Gaz à effet de serre : les rejets en baisse quasi générale
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1. France mais tr s fort pouvoir de r chauffement jusqu gt Gaz effet de serre les rejets en baisse quasi g n rale France http www lesechos fr journal20140912 lec1_france 0203752366163 11 700 fois plus que le CO a t substitu au chloro fluoro carbone qui faisait des trous dans la couche d ozone La tendance est galement la baisse pour les missions hors gaz effet de serre Celles de soufre g n ratrices des pluies acides observ es dans les ann es 1980 ont t presque divis es par six Celles des compos s organiques volatils COV issus des peintures et des solvants ont diminu de 76 Et elles l ont fait d ailleurs plus vite dans l industrie que dans l habitat Jo l Cossardeaux Les Echos JolGossardeaux D autres vid os voir sur le web Nouvelle concentration record des gaz effet de serre en 2013 Plan te terre mode d emploi Le 16 septembre 2014 par Val ry Laram e de Tannenberg lt http www journaldelenvironnement net article olanete terre mode d emploi 50004 xtor EPR 9 gt Booster l conomie mondiale tout en luttant contre le changement climatique c est possible Un groupe international de personnalit s proposent quelques solutions audacieuses bien loin du projet de loi sur la transition nerg tique Voil une tude qui tombe pic Une semaine avant l ouverture du sommet de l ONU sur le climat 24 anciens chefs d Etat ministres entrepren2. combustibles A contrario le montant des aides publiques aux nergies renouvelables tellement d cri ne d passe pas les 100 Md an 77 Md Rench rir le prix de l nergie ne suffira pas Les auteurs du rapport sur la nouvelle conomie du climat militent aussi pour l instauration d un prix du carbone Une l gante fa on d inciter les acteurs conomiques ma triser leurs missions de gaz effet de serre mais aussi de remplir les caisses des tr sors publics bien vides jusqu pr sent Car de l argent il en faudra rappelle l ar opage Pour favoriser l mergence de la prochaine vague de technologies bas carbone efficaces les investissements publics dans la recherche d veloppement du secteur nerg tique devra tripler et atteindre 100 MdS an vers 2025 estiment ils ELIMINER LA DEFORESTATION Partout il faudra moderniser et tendre les infrastructures de transport collectif les syst mes nerg tiques et d adduction d eau L urbanisme devra tre r form pour que les cit s du futur soient plus denses et plus compactes qu elles ne le sont aujourd hui en particulier dans le Nouveau monde Les auteurs proposent aussi de financer la protection des for ts de sorte que la d forestation mettrice de GES s arr te vers 2030 Co t 5 Md an Ils recommandent aussi chaudement de partir la reconqu te de 150 millions d hectares de terres d grad es De quoi am liorer l ordinaire alimentaire de plus de 200 millions d
3. SEPTEMBRE FRANCE vencreci 12 septembre 2014 2014 Gaz effet de serre les rejets en baisse quasi g n rale JOEL COSSARDEAUX CHEF DE SERVICE ADJOINT LE 12 09 06 00 Gaz effet de serre une r duction Surtout visible dans l industrie des missions depuis 2005 Variation 2012 1890 en En millions de tonnes quivalent CO 9 Ea Agriculture Transports hors route 25 R sidentiel tertiaire W 6 Transport routier 2 1 Gaz effet de serre les rejets en baisse quasi g n rale 1 1 Entre 1990 et 2012 les gaz effet de serre mis en France ont diminu de 13 L industrie a fait de gros progr s Mais les transports et l habitat restent la traine Paris a bien m rit d accueillir en 2015 la conf rence mondiale sur le climat o les Etats vont devoir sceller de nouveaux engagements pour r duire leurs missions de gaz effet de serre GES La France tient d j et tr s haut la main les objectifs qu elle a pris dans le cadre du trait international de Kyoto en vigueur depuis 2005 Les objectifs fix s pour la France sur la p riode 2008 2012 ont bien t atteints estiment les experts du Citepa Centre interprofessionnel technique d tudes de la pollution atmosph rique un organisme charg par le minist re de l Ecologie de comptabiliser toutes les missions de GES et de polluants atmosph riques Entre 1990 et 2012 derni re ann e inventori e les GES mi
4. e personnes Le montant du devis on l imagine est consid rable De l ordre de 90 000 Md 69 521 Md en l espace de 15 ans Aussi consid rable soit il ce chiffre doit tre relativis Il ne repr sente somme toute que 1 4 du PIB mondial des 15 prochaines ann es Dans son pr c dent rapport sur l conomie du climat Nicholas Stern estimait le prix de l adaptation et de l att nuation environ 1 du PIB mondial Dans les deux cas le formidable coup de pouce donn aux investissements tant scientifiques que productifs dynamisera l activit conomique sans nuire aux grands quilibres cologiques Jean Jouzel La France n chappera pas au r chauffement climatique Le 08 septembre 2014 par St phanie Senet j Coordonn par Jean Jouzel le nouveau rapport de l Onerc pr cise les effets r gionaux Dans un rapport remis le 6 septembre au minist re de l cologie l Observatoire national sur les effets du r chauffement climatique Onerc pr cise concr tement la hausse des temp ratures et des v nements climatiques extr mes attendue dans l Hexagone d ici la fin du si cle Ce nouveau rapport sur les sc narios r gionalis s montre de fa on plus concr te les effets du r chauffement climatique en France et am liore les pr visions r gionales une r solution de l ordre de 12 kilom tres explique au JDLE le climatologue Jean Jouzel coordinateur de celte tude r alis e partir des mod les h
5. eurs scientifiques et lus donnent leur vision du monde Dans lt un rapport de 72 pages gt dont la r daction a t coordonn e par lt l conomiste Nicholas Stern gt le prestigieux ar opage rappelle quelques fondamentaux Sans action d ampleur men e urgemment le climat mondial devrait prendre un coup de chaud de 4 C d ici la fin du si cle Le gros des efforts est mener dans les villes qui produisent 80 du PIB mondial et consomment 70 de l nergie finale Au vu de la vitesse de d gradation des sols agricoles et de l accroissement de la population la s curit alimentaire pourrait tre compromise dans certaines r gions Une population plus importante qui aura des besoins sans cesse croissants annonce une forte hausse de la consommation d nergie Bref sans une importante inflexion de notre d veloppement la route s annonce chaotique REDUIRE LES SUBVENTIONS AUX ENERGIES FOSSILES moins bien s r que l on fasse bouger quelques curseurs conomiques ce que proposent les 24 signataires de l tude Leur premi re recommandation est de r tablir une certaine v rit des co ts nerg tiques tout d abord en liminant rapidement les subventions donn es la consommation d nergies fossiles Selon des estimations de l Agence internationale de l nergie AIE les tats France comprise consacrent pr s de 600 milliards de dollars par an 463 milliards d euros r duire artificiellement le prix des carburants et
6. exagonaux d velopp s par M t o France et l Institut Pierre Simon Laplace IPSL Le rapport avait t command il y a 4 ans par Chantal Jouanno alors secr taire d Etat l cologie Autre nouveaut par rapport aux pr c dents opus ces simulations s appuient sur les nouveaux sc narios issus du 5e rapport du Giec 1 de type RCP et non plus Sres De nouveaux sc narios visant contenir le r chauffement sous la barre des 2 C via le sc nario 2 6 le moins metteur contrairement aux sc narios plus metteurs 4 5 6 et 8 5 Quel que soit le sc nario retenu l horizon 2021 2050 enregistrera une hausse des temp ratures moyennes comprise entre 0 6 et 1 3 C par rapport la p riode de r f rence 1976 2006 Des records devraient tre atteints dans le Sud est o la hausse sera comprise entre 1 5 et 2 C S il y a peu de diff rences selon les sc narios c est parce que cette hausse d pend de ce qui se trouve d j dans l atmosph re explique Jean Jouzel Autre cons quence irr m diable les vagues de chaleur seront plus nombreuses jusqu 5 jours suppl mentaires sur l ensemble du territoire et de 5 10 jours en plus dans le Sud est De leur c t les jours les plus froids seront moins fr quents de 1 4 jours en moins en moyenne sur le territoire et jusqu 6 jours dans le quart nord est du pays Enfin les pr cipitations conna tront une hausse allant jusqu 42 millim tres par jour en moyenne sachant que leu
7. n pour les b timents publics neufs ou les b timents b n ficiant de subventions publiques d tre nergie positive Seule une r duction des missions globales de gaz effet de serre par 2 voire par 3 entre 2050 et 2100 nous permettra de contenir le r chauffement sous la barre des 2 C comme le montre le dernier rapport du Giec C est un Sc nario exigeant mais r alisable rappelle de son c t Jean Jouzel Une conclusion qui arrive point nomm la veille du d but de l examen du PLTE par la commission sp ciale de l Assembl e nationale 1 Giec Groupe intergouvernemental d experts sur l volution du climat
8. r distribution g ographique reste encore incertaine JUSQU A 5 C DE PLUS DANS LE SUD EST DES 2071 A l horizon 2071 2100 les r sultats s av rent encore plus alarmants mais aussi tr s diff rents selon le sc nario Au cours de l t le mercure grimpera ainsi de 1 3 C selon le sc nario RCP 2 6 le moins metteur et entre 2 6 et 5 3 C selon le sc nario RCP 8 5 r gions d Outre mer comprises Le Sud est de la m tropole sera l encore le plus touch avec des hausses fr quentes de 5 C par rapport la p riode 1976 2005 Le calendrier des vagues de chaleur sera plus important au moins 20 jours suppl mentaires selon le sc nario 8 5 tandis que le nombre de jours de froid extr me diminuera de 6 10 de moins dans le Nord est C t pr cipitations les pr visions oscillent selon les mod les Aladin Climat ou WRF mais une chose est s re le taux de pr cipitations extr mes sera accentu de 5 sur l ensemble du territoire selon le sc nario 8 5 avec un record de 10 dans le Nord est Les pisodes de s cheresse seront par ailleurs plus nombreux dans une large partie sud du pays SOUS LA BARRE DES 2 C Ce rapport aide une prise de conscience non pas pour un discours catastrophiste mais pour donner une cl pour agir a r agi le 6 septembre la ministre de l cologie lors de la remise de ces conclusions Elle a ajout que le projet de loi sur la transition nerg tique PLTE comprendrait la nouvelle obligatio
9. s partir du sol fran ais ont diminu de 13 L objectif de Kyoto tait de stabiliser nos missions rappelle Julien Vincent du Citepa La France d gage 10 de gaz carbonique en moins 70 des GES Les missions de protoxyde d azote et de m thane le plus souvent dues l levage et l agriculture diminuent respectivement de 14 et 37 A quoi tiennent ces r sultats Pour beaucoup l industrie La production crise oblige a baiss et ses rejets ont recul de 38 Les niveaux d mission les plus bas enregistr s depuis le d but des observations interviennent sur la p riode 2009 2012 observent les experts du Citepa Mais ces bons scores sont aussi imputables aux dispositifs de r duction install s en sortie de chemin e Le secteur de l nergie s est fait plus propre 28 Passage du charbon au gaz am lioration de l efficacit nerg tique et des process tous ces facteurs ont jou explique Julien Vincent Les missions de HEC s envolent Pour autant les indicateurs ne sont pas au vert partout L habitat et surtout les transports 11 pour la route rejettent plus de GES qu auparavant Et certaines missions montent en fl che 350 pour celles d hydro fluoro carbone HFC un fluide frigorig ne utilis pour produire du froid et climatiser les b timents logement bureaux entrep ts etc lronie du sort ce gaz encore marginalement responsable 4 des missions de GES en
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