Bible du spectacle - Festival d`Automne à Paris
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1. ne naturaliste qui la mani re d un Stanislavski faisant passer pour naturel et vraisemblable ce qui ne cherche m me pas l tre risquerait de tout prendre au tragique et jusqu donner aux acteurs comme le vertige de se sentir crits et le devoir de prendre par del leurs personnages la parole C tait peut tre aussi cela le sens de ce titre sans nom un renoncement a l art du portrait l affirmation de l utilit du theatre gr ce a la po sie singuli re des acteurs ces enfants qui dans le vacillement parfois terrifiant de leurs fables nous d voilent en creux le r el Parfois quand je n arrive pas dormir je me dis mon Dieu vous nous avez donn les for ts immenses les plaines sans limite les horizons sans fond et nous qui vivons la c est des g ants que nous devrions tre La Cerisaie acte I du 22 octobre au 31 octobre 1992 tous les jours 20h30 Gertrude Stein Robert Wison doctor faustus lights the lights avec Docteur Faust Thilo Mandel Christian Ebert Thomas Lehmann M phisto en rouge Z Doctor Faustus Lights the Lights de Gertrude Stein a t cr en francais au Th tre de Gennevilliers en 1982 dans spectacle en anglais cr ation Berlin le 15 04 92 direction artistique mise en scene et sc nographie une mise en sc ne de Robert Wilson l am ricain Richard Foreman musique RE Heiko Senst sous le titre de Faust ou la f te Hans2. Peter Kuhn M phisto en noir lectrique production Florian Fitz Th tre Hebbel de Berlin Marguerite Ida et coproduction H l ne Annabelle Katrin Heller Wiebke Kayser Gabriele V lsch 4 Le petit gar on Matthias Bundschuh Le chien Karla Trippel Change de Milan avec le soutien de R gion Nord Pas de Calais en collaboration avec Ecole d Art Dramatique Ernst Busch de Berlin Ecole d Arts Plastiques de Le garcon Berlin Weissensee Christian Ebert Ecole d Art de Berlin La flle Ecole de Productions Wiebke Kayser La paysanne Martin Vogel Monsieur Vipere Moritz Sostmann Un homme d au del les mers Thomas Lehmann Le choeur ee tous les participants Cin matographiques et et To de Berlin Karlhorst avec le soutien de Daimler Benz Ag repr sentations ir Anvers Francfort sur le Main Maubeuge New York Paris Rome Salzbourg Venise Document de communication du Festival d Automne Paris tous droits r serv s a _ Quand on ne sait pas rire on ne devrait pas faire de th tre Robert Wilson collaboration a la mise en sc ne Ann Christin Rommen avec Claudia Bosse et Christoph Roos lumi re Heinrich Brunke avec Andreas Fuchs dramaturgie Peter Krumme chor graphie Suzushi Hanayagi costumes Hans Thiemann avec Andreas Auerbach Anja Duklau Peter Pelzmann et Petra Peters assistant d corateur Ulv Jakobsen avec C
3. Anton Tchekhov St phane Braunschweig la cerisaie Gertrude Stein Robert Wilson doctor faustus lights the lights Anton Tchekhov St phane Braunschweig la cerisaie du 18 septembre au 18 octobre 1992 du mardi au samedi 20h30 dimanche 17h rel che lundi et jeudi AVEC par le Th tre Machine traduction Gaev Leonid Andreevitch cr ation au centre dramatique Andr Markowicz et Pierre Alain Chapuis national d Orl ans le 12 05 92 Francoise Morvan Lopakhine Iermolai mise en sc ne et sc nographie Alexeevitch St phane Braunschweig Olivier Cruveiller nes VOLE S A Trofimov Piotr Sergueevitch Marion Hewlett Ex Claude Duparfait musique originale T Firs 5i Gualtiero Dazzi Jean Marc Eder assistant la mise en sc ne Simeonov Pichtchik Yedwart Ingey Boris Borissovitch realisation des costumes Yedwart Ingey _ Jocelyne Lucas assist de Douniacha Odile Tompetta Chantal Lavall e r alisation des d cors Ranevska a Lioubov Ateliers Pro Sc nium Rennes Andreevna r gie plateau Flore Lefebvre des No ttes Thierry Borba Da Costa 7 lacha administration production L on Napias _ Didier Julliard Epikhodov Semione marionnette _ Panteleevitch Pierre Fran ois Lucas Louis Guy Paquette masques Charlotta Ivanovna Meike Burger Anastassia Politi remerciements a A Ania a f Nicky Rieti et Philippe Roux Alexandra Scicluna coproductions Te Varia Centre dramatique n Orl ans Agn s Sourd
4. e Living Theatre le Judson Church Dance Theatre Richard Foreman Bob Wilson Andy De Groat la r ponse est celle que lui fournissait d j en supporter William Carlos Williams dans les ann es vingt Go to it old girl Vas y ma vieille Sorti de a rose is a rose is a rose qui a toutefois inspir Maurice Blanchot un beau chapitre de l Entretien Infini tout ce qu on dit delle c est qu elle a boulevers la prose la po sie le langage ou on ne sait quoi Elle m me un peu m lancolique dans les ann es de guerre dans sa retraite de l Ain crivait pour se consoler Et apres tout je peux me souvenir que je suis un des ma tres de la prose anglaise et qu il n y en a pas beaucoup et quand je suis triste cela me redonne de l nergie Elle avait immodestement raison Cela est vident Gertrude Stein did indeed do right the way she did write puisque son apport est suffisamment pr cieux aux artistes contemporains conscients du bouleversement du langage qui atteint de plein fouet tout ce qu elle crit pour qu ils puissent copiant un de ses titres l appeler The Mother of Us All Notre M re Tous ou si l on voulait garder le jeu de mot sur USA Notre Mere a NoUS Autres Claude Grimal Stein ou Le chaos mode d emploi Th atre Public n 48 Rauschenbere ou Cage ou Merce Cunningbam Un temps ils ne savent pas Ce qui les incite le faire c est pr cis ment qu ils ne savent pas p
5. erlin en cours de representation ou qui vont l tre j ai pens que celui ci pouvait tre un contrepoint C est un Faust fait par un am ricain Gertrude Stein est un crivain tr s compliqu dont l humour est compliqu et d un autre c t tr s simple tr s na f J ai pens que ce projet pouvait tre r alis avec ces tudiants de l Est qui pour la plupart ne parlent pas anglais ne connaissent pas Gertrude Stein ont d autres r f rences en g n ral pour eux le contenu de Faust est tr s s rieux tr s grave J ai pense que a pouvait tre important pour leur ducation Je me suis rappel une histoire Gertrude Stein tait venue New York en 1933 pour Four Saints in three Acts Virgil Thomson qui avait compos la musique avait dit Miss Stein vous savez nous devons veiller obtenir une bonne distribution parce que votre texte est tr s difficile dire et chanter Et Stein qui vivait alors Paris au milieu d une cour d artistes et d crivains lui r pondit Je veux le faire avec une distribution enti rement noire Et je voudrais le faire Broadway Et Thomson Oh ils ne seront jamais capables de dire le texte ils ne Seront jamais capables de le chanter Elle Bon L esprit du texte de cet op ra sur Sainte Th r se ils peuvent l avoir J ai pu me tromper mais c est avec a en t te que j ai essay de r aliser ce Faust avec les tudiants Je crois que la pl
6. erv s Par ce travail d interroga tion de distanciation comme de palpation nous nous sommes trouves forces de percevoir quel point la langue de Tchekhov est une langue plurielle et d en arriver une compr hension que l on pourrait dire anti stanislavskienne de la pi ce se rapprocher du russe c tait toujours tre bref gagner en concision purer le contour Et cet effort mettait au jour un humour incisif pr sent a tout instant sous chaque r plique qui faisait que l on en venait comprendre la pi ce la mani re de Tchekhov un vaudeville comme il le disait un vaudeville fin s rieux qui exigeait de penser le th tre en dehors des genres r f rences Francoise Morvan co traductrice Quand je travaille longtemps sans fatigue alors j ai les id es moins lourdes et j ai l impression moi aussi de savoir pourquoi j existe Il y en a mon vieux des gens en Russie dont on se demande pourquoi ils existent Enfin de toute fa on a n emp che pas la terre de tourner La Cerisaie acte IV Nous provenons d une enfance qui a tir son origine de celte mythologie que pilie impuis sance et culpabilit de nos parents ont rig e pour Nous ajin de nous rencre possible le monde Ce qui bien entendu n a jamais r ussi effacer l autre monde le monde cruel et silencieux qui n tait pas fail pour nous et dont notre seule connaissance tient dans son reflet inexorab
7. illon Th tre Machine et Th tre de Gennevilliers Pascal Robault alto Festival d Automne Paris Le Crat re Sc ne n d Al s Espace Andr Malraux Sc ne n Chamb ry Savoie le Th tre Machine est subventionn par la DRAC Document de communication du Festival d Automne Paris tous droits r serv s La Cerisaie est abstraite comme une symphonie de Tchaikouski V Meyerhold a A Tchekhov 8 05 1905 Ecoutez dit un jour Tchekhouv assez fort pourque je puisse l entendre je vais crire une nouvelle pi ce elle commencera comme a Quel silence merveilleux on n entend ni oiseaux ni chien ni coucou ni hibou ni rosignol ni horloge ni clochette et pas le moindre grillon C tait bien s r une pierre dans mon jardin Stanislavski Souvenirs Tu demandes Qu est ce que la vie C est comme si on demandait Qu est ce qu une carolte Une carotte c est une carotte et on n en sait rien de plus A Tchekhov O Knipper 1904 s Ne te f che pas petite colombe n cris pas de lettre pessimiste Tu es n cessaire comme crivain extr mement n cessaire n cessaire pour le repos pour que les gens comprennent qu il y a de la poesie dans le monde de la beaut v ritable des St phane Braunschweig 12 04 1992 Quand on propose un grand nombre de rem des pour gu rir une maladie a signifie que la maladie est incurable Je r fl ch
8. is je me triture les m ninges je vois beaucoup de rem des vraiment beaucoup et a veut dire qu au fond je n en vois aucun La Cerisaie acte 1 La derni re grande pi ce de Tchekhov est aussi la seule ne pas porter le nom d un personnage c est en effet et selon toute apparence une singuli re maladie qui en tient le r le titre On en conna t les sympt mes des cerisiers qui ne produisent plus que de la blancheur perte de vue pas une cerise de la beaut sans revenus et c t des gens qui parlent trop fort ou qui d sob issent des gens qui ne sont plus leur place et d autres encore qui croient la magie et perdent tout comme des enfants distraits et g n reux Un monde sens dessus dessous on n y comprend plus rien comme dit Firs le tr s vieux laquais ce rescap d avant le malheur d avant la libert cet historien paradoxal en quelque sorte qui refusant la libert a refus l Histoire ce nostalgique d ancien r gime qui voit dans l abolition du servage toute l origine de la maladie Mais la maladie dont parle Tchekhov m decin et dramaturge semble moins relever de l Histoire que de la p diatrie et aussi surtout du th tre Sinon pourquoi les pr tendus rem des pr conis s par le marchand Lopakhine ou par l ternel tudiant Trofimov passage une conomie de march ou bien abolition de la propri t priv e ne viendraient ils pas plus facilement bout des sym
9. le au travers de la fable qu on na jamais cess de nous raconter sur lui une lumiere que nous ne projetons pas nous m mes mats qui se reverse sur loul Ce qui nous appartient el qui est n tre pour le bouleverser un son plus bas et plus profond que tous les sons imagin s un tremblement qui branle les fondements de notre existence el transforme l int gralite de notre conscience de nous m mes en UN SOUvENIT comme si un lemps immense s tait concentr en un instant A G Gargani Regard et destin Mais quelle v rit Vous vous voyez ou sont la v rit et le mensonge el moi croire que j ai perdu la vue je ne vois riers La Cerisaie acte Il certitudes c est un chemin non pas vers la v rit mais vers la clairvoyance comme accoucher de la vie Et c est encore passer du rire de l enfance du rire qui ne conna t pas l angoisse de la mort a l autre rire celui d Epikhodov riant de ses malheurs le rire monstrueux du clown peut tre aussi celui de Tchekhov dramaturge laborantin observant ses acteurs cobayes se d battre avec le sens de la vie sous la cloche de verre du th tre Et jamais autant que dans La Cerisaie Tchekhov ne nous aura donn la sensation presque physique de son regard de sa pr sence derri re chaque mot tel un compositeur n crivant aucune note qui ne servirait le sens et la coh rence de l ensemble donc au del de toute vraisemblance pr venant de la sorte toute mise en sc
10. ordelia Matthes Frank Prielipp Anke Schkrock Bernd Schneider Jan Schroeder et Angelika Winter assistant a la musique Christian Struwe et Helle Koppetsch maquillage Comelia Wentzel avec Irina Tubbecke r gisseur Sven Nielsen direction technique du plateau Thomas Schr der Ta assistant personnel de Robert Wilson Frank Hentschker stagiaire Dorte Holbek professeur de diction Bernd Kunstmann gt souffleuse Hiltrud Stark tude du texte Lena Lessing tude des chants Michael Gebhart introduction a Gertrude Stein Sissi Tax eee documentation vid o Antonia Baehr documentation filmique Karl Farber Bernd Heiber Frank schulte direction technique Media Pool Berlin Siegfried Paul et Christian Kuhn collaboration Beate Leidner Carsten Wank construction des poutres That Hamburg z Peter H nle et Peter Holz machiniste Franz Blersch construction des chaises Klaus Partheil Theatre Hebbel direction artistique Nele Hertling directrice du projet Maria M Schwaegermann avec Elisabeth Knauf Pour moi un tre humain est aussi important qu un autre tre bumain et l on pourrait dire que dans un paysage tout l ment a la m me valeur le brin d herbe a autant de valeur que l arbre Le r alisme pour les gens qui l ont invent consistait a rendre les gens r els Je ne voyais pas d int r t a rendre les gens r els Ce qui m int ressait tait l essence ou pour
11. ourquoi ils le font Et c est toujours une telle invite pour le public Observez le travail de Dali c est un grand artiste il y a toujours quelque chose qui me g ne parce que je sais qu il a une id e Rire bref Et ce n est pas son id e qui m ini resse Dans les travaux de la plupart des metteurs en scene europ ens je percois l id e El c est cette id e seule qui motive leur travail Pour moi ily a quelque chose qui manque Et c est ce qui manque qui m int resse Ce qui m interesse C est une sorte de ce que je ne sais pas Et c est la la raison de faire quelque chose fe d marre sur les effets avant d en voir les causes contrairement a la plupart des jormations a europ enne ou la tradition en matiere d ducation surtout en Allemagne veut qu on s attache en premier aux causes el qu aux moyens de ces cause on obtienne un effet Mais a n a vraiment pas d importance si l on commence par l effet on en trouvera les causes Je crois que la difference r side dans le fait que je d marre sur des choses un peu abstraites sans trop me pr occuper de questions de contenu ou de signification mais plut t comme une composition visuelle presque une abstraction puis je commence la recouvrir et a la remplir de signification Mais apres Traduction de O A Christie Th tre Public n 106 Extrait d un d bat avec Robert Wilson Berlin avril 1992 Il y a plusieurs Faust en ce moment B
12. parler comme un peintre les valeurs Gertrude Stein Robert Wilson Je ne veux pas savoir pourquoi je fais une chose Je ne veux jamais savoir Pourquoi St tu sais pourquoi tu fais quelque chose ne le fais pas Et je ne dis pas ca la l g re ne le fais pas Si tu sais pourquoi tu le fais laisse tomber En revanche si lu ne Sais pas pourquoi tu vas le faire ni comment tu vas t y prendre alors fais le C est a qui m int resse Et C est peul tre quelque chose qui est sp cifique a ma g n ration celte tendance d Thierry Grillet Quelle g n ration Robert Wilson Je dirais celle de gens comme Document de communication du Festival d Automne Paris tous droits r serv s Notre m re tous Peinte par B rard Berman Laurencin Picabia Picasso Tal Coat Tchelitchew Rose Valloton sculpt e par Davidson Lipchitz photographi e par Cecil Beaton Van Vechten Man Ray habill e par Balmain et Alice Toklas sa compagne mise en musique par Leonard Bernstein Al Carmine Virgil Thomson Ned Rorem cit e par tout le monde et lue par personne tel est le sort de Gertrude Stein citoyenne tr s am ricaine n e a Alleghany Pennsylvanie en 1879 et morte a Neuilly France en 1946 Plusieurs g n rations de po tes lui ont rendu un hommage enthousiaste recueilli dubitatif ou les trois la fois Pour les gens des performing arts des ann es cinquante soixante et soixante dix l
13. ptomes Et pourquoi la fin de la pi ce nous laisse t elle tellement l impression que ce sont eux qui ne gu riront jamais La Cerisaie c est le lieu d une enfance non pas perdue non pas regreti e mais jamais quitt e Aucune nostalgie C est le lieu des fables o l on croit que l on sera toujours pargn par la mort C est un th tre d enfants pour des enfants C est le r ve des acteurs qui ont voulu tre des g ants La pi ce de Tchekhov dont la sc ne primitive n est autre que la mort d un enfant de sept ans c est comme le deuil faire de ce r ve c est le vacillement inqui tant fou et joyeux de toutes les sentiments lev s des mes affectueuses humaines que la vie est vaste et belle Et ton cynisme Chacune de tes phrases est n cessaire et toi m me tu le seras encore plus a l avenir Oh si j avais le don de la parole combien je t en conterais encore Chasse loin de toi ces pens es inutiles Aies piti des gens et sens que tu leur es n cessaire Ne t loigne pas et donne du fond de ton dime si riche tout ce dont tu es capable Ecris et aime chacun de tes mots chaque pens e chaque dime que tu l ves et sache que tout cela est indispensable pour les gens Il n existe nulle part au monde un crivain comme toi ne te replie donc pas ne te retire pas en toi m me O Knipper a A Tchekhov 1903 Document de communication du Festival d Automne a Paris tous droits r s
14. upart d entre vous sont familiers de mon travail et savent que je hais le naturalisme le naturalisme est un mensonge Essayer de jouer naturel sur sc ne est impossible C est toujours artificiel Si nous acceptons d s le d part que ce soit artificiel je pense que nous pouvons avoir une relation plus honn te ce que nous faisons notre m tier Mon th tre diff re de la plupart des autres en ce qu il est formaliste Ces tudiants sont particuliers en ce qu il leur a t assez facile de s adapter a ce type de travail et cette facon de penser Je suis sir que cela tient 4 leur formation peut tre parce qu ils sont familiers de Bertolt Brecht Au d part ce sur quoi j ai beaucoup travaill avec eux c est leur corps leur mouvement C est toujours le point de d part et c est trange pour moi que dans les coles on n insiste pas plus sur le corps Le corps est notre ressource Il est notre commencement Document de communication du Festival d Automne Paris tous droits r serv s th tre de gennevilliers centre dramatique national 41 avenue des gr sillons t 47 93 26 30 direction bernard sobel 92230 gennevilliers fF 40 86 17 44 Document de communication du Festival d Automne a Paris tous droits r serv s
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