Article - Fondation Réunica
Contents
1. est pas encore le cas de petites asso ciations qui postulent souvent aupr s des entreprises avec des dossiers g o graphiques ou th matiques tr s poin tus Innovantes ancr es localement elles int ressent les entreprises pal lient les manques du march ou de la puissance publique mais sont moins outill es pour affronter les exigences des m c nes Marie France Blanco pr sidente du Relais Enfants Parents dont la mission est de maintenir la relation entre un enfant et son parent incarc r se souvient de d buts diffi ciles Malgr le service tr s sp cialis que rend l association et qui requiert des comp tences pr cises psycholo gues juristes elle g re un budget de m c nat la marge mais tr s pr cieux tient elle pr ciser Il en est ainsi de la voiture offerte par Peu geot tous les quatre ans qui permet l association d assurer une partie des visites en centre de d tention Ou encore des f tes de No l que l asso ciation r ussit organiser avec des salari s b n voles dans treize centres de d tention en comptant au centime pr s Mais la pr sidente constate que le m c nat d entreprise s use tr s vite On nous demande des projets et il faut sans cesse inventer Sans oublier de garder le cap sur la mission essen El ments de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA PREVOYANCE entrep2. certains d entre eux par leurs m c nes Car cela repr sente une ressource vitale tant pour la structure que pour OCT 11 Trimestriel Surface approx cm 2323 Page 3 7 les projets D autre part afficher une position ouverte sur le financement de ces frais repr sente une oppor tunit de transparence et de professionnalisation pour les deux parties En effet plusieurs acteurs m c nes et b n ficiaires s accordent mettre en avant l hypocrisie et la relation biais e qu entra ne le refus de prendre en charge une partie de ces frais de fonctionnement Sur la probl matique des salaires soutenir un pro gramme par exemple par la prise en charge d un CDD ou l augmentation du temps de travail d un salari d une association semble une piste explorer limitant le risque de d pendance Une relation de confiance Le soutien financier aux frais de fonctionnement n est pas la seule voie possible En effet 78 des entreprises se disent pr tes envisager un autre type de soutien pour ce poste de d penses Notamment le m c nat de comp tences pour d velopper ses ressources mieux pr senter son projet assurer un meilleur reporting Cela s inscrit totalement dans le r le d accompagnement de l entreprise m c ne aupr s du b n ficiaire Financer les frais de fonctionnement engendre un risque de d pendance du b n ficiaire envers le m c ne Ne pas les financer engendre un risque de faillite du b
3. bonne r alisation d un projet ou d une mission Ces frais restent principalement les frais g n raux les frais de personnels les charges li es en cas d investissement Par rapport au questionnaire qui a t soumis aux Adh rents d Admical il ressort que dans un budget pr visionnel classique les frais de fonc tionnement pour lesquels sont sollicit es les entreprises sont les charges salariales les assurances les charges li es l eau l lectricit et aux tudes de faisabilit Du c t des entreprises m c nes La th orie En th orie 22 des entreprises affichent leur refus de financer les frais de fonctionnement Pour elles le r le de l entreprise m c ne n est pas de pallier au d sengagement de l Etat sur le financement des struc tures long terme En outre il y a dans ce positionne ment un principe de r alit et de pr caution l entre prise volue dans un temps court elle ne soutient que rarement les projets d une m me structure au del de 5 ans Si elle finance des locaux des salaires et que le b n ficiaire ne trouve pas les moyens de relayer ce soutien lors du retrait de l entreprise alors la struc ture soutenue se trouve en situation de pr carit et de d pendance vis vis de l entreprise C est ce qu elle 1 Enqu te Admical CSA le mecenat d entreprise en France 2010 2 Chiffres issus du questionnaire soumis par Admical a ses Adherents en decembre 2010 El me
4. duction des moyens et du r le envers le secteur associatif Face cette pres sion les porteurs de pro jets se professionnalisent pour rendre leur recherche de soutiens plus efficace aupr s d autres acteurs et parmi eux le m c nat Si aujourd hui le m c nat d entreprise se d veloppe 35 000 entreprises suppl mentaires en 2010 par rapport 2008 les budgets ne suivent pas cette tendance Cela va sans doute dans le sens des entreprises qui pr f rent diriger leurs financements vers des projets concrets tan gibles d finis dans le temps Dans ce contexte la struc ture qui porte le projet a du mal trouver les ressources n cessaires lui permettant d assurer sa mission globale car ses frais de fonctionnement peinent souvent ren trer dans les grilles de s lection des entreprises m c nes Ce constat tabli plusieurs questions se posent que recouvrent les termes frais de fonctionnement quels sont les enjeux li s au m c nat d entreprise comment r pondre cette probl matique Admical et ses Adh rents entreprises m c nes et por teurs de projets se sont attel s ce sujet travers un cycle d Ateliers afin de comprendre ies diff rents posi tionnements et pratiques de chaque partie et d esquis ser des pistes de bonnes pratiques relay es par la Charte du m c nat d entreprise D finition Les frais de fonctionnement repr sentent les frais de structure concourant la
5. la Voix de l enfant propose donc syst matiquement la mise en El ments de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA PREVOYANCE entreprises A 7 ocTi m ce n at Trimestriel Re 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 Surface approx cm 2323 RETRAITES2 1111299200503 XGZ ARL 3 La Fran aise des Jeux est co fondatrice du Tour de France p nitentiaire Pour la troisieme fois cette ann e les participants se sont confront s sur les routes ensoleill es de PACA place d un comit de pilotage avec des repr sentants de l entreprise et de l association pour g rer la somme confi e Pour moi ce qui est en jeu c est la transparence Que font les associations aujourd hui pour faire baisser leurs vrais frais de fonction nement interroge Martine Brousse Fournir de bons arguments La r ponse tout le monde la conna t sans vouloir le reconna tre Elles in t grent une partie de ces frais dans les actions et pr sentent des budgets sur valu s alors qu elles vivent souvent chichement Les salaires et avantages annexes les conditions de travail les d placements sont bien plus aust res que ceux du priv Une diff rence qui ne s explique pas par un d ficit de dipl mes ou de qua lifications des permanents Alors il faut avoir des convictions savoir discuter argumenter convaincre nos m c nes de nos comp tences e
6. n ficiaire l impossibilit de monter des projets et les mener bien La taille de l association sa maturit et sa stabilit sont aussi des crit res prendre en compte dans l arbitrage sur les frais de fonctionnement Les bons r flexes Les frais de fonctionnement soul vent une probl ma tique r v latrice d un changement de paradigme dans la relation de partenariat entre porteur de projet et m c ne Le m c nat n est pas un blanc seing octroy par l entreprise un projet suppose une v ritable ren contre et compr hension des enjeux de chacun Quelques pistes pratiques en amont la rencontre le dialogue et l explication sont incontournables pour la bonne compr hension des en jeux et des objectifs d un partenariat de m c nat mettre en place un comit de pilotage pour le suivi des projets et l encadrement financier r fl chir des strat gies de sortie du partenariat p rennit des postes prise en charge par les collectivit s tablir des seuils de prise en charge des frais de fonc tionnement avec le porteur de projet laborer des m thodologies sp cifiques aux partena riats avec les entreprises dans les structures b n ficiaires du m c nat e Laure Chaudey et Sarah Digonnet La Charte du m c nat d entreprise met ces questions au centre de la relation qui doit se construire entre m c ne et b n ficiaire L entreprise comprend que les projets ne peuvent se r alis
7. s publiques dans des secteurs aussi essentiels que l environnement l ducation la sant la solidarit la culture l insertion le sport Des do maines o le savoir et le savoir faire de leurs responsables int ressent aus si les entreprises dans le cadre du m c nat comme dans celui de la RSE ou des ressources humaines Le passage de la culture de subvention celle de l appel projet inqui te ces responsables qui ont fourni d impor tants efforts de professionnalisation Le financement par projet tend oublier les frais de fonctionnement C est omettre le fait qu aucun projet ne saurait tre mis en uvre s il n est pas port par une Structure p renne et du personnel comp tent notent les d put s Genevi ve Gaillard et Jean Marie Sermier dans un rapport tr s r cent Les d put s poussent m me leur rai sonnement plus loin Selon eux ne pas prendre en consid ration les frais de fonctionnement des associations tend les fragiliser encore davan tage en les obligeant vivre au jour le jour Dans l esprit des financeurs qu ils soient particuliers entreprises ou organismes publics l association est une organisation sans but lucra tif qui ne doit pas faire de b n fices d exc dent Si on d gage trop de b n fices c est que le montant de la subvention est trop lev et il sera revu la baisse Si bien qu au moindre probl me les associations s effond
8. ation Les m c nes soutenant de grosses associations courent moins le risque de rentrer dans une relation de d pendance et donc les financent plus facilement Du c t des porteurs de projets Les risques Des frais de fonctionnement sont parfois induits par des demandes manant des entreprises suite leur soutien organisation d v nements compris dans les contrepar ties demande de bilans et suivis d taill s I faut que ces points puissent tre voqu s et appr hend s en amont par le m c ne et le b n ficiaire pour voir ensemble ce qu il est possible d attendre et de faire Souvent investissement et fonctionnement sont m l s dans les budgets et dans la demande faite aux m c nes Les porteurs de projets ne sont pas en mesure de pr senter une comptabilit analytique de temps pass sur tel ou tel projet comme le demande certains m c nes N anmoins il faut r ussir pr senter l engagement hu main pour que le m c ne comprenne mieux la n cessit de financer cette ligne budg taire Le refus peut entra ner une d rive chez certains porteurs de projets monter des projets pour financer la structure Ainsi les budgets des projets sont gonfl s de mani re couvrir les frais de structures qui n auraient pas t re tenus pr sent s s par ment Les opportunit s Les porteurs de projets d fendent avec force la n cessit de faire financer les frais de fonctionnement en tout cas
9. ement la prise en charge des frais de fonctionnement des porteurs de projets Consciente des difficult s de leurs interlocuteurs et de la l gimit de leurs demandes chacune d elle r de actuellement un mode d emploi adapt ses possibilit s fragilis es par la maladie et le handi cap Les projets qu elle soutient font l objet d une analyse non seulement Statistique mais aussi m thodolo gique Nous voulons d terminer ce qui a particuli rement aid l associa tion et ce qui n a pas fonctionn ou a manqu Ce retour d exp rience nous a permis d avoir un parti pris Jonc tionner avec les associations sur des projets et prendre en charge les frais de fonctionnement correspondants Ce qui a entra n pour Reunica bud get constant une s lection un peu plus restreinte des projets mais une connaissance approfondie de leurs m canismes et des associations qui les portent Cette implication permet aussi une int gration harmonieuse des sala ri s b n voles comme lors du festival du Futur une manifestation nationale qui met en valeur le travail artistique des jeunes autistes Martine Brousse croit aussi aux ver tus de l implication et de la t na cit Souvent les m c nes partent du principe que seules les entreprises savent g rer alors qu elles demandent des comptes rendus au centime d euro pr s regrette t clle Lorsque le don d passe 30 000 euros la directrice g n rale de
10. entreprises X 2 OCT 11 m cenat Trimestriel 16 RUE GIRARDON Mg 75018 PARIS 01 42 55 20 01 Surface approx cm 2323 Page 1 7 Tres nn on ml Pme En N gi Une Vraie question RETRAITES2 El herche T itati a 7 3 1111299200503 XGZ ARL 3 SE erche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA entreprises m c nat 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 RETRAITES2 1111299200503 XGZ ARL 3 DOSSIER OCT 11 Trimestriel Surface approx cm 2323 Frais de fonctionnement Le m c nat d entreprise peut il en assurer le financement Et si oui comment Que recouvrent les termes frais de fonctionnement Quels sont les enjeux li s au m c nat d entreprise Comment r pondre cette probl matique Admical et ses Adh rents ont cherch les r ponses ces questions travers un cycle d Ateliers et esquiss des pistes de bonnes pratiques relay es par la Charte du m c nat d entreprise rouver des fonds et des subventions Au trement dit de quoi permettre de cr er et d velopper des projets et faire perdurer sa struc ture Cette probl matique devient le quotidien des porteurs de projets asso ciations institutions ONG En effet les soutiens publics sont de plus en plus rares et s lectifs Et cette ten dance va se renforcer avec la r forme des collectivit s territoriales qui annonce une r
11. er sans frais de fonctionnement et n lude pas cette question Le b n ficiaire s engage quant lui respecter l entreprise en fai sant preuve de transparence dans l utilisation des fonds allou s El ments de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA OCT 11 Trimestriel entreprises e 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 m c nat Surface approx cm 2323 TRAITES2 1111299200503 XGZ ARL 3 Page 4 7 Frais de fonctionnement Accepter d en assurer le financement Oui Mais certaines conditions es budgets de m c nat sta gnent Les subventions pu bliques se r duisent inexo rablement Sur fond de crise cette enqu te aupr s des acteurs de terrain confirme que le financement des frais de fonctionnement des struc tures porteuses de projets devient un enjeu grandissant Les entreprises me disent toujours qu elles ne souhaitent pas que notre fonctionnement d pende d elles Alors pour financer sa structure David Blough le directeur communication et d veloppement de Sports sans fron ti res met actuellement en place une diversification des ressources devenue une n cessit de gestion Un effort que doivent fournir bon nombre de struc tures d int r t g n ral pour trouver de l argent non affect susceptible de financer salaires et charges loyers lectricit d placements Les c
12. nts de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA PREVOYANCE Page 2 7 entreprises _ m c nat m 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 RETRAITES2 cherche viter par cette prise de position th orique Les frais de fonctionnement pour lesquels sont sollicit s les m c nes repr sentent un degr d implication dans la vie de l association que l entreprise n est pas pr te assumer ou pour lesquels elle ne se sent pas l gitime d intervenir La pratique En pratique la r alit est un peu diff rente pour plusieurs raisons D abord parce que la demande est croissante et de plus en plus vitale pour les porteurs de projets Plus de 50 des entreprises m c nes sont sollicit es C est donc plus souvent une r ponse au cas par cas qui est faite Certaines entreprises acceptent la prise en charge des frais de fonctionnement quand ceux ci repr sentent en moyenne 10 du budget pr sent Il faut n anmoins rester vigilant car ce crit re peut ne pas convenir cer tains cas lorsque l activit d un salari est au c ur du pro jet formation accompagnement ducation D autres acceptent ce poste de d pense prenant en compte la n cessit du financement quotidien de la structure qui porte le projet pour que celui ci soit men bien Un autre crit re qui peut entrer en jeu dans la prise de posi tion de l entreprise la taille de l associ
13. otisa tions des adh rents les recettes de la kermesse ou du d ner de gala les dons des particuliers les produits partage sont la planche de salut des associa tions et fondations qui ont temps com p tences et moyens mais les autres la Fran aise des Jeux Thierry Hu guenin secr taire g n ral de la fon dation confirme Lorsque nous accordons une dotation financi re nous aimons qu elle soit fl ch e vers un projet pr cis La Fran aise des Jeux est co fondatrice du Tour de France p nitentiaire dont la 3 dition s est lanc e sur les routes de PACA fin septembre Au d but la fondation a financ du mat riel v los home trai ners casques maillots Cette ann e ellc a accept de prendre en charge les r mun rations des enca drants qui entra nent les d tenus Le personnel p nitentiaire impliqu dans Moins de projets mais une meilleure connaissance des associations qui les portent l op ration tant mis disposition par le minist re de la Justice Dans un projet il faut accepter de r mun rer le temps pass par des personnes comp tentes constate Thierry Huguenin Dani le Cl ment charg e de la coor dination la fondation R unical a abouti la m me conclusion La fon dation mise sur l art et la culture pour apporter du mieux tre aux personnes Constatant une volution in luctable les entreprises m c nes tentent d int grer progressiv
14. rent Certaines fonda tions ou entreprises m c nes ne Sou haitent participer qu au financement du projet sans participation possible aux frais de fonctionnement de la structure Dans ces conditions il appara t difficile l association de d gager un exc dent en fin d exercice Au plus pr s du terrain les respon sables de m c nat des entreprises sont conscients des difficult s de leurs interlocuteurs et de la l gitimit de leur demande La prise en charge des frais de fonctionnement inh rents au projets constitue d j une volution L tape suivante reste franchir ou pas Guillaume Proust de l Ordre des Experts comptables r sume Les outils techniques de contr le et d af fectation des charges en central sont pr ts C est maintenant une question d volution des m urs Dominique Fox Rigaux er octobre 2008 Rapport sur la gouvernance et le financement des structures associatives de M Pierre Morange depute 42 fevrier 2011 Rapport sur les modes de financement et de gouvernance des associations de protection de la nature et de l environnement presente par Mme Genevieve Gaillard deputee et M Jean Marie Sermier depute RETRAITES2 El ments de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA 1111299200503 XGZ ARL 3 PREVOYANCE
15. rises ocTi me cenat Trimestriel gt 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 Surface approx cm 2323 Page 6 7 Ci dessus la remise du prix Etoile de la culture par Eliane Herv Bazin gauche Elizabeth de la Granadi re au centre et Patrick Dewaivrin de l association les 2 jumeaux Ci contre le festival du Futur compos avec la participation de jeunes artistes et des salari s du groupe R unica tielle la rencontre entre les enfants et le parent incarc r qui devient para doxalement la plus difficile financer Renforcer la m diation Ce paradoxe Emmanuelle Gorsse directrice commerciale et relations ext rieures du Parc et de la Grande Halle de La Villette le conna t bien Notre subvention publique se divise en trois enveloppes financi res dis tinctes masse salariale investisse ment fonctionnement avec une inter diction de fongibilit c est dire de transfert de l une l autre La d sormais c l bre RGPP R vision g n rale des politiques publiques a sur tout impact le nerf de la guerre les budgets de fonctionnement Entendez les frais inh rents la vie quotidienne de l tablissement mais surtout tout ce qui finance la programmation ar tistique frais techniques cachets des artistes frais de d placement et d h bergement Et lorsque la Villette a de nouveaux projets ce qui heureu sement est le cas quasiment tous les an
16. ruction Lotoise cr e en 2007 est une SARL artisanale et une entreprise d insertion par l activit conomique La fondation RTE l a soutenue pour la construction d un atelier de menuiserie et d un centre de formation Ci contre La SCOP Ardelaine est un laboratoire d exp ri mentation sociale environnementale conomique et territoriale La fondation RTE s est engag e ses c t s pour cr er un espace de d veloppement local valorisation des produits du terroir et via l association Bergerades pour animer un atelier de transformation des produits du terroir comme la tonte des moutons chef de projet de la Croix Rouge 50 de son temps La fondation finance aussi des s ances de musique et des clowns l h pital Elle prend en charge le cachet de ces intermit tents et m me leurs frais de forma tion aux r gles de confidentialit d hygi ne et de s curit respecter en milieu hospitalier Exiger la comp tence Le d put Pierre Morange apr s une mission men e en 2008 no tait que La place des associations dans la vie publique s tait consi d rablement accrue au cours de ces vingt cinq derni res ann es Laboratoire d id es et d exp rimen tation sociale elles sont devenues des interlocuteurs exigeants de la Puissance publique Et des entre prises Elles sont aussi et de plus en plus des partenaires agissant dans le prolongement de l Etat et des collec tivit
17. s de fonctionnement r guliers charges salaires frais de transport Nous avons pour ambition de contribuer au maintien de la vitalit et de la solida rit en milieu rural mais nous tenons la p rennit des projets choisis explique la d l gu e g n rale D o le soin extr me dans la s lection des projets et de leur business plan le choix de travailler en cofinancement avec d autres bailleurs de fonds et de ne soutenir que les d penses d inves tissement mat riel achat des outils n cessaires l activit de mara chage biologique par exemple ou immat riel la formation de familles rurales qui ont accept de recevoir des SDF Coralie P rissol charg e de m c nat la fondation Areva d fend le m me principe Nous ne finan ons pas ce qui correspond aux frais de structure aux permanents aux frais de si ge En revanche Areva finance une par tie des salaires quand ils sont li s la mise en oeuvre d un projet comme au Niger o pr cise Coralie P ris sol Le suivi de notre programme de s curit alimentaire occupe un RETRAITES2 El ments de recherche Toutes citations REUNICA REUNICA PREVOYANCE REUNICA MUTUELLE FONDATION REUNICA 1111299200503 XGZ ARL 3 PREVOYANCE OCT 11 Trimestriel entreprises _ mecenat FA 16 RUE GIRARDON 75018 PARIS 01 42 55 20 01 Surface approx cm 2323 Page 7 7 Ci dessus L EECL Entreprise d co Const
18. s car l tablissement fonctionne par v nement la situation devient com plexe si le m c ne refuse de financer des salaires Si nous ne renfor ons pas nos quipes de m diation par des intervenants ext rieurs en CDD nous he sommes pas en mesure de mettre en place des ateliers et des d marches p dagogiques destination de publics d favoris s ou scolaires pr cise Emmanuelle Gorsse Ce qui n est pas le moindre des pa radoxes car ces intervenants apportent ce que les m c nes demandent g n ra lement des interventions pointues la La prise en charge des frais dits de fonctionnement doit tre n goci e au pr alable capacit de s adresser des publics sco laires ou d favoris s la diffusion et la vulgarisation de contenus complexes Alors lorsque Emmanuelle Gorsse cherche approcher des entreprises elle se renseigne d abord et renonce parfois Quand je vois que l entre prise affiche haut et fort une position radicale je ne l approche pas Pour adoucir cette position radicale et parce que comme toutes les fon dations la fondation RTE fait l objet de nombreuses sollicitations Nathalie Devulder a mis en place sur le site de l entreprise un questionnaire d auto valuation destination des porteurs de projets Il leur permet de savoir tr s vite s ils sont ligibles La fondation prend aussi la peine de pr ciser ce qu elle ne soutient pas dont les frai
19. t de notre savoir faire La citoyennet a un co t rappelle Martine Brousse Le public se repr sente encore les asso ciations comme constitu es essentiel lement de b n voles L image est tr s incompl te Pour organiser les activit s de ces b n voles il faut des permanents Or dans le cas des associations inves ties dans les champs tr s pointus de l action sociale ou de l environ nement il faut des sp cialistes que le b n volat peine fournir y compris parmi les jeunes retrait s actifs M me le sport et les loisirs n chappent pas aux diktats d un monde complexe comme en t moignent les difficult s r centes des centres de vacances obli Moins outill es les petites associations peinent faire jace aux exigences des m c nes g s d appliquer des normes de plus en plus contraignantes en mati re de s curit et d hygi ne Il faut toujours que la structure m c n e soit en mesure de justifier que les frais de fonctionnement concou rent effectivement la r alisation du projet que l on soutient pr vient Guillaume Proust vice pr sident du comit m c nat de l Ordre des Ex perts comptables C est un probl me de m thode et de cl de r partition Toutes les grandes associations et fon dations faisant appel la g n rosit publique sont en mesure de fournir Page 5 7 RE OR LR ii Pins CPL Wir Sa une comptabilit analytique Ce n
Download Pdf Manuals
Related Search