Gestion communale du patrimoine arboré non forestier : aperçu des
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1. se trouvent sans doute des tailles drastiques ou des arbres non entretenus Pr s de la moiti des communes d clarent sous traiter des travaux d entretien des espaces verts Un quart des interventions concerne les tailles 26 mais la majorit concerne la vitalit de l arbre 29 et surtout le diagnostic sanitaire 45 Les tailles Quels sont les travaux principaux du service 6 d chets verts II haies arbres plantes annuelles pelouses Figure 3 Travaux cit s comme occupant la majorit du temps des services espaces verts Most time consuming tasks according to green services Campanella B Empain C Toussaint A amp Paul R Quelles sont les tailles r alis es par les membres du service des espaces verts 7 11 o re taille architectur e I autres HE tailles de formation entretien en port semi libre 719 entretien en port i m libre P 22 Figure 4 Types de tailles r alis s par les services communaux espaces verts Pruning works carried out by municipal green services sous trait es le plus souvent sont des tailles d entretien en port libre ou semi libre Un quart des tailles sous trait es sont qualifi es de autres Figure 5 ce qui couvre des tailles drastiques ou des abattages Une commune sur deux souligne que son2. u w m D Biotechnol Agron Soc Environ 2008 12 3 239 244 Gestion communale du patrimoine arbor non forestier aper u des moyens disponibles Bruno Campanella C line Empain Andr Toussaint Roger Paul Gembloux Agricultural University FUSAGx Laboratoire de Toxicologie environnementale Avenue de la Facult 2a B 5030 Gembloux Belgique E mail campanella b fsagx ac be Gembloux Agricultural University FUSAGx Unit de Phytotechnie tropicale et Horticulture Passage des D port s 2 B 5030 Gembloux Belgique Re u le 26 f vrier 2007 accept le 15 janvier 2008 Une enqu te a t r alis e en 2006 aupr s des 262 communes wallonnes propos de la gestion des espaces verts et plus particuli rement du patrimoine arbor communal Le questionnaire tait structur en trois th mes 1 le patrimoine g r 2 les moyens dont dispose la commune et 3 les outils de gestion disponibles Cinquante trois r ponses ont t re ues soit 20 2 Cette enqu te fournit donc un premier aper u de la situation Les r sultats montrent que 70 des communes ayant r pondu ne disposent pas de service des espaces verts sp cifique Les services communaux impliqu s dans les espaces verts ne citent la gestion des arbres comme tant une de leurs activit s principales que dans 11 des cas Pr s de la moiti des communes sous traitent au moins une partie de la gestion des espaces verts
3. Les milieux forestiers p ri urbains viennent ensuite laissant les arbres de voiries les moins repr sent s dans les recherches De m me les tudes se penchent plus sur les possibilit s de s lection et de plantation que sur la 240 Biotechnol Agron Soc Environ 2008 12 3 239 244 gestion continu e des arbres urbains Les liens sont donc t nus entre chercheurs et gestionnaires dans le domaine de l arboriculture urbaine En r gion wallonne les arbres sont g r s par diff rents niveaux de pouvoir selon le territoire sur lequel ils se trouvent arbre en massif forestier ou pas terrain priv ou territoire communal arbre situ le long d une route etc Nous ne traiterons pas ici du domaine forestier dont les objectifs de gestion sont particuliers Les gestionnaires doivent galement tenir compte de l gislations diverses selon que l arbre est ou non remarquable class etc La situation est donc complexe Lors de contacts avec le personnel de diff rentes communes mais galement avec l Association Pour les Espaces verts Communaux APEC il est apparu que la situation des personnes en charge de la gestion des arbres tait tr s variable Dans de trop nombreux cas la gestion des arbres est limit e la plantation et l abattage Tout le travail d entretien de l arbre notamment les travaux de tailles est bien souvent n glig faute de moyens Lorsqu il y a intervention celle ci est alors parfois
4. de mani re lectronique aux 262 communes wallonnes sur base de deux listings obtenus aupr s des ASBL Union des Villes et Communes de Wallonie et Association pour les Espaces Verts Communaux APEC Les personnes cibl es taient donc majoritairement des responsables des espaces verts mais galement des co conseillers ou des secr taires communaux Le courriel accompagnant l envoi pr cisait toutefois que le message pouvait tre redirig vers la personne r ellement en charge des espaces verts Les r ponses re ues l ont t majoritairement par courriel trois r ponses sont parvenues par voie postale Le traitement des donn es a t r alis par axe de r flexion de mani re r pondre aux objectifs de l tude Aucun regroupement des r ponses par groupes de communes n a t r alis dans cette premi re tude vu leur nombre et leur r partition g ographique Les donn es statistiques des communes surface population ont t fournies par l Union des Villes et Communes de Wallonie 3 R SULTATS Cette premi re partie de l enqu te a permis de recueillir 53 r ponses sur les 262 communes contact es soit 20 2 Il s agit donc d un premier aper u de la situation La figure 1 pr sente la r partition de ces 53 communes Gestion du patrimoine arbor wallon Figure 1 R partition g ographique des communes ayant r pondu au questionnaire Geographical location of answering municipal
5. dont les interventions sp cifiques aux arbres tailles diagnostic traitements phytosanitaires revitalisation Seulement 15 des communes ayant r pondu disposent d un inventaire des arbres pr sents sur leur territoire Nonante pour cent des communes d clarent ne pas disposer d un outil de planification des travaux en espaces verts et 95 ne disposent d aucun texte l gal d crivant les bonnes pratiques li es la gestion du patrimoine arbor Un important travail d information et d appui technique est donc n cessaire pour renforcer les gestionnaires communaux quels qu ils soient qui ont les arbres en charge pour viter que ne perdurent les erreurs flagrantes observ es ces derni res ann es mort d arbres remarquables par une utilisation abusive d herbicides t tages et ravalements profonds destruction de racines de soutien lors de travaux de voiries etc Mots cl s Espaces verts gestion patrimoine arboriculture taille bonnes pratiques Urban tree management in walloon municipalities overview of available means A survey has been sent in 2006 to the 262 municipalities from Wallonia concerning their green areas management and particularly focused on local arboricultural heritage The questionnaire was structured by 3 themes 1 the managed heritage 2 economical and technical means available for municipalities 3 available management tools Fifty three answers have been gathered which represent 20 2 This en
6. ou chantiers de r f rence D une mani re g n rale il semble n cessaire de mieux conna tre les moyens de gestion d velopp s Campanella B Empain C Toussaint A amp Paul R dans les villes et communaut s urbaines d Europe Des exemples r ussis de mise en place de plans de gestion pourraient susciter l int r t des gestionnaires wallons Remerciements Nous tenons remercier toutes les personnes qui ont bien voulu prendre un peu de leur temps pour participer cette enqu te et particuli rement MM Yves Gerrebos Direction de la Protection DGATLP MRW et Fabrice Walrant Pr sident de l ASBL Arboresco Bibliographie Balleux P 2002 Tailles de formation et d lagage manuel pratique Fiche technique n 16 Namur Belgique DGRNE DNF Churack P Miller R Ottman K amp KovalC 1994 Relationship between street tree diameter growth and projected pruning and waste wood management costs J Arboric 20 231 236 Dr nou C 1999 La taille des arbres d ornement du pourquoi au comment Paris Institut pour le D veloppement Forestier Focant G Gerrebos Y Vanstipelen O amp Cleda M 2005 Pr server les arbres recommandations pour viter les d g ts aux arbres Jambes Belgique dition Danielle Sarlet DGATLP DGRNE Kervyn de Meerendre V amp Delcroix B 1998 Les rattrapages d erreurs ou d accidents In L arbre t moin de nos pens es et de nos actes Actes du Congr s natio
7. techniques utilis s Campanella B Empain C Toussaint A amp Paul R sont issus des travaux de Dr nou en ce qui concerne les tailles Dr nou 1999 et du CWATUP pour la d finition des arbres remarquables ou class s La liste de questions a galement t test e sur cinq personnes ext rieures dont deux responsables d espaces verts communaux L ordre dans lequel les questions ont t pos es tente de rendre la r ponse aussi ind pendante que possible par rapport aux questions pr c dentes Il a toutefois t n cessaire de pr senter le questionnaire en trois parties pour plus de clart La premi re partie du questionnaire aborde les ressources humaines dont disposent les communes dans le cadre de la gestion des espaces verts Un service sp cifique existe t il De combien de personnes est il compos Quels sont leur statut et leur formation Quelle est la place de la sous traitance La deuxi me section aborde les outils de planification et de gestion utilis s par les communes Existe t il un inventaire un code de bonnes pratiques ou des r glements communaux particuliers la gestion des espaces verts et des arbres en particulier Dans la troisi me partie le questionnaire tente de faire le point sur la situation des espaces verts Quels sont les budgets engag s les sources de financement les changements de politique communale mais galement quel type de patrimoine est g r L envoi a t r alis
8. as forc ment augment La volont est au moins de conserver la pr sence des arbres sur le territoire communal De mani re mieux appr hender le niveau de connaissance que les gestionnaires ont de leur patrimoine nous leur avons demand si une partie de leurs arbres taient repris comme tant remarquables ou class s Deux pour cent ont r pondu ne pas tre au courant Six pour cent consid rent ne pas avoir d arbres remarquables ce qui est douteux vu la d finition qu en fait le CWATUP articles 266 1 et 267 1 Enfin 7 5 des r pondants ignorent si des arbres class s se trouvent sur le territoire de leur commune Par contre pour 20 communes consid rant avoir des arbres class s sur leur territoire aucun arbre n est repris dans les documents officiels Gerrebos Y com pers Il semble donc que la notion d arbre remarquable ou class ne soit pas toujours bien comprise Nous verrons galement que la connaissance des arbres de la commune ne se traduit que rarement en un v ritable inventaire On peut galement constater que le patrimoine arbor des communes n est mis en valeur qu une fois sur deux En effet seulement 26 communes sur 53 d clarent organiser une promotion autour de l arbre l occasion de f tes ou de distributions ou via leur bulletin communal 242 Biotechnol Agron Soc Environ 2008 12 3 239 244 3 2 Moyens mis en uvre dans la gestion des espaces verts Dans la plupar
9. communes se sont orient es vers des obtentions horticoles typiques des rues de petit gabarit et demandant peu d entretien Celles ci viennent pourtant en derni res positions dans le classement des essences les plus cit es Le changement d habitudes en est donc au d but La figure 2 montre galement que certaines communes citent dans leurs trois essences principales l aub pine et le charme Les haies sont donc bien 241 26 24 22 20 18 16 14 12 Nombre de mentions O ND BB O Tileu sn H tre Platane Ch ne Sorbier Emmm picea rable ms Marronnier Dm Fr ne Emmm Robinier Em Aulne Charme EE Aub pine Peuplier Noyer m Bouleau E Saule B Pyrus Prunus Figure 2 Classement des essences le plus souvent pr sentes dans les communes esp ces et vari t s non pr cis es Most represented trees in municipalities pr sentes dans l esprit de certains gestionnaires lorsque Pon parle de patrimoine arbor Ce patrimoine est manifestement en constante volution puisque 79 2 des communes d clarent que des plantations ont t r alis es ces deux derni res ann es hors domaine forestier Sur cette m me p riode 47 2 des communes mentionnent la perte d arbres autres que les jeunes plants Dans 76 des cas les arbres perdus ont t remplac s ce qui veut dire que le parc arbor global des communes n a p
10. fres montrent que des plantations de ligneux se poursuivent n anmoins essentiellement pour remplacer les arbres abattus et maintenir le patrimoine arbor Si le choix d essences horticoles de petit gabarit est louable pour les espaces r duits et voiries troites il serait regrettable qu il se g n ralise pour des raisons conomiques ou en vue d une simplification des techniques de travaux d entretien Les plantations de grands arbres dans des situations favorables leur d veloppement ou des lieux o ils seront suivis et prot g s doivent se poursuivre Ce sont eux qui contribueront au maintien du patrimoine arbor et la collection d arbres remarquables dans les d cennies et si cles venir Dans 11 des communes seulement les arbres font partie des travaux principaux Figure 3 m me 243 s ils ne prennent pas la majorit du temps Cela vient principalement d un manque de moyens en hommes nombre formation On s attend donc ce que dans la plupart des communes les arbres soient g r s de mani re relativement simple port libre ou que leur entretien soit sous trait titre de comparaison la part du budget de soins aux arbres consacr e aux tailles variait entre 30 et 50 aux tats Unis dans les ann es 1990 Churack et al 1994 Au sein des communes qui taillent leurs arbres 41 d entre elles d clarent r aliser des entretiens en port libre Figure 4 On peut pourtant supposer qu i
11. inadapt e ou drastique Toussaint etal 2002 et il est bien difficile de rem dier aux d g ts commis Kervyn de Meerendre etal 1998 Une conscientisation des diff rents niveaux de pouvoir sur l importance de r investir dans le secteur des espaces verts est donc n cessaire si on d sire g rer correctement et conserver durablement le patrimoine arbor qui nous entoure Il est galement utile de poursuivre un travail d information des gestionnaires locaux sur les techniques disponibles De mani re pouvoir fournir un soutien efficace dans la formation du personnel communal nous avons voulu faire le point sur la situation actuelle de la gestion du patrimoine arbor Pour ce faire une enqu te a t mise en place dont les objectifs taient de mieux conna tre l tat des connaissances des communes concernant leur patrimoine arbor les moyens mis en uvre pour l entretien des arbres au sein des espaces verts les outils de gestion d j existants en r gion wallonne 2 MAT RIEL ET M THODES Le questionnaire contenait 41 questions ferm es formul es de mani re simple directe et neutre Dans certains cas une option autre ou un champ de commentaires libres est disponible pour mieux s adapter la diversit des situations Les questions ont t labor es en collaboration avec l ASBL Arboresco qui milite pour une am lioration des pratiques en arboriculture urbaine Les termes
12. ities On peut remarquer que certaines grandes villes dont les services des espaces verts sont pourtant r put s n ont pas r pondu Ath Tournai Namur etc D autre part un grand nombre de communes plus rurales du sud du Hainaut de la Province de Namur et du Luxembourg ne sont pas non plus repr sent es Enfin une seule commune germanophone a particip l enqu te N anmoins certaines tendances peuvent d j tre mises en vidence sachant qu elles repr sentent la r alit de communes de taille moyenne 2 communes d environ 200000 habitants 2 autres d environ 50000 habitants la moyenne des 49 autres communes est de 9272 habitants et majoritairement proches du sillon Sambre et Meuse 33 communes sur 53 3 1 Niveau de connaissance des communes en ce qui concerne leur patrimoine arbor Une question concernait les trois essences les plus repr sent es sur la commune Sur base des r ponses le classement suivant des essences les plus souvent cit es peut tre dress Figure 2 On remarque que les essences principales sont indig nes et de grandes dimensions tilleul h tre platane Ces essences peuvent tre conduites en port libre en milieu ouvert parcs zones rurales ou en port semi libre ou architectur en milieu plus strictement urbain Les charges de travail tailles d entretien surtout sont plus lourdes dans le cas des arbres en port semi libre ou architectur C est pourquoi certaines
13. l s agit en partie d arbres en port semi libre vu le gabarit des essences plant es Figure 2 Celles ci n cessitent par exemple des tailles de formation Il est donc probable que par port libre le gestionnaire entende un travail d entretien minimum Les communes d ues des possibilit s de formation le sont en g n ral suite une inadaptation du contenu en fonction de leurs probl mes Une possibilit d am lioration serait la d finition des modules de formation sur base d une analyse des besoins 5 CONCLUSION ET PERSPECTIVES Ces premiers r sultats refl tent une importante h t rog n it dans l approche et la ma trise du patrimoine arbor des villes et communes wallonnes Dans certains cas on rel ve une m connaissance de celui ci une gestion inad quate un manque de comp tences techniques etc Ces l ments montrent l int r t de poursuivre et d largir l enqu te men e Une collecte d informations compl mentaires doit tre men e aussi bien aupr s des grandes villes que de communes situ es dans le Sud et l Est de la r gion wallonne Le doute quant la bonne compr hension des termes utilis s dans le questionnaire par exemple arbre remarquable port libre souligne qu il est important que la R gion puisse continuer un travail d information en partenariat avec les associations existantes FWH APEC Union des Villes et Communes etc de mani re souteni
14. nal d Arboriculture 24 25 septembre 1998 Gembloux Autre glise Belgique ASBL Arboresco 79 91 Konijnendijk C Randrup T amp Nilsson K 2000 Urban forestry research in Europe an overview J Arboric 26 152 161 Legaye N Walot T amp Melin E 2002 Nature etentreprises mode d emploi Fiche technique n 9 Namur Belgique DGRNE DNF Toussaint A Kervyn V Delcroix B amp Baudoin J 2002 Analyse de l impact physiologique et conomique de l lagage des arbres d alignement en port libre Biotechnol Agron Soc Environ 6 99 107 8 r f
15. personnel suit ou a suivi des formations compl mentaires en horticulture et ou arboriculture De plus 68 d entre elles consid rent que ces formations peuvent tre utiles 11 les jugent inutiles et 21 ont un avis mitig Parmi les 11 communes dont l avis est mitig la principale raison est une d ception par rapport au r el int r t des formations propos es En ce qui concerne les moyens financiers le budget moyen d di aux espaces verts en pourcentage du budget communal est de 2 64 30 communes Dix huit communes sur 53 font appel ponctuellement des aides financi res ext rieures dans le cadre de la gestion des arbres toujours aupr s du Minist re de la R gion wallonne Quelles sont les tailles r alis es par les entreprises sous traitantes 11 _ taille architectur e 34 o Wie tailles de formation 53 entretien en port semi libre autres 19 entretien en port libre 25 Figure 5 Types de tailles sous trait es Pruning works carried out by private companies Gestion du patrimoine arbor wallon 3 3 Outils de gestion existants Seulement 15 des communes disent disposer d un inventaire qu il soit sous format papier informatis ou int gr La grande majorit reconna t ne pas disposer d inventaire 77 alors que 8 ne savent pas s ils en ont un Nonante pour cent des communes ne disposent pas d un outil de planification des trava
16. quiry gives a first overview of the situation It shows that 70 of answering municipalities have no specific green service Tree management is a priority for only 11 of the municipal services that are involved in urban greening Half of the municipalities are delegating at least a part of green area management to private societies That concerns tree pruning safety diagnosis tree care and revitalisation Only 15 of municipalities have a complete inventory of their trees Ninety percent declare they have no planning tool and 95 have no legal text describing good management practices An important information and formation work is then necessary to reinforce local tree managers to avoid that well known mistakes continue to be done death of veteran trees after herbicide misuse tree topping root destruction during public works etc Keywords Urban greening management heritage arboriculture pruning good practices 1 INTRODUCTION Konijnendijk et al 2000 Sur base d une enqu te laquelle ont particip 20 pays dont la Belgique Une des conclusions de l Action COST E12 1997 2002 a t que la recherche en Foresterie Urbaine en Europe est morcel e Le nombre de groupes de recherche les principaux sujets abord s l int r t qu ils suscitent pour les pouvoirs publics et le niveau de dialogue entre chercheurs et praticiens varient Konijnendijk et al ont d termin que les milieux arbor s les plus tudi s sont les parcs
17. r les efforts des gestionnaires locaux Ce soutien passe galement par l dition de documents de r f rence concernant la mise en place de plans de gestion ou de codes de bonne pratique Balleux 2002 Legaye et al 2002 Focant et al 2005 Ce type de d marche est fondamental si nous voulons viter de perdre des arbres qui sont ou pourraient tre un jour des l ments incontournables du patrimoine Trop d erreurs de gestion emploi inappropri d herbicides tailles drastiques etc ont t commises ces derni res ann es avec des r sultats catastrophiques sur l tat d arbres anciens et parfois m me prot g s 244 Biotechnol Agron Soc Environ 2008 12 3 239 244 Il semble qu une r flexion approfondie relative l entretien des espaces verts dans les communes wallonnes pourrait conduire mieux valoriser les investissements consentis en mati re d environnement En effet au vu des r sultats n y a t il pas lieu de repenser les strat gies locales titre d exemple est il justifi que le poste pelouses d vore 58 du temps des services espaces verts Une gestion diff renci e et des m thodes alternatives ne pourraient elles pas s imposer progressivement de fa on lib rer des moyens pour optimiser d autres postes Parmi les pistes propos es citons notamment r aliser des inventaires pour mieux conna tre la probl matique et pouvoir mieux g rer val
18. t des communes c est le service des travaux qui prend galement en charge l entretien des espaces verts 57 Dans 30 des cas 16 communes il existe un service sp cifique alors que 13 des r pondants d clarent n avoir aucun service s occupant d espaces verts Sur les 16 communes qui d clarent disposer d un service espaces verts sp cifique la moyenne du nombre d ouvriers est de 27 5 N anmoins cette moyenne est tir e vers le haut par les deux communes les plus peupl es Li ge et Charleroi le minimum est de 1 personne et le maximum de 165 Dans une majorit de communes les services sont compos s de moins de 15 personnes Dans la plupart des cas les personnes sont employ es temps plein 79 0 Une commune mentionne l appel des saisonniers Nous avons demand quelles taient les t ches qui prenaient le plus de temps pour le service des espaces verts qu il soit sp cifique ou non Le poste le plus souvent cit dans 6 cas sur 10 est la tonte des pelouses Figure 3 Viennent ensuite 4 secteurs pratiquement sur le m me pied la gestion des annuelles la gestion des arbres les haies et la gestion des d chets verts Pr s de la moiti des communes indiquent la sous traitance des travaux d entretien des espaces verts Au sein des communes qui taillent leurs arbres 41 d entre elles affirment r aliser des entretiens en port libre Figure 4 Dans les 11 de tailles autres
19. uer les projets mettre en uvre et effectuer des projections pr cises des co ts de cr ation et d entretien tant pour les nouveaux projets que pour les r novations tablir et faire respecter des codes de bonnes pratiques pr voir une formation continu e du personnel les mat riaux les machines les m thodes sont en perp tuelle volution Le Centre Technique Horticole de la Communaut fran aise organise r guli rement Gembloux des formations cibl es et pertinentes Encore faut il que le personnel charg des jardins et espaces verts communaux poss de une formation de base ad quate afin qu il puisse tirer parti de telles formations imposer un code de arbre susceptible de revaloriser et d ennoblir les espaces verts et les arbres afin qu ils soient mieux respect s favoriser le travail communal en r seau afin que les exp riences des uns et des autres soient partag es tendre vers une gestion centralis e pour les arbres remarquables cr er un centre pilote Espaces verts et ouvrir une Ligne verte assur e par des conseillers techniques et conomiques au service des responsables communaux Les th matiques ma triser sont nombreuses choix et co ts d entretien des machinismes des produits phytosanitaires des modes de plantations et choix des essences des pratiques de tailles etc Ce centre serait galement charg de mettre en uvre des mod les
20. ux en espaces verts mais la moiti d entre elles est d sireuse d obtenir des informations concernant de tels outils Cela explique le d veloppement actuel de nouveaux outils commerciaux De m me pr s de 95 des communes n ont pas r dig de code de bonnes pratiques m me partiel en mati re d arboriculture urbaine mais 39 communes sont int ress es par des informations ce sujet 4 DISCUSSION Sur les 262 communes wallonnes 20 2 ont r pondu cette premi re enqu te Nous pouvons en tirer de premi res orientations mais il est n cessaire de collecter un plus grand nombre de r ponses pour s assurer que les conclusions refl tent bien la diversit des situations sur l ensemble de la r gion wallonne On peut remarquer que de nombreuses communes rurales n ont pas r pondu ainsi que la plupart des communes germanophones Des adaptations au questionnaire seront donc n cessaires pour toucher galement ces communes traduction formulation des questions Le niveau de connaissance du patrimoine est relativement faible et en tout cas ne se traduit que rarement en un r el inventaire La gestion reste donc pour beaucoup li e la personne motivation exp rience formation qui en a la charge et non l institution et ses r gles de fonctionnement Dans une commune sur deux seulement ce patrimoine arbor fait l objet d une promotion au niveau du public par l un ou l autre canal Les chif
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