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la differenciation pedagogique

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1. s ajoute celle du niveau de pratique des l ves redoublants qui ont d j au moins 1 10 heures de v cu dans les activit s programm es H t rog n it des motivations En d but d ann e afin d obtenir une esquisse des conduites motivationnelles de nos l ves en EPS a t propos une fiche de renseignements remplir par chacun d eux Parmi les questions pos es se trouvaient les items suivants Etes vous motiv s enthousiastes contents de venir assister au cours d EPS Quels sont vos r sultats de l ann e derni re Le d pouillement de ce questionnaire a r v l que 14 l ves arrivent motiv s en EPS et ont un bon niveau scolaire dans cette discipline 8 l ves participent sans enthousiasme mais obtiennent des r sultats convenables 5 l ves n appr cient pas l EPS et ont de faibles r sultats 2 l ves malgr leur note moyenne se r alisent en EPS Ces r sultats confirment la diversit des attitudes des niveaux et des motivations de la classe de 2 2 en EPS Pour r sumer les l ves sont issus d tablissements tr s divers Les activit s physiques pratiqu es ant rieurement la quantit de pratique effective l exp rience et les connaissances acquises le niveau atteint les projets personnels sont autant de raisons de divergences entre les l ves B O n 6 du 31 08 2000 B LES DIFFICULTES RENCONTREES Les difficult s pratiques sont apparues d s les p
2. au cours des cycles pr c dents une progressivit dans les exigences des fiches de suivi a t r alis e pour permettre aux l ves une meilleure prise d informations Par exemple en d but d ann e les fiches ont t simplifi es observation binaire avec des crit res quantifiables et facilement identifiables Au fur et mesure des s ances les attentes ont t plus pr cises nombreuses et donc plus difficiles D autre part la diff renciation p dagogique trait e dans ce m moire au travers de l laboration de silhouettes de jeu n cessite un degr d autonomie des l ves dans les apprentissages L autogestion de la classe sur les diff rents ateliers doit tre temp r e au cours des s ances pour que les l ves puissent construire leur propre cadre de fonctionnement En effet en d but d ann e les l ves de la classe de Z 2 taient tr s d pendants de l enseignant de ses consignes de ses appr ciations et de ses feeds backs La classe se caract risait par un manque de prises d initiative et de d cisions C est donc progressivement que les l ves ont eu acc s un certain degr de libert dans la r alisation de t ches sp cifiques telles que l chauffement en petit groupe l exploitation de variables didactiques r investissables dans les s ances futures Pour r sumer il est n cessaire de permettre aux l ves d acc der une forme d autonomie dans le travail Cepen
3. est un gain de temps par rapport des explications trop longues Elle favorise le processus d apprentissage Parmi ces supports nous serons amen s faire des choix en tant qu enseignant Cependant il me semble int ressant de les exp rimenter Seule la d monstration peut para tre difficile mettre en uvre dans la programmation des APSA choisies B LES SITUATIONS D APPRENTISSAGE La situation d apprentissage est caract ris e par la mobilisation d une ou plusieurs capacit s en interaction avec des comp tences L activit que l l ve d ploie peut tre nomm e strat gie C est une activit personnelle al atoire li e son histoire propre Cette activit est finalis e par la construction de nouveaux savoirs et savoirs faire int gr s par une s rie de mises en relation successives De la difficult l habitude De l tranger au familier De l inconnu au connu En d autres termes la situation d apprentissage permet au sujet d effectuer un ensemble d op rations dont le but est de parvenir un apprentissage stabilis MERIEU 1990 Rappelons que l apprentissage se caract rise par le changement de l tat interne du sujet r sultant de la pratique ou de l exp rience et pouvant tre inf r e par l analyse de sa performance Ces transformations doivent pr senter une certaine permanence TEMPRADO 1994 10 1 LES DIFFERENTS TYPES DE SITUATION D APPR
4. mes buts Ces sept points nous r v lent l ampleur de la difficult pour r pondre aux besoins d une classe de 29 l ves dans laquelle il n y a pas deux l ves semblables Les postulats de BURNS dit s dans Essor des didactiques et des apprentissages scolaires de JP ASTOLFI 1995 mettent en vidence la complexit de la t che de l enseignant pour satisfaire les attentes de tous Cependant d autres auteurs ont approfondi ces recherches en tudiant d une part le profil p dagogique des l ves et d autre part leur rythme d apprentissage B LES PROFILS PEDAGOGIQUES DE LA GARANDERIE ET FONTAINE Ces deux chercheurs ont constat que chaque individu restitue le savoir selon des profils qui lui sont propres On distingue trois cat gories de personnes Le profil auditif On assiste la restitution du savoir par la reconstruction de sa dynamique du r cit de son d roulement de l exploitation de sa chronologie Le profil visuel On assiste la restitution du savoir par des images l exploitation de relations spatiales entre des l ment visuels Le profil kinesth sique On assiste la restitution du savoir par la reconstruction de la position du placement des mouvements des diff rentes parties du corps Cette exp rience et ses conclusions soul vent le probl me de la transmission efficace d une consigne d une r gle l ensemble d une classe Quels supports utilis s
5. utilisation de contraintes diverses On a une logique dans la succession des exercices Les rotations On travaille par groupe de niveau avec des ateliers diff rents et des variables appropri es sans pour autant avoir une gradation d un atelier l autre Les ateliers Ils sont organis s en fonction des probl mes sp cifiques de chacun Ils se caract risent par une r partition individualis e des l ves En jouant sur les diff rents dispositifs d am nagement du milieu l enseignant peut ais ment d velopper une p dagogie diff renci e C LES ELEVES La classe constitue un groupe D apr s REY 2000 le groupe est d fini comme une interaction et interd pendance de ses membres organis s en profondeur par un r seau d attraction et de r pulsion entre individus Cet ensemble de personnes ayant un but commun ont une influence r ciproque RAYNAL 1997 Les diff rentes formes de groupement peuvent constituer un outil p dagogique r pondant leurs diverses attentes Le groupe affinitaire Les l ves se choisissent pour former leurs quipes Certes l engagement est optimal mais les conditions de travail se d gradent rapidement Il a une interaction entre les relations affinitaires le progr s et la dur e des changes LADD 1989 Le groupe de niveau Les l ves sont group s en fonction de la grille de comportements d habilet s Ce type de groupe est une n cessit de fonc
6. cette pratique comme un suivi individuel des l ves de l attention permanente la progression de chacun la proposition individuelle d exercices strictement adapt s au niveau que chaque l ve a atteint MERIEU L cole mode d emploi des m thodes actives la p dagogie diff renci e 1990 La p dagogie diff renci e est donc un enseignement sur mesure et la mesure de l l ve C est une philosophie de l l ve comme sujet une p dagogie de l autonomie comme capacit de piloter soit m me progressivement ses propres apprentissages une conception de rapport sociaux comme devant tre la fois reconnaissance de la diversit et recherche de solidarit MERIEU L cole mode d emploi des m thodes actives la p dagogie diff renci e 1990 B ASPECT INSTITUTIONNEL La notion de p dagogie diff renci e appara t d s 1985 et reste toujours comme une solution p dagogique dans les textes officiels actuels Dans ceux du coll ge programme de la classe de troisi me on rel ve la prise en compte de l h t rog n it des niveaux atteints par les l ves engendr e par la diversit des espaces et des possibilit s physiques implique une diff renciation de la p dagogie les contenus et les d marches d enseignement devant aussi prendre en compte l volution physiologique psychologique sociale et intellectuelle des adolescents et plus particuli rement de la diff renciat
7. conomique avec des l ves issus de cat gories socioprofessionnelles diff rentes il s av re que ces l ves ont suivi leur scolarit dans des tablissement divers et vari s avant d tre regroup s au lyc e Seuls deux l ves sont originaires d Al s les autres viennent de village avoisinants Nozi res St Christol les Al s St Hyppolite du Fort Enfin le lyc e JB DUMAS est le seul tablissement public secondaire dans le nord du d partement et son secteur de recrutement est donc large H t rog n it de sexe La classe de 2 2 compte 28 l ves se r partissant en 5 filles et 23 gar ons Certes il existe une mixit dans ce groupe mais d quit entre les sexes L int gration et la gestion des jeunes filles risquent de poser probl me H t rog n it scolaire Dans ce groupe 8 l ves redoublent leur classe de seconde Ils ont un v cu de lyc en que leurs camarades n ont pas Compte tenu de la politique de l tablissement qui favorise le brassage et vite les classes litistes ou les classes poubelles la 2 2 est compos e d l ves ayant un niveau scolaire h t rog ne H t rog n it des pratiques Issus de coll ges diff rents les l ves ont un v cu en EPS d pendant de la programmation des APSA de leur tablissement Ils ont donc un niveau de pratiques pouvant varier entre 0 10 heures de pratique ou 4 10 heures de pratique dans un groupement d activit s A cette difficult
8. crit res de r ussite simples Il attribue sa r ussite au travail et aux efforts fournis But de performance L l ve est orient par rapport une mesure du temps ou de l espace une performance Il explique sa r ussite par ses aptitudes et ses checs par le manque de chance Il semble important au cours d une situation d apprentissage de proposer simultan ment ou alternativement des t ches but de ma trise ou de performance pour r pondre aux attentes de tous Enfin LOCKE et LATHAM 1985 noncent 4 principes concernant le but Le but dirige l attention et l intention de l l ve Le but mobilise et r gularise la quantit d efforts qu une personne est pr te d ployer pour une t che donn e Le but augmente la pers v rance La poursuite d un but favorise la construction de strat gies alternatives en cas d obstacles 3 REMEDIATION L enseignant en fonction de l action des l ves dans la situation doit la faire voluer Deux possibilit s s offrent lui La simplification Modifier certains param tres de la t che pour les rendre plus accessibles aux l ves Par exemple augmenter l espace de jeu r duire le nombre de joueurs diminuer la contrainte temporelle La complexification Rendre la t che plus difficile en jouant sur certains param tres tels que l espace le temps le rapport de force etc A ce propos CHAMBERTS 1973 fait une distinct
9. indem er sich an die Eigenschaften seiner Sch l ffentlichkeit anpasst In dieser Denkschrift ist die p dagogische Unterscheidung als ein didacto p dagogisches Werkzeug experimentiert worden das in Entsprechung mit dieser doppelten Forderung hineingeht Den nationalen Programmen beizutreten Die Heterogenit t einer Klasse von Sekunde zu ber cksichtigen MOTS CLES H t rog n it scolaire diff renciation p dagogique autonomie motivation INTRODUCTION I PRESENTATION DU CONTEXTE A L ETABLISSEMENT La cit scolaire JB DUMAS d Al s GARD h berge les deux lyc es r partis en trois cycles Le lyc e g n ral et technologique avec Un cycle g n ral Un cycle technologique Le lyc e professionnel avec Un cycle professionnel Elle poss de un internat et des services communs avec des coll ges voisins Elle re oit tous les l ves de l enseignement public issus du B I P E Le lyc e JB DUMAS poss de toutes les sections g n rales et technologiques qu on trouve habituellement dans un lyc e de Service Public Sections Litt raire Scientifique Economique et Sociale Sciences des Techniques Tertiaires Sciences des Techniques de l Ing nieur Brevet d Etudes Professionnelles Classes d Apprentissage Professionnel Baccalaur at Professionnel Quelques sections donnent l tablissement un caract re particulier Terminale pr parant aux grandes coles BTS Assistance Te
10. jeu des l ves THEMES Exploiter la dimension profonde du terrain jouer court long Exploiter la dimension lat rale du terrain jouer gauche droite ECHAUFFEMENT Compte tenu de la r duction horaire de la s ance l chauffement sans raquette n a pas t r alis Seul l chauffement avec raquette a t mis en place SITUATION Am nagement du milieu Les terrains de badminton sont divis s en deux dans le sens de la longueur le long de la ligne de service En tennis de table 5 tables sont notre disposition 14 l ves sont en badminton et les 14 restants voluent en tennis de table Rotation des l ves En badminton les deux l ves restants 2 l ves par terrain 12 veillent au respect des consignes sur deux terrains distincts Ils entrent en jeu d s qu un des l ves sur son terrain apr s trois tentatives n a pas r ussi la situation HT SEANCE N 5 Dur e 2 heures En tennis de table le fonctionnement est similaire Les quatre l ves restant sont arbitres et tournent d s que possible sur leur table respective CONSIGNES La situation d apprentissage est identique pour tous les l ves Seules les consignes sont adapt es chacun en fonction des silhouettes de jeu d termin es en s ances 2 ou 3 selon l activit dans laquelle ils voluent Annexe 3 Les deux groupes d l ves tournent apr s vingt minutes de pratique pour exploiter la situati
11. l activit l enseignant attire l attention de l l ve sur des d tails de fonctionnement gagne du temps par rapport des explications trop longues et favorise ainsi les processus d apprentissage Ceci a pu tre observ au cours de la s ance n 1 Les l ves n ayant pas compris la rotation des joueurs l enseignant a dispos les l ves selon le sch ma affich et a proc d une simulation de rotation afin que chacun puisse prendre conscience des changements r aliser Ce mode de communication a t exploit plusieurs reprises dans le cycle notamment pour assimiler la silhouette de jeu Certes les l ves comprennent le fonctionnement g n ral de cet outil mais ils sont incapables de se positionner sur un terrain pour observer le joueur ad quat Les explications orales et les supports crits ne s av rant pas toujours suffisants la d monstration peut tre l l ment d terminant pour la bonne compr hension de tous les l ves quelque soit leur profil p dagogique B LE BUT Dans un premier temps la diff renciation p dagogique a t exploit e dans la transmission d un message plus particuli rement d une consigne pour permettre tous les l ves de la classe de 2 2 de comprendre une situation et de mettre en uvre tous les moyens pour y parvenir Dans cette deuxi me partie nous allons montrer que la diff renciation des buts atteindre permet de r pondre aux diff rents
12. l ve Il est donc n cessaire que les consignes soient claires structur es redondantes et r parties opportun ment dans le temps pour tre efficaces DURAND 1990 De plus HEBRARD en 1986 souligne la distinction entre les contenus d enseignement et les contenus de formation L enseignant s adresse un public de norexpert Il doit donc traduire en termes simples concrets et compr hensibles par tous les l ves les contenus d enseignement c est dire ce qu il a enseigner Ainsi la qualit d expression de l enseignant doit tre bonne Parvenir capter l attention de tous au m me moment oblige le professeur varier sa voix son intonation son rythme Par ailleurs en EPS l enseignant dispose d un outil de communication unique par rapport aux autres disciplines la d monstration BANDURA 1986 d veloppe la th orie de l apprentissage socio cognitif par observation il s agit de regarder quelqu un et de reproduire ce qu il fait en passant par des processus attentionnels de r tention de reproduction motrice et motivationnelle L utilisation d un mod le est un des moyens les plus puissants pour transnettre des valeurs des attitudes des comportements PIERON 1992 ajoute que la d monstration couvre 5 avantages C est une image globale de l activit Elle permet la visualisation Elle attire l attention de l apprenant sur les d tails importants de l habilet C
13. niveaux de comp tence des l ves 1 LA NATURE DU BUT Dans la partie th orique nous avons montr que certains l ves sont orient s par un but de ma trise et d autres par des buts de performance L l ve engag vers un but de ma trise est orient par rapport aux progr s qu il r alise au niveau d habilet acquis en fonction de crit res de r ussite simples Il attribue sa r ussite au travail et aux efforts fournis Tandis que l l ve engag vers un but de performance est orient par rapport une mesure du temps ou de l espace une performance Il explique sa r ussite par ses aptitudes et ses checs par le manque de chance Au cours de ce cycle l enseignant a tent de proposer en simultan it l atteinte des deux buts ma trise et performance afin que tous les l ves puissent s accomplir aussi bien en tennis de table qu en badminton En effet l laboration de silhouettes de jeu r pond des l ves dirig s vers Un but de ma trise puisqu elle propose l l ve d identifier son volume de jeu au cours de la I s ance et de tenter de l am liorer en exploitant des situations d apprentissage sp cifiques son niveau d habilet L l ve attribuera sa r ussite aux efforts fournis et son travail Un but de performance puisque l l ve doit acc der la derni re silhouette la fin du cycle correspondant la mesure de son volume de jeu R
14. son adversaire Tennis de table faire sortir son adversaire de sa zone d habilet tout en maintenant la balle sur la table THEMES Visualiser son volume de jeu c est dire rep rer l espace de jeu de terrain ou de la table majoritairement exploit Cr er sa silhouette de jeu Annexe n 1 ECHAUFFEMENT Il est identique celui propos en premi re s ance auquel on ajoute l chauffement avec raquette Il se d compose comme suit Les l ves sont r partis par 4 sur chaque terrain ou table et poss dent 1 balle ou volant par groupe Consignes R aliser 20 changes en renvoyant alternativement le volant ou la balle dans le demi terrain adverse Un l ve ne peut pas toucher le volant ou la balle 2 fois cons cutivement D s que l change est rompu un des l ves en attente entre sur le terrain et tente de remplir le contrat de 20 changes Les l ves en attente ont chacun un chronom tre et font des exercices de renforcement 18 Gainage sur 30 secondes 10 abdominaux 5 pompes Tous les l ves passent ainsi sur les ateliers de gainage et l attente n est pas passive Quand les l ves ont r ussi leurs 20 changes ils exploitent la situation suivante R aliser 20 changes avec contrainte Chacun choisit sa contrainte jouer avec la main gauche aller toucher la ligne de carr de service entre chaque change En cas de rupture de l change les rotation
15. 3 Tableau Vell da Fiches individuelles En ayant toujours l esprit la volont d une coh rence dans l enseignement transmis les diverses fiches labor es pour pr senter une situation ont suivi le m me cadre de fonctionnement que le support verbal c est dire l annonce du but la description de la situation et les crit res de r ussite Ainsi simultan ment l enseignant peut solliciter l attention des l ves profil auditif et visuel laissant ainsi peu de possibilit s aux l ves de se d concentrer La multiplicit des canaux de communication permet l enseignant de s adresser la plupart des l ves tout en r pondant leurs caract ristiques propres De mani re g n rale ce n est pas la description des situations ou leurs explications qui posent probl me mais plut t la sch matisation des terrains ou des tables de tennis de table dans l espace Ce genre de difficult a t surtout pr sente en s ance n 1 pour l organisation des rotations des l ves au cours de la montante descendante L enseignant a donc eu recours la d monstration pour faciliter la compr hension de tous les l ves 25 3 LA DEMONSTRATION Malgr la diversit des supports de communication verbal et visuel la compr hension des consignes n est pas toujours parfaite La mise en situation des l ves est un facteur facilitant la transmission d un message En ayant une visualisation globale de
16. 6 Dur e 2 heures SEANCE N 7 Dur e 2 heures Le choix de la r partition des l ves dans les activit s est al atoire Les groupes par terrain ou par table sont impos s Consignes Badminton Les l ves jouent un match de 2 sets en 11 points sur terrain r glementaire Les 3 l ves restants ont un r le d terminant 2 l ves sont observateurs Chacun a la responsabilit d valuer le volume de jeu d un de ses camarades Comment Un polycopi sur lequel est repr sent un terrain de badminton est distribu aux l ves L observateur doit pointer tous les impacts du volant sur la raquette de l adversaire du joueur observ entourer les points marqu s sur smash et inscrire d une croix les points marqu s sur faute directe de l adversaire A la fin du match les l ves inscrivent sur leur fiche individuelle leur score et leur pourcentage de points marqu s sur Faute directe de l adversaire D passement de l adversaire Smash Annexe n 4 Le fonctionnement est identique en tennis de table Dur e du match 2 sets en 10 points pour faciliter la comptabilit des pourcentages Consignes A partir de la silhouette de jeu et des pourcentages des points les l ves sont orient s vers des situations d apprentissage sp cifiques Contrairement aux autres s ances la rotation des groupes de 14 l ves entre les activit s a pu tre r alis e en 2 heures Le v cu des s ances pr c de
17. C LES STADES D APPRENTISSAGE DE FITTS 1964 Quelque soit l ge lorsqu une t che est nouvelle l individu passe par plusieurs stades Le passage d un stade l autre varie en fonction des personnes de leur v cu de leur exp rience personnelle et de leur entra nement On distingue Le stade cognitif L individu fait largement appel aux processus de traitement de l information Il essaie de comprendre de se repr senter la t che Le cerveau n a pas encore de programme moteur g n ralis auquel rattach l activit demand e L individu met alors beaucoup de temps r aliser l action car il doit r fl chir ses gestes Le stade moteur Le programme moteur est en bauche Il se r ajuste chaque essai L individu pr te moins attention ses gestes Les mouvements s automatisent La r gularit de la r ponse motrice augmente prouvant la construction du pattern moteur Le stade autonome ou r flexe Il est caract ristique de l expert L habilet est compl tement automatis e dans tous ses d tails il est flexible adaptable un grand nombre de situations L individu est capable d agir en pensant autre chose Apr s avoir pr sent les causes de l h t rog n it scolaire nous allons d finir la notion de p dagogie diff renci e et proposer une approche institutionnelle de cette notion Il LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE A DEFINITION On peut d finir
18. ENTISSAGE AMADE ESCOT 1992 pr sente une mod lisation de l action de l l ve Elle consid re que les t ches motrices en EPS sont r pertori es en 3 cat gories La t che d finie ou la t che du mod le gestuel permet de construire un programme moteur partir d un ensemble de solutions propos es par l enseignant C est une t che ferm e c est dire sans source d incertitude pour l l ve Exemple placage sur un boudin en rugby L enseignant donne comme consignes Abaisser le centre de gravit Engager l paule Serrer les bras autour du boudin Placer la t te l ext rieur Exercer une pouss e du bas vers le haut pour faire tomber le boudin La t che de mise en situation On demande l l ve de recontextualiser ce qu il a appris dans une situation am nag e en jeu global L l ve est confront une t che semi ouverte ou ouverte Dans la situation on note un degr d incertitude Si on reprend l exemple pr c dent l l ve devra r investir ce qu il a appris sur le placage mais dans une situation de 1 contre 1 avec un adversaire Pour plaquer son adversaire 1l devra au pr alable identifier sa course et ses appuis avant de mettre en uvre ses propres acquis techniques sur le placage La situation de r solution de probl me Situation o l on valorise l activit de recherche d informations de l l ve Situation dans laquelle l l ve es
19. LU FM PERSICO Elodie Acad mie de MONTPELLIER Site de NIMES LA DIFFERENCIATION PEDAGOGIQUE UNE REPONSE A L HETEROGENEITE SCOLAIRE CONTEXTE DU MEMOIRE EPS TUTEUR DE MEMOIRE Classe de 2NPE 2 Mme Francine SENERS LET Jean Baptiste DUMAS ALES ASSESSEUR Mr Patrick SENERS ANNEE UNIVERSITAIRE 2003 2004 RESUME Au sein d une classe plus particuli rement en seconde l enseignant d ducation physique et sportive est confront l h t rog n it sociale scolaire des niveaux de pratique de sexe et des motivations de ses l ves Face l ensemble de ces individualit s l enseignant doit proposer la fois un enseignement r pondant aux exigences des textes programmes du B O du 31 08 2000 tout en s adaptant aux caract ristiques de son public scolaire Dans ce m moire la diff renciation p dagogique a t exp riment e comme un outil didactico p dagogique entrant en ad quation avec cette double exigence Adh rer aux programmes nationaux Prendre en compte l h t rog n it d une classe de seconde TRADUCTION In einer Klasse insbesondere in der Klasse von Sekunde wird der Sportlehrer mit der sozialen Schulheterogenit t mit Niveaus der Praxis des Geschlechtes und der Motivierungen seiner Sch ler konfrontiert Angesichts der Gesamheit dieser Individualit ten muss der Lehrer einen Unterricht gleichzeitig vorschlagen der den Forderungen der Texte B O du 30 08 00 entspricht
20. NEXES ANNEXE N 1 Evaluation des silhouettes de jeu ANNEXE N 2 Situations d apprentissage des s ances 2 et 3 ANNEXE N 3 Situations d apprentissage de la s ance n 4 ANNEXE N 4 Fiche individuelle de r partition des points page 1 page 1 page 1 page 2 page 2 page 2 page 2 page 2 page 3 page 3 page 4 page 4 page 5 page 5 page 5 page 5 page 6 page 6 page 6 page 7 page 7 page 7 page 8 page 8 page 8 page 9 page 10 page 11 page 12 page 13 page 13 page 13 page 13 page 14 page 14 page 15 page 22 page 22 page 22 page 23 page 23 page 24 page 24 page 26 page 27 page 28 page 29 page 30 page 31 page 32 page 33 39
21. Tennis de table Escalade Gymnastique 3 LES MENUS PROPOSES EN PREMIERE Menu n 1 athl tisme volley ball gymnastique Menu n 2 athl tisme basket ball badminton Menu n 3 athl tisme basket ball escalade Menu n 4 athl tisme tennis de table escalade 4 LES INSTALLATIONS Elles sont situ es l int rieur m me du lyc e On comptabilise de nombreuses installations facilitant le fonctionnement en EPS Deux gymnases de type B Un gymnase de type C Un mur d escalade Une piste d athl tisme Six aires de lancer Deux sautoirs Six terrains de basket ball Trois terrains de tennis Trois terrains de handball Cependant cons quence des inondations de 2002 2003 l ensemble de ces infrastructures est en cours de r novation limitant occasionnellement l exploitation optimale des installations Seuls les trois gymnases et le mur d escalade sont utilis s Tous les am nagements en plein air ont t totalement d truits obligeant l quipe p dagogique organiser des transports pour se rendre sur des structures l ext rieur du lyc e II PRESENTATION DU PROBLEME PROFESSIONNEL A L HETEROGENEITE SCOLAIRE LA CLASSE DE 2 P 2 En tant que professeur stagiaire s est pos le probl me de la gestion de la diversit du public scolaire dans la classe de 2 2 L h t rog n it de cette classe se traduit diff rents niveaux H t rog n it sociale Au del de l aspect purement
22. agogie diff renci e REY 2001 Le groupe ROBERTS 1992 Les buts de motivation SENERS 1992 La le on d EPS TEMPRADO 1994 L apprentissage 30 CADRE RESERVE AU JURY SOMMAIRE INTRODUCTION I1 PRESENTATION DU CONTEXTE A L ETABLISSEMENT B L EPS 1 LE PROJET D EPS 2 PROGRAMMATION DES APSA 3 LES MENUS PROPOSES EN PREMIERE 4 LES INSTALLATIONS IL PRESENTATION DU PROBLEME PROFESSIONNEL A L HETEROGENEITE SCOLAIRE LA CLASSE DE 2NPE 2 B LES DIFFICULTES RENCONTREES C HYPOTHESE DE TRAVAIL APPROCHE THEORIQUE I L HETEROGENEITE SCOLAIRE A LES POSTULATS DE BURNS B LES PROFILS PEDAGOGIQUES C LES STADES D APPRENTISSAGE H LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE A DEFINITIONS B ASPECT INSTITUTIONNEL M THEORIES REMEDIANT A L HETEROGENEITE SCOLAIRE A LA TRANSMISSION DU MESSAGE B LES SITUATIONS D APPRENTISSAGE 1 LES DIFFERENTS TYPES DE SITUATION D APPRENTISSAGE 2 LE BUT 3 REMEDIATION 4 LES FORMES D ORGANISATION C LES ELEVES D L EVALUATION EXPERIMENTATION I PRESENTATION DE L ACTIVITE A DEFINITION DE L ACTIVITE B COMPETENCES CULTURELLES ET METHODOLOGIQUES C CONNAISSANCES D DUREE DU CYCLE I ECHEANCIER M PRESENTATION DE L EXPERIMENTATION A LA TRANSMISSION DES CONSIGNES 1 LE SUPPORT VERBAL 2 LE SUPPORT ECRIT 3 LA DEMONSTRATION B LE BUT 1 LA NATURE DU BUT 2 UN BUT COMMUN DES ITINERAIRES DIFFERENTS CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE AN
23. chnique d Ing nieur BTS Assistant de Direction TSI Section chimie lyc e professionnel Option Arts Cin ma audiovisuel danse Option th tre expression dramatique La cit scolaire abrite galement un GRETA La multiplicit des formations l effectif impressionnant 4 000 l ves les pr parations pr et post baccalaur at t moignent de l h t rog n it de l tablissement porteuse de richesses et de difficult s B L EPS 1 LE PROJET D EPS Il r pond aux missions d finies par les textes officiels du lyc e en reprenant les trois finalit s de l EPS Favoriser l acc s au patrimoine culturel D velopper des capacit s de jugement Viser l acquisition de savoirs fondamentaux A celles ci s ajoute la formation globale de l individu par des exp riences corporelles individuelles et collectives permettant L acc s la citoyennet en acte L quilibre et le d veloppement de soi La r alisation de soi pour tous Cependant le projet d EPS a pour but premier d harmoniser l valuation au sein de l quipe p dagogique compos e de 18 enseignants ayant tous une conception personnelle de PEPS En effet dans ce projet les connaissances et les comp tences atteindre par activit ne sont pas d finies Seules les fiches d valuation sont pr cises dans toutes les activit s programm es et pour tous les niveaux de classe 2 LA PROGRAMMATION DES APSA EN SECONDE Basket ball
24. dant cet objectif ambitieux ne peut tre atteint qu en proposant une progressivit dans les apprentissages une responsabilisation des l ves dans quelques s quences d enseignement tout en conservant un cadre de fonctionnement quasi identique dans le d roulement des le ons 29 BIBLIOGRAPHIE ALLAL 1978 L valuation formative dans un enseignement diff renci AMADE ESCOT 1992 De la mixit scolaire la diff renciation p dagogique ASTOLFI 1995 Essor des didactiques et des apprentissages scolaires BANDURA 1986 L apprentissage social CALA extrait des cahiers p dagogiques n 356 page 15 DURAND 1987 L enfant et le sport DURAND 2001 Chronom tre et surv tement FAMOSE 1990 Apprentissage moteur et difficult de la t che FITT S 1964 cit dans la partie Nature des adaptions de l apprentissage corporelle dans la pratique des APS du CNED Agr gation interne de l crit 2 2003 2004 HARTER 1982 The perceived competence scale child development HEBRARD 1986 R flexion et perspectives LAGARANDERIE FONTAINE 1991 Tous les l ves peuvent r ussir MERIEU 1990 L cole mode d emploi des m thodes actives la p dagogie diff renci e NUNZIATTI BONNIOL 1989 L valuation PERRENOUD 1992 Construire des comp tences d s l cole PIERON 1992 P dagogie des APS RAYNAL 1997 La p d
25. e affirmation entre en ad quation avec le concept de la difficult optimale nonc par J P FAMOSE en 1985 et repris par L ALLAL sous la notion de d calage optimal En effet si un l ve est plac dans une situation difficile dans laquelle il est nfront en permanence l chec il ne pers v rera pas dans celle ci A l inverse un l ve face une situation trop facilitante se d couragera rapidement car malgr sa r ussite il n en retirera aucune satisfaction Afin de conserver l adh sion des l ves il est n cessaire de leur proposer des situations d apprentissage o le but atteindre est directement sup rieur leur niveau initial L laboration de ces silhouettes de jeu appara t comme un moyen efficace pour r pondre la sp cificit des niveaux de tous les l ves leur proposer des exercices r pondant au concept du d calage optimal et favoriser leur implication dans les apprentissages L individualisation des chemins d acquisition des connaissances et des comp tences gr ce aux silhouettes de jeu permet de r pondre aux attentes dues l h t rog n it du public de la classe de 2 2 En d autres termes la diff renciation p dagogique passe par une diff renciation compl te des contenus d enseignement travers une progression individualis e des apprentissages 28 CONCLUSION Dans ce m moire la diff renciation p dagogique a t abord e sous deux angles distincts
26. emps pour identifier la trajectoire du volant se d placer et se placer sous le volant pour le renvoyer Le tennis de table Il se d finit comme une activit duelle m di e par des raquettes et une balle o le but est de marquer plus de points que l adversaire en faisant rebondir la balle au cours de l change sur la demi table adverse sans que ce dernier puisse la renvoyer Contrairement au badminton le traitement de l information est plus rapide et efficace cause notamment des caract ristiques de la balle Souvent les l ves ont un niveau de pratique plus d brouill en tennis de table qu en badminton En effet la pratique loisir de cette activit leur a permis de d velopper certaines comp tences B COMPETENCES CULTURELLES ET METHODOLOGIQUES Elles sont d clin es dans le projet d EPS du lyc e Celles du tennis de table et du badminton sont parfois tr s proches voire identiques Comp tence culturelle C C n 4 Conduire un affrontement individuel et ou collectif 15 Comp tences m thodologiques C M n 1 S engager lucidement dans la pratique de l activit Savoir s chauffer sans raquette Savoir s chauffer avec raquette C M n 2 Se fixer et conduire de fa on de plus en plus autonome un projet d acquisition et ou d entra nement Accepter les diff rents r les dans les situations d apprentissage routine opposition contrainte C M n 3 Mesurer et app
27. es au discours prononc il faut jouer avec des registres de voix divers et vari s un discours monotone ayant un effet soporifiqu sur les l ves Par exemple r clamer le silence entra ne souvent une l vation de la voix dans les aigus Or ce type d intervention ne porte pas toujours ses fruits En s arr tant en faisant silence et en attendant l arr t des bruits perturbateurs le calme revient plus rapidement dans la classe Par ailleurs dans le m me cadre d intervention avec un conseiller p dagogique nous avons travaill sur l accessibilit du discours aux l ves _ 24 En effet le professeur stagiaire utilise souvent un vocabulaire professionnel pas toujours en ad quation avec celui des l ves Crit res de r ussite crit res de r alisation variables didactiques L enseignant s adresse un public de nor expert Il doit donc traduire en termes simples concrets et compr hensibles par tous les l ves les contenus d enseignement c est dire ce qu il a enseigner HEBRARD 1986 Ainsi la variable didactique s est transform e en exercice plus facile ou plus difficile les crit res de r alisation en moyens mettre en uvre pour r ussir et les crit res de r ussite en comment compter les points bien que cette expression soit r ductrice Au cours des s ances de ce cycle l instauration d un cadre de transmission orale des consignes a t d fini a
28. fin d tre le plus concis le plus efficace et le plus clair possible Ceci consiste en la d finition du but de la situation sa description et ses crit res de r ussite Les crit res de r alisation sont volontairement cart s dans un premier temps pour valoriser l activit de recherche des l ves et pour gagner du temps Ce type de fonctionnement permet l enseignant d anticiper son intervention et surtout aux l ves de se rep rer et de trouver une continuit dans le message transmis d une s ance sur l autre En effet en cas d omission de crit res de r ussite ou autres les l ves n h sitent pas les demander ce qu ils ne faisaient pas auparavant En d autres termes pour s assurer que les l ves profil auditif ont emmagasin la plupart des informations il faut que les consignes soient claires structur es redondantes et r parties opportun ment dans le temps pour tre efficaces gt DURAND 1990 Cependant dans des conditions d enseignement parfois difficiles travaux quast permanents et pour r pondre l h t rog n it des profils p dagogiques des l ves le support verbal n appara t pas toujours comme un moyen de communication optimal s il est n cessaire il n est pas suffisant 2 LE SUPPORT ECRIT Pour ce cycle l exploitation de supports p dagogiques crits a t pr pond rante Ils se sont d clin s sous diff rentes formes Affiches en format A
29. houettes de jeu sont inscrites sur des fiches de suivi d l ve Tennis de table Le fonctionnement est identique Seule la rotation des l ves est modifi e cf paragraphe ci dessus Ce type d organisation est relativement lourd g rer Il ne m a donc pas permis d effectuer les rotations des deux groupes de 14 l ves entre le badminton et le tennis de table Cependant le temps de pratique des l ves a t satisfaisant OBJECTIFS Identifier son volume de jeu Cet item correspond la comp tence m thodologique Identifier ses points forts et ses points faibles Mais galement aux connaissances techniques tactiques Badminton varier ses frappes pour d placer son adversaire Tennis de table faire sortir son adversaire de sa zone d habilet tout en maintenant la balle sur la table 20 THEME Visualiser son volume de jeu c est dire rep rer l espace de jeu de terrain ou de la table majoritairement exploit Cr er sa silhouette de jeu ECHAUFFEMENT L chauffement sans raquette a t pris en charge par les l ves apr s avoir fait un rappel des exercices r aliser Afin d identifier l h t rog n it du niveau de pratique des l ves de la classe de 2 2 ci apr s un r capitulatif des silhouettes de jeu des l ves en badminton et en tennis de table est pr sent SILHOUETTE BADMINTON TENNIS DE TABLE 7 3 18 10 3 13 0 2 OBJECTIF D velopper le volume de
30. ion entre la complexit et la difficult de la t che La complexit de la t che Elle r side dans le nombre d informations pour la r aliser Il s agit en d autres termes d une multiplication d op rations r aliser pour atteindre un but La difficult de la t che Elle se traduit par le niveau de sollicitations de l op ration pour atteindre le but La difficult permet de faire appara tre les d ficits des l ves Gr ce une adaptation permanente des situations d apprentissage le professeur peut r pondre aux sp cificit s de son public scolaire 12 4 LES FORMES D ORGANISATION DES SITUATIONS D APPRENTISSAGE P SENERS 1993 trouve dans les am nagements de l espace un double int r t Ils permettent l ensemble des l ves d tre concern s en vitant que dans la classe plusieurs l ves restent inactifs Ils favorisent au maximum les apprentissages en donnant l l ve actif moteur des possibilit s d informations gr ce l l ve actif observateur Il ajoute que les situations d apprentissage peuvent tre propos es tous les l ves d une classe quelque soient leurs diff rences de niveau ou de besoins Ainsi il pr sente trois formes d organisation valorisant la mise en uvre d une p dagogie diff renci e La mani re successive S1 le nombre de r p titions est r duit 1l est ais de diff rencier l enseignement par l
31. ion fille gar on BO Hors s rie n 10 du 15 10 1996 De m me dans les textes du lyc e la proposition d un niveau minimal exigible et d un niveau maximal exigible laissent supposer une diversification des itin raires d apprentissage permettant de r pondre l h t rog n it du public scolaire et plus particuli rement celui de la classe de seconde BO Hors s rie n 6 du 31 08 2000 Certes la p dagogie diff renci e et un ensemble de techniques p dagogiques et didactiques permettant l ensemble de faire progresser le plus grand nombre d l ves vers un m me savoir Cependant elle commence par la connaissance des l ves RAYNAL 1997 Quelles possibilit s la p dagogie diff renci e propose t elle pour r pondre ce constat l h t rog n it scolaire II THEORIES REMEDIANT A L HETEROGENEITE SCOLAIRE A LA TRANSMISSION DU MESSAGE Compte tenu des diff rents profils p dagogiques d finis par DE LA GARANDERIE il appara t n cessaire de multiplier les canaux de communicationen utilisant des auxiliaires p dagogiques TARGET ET CATHELINEAU 1990 MULLER 2002 reprend les travaux de PERETTI et nonce les divers supports de communication la disposition de l enseignant Tableaux diapositives transparents photocopies vid o Jeux documents presse cartes Or en EPS le support verbal repr sente 80 de la communication entre enseignant
32. jouer Dur e des matchs Match en 2 sets de 11 points au tee break En cas d galit on comptabilise les points marqu s sur les 2 sets L l ve ayant inscrit un maximum de points l emporte 17 A la fin de l heure tous les l ves sont arr t s et leur nom not sur des fiches de suivi en fonction de leur terrain d appartenance Tennis de table Am nagement du milieu Gr ce l absence d un enseignant nous avons pu disposer des installations lib r es et r aliser une montante descendante similaire celle de badminton pour classer nos l ves par niveau de pratique Rotation des l ves Elle est quasi identique celle propos e ult rieurement l exception de la pr sence de 8 l ves en attente s expliquant par le manque de mat riel 10 tables Dur e des matchs Match en 2 sets de 11 points au tee break En cas d galit on comptabilise les points marqu s sur les 2 sets L l ve ayant inscrit un maximum de points l emporte A la fin de l heure tous les l ves sont arr t s et leur nom not sur des fiches de suivi en fonction de leur terrain d appartenance SEANCE OBJECTIEF N 2 Dur e 2 heures Identifier son volume de jeu Cet item correspond la comp tence m thodologique Identifier ses points forts et ses points faibles Mais galement aux connaissances techniques tactiques Badminton varier ses frappes pour d placer
33. les limites du terrain de basket ball 2 tour Mont e de genoux sur la 1 largeur du terrain et footing sur la longueur Talons fesses dynamiques sur la 2 largeur et footing sur la derni re longueur 3 tour allure footing sur la 1 largeur sur la longueur r aliser 5 pas chass s gauche et 1 pas chass droite sur la longueur Allure footing sur la 2 largeur R aliser 5 pas chass s droite et 1pas chass s gauche sur la derni re longueur Pour des probl mes de gestion de temps l chauffement avec raquette n a pas t abord au cours de cette s ance LA SITUATION Badminton Am nagement du milieu Le gymnase peut tre divis en 6 terrains num rot s de 1 6 Le terrain n 1 est consid r comme le meilleur niveau et le n 6 regroupe les l ves de niveau le plus faible Chaque terrain est divis en 2 dans le sens de la longueur en suivant la ligne des carr s de service Cet am nagement nous permet d obtenir 12 terrains et de mettre en activit 24 l ves Les 4 l ves restants remplissent le r le d arbitre et de joueur en attente Ils se situent entre 2 terrains de taille r glementaire Rotation des joueurs A chaque fois qu un l ve gagne un match il monte d un terrain S il perd il descend d un terrain Si Sur son ascension un l ve vainqueur rencontre un l ve en attente il prend sa place et l l ve en attente entre sur le terrain pour
34. m moire ax sur la probl matique de la diff renciation p dagogique a eu pour cons quence la mise en place d une diff renciation de la transmission des consignes et des contenus d enseignement A LA TRANSMISSION DES CONSIGNES La transmission du message s est faite l aide des supports oraux crits et kinesth siques sollicitant l coute le visuel et la gestuelle corporelle Chaque l ve a pu trouver ainsi dans cette triple expression le mode de communication qui lui tait le plus favorable et l enseignant a pu appliquer d s la distribution des consignes une forme de diff renciation p dagogique Il est donc patent que la transmission des consignes fait appel tous les profils d l ves cf les profils p dagogiques de La Garanderie et Fontaine cit s en approche th orique 1 LE SUPPORT VERBAL Repr sentant 80 de la communication entre l enseignant et l l ve le support verbal est un outil fondamental pour l enseignant En effet la majorit des consignes est transmise sous ce mode de communication Mais au cours de l exp rimentation nous avons constat qu un message quelque soit sa nature doit tre retranscrit avec mesure en fonction de l information fournir Pour conserver l coute des l ves attirer leur attention r clamer k silence l intonation le rythme et le volume de la voix doivent tre diff rents En effet pour obtenir l adh sion des l v
35. nscrivent dans un projet personnel MERIEU 2001 C HYPOTHESE DE TRAVAIL Pour r pondre l h t rog n it du public scolaire de la classe de 2 2 la mise en place d une p dagogie diff renci e c est dire la conduite des l ves vers des objectifs ducatifs communs tout en empruntant des chemins d apprentissage individualis s est elle l un des axes p dagogiques facilitant la pleine r alisation de chacun APPROCHE THEORIQUE I L HETEROGENEITE SCOLAIRE Au sein de la classe de 2202 les disparit s entre les l ves se sont r v l es d s les premi res s ances L h t rog n it d un public scolaire ou non a fait l objet de recherches scientifiques pouss es que nous allons r pertorier A LES POSTULATS DE BURNS L auteur r sume les diff rentes raisons l origine des disparit s entre l ves ayant re u le m me enseignement Il ny a pas deux apprenants qui progressent la m me vitesse Il n y a pas deux apprenants qui soient pr ts apprendre en m me temps Il n y a pas deux apprenants qui utilisent les m mes techniques d tude Il n y a pas deux apprenants qui r solvent les probl mes exactement de la m me mani re Il n y a pas deux apprenants qui poss dent le m me r pertoire de comportements Il n y a pas deux apprenants qui poss dent le m me profil d int r ts Il n y a pas deux apprenants qui soient motiv s pour atteindre les m
36. ntes a facilit le d roulement de la s ance ANNULEE Conseil de classe de la terminale STT Comptabilit EVALUATION DE FIN DE CYCLE La silhouette 8 points Le score 1 5 points coefficient des points gagn s divis s par les points perdus La strat gie de jeu _ 5 points La participation _ 2 points Justifications des choix La silhouette repr sente la majorit des points de l valuation Elle a t le support d enseignement pendant tout le cycle Elle permet de prendre en compte le volume de jeu des l ves c est dire leur capacit exploiter l axe profond et lat ral du terrain ou de la table objectif central de ces s ances IRE Le score n est pas n gliger dans l valuation Le syst me de comptabilit des points implique un investissement optimal des l ves En effet gagnant ou perdant il faut capitaliser un maximum de points et en conc der un minimum La strat gie de jeu est facilement identifiable L l ve doit annoncer au pr alable les points faibles de son adversaire et jouer en fonction de ceux ci Ils sont rep rables gr ce au marquage des points sur Faute directe de l adversaire D passement de l adversaire Smash Compte tenu des caract ristiques de ma classe de Z 2 l implication et surtout l application dans les apprentissages doivent tre valoris es d o leurs pr sences dans l valuation HI PRESENTATION DE L EXPERIMENTATION Ce
37. on dans les deux activit s OBJECTIFS Assurer la rupture du point Analyser le point faible de son adversaire THEMES Varier ses frappes et leur puissance D placer son adversaire Identifier les espaces libres ECHAUFFEMENT Il est identique aux s ances pr c dentes mais il s en distingue par l autogestion des l ves aussi bien dans l chauffement sans raquette qu avec raquette Certes l ensemble des consignes a t rappel avant la mise en place en action des l ves Pour v rifier le bon d roulement de cette phase d enseignement l enseignant doit identifier distinctement les diff rents exercices r alis s les contraintes impos es et les alternances lors de la frappe du volant ou de la balle SITUATION En badminton et tennis de table le fonctionnement de d part est identique celui de la s ance n 2 et n 3 Am nagement du milieu 3 terrains de badminton et 5 tables de tennis de table r partis chacun sur la moiti d un gymnase de type B Rotation des l ves 14 l ves sont orient s vers l activit badminton Terrain n 1 5 l ves Terrain n 2 4 l ves Terrain n 3 5 l ves L autre moiti de la classe est en tennis de table Table n 1 3 l ves Table n 2 4 l ves Table n 3 3 l ves Table n 4 4 l ves Le choix des 2 groupes a t r alis partir des r sultats de la s ance pr c dente groupe de niveau 92 SEANCE N
38. pondre ces buts motivationnels favorise l engagement de tous les l ves dans l activit C est un fil conducteur pour l enseignant qui l exploite jusque dans l valuation terminale En effet la silhouette de jeu est not e sur 8 points favorisant ainsi les l ves travailleurs et investis 26 dans un but de ma trise L valuation des gains de rencontre sur 5 points valorise les l ves but de performance A travers la diversit des buts atteindre l enseignant r pond aux attentes de la plupart de ses l ves et encourage leur participation investissement et progr s au cours du cycle Cette affirmation peut tre appuy e par l analyse de la progression des silhouettes de jeu des l ves de la classe de 2 2 entre la s ance n 1 et la s ance n 7 SEANCE N 1 SEANCE N 7 Silhouette Badminton Tennis de Silhouette Badminton Tennis de me D O n 9 10 4 0 2 TOTAL TOTAL Les histogrammes crapr s font tat de l volution des silhouettes de jeu au cours du cycle en badminton et en tennis de table BADMINTON Evolution des silhouettes Nombre d l ves 2 3 Silhouettes B S ance n 1 B S ance n 7 TENNIS DE TABLE Evolution des silhouettes Nombre d l ves 2 3 Silhouettes S ance n 1 S ance n 7 5972 INTERPRETATION DES CHIFFRES ET DES GRAPHIQUES Nous pouvons constater une volution globale des silhouettes de jeu des l ves se carac
39. pour r pondre l h t rog n it scolaire de la classe de 2 2 La transmission des consignes Le but En effet s assurer de la compr hension des consignes par tous les l ves semble prioritaire avant de d buter tout travail En multipliant les canaux de communication supports oraux voix intonation supports crits tableaux affichages A3 d monstration on peut mobiliser l attention et la concentration d un nombre optimal d l ves En r it rant certaines consignes en insistant sur des points pr cis de la situation d apprentissage en demandant un retour aux l ves l enseignant constate la r ussite ou l chec de l appropriation des consignes Enfin pour permettre chacun de s impliquer dans l enseignement d EPS il est n cessaire de proposer aux l ves des contenus d enseignement adapt s chacun d o l laboration de silhouettes de jeu individualis es Ainsi chaque l ve a la possibilit d atteindre un objectif personnalis et peut laborer un projet personnel de formation Ce type d enseignement demande anticipation rigueur et suivi du travail des l ves La gestion de ce travail est certes contraignante pour l enseignant mais porteuse de sens pour l enseign CONSEILS AUX JEUNES COLLEGUES Ce type d exp rimentation bas sur des fiches individuelles d observation implique une pr paration en amont des l ves cette forme d enseignement En effet
40. r cier les effets de l activit Identifier son niveau de pratique Conna tre ses points forts et ses points faibles CM n 4 Se confronter l application et la construction de la r gle de vie et de fonctionnement collectif Installer et ranger le mat riel Respecter les installations C CONNAISSANCES Informations Se placer en situation duelle Conna tre le r glement Comptabiliser les points R aliser un service r glementaire Techniques tactiques Badminton Frapper coude haut Jouer dans l axe court long Identifier les points forts et les points faibles de l adversaire Se d placer pour r cup rer des volants dans un secteur proche Tennis de table Jouer dans l espace lat ral Varier la hauteur et la vitesse de l change Acqu rir les techniques du coup droit et du revers Connaissance de soi Savoir s chauffer de mani re g n rale Accepter de travailler en routines Savoirs faire sociaux Savoir arbitrer Respecter le mat riel Respecter l adversaire D DUREE DU CYCLE 7 2 heures quivalent un volume global de 14 heures sur l ensemble du cycle 16 I ECHEANCIER SEANCE OBJECTIFS N 1 Dur e 2 heures Identifier le niveau de mes l ves de X 2 en badminton et tennis de table Les classer par groupe de niveau THEME Evaluation diagnostique ECHAUFFEMENT Sans raquette Faire trois tours dans le gymnase 1 tour Courir allure footing en suivant
41. remi res s ances de basket ball La diversit des niveaux de pratique tait impressionnante Malgr l avertissement du conseiller p dagogique et la fiche de renseignements 1l tait difficile de faire face une telle disparit En effet trois l ves licenci s en club survohient toutes les situations d apprentissage de manipulation de balle d effectif r duit de match alors que d autres 13 l ves rencontraient de grosses difficult s dans l ex cution et la r alisation de ces m mes exercices Outre ce constat 1l tait patent que la dynamique de classe tait entach e par ces probl mes Les l ves confront s l chec se d motivaient devant la difficult quant aux autres la r ussite quasi permanente des situations ne les encourageait pas poursuivre leurs efforts Ces observations entrent en ad quation avec les th ories avanc es par HARTER 1982 Il consid re que si la t che est d risoirement simple on n e peut pas tirer un b n fice psychologique du succ s Inversement si la difficult est trop grande la probabilit du succ s est trop faible pour que cela vaille la peine de s y engager The perceveid competence scale child development HARTER 1982 Ainsi afin de permettre aux l ves de d velopper un d sir d acqu rir des savoirs savoirs faire et des attitudes il m a sembl n cessaire de leur proposer des chemins d apprentissage adapt s chacun pour qu ils s i
42. s sont identiques aux pr c dentes LA SITUATION Am nagement du milieu 3 terrains de badminton et 5 tables de tennis de table r partis chacun sur la moiti d un gymnase de type B Rotation des l ves 14 l ves sont orient s vers l activit badminton Terrain n 1 5 l ves Terrain n 2 4 l ves Terrain n 3 5 l ves L autre moiti de la classe est en tennis de table Table n 1 3 l ves Table n 2 4 l ves Table n 3 3 l ves Table n 4 4 l ves Le choix des 2 groupes a t r alis partir des r sultats de la s ance pr c dente groupe de niveau Le choix de la r partition des l ves dans les activit s est al atoire Les groupes par terrain ou par table sont impos s Consignes Badminton Les l ves jouent un match de 2 sets en 11 points sur terrain r glementaire Les 3 l ves restants ont un r le d terminant 2 l ves sont observateurs Chacun a la responsabilit d valuer le volume de jeu d un de ses camarades Comment Un polycopi sur lequel est repr sent un terrain de badminton est distribu l l ve L observateur doit pointer tous les impacts du volant sur la raquette de l adversaire du joueur observ Apr s le pr l vement de l ensemble des impacts au cours du match il rejoint les points et obtient ainsi la repr sentation sch matique du volume de jeu de son camarade 1 l ve est responsable de l arbitrage et d
43. s strat gies d enseignement 14 EXPERIMENTATION I PRESENTATION DE L ACTIVITE Au cours de ce cycle et plus particuli rement dans le cadre de cette exp rimentation 1l a t propos aux l ves deux activit s simultan ment badminton et tennis de table En fait dans la programmation initiale seul le tennis de table est pr sent Cependant cause des inondations de 2002 2003 le nombre de tables a t r duit de moiti rendant le fonctionnement impossible avec une classe de 28 l ves Dans un souci de respect du projet d EPS l ensemble de l quipe p dagogique a convenu de dispenser sur un m me cycle toutes les classes de seconde tennis de table et badminton Pour certains l exp rience de ce double enseignement est l occasion de montrer aux l ves la transversalit des apprentissages dans le groupement sports de raquettes A DEFINITION DE L ACTIVITE Le tennis de table et le badminton appartiennent au groupement des activit s d opposition duelle ou sport de raquettes Le badminton Il se d finit comme une activit duelle m di e par des raquettes et un volant o le but est de marquer plus de points que son adversaire en envoyant le volant dans le demi terrain adverse sans que l adversaire puisse le renvoyer Sur le plan didactico p dagogique la prise d informations en badminton est facilit e par la trajectoire frein e du volant En d autres termes l l ve a plus de t
44. t risant par un d calage majoritaire vers les repr sentations 2 et 3 entre la s ance n 1 et la s ance n 7 Tous les l ves ont au minimum int gr une dimension de jeu jusqu alors inexploit e dimension lat rale ou profonde voire am lior leur volume de jeu en passant d une silhouette n une silhouette n 1 Nous pouvons donc affirmer qu il y a eu apprentissage dans cette classe de 2 2 2 UN BUT COMMUN DES ITINERAIRES DIFFERENTS La sp cificit de cette exp rimentation r side dans l laboration de silhouettes de jeu individuelles pour chaque l ve Cette personnalisation de l enseignement permet tous les l ves quel que soit leur niveau initial de progresser vers des objectifs communs tout en respectant le rythme d apprentissage de chacun Am liorer son volume de jeu en badminton et en tennis de table Identifier les points faibles de son adversaire En effet l valuation diagnostique du volume de jeu des l ves leur permet d avoir connaissance de leur niveau initial et de diriger leur attention vers l atteinte d un niveau sup rieur En d autres termes le but mobilise et r gularise la quantit d efforts qu une personne est pr te d ployer pour acc der son objectif LOCKE et LATHAM 1985 De plus ce fonctionnement par d marche individuelle d apprentissage permet chaque l ve de travailler des situations d apprentissage adapt es leur niveau Cett
45. t confront un dilemme et il doit trouver une solution Le r le de l l ve est de s impliquer de participer un effort collectif pour r aliser un projet Il est invit faire par de ses doutes expliciter son raisonnement Dans son cadre de m tier l ve il devient praticien r flexif PERRENOUD Construire des comp tences d s l cole ESF 1992 Le professeur stagiaire a sa disposition un ensemble de t ches Exploit es de mani re vari e elle pourrait favoriser l investissement de tous les l ves quelque soit leur stade d apprentissage leur motivation L alternance de la nature des situations d apprentissage programm es encouragerait l adh sion de tous 2 LE BUT Dans une situation d apprentissage il est n cessaire d noncer le but afin qu il soit identifiable En effet du but d pend le niveau de motivation des l ves Plus l individu pensera accomplir avec succ s u r sultat d sir plus les probabilit s qu il choisisse de pratiquer et de persister dans la t che sont grandes BANDURA 1977 Le but est donc un l ment fondamental pour favoriser l engagement de tous les l ves 11 Or DURAND prouve en 1992 que certains l ves sont orient s par un but de ma trise et d autres par des buts de performance But de ma trise L l ve est orient par rapport aux progr s qu il r alise au niveau d habilet acquis en fonction de
46. tion comme un r el outil au service de l l ve L valuation formative Elle renseigne l l ve sur ses r sultats interm diaires ou son activit d apprentissage Elle se propose d analyser la production motrice l mergence ventuelle d un blocage ou d un obstacle pour proposer une rem diation Elle est caract ris e par l individualisation des l ves L enseignant seul ne peut pas tout g rer d o l int r t de fournir aux l ves des outils d observation et d valuation L valuation formatrice Elle vise rendre l apprenant gestionnaire de la r gulation de l apprentissage en lui permettant de construire un mod le personnel action L l ve corrige lui m me son projet d action et devient acteur et auteur de ses APS On assiste une v ritable individualisation de l enseignement L auto valuation Elle serait l id al p dagogique L apprenant ou plut t l acteur serait capable de s valuer lui m me On assisterait alors une auto organisation progressive de l l ve en respectant l affirmation de son autonomie tout en l impliquant dans une attitude active HEBRARD 1986 Il ne faut pas n gliger le p le enseignant l laboration d une p dagogie diff renci e ne peut se faire qu partir d une valuation diagnostique Elle permet de rep rer le d j chez les l ves et d adapter en cons quence le contenu et le
47. tionnement Cette forme de groupement appara t galement obligatoire au vu des fiches d valuation au baccalaur at former des groupes de niveau homog ne 13 Le groupe de besoin Il rassemble des l ves ayant des lacunes communes Celui ci permet de travailler avec des l ves ayant des niveaux de performances diff rents Enfin on distingue les groupes h t rog nes et mixtes repr sentant une richesse potentielle chacun s enrichissant des diff rences de l autre La multiplication des formes de groupement des l ves est un des versants de la p dagogie diff renci e pour r pondre l h t rog n it scolaire En ce sens B CALA professeur d EPS expose les int r ts du travail de groupe cahiers p dagogiques n 356 Cette forme p dagogique est tranquillisante pour l enseignant qui ne peut avoir les yeux partout Ce travail de groupe permet au professeur de rendre les l ves plus autonomes dans les apprentissages Ce fonctionnement permet l enseignant de donner chaque groupe des t ches adapt es leur niveau leur besoin tout en conservant un but commun En d autres termes de mettre en place une p dagogie diff renci e D L EVALUATION Elle est d finie par NOIZET et CAVERNI comme un terme g n ral qui d signe l mission d un jugement propos d un apprentissage pour en contr ler les effets NUNZIATTI et BONNIOL vont au del et d finissent l valua
48. u d compte tes points 19 SEANCE N 3 Dur e 2 heures A la fin du match les l ves changent de r le Joueur arbitre Observateur joueur D s que tous l ves ont termin d valuer leur silhouette de jeu ils se r f rent au tableau r capitulatif situ en annexe n 1 pour Rep rer leurs caract ristiques de jeu Identifier leurs points forts et leurs points faibles dans leur volume de jeu Ce constat effectu ils sont orient s vers des situations d apprentissage adapt es leur silhouette de jeu afin de les am liorer Annexe n 2 Exemple l l ve diagnostiqu silhouette n 1 Jeu situ dans la zone centrale du terrain Absence de mise en difficult de l adversaire Renvoi du volant sans intention de rupture Il devra exploiter la situation d apprentissage n 1 consistant Envoyer le volant en dehors d une zone centrale d limit e au sol OBJECTIF DE LA SITUATION N 1 Augmenter le volume de jeu de l l ve afin de d placer son adversaire pour lib rer des espaces et marquer Les l ves travaillent leur situation D s que celle ci est ma tris e ils appellent l enseignant qui valide la situation et les autorise passer Soit la variable didactique propos e Soit la situation suivante Au coup de sifflet les l ves recommencent l valuation de leur silhouette de jeu par groupe et par terrain en esp rant avoir am liorer leur niveau initial Toutes les sil

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