En savoir plus avec notre plaquette dédiée à l`éco
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1. AA daveteneut Juno N line Aoun Onu Jus eda Wan Vs ren trous aus Ea Aaa Fa remi ien TOE EE NEC y Lana de do ile Hctas LL EU pu Aout A Ahil que Lei ee ft LL an hab JU Gun helen tu La M sut Ms qui N A galain A hu Tarn Ce A Rua pitie X M bbu deg et TEYA PE 1e Laj coconception UNE NOUVELLE D FINITION DES B TIMENTS ET DES TRAVAUX PUBLICS RE POUR L ASPECT ENVIRONNEMENTAL DU D VELOPPEMENT DURABLE DANS LE DOMAINE DELA CONSTRUCTION L COCONCEPTION OFFRE LES AVANTAGES D UNE D MARCHE GLOBALEMVINCI CONSTRUCTION FRANCE EN A FAIT MINSDE SES AXES MAJEURS DE D VELOPPEMENT STRAT GIQUE UNE POLITIQUE QUI SUPPOSE L IMPLICATION DE TOUS LES M TIERS DU GROUPE RE E Contexte g n ral D finitions Impossible d ignorer que notre monde change que notre environnement se d grade Les risques environnementaux au niveau plan taire ne cessent d augmenter en raison notamment du r chauffement climatique et de l puise ment des ressources deux points primordiaux contre les quels il convient de lutter efficacement Ces 100 derni res ann es l augmentation de la temp ra ture sur notre plan te a connu une croissance de 0 5 C Elle pourrait atteindre entre 1 4 et 5 8 C au cours de ce si cle Ce ph nom ne provoque notamment des canicules aux cons quences ravageuses dans notre pays tant sur le plan environnemental qu conomique et social Dans d autres pays les cons quences potentielle2. Rayons solaires Retenus par les gaz effet de serre de l atmosph re We 50 Ce AbSorbes Agriculture ar lesol D chets EE et autres Kai Rayons solaires Rayons infrarouges Emissions de CO p rim tre France 90 d utilisation dont 7 de construction 1 de d molition Source CEA missions de CO2 en France Les gaz effet de serre l effet de serre est un ph nom ne naturel qui permet de maintenir une temp rature moyenne de 15 C sur terre contre 18 C s il n existait pas Concr tement les rayons solaires traversent l atmosph re et r chauffent le sol qui renvoie des rayons infrarouges L augmentation des gaz effet de serre entra ne une quantit de rayons infrarouges de plus en plus importante donc une l vation de la temp rature 06 07 ELLE D FINITION DES B TIMENTS ET DES TRAVAUX PUBLICS LES ENJEUX L COCONCEPTION SUGG RE AUX ACTEURS DU SECTEUR DE TRAVAILLER ENSEMBLE EN S ENGAGEANT DANS CETTE D MARCHE VINCI CONSTRUCTION FRANCE DOIT IMPULSER UN CERCLE VERTUEUX ET IMPLIQUER L ENSEMBLE DES ACTEURS DE LA CHA NE DE PRODUCTION LA CONSTRUCTION UNE CHA NE DE VALEURS AUX NOMBREUX ACTEURS La construction est une cha ne de valeurs dans laquelle interviennent de nouveaux et nombreux acteurs en amont et en aval de VINCI Construction France Avant la phase de chantier le premier intervenant est la ma trise d ouvrage la MO Elle
3. un patrimoine d j existant les deux lignes de conduite principales suivies par VINCI Construction France Entre 2005 et 2006 toutes les pi ces de bois ont t tudi es et r pertori es en fonction de leur tat l id e initiale tant de ne remplacer ou consolider qu une partie d entre elles Le parti pris de ne pas tout d truire pour tout reconstruire a permis de limiter au mieux la quantit de nouvelles ressources ainsi que de d chets produits Les briques blondes et rouges des fa ades ext rieures et de l ensemble des cours et parties communes b n ficient d un sablage pour retrouver leur aspect d origine UNE SOLUTION GAIN D ESPACE Autre r sultat de cette tude pr alable approfondie le gain non n gligeable de foncier En effet si le projet avait vu le jour en construction neuve le coefficient d occupation des sols appliqu aurait autoris une construction moins spacieuse que celle disponible dans le cadre de la r habilitation B TIMENT Un lyc e nouvelle g n ration en gestion environnementale Le lyc e du Pays de Cond a t le premier tablissement scolaire r pondre aux exigences renforc es en termes de respect de l environnement du groupe Apr s la premi re tape du lyc e de Caudry VINCI Construction France ambplifie aujourd hui son action autour de ce projet UNE D MARCHE ENVIRONNEMENTALE IMPULS E PAR LE MA TRE D OUVRAGE Ce programme d une vingtaine de b timents de 3
4. peut tre tort Les priorit s peuvent varier en fonction du temps et d une r gion l autre par exemple les ressources en eau sont probl matiques dans certaines r gions Enfin chaque personne a sa sensibilit certains sont plus attach s aux for ts aux animaux etc O en est on de la diffusion de cette d marche en France En France l association HQE Haute Qualit environnementale s est empar e du sujet mais sans aborder vraiment les aspects d environnement la protection du climat par exemple ne figure pas parmi les 14 cibles HQE et la sant n est abord e que du point de vue des habitants du b timent tudi et non de la sant publique Au lieu de chercher am liorer la comp tence des acteurs en particulier des architectes l accent a t mis sur des d marches proc duri res de certification dont l efficacit reste d montrer Heureusement certains professionnels commencent suivre des exemples trangers performants s inspirant par exemple des coquartiers et des b timents passifs ou nergie positive TAN 14 pratique ES IMPACTS Douze indicateurs pour l ACV Chaque flux interagit avec le syst me cologique et son volume est converti en impact environnemental Les douze indicateurs suivants ont t d finis par des orga nismes scientifiques et sont largement r pandus parmi les praticiens de l analyse de cycle de vie L EFFET DE S
5. volumes en place sont les quantit s totales de mati re pr sentes dans les champs d couverts et d couvrir dans la r gion consid r e sans aucune consid ration technique ou conomique Les r serves sont les quantit s que l on esp re extraire et exploiter de mani re rentable dans un avenir proche Le passage de ressource r serve est caract ris par le taux de r cup ration L NERGIE PRIMAIRE L nergie consomm e sur le cycle de vie des b ti ments est comptabilis e en termes d nergie pri maire de mani re pouvoir prendre en compte les diff rents types d nergies distribu es sur une base homog ne Le principe de l analyse de cycle de vie consiste remonter jusqu aux phases d extrac tion des combustibles comme le p trole brut ou l uranium mais aussi celles d autres ressources comme l hydro lectricit L EAU UTILIS E Cet indicateur est exprim en m tres cubes d eau puis e LES D CHETS ULTIMES Les impacts correspondant certains proc d s de traitement des d chets restant encore flous car tr s diff r s dans le temps un indicateur a t d fini la valeur d pend du type de d chet en fonction du co t de traitement LES D CHETS RADIOACTIFS Les d chets sont distingu s en fonction de leur acti vit et de leur dur e de vie Ceux de cat gorie A sont de faible ou moyenne activit et sont destin s tre stock s 300 ans Ceux de cat gorie B galement d ac ti
6. DAAE ultimes Eau utilis e B timent Base B timent cocon u Diagramme du profil environnemental des diff rentes variantes utilis es Ce diagramme est le r sultat global converti en impact environnemental de tous les calculs effectu s pour les douze indicateurs m me s il ne fait figurer que les six indicateurs retenus pour la communication Les deux spectres repr sentent la comparaison de deux variantes possibles pour la construction d un b timent Ici la variante dessin e en brun repr sente le profil d un b timent con u sans prendre en compte l coconception contrairement celle repr sent e en rouge Par exemple la contribution l effet de serre est r duite de 30 LA AJ J 444 11177777 16 SERRES T 7 Ecoconception chronologie d analyse 177797 1111171 Dans une construction en points porteurs la structure du b timent est constitu e en poteaux dalle et la fa ade est de type manteau l inverse dans un ouvrage con u avec des murs porteurs les murs sont coul s en place Dans le cadre d une gestion raisonn e d un portefeuille technologique VINCI Construction France dispose gr ce l ACV d un argumentaire pr cis PHASE CONSTRUCTION PHASE D MOLITION Effet de serre Effet de serre Epuisement D chets ulti des ressources naturelles i Energie Ressources Energie primaire 4 Eauutilis e naturelles M thode traditionnelle Habi
7. R gion Nord Pas de Calais FLUX MIS EN AVANT Gestion des d chets Energie consomm e IEE PH Les cotechnologies VINCI Construction France Afin de r pondre concr tement cette d marche d coconception VINCI Construction France dispose d un portefeuille propre d cotechnologies parmi lesquelles on retrouve entre autres SYST MES CONSTRUCTIFS e La conception de b timent performant EFFIBAT dans le cadre du programme CQHE du PUCA MEDAD La capacit d offrir des modes de construction cocon us HABITAT COLONNE et LOGIPASS pour le r sidentiel collectif programme CQFD COMPOSANTS s Les rupteurs thermiques RTK en partenariat avec KNAUF r duisent les ponts lin i ques en conservant des solutions d isolation par l int rieur e Les fa ades Bois d ARBONIS constituent une fa ade manteau performante au niveau nerg tique e Les fa ades en BFUP B ton Fibr Ultra Performant E2F permettent d int grer l isolation la structure PROC D S e Le nettoyage des canalisations par UV est un proc d apportant une r ponse aux exigences sanitaires dans le domaine e Les b tons faiblement dos s en ciment diminuent les impacts CO et l nergie grise des constructions VINCI Construction France se positionne donc avec son savoir faire vers une offre coconception coh rente et pertinente Vers un label d coconception Ont particip la r alisation de cette brochure coconception
8. RIAUX LOCAUX ET DURABLES Le choix de mat riaux longue dur e de vie et souvent d origine renouvelable a t privil gi afin de limiter les pr l vements de ressources li s aux r novations et r habilitations rencontr es au cours de la vie d un b timent Par exemple les bardeaux de m l ze utilis s comme ardoises en peau verticale et en couverture offrent une finition durable et s av rent non nergivores Ces mat riaux issus le plus souvent de fili res locales permettent de limiter les missions de gaz effet de serre li es au transport UNE COUVERTURE V G TALIS E Une toiture v g tale assure une meilleure pro tection de l tanch it et contribue l int gra tion du b timent dans son environnement Elle participe la r duction des missions de CO et la pr servation des ressources naturelles L inertie thermique est renforc e et elle am liore le confort des utilisateurs pendant l t Quand coconception rime avec innovation Le viaduc de Monestier est l ouvrage phare de l AST Grenoble Sisteron Pour cette r alisation un groupement constitu par GTM GCS GTM Terrassement et A GTM construction a t cr afin de satisfaire la conception et la construction de l ouvrage D s la phase conception tous les acteurs ont t impliqu s syst matiquement Cette approche du projet a favoris et permis des innovations En effet de par la nature g ologique h t rog ne du
9. dans un document de travail de la pr sidence allemande de l Union europ enne pour la r union informelle des ministres de l Environnement des tats membres Weimar en mai 1999 La politique int gr e des produits est une politique publique qui vise ou est adapt e l am lioration continue de la performance environnementale des produits et des services dans un contexte de cycle de vie La notion de cycle de vie des NERGIE TRANSPORTS MISSIONS des pollutions produits est donc au c ur de ce concept extraction et transformation des mati res premi res production distribution utilisation et gestion de la fin de vie En ce sens l coconception s inscrit dans la perspective des recommandations europ ennes de politique int gr e des produits qui visent minimiser les impacts environnementaux des produits et services tout au long de leur cycle de vie en s appuyant sur les m canismes du march pour int grer l environnement dans les modes de production et de consommation Les flux entrants et sortants dans un b timent D finitions des flux MAT RIAUX ET EAU Consommations d eau de mat riaux n cessaires l accomplissement du chantier La r alisation de l ouvrage consomme de l nergie pour les quipements de chantier et les cantonnements Le chantier occasionne des d placements approvisionnement des mat riaux et des personnes Il s agit des missions
10. de rejets gazeux qu ils soient li s une combustion ou une d perdition de CO ou d autres gaz effet de serre mais aussi des bruits et vibrations D CHETS ULTIMES Il s agit des rejets solides et liquides correspondant aux d chets et aux fluides en surplus et conduisant ELLE D FINITION DES B TIMENTS ET DES TRAVAUX PUBLICS LA NOTION DE CYCLE DE VIE L COCONCEPTION S INSCRIT PAR AILLEURS DANS LA DUR E ELLE SUPPOSE D ANTICIPER L VOLUTION DES NUISANCES CAUS ES PAR UN PRODUIT CETTE ANTICIPATION S EFFECTUE PAR LE BIAIS DE ANALYSE DU CYCLE DE VIE DE L OUVRAGE Int grer dans les cultures de travail la notion de temps suppose d aborder un b timent comme une machine dont le rendement est d termin dans toutes ses phases de vie par sa consom mation d eau d nergie de mat riaux Dans cette perspective l ouvrage est un corps compos de plusieurs l ments en inter connexion La prise en compte de l ensemble des facteurs qui impactent sur l environnement tout au long du cycle de vie du b timent va permettre d abaisser la facture environnementale Une construction ne doit plus tre pens e comme un simple chantier mais bien comme un b timent qui durera entre 30 et 50 ans voire plus L coconception suppose que l analyse des flux ne se limite plus la stricte construction mais int gre ga lement l analyse des flux propres la p riode d utilisation du b timent L objectif est de pr voir par ex
11. l alimentation du b timent etc Pour chaque l ment sont tudi s sa provenance son mode de traitement et son recyclage Et selon la politique de mainte nance et d exploitation sa dur e de vie sera fix e EQUER UN VENTAIL D ANALYSE LARGE EQUER peut tre utilis pour comparer un ouvrage au cours des nombreuses phases d un projet L ACV sur deux terrains diff rents par exemple Ou encore plusieurs plans masses pour un m me projet galement toutes les variantes imaginables dans la r alisation d un b timent L objectif est toujours d informer le chef de projet sur l ensemble des opportunit s son service pour augmenter l efficacit environnementale de son projet La com munication sur le profil environnemental de l ouvrage par souci de simplicit se fait gr ce des tiquettes qui donnent une indi cation sur sa consommation d nergie et sur son rejet en CO Les diff rentes utilisations possibles d EQUER m Utilisation pour choisir un plan masse Simulation de dispositions diff rentes m Utilisation pour optimiser un projet Comparaison des efforts de variantes budget donn Capacit renseigner le chef de projet sur les choix d optimisation m Utiliser pour communiquer dition tiquette nergie dition tiquette CO Edition du profil environnemental m Analyse des cotechnologies Portefeuille des profils de solutions techniques Epuisement des ressources naturelles
12. r pond l ampleur du chantier situ au c ur de l agglom ration phoc enne et ses nombreuses contraintes environnementales La d marche a permis de contr ler les nuisances bruit poussi re les effluents liquides bacs de r tention aire de lavage kit antipollution et la gestion des d chets L coconception d un ouvrage passe bien souvent par la bonne gestion des d blais remblais L optimisation des mouvements des terres permet de ma triser le flux ressources naturelles En effet la r utilisation des d blais de terrassement en rem blais permet l conomie de nouvelles terres excavation transports l obtention de la certification environnementale ISO 14 001 est quant elle la d clinaison de toute la d marche d coconception appliqu e cette fois ci la phase de r alisation du chantier Le lamell coll efficace et cologique Le bois un mat riau d avenir Esth tique autant qu cologique il conna t un essor important Sur le march couvert d Antony ou sur le centre de tri postal de Wis sous il repr sente l pine dorsale de ces nouveaux projets LE BOIS UN MAT RIEL EFFICACE POLYVALENT ET PERFORMANT VINCI Construction France par l interm diaire de ses filiales sp cialis es comme m Arbonis propose des solutions performantes et innovantes m me pour des pro jets o le bois n tait pas envisag au d part comme mat riau de construction Car ce mat riau peut tre larg
13. terrain des solutions inno vantes de fondations ont d tre tudi es pas moins de cinq types de fondations diff rentes pour l ouvrage Des fondations flottantes ont donc t r alis es pour les piles P3 et P4 une coque en paroi moul e de 17 m de diam tre a t concue le Volume de sol excav a t remplac par de l eau La pile s appuie finalement sur une semelle circulaire de 14 m de diam tre l espace annulaire de 1 5 m garantit une dur e de vie de deux si cles la fondation Ce syst me innovant a galement permis une grande conomie de b ton De plus l optimisation de la formule de b ton a autoris le remplacement de 50 kg de ciment pour 1 m de b ton par 50 kg de cendres volantes d chets des hauts fourneaux Une valorisation de is gt ne i amt et d chets de l industrie a donc t mise en place m L A x 4 13 E nil P re L innovation r pond alors directement la ma DE up ps trise du pr l vement de ressources naturelles n p a LE Bi O R j g i ml ainsi qu la valorisation de d chets comme r TEE mati res premi res Ecoconception les applications Le premier chantier certifi Pour la premi re fois en France une structure non p renne un chantier de travaux publics a obtenu la certification environnementale ISO 14 001 La volont des entreprises Campenon Bernard M diterran e GTM GCS Botte Fondations d tre exemplaires
14. une prise de res ponsabilit partag e valid e par une d marche durable et transparente Cette derni re repose sur plusieurs constats compl mentaires qui doivent tre partag s par tous les partenaires e Premi rement l ouvrage s int gre dans un ensemble plus large en interconnexion avec d autres l ments C est un syst me complexe e Ce syst me complexe s int gre un autre syst me lui aussi complexe la ville e L ouvrage peut donc tre consid r comme une partie du syst me b ti et la ville comme une grande maison e partir de ce postulat la construction d un b timent doit se faire en fonction de son environnement donc de la ville pour prendre en compte les nuisances qu il peut cr er Inversement la construction d un b timent doit tre abor d e comme celle d une petite ville et int grer le r le ult rieur que l usager compte en faire car son utilisation aura un effet sur la r action du b ti vis vis de son environnement En conclusion toutes ces raisons font que la construction d un ouvrage doit tre envisag e dans le cadre d un envi ronnement plus large que le seul site du chantier L analogie entre les deux sch mas traduit le fait que tout ouvrage doit s int grer dans un syst me complexe c est dire la ville plus large que le seul site de sa construction De m me chaque acteur d un projet est associ un travail collectif ce qui suppose une prise de respon
15. 6 000 m a t optimis afin de r pondre aux exigences environnementales D s la phase de conception le bureau d tudes environnementales a t impliqu syst matiquement Cette conduite de projet en quipe int gr e a permis l optimisation du rendu tout en consid rant dans chaque tape et dans chaque choix constructif les impacts sur l environnement L objectif majeur ma triser les consommations d nergie bien s r Les besoins nerg tiques seront r duits gr ce une isolation par l ext rieur du b timent limi tant les d perditions thermiques et des quipements performants comme une ventilation double flux Les faibles besoins restants seront assur s en partie par de l nergie renouvelable produite par des capteurs solaires Une optimisation des b timents en tout point UNE COCONCEPTION DANS TOUTES LES TAPES Pour l entreprise la dimension coconception du projet concerne galement la phase chantier en dehors m me de la mise en uvre de ces solutions techniques sp cifiques La gestion de cette tape a t contractualis e dans le cadre d un plan chantier vert I pr voit notamment que soient men es autant que possible des actions visant r duire les nuisances vis vis des voisins minimiser la production de d chets et favoriser leur tri leur suivi par bordereaux leur valorisation et leur r emploi B timent Neuf Lyc e du Pays de Cond Nord Pas de Calais
16. ERRE L indicateur est exprim en kg quivalent de CO pour une p riode de 100 ans Il repr sente le poten tiel de r chauffement des diff rents gaz effet de serre convertis en quivalent CO L ACIDIFICATION Cet indicateur est li au ph nom ne des pluies aci des et au d p rissement des for ts L EUTROPHISATION Cet indicateur est li l apport de substances jouant le r le d engrais pour des algues dont la d compo sition est toxique pour les poissons et autres orga nismes vivant dans les eaux de surface LA FORMATION D OZONE PHOTOCHIMIQUE Certains compos s organiques volatils COV se d composent sous l action du soleil et contribuent la formation d ozone ce qui produit des effets sur les voies respiratoires En fonction des conditions climatiques certaines villes imposent une limitation du trafic routier lors des pics d ozone afin de limiter ce ph nom ne de smog L ODEUR Il s agit du seuil de d tection de chaque odeur d fini par un niveau de concentration que d tectent 50 d un chantillon repr sentatif LE TAUX DE TOXICIT HUMAINE C est l tude de la dose de polluant re ue Une dose est le rapport entre la masse de polluant inhal e ou ing r e sur une certaine dur e et la masse de l in dividu rannan T 5 Ecoconception la mesure des impacts 19117117171717 LES RESSOURCES NATURELLES Les ressources d un bassin ou d une zone g ogra phique encore appel es
17. RANCE i Construire coconcet L COCONCEPTION UNE NOUVELLE D FINITION DES B TIMENTS ET DES TRAVAUX PUBLICS Contexte g n ral d finitions Enjeux Notion de flux Notion de cycle de vie LA MISE EN PRATIQUE La mesure des impacts Chronologie d analyse L COCONCEPTION DANS LES M TIERS DE VINCI CONSTRUCTION FRANCE FIA444444s i e i l LE r111 71717177 191711717171 Jean Rossi Pr sident de VINCI Construction France En juillet 2007 avant m me le Grenelle de l environnement VINCI Construction France se mobilisait et Jean Rossi crivait alors La probl matique du d veloppement durable nous rappelle que nous habitons sur une plan te dont les ressources sont limit es et que nous avons la responsabilit de laisser nos enfants un environnement pr serve C est en ce sens que nous devons aujourd hui prendre en compte tous les aspects de la vie de l entreprise performances conomiques ressources humaines et formation environnement etc pour les faire interagir en synergie Cette vision qui a pu passer pour un concept de plus s inscrit de jour en jour plus concr tement dans notre activit Nous pouvons en juger par la nature m me de nos r alisations et l volution de nos m tiers par les exigences accrues de nos clients et l attention scrupuleuse que Eu Jun au que de Lim puce portent les agences de notation nos engagements surtout environnementaux l ch
18. VINCI Construction France Christophe Gobin Nathalie Mehu Benjamin Cazalet Direction de la Communication Cr dits photos Phototh que VINCI Construction France A Da Silva Graphix Images M Francois Elithis Thierry Duvivier Agence Trilogi c P Lef bre Cyrille Dupont Francis Vigouroux Setec TPI Dodat Villain DAO SamSpiro Rafa l Ramirez Lee Fotolia com Infographies Id LES VRAIES REUSSITES SONT CELLES QUE LON PARTAGE 61 avenue Jules Quentin 92730 Nanterre Cedex T l 01 46 95 70 00 wwwvinci construction fr VIN LS I no FRANCE CONSTRUCTION
19. aire Les ressources abiotiques L eau utilis e O Les d chets ultimes Q La toxicit humaine CHRO pratique IE D ANALYSE VINCI CONSTRUCTION FRANCE UTILISE LA CHA NE LOGICIELLE EQUER MISE AU POINT EN PARTENARIAT AVEC L COLE DES MINES DE PARIS POUR OPTIMISER SES CHOIX DE VARIANTES DANS LES DIFF RENTES OPPORTUNIT S OFFERTES LA CHRONOLOGIE D ANALYSE CI DESSOUS PERMET DE COMPRENDRE LES DIFF RENTES TAPES D UTILISATION DU LOGICIEL TAPE 1 L ACQUISITION DES DONNEES Il s agit de l tape o le projet est int gr en 3D au logiciel Dans le cadre d EQUER la ligne graphique se montre simple l inter face de saisie des donn es comme l ergonomie de l outil n aug mentent pas la charge de travail li e un logiciel classique TAPE 2 LA SIMULATION DE L OUVRAGE Un b timent est une machine ce qui suppose d tablir un sc nario d utilisation Pour r aliser une simulation thermique il faut pr figurer le mode d emploi d un b timent d finir par exemple si les utilisateurs seront l toute la journ e ou non Cette antici pation se fait sur une dur e d utilisation d un an du b timent TAPES LES COMPL MENTS DE L ACV Outre l analyse des donn es classiques l ACV suppose ga lement l tude de tous les flux impactants comme le trans port de marchandises les mati res utilis es pour remplacer un l ment menuiserie ext rieure la part de l lectricit nucl aire utilis e pour
20. aire l extraction des mati res premi res la fabrication des mat riaux utilis s et aux transports de l usine au chantier D autres impacts autres que l nergie sont galement pris en compte notamment l eau utilis e pour la fabrication des mat riaux les missions de gaz effet de serre l puisement des ressources naturelles Les proc d s utilis s pour la construction sont donc analys s comme tels afin de pouvoir les comparer entre eux L UTILISATION Les diff rents flux pris en compte dans la phase d utilisation du b timent sont e le type et la quantit d nergie employ e pour le chauffage et la climatisation e la consommation d eau e la production et la gestion des d chets domestiques e le transport quotidien des occupants LA R NOVATION L entretien du b timent fait partie de son cycle de vie Le changement des composants est donc pris en compte dans son analyse L nergie de fabrication de ces nouveaux composants comme les menuiseries ext rieures ou les rev tements muraux est ainsi int gr e LA D MOLITION L analyse du cycle de vie pr voit la d molition et la d construction du b timent la fin de sa vie Le traitement des d chets de chantier ainsi que l nergie de d molition sont donc pris en compte Les flux entrants et sortants dans un b timent L acte de construire en coconception implique de savoir ma triser Respect des conditions locales inh rent
21. buent la pollution de Ecoconception la notion de flux notre plan te par le biais de l effet de serre de la satura tion des d charges Issue du secteur industriel l approche que propose l co conception correspond particuli rement bien notre cadre de vie b ti Car la construction est par essence une mobi lisation importante de ressources dont le fonctionnement g n re de nombreux impacts environnementaux au m me titre que l occupation ult rieure du b timent C est l exem ple de la consommation d eau d nergie pour garantir le confort thermique de la production de d chets Impact environnemental de la construction LA R ALISATION D UN LOGEMENT de 63 m mobilise plus de 60 tonnes de b ton et g n re pr s de 20 m de d chets Cette construction repr sente une contribution CO de plus de 8 tonnes LA CONSTRUCTION D UN OUVRAGE D ART type passage sup rieur de 3 trav es franchissant une br che de 35 m mobilise 1 000 tonnes de b ton et 45 tonnes d acier Cette construction repr sente une contribution CO de plus de 163 tonnes CHIFFRES CO2 La fabrication des mat riaux entra ne 1 m de b ton 1 tonne de b ton 1 tonne de brique D CHETS ULTIMES LA POLITIQUE INT GR E DES PRODUITS DE L UNION EUROP ENNE La d finition la plus r cente et la plus compl te de la politique int gr e des produits Integrated Product Policy IPP en anglais a t donn e
22. d finit le contexte la finalit de l ouvrage et ce titre supervise et planifie son optimi sation sur le plan environnemental Intervient ensuite la ma trise d uvre la MOE Elle dessine et dimensionne l ouvrage Comme la MO son action doit tre verticale et horizontale pour concr tement mettre en uvre l coconception sur le chantier Suit la phase de chantier qui consiste produire l ouvrage Un r le confi la ma trise de la r alisation la REA tenu par VINCI Construction France Enfin dernier acteur la soci t civile qui dans une d mar che d coconception doit disposer d informations clai MO ma trise d ouvrage MOE ma trise d uvre REA ma trise de la r alisation MO Organisation du projet Ce sch ma repr sente le r le essentiel sur le plan vertical que joue chaque acteur mais aussi sur le plan horizontal en supervisant au sein des cahiers des charges les mesures d coconception mettre en uvre par ses partenaires qui interviennent en aval Ecoconception les enjeux res et significatives sur la consommation nerg tique de l ouvrage Sans l association des acteurs en amont la d marche d coconception l action du groupe VINCI Construction France serait vaine Le r sultat en aval est un b timent plus respectueux de l environnement et en particulier moins nergivore LA LIAISON VILLE MAISON MAISON VILLE L obligation d un travail collectif suppose
23. elle de VINCI mais aussi par nous m mes en tant que citoyens sensibilis s l impact environnemental de nos comportements priv s voir par exemple le bilan carbone sur l Intranet VINCI Construction France Cette volution ne fait que commencer Dans l avenir elle affectera profond ment nos m thodes et les projets que nous r aliserons car il faudra construire davantage etautrement pour minimiser la consommation de ressources naturelles et la production de gaz effet de serre des la phase chantier et pendant toute la dur e de vie des b timents Cette voie est in luctable nous devons nous y pr parer C est pour partie la mission de notre r seau d animateurs r gionaux d veloppement durable qui nous aide mettre en place et faire vivre nos indicateurs d veloppement durable tout en soutenant les initiatives qui verront le jour a l chelle locale Notre challenge va plus loin Il engage en effet des notions qui ne font que s baucher telle l coconception Dans ces domaines VINCI Construction France mobilise toutes ses ressources en recherche et d veloppement ainsi que ses talents en innovation pour proposer par exemple aux ma tres d ouvrage un label VINCI qui leur garantirait un pack de performances Engag s dans un mouvement qui verra la m tamorphose de l ensemble du secteur nous avons la responsabilit et le privil ge d en tre des acteurs de premier plan Est il un r le plus motivant
24. ement utilis dans le cadre de structures de char pente en lamell coll pour les ateliers de murs ossature bois de fa ades en bar dage de planchers et caissons d l ments de toiture Il peut galement s inscrire en remplacement des mat riaux traditionnels Les propri t s du lamell coll par exemple sont nombreuses Elles en font une solution technique de premier choix notamment pour la r alisation de poutres de tr s longue port e jusqu 60 m sans appui Ainsi le lamell coll se r v le id al pour la r alisation des charpentes des grandes surfaces de vente des entrep ts des centres sportifs l exemple de celle du centre de tri postal de Wissous Cette solution technique se montre galement comp titive dans le cas de constructions industrielles o l optimisation des co ts reste le ma tre mot par rapport l esth tisme DES MAT RIAUX QUI PROT GENT LES FOR TS ET QUI NE N CESSITENT AUCUN ENTRETIEN Les bois utilis s sont cocertifi s La plupart sont non trait s et proviennent de plantations scandinaves qui sont g r es durablement Les pi ces int rieures sont g n ralement r alis es en pic a blanc qui ne r clame aucun entretien Ainsi la ma trise de l impact cologique de tous les mat riaux de la colle aux lasures utilis s pour fabriquer le lamell coll est garantie Ecoconception les applications Une carri re durable Concilier les besoins importa
25. emple la r utilisation des eaux de pluie soit la transformation de flux entrants en flux sortants qui participent la mise en uvre de l coconception L analyse de l ensemble de ces flux dans le temps est l analyse du cycle de vie d un b timent Elle doit tre r alis e avant le d but du chantier Le mod le g n rique de l coconception est donc concu sur l analyse de la totalit des flux dans les diff ren tes phases de vie d un b timent Optimiser la fin du produit par sa d constrution et sa valorisation D Ro gt L 4 t Les deux sch mas ci dessus repr sentent l impact des flux entrants et sortants sur deux b timents con us diff remment Le premier repr sente l impact des flux sur un b timent pour lequel n a pas t r alis d analyse du cycle de vie Le second repr sente un b timent dont les flux ont t analys s dans l ensemble de son cycle de vie et dans lequel les pollutions et d chets sont minimis s et recycl s pour accro tre l efficacit de l ouvrage LES PILIERS DE L COCONCEPTION L coconception repose sur trois grands principes e la d finition des flux mobilis s par l ouvrage projet e la quantification de ces flux pour mieux les consid rer e le travail sur des choix appropri s pour les r duire L Ecoconception est issue du secteur industriel Il ne s agit pas d un concept abstrait Elle est pens e pour se concr tiser rapidement sur la producti
26. es la r glementation et au climat MAT RIAUX E 4 b j gt Z N V O non seulement les flux entrants et sortants mais de savoir les ma triser dans le milieu de contraintes principalement r glementaires code de l urbanisme tout en contr lant les ressources pour mener bien cette construction bungalows terrain par exemple respecter l environnement direct du chantier La production n cessite des quipements et des locaux qui ont mobilis une certaine 5 quantit de mat riaux i A Le lieu de C TE 4 X f production RESSOURCES IMMOBILISEES o A occupe une certaine POUR MENER L ACTIVITE N emprise de terrain TERRAIN bus en prati LA MESURE DES IMPACT 2277 L COCONCEPTION EST UNE D MARCHE qui PERMET 21 22 22 DE MESURER LES EFFETS DES D CISIONS R SLR MEN DANS TOUS LES STADES DEA 11117 Seuls les crit res les plus pertinents sont retenus parmi les Une base commune pour les diff rents m tiers R aliser une analyse du cycle de vie ACV d un ouvrage c est valuer les impacts de chaque flux sur l environne ment Pour ce faire VINCI Construction France a d ve lopp avec l cole des mines de Paris le logiciel EQUER qui repose sur douze indicateurs Fort d une notori t crois sante utilis autant l ext rieur qu l int rieur du groupe EQUER permet d valuer les impacts sur l env
27. es pour r aliser un chantier propre et sans nuisance de la prise de possession du site sur lequel va tre construit l ouvrage jusqu sa d construction Fort d une analyse fond e sur ses retours d exp riences 8500 chantiers annuels VINCI Construction France se montre l gitime pour s engager avec ses partenaires dans une d marche d coconception pour des ouvrages finalis s et d cid s par le ma tre d ouvrage 08 09 ELLE D FINITION DES B TIMENTS ET DES TRAVAUX PUBLICS LA NOTION DE FLUX L COCONCEPTION EST D ABORD UNE ANALYSE DES FLUX G N R S PAR UN OUVRAGE CETTE D MARCHE S APPLIQUE DANS LES DEUX TAPES ESSENTIELLES ET TROITEMENT LI ES QUE SONT LA CONCEPTION ET LA CONSTRUCTION D UN B TIMENT Dans le cadre de l coconception toute activit conomi que est un syst me mobilisant un certain nombre de flux entrants ou sortants Cette technique d analyse est analo gue au m canisme thermodynamique tous les flux ont une influence sur notre environnement LES DISTINCTIONS ENTRE FLUX ENTRANTS ET SORTANTS e Les flux entrants repr sentent les l ments n cessaires mat riaux nergie et fluides pour r aliser un objet Les flux entrants sont des pr l vements de ressources que nous savons aujourd hui limit es comme le p trole e Les flux sortants correspondent aux rejets solides ou gazeux li s ou non la production ou au fonctionnement de l objet produit Ces flux contri
28. grammes par tonne au kilom tre contre 235 grammes pour un camion Enfin les missions de CO ont t limit es par une action de sensi bilisation Les terrassiers volontaires pour suivre une formation l coconduite ont contribu la r duction des missions de CO en adoptant une conduite plus souple R sultat un abaissement de 4 des consommations de carburant du parc des voitures l g res B TIMENT La tour fran aise la plus coperformante 24 25 Cette tour usage de bureaux de 10 niveaux accueillera le si ge social d Elithis une soci t d ing nierie climatique et lectrique Au moment de sa livraison pr vue pour la fin de l ann e 2008 la tour Elithis sera le b timent tertiaire le plus performant de France en termes d conomie d nergie TOUT POUR MA TRISER LES CONSOMMATIONS Lors du projet les choix techniques ont t orient s dans le but de faire de cette tour un exemple de gestion des consommations nerg tiques Tout d abord en produisant une partie d nergie verte gr ce des panneaux pho tovoltaiques plac s sur le toit qui fourniront 75 000 KWh an d lectricit en com pl ment d une olienne Ensuite en promouvant des solutions actives pour r duire les consommations comme ces ensembles de luminaires utilisant des lampes basse consommation ou encore une chaudi re bois pour les besoins en chauffage PAS DE CHAUFFAGE AU DESSUS DE 0 C Enfin les solut
29. ions dites passives ne sont pas oubli es l exemple de ce bouclier solaire cuivr entourant une grande partie de la fa ade qui prot gera les usagers des rayons solaires sans nuire la visibilit ni l clairage naturel Enfin l installation de double vitrage lame Argon la mise en place d une facade en bois isolante et d une isolation g n rale performante devraient m me permet tre de ne pas chauffer le b timent tant que la temp rature ext rieure est sup rieure 0 C Ecoconception les applications B timent Neuf La tour Elithis Dijon Bourgogne Q Soci t ELITHIS FLUX MIS EN AVANT Energie consomm e Une r habilitation tr s tudi e Reconstruits apr s la Deuxi me Guerre mondiale les Docks Vauban du Havre se sont transform s Les espaces de stockage des sacs de caf laissent place de nouveaux locaux abritant des surfaces commerciales La r ussite de ce projet de r habilitation repose en partie sur l auscultation tr s m thodique de l existant r alis e en amont LA RECHERCHE D UNE GESTION OPTIMALE Avant de d buter le chantier une tude minutieuse a t r alis e en prenant en compte l ensemble des espaces et des solutions techniques existantes sur le b ti ment Cette tude a abouti une red finition globale de la fonctionnalit des b ti ments avec pour v ritable objectif de minimiser le foncier Comment En limitant les extensions et en redonnant vie
30. ironnement d un b timent dans ses quatre phases de vie la construc tion l utilisation la r novation et la d molition La tech nologie d velopp e pour EQUER est galement employ e pour GAIA un logiciel d valuation de l impact environne mental des chantiers routiers concu par Eurovia Les bases de donn es exploit es par ces deux logiciels sont identiques La pr cision des calculs de l analyse d un cycle de vie permet de fournir des r sultats sp cifiques au plus pr s des contraintes et des sp cificit s locales 13 coconception la mesure des impacts indicateurs environnementaux qui valuent les consom mations de ressources naturelles d eau et d nergie les missions polluantes la production de d chets et la pr servation de la sant publique DISPOSER DE CALCULS TRANSPARENTS POUR TOUTES LES PARTIES PRENANTES 1 Conformit de l ACV la norme ISO 14 044 recherche de calculs suivant des protocoles internationaux d finition de p rim tres d tudes base de donn es scientifiques 2 Communication suivant l tiquetage r glementaire europ en CO et nergie Reconnaissance d EQUER sur le plan europ en projets REGENER ECO HOUSING LENSE NORME P 01 20 03 L AFNOR TRAVAILLE SUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE Pour anticiper la parution d une norme europ enne qui fixera le protocole de d termination des performances environnementales d un ouvrage l Afnor a d cid d lab
31. nts d un chantier en mat riaux silico calcaires tout en int grant une d marche de d veloppement durable c est l exemple donn par le chantier de Port 2000 Dans le parc naturel r gional des Boucles de la Seine Normande cette carri re abandonn e sans souci d int gration dans son environ nement a permis de r pondre ces imp ratifs LES D CHETS RECYCL S GRANDE CHELLE UNE SOLUTION POUR LIMITER LES GAZ EFFET DE SERRE Plusieurs initiatives ont t mises en avant La premi re a t la limitation de l ap provisionnement en mat riaux sur le chantier La r cup ration des mat riaux issus du dragage des chenaux d acc s ext rieur et int rieur des sur largeurs et du cercle d vitage a servi en partie la construction des digues des terre pleins et de deux plages Les mat riaux ont ainsi t r utilis s en interne ce qui a permis d viter les missions de CO engendr es par le transport de ces mat riaux depuis l ext rieur de la zone de travaux UNE SOLUTION DE TRANSPORT PLUS RESPECTUEUSE La seconde initiative est la mise en place du transport fluvial pour l acheminement des mat riaux ext rieurs Ce mode s av re beaucoup moins producteur d mis sions de CO que tout un lot de camions et semi remorques n cessaire pour acheminer la m me quantit de mat riaux Le transport fluvial gr ce des trajets plus directs permet de diviser presque par 10 la facture de CO2 en repr sentant une mission de 30
32. on d un objet et se traduit en sept tapes progressives Les tapes de l coconception Lancer une d marche d coconception avec un engagement volontaire de tous les acteurs Optimiser la dur e de vie initiale Il appartient au ma tre du produit et sa flexibilit pour permettre pE d ouvrage de fixer le sa r habilitation voire son changement niveau de performance d utilisation auquel il souhaite parvenir Les diff rents S lectionner les ressources de moindre intervenants du projet 2 impact environnemental et sanitaire Ma triser les impacts pendant l utilisation sont impliqu s en raison de la responsabilit d usage et hauteur de leur niveau de maintenance de responsabilit dans Syst matiser le recours des techniques de production conomes et respectueuses de l environnement pendant l tude la conception et la r alisation du produit 10 17 n3 11 coconception la notion de cycle de vie chacune des tapes R R duire la quantit de ressources utilis es en construction et en exploitation Une analyse de cycle de vie repose sur l tude d l ments distincts dans les quatre phases de vie que conna t un b timent sa construction son utilisation sa r novation et sa d molition L ensemble des l ments sera tudi gr ce un logiciel d analyse de cycle de vie LA CONSTRUCTION Il s agit d valuer toute l nergie n cess
33. orer parall lement une proposition fran aise Ce document r f renc P 01 20 3 d finit les indicateurs significatifs et leur mode d valuation Ils correspondent au consensus scientifique actuel qui est galement celui reconnu dans EQUER Comme c est le cas d ailleurs pour le protocole de l valuation d une ACV dur e d exploitation comprise Point de vue Bruno Peuportier responsable scientifique Ecole des mines de Paris Qu entend on par coconception Il s agit de prendre en compte les aspects environnementaux dans la conception Cette d marche peut s appliquer n importe quel produit et en particulier aux b timents Les aspects environnementaux concernent les ressources eau nergie mati res premi res sol la sant la biodiversit les d chets y compris les d chets radioactifs des probl mes l chelle plan taire couche d ozone climat r gionale pluies acides pollution des eaux ou plus locale qualit de l air dans une ville Quelles sont les priorit s de l coconception Certains probl mes graves et plan taires comme le changement climatique et l alt ration de la couche d ozone ont donn lieu des conventions internationales avec des implications r glementaires La plupart des personnes accordent une grande importance la sant humaine mais ce th me n est pas toujours mis en avant par exemple la m thode bilan carbone de l Ademe met l accent sur un seul crit re
34. per une nouvelle approche des techniques de production prenant en compte le d veloppement durable 1 En raison de la consommation d lectricit issue du nucl aire le b timent en France ne repr sente que 20 des missions de CO subvenir ses besoins mais aussi le devoir d assurer ceux des g n rations futures Deux concepts sont inh rents cette notion Tout d abord le concept de besoins et plus particuli rement ceux essentiels des plus d munis qui il convient d accorder la plus grande priorit Le deuxi me concept est celui de limites Il s agit de ma triser nos techniques et notre organisation sociale afin de limiter leurs impacts environnementaux et r pondre ainsi aux besoins actuels et futurs La publication en 1987 du rapport Brundtland par la Commission mondiale pour l environnement et le d veloppement durable CMED d finit le d veloppement durable comme un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures de r pondre aux leurs Le d veloppement durable repose sur trois piliers le social l conomie et l environnement et sur une double approche la fois g ographique et temporelle Elle suppose que chaque habitant de la terre a le droit de Renvoy s vers l espace ATMOSPH RE Vers FE E l espace Composition e azote 78 oxyg ne 21 vapeur d eau gaz carbonique
35. r conduire terme des chantiers sans nuisances environnementales e d finition de technologies de production pour des syst mes constructifs plus conomes e diffusion de bonnes pratiques avec entre autres des noti ces d utilisation sur le mode d emploi des ouvrages En second lieu une s rie d objectifs sont d finis dans une strat gie d ensemblier Les objectifs court terme e red finition de la conception des ouvrages en partenariat avec la MO et la MOE e ma trise du volume des pr l vements et des rejets pol luants r sultants d un ouvrage e optimisation de la cha ne de valeurs en travaillant en amont avec les fournisseurs industriels et en aval avec les sous traitants Cette d marche d coconception est calqu e sur les pratiques issues de l industrie Cette d marche est appuy e par l Ademe Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie UNE PLAQUETTE TE ENVIRONNEMENT 7 POUR UN i AU 2m CHANTIER PROPRE Dans le cadre d une d marche commune d coconception la plaquette environnement de VINCI Construction France exprime la position du groupe sur la protection de l environnement aupr s de ses partenaires et de ses clients Elle permet galement de sensibiliser les collaborateurs ces probl matiques en pr sentant les diff rentes r alisations de VINCI Construction France Cette plaquette d taille notamment avec des photos et des illustrations toutes les tap
36. s de cette d gradation se montrent plus importantes encore Autre ph nom ne inqui tant l amenuisement des r ser ves p troli res actuelles Aujourd hui de 1 000 milliards de barils ces r serves assurent au mieux 45 ann es de consommation au rythme actuel Cette rar faction du p trole induit une augmentation incontr l e des prix du baril Si la recherche a permis de trouver une alternative Ecoconception les enjeux au p trole avec les biocarburants il ne faut oublier que leur production utilise des surfaces cultivables au d tri ment de la production agricole pure Ainsi une nouvelle concurrence est n e entre besoins nerg tiques et besoins alimentaires UNE IMPLICATION DE TOUS Dans ce contexte le d fi environnemental s impose tous et notamment aux entreprises lesquelles doivent jouer un r le de premier ordre pour pr server notre plan te Cet imp ratif se traduit par l adaptation de tous nos syst mes pour favoriser la pr servation de nos ressources et de notre environnement tout en r pondant aux exigences croissan tes de la soci t La ratification du protocole de Kyoto en est un bel exemple la France s est notamment engag e diviser par quatre ses missions de gaz effet de serre d ici 2050 Un engagement qui se mat rialise dans la strat gie nationale de d veloppement durable initi e en juin 2003 et dans le Plan Climat annonc en 2004 ch ance plus courte le Grenelle de l en
37. sabilit partag e D FINITION DE L COCONCEPTION L introduction de l co conception au sein du secteur industriel r sulte du constat suivant Une approche pr ventive de la gestion des produits est indispensable pour limiter les impacts n gatifs des activit s humaines sur l environnement c est l coconception qui prend en compte toutes les tapes du cycle de vie du produit de la conception sa disparition et consid re tous les acteurs concern s Pour tous les acteurs de la fili re l coconception repr sente non seulement un changement culturel par une approche en co t global mais aussi des opportunit s nouvelles L coconception se d finit donc comme une d marche responsable qui vise d livrer des produits con us en int grant le souci de pr server l environnement tout au long du cycle de vie Cette d marche industrielle peut tre utile l assemblage de produits r sultant de l acte de construire et peut s appliquer aussi au cadre b ti et ses infrastructures Elle concerne tous les intervenants des m tiers de la construction 1 Note du minist re de l Industrie L COCONCEPTION UNE STRAT GIE D ENSEMBLIER La mise en place d une strat gie efficace d coconception conduit VINCI Construction France fonctionner en deux temps En premier lieu la r flexion doit permettre d laborer les outils Les axes de cette r flexion e optimisation des sites de production pou
38. tat colonne Points es porteurs Traditionnel Pour VINCI Construction France l coconception se mat rialise par une capacit d finir de nouvelles r ponses int gr es pour cr er l opportunit de relever le d fi environnemental Cependant une troite collaboration avec ses diff rents partenaires ma tres d ouvrage ma tres d uvre BET est indispensable pour mener bien une telle d marche Dans les pages suivantes nous vous pr sentons quelques unes des r alisations concr tes du groupe qui contribuent apporter des r ponses dans le cadre d une d marche d coconception 18 19 coconception les applications 1 Lyc e de Caudry 2 Viaduc de Monestier de Clermont 3 changeur Florian O Centre de tri postal Port 2000 O Tour Elithis Docks Vauban O Lyc e du Pays de Cond B M tier M Chantier M Lieu Client Les premiers pas de l coconception Le lyc e de Caudry dans le Nord Pas de Calais est le premier tablisse ment concu dans une d marche d coconception et dans l objectif de pr E server les ressources naturelles En r alisant ce lyc e avant m me le d but des ann es 2000 Sogea Caroni Construction a v ritablement r ussi int grer A le projet dans la ville en s inspirant de sa forme son chelle et sa population Cette r flexion en amont a notamment permis d apporter des solutions dans le cadre de la ma trise de l nergie DES MAT
39. vironnement impose des perfor mances nerg tiques majeures au secteur du b timent LE R LE ESSENTIEL DU SECTEUR DU B TIMENT La conception d une politique de d veloppement durable implique une analyse des impacts conomiques sociaux Il est indispensable et urgent de d velopper une nouvelle approche des techniques de production prenant en compte le d veloppement durable gt et environnementaux d un secteur d activit Celui du b ti ment repr sente par exemple e 10 du PIB mondial e 28 des emplois e une activit avec un impact fort sur les sols et l eau le r chauffement de la plan te et le changement climatique Cet impact du secteur de la construction sur la plan te s av re d ailleurs de plus en plus significatif La branche a t d sign e par le Plan des Nations Unies pour l Environ nement comme l industrie des 40 car e 40 de la totalit des ressources mat rielles et nerg tiques sont utilis es pour la construction et l exploitation des b timents 40 des missions de CO proviennent de ce secteur e 40 de la totalit des d chets mondiaux sont g n r s par la construction et la d molition Sur les 40 des missions de gaz effet de serre dus au secteur du b timent la moiti r sulte directement du trans port de la conception et de l utilisation des mat riaux dans la phase de la construction Il est donc indispensable et urgent de d velop
40. vit moyenne ou faible contiennent des l ments tr s longue p riode Tout comme les d chets de cat gorie C qui eux sont tr s haute activit Les d chets de type B et C doivent rester confin s pendant des mil liers d ann es Dans l indicateur utilis les d chets sont additionn s les quantit s tant exprim es en dm L COTOXICIT Cet indicateur incorpore quelques valeurs d hydro carbures mais aucune li e des pesticides car ils ne concernent pas directement le secteur du b ti ment Les indicateurs sont exprim s en m d eau ou en kg de sol pollu Emissions de Co par cycle de vie en LE PROFIL ENVIRONNEMENTAL D UN B TIMENT L coconception impose de mesurer pour un b timent l impact de chacun de ces douze indicateurs Le profil environnemental d un b timent est le niveau affich sur ces douze axes N anmoins seuls six de ces indicateurs font l objet d une information aupr s du public Ce nombre restreint d indicateurs est aussi un avantage en termes de lisibilit et de vulgarisation Par ailleurs pour l information du public il existe deux tiquettes La premi re concerne l nergie primaire c est l tiquette nergie qui donne aux consommateurs des informations sur la consommation en kWh du b timent La seconde est l tiquette Climat qui informe sur le rejet en CO du b timent LES SIX INDICATEURS RETENUS L effet de serre L nergie prim
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