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JUIN 2010 - Université Libre de Bruxelles

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1. Finalit s D S Approfondie Didactique Sp cialis e ART DE ET URBANISME Architecture 5 CRIMINOLOGIE Criminologie A 5 HISTOIRE ART ET ARCH OLOGIE e Histoire D Archives et document europ enne en Histoire et culture de l alimentation Histoire et administrations Histoire de l art et arch ologie D Arts visuels et analyse de l image Mus es et conservation du patrimoine mobilier Pratique de l arch ologie Histoire de l art et arch ologie or Musicologie 5 D INFORMATION ET COMMUNICATION Arts du spectacle A D criture et analyse cin matographiques Spectacle vivant Spectacle vivant europ en Communication multilingue Ressources humaines Relations internationales Information et communication Communication des entreprises Journalisme Sciences et technologies de l information et de communication STIC Information Communication LANGUES ET LETTRES Langues amp Litt ratures L amp L anciennes orientation or Classiques D Langue moderne grec Langue moderne italien Monde du livre et de l dition L amp L anciennes or Orientales A L amp L fran aises et romanes D Monde du livre et de l dition Fran ais langue trang re L amp L fran aises et romanes or Fran ais Langue trang re Histoire arts et culture de Belgique L amp L modernes D Litt rature g n ral
2. eu 7 a hr AR PE y D 4 res RE Mes 2 Se Photos Steven Goderis MICROM T ORITES Les deux chercheurs en collaboration avec une quipe japo naise comptent explorer un champ de glace bleue situ der ri re la cha ne de montagne devant laquelle se trouve la station polaire belge Les m t orites qui tombent sur la calotte polaire sont ann e apr s ann e recouvertes par des couches de neige Le mouvement des glaciers les entra ne et lorsque le glacier rencontre une cha ne de montagne les m t orites sont ramen es vers la surface Ensuite le vent rode la glace ce qui la rend bleue et r v le les m t orites La pr sence d un champ de glace bleue ne signifie pas forc ment qu il y a des m t orites mais les chances sont plus grandes raconte la chercheuse Quand on sait que seule une m t orite sur 1000 vient de la Lune ou de Mars et que 87 des m t orites sont des chondrites ordi naires mieux vaut mettre toutes les chances de son c t L exp dition pr vue pour la fin 2010 mettra plus particuli re ment l accent sur les microm t orites se pr sentant sous forme de poussi re Les microm t orites repr sentent une propor tion plus lev e de m t orites rares mais elles n ont gu re t tudi es jusqu pr sent notamment parce qu on ne disposait pas d outils analytiques adapt s
3. 20 000 l ves de l enseignement secondaire d tre aid s par 2000 tudiants tuteurs Herman Van Rompuy au Biopark Herman Van Rompuy pr sident du Conseil europ en a visit l Institut de biologie et de m decine mol culaires IBMM accompagn par les ministres du gouvernement wallon et de la Commu naut fran aise Apr s un mot de bienve nue de Jean Marc Nollet ministre de la Recherche Oberdan Leo adjoint du pr sident pour le d veloppement de l im plantation de l ULB sur l A ropole de Charleroi a pr sent l IBMM et le Biopark Charleroi Brussels South Le pr sident Herman Van Rompuy a ensuite visit un laboratoire de microscopie lectronique balayage expertise n e au sein de IBMM et qui constitue un des axes du nouveau Centre d imagerie Imagerie m dicale un nouveau centre Le CMMI Center for Microscopy Molecular Imaging a t cr par l ULB et l UMONS r unies sous l gide de l Acad mie universitaire Wallonie Bruxelles Ce centre d imagerie m di cale pr clinique situ au sein du Bio park Charleroi Brussels South avec le soutien de l Union europ enne et de la R gion wallonne FEDER pr sente un tr s large ventail d instrumentations et de m thodologies d imagerie modernes s tendant de la microscopie lectro nique l imagerie in vivo du petit ani mal En collaboration avec Biopark Formation le CMMI propose galement des modules
4. conclut Vinciane Debaille gt Violaine Jadoul Apprendre coop rer S verine de Laveleye S verine de Laveleye est licenci e en Philosophie de l ULB promotion 1998 Elle a obtenu un DES en Sant publique de l ULB 1999 ainsi qu un Master en Anthropologie du d veloppement de l Universit du Sussex 2000 Elle travaill pour la Croix Rouge de Belgique RDC a coordonn UniverSud li e l Universit de Li ge et dirige actuellement PONG Quinoa Bruxelles Tout a commenc d s l enfance avec une prise de conscience pro gressive que le monde n tait pas juste et avec le d sir de lam liorer Ne sachant cependant pas comment pris le temps de la r flexion et j ai suivi un processus d apprentissage un peu im probable on l a souvent dit que fait une licenci e en Phi losophie l cole de sant publique bonne question avant de me lancer dans le vaste monde de la solidarit internationale Comme beaucoup d autres j ai eu envie de partir comme rante d aller sur le terrain Je suis arriv e l ge de 24 ans Kinshasa comme gestionnaire de l h pital p diatrique de la ville J tais charg e avec mon homologue de la Croix Rouge du Congo de soutenir le m decin directeur dans l assainissement de la ges tion financi re et administrative de l h pital l am lioration la qualit des soins et la r habilita
5. l ves puissent avoir un vrai cours de philosophie que la religion puisse tre abord e sous un angle scientifique et culturel que la question de la citoyennet ne soit plus voqu e uniquement via cer tains cours comme l Histoire Ces objectifs pourraient tre rencontr s par un cours de philosophie et histoire compar e des religions comme cela avait d j t propos il y a dix ans par H Hasquin l poque ministre pr sident de la Communaut fran aise mais malheureuse ment sans succ s Baudouin Decharneux Etre capable de discerner les diff rents plans de discours leur registre qu est ce qui est de l ordre de la science de la rh torique de la logique de la croyance est primordial pour pouvoir faire son travail efficacement et sereinement Nous avons voulu montrer que la neutra lit n est pas synonyme de relativisme qu tre neutre ET engag est tout fait possible Qu on peut tre prof tout en ayant des convic tions des engagements tout en sachant ce qu on attend de ses l ves en mati re d argumentation et de resti tution d un apprentissage Esprit libre Les enseignants sont de plus en plus confron t s des positions tranch es de certains l ves mettant en doute le fondement m me de leur p dagogie Neutre et engag Gestion de la diversit culturelle et des convictions au sein de l enseignement public belge
6. 13 JUIN 2010 LA COOP RATION UN FACTEUR DE D VELOPPEMENT POUR L UNIVERSIT AUSSI La coop ration facteur de d veloppement pour l Universit 5 04 Terrains d actions diverses et vari es Les m tiers de la coop ration internationale entre r ves et r alit Reconsid rer nos coop rations Le r le des sciences humaines Ha ti la reconstruction passera aussi par l Universit Sur les traces du panache islandais Objectif am lioration continue Une politique qualit propre Un regard nouveau sur la n cropole th baine M thodes de p dagogie actives une efficacit prouv e n 15 ULBcdaire L UNIF EN BR VES Cryptographie l chelle du photon Le nucl aire militaire arme fatale 22 Du clinique au laboratoire Le f tus face au CMV Philippe Hennart 40 ans de coop ration entre discr tion amp coute Percer les secrets des m t orites S verine de Laveleye Apprendre coop rer Cancer Vers un d cryptage de nos pig nomes Neutralit et engagement dans l enseignement public Radio Campus 30 ans entre les oreilles 30 LIVRES VOIR FAIRE L ULB OU AILLEURS ESPRIT LIBRE Travail sur les effets de la relocalisation des popula tions du village de Thong Na My Un projet men par Pierre Petit Laboratoire d anthropolo
7. Impression Corelio Printing Routeur The Mailing Factory SA Esprit libre sur le Web ulbruxelles be espritlibre CULB est n e 1834 du m c nat et a v cu jusqu en 1930 Depuis lors le relais a t pris par les autorit s publiques de plus en plus limit es dans leurs interventions Cependant la n cessit de promouvoir davantage la recherche a motiv la cr ation r cente de la Fondation ULB Celle ci s est assign e trois types d initiatives gt Les projets f d rateurs qui regroupent des chercheurs de plusieurs disciplines et les th rapeutes par exemple en neurosciences biologistes psychiatres informaticiens psychologues et m decins travaillent sur les th mes des troubles de l apprentissage et les maladies neurod g n ratives gt Le soutien aux jeunes talents leur permettant de d velopper leur quipe de recherche notamment en astrophysique arch ologie biologie mol culaire gt La Maison Europ enne de la Recherche forum qui abritera les Brussels Scientific Summer Summits B35 une salle d di e soutenance de th ses 200 par an et des moyens d accueil pour des savants trangers IN THE SPOTLIGHT IMPLIQUEZ VOUS DANS LA FONDATION ULB ET DANS L AVENIR DE LA RECHERCHE Surfez sur www fondation ulb org Soutenez la Fondation ULB en cliquant don en ligne sur le site de la Fondation ULB ou en versant sur le compte 363 0429243
8. NON L UNIFORMIT Radio Campus est toujours aujourd hui une station pluraliste qui cultive l ouverture et l audace Elle est devenue un p le de cr ation radiophonique moderne proposant une vari t im pressionnante d missions culturelles musicales commu nautaires d informations de r flexion citoyenne Elle refuse l uniformit dans un monde format Comme le souligne De borah Fabr une des chevilles ouvri res actuelle de la radio Notre radio ne s entend pas Elle s coute Elle incite les au diteurs aller plus loin gt Isabelle Pollet Intimit s et inimiti s du religieux et du politique en Afrique Obsc nit pornographie et censure Les mises en sc ne de la sexualit et leur dis qua lification XIXe XXIe si cles Haro sur la comp tition La vie politique en Belgique de 1830 nos jours Au del et en de a de l tat La s ve et Le fruit du hasardier ou l improbable certitude Engagements actuels actualit des engagements Tableau politique de la France de l Ouest sous la Troisi me R publique L Europe sous tensions Appropriation et contestation de l int gration europ enne volution et cr ationnismes Depuis Darwin le concept d volution repr sente pour les glises un mat rialisme scientifique combattre car la position de l tre humain dans l univers y est remise en question Ceci n exclut pas existence de
9. Union europ enne Le P le Bernheim tr s sensible la question du nucl aire n en est d ailleurs pas son coup d essai puisqu en no vembre 2008 il organisait une rencontre avec le maire d Hiroshima et son association Mayors for Peace l H tel de Ville de Bruxelles Pour ce nouvel v nement les organisateurs les professeurs Mi chel Fortmann et Fr d ric M rand pour l Universit de Montr al Eric Remacle et Christophe Wasinski pour l ULB souhaitaient r inscrire leur d marche dans le contexte de la 8 Conf rence d examen du Trait de non prolif ration qui devait se tenir New York d but mai CONTEXTE ET ENJEUX De nombreux chercheurs sp cialis s ont r pondu pr sents ce colloque Parmi les nombreux invit s une guest star Hans Blix l ancien ministre des Affaires trang res su dois mais surtout l ancien di recteur de AIEA celui l m me qui avait t charg des inspections en Iraq en 2003 Citons ga lement David Haglund de la Queen s University le s nateur belge Philippe Mahout ou encore Isabelle Durant vice pr sidente du Parlement europ en La premi re table ronde est revenue sur les enjeux strat giques contemporains li s au nucl aire et notamment autour de deux points l impact de l accord sign le 9 avril dernier entre les pr sidents am ricain Barack Obama et russe Dimitri Medvedev sur START voqu par Nina Rozhanovskaya docto
10. chaise Le chef d orchestre Dominique Jonckheere avait com chaise vide sur sc ne vide symbole de tous ceux qui dans le monde sont d pos pour l occasion de merveilleuses variations du tenus emprisonn s et tortur s pour la d fense de leurs Semeur id es 4 2 4 A Le Edmund Phelps prix Ronald Dworkin D part du prince Philippe accompagn des autorit s Nobel d conomie 2006 Holdberg International de ULB du bourgmestre d Ixelles Willy Decourty et de Memorial prize Fran oise Dupuis ESPRIT LIBRE JUIN 2010 Ne 13 PHYSIQUE QUANTIQUE amp APPLICATIONS de ESPRIT LIBRE ptographie elle du photon La physique quantique gouverne le comportement des atomes et des photons ces ticules l mentaires constituantes de la mati re et de la lumi re Des chercheurs de l ULB Facult des Sciences et Facult des Sciences appliqu es s y int ressent notam ment pour crypter nos communications Nicolas Cerf Comment changer une information entre un metteur et un r cepteur en garantissant que cette information ne pourra tre lue que par cet metteur et ce r cepteur Question fondamen tale dans notre soci t de l information actuelle par exemple lorsque vous vous connectez via votre ordinateur personnel au serveur de votre banque La r ponse tient en un mot la clef cryptographique suite al atoire de e
11. imagin Nous en avons ainsi peine deux fois plus qu une mouche La complexit d un tre n est pas d finie par le nombre de g nes Nous sommes donc plus que la somme de ceux ci Qu est ce qui fait par exemple que des cellules ayant un m me ADN aient des fonctions diff rentes questionne le Dr Fuks directeur du Laboratoire d pig n tique du cancer Facult M decine ULB C est l qu intervient l pig n tique cest dire tout ce qui se passe au del de la s quence ADN ex plique t il Plus pr cis ment ce sont les modifications chimiques de l ADN qui se font notamment par ajouts chi miques la m thylation De la m me fa on qu un mot peut avoir une signification diff rente en fonction de la syntaxe un g ne s exprime diff remment selon son habillage son contexte poursuit Fran ois Fuks Cr en 2006 le Laboratoire de l ULB tait le premier en Belgique Se focaliser sur cette discipline La th matique associ e depuis une dizaine d ann es aux cancers est en plein essor La majorit si pas tous les cancers comporte une m thylation alt r e Maintenant on commence voir que ces m canismes sont pr sents dans d autres maladies mais on n en est qu aux pr mices explique le sp cialiste PIG N TIQUE ET CANCER Le cancer agit en partie en verrouillant les g nes suppresseurs de tumeurs qui sont alors teints Les recherches on
12. SCIENCES M DICALES M decine 5 Sciences de la sant publique Gestion des tablissements et services de soins Sant Environnement Politique et gestion des syst mes de sant Promotion et ducation sant pid miologie et biostatistiques Sant soci t et la cit SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES Administration publique 5 Anthropologie D 5 tudes europ ennes conomie Histoire et Cultures de l Europe Politique Gestion des ressources humaines 5 Sciences de La population et du d veloppement S Sciences du travail Organisation et administration du travail europ enne en Organisation et administration du travail Gestion et administration dans le secteur non marchand horaire d cal Gestion de la formation et de la transition professionnelle horaire d cal D veloppement social europ enne en D veloppement social Sciences politiques D Politique et gestion publiques Politique et soci t en Europe et en Am rique du Nord Politique et soci t en Europe centrale Russie Caucase Politique et soci t des pays mergents Sciences politiques 1 an horaire d cal Political Science 1 an Horaire de jour Sciences politiques or Relations internationales S curit paix conflits Mondialisation et politiques publiques Sociologie D Sociologie appliqu e Action sociale et diversit culturelle ET DE L DUCATION Science
13. communaut universitaire aux possi bilit s offertes dans ce secteur PULB organisait le 24 f vrier dernier la troi si me dition de sa d sormais r gu li re Journ e de la Coop ration Parmi les nombreuses chevilles ou vri res de cette journ e la Cellule Em ploi de l ULB qui appuie les dipl m s de l ULB dans leur qu te toire d cologie des syst mes aquatiques de Pierre Servais ULB QUELLES COMP TENCES L acc s la grande majorit de ces m tiers exige au minimum trois comp tences des comp tences sectorielles p dagogie agronomie m decine sant publique conomie sociologie architecture des comp tences m thodologiques dont les deux principales concernent 1 Les m thodes de recherche appliqu es au terrain collecte traitement et analyse de donn es qualitatives et quantita tives d veloppement d indicateurs recherche participative 2 Les outils m thodologiques de l aide la gestion du cycle de projet et l approche cadre logique l approche sectorielle l aide budg taire et l analyse financi re et conomique des comp tences linguistiques la parfaite ma trise d une se conde et d une troisi me langue indispensable dans un contexte international multiculturel et multilinguistique ces 3 comp tences nous devons encore ajouter exp rience g ographique c est dire la connaissa
14. conomiques s ins crivent dans les espaces et produisent les espaces Les configurations spatiales de l conomie rendent compte de la dynamique historique des articulations aux diff rentes chelles des divers modes de production C est dans une telle perspective que le pr sent ouvrage analyse la mise en place la reproduction et la transfor mation des carts de d ve loppement dans le monde et les structures spatiales de l conomie qui en r sultent de l chelle de la Belgique celle de la mondialisation en passant par celle de l Europe l oppos des d marches mod lisantes d inspiration n oclassique ou des consi d rations factuelles de la g ographie monographique ou b havioriste l ouvrage propose une m thodologie pour comprendre l espace global La production des espaces cono miques l Vandermotten Christian Van Hamme Gilles Marissal Pierre ditions de l Universit de Bruxelles 2010 432 pages ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 ULB KR l ULB iller U Derniers jours cl ture le 30 juin pour l exposition de l artiste et philosophe des sciences Chris Herzfeld une s rie de photographies de primates ou grands singes salle Allende rencontre pas manquer Autre exposition voir jusqu au 30 juin au Mus e de zoologie et d anthropologie le Bestiaire revisit Salle Allende Campus du Solbosch Batiment F1 22 24 avenue P
15. le de coop ration en trois axes l appui aux sys t mes de sant la formation continue du personnel et la recherche op rationnelle recherche action en sant publique et en m decine Esprit libre Vous vous tes investi galement dans la coop ration interuniversi taire belge galvanis e par la cr ation de la Commis sion universitaire au d ve loppement CEMUBAC et CUD sont des approches compl mentaires Philippe Hennart Le mode d intervention de la CUD s inscrit dans le concept de partenariats universitaires et nous conduit travailler avec d autres universit s dans les Pays en d veloppement comme en Belgique Elle fa vorise ainsi le d cloisonne ment et les synergies et situe son action comme le CEMUBAC sur le terrain de la formation et de la recherche action Les capacit s de ges tion au Sud et la pratique de l valuation rel vent gale ment de ses objectifs fonda mentaux Nous sommes donc compl mentaires et j ai pu le mesurer en profondeur en devenant membre du Bureau et puis pr sident de la CUD de 2003 2007 Je voudrais souligner titre personnel le r le de la CUD dans la formation sur les aspects nutritionnels qui n tait pas assur e ni dans notre pays ni dans les Nous avons cr Ren Tonglet et moi dans le cadre de la CUD un deuxi me cycle au Burkina Faso et un DEA en Nutrition l Universit Cheik Anta Diop de Dakar au
16. linguistique Pour moi les mots servent agir Comme le mot qualit faisait peur j ai compris qu il tait important de travailler sur son sens Nous avons d s lors entrepris un travail de terrain en demandant aux gens ce que signifiait la qualit pour eux en vue au final de cr er une Charte qualit Nous avons rencon tr les doyens les repr sen tants du corps scientifique l administratif les tudiants etc Et nous sommes finale ment arriv s savoir ce que signifiait la qualit pour notre Universit Esprit libre Quelles sont les grandes lignes de cette charte Laurence Rosier On y voque autant l accueil des tudiants et des anciens tu diants que la circulation de l information la vulgarisation scientifique le bien tre Le cadre de vie est apparu sou dain comme tr s important et cela a aussi mis en exergue le fait que l Universit est un lieu de travail C est un lieu de transmission de savoir mais c est aussi un lieu de travail Esprit libre Maintenant qu elle est r dig e quel sera le r le de cette charte Laurence Rosier Il est vrai qu il n y a pas d autre univer sit qui soit dot e d une telle charte Il faut pr sent imagi ner ce qu on en fait Nous avons dans un premier temps d cid de communiquer au sein de l Universit sur chaque point de la charte en montrant qu on fait comme Monsieur Jourdain de la qua lit tous les jours sans savoir
17. sur un flot situ proximit d une entr e de la ville de Toulouse Yvan Paquot actuellement boursier du FRIA dans le service OPERA Photonique de l ULB s est vu d cerner le prix Young Physicist Award de la Soci t belge de Physique BPS pour son m moire de fin d tude portant sur l impl mentation optique d un syst me d intel ligence artificielle bas sur le concept de r seau neuronal de type r servoir NI s L Universit de Craiova Roumanie remis cette semaine les insignes de Doc teur Honoris Causa au Professeur Marc Henneaux Professeur de physique th o rique l ULB sp cialiste des th ories de la gravitation et de la physique des trous noirs il est titulaire du Prix Francqui 2000 Depuis janvier 2004 il dirige les Instituts internationaux de Physique et Chimie fond s par E Solvay L UNIF EN BREVES L asbl Cedarc en collaboration avec le Centre de Recherches en Arch ologie et Patrimoine CReA Patrimoine Facult de Philosophie et Lettres ULB a re u 30 avril le Prix Robert 2009 Le Fonds Robert Beaujean r com pense la recherche dans le domaine de l arch ologie en R gion wallonne Sont ainsi r compens es les nouvelles re cherches et la r interpr tation du site du sanctuaire tardo romain du Bois des No l Matagne la Grande qui font l objet d un ouvrage sous la direction de Pierre Cattelain et Nicolas Paridaens Le philos
18. un pays en voie de d veloppement concernant un probl me technique permettre aux tu diants de la Facult de r aliser un projet avec les contraintes du terrain au Sud et en collaboration avec des partenaires locaux et tisser un r seau de solidarit entre diff rents partenaires au Nord et au Sud Les projets portent sur des as pects vari s comme le s chage d ali ments l utilisation de l nergie solaire par exemple pour r aliser un frigo so laire la production d eau potable la va lorisation de la biodiversit ou la t l m decine L ann e pass e cinq tudiants de premi re ann e de Master ont labor un extracteur solaire d huiles essentielles au Burkina Faso en collaboration avec l Universit de Ouagadougou UO Ce prototype est uti lis par cette derni re en tant qu outil p dagogique de recherche et de ser vice la communaut et a t optimis au cours de cette ann e conjointement par PUO et l ULB Traitement de l ost o my lite Ouagadougou L ost omy lite est une infection aigu ou chronique de l os En Afrique en raison d une hygi ne d fectueuse de traite ments inadapt s insuffisants ou tardifs la forme chronique est la plus fr quem ment rencontr e Le traitement est lourd co teux pour les familles et souvent n est pas poursuivi jusqu au bout Ces raisons ont incit des quipes de chercheurs de PULB Dubois V Henschel K
19. 1965 de des Nations Unies Ce qu Eric Remacle poursuivra en exposant sur cet ter nel et difficile quilibre pour les Europ ens guer entre nucl arisme et abolitionnisme Une analyse globale du lien entre l arme nucl aire et la place que peut jouer l Union europ enne en tant qu acteur majeur de la sc ne internationale a cl tur la journ e Aussi bien dans le cadre de la PESD Politique trang re de s curit et de d fense voqu e par Andr Dumoulin de l cole royale mili taire et Fr d ric M rand de l Universit de Montr al que dans le r le et la politique du Parlement euro p en expos s par Isabelle Durant l une de ses vice pr sidentes Celle ci concluait toutefois en relativisant La puissance d un tat n est plus sa possession de l arme nucl aire mais sa force co nomique ou boursi re Quant Hans Blix l ancien directeur de l AIEA il conclura en pr sentant son rapport Armes de Terreur publi pour la premi re fois en fran ais et en retra ant les grands enjeux contemporains r duire le danger que repr sentent les arsenaux actuels em p cher la prolif ration non contr l e tout particu li rement et uvrer la mise hors la loi de toutes les armes de destruction massives L AIEA peut remplir ce r le avec ind pendance elle l a fait par le pass je pense qu elle peut le faire lavenir gt S bastien Boussois ND V9
20. Du clinique au laboratoire Le f tus face au CMV Des chercheurs de l Institut d immunologie m dicale d cou vrent une r ponse immunitaire in dite du f tus contre le cytom galovirus Les maladies infectieuses repr sentent aujourd hui la cause majeure de morta lit chez les enfants de 5 ans Jusqu il y a une dizaine d ann es on pensait que le syst me immunitaire du nouveau n tait immature peu capable de r pondre une stimulation qu il s agisse d une infection d un vaccin Au jourd hui on sait que c est faux il existe bel et bien une capacit de r ponses immunitaires chez le nouveau n m me si celles ci pr sentent des caract ris tiques diff rentes des r ponses immunitaires de l adulte la naissance le sys t me immunitaire du nouveau n doit faire face au passage d un environnement st rile un monde empli de microbes Des scientifiques tentent donc de com prendre l ontog n se du syst me immunitaire afin de pouvoir d velopper de nouveaux vaccins efficaces d s la naissance soit la meilleure mani re de prot ger le nourrisson CMV EN MOD LE Parmi ces scientifiques ceux de l Institut d immunologie m dicale Facult de M decine ULB Plusieurs groupes y tudient l immunit n onatale les uns tra vaillent sur des mod les murins d autres observent des mod les in vitro de cel lules humaines d riv es du sang de cordon d autres enco
21. compris de visu l importance prise par la pr paration d une n gociation mais aussi par le charisme et la personna lit des n gociateurs Notre grille de lecture s est enrichie Malgr la masse de travail que repr sente l ensemble du cours lectures volume du cours th orique si me demande br le pourpoint ce que j en ai retenu je r ponds POMC J aurais aim avoir de meilleures bases th oriques de la mati re Un tudiant d une ann e sup rieure qui nous encadrerait serait aussi un atout Le travail en groupe nous a li s et nous a beaucoup appris sur les relations interper sonnelles Cela nous fait sortir des sentiers battus nous donne confiance en nous et donne envie de tenter d autres simulations Le Jeugd Parlement Jeunesse JPJ est simulation grandeur nature lors de la quelle une centaine de jeunes s initient au travail du S nat La prochaine dition aura lieu du 2 au 6 novembre 2010 et les candidatures sont ouvertes jusqu au 30 juin ON L UNIF EN BREVES ESPRIT LIBRE www ulbruxelles be actulb Mission au Br sil Les universit s belges ont t pleine ment associ es une mission cono mique pilot e par le prince Philippe du 15 au 21 mai Sa destination le Br sil fut particuli rement int ressante pour l ULB Cette mission laquelle a parti cip le vice recteur la politique euro p enne et aux relati
22. coop ration in ternationale selon les premi res informations disponibles les offres d emploi semblent m me avoir augment Tout signifie cependant pas qu il soit ais de d crocher un premier contrat la demande reste de tr s loin sup rieure gt Christian Platteau Professeur Sc Population D veloppement Fac SOCO CECID Administrateur ONG COTA 3 Attest es par un dipl me de niveau master doctorat et id alement par un master com pl mentaire de type micro finances ducation dans les pays en d veloppement gou vernance et d veloppement valuation et gestion du d veloppement etc 4 Cette comp tence concerne bien entendu la langue orale mais aussi et surtout la trise de l crit la coop ration internationale est grande de rapports 5 Id alement attest e par une exp rience de travail dans ces pays r gions continents 6 Commission europ enne Banque mondiale Banque Africaine de D veloppement etc 7 Voir les donn es sur le site www cinfo ch cinfo est l organe ex cutif d une fondation dont font partie la plupart des organisations suisses disposant de possibilit s d engagement dans la coop ration internationale UNIVERSIT amp RELATIONS NORD SUD O 2 UNIVERSITE amp RELATIONS NORD SUD Reconsid rer nos coop rations Le r le des Il faut sans doute remonter la fin des ann es 80 pour situer l
23. culaire avec Boumerdes L Alg rie conna t depuis son ind pen dance une des plus fortes croissances d mographiques au monde associ e une croissance exceptionnelle de sa po pulation universitaire Suite au tremble ment de terre de 2003 qui ravagea l Est d Alger et en particulier la jeune univer sit de Boumerdes 25 000 tudiants des chercheurs de l ULB se sont enga g s avec le soutien de PUE de WBI Wallonie Bruxelles International et de la CUD dans un programme de d velop pement de l enseignement et de la recherche en biologie mol culaire Ces projets ont d but par le r quipement des biblioth ques et des laboratoires de TP et par la formation des enseignants donner des TP modernes Ils se sont tendus actuellement la recherche trois th ses de doctorat tant en cours au travers d un projet PIC en collabora tion avec l ULg La commission intermi nist rielle mixte WBl Alg rie vient galement d approuver un nouveau programme de trois ans sur une th ma tique essentielle pour ce pays l tude et la gestion des eaux de surface Au Mali des projets impliquant nos tudiants Depuis 2006 la Cellule de coop ration au d veloppement de la Facult des Sciences appliqu es permet chaque ann e une quinzaine d tudiants de r aliser diff rents projets d ing nierie dans le domaine de la coop ration au d veloppement L objectif est triple r pondre une demande d
24. cycle vital des esp ces dans un but aquacole Depuis 2008 une closerie et une ferme de grossissement fonctionnent dans la r gion de Tul ar Une soci t priv e Madagascar Holothuries SA t constitu e qui fonctionne en parte nariat avec des ONG et des communaut s villageoises de bord de mer Les ONG ach tent des holothuries juv niles MH SA elles les confient aux villageois et les forment en ma triser grossis sement Une fois la taille commerciale atteinte MH SA rach te les holothuries aux villageois et les commercialise sur les march s asiatiques terme les ONG se retireront du projet et les holothuricul teurs locaux seront directement int gr s l exploitation rationnelle de la ressource Lutter contre la maladie du b tail En Afrique le parasite Trypanosoma propag par la mouche ts ts provoque des maladies graves affectant hommes et animaux La maladie du b tail gana emp che le d veloppement agri cole et conomique sur plus d un tiers du continent Le Laboratoire de parasito logie mol culaire de l IBMM construit une prot ine qui tue tous les trypano somes africains qu ils soient pathog nes ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 pour l homme ou pour le b tail Les perspectives sont tr s concr tes labo ratoire propose un protocole totalement original de traitement th rapeutique de la maladie du sommeil humaine qui est la foi
25. de Castro et au Fonds des bourses de l ULB le Bureau des relations inter nationales et de la coop ration de l ULB a accord 28 bourses de doc torat 19 reconductions et 9 velles bourses des tudiants des pays en d veloppement des pays mergents et des pays d Europe cen trale et orientale pour un montant total de 400 000 EUR Les disciplines couvertes vont de l agronomie la m decine en passant par l histoire la psychologie et les sciences appli qu es toutes les facult s sont concern es Les th mes vont de La malnutrition et la sant de l enfant en milieu rural au Rwanda L tude sur la conscience phonologique chez les enfants vietnamiens en passant par Les probl mes li s au drainage des routes en Ha ti ULB A A 2 RECHERCHE SECURITE amp ENVIRONNEMENT ESPRIT LIBRE Sur les traces 7 o s f er ee 1 Ne 58 TE pi 4 4 D 477 PP y fin R m i 9 gt b 9 4 A NES k CA l me 6 LL A CALAIr M IC o savo D U Ecoutez Pierre Coheur et EE _ Cathy Clerbaux en podcast EL Paroles de chercheurs wo www ulb ac be actulb podcast php Alors que le volcan i
26. es ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 ULB 13 personnalit s scientifiques re oivent les insignes de Docteur Honoris 1 F Bata Aaa arara an iaaa EL T EL di ss s ee 4 4 amp E i E taa e 5 n e k afina 1 1 x L 2 2 Je lt LC AER La c r monie au studio 4 Flagey Prise de parole du recteur Philippe Vincke lors de la L a na ea a Et a aa seance O i D Et PE 4 a F E a E at q ai ss 4 a pus ph PA CRC rA LI NS 2 F RE RARE A nee x 7 FE Er E an DL aa E Parn CR 4 T us 1 SR ee Fran oise Barr Sinoussi Christian d
27. et donc d enseignement m me scientifique si l on ne cr e pas les conditions culturelles de ce transfert Il fallait donc rompre cette tendance au mim tisme qui en seigne des sciences occidentales en fran ais d multipliant ainsi les difficul t s des tudiants burundais lorsqu ils doivent essayer de mat rialiser les concepts v hicul s dans ces cours O 2 O Z UN Z O lt L 1 D Cr LL gt Z D 2 5 amp RELATIONS NORD SUD Phnom Penh Cambodge L Institut de Technologie du Cambodge ITO localis Phnom Penh a pour mis sion d assurer un enseignement de type universitaire en vue de former des tech niciens sup rieurs et des ing nieurs De puis 1997 un programme de la CUI a t initi par l ULB en vue d apporter un sou tien au d partement de G nie civil En 2000 ce soutien a t progressive ment transf r au d partement de G nie industriel et m canique GIM Ici Guy Warz e avec des partenaires du projet Lubumbashi RDC Appui l organisation des doctorats l Universit de Lubumbashi Ce projet est subsidi par le programme de Coop ra tion universitaire institutionnelle de la Commission de coop ration universi taire au D veloppement CUD Respon sable d activit Prof Duez Activit s TP de taxonomie et d ethnobotanique pour les doctorants d
28. jour pour tudier la pollution de l atmosph re l chelle de la plan te JUIN 2010 N 13 Il y a quelques mois les chercheurs belges et leurs coll gues du CNRS tablissaient la premi re cartographie de l ammoniac depuis l espace gr ce IASI L ammoniac est un polluant pri maire de plus en plus pr sent destructeur pour l atmosph re la faune et la flore et pourtant encore mal connu notamment parce qu une fois mis il se maintient peine une heure dans l atmo sph re Publi e dans la revue Nature Geoscience leur tude d montre de fa on int ressante une sous estimation des missions d ammoniac dans les inventaires actuels plus sp cifiquement au niveau des grandes vall es agricoles de l h misph re Nord en Am rique vall es de San Joaquin et de la Snake River et en Europe vall es du P et de l Ebre Les diff rences les plus im portantes sont toutefois localis es en Asie centrale o certaines sources observ es n existent pas dans les inventaires actuels Le programme MetOp va couvrir 15 ann es d observations de la composition atmosph rique en continu avec une attention prioritaire pour l ammoniac le monoxyde de carbone et l ozone Toutes ces donn es nous aident surveiller au quotidien les pisodes de pollution et de mani re plus g n rale donner un diagnostic environnemental observe Pierre Coheur gt Nathalie Gobbe Objectif am lioration
29. med Docteur en sciences de la VUB et de l ULB pour sa th se dirig e par le Prof Farid Dahdouh Guebas en est un exemple clatant Les questions d environnement et de d veloppement durable sont aussi cruciales pour nous que pour les pays du Sud Je pourrais citer les cherches sur la maladie de Chagas et le trypanosome maladie du b tail comme de nombreux autres travaux la crois e des chemins entre recherche fondamen tale et recherche appliqu e et qui peuvent r pondre des probl matiques essen tielles en termes de sant publique Je pense aussi nos recherches sur l activit des volcans et les dangers d ruption ou m me la cr ation Madagascar d une ferme d holothuries le fameux concombre de mer dont raffolent les Chi nois un bel exemple de mise en valeur conomique d une recherche fondamen tale Esprit libre Faire de la coop ration implique n an moins pour le chercheur de devoir faire face des pro bl mes inhabituels cela demande un investissement personnel cons quent Bref cela peut en d courager plus d un non Serge Jaumain Avant m me les probl mes de terrain il y a effectivement des points qui peuvent mousser l en thousiasme de certains comme l aspect administratif li au montage de projet souvent lourd g rer Je vou drais souligner que d sor mais le Service des relations internationales est en ordre de marche pour en
30. penseurs chr tiens volutionnistes qui acceptent et d fendent l volution sans intervention d un d miurge m me pour l esp ce humaine La caract ristique fondamentale d une th orie scientifique est d tre en dehors des dogmes et d tre continuellement mise l preuve de la critique modifi e ou amend e ce niveau le concept d volution est r ellement scientifique car il repr sente les observations av r es de changements de la vie pendant pr s de quatre milliards d ann es L volution en termes scientifiques sugg re que l tre humain n est autre qu un animal soumis aux m mes lois volu tives que toute autre esp ce vivante Cette atteinte au statut particulier de l tre humain dans la nature est d j pour certains croyants d rangeant L volution est essentielle pour une vision globale de la vie elle est une condition n cessaire l humanisme Elle incorpore la nature sans la rendre sacr e reconnais sant que nous sommes libres et responsables de donner une valeur notre propre existence volution et cr ationnismes Danblon Paul Sand Georges Susanne Charles Lemaire Jacques Ch ditions Espace de Libert s 2010 139 pages ULB une fiction vivante 35 auteurs actuels qui ont fr quent l Universit libre de Bruxelles offrent ici une part de leur imaginaire et de leurs souvenirs r cits fictions po mes pam phlets ont pour cad
31. r gions gnifiques des voyages dans des avions grands comme des bo tes de conserve et bien s r une vidence pour une licenci e en Philosophie tous les secrets du compostage des d chets et aussi de nouvelles questions sur le partenariat dans la coo p ration comment travailler en partenariat distance Com ment apprendre du travail et des r alit s de nos partenaires Une r ciprocit est elle possible ou sommes nous n cessaire ment enferm s dans un contexte dans lequel la main qui donne est toujours au dessus de la main qui re oit SENSIBILISER AVEC QUINOA Forte de ces questions j ai rejoint PONG Quinoa Quinoa est une ONG d ducation au d veloppement secteur la ration assez peu connu et peu visible aupr s du grand public En tant qu ONG d ducation au d veloppement Quinoa a pour mission de sensibiliser les populations vivant en Belgique aux in galit s entre les pays du Nord et du Sud afin d initier chez nous des changements de valeurs et de comportements en vue d un monde plus juste et plus solidaire Il s agit d accompagner une prise de conscience des interd pendances entre les r ali t s des pays du Sud et celles du Nord entre les r alit s locales et les enjeux globaux et de la place que chacun peut jouer pour changer les choses Cette d marche de sensibilisation et de conscientisation participe de l id e que si on veut am liorer le monde dans lequel
32. ration Esprit libre Reste que pour mener bien des projets de coop ration de fa on effi les budgets sont forc ment lev s Serge Jaumain De fait Et l aussi un travail est pour suivre pour mieux informer la communaut universitaire et surtout nos chercheurs sur les multiples possibilit s de financement en la mati re car il n y a pas que la CUD qui peut d bloquer ces res sources bien d autres possi bilit s existent qu elles soient europ ennes ou autres Notre travail consiste mieux les faire conna tre Esprit libre Peut on dire que coop ration est aujourd hui une priorit pour l Universit Serge Jaumain En 2009 nous avons r alis de mande du recteur le premier grand tat des lieux sur notre coop ration et ses perspec tives Suite ce travail Phi lippe Vincke a d cid de faire de la coop ration un des principaux axes de son action au cours de son dernier mandat a donc du pain sur la planche Esprit libre Les domaines de coop ration vont de m decine la microfinance en passant par l ducation la sant les sciences appli qu es le droit l environne ment et d veloppement durable Ce dernier domaine est de plus en plus porteur pour Sud aussi Serge Jaumain Effective ment Et le r cent prix de la Coop ration belge au d ve loppement remport par Mohamed Omar Said Moha
33. re ment distingu s ils ont obtenu le prix Honorable Delegation pour leur per formance et le prix Outstanding posi tion papers pour leur pr paration Une tudiante de l ULB a galement obtenu titre individuel le prix Best Counsel lor de son comit a La Fondation belge de la Vocation d cerne chaque ann e quinze bourses de 10 000 EUR Ces bourses ont pour ob jectif d encourager la r alisation de vo cations chez des jeunes de 18 30 ans qui prouvent des difficult s financi res pour poursuivre dans leur voie Dans la promotion 2010 deux laur ats viennent de l ULB Na m Vanthieghem vocation Papyrologie arabe et Axelle Vir voca tion Des oliennes en haute mer Le DVD Raconte moi l H pital Les mots pour le dire r alis l H pital Erasme a t prim au 9 Festival inter national du film de sant Il a obtenu le 1 Prix de la Session Multim dia de vant d autres candidats internationaux r put s D ici peu cet outil de commu nication sera mis la disposition des enfants et des familles pour accompa gner leur d couverte de l H pital L Institut d urbanisme IUAT BATir de l ULB s est distingu au Challenge inter universitaire d am nagement et d urba nisme un concours d mulation entre quipes d tudiants venant de diff rents instituts sp cialis s en am nagement et urbanisme en Europe en remportant le 2 prix Les enjeux du concours portaient
34. s et la CUD o de plus en plus de jeunes col l gues nous rejoignent Mais j voquerai toutefois deux menaces l impact du nume rus clausus sur les tudes de m decine et l attractivit du secteur humanitaire d urgence Les actions tr s m diatis es o l on peut et doit r agir dans l imm diat suscitent plus l engouement que des actions durables et plus discr tes Esprit libre Fin septembre 2010 vous acc dez la re traite Des projets Philippe Hennart J ai eu la chance de faire un m tier tr s humain et tr s vari l coute des enfants et des m res de leurs d tresses comme de leurs joies 115 m ont beau coup apport et ont donn un sens ma carri re Pour le reste j avais trois r ves Aller en Patagonie je l ai fait Res sortir le train lectrique des enfants pour les petits en fants c est en cours Jouer du violoncelle je vais m y atteler mais le chemin sera ardu n ayant pas le moindre rudi ment de solf ge ni de pra tique instrumentale gt In s Decourcel ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 26 SCIENCES DE LATERRE Percer les secrets des Comment le syst me solaire s est il form Quel ge a t il Les chercheurs du D partement des Sciences de la Terre et de l environnement de l ULB tentent de percer les secrets gard s par les m t orites Provenant de la Lune de Mars ou de divers ast ro des
35. terme quantifiables avec tous les d rapages que cela suppose notamment en termes de qualit de l enseignement Ily donc derri re les effets d annonce autour de l ducation pour tous la mise en place d une s rie de m canismes de don nant donnant de l aide en change de l application de poli tiques d finies par des organismes supranationaux qui peuvent tre n fastes la qualit de l ducation d une part et son financement d autre part Cela peut nuire la construc tion des politiques sur le long terme rench rit Pierre Petit SUR L TAT L atomisation de l ducation autour de la soci t civile s est concr tis e alors que le d litement socio conomique de nom breux Etats africains tait son comble Mais explique Pierre Petit on s est vite rendu compte des limites d une telle approche Au d but des ann es 2000 on est revenu des plans d du cation d finis au niveau national avec n anmoins toujours une large contribution des acteurs de la soci t civile Cependant ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 sciences humaines Dans le cadre d un programme de la CUD Pierre Petit Laboratoire d anthropologie des mondes contemporains travaill sur la question des acteurs mergents de la soci t civile qui depuis une vingtaine d ann es sont omnipr sents dans les politiques d enseignement notamment via les projets de coop ration i
36. 58 Rejoignez le portail alumni www monulb be pour conna tre les activit s de l ULB gt Contactez Christine de Schaetzen network developer au 32 2 650 22 94 contact fondation ulb org www fondation ulb org GREAT MINDS SEARCH BETTER WORLD
37. Amighi de l Universit de Ouagadougou l P Guissou et de l ULg B Evrard d ve lopper un gel bior sorbable d antibio tique longue dur e d action destin tre plac in situ dans les cavit s os seuses pr alablement curet es par les chirurgiens Lorsque les chercheurs ont obtenu l assurance que les gels fabriqu s taient de qualit et ne montraient pas de toxicit des essais cliniques de phase ont t men s par des chirurgiens l h pital Yalgado Ouedraogo L tude clinique est toujours en cours 19 patients ont t trait s avec succ s et aucune r cidive d infection n a t observ e ce jour Ces travaux ont fait l objet d une th se de doctorat en co tutelle UO ULB Enseignement des Sciences au Burundi Le projet interuniversitaire cibl Pra tique des sciences exp rimentales men au Burundi a permis d installer un dipl me d tudes sp cialis es Il recrute des enseignants du secondaire dans les disciplines scientifiques et les forme la d marche exp rimentale en centrant les pratiques sur le bagage culturel implicite ou explicite des tudiants Le but est de produire des le ons de sciences qui font sens pour les l ves et qui sont r alisa bles m me dans des classes pl es avec du mat riel rudimentaire L action est partie d un constat vident et pourtant trop peu souvent explicit il n y pas de transfert de savoir
38. En Egypte les recherches men es par les arch ologues de l ULB r v lent l organisation spatiale de la n cropole th baine En costumes cravates ou tailleurs au Ch teau de la solitude pour se mettre dans le bain de n gociations de l Organisation mondiale du commerce plus vraies que natures Photos Jean Jottard M thodes de p dagogie actives une efficacit prouv e Jean Fr d ric Morin est jeune professeur au D partement de Science politique de l ULB Apr s des tudes l Universit du Qu bec Montr al et Mc Gill il a enseign le Droit et les Sciences politiques Sherbrook et Laval avant de rejoindre l ULB en 2008 En d cembre dernier ce professeur dynamique a organis pour les tudiants de son cours de gouvernance globale une simulation de n gociations lors d une fausse conf rence minist rielle de POMC Manifestants compris Jean Fr d ric Morin Esprit libre Avez vous b n fici d approches p dagogiques innovantes pendant vos tudes Jean Fr d ric Morin Fort peu comme tudiant N anmoins dans le cadre de mes activit s parascolaires Laval particip des simulations d assembl es du Parlement europ en d abord l assem bl e nationale du Qu bec puis l ann e suivante Stras bourg J en ai cent fois plus appris par ces simulations sur l int gration europ enne qu au travers de mes cours Ce sont ces exp riences qui m on
39. S n gal mis sur pied gr ce l expertise du CEMUBAC un cours Sant et D veloppe ment organis par les coles de sant publique de PULB et de l UCL devenu un Master compl mentaire Esprit libre Quid de la coop ration dans le futur Philippe Hennart Le ministre f d ral de la Coop ration au d veloppement Charles Michel vient de signer convention avec les universi t s flamandes et francophones visant inscrire davantage la coop ration universitaire dans les principes de la D claration de Paris Nous devrons tra vailler demain dans un nom bre limit de pays et selon une strat gie sp cifiquement labor e pour chacun sur base du r le des instituts d enseignement sup rieur locaux dans le d veloppe ment de leur pays ou r gion et sur base d un syst me d appels projets et de s lections concurrentiels Il faut une n cessaire rencon tre de la formation de la recherche et du service la population pour circonscrire une forme d action adapt e aux besoins aux r alit s de terrain dans le long terme et la responsabilit En plus de 30 ans de pratique mon grand regret est de n avoir jamais rencontr de bailleur de fonds qui soutienne simultan ment ces trois dimensions Je r ve donc toujours d un projet int gr Esprit libre Et la rel ve est elle assur e Philippe Hennart Je crois que c est bien le cas dans les universit
40. artenariat choisi o les uni versit s de la Communaut fran aise vont aider une uni versit en particulier sur plu sieurs plans en fonction des sp cificit s de chacun C est le cas par exemple du pro jet qui nous lie l Universit d Ha ti NDLR voir aussi 11 Ily a ensuite les Projets interuniversitaires cibl s o l on travaille de concert sur un domaine pr cis Esprit libre Durant long temps la coop ration univer sitaire aura t consid r e comme un service la soci t b n fique unique ment au Sud pr sent on l envisage un diff rem ment La coop ra tion n est pas seulement une action g n reuse elle est n cessaire et utile pour le Sud mais aussi b n fique et essentielle pour notre propre d veloppement en tant qu institution de recherche et d enseignement C est effec tivement un changement d tat d esprit important et relativement r cent J ai d ail leurs voulu en tant que vice recteur que notre coop ration soit clairement identifi e comme une des missions essentielles de notre travail de relations internationales Personnellement je n ai pas travaill dans la coop ration en tant que chercheur ou en seignant mais je suis fascin par tous ces porteurs de pro jets qui au sein de tr s nom breuses facult s s investissent sur terrain en Asie en Am rique du Sud et en Afrique C est do
41. auche D s lors une enqu te historique s appuyant sur d abondantes archives jusqu alors inexplo r es s imposait C est une plong e dans l histoire troubl e et m connue du cin ma belge que l ouvrage nous convie Les activit s d Henri Storck durant la Seconde Guerre mondiale ne peuvent nous montre cette tude tre comprises qu en proc dant un double d s enclavement Ce destin indi viduel est d abord replac dans le contexte de l industrie cin matographique en guerre plac e sous tutelle allemande ne survivant qu au prix de compromis et de sions Le second largisse ment est d ordre chrono logique ce moment qu est l Occupation est ici r inscrit dans des trajectoires biogra phiques compl tes mettant en vidence les continuit s qui lient guerre et paix dans travail d Henri Storck comme dans celui de nombre de ses confr res Henri Storck le cin ma belge et l Occupation Benvindo Bruno Collection Histoire ditions de l Universit de Bruxelles 2010 160 pages gt D dti i u3 Environnement et march int rieur En l espace de quatre d cen nies l Union europ enne UE a largement contribu du droit de l environ nement Dans le dessein de faciliter la compr hension des principes et des notions fondamentales autour desquels s articule cette discipl
42. aul H ger Du lundi au samedi de 11h 16h Entr e libre www ulbruxelles be outils agenda EPINGLE POUR VOUS VOIR FAIRE Sciences arabes Lessines Mus e de Zoologie et d Anthropo logie Campus du Solbosch B timent U Porte Niveau 1 UA1 319 Ouvert du lundi au vendredi de 13h 17h Toutes les visites se font sur r servation groupe max 12 personnes par visite 30 EUR par groupe L exposition A la d couverte de l ge d or des sciences arabe con ue et r a lis e par l Universit libre de Bruxelles en partenariat avec l Institut du monde arabe Paris et Schola ULB poursuivra son itin rance l H pital Notre Dame de la Rose Lessines Plus d infos www histoiredessavoirs ulb ac be i 31 z L quipe de Spectroscopie atmosph rique Cathy Cler baux et Pierre Fran ois Coheur du Service de chimie quantique et photophysique a suivi au jour le jour l volution du panache de cendres crach par le vol can islandais et a pu obtenir deux fois par jour une image pr cise de l volution du nuage de cendres qui a longuement d riv au dessus de nos t tes Selbstdarstellung Portraits d grands singes ML Photographies de Chris Herzfeld AR 201 Voir aussi p 12 FARSLES PE Ch R CHEU R ULN Campas du Salle A De nouvelles formations continues certi fiantes seront disponibles d s la rentr
43. but dans cette catastrophe Venu l ULB dans le cadre de son doctorat men en cotutelle ce jeune chercheur tudie justement la probl matique des glissements de terrain en Ha ti l occasion de la Journ e de la coop ration ilt moignait avec d autres doctorants trangers de la question de la recherche fondamentale versus les services la collectivit Au del de la question d aide urgente quelle coop ration universi taire avec Ha ti est elle envisageable aujourd hui Esprit libre Comment avez vous v cu votre s jour Belgique et qu avez vous pu y mener dans cadre de votre doctorat Hugues Georges Rameau Il a surtout t marqu par des changes tr s cordiaux et enrichissants Je me suis fait des amis originaires de toute l Europe avec qui j ai appris appr cier davantage r le de compr hension de la diversit culturelle dans devenir des humains J ai t accueilli dans le service de la Facult des Sciences appliqu es o sous la direction du prof Jean Claude Verbrugge r alis mes recherches doc torales J ai pu suivre des cours de l cole doctorale GRASMECH adh rer au Cen tre de recherche routi re de Belgique b n ficier de di verses s ances de formation offertes par et partici per des colloques et jour n es d tudes diverses en Belgique et en France Esprit libre Vous tes de re tou
44. cadrer et aider au montage de tels pro jets Les questions du loge ment et de l accueil restent par ailleurs des enjeux es sentiels pour r ussir notre coop ration Ce sont deux de mes grands chantiers ac tuels et il y a urgence Enfin mon dernier grand objectif est d ouvrir davantage la coop ration aux facult s qui n ont pas encore suffisam ment franchi le pas L aussi il y a du travail mais je suis tr s impressionn par l int r t manifest par de nom breux jeunes chercheurs gt Alain Dauchot SERGE JAUMAIN LA JOURN E DE LA COOP RATION PHOTO JEAN JOTTARD ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 O A UNIVERSITE amp RELATIONS NORD SUD ULB O 2 UNIVERSITE amp RELATIONS NORD SUD Terrains d actions diverses et vari es Sant sciences justice p dagogie biodiversit conomie d veloppement durable Les terrains d action en mati re de coop ration sont multiples tant dans les domaines de la recherche que de l enseignement Nous vous en pr sentons ici quelques exemples parmi de nombreux autres Concombres faire clore une conomie locale Les holothuries ou concombres de mer sont une des ressources marines les plus pris es dans les pays d Extr me Orient Leur surp che a amen les laboratoires de Biologie marine de l ULB de l UMons et de l Universit de Tul ar Madagascar chercher acqu rir la ma trise de
45. ces nouvelles fonctions ne corres pondent pas mes attentes Je fais part Henri Vis de mon int r t pour ce que j avais pu faire Lwiro et je suis engag par le CEMUBAC pour partici per un vaste projet de POMS sur l allaitement maternel Pendant pr s de dix ans je partagerai ma vie entre la Belgique et le Kivu Entre les activit s de coop ration et un mandat scientifique au sein de l cole de sant publique de l ULB au Laboratoire d pid miologie et de m de cine sociale pour assister le prof E A Sand Ce double ancrage me per mettra de rester curieux et interpell par tout grand probl me de sant infantile d ici et d ailleurs aux Marolles comme Kinshasa L allaite ment en est un exemple Je consacre ma th se d agr ga tion de l enseignement sup rieur l allaitement maternel en situation nutritionnelle critique qui me vaudra en 1983 le Prix Nathalie Masse du Centre international de l enfance Paris Mes travaux scientifiques mon enseignement et ma pratique m dicale s inscrivent autour des probl matiques de nutrition du couple m re enfant de pr vention et des incidences socio cono miques sur la mortalit la morbidit et le d veloppe ment des enfants et des ado lescents Le regard du p diatre du chercheur et du coop rant je le mettrai profit aussi dans le cadre de consultances en Belgique pour ONE de 1986 2009 et pour l OMS
46. continue Une politique qualit propre l ULB La politique qualit fait partie des grands axes strat giques de l Universit avec pour objectif principal l am lioration continue Des valuations des cursus de la recherche et de certains d par tements administratifs ont eu lieu ou sont d ores et d j programm es Mais ce choix m ne galement au d veloppement de projets sur le bien tre et la convivialit Laurence Rosier conseill re du recteur pour la qualit a plusieurs id es en t te Esprit libre Comment s est mise en place cette politique qualit l ULB Laurence Rosier La mise en place d une politique qualit tait dans l air du temps Il avait aussi le d cret Bologne qui demandait explicitement aux tablissements d ensei gnement sup rieur d assurer le suivi et la gestion de la qualit pour toutes les mis sions qu ils remplissent C est donc naturellement que la qualit a t int gr e dans les grands axes strat giques du recteur Philippe Vincke Mais cette notion nous vient des entreprises et il y avait donc une volont de s appro prier celle ci par le monde universitaire en lui donnant une d finition sp cifique Esprit libre Qu a t elle donc de sp cifique l ULB Laurence Rosier Quand on m a demand de prendre en charge la qualit je n avais pas d exp rience en la ma ti re Mais j avais ma sensi bilit de sciences humaines et ma sensibilit
47. ctions en temps r el http www sgrtech com Autre spin off n e avec le soutien de la R gion de Bruxelles Capitale DHMCo Ovizio N e partir de l expertise du Microgravity Research Center Frank Dubois de la Facult des Sciences appli qu es DHMCo Ovizio assure l valuation de la qua lit de l eau par microscopie holographique Deux autres spin offs ont galement vu le jour ces derniers mois avec le soutien cette fois de la R gion wallonne D une part Bioxodes issue de l Ins titut de biologie et de m decine mol culaires IBMM en Facult des Sciences Bioxodes vise la valorisa tion des produits usage th rapeutique issus de la tique Ixodes ricinus D autre part Decision Sight issue du Laboratoire CoDE SMG Math matiques de la gestion de la Fa cult des Sciences appliqu es Decision Sight vend un logiciel d aide la d cision bas sur des algo rithmes d optimisation multicrit res et assure divers services associ s conseil maintenance formation http www decision sights com N G ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 PHYSIQUE QUANTIQUE amp APPLICATIONS N9 ND 2 2 EUROPE amp SECURITE Isabelle Durant MM Beclard Merand et Dumoulin Christophe Wasinski gt r Hans Blix et Patrick Remacle 92 2 L assembl e Photos Jean Jottard 1 Agence Internationale pour l Energie Ato mique 2 Groupe de recherche et d i
48. d Europe pour une conf rence intitul e Neurosciences et Personne Humaine Infos www ulb ac be culture europe S ance d hommage aux professeurs honoraires l auditoire P E Janson 16h L uvre de F lix Roulin auteur de nom breuses sculptures monumentales et qui travaille sur un projet de sculpture pour l Universit l occasion du 175 anniversaire est expos e au Centre d Art de Rouge Cloftre La conception de l exposition a t assur e par S bastien Clerbois professeur assistant l ULB et chercheur au CReA Patrimoine Tiffany Hernalesteen tudiante en Master d Histoire de l art gestion culturelle et l quipe du Centre d Art de Rouge Clo tre Ouvert du mardi au jeudi de 14 17h les samedis et dimanches de 14 18h Rue de Rouge Cloftre 4 1160 Auderghem TLE P RIODIQUE D INT R T G N RAL P RIODIQUE PARA T 5 FOIS PAR AN N d agr ation P201028 Campus du Solbosch CP 130 50 av F D Roosevelt 1050 Bruxelles diteur responsable Anne Lentiez D partement des relations ext rieures R dacteur en chef Alain Dauchot R dacteur en chef adjoint Isabelle Pollet Comit de r daction Alain Dauchot Nathalie Gobbe Violaine Jadoul Anne Lentiez Isabelle Pollet Secr tariat Christel Lejeune Contact r daction Service communication ULB 02 650 46 83 alain dauchot ulb ac be Mise en page Geluck Suykens amp partners Chiquinquira Garcia
49. d avoir une photo d ensemble de nos pi g nomes ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 Site du Laboratoire http www ulb ac be medecine fukslab Dr Fuks La complexit d un tre n est pas d finie par le nombre de g nes Nous sommes donc plus que la somme de Active Motif COLLOQUE INTERNATIONAL Ily a une v ritable course technologique au d cryptage L ULB fait partie du CancerDip un projet du 7 programme cadre de l Union europ enne Nous travaillons avec une technologie de la compagnie Illumina pour mesurer la m thylation de l ADN La m thode s av re tr s bonne Dans ce domaine l ULB une ex pertise technologique se r jouit le directeur du Laboratoire Le 18 juin sur le campus Erasme le Dr Fuks a invit des sp cialistes internationaux pour faire le point sur les derni res avanc es technologiques et conceptuelles en la mati re Il conclut C est le premier meeting enti rement d di l pi g n tique ayant lieu en Belgique Le but d un tel colloque est de comprendre les bases mol culaires pig n tiques dans un contexte normal alt r et dans un contexte de maladie 11 reste en effet de nombreuses questions essentielles lucider dont les r ponses auront n en pas douter des impacts consi d rables tant en biologie qu en m decine gt Violaine Jadoul Esprit libre pourquoi diter ce
50. dans cette m t orite C est ce qui rendait le travail difficile poursuit la chercheuse Les scientifiques ont par ailleurs d couvert la preuve que des syst mes volcaniques ont t actifs depuis plus de 4 milliards d ann es sur Mars Cela pourrait indiquer que les plus grands volcans du syst me solaire sont en fait les plus vieux syst mes volcaniques de celui ci EXP DITION Autre actualit au sein du D partement le 22 mars dernier le prix Inbev Latour a t attribu pour encourager un projet de recherche et d tude de m t orites en Antarctique Ce projet est men par Steven Goderis doctorant la VUB et Vinciane Debaille Ce prix fait partie d un vaste projet de collaboration entre la VUB quipe du Pr Philippe Claeys directeur de l unit de recherche Earth System Science et quipe du Pr N Mattielli DSTE visant organiser plusieurs exp ditions en Antarctique au cours des prochaines ann es plus de m t orites en Antarctique qu ailleurs 2 3 des m t orites tombent dans les oc ans et sont donc perdues Celles qui tombent dans les jardins ne sont pas toujours re trouv es parce qu elles ressemblent n importe quel gravier En Antarctique sur une surface blanche elles se voient et tout elles sont extr mement bien conserv es car l Antarctique est un norme frigo explique Vinciane Debaille ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13
51. dater prati quement l ann e pr s la construction des diff rentes tombes de ce secteur et donc de comprendre comment l occupation de la colline a volu au fil de plusieurs r gnes poursuit il ORGANISATION SPATIALE DES TOMBES Une fois les recherches sur ces deux tombes termin es les ch ologues ont entrepris l exploration d un secteur voisin C est ainsi qu ils ont red couvert 2009 la tombe d Amenhotep substitut du chancelier du pharaon Thoutmosis III vers 1450 avant J C Ensevelie sous des gravats elle tait perdue depuis plus d un si cle au moment o Karl Piehl un gyptologue su dois lavait mentionn e dans un ouvrage Sa localisation dans la n cropole est extr mement int ressante Elle se trouve quelques dizaines de m tres de la tombe d un autre personnage bien connu du r gne de Thoutmosis IIl un certain Senneferi qui tait chancelier le patron d Amenhotep en fait Les textes nous apprennent qu Amenhotep pous une dame portant le de Renena et qui n est autre que la fille de Senneferi Autrement dit il a pous la fille de son patron ou peut tre a t il atteint sa position parce qu il tait l poux de Renena Cela vient illustrer le fonctionnement de cette tr s haute administration sous le r gne de Thoutmosis III Durant le r gne suivant mais nous parlons de quelques ann es seulement c est l espace libre entre ces deux tombes que cho
52. de formation Son installa tion dans ses nouveaux locaux sur l A ropole de Charleroi est pr vue en 2011 Exceptionnelle Nuit des Lumi res La Nuit des Lumi res soir e exception nelle du vendredi 7 mai qui a cl tur avec clat le 175 anniversaire de l ULB et les 40 ans de sa s ur la VUB a t l occasion d un grand rassemblement festif des communaut s universitaires cette occasion l estafette g ante enta m e sous les chants de la chorale de l UAE sur la Place des Palais a d pass toutes les attentes avec 1413 partici pants qui ont successivement vid leur godet de bi re cul sec Prix amp nominations Le Pr Gilbert Vassart re u le Prix de la R gulation endocrinienne d cern par la Fondation C est la 8 di tion de ce Prix mais c est la premi re fois qu il est remis un Belge Le Pr Vassart a dirig le D partement de g n tique m dicale de l H pital Erasme ULB et l Institut de Recherche Interdis ciplinaire de Biologie Humaine et Mol culaire IRIBHM Sa contribution majeure la compr hension des mala dies endocriniennes a retenu l attention du jury compos de sp cialistes inter nationaux de renom Quatorze tudiants de l ULB ont parti cip aux simulations de n gociation l ONU voir aussi p 15 organis es du 28 mars au 1 avril New York NMUN Les tudiants l ULB qui taient le S n gal se sont particuli
53. de r daction de la radio les accueille toujours pour y pr parer leurs flashes d information et le journal parl de 18h Bon nombre d entre eux poursuivent d ailleurs la pratique radiophonique dans la foul e de leurs exercices en int grant l quipe r dactionnelle en proposant des programmes Outil p dagogique unique pour ceux qui effectuent leurs premiers pas dans le m tier du journalisme radio Campus a ainsi mis le pied l trier toute une s rie de personnalit s du monde de l audiovisuel pour qui l exp rience Radio Campus a t d terminante Eric Russon Beno t Moulin Jean Michel Mostaert Carmen Coulon Nathalie Malleux Bruno Cl ment Annick Merckx Oliver Nederlandt Hughes van Peel Jean Jacques Deleeuw Claire Gendrot Elisabeth Michalakoudis Martin Soyer Bernard Lobet Philippe et la liste est encore longue UNE RECONNAISSANCE OFFICIELLE Radio Campus franchit une autre tape le 25 d cembre 1985 lorsqu elle est reconnue officiellement par l Ex cutif de Com munaut fran aise mais devra attendre l adoption du plan de fr quence en juin 2008 pour investir officiellement sa fr quence actuelle le 92 1 En tant que radio associative et d expression Radio Campus a d s les origines pris le parti de ne diffuser aucune publicit sur ses ondes et vit gr ce une subvention annuelle octroy e par l ULB compl t e par des subsides de la Communaut fran aise
54. e et compar e Troisi me langue L amp L modernes or Orientales Monde arabo musulman Monde arabo musulman perfectionnement Chinois L amp L modernes Germaniques D 3 langue europ enne en Langues cultures et histoires d Europe centrale Litt rature g n rale et compar e L amp L modernes or Slaves europ enne en Langues cultures et histoires d Europe centrale Perfectionnement en langue slave Russe Linguistique PHILOSOPHIE thique Ethique appliqu e Philosophie D Sciences des religions et de la la cit Assistance morale la que Biochimie et biologie mol culaire et cellulaire A D S LIBRE D EUR Bioinformatique et mod lisation A Biologie des organismes et cologie A D Sciences actuarielles 5 Sciences chimiques D 5 Sciences et gestion de l environnement Sciences de l environnement Gestion de l envi ronnement Sciences et gestion du tourisme 5 Sciences g ographiques D Territoires soci t s am nagement Urban Studies Sciences g ologiques Sciences informatiques 5 Sciences math matiques D Sciences physiques D Statistiques SCIENCES AGRONOMIQUES ET ING NIERIE BIOLOGIQUE Bioing nieur chimie et bio industries 5 Bioing nieur sciences agronomiques 5 Bioing nieur sciences et technologies de l environnement S A
55. e un certificat interuniversitaire en psycho oncologie en 2 ans un certificat inter universitaire en m decine du sommeil des certificats de base et approfondi en criminalistique et psychiatrie judiciaire ainsi que deux formations en anglais un University Certificate in Financial Risk Management et un University Certifi cate in Quantitative Methods 5 Moi ai arr ter cale berare caresse Rentr e acad mique Comme chaque ann e les diff rents corps de l Universit s exprimeront la traditionnelle s ance de rentr e acad mique l auditoire P E Janson 16h Titre du discours de rentr e du pr sident ULB 2010 et demain Quant au recteur il nous invitera l ombre des nombres Journ e d accueil des nouveaux tudiants souhaite la bienvenue ses nouveaux tudiants et les aide franchir le cap de leurs premiers jours l Universit Nuit des chercheurs Les chercheurs l honneur au travers de tr s nombreuses activit s sur nos campus Journ e de l Europe Une journ e pour sensibiliser les tu diants aux programmes d changes ex poser les activit s de recherche men es l ULB dans le cadre europ en mais aussi pour mettre en exergue nos parte nariats avec des universit s de l Europe Conf rence de Cultures d Europe J P Changeux sera l invit de Cultures
56. e changement dans les rapports de coop ration Nord Sud Dans de nombreux pays africains des relais de la soci t civile associations de parents syndicats d enseignants ONG ont t de plus en plus syst matiquement associ s aux gouverne ments en mati re ducation et cela dans une d marche r put e participative soutenue par un discours ambiant et consensuel sur l apport des acteurs de terrain tenu par les grandes institutions internationales Banque mondiale UNESCO Manquait n anmoins une analyse critique de cette volution Non pas pour mettre mal les nouveaux mod les mais plut t pour tenter de les infl chir dans une d marche constructive Ce projet d analyse critique a t entrepris dans le cadre d un partenariat entre l ULB Pierre Petit et PULg Marc Poncelet 2015 L DUCATION POUR TOUS Un des apports principaux des sciences humaines est ce regard critique relatif aux m canismes de d cision et d impl menta tion qui s appliquent au Sud et qui ne sont jamais id ologi quement neutres explique le chercheur quoi qu en disent les discours techniciens qui les portent C est le cas en mati re d enseignement o la rh torique actuelle est essentiellement urgentiste Sous couvert de l urgence la D claration diale de Dakar sur l ducation pour tous voque la date but toir de 2015 ce discours impose une obligation de r sultats court
57. e Duve prix David Gross prix Nobel Mario Capecchi prix CRE Eu ete d cor e des insignes de Nobel de physiologie et de physique 2004 Nobel de physiologie CRE A P E RES docteur honoris causa de m decine 1974 et de m decine 2007 b t F 4 i Perl Paz MP 9 x T B he Fa i i Er a 4 1 ne Se LM D MU ee M 6 4 i a js i m i a a gas i li FEF lai E CR Lara Herbinia PER Ut Les 13 personnalit s scientifiques accompagn es du recteur Philippe Vincke et du vice recteur la recherche Fran ois Reniers Photo 5 Fran oise Barr Sinoussi prix Nobel de physiologie et de Christian de Duve prix Nobel de physiologie et de m de Mario Molina prix Nobel de chimie 1995 Eric Maskin m decine 2008 re oit les insignes de docteur honoris cine 1974 Pierre Deligne M daille Fields 1978 et prix prix Nobel d conomie 2007 Ronald Inglehart causa des mains du recteur Wolf 2008 et Alain Connes M daille Fields 1982 auteur de Modernisation et David Gross prix Nobel de physique 2004 B 2 Le pr sident Jean Louis Vanherwegehm s tonne d une Un hommage mouvant a t rendu cette
58. e de recherches en arch ologie et patrimoine de la Facult de Philosophie et Lettres y m nent des fouilles pour comprendre l organisation spatiale de ce cimeti re l un des plus importants de l Egypte ancienne S tendant sur 2 kilom tres il compte plus d un millier de tombes Les arch ologues de l ULB ont tudi durant plusieurs ann es les tombes de deux tr s hauts dignitaires du r gne du pharaon Amenhotep Il vers 1425 avant J C Am n mop est vizir Premier ministre du Roi en quelque sorte Senneferi est haut fonctionnaire en charge notamment des troupeaux et des gre niers du domaine d Amon Ils sont cousins Ces deux tombes sont situ es l une c t de l autre sur la colline au centre de la n cropole th baine Ce qui nous int ressait c tait de les tu dier en connexion Depuis un si cle on s est beaucoup int ress ces tombes pri v es mais de fa on individuelle sans r ellement comprendre comment elles s organisent les unes par rapport aux autres comment les relations entre ces personnages ont pu influencer choix de l emplacement ou encore l architecture des monu ments explique Laurent Bavay directeur du CReA Patrimoine Nos fouilles ont livr d innombrables informations sur la r a lisation de ces tombes Notamment des journaux dans les quels tait enregistr s l avancement des travaux Gr ce ces documents exceptionnels il nous est possible de
59. e la radio ses fondateurs visc ralement attach s l Universit et ses valeurs marquent leur volont d int grer l Institution dans les rouages de d cision de la station Les options initiales sont claires tre une radio de qualit vitrine de l Universit au service de la communaut universitaire r solument non commerciale et ne c dant ni aux modes passag res ni au militantisme facile pas plus qu aux pressions ext rieures qu elles soient d ailleurs politiques ou culturelles Radio Campus aux premi res loges lors des festivit s du 175 anniversaire sur la Place des Palais le 7 Mai dernier pour la grande f te en musique JUIN 2010 N 13 Une fr quence 92 1 FM Une centaine de volontaires Une quarantaine d missions http radiocampus ulb ac be http radiocampus ulb ac be emissions les magazines C est dans cet esprit que depuis plusieurs ann es la richesse de l Universit est valoris e sur les ondes de la radio du mardi au vendredi entre 9h et 10h Les auditeurs y sont invit s d couvrir lactualit scientifique et v nementielle de PULB dans Histoire de Savoirs une mission propos e par des assistants en journalisme LA FORMATION DES TUDIANTS En 1985 Campus franchit une tape en r servant six heures de programmation quotidienne l information universitaire et en proposant des stages aux tudiants en journalisme Aujourd hui la salle
60. e sciences biologiques PUnilu Luisuishi RDC Marcel Rooze Facult de M decine lors de la premi re mission men e par les responsables d activit du programme Unilu dont il est le coordinateur acad mique Visite de la mine de Luisuishi quelque distance de Lubumbashi une mine ciel ouvert o l on exploite encore la malachite et l h t rog nite sources entre autres de cuivre et de cobalt Les m tiers de la coop ration internationale entre r ves et r alit Notre Universit offre une formation sp cifique d di e la coop ration au d velop pement mais bien d autres cycles de Master peuvent galement mener les tudiants des m tiers recherch s dans ce domaine Petit aper u du contexte et des perspectives d emploi dans un secteur en pleine volution Si les principaux acteurs de la coop ration internationale res tent les tats les organisations internationales et les ONG d autres dont ce n est pas la mission premi re ont d cid de s engager dans des programmes de solidarit internationale en fonction de leurs comp tences propres Nous pensons plus particuli rement aux universit s aux villes communes r gions syndicats mutuelles aux fondations priv es encore aux as sociations autres que des ONG Cela tant au Nord qu au Sud Cet engagement n est pas neuf mais ce qui diff re c est la na ture du type d actions mener dans un esprit plus o
61. ent de toute imperfection exp rimentale ou d tail technique Mais pour transformer cette intuition de d part en quelque chose de concret nous devions quantifier la quantit d al atoire r ellement produite et d terminer si cet al atoire est s r dans un contexte cryptographique explique Stefano Pironio En tablissant un lien quantitatif entre la vio lation des in galit s de Bell et quantit d al atoire produite dans une exp rience les chercheurs du Laboratoire d Informa tion quantique ouvrent ainsi la voie un tout nouveau type de g n rateur de nombres al atoires la fiabilit et la s curit sans pr c dent En d autres mots ils ont r ussi certifier par les lois de la physique le caract re al atoire d une exp rience et donc offrir une s curit suppl mentaire ce qui est re connu aujourd hui comme la cr me de la cryptographie gt Nathalie Gobbe Un nouveau syst me de cryptographie quantique a t con u en partie dans l quipe de Nicolas Cerf il a t d montr par une quipe exp rimentale de l Institut d optique d Orsay avec qui l quipe du prof Cerf collabore Ici la table optique Nouvelles spin offs Plusieurs spin offs ont t cr es ces der niers mois Parmi celles ci SQR Technologies pr sent e ci contre qui s appuie sur un ph nom ne quantique pour garantir la s curit des bases de donn es ou des transa
62. erts cologie v g tale et Biog ochimie vise pr venir et rem dier aux impacts environnementaux des activit s mi ni res au Katanga Un si cle d industrie m tallurgique a contamin les sols en m taux lourds toxiques dans des zones souvent tr s peupl es Le code minier congolais et la banque mondiale impo sent aux entreprises mini res des tudes d impact avant l exploitation et une remise en tat apr s exploitation Pour r pondre ce d fi il convient de former des sp cialistes en environne ment minier et en rem diation et de d velopper des recherches en cologie environnementale appliqu e La strat gie de coop ration consiste ici en un renforcement de la formation via la cr ation d un DEA la mise en place d outils jardin exp rimental et labora toire d cologie et le d veloppement d un concept cl la restauration colo gique 4 th ses de doctorat qui permet de r tablir des v g tations sur ces sols tr s d grad s phytostabilisation par la domestication de plantes adapt es L originalit du projet est d utiliser les ressources de la biodiversit du Katanga savoir des plantes naturellement adapt es au cuivre et au cobalt R sultat un proc d de restauration cologique a t mis au point compre nant un apport d amendements blo quant les m taux dans le sol une plante tol rante plusieurs m taux et un protocole de plantation Biologie mol
63. es une autre chelle une multitude de discours m dico sanitaires incitent la population pr venir le vieillissement individuel le r ussir telle une nouvelle injonction morale comme si vieillir se r duisait in luctablement une perte d autonomie de r le et une diminution de soi distance de ce type de perspective alarmiste cet ouvrage propose un clairage tant des repr sentations culturelles de cet ge de la vie que des cat gorisations institutionnelles qui en sont faites Il se penche sur la diversit des pratiques et des exp riences li es l avanc e en ge formation retraite veuvage entraide h berge ment en maison de retraite grand parentalit en interro geant les processus soci taux et individuels par lesquels se construit le vieillissement Il invite le lecteur penser les vieillesses dans la multi tude de leurs formes et la diversit des parcours de vie afin de mieux cerner les enjeux soci taux r els de l allongement de la vie Penser les vieillesses Carbonnelle Sylvie Editions Seli Arslan 2010 256 pages L Ab c daire du Tibet Mythique Shangri La devenu paradis perdu pour les uns terre de superstitions moyen geuses et de servitudes f o dales transform e en paradis socialiste pour les autres le Tibet nourrit en Occident un d bat passionn tandis que sur place la cohabitation entre Chinois et Tib tains la confr
64. est ce que la neutralit lorsqu on est appel t moigner de valeurs devant ses l ves La neutralit est elle compa tible avec l engagement Un livre fait le point sur ces enjeux tique des droits de l homme et d ajuster leur l gislation sur ce sujet Il nous paraissait nous aussi important d aborder les questions de la neutralit et de l engagement de concert en montrant qu elles ne sont pas forc ment antinomiques Baudouin Decharneux Outre la multiplicit des approches dans l ouvrage philoso phique historique juridique th ologique p dagogique nous avons d abord essay de clarifier les concepts de la neutralit de la la cit telle que nous l entendons en Belgique de pr ciser les notions d ath e d agnos tique de d iste panth iste mais aussi la notion des droits de l homme Jos Luis Wolfs Il tait es sentiel de faire ces mises au point vu les mani res tr s diverses dont chacun com prend et vit ces notions L objectif poursuivi est d armer les futurs enseignants pour qu ils puissent aborder de fa on plus sereine des ques tions qui font d bat et qui s expriment souvent dans les classes de fa on passionnelle comme c est le cas par exem ple avec les id es cr ation nistes qui posent probl me dans certaines classes etc Et qui finissent par bloquer pas mal de monde Il nous semblerait par ailleurs fort souhaitable que tous les
65. francophone Decharneux Baudouin Wolfs Jos Luis E M E ditions 2010 Jos Luis Wolfs Face cer tains discours d stabilisants qui tentent de nier les bases m mes de la science il faut surtout viter de pr senter celle ci comme un dogme et souligner le caract re construit des mod les scientifiques les r gles qui les r gissent et les volutions qui les transfor ment C est galement impor tant pour rendre confiance ces tudiants qui doutent de la nature et de la qualit de l enseignement qui leur est prodigu Baudouin Decharneux Il faut pr ciser que les objectifs du l gislateur au travers du d cret neutralit sont eux m mes sujet interpr tation On peut penser qu il a voulu rassurer les familles en voulant les convaincre que notre syst me ducatif est ce point vertueux qu au grand jamais les discours des enseignants ne pourront aucun moment choquer leurs opinions Au risque de la mi vrerie Ce n est videm ment pas notre point de vue sur ce qu est la neutralit Nous avons fait le choix de l interpr ter dans un sens d ouverture de pluralisme d une neutralit qui se voudrait active C est l option que nous pr sentons dans cet ouvrage gt Alain Dauchot ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 N O 2 ENSEIGNEMENT amp PEDAGOGIE ULB BONNES ONDES AU SOLBOSCH 25 ESPRIT LIBRE Radio Campus 30 ans entre le
66. gie des mondes contemporains Vice recteur la politique europ enne et aux relations internationales Serge Jaumain porte la coop ration dans son c ur et travaille depuis deux ans la mettre en lumi re La coop ration au d veloppement Un bouillonnement plein d avenir bien loin des clich s Rencontre Esprit libre La coop ration au d veloppement a forte ment volu ces vingt der ni res ann es le milieu universitaire a particip cette volution g n rale Le contexte socio politique a effective ment boug mais notre coo p ration universitaire n a pas intrins quement chang de nature elle se faisait et s ef fectue toujours avec des par tenaires universitaires acad miques sans lien di rect avec les r gimes poli tiques des pays dans lesquels nous travaillons JUIN 2010 N 13 Nos projets sont r alis s de fa on concert e entre univer sit s belges francophones au niveau de la CUD Commis sion universitaire pour le d veloppement rattach e au CIUF qui adapte son travail l volution g n rale Esprit libre Quels types de programmes existent en la mati re Notre action vise notamment renforcer les capacit s humaines scientifiques et de gestion des universit s partenaires du Sud travers diff rents types de programmes Il y a tout d abord les CUI rations universitaires institu tionnelles Il s agit d un p
67. hements confie Cathy Clerbaux ma tre de conf rences l ULB et chercheur au CNRS Elle poursuit Certains compos s apparaissaient de mani re tr s t nue dans l atmosph re nous n tions donc pas capables d analyser finement le contenu des panaches de cendres mais bien d observer leur dispersion pour aider pr dire leur d placement ce qui tait primordial pour l aviation puisque les fines particules de cendres ject es haute alti tude lors des ruptions risquaient d endommager les moteurs et l lectronique des avions tout en r duisant la visibilit des pilotes Le globe a t divis en neufzones dont la surveillance a t plac e sous la responsabilit des VAAC des centres de veille volcanique des routes a riennes internationales Pendant ces quelques jours nos mesures venaient compl ter l ensemble des informations mises la disposition des VAAC L id e est d automatiser ces analyses l avenir CARTE DE L AMMONIAC Capable galement de d tecter des temp tes de sable ou de grands feux par exemple l instrument IASI fournit chaque jour pr s d un million de donn es atmosph riques Chaque quipe universitaire s est donc sp cialis e Le Laboratoire de est parvenu et il est le seul en Europe l avoir fait d velop per des algorithmes et des infrastructures qui facilitent et ren dent plus rapide l analyse de ces millions de donn es au jour
68. i t s africaines confront es aux d fis du New Scramble for Africa Faire fortune en Afrique Anthropologie des derniers colons du Katanga Benjamin Rubbers ditions Karthla 2009 300 pages JUIN 2010 N 13 La modernisation de sexualit Les contributeurs au pr sent ouvrage ont pour la plupart mis en lumi re une moderni sation sexuelle de longue dur e dont ils ont d voil les al as et les paradoxes Pour ce faire ils ont mobilis des sources tr s diversifi es manifestes et production litt raire enqu tes sexuelles ouvrage de conseils et illus trations de manuels d duca tion sexuelle documents autobiographiques etc Ces recherches empiriques dont la majorit sont publi es pour la premi re fois en fran ais alimentent une indispensable r flexion sur les enjeux m thodologiques de l histoire contemporaine des sexualit s et sur la temporalit des changements dans les sentations et les pratiques La perspective comparatiste ainsi que la multiplicit des niveaux d analyse permettent une approche nuanc e de la r volution sexuelle associ e la fin des ann es soixante et aux ann es soixante dix tant ses pr misses sur le long terme que ses effets plus normalisateurs que lib ra teurs sont discut s Les travaux rassembl s sont re plac s dans une perspective historiographique originale r alis e pour la premi re fois en Belgique Analysant notamment se
69. i les biotopes naturels afin de contribuer la r duction des pres sions anthropiques sur la biodiversit Une premi re cole de criminologie en RDC Ce projet g r par l UCL les FUNDP l ULB et l UNILU permis l instauration d un programme de licence en crimino logie R sultat ce jour 40 licenci s 23 titulaires d un DEA et 4 docteurs permis aussi avec le soutien de l APEFE le d veloppement d un centre de recherche et de formation CEFO CRIM offrant des activit s de services la soci t en mati re de criminologie et de droits humains Cette structure remplit une lacune acad mique c est une premi re pour le Congo Par ailleurs face aux enjeux politiques et socio conomiques la structure cr e est devenue un p le d attraction pour les professionnels de la police et de la justice et pour les membres de la soci t civile amen s participer la restauration de l tat de droit la reconstruction du pays en situation post conflictuelle et la prise en charge et l mancipation des populations pr caires marginalis es ou criminalis es Cette expertise est galement pr cieuse dans le cadre de nombreuses r formes en cours protection de la jeunesse police justice ou pour la gestion de nouveaux probl mes sociaux conflits dans les secteurs minier et foncier Sols contamin s au Katanga Au Katanga un projet interuniversitaire cibl men c t ULB par Pierre Me
70. ine juridique l auteur proc de dans une premi re partie une analyse syst matique et critique des obli gations qui d coulent du droit primaire de l UE Les rapports entre les dispositions consacr es l environnement et les autres articles des trait s notamment ceux relatifs au march int rieur la sant la consommation et l agriculture sont syst matiquement mis en exergue Les m canismes institutionnels propres cette politique sont galement analys s La deuxi me partie du commentaire offre aux lecteurs une radioscopie au moyen de nombreux tableaux des diff rents pans du droit d riv La lutte contre le r chauffement climatique la politique des produits de m me que l tendue de la protection juridictionnelle font l objet d une analyse approfondie int grant les derniers d ve loppements normatifs et jurisprudentiels Les troisi me et quatri me parties traitent de mani re exhaustive des conflits qui opposent les mesures nationales de protection de l environnement au droit du march int rieur ainsi qu au droit de la concurrence Environnement et march int rieur De Sadeleer Nicolas ditions de l Universit de Bruxelles 2010 584 pages Penser les vieillesses Le vieillissement de la popu lation est devenu une vive pr occupation des tats mo dernes couramment nonc e en termes de probl me majeur auquel sont confront es nos soci t s contemporain
71. ise ce que les tudiants remettent des travaux pr paratoires assez solides Mon objectif est aussi de planter une graine en cr ant une relation presque affective entre les tudiants et les questions d conomie poli tique internationale Pour que les tudiants s approprient la n gociation il faut un cadre agr able et une mise en situa tion avec costume cravate tailleur et manifestants la porte du b timent Esprit libre Ce type de pro jets n cessite des budgets Jean Fr d ric Morin J ai sou tenu les tudiants qui ont croch des subsides au sein de l Universit et aupr s de la R gion bruxelloise Et dans le cadre de la simulation de la conf rence de la F d ration internationale du Sport universitaire FISU a mis le Ch teau de la solitude gra cieusement notre disposi tion Bien s r monter de tels dossiers n cessite un inves tissement mais c est mement formateur pour les tudiants cela leur apprend g rer un budget et les confronte la vraie vie gt Isabelle Pollet 2 ENSEIGNEMENT amp PEDAGOGIE D ordinaire nos travaux sont th oriques Ce qui est novateur c est qu avec cette si mulation nous sommes entr s compl te ment dans la peau des n gociateurs et avons par exemple regard les faux ma nifestants de loin avons touch la r alit des choses en sortant du cadre th orique et
72. isissent les cousins et Sen neferi pour installer leurs monuments fun raires et il est clair que les relations familiales ont ici aussi jou un r le nous ra conte Laurent Bavay qui dirige le projet depuis la disparition de son pr d cesseur le Professeur Roland Tefnin ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 Cette proximit fait aussi ressortir les choix architecturaux Le plan de la tombe d Amenhotep est assez particulier la pre mi re salle toute en largeur du plan en T invers classique est divis e par une rang e de six piliers La tombe voisine du suc cesseur dans le temps le vizir Am n mop reproduit ce plan mais en plus grand avec dix piliers Et le cousin du vizir lui copi en plus grand aussi le plan de la tombe du chancelier Senneferi un T auquel s ajoute une troisi me salle d clare encore Laurent Bavay NOUVELLE TOMBE D COUVRIR Les recherches se poursuivent et d autres d couvertes s an noncent d j En janvier 2010 les fouilles ont livr des indices de l existence d une nouvelle tombe inconnue Elle pourrait appartenir un tr s grand personnage du r gne de Rams s II Il s agirait d une d couverte exceptionnelle qui apporterait une nouvelle dimension l occupation de ce secteur de la n cro pole s enthousiasme Laurent Bavay suivre 2011 gt Violaine Jadoul En savoir plus http www ulb ac be actulb podcast php
73. l UNICEF et le FNUAP Esprit libre Le milieu des ann es 80 constitue un moment cl pour coop ration et pour votre trajec toire personnelle Philippe Hennart La DGCD et le gouvernement za rois optent alors pour une velle politique de coop ration ax e sur les soins de sant primaires Cela implique pour le CEMUBAC de revoir son angle de vues ce que d sap prouve Henri Vis d abord attach la recherche Pour que PONG puisse poursuivre son action les autorit s de me demandent de re prendre le flambeau En 1985 j en deviens le direc teur fonction que j occuperai jusqu en 2002 et qui m oblige abandonner toute activit de p diatrie curative Apr s un voyage de n gocia tion Kinshasa avec Andr Jaumotte nous obtenons un nouveau projet pour mettre en uvre avec l appui de la coop ration belge cette stra t gie de soins de sant pri maires pour les zones de sant de Kirotshe Masisi et Rutshuru au Nord Kivu et un nouveau financement pour le d veloppement d un projet agronomique Lwiro Dans la d cennie 90 le CEMUBAC interviendra aussi au S n gal au Burkina Faso au Rwanda au Burundi avec quelques incursions en Asie et il restera actif essentiellement en RDC Vers l an 2000 Le CEMUBAC doit nouveau se reposi tionner pour s int grer aux grandes options de ses bail leurs de fonds Il se tourne vers les syst mes plut
74. les m t orites traversent l atmosph re et tombent sur Terre Certaines d entre elles sont constitu es d un mat riau form il y a environ 4 6 milliards d ann es en m me temps que notre syst me so laire Elles sont un t moin unique de la formation de celui ci En avril dernier le magazine Science publiait une tude d une quipe de Houston laquelle a particip Vinciane Debaille chercheuse FNRS au D partement des Sciences de la Terre et de l environnement DSTE Facult des Sciences ULB 115 se sont int ress s la m t orite ALH84001 d origine martienne Jusqu pr sent selon les estimations la m t orite tait g e de 4 5 milliards d ann es le moment de la formation de la Terre et de Mars Cet ge tait incongru car la plan te tait juste en train de se former et ne pouvait pr senter des roches solides en surface De plus m me si ce sujet est toujours d battu cela ne collait pas avec la th se de traces potentielles de vie bact riologique La plan te tait de toute fa on trop chaude ce moment l rendant toute vie impossible explique Vin ciane Debaille Gr ce des appareils de pointe et un nouveau syst me de datation les chercheurs ont pu affirmer que la m t orite n avait que 4 milliards d ann es Chaque roche contient tous les l ments du tableau de Mendele ev mais ceux qui sont utiles pour la datation sont parfois peu pr sents comme
75. litantisme suivre des formations courtes et sp cifiques r diger des articles participer des col loques conf rences sont de bons moyens pour appr hender ce monde et avoir ainsi la possibilit de rencontrer ces princi paux acteurs et employeurs potentiels De m me choisir les th matiques de la coop ration internationale pour des travaux des m moires ou encore des stages sont autant d atouts et d exp riences qui pourront tre valoris s quand viendra le temps de la recherche d un premier emploi la fin des tudes il faut poser au plus vite sa candidature des postes sp cifiques r serv s aux jeunes dipl m s princi palement aupr s de bailleurs de fonds bilat raux et multilat raux volontaire des Nations Unies expert junior aupr s des bureaux d tudes gestionnaire de projet programme junior et d ONG stage quelquefois pay Pour ce faire la visite r guli re des sites des employeurs po tentiels est primordiale ils mentionnent quotidiennement de nouvelles offres Cependant si les sites des ONG des rations bilat rales et des bureaux d tudes sont tr s souvent ais s comprendre il n en est pas de m me pour les princi paux bailleurs la ma trise de l outil de recherche n cessitera souvent plusieurs jours d investissement PREMIER CONTRAT Les opportunit s de travail sont importantes et la crise financi re de 2008 semble pour l instant avoir pargn la
76. livre aujourd hui Jos Luis Wolfs Ce livre est l aboutissement de collabo rations relatives la formation de futurs enseignants depuis quelques ann es nous proposons des inter venants de l ULB des cher cheurs ext rieurs et des enseignants d intervenir dans le cadre du module de 20h de l agr gation relatif formation la neutralit une formation obligatoire depuis le d cret de 2003 2004 pour les futurs enseignants L ouvrage rassemble des participations plurielles des clairages th o riques et des t moignages de terrain Baudouin Decharneux Ce n est bien videmment pas le premier livre qui aborde ce sujet mais le n tre propose une approche pluraliste dans un contexte bouscul vu l actualit autour des ques tions de la la cit des signes ostensibles d appartenance etc est destin prioritaire ment au tudiants mais il devrait aider chacun nourrir sa r flexion sur ces sujets tant chez nous qu en France d ailleurs Esprit libre il lie les notions de neutralit et d engagement tout en pr cisant un certains nombre de concepts Jos Luis Wolfs Depuis quelques ann es le Conseil de l Europe recommande aux tats d aborder la probl ma Neutralit et engagement dans l enseignement public Un pays la que Un pays religieux pays neutre Qu est ce que cette fameuse neutralit voulue par le l gislateur Qu
77. lus diffi ciles tablir pour une s rie de raisons Mais lorsque des tudiants de chez nous peu vent aller dans un pays tran ger dit en voie de d veloppe ment ils reviennent souvent avec une exp rience unique incomparable Je pense ces tudiants en m decine en stage l h pital de Lubum bashi o ils ont pu prendre en charge des patients et s investir bien plus qu ils l auraient fait Bruxelles Je pense aux fours pour s cher les tomates au Mali o des tudiants de Sciences appli qu es sont largement impli qu s La question de l adaptation des projets aux r alit s de terrain est essen tielle tout comme l exp rience humaine qui est un autre type de savoir Esprit libre La coop ration c est aussi des chercheurs venus chez nous pour effec tuer leur th se Serge Jaumain Effective ment nous d pensons nuellement 400 000 euros sur fonds propres et gr ce de g n reux donateurs pour financer des bourses de doc torat essentiellement en co tutelle pour des chercheurs du Sud Chez nous ces docto rants rayonnent nourrissent nos enseignements et r fl chissent avec nos chercheurs De retour dans leur pays ils deviennent de merveilleux ambassadeurs pour nos rela tions avec les institutions du Sud J ajouterais que chaque ann e nous accueillons pen dant un mois une personna lit du Sud dans le cadre de notre nouvelle Chaire coo p
78. n b b de 8 mois touch par la fasciite n crosante une infirmi re s tait bles s e et malgr une d sinfection imm diate elle avait d velopp une n crose secondaire du doigt n cessitant une intervention chirurgicale Pareille transmission nosocomiale de fasciite n crosante n avait jamais t d crite Apr s une description clinique et microbiologique les cher cheurs de l IBMM ont entam le s quen age du g nome complet de cette bact rie qui sera bien t t test e D troit aux tats Unis gt N G Ta O A O W 20 o Z lt L N PORTRAIT D Philippe Hennart ans de coop ration entre discr tion amp coute 40 ans d allers retours constructifs avec le Sud rencontre avec un p diatre chercheur et enseignant engag dans la coop ration au d veloppement sans bling bling ni pose port par son attention aux autres leur respect et leur dignit et conscient de la n cessit d une vision int gr e et partag e avec les partenaires du Sud pour des r sultats durables Esprit libre Philippe Hen nart les deux passions qui vont marquer toute votre vie professionnelle vous les d couvrez d s vos tudes Philippe Hennart La p dia trie d abord que je choisis pour son c t humain et pour sa grande complexit Comme on pouvait l poque r alise
79. n et restructur ce secteur pour offrir une aide plus professionnelle des pro moteurs que nous avons par ailleurs choisi de mettre l honneur lors de la d sormais traditionnelle Journ e de la Coop ration Nous nous sommes surtout employ s d montrer ce num ro sp cial en est un bon exemple que dans une universit comme la n tre la coop ration au d veloppement ne relevait pas exclusivement du service la soci t mais qu il avait aussi sa place dans nos deux missions de base la recherche et l enseignement Des coll gues parmi les plus brillants et les plus dynamiques tant sur le plan de la recherche qu en mati re p dagogique s y investissent d montrant de belle mani re que coop ration pouvait rimer avec qualit scientifique Nous avons aussi constat avec plaisir que de nombreux jeunes membres du corps acad mique souhaitaient s investir dans ce type d activit s y a donc bien un souffle nouveau en mati re de coop ration au d velop pement ULB Au moment o notre coll gue Philippe Hennart qui a long temps incarn les activit s de ce secteur tant dans notre universit qu la CUD ou au sein de notre excellente ONG le CEMUBAC se pr pare rac crocher son tablier lire son portrait en p 24 25 je suis heureux de pouvoir le remercier et le f liciter pour la t che accomplie et lui confirmer que la rel ve est pr te gt Philippe Vincke Recteur
80. nc aussi un domaine extr me ment porteur la fois pour l am lioration de nos connaissances mais gale ment pour nos futurs dipl m s qui peuvent exceller dans un tas de domaines et viser des carri res l tran par exemple Il est donc primordial de la valoriser Je soulignerais par ailleurs que les sciences humaines sont aussi largement concern es Esprit libre La Journ e de la Coop ration de l ULB en est sa troisi me dition Quel est l objectif de ce rendez vous devenu annuel Serge Jaumain Il fallait tout prix casser les clich s qui entouraient la coop ration au sein de l Universit montrer travail de nos chercheurs notamment de nos jeunes chercheurs leur rendre justice en valorisant mieux leur engagement et ouvrir les perspectives de la coop ration nos tudiants Et bien s r prouver que la coop ration est int ressante en termes de recherche et d enseignement Esprit libre Quels sont ils ces avantages pour notre recherche et notre enseigne ment Serge Jaumain En mati re de recherche la coop ration est incontournable pour r colter du mat riel exploiter pour exp rimenter sur place des hypoth ses pour et c est loin d tre moins im portant des aspects b n fi cier des exp riences extraordinaires des intellec tuels du Sud En mati re d enseignement les changes d tudiants dans les deux sens sont p
81. nce d un pays d une r gion d un continent L Universit est sans doute un lieu id al pour acqu rir ces comp tences et cela au travers des diverses formations propos es Enfin comment ne pas mentionner les grands principes du libre examen qualit s humaines que nous consid rons comme indispensables pour travailler dans la coop ration internatio nale Nous pensons ici plus particuli rement l engagement la coh rence entre paroles et actes au courage de diffuser et de d fendre sa v rit ou encore la compr hension et la tol rance mutuelles qu implique toute vie communautaire COMMENT D MARRER Avec de telles exigences la question l gitime que peuvent se poser de futurs dipl m s est la suivante comment d marrer dans ces conditions Les proc dures habituelles savoir en voyer des candidatures spontan es r pondre des annonces ou encore participer des concours sont bien entendu suivre Cependant le monde de la coop ration internationale reste en core trop souvent celui du bouche oreille et des recom mandations personnelles Il est donc essentiel et indispensable de se faire conna tre d tre connu et de cr er son r seau d emploi et qui a notamment coor donn une table ronde sur les m tiers d di s la coop ration CEREP http cerep ulb ac be Pour cela pendant et apr s les tudes s engager au plus t t dans le b n volat et le mi
82. nformation sur la paix et la s curit 3 Armes de Terreur d barrasser le monde des armes nucl aires biologiques et chimiques ouvrage coordonn par Venance Journ L Harmattan avec la WMDC et le P le Bern heim Paris 2010 4 Blix relancer la d tente interview d Hans Blix par Alain Lallemand Le Soir lundi 3 mai ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 Le nucl aire militaire arme fatale Le avril dernier PULB accueillait une conf rence internationale sur le sujet de armement du d sarmement nucl aire conjointement organis e par l Universit de Montr al le P le Bernheim Paix et Citoyennet amp le REPI Recherche et Enseignement en Politique Internationale La question du nucl aire fait largement plus d bat en dehors du Club de ses heureux membres qu l int rieur m me de ce cercle ferm Les pro grammes iranien nord cor en concentrent par exemple toutes les attentions oubliant que d au tres d tenteurs de l arme nucl aire l ont acquise sans jamais l avoir reconnu L agitation tourne sou vent autour de la surench re des wanna be plut t qu autour de la n cessit ou non d entamer le d s armement des puissances qui la poss dent C est peut tre tout un symbole que le colloque in ternational du 30 avril dernier L Alliance atlan tique et l Europe face au d fi de l armement et du d sarmement nucl aires se soit tenu dans la capitale de l
83. nt lutter contre cy tom galovirus gr ce aux lymphocytes une population de lymphocytes non conventionnels encore m connus Nous avons observ que les lymphocytes du f tus humain pouvaient montrer une r ponse vigoureuse l infection CMV pendant le d veloppement in utero Nous avons identifi un nouveau r cepteur de type anti CMV qui a t fortement d velopp chez les f tus in fect s par le CMV Ainsi les lymphocytes y peuvent fournir un m canisme important par lequel le f tus combat les agents pathog nes et ils pourraient tre une cible pour la confection de nouvelles strat gies de vaccination n onatale explique David Vermijlen 1 auteur de cette tude publi e dans The Journal of Experimental Medicine d avril gt Nathalie Gobbe Bact rie Fin mars le Lancet publiait les r sultats d une autre recherche translationnelle galement men e au Biopark Des chercheurs du Labora toire de g n tique et physiologie bact rienne de l IBMM Facult des Sciences ont d crit clini quement et microbiologiquement un cas de transmission nosocomiale de fasciite n cro sante une infection parfois mortelle en majorit caus e par la bact rie Streptococcus pyogenes surnomm e la bact rie mangeuse de chairs Pierre Smeeters chercheur l IBMM et p diatre l H pital des enfants et ses coll gues ont tu di un cas survenu en 2008 suite une inter vention sur u
84. nternationale Objectif sous jacent affiner l approche des projets long terme en r pondant au mieux aux r alit s socioculturelles du terrain Bon savoir La Facult SOCO propose un Master en anthropologie finalit sp cialis e option anthropologie des dynamiques sociales et du d veloppement Un Cursus europ en est accessible aux tudiants de ce Master Info http lamc ulb ac be Pierre Petit Soci t civile et ducation Le partenariat l preuve du terrain sous la direction de Petit Pierre Acad mia Bruylant 2010 224 pages cette volution n a pas rendu aux tats leurs pr rogatives tra ditionnelles en mati re d ducation l aide tant toujours condi tionn e certains modus operandi D s lors on constate que les programmes de lutte contre la pauvret sont tr s largement inspir s voire copi s coll s de mod les fournis par les grandes agences internationales Avec tout ce que cela sous tend comme conceptions implicites En Occident nous conce vons la soci t civile selon des mod les peu appropri s aux soci t s africaines o il y a une collusion forte entre le poli tique la famille l conomique le religieux Ce sont en d fini tive les lites locales qui jouent souvent le r le de relais participatifs L ouvrage publi synth tise les r sultats des re cherches et met l accent sur ce hiatus entre les discours et les p
85. on vit il s agit pas d aider les pays du Sud mais de changer les rapports de force et les r gles du jeu au niveau global En bref mon parcours m a permis d exp rimenter diff rentes facettes du monde de la coop ration au d veloppement et travers elles diff rentes visions de la solidarit internationale celle de la r ponse aux besoins primaires des populations celle de la collaboration structurelle en vue du renforcement des acteurs du Sud et enfin celle de la formation sociale pour le changement Enfin ce parcours encore fort court m a convaincue qu am liorer le monde veut dire changer que changer le monde est n cessaire et que chacun peut contribuer ce changement gt S verine de Laveleye ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 LL Z LL LL E TAA OC N Z 9 N lt gt lt lt u Q r lt OO A SANTE amp RECHERCHE DE POINTE Cancer Vers un d cryptage de nos pig nomes En juin un colloque international rassemblant des sp cialistes en pig n tique avait pour but de faire le point sur les m canismes pig n tiques notamment l uvre dans les cancers et sur le d cryptage de nos pig nomes qui est en cours Apr s avoir d crypt le g nome humain les chercheurs ont d couvert que nous comptions bien moins de g nes qu
86. ons internationales Serge Jaumain tait aussi l occasion de faire le suivi d une s rie de contacts an t rieurs et de renforcer nos liens avec les universit s br siliennes particuli rement dans les villes de S o Paulo Campinas Brasilia et Rio de Janeiro JUIN 2010 N 13 Partenaires privil gi s Bruxelles l occasion de la semaine des Nobel l ULB avait d cid de r unir pour la premi re fois les recteurs et pr sidents des neuf universit s qui constituent ses partenaires privil gi s Les diri geants de sept institutions ont r pondu l invitation du recteur L Universit ainsi eu le plaisir d ac cueillir les recteurs ou pr sidents des Universit s de Berkeley Montr al Waseda Tokyo Paris VI Pierre et Marie Curie et UBC Vancouver ainsi que les pro vice chanceliers de Cam bridge et Oxford Le 28 avril dernier l mission Quai des Belges Arte Belgique a consacr son 40 num ro au 175 anniversaire de l ULB Au travers d interventions de membres de la communaut universi taire et de courts documentaires c est toute l originalit et la singularit d une universit diff rente qui a t pr sent e Vous pouvez revoir l mission sur le site Web de Quai des belges Le mus e de zoologie 360 Les ditions CFC viennent de publier 32 mus es bruxellois 360 ouvrage qui rassemble des clich s panoramiques d une trentaine de mu s es de la ca
87. ontation des id ologies le choc des civilisations la r sistance d une vieille culture l treinte du monde moderne d bouchent r guli rement sur des affrontements sanglants Pr venons le lecteur que cet ABC daire n a pas choisi son camp Plut t que de prendre parti l auteur a voulu prendre de la hauteur sans ignorer et encore moins nier les r alit s mais sans succomber pour autant aux emportements de la passion Pour ce faire il a eu la chance de rencontrer plusieurs reprises le dala lama et les membres de son gouvernement en exil mais aussi de hauts responsables de la r gion autonome du Tibet et des affaires tib taines P kin Il s est rendu plusieurs fois au Tibet et dans les marches tib taines ainsi que dans les pays voisins appartenant laire culturelle tib taine L Ab c daire du Tibet Philippe Paquet ditions Philippe Picquier 2010 256 pages UY 3 LIVRES La production des espaces conomiques Les soci t s se reproduisent et se transforment sous l effet des rapports que les hommes et les groupes so ciaux nouent entre eux dans la sph re de la production Mais ces rapports mergent se stabilisent se red ploient sur la base et sous la contrainte de conditions concr tes h rit es du pass et g ographiquement diff renci es La mise en jeu des forces productives les logiques sous jacentes aux strat gies individuelles des acteurs
88. ophe Michel Meyer profes seur l ULB sera l invit du Coll ge de France en 2011 pour donner une s rie de cours sur la rh torique conomiste de formation s arts Johns Hop kins tats Unis licenci et docteur en philosophie 1979 Michel Meyer est l ve de Cha m Perelman dont il a beaucoup contribu faire conna tre la pens e Il a galement consacr des tra vaux la philosophie analytique Kant et l ontologie Le samedi 29 mai s est tenue en salle du Tr ne du Palais des Acad mies la s ance de r ception des nouveaux membres et associ s de l Acad mie royale de Belgique Parmi eux de nom breux repr sentants de l ULB tienne Pays pour la Classe des sciences La boratoire de parasitologie mol culaire Marianne Dony pour la Classe des Let tres et des Sciences morales et poli tiques Institut d tudes europ ennes Pierre de Maret Facult de Philosophie et Lettres Maurice H pi tal rasme Jean Louis Migeot Facult des Sciences appliqu es pour la Classe technologie et soci t s Mondher El Jaziri et Michel Jangoux Facult des Sciences ULB ont t nomm s l Acad mie royale des sciences d Outre mer L Acad mie la particularit d tre multidisciplinaire regroupant des scientifiques belges et trangers sp cialis s en sciences maines en sciences naturelles et m di cales ainsi qu en sciences appliqu
89. pitale prises par le photo graphe Michel Dusariez Parmi eux le mus e de Zoologie de l ULB qui a rou vert ses portes 30 avril dans le cadre du 175 anniversaire de l Universit avec cette tonnante photo prise avec un appareil rotatif o le spectateur se retrouve comme abrit sous les c tes d un trange NEUROSPAT le retour L exp rience NEUROSPAT pilot e par l quipe du Prof G Cheron de l Institut des sciences de la motricit ULB est de retour dans la Station spatiale interna tionale Suite au succ s des exp riences scientifiques d j men es gr ce la collaboration des astronautes Frank DeWinne et Robert Thirsk l tude des rythmes c r braux en apesanteur va se poursuivre dans le Laboratoire euro p en Columbus bord de l ISS avec l astronaute Paolo Nespoli Il s agit de la premi re exp rience qui enregistre l lectroenc phalographie haute den sit dans l espace sous un contr le en ligne partir de la terre Cette mission devrait avoir des retomb es impor tantes pour les vols de longue dur e vers Mars Les 20 bougies du Tutorat Cr 1989 par l ULB pour venir en aide aux jeunes moins favoris s en situation d chec scolaire le Programme Tutorat est aujourd hui g r par l asbl Schola ULB qui travaille en collabora tion avec 22 coles secondaires bruxel loises En 20 ans d existence ce dispositif de soutien scolaire a permis
90. r rem plir au mieux leurs missions Enfin il parait opportun de jeter des bases pour qu moyen et long terme les cri d quivalences des en seignements soient satisfaits et que les garanties institu tionnelles soient obtenues pour permettre la coop ra tion de d boucher sur des changes directs et crois s entre les tudiants et profes seurs des deux universit s gt Alain Dauchot ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 CUD amp Ha ti Depuis plusieurs ann es la Com mission universitaire pour le d ve loppement du CIUF finance un programme quinquennal de ration universitaire institutionnelle avec l Universit d Etat d Ha ti UEH Dans les circonstances actuelles ce programme a t r orient Les ac tions seront reconcentr es en fonc tion des besoins Avec en principe la mise en uvre d une plateforme de formation distance au travers de cours et du mat riel p dagogique en ligne et une aide la r habilita tion qui reste d finir avec les inter locuteurs ha tiens Rien n est simple car tout ou presque a t d truit l bas Le mat riel disponible sur place d une part fait cruellement d faut et tout est forc ment plus lourd r soudre vu les conditions de d nue ment importantes ainsi que les probl mes de communication Pays en d veloppement 28 bourses Gr ce au Fonds X nophilia au Fonds Jacques Lewin In s Henriques
91. r en Ha ti depuis quelques mois maintenant Qu est ce qui est prioritaire selon vous pour reconstruire une coop ration efficace entre l UEH et l ULB au jourd hui Hugues Georges Rameau Les d g ts sont incommen surables suite au s isme du 12 janvier 2010 la quasi totalit des difices universitaires sont en ruine ou compl tement d truits Il me semble particuli re ment n cessaire que soit entreprise une r forme en profondeur des cadres structurels et physiques de fonctionnement des centres universitaires du pays afin de s assurer qu ils r unissent toutes les conditions requises pour remplir convenablement leurs missions de cr ation de transmission et de conservation de savoir au sein de la soci t Pour une coop ration efficace entre PUEH et PULB parmi les nombreuses priorit s les points suivants me semblent d une importance particuli re D abord l Universit d tat d Ha ti a besoin de planifier sa reconstruction et trouver les voies et moyens indis pensables pour se doter de nouvelles infrastructures et structures de sorte que les ressources humaines et ma t rielles n cessaires soient rendues disponibles et utili s es le plus efficacement possible Il y a lieu ensuite de revoir en profondeur la politique de coop ration entre PUEH et l ULB pour s assurer que les programmes d ve lopp s permettent aux deux universit s de s enrichir mu tuellement et parveni
92. r une partie de sa sp cialisation l tranger je m embarque 1972 avec mon pouse et notre premier enfant pour le Za re apr s deux ans de formation l HG pital Saint Pierre Bruxelles Je passerai trois ans Lwiro au Kivu entre Goma et Bu kavu l IRSAC l Institut de recherche scientifique d Afrique centrale construit par la Belgique et qui doit beaucoup pour la recherche en nutrition l engagement des professeurs Universit de Louvain Vis et Ermans ULB Le CEMU BAC Centre scientifique et m dical de l ULB coop ra tion y est implant depuis 1963 Esprit libre Cette exp rience africaine tait une opportunit formidable pour un jeune m decin Philippe Hennart Certes on ne peut r ver mieux avec une mission aussi large j avais m occuper au sein m me de l IRSAC d un ancien dispensaire transform en petit h pital pour accueillir les enfants en tat de malnu trition prot ino nerg tique et du d veloppement des acti ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 vit s de sant publique sur l le d Idjwi dont la population vivait dans une situation sanitaire dramatique Ce fut aussi une aventure humaine exceptionnelle Esprit libre En 1975 vous rentrez en Belgique l Afrique au c ur et dans t te Philippe Hennart Au bout de quelques mois de consul tations l Institut Gailly de Charleroi je r alise que
93. rante la Tomsk State University les volu tions du projet de bouclier spatial aux Etats Unis expliqu es par David Haglund mais aussi Chris tophe Wasinski des FUNDP ULB L ALLIANCE ENTRE L ARBRE ET L CORCE Les intervenants ont ensuite envisag l image encore utopique d une Europe d nucl aris e Christophe Wasinski voquait pr c demment qu il importe de prendre conscience de l effet de ce sens commun en mati re de strat gie nucl aire si l on veut saisir pour quoi le d sarmement nucl aire est difficile mettre en uvre Tandis que Guy Roberts secr taire g n ral adjoint d l gu pour la Politique en mati re d armes de destruction massive revenait lui sur les concepts de l Alliance strat gique en pr ci sant que ses forces nucl aires seraient maintenues au niveau minimal suffisant pour pr server la paix et la stabilit Un espoir de d nucl arisation Nous en sommes encore loin mais Michel Fortmann insistera bien sur ce tiraillement permanent dont est victime acteur l Alliance entre l arbre et l corce Le colloque s est aussi pench sur les enjeux pour l Europe et l Alliance de la fameuse Conf rence d exa men du Trait de non prolif ration Luc Mampaey du GRIP se concentrera sur les zones exemptes d armes nucl aires ZEAN Il est ainsi possible pour tout tat dans le monde de revendiquer ce statut via la r so lution 2028
94. ratiques d non ant une vision id alis e d un monde o la soci t civile est par nature vertueuse et o la d mocratie par ticipative serait forc ment repr sentative de la base des po pulations locales concern es et de leurs attentes Il faut tre r aliste en mati re de coop ration et tenir compte des r alit s sociales et politiques des soci t s aid es Par ailleurs le re gard l anthropologue doit tre double et se porter galement sur le fonctionnement des instances nationales et internatio nales qui d finissent coordonnent et g rent l aide des pays du Nord Il n y a pas de raison sur le plan scientifique et moins encore sur le plan thique de placer hors de l analyse ces ac teurs centraux des processus de d veloppement ENJEUX Au d part d enqu tes de terrain men es dans quatre pays B nin Congo S n gal et Argentine l ouvrage offre donc ti re r flexion sur la nature m me de nos coop rations en posant en filigrane une s rie de questions prospectives sur les possibles volutions de celles ci gt Alain Dauchot Ha ti la reconstruction passera aussi par l Universit Hugues Georges Rameau tait chez nous lors du terrible Hugues Georges Rameau lors de la Journ e de la coop ration de Photo Jean Jottard tremblement de terre qui a atteint son pays Son Universit L Universit d tat d Ha ti a pay elle aussi lourd tri
95. rchitecture du paysage 5 SCIENCES BIOM DICALES PHARMACEUTIQUES Sciences biom dicales A Dermopharmacie et Cosm tologie Sciences pharmaceutiques 5 SCIENCES DE L ING NIEUR Ing nieur civil architecte 5 Ing nieur civil biom dical 5 Ing nieur civil des constructions 5 Ing nieur civil en chimie et science des mat riaux 5 en 2 Ing nieur civil lectricien 5 Ing nieur civil lectrom canicien lectrom canique Gestion et technologie Ing nieur civil en informatique 5 Ing nieur civil m canicien M canique A ronautique Ing nieur civil physicien Physique appliqu e G nie nucl aire SCIENCES DE LA MOTRICIT Kin sith rapie et r adaptation 1 an Sciences de La motricit A Pr vention sant Pathologies sportives Ost opathie Sciences de motricit or ducation Physique D Pr paration physique Entra nement et coaching SCIENCES DENTAIRES Sciences dentaires 5 SCIENCES CONOMIQUES ET DE GESTION Gestion culturelle Gestion culturelle appliqu e Ing nieur de gestion 5 Business and Technology Organisation et technologie DE BRUXELLES OPE PLUS DE 175 MASTERS L ULB LA RENTR E 2010 Sciences conomiques A en fran ais et en anglais D Analyse conseil et politique conomiques Management Science SCIENCES JURIDIQUES Droit Droit public Droit priv
96. re l ULB et pour protagonistes des Ulbistes de tous poils 175 anniversaire de l Alma Mater l ann e acad mique 2009 2010 m ritait d tre marqu e par cette publication litt raire collective et originale surprenante et profonde mouvante dr le ou contestataire 35 reflets contrast s de l me de tous ces anciens tudiants Un incontournable savourer petites gorg es ULB une fiction vivante Ouvrage collectif coordonn par l UAE ditions Erc e 2010 Leopold Il et Le march de l art am ricain Une d couverte insolite dans les archives du Metropolitan Museum of Art New York a conduit l auteure jusqu L opold Il dans son ch teau de Laeken Nous sommes au printemps 1909 Le roi des Belges d cide de vendre tous ses objets d art tout son mobilier de valeur Que s est il pass dans la t te du vieux monarque Il n a pas besoin d argent Est ce une histoire de succession comme on se pla t le r p ter Une revanche apr s l annexion du Congo et la liquidation forc e de sa Fondation de la Couronne Ou alors est ce un pr texte pour qui r ve de vendre bien cher aux Am ricains ses tableaux de qualit fort moyenne voire m diocre Car on l a oubli 1890 la collection de L opold Il a t s v rement ab m e dans l incendie du ch teau de Laeken Parmi les pi ces endommag es il y a ce Van Dyck le Portrait de Duquesnoy En mai 1909 il est
97. re m nent des tudes cliniques in vivo chez l homme Nous avons choisi le cytom galovirus comme mod le pour mieux comprendre le syst me immunitaire du f tus Le CMV est l infection cong nitale la plus fr quente environ 1 nouveau n sur 100 est in fect Environ 20 des nouveau n s infect s pr sentent des sympt mes graves incluant des malformations c r brales la surdit ou le retard mental Nos re cherches sur f tus s appuient sur notre bonne connaissance de la r ponse im munitaire au CMV chez l adulte explique Arnaud Marchant ma tre de recherche FNRS PIMI Alors qu il menait ses recherches l Oxford University et en Gambie Arnaud Mar chant avait d couvert qu une population de lymphocytes T les lymphocytes cytotoxiques tait capable de d velopper une r ponse contre le CMV au cours de la vie f tale De retour il poursuivi ce questionnement comment cette r ponse immunitaire fonctionne t elle Et comment la reproduire dans un vaccin R pondre ces interrogations pourrait aboutir un jour au d veloppement de vaccins contre des pathog nes qui touchent fortement les enfants dans le monde VIH malaria tuberculose LYMPHOCYTES Il y a quelques semaines r alisait une belle avanc e en collaboration avec des cliniciens de l H pital Erasme et du Centre hospitalier universitaire Saint Pierre les chercheurs ont d couvert que les f tus pouvaie
98. s cheurs tudient eux aussi la physique quantique s interrogeant sur les applications en optique en informatique ou en crypto graphie Stefano Pironio et Serge Massar du Laboratoire d in formation quantique tudient plus pr cis ment une des propri t s de la physique quantique le fait que deux objets puissent se trouver dans une condition trange appel e intri cation dans laquelle leurs tats sont tellement interd pen dants que si une mesure est faite pour d terminer une propri t d un objet alors la propri t correspondante de l autre objet est instantan ment d termin e Les chercheurs de l ULB vien nent de publier un article dans la revue Nature dans lequel ils d montrent une m thode qui permet de produire une suite de nombres dont le caract re al atoire peut tre certifi par cette intrication en utilisant ce qui s appelle une in galit Bell du nom du physicien qui la d couvrit en 1964 AL ATOIRE GARANTI En collaboration avec des quipes europ ennes et am ricaines le Laboratoire d information quantique a con u une proc dure qui garantit la pr sence de mesures quantiques r ellement al atoires g n r es seulement et exclusivement un endroit et un temps donn s Si nous observons une violation d une in galit de Bell entre deux syst mes isol s nous pouvons tre s rs que notre appareil a produit de l al atoire authentique et ceci ind pendamm
99. s ac teurs renforcer leurs connaissances et comp tences leurs capacit s d analyse critique et de r flexion et leurs t s d action et de travail en synergie Formateur en charge de la transmission et du renforcement de connaissances et de comp tences tant sur des aspects techniques que m thodologiques outils de l aide ou de vul garisation ducation au d veloppement 1 Au travers du Master en Sciences de la population et du d veloppement propos par la Facult des Sciences sociales et politiques Solvay Brussels School of Economics and Management 2 Voir ce propos l tude en cours men e par l ONG sur les acteurs de la coop ration et leurs relations 2008 2010 disponible sur le site www Cota be La Havane Cuba Le fleuve Almendares traverse La Havane et souffre de probl mes de pollution Divers projets financ s par l institution Wallonie Bruxelles International coordi nateur Paul Jacobs ULB et par la CUD projet PIC coordinateur Lei Chou y ont t men s avec notamment le Labora Burundi Alexia Jacques psychologue clinicienne assistante au Service de psychologie cli nique et diff rentielle consacre sa th se l tude psychologique des ressources et des capacit s de r silience de jeunes burundais ayant subi des exp riences traumatiques li es la guerre et un exil Coop ration mode d emploi Afin de sensibiliser l ensemble de la
100. s al atoires constituant la clef Notre sch ma de cryptographie est bas sur des impul sions coh rentes de la lumi re comprenant plusieurs photons telles qu mises par un laser Mise au point avec une quipe de l Institut d optique d Orsay cette technique pr sente un avan tage principal le haut d bit pr cise Nicolas Cerf SPIN OFF Prometteuse scientifiquement la cryptographie quantique n en est qu ses balbutiements commerciaux il n existe actuelle ment que cinq start ups dans le monde en particulier parce qu elle n cessite un changement d infrastructure informatique majeur pour tre impl ment e travers le monde En f vrier une spin off SQR Technologies est n e des re cherches du QuiC avec le soutien de la R gion de Bruxelles Capitale Notre spin off propose un g n rateur de nombres al atoires s curis s tr s haut d bit Ces nombres sont g n r s par un processus quantique alors qu aujourd hui ils le sont par des programmes informatiques donc pr visibles et par cons quent moins s rs Notre g n rateur est destin des cen tres de donn es tels ceux d une banque qui doivent s curiser leurs communications Nous avons d velopp le prototype aca d mique et travaillons avec deux entreprises belges pour trans former ce prototype en standard industriel Nous sommes actuellement la recherche d investisseurs pour ce produit no vateur explique Lo
101. s efficace indolore non toxique et non co teux il propose de d velop per du b tail transg nique capable de produire la prot ine qui tue les trypano somes Ce b tail devrait tre sain et pro ductif en zones d end mie et contribuer au d veloppement de l conomie rurale sur toute la partie centrale du Continent Biotechnologie et biodiversit Madagascar La conservation des ressources phytog n tiques est aujourd hui une priorit mondiale pour assurer le maintien de la diversit biologique d o l urgence de pr server ces ressources naturelles vi tales La conservation ex situ est large ment appliqu e pour des esp ces d int r ts agronomiques tiques et forestiers Une collection in vitro de quelques 150 accessions de plantes m dicinales malgaches a t initi e et un travail permanent assure l enrichissement continu de cette collec tion Fruit d une collaboration entre le Laboratoire de biotechnologie v g tale ULB et l Institut malgache de recherches appliqu es Antananarivo cette collec tion est une action pionni re dans le domaine L initiative vise un double im pact pr server les ressources g n tiques elles m mes et pr server le savoir faire des pratiques de la m de cine traditionnelle Ce mat riel est des tin alimenter des programmes de cultures en champs pouvant couvrir la demande en mati re premi re mettant ainsi l abr
102. s oreilles Qui aurait pu croire que Radio Campus survi vrait l effet de mode des radios libres dans les ann es 8 Et pourtant ans plus tard la radio de l Universit libre de Bruxelles est toujours bien pr sente dans le paysage audio visuel Trente ans d missions d informa tion de musique et de cr ations sonores en tous genres L gitim e et reconnue par le plan de fr quence en 2008 la petite est devenue une belle adulte et s coute sur internet En mai 1980 soit 12 ans apr s l ph m re radio libre apparue sur le campus en mai 68 Patrick Degrez un tudiant en Sciences politiques lance l id e de cr er une radio sur le campus du Solbosch Les ondes sont alors en pleine effervescence avec l explosion des radios libres Avec le soutien des autorit s de l Universit la radio quine dit pas encore son nom lance ses premiers sons du 9 tage de l Institut de Physique pour rejoindre rapidement un appar tement de fonction situ au coin des avenues Buyl et Depage avant de red ployer ses locaux au 5 tage de la Cit universi taire au c ur de la vie tudiante l poque Radio Campus qui doit son nom Christian Dejean le secr taire de l Universit mettait bien entendu dans la plus stricte ill galit et avec son metteur de 30 watts se faisait entendre jusqu Mons sur le 103 3 Mhz AU SERVICE DE L ULB D s le d but de l existence d
103. s psychologiques A Neuropsychologie et d veloppement cognitif Psychologie clinique et psychopathologie Psychologie sociale et interculturelle Psychologie du travail psychologie conomique et des organisations Logop die 5 Sciences de l ducation 5 www ulbruxelles be MEMBRE DE L ACAD MIE WALLONIE BRUXELLES ET DU P LE EUROP EN DE BRUXELLES WALLONIE Coop ration au d veloppement le renouveau Depuis quelques ann es des remarques et des critiques se faisaient enten dre sur le manque d attention pour les activit s de coop ration au d velop pement Celles ci taient en perte de vitesse car trop peu valoris es d pourvues d une r elle aide administrative et surtout de moins en moins attractives pour les jeunes chercheurs Cette activit souvent class e dans la troisi me mission de l Universit fut voqu e au Conseil d Administration avril 2008 dans le document d finissant les axes strat giques de On y sugg rait de r fl chir lorga nisation qui permettrait de faire de la coop ration au d veloppement une activit vraiment institutionnelle visible et reconnue Depuis le vice recteur en charge des relations internationales r alisa un rapport d taill d montrant l importance trop m connue de notre action dans ce domaine et sugg rant une s rie de nouvelles pistes Le Service des relations internationales donc enti rement repris en mai
104. s rapports avec l histoire des femmes et du genre et ses difficult s m thodologiques elle permet de mettre en questions les apports de l histoire contemporaine des sexualit s et les d fis qu elle rencontre La modernisation de la sexualit Beauthier R gine Piette Val rie Truffin Barbara ditions de l Universit de Bruxelles 2010 240 pages L ann e sociale 2007 L Ann e sociale propose depuis 1960 ses lecteurs une synth se claire et objec tive de la vie sociale belge La revue se veut le produit d une collaboration interdis ciplinaire entre chercheurs de l ULB et des autres uni versit s belges L Ann e sociale b n ficie aussi de la collaboration de sp cialistes actifs au sein d organisations sociales et d institutions socio conomiques Elle comporte une s rie de rubriques qui permettent au lecteur un acc s ais aux informations et aux com mentaires qui les int ressent particuli rement L ann e sociale 2007 Rea Andrea Delwit Pascal Institut de Sociolo gie de l ULB 2010 Henri Storck Ao t 2006 une pol mique clate dans les m dias fran cophones du pays Henri Storck le p re du cin ma belge est accus d avoir t proche des autorit s alle mandes sous l Occupation Ce cas suppos de collabora tion s me d autant plus le trouble que le cin aste est depuis le bouleversant Mis re au Borinage 1933 syst matiquement class g
105. slandais Eyjafjallaj kull Podcast clouait au sol les avions des chercheurs de la Facult des Sciences de l ULB analysaient l vo Paroles de chercheurs couter tous les 15 jours en ligne lution du panache de cendres Quelques mois auparavant les m mes chercheurs tablissaient la premi re cartographie globale de l ammoniac gr ce au m me instrument IASI bord du satel lite MetOp Deux fois par jour le satellite m t o MetOp passe au dessus de nos t tes son bord le sondeur IASI qui inspecte l atmosph re par spectroscopie infrarouge Depuis trois ans l quipe de Spectroscopie atmosph rique Service de chimie quantique et photophysique de l ULB analyse chaque jour les donn es col lect es par IASI L instrument IASI est tr s sensible il mesure les compos s gazeux de l atmosph re parmi lesquels diff rents polluants explique Pierre Coheur chercheur qualifi au FNRS Si MetOp a pour premier objectif la m t orologie il pr voit galement d autres applications comme par exemple la sur veillance op rationnelle de tous les volcans du monde nous sommes capables de dire si un volcan est actif trois heures apr s le passage du satellite En avril dernier les chercheurs de la Facult des Sciences de ont donc t mobilis s avec leurs coll gues fran ais autour du volcan islandais Eyjafjallaj kull Nous avons pouss l instrument IASI dans ses derniers retranc
106. t que sur les probl mes de sant Il s investit dans le service d inspection pour l ensemble des r gions au Kivu et dans un projet Kinshasa d appui la Direc tion centrale de la nutrition Le CEMUBAC participe aussi un Projet d appui la r habilitation du secteur sant de la Banque mondiale et au programme d action du Fonds europ en de d veloppement Esprit libre Quel est votre regard sur travail du CEMUBAC Philippe Hennart Je vou drais souligner d embl e que depuis 1938 le CEMUBAC est toujours rest pr sent au Congo Za re quelles que soient les secousses relles ou politiques qui ont boulevers le pays Nous avons avec des moyens limi Le CEMUBAC a d gag un mod le de coop ration en trois axes l appui aux syst mes de sant la formation continue du personnel et la recherche op rationnelle recherche action en sant publique et en m decine t s une structure de nents de 3 ou 4 personnes et un modus operandi faisant appel un groupe d experts obtenu des r sultats inscrits dans la dur e et respect des populations De ses mis sions et de sa vision fond e sur la valorisation des res sources humaines d velop per les connaissances l esprit critique et la capacit d initiative pour que les populations locales puissent prendre en charge leur bien tre le CEMUBAC a d gag un mod
107. t amen organiser cette simulation et soutenir le projet des tudiants qui ont d cid de participer aux lations de PONU New York NDLR voir Esprit libre n 11 Esprit libre Vous dites en avoir appris beaucoup en participant des simula tions Est ce bien s rieux p dagogiquement parlant Jean Fr d ric Morin J ai jus tement ici une tude publi e en 2003 par la revue nterna tional studies perspectives qui met en exergue le fait que plus les tudiants sont impli qu s activement dans un cours mieux ils le retiennent long terme Les discussions de groupe et l enseignement des pairs sont consid r s comme les techniques d apprentis sage les plus efficaces Esprit libre Vous utilisez d autres techniques actives dans vos cours Jean Fr d ric Morin Oui par exemple dans Foreign policy analysis ce sont les tudiants qui corrigent les travaux de leurs pairs sur l Universit virtuelle via une grille d objec tifs Les effets positifs sont doubles les tudiants ren dent un bien meilleur travail et ils apprennent aiguiser leur regard critique en valuant le travail des autres Pour ce cours o la barre est plac e assez haut jaime aussi d bu ter mon cours avec une vid o Esprit libre Un mot sur la simulation proprement dite Jean Fr d ric Morin La simu lation arrive la fin du cours proprement dit un peu comme une carotte Elle v
108. t de 1 qui permet de crypter l information au moyen d un algorithme sp cifique L essentiel bien s r est de distribuer entre les parties une clef infalsifiable Et pour cela la physique quantique semble ap porter la solution effet si chaque bit de cl les 0 et les 1 est port par un photon individuel sorte de grain de lumi re les propri t s quantiques du photon garantissent qu on peut pas observer ce bit sans induire de perturbation Donc sans tre d couvert Et cela marche comme l a r cemment expliqu dans la revue de la Soci t am ricaine de physique Reviews of Modern Physics le professeur Nicolas Cerf du Centre for Quantum Information and Communication QuiC Facult des Sciences appliqu es ULB En collaboration avec cinq coll gues trangers le pro fesseur d montre que la s curit absolue garantie par la phy sique quantique est maintenue lorsqu on passe du concept th orique bauch il y a plus de 20 ans la r alisation ex p rimentale n cessairement imparfaite L article fait suite la d monstration grandeur nature d un r seau quantique Vienne o ont t test es cinq plateformes europ ennes chacune bas e sur une technique de cryptographie quantique diff rente JUIN 2010 N 13 Notre laboratoire a mis au point une de ces plateformes en s appuyant sur la notion de variable continue plut t que de va riable binaire pour g n rer des nombre
109. t permis de d couvrir deux types de verrous la m thylation directe de l ADN et la m thylation des prot ines histones de la chromatine Le Laboratoire d pig n tique du cancer de l ULB montr que ces deux ph nom nes peuvent tre li s Par ailleurs en tudiant le cas de la leuc mie les chercheurs de PULB ont mis au jour un capteur Celui ci comme son nom l in dique a pour effet d attirer les mol cules chimiques afin qu elles viennent se greffer sur Le g ne est alors habill par cette mol cule ce qui lui donne une autre expression contribuant ainsi la formation de leuc mies Existe t il le m me principe dans d autres types de cancers Les recherches sont en cours Enfin les chercheurs essayent galement de d velopper des techniques qui permettront de d coder l pig nome humain les modifications chimiques de tout notre g nome pour avoir une vue d ensemble de celui ci tout comme cela a t fait avec g nome La t che est ardue puisqu il n y a pas un mais des pig nomes Les diff rentes cellules de notre corps ne pos dent en effet pas les m mes Les pig nomes voluent aussi en fonc tion de l environnement et au cours de la vie d un individu Jusqu pr sent les chercheurs ont commenc les d coder au cas par cas en se penchant sur ceux qui sont impliqu s dans les cancers par exemple Dans les ann es venir le but est de faire un d zoom et
110. tion des b timents KINSHASA L OUVERTURE C tait l ann e de l arriv e au pouvoir de Joseph Kabila et j ai d couvert une ville fascinante la fois exsangue et pleine de vie Je ne sais pas si j y ai apport quelque chose mais je sais que j y ai appris beaucoup plus en un an que durant les dix an n es pr c dentes D abord parce que j y ai rencontr des per sonnes d un courage et d une d termination exemplaires ensuite parce que j ai pu y nourrir une r flexion plus large sur le monde de la coop ration de la place qu y tiennent les rants et sur le partenariat entre les pays dits du Nord et ceux dits du Sud en g n ral Forte de cette exp rience et interpell e par les contradictions et ambivalences de la vie d expatri e dans un contexte si difficile j ai d cid de rentrer et d envisa ger ma place dans la coop ration autrement VIH amp AGRICULTURE URBAINE pu ensuite travailler dans une petite ONG li e l Universit de Li ge sur des programmes de renforcement de comp tences d ONG congolaises Lubumbashi et au Nord Kivu Je travaillais en collaboration troite avec des professeurs de l Universit sur deux types de programmes essentiellement l un sur la pr ven tion de la transmission du VIH de la m re l enfant l autre de d veloppement de l agriculture urbaine L encore que d ap prentissages et d aventures des rencontres des
111. uis Philippe Lamoureux chercheur entre preneur au c ur de la spin off avec Julien Niset Et Nicolas Cerf d ajouter Notre spin off propose une application de la phy sique quantique sans doute moins l gante que ce qu on peut imaginer en laboratoire mais c est une solution r aliste direc tement op rationnelle CALCUL QUANTIQUE Ce domaine qu tudient aujourd hui pr s d un millier de cher cheurs dans le monde ne se limite bien videmment pas la cryptographie Parmi d autres applications prometteuses figure le calcul quantique Novateur le calcul quantique exploite les effets quantiques pour acc l rer certaines t ches calculatoires ou m me r aliser des op rations impossibles sur un teur traditionnel Le QuiC coordonne le projet europ en COM PAS qui r unit dix quipes universitaires toutes impliqu es dans l tude de ce mod le de calcul bas sur des porteurs d in formations dits m soscopiques comme des ensembles de photons ou des ensembles atomiques L informatique quan tique nous permet de revoir l id e m me de ce qu est un calcul Nous d veloppons de nouveaux algorithmes qui vont nous per mettre de r soudre efficacement des probl mes plus com plexes Notre quipe s int resse plus pr cis ment aux fondations th oriques de cette technique de calcul quantique commente Nicolas Cerf Non loin 1 en Facult des Sciences cette fois d autre
112. uvert au partenariat QUELS M TIERS Depuis 30 ans les m tiers de la coop ration internationale ont volu Le changement principal est sans conteste celui qui touche le personnel des pays du Nord de moins en moins pri vil gi au profit du personnel local ou r gional et ce pour l en semble des acteurs et des m tiers Le niveau de qualification exig a augment consid rablement et les interventions sur le terrain privil gient les missions de courte dur e au d triment des missions de longue dur e Les diff rents m tiers sont nombreux Sans pouvoir tre exhaustif nous avons essay de les regrouper en 5 grandes cat gories ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 a Administrateur Gestionnaire tant au si ge que sur le terrain en charge du suivi administratif financier et technique et du contr le qualit des missions projets et programmes Assistant technique Chef de projet de programme poste de longue dur e sur le terrain en appui aux autorit s nationales et locales et sous leur direction pour la mise en uvre d un projet programme dans un secteur d termin ducation sant micro finances environnement culture bonne gou vernance acteurs non tatiques Consultant Expert m ne des missions de courte dur e sur tout pour l identification formulation suivi monitoring et l valuation de projets programmes Charg d tudes ONG son travail consiste aupr s de
113. vendu deux fois Une premi re fois Paris pour le march am ricain et une deuxi me fois Bruxelles aux Mus es royaux des Beaux arts O est pass l original Qui a eu la Leopold Il et le march de am ricain Histoire d une vente Tellier Genevi ve E 2010 ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 1 U9 LIVRES ULB 32 LIVRES ESPRIT LIBRE Faire fortune en Afrique On avait pr dit la disparition des colons et des minorit s allog nes en Afrique Pour tant dans nombre de pays du continent les petits entre preneurs occidentaux et asiatiques ont regagn de l importance sur le march et partant sur la sc ne politique Bien que peu nombreux ces acteurs tran gers venus faire fortune en Afrique ont conquis une nouvelle position strat gique au cours de la p riode trouble des ann es 1990 2000 Faut il y voir une forme de recolonisation sous de veaux atours d sormais glo balis s Ce livre explore ce ph nom ne partir du cas des Europ ens du Katanga en R publique d mocratique du Congo Il s appuie sur une recherche ethnographique conduite au Katanga entre 2002 et 2004 Pour analyser cet objet peu tudi en sciences sociales l auteur va chercher son inspiration dans diff rents champs disci plinaires Cet ouvrage offre de nouvelles clefs pour analyser le mode de structu ration conomique politique et symbolique des soc
114. vraiment mettre de terme dessus Des valuations de l enseignement et de la re cherche sont galement men es pour assurer l am lioration continue Et nous avons lanc un projet sur la convivialit Esprit libre Quels sont les projets qui font parties de ce chantier convivialit Laurence Rosier Un groupe a t constitu pour travailler sur l accueil L id e est de cr er un guichet unique pour que tout un chacun puisse tre guid dans l Universit un lieu o l on peut proposer trajet le plus court pour trouver l information dont on a besoin La question du sport l ULB est galement importante Nous comptons par ailleurs consulter tous les responsables et les gens in t ress s par la convivialit afin de d finir les axes qu on veut mettre en avant en ce qui concerne la nature la culture l accueil etc Et d or ganiser au final une journ e de la convivialit Plus d information sur la politique qualit http www ulb ac be ulb qualite Laurence Rosier Esprit libre La convivialit a se construit galement au quotidien non Laurence Rosier Bien s r La pr sence d une machine caf par exemple c est un truc tout b te mais cela devient un lieu de convivialit alors qu avant chacun tait dans son coin Ce sont des petites choses qui cr ent la convivia lit pas toujours n cessaire ment co teuses Notre projet permettra aussi de rappeler au
115. x gens qu ils peuvent avoir un petit budget social f ter certains v nements de la vie des gens du service etc Tout le monde n y pense pas n cessairement Il y a des tas de petites choses qu on peut faire Il y a d j des choses qui se font mais le tout est d essayer d unifier nos efforts Esprit libre La convivialit tout comme d autres points de Charte qualit pourraient appara tre comme une vidence aux yeux de certains Laurence Rosier Le contenu de la charte peut videm ment para tre vident pour certains Tout para t simple quand les choses sont faites Mais pourtant la charte ne fut pas simple r diger chaque mot a t pes Et a contrario certaines personnes nous ont dit qu ils ne se sentaient pas capables de r pondre tous les points de la charte Mais a c est plut t bien Cela veut dire qu il y a du travail gt Val rie Van Innis ESPRIT LIBRE JUIN 2010 N 13 EN V9 UN LL 2 272 LL lt UN N N LL W Q Lu aA LL gt Z D 2 RECHERCHE EN ARCHEOLOGIE nn Un regard nouveau sur la n cropole th baine proximit de la Vall e des Rois non loin de la ville de Louxor se trouve la n cropole de l ancienne Th bes abritant les tombes des hauts dignitaires du Nouvel Empire entre 1550 et 1050 avant Depuis 1999 les arch ologues du CReA Patrimoine Centr

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