dossier - Chambre Syndicale Française de l`Etanchéité (CSFE)
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1. Un gain minimum de 25 pour les b timents tertiaires existants d ici 2020 Apr s six mois de concertation le groupe de travail charg de la pr paration du d cret d application de la loi Grenelle 2 pour le parc tertiaire existant vient de rendre Son rapport Entretien avec son pr sident Maurice GauchoOt propos recuenuis par ec but 2011 le pr sident du plan Grenelle B timent Philippe Pelletier missionnait un groupe de travail pilot par Maurice Gauchot pr sident de CB Richard Ellis France en vue de pr parer le d cret d application de la loi Grenelle 2 Dans son article 3 celle ci instaure une obliga tion de travaux pour l am lioration de la perfor mance nerg tique dans le parc tertiaire existant Les conclusions de ce travail ont t pr sent es mi octobre et serviront de base la r daction du texte d finitif para tre au premier trimestre 2012 TANCH IT INFO Quelle strat gie a t adopt e par le groupe de travail au vu de la diversit du parc tertiaire MAURICE GAUCHOT Nous sommes partis de plusieurs id es simples La premi re est l ambition de traiter la presque totalit du parc concern soit 850 millions de m tres carr s dont 70 sont aux mains des utilisateurs Notre d marche a consist proposer des mesures g n rales sur un p rim tre tr s large avec la cl du moins nous l esp rons des effets massifs plut t que de nous limiter et de travailler dans l2. d taille G rard Persuy galement membre du groupe de travail en charge de l laboration des recommandations Deuxi me constat issu de ces calculs contraire ment au dispositif pr c dent les acrot res bas Pyc Dans le cadre de l laboration des recommandations professionnelles la CSFE a reproduit sur maquette plusieurs configurations d isolation des acrot res de mani re tester les principes de mise en uvre des panneaux isolants et des rev tements d tanch it 01 amp 02 Mise en place d un compartimentage de l isolant 03 Panneaux isolants de partie courante 04 amp OS Pose de l querre de renfort et de la deuxi me couche d tanch it Valeurs butoirs des transmissions lin iques Article 19 de l arr t du 26 octobre 2010 Le ratio de transmission thermique lin ique moyen global Ratio y des ponts thermiques du b timent n exc de pas 0 28 W m SHON K Ce ratio est la somme des coefficients de trans mission thermique lin iques multipli s par leurs longueurs respectives pour l int gralit des ponts thermiques lin aires du b timent dus la liaison d au moins deux parois dont l une au moins est en contact avec l ext rieur o un local non chauff Sur justification crite du ma tre d ouvrage ce ratio maximal peut tre port 0 5 W m SHON K dans le cas o l application de l article R 112 1 ou des articles R 121 1 R 123 55 du code de la construction
3. TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 RT 2012 Des b timents tertiaires basse consommation DOSSIER 3 de bureaux doit r pondre la r glementation thermique 2012 D tail du calendrier d application et cons quences sur la mani re de travailler des tancheurs rs peuvent tre qualifi s de b timents basse consommation puisque la RT 2012 qui reprend en grande partie les exigences du label BBC Effinergie s applique d sormais eux Pour l instant seuls sont concern s les immeubles de bureaux les tablissements d enseignement et d accueil de la petite enfance ainsi que les b timents situ s en zone de r novation urbaine ANRU D ici la fin de l ann e 2011 devraient para tre des arr t s sp cifiques aux surfaces commerciales et aux h tels pour une application un an apr s parution Quant aux logements il faudra attendre le 1 janvier 2013 Les changements op r s par la r glementation ther mique sont de plusieurs ordres Tout d abord le coef ficient Cep qui correspond au total des diff rents postes de consommation li s au chauffage l eau chaude sanitaire au refroidissement la ventila tion l clairage artificiel et aux auxiliaires ne doit pas exc der 50 kWh m2 an Comme il est exprim en nergie primaire l nergie lectrique est affec t e d un facteur de 2 58 contre 1 pour les nergies fossiles voir encadr page suivante Le bois et les r seaux
4. et ce par type d immeubles au sens de la distinction tablie par la directive 2010 31 de l Union europ enne I l arriv e le rapport ne pr conise pas d obligations de travaux proprement parler MG Cette fameuse obligation de travaux a g n r beaucoup de craintes et de fantasmes chez les pro pri taires et dans le monde de l immobilier tertiaire Qu ils se rassurent Notre priorit est d atteindre les objectifs de r duction de la consommation fix s par le Grenelle Et nous leur laissons le choix des moyens qu il s agisse de travaux de gestion de maintenance de r novation ou encore d actions visant modifier les comportements des usagers De m me les propri taires pourront appliquer les objectifs d am lioration nerg tique un immeuble ou un ensemble d immeubles au sein d un m me patrimoine Nous avons bien conscience qu aucune entreprise n investit pour un retour sur trente ou quarante ans C est la raison pour laquelle nous proposons de mettre en place des garde fous en pr voyant des amortissements sur cinq dix ou vingt ans selon la nature des travaux r alis s Enfin nous recommandons aux propri taires de r aliser des plans de progr s pour les b timents de plus de 10 000 m2 I Des exceptions sont elles pr vues par le rapport MG Les exclusions sont similaires celles mention n es par la directive europ enne 2010 31 La seule diff rence se situe au niveau du seuil
5. L ensemble des ma tres d ouvrage reconna t qu lave nir les b timents non verts risquent une d cote laquelle une cor novation permettrait d chapper Mais beaucoup pensent que les sites qui auront am lior leur performance nerg tique ne se vendront pas plus cher qu avant les travaux Les ventes o 3 Le gros uvre un passage obligatoire ao 20 5 m 18 1 Enr TAE 40m 123 Er Borma prigi Th h 15 150 POTAGE Er peman L metres F rur 25 Trave da Gros ATE Jii Sources IPD losis Conseil concmies r absabtes sur les bureaux hors investissement lourd 62 kWh m soit 5 1 m Une tude r alis e par IPD avec losis Conseil montre que pour atteindre les objectifs du Grenelle 2 les propri taires du parc tertiaire devront forc ment passer par des travaux de gros uvre E131_30 53 indd 47 DOSSIER Challenger le site de Bouygues Construction en pleine Marc Didier cor novation Objectif diviser par dix la consommation nerg tique actuelle du site Quartier central des affaires 24 10 11 47 15 44 48 DOSSIER COR NOVATION ENTRETIEN AVEC ST PHANE CARPIER DIRECTEUR TECHNIQUE DE GECINA NOUS estimons le SUrCO Tt 140 millions d euros HI TANCH IT INFO Avez vous d j une id e pr cise des perfor mances nerg tiques de votre parc et des efforts fournir pour atteindre les
6. devrait globalement s av rer plus conome il risque aussi de devenir encore plus h t rog ne VERS UNE VALEUR VERTE L mergence d une plus value verte pourrait acc l rer l cor novation g n rale du parc Mais sur ce sujet les avis divergent IPD cabinet d tudes ind pendant est convaincu qu une green value appara tra en France comme aux tats Unis Certes l existence d une telle plus value a t remise en cause sur les march s o les r novations nerg tiques sont encore r centes notamment au Royaume Uni Mais pour Philippe Fixel ce ph nom ne n est d qu un manque de recul et de retours d exp rience Il rappelle qu une COR NOVATION vaste enqu te IPD men e en Australie montre la r elle existence d une valeur verte Et la conclusion est d autant plus int ressante que les labels verts ont un historique de dix ans sur ce continent Pourtant les propri taires et leurs prestataires eux se montrent sceptiques Pour Bernard Haas on ne peut pas se fier au retour d exp rience am ricain et penser que le mod le sera calqu en France Aucun pays ne se ressemble en la mati re Les travaux faire et donc les sommes engag es sont diff rents puisque les typologies de construction ne sont pas les m mes tout comme les habitudes d utilisation le climat Et puis le march et les mentalit s ne sont pas comparables Il est donc tr s difficile de benchmarker
7. m du type d usage du b timent ici des immeubles de bureaux et des missions de gaz effet de serre ElI81_30 53 indd 31 Source MEEDDEM z ELLE T EE Di Li A TI iii MIE Lanc par Icade Cachan 94 le projet Kroma architecte Christian Devillers proposera 10 000 m de bureaux labellis s BBC Le label BBC Effinergie est d livr par les organismes certificateurs Cequami Cerqual Certiv a et Promotelec C Devillers 25 10 11 14 58 Je DOSSIER RT 2012 TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 La garantie du confort d t constitue donc un param tre essentiel de la conception des projets BBC pris en compte par le coefficient Tic dans la RT 2012 des b timents BBC par nature tr s isol s et tanches qui se traduit par l enclenchement seule ment quelques semaines par an de la fonction chauf fage contrario le refroidissement est d clench de plus en plus t t dans la saison notamment dans le sud de la France Les premiers retours d exp rience r v lent que la temp rature d quilibre des b timents en r gion parisienne se situe souvent en dessous d une temp rature ext rieure de 5 C La garantie du confort d t constitue donc un para m tre essentiel de la conception des projets BBC pris en compte par le coefficient Tic dans la RT 2012 Il sera certainement amen voluer dans les mois ou les ann es venir partir des l ments fou
8. m par an conform ment aux exigences de la RT 2012 le mouvement est nettement moins visible du c t du parc existant Il faut dire qu actuellement rien n oblige les ma tres d ouvrage se lancer dans des op rations d am lioration nerg tique en dehors de la r glementation thermique existants RT globale et la RT l ment par l ment plus inci tative que contraignante et pouvant ais ment tre contourn e Pourtant la r novation nerg tique du parc b ti tertiaire est l un des principaux d fis de la loi Grenelle 2 de juillet 2010 qui pose dans ce cadre une obligation de travaux Son d cret d application dont la publication est attendue pour le premier trimestre 2012 devrait acc l rer le mouvement lire l entretien avec Maurice Gauchot p 50 en d terminant la nature et les modalit s de cette obligation notamment les caract ristiques thermiques ou la performance nerg tique respecter En attendant seule une poign e d investisseurs a pris les devants et a d j r alis un audit nerg tique de son parc La majorit attend le d cret explique Philippe Fixel Il faut dire que les interrogations sont nombreuses Quelle date sera prise comme r f rence de d part pour les am liorations nerg tiques demand es Quels types de b timents seront concern s Faudra t il engager ces travaux m me si aucune r nova tion lourde n tait pr vue se demande Franz Jenowein en charg
9. ne doivent pas tre d pass s Le premier est Les valeurs garde fous de d perdition thermique LA Ai DR Soprema LA Bu or h Le MANU des planchers hauts disparaissent avec la RT 2012 24 10 11 15 44 global et concerne l ensemble du b timent Le second vise les liaisons entre planchers interm diaires et murs donnant sur l ext rieur ou sur des locaux non chauff s voir encadr En revanche aucune exigence pr cise n est donn e pour les planchers hauts Sans valeur de r f rence les pre miers descriptifs ont eu jusqu pr sent tendance demander une isolation totale des acrot res Et ce avec une r sistance thermique identique celle de la partie courante Ces prescriptions ne sont pas toujours justifi es au plan thermique et conduisent galement mettre en uvre de fortes paisseurs d isolants avec des produits dont l emploi sur ce type d ouvrage n est pas encadr explique Dominique Royer directeur technique adjoint de Smac De fait seule l isolation des acrot res par des isolants soudables laine de roche surfac e perlite expans e est actuellement d crite dans les DTU et les avis techniques laissant de c t des mat riaux tels que le polystyr ne expans et les panneaux en mousse de polyur thane C est l une des raisons pour lesquelles la Chambre syn dicale fran aise de l tanch it CSFE s est lanc e depuis quelques mois dans la r da
10. timent n a sans doute pas fini d essuyer les pl tres de la RT 2012 e La prise en compte de l tanch it l air de l enveloppe pourrait conduire une utilisation plus courante des pare vapeur sur les toitures en bacs acier 24 10 11 DR Soprema 41 15 44 42 DOSSIER COR NOVATION TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 Tertiaire les maitres d ouvrage sont ils pr ts se lancer dans la r novation nerg tique Les r glementations act es et venir comme l volution des mentalit s et les exigences du march encouragent les ma tres d ouvrage tertiaire am liorer les performances nerg tiques de leurs b timents existants Mais tous pourront ils atteindre les objectifs du Grenelle 2 Et surtout sont ils r ellement pr ts se lancer sc avec so En 2010 la consommation d un immeuble C de bureau tait de 247 kWh m SHON Sur quatre ann es d historique cumul es de lim mobilier de bureau en France elle wa baiss que de 3 2 ce rythme l l objectif du Grenelle 2 de 38 l horizon 2020 ne sera pas atteint avant 47 ans Il va donc clairement falloir acc l rer le processus C est le constat tabli par Philippe Fixel directeur solutions pour utilisateurs et d ve loppement durable d IPD sp cialiste dans l analyse du march de l immobilier d investissement Si le neuf s est d j engag dans la construction d immeubles consommant moins de 50 kWh
11. La D fense la tour First est l un des plus importants projets de restructuration avoir obtenu en France une certification Haute qualit environ nementale HQE TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 f j 2 la green value a t per ue outre Atlantique ont eu lieu un autre moment sur le cycle macro conomique Rien ne nous permet pour l instant de pr voir que ce sch ma se reproduira dans l Hexagone insiste Franz Jenowein l expert du cabinet Jones Lang LaSalle Un avis partag par le directeur associ de Sinteo Se lancer dans ce type de travaux permettra de ne pas voir la valeur locative ou v nale de son bien chuter Mais les fonds investis ne seront pas forc ment r cup r s m me partiellement sur les loyers ou le prix de vente La prudence des investisseurs pourrait certainement s expliquer par le flou qui entoure encore les modalit s de financement des travaux Sans doute pr parent ils le terrain en vue des n gociations qui s annoncent avec les locataires afin de d finir la part de financement des travaux imputables chaque partie Si les ma tres d ouvrage affirment que les premiers b n ficiaires d une cor novation seront les occupants et que le retour sur investissement pour eux sera minime ils demanderont certainement une mise contribution importante aux utilisateurs 24 10 11 15 44 50 DOSSIER COR NOVATION TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011
12. STB met disposition des professionnels un Cahier des prescriptions techniques CPT consacr aux ponts thermiques des fixations utilis es pour liaisonner les panneaux isolants et ou les rev tements d tanch it sur les toitures m talliques Ce document de trois pages indique les coefficients ponctuels de pont thermique int gr selon l emploi des isolants en lit unique ou en couches superpos es Dans tous les cas la conductivit thermique utile des panneaux du support isolant concern s par ce CPT est comprise entre 0 022 et 0 050 W m K bornes incluses T l chargement sur www cstb fr pdf cpt CPT_3688 PDF E lt z Jusqu pr sent seuls les isolants soudables sont encadr s par les DTU de la s rie 43 pour une mise en uvre sur acrot re 24 10 11 TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 ISOLATION DOSSIER L atteinte de performances thermiques lev es sur les toitures en bacs acier etanch es implique un traitement plus syst matique des d perditions lin aires et int gr es que la pose de l isolant au dessus de l l ment porteur reste le meilleur gage de p rennit pour l ouvrage De plus elle constitue la disposition la plus efficace au plan nerg tique en limitant les chocs de temp rature sur le b ti et en r dui sant les ponts thermiques comme tout syst me d isolation par l ext rieur Par ailleurs la plupart des toits plats sont aujourd hui construits selon le principe de
13. arder les conomies potentielles en mati re de performances nerg tiques Philippe Fixel d IPD estime qu en moyenne elles s l vent 7 m et ne permettront pas de rentabiliser rapidement des investissements lourds L expert de Sinteo va aussi dans ce sens Si on ne compte que sur les charges pour r cup rer les sommes investies en moyenne sur l existant ant rieur 2000 suite un travail sur les comportements les contrats d approvisionnement et la mise en place d un syst me de GTC GTB performant lequel peut faire conomiser jusqu 25 d nergie il faudra trois ans pour un retour sur investissement Mais 30 60ans seront n cessaires suite des travaux touchant au b ti Pour pr voir le retour sur investissement les donneurs d ordres doivent donc compter sur d autres pistes La valorisation engendr e pour leur bien en est une tout E131_30 53 indd 44 Le Cr dit Agricole Alpes Provence s appr te r unir Aix en Provence ses filiales r gionales dans un nouveau si ge con u partir d un b timent existant auquel a t ajout e une extension Certifi HQE NF b timents tertiaires le projet est sign Altarea Cogedim Gestion technique centralis e Gestion technique des b timents comme la r duction du temps de commercialisation obtenue gr ce l argument marketing que repr sente une cor novation constat e notamment aux tats Unis Ils peuvent aussi mi
14. ction de nouvelles recommandations professionnelles Leur objectif rappeler les r gles de l art et proposer des solutions d isolation pour les acrot res qui restent l un des points sensibles de tout complexe d tanch it QUELLES EXIGENCES THERMIQUES POUR LES ACROT RES En attendant la r vision des r gles Th U la pre mi re phase de ce travail a consist faire le point sur les niveaux de r sistance thermique attendus Nous avons pris en compte le cas des acrot res en b ton hauts et bas explique Lise Boussert d l gu e E131_30 53 indd 36 technique de la CSFE Avec l aide d un fabricant quip du logiciel de calcul il a t possible d valuer diff rentes configurations d isolation aussi bien en fa ade qu en toiture en d terminant chaque fois les valeurs de ponts thermiques Premier enseignement l isolation en t te des acrot res dont la hauteur est sup rieure 60 cm montre une incidence tr s limit e sur la performance globale de ouvrage En consid rant d une part une fa ade isol e par l ext rieur et d autre part une valeur R comprise entre 6 et 7 m2 K W pour l iso lation de la partie courante en toiture on parvient une transmission de pont thermique de l ordre de 0 30 W ml K en mettant uniquement en place une isolation verticale de l acrot re d une r sistance de 2 m2 K W Ce qui revient d j diviser par trois la transmission lin ique gt
15. d application il est de 50 m2 dans la r glementation europ enne alors que nous pr conisons un seuil d application de 1 000 m par b timent jusqu en 2014 puis de 500 m2 jusqu en 2018 Les bureaux et les commerces install s en copropri t rel veront d un autre texte venir E131_30 53 indd 53 1 Quelles sont les mesures recommand es par le groupe de travail pour accompagner la mise en uvre du futur d cret MG Le groupe de travail pr conise la mise en place d un amortissement acc l r sur douze mois pour les d penses li es aux quipements de mesure et de gestion Nous proposons galement de r tablir l ac c s de toutes les personnes morales de droit public et priv au m canisme des certificats d conomie d nergie d instaurer un r gime fiscal vert de type SIIC 3 mais aussi de laisser aux collectivit s le choix de moduler leur fiscalit locale selon la performance nerg tique des b timents Pour les situations o le propri taire et l utilisateur sont distincts nous avons mis un certain nombre de recommandations telles qu une utilisation plus tendue du bail vert en rame nant son seuil 1 000 m2 ainsi que la cr ation d un mode d emploi par immeuble donnant les consignes d exploitation des quipements et encourageant les bons comportements Enfin nous avons soulign la n cessit de cr er un observatoire associant les pouvoirs publics et les organisations profession nel
16. de chaleur b n ficient quant eux d une bonification allant jusqu 30 Cons quences une diminution de 50 en moyenne des consomma tions pour les syst mes fonctionnant aux nergies fossiles et de 100 pour les syst mes nergie Joule Mais attention le niveau de 50 kKWh m2 an n est qu une moyenne Il est en effet modul en fonction de plusieurs crit res la zone climatique voir la carte de France la surface uniquement pour les logements l altitude et l usage Il tient compte T ous les nouveaux b timents tertiaires et publics Es g 27 galement des missions de gaz effet de serre puisque dans le cas d une production locale d ner gie un suppl ment de 12 kKWh m2 an est accord LE CONFORT D T ESSENTIEL Parmi les autres changements figure l apparition d un nouveau coefficient Bbio_ qui prend en compte non seulement l isolation du b timent mais aussi la qualit de la conception bioclimatique de lenve loppe L tanch it l air sera galement renforc e Un des principaux cueils pour les immeubles de bureaux est li l importance des charges internes Ce ph nom ne est accentu par la conception Modulation de CePma en fonction de la zone climatique Pour les immeubles de bureaux la consommation annuelle maxi male varie entre 48 et 72 kWh m Elle est modul e en fonction de la localisation g ographique de altitude ici inf rieure 400
17. de regarder les conomies potentielles en mati re de performances nerg tiques voir encadr Le gros uvre un passage obli gatoire Mais une am lioration cons quente des performances passe galement par une mise niveau des quipements nerg tiques chauffage ventilation climatisation voire par une inter vention sur l enveloppe comme le renforcement de l isolation thermique Des travaux importants plus ou moins simples mettre en uvre selon la destination et la typologie des immeubles concer n s Bien s r comme le souligne Nicolas de Rosen directeur associ de Sinteo soci t de conseil et d ing nierie sp cialis e dans la ma trise de l nergie et du carbone tout est possible condition d y mettre le prix Plus les r sultats sont mauvais au d marrage moins le co t du kilowattheure conomis est important Logique puisque dans un b timent tr s gourmand en nergie il suffit de changer les comportements les contrats d approvisionnement le pilotage voire l quipement Ce qui co te bien moins cher que de se lancer dans le b ti tape indispensable si l on veut am liorer les performances d un immeuble d j conome UN RETOUR SUR INVESTISSEMENT R FL CHIR Dans tous les cas pour les propri taires d un patri moine tertiaire le ma tre mot sera retour sur inves tissement Et pour le calculer une chose est s re ils ne pourront se contenter de reg
18. e d tail sur une cat gorie d immeubles Par ailleurs nous ne souha itions pas imposer d objectifs partir de normes th oriques ni cr er de nouveaux outils d j surabondants et complexes D autant plus que nous sommes face un d ficit de r f rences et de bases de donn es sur la performance nerg tique des b timents tertiaires I Concr tement quel m canisme proposez vous MG L id e de base serait de raisonner sur des sauts de tranches de consommation en prenant exemple sur le DPE 6 3 dont il reste v rifier qu il couvre bien tous les types de consommation Il comporte neuf tranches d finies par des lettres allant de A I en fonction du degr de performance nerg tique de l immeuble qui pourront ventuellement tre adapt es dans le d cret Le principe propos consiste gagner deux tranches d ici 2020 pour les immeubles les moins performants H et I de monter d une tranche pour les cat gories D E F et G et de ne pas imposer d objectifs pour les tranches A B et C En revanche les ma tres d ouvrage concern s E131_30 53 indd 50 Les propri taires pourront appliquer les objectifs d am lioration nerg tique un immeuble o un ensemble d immeubles au sein d un m me patrimoine Maurice Gauchot auront une obligation d optimisation de la gestion de l immeuble Pour l heure le rapport propose un gain minimum provisoire de 25 avant 2020 pour un saut de tra
19. e de l immobilier durable chez Jones Lang LaSalle Car pour r duire de 38 E131_30 53 indd 42 Pa L aTa L Ta F ST E i W i Less la consommation du parc tertiaire existant les immeubles devront passer de 250 150 kWh m par an en moyenne un objectif ambitieux Bernard Haas vice pr sident de l Association des directeurs immobiliers ADI estime d ailleurs que 30 du parc immobilier d affaires ne parviendra pas se mettre aux normes d ici 2020 co t raisonnable notamment les b timents ant rieurs la premi re r glementation thermique publi e en 1974 DES DIFFICULT S TECHNIQUES Pour les ma tres d ouvrage la r novation nerg tique soul vera trois questions celle de la faisabilit technique celle des co ts engendr s et enfin celle du retour sur investissement Sur un plan pratique et financier tous les donneurs d ordres pourront ais ment jouer sur les deux premiers leviers d action d une cor novation l adoption de bonnes pra tiques de la part des occupants et l optimisation du pilotage des quipements techniques existants gt Immeuble Mercure cor nov Gecina Jean Lionel Dias par Gecina sur le quai de Grenelle Paris 24 10 11 15 44 44 DOSSIER COR NOVATION TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 Pour les propri taires le ma tre mot Sera retour Sur investissement Et pour le calculer ils ne pourront se contenter
20. et de l habitation conduirait l absence de technique disponible permettant de traiter les ponts thermiques des planchers bas et ou interm diaires De plus le coefficient de transmission thermique lin ique moyen des liaisons entre les planchers inter m diaires et les murs donnant sur l ext rieur o un local non chauff y9 n exc de pas 0 6 W ml K 24 10 11 15 44 38 DOSSIER ISOLATION TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 Les r gles professionnelles venir pr senteront des exemples types d implantation des garde corps en rives a plupart des fabricants ayant adapt leurs syst mes de fixations environ 30 cm les plus courants en toiture n cessitent bel et bien un habillage total sur leurs faces verticales et sup rieures On reste toutefois loin des paisseurs d isolants prescrites aujourd hui dans certains descriptifs L encore une isolation affichant un R de 2 m2 K W sur ces ouvrages permet d atteindre des coefficients de l ordre 0 25 W mL K commente Lise Boussert Sur la base de ces r sultats le groupe de travail s attache d sormais d finir les sch mas types qui enca dreront la mise en uvre des solutions y compris avec des isolants non soudables Plusieurs cas de figure seront d crits l isolant vertical pouvant tre pos soit directement sur l l ment porteur soit sur l isolant de partie courante COMPARTIMENTAGE DE L ISOLANT Quelle que soit
21. eurs 2010 issus de observatoire BBC r alis s sur 104 projets E131_30 53 indd 32 24 10 11 15 44 34 DOSSIER ISOLATION TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 L tanch it pr pare ses r ponses la RT 2012 Augmentation des paisseurs d isolants traitement des ponts thermiques isolation des acrot res La RT 2012 va in vitablement modifier les pratiques des tancheurs et favoriser l apparition de nouveaux produits Des volutions surveill es de pr s par la CSFE ment Douze mois apr s la publication des d crets ent rinant la nouvelle r glementa tion thermique la fili re continue d plucher les retours d exp rience des premiers immeubles BBC Et tente surtout d anticiper les cons quences d un texte qui soul ve plus de questions qu il n apporte de r ponses On a dit et r p t l atteinte des performances nerg tiques de la RT 2012 impose une profonde mutation des modes de conception et de construction Une rupture qui favorise le d ve loppement de nouvelles pratiques et de nouveaux produits sur lesquels la fili re n a actuellement que peu de recul Si bien que ces bouleversements font craindre l apparition d une nouvelle g n ration de pathologies Depuis septembre 2010 la FFB la CAPEB le CSTB l AQC ainsi que la Coprec pour les contr leurs techniques se sont lanc s dans l analyse des principaux DTU et r gles pro fessionnelles pour les rendre compatibles avec les objec
22. la configuration retenue pr cise la d l gu e technique nous avons veill maintenir la remont e du pare vapeur avec querre d crite dans le DTU 43 1 Initialement pr vue pour se pr munir des risques d infiltration au travers des acrot res cette querre vient ici cr er un compar timentage vitant ainsi qu un ventuel d sordre se propage en partie courante Nous savons que l isolation des points singuliers est un passage oblig si on ne veut pas tomber dans une surench re d pais seurs en partie courante ce qui ne serait d ailleurs pas dans l int r t conomique des ma tres d ouvrage estime G rard Persuy Pour autant il ne sert rien de promouvoir une surisolation des acrot res qui viendrait compliquer inutilement la mise en uvre avec la cl des risques plus importants pour De liaison ou int gr Les ponts thermiques de liaison sont d finis comme ceux g n r s parles liaisons structurelles entre les parois externes et internes d un ouvrage Les ponts thermiques int gr s sont quant eux dus la pr sence d ossatures o d l ments de fixation incorpor s dans les syst mes d isolation De ce fait ls sont g n ralement invisibles E131_30 53 indd 38 l ouvrage Pour anticiper ces complications les r gles professionnelles venir pr senteront des exemples types d implantation des garde corps en rives la plupart des fabricants ayant adapt leurs syst mes de fi
23. les Celui ci jouera un r le cl en r coltant les informations issues des d clarations afin d ajuster nos objectifs dans le temps mais en diffusant les bonnes pratiques destination des propri taires Pensez vous que l impulsion sera suffisante pour mobiliser le parc tertiaire existant MG Ni l tat ni l administration n a les moyens d ins taurer une d marche coercitive forte Il faudrait alors des bataillons de contr leurs ou d auditeurs qui pour l heure n existent pas Nous restons donc bel et bien dans un mode d claratif Et il faut tre conscient des limites de notre action Nous sommes engag s dans un processus qui ne sera efficace que si nous parvenons entra ner les ma tres d ouvrage La plupart des propri taires joueront le jeu D autres tenteront videmment d y chapper ou de biaiser jusqu au jour o ils seront rattrap s par d ventuels contr les ou tout simplement par les logiques de march long terme l acceptabilit de b timents non performants sur le plan nerg tique sera de plus en plus limit e le march les attentes des salari s des acqu reurs et des instances repr sentatives du personnel vont dans ce sens 24 10 11 33 15 44
24. m de notre parc 140 millions d euros HT Une somme cons quente l chelle de notre patrimoine pour un retour sur investissement qui b n ficiera essentiel lement aux locataires en atten dant de confirmer les premi res tendances de valeur verte qui se trouvera plut t dans la d cote des immeubles forte consommation nerg tique que dans une prime aux sites performants 1 Votre groupe travaille d j l am lioration de l exploitation depuis longtemps Mais concernant les travaux proprement parler pensez vous les engager dans tous les immeubles sc Trois solutions s offrent nous attendre la fin des baux pour ne fois le b timent lib r en totalit le r nover dans son int gralit notamment dans sa dimension nerg tique d construire puis reb tir un ouvrage neuf pour l adap ter aux standards actuels o pour les sites qui ne corres pondent plus notre strat gie immobili re les c der des investisseurs qui sauront trou ver des moyens compl men taires aux n tres pour am liorer les performances environne mentales Toutes ces d cisions sont prises au Cas par Cas en troite collaboration avec l ensemble des intervenants de nos deux p les d mographique et conomique notamment la direction g n rale les direc tions des investissements tech niques et de l architecture et de la Construction e D ou AU c ur du quartier d affaires de
25. nche mais ce chiffre pourra tre revu la hausse d s 2015 en fonction des remont es d information I Quelle consommation sera prise en r f rence MG L encore nous avons fait le choix de la simpli cit Il n tait pas envisageable de demander aux entreprises de comptabiliser leur consommation sur la base des cinq usages tels qu ils sont d finis dans la r glementation thermique Le point de r f rence devrait donc tre l nergie globale consomm e autrement dit celle qui figure sur les factures de gaz et d lectricit Il reste possible de prendre en compte ou non les consommations li es aux process Ce qui signifie que des surfaces annexes comme des 24 10 11 15 44 TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 Nous laissons le choix des moyens qu il s agisse de travaux COR NOVATION DOSSIER de gestion de maintenance de r novation ou encore d actions visant modifier les comportements des usagers ateliers pourront tre exclues ou incluses dans la comptabilisation Les soci t s auront galement le choix de l ann e de r f rence entre 2006 et 2011 Il s agit ainsi de ne pas p naliser celles qui auraient accompli des travaux d am lioration nerg tique ces cinq derni res ann es Enfin l une des propositions les plus importantes nous pr nons une d claration annuelle par les propri taires des consommations de leurs immeubles y compris celles g n r es par leurs locataires
26. o pos es par la plupart des fabricants En partant d un coefficient de d perdition en toiture de 0 20 W m2 K la pose de quatre fixations par m tre carr conduit d j une perte d efficacit de 10 Et une densit plus forte peut ramener ce coefficient U E131_30 53 indd 41 i a 0 LV DA D 0 23 voire 0 24 W m2 K illustre G rard Persuy Par ailleurs la recherche d une isolation tr s per formante avec par exemple un coefficient de 0 10 W m2 K passe in vitablement par le recours des attelages quip s de rupteurs d s lors que les syst mes sont fix s m caniquement Ces contraintes pourraient aussi favoriser le d veloppement de solu tions de mise en uvre alternatives On s attend voir se multiplier les d marches de collage ainsi que le recours des feuilles d tanch it adh sives note Dominique Royer Enfin dans une moindre mesure la question de l tanch it l air sur ces ouvrages pourrait galement impacter la constitution des complexes avec une utilisation plus fr quente des pare vapeur m me si l hygrom trie des locaux ne limpose pas Ce point fait actuellement l objet de travaux au sein de la CSFE dans le cadre notamment de la r vision du DTU 43 3 Quant aux recommanda tions professionnelles leur publication est attendue pour la fin de l ann e alors que d autres sujets sont d j en discussion La profession l instar de tous les corps de m tier du b
27. objectifs du Grenelle ST PHANE CARPIER En 2007 nous avons lanc un tat des lieux de notre patrimoine pour Conna tre la performance nerg tique de nos actifs Une tude que tr s peu de propri taires ont men e pour lins tant Cela nous a permis d tablir que notre parc tertiaire CONsOomM mait 538KWh m par an contre 550 pour la moyenne nationale Ensuite nous avons rassem bl nos immeubles de bureaux en sept familles homog nes les constructions d avant 1930 celles des ann es 1930 1975 et celles de 1975 1990 toutes trois subdivis es en deux cat gories climatis es et non climatis es et enfin les immeubles post 1900 tous climatis s 1 Avez vous pu Chiffrer lestra vaux d am lioration nerg tique pour chacune de ces cat gories sc Nous avons d abord pour cha cune tabli un diagnostic pr cis de quelques actifs repr sentatifs Quatre leviers d action ont t identifi s l optimisation du pilo tage pour un gain moyen estim 10 la r novation des qui pements nerg tiques 15 la modification du comportement des usagers 10 et pour le solde atteindre la n cessaire interven tion sur le b ti Ensuite le co t de lam lioration pour Chaque cat gorie a t chiffr En plus de nos budgets r novation exploitation habituels nous estimons le sur co t pour faire baisser de 40 la E131_30 53 indd 48 consommation ner g tique des 2 760 000
28. p rature ext rieure laquelle les gains thermiques internes quilibrent les pertes thermiques pour maintenir un temp rature int rieure confortable ZOOM Energie finale et nergie primaire Consommation d nergie finale consommation mesur e au comp teur kWh d lectricit m tre cube de foul kWh de chaleur Consommation d nergie primaire consommation d nergie finale pertes de distribution consommation des producteurs et des transformateurs d nergie Dans le cas de l lectricit 1 kWh d nergie finale 2 58 kWh d nergie primaire Des enseignements li s au retour d exp rience du label BBC Effinergie L association BBC Effinergie a comptabilis au 1 juillet dernier 3551maisons labellis es 138 op rations group es soit 1 347 logements et 258 immeubles 8632logements Dans le tertiaire 13 op rations ont t labellis es repr sentant 140 000 m2 partir de ces op rations il est d ores et d j possible de tirer des enseignements comme le montrent les graphiques ci dessous R partition des syst mes constructifs dans les logements collectifs BBC R partition des syst mes constructifs dans les immeubles de bureaux BBC OA de ae M polation r partie E solation par l arb reeur i pur eit Bicalation par Met rur misslenen par l er rieur E iiit Dot LES te ND js TE Lee DL TE 16 B kalia pat Pin rieur EES par l atiraur B Getur mir ipu MORE NE BHi Source Indicat
29. rnis par un groupe de travail mis en place par les pouvoirs publics Il s agira d valuer les risques de surchauffe dans les b timents en particulier les immeubles de bureaux pour lesquels les charges internes sont importantes clairage artificiel bureautique fr quentation Sachant que suivant la cat gorie dans laquelle est class le b timent CE1 ou CE2 les consommations li es au refroidissement sont prises en compte ou non Dans la premi re le recours au refroidissement n est normalement pas admis Sauf renforcer consid rablement isolation pour rester en dessous des seuils de consommations admis Dans la seconde cat gorie le recours au refroidissement est possible gr ce un bonus Si par rapport la r glementation thermique 2005 la RT 2012 supprime les valeurs garde fous de r sis tance thermique pour l enveloppe du b timent elle se traduit en revanche par un rel vement important des exigences et l introduction de nouveaux coefficients La complexit des textes va galement croissante En t moigne l arr t du 20 juillet 2011 relatif la m thode Th BCE et ses 1377 pages C est afin de pr parer les professionnels de la construction franchir cette tape que le label BBC Effinergie a t cr D ailleurs il est int ressant d analyser les retours d exp rience des premi res op rations labellis es pour se faire une id e des solutions retenues voir encadr e Tem
30. ser sur le perfectionnement de la performance globale de leurs immeubles et activer d autres leviers de cr ation de valeur Il s agit de profiter de ces travaux pour repenser par exemple la fonctionnalit et la flexibilit des plateaux qui am liorent la qualit d utilisation du produit et in fine sa valeur de march explique Franz Jenowein Le vice pr sident de l ADI ajoute que m me s il est vrai que les gains en mati re d image et de confort sont difficiles chiffrer ils devront n anmoins tre pris en compte Selon lui la question de la rentabilit et de la pertinence d une cor novation se posera donc au cas par cas Chaque fonci re devant raison ner non pas l chelle globale de son parc mais b timent par b timent puisque les gains r alis s en mati re d image sur un back office dans une petite ville de province par exemple ne s valueront pas de la m me fa on que ceux d un b timent situ au c ur de Paris La valeur fonci re du bien pourra aussi entrer en jeu dans la prise de d cision 24 10 11 Studio d architecture J J Ory Artmedias Concept 15 44 TANCH IT INFO 31 NOVEMBRE 2011 Il est probable que certains immeubles comme ceux de Paris QCA ou l Haussmannien ne seront pas r nov s car les propri taires estimeront que verts ou non ils trouveront toujours acqu reur pr cise Nicolas de Rosen R sultat si le parc de demain
31. tifs du Grenelle voir notre article page 8 Une vaste op ration de mises jour laquelle n chappe pas aujourd hui l tanch it Pour la profession la premi re cons quence de la RT 2012 reste videmment l augmentation des R ranle bas de combat dans le monde du b ti ElI81_30 53 indd 34 paisseurs d isolants de partie courante des toits plats Jusqu pr sent la plupart des demandes d isolation des toitures terrasses des b timents vis s par la RT 2005 portait sur des panneaux avec des r sistances thermiques de l ordre de 3 5m2 K W constate G rard Persuy chef de march chez Knauf D sormais elles se font plut t sur des produits avec des valeurs comprises entre 6 et 10m2 K W Ce qui signifie en clair un doublement potentiel des pais seurs R sultat les produits ont pris de lembon point avec des panneaux qui peuvent afficher selon les mat riaux des paisseurs jusqu 300 mm Parall lement les fabricants ont int gr dans leurs avis techniques la pose en double lit permettant d atteindre des r sistances thermiques R lev es jusqu 10 m2 K W TRAITEMENT DES PONTS THERMIQUES La recherche de coefficients de d perdition U tr s faibles en toitures conduit aussi in vitable ment traiter les ponts thermiques C est d ailleurs Pun des rares domaines o la RT 2012 fixe encore des valeurs butoirs Pour la ma trise d ouvrage deux ratios moyens de transmissions lin iques
32. toiture chaude non ventil e seuls les planchers hauts en bois pouvant faire l objet d une conception de type toiture froide ventil e mais dans des conditions tr s contraignantes l arriv e l installation de la totalit de l isolant en sous face de l l ment porteur se r v le donc impossible dans la majorit des cas Des solutions alternatives sont envisageables mais en respec tant des pr cautions strictes de mise en uvre et d exploitation des locaux Dans certaines configurations il est admissible d int grer une par tie seulement de l isolation sous le plancher avec toutefois l obligation de s assurer que le point de ros e reste au dessus du pare vapeur ou de l l ment porteur lorsque ce dernier n est pas obligatoire souligne Lise Boussert DU CHANGEMENT POUR L TANCH IT SUR BACS ACIER Pour l tanch it les cons quences de la RT 2012 devraient galement se faire sentir sur d autres fronts Les professionnels s attendent ainsi un fort d veloppement de l isolation des soubasse ments Mais les retomb es les plus sensibles tou cheront sans doute les bacs acier Sur ces supports l atteinte de performances thermiques lev es implique un traitement plus syst matique des d perditions lin aires mais aussi int gr es voir encadr page 38 Sur le terrain il faut donc s at tendre une g n ralisation des fixations int grant des rupteurs de ponts thermiques d sormais pr
33. xations Les couvertines pourraient galement faire l objet d un travail sp cifique Nous envisageons la r daction d un document technique pr cisant la mise en uvre de ces pro tections qui deviennent de fait plus expos es S il existe des produits pr fabriqu s ces l ments restent encore souvent fa onn s et pli s par les entreprises elles m mes note Dominique Royer ISOLATION POINT DE ROS E ET L MENT PORTEUR Autre sujet sur lequel la CSFE souhaite mieux encadrer les pratiques l emplacement de isolant Avec des paisseurs d isolant toujours croissantes certains sont d sormais tent s de mettre en uvre tout ou partie de cette isolation en sous face de la toiture indique Lise Boussert Une tendance renforc e par l engouement actuel pour les constructions en bois et le d veloppement de certains produits dits naturels qui ne sont pas admissibles comme support d tanch it Ce type de mise en uvre est tr s d licate et a donn lieu des d sordres structurels du fait qu elle expose l l ment porteur d importantes variations de temp rature et des ph nom nes de condensation dans les locaux sous jacents pr vient la respon sable de la CSFE Pour le groupe de travail le premier objectif est donc de rappeler les r gles de l art en la mati re commencer par le fait Ponts thermiques des fixations sur bacs acier Depuis janvier dernier le C
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