rents th mes un un sans respect pour l ordre des chapitres mais en insistant comme l auteur sur ces disturbing facts qui font le sel des analyses empiriques V rit s urbaines mensonges immobiliers La crise de 2007 2008 est une crise immobili re qui a d g n r en crise financi re partir de produits adoss s de l immobilier Il est incroyable de constater quel point les analyses les plus r pandues de la crise vacuent joyeusement la pierre et le prix des terrains de leurs champs d tude pour mieux se consacrer des explications nobles macro macro conomiques faisant intervenir le r gime de change chinois les taux courts de la Fed et la gravitation universelle Sowell lui n est pas du genre commet tre une analyse hors sol il met les pieds dans le plat et c est d ailleurs l dans ce chapitre que se situe l int r t majeur de son ouvrage Cela le conduit une remise en cause radicale de Fannie Mae et Freddie Mac ce syst me sovi tique de finance ment de l immobilier r sidentiel issu du New Deal p pini re de d mocrates surpay s et d sormais gouffre pour les finances publiques am ricaines Cela le conduit aussi une critique intelligente de la Fed c est un exercice extr mement rare par les temps qui 4m TRIMESTRE 2
7. d livr en des termes clairs et chiffres l appui on sait d j que les aides ext rieures sont nocives les r gimes du Sud corrompus et les organisations internationales des bureaucraties inefficaces Tout juste peut on relever dans ce chapitre une critique 140 e Socr raL N 66 Toute v rit est bonne lire parfaitement lumineuse mais il est vrai peu originale de la th se tristement c l bre de L nine sur l exploitation imp rialiste Mais ce qui manque surtout chez Sowell ce sont des portes d entr e vers des articles plus pointus plus acad miques ses r f rences sont journalistiques Les exemples de manquements en la mati re sont l gion Les plus criants concernent le chapi tre consacr aux probl mes urbains On s attendait logiquement trouver ici des r f rences innombrables aux travaux d Ed Glaeser l conomiste de Harvard dont les travaux sur la r glementation fonci re de certains tats am ricains en font sans doute l auteur le plus important dans le monde d aujourd hui pour comprendre la crise alors que Roubini et consorts pr voyaient une crise via le d ficit ext rieur et la chute aux enfers du dollar Sowell cite une demi douzaine de fois un article un peu p riph rique de Glaeser copubli en 2005 dans le Journal of Law amp Economics avec deux autres tr s bons auteurs Joseph Gyourko et Raven Saks Why is Manhattan so Expensive Regulation and the Rise in Housing Prices Il aurait
8. icacit un certain nombre d in LES PRIVIL GES dices laissent penser que les co ts s envolent pour une D qualit constante Sowell pointe le fait que le prestige et ENSEIGNANTE ae rechech SONT AUX argent vont aux universit s en pointe sur la recherche TATS UNIS ASSEZ alors que le gros des effectifs les tudiants du cycle de INOU S POUR DES quatre ans nest pas vraiment concern lui qui aurait RESULTATS TRES lut t besoin de professeurs plus p dagogues moins CONTESTABLES P P plus p dagogues chers et plus pr sents Every minute I spend in an undergraduate classroom is costing me money and prestige note un professeur de l Universit du Michigan Il y a aussi le scandale des finances sportives il est presque impossible d tre mieux pay qu un coach de football dans une universit am ricaine Au total le tableau du monde universitaire am ricain dress par l auteur est celui d un magma peu concurrentiel o le favoritisme et le m pris du client font syst me On imagine ce que le Huron Sowell penserait de la Sorbonne de Nanterre et de Tolbiac Mythes et l gendes sur les in galit s Thomas Sowell relance la croisade contre des id es tr s populaires gauche et m me droite mais dont les bases empiriques sont tr s fragiles e Sauf pour les riches les revenus am ricains ont stagn depuis des ann es c est vrai sur le plan des m nages mais c est faux sur le plan ind
9. ity Federal Reserve Bank of New York Economic Review vol 9 n 2 2003 Housing Dynamics NBER Working Paper n 12787 2006 Edward Glaeser Joseph Gyourko et Albert Saiz Housing supply and housing bubbles NBER Working Paper n 14193 2008 2 Edward E Leamer Housing IS the Business Cycle NBER Working Paper n 13428 2007 4 TRIMESTRE 2009 e 141 LIVRES amp ID ES Paul Krugman ce sont souvent les m mes Pour les autres et en particulier pour ceux qui disposent d j d un solide bagage en conomie ce livre sera moins utile mais repr sentera tout de m me une lecture tr s plaisante d faut d tre parfaite ment organis e et document e Le livre et son auteur Thomas Sowell Economic Facts and Fallacies New York Basic Books 2007 272 pages 142 e Soct rar N 66
10. ividuel le seul qui compte r ellement parce que le nombre de personnes par m nage n est plus le m me qu autrefois il diminue sans cesse Certains journalistes utilisent les don n es par t te sur la p riode qu ils souhaitent vanter par exemple une administra tion d mocrate et passent ensuite sans vergogne aux donn es par m nage afin de d noncer les ann es Reagan ou Bush Statistiquement le probl me est s rieux et contamine tous les chiffres par quintiles ceux qui sont le plus diffus s vers le grand public les donn es officielles Census montrent que 39 millions d indi vidus vivent dans des m nages situ s dans le quintile des plus bas revenus et 64 millions dans le quintile des plus hauts revenus Que les quintiles ne sont pas de m me taille et que tout cela volue dans le temps voil quelque chose que vous ne trouverez jamais dans une tude de Thomas Piketty par exemple Le nombre de personnes au travail temps complet est lui aussi extr mement variable selon les quintiles M me le top 5 des m nages les plus hauts revenus travaillent 138 e Soct rar N 66 Toute v rit est bonne lire plus sur l ann e que les 20 les moins riches voil qui permet de relativiser bien des discours sur les workings poors ce propos il est craindre que les r cents d veloppements destruction de 7 millions d emplois avec la crise allongement des indemnit s ch mage hausse fulgurante du salaire minim
11. peur puisque les revenus ne sont distribu s que dans un sens figuratif et statis tique pour les besoins de la courbe ou d une graphique dans la r alit les revenus sont gagn s seuls les revenus de transfert sont distribu s partir de l parler de redistribution est doublement fautif Black micmac Encore un festival de propos que l on entend peu souvent du c t de la rive gauche de la Seine Exemples de disturbing facts sur les questions raciales am ricaines l ge m dian des Noirs am ricains 35 ans est inf rieur de cinq ans l ge m dian de la population dans son ensemble Les revenus tant extr mement 4 TRIMESTRE 2009 1 39 LIVRES amp ID ES corr l s l ge Sowell s tonne qu on ne trouve jamais mention de ce fait dans les nombreuses tudes relatives aux in galit s salariales ou patrimoniales e le pourcentage de familles noires dont les revenus se situent en dessous du seuil de pauvret est tomb de 87 47 en 1960 c tait avant les droits civiques avant la discrimination positive avant Obama Au cours des ann es 1960 on passe de 47 30 Dans les ann es 1970 cens es constituer un havre de paix et de prosp rit pour la communaut noire pensez apr s la lib ration des ann es 1960 et avant les sordides ann es Reagan le taux de pauvret passe de 30 29 il stagne e Thomas Sowell revisite ensuite l histoire la culture et la structure
12. pu puiser des choses plus int ressantes encore dans d autres publications du m me auteur Il aurait galement pu en trouver chez Joel Kotkin ou chez Leamer Cela lui aurait permis d atteindre un plus haut degr de rigueur et de pr cision surtout en croi sant les concepts de Glaeser avec les donn es de Robert Shiller Le lecteur fran ais passionn par les vraies causes de la crise pourra toutefois trouver des analyses tr s glaeseriennes dans les travaux de Vincent B nard Mais il est tout de m me un peu dommage pour un auteur am ricain de n avoir pas puis davantage aux meilleures sources surtout quand elles sont connues et disponibles Une critique analogue pourrait tre formul e propos du chapitre sur les in galit s Citer les travaux de Cox et de Alm pour la Fed de Dallas dans les ann es 1990 c est bien citer les travaux plus r cents et plus novateurs de Krueger et Perri aurait t mieux Dans le m me ordre d id es on trouve souvent des choses assez contestables dans les travaux de Piketty et Saez mais Sowell pr f re s attaquer aux seconds couteaux Au final on peut recommander la lecture de Economic Facts and Fallacies de nom breuses cat gories de gens qui en ont besoin f ministes et adorateurs de la parit tiers mondistes lobbyistes de l immobilier professeurs d universit et fanatiques de 1 Edward Glaeser et Joseph Gyourko The impact of building restrictions on housing affordabil
13. s au cr dit sous ACCOMPLISSAIT peine de sanctions Et cela avait d autant moins d impor SON RYTHME C EST L TAT QUI A POUSS LES ACTEURS DE LA CHA NE OU EREDITA Aujourd hui les experts estiment que sans le CRA et sans L IRRESPONSABILIT tance que Fannie Mae et Freddie Mac taient l pour refinancer ces pr ts d licats Fannie Mae l acc s la propri t des minorit s se serait tout de m me d velopp moins rapidement certes entre 1994 et 2003 9 millions d Am ricains sont devenus propri taires de leur r sidence principale la moiti d entre eux tant issus des minorit s ethniques mais plus saine ment En voulant acc l rer ce que l conomie libre accomplissait son rythme c est l tat tant t r gulateur tant t l gislateur tant t au financement et tant t la propa gande qui a pouss les acteurs de la cha ne du cr dit l irresponsabilit On pense Douglas North On macc l re pas l histoire sans co ts On pense aussi nos CRA et nos Fannie Mae hexagonaukx le parc social le pr t taux z ro la loi Scellier Hommes femmes mode d emploi Encore un sujet politiquement dangereux que Sowell n h site pas d fricher la hache la hache de la guerre des sexes en l occurrence Manifestement l auteur ne 136 e Soct rar N 66 Toute v rit est bonne lire conna t pas les crits de Gis le Halimi ou de Dominique M da sa d monstration
14. sur l absence de discrimination salariale l encontre des femmes est assez implacable Les tudes qui comparent les revenus des deux sexes raisonnent implicitement en figeant les dipl mes l exp rience la continuit dans l emploi les heures de travail etc Elles raisonnent aussi implicitement partir d une norme id ale l galit salariale qui nest ni atteignable ni m me socialement d sirable Parce qu ils s impliquent bien davantage dans la vie professionnelle les femmes sont tr s minoritaires parmi les employ s qui travaillent plus de 50 heures par semaine et parce qu ils se diri gent vers les secteurs les plus r mun rateurs en 2005 aux tats Unis les femmes ont obtenu plus de 60 des doctorats dans le domaine des sciences de l ducation mais moins de 20 en ing nierie les hommes obtiennent une prime relative qu il serait vain de vouloir faire dispara tre par des mesures du type affirmative action Au surplus les carts salariaux se r duisent sans cesse et les cas av r s de discrimina tions sont anecdotiques on ne peut pourtant pas dire qu on ne les cherche pas aux tats Unis pays judiciaris o la protection de l emploi assez faible passe presque exclusivement par la d nonciation des discriminations Candide chez les acad miques Une citation sign e Richard Vedder donne bien le ton Most universities are nonprofit There is no bottom line Did Yale bave a good year in 2004 Who knows Its sto
15. um f d ral sous Bush et sous Obama accentuent encore la tendance d crite par Sowell Dans le m me ordre d id es l auteur souligne que les statistiques usuelles sur la stagnation des revenus des Am ricains ordinaires depuis trente ans oublient de nombreux facteurs comme le progr s technique la qualit des produits s am liore dans le temps ou les benefits cet ensemble disparate d avantages sociaux divers qui aux tats Unis s ajoute au salaire de base si ce dernier est effecti vement peu dynamique le benefits package lui progresse beaucoup plus vite Et bien entendu ce sont les chiffres sur les revenus qui monopolisent Patten tion jamais ceux sur la consommation beaucoup moins in galitaires en niveau comme en tendance alors que ces derniers sont les seuls qui comptent La classe moyenne ne cesse de r tr cir affirment Krugman Stiglitz et autres oui r pond Sowell il y a bien une contraction des effectifs dans la tranche des 35 000 aux 50 000 dollars de revenu annuel mais parce qu avec le temps de nombreuses personnes quittent cette tranche pour rejoindre la cat gorie situ e au dessus C est la faute de la mobilit sociale Sowell se livre ensuite une d fense des salaires des cadres dirigeants et il faut bien reconna tre que ce ne sont pas les passages les plus convaincants de son ouvrage Mais l auteur rappelle avec justesse que le terme distribution des revenus est trom
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