Home

DE LA SANTÉ MENTALE

1. A para tre 0 40 Pour toute commande d au moins 100 exemplaires il est consenti aux administrations l Organisa
2. un examen psychia trique ant rieurement aux d bats x 5 La soci t doit viser assurer le traitement des d linquants et pr venir la criminalit et non pas poursuivre la r alisation d une justice r tributive On s est efforc dans le pr sent plan de donner une expression concr te ces vues g n rales Extrait R sum et Conclusions de l article de Guttmacher M S 1949 Bull Org mond Sant 2 N 4 13 14 15 16 17 18 19 20 21 PUBLICATIONS DE L ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT S RIE DE RAPPORTS TECHNIQUES Edition fran aise et dition anglaise Comit d experts pour l Unification des Fee Rapport sur la quatri me session Comit d experts pour la Standardisation bed Kappan sur la troisi me session Sery vhs sis Comit d experts pour la Standardiadon EE Kaoa du Sous Comit des Vitamines liposolubles EE D E HE Comit d experts des Insecticides Rapport sur la premi re session Comit d experts des Statistiques sanitaires Rapport sur la session D e DATI ar R DET a ri es UT Vaccination contre les maladies contagieuses courantes de l enfance Comit d experts de la Tuberculose Rapport sur la quatri me session Comit d experts du Paludisme Rapport sur la troisi me session Comit d experts de la Sant mentale Rapport sur la premi re session Comi
3. aides infirmiers ces termes s appliquent des personnes des deux sexes R D PREMI RE SESSION 13 de cette t che M me dans les pays les plus avanc s de nombreuses infir mi res qui ont t form es pour conseiller les m res sur les soins physiques donner aux nourrissons et aux enfants ont t laiss es dans un tat d ignorance compl te en ce qui concerne les principes de l hygi ne mentale de la premi re et de la deuxi me enfance Si Pon entend que la m decine pr ventive assume pour le maintien de la sant mentale le r le qu elle joue d j dans la sauvegarde de la sant physique l inscription d une formation de cet ordre dans tout programme d ducation des infirmi res visiteuses est un point qui pr sente une importance primordiale et la r alisation duquel POMS devrait contribuer par tous les moyens possibles I est un autre aspect de la formation du personnel infirmier que le comit d sire souligner Le succ s ou l chec de l activit professionnelle d une infirmi re d pend un haut degr de sa capacit d entretenir de bonnes relations avec d autres personnes Il en est particuli rement ainsi dans les services de sant publique Le fait que cette qualit est n glig e au cours de l examen des candidats les conditions sociales artificielles dans lesquelles de nombreuses infirmi res la fois vivent et travaillent ainsi que l absence de formation en ce qui concer
4. d experts des Statistiques sanitaires devrait examiner l opportunit de ces tudes Unification des pharmacop es voir sous 18 Il convient d tablir une liste des rem des les plus couramment utilis s dans la pratique psychiatrique indiquant pour chacun de ces produits les diverses marques d pos es sous lesquelles on les trouve dans le commerce 40 SANT MENTALE Collaboration avec les Nations Unies voir sous 19 a Il convient de d velopper activement la coop ration de POMS l tude des Nations Unies sur la pr vention de la criminalit et le traite ment des d linquants voir sous 19 1 b Le comit accepte les conclusions du rapport pr sent par l expert conseil de POMS sur les aspects psychiatriques de la pr vention de la criminalit et du traitement des d linquants Annexe 1 sauf sur un point voir sous 19 1 c L OMS devrait encourager conjointement avec les Nations Unies l tude psychiatrique et sociologique de certaines cat gories de criminels voir sous 19 2 d Le comit accepte un certain nombre de principes g n raux d action internationale concernant l examen psychiatrique des d linquants ant rieurement leur condamnation tels qu ils ont t formul s dans le rapport de l expert conse l de l OMS Annexe 2 e Il est n cessaire de donner tous les fonctionnaires charg s des personnes en libert conditionnelle ou surveill e une formation appro pri e
5. que la formation technique du personnel choisi permette aux int ress s de comprendre pleinement le r le psychologique qu ils ont jouer pour assu rer le d veloppement mental normal des enfants confi s leur charge Le comit recommande donc que titre de contribution l importante tude entreprise par les Nations Unies l OMS r dige un m moire d en semble sur ces aspects de la protection de l enfance sans foyer Il estime que ce m moire doit non seulement pr senter bri vement les faits et prin cipes connus ce sujet en vue d en permettre l application mais galement mettre en relief les aspects sur lesquels il est n cessaire d acqu rir de nou velles connaissances psychologiques Le comit estime notamment qu il y aurait lieu de proc der des tudes sur les divers types caract riels par rapport au genre d ducation donn e aux enfants Ces tudes peuvent tre maintenant r alis es au moyen de la psychologie m dicale et g n rale le comit recommande POMS de les favoriser en collaboration avec les Nations Unies et les institutions sp cialis es 20 Collaboration avec les institutions sp cialis es 20 1 UNESCO 20 1 1 Projet d tude des tats de tension Le comit a pris connaissance avec int r t de la liaison tablie entre POMS et l UNESCO au sujet du projet d tude des tensions affectant la bonne entente internationale Il recommande que POMS maintienne cette liaison et c
6. charg es de leur application auront de toutes les questions qui se posent cet gard 19 4 Enfance et adolescence d linquantes Le comit a accueilli avec satisfaction la demande pr sent e par les Nations Unies tendant ce que l OMS contribue leur tude de l enfance et de l adolescence d linquantes en pr sentant un rapport sur les aspects psychiatriques du probl me Il recommande que POMS nomme un expert conseil temporaire particuli rement qualifi dans ce domaine en vue de pr parer un r sum concis mais complet des opinions actuelles des psychiatres Il consid re qu il y a l une possibilit de collaboration active entre les Nations Unies et l OMS cette derni re tant tout fait m me de fournir les conseils techniques appropri s C est pourquoi le comit recommande qu un groupe consultatif soit cr en son sein pour tudier les aspects psychiatriques de l enfance et de l adolescence d linquantes ce sujet tant au demeurant l une des branches sp ciales du domaine g n ral de la psychiatrie 19 5 Etude de l enfance sans foyer Le comit recommande que POMS se propose de collaborer active ment du point de vue de la psychiatrie l tude entreprise par les Nations Unies au sujet de l enfance sans foyer Il estime que la psychologie peut contribuer cette tude en faisant conna tre la nature des effets que l absence de relations normales entre parents et enfants risque d avoir sur
7. cialis s Le comit estime d s lors que le besoin se fait sentir de cr er un groupe de sp cialistes en cette mati re pour l aider formuler des recommandations d ordre g n ral en vue d tablir un programme qui serait int gr dans le programme g n ral de sant mentale adopt par l Organisation Il estime que s ils pr sentent de nom breux points communs les probl mes de l alcoolisme et des autres formes de la toxicomanie comportent n anmoins des diff rences importantes en cons quence le comit recommande express ment de constituer deux sous comit s distincts dont l un s occuperait de l alcoolisme et l autre de la toxicomanie Le comit estime qu il importe que ces deux sous comit s demeurent constamment en rapport ce qui pourrait tre r alis son avis gr ce un pr sident commun Le comit d sire d autre part souligner la n cessit d adjoindre chaque sous comit non seulement des psychiatres experts dans l tude et le traitement du probl me consid r mais encore des personnes capables de contribuer la compr hension des facteurs sociaux et culturels qui jouent un grand r le dans l pid miologie de ces ph nom nes Enfin le comit d sire signaler que son avis le nombre croissant de m dicaments engendrant la toxicomanie actuellement disponibles et la facilit de plus en plus grande de leur fabrication dans les pays avanc s ainsi que la culture de Pa
8. de fournir aux gouvernements en sus de publications techniques du mat riel pour tests psychologiques aux fins d enseigne ment il convient de pr voir des conseillers pour la d monstration du mode d emploi de ce mat riel Education sanitaire du public voir sous 8 a Il est n cessaire de nommer au Secr tariat un sp cialiste de la psy chologie sociale poss dant une connaissance particuli re des facteurs du comportement collectif et un sp cialiste de l anthropologie sociale ayant l exp rience du travail sur le terrain PREMI RE SESSION 37 b L OMS doit demeurer en liaison troite avec les services de l UNESCO qui tudient l information des masses c Dans le choix et dans la formation des personnes appel es parti ciper aux travaux de l OMS sur le terrain il importe de vouer autant d attention aux aptitudes des int ress s en tant qu ducateurs sanitaires capables de modifier un comportement qu leurs comp tences techniques dans leur domaine particulier d Dans le programme ducatif de l OMS il convient d accorder une attention particuli re aux membres de professions qui tout en ne se rat tachant pas directement des activit s sanitaires peuvent exercer une influence consid rable pour l am lioration de la sant mentale e L OMS devrait conjointement avec l UNESCO prendre des mesures pour que la formation des membres de ces professions comprenne Pavenir un enseignement appropr
9. diatres sp cialistes en psychia trie infantile et psychologues dans les domaines de la recherche de la formation professionnelle et des services Les progr s de la psychiatrie infantile de la psychologie de l enfance et de la p diatrie ont d sormais atteint dans les pays les plus avanc s un niveau qui rend possible une collaboration active de cette nature Toutefois dans les pays les moins d velopp s les connaissances notam ment en ce qui concerne le d veloppement psychique de l enfance pr sen tent de s rieuses lacunes Le comit recommande en cons quence POMS de favoriser activement les tudes psychologiques du d veloppement normal affectif et intellectuel des nourrissons et des enfants lorsque ces tudes n ont pas encore t entreprises en effet la connaissance de ce type normal est aussi importante pour le psychiatre que celle du d veloppe ment physique normal l est pour le p diatre En derni re analyse la r alisation satisfaisante d un programme de sant mentale infantile d pendra du degr de sa coordination avec les 12 Actes off Org mond Sant 22 20 24 SANT MENTALE programmes d ensemble de sant publique dans chaque pays Le Comit d experts de la Sant mentale recommande donc aux gouvernements d organiser les services de sant mentale infantile dans le cadre de leurs services g n raux de la sant et de pourvoir en outre la formation de ma tres et d autre
10. dicale le comit recom mande que les bourses soient r serv es autant que possible ceux qui seront en mesure d enseigner ou d influer sur les programmes de sant publique lorsqu ils auront regagn leur pays d origine 7 Fourniture de publications techniques aux gouvernements Le comit est d avis que la fourniture de publications techniques aux gouvernements constitue un service ducatif important et qu il y aurait lieu d y adjoindre du mat riel destin aux tests psychologiques titre de mat riel d enseignement pour les universit s Il recommande que outre les informations fournies aux gouvernements sur les publications trang res relatives la sant mentale qu ils pourraient d sirer recevoir on leur fasse parvenir galement des listes de mat riel s lectionn pour tests psy chologiques disponible dans d autres pays Le comit recommande que dans le cas o du mat riel de ce genre qui est d un maniement d licat serait fourni par POMS un conseiller soit d tach pour en montrer le mode d emploi 8 Education sanitaire du public Le comit est d avis que les techniques de l ducateur sanitaire sont appel es apporter une contribution importante lactivit de POMS dans le domaine de la sant mentale tant en aidant constituer la m tho dologie du programme qu en formant les agents charg s de l ex cuter PREMI RE SESSION 15 Le succ s de la prophylaxie en psy
11. exercera une influence consid rable favorable ou d favorable sur la sant mentale de ceux l gard desquels ils assument des responsabilit s Par cons quent les universit s offrent le moyen de former de futurs chefs au courant des principes de l hygi ne mentale comme aussi de pr venir et de traiter les nombreux troubles du comportement psychologique dont peuvent tre atteints tous les groupes d tudiants En liaison avec le principe expos plus haut le comit estime pr f rable que le projet d ducation du public dans le domaine de la sant mentale tel qu il est envisag dans le programme suppl mentaire soit int gr dans un ensemble de d monstrations sanitaires entreprises de pr f rence dans une zone d termin e 14 Hygi ne de la maternit et de l enfance Le comit a examin les propositions contenues dans le programme de POMS pour l hygi ne de la maternit et de Penfance Il estime que ce programme pr sente une grand importance pour favoriser la sant mentale 1 Actes off Org mond Sant 18 65 PREMI RE SESSION 23 Il a d j recommand plus haut que l action de l OMS en faveur de la sant mentale soit int gr e autant que possible dans un programme de cette nature Le comit estime toutefois que le manque de compr hension qui existe souvent entre p diatres d une part et psychologues ou sp cialistes en psychiatrie infantile d autre part peut constituer un
12. l intention de voir se dessiner une tentative pour transformer en psychiatres les fonctionnaires de la sant publique Dans le domaine de la sant mentale leur t che consistera discerner et supprimer dans la collectivit les facteurs qui nuisent au d veloppement psychique normal des individus plut t qu traiter les maladies r sultant de ces facteurs 10 SANT MENTALE Un autre point que d sire souligner le comit et dont devraient s inspirer les programmes de sant mentale de POMS est l importance qu il y a int grer ces programmes toutes les fois que c est possible dans d autres activit s de l Organisation plut t qu s en acquitter d une mani re distincte et isol e Bien qu il reconnaisse que dans certains cas il sera n cessaire d tablir des programmes distincts de sant mentale le comit recommande que chaque fois que ce sera r alisable ces programmes soient int gr s dans des activit s de POMS telles que l administration de la sant publique l enseignement l hygi ne de la maternit et de l enfance les soins infirmiers la lutte contre les maladies v n riennes etc 4 Enseignement 4 1 Enseignement psychiatrique La conception dynamique de la psychiatrie implique une application progressive et coh rente des sciences biologiques psychologiques sociales et anthropologiques ainsi que l tude de l tiologie de la pathologie et du traitement des t
13. la Sant mentale et en a autoris la publication Le Conseil consid re que ce rapport contient sur des questions de prin cipe et de directives des recommandations qui seront pr cieuses aussi bien POMS pour l laboration de ses propres programmes qu aux adminis trateurs des services sanitaires nationaux En particulier le Conseil d sire insister sur l importance que pr sente le d veloppement des activit s prophylactiques de sant mentale au sein des administrations sanitaires et sur la n cessit de fournir des moyens de formation professionnelle tant aux fonctionnaires de la sant publique pour leur permettre d entreprendre ces activit s qu aux personnes d sirant se sp cialiser dans la psychiatrie clinique Consid rant que tant donn ses ressources l Organisation ne sera pas en mesure dans un avenir imm diat d entreprendre simultan ment la mise en pratique dans le cadre de ses travaux de toutes les recomman dations du rapport le Conseil estime qu il lui faut l heure actuelle dans son programme de sant mentale donner la priorit certaines activit s qui rev tent une importance sp ciale En premier lieu il convient d aider organiser la formation de sp cia listes en ce qui concerne les principes de l action pr ventive en mati re de sant mentale et la psychiatrie clinique et de favoriser l int gration de la psychiatrie et de l hygi ne mentale dans l enseignement de l
14. les quipes psychiatriques ni des repr sentants des disciplines non m dicales les qualifications des uns ou des autres pouvant s av rer quelque fois n cessaires pour l tablisse ment de programmes de sant mentale chaque fois que l ordre du jour 34 SANT MENTALE d une r union particuli re exige leur pr sence cas o le comit estime vil est indispensable d assurer leur participation ses travaux q Membres correspondants Le comit approuve les dispositions pr voyant la nomination de membres correspondants des comit s d experts de POMS il recommande que le Directeur g n ral d signe des membres correspondants dans le plus grand nombre possible de pays En vue obtenir les informations qui faciliteront au Directeur g n ral le choix de ces membres le comit souligne la n cessit de recourir toutes les sources possibles gouvernementales et autres et de consulter les orga nisations professionnelles nationales par l interm diaire de la F d ration mondiale pour la Sant mentale Le comit recommande de ne d signer en qualit de membres correspondants que des personnes ayant l exp rience des travaux dans le domaine de la sant mentale 22 2 Lieu et date des futures r unions Tout en reconnaissant les nombreux avantages que comporte la r union des comit s d experts dans des localit s autres que le Si ge de POMS le comit estime sur la base de l exp rience acquise au cours de cet
15. ment du manque de certaines satisfactions d ordre psychique que devrait procurer le travail Deux traits caract ristiques de nombreux services hautement industrialis s l absence de tout sentiment de participation et le fait que le travailleur n a pas conscience de l int r t de l effort individuel 17 Actes off Org mond Sant 21 199 18 Actes off Org mond Sant 17 35 32 SANT MENTALE produisent manifestement des r sultats du genre de ceux que signale le m moire m me lorsque les conditions ambiantes sont excellentes et que le rythme de travail convient aux capacit s physiologiques normales de l individu Le comit exprime donc l espoir que le Comit mixte OIT OMS de l Hygi ne professionnelle prendra sp cialement en consid ration les facteurs d ordre psychiatrique et psychologique mentionn s ci dessus et disposera des services d un psychiatre ou d un sp cialiste de la psychologie sociale poss dant l un ou l autre une connaissance et une exp rience particuli res du domaine industriel Le comit ne croit pas qu il soit possible de r soudre le probl me expos par l American Federation of Labor sans tenir compte de l ambiance psychologique dans laquelle vivent les travailleurs et des relations qu ils entretiennent avec leurs compagnons de travail notamment avec leurs contrema tres Il estime qu une mesure importante pour pr venir les troubles mentaux consisterait inculquer
16. obstacle qui risque de faire chec la r ussite de ce programme Il recommande POMS de prendre des mesures actives pour rem dier cet tat de fait et en premier lieu de convoquer une conf rence restreinte charg e d examiner ce pro bl me Cette conf rence devrait comprendre parmi ses participants non seulement des sp cialistes en psychiatrie infantile des psychologues et des p diatres mais encore un administrateur de la sant publique de pr f rence sp cialis dans l assistance l enfance un psychiatre non sp cialis une assistante sociale d un service de psychiatrie ayant l exp rience de l orien tation de l enfance un accoucheur une infirmi re visiteuse ayant l habitude des enfants et un sociologue ou une autre personne sp cialement au courant des probl mes familiaux Le comit recommande galement POMS de s attacher obtenir la collaboration de la F d ration mondiale pour la Sant mentale pour favoriser des r unions communes entre p diatres sp cialistes en psychiatrie infantile et psychologues afin de discuter ce probl me sur le plan national Le comit est d avis qu un r le plus important pour rem dier la situation actuelle pourrait tre jou par le futur Centre international de l Enfance Paris il recommande vivement que POMS fasse figurer parmi ses suggestions relatives aux activit s de ce centre et d autres orga nismes analogues une collaboration entre p
17. psychiatrie diff re consid rablement de la m decine g n rale en effet dans la plupart des pays volu s il existe parall lement aux moyens de traiter les maladies organiques un service g n ral de sant publique bien organis qui a pour fonction de s attacher liminer du milieu humain les facteurs qui menacent la sant physique de l individu et font chec son d veloppement physique Les mesures prophylactiques d j prises dans le domaine de la sant mentale sont dues pour la plupart l initiative souvent b n vole de psy chiatres isol s qui s int ressent sp cialement la prophylaxie mais qui sont n anmoins professionnellement parlant des th rapeutes Cette mani re d aborder le probl me doit fatalement tre aussi inefficace que le serait une tentative visant cr er des services de sant publique en deman dant des sp cialistes de la m decine interne d y consacrer une partie de leur temps et les loisirs que leur laisse l exercice de leur sp cialit Le comit estime en cons quence que le principe le plus important pour l activit long terme de POMS est d encourager l inscription dans les programmes de sant publique de l obligation de sauvegarder la sant mentale de la collectivit au m me titre que sa sant physique Pour que les services sanitaires s acquittent convenablement de cette fonction il faut d abord que les fonctionnaires m dicaux re oivent en ce
18. quemment utilis s en psychiatrie avec l indication des marques d pos es diff rentes sous lesquelles est vendu chacun de ces m dicaments Le comit s occupe de pr parer une liste de ceux d entre eux pour lesquels ces renseignements sont son avis d un besoin urgent 19 Collaboration avec les Nations Unies 19 1 Pr vention de la criminalit et traitement des d linquants Le comit a constat avec int r t la collaboration croissante qu apporte POMS l tude entreprise par les Nations Unies au sujet de la pr vention 14 Actes off Org mond Sant 17 15 PREMI RE SESSION 27 de la criminalit et du traitement des d linquants Il estime qu il y a l un domaine dans lequel les connaissances psychiatriques peuvent jouer un r le consid rable et recommande vivement que cette collaboration devienne encore plus troite Le comit a tudi le rapport qu un expert conseil nomm par POMS a tabli sur la pr vention de la criminalit et le traitement des d linquants f Il estime que cette tude constitue un expos quilibr et mesur de Pim portance des facteurs d ordre psychiatrique dans l tiologie de la crimi nalit et dans l tude et le traitement des d linquants Il estime que en dehors des points d velopp s dans ce rapport au sujet de la mani re de traiter les d linquants les connaissances psychiatriques peuvent se r v ler galement tr s utiles dans l organisation et l adminis
19. responsabilit excessive du point de vue psychia trique Il admet qu il est d sirable que le personnel enseignant Soit instruit des principes permettant de comprendre et de discipliner les types de com portement difficile qui se manifestent commun ment Ti ne croit pas pos sible cependant de former ce personnel traiter les troubles graves de la personnalit m me d s l apparition des premi res difficult s dans ce domaine bien qu il estime que le corps enseignant doit tre pr par les reconna tre pour pouvoir faire appel le cas ch ant l aide d un sp cia liste 15 Guttmacher M S 1949 Bull Org mond Sant 2 301 28 SANT MENTALE Etant donn qu il est largement admis que les relations tablies au cours de la premi re enfance influent sur la tendance commettre des actes d lictueux que le sujet risque de manifester plus tard le comit estime important cet gard de souligner l int r t consid rable qu il y a ensei gner aux parents des m thodes qui permettent d lever leurs enfants en r duisant ce risque au minimum 19 2 Examen psychiatrique des d linquants ant rieurement leur condam nation Le comit a galement tudi le deuxi me rapport r dig pour tre soumis la Commission des Questions sociales des Nations Unies 16 dans lequel l expert conseil nomm par POMS expose un plan visant assurer sur des bases scientifiques l examen des d linquant
20. tous les d tails relatifs aux proc dures l gales d internement des personnes atteintes de psychoses des renseignements concernant l exercice de la psychiatrie l gale et en particulier les lois sur la responsabilit p nale des malades mentaux des informations relatives la l gislation sur la st rilisation obligatoire ou facultative pour des raisons d ordre psychiatrique Cette documentation portera sur les lois en vigueur aussi bien que sur celles qui ont t abrog es et s int ressera aux raisons de l abrogation de ces derni res Criminalit Etant donn que les facteurs psychopathologiques jouent un r le important dans la gen se et le traitement de la criminalit il sera galement n cessaire d obtenir des renseignements sur le degr auquel les conseils des psychiatres sont utilis s pour l tude et le traitement individuels des criminels ainsi que sur la mesure dans laquelle les connaissances psychiatriques ont t appliqu es dans l organisation et la conduite des tablissements p nitentiaires Alcoolisme et toxicomanie Il est galement n cessaire d obtenir des informations d ensemble sur la toxicomanie et l alcoolisme sans omettre les informations relatives leur extension aux moyens de traitement la port e des mesures pr ventives et aux r sultats des tudes cliniques sociales ou anthropologiques qui pourraient avoir t entreprises Attitude du public Le d veloppement des ac
21. tre nomm s pour la p riode enti re de deux ans et choisis parmi des psychiatres les autres membres seraient d sign s pour des r unions particuli res et appartiendraient d autres professions ou des branches connexes de la psychiatrie compte tenu de l ordre du jour de la session voir sous 22 1 b Le Directeur g n ral devrait d signer dans le plus grand nombre de pays possible des membres correspondants du comit choisis parmi les personnes ayant l exp rience des travaux dans le domaine de la sant mentale voir sous 22 1 c moins qu une raison particuli re ne motive sa convocation dans une autre localit le comit devrait se r unir en r gle g n rale au Si ge de POMS voir sous 22 2 d L une des r unions du comit pr vues pour l ann e prochaine devrait tre convoqu e une date rapproch e des sessions que le Congr s inter national de Psychiatrie le Conseil ex cutif de la F d ration mondiale pour 42 SANT MENTALE la Sant mentale et le deuxi me Congr s international de Criminologie tiendront Paris voir sous 22 2 e L une des r unions pr vues pour l ann e 1950 devrait tre consacr e l examen plus d taill des probl mes d ducation mentionn s dans le pr sent rapport notamment de la formation du personnel des services de sant publique en mati re d hygi ne mentale voir sous 22 3 PREMI RE SESSION 43 Annexe 1 ASPECTS M DICAUX DES CAUSE
22. MENTALE b Rapports existant entre la formation de la personnalit d une part et les types de formation de comportement et de relations de l individu au sein de la collectivit d autre part c Effets d une transformation rapide des types de culture sur la sant mentale moyens de pr venir ou d att nuer les effets d favorables de ces transformations d Mesure dans laquelle les facteurs sociaux conomiques et culturels ainsi que les particularit s du caract re et de la personnalit influent sur la fr quence des affections psychosomatiques e Relations existant entre les tats et les affections psychiques d une part et les processus infectieux les maladies de carence et les troubles biochimiques d autre part J L tiologie et le traitement des troubles psychiques Alcoolisme et toxicomanie voir sous 12 Il y a lieu de cr er deux sous comit s pour l tude de l alcoolisme et de la toxicomanie Hygi ne de la maternit et de l enfance voir sous 14 a L OMS devrait convoquer une conf rence restreinte groupant des sp cialistes de la psychiatrie de l enfance des p diatres et d autres experts qui seraient charg s d tudier les rapports existant entre la psychiatrie infantile et la p diatrie et de pr senter des recommandations sur les moyens par lesquels POMS pourrait faciliter l tablissement de relations plus troites entre ces deux disciplines b Il convient de dem
23. Organisation Mondiale de la Sant S rie de Rapports techniques N 9 COMIT D EXPERTS DE LA SANT MENTALE Rapport sur la premi re session Gen ve 29 ao t 2 septembre 1949 Pages 1 Mandat a Bar 5 2 Activit s concernant la sant ientale en i 1948 Ha rs h 5 3 Principes et priorit s en mati re de sant mentale 6 4 Enseignement 2 s qos gouts no meer amp eos O 5 Personnel infirmier 12 6 Bourses d tudes 13 7 Fourniture de publications techniques aux pou rnements 14 8 Education sanitaire du public 14 9 Centralisation de renseignements 16 10 Services de consultations et de d monstrations fournis aux gouvernements 4 18 11 Recherches na MU ef AN de aeea a A9 12 Alcoolisme et toxicomanie a an mn an MoN n ee a 220 15 Programme suppl mentaire RE 14 Hygi ne de la maternit et de Penfance e 22 15 Maladies v n riennes 4 24 16 Classification statistique internationale des maladies Fr 725 17 Etude de la morbidit 26 18 Unification des pharmacop es 26 19 Collaboration avec les Nations Unies 26 20 Collaboration avec les institutions sp cialis es 30 21 Collaboration avec les organisations non gouvernementales 32 22 Comit d experts de la Sant me
24. S ET DE LA PR VENTION DE LA CRIMINALIT ET DU TRAITEMENT DES D LINQUANTS 1 Causes de la criminalit 1 1 La tendance au crime n est pas h r ditaire en soi mais les pr dis positions biologiques individuelles jouent un r le essentiel dans la d ter mination du comportement humain 1 2 La syphilis n a pas pour effet d affaiblir le plasma germinatif et ne provoque donc pas la tendance au crime chez les descendants des syphili tiques 1 3 Le r le des troubles fonctionnels des glandes endocrines n est d ter minant en tant que cause du crime que dans un nombre probablement tr s rare de cas 1 4 Les criminels accusent des anomalies psychiques s rieuses dans une proportion qui varie entre un cinqui me et un tiers des cas 1 5 La fr quence des d ficiences intellectuelles est l g rement plus lev e dans la population criminelle qu au sein de la population normale 1 6 La caract ristique psychologique la plus frappante chez un grand nombre de criminels est le manque de maturit affective 1 7 Les conditions sociales dont h rite l individu tout particuli rement le niveau de vie culturelle et motive de la famille o il est n jouent un r le de premi re importance 2 Pr vention de la criminalit 2 1 Dans l tat pr sent des connaissances les conceptions eug niques ne sauraient tre d une utilit r elle pour la pr vention de la criminalit 2 2 La meilleure m thode dont on dispos
25. a p diatrie et de la m decine g n rale En second lieu le Conseil estime important que POMS apporte une contribution technique croissante aux activit s des Nations Unies qui int ressent les probl mes dans lesquels les facteurs de sant mentale jouent un grand r le En troisi me lieu le Conseil reconna t que l action en mati re de sant mentale peut tenir une place importante dans un nombre consid rable d autres programmes de POMS Org mond Sant S r Rapp techn 1950 9 COMIT D EXPERTS DE LA SANT MENTALE Rapport sur la premi re session Le Comit d experts de la Sant mentale a tenu sa premi re session Gen ve du 29 ao t au 2 septembre 1949 La session a t ouverte par le Dr Brock Chisholm Directeur g n ral de l Organisation Mondiale de la Sant Le Dr W C Menninger et le Professeur T F Rodger ont t lus l unanimit respectivement Pr sident et Rapporteur L ordre du jour pr sent par le Directeur g n ral a t approuv et adopt 1 Mandat Le comit a not que son mandat tel qu il a t approuv par le Conseil Ex cutif sa troisi me session consistait donner des avis sur l applica tion des d cisions prises par l Assembl e au sujet du programme pour 1950 et mettre des suggestions quant au programme pour 1951 2 Activit s concernant la sant mentale en 1948 Le comit a pris acte de la partie du rapport annuel d
26. amme futur de sant mentale de l OMS est de s attacher sp ciale ment la psychiatrie th rapeutique et prophylactique de l enfance Le traitement habilement conduit des troubles mentaux b nins de l enfance a pour autant que la morbidit psychiatrique de l adulte est en cause un effet pr ventif positif d autre part les mesures d hygi ne mentale pr ventives agissent le plus puissamment pendant la p riode de la premi re et de la deuxi me enfance Dans tout le domaine de la sant mentale le comit d sire souligner le principe selon lequel il y a lieu de r soudre les difficult s en appliquant chaque probl me les connaissances scientifiques les plus perfectionn es dont on peut faire tat dans les pays volu s afin d arriver utiliser des moyens appropri s la situation locale plut t que de reprendre automa tiquement les m thodes et les techniques mises au point dans d autres pays C est ainsi que la tendance hospitaliser habituellement et d une mani re prolong e les malades mentaux caract ristique des pays de l Europe occidentale et de l Am rique du Nord ne constitue pas n cessai rement la m thode ad quate pour traiter l ensemble des troubles psychiques dans des pays tels que l Inde et la Chine Il se pourrait fort bien que les soins donn s en milieu familial produisent des r sultats plus satisfaisants En ce qui concerne par cons quent la th rapeutique le comit d sire sou
27. ander la F d ration mondiale pour la Sant mentale d organiser sur le plan national des conf rences analogues c Les suggestions que POMS pr sentera quant l organisation du Centre international de l enfance Paris et d autres centres analogues doivent viser tablir en ce qui concerne la recherche la formation pro fessionnelle et les services une coop ration entre p diatres psychiatres de l enfance et psychologues l d L OMS doit encourager les recherches de psychologie concernant le cours normal du d veloppement intellectuel et affectif des nourrissons et des enfants dans les r gions o des tudes de ce genre n ont pas encore t effectu es e Les gouvernements devraient organiser des services de sant mentale infantile rattach s aux services charg s de s occuper de la sant physique des enfants ils devraient assurer aux membres du corps enseignant et aux autres personnes pr pos es l ducation des enfants la formation n ces PREMI RE SESSION 39 saire en ce qui concerne les aspects de leur activit qui int ressent la sant mentale f L OMS devrait aider les gouvernements cr er et d velopper des services de ce genre Maladies v n riennes voir sous 15 a Il importe d adjoindre aux quipes de d monstrations antiv n tiennes de l OMS des experts conseils en psychiatrie et en anthropologie sociale charg s d tudier la possibilit d appliquer le
28. ant profit les r sultats obtenus dans les pays volu s le comit consid re qu il importe d accorder la priorit ceux qui manifestent l intention 14 SANT MENTALE d tudier les probl mes propres l enfance ainsi que les applications sociales et prophylactiques des connaissances psychiatriques Le comit estime que l attribution de bourses d tudes ne doit pas tre limit e des psychiatres mais qu elle doit tre tendue galement la formation de psychologues cliniciens d assistantes sociales et infirmiers sp cialis s en psychiatrie et d autres auxiliaires d un niveau d instruction reconnu en effet la conception moderne de l activit en mati re d hygi ne mentale que ce soit en prophylaxie ou en th rapeutique repose sur le travail d quipe Le comit souligne galement l int r t qu il y a d ve lopper dans l esprit du personnel psychiatrique sp cialement chez les pro fesseurs des cours de perfectionnement la connaissance d autres disciplines connexes en particulier de la psychologie sociale et de l anthropologie culturelle Le comit estime que la proposition tendant attribuer des bourses collectives convient l tude de la sant mentale notamment en ce qui concerne les enfants Etant donn que la diff rence de niveau est bien plus grande entre les diverses nations dans le domaine des travaux relatifs la sant mentale que dans toute autre branche m
29. atif important dans l adminis tration des tablissements p nitentiaires 3 3 La psychoth rapie collective para t offrir de grandes possibilit s en tant que m thode de traitement 3 4 Le recours la psychiatrie dans le traitement des d linquants en libert conditionnelle constitue une m thode th rapeutique efficace PREMI RE SESSION 45 Annexe 2 EXAMEN PSYCHIATRIQUE DES D LINQUANTS 1 L autorit charg e de prononcer la sentence devrait se pr occuper avant tout de l individu et en second lieu seulement du crime ou du d lit commis 2 Le crime est un ph nom ne essentiellement complexe Pour arriver une compr hension satisfaisante des d linquants et de leurs actes les tribunaux devraient faire appel dans la plus large mesure possible des m thodes scientifiques prouv es L autorit charg e de prononcer la sen tence devrait en tout cas disposer de l aide d experts impartiaux en socio logie en m decine et en psychiatrie qui proc deraient des enqu tes et formuleraient des recommandations 3 Aucun enfant ne devrait tre loign de son foyer par une autorit judiciaire moins que celle ci n ait t en mesure de statuer sur le vu de rapports tablis apr s enqu te 4 La proportion des psychopathes caract ris s parmi les auteurs de certaines cat gories de crimes et d lits est suffisamment lev e pour justi fier le recours normal dans tous les cas de ce genre
30. aux chefs la compr hension des rapports humains et recommande que POMS collabore activement toute action que POIT pourrait d cider d entreprendre ce sujet Le comit est d avis que si ces probl mes sont nergiquement abord s il sera possible l industrie d employer des individus fortement d savantag s du point de vue physique ou psychique qui dans une ambiance psycholo gique moins favorable ne donneraient pas satisfaction ou ne pourraient pas occuper d emploi 21 Collaboration avec les organisations non gouvernementales Le comit a pris acte de la proc dure selon laquelle les organisations non gouvernementales peuvent entrer en relations officielles avec l OMS Il recommande que ces relations qui peuvent se r v ler utiles pour l ex cution du programme de POMS soient entretenues 21 1 F d ration mondiale pour la Sant mentale Le comit a pris connaissance avec int r t des relations entretenues au cours de l ann e coul e avec la F d ration mondiale pour la Sant mentale Il consid re que ces relations offrent des possibilit s consid rables en ce qui concerne l ex cution des programmes de sant mentale de l OMS En divers endroits du pr sent rapport le comit a soulign le genre d infor mation qu il serait possible d obtenir par l office de cette f d ration de m me que par le canal des gouvernements et a signal divers sujets pour lesquels elle pourrait constituer un
31. ays b n ficiaire ne poss derait aucun expert PREMI RE SESSION 19 psychiatre ayant une exp rience suffisamment vaste pour participer une tude men e en commun En pareil cas il estime que l enqu te initiale demandera plus de temps puisque l expert conseil en mission ne sera pas en mesure d obtenir par les soins d un coll gue du pays b n ficiaire les renseignements sur la situation locale qui auraient facilit sa t che Le comit recommande en cons quence l OMS d avoir sa disposition un petit nombre d experts conseils permanents ayant une vaste exp rience des activit s la fois g n rales et prophylactiques qui se rapportent la sant mentale Ces experts conseils pourraient entreprendre des tudes initiales dans les cas o celles ci ne sauraient tre men es bonne fin en un court laps de temps ils assumeraient par ailleurs d autres fonctions pour le compte de POMS L OMS devrait veiller ce que chaque expert conseil permanent qu elle emploie soit m me de se tenir exactement au courant des faits nouveaux d ordre technique ou administratif qui se produisent dans diff rentes parties du monde et qui cadrent avec la concep tion prophylactique des maladies mentales telle que le comit l a expos e plus haut 11 Recherches Si Fon veut que le programme de POMS en ce qui concerne la pro phylaxie des maladies mentales porte progressivement ses fruits il faut non seulement qu
32. centre utile de discussion Le comit recommande que pour ex cuter le programme de sant mentale de POMS il soit fait usage au maximum des relations tablies avec la F d ration mondiale pour la Sant mentale laquelle dans toute la mesure du possible des t ches pr cises devraient tre assign es PREMI RE SESSION 33 Le comit comprend l importance pour POMS de maintenir des relations suivies avec les membres de disciplines qui int ressent la psychiatrie telles que l anthropologie culturelle la sociologie la p dagogie l tude compar e des sanctions p nales mais il estime pr f rable que ces relations soient entretenues par l interm diaire de la F d ration mondiale pour la Sant mentale dont font partie des soci t s sp cialis es dans ces branches et dont l activit porte directement ou indirectement sur les probl mes de sant mentale 22 Comit d experts de la Sant mentale 22 1 Membres Le comit nucl aire a pris acte de la d cision de la Deuxi me Assembl e Mondiale de la Sant concernant l accroissement du nombre de ses membres en vue de la constitution d un comit largi d experts de la sant mentale Il recommande que lors de la nomination des membres de ce comit la majcrit d entre eux comprenant uniquement des psychiatres soit nomm e pour deux ans Les autres membres du comit pourront tre d sign s pour des sessions particuli res Le comit a pr conis cette
33. chiatrie d pend dans une large mesure de l acquisition par les parents les ma tres et de nombreuses autres personnes de principes de conduite favorables la sant mentale de ceux sur lesquels ils exercent leur influence Pour parvenir acqu rir ces principes d autres disciplines offrent des connaissances scientifiques et des techniques qui peuvent pr senter une grande valeur Le comit recom mande que le b n fice de ces connaissances et de ces techniques soit mis la disposition de l OMS par la nomination au Secr tariat d un sp cialiste d la psychologie sociale ayant une connaissance particuli re des facteurs du comportement collectif et d un sp cialiste de l anthropologie sociale ayant l exp rience des travaux sur le terrain En outre le comit estime qu il importe que la collaboration la plus troite soit maintenue avec les services de l UNESCO qui tudient l infor mation des masses Le comit tient souligner l importance que pr sentent dans l activit de POMS les techniques de l ducateur sanitaire en effet les types cultu rels et sociaux des divers pays diff rent un point tel que les probl mes que pose la mise en uvre d un programme de prophylaxie des maladies men tales diff rent galement dans chacun d eux Il importe donc non seulement que les agents de l OMS aient des connaissances techniques sur les m thodes propres modifier le comportement humain dans un se
34. des mentaux ainsi qu en ce qui concerne les aspects psychologiques des soins infirmiers en g n ral c L enseignement professionnel donn toutes les infirmi res visiteuses doit comprendre une formation en mati re d hygi ne mentale notamment en ce qui concerne les m thodes utiliser pour lever les enfants d Le Comit d experts pour la Formation professionnelle et technique du Personnel m dical et auxiliaire devrait tudier la possibilit d introduire ce type de formation dans les programmes d enseignement du personnel infirmier il devrait examiner les r cents progr s r alis s dans les m thodes m thodes de groupe et m thodes psycho dramatiques d ducation dans le domaine des relations humaines e L OMS devra donner son appui des d monstrations de ces m thodes dans la mesure o elles seraient applicables la formation du personnel infirmier Bourses d tudes voir sous 6 a Les bourses d tudes en mati re de sant mentale doivent tre accord es non seulement des psychiatres mais aussi d autres membres des quipes psychiatriques b Lors de l octroi de bourses d tudes en mati re de sant mentale la priorit devra tre assur e aux professeurs des cours de perfectionne ment et aux personnes qui sont en mesure d influencer les directives sani taires dans leur pays Fourniture de publications techniques aux gouvernements voir sous 7 Il est n cessaire
35. e ces m decins Ti estime que l exp rience ainsi acquise permettrait POMS de concert avec les coles de sant publique et les fonctionnaires fr quentant ces cours de donner des conseils utiles aux instituts nationaux qui d sirent inscrire la sant mentale dans leur programme g n ral d enseignement sanitaire Le comit recom mande d autre part que au cas o des instituts nationaux d cideraient de proc der de cette mani re l OMS leur accorde l appui le plus entier 4 4 Infirmi res visiteuses Une autre cat gorie d agents de la sant publique qui devrait retenir tout particuli rement l attention du point de vue de la sant mentale dans les programmes d ducation est repr sent e par l infirmi re visiteuse Le comit examine cette question dans a section de son rapport consacr e aux soins infirmiers 4 5 Fonctionnaires m dicaux sp cialistes de la sant mentale Un autre point en mati re d enseignement sur lequel le comit d sire insister particuli rement et qui est le compl ment des suggestions pr sent es plus haut se situe un stade plus avanc que la formation psychiatrique g n rale des fonctionnaires m dicaux de la sant publique il s agit d laborer les moyens permettant de former des fonctionnaires m dicaux sp cialistes de la sant mentale dans le cadre des services sanitaires A titre de mesure imm diate le comit recommande l OMS de r unir les donn es qui peu
36. e choix pour proc der ces tudes et pour entreprendre en m me temps des travaux constructifs pour am lioration de la sant mentale 4 Le degr auquel la fr quence des affections psychosomatiques est influenc e par les facteurs sociaux conomiques et culturels par les carac t ristiques individuelles et par la formation de la personnalit Les r sultats des tudes par voie de sondages de la morbidit voir sous 17 fourni raient des informations utiles de cette nature 5 Les rapports entre les affections ou les tats psychiques d une part et les processus infectieux les carences de la nutrition et les troubles biochimiques d autre part 6 L tiologie et le traitement des troubles mentaux 12 Alcoolisme et toxicomanie 5 Le comit a pris connaissance avec int r t des d tails du m canisme international tabli pour r glementer les m dicaments engendrant la toxicomanie et du r le jou par le Comit d experts des Drogues susceptibles d engendrer la Toxicomanie il a not galement la d cision de la Premi re Assembl e Mondiale de la Sant tendant ce que les moyens de pr venir et de traiter la toxicomanie alcoolisme y compris en tant qu ils se diff rencient des aspects pharmacologiques de ces probl mes soient compris dans le mandat du Comit d experts de la Sant mentale Le comit a d cid que sur ce point comme sur d autres aspects du programme de la sant me
37. e les donn es actuelles re oivent une large application mais aussi que les recherches entreprises pour combler les lacunes de nos connaissances de base soient activement encourag es Le comit recom mande en cons quence POMS d encourager la recherche dans les domaines suivants 1 Recherches sur les l ments biologiques psychologiques et culturels qui jouent un r le d terminant dans la formation de la personnalit Les d viations du comportement social pr sentent une occasion particuli re pour entreprendre des tudes de cette nature portant par exemple sur la toxicomanie et la criminalit voir sous 12 et 19 4 2 Etude des rapports entre la formation de la personnalit et les types de formation de comportement ou de relations de l individu au sein de la collectivit L tude des effets qu exercent sur la structure de la personnalit les diff rentes m thodes d ducation des enfants voir sous 19 5 en rapport avec l enqu te entreprise par les Nations Unies sur Tenfance sans foyer peut tre prise comme exemple de ce genre de travail 3 Les effets exerc s par les brusques changements de type de culture et d organisation sociale sur la sant mentale et les moyens de pr venir et d att nuer les cons quences f cheuses de ces changements L enqu te propos e dans le programme suppl mentaire sur les collectivit s rurales 20 SANT MENTALE et industrielles fournit une occasion d
38. e pour pr venir le d veloppe ment de la criminalit aussi bien que des troubles mentaux consiste sans doute assurer aux enfants d s le d but de la vie un milieu stable et l atmosph re affectueuse d un foyer L existence d un milieu de ce genre est indispensable pour assurer le d veloppement de la personnalit en lui permettant d atteindre sa pleine maturit Extrait portant le titre Questions consid rer sur le plan international de l article de Guttmacher M S 1949 Bull Org mond Sant 2 301 44 SANT MENTALE 2 3 Les rapports qui s tablissent entre l enfant et le premier repr sentant important du principe d autorit dans sa vie qui est g n ralement le p re d termineront dans une large mesure l attitude qu il aura l ge adulte envers la loi et l ordre social 2 4 Le personnel enseignant des coles devrait tre pr par diagnosti quer et traiter les probl mes importants relatifs la personnalit et la discipline d s l apparition des premi res difficult s dans ce domaine 2 5 Les centres de r adaptation psychique des enfants devraient consti tuer un l ment fondamental dans la lutte engag e contre la criminalit 3 Traitement des d linquants 3 1 Le traitement psychiatrique individuel m me s il pouvait tre assur ne serait probablement applicable qu un petit nombre de d tenus 3 2 Le psychiatre doit jouer un r le consult
39. er les probl mes soulev s tels qu ils se pr sentent travers le monde Le comit estime que l tude envi sag e sous cet angle doit avoir pour effet de modifier sensiblement la mani re de voir laquelle se sont arr t s les sp cialistes de la sant men tale vis vis des probl mes qui se posent dans leur propre pays Le facteur dont il y a lieu de tenir compte tout d abord est la diff rence extr me que pr sentent selon les pays consid r s l tendue et le degr de d veloppement des moyens employ s pour traiter les troubles psychiques de tout genre Tandis que les Etats Unis d Am rique peupl s approxima tivement de 160 millions d habitants poss dent plus de 5 000 psychiatres et environ 700 000 lits pour malades mentaux l Inde dont la population atteint 350 millions poss de au plus 80 psychiatres et 20 000 Lits compte tenu des tablissements de tout genre tandis que la Chine avec ses 450 millions d mes compte probablement moins de 10 psychiatres et moins de 2 000 lits Le comit est d autre part impressionn par le fait que m me dans les pays volu s les moyens d action th rapeutiques sont consid r s comme insuffisants pour assurer un traitement satisfaisant tous les malades atteints de troubles mentaux Il a t estim qu une collectivit devrait poss der un psychiatre pour 20 000 habitants Cette condition rend encore plus lointaine la possibilit d assurer un traitemen
40. et varieront suivant les types de culture et d organisation sociale C est dire la n cessit d effectuer des recherches de ce genre dans les parties du monde o aucune tude n a t entreprise jusqu ici Le comit approuve dans l ensemble les grands principes d action inter nationale en cette mati re tels qu ils sont expos s dans le rapport de l expert conseil de POMS voir Annexe 2 et recommande qu ils soient accept s 16 Guttmacher M S 1950 Bull Org mond Sant 2 N 4 PREMI RE SESSION 29 19 3 Libert surveill e Le comit a pris acte avec int r t de l tude actuellement entreprise par les Nations Unies au sujet de la libert surveill e il recommande que cette tude porte entre autres sur l examen psychiatrique et social de Pindividu avant sa mise en libert surveill e un tel examen tant de nature faciliter un pronostic quant au bien fond de la mesure envisag e Il d sire aussi recommander vivement que toutes les personnes responsables des mises en libert surveill e ou conditionnelle ainsi que toutes celles qui incombe la surveillance des individus b n ficiant de ce r gime re oivent une forma tion appropri e qui leur permette de comprendre les probl mes de sant mentale auxquels elles auront faire face au cours de leur travail L effica cit de r gimes tels que la libert surveill e d pendra en tr s grande partie de l intelligence que les personnes
41. eur volont De l avis du comit une section de ce genre n est pas susceptible de favoriser l am lioration de la sant mentale collective telle qu elle est recommand e dans le pr sent rapport car elle s int resse plus aux malades qu la prophylaxie et d une mani re g n rale plus au droit qu la m decine Le d veloppement des mesures de sant publique visant le niveau d j atteint dans certaines r gions d pend dans une large mesure de l existence d instituts ou de chaires universitaires de la sant publique Le comit estime que pour donner au programme de sant publique l ampleur qu il recommande chaque pays sera amen constater en d finitive la n cessit de cr er soit un institut d hygi ne mentale soit une division sup rieure d hygi ne mentale dans des tablissements importants d enseignement sanitaire Le comit recommande que POMS encourage effectivement la cr ation d instituts de ce genre qui devraient poss der un personnel compa rable celui des tablissements qui se consacrent aux aspects physiques de la sant publique Le chimiste l ing nieur le bact riologiste autant de professionnels qui jouent un r le majeur dans les instituts de la sant publique existants Dans l institut d hygi ne mentale l anthropologue le sociologue le psychologue et le p dagogue seront appel s jouer un r le non moins important Le comit d sire souligner qu il n a pas
42. gnostic varie consid rablement d un pays l autre Le comit se pro pose donc de dresser en collaboration avec le Secr tariat un glossaire des d finitions descriptives des rubriques trois et quatre chiffres utilis es dans la partie du Manuel qui int resse la sant mentale Ult rieurement le comit estime qu il pourra tre souhaitable d tablir en plusieurs langues une liste des termes de diagnostic group s sous les rubriques quatre chiffres d abord en ce qui concerne les langues anglaise fran aise et espagnole Le comit recommande que l existence du Manuel soit signal e Pat tention du Congr s psychiatrique international qui doit se r unir Paris en 1950 de mani re susciter la collaboration des psychiatres en les ame nant utiliser la Classification dans la mesure o les conditions locales le permettent 26 SANT MENTALE 17 Etude de la morbidit Le comit a appris avec int r t que le Directeur g n ral avait linten tion de nommer un Sous Comit des Statistiques hospitali res du Comit d experts des Statistiques sanitaires Toutefois en mati re de sant men tale les impressions fond es sur le nombre de malades hospitalis s et de ceux qui suivent un traitement ambulatoire donnent souvent une id e compl tement fausse du taux de morbidit des troubles psychiques Le comit est d avis que seules des tudes sur la base de sondages peuvent en faire conna tre
43. grande valeur pour la pro phylaxie des maladies mentales na 4 2 Enseignement m dical Le comit recommande de refondre les programmes des facult s de m decine afin de permettre aux tudiants d acqu rir en ce qui concerne PREMI RE SESSION il le d veloppement psychologique normal ainsi que l origine et la nature des troubles psychiques courants une connaissance gale celle qu ils acqui rent d j pour les maladies organiques Dans la plupart des pays l enseignement donn aux tudiants cet gard pr sente de s rieuses lacunes et m me lorsque le programme m dical porte sur certains aspects de la psychiatrie il est g n ralement consacr surtout la description des psychoses plut t qu la compr hension de la gen se de la prophylaxie et du traitement des troubles psychosomatiques et des psychon vroses 4 3 Fonctionnaires de la sant publique Un autre point que le comit recommande d inscrire par priorit dans les programmes d enseignement concerne les agents de la sant publique Le comit a fait conna tre plus haut sa mani re de voir g n rale sur l enseignement des fonctionnaires m dicaux de la sant publique il d sire recommander titre d exp rience l institution sous lP gide de POMS et en collaboration avec un institut de sant publique de r putation internationale de cours de perfectionnement portant sur la prophylaxie des maladies mentales l intention d
44. i des principes d hygi ne mentale Centralisation de renseignements voir sous 9 Dans le programme d activit de POMS en mati re de sant mentale une priorit de premier rang doit tre accord e la r union d informations pouvant servir de base l laboration des plans Services de consultations et de d monstrations voir sous 10 a L aide que l OMS accorde aux gouvernements pour organiser leurs services de sant mentale doit autant que possible faire partie d un plan d ensemble portant sur une p riode d termin e b Lors de l octroi de services de ce genre aux gouvernements la pre mi re tape devra habituellement consister dans l envoi d un expert conseil charg d examiner avec l aide d un expert local la situation dans son ensemble et de recommander au gouvernement des programmes d organi sation g n rale c Il convient de recourir chaque fois que cela est indiqu des experts conseils d sign s pour de br ves p riodes les experts conseils en mati re de sant mentale employ s par POMS titre permanent doivent tre des sp cialistes ayant une formation particuli rement pouss e ou l exp rience de l application des principes d hygi ne mentale des fins pr ventives Recherches voir sous 11 L OMS doit encourager les recherches dans les domaines suivants a R le des facteurs biologiques psychologiques et culturels dans la formation de la personnalit 38 SANT
45. iale PREMI RE SESSION 35 b L OMS doit encourager activement les administrations sanitaires assumer la responsabilit d am liorer la sant mentale au m me titre que la sant physique de la population Dans ce but le comit recommande i que tous les fonctionnaires m dicaux des services de sant publique re oivent une formation g n rale en mati re d hygi ne mentale ii que l on pr voie la formation de fonctionnaires m dicaux sp cialis s dans le domaine de fhygi ne mentale c Lors de l application l chelle mondiale des connaissances en mati re d hygi ne mentale et de th rapeutique psychiatrique la mise en pratique des programmes doit tre troitement adapt e la situation et aux besoins locaux d Il est n cessaire d organiser dans tous les pays des possibilit s de traitement psychiatrique non seulement en raison de leur valeur th ra peutique mais galement parce qu elles favorisent l enseignement et la recherche e Il est n cessaire d organiser au sein des minist res de la sant de tous les pays un service charg de la prophylaxie des maladies mentales des instituts nationaux d hygi ne mentale des sections d hygi ne mentale dans les principaux instituts de sant publique f Le programme de sant mentale de l OMS doit tre coordonn dans la mesure du possible avec les autres programmes de POMS Enseignement voir sous 4 a L OMS doit aider organ
46. ices g n raux de sant publique 10 Services de consultations et de d monstrations fournis aux gouvernements Le comit s est arr t l opinion que les pays tireront le meilleur parti des possibilit s de POMS si leurs demandes font partie d un programme g n ral et prolong pour le d veloppement de leurs services de sant mentale Il estime que dans bien des cas ce but sera atteint dans les meilleures conditions si POMS peut titre de premier service fournir les bons offices d un expert conseil qui en collaboration avec un expert du pays int ress pourra proc der une enqu te d ensemble Ces experts pourront alors pr senter conjointement au gouvernement int ress un plan g n ral d activit et indiquer la nature des services que POMS pourrait fournir pour en faciliter la mise en uvre Le comit recommande que tout plan de cette nature se fonde sur les principes et les bases ci dessus nonc s Le comit estime qu il sera souvent pr f rable que POMS recoure aux bons offices d un expert conseil engag court terme en effet il sera possible de la sorte de faire appel des personnalit s d une haute valeur professionnelle qui se consacrent activement la sant mentale dans leur propre pays et qui ne pourraient ou ne voudraient pas accepter un poste permanent aupr s de POMS Le comit reconna t que cette r gle peut souffrir certaines exceptions par exemple dans le cas o le p
47. id rable de la collectivit dont les capacit s d adaptation sont limit es En cons quence le comit appuie fortement les propositions du programme suppl mentaire tendant appliquer des mesures d hygi ne mentale dans les collectivit s rurales et industrielles propositions dont l importance cono mique est attest e par l exp rience clinique de ses membres il estime que les activit s au sein de ces deux sortes de collectivit s constituent deux aspects du m me probl me qui consiste aider les milieux ruraux s adap ter rapidement une conomie mixte ou industrielle sans qu il en r sulte des cons quences f cheuses pour la sant mentale de leurs membres Le comit estime d autre part que les mesures d hygi ne mentale en faveur des tudiants des universit s pr sentent une importance conomique gale sinon aussi vidente en effet l organisation de l enseignement sup rieur constitue une tape essentielle du d veloppement conomique de la collectivit Les efforts d adaptation que la poursuite d tudes dans l enseignement sup rieur exige d un individu habitu au niveau de culture d une collectivit insuffisamment volu e peuvent suffire souvent pro voquer des troubles psychiques C est par les universit s que passent la plupart des personnes qui s l veront des postes de direction dans tous les domaines de la vie collective leur comportement ces postes
48. ignements sur les moyens existants de former tous les techniciens appel s s int resser la sant mentale notamment les psychiatres les psychologues cliniciens les infirmiers et assistantes sociales sp cialis s en psychiatrie Ces rensei gnements devraient comprendre des d tails sur les programmes et m thodes de formation technique et sur le degr auquel il est fait usage d un syst me uniforme de sanction des tudes professionnelles Il sera n cessaire aussi d obtenir des renseignements quant l ampleur et aux m thodes de Pensei gnement de la psychiatrie dans le cadre de la formation m dicale g n rale et quant la mesure dans laquelle les principes d hygi ne mentale sont enseign s aux fonctionnaires de la sant publique et leurs auxiliaires sp cialement aux infirmi res visiteuses Etant donn que comme on la d j mentionn nombre d autres professions sont appel es jouer un r le actif dans la prophylaxie des troubles mentaux il est n cessaire de savoir quelle est la formation que re oivent les membres de ces professions en mati re d hygi ne mentale Le comit a d j sp cifi certaines des profes sions vis es L gislation Les cadres juridiques dans lesquels s exercent les profes sions int ressant la sant mentale pr sentent des variations consid rables selon les pays et parfois m me selon les Etats ou les provinces d un m me pays Il sera d s lors n cessaire de centraliser
49. iser dans chaque r gion un centre d en seignement sup rieur psychiatrique Ce centre devra assurer l enseignement des conceptions modernes et dynamiques de la psychiatrie l usage de tous les membres des quipes psychiatriques qui comprennent des psychiatres des psychologues cliniciens des assistantes sociales infirmiers et auxiliaires sp cialis s en psychiatrie voir sous 4 1 b Il importe de reviser l enseignement m dical des facult s de fa on y inclure l tude du d veloppement psychique normal de l individu et celle de l origine et de la nature des troubles mentaux courants voir sous 4 2 c L OMS doit accorder son aide l organisation titre d exp rience de cours d hygi ne mentale l usage des agents de la sant publique voir sous 4 3 et contribuer la formation de fonctionnaires m dicaux sp cia listes de l hygi ne mentale voir sous 4 5 Personnel infirmier voir sous 5 a Le Comit d experts des Soins infirmiers et le Comit d experts pour la Formation professionnelle et technique du Personnel m dical et 36 SANT MENTALE auxiliaire devraient se pr occuper d s l abord des probl mes relatifs la formation d infirmiers et aides infirmiers sp cialis s en psychiatrie ainsi qu celle du personnel infirmier auxiliaire b La formation g n rale de tout personnel infirmier doit comporter certaines connaissances en mati re de soins infirmiers donn s aux mala
50. la sant mentale de ces derniers Les connaissances psychologiques peuvent gale ment aider l organisation d institutions destin es restreindre ou pr venir les dommages que le manque de relations normales avec les parents fait in vitablement subir au caract re et la sant mentale des enfants A cet gard le comit est fermement convaincu que du point de vue psychologique c est une famille qui remplace le mieux une autre famille et que le recours une institution ne doit tre envisag que dans 30 SANT MENTALE les cas o pour une raison quelconque les soins familiaux ne peuvent tre assur s Le comit souligne ce point parce que la facilit relative avec laquelle il est possible d organiser d administrer et de contr ler les soins donn s par un tablissement a quelquefois encourag le recours ce syst me plut t qu au milieu familial Toutefois lorsqu on ne peut viter de placer des enfants dans des tablissements il importe que l organisation et le fonctionnement de ces derniers reposent sur des principes judicieux de sant mentale Le comit recommande que dans le recrutement du per sonnel de ces tablissements il soit fait appel aux connaissances psycholo giques modernes de mani re exclure les candidats qui par suite de leur personnalit ou de leur caract re n ont pas les aptitudes requises m me s ils manifestent le plus vif enthousiasme il recommande en outre
51. le taux r el Le petit nombre d tudes entreprises sur cette base ont montr que des d sordres psychiques se dissimulent souvent dans les statistiques des administrations sanitaires sous des diagnostics trom peurs d affections physiques Le comit recommande donc que dans diff rentes parties du monde des tudes sur la base de sondages soient entre prises avec la collaboration de POMS ou sous ses auspices il recommande que le Sous Comit des Statistiques hospitali res tudie cette question en d tail 18 Unification des pharmacop es Le comit a pris acte avec un vif int r t de la recommandation du Conseil Ex cutif tendant ce qu une r gle soit tablie afin que le m me nom soit donn tous les m dicaments engendrant l accoutumance soumis un contr le international 4 il se f licite que POMS ait l intention d tendre ce principe tous les m dicaments nouveaux de quelque impor tance Un tel syst me serait extr mement utile dans la pratique de la psy chiatrie car il r gne une grande confusion par suite de la mise en vente sous des marques d pos es de barbituriques d anti pileptiques de narco tiques et de m dicaments engendrant la toxicomanie Comme il semble possible que la mise en pratique du syst me pr conis par le Conseil Ex cutif exige un certain temps le comit recommande titre de mesure provisoire l tablissement d un r pertoire des m dicaments les plus fr
52. les agents de la lutte antiv n rienne et soient finalement int gr es dans leurs programmes de formation technique titre de premi re mesure il recommande donc vivement d attacher l une des quipes de d monstrations antiv n riennes de l OMS des experts conseils comp tents pour tudier les facteurs psychopathologiques de la promiscuit sexuelle les normes du comportement sexuel dans la collecti vit int ress e et les facteurs culturels qui d terminent ces derniers Un petit nombre d experts poss dent l exp rience n cessaire pour tu dier les aspects la fois individuels et sociaux de cette question et pour donner des conseils pertinents S il tait possible de s assurer pour une courte dur e les services de l un d eux ce seul concours suffirait Dans le cas contraire il faudrait faire appel deux experts conseils sp cialis s chacun dans l un des deux aspects du probl me Il est recommand qu un tel expert conseil soit attach pendant un cer tain temps une quipe de d monstrations antiv n riennes de POMS et 18 Actes off Org mond Sant 18 89 PREMI RE SESSION 25 que en collaboration avec le chef de l quipe il tablisse un rapport d en semble sur la possibilit d appliquer ses connaissances aux travaux et la formation technique des sp cialistes de la lutte contre les maladies v n riennes Un autre aspect du probl me de la lutte antiv n rienne po
53. ligner qu il y a lieu d appliquer dans le monde entier les connaissances psychiatriques les plus perfectionn es et non pas de recourir des m thodes identiques d application de ces connaissances De m me dans le traitement et la prophylaxie des troubles mentaux de l enfance le comit estime que le syst me d organisation des dispensaires d hygi ne mentale infantile en vigueur en Europe occidentale et dans l Am rique du Nord n est peut tre pas directement applicable sous sa forme particuli re d autres pays qui n ont pas encore cr de centres de traitement psychiatrique pour enfants Mais ce qui peut en revanche trouver son application ce sont les connaissances scientifiques et le discernement clinique que les psychiatres doivent poss der quel que soit le mode d organisation qui se r v le le mieux appropri la situation locale l Bien que le comit ait soulign fortement l aspect prophylactique de ces questions et exprim l avis que les probl mes de sant mentale dans le monde ne sauraient tre r solus d une mani re satisfaisante par les seules m thodes th rapeutiques il estime que le d veloppement de la psychoth rapie dans un pays donn pr sente une importance qui d passe celle des cas individuels trait s La psychiatrie clinique n a pas seulement pour objet de soigner les malades mais elle vise aussi d gager travers l tude de chaque cas trait des connaissance
54. m thode pour deux raisons en premier lieu cause de l ampleur des activit s de sant mentale qui comportent dans le cadre de la psychiatrie diff rentes branches sp ciales telles que la psychiatrie de l enfance la psychiatrie m dico l gale etc qu il est souhaitable de voir repr sent es chaque fois que l ordre du jour d une session comprend des points importants de leur ressort D autre part une partie consid rable des travaux dans le domaine de la sant mentale exige pour l tablissement de plans et pour leur r alisation la participation de repr sentants d autres disciplines telles que l anthropologie culturelle la sociologie etc Enfin la psychiatrie clinique tant pour une bonne part l uvre d quipes plut t que de praticiens isol s il serait indiqu que les membres de ces quipes autres que les psychiatres tels que les infirmiers et assistantes sociales sp cialis s en psychiatrie les psychologues cliniciens etc soient repr sent s certaines r unions du comit Le comit recommande donc que le noyau permanent du comit largi soit form d experts en psychiatrie g n rale dont la pr sence sera n cessaire quelle que soit la nature des questions figurant l ordre du jour Il ne serait pas possible d inclure titre permanent dans un comit dont l impor tance num rique ne doit pas exc der des limites raisonnables des membres de toutes les autres professions formant
55. miers psychiatriques pleinement qualifi s En cons quence le comit recommande express ment que le Comit d experts pour la Forma tion professionnelle et technique du Personnel m dical et auxiliaire porte sans tarder son attention sur les probl mes de formation des infirmiers psychiatriques des aides psychiatriques et des infirmiers auxiliaires et qu il s adjoigne ses r unions un expert en la mati re lorsque la question viendra en discussion Le comit d sire d autre part souligner l importance qu il attache l enseignement dans le cadre de la formation de tout le personnel infirmier des h pitaux des soins infirmiers en psychiatrie et des aspects psycholo giques des soins infirmiers dans leur ensemble Un autre groupe celui des infirmi res visiteuses pr sente une impor tance sp ciale dans tout programme positif de sant mentale Bien qu elles n entreprennent pas de traiter les troubles psychiques et en fait les ren contrent rarement sous une forme grave ces infirmi res sont parmi tous les membres de la collectivit ceux qui sont le mieux plac s pour contribuer la prophylaxie des maladies mentales en donnant des conseils aux parents sur la mani re d lever les nourrissons et les enfants Malheureusement il n est pour ainsi dire pas de cas o elles aient t pr par es s acquitter 5 Chaque fois qu il est question dans ce rapport d infirmiers d infirmiers auxi liaires et d
56. miner dans quelle mesure la censure des films et des livres qui peut y exister est appliqu e d apr s des principes psychologiques rationnels et non d une mani re arbitraire Il recommande que la F d ration mondiale pour la Sant mentale incite les sp cialistes de l esp ce s int resser ce probl me Cette f d ration devrait encourager ses organismes nationaux affili s tudier la situation existant dans chaque pays et recommander sur le plan national les mesures qui leur semblent les plus judicieuses Le comit recommande galement que les secr tariats de POMS et de l UNESCO tudient la possibilit d une action commune cet gard 20 2 Organisation Internationale du Travail Le comit a pris acte avec int r t du m moire pr sent par l American Federation of Labor 1 qui a t transmis par POMS au Comit mixte OIT OMS de l Hygi ne professionnelle pour tre examin la premi re r union de celui ci IL d sire soumettre ce comit son opinion suivant laquelle les vues exprim es dans le m moire sont trop limit es en ce qui concerne la sant mentale Il estime en effet que ses critiques portent exclusivement sur les facteurs du milieu physique et sur les efforts physio logiques qui accompagnent le travail Les faits ne manquent pas pour prouver qu un grand nombre des effets nuisibles attribu s dans ce m moire de telles causes proviennent surtout de facteurs psychologiques et notam
57. ne l aspect de leur travail qui vient d tre mentionn contribuent de l avis du comit g ner le personnel infirmier dans l exercice de sa profession En cons quence le comit recom mande que lors de l examen du probl me g n ral de la formation du per sonnel infirmier le Comit d experts pour la Formation professionnelle et technique du Personnel m dical et auxiliaire et le Comit d experts des Soins infirmiers tudient et examinent les innovations r centes apport es aux m thodes m thodes de groupe et m thodes psycho dramatiques d ducation individuelle en ce qui concerne la dynamique des rapports au sein de la collectivit L int r t de ces m thodes a d j t relev en rela tion avec la formation des contrema tres d industrie et des chefs de groupe La premi re tape pour mettre ex cution un programme de l esp ce est d entreprendre des d monstrations exp rimentales de ces m thodes d ensei gnement Le comit recommande que de telles d monstrations soient faites sous l gide de POMS 6 Bourses d tudes Le comit estime que le programme des bourses d tudes constitue une activit des plus importantes pour le d veloppement de l uvre de sant mentale Tout en estimant souhaitable que le programme de bourses d tudes en mati re de sant mentale soit utilis pour donner aux bour siers une large orientation g n rale dans cette branche d activit en met t
58. ns favorable la sant mais encore qu ils soient choisis en raison de leur capacit d appli quer ces connaissances en effet si experts soient ils dans leur domaine particulier ils choueront s ils sont hors d tat de cr er des rapports de collaboration harmonieuse et de changer des modes de vie nuisibles Il est un aspect de l ducation sanitaire du public que le comit estime pr senter une importance sp ciale Il y a en effet de nombreux profes sionnels dont l activit tout en n int ressant pas directement le domaine sanitaire peut contribuer puissamment favoriser la sant mentale Il n est pas possible dans le cadre de ce rapport d num rer toutes les professions de cet ordre celles qui sont indiqu es ci apr s sont donn es titre d exemple magistrats avocats agents charg s des personnes en libert surveill e instituteurs moniteurs de la jeunesse contrema tres d indus trie agents et conseillers d assistance sociale fonctionnaires des syndicats agents charg s de l orientation professionnelle conseillers matrimoniaux L enseignement ces groupes professionnels des connaissances d hygi ne mentale n cessaires pour leur permettre d apporter dans leur t che jour nali re une contribution positive l am lioration de la sant mentale constitue un l ment important de l ducation sanitaire du public Toute fois le but vis devrait consister inscrire aussit t q
59. ntale 33 23 R sum des recommandations 34 Annexe 1 Aspects m dicaux des causes et de la pr vention de la criminalit et du traitement des d linquants 43 Annexe 2 Examen psychiatrique des d linquants 45 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT PALAIS DES NATIONS GEN VE AVRIL 1950 COMIT D EXPERTS DE LA SANT MENTALE Premi re session Membres D L Y Lin Cheng H pital psychiatrique provincial Taipeh Formose Chine Professeur J H dlik Directeur de la Clinique psychiatrique de l Universit de Palack Olomouc Tch coslovaquie D W C Menninger The Menninger Foundation Topeka Kans Etats Unis d Am rique Pr sident Dr A C Pacheco e Silva Professeur de Psychiatrie clinique l Universit de Sao Paulo Br sil D T F Rodger Professor of Psychological Medicine University of Glasgow Royaume Uni Rapporteur Membre coopt Dr M V Govindaswamy Superintendent Mysore State Mental Hospital Bangalore Inde Secr taire D G R Hargreaves Chef de la Section de la Sant mentale OMS Le rapport sur la premi re session de ce comit a paru originalement sous forme de document ron ographi WHO Ment 14 en date du 9 septembre 1949 OBSERVATIONS DU CONSEIL EX CUTIF Le Conseil Ex cutif au cours de sa cinqui me session a proc d l examen du rapport sur la premi re session du Comit d experts de
60. ntale la question primordiale tait d obtenir des informations sur la pr sence des diff rentes formes de toxicomanie dans diff rents pays ainsi que sur la fa on dont s vit et se r partit l alcoo lisme suivant les r gions Il estime que des facteurs complexes d ordre social conomique et culturel jouent dans pid miologie de la toxico manie un r le au moins aussi important que les facteurs individuels d ordre psychologique et constitutionnel 7 Actes off Org mond Sant 18 83 8 Au cours de sa cinqui me session le Conseil Ex cutif a adopt la r solution suivante Le Conseil Ex cutif Apr s examen du rapport sur les travaux de la premi re session du Comit experts de POMS pour la Sant mentale tenue Gen ve du 29 ao t au 2 sep tembre 1949 2 AUTORISE la convocation des r unions d experts en mati re de toxicomanie et d alcoolisme recommand es par le comit en tant qu l ment de la participation de l Organisation aux programmes mis en uvre sous l gide des Nations Unies Actes off Org mond Sant 13 309 PREMI RE SESSION 21 Rares sont les personnes qui ont eu l occasion d acqu rir une exp rience sp ciale en ce qui concerne le traitement de tous les types de toxicomanie car dans chaque r gion c est une forme particuli re qui tend pr dominer Les probl mes de la toxicomanie sont galement tudi s dans une large mesure par des psychiatres sp
61. ontribue mettre la disposition de l UNESCO toutes les connaissances psychiatriques qui peuvent aider cette tude cet gard l attention du comit s est port e sur les remarques formul es par le d l gu de la Bulgarie au cours de la discussion du programme de sant mentale la Commission du Programme de la Deuxi me Assembl e PREMI RE SESSION 31 Mondiale de la Sant Il est galement d avis que l ins curit interna tionale et la propagande de guerre s nt nuisibles la sant mentale des individus Tout en estimant que la solution de ce probl me rel ve princi palement des organismes des Nations Unies charg s des probl mes poli tiques et conomiques il estime qu il importe d engager les sp cialistes de la sant mentale dans tous les pays tudier les facteurs psychologiques qui contribuent cr er les tats de tension 20 1 2 Livres et films Le comit est galement d accord avec le d l gu de la Bulgarie pour reconna tre que certaines fa ons de pr senter des th mes rotiques agressifs et psychopathologiques dans les livres et dans les films risquent de porter atteinte la sant mentale Il estime cependant que les grandes diff rences existant suivant les pays dans les types de compor tement admis rendent impossible d tablir des crit res mondiaux de nocivit Toutefois il est d avis qu il est possible aux sp cialistes de la sant mentale dans un pays donn de d ter
62. paver somniferum et de Cannabis sativa dans de nombreux pays arri r s le font douter que des mesures de contr le puissent elles seules arriver en supprimer voire m me en restreindre l usage Le comit estime que ces mesures doivent tre compl t es par un programme d activit s portant sur l tude de la toxicomanie du point de vue de la m decine pr ventive 13 Programme suppl mentaire En examinant de nouveau les propositions d activit s dans le domaine de la sant mentale contenues dans le programme suppl mentaire adopt par la Deuxi me Assembl e Mondiale de la Sant 1 le comit s est inqui t de l accueil d favorable du Conseil Economique et Social leur gard Certains membres du comit peuvent t moigner d apr s leur propre exp rience des effets pr judiciables sur la sant mentale de l industriali sation croissante des collectivit s rurales arri r es si on ne s efforce pas d y appliquer les connaissances de la psychiatrie prophylactique 10 Actes off Org mond Sant 18 77 21 200 22 SANT MENTALE Le comit est d avis que tout effort de d veloppement conomique et particuli rement d industrialisation dans un pays insuffisamment volu sans application m rement tudi e des sciences psychologiques sociales et anthropologiques la prophylaxie des troubles psychiques aura in vi tabiement pour effet de menacer la sant mentale de la fraction cons
63. portant sur les aspects de leurs activit s qui int ressent la sant mentale voir sous 19 3 f I convient de confier un expert conseil temporaire la t che d la borer un m moire r sumant les conceptions psychiatriques actuelles en ce qui concerne l enfance et l adolescence d linquantes L OMS devrait coop rer activement avec les Nations Unies l tude de ce probl me voir sous 19 4 8 Il convient de r unir un groupe d tudes psychiatriques de l enfance et de l adolescence d linquantes h L OMS doit s int resser activement aux aspects psychiatriques de T tude des Nations Unies sur l enfance sans foyer voir sous 19 5 i Dans le cadre de la contribution de POMS cette tude il convien drait de pr parer un m moire concernant les probl mes de psychiatrie que soul ve l ducation des enfants sans foyer J VOMS devrait encourager conjointement avec les Nations Unies l tude de influence que les divers modes d ducation des enfants exercent sur le d veloppement caract riel et la formation de la personnalit Collaboration avec les institutions sp cialis es voir sous 20 a L OMS doit continuer de coop rer avec l UNESCO dans l tude que celle ci a entreprise sur les tats de tension affectant la bonne entente internationale voir sous 20 1 1 PREMI RE SESSION 41 b Il convient de signaler aux sp cialistes de la sant mentale par le canal de la F d ration mondiale po
64. qui concerne les principes de l hygi ne mentale une formation aussi com pl te qu en mati re de sant physique il faut ensuite instituer pour l en semble des agents de la sant publique form s de cette mani re une sp cia lit de l hygi ne mentale C est pourquoi le comit recommande l OMS de ne rien pargner pour aider l tablissement de la profession de fonc tionnaire m dical sp cialis dans le domaine de la sant mentale L extension dans ce sens des programmes d enseignement des fonc tionnaires m dicaux pas plus que la formation de fonctionnaires sp cia listes de la sant mentale ne saurait suffire Les fonctionnaires de la sant publique doivent fournir les cadres de la psychiatrie pr ventive toutefois en derni re analyse l efficacit obtenue d pendra non seulement d eux ma s encore de l ensemble du personnel de la sant publique et en parti culier des infirmi res visiteuses Dans la suite de son rapport le comit souligne en cons quence la grande importance qu il attache la r forme du programme de formation de toutes les infirmi res visiteuses de mani re leur permettre en influen ant le mode de vie de la collectivit dans un sens favorable la sant mentale de jouer un r le aussi efficace que celui qu e les assument d j pour la sant physique 8 SANT MENTALE Le second principe directeur pr conis par le comit en ce qui concerne le progr
65. roubles psychiques Le comit tient souligner cette mani re de voir parce qu il estime que toute explication partielle des faits relatifs aux troubles mentaux par exemple en fonction dela psychopatho logie individuelle de concepts neurophysiologiques ou d une causalit pure ment sociale ne permettront pas d aboutir une meilleure compr hension de leur tiologie de leur prophylaxie et de leur traitement Tous les moyens d approche sont n cessaires pour acqu rir une compr hension compl te La pratique d une psychiatrie ainsi con ue requiert un travail d quipe conception et pratique qui n ont pas encore p n tr dans de nombreuses parties du monde Ce fait constitue d s le principe un grave obstacle pour la mise en uvre de programmes de sant mentale d une port e mondiale Le comit recommande l OMS d encourager l tablissement dans chaque r gion de cours de perfectionnement qui s inspireraient de cette conception de la psychiatrie en vue de former des psychiatres des psycho logues cliniciens des assistants sociaux et infirmiers sp cialis s en psychiatrie Bien que la mise en uvre de moyens permettant de former de futurs th rapeutes pr sente de limportance pour constituer dans chaque pays un corps enseignant dans le domaine de la psychiatrie il est certains autres points qui m ritent de passer au premier plan dans les programmes d en seignement et que le comit estime avoir une
66. s ant rieurement leur condamnation Le comit approuve enti rement les principes g n raux qui y sont nonc s Il consid re que l tude des criminels ne peut tre fruc tueuse que si elle est entreprise par des sp cialistes de disciplines diverses ainsi que le propose l expert conseil Dans le cas o les propositions contenues dans ce document seraient jug es acceptables aussi bien par les experts des Nations Unies qui en effectuent actuellement l examen que par la Commission des Questions sociales le comit recommande que les Nations Unies et POMS appuient conjointement des tudes portant sur les cat gories de d linquants indiqu es dans le rapport Les cat gories provi soirement propos es sont celles pour lesquelles il est d ores et d j connu que les facteurs psychiatriques interviennent fr quemment savoir les individus accus s de crimes encourant la peine capitale les r cidivistes poursuivis trois fois pour le m me genre de m fait les individus accus s d attentat aux m urs d homicide de bigamie d abandon ou de mauvais traitement d enfant de s vices envers P pouse ou de d clenchement non motiv d avertisseurs d incendie Le comit se rend compte que ces cat gories ont t tablies la suite d tudes portant sur un nombre restreint de pays il estime vraisemblable que les cat gories pour lesquelles il est surtout d sirable de proc der un examen psychiatrique du suj
67. s applicables la prophylaxie La pratique de la psychiatrie clinique m nage d autre part des possibilit s PR MI RE SESSION 9 essentielles l ducateur Il importe en cons quence de souligner cet aspect du d veloppement de la th rapeutique dans les pays insuffisamment volu s puisqu il est possible par la pratique de la psychiatrie clinique de combler nombre des lacunes importantes qui persistent encore Dans la suite de son rapport le comit a d limit certaines zones de recherches qui son avis pr sentent une grande importance pour le d veloppement de l activit relative la sant mentale de la collectivit Dans le domaine de la sant publique tel qu il se pr sente actuellement on a constat qu il est essentiel de pourvoir la coordination et l tablisse ment de programmes d ensemble Le comit estime que cette constatation vaut galement pour l activit relative la sant mentale de la collectivit il recommande en cons quence que chaque minist re de la sant soit dot d une section qui se consacre la sant mentale Le comit n ignore pas que dans certains pays le minist re de la sant est dot d une section qui s occupe de certains probl mes de pathologie mentale mais dans la plupart des cas un tel service a t cr en raison de consid rations d ordre juridique relatives la garde de malades certifi s psychiques et intern s contre l
68. s personnes responsables de l enfance en ce qui concerne les aspects de ces professions relatifs la sant mentale Il recommande POMS de venir en aide aux gouvernements pour tablir et d velopper ces services tant au moyen de consultations que de d monstrations 15 Maladies v n riennes Le comit a appris avec int r t l existence de la liaison entretenue par POMS avec les Nations Unies au sujet de l unification des conventions et accords internationaux en vigueur sur le trafic des femmes et des enfants et sur la suppression de la traite des blanches et de la prostitution il a exprim sa satisfaction des progr s accomplis cet gard 13 Le comit est d avis que les connaissances acquises au cours de l action pour la sant mentale peuvent trouver une application utile dans le pro gramme de lutte antiv n rienne de l OMS Les tudes psychiatriques effectu es au cours des derni res ann es ont dans une large mesure fait la lumi re sur les facteurs d ordre psychologique qui provoquent la pro miscuit sexuelle dans des collectivit s o elle n est pas habituelle Les sp cialistes des questions sociales ont maintenant une connaissance tendue des divers types de comportement sexuel au sein des collectivit s selon la structure culturelle de ces derni res Le comit estime important pour le succ s longue ch ance des programmes antiv n riens que ces connais sances soient mises profit par
69. sent rapport de dresser une liste compl te de toutes les informations n cessaires celles qui figurent sous les rubriques suivantes pr sentent une importance particu li re Facilit s de traitement D tails complets sur les moyens existants de traiter les malades hospitalis s ou non atteints de psychoses et de n vroses et de pourvoir aux soins et la surveillance des personnes qui souffrent de d ficience mentale A cet gard un int r t particulier doit s attacher l obtention d informations sur les services actuels de prophylaxie men tale pour enfants et sur la mesure dans laquelle ils sont int gr s dans les programmes d enseignement d une part et dans le syst me de r adapta tion des jeunes d linquants d autre part Informations statistiques Toutes informations ventuellement exis tantes concernant les cas trait s et les taux g n raux de morbidit psychia trique Afin qu il soit possible de donner tout leur sens ces statistiques il sera galement n cessaire de s initier aux modes de classification du pays int ress et aux crit res appliqu s pour poser le diagnostic ainsi qu la terminologie utilis e pour cette classification En effet il y a tout lieu de penser que l emploi des termes de diagnostic pr sente des diff rences consi d rables selon les pays Actes off Org mond Sant 21 389 PREMI RE SESSION 17 Formation professionnelle Il importe d obtenir des rense
70. t d experts de FAssainissement Rapport sur la premi re session Comit d experts de la Peste Rapport sur la premi re session Comit d experts pour l Unification des A Rapport sur la cinqui me session eK E Pres Comit d experts des Maladies v n riennes sur la troisi me session LR pers Re Comit d experts des Maladies v n enness Tap du Sous Comit de la S rologie et des Techniques de Laboratoire Lutte antiv n rienne aux Etats Unis Rapport de la Conso de POMS pour l Etude de la Syphilis Comit mixte Ms A de l Alimentation et de la Nutri tion A 4 Groupe mixte OIHP OMS g tudes sur la SOn africaine Rapport sur la premi re session Groupe mixte OIHP OMS d tudes sur le Chol ra Rapport s sur la troisi me session RE AR Groupe consultatif Papi de la Fi vre jaune Rapport sur la pre mi re session i E er de i CE Comit d experts de l Epid miologie internationale et de la Or taine Rapport sur la deuxi me session t y ARE Comit d experts des Drogues susceptibles d engendrer la Toxico manie Rapport sur la deuxi me session Commandes en gros et organisations sanitaires une remise de 20 Adresser les commandes tion Mondiale de la Sant Section des Ventes Palais des Nations Gen ve Suisse Tous les prix s entendent franco de port Fr s 0 40 0 80 0 40 A para tre 0 40 0 60 0 60 A para tre 1 20 1 A para tre 0 40
71. t id al toutes les popu lations des pays insuffisamment volu s x Des consid rations de cette nature am nent le comit penser qu il ne sera pas possible dans un proche avenir d assurer au b n fice des habitants du monde entier des moyens th rapeutiques du niveau d j atteint dans les pays les plus volu s sans parler de celui que visent ces pays eux m mes 4 Au cours de sa cinqui me session le Conseil Ex cutif a adopt la r solution suivante Le Conseil Ex cutif Apr s examen du rapport sur les travaux de a premi re session du Comit d experts de POMS pour la sant mentale tenue Gen ve du 29 ao t au 2 sep tembre 1949 1 PRIE le Directeur g n ral de tenir compte en ce qui concerne les services fournis par l Organisation dans le domaine de la sant mentale de l ordre de priorit s recommand par le rapport et dans l application des programmes de POMS en d autres domaines de prendre en consid ration les recommandations pertinentes du comit PREMI RE SESSION 7 Le comit est en cons quence d avis que c est seulement par la psy chiatrie pr ventive qu il sera possible de r soudre en d finitive les pro bl mes de sant mentale Dans ce domaine les pays volu s ont donn un mauvais exemple il est courant d y trouver des moyens th rapeutiques perfectionn s alors que l application m thodique de mesures pr ventives y fait d faut A cet gard la
72. te premi re session que ces avantages sont plus que compens s lorsque les sessions se tiennent Gen ve par la possibilit d avoir des contacts avec les chefs des sections du Secr tariat Le comit recommande donc que moins de raisons sp ciales motivant sa convocation dans un centre autre que Gen ve les sessions se tiennent en r gle g n rale au Si ge Au cas o il serait d cid de tenir deux sessions en 1950 le comit recommande que la premi re d entre elles soit convoqu e vers le d but de l ann e apr s r cep tion par le Conseil Ex cutif du pr sent rapport et que la deuxi me ait lieu une date proche des r unions Paris du Congr s international de psychia trie du Conseil ex cutif de la F d ration mondiale pour la Sant mentale et du deuxi me Congr s international de Criminologie 22 3 Ordre du jour Le comit recommande que lune des sessions pr vues pour 1950 s attache l examen d taill de certaines des questions d ducation qu il a mentionn es dans le pr sent rapport notamment celle de la formation en mati re d hygi ne mentale du personnel des services de sant publique 23 R sum des recommandations Principes et priorit s en mati re de sant mentale voir sous 3 a L OMS doit tenir pour acquis que l utilisation des connaissances psychiatriques des fins pr ventives est le principe fondamental d un programme de sant mentale l chelle mond
73. tivit s relatives la sant mentale dans tous les pays se trouve dans une large mesure entrav ou 18 SANT MENTALE acc l r par l attitude du public Il est d s lors souhaitable de conna tre les r actions du public l gard de ces activit s dans les divers pays et le degr auquel les principes d hygi ne mentale ont t appliqu s effectivement dans des domaines tels que l enseignement et l industrie Il importe galement de conna tre les organisations professionnelles des sp cialistes de la sant mentale dans tous les pays et celles qui se consacrent l ducation du public en cette mati re Administration Il importe d autre part de savoir s il existe un organe administratif central pour le d veloppement des services de la sant mentale dans le cadre des administrations gouvernementales de chaque pays et dans l affirmative dans quelle mesure cet organe est dirig par des experts en la mati re Il serait n cessaire d obtenir des d tails relatifs au type d administration l chelon provincial et sur le degr auquel les services de th rapeutique et de prophylaxie tant gouvernementaux que non gouver nementaux sont int gr s dans un plan commun Il importe d obtenir des informations concernant l extension des services de prophylaxie des maladies mentales dans la mesure o ils diff rent des institutions th rapeutiques et la mani re dont ils sont coordonn s avec les serv
74. tration des tablisse ments p nitentiaires et des autres institutions qui ont pour objet la r duca tion des criminels Ces connaissances s appliquent en particulier la mise au point d un type de vie de la collectivit susceptible d exercer une influence th rapeutique sur ses membres et pourraient si elles taient mises en pra tique rigoureusement accro tre l efficacit curative de nombreux tablis sements p nitentiaires _ Le comit exprime donc l espoir que la Commission des Questions sociales cr e par les Nations Unies jugera bon d ajouter la liste des points de son programme consacr la pr vention de la criminalit et au traitement des d linquants l application dans l organisation et l adminis tration des tablissements p nitentiaires des connaissances acquises dans le domaine de la pratique psychiatrique et de la psychologie sociale une exception pr s le comit approuve les points que le rapport de l expert conseil de POMS propose l examen international et recommande d en prendre acte voir Annexe 1 Le comit consid re que le principe nonc dans cette annexe sous 2 4 Le personnel enseignant des coles devrait tre pr par diagnostiquer et traiter les probl mes importants relatifs la personnalit et la discipline d s l apparition des premi res difficult s dans ce domaine risque d tre mal compris et d imposer au personnel enseignant une
75. u Directeur g n ral pour 1948 qui traite des activit s concernant la sant mentale ainsi que de f expos suppl mentaire fait verbalement par le Secr taire 1 Au cours de sa cinqui me session le Conseil Ex cutif a adopt la r solution suivante Le Conseil Ex cutif Apr s examen du rapport sur les travaux de la premi re session du Comit d experts de l OMS pour la Sant mentale tenue Gen ve du 29 ao t au 2 sep tembre 1949 3 AUTORISE la publication du rapport Tenant compte des recommandations formul es par le comit d experts lors de l examen des points pertinents de son ordre du jour 4 TRANSMET le pr sent rapport la Troisi me Assembl e Mondiale de la Sant et 5 REL VE que les recommandations manant des comit s d experts et qui se rappor tent la politique et aux op rations de l Organisation Mondiale de la Sant demeurent de simples recommandations moins qu elles ne soient appliqu es par le Conseil Ex cutif ou par l Assembl e Mondiale de la Sant par le fait de l adoption et de Ja mise en uvre du programme annuel de POMS 2 Actes off Org mond Sant 17 11 3 Actes off Org mond Sant 16 18 st 6 SANT MENTALE 3 Principes et priorit s en mati re de sant mentale 4 En se disposant formuler les recommandations et les principes sur lesquels doit se fonder l avenir le programme de sant mentale de POMS le comit s est attach examin
76. ue possible dans le programme de formation professionnelle de chacun de ces groupes Pensei gnement des aspects de la sant mentale se rapportant leur travail Le comit recommande POMS de prendre toutes les mesures possibles pour 16 SANT MENTALE encourager cette innovation en collaboration avec l UNESCO et toutes autres institutions int ress es 9 Centralisation de renseignements Le comit approuve vivement la th se formul e par les conseillers psychiatres de certaines d l gations l Assembl e Mondiale de la Sant et selon laquelle la centralisation de renseignements relatifs aux moyens d am liorer la sant mentale et aux probl mes qu elle pose pr sente au stade actuel une importance capitale en effet moins que cette centrali sation ne soit op r e il sera impossible de pr parer et d ex cuter d une mani re efficace les programmes en cause Le comit insiste donc pour que ces informations soient r unies par priorit et qu il soit recouru tous les moyens pour les obtenir notamment des enqu tes aupr s des gouver nements des enqu tes entreprises par l interm diaire de la F d ration mondiale pour la Sant mentale et d autres organisations non gouverne mentales admises entrer en relations officielles avec POMS ainsi qu des enqu tes par l interm diaire de membres correspondants nomm s pr s le comit Bien qu il ne soit pas possible dans le cadre du pr
77. ur l tude duquel le comit estime que les connaissances acquises dans le domaine de la sant mentale seraient utiles est celui qui concerne le rel vement des prostitu es Comme dans le cas des d linquants les m thodes de r adap tation des prostitu es et la d termination d un pronostic favorable cette r adaptation doivent reposer en fin de compte sur l examen du point de vue clinique et social de l int ress e et sur l application de toutes les connaissances acquises dans d autres domaines d action de la sant mentale en mati re de traitement psychologique individuel et collectif Le comit recommande la r daction de bibliographies portant sur les aspects psychologiques et sociaux de l extension des maladies v n riennes de m me que sur les aspects psychologiques de la r adaptation des pros titu es il estime que la F d ration mondiale pour la Sant mentale pour rait jouer un r le utile en aidant r unir les l ments de ces bibliographies dans chaque pays 16 Classification statistique internationale des maladies Le comit a pris acte de la publication du Manuel de la Classification statistique internationale des Maladies Traumatismes et Causes de D c s Il estime que l tablissement de cette liste constitue un progr s important dans la voie de la coop ration sanitaire internationale Cependant son avis ce travail ne repr sente qu un premier pas car l emploi des termes de dia
78. ur la Sant mentale l int r t que pr senterait dans leurs pays respectifs une tude sur la mesure dans laquelle la censure ventuellement exerc e sur les publications et films psychique ment nocifs s inspire de principes d hygi ne mentale il importe que les secr tariats de POMS et de l UNESCO tudient en commun ce probl me voir sous 20 1 2 c Il y a lieu d accorder une attention sp ciale aux incidences psychia triques et psychologiques du probl me mentionn dans ie m moire de l American Federation of Labor qui sera soumis la premi re r union du Comit mixte OIT OMS de l Hygi ne professionnelle voir sous 20 2 d Lors de la discussion de ce probl me le comit mixte devrait dis poser des avis d un psychiatre ou d un sp cialiste en psychologie sociale poss dant une connaissance particuli re et l exp rience des questions industrielles voir sous 20 2 Collaboration avec les organisations non gouvernementales voir sous 21 IL est n cessaire chaque fois que c est possible d utiliser les relations tablies avec la F d ration mondiale pour la Sant mentale pour mener bien le programme de sant mentale de POMS et de confier cette f d ration autant que faire se peut la r alisation de certaines t ches sp cifiques de ce programme Comit experts de la Sant mentale voir sous 22 a La majorit des membres du comit d experts dans sa composition compl te devraient
79. urs connaissances la lutte contre les maladies v n riennes ces experts pr senteraient con jointement avec le chef d quipe un rapport sur la possibilit d appliquer leurs connaissances la formation et l activit du personnel des services antiv n riens b Il convient de pr parer une bibliographie sur cette question c Il est n cessaire de pr parer une bibliographie des publications psy chiatriques qui ont trait la r adaptation des prostitu es Classification internationale des maladies voir sous 16 a Le comit se propose de dresser en collaboration avec le Secr tariat un glossaire des d finitions descriptives des rubriques trois et quatre chiffres figurant dans les parties du Manuel de la Classification statistique internationale des Maladies Traumatismes et Causes de D c s qui traitent des affections mentales et nerveuses ainsi que des troubles de la person nalit b L attention du Congr s international de Psychiatrie qui se tiendra en 1950 doit tre appel e sur l existence de cette Classification en vue de permettre la collaboration des psychiatres dans l utilisation du Manuel pour autant que les conditions locales s y pr tent Etude de la morbidit voir sous 17 Avec la collaboration ou sous les auspices de POMS des tudes doivent tre entreprises par voie de sondages concernant le taux de morbidit psychique dans les diff rentes r gions du monde le Comit
80. vent exister et de collaborer avec les institutions nationales pour instaurer une formation de cet ordre 12 SANT MENTALE Le comit recommande que le Comit d experts pour la Formation professionnelle et technique du Personnel m dical et auxiliaire soit invit examiner les points sur lesquels il a insist 5 Personnel infirmier Le comit est impressionn par la grave insuffisance du recrutement de personnel infirmier dans le monde il estime qu on n arrivera pas former un nombre suffisant d infirmiers par les m thodes traditionnelles Il est d avis que la situation demande d urgence tre enti rement reconsid r e Dans le domaine th rapeutique auquel le comit s int resse particuli rement la situation se pr sente de telle sorte que m me dans les pays hautement volu s il existe de grands h pitaux psychiatriques qui sont enti rement d pourvus de personnel infirmier sp cialis Cette situation rend n cessaire l examen non seulement de la formation de personnel infirmier psychiatrique mais encore celui de la formation et du r le d aides psychiatriques et d infirmiers auxiliaires En psychiatrie tout au moins tant donn la diff rence que pr sentent le degr de d veloppement et la nature des probl mes dans les divers pays l heure n est pas encore favorable pour tenter de normaliser sur le plan international les programmes de formation et les conditions d aptitude des infir

DE LA SANTÉ MENTALE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

DE LA SANT&Eacute; MENTALE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

DE LA SANTÉ MENTALE