Home

Conseil économique et social

1. titre exceptionnel sans pour autant cr er de pr c dent et sans pr judice du fonctionnement d autres organes la possibilit d autoriser des tats qui ne sont pas membres de la Commission du d veloppement durable participer aux r unions du Groupe intergouverne 11 E 1999 29 E CN 17 1999 20 12 mental composition non limit e d experts en mati re d nergie et de d veloppement durable et prie le Bureau des affaires juridiques de communiquer son avis sur les aspects juridiques de cette question au Pr sident de la Commission pour qu il le transmette au Pr sident du Conseil Projet de r solution II Pr paratifs de la neuvi me session de la Commission du d veloppement durable consacr e la question de l nergie Le Conseil conomique et social Rappelant le Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 adopt par l Assembl e g n rale sa dix neuvi me session extraordinaire dans lequel celle ci a notamment d cid que les pr paratifs de la neuvi me session de la Commission du d veloppement durable sur la question de l nergie devraient tre confi s un groupe intergouvernemental composition non limit e d experts en mati re d nergie et de d veloppement durable dont les r unions se tiendraient en m me temps que les r unions intersessions entre la huiti me et la neuvi me session de la Commission Rappelant galement le programme de
2. 3 sa 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de r solution intitul largissement des principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consomma teur de mani re inclure la consommation durable E CN 17 1999 L 1 pr sent par le Vice Pr sident M Navid Hanif Pakistan l issue de consultations officieuses 4 la m me s ance la Commission a recommand le projet de r solution au Conseil pour adoption voir chap I sect A projet de r solution I Modification des modes de consommation et de production 5 sa 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul Modification des modes de consommation et de production pr sent par le Vice Pr sident M Navid Hanif Pakistan qui a rendu compte des consultations finales sur le projet de d cision 6 la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 2 79 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre VI 80 Secteur conomique grand groupe tourisme 1 La Commission a examin le point 5 de son ordre du jour ses 3e et 12e 14e s ances les 19 26 et 30 avril 1999 Elle tait saisie des documents ci apr s a Rapport du Secr taire g n ral sur le tourisme et le d veloppement durable E CN 17 1999 5 et Add 1 3 b Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et
3. a aider les pays tablir ou maintenir chez eux une protection ad quate du consommateur b faciliter des modes de production et de distribution adapt s aux besoins et aux souhaits des consommateurs c A encourager l adoption de normes de conduite strictes chez ceux qui s occupent de la production de biens et de services et de leur distribution aux consommateurs d aider les pays mettre un frein aux pratiques commerciales abusives de toutes les entreprises aux niveaux national et international lorsque ces pratiques sont pr judiciables aux consommateurs e faciliter la formation de groupes de consommateurs ind pendants f promouvoir la coop ration internationale dans le domaine de la protection du consommateur g favoriser la constitution de march s donnant aux consommateurs un plus grand choix moindre prix h promouvoir des modes de consommation durable Principes g n raux 2 Les gouvernements devraient laborer ou maintenir des politiques strictes de protection du consommateur en s inspirant des principes nonc s ci apr s et des accords internationaux pertinents Ce faisant chaque gouvernement doit fixer ses propres priorit s assorties de d lais dans le domaine de la protection du consommateur en fonction de la situation conomique sociale et cologique du pays et des besoins de la population et en ayant pr sents l esprit les co ts et avantages des mesures env
4. la session de la Commission en tant qu organisations intergouvernementales avec le statut d observateurs lection du Bureau 6 ses 1re et 2e s ances le ler mai et le 27 juillet 1998 respectivement la Commission a lu par acclamation le Bureau suivant Pr sident Simon Upton Nouvelle Z lande Vice Pr sidents Tibor Farag Hongrie George Talbot Guyana Largaton Ouattara C te d Ivoire Navid Hanif Pakistan 7 la 2e s ance le 27 juillet 1998 Largaton Ouattara C te d Ivoire a t lu Rapporteur 8 sa 3e s ance le 19 avril 1999 la Commission a lu Vice Pr sident Sandor Mozes Hongrie en remplacement de Tibor Farag Hongrie 95 E 1999 29 E CN 17 1999 20 96 D Ordre du jour et organisation des travaux 9 sa 3e s ance le 19 avril 1999 la Commission a adopt l ordre du jour provisoire publi sous la cote E CN 17 1999 1 et approuv l organisation des travaux de la session telle que figurant dans le m me document L ordre du jour tait le suivant 1 2 3 4 8 9 10 11 lection du Bureau Adoption de l ordre du jour et autres questions d organisation Th me sectoriel les oc ans et les mers Th me intersectoriel les modes de consommation et de production y compris des recommandations concernant les modes de consommation durables prendre en compte dans les principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consom
5. la surpopulation la surexploitation des ressources et la remise en question des cultures locales Te Selon plusieurs d l gations l un des aspects importants consid rer dans le d veloppement durable du tourisme tait la charge que les r gions d accueil pouvaient supporter du point de vue cologique et social et le fait que la notion de charge limite devait tenir compte de la capacit d une collectivit locale d absorber les flux touristiques sans que la culture locale s en trouve submerg e ou cras e ni les ressources naturelles menac es 8 Par ailleurs de nombreux pays ont d clar que l industrie touristique pouvait cr er de graves probl mes quant la gestion de l environnement du fait de sa consommation de 17 E CN 17 1999 5 et Add 1 3 E 1999 29 E CN 17 1999 20 ressources de la pollution et des d chets r sultant du d veloppement des infrastructures et des installations touristiques du transport et des activit s touristiques Sans une planification et une gestion ad quates le d veloppement du tourisme risquait de favoriser une exploitation intensive ou impropre de la terre facteur de d forestation d rosion des sols et d amenuise ment de la diversit biologique L ironie de la situation tait que les atteintes l environne ment mena aient la viabilit m me de l industrie touristique celle ci tant fortement tributaire du milieu naturel 9 Pour nombre de pays
6. par l Organisation mondiale de la sant et d autres syst mes internationaux d information devrait tre encourag e Des mesures devraient aussi tre prises suivant les besoins pour encourager l utilisation des m dicaments sous leurs d nominations communes internationales DCI en s inspirant des travaux effectu s par l Organisation mondiale de la sant 62 Outre les domaines prioritaires indiqu s ci dessus les gouvernements devraient adopter des mesures appropri es dans d autres secteurs tels les pesticides et les produits chimiques eu gard selon les cas l utilisation la production et le stockage des produits en tenant compte des informations relatives la sant et l environnement que les gouvernements exigent ventuellement des fabricants qui doivent les faire figurer sur l emballage des produits E 1999 29 E CN 17 1999 20 IV Coop ration internationale 63 Les gouvernements devraient en particulier dans un contexte r gional ou sous r gional a Instituer des m canismes facilitant les changes d informations sur les politiques nationales et les mesures relatives la protection du consommateur ou revoir maintenir ou renforcer les m canismes existants suivant les besoins b Coop rer ou encourager la coop ration dans le domaine de l application des politiques de protection du consommateur afin d obtenir de meilleurs r sultats l aide des ressources exista
7. 8 E CN 17 1999 4 25 E 1999 29 E CN 17 1999 20 26 IL 4 De nombreuses d l gations de pays en d veloppement et d velopp s et de pays en transition ont chang des informations sur les politiques strat gies et activit s men es par leur pays pour prot ger et g rer les oc ans et leurs ressources biologiques De r centes r unions sur ce sujet qui ont beaucoup contribu au d bat ont t voqu es notamment la r union internationale d experts portant sur les pratiques environnementales touchant les activit s d exploration p troli re ou gazi re en mer organis e conjointement par le Br sil et les Pays Bas Noordwijk Pays Bas en 1997 la conf rence sur les oc ans de l Association de coop ration conomique Asie Pacifique tenue Hawa i en octobre 1998 la conf rence intergouvernementale d experts sur El Ni o tenue Guayaquil quateur en novembre 1998 le colloque international sur la gestion des cosyst mes marins tropicaux tenu Townsville Australie en novembre 1998 la conf rence sur la coop ration pour le d veloppement et la protection du milieu c tier et marin en Afrique subsaharienne parrain e par le Comit consultatif sur la protection des mers le PNUE et le Gouvernement sud africain tenue au Cap en d cembre 1998 et le deuxi me S minaire de Londres sur les oc ans organis par le Br sil et le Royaume Uni en d cembre 1998 On a galement mentionn les travaux de la Com
8. Iliana Villalobos Carlos Espert Luis Fernando P rez Segnini Rossanna Figuera Isvelis Barrera Janet Thomas Eugenia Meyer Zimbabwe S K Moyo R Mukogo R T Hatendi A Mutiwazuka tats Membres de l Organisation des Nations Unies repr sent s par des observateurs Afrique du Sud Argentine Arm nie Australie Autriche Barbade B larus Botswana Burkina Faso Cambodge Cameroun Chili Congo Costa Rica Croatie Cuba Danemark quateur El Salvador rythr e ex R publique yougoslave de Mac doine Finlande Ghana Gr ce Grenades Guatemala Honduras les Marshall les Salomon Islande Isra l Italie Jamahiriya arabe libyenne Jama que Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Lesotho Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Maldives Mali Malte Maroc Micron sie tats f d r s de Monaco Myanmar Namibie Nig ria Norv ge Ouganda Papouasie Nouvelle Guin e Paraguay R publique arabe syrienne R publique de Cor e R publique de Moldova R publique dominicaine R publique Unie de Tanzanie Roumanie Samoa S n gal Seychelles Slov nie Suriname Swaziland Togo Tunisie Turquie Turkm nistan Ukraine tats non membres de l Organisation ayant le statut permanent d observateur Saint Si ge Organismes repr sent s par des observateurs 102 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Communaut europ enne Commissions r gionales Commission conomique pour Afrique Ins
9. l annexe VI la Convention MARPOL relative la lutte contre la pollution atmosph rique par les navires E 1999 29 E CN 17 1999 20 j Recommande en outre afin de r duire les risques pour l environnement et les dommages potentiels associ s au transport maritime notamment lorsque les zones de transit sont cologiquement vuln rables que les tats appliquent int gralement la Convention de POMI sur le r glement international pour pr venir les abordages en mer 36 La Commission tenant compte de sa d cision 4 15 et saluant les conclusions de la r union internationale d experts portant sur les pratiques environnementales touchant les activit s d exploration p troli re ou gazi re en mer organis e conjointement par le Br sil et les Pays Bas Noordwijk Pays Bas en 1997 recommande que a L action li e aux aspects environnementaux touchant les activit s d exploration p troli re ou gazi re en mer continue tre men e aux niveaux national sous r gional et r gional b Cette action s appuie sur un change d informations sur l tablissement et l application de syst mes de gestion de l environnement appropri s permettant de r aliser les objectifs nationaux sous r gionaux et r gionaux c Soient lanc es de nouvelles initiatives auxquelles seraient associ s pouvoirs publics organisations internationales exploitants et principaux groupes pour promouvoir cet change d informations
10. l immersion de d chets et autres mati res et son Protocole de 1996 ainsi que la Convention internationale pour la pr vention de la pollution par les navires MARPOL 73 78 soient ratifi s d urgence et appliqu s int gralement L importance de l application des plans d action internationaux de la FAO sur la gestion des capacit s de p che la p che au requin et les prises accidentelles d oiseaux de mer par les palangriers et du Code de conduite de la FAO pour une p che responsable a galement t soulign e Les d l gations ont recommand que ces instruments soient pleinement pris en compte dans la formulation et l adoption de plans d action nationaux Domaines de priorit Ressources biologiques marines 10 De nombreuses d l gations ont not que les diverses m thodes de p che avaient des effets diff rents sur les stocks de poissons des r gions du monde on a cet gard oppos les pratiques commerciales la p che artisanale dans les pays en d veloppement et la p che en haute mer la p che c ti re Le probl me de plus en plus grave de la p che ill gale non comptabilis e et non r glement e surtout par des navires battant souvent pavillon de complaisance et qui amenuisent les ressources halieutiques des tats c tiers et insulaires en d veloppement ainsi que les ressources p lagiques a t soulev De nombreuses d l gations ont estim qu il fallait liminer d urgence ces pratiques qu
11. la Commission tait saisie d un projet de d cision pr sent par le Vice Pr sident M George Talbot Guyana intitul Initiatives et accords volontaires publi dans le document E CN 17 1999 L 3 et libell comme suit La Commission du d veloppement durable Rappelant le dialogue interactif auquel ont particip les repr sentants des pouvoirs publics de l industrie des syndicats des organisations non gouvernementales et des organisations internationales dans le cadre du d bat consacr l industrie au cours de sa 87 E 1999 29 E CN 17 1999 20 88 sixi me session en 1998 ainsi que sa d cision 6 2 concernant l int r t que pourrait pr senter un examen des initiatives et accords volontaires a Prend acte du rapport du Secr taire g n ral ainsi que du processus consultatif intersessions qui s est d roul Toronto Canada en mars 1999 et auquel ont particip des repr sentants de l industrie des syndicats des organisations non gouvernementales des organisations internationales et des pouvoirs publics en vue d identifier les l ments sur lesquels pourrait porter un examen des initiatives et accords volontaires men titre de suivi de sa d cision 6 2 en 1998 b R affirme l importance des processus de d veloppement durable faisant intervenir plusieurs parties prenantes et encourage leur utilisation tant dans les travaux qui concerneront les initiatives et accords volontaires q
12. le d veloppement des zones c ti res pour les besoins du tourisme tait une source de pr occupation particuli re Un d veloppement du tourisme mal planifi pouvait d truire la beaut naturelle de ces r gions favoriser la destruction des plages et la d gradation du littoral et compromettre les moyens d existence des collectivit s c ti res Le traitement et l limination des d chets liquides et solides produits par l industrie touristique posaient un grave probl me en particulier pour les pays les moins avanc s qui n avaient pas les infrastructures mat rielles voulues ni la capacit suffisante de traitement de d chets L vacuation des effluents non trait s dans les zones terrestres ou maritimes environnantes se traduisait souvent par la pollution des rares ressources en eau douce de l arri re pays la disparition de pr cieuses esp ces de la faune marine la destruction des r cifs coralliens et un processus d envasement et d rosion des plages c ti res 10 Certaines d l gations notant que l ONU avait d clar 2002 Ann e internationale de la montagne ont soulign qu il y avait des raisons videntes d tablir des liens avec l Ann e internationale de l cotourisme galement pr vue en 2002 Les r gions montagneuses intervenaient pour une part non n gligeable dans l industrie touristique Ces cosyst mes isol s fragiles et tr s riches en diversit biologique abritaient des cultures et
13. mes de gestion des d chets et d obtenir le soutien des pays d velopp s pour introduire ces syst mes dans les pays en d veloppement En outre pr venir la production des d chets gr ce des techniques de production moins polluantes la diminution du volume des emballages au recyclage et la r utilisation ainsi qu l ducation et l information des consommateurs faciliterait grandement la gestion des d chets Il sera essentiel de faire conna tre au niveau international les pratiques optimales en vigueur dans ces domaines 43 Un grand nombre de d l gations taient d avis qu il fallait faire des quipements urbains destin s l eau potable et l assainissement dans les pays en d veloppement un axe d intervention prioritaire 44 Plusieurs d l gations ont fait remarquer que le savoir faire la technologie et les ressources financi res des pays d velopp s pourraient aider r soudre les probl mes de modernisation des quipements urbains de gestion des d chets et de planification urbaine globale dans les pays en d veloppement 45 Certaines d l gations ont not que la planification urbaine et la modernisation des quipements modelaient la consommation et la production long terme car elles imposaient des limites la modification des modes de transport et de consommation d nergie d eau et de mat riaux Il faudrait tenir compte de la notion de durabilit dans la planification fonci r
14. s locales et soient adapt s chaque destination et chaque culture Les participants ont approuv titre d initiative particuli re la proposition des autorit s locales de mettre au point avec la participation de toutes les parties int ress es des vid ocassettes p dagogiques concernant telle ou telle destination qui seraient visionn es bord des avions pour faire conna tre aux voyageurs les pratiques propices au d veloppement durable et d encourager les compagnies a riennes en faire la plus large utilisation possible 16 Quelques participants se sont inqui t s du r le des m dias et de la publicit notant l influence de ces derniers sur la mani re de penser et le comportement des consommateurs Les participants sont convenus qu il faudrait encourager les m dias favoriser un comporte ment constructif du consommateur Ils ont engag les pouvoirs publics promouvoir la diffusion de messages publicitaires compatibles avec les principes et les objectifs du d veloppement durable 17 Le code de conduite mondial actuellement mis au point par l Organisation mondiale du tourisme a suscit un int r t consid rable de la part des participants Toutes les parties int ress es devraient tre encourag es prendre part son laboration son application et au suivi de son application On a par ailleurs sugg r qu une charte du tourisme durable qui serait labor e avec la participation des grands groupe
15. sent par le Vice Pr sident M George Talbot Guyana intitul Questions concernant les travaux intersessions de la Commission publi dans le document E CN 17 1999 L 3 14 la m me s ance le Vice Pr sident a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de d cision 15 Toujours la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 8 de la Commission D veloppement durable dans la r gion des Balkans 16 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de r solution intitul D veloppement durable dans la r gion des Balkans E CN 17 1999 L 5 pr sent par la F d ration de Russie 17 A la m me s ance le Vice Pr sident M George Talbot Guyana a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de r solution 18 Toujours la m me s ance le repr sentant de Allemagne au nom des tats Membres de l Organisation des Nations Unies qui sont membres de l Union europ enne a pr sent une motion demandant le renvoi du d bat conform ment la r gle 49 du R glement int rieur des commissions techniques 19 la m me s ance des d clarations ont t faites par les repr sentants de la Pologne et du Canada en faveur du renvoi et par les repr sentants de la F d ration de Russie et de la Chine contre le renvoi 20 Toujours la m me s ance la motion a
16. ti res y compris au moyen de processus de planification pleinement int gr s pour l am nagement du littoral un appui dynamique aux petites et moyennes entreprises et aux microentreprises une tude de POMI sur l efficacit des r glements relatifs la pollution marine et leur respect dans le contexte des incidences du tourisme en particulier sur les petits pays insulaires en d veloppement Inclusion des orientations pertinentes concernant les activit s de recherche Inclusion des orientations relatives des mesures plus strictes concernant l exploitation des femmes et des enfants en particulier dans le cadre du tourisme sexuel en reconnaissant la responsabilit particuli re des pays d origine des personnes pratiquant ce type de tourisme et le r le sp cial que doit jouer l industrie du tourisme dans les efforts visant liminer ce probl me Les gouvernements sont pri s d appuyer les travaux de l Organisation internationale du Travail OIT notamment en ratifiant et en appliquant les accords pertinents 2 Les oc ans et les mers Dans ce domaine 75 E 1999 29 E CN 17 1999 20 76 L importance pour une grande partie du monde de trouver dans les oc ans et les mers une source d approvisionnement alimentaire durable ainsi que la n cessit de prot ger la diversit biologique marine La ratification et l entr e en vigueur rapides des accords existants L application des accords et d a
17. Hewer Dinah Nichols Peter Unwin Derek Plews Colin Bird Sheila McCabe Alan Simcock Scott Ghagan Stephen Lowe Robert Baldi Pete Betts Mark O Sullivan Christine Atkinson David Turner Adrian Davies Peter Dearden Richard Dewdney Peter Feinson Diane Brooks Michael Massey John Ashton Joe Irvin L szlo Mikl s Peter Tomka Magdal na Grellnethov Drahoslav tef nek Elfatih Mohamed Erwa Mubarak Rahmtalla Siddig M Abdalla Dharmasiri Senanayake Janaka Nakkawita H M S Samaranayake H R S Senanayake 101 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Su de Kjell Larsson Lars Goran Engfeldt Anders Boheman Svante Bodin Michael Odevall Hans Lundborg Viveca Bohn Rolf Akesson Pia Lovkvist Ulf Ottosson Katrin Mansson Anette Tornqvist Helene Nilsson Charlotte Stiernstedt Asa Romson Suisse Flavio Cotti Jean Fran ois Giovannini Monika Linn Locher Stefan Brupbacher Thomas Knecht Daniel Rychner Beatrice Schaer Monika Ruehl Burzi Rosmarie Baer Michael Kohn Gabrielle Nanchen Tha lande Suwit Khunkitti Sunthad Somchevita Asda Jayanama Suphavit Piamphongsant Chartree Chueyprasit Payung Nopsuwan Wanee Samphantharak Manop Mekprayoonthong Orapin Wongchumpit Prakarn Virkul Sonti Vannasaeng Auggaphol Brickshawana Manit Boonchim Kanchana Singhaumpai Pornsook Chongprasith Sangchan Limjirakan Arunrung Phothong Venezuela Ignacio Arcaya Carlos Enrique Tinoco Lemoine Jean Fran ois Pulvenis
18. Promotion de la consommation durable 42 La consommation durable devrait notamment permettre de satisfaire les besoins en biens et services des g n rations actuelles et venir suivant des modalit s qui puissent s inscrire dans le long terme du point de vue conomique social et cologique 43 La recherche de modes de consommation durables est une responsabilit commune tous les membres et tous les organismes de la soci t des consommateurs avertis les pouvoirs publics les entreprises les groupements professionnels et les organisations de d fense des consommateurs et de l environnement jouent cet gard des r les particuli re ment importants Des consommateurs bien inform s jouent un r le essentiel dans la promotion de modes de consommation qui soient cologiquement conomiquement et socialement durables notamment parce que les choix qu ils effectuent ont des incidences sur la production Les gouvernements devraient promouvoir l laboration et la mise en oeuvre de politiques de consommation durables et l int gration de ces derni res dans les autres politiques La prise de d cisions ce niveau devrait se faire en concertation avec les entreprises les organisations de d fense des consommateurs et de l environnement et autres groupes int ress s Les entreprises ont la responsabilit de promouvoir des modes de consommation durables aux stades de la conception de la production et de la distribution des bi
19. am lioration de la coop ration internationale en mati re de transfert de technologie respectueuse de l environnement vers les pays en d veloppe ment avec l appui financier n cessaire 77 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre IV 78 Th me sectoriel les oc ans et les mers 1 La Commission a examin le point 3 de son ordre du jour ses 3e et 12e 14e s ances les 19 26 et 30 avril 1999 Elle tait saisie des documents suivants a Rapport du Secr taire g n ral sur les oc ans et les mers E CN 17 1999 4 et Add 1 b Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement E CN 17 1999 17 et Corr l 2 sa 3e s ance le 19 avril la Commission a examin ce point conjointement avec les points 4 5 et 6 et a entendu des expos s pr sent s par M Navid Hanif Pakistan Copr sident du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme M Alan Simcock Royaume Uni et M John Ashe Antigua et Barbuda Copr sidents du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers voir chap V par 2 chap VI par 2 et chap VII par 2 3 A la m me s ance les repr sentants du Canada et de la Suisse ont rendu compte des initiatives prises par les Gouvernements 4 sa 12e s ance le 26 avril la Commission a entendu des expos
20. aux niveaux national r gional et mondial 3 Comme suite l Ann e internationale de l oc an 1998 la Commission souligne l importance de la coop ration internationale men e dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et d Action 21 pour prot ger les mers et les oc ans au moyen d une gestion int gr e et faire en sorte que tout en respectant la souverainet la juridiction et les droits souverains des tats c tiers et en leur rappelant leurs droits et 5 R solution S 19 2 de l Assembl e g n rale annexe E 1999 29 E CN 17 1999 20 obligations en mati re de protection du milieu marin tous les tats puissent utiliser durablement les mers et les oc ans La Commission souligne aussi les menaces que la surexploitation des ressources marines vivantes notamment la p che ill gale non r glement e et non signal e la p che hauturi re non viable ou non contr l e et la pollution font peser sur la r alisation de ces objectifs Dans ce contexte la Commission recommande que l on accorde une priorit particuli re a la conservation la gestion int gr e et viable et l utilisation durable des ressources marines vivantes y compris des cosyst mes auxquels elles appartiennent b la pr vention de la pollution et de la d gradation du milieu marin par des activit s terrestres et autres c une meilleure analyse scientifique des oc ans et des mers et de
21. cennies avait am lior le bien tre d un grand nombre de personnes dans le monde Toutefois on constatait d normes disparit s qui ne faisaient que se creuser dans un grand nombre de cas tant pour ce qui tait de la consommation entre plusieurs pays qu au sein d un m me pays Cette augmentation avait souvent compromis la durabilit du d veloppement du fait de la d gradation de l environnement et de l appauvrissement des ressources C taient les r gions les plus pauvres du monde qui subissaient les cons quences les plus graves pour l environnement 10 Nombre de d l gations ont estim que les gouvernements devaient garantir des normes minimales de consommation pour les pauvres en se souciant particuli rement de la nutrition de l alphab tisation et de l ducation des soins de sant de l eau potable de l assainissement et du logement L accroissement des possibilit s d emplois productifs notamment dans les zones rurales des pays en d veloppement pourrait contribuer cet objectif On a fait observer qu il tait possible d alimenter en nergie solaire les communaut s rurales des pays en d veloppement qui ne pouvaient acc der l nergie lectrique en raison de son co t prohibitif ce qui permettrait d am liorer les niveaux de vie et les conditions ambiantes E 1999 29 E CN 17 1999 20 11 Une d l gation a not que son pays avait augment sa consommation au cours des d
22. cide de pr senter l Assembl e g n rale pour examen et adoption le projet de principes directeurs pour la protection du consommateur devant prendre en compte les modes de consommation durables tel qu il figure en annexe l Documents officiels du Conseil conomique et social 1995 Suppl ment No 12 E 1995 32 chap I par 45 sect E E CN 17 1998 5 3 Voir E CN 17 1998 5 annexe E 1999 29 E CN 17 1999 20 IL 2 Prie instamment les tats Membres les autres organes et organismes des Nations Unies et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales pertinentes de poursuivre leurs efforts de mise en oeuvre des principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur Annexe Principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur tels qu tendus en 1999 Objectifs 1 Compte tenu des int r ts et des besoins des consommateurs de tous les pays en particulier des pays en d veloppement et de la position souvent pr caire des consommateurs sur le plan conomique et du point de vue de l ducation et du pouvoir de n gociation et consid rant que les consommateurs doivent jouir du droit d obtenir des produits qui ne sont pas dangereux et qu il importe de promouvoir un d veloppement conomique et social juste quitable et soutenu et la protection de l environnement les pr sents principes directeurs pour la protection du consommateur visent
23. concernant les questions relatives aux pr paratifs de la huiti me session de la Commission et des r unions de ses groupes de travail sp ciaux intersessions 23 E CN 17 1999 CRP 1 57 E 1999 29 E CN 17 1999 20 58 c R affirme qu afin de permettre au Bureau de s acquitter de ses fonctions de mani re efficace il convient d envisager de fournir par le biais de contributions extrabudg taires un soutien financier appropri aux membres du Bureau en particulier ceux qui viennent de pays en d veloppement pour qu ils puissent participer aux r unions du Bureau aux r unions intersessions de la Commission et aux sessions de la Commission elle m me D cision 7 9 Pr paratifs du prochain examen de la mise en oeuvre d Action 21 et du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 La Commission du d veloppement durable a Rappelle la r solution 53 188 de l Assembl e g n rale dans laquelle l Assembl e a soulign qu il importait de pr parer avec le plus grand soin le prochain examen de la mise en oeuvre d Action 21 et du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 et a pri le Secr taire g n ral de lui pr senter sa cinquante cinqui me session un rapport sur les moyens propres assurer l efficacit des pr paratifs de cet examen b Prie le Secr taire g n ral de lui pr senter sa huiti me session un rapport pr liminaire contena
24. connaissance de cause et en veillant ce que l information fournie soit exacte 23 Les gouvernements devraient encourager toutes les parties concern es faire circuler librement des informations exactes sur tous les aspects des produits de consommation 24 Il conviendrait de faire en sorte que les consommateurs puissent avoir acc s des informations fiables concernant l impact sur l environnement des produits et services en mettant au point des descriptifs de produits demandant aux industriels d tablir des rapports cologiques cr ant des centres d information l intention des consommateurs laborant des programmes d attribution de labels cologiques volontaires et clairs et mettant en place des lignes t l phoniques donnant des renseignements sur les produits 25 Les gouvernements en troite collaboration avec les producteurs distributeurs et organisations de consommateurs devraient prendre des mesures contre toute publicit ou autre technique commerciale contenant des informations d ordre cologique quivoques Il conviendrait galement de mettre au point des codes et normes en mati re de publicit permettant de r glementer et de v rifier les publicit s concernant des produits dits cologiques 26 Les gouvernements devraient dans le contexte national promouvoir la formulation et l application par le secteur priv en coop ration avec les organisations de consommateurs de codes sur la promotio
25. cons quences du processus et en veillant ce que tous les pays retirent un b n fice de l exercice Les gouvernements ont tous faire face aux m mes enjeux qui leur imposent de r affirmer leurs engagements renforcer la coop ration et redoubler d efforts pour appliquer des mesures concr tes en tenant compte du fait que les tats ont des responsabilit s communes mais diff renci es comme l indique le principe 7 de la D claration de Rio Les gouvernements les organisations internationales comp tentes le secteur priv et tous les autres grands groupes d finis par Action 21 ont un r le jouer dans la modification des modes de consommation et de production non durables et doivent prendre des mesures en ce sens Il faut notamment pr ter une attention particuli re aux modes de consommation non durables pratiqu s par les couches de population les plus riches dans tous les pays et surtout dans les pays d velopp s 4 Les pays d velopp s devraient continuer montrer l exemple en s employant inverser les tendances en mati re de consommation et de production non durables notamment celles qui constituent une menace pour l environnement mondial Les pays en d veloppement ont pour priorit s de lutter contre la pauvret en s effor ant d atteindre avec l aide de la communaut internationale les paliers fix s lors des conf rences et sommets des Nations Unies et d am liorer les niveaux de vie notamment en s
26. d un d veloppement durable en particulier dans les petits tats insulaires en d veloppement et les destinations touristiques cologiquement fragiles 5 De nombreux pays ont fait valoir que le secteur touristique pouvait tre un moteur important du d veloppement conomique pour bien des tats en d veloppement tant donn sa contribution potentielle la cr ation de revenus et d emplois De plus pour certains pays en particulier les pays pauvres en ressources naturelles comme les petits tats insulaires en d veloppement le tourisme pouvait repr senter la seule option possible court et moyen terme On a not toutefois avec pr occupation qu une d pendance excessive vis vis du tourisme en particulier du tourisme de masse comportait des risques non n gligeables pour les conomies puisque des ph nom nes comme une r cession conomique ou des catastro phes naturelles pouvaient avoir des effets d vastateurs sur le secteur du tourisme D Maintes d l gations ont fait observer que le tourisme international pouvait tre la fois b n fique et nuisible sur le plan socioculturel pour les r gions d accueil Parall lement ses retomb es favorables sur le d veloppement social sous la forme de cr ation d emplois de redistribution des revenus et d att nuation de la pauvret il risquait d avoir des incidences socioculturelles n gatives telles que la toxicomanie le travail des enfants la prostitution
27. d y int grer les principes relatifs aux modes de consommation viables Rappelant les r solutions 1995 53 et 1997 53 du Conseil conomique et social des 28 juillet 1995 et 23 juillet 1997 dans lesquelles le Conseil priait le Secr taire g n ral d laborer des principes directeurs concernant les modes de consommation durables Prenant note du rapport du Secr taire g n ral et des recommandations de la r union du Groupe interr gional d experts sur la protection du consommateur et les modes de consommation durables tenue S o Paulo Br sil du 28 au 30 janvier 1998 Se f licitant de l organisation par le Bureau de la Commission du d veloppement durable sa septi me session de consultations participation non limit e entre les tats membres conform ment la d cision 1998 215 du Conseil en date du 23 juillet 1998 Conscient de la n cessit imp rieuse de continuer fournir une assistance dans le domaine de la protection du consommateur en particulier dans les pays en d veloppement et les pays en transition Reconnaissant le r le que la mise en oeuvre par les gouvernements des principes directeurs a jou dans de nombreux pays pour la promotion d un d veloppement socio cono mique juste quitable et durable Reconnaissant galement l importance de la soci t civile en particulier des organisations non gouvernementales dans la promotion de l application de ces principes directeurs 1 D
28. d veloppement durable dans la r gion des Balkans E CN 17 1999 L 5 Nous tions dispos s examiner de bonne foi le projet de mani re parvenir un consensus Nous gardions galement pr sentes l esprit les diff rentes issues possibles d un vote Toutefois nous n avons pas pr sent ce projet en fonction du sort qui pouvait lui tre r serv mais parce que nous estimions que c tait la voie suivre Il est significatif que le vote ait t motiv par des consid rations de proc dure au lieu de porter sur le fond Cela revient nos yeux reconna tre que le probl me existe Nous croyons fermement que la Commission qui est le principal organe de l ONU charg des questions de d veloppement durable a un r le jouer face la catastrophe cologique qui frappe actuellement la Yougoslavie et qui pourrait avoir des cons quen ces impr visibles pour la vie de millions d Europ ens Le fait que la Commission ait choisi de tourner le dos la question ne fait pas dispara tre pour autant le probl me La v rit et chacun le sait est que les graves cons quences cologiques d coulant des v nements des Balkans sont bien r elles et que le temps viendra tr s prochainement o le probl me figurera l ordre du jour des travaux de l Organisation des Nations Unies notamment ceux de la Commission du d veloppement durable ainsi que d autres instances Dans l intervalle le Programme d
29. de plus en plus important des touristes ont galement t voqu s Il a t convenu qu il fallait accorder une attention sp ciale la mise en oeuvre des accords codes et r glements existants qui cherchent r gler ou liminer ces probl mes notamment des instruments manant de l Organisation internationale du Travail OIT S agissant de E 1999 29 E CN 17 1999 20 la gestion des d chets il a t convenu de s employer davantage r duire les d chets d emballage g n r s par le secteur des voyages et du tourisme 10 Les participants sont convenus que la participation des diverses parties prenantes l ouverture et la transparence tous les niveaux taient essentielles pour parvenir un tourisme viable On a notamment fait r f rence au r le positif que les salari s et les syndicats peuvent jouer en participant aux efforts du secteur pour identifier et atteindre les objectifs fix s en mati re de viabilit On s est accord dire que les arrangements de partenariat et des processus interactifs taient des moyens ad quats pour assurer la participation et la coop ration des parties prenantes du secteur du tourisme 11 Tous les participants se sont accord s reconna tre la n cessit de mettre au point et d utiliser des indicateurs du tourisme viable Bien que des activit s en ce sens soient d j en cours dans diverses organisations il est n cessaire de mieux concentrer et coordonner
30. de sa septi me session et ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission C Questions port es l attention du Conseil D cision 7 1 D cision 7 2 D cision 7 3 D cision 7 4 D cision 7 5 D cision 7 6 D cision 7 7 D cision 7 8 D cision 7 9 D cision 7 10 Les mers et l S OC ANS sus de dE SN da ete dt RE dE Eu ModificAtion des modes de consommation et de production Tourisme et d veloppement durable ducation sensibilisation du public et formation Information communiqu e par les gouvernements et change de donn es d exp rience entre les pays Initiatives et accords volontaires Projet de programme de travail dans le domaine du d veloppement durable pour l exercice biennal 2000 2001 Questions concernant les travaux intersessions de la Commission Pr paratifs du prochain examen de la mise en oeuvre d Action 21 et du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 Rapport du Secr taire g n ral sur les progr s accomplis dans l ex cution du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Synth se par le Pr siden
31. du Secr taire g n ral sur les oc ans et les mers tabli au titre du chapitre 17 d Action 21 La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a servi de base juridique et Action 21 de base politique ce d bat L Ann e internationale des oc ans 1998 a permis de sensibiliser l opinion publique internationale ces questions 2 De nombreuses d l gations ont indiqu que la septi me session de la Commission devrait consolider les acquis Elles ont en outre fait remarquer que la d cision 4 15 de la Commission et le paragraphe 36 du Programme de suivi de la mise en oeuvre d Action 21 adopt par l Assembl e g n rale sa dix neuvi me session extraordinaire m ritaient une attention toute particuli re 3 Les principaux points de d part des discussions concernaient notamment la reconnais sance du droit des pays g rer et exploiter leurs ressources marines de mani re rationnelle la n cessit d accro tre les moyens dont ils disposent cet gard et celle de bien pr server les fonctions esp ces et milieux de l cosyst me marin De nombreuses d l gations ont not que les ressources marines constituaient une source de s curit alimentaire primordiale pour de nombreux tats c tiers et insulaires en d veloppement La gestion rationnelle des oc ans et des mers et des zones c ti res adjacentes a d importantes cons quences conomiques et sociales notamment sur la r duction de la pauvret
32. durable 2 La Commission engage tous les principaux acteurs notamment l Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture en tant ou agent de coordination les gouvernements les organismes des Nations Unies comp tents et les organisations non gouvernementales poursuivre leur collaboration en vue de mettre en oeuvre le programme de travail 3 La Commission encourage les gouvernements les organismes des Nations Unies comp tents et les organisations non gouvernementales accorder la priorit selon le cas l int gration des divers aspects du d veloppement durable dans leurs politiques en mati re d ducation ainsi qu la coop ration dans le cadre du programme de travail 4 La Commission prie le Secr taire g n ral de lui pr senter sa huiti me session un rapport sur les progr s accomplis dans la mise en oeuvre du programme de travail et cet gard d accorder une attention particuli re aux questions distinctes mentionn es dans les d cisions 4 11 et 6 3 de la Commission D cision 7 5 Information communiqu e par les gouvernements et change de donn es d exp rience entre les pays 18 E CN 17 1999 11 E 1999 29 E CN 17 1999 20 1 La Commission du d veloppement durable a Prend note avec satisfaction du rapport du Secr taire g n ral intitul Oc ans et mers tendances de l ex cution nationale ainsi que des documents de r f rence tablis p
33. en d veloppement comprendre et utiliser les enseignements tirer de l utilisation des initiatives et accords volontaires et les progr s r alis s en la mati re g Prend note des principales questions examin es par les divers participants la r union de Toronto et encourage la poursuite du dialogue entre les parties prenantes sur les initiatives et accords volontaires et les informations telles que celles figurant dans le dossier constitu par la Chambre de commerce internationale susceptibles d aider les pays et les organisations int ress s comprendre les utilisations et l importance des initiatives et accords volontaires dans le cadre du d veloppement durable 2 La Commission prie son secr tariat de faire en sorte que les pays en d veloppement participent en plus grand nombre aux processus consultatifs intersessions 3 La Commission prie galement le Secr taire g n ral de lui faire rapport p riodiquement sur les progr s r alis s et l volution de la situation dans ce domaine D cision 7 7 Projet de programme de travail dans le domaine du d veloppement durable pour l exercice biennal 2000 2001 La Commission du d veloppement durable prend note du projet de programme de travail dans le domaine du d veloppement durable pour l exercice biennal 2000 2001 et prie le Conseil conomique et social d inviter le Comit du programme et de la coordination le Comit consultatif pour les que
34. et de leur b tail cet gard de nombreuses d l gations ont voqu une s rie de conf rences intergouvernementales tenues sur le ph nom ne El Ni o qui s tait produit en 1997 1998 dans le cadre de la D cennie internationale pour la r duction des catastrophes naturelles et conform ment la r solution 52 200 de l Assembl e g n rale notamment la conf rence intergouvernementale d experts sur El Ni o qui s est tenue Guayaquil quateur en novembre 1998 Ces conf rences devaient aider mieux comprendre scientifiquement les effets de ces ph nom nes sur l environnement et la soci t et mieux les pr voir ainsi qu d finir de meilleures m thodes pratiques et th oriques d att nuation des d g ts 20 Plusieurs pays ont indiqu qu il fallait permettre au public de mieux comprendre scientifiquement le r le des oc ans dans la modification de variations climatiques extr mes comme El Ni o gr ce la mise en place d un vaste r seau de stations de surveillance dans le cadre du Syst me mondial d observation des oc ans et d autres programmes internationaux 21 Des d l gations ont not que l oc anographie contribuait de plus en plus la connaissance du changement climatique et des tendances de l environnement l chelle mondiale Elles ont engag les autorit s comp tentes agir ensemble pour faire avancer ces travaux Autres types de pollution marine 22 Certaines d l ga
35. et de production devait tenir compte des tendances sp cifiques de consomma tion et de production aux niveaux sous r gional et national Ces mod les informatiques devraient tre utilis s pour examiner les incidences ventuelles de l volution des politiques 20 De nombreuses d l gations ont jug que pour progresser vers une consommation et une production plus durables ainsi que dans l ex cution du programme de travail de la Commission il fallait que s tablisse une coop ration entre les gouvernements les entreprises les industries et les organisations non gouvernementales et internationales cet effet les partenariats entre organismes publics et priv s devaient tre encourag s 21 Outre la poursuite des activit s relatives au programme de travail en cours les d l gations ont propos les nouvelles priorit s et les nouveaux domaines d action d crits ci apr s Gestion des ressources naturelles et techniques de production moins polluantes 22 Les d l gations ont t nombreuses estimer que les pays d velopp s devaient encourager la mise en place de pratiques optimales pour ce qui tait des techniques de production moins polluantes et de la gestion de l environnement Les pays d velopp s et les organisations internationales devaient faire davantage d efforts pour renforcer les capacit s des pays en d veloppement et des pays en transition et favoriser les transferts de technologies vers les secteu
36. et du tourisme constitue le plan directeur mis au point par l industrie Les participants ont accueilli avec satisfaction la volont de l industrie de d velopper ce plan directeur par des processus interactifs 7 Les initiatives existantes compl tent les efforts nationaux et locaux de respect de la r glementation car elles sont con ues pour tre des moyens rentables d aller au del des exigences r glementaires en vigueur Il a t convenu que la gamme de mesures prises aussi bien les r glements que les initiatives volontaires et les accords convenait pour s efforcer de r aliser un d veloppement durable dans le secteur des voyages et du tourisme Des l ments comme les initiatives volontaires mises au point avec la participation des diverses parties prenantes la confiance et le respect mutuels la transparence le suivi l valuation et la v rification ont t consid r s comme les meilleurs moyens de cr er la confiance et susciter l appui de toutes les parties int ress es 8 Les participants ont pass en revue de nombreux syst mes publics et priv s d homologa tion notamment le programme Green Globe L industrie a pr sent ce programme comme un exemple de norme mondiale dans le secteur du tourisme et a accept de constituer un groupe consultatif autour de ce programme Les participants taient favorables un d bat approfondi consacr aux meilleures pratiques et la recherche des pratiques perm
37. industriels 28 Quelques d l gations ont fait valoir qu il tait n cessaire d intensifier la recherche et d accro tre les investissements pour exploiter de fa on plus rationnelle les ressources clefs dans des domaines comme l nergie les transports et l eau afin d en faciliter l acc s aux plus d munis et de pr server les ressources Il a t rappel que certains gouvernements soutenaient financi rement la science et la technologie afin d assurer une viabilit long terme dans des domaines tels que l nergie et l agriculture ainsi que les mesures d incitation visant amener les consommateurs utiliser plus rationnellement l nergie lectrique pour les besoins m nagers et les transports 29 Certaines d l gations ont jug qu il fallait mettre en place des r glementations et des mesures d incitation conomique y compris une internalisation progressive des co ts cologiques afin de promouvoir des techniques de production moins polluantes et l efficacit cologique Pour r aliser ces objectifs nombre de petites et moyennes entreprises devront tre aid es par l tat et par leurs partenaires de l industrie 30 Maintes d l gations taient d avis que les instruments conomiques et l internalisation des co ts cologiques pouvaient constituer une restriction commerciale et aller l encontre du but recherch du fait notamment des avantages comparatifs d j limit s dont di
38. l industrie et des autorit s locales dans la r alisation d un d veloppement durable dans le secteur du tourisme y compris au moyen de mesures telles qu Action 21 pour le voyage et le tourisme les programmes Action 21 locaux et d autres initiatives de pr f rence avec la participation de nombreuses parties prenantes ainsi que les arrangements de suivi de v rification et d valuation La n cessit de prendre des mesures sp cifiques de renforcement des capacit s telles que des arrangements en mati re d ducation et de formation pour les touristes les enfants les travailleurs les ducateurs les femmes les populations autochtones et les autres groupes concern s y compris les initiatives prises par l industrie L importance de l identification des activit s de planification et de gestion du tourisme y compris l laboration d arrangements de planification int gr e avec des m canismes visant inclure les parties prenantes l identification et la promotion des meilleures pratiques la r alisation d une tude interorganisations sur la capacit de charge les efforts urgents visant r duire au minimum les d chets d emballages associ s aux voyages et au tourisme et les arrangements n cessaires pour que les organisations et les institutions internationales tiennent compte du tourisme dans leur programme de travail sur les questions pertinentes Traitement efficace des probl mes des zones c
39. la pr servation de la diversit biologique en vue de contribuer l laboration de directives internationales applicables aux activit s li es au d veloppement du tourisme durable dans les cosyst mes terrestres maritimes et c tiers vuln rables et les E 1999 29 E CN 17 1999 20 habitats d une importance majeure pour la diversit biologique et dans les zones prot g es y compris les cosyst mes montagneux fragiles 9 La Commission accueille avec satisfaction les travaux r alis s par les grands groupes en particulier les associations professionnelles commerciales et touristiques les organisations non gouvernementales et les autres groupes s occupant de voyages et de tourisme pour contribuer aux efforts d ploy s en faveur d un tourisme durable y compris au moyen d initiatives p dagogiques et de plans d action s inscrivant dans le cadre d Action 21 et d autres documents pertinents et leur sait particuli rement gr de s tre engag s poursuivre leur collaboration avec tous les grands groupes afin d aller plus loin et rendre compte la Commission du d veloppement durable de leurs progr s 10 La Commission invite le Secr tariat de l Organisation des Nations Unies et l Organisa tion mondiale du tourisme agissant en consultation avec les grands groupes et les autres organisations internationales comp tentes faciliter ensemble la cr ation d un groupe de travail sp cial compositi
40. le renforcement des capacit s rev tent une importance cet gard Les participants ont lanc un appel en vue de l valuation des effets n gatifs ventuels des subventions et d autres incitations financi res et conomiques qui pourraient favoriser une surcapitalisation quoique certains aient t d avis que certaines subventions pouvaient galement contribuer la r alisation des objectifs socio conomiques et la r duction de la p che excessive 16 L attention a t appel e sur l importance des r cifs coralliens qui sont la fois des indicateurs de la sant des oc ans et des mers et le fondement des activit s touristiques en particulier dans les pays en d veloppement La Commission a t instamment pri e d appuyer l Initiative internationale en faveur des r cifs coralliens et de reconna tre qu il est indispen sable de cr er des zones marines prot g es dans les circonstances appropri es et parall le ment l adoption d autres outils voulus comme un moyen d encourager la protection du milieu marin et la conservation de la diversit biologique marine conform ment au mandat de Jakarta concernant la Convention sur la diversit biologique 17 Les participants se sont pr occup s de la lenteur des progr s enregistr s en ce qui concerne de nombreux aspects de l application du Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terre
41. les pays en particulier par les pays en d veloppement et les pays en transition et les grands groupes en vue de d velopper le tourisme durable au moyen d activit s et de programmes de renforcement des capacit s pertinentes d une aide financi re et technique multilat rale et bilat rale et de techniques appropri es dans tous les aspects du d veloppement du tourisme durable y compris les tudes d impact sur l environnement et la gestion et l ducation dans le domaine du tourisme c Encourager les touristes adopter un comportement plus responsable en faisant respecter les lois nationales les valeurs culturelles et les normes et traditions sociales ainsi qu en sensibilisant l opinion en sus des autres mesures prises d Faire appliquer au d veloppement du tourisme au niveau local des m thodes de planification int gr es notamment en encourageant l utilisation du volet local d Action 21 comme outil de planification de mise en oeuvre et de suivi du d veloppement du tourisme durable et en prenant conscience des possibilit s d int gration de ce volet local au Pro gramme Action 21 pour l industrie touristique ainsi qu d autres initiatives de ce genre e Orienter comme il convient les activit s de recherche et rassembler et diffuser des informations sur les meilleures pratiques et techniques notamment sur les instruments de nature r duire au maximum les m faits cologiques sociaux et cultur
42. les syndicats et les organisations non gouvernementales ont contribu orienter clairement le d bat sur des questions fondamentales 3 sa septi me session la Commission a modifi ses m thodes de travail r pondant ainsi l appel qui avait t lanc la sixi me session en faveur d une approche plus dynamique encourageant les participants prendre la parole Elle a notamment limit la longueur des d clarations faites par les tats afin de consacrer environ la moiti du temps disponible pour l examen de chaque question un dialogue interactif Cette nouvelle d marche s est r v l e positive et nombre de participants l ont consid r e plus fructueuse qu une succession d expos s interminables pr par s l avance Il y avait peut tre int r t maintenir le cap l ann e prochaine en augmentant la part du dialogue dans le laps de temps disponible pour chaque question et en demandant ceux qui pr paraient leurs interventions de se concentrer sur des points sp cifiques li s aux questions l examen Tourisme 4 Les participants ont mis l accent sur le programme de travail que la Commission devait tablir avant la fin de sa septi me session Ils ont accord une attention particuli re au projet de d cision labor par le Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consomma tion et de production et sur le tourisme et la synth se des suggestions mises propos de certa
43. leurs ressources des effets de la pollution et de l influence des mers et des oc ans sur le syst me climatique mondial en vue de conduire et de faciliter des tudes relatives aux mers et aux oc ans de mieux comprendre les aspects socio conomiques en particulier les effets de la pollution d laborer des m canismes plus efficaces pour la gestion et l utilisation durables des ressources des mers et des oc ans et de comprendre des ph nom nes comme El Ni o de s y pr parer et d en att nuer l impact d promouvoir sur les plans national r gional et mondial l adoption des mesures n cessaires la mise en uvre rationnelle et coordonn e des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et d Action 21 s agissant en particulier des ajustements institutionnels et de la mise en place de m canismes de coordination plus efficaces pr conis e au chapitre 17 d Action 21 pour appuyer les mesures prises par les pays en d veloppement et en transition aux niveaux national et r gional et fournir entre autres une aide financi re et technique aux fins du transfert des cotechnologies requises Dans ce contexte la communaut internationale devrait promouvoir faciliter et financer en tant que de besoin l acc s aux cotechnologies et aux savoir faire connexes et leur transfert en particulier aux pays en d veloppement des conditions avantageuses y compris des conditions pr f renti
44. oeuvre Action 21 g Prie galement le secr tariat de la Commission de prendre des mesures en vue d tablir une nouvelle version des aper us de programmes de pays compl tant ceux qui ont t pr sent s durant l valuation quinquennale de 1997 pour pr sentation l Assembl e g n rale durant l examen d ensemble de la mise en oeuvre d Action 21 auquel elle proc dera en 2002 D cision 7 6 Initiatives et accords volontaires 1 La Commission du d veloppement durable a Rappelle le dialogue interactif auquel ont particip les repr sentants des pouvoirs publics de l industrie des syndicats des organisations internationales dans le cadre du d bat sur l industrie durant sa sixi me session en 1998 ainsi que sa d cision 6 2 concernant l int r t que pourrait pr senter un examen des initiatives et accords volontaires b Prend acte du rapport du Secr taire g n ral sur le processus consultatif intersessions qui s est d roul Toronto Canada en mars 1999 et auquel ont particip des repr sentants de l industrie des syndicats des organisations non gouvernementales des organisations internationales et des pouvoirs publics en vue d identifier les l ments sur lesquels pourrait porter un examen des initiatives et accords volontaires men titre de suivi de sa d cision en 1998 c Est d avis que les initiatives et accords volontaires devraient compl ter les cadres r glementa
45. p trochimique une usine d engrais et une raffinerie sur les rives du Danube dans la banlieue nord de Belgrade Le journal pr cisait que dans le cocktail de produits chimiques qui se constituait au dessus de centaines de milliers de maisons se trouvaient du phosg ne du chlore et de l acide chlorhydrique Des tonnes de dichlorure d thyl ne carcinog ne s taient d vers es dans le Danube et suivraient le courant du fleuve Il ne s agissait pas d une propagande diffus e par l une ou l autre des parties au conflit des Balkans mais d une d p che publi e par un journal tr s respect pour son objectivit et son ind pendance Depuis lors les porte parole de l OTAN ont presque quotidiennement fait tat de cibles similaires parmi les objectifs qu elle a attaqu s endommag s ou d truits Par ailleurs comme le Secr taire g n ral adjoint aux affaires humanitaires l a signal au Conseil de s curit l embargo p trolier que l OTAN envisage d imposer sans le moindre mandat du Conseil de s curit rendrait pratiquement impossibles les semailles et les r coltes de cette ann e du fait de la p nurie actuelle de combustible en R publique f d rale de Yougoslavie Selon plusieurs analyses r centes y compris celles qu a fait effectuer le Haut Commissaire des Nations Unies pour les r fugi s l effondrement de la production alimentaire la famine et les d placements de population forment un amalgame danger
46. plus volontiers d une part lorsqu il participait plus troitement aux processus de d cision politique tous les niveaux et d autre part lorsque la transparence r gnait dans les processus l gislatifs et r glementaires Ce soutien tait indispensable pour intensifier les activit s des organisations de consommateurs dans ces domaines D cision 7 3 Tourisme et d veloppement durable 1 La Commission du d veloppement durable a Rappelle les conclusions de la dix neuvi me session extraordinaire de l As sembl e g n rale consacr e l examen et l valuation d ensemble de la mise en oeuvre d Action 21 et en particulier le paragraphe 69 de l annexe la r solution S 19 2 de l Assembl e g n rale en date du 28 juin 1997 dans lequel l Assembl e priait la Commission du d veloppement durable d noncer un programme de travail international concret sur le tourisme cologiquement viable qu elle d finirait en coop ration avec l Organisation mondiale du tourisme la Conf rence des Nations Unies pour l environnement la Conf rence des Parties la Convention sur la diversit biologique et les autres organes comp tents Dans ce m me paragraphe elle soulignait galement que la formulation et l application des politiques devraient se faire en coop ration avec toutes les parties int ress es en particulier avec le secteur priv les collectivit s locales et les communaut s autochtones
47. politiques et les strat gies adopt es chez elles en mati re de d veloppement durable du tourisme G n ralit s 3 De nombreuses d l gations ont fait observer que le tourisme tait effectivement et potentiellement un facteur important de croissance conomique soutenue et de d veloppement durable Dans plusieurs pays en d veloppement il tait devenu un facteur conomique dominant apportant aux collectivit s locales de nouvelles infrastructures des emplois des revenus en devises trang res des recettes fiscales et autres avantages importants Les pays en d veloppement traversaient une p riode difficile du point de vue non seulement de la gestion de l environnement mais aussi du bien tre socio conomique de la population et de la croissance du march touristique Am liorer la vie de la population voil le plus grand d fi qui se posait au secteur du tourisme dans ces pays et c est pourquoi la cr ation d emplois durables la promotion de nouvelles entreprises et des formations ad quates rev taient une importance cruciale 4 Par ailleurs nombre de d l gations ont fait observer que le tourisme tait l un des secteurs de l conomie mondiale qui se d veloppait le plus rapidement et qu il avait d importantes r percussions conomiques socioculturelles et cologiques Plusieurs ont fait observer qu une croissance ininterrompue de l industrie touristique avait d importantes incidences sur la r alisation
48. pour largir les initiatives prises par l industrie touristique en vue de promouvoir le d veloppement durable notamment pour sensibiliser les clients aux incidences ventuelles de leur s jour sur l environnement et la soci t et les inciter adopter des comportements responsables Dans certains pays l industrie du tourisme s int ressait de plus en plus aux labels cologiques en tant que moyens de promouvoir ses services et ses destinations Toutefois certaines d l gations ont fait observer que la notion de label cologique et les questions qui y avaient trait taient encore l tude au Comit du commerce et de l environnement de l Organisation mondiale du commerce 31 Nombre de d l gations ont demand instamment aux entreprises touristiques d int grer des syst mes et des proc dures de gestion de l environnement dans tous les aspects de leurs activit s ce qui impliquerait entre autres de proc der des audits cologiques et sociaux E 1999 29 E CN 17 1999 20 et de former leur personnel aux principes et pratiques de la gestion durable du tourisme Il a galement t demand aux entreprises touristiques de prendre toutes les mesures voulues pour r duire le plus possible les d chets sous toutes leurs formes conomiser l nergie et les ressources en eau douce lutter contre les missions nocives pour tous les milieux ambiants et amortir l impact du d veloppement du tourisme sur l env
49. s en vue de permettre aux communaut s de g rer les changements d ordre social et environnemental et c laboration d un plan visant permettre aux populations autochtones et aux autres communaut s locales d exercer leurs droits la terre aux ressources en eau et aux autres ressources naturelles Les premiers r sultats de ce groupe de travail pourraient tre pr sent s la Commission sa huiti me session en 2000 24 Les d fis de la mondialisation sont apparus comme une source de profonde pr occupa tion Les participants ont estim que la participation de plusieurs groupes int ress s permettrait d en r duire les effets Le principe d une participation des communaut s locales la prise des d cisions a t approuv Les participants ont not les diff rences existant entre les objectifs de l Organisation mondiale du commerce et ceux d Action 21 Rapport de la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement Rio de Janeiro 3 14 juin 1992 vol I R solutions adopt es par la Conf rence publication des Nations Unies num ro de vente F 93 L8 et rectificatif r solution 1 annexe II 63 E 1999 29 E CN 17 1999 20 64 25 Ons est largement accord reconna tre que les droits des populations autochtones et des communaut s locales devraient tre respect s Plusieurs participants ont indiqu qu il fallait faire preuve de discernement pour ce qui est d util
50. sociaux culturels et environnementaux Les d cisions devraient se fonder sur le principe du consentement pr alable Bien que tous les participants n aient pas approuv le principe des taxes cologiques ils se sont d clar s en faveur de prix appropri s pour les ressources qui refl tent le co t v ritable des biens et services Le secteur priv devrait en particulier convenablement contribuer maintenir le patrimoine naturel et culturel que les touristes souhaitent exploiter Impact du tourisme sur les zones c ti res 28 Les participants ont reconnu que les syst mes c tiers soul vent de nombreuses questions de d veloppement durable et que le tourisme constitue un secteur crucial dans les zones c ti res L importance particuli re que rev t l impact du tourisme sur les zones c ti res dans les petits pays insulaires en d veloppement a t relev e tout comme les graves menaces que fait peser sur les communaut s c ti res le changement climatique 29 Lors du d bat sur la gestion int gr e des zones c ti res les participants ont reconnu qu il existait des limites biophysiques la capacit de tout site ainsi que des limites culturelles qui devraient tre d termin es au niveau local par la communaut concern e Les participants ont estim que des d cisions devraient tre prises au niveau local par les diverses parties prenantes en ce qui concerne les cadres nationaux et internationaux Les organisations non
51. sur les initiatives susceptibles d tre men es dans le cadre de l am lioration de la coordination et de l int gration et les soumettre bien avant qu ils ne soient examin s l Assembl e c Invite le Secr taire g n ral agissant en coop ration avec les chefs de secr tariat des organismes des Nations Unies comp tents prendre des mesures pour rationaliser les travaux du Sous Comit des oc ans et des zones c ti res du CAC notamment en les rendant plus transparents et mieux adapt s aux besoins des tats Membres par exemple en organisant r guli rement des r unions d information sur ses activit s 23 E 1999 29 E CN 17 1999 20 24 d Recommande que l Assembl e g n rale compte tenu de la n cessit de tirer le meilleur parti du cadre existant examine les moyens de rendre son d bat annuel sur les oc ans et le droit de la mer plus efficace 39 Afin de favoriser l instauration d une coop ration et d une coordination meilleures en ce qui concerne les mers et les oc ans et en application notamment du paragraphe 38 d ci dessus la Commission recommande l Assembl e g n rale d tablir un processus consultatif officieux composition non limit e ou tout autre processus dont elle pourrait d cider plac sous son gide et ayant pour seule fonction de faciliter l examen efficace et constructif des questions relevant de son mandat actuel nonc dans la r solution 49 28 d
52. sur les progr s accomplis dans l ex cution du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppe ment E CN 17 1999 6 et Add 1 16 b Rapport du Secr taire g n ral intitul Progr s r alis s en ce qui concerne la mise en oeuvre du Programme d action en faveur du d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement activit s men es par les donateurs E CN 17 1999 7 c Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement E CN 17 1999 17 et corr 1 d Rapport du Secr taire g n ral sur la r union des repr sentants des donateurs et des petits tats insulaires en d veloppement qui s est tenue New York du 24 au 26 f vrier 1999 E CN 17 1999 18 2 sa 3e s ance le 19 avril la Commission a examin le point conjointement avec les points 3 4 et 5 de l ordre du jour et a entendu des expos s pr sent s par M Navid Hanif Pakistan Copr sident du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme M Alan Simcock Royaume Uni et M John Ashe Antigua et Barbuda Copr sidents du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers voir chap IV par 2 chap V par 2 et chap VI par 2 Mesures prises par la Commission Examen d ensemble du Programme d acti
53. travail pluriannuel de la Commission du d veloppement durable pour la p riode 1998 2000 ainsi que les dispositions du paragraphe 46 du programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 1 D cide que la premi re session du Groupe intergouvernemental composition non limit e d experts en mati re d nergie et de d veloppement durable se tiendra New York au cours du premier trimestre de 2000 pendant une dur e d une semaine imm diatement avant ou apr s les r unions des groupes de travail intersessions de la Commission et que son ordre du jour provisoire sera le suivant 1 lection du Bureau 2 Adoption de l ordre du jour et autres questions d organisation 3 Pr paration de la neuvi me session de la Commission du d veloppement durable sur la question de l nergie 4 Ordre du jour provisoire de la deuxi me session du Groupe d experts 5 Adoption du rapport du Groupe d experts sur les travaux de sa premi re session 2 D cide que le Bureau du Groupe d experts sera compos de cinq membres savoir un repr sentant de chacun des cinq groupes r gionaux de l Organisation des Nations Unies et de deux copr sidents l un venant d un pays d velopp et l autre d un pays en d veloppement et invite les groupes r gionaux d signer leurs candidats dans les d lais les plus brefs et en informer le Bureau de la huiti me session de la Commission du d veloppe ment durab
54. veloppement et de prot ger la diversit biologique marine Il importait que la Commission indique clairement que ces deux pr occupations constituent les raisons pour lesquelles il faut assurer une gestion efficace et int gr e des p ches et la protection des habitats de poissons et des autres ressources biologiques Faute de quoi on Rapport de la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement Rio de Janeiro 3 14 juin 1992 vol I R solutions adopt es par la Conf rence publication des Nations Unies num ro de vente F 93 L 8 et correctif r solution 1 annexe II 69 E 1999 29 E CN 17 1999 20 70 28 29 assistera une aggravation de la pauvret et la d gradation de l environnement L accent a t mis sur la n cessit d adopter une approche pr ventive ax e sur les cosyst mes et de faire en sorte que l utilisation durable des ressources des oc ans soit un objectif r alisable 14 Les participants ont soulign qu il fallait d urgence prendre des mesures pour mettre fin la p che excessive et aux pratiques qui favorisent le gaspillage Les gouvernements ont t engag s proc der des valuations nationales de leurs stocks de poissons et aider les organisations r gionales de p che am liorer les donn es scientifiques n cessaires L accent a t mis sur la n cessit de prendre rapidement des mesures pour mettre fin la surexploita tion de n
55. CN 17 1999 20 12 sa 12e s ance le 26 avril la Commission a entendu des expos s conjoints sur les points 5 et 3 de l ordre du jour Th me sectoriel les oc ans et les mers pr sent s par les repr sentants de la Pologne de l Islande et du Kenya voir chap IV par 4 13 sa 13e s ance le 26 avril la Commission a entendu un expos conjoint pr sent par les repr sentants du Panama et du Mexique sur les points 5 et 3 de l ordre du jour th me sectoriel les oc ans et les mers voir chap IV par 5 Mesures prises par la Commission Tourisme et d veloppement durable 14 sa 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul Tourisme et d veloppement durable E CN 17 1999 L 6 pr sent par le Vice Pr sident M Navid Hanif Pakistan l issue de consultations officieuses 15 la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 3 81 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre VII 82 Examen d ensemble du Programme d action pour le d veloppement durable des petits Etats insulaires en d veloppement 1 La Commission a examin le point 6 de son ordre du jour ses 3e et 14e s ances les 19 et 30 avril 1999 pour les autres mesures prises au titre du point 6 de l ordre du jour voir A S 22 _ E 1999 __ Elle tait saisie des documents ci apr s a Rapport du Secr taire g n ral
56. Comit directeur des organisations non gouvernementales de la Commission du d veloppement durable 3 Le d bat a t ax sur quatre th mes mettant en vidence d importants aspects du tourisme viable Ces th mes comprenaient a les initiatives prises par l industrie touristique pour promouvoir un tourisme viable b les moyens d influencer le comportement des consommateurs c la promotion d un d veloppement durable diversifi tout en pr servant l int grit des cultures locales et en prot geant l environnement et d l incidence du tourisme sur les zones c ti res 4 Les discussions ont t marqu es par un change de vues vivant et positif sur des sujets d int r t particuliers les participants cherchant identifier les priorit s et am liorer la compr hension mutuelle et la coop ration La pr sente synth se n est pas un compte rendu in extenso mais cherche rendre compte des questions qui ont fait l objet d un consensus parmi les participants des aspects qui pourraient b n ficier d un dialogue plus approfondi et des initiatives annonc es ou propos es par les participants Les th mes du dialogue de la Commission du d veloppement durable sont issus du programme de travail pluriannuel et regroup s sous la rubrique secteur conomique grands groupes Ces th mes peuvent devenir l objet d un processus double comprenant a un d bat intergouvernemental partir du rapport du Secr ta
57. E 1999 29 E CN 17 1999 20 LUS Nations Unies Commission du d veloppement durable Rapport sur les travaux de sa septi me session ler mai et 27 juillet 1998 et 9 30 avril 1999 Conseil conomique et social Documents officiels 1999 Suppl ment N 9 Conseil conomique et social Documents officiels 1999 Suppl ment No 9 E 1999 29 Commission du d veloppement durable Rapport sur les travaux de sa septi me session ler mai et 27 juillet 1998 et 9 30 avril 1999 N A D K Nations Unies e New York 1999 C 1YYY LY C LIN 1 17YY 2LU Note Les cotes des documents de l Organisation des Nations Unies se composent de lettres majuscules et de chiffres ISSN 1020 3567 Table des mati res Chapitre I IL MI IV Questions appelant une d cision du Conseil conomique et social ou port es son attention A Projets de r solution dont la Commission a recommand l adoption au Conseil I Prise en compte dans les principes directeurs pour la protection du consommateur de la consommation durable II Pr paratifs de la neuvi me session de la Commission du d veloppement durable consacr e la question de l nergie B Projet de d cision dont la Commission a recommand l adoption au Conseil Rapport de la Commission du d veloppement durable sur les travaux
58. Pratt John Holmes Denis Chouinard Keltie Patterson Yaprak Baltacioglu John Buccini Kimberly Empey Christine Guay Paul Halucha Christine Hogan Mark Hopkins John Karau Wayne Moore Brigitte Nolet Michael Wilson Linda Dunn Jin Huh Lennox Hinds Rasheda Nawaz Jean Cooper Janet Stephenson Nadia Bouffard Roy Brooke Mark Hovorka Velma McColl Ron Pierce Andrea Skillen Joseph Caron Eric Hoskins Stephen Moffatt Ren e Sauv Tom Vant Blair Stevens Martin von Mirbach Mark Butler David McGuinty Lisa Woodward Eug ne Arcand Ashley Lebner Arnolda Dufour Xie Zhenhua Shen Huofang Zhong Shukong Wang Zhijia Zhang Xiaoan Zhang Shigang Zhao Yingmin Gao Yanping Chen Yue Bai Yongjie Shu Qing Cai Lijie Wang Ling Liu Jingtao Alfonso Valdivieso Sarmiento Maria Cristina Cardenas Fischer Mauricio Baquero Jean Claude Kouassi Claude S Bouah Kamon Gilbert Largaton Ouattara Guillaume Soko Zabi Kanvally Diomande Idrissa Bayo Nass r Kaba Mostafa Tolba Maged Abdelaziz Adel Rady Enayat Abdel Wahab Ahmed Khorshed Mahmoud Khamis Hazem Fahmy Amany Fahmy Amr Nour Isabel Tocino Inocencio F Arias Maria Teresa Bernedo Arturo Laclaustra E 1999 29 E CN 17 1999 20 tats Unis d Am rique F d ration de Russie France Gabon Guyana Hongrie Inde Indon sie Irlande Japon Dolores Carillo Javier Rubio de Urquia Amparo Rambla Rom n Martin Francisco Rabena Maria Jo
59. Press 1998 35 E 1999 29 E CN 17 1999 20 36 le ch mage la pauvret et la sous consommation des biens et services de base en particulier dans les pays en d veloppement leur avis il serait utile de disposer d un programme coordonn d tudes nationales et r gionales sur les modes de consommation et de production destructeurs notamment dans les domaines de l exploitation de l nergie du transport des d chets et de l utilisation de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables afin d valuer la viabilit de ces activit s Il importerait galement de veiller l laboration d un programme de mise en valeur durable de l nergie qui couvrirait tous les types d nergie et tiendrait compte des aspects conomiques sociaux et environnementaux 4 Plusieurs pays ont soulign que pour aboutir un d veloppement durable il tait n cessaire de passer par une phase de transition vers des modes de production et de consommation viables notamment dans les pays industrialis s Il a t rappel que les gouvernements avaient la t che collective de renforcer la coop ration et d accro tre les efforts en vue d une action concr te compte tenu du principe des responsabilit s communes mais diff renci es 5 Nombre de d l gations ont fait valoir que les pays industrialis s devaient avoir pour objectif majeur de r duire les effets n gatifs de la consommation et de la production et
60. a gestion des d chets 40 Consid rant qu une large participation la modification des modes de production et de consommation exigeait que le public comprenne les incidences de ces derniers sur la sant la qualit de la vie la pauvret et l environnement les participants ont soulign l importance cruciale de l ducation de l information et de la sensibilisation et ont encourag le Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE et d autres organisations internationales ainsi que les gouvernements les industriels les m dias et d autres protagonistes duquer informer et sensibiliser le public 41 Les participants ont fait observer que la mondialisation tait particuli rement pr occupante et qu il faudrait examiner les relations entre commerce environnement et d veloppement pour promouvoir des modes de consommation et de production plus durables Il a t soulign que les politiques visant promouvoir le commerce et la consommation durable devraient se renforcer mutuellement et que celles visant promouvoir la consomma tion et la production durables ne devraient pas tre utilis es des fins protectionnistes ou discriminatoires ni faire obstacle au d veloppement des pays en d veloppement 42 On a fait valoir que si le financement du d veloppement devait tre assur pour l essentiel par des ressources int rieures l APD n en tait pas moins tr s importante en particulier pour l
61. a pr vention de la pollution des mers r sultant de l immersion de d chets et autres mati res c Rappelle l objectif nonc au paragraphe 29 de sa d cision 4 15 savoir encourager les tats qui ne l ont pas encore fait signer ratifier et appliquer la Convention de B le de 1989 sur le contr le des mouvements transfronti res des d chets dangereux et de leur limination d A examin plus avant la question du droit des tats d interdire les mouvements transfronti res de mati res et de d chets dangereux et radioactifs sur le territoire soumis leur juridiction conform ment au droit international Elle a not que certaines d l gations insistaient sur la n cessit de poursuivre les efforts pour que les mouvements transfronti res de ces mati res s op rent dans de bonnes conditions de s curit et appuyaient l appel lanc aux tats qui ne l avaient pas encore fait pour qu ils deviennent partie la Convention commune sur la s ret de la gestion du combustible irradi et sur la s ret de la gestion des d chets radioactifs qu ils appliquent cet instrument et qu ils envisagent de donner un caract re contraignant au Recueil de r gles de s curit pour le transport de combustible nucl aire irradi La Commission n a toutefois pas t en mesure d aboutir un consensus sur ces propositions e Recommande d encourager la communaut internationale s associer pleinement aux divers e
62. a session 97 A Ouverture et dur e de la session 97 B Participants ere d hl iere Re tt NEE eer ie nains A 97 C lection Eet 97 D Ordre du jour et organisation des travaux 98 E Documentation 226 Eh EIERE ere unes he Anis EE EA EE AE EA ge 98 Annexes L PatticIpaH ON rss ns TE nt A Eeer 99 IL Liste des documents dont tait saisie la Commission sa septi me session 106 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre premier Questions appelant une d cision du Conseil conomique et social ou port es son attention Projets de r solution dont la Commission a recommand l adoption au Conseil 1 La Commission du d veloppement durable recommande au Conseil conomique et social d adopter le projet de r solution suivant Projet de R solution I Prise en compte dans les principes directeurs pour la protection du consommateur de la consommation durable Le Conseil conomique et social Rappelant la r solution 39 248 de l Assembl e g n rale en date du 9 avril 1985 dans laquelle l Assembl e a adopt des principes directeurs pour la protection du consommateur Notant que la Commission du d veloppement durable sa troisi me session 3 recommand que les principes directeurs pour la protection du consommateur soient tendus afin
63. aires en d veloppe ment qui avaient du mal r sister des chocs conomiques ext rieurs tels que ceux cr s par la fluctuation des prix des produits de base et sur le fait qu ils taient sujets aux catastrophes naturelles Les participants ont insist sur la n cessit d laborer rapidement un indice de vuln rabilit pour compl ter les crit res d octroi d une aide financi re des conditions pr f rentielles aux petits tats insulaires en d veloppement qui taient fond s sur le produit int rieur brut 27 Un participant s est d clar pr occup par les difficult s financi res avec lesquelles les petits tats insulaires en d veloppement continuaient de se d battre pour appliquer pleinement leurs strat gies de d veloppement durable qui taient dues en particulier la baisse de l aide publique au d veloppement APD Un autre a dit craindre que la diminution de cette derni re ne r sulte de l affaiblissement des engagements pris la Conf rence mondiale de la Barbade On s est accord reconna tre que la session extraordinaire fournirait une occasion tous les pays de r affirmer les engagements qu ils avaient pris en adoptant le programme d action de cette conf rence 28 cet gard la r union petits Etats insulaires en d veloppement donateurs tenue r cemment a t consid r e comme un v nement positif Les participants ont soulign la n cessit d am liorer la coordination entre l
64. andes soci t s transnationales ce qui se traduisait souvent par la cr ation d enclaves ne pr sentant aucun lien avec les autres secteurs socio conomiques locaux b L absence d une infrastructure touristique ad quate consid r e comme un grave obstacle au d veloppement du tourisme dans certains pays en particulier dans les pays en d veloppement c La n cessit de faciliter l acc s des petites et moyennes entreprises la publicit et aux mesures incitatives institu es par les gouvernements d La n cessit de faire participer les collectivit s locales tous les niveaux tous les aspects du d veloppement du tourisme prise de d cisions planification gestion participation au capital et partage des profits e La n cessit de veiller ce que la planification du d veloppement du tourisme pr serve le legs du pass le patrimoine et l int grit naturels et culturels des destinations touristiques et en respecte les normes socioculturelles en particulier dans les communaut s autochtones f La n cessit d informer la population locale des avantages qu elle peut tirer du d veloppement durable du tourisme gr ce des campagnes de sensibilisation g La n cessit de faire comprendre au grand public ce qu est le tourisme cologiquement viable et d encourager les touristes avoir des comportements plus responsables h La n cessit de relier le secteur priv du tourisme aux autres se
65. anisations internationales et les pays donateurs devaient intensifier leurs efforts en mati re de formation et de renforcement des capacit s pour le tourisme dans les pays en d veloppement et qu il fallait r aliser des tudes sur des probl mes pr sentant un int r t particulier pour les pays en d veloppement L assistance technique et financi re rev tait une importance cruciale pour ce qui tait de permettre aux pays en d veloppement de se doter d un secteur touristique comp titif et viable 35 Certaines d l gations ont d clar que les directives et accords internationaux r gionaux et multilat raux relatifs la question du tourisme cologiquement viable devaient tre traduits en programmes concrets qu il revenait l industrie touristique aux gouvernements et la soci t civile de mettre en pratique En outre il y avait lieu de renforcer et de syst matiser le suivi de ces initiatives 36 De nombreuses d l gations ont soulign que la communaut internationale pouvait aider dans une mesure importante les pays en d veloppement en particulier les pays les moins avanc s les pays en transition et les petits tats insulaires en d veloppement en apportant une assistance technique et financi re aux gouvernements tous les niveaux 37 Par ailleurs les d l gations ont t nombreuses souligner que la communaut internationale devait renforcer la coop ration pour le d veloppement de fa on favo
66. ans les programmes nationaux Capacit s 21 qu il labore actuellement et en pr voyant les ressources n cessaires 19 E CN 17 1999 4 Add 1 20 R solution S 19 2 de l Assembl e g n rale annexe 55 E 1999 29 E CN 17 1999 20 56 d Prie le Secr tariat conform ment l alin a c du paragraphe 2 de la d cision 6 5 de la Commission de continuer d examiner et de r unir par secteur les informations communiqu es par les gouvernements et prie les chefs de projet pour les diff rents secteurs d exploiter plus fond ces informations lors de l laboration des rapports qui seront pr sent s la Commission ses futures sessions compte tenu des questions inscrites au programme de travail pluriannuel de la Commission pour la p riode 1998 2002 e Prie le secr tariat de la Commission d am liorer encore le site Web consacr aux donn es nationales en y diffusant les rapports nationaux et autres informations pertinentes que les pays ont communiqu es dans l une quelconque des langues officielles de l Organisa tion des Nations Unies f Prie le secr tariat de la Commission d inviter les gouvernements formuler des propositions en vue d am liorer les directives relatives l tablissement de rapports nationaux et d laborer sur la base des informations communiqu es un rapport qui sera pr sent la Commission dans le cadre des pr paratifs de l examen d ensemble de la mise en
67. ansfert de technologie pour r aliser les objectifs du chapitre 17 d Action 21 8 De nombreuses d l gations ont soulign qu il fallait prendre des mesures pratiques au niveau r gional et renforcer la collaboration oc anographique r gionale notamment par le Programme relatif aux mers r gionales du PNUE et des accords correspondants dans d autres r gions pour rendre compatibles les politiques des tats dans ce domaine Une relance du Programme relatif aux mers r gionales s imposait Les organisations r gionales de gestion des p cheries et celles qui sont charg es de la protection des milieux marins r gionaux devraient tre galement invit es coop rer l laboration d une approche int gr e de la gestion des p cheries et de la protection conservation et gestion de l environnement E 1999 29 E CN 17 1999 20 IL ax e sur l cosyst me Certaines d l gations ont estim qu il fallait cr er des r seaux r gionaux d change et de diffusion d informations scientifiques sur les oc ans ou les renforcer Accords internationaux 9 Plusieurs d l gations ont demand que des accords internationaux comme la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer l Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons grands migrateurs et l Accord de la FAO sur le respect des mesures de conservation et de gestion la Convention internationale sur la pr vention de la pollution des mers r sultant de
68. ants devraient s appliquer la fois aux biens et services d origine nationale et aux importations 10 En appliquant tous r glements ou proc dures assurant la protection du consommateur il faudrait veiller ne pas en faire des obstacles au commerce international et leur compatibilit avec les obligations de ce commerce E 1999 29 E CN 17 1999 20 A S curit physique 11 Les gouvernements devraient adopter des mesures appropri es notamment un cadre juridique des r gles de s curit des normes nationales ou internationales et des normes facultatives ou encourager leur adoption et encourager la tenue jour d tats sur la s ret des produits de mani re avoir la certitude qu ils sont sans danger tant pour l usage pr vu que pour une utilisation normalement pr visible 12 On devrait s assurer par des politiques appropri es que les biens produits par les fabricants sont s rs tant pour l usage pr vu que pour une utilisation normalement pr visible Ceux dont la t che est de mettre des produits sur le march en particulier les fournisseurs exportateurs importateurs d taillants et autres ci apr s d nomm s les distributeurs devraient veiller ce que pendant qu ils en ont la garde ces produits ne perdent pas leur qualit de s ret par suite d une manutention ou d un entreposage inad quats Il faudrait indiquer aux consommateurs le mode d emploi des produits et les infor
69. approbation r cente par le Comit des p ches de la FAO des plans d action internationaux visant a R duire la capture accidentelle d oiseaux de mer lors de la p che la palangre b Conserver et g rer les populations de requins c G rer les capacit s de p che En cons quence la Commission demande instamment aux gouvernements d adopter officiellement ces plans d action dans les meilleurs d lais et de les appliquer 12 La Commission constate que bien que l on se soit efforc aux cours des d lib rations de r soudre les autres questions touchant aux subventions relatives aux p cheries ces efforts sont rest s sans r sultat 13 La Commission insiste en outre sur le r le important que jouent les organisations r gionales de p che pour faire mieux appliquer les principes nonc s dans les instruments cit s aux paragraphes 10 et 11 cet gard les organisations en question devraient tre instamment invit es utiliser des donn es scientifiques fiables sur les stocks de poissons et faire appel si besoin est aux grands groupes 14 La Commission fait observer que l on doit renforcer les organisations r gionales de p che et faire en sorte que le syst me des organisations r gionales de p che inclue l ensemble des p cheries dont le fonctionnement rationnel d pend d une telle gestion 15 Dans cette perspective la Commission invite les organisations r gionales de p che y compris celle
70. ar le Groupe de l analyse des informations nationales en application de la d cision 6 5 de la Commission b Note avec satisfaction que les gouvernements continuent pr senter des expos s titre facultatif dans le cadre des sessions de la Commission c Souligne qu il est essentiel de continuer tirer pleinement parti des informations que les gouvernements communiquent la Commission de leur propre initiative en particulier dans la perspective de l examen d ensemble de la mise en oeuvre d Action 21 qui sera effectu en 2002 d Souligne qu il est n cessaire d exploiter plus fond les informations contenues dans les rapports nationaux en question ainsi que toutes autres informations pertinentes communiqu es titre facultatif la Commission e Est consciente que le manque de ressources humaines techniques ou financi res risque d emp cher les pays de pr senter titre facultatif davantage de rapports ou d informations pertinentes f Estime qu il est n cessaire d am liorer les directives relatives l laboration des rapports nationaux pr sent s la Commission et de d finir les moyens les plus adapt s de poursuivre cette op ration apr s 2002 et note qu il conviendrait d examiner cette question dans le cadre des d lib rations sur l information aux fins de la prise de d cisions qui figure l ordre du jour de la neuvi me session de la Commission g Note en outre que plusi
71. ation des objectifs internationaux de l Initiative l issue de la p riode couverte par son cadre d action actuel en 2003 22 La Commission invite les gouvernements d signer et g rer des zones marines prot g es et laborer en m me temps les autres instruments de gestion voulus conform ment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer au programme de travail de la Convention sur la diversit biologique et son mandat de Jakarta afin d assurer la conservation de la diversit biologique et la gestion et l utilisation durables des oc ans 23 La Commission engage les organisations r gionales de p che et les organisations maritimes r gionales coop rer aux fins d une meilleure harmonisation des mesures de gestion durable des p cheries et de conservation de l environnement 24 La Commission fait observer qu il importe de prot ger les cosyst mes et d tudier plus avant les approches possibles cet gard Ressources marines non vivantes E 1999 29 E CN 17 1999 20 25 La Commission lance un appel pressant la demande des tats concern s en faveur de l appui aux mesures nationales d largissement de l acc s aux informations sur les ressources et l laboration des politiques pertinentes pour faciliter l exploration et l exploitation avec l accord des tats concern s et d une mani re compatible avec la viabilit des ressources marines vivantes et n
72. ations en particulier leurs politiques d achat Les gouvernements devraient lors de la passation des march s encourager la mise au point et la consommation de produits et services cologiquement rationnels 55 Les gouvernements et autres organisations pertinentes devraient promouvoir la r alisation d tudes sur le comportement des consommateurs et les atteintes l environnement li es la consommation afin d identifier des fa ons de rendre les modes de consommation plus durables Principes directeurs concernant les mesures s appliquant des domaines particuliers 56 En formulant leur politique de d fense des int r ts des consommateurs notamment dans les pays en d veloppement les gouvernements devraient le cas ch ant donner la priorit aux secteurs dont d pend essentiellement la sant du consommateur savoir les produits alimentaires l eau et les produits pharmaceutiques Ils devraient adopter ou continuer d appliquer des politiques visant assurer le contr le de la qualit des produits un syst me de distribution s r et ad quat l application de normes internationales d tiquetage et d information ainsi que des programmes d enseignement et de recherche dans ces domaines Les principes directeurs labor s par les gouvernements concernant des domaines particuliers devraient l tre dans le contexte des dispositions du pr sent document E 1999 29 E CN 17 1999 20 10 57 Prod
73. atisfaisant les besoins vitaux et en r duisant le fardeau de la dette ext rieure en faisant tout leur possible pour viter les dommages cologiques et les in galit s sociales l objectif tant de tendre vers un d veloppe ment durable Les pays conomie en transition ont pour t che d int grer dans le processus de r forme des mesures visant rendre les modes de consommation et de production plus viables et ont besoin pour ce faire de l appui de la communaut internationale Les pays d velopp s devraient donc respecter sans plus tarder les engagements qu ils ont pris de consacrer 0 7 de leur produit national brut PNB l aide publique au d veloppement APD objectif fix par l Organisation des Nations Unies ce qui implique un renversement de la tendance la baisse du pourcentage du PNB consacr l APD Les gouvernements doivent veiller ce que les besoins l mentaires de la population soient satisfaits Priorit s pour les travaux futurs 31 E 1999 29 E CN 17 1999 20 32 5 La Commission du d veloppement durable r affirme que la lutte contre la pauvret et la modification des modes de consommation et de production non durables sont au centre de son programme de travail Ces deux questions feront selon que de besoin partie des th mes inscrits au programme de travail et on insistera en particulier sur leurs liens avec l agricul ture les ressources financi res le commerce et les in
74. aux traitant de questions relatives au d veloppement d un tourisme durable envisager la ratification ou l adoption et promouvoir l application s il y a lieu de normes ou de directives se rapportant l industrie des voyages et du tourisme notamment dans les domaines du travail et de la sant et appuyer des initiatives en particulier par l interm diaire d organisations telles que l Organisation internationale du Travail et l Organisation mondiale de la sant susceptibles de contribuer rapidement et concr tement au d veloppement d un tourisme durable D appuyer l adoption de mesures appropri es visant mieux informer les touristes sur les valeurs culturelles cologiques et autres et fournir des renseignements pr cis sur la s curit des destinations touristiques pour permettre aux consommateurs de faire leur choix en connaissance de cause 4 La Commission engage l industrie du tourisme a cr er des formes de tourisme qui ne soient pas pr judiciables sur les plans cologique social et culturel et poursuivre l organisation et l ex cution d initiatives volontaires favorisant le d veloppement d un tourisme durable tant entendu que ces types de tourisme et d initiatives devraient pour le moins satisfaire aux normes locales nationales r gionales ou internationales en la mati re b oeuvrer r solument en faveur d un tourisme durable en tablissant des principes di
75. b Rappelle galement que dans ses r solutions 53 200 en date du 15 d cembre 1998 et 53 24 en date du 10 novembre 1998 l Assembl e g n rale a proclam l ann e 2002 Ann e internationale de l cotourisme et Ann e internationale de la montagne R solution 39 248 de l Assembl e g n rale du 9 avril 1985 annexe Rapport de la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement Rio de Janeiro 3 14 juin 1992 vol I R solutions adopt es par la Conf rence publication des Nations Unies num ro de vente F 93 1 8 et rectificatif r solution 1 annexe II 15 Voir Programme des Nations Unies pour l environnement Convention sur la diversit biologique Environnement Law and Institution Program Activity Centre juin 1992 E 1999 29 E CN 17 1999 20 c Note avec satisfaction les r sultats du dialogue que les repr sentants des diff rents groupes int ress s ont engag lors de la pr sente session de la Commission ainsi que les progr s accomplis jusqu pr sent par les grands groupes en ce qui concerne la promotion d un d veloppement viable du tourisme 2 La Commission d cide d adopter un programme de travail international pour la promotion d un tourisme cologiquement viable incorporant les l ments dont il est fait tat ci apr s et d en entreprendre la mise en oeuvre l aide de moyens et de ressources appropri s en particulier en faveur des pays en d veloppe
76. celina Xavier Prens Ruud Lubbers Patricia Collette Linda Docter Margreet Simons J J van der Kaa Jos Gamarra Francisco A Tudela Manuel Picasso Jos Silva Rub n Espinoza Eduardo P rez del Solar E 1999 29 E CN 17 1999 20 Philippines Pologne Portugal R publique centrafricaine R publique islamique d Iran R publique populaire d mocratique de Cor e R publique tch que Royaume Uni de Grande Bretagne et d Irlande du nord Slovaquie Soudan Sri Lanka Felipe M Medalla Jan Szyszko Wojciech Ponikiewski Mieczyslaw Ostojski Mateusz Mroz Bronislawa Kowalak Aleksandra Duda Leszek Mokrzycki Zofia Wysokinska Czeslaw Wieckowski Jolanta Kamieniecka Jacek Zuacha Elisa Ferreira Antonio Monteiro Mario Ruivo Maria Jose Ribeiro Joao Fins do Lago Isabel Raimundo Manuela da Camara Falcao Maria Teresa Pereira da Silva Maria Magda Rodrigues Raquel Rosario da Silva Maria Helena Martins Isabel Mertens Aristides Leitao Jose Miguel Arriaga Correa Guedes Mohammad Moezzeddin Mohammad Reza Arshadi Khamseh Rashid Bahram Shahri Siyamak Khonsari Ebrahim Pourfara Seyed Hadi Shirazi Seyed Hadi Ashraf Vaghefi Saeed Ouhadi Ali Asghar Tavakoli Hedayatpour Li Hyong Chol Milo Ku vart Vladimir Galu ka Jiri Hlavacek Bedrich Moldan Jiri Bendl Jan Kara Jana Simonova M John Prescott Michael Meacher George Foulkes Jeremy Greenstock Peter Gooderham Ian Symons Sue
77. certaines d l gations ont demand instamment que soient adopt s aux niveaux national r gional et mondial des plans de r duction des prises accessoires pour r duire ces prises et faute de pouvoir les viter enti rement d en r duire les effets Ces plans devraient notamment restreindre le recours abusif ou nuisible des engins 27 E 1999 29 E CN 17 1999 20 28 ou pratiques de p che qui contribuent accro tre les prises accessoires ou d grader le milieu marin 12 De nombreuses d l gations ont tabli un lien entre les appels en faveur de la r duction de la capacit de p che mondiale l valuation des effets n gatifs ventuels des subventions et la r duction et l limination progressives des subventions et autres incitations conomiques et fiscales qui leur avis favorisent directement ou indirectement les surcapacit s De nombreuses autres d l gations ont estim que cela s appliquait surtout aux flottes de p che des pays industrialis s Une d l gation a cependant fait remarquer qu tant donn que le syst me d octroi de licences aux navires de p che et le nombre des navires de p che taient contr l s rien ne permettait de dire que les subventions taient une cause de p che excessive 13 Certaines d l gations ont estim que les consommateurs devaient tre mieux inform s notamment gr ce des incitations commerciales comme l co tiquetage des poissons et produits d
78. ces efforts le cas ch ant au niveau international en gardant l esprit la n cessit de faire reposer tout ensemble d indicateurs sur les conditions et les priorit s locales L identification des limites de la capacit de charge sociale et environnementale des destinations touristiques a t consid r e comme une priorit essentielle La Commission du d veloppement durable devrait s attacher promouvoir un accord sur des indicateurs du tourisme qui int grent des crit res environnementaux culturels et sociaux Les participants ont insist sur le besoin d informations fiables et l identification des meilleures pratiques du secteur 12 Les participants ont soulign qu un cadre et un plan d action mondiaux pour le tourisme durable devaient tre assortis d une mise en oeuvre et d une prise de d cisions au niveau local ainsi qu aux niveaux r gional et national On a reconnu cet gard l importance des programmes Action 21 locaux comme cadre de r f rence pour des partenariats La planification des programmes Action 21 locaux est un dispositif cr pour faciliter la coop ration des parties prenantes et peut tre utilis efficacement dans des destinations touristiques pour promouvoir des pratiques de tourisme durable Les participants se sont f licit s du nouveau M morandum d accord sign par le Conseil international pour les initiatives locales en mati re d environnement et le Conseil mondial des voya
79. cial dans sa r solution 1997 53 1 La Commission a examin le point 4 de son ordre du jour ses 3e et 14e s ances le 19 et le 30 avril 1999 Elle tait saisie des documents ci apr s a Rapport du Secr taire g n ral contenant un examen d ensemble de la modification des modes de consommation et de production E CN 17 1999 2 b Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et sur le tourisme E CN 17 1999 16 c Projet de r solution intitul largissement des principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur de mani re inclure la consommation durable pr sent par le Vice Pr sident M Navid Hanif Pakistan E CN 17 1999 L 1 2 sa 3e s ance le 19 avril la Commission a examin ce point conjointement avec les points 3 5 et 6 de son ordre du jour et a entendu les expos s pr sent s par M Navid Hanif Pakistan Copr sident du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et sur le tourisme ainsi que par M Alan Simcock Royaume Uni et M John Ashe Antigua et Barbuda Copr sidents du Groupe de travail p cial intersessions sur les oc ans et les mers voir chap IV par 2 chap VL par 2 et chap VII par 2 Mesures prises par la Commission Elargissement des principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur de mani re inclure la consommation durable
80. compris sur l cotourisme n Coop rer avec le Programme des Nations Unies pour l environnement l laboration de principes directeurs devant orienter le d veloppement du tourisme durable o Encourager les entreprises et les industries adopter des pratiques fond es sur le principe de l coefficacit afin de diminuer l impact sur l environnement des activit s touristiques l objectif tant en particulier de r duire le volume des d chets d emballage notamment dans les petits tats insulaires en d veloppement 6 La Commission invite l Organisation mondiale du Tourisme envisager d associer les grands groupes selon que de besoin la formulation la mise en oeuvre et au suivi du Code mondial de d ontologie touristique notamment des dispositions relatives un code de conduite des touristes 7 La Commission invite les organismes comp tents en particulier l Organisation maritime internationale valuer si les r glementations sur la pollution marine et le respect de leurs dispositions suffisent prot ger les zones c ti res fragiles contre les cons quences n fastes de l exploitation touristique de navires 8 La Commission invite la Conf rence des Parties la Convention sur la diversit biologique se pencher de nouveau dans le cadre du processus d change de donn es d exp rience sur les connaissances et les meilleures pratiques existant dans le domaine du tourisme durable et de
81. cteurs de l conomie et d viter que les entrepreneurs locaux soient marginalis s du fait des investissements trangers dans l industrie touristique E 1999 29 E CN 17 1999 20 1 La n cessit d une coordination suffisante entre les secteurs public et priv pour instaurer un tourisme cologiquement viable j L absence d une coop ration r gionale au service du d veloppement d un tourisme cologiquement viable Mesures prendre par les gouvernements 16 De nombreuses d l gations ont soulign que dans la planification du d veloppement les gouvernements devraient accorder l attention et la priorit voulues au tourisme afin qu il s articule harmonieusement avec les grands objectifs conomiques sociaux et cologiques dans le cadre d un plan directeur int gr cet gard les gouvernements devraient tablir pour le tourisme des strat gies ou des sch mas directeurs nationaux conformes Action 21 pour focaliser et guider les initiatives de toutes les parties prenantes 17 Selon certaines d l gations les pays devraient tudier les diverses options offertes pour le financement des projets d infrastructures touristiques fonds allou s par les gouvernements financement par des institutions financi res multilat rales et r gionales participation du secteur priv gr ce la formule construire exploiter transf rer et investissement tranger direct Il existait aussi d autres opt
82. d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement activit s men es par les donateurs Rapport du Secr taire g n ral intitul Lancement des pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie Rapport du Secr taire g n ral sur les nouvelles questions soumises la r union de haut niveau de la Commission Note du Secr taire g n ral sur la pr sentation de rapports nationaux la Commission du d veloppement durable Rapport du Secr taire g n ral sur la mise en oeuvre du programme de travail international sur l ducation la sensibilisation du public et la formation Rapport du Secr taire g n ral sur les initiatives et accords volontaires Lettre du 3 f vrier 1999 adress e au Secr taire g n ral par le Repr sentant permanent de l Autriche aupr s de l Organisation des Nations Unies transmettant les conclusions et recommandations de la R union d experts sur les nergies renouvelables tenue du 15 au 17 juin 1998 Vienne Lettre du 16 f vrier adress e au Secr taire g n ral par le Repr sentant permanent du Royaume Uni de Grande Bretagne et d Irlande du Nord aupr s de l Organisation des Nations Unies transmettant le rapport du deuxi me S minaire de Londres sur les oc ans tenu Londres du 10 au 12 d cembre 1998 Lettre du 23 f vrier 1999 adress e au Secr taire g n ral par le Charg d affaire
83. dd 16 Point de l ordre du jour 2 3 LN Lui OS Lin LN CL Titre ou description Ordre du jour provisoire annot Rapport du Secr taire g n ral sur l examen global de la modification des modes de consommation et de production para tre Rapport du Secr taire g n ral sur les oc ans et les mers Additif tendances de l ex cution nationale Rapport du Secr taire g n ral sur le tourisme et le d veloppement durable Additif tourisme et d veloppement conomique Additif tourisme et d veloppement social Additif tourisme et protection de l environnement Rapport du Secr taire g n ral sur les progr s accomplis dans l ex cution du Programme d action en faveur du d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Additif changements climatiques et l vation du niveau des mers Additif gestion des d chets dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif ressources en eau douce des petits tats insulaires en d veloppement Additif ressources fonci res des petits tats insulaires en d veloppement Additif pr servation de la diversit biologique dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif institutions nationales et capacit s administratives des petits tats insulaires en d veloppement Additif institutions r gionales et coop ration technique r gionale au service du d veloppement durable des petits tats insu
84. de soutenir les efforts d ploy s par les pays en d veloppement et les pays en transition Les pays industrialis s devaient en cons quence continuer de montrer l exemple en cherchant des moyens de modifier les modes de consommation et de production non viables D Maintes d l gations ont estim qu il fallait mettre ex cution et am liorer le programme de travail sur la modification des modes de consommation et de production adopt par la Commission sa troisi me session 7 Plusieurs d l gations ont soulign que les modes de consommation et de production de m me que la pauvret comptaient parmi les questions consid r es comme prioritaires par la Commission pour la p riode 1998 2002 La n cessit de modifier les modes de consommation et de production en vue d assurer un d veloppement durable devrait donc tre abord e en parall le avec les th mes inscrits l ordre du jour de chacune des sessions de la Commission tels que l agriculture en 2000 et l nergie et les transports en 2001 8 De nombreuses d l gations ont affirm que la modification des modes de consommation et de production pour garantir la durabilit ne devait pas entra ner une d gradation de la qualit de la vie ou une baisse du niveau de vie et devait permettre d assurer la satisfaction des besoins essentiels de tous 9 Quelques d l gations ont not que l augmentation de la consommation enregistr e au cours des derni res d
85. de production et le tourisme E CN 17 1999 16 2 sa 3e s ance le 19 avril la Commission a examin ce point conjointement avec les points 3 4 et 6 de son ordre du jour et entendu des expos s pr sent s par M Navid Hanif Pakistan Copr sident du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme ainsi que par M Alan Simcock Royaume Uni et par M John Ashe Antigua et Barbuda Copr sidents du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers voir chap IV par 2 chap V par 2 et chap VII par 2 3 A la m me s ance les repr sentants du Canada et de la Suisse ont rendu compte des initiatives prises par les Gouvernements 4 A sa 4e s ance le 19 avril la Commission a tenu un dialogue interactif ax sur les initiatives prises par les industriels afin de favoriser un tourisme durable 5 la m me s ance des d clarations liminaires ont t prononc es par M Geoffrey Lipman Pr sident de World Travel and Tourism M LeRoy Trotman Mme Beate Weber maire de Heidelberg Allemagne Mme Velda Dhanoolah r seau des ONG de Trinit et Tobago et Pan African Movement M Mark Hambley tats Unis et M Libran Cabactulan Philippines 6 sa 5e s ance le 20 avril la Commission a tenu un dialogue interactif ax sur l volution du comportement du consommateur 7 la m me s ance des d clarations liminaires ont t faites pa
86. des produits recycl s 46 Il conviendrait que les gouvernements encouragent pour les produits et services la mise au point et l application aux plans national et international de normes relatives l hygi ne du milieu et au respect de l environnement qui ne devraient pas faire obstacle de mani re d guis e aux changes commerciaux 47 Les gouvernements devraient encourager la conduite impartiale d essais environnemen taux des produits 48 Les gouvernements devraient surveiller de pr s l utilisation des substances pr judicia bles l environnement et encourager la mise au point de produits de remplacement cologiquement rationnels Il conviendrait d valuer scientifiquement toute nouvelle substance E 1999 29 E CN 17 1999 20 potentiellement dangereuse afin de d terminer son impact long terme sur l environnement avant d autoriser sa distribution 49 Les gouvernements devraient faire valoir les avantages des modes de consommation et de production viables pour la sant en en consid rant aussi bien les effets directs sur la sant des individus que les cons quences pour la collectivit r sultant de la protection de l environnement 50 Les gouvernements devraient en partenariat avec le secteur priv et autres organismes pertinents encourager l abandon des modes de consommation non viables et la mise au point et l utilisation de nouveaux produits et services cologiquement rationnels et d
87. des traditions tout fait particuli res qui attiraient les touristes vivant dans un monde de plus en plus urbanis En l absence d une gestion ad quate et sans une prise en compte des collectivit s locales de la n cessit d un contr le local des ressources du r le essentiel des femmes d une r partition quitable des profits et d infrastructures adapt es le d veloppement du tourisme dans les r gions montagneuses constituait une menace pour les cosyst mes et les cultures 11 De nombreux pays ont mis l accent sur l urgence du probl me des ressources en eau douce L industrie touristique tant tr s grande consommatrice d eau douce le probl me de l approvisionnement ne pouvait que s aggraver mesure que l industrie se d veloppait l chelon mondial si les dispositions voulues n taient pas prises pour limiter la consommation d eau de l h tellerie et des autres activit s touristiques Certaines autres d l gations ont fait observer que m me si le secteur du tourisme ne contribuait que modestement au r chauffe ment climatique mondial une aggravation de la pollution atmosph rique pouvait se produire au niveau mondial en raison par exemple de l augmentation des missions de gaz carbonique CO li es la consommation d nergie pour les transports but touristique la climatisation et le chauffage des installations touristiques 12 De nombreux pays ont fait valoir que l indust
88. duction durables l objectif tant d laborer des strat gies et des programmes appropri s 33 E 1999 29 E CN 17 1999 20 34 qui comprennent des niveaux adapt s la situation des objectifs et des ch anciers en mati re de production et de consommation plus viables notamment pour ce qui est de l coefficacit un co t abordable et des techniques de production moins polluantes 10 Le Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE et l Organisation des Nations Unies pour le d veloppement industriel ONUDI devraient par l interm diaire de leurs centres pour une production moins polluante am liorer l appui apport aux entreprises en particulier aux petites et moyennes entreprises des pays en d veloppement et des pays en transition dans les domaines suivants valuation et certification demandes de pr ts financement et commercialisation des produits sur les march s internationaux diffusion des connaissances techniques et de l information sur les technologies non polluantes 11 Du fait que les dispositifs favorisant les techniques de production durable et l coefficaci t peuvent entra ner une diminution des co ts et une am lioration de la comp titivit et contribuer prot ger l environnement il faudrait encourager les secteurs commerciaux et industriels les adopter afin qu eux aussi participent l objectif de production durable La mondialisation et ses r
89. e cette fin d Invite tous les organismes intergouvernementaux concern s par les questions relatives aux oc ans tudier dans le cadre de leurs mandats respectifs si leurs programmes de travail leur permet d examiner comme il convient les incidences potentielles d une augmentation de la variabilit climatique et r fl chir en faisant appel aux divers dispositifs de coordination ce qu il reste faire pour permettre de mieux comprendre les cons quences probables sur l environnement marin et c tier de ph nom nes tels qu El Ni o Autres activit s marines 21 E 1999 29 E CN 17 1999 20 22 35 La Commission a Invite OMI laborer d urgence des mesures contraignantes si ses membres le jugent utile afin de veiller ce que les navires de tous les tats du pavillon respectent les r gles et normes internationales afin de donner pleinement effet la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer notamment l article 91 Nationalit des navires ainsi Ou aux dispositions des autres conventions pertinentes cet gard la Commission souligne l importance de l instauration d une surveillance portuaire gouvernementale plus efficace b Pr conise que l exportation de d chets et autres mati res en vue de leur immersion soit arr t e la Commission recommande en outre que les tats soient encourag s devenir parties au Protocole de 1996 relatif la Convention de 1972 sur l
90. e et le d veloppement urbain Information et ducation du consommateur et valeurs sociales 46 Des d l gations ont d clar qu il ne pouvait y avoir de consommation et de production durables si les am liorations technologiques ne s accompagnaient pas d une modification des styles de vie et de nouvelles conceptions du bien tre notamment parmi les consomma teurs ais s de tous les pays Pour cela les consommateurs devaient participer activement aux efforts d ploy s en vue d aboutir un d veloppement durable 47 Des d l gations ont avanc qu il fallait int grer des informations sur les modes de consommation et de production durables dans les programmes scolaires tous les niveaux d enseignement notamment dans l enseignement professionnel 48 Plusieurs d l gations ont d clar que l co tiquetage et l tiquetage commercial objectif pouvaient aider les consommateurs tenir compte des questions cologiques et sociales dans leurs modes de consommation Toutefois de telles mesures ne devaient pas constituer des barri res commerciales d guis es Nombre de d l gations ont tenu souligner que l co tiquetage et d autres questions connexes taient encore l tude au sein du Comit du commerce et de l environnement de l Organisation mondiale du commerce 49 Une d l gation a soulign que si l on voulait viter toute restriction commerciale d guis e les travaux sur l co ti
91. e de la mise en oeuvre d Action 21 23 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul Pr paration de l examen de la mise en oeuvre d Action 21 et du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 24 la m me s ance le Vice Pr sident M George Talbot Guyana a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de d cision 25 Toujours la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir la d cision 7 9 de la Commission chap I sect C E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre XI Ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission 1 La Commission a examin le point 10 de son ordre du jour sa 14e s ance le 30 avril 1999 Elle tait saisie d un projet de d cision dans lequel tait reproduit l ordre du jour provisoire de sa huiti me session 2 la m me s ance la Commission a recommand au Conseil d adopter le projet de d cision voir chap I sect B 93 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre XII 94 Adoption du rapport de la Commission sur les travaux de sa septi me session 1 sa 14e s ance le 30 avril le Rapporteur a pr sent le projet de rapport de la Commission sa septi me session E CN 17 1998 L 4 et Add Ter 2 2 la m me s ance la Commission a adopt le projet de rapport et charg le Rapporteur d en achever la mise au
92. e l Argentine le Vice Ministre du tourisme du P rou le Repr sentant permanent du Kirghizistan le Chef de la Division de la politique environnementale au Minist re de l environnement de la R publique de Moldova le Repr sentant permanent de Chypre le Repr sentant permanent de la Tunisie le Directeur du Centre national de l environnement pour le d veloppement durable du Kazakhstan et le repr sentant de la R publique islamique d Iran 4 A la m me s ance la Commission a engag un dialogue interactif 5 Toujours la m me s ance le Directeur ex cutif du Programme des Nations Unies pour l environnement a fait une d claration E 1999 29 E CN 17 1999 20 6 la 9e s ance le 22 avril des d clarations ont t faites sur les oc ans et les mers par le Ministre de la protection de l environnement de la Chine le Ministre f d ral pour l environnement la conservation de la nature et la s ret nucl aire de l Allemagne le Chef du D partement des relations internationales et des trait s au Minist re de l environnement de la Lituanie le Ministre de l environnement et des for ts de la C te d Ivoire le Vice Premier Ministre Secr taire d tat l environnement aux transports et aux r gions du Royaume Uni le Ministre de l environnement et de la protection de la nature du S n gal le Directeur g n ral de l Agence pour la protection de l environnement du Nig ria le Repr se
93. e l Assembl e g n rale 1994 suivant les principes nonc s ci apr s Principes 40 En raison de la complexit et de l interd pendance des oc ans et des mers la coordination et la coop ration internationales doivent avoir certaines particularit s 1 L Assembl e g n rale est l organe comp tent pour d cider de la coordination propre garantir que tous les aspects relatifs aux probl mes des oc ans soient abord s de fa on int gr e tant au niveau intergouvernemental qu au niveau interinstitutions 2 Ce processus devrait pleinement respecter les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et tenir compte des accords conclus lors de la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement notamment du chapitre 17 d Action 21 Il devrait galement prendre en consid ra tion les informations fournies par la Commission du d veloppement durable et d organes de l ONU 3 Pour atteindre cet objectif l Assembl e g n rale doit accorder plus de temps l examen du rapport du Secr taire g n ral sur les oc ans et le droit de la mer ainsi qu la pr paration du d bat sur cette question en s ance pl ni re 4 Il faudrait viter de cr er de nouvelles institutions L Assembl e g n rale devrait chercher renforcer les structures et les mandats existants au sein du syst me des Nations Unies Ce processus ne devrait pas faire double emploi et il
94. e l Assembl e sur les oc ans et le droit de la mer notamment en largissant et en approfondissant l examen par l Assembl e du th me relatif aux oc ans et au droit de la mer Ce d bat doit porter sur toutes les questions touchant les oc ans notamment celles d coulant d Action 21 compte tenu des liens existant entre celles ci Il fallait pour ce faire tirer parti d une analyse approfondie et bien pr par e Pour am liorer l examen des questions li es aux oc ans il 30 Documents officiels de la troisi me Conf rence des Nations Unies sur le droit de la mer vol XVII publication des Nations Unies num ro de vente F 84 V 3 document A CONF 62 122 71 E 1999 29 E CN 17 1999 20 72 faudrait dans la mesure des possibilit s faire appel aux institutions existantes et utiliser les ressources disponibles Les participants taient largement d avis qu il fallait un renouveau institutionnel et non de nouvelles institutions 22 Les participants ont soulign qu il fallait recenser les lacunes actuelles et les domaines o la coordination et la coop ration devraient tre renforc es Il fallait en particulier am liorer la collaboration interinstitutions en tirant parti des m canismes et des ressources existants 23 Les participants ont not que les recommandations de la Commission concernant les moyens permettant d am liorer la coordination et la coop ration internationales seront pr sent es l Asse
95. e la gestion de la demande et lorsque les donn es disponibles sont insuffisantes de la gestion de l offre notamment pour ce qui est des techniques de production moins polluantes et de l efficacit cologique et valuer les incidences positives et n gatives sur les pays d velopp s les pays en d veloppe ment et les pays en transition d Continuer mettre au point et appliquer de nouveaux dispositifs de production moins polluante et d coefficacit gr ce notamment des syst mes de gestion de l environne ment des politiques de production int gr e la gestion du cycle de vie des produits des programmes d tiquetage et au suivi de l ex cution tout en prenant pleinement en compte la situation et les besoins particuliers des pays en d veloppement ainsi que les travaux du Comit des obstacles techniques au commerce et du Comit du commerce et du d veloppe ment de l Organisation mondiale du commerce OMC Les pratiques optimales et les r sultats obtenus devraient tre largement diffus s et servir renforcer les capacit s en particulier dans les petites et moyennes entreprises des pays en d veloppement et en transition e Associer selon qu il conviendra les acteurs du monde industriel et conomique tant dans le secteur public que dans le secteur priv ainsi que tous les autres grands groupes aux chelons national et international aux activit s relatives la consommation et la pro
96. e la prise en compte des situations sp ciales des petits tats insulaires en d veloppement lors de la prochaine phase de n gociation au titre de l Organisation mondiale du commerce L importance de l am lioration de la coordination des donateurs et du renforcement des partenariats avec toutes les parties prenantes dans le cadre des efforts visant appliquer le Programme d action de la Barbade La possibilit que la session extraordinaire de l Assembl e g n rale a offerte tous les pays de r affirmer leurs engagements l gard de la Conf rence mondiale de la Barbade ZS Modification des modes de consommation et de production Dans ce domaine Les travaux l avenir viseront gr ce des strat gies assurer a Une gestion int gr e des ressources une production non polluante et une efficacit cologique b Une meilleure compr hension de la mondialisation et de ses incidences sur les modes de consommation et de production c Des progr s en mati re de r glement des probl mes li s l urbanisation et aux incidences des tablissements humains La promotion des investissements en mati re de renforcement des capacit s de mise au point et de transfert de technologie et la promotion d une production plus efficiente en tenant compte des r les des gouvernements des organisations internationales de l industrie et des autres parties prenantes dans ce domaine L intensification et l
97. e sont engag s appliquer 18 Les gouvernements devraient adopter ou maintenir des politiques pr cisant qu il appartient au fabricant de veiller ce que les biens r pondent aux exigences raisonnables en mati re de durabilit d utilit et de fiabilit et qu ils soient adapt s l usage auquel ils sont destin s et stipulant qu il appartient au vendeur de s assurer que tel est bien le cas Des dispositions similaires devraient sg appliquer la prestation de services 19 Les gouvernements devraient encourager une concurrence loyale et effective afin de fournir aux consommateurs l ventail le plus large possible de produits et des services au prix le plus bas 20 Les gouvernements devraient selon les cas veiller ce que les fabricants ou les d taillants garantissent un service apr svente s r et la fourniture de pi ces de rechange 21 Il faudrait prot ger les consommateurs des abus contractuels comme les contrats l oniens l exclusion de droits essentiels dans le texte des contrats ou l imposition de condition de cr dit exorbitantes 22 Les techniques de promotion et les pratiques en mani re de vente devraient tre r gies par le principe qui veut que les consommateurs soient trait s loyalement et elles devraient satisfaire aux dispositions l gales en vigueur notamment en fournissant une information suffisamment exacte pour que les consommateurs puissent prendre une d cision ind pendante en toute
98. e technologies novatrices notamment dans le domaine de l information et de la communication afin de r pondre aux besoins des consommateurs tout en luttant contre la pollution et l puisement des ressources naturelles 51 Les gouvernements sont encourag s pour assurer la protection des consommateurs cr er des m canismes de r glementation effective traitant des divers aspects de la consommation durable ou les renforcer 52 Les gouvernements devraient envisager pour promouvoir des modes de consommation durables d avoir recours divers instruments conomiques notamment les instruments financiers et l int gration des co ts de protection de l environnement compte d ment tenu des besoins de la soci t de la n cessit de d courager les pratiques non viables et d encourager celles qui le sont davantage tout en vitant les effets potentiellement n gatifs en ce qui concerne l acc s aux march s en particulier des pays en d veloppement 53 Les gouvernements devraient en coop ration avec les entreprises et autres groupes pertinents mettre au point des indicateurs des m thodologies et des bases de donn es permettant de d finir les progr s r alis s sur la voie d une consommation durable tous les niveaux et ces informations tre rendues publiques 54 Les gouvernements et les organisations internationales devraient donner l exemple en introduisant des pratiques durables dans leurs propres op r
99. elles mutuellement convenues en gardant l esprit la n cessit de prot ger les droits de propri t intellectuelle et les besoins particuliers des pays en d veloppement aux fins de la mise en uvre d Action 21 Renforcement des capacit s d action au niveau national 4 Afin d appuyer l application du chapitre 17 d Action 21 au niveau national la Commission invite les organismes des Nations Unies et les gouvernements dans le cadre de leurs relations bilat rales et des organisations multilat rales de d veloppement et de financement dont ils font partie s assurer qu ils accordent la priorit voulue dans leurs programmes au renforcement des capacit s en ce qui concerne notamment l tude du milieu marin l administration des p cheries et la navigation maritime le contr le des activit s susceptibles de polluer ou de d grader le milieu marin et les zones c ti res la coop ration et la coordination avec d autres tats pour les questions concernant le milieu marin notamment la conception de syst mes d alerte rapide qui permettent d att nuer les effets des catastrophes naturelles en particulier de celles r sultant de la variabilit interannuelle du climat comme le ph nom ne El Ni o cet gard il importe galement que les gouverne ments les organismes des Nations Unies et les donateurs coordonnent leurs activit s Les r unions entre partenaires r gionaux et nationaux des grands groupe
100. els du tourisme dans les pays d velopp s en d veloppement et en transition et promouvoir l impact positif qu il peut avoir dans ces pays f Encourager l change informations sur les services de transport de logement et autres les programmes de sensibilisation et les services d ducation ainsi que les diff rentes initiatives et m thodes volontaires permettant de r duire au maximum les effets des catastrophes naturelles sur le tourisme Il conviendrait d tudier en consultation avec 16 Rapport de la Conf rence mondiale sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Bridgetown Barbade 25 avril 6 mai 1994 publication des Nations Unies num ro de vente F 94 1 18 et rectificatifs chap I r solution 1 annexe II 45 E 1999 29 E CN 17 1999 20 46 les partenaires comp tents les formes que cet change d informations pourrait prendre en mettant en oeuvre des moyens tels que les arrangements bilat raux et multilat raux g R aliser des tudes sur les mesures de nature promouvoir le tourisme durable telles que la planification communautaire des cosyst mes fragiles tels que les littoraux et laborer des instruments permettant d aider les autorit s locales adopter des modes de gestion appropri s et recenser les moyens dont elles disposent pour d velopper le tourisme h D velopper ou appuyer les initiatives int gr es de pr f rence dans
101. ens et services et les organisations de d fense des consommateurs et de l environnement de mobiliser la participation du public de favoriser le d bat sur la consommation durable d informer les consommateurs et d oeuvrer avec les gouvernements et les entreprises la mise en place de modes de consommation durables 44 Les gouvernements en partenariat avec les entreprises et les organismes pertinents de la soci t civile devraient mettre au point et appliquer des strat gies favorables la consommation durable en coordonnant divers moyens d intervention r glementation instruments conomiques et sociaux politiques sectorielles r gissant par exemple l occupa tion des sols le transport l nergie et le logement ainsi que des programmes d information destin s sensibiliser le public aux incidences des modes de consommation supprimer les subventions encourageant des modes de consommation et de production non viables et promouvoir les meilleures pratiques existantes en mati re de gestion sectorielle de l environne ment 45 Les gouvernements devraient encourager la conception la mise au point et la consommation de produits et de services ne pr sentant pas de danger et n cessitant peu d nergie et de ressources en tenant compte de leur impact tout au long de leur cycle de vie Ils devraient galement promouvoir des programmes de recyclage incitant les consommateurs tant recycler les d chets qu acheter
102. ent en instaurant des partenariats avec les autres parties int ress es Ils ont galement estim que la Commission devait inclure dans son programme de travail un certain nombre de points figurant dans la synth se des suggestions mises lors du dialogue sur le tourisme Plusieurs ministres ont formul des recommandations sp cifiques propos des suggestions qu ils souhaitaient que la Commission retienne ou de celles qui selon leur opinion avaient besoin d tre affin es De l avis g n ral certaines activit s m ritaient laval de la Commis sion en particulier la r duction des d chets d emballage produits par l industrie des voyages et du tourisme une tude de l Organisation maritime internationale sur l efficacit des r glementations visant lutter contre la pollution des mers notamment celle qui r sulte des activit s touristiques et le fait d inviter les organisations et les organismes internationaux diffuser des informations relatives des m thodes concr tes de d veloppement durable et aux diff rents moyens d valuer et de contr ler l impact de l expansion du tourisme E 1999 29 E CN 17 1999 20 27 9 Les ministres et les participants ont d clar qu ils tenaient pour monstrueuse l exploita tion des femmes et des enfants en particulier dans le cadre du tourisme sexuel Ils ont demand que les tats et en particulier les pays d origine s attaquent plus r solument ce prob
103. er Hanno Spitzer Verena Klinger Dering Ferdinant Zimmer Bernhard Adam Kurt Fleckenstein Klaus Mittelbach Armin Rockholz Birgit Engelhardt Bernd Heins Holger Bartels Jurgen Maier Heike Leitschuh Fecht Wolf Michael Iwand Heike Wollgast Nizar Tawfiq Mohammed S Al Sabban Sa d Al Khuli Abdullah Al Nasser Mahmoud Bouwaraga Adnan Bodhdadi Saad Al Majid Naser Al Watban Abdulaziz Al Huwaish Mohammed Al Husseini Samir Ghazi Ali A Bahaitham Ahmed K El Dahry Anwar Abul Ila Sohair Nawwab Mohammed Abouwaraga Abdullah Hamad Al Azel Abdullah Nasser Alo Sarhan Ahmed S N Al Arifi Andr Adam Jan Verschooten Marc Gedopt Jos Gysels Jan De Smedt Adekpedjou Sylvain Akindes Samuel Amehou Pascal Z Yaha Rogatien Neguei Gauthier Biaou Charles Borrom e Todjinou Neisa Roca Hurtado Sergio Jaureaui Ocampo Alberto Salamanca Prado Gualberto Rodriguez San Martin Eduardo 97 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Br sil Bulgarie Canada Chine Colombie C te d Ivoire Djibouti gypte Espagne 98 Gallardo Aparicio Jos Sarney Filho Luiz Tupy Caldas de Moura Enio Cordeiro Antonio Jose Valim Guerreiro Carlos Alberto Michaelsen den Hartog Barbara Briglia Tavora Raquel Breda dos Santos Rubens Harry Born Vladimir Sotirov Raiko Raichev Zvetolyub Basmajiev David Anderson Mme Christine Stewart Liseanne Forand Richard Ballhorn Kathryn Bruce Yvan Jobin Rick Lalibert David
104. er l acc s des connaissances scientifiques solides On a en outre not que l am lioration du fonctionnement du Groupe mixte d experts favoriserait la transparence la responsabilit et la concertation R cifs coralliens et zones marines prot g es 26 Certaines d l gations ont propos d tablir un syst me mondial repr sentatif de zones marines prot g es l int rieur et au del des juridictions nationales L application du concept 29 E 1999 29 E CN 17 1999 20 30 IV de zones marines prot g es en haute mer sans Ou aucun accord ne soit conclu sur leur utilisation durable a suscit une mise en garde Il a t recommand de mettre l accent sur les zones c ti res et d encourager chaque tat int ress exercer sa juridiction nationale On a soulign que la poursuite des travaux dans ce domaine devait se faire conform ment au Programme de suivi de la mise en oeuvre d Action 21 adopt par l Assembl e g n rale sa dix neuvi me session extraordinaire 27 Se r f rant l Initiative internationale en faveur de la promotion de l importance des r cifs coralliens pour le d veloppement durable et au Colloque international sur la gestion des cosyst mes tropicaux tenu Townsville Australie en novembre 1998 de nombreuses d l gations se sont f licit es du nouvel appel lanc par l Initiative internationale en faveur des r cifs coralliens et demand la Commission de r affi
105. er les organisations maritimes r gionales les organisations et m canismes r gionaux intergouvernementaux de p che et les syst mes r gionaux de contr le Accords internationaux 7 Afin de parvenir l objectif de la participation universelle la Commission recommande que tous les tats qui ne l ont pas encore fait envisagent de devenir parties la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et l Accord relatif l application de la partie XI de ladite convention 8 La Commission note que si de nombreux accords et programmes d action r gionaux et mondiaux pour la conservation et l utilisation durable des oc ans et des mers ont t labor s il reste beaucoup faire pour les appliquer effectivement Elle invite donc les organes intergouvernementaux comp tents examiner conform ment leurs mandats respectifs l tat d application des accords et programmes d action internationaux relevant de leur comp tence ainsi que les obstacles qui s opposent leur pleine application et proposer des mesures susceptibles de promouvoir une plus large acceptation et application de ces instruments Sujets de pr occupation Ressources marines P cheries durables et aquaculture 9 La Commission note qu une gestion rationnelle des p cheries et de l aquaculture peut contribuer substantiellement la s curit alimentaire mondiale et la cr ation de revenus pour les g n rations pr sentes et
106. erni res d cennies tout en r duisant la pollution gr ce des mesures qui favorisaient une exploitation plus rationnelle de l nergie et des ressources encourageaient la r utilisation et le recyclage ainsi qu une meilleure gestion des produits chimiques et des d chets et incitaient les entreprises fabriquer des marchandises ayant un cycle de vie plus long Elle a n anmoins soulign qu il restait encore beaucoup faire pour promouvoir des pratiques de consommation et de production cologiquement rationnelles et durables 12 Une autre d l gation a fait observer que les modes de consommation et de production non viables particuli rement dans les pays d velopp s avaient caus une d gradation mondiale de l environnement notamment la diminution des stocks de poissons le d boise ment la r duction de la diversit biologique l appauvrissement de la couche d ozone et l accumulation continue de gaz effet de serre 13 Certaines d l gations ont jug qu il fallait recourir toute une gamme d instruments politiques pour promouvoir les modes de consommation et de production durables y compris des r glementations des mesures d incitation conomique une r forme des taxes cologiques l information et l ducation Elles ont soulign qu il fallait valuer de fa on plus approfondie l efficacit des moyens d action mis en oeuvre quant leurs avantages conomiques cologiques et sociaux D
107. es tudes suppl mentaires seraient galement n cessaires pour estimer les b n fices et les co ts de l limination progressive des subventions pr judiciables l environnement et introduire de nouvelles taxes ou une hausse de la fiscalit en mati re d environnement alli es des mesures visant aider les groupes vuln rables et les entreprises qui pourraient en p tir Il a t propos d tudier et d analyser plus en d tail la fa on dont le secteur des services financiers pouvait orienter les investissements de fa on mieux prot ger l environnement et de tenir davantage compte des int r ts de la collectivit 14 Pour quelques d l gations il importait de d finir des indicateurs de mesure de l volution des modes de consommation et de production pour identifier les domaines o une action tait n cessaire et valuer l efficacit des mesures gouvernementales Il a galement t dit que en laborant de tels indicateurs il fallait tenir compte de la situation des pays en d veloppement notamment en ce qui concernait la satisfaction des besoins l mentaires la disponibilit de l information et les m thodologies accessibles 15 Une d l gation a fait observer que les mesures prises pour diffuser l information taient parfois insuffisantes et qu il tait n cessaire de se tourner vers des mesures portant sur le syst me social 16 Quelques d l gations ont d clar que les gouver
108. es fonds publics le d veloppement ou l entretien des infrastructures touristiques la communaut qui doit supporter les co ts devrait comprendre clairement les tenants et les aboutissants de cette d cision elle devrait galement participer au processus d cisionnel avec d autres groupes int ress s Les participants se sont d clar s favorables au principe du pollueur payeur Si de nombreux participants ont not que les subventions pourraient imposer des co ts la communaut locale plusieurs ont en revanche indiqu qu elles pouvaient galement avoir des effets b n fiques 31 Diverses mesures visant mobiliser les ressources ont t mentionn es notamment le recours la proc dure d approbation acc l r e du Fonds pour l environnement mondial FEM la conclusion d accords de participation aux co ts et aux b n fices pour toutes les parties prenantes et la possibilit d encourager le Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD et d autres organismes contribuer la recherche de solutions aux probl mes pos s par le d veloppement des infrastructures c ti res en fournissant des informations sur les techniques pratiques permettant d assurer le d veloppement durable et des moyens pour surveiller l impact du tourisme sur les zones c ti res 32 Il a t propos que la Commission du d veloppement durable sollicite et recherche des ressources financi res aupr s d institutions inter
109. es le Repr sentant permanent de la Colombie le Secr taire g n ral du Minist re de l environnement des collectivit s locales et du d veloppement rural du Pakistan le Secr taire g n ral adjoint du Minist re de la science de la technologie et de l environnement de la Malaisie le Ministre de l environnement de l Islande le Ministre de l environnement du Mozambique le Ministre des p ches et des oc ans du Canada le Repr sentant permanent de la Papouasie Nouvelle Guin e et le Secr taire l environnement aux ressources naturelles et aux p ches du Mexique 9 la m me s ance la Commission a engag un dialogue interactif 10 la 11e s ance le 23 avril des d clarations ont t faites sur les modes de consomma tion et de production par le Ministre de l environnement de la Finlande le Ministre de l environnement de l Italie le Conseiller f d ral au D partement f d ral des affaires trang res de la Suisse le Ministre de l environnement et des for ts du Cameroun le Repr sentant permanent de la R publique populaire d mocratique de Cor e le Repr sentant permanent du B larus le Ministre de l environnement de la R publique tch que le Ministre de l am nagement du territoire de l environnement de l urbanisation et de l habitat du Maroc le Ministre de l environnement de l habitat et de l urbanisme du B nin le Repr sen tant permanent adjoint du Br sil le Vice Minist
110. es principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur de la consommation durable pr sent par le Vice Pr sident Navid Hanif Pakistan sur la base de consultations informelles 105 E 1999 29 E CN 17 1999 20 99 17365 F 106 Cote du document E CN 17 1999 L 2 E CN 17 1999 L 3 E CN 17 1999 L 4 et Add 1 et 2 E CN 17 1999 L 5 E CN 17 1999 L 6 D Point de l ordre du jour 2 11 Titre ou description Note du Secr tariat sur la participation des organisations intergouvernementales aux travaux de la septi me session de la Commission Projets de proposition pr sent s par le Vice Pr sident George Talbot Guyana Projet de rapport de la Commission sur les travaux de sa septi me session Projet de r solution intitul D veloppement durable de la r gion des Balkans pr sent par la F d ration de Russie Projet de d cision intitul Tourisme et d veloppement durable pr sent par le Vice Pr sident Navid Hanif Pakistan l issue de consultations informelles La Commission a demand l ajournement du d bat conform ment l article 49 et au paragraphe 2 de l article 65 du R glement int rieur des commissions techniques du Conseil conomique et social 080799 150799
111. es Nations Unies pour l environnement PNUE devrait conform ment son mandat commencer collecter d urgence des informations sur la situation cologique en Yougoslavie et dans le reste de la r gion des Balkans Ce travail faciliterait grandement la d finition des actions entreprendre pour rem dier aux cons quences des d g ts cologiques Au sein de la Commission du d veloppement durable nous avons t parmi les premiers mais pas les seuls voquer ce probl me Nous tenons exprimer notre profonde gratitude aux d l gations du B larus de la R publique populaire de Chine 91 E 1999 29 E CN 17 1999 20 92 de Cuba de la R publique populaire d mocratique de Cor e du Zimbabwe et d autres pays pour leur soutien et pour avoir montr qu elles comprenaient le v ritable r le que devrait jouer la Commission face aux tr s grandes menaces qui p sent sur l environne ment et le d veloppement durable Nous insistons pour que la pr sente d claration soit reproduite dans son int gralit dans le rapport sur les travaux de la septi me session de la Commission du d veloppe ment durable 22 Des d clarations ont galement t faites par les repr sentants du Br sil de l gypte du Guyana de l Indon sie de la R publique populaire d mocratique de Cor e du Soudan et de la Tha lande Pr paration de l examen de la mise en oeuvre d Action 21 et du Programme relatif la poursuit
112. es de production et d efficacit satisfaisantes des m thodes de distribution ad quates des pratiques commerciales loyales une commerciali sation associ e l information et une protection efficace contre les pratiques qui pourraient nuire aux int r ts conomiques des consommateurs et leur libert de choix 16 Les gouvernements devraient redoubler d efforts pour emp cher des pratiques pr judiciables aux int r ts conomiques des consommateurs en assurant l application des lois et normes obligatoires par les fabricants les distributeurs et les autres fournisseurs de biens et de services Il faudrait encourager les organisations de consommateurs surveiller les pratiques pr judiciables telles que l adult ration des produits alimentaires la publicit mensong re ou exag r e et les pratiques frauduleuses dans la prestation des services 17 Les gouvernements devraient laborer renforcer et maintenir selon le cas les mesures de contr le des pratiques commerciales restrictives ou autres susceptibles de nuire aux consommateurs et notamment pr voir les moyens d en assurer l application cet gard les gouvernements devraient s inspirer de l Ensemble de principes et de r gles quitables E 1999 29 E CN 17 1999 20 convenus au niveau multilat ral pour le contr le des pratiques commerciales restrictives adopt par l Assembl e g n rale dans sa r solution 35 63 du 5 d cembre 1980 qu ils s
113. es donateurs et d tablir des partenariats tous Rapport de la Conf rence mondiale sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Bridgetown Barbade 25 avril 6 mai 1994 publication des Nations Unies num ro de vente F 94 1 18 et rectificatifs chap I r solution 1 annexe II E 1999 29 E CN 17 1999 20 les niveaux y compris avec le secteur priv pour aider les petits tats insulaires en d veloppement se d velopper durablement 29 Certains participants se sont dits pr occup s par les effets n fastes de la mondialisation et de la lib ralisation du commerce sur les petits tats insulaires en d veloppement Il a t soulign qu il faudrait tenir compte de la situation particuli re de ces derniers lors de la prochaine s rie de n gociations qui serait organis e dans le cadre de l Organisation mondiale du commerce 30 Les participants se sont dits pr occup s par les risques que le transbordement de mati res et de d chets dangereux dans les zones plac es sous la juridiction des petits tats insulaires en d veloppement faisaient courir ces derniers cet gard il a t propos de reconna tre la mer des Cara bes comme une zone sp ciale en mati re de d veloppement durable vu que les nombreux navires porteurs de marchandises dangereuses qui la sillonnaient rendaient la sous r gion des Cara bes particuli rement vuln rable Modification des modes de consommati
114. es et r gionales de continuer travailler de fa on efficace en vue de r gler ces probl mes Les probl mes ayant trait aux polluants organiques persistants et la n cessit de conclure un accord international dans ce domaine l importance des efforts visant r duire les rejets de substances dangereuses et viter la contamination du milieu marin cons cutive la mise au rebut de navires La contribution qu un syst me repr sentatif mondial des zones marines prot g es pourrait apporter la gestion durable des oc ans et des mers la n cessit de disposer de principes bien tablis pour pr ciser la notion de zone marine prot g e L importance de l am lioration des connaissances scientifiques concernant le milieu marin en g n ral et des efforts faits pour que les meilleures informations scientifiques soient mises la disposition des d cideurs aux niveaux r gional et sous r gional la reconnaissance du caract re d urgence de l examen du GESAMP entrepris par l OMI l accent mis sur les effets importants que des ph nom nes climatiques tels que El Nino ont sur les oc ans et la promotion de nouveaux travaux contribuant la compr hension de ces ph nom nes La n cessit de disposer des moyens permettant chaque session de la Commission du d veloppement durable d examiner l application de ses recommandations pr c dentes y compris des informations fournies par les pays et les diff rentes organisatio
115. es for ts de la Pologne le Ministre d tat de la R publique Unie de Tanzanie le Ministre de la science et de la technologie du Guyana au nom des tats Membres de l Organisation des Nations Unies qui sont membres du Groupe des 77 et de la Chine le Ministre f d ral pour l environnement la conservation de la nature et la s ret nucl aire de l Allemagne au nom des tats Membres de l Organisation des Nations Unies qui sont membres de l Union europ enne ainsi qu au nom de la Bulgarie de Chypre de l Estonie de la Hongrie de la Lettonie de la Lituanie de la Norv ge de la Pologne de la R publique tch que de la Roumanie de la Slovaquie et de la Slov nie le Ministre de l environnement et de l am nagement du territoire de la Slov nie le Secr taire g n ral du Minist re de l environnement et du tourisme de la Namibie le Ministre de l environnement de la Slovaquie le Repr sentant permanent de la Hongrie le Ministre du tourisme de la Turquie le Chef du Comit d tat charg du tourisme de l Ukraine le Ministre du tourisme et de l aviation civile de Sri Lanka le Repr sentant permanent adjoint du Myanmar le Vice Ministre de l conomie de l ancienne R publique yougoslave de Mac doine le Vice Pr sident et Ministre de l environnement et de l nergie du Costa Rica le Ministre f d ral de l environnement de la jeunesse et de la famille de l Autriche le Secr taire au tourisme d
116. es pays en d veloppement Il tait urgent de lutter efficacement contre la pauvret en particulier dans les pays les plus pauvres afin qu ils puissent am liorer les conditions de vie de leur population et se d velopper durablement 34 On a fait valoir que les pays en d veloppement et en transition avaient besoin d investissements aux fins de leur formation professionnelle du renforcement de leurs capacit s de l laboration et du transfert de technologie et de l am lioration de leur productivit pour atteindre l objectif prioritaire qu tait l limination de la pauvret Il y avait lieu en particulier de transf rer des comp tences des technologies et des ressources financi res dans ces pays pour qu ils puissent acc der aux march s internationaux et de porter une attention particuli re aux besoins de leurs petites et moyennes entreprises Les participants ont soulign que les pays d velopp s en particulier devaient remplir les engagements qu ils avaient pris en ce sens dans Action 21 conform ment au principe des responsabilit s communes mais diff renci es 35 On a fait observer que le d veloppement durable exigeait que l on puisse acc der quitablement aux ressources et que la production et la consommation cessent de porter atteinte l environnement 73 E 1999 29 E CN 17 1999 20 74 36 Les participants ont soulign que les gouvernements les industriels les m dias les orga
117. es pays les moins avanc s Dans ce contexte les pays donateurs ont t encourag s redoubler d efforts pour que leur APD atteigne le pourcentage de 0 7 du produit national brut qui avait t fix 43 Les participants se sont f licit s de l initiative du PNUE tendant laborer une D claration internationale sur la production propre et ont encourag la signature de cette d claration 44 Les participants se sont f licit s de l laboration des nouveaux l ments concernant la consommation durable incorporer dans les Principes directeurs des Nations Unies pour la protection du Consommateur et en ont encourag l adoption 32 R solution 39 248 de l Assembl e g n rale en date du 9 avril 1985 annexe E 1999 29 E CN 17 1999 20 F Points sur lesquels l accent est appel 45 Les points ci apr s ont t identifi s par les ministres et chefs de d l gation pour examen particuli rement attentif par les repr sentants officiels en vue d arr ter d finitivement le rapport de la Commission 1 Tourisme Dans ce domaine e Un programme de travail circonscrit identifiant clairement quelles mesures doivent tre prises par qui et si possible quand Cela comprendrait les travaux que les grands groupes sont convenus d entreprendre ainsi que les mesures devant tre prises par les gouvernements et les organisations et institutions internationales La n cessit de tenir compte du r le de
118. et assurer la mise en place de services charg s d prouver la qualit des biens et services de premi re n cessit destin s aux consommateurs et d en certifier la s ret la qualit et l efficacit Circuits de distribution des biens et services de premi re n cessit destin s aux consommateurs 31 Les gouvernements devraient le cas ch ant envisager a D adopter ou de continuer d appliquer des politiques visant assurer la distribution efficace des biens et services aux consommateurs il faudrait le cas ch ant envisager d adopter des politiques particuli res pour assurer la distribution de biens et services indispensables lorsque cette distribution est menac e comme cela est parfois le cas notamment dans les zones rurales De telles politiques pourraient pr voir une assistance la cr ation d installations de stockage et d installations commerciales ad quates dans les centres ruraux des incitations visant amener le consommateur faire preuve d initiative personnelle et l am lioration du contr le des dispositions en vertu desquelles les biens et services de premi re n cessit sont fournis dans les zones rurales b D encourager la cr ation de coop ratives de consommateurs et des activit s commerciales connexes ainsi que la diffusion de renseignements leur sujet en particulier dans les zones rurales Mesures permettant aux consommateurs d obtenir r paration 32 Les g
119. ettant de promouvoir le d veloppement durable dans le secteur du tourisme Il a t propos d examiner les initiatives prises titre volontaire dans le secteur partir des travaux entam s par la Commission sa sixi me session et de ceux de l Atelier de Toronto visant identifier les l ments clefs de l examen des initiatives titre volontaire et des accords existants 10 12 mars 1999 9 Bien que le tourisme pr sente des avantages conomiques importants pour de nombreux pays et communaut s il peut galement avoir une incidence sociale et conomique n gative cet gard les principales pr occupations sont notamment la d perdition de revenus les faibles salaires les mauvaises conditions de travail le travail des enfants et le tourisme sexuel Les participants ont insist sur la n cessit de r investir dans les collectivit s locales d encourager l achat de produits et de services locaux de promouvoir la formation professionnelle et l ducation et d liminer l exploitation sexuelle et conomique des femmes et des enfants Les programmes de recyclage et de r int gration pourraient servir de filet de s curit pour les communaut s subissent le contrecoup du d veloppement du tourisme et devraient tre encourag s par les gouvernements les organisations internationales et les grands groupes Les probl mes relatifs aux besoins sp cifiques des personnes g es qui constituent un pourcentage
120. eurs tats Membres ont exprim le souhait que leurs rapports nationaux et autres informations pertinentes soient diffus s sur le site Web consacr aux donn es nationales dans d autres langues que celles qui sont propos es l heure actuelle 2 La Commission a Encourage les gouvernements continuer de pr senter titre facultatif des rapports nationaux ou autres informations pertinentes sur la mise en oeuvre d Action 21 l chelon national avec la pleine participation de tous les secteurs de la soci t et invite les gouvernements qui ne l ont pas encore fait pr senter leurs rapports nationaux ou toutes informations pertinentes b Exhorte la communaut internationale en particulier les pays d velopp s continuer d appuyer les efforts que font les pays en d veloppement pour renforcer leurs capacit s y compris en mati re d tablissement de traduction et de diffusion de rapports pr sent s titre facultatif en leur fournissant une assistance technique et financi re conform ment aux dispositions d Action 21 et du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 c Prie le Programme des Nations Unies pour le d veloppement d tudier la possibilit d aider les pays en d veloppement laborer traduire et diffuser leurs rapports nationaux notamment en affectant des ressources cette fin ainsi qu en faisant sp cifiquement mention de ce type de besoins d
121. euvre d Action 2111 2 De nombreuses d l gations de pays en d veloppement et d velopp s ainsi que de pays en transition ont d crit les mesures prises chez elles pour promouvoir des modes de consommation et de production durables Les derni res r unions ayant contribu utilement au d bat ont t voqu es notamment l Atelier sur la consommation dans un monde vivable organis Kabelv g Norv ge en juin 1998 et la Conf rence sur les modes de consommation durables tendances et traditions en Asie de l Est qui tait organis e par la R publique de Cor e en janvier 1999 en coop ration avec la Division du d veloppement durable du Secr tariat de l ONU et avec le coparrainage de la Su de et de la Norv ge Plusieurs d l gations ont accueilli avec int r t le Rapport sur le d veloppement humain 1998 du Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD document ax sur la consommation et le d veloppement humain et ont jug int ressants les l ments qu il a permis d apporter au d bat Consid rations g n rales 3 De nombreuses d l gations ont fait observer que les modes de consommation et de production non viables avaient des cons quences n fastes tant sur l environnement du fait de la surexploitation des ressources naturelles notamment dans les pays d velopp s que sur 10 E CN 17 1999 2 11 R solution S 19 2 de l Assembl e g n rale annexe 12 New York Oxford University
122. eux susceptible de provoquer des catastrophes cologi ques On peut donc s attendre voir clater en R publique f d rale de Yougoslavie des crises conomiques et cologiques encore plus graves au cours des mois venir Nous sommes constern s par cette situation et comprenons donc parfaitement l intention qui sous tend l initiative de la F d ration de Russie Toutefois nous estimons aussi qu il n appartient pas la Commission de se prononcer sur des questions de cette nature quelle qu en soit la gravit ou sur d autres incidents sp cifiques Le r le de la Commission est de rechercher des accords intergouvernementaux sur la mani re de concilier les imp ratifs du d veloppement et ceux de l environnement La t che est suffisamment ardue et pour la mener bien ce dont nous avons besoins et ce dont nous disposons dans une tr s large mesure c est que les travaux de cette assembl e soient marqu s par l harmonie et l esprit de coop ration entre toutes les d l gations Il nous appara t essentiel que conform ment sa tradition la Commission continue d adopter ses d cisions uniquement par consensus Il serait d plorer que des divisions d ordre politique se manifestent notamment sur une question qui ne rel ve pas du mandat de la Commission Nous ne voulons pas non plus recr er les probl mes que conna t la Commission des droits de l homme qui chaque ann e se retrouve divis e et d t
123. fforts d ploy s conform ment aux accords internationaux pertinents notamment la Convention internationale pour la pr vention de la pollution par les navires MARPOL 73 78 afin d emp cher que l eau de ballast des navires n engendre une prolif ration d organismes aquatiques nuisibles f Recommande le programme visant tablir dans le cadre de l Organisation maritime internationale des m canismes de contr le de l utilisation de peintures antisalissures nocives sur les navires soit ex cut selon le calendrier pr vu et souligne qu il faut fournir les comp tences n cessaires et des ressources suffisantes aux pays en d veloppement en application du paragraphe 3 d plus haut g Se f licite des activit s men es par l Autorit internationale des fonds marins pour laborer un projet de code d exploitation mini re portant notamment sur la protection de l environnement marin h Note que la mise la ferraille de navires constitue un probl me pr occupant du point de vue de la pollution de l environnement et invite donc lOMI examiner cette question et encourage les tats s assurer que toutes les pr cautions sont bien prises lors de la mise au rebut des navires en tenant compte de la n cessit de fournir des comp tences et des ressources appropri es aux pays en d veloppement en application du paragraphe 3 d plus haut 1 Recommande aux tats d envisager de ratifier d accepter ou d approuver
124. futures dans la logique de la D claration et du Plan d action de Rome sur la s curit alimentaire mondiale adopt s lors du Sommet mondial de l alimenta tion en 1996 La Commission demande instamment la communaut internationale d encourager les tats insulaires et c tiers en d veloppement laborer des m thodes de gestion durable des p cheries et de l aquaculture E 1999 29 E CN 17 1999 20 10 La Commission invite tous les tats qui ne l ont pas d j fait envisager de devenir parties ou selon le cas donner effet l Accord de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO sur le respect des mesures internationales de conserva tion et de gestion par les navires p chant en haute mer en date du 24 novembre 1993 P Accord des Nations Unies aux fins de l application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 d cembre 1982 relatives la conservation et la gestion des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs en date du 4 ao t 1995 et au Code de conduite de la FAO pour une p che responsable en date du 31 octobre 1995 La Commission souligne le r le crucial de ces instruments dans la protection des stocks de poissons et la n cessit de les appliquer effectivement 11 En ce qui concerne la mise en uvre du Code de conduite pour une p che responsable la Commission se f licite de l
125. ges et du tourisme pour int grer les principes d Action 21 pour l industrie du voyage et du tourisme et de la planification des programmes Action 21 locaux l appui du d veloppement durable dans les principales destinations touristiques du monde entier Influencer le comportement des consommateurs 13 Les participants ont soulign l importance de l ducation comme moyen d influencer le comportement des consommateurs et des producteurs de fa on promouvoir le tourisme durable en particulier lorsque toutes les parties int ress es participent et coop rent l laboration d activit s d ducation et du mat riel p dagogique correspondant et leur mise en oeuvre On a reconnu que les programmes locaux d application d Action 21 les partenariats sur les lieux de travail pour la planification de l ducation et pour le changement les r seaux d organisations non gouvernementales les associations professionnelles du secteur du tourisme les ducateurs et les centres de formation les centres d information touristique et les organismes d enseignements internationaux et nationaux offrent d importantes possibilit s d ducation en mati re de tourisme durable 14 Les activit s d ducation devraient tre destin es non seulement aux voyageurs mais aussi aux investisseurs aux professionnels du tourisme et aux communaut s Il faut accorder une attention particuli re aux jeunes et faire en sorte qu i
126. gouvernementales ont propos la cr ation d un groupe participation multiple au niveau international qui serait charg de faire des recommandations concernant la planification et l ex cution d un programme pleinement int gr de d veloppement du tourisme c tier et ont offert de lancer ce m canisme en collaboration avec les gouvernements le secteur priv les syndicats et d autres grands groupes La planification au niveau des lieux de travail a t propos e comme un moyen d influer sur les habitudes et les choix des consommateurs Les syst mes de prix pour la protection des zones c ti res accord s aux communaut s c ti res locales tels que la campagne Drapeau bleu en Europe constituaient un m canisme d incitation efficace propre encourager une gestion judicieuse des zones c ti res Il a t propos que les nouveaux projets touristiques tiennent compte de tous les crit res pertinents E 1999 29 E CN 17 1999 20 de d veloppement durable notamment la conception et l ex cution d un programme global de gestion des d chets 30 S agissant de la responsabilit financi re des entreprises et des autres groupes int ress s pour le d veloppement des infrastructures et les autres co ts associ s au tourisme cologique ment viable dans les zones c ti res les participants sont convenus qu elle devrait tre d termin e au niveau local Lorsque les autorit s locales d cident de subventionner par d
127. groupait des repr sentants du monde des affaires et de l industrie des employ s et des syndicats des collectivit s locales et des organisations non gouvernementales il s est tenu du 19 au 21 avril 1999 Il a t not que ce dialogue clairerait les discussions ult rieures de la Commission du d veloppement durable tant lors du d bat de haut niveau que pour le restant des travaux de la Commission pour l tablissement des conclusions de la septi me session de la Commission au sujet du tourisme viable notamment pour l adoption d un programme de travail en la mati re 2 Le d bat consacr au tourisme s est d roul conform ment la structure pr c demment adopt e par le Bureau de la Commission Les organisations invit es par le secr tariat de la Commission du d veloppement durable participer aux pr paratifs du d bat ont t charg es de consulter leurs mandants pour r diger les documents de r f rence du dialogue et d organiser la participation des d l gations de leurs secteurs respectifs Ces organisations chef de file incluaient le Conseil mondial des voyages et du tourisme l Association internationale de l h tellerie et de la restauration la Conf d ration internationale des syndicats libres Commission syndicale consultative aupr s de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE le Conseil international pour les initiatives locales en mati re d environnement et le
128. i entra nent souvent d importantes pertes de revenus et de ressources pour ces pays et nuisent la p che artisanale Elles ont demand que les capacit s de surveillance et de contr le des tats c tiers et insulaires en d veloppement soient renforc es Ces pays ont galement besoin qu on les aide contr ler les flottes de p che hauturi re qui op rent en vertu d accords d acc s Des d l gations ont indiqu qu il fallait cet gard faciliter la poursuite des travaux sur les aspects techniques de la question Certaines d l gations ont not que le probl me de la p che ill gale non comptabilis e et non r glement e pouvait tre r solu au mieux par des organismes r gionaux comp tents en mati re de gestion des p ches 11 De nombreuses d l gations ont estim qu il fallait adopter d urgence des mesures et des dispositions visant r duire et liminer les pratiques de p che d pr datrices cet gard elles ont demand qu entrent en vigueur et que soient appliqu s l accord de la FAO sur le respect des mesures de conservation et de gestion et les plans d action internationaux sur la gestion des capacit s de p che la p che au requin et les prises accidentelles d oiseaux de mer par les palangriers adopt s par le Comit des p ches de la FAO en f vrier 1999 et visant optimiser la capacit de p che mondiale et mieux g rer la p che au requin et pr server les oiseaux de mer En outre
129. ins points particuliers lors du dialogue sur le tourisme tablie par le Pr sident Les ministres des pays d velopp s et des pays en d veloppement ont fourni des renseignements utiles sur les programmes politiques et strat gies labor s par leurs gouvernements respectifs en vue de promouvoir le d veloppement rationnel du tourisme 5 Il a t reconnu que le tourisme tait l un des secteurs de l conomie mondiale dont expansion tait la plus rapide et qu il avait d importantes incidences conomiques sociales culturelles et cologiques en particulier dans les petits tats insulaires en d veloppement et les destinations touristiques dont les cosyst mes taient fragiles On pouvait en faire un 67 E 1999 29 E CN 17 1999 20 68 instrument essentiel de lutte contre la pauvret et de progr s conomique en particulier en tablissant des plans int gr s qui s appuient sur la participation des partenaires locaux aux activit s de planification et de d veloppement et qui respectent l un des objectifs prioritaires dans ce domaine savoir la protection du patrimoine culturel et naturel des lieux touristiques Dans cette optique il importait d tablir une distinction entre les diff rentes formes de tourisme et de prendre en compte les conditions locales Par ailleurs la guerre et les troubles civils taient n fastes tant pour l industrie du tourisme que pour l environnement 6 Les participants
130. ion de haut niveau 1 La Commission a examin le point 8 de l ordre du jour ses 8e 11e s ances du 21 au 23 avril 1999 Elle tait saisie des documents suivants a Rapport du Secr taire g n ral sur les nouvelles questions soumises la r union de haut niveau E CN 17 1999 9 b Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et sur le tourisme E CN 17 1999 16 c Rapport du Groupe de travail sp cial sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement E CN 17 1999 17 et Corr 1 2 la huiti me s ance le 21 avril la Vice Secr taire g n rale a pris la parole devant la Commission 3 A la m me s ance des d clarations sur le tourisme et le d veloppement ont t faites par le Vice Premier Ministre et Ministre de la science de la technologie et de l environnement de la Tha lande le Ministre des mines de l environnement et du tourisme du Zimbabwe le Ministre du tourisme de l quateur le Directeur g n ral du tourisme au Minist re du tourisme des arts et de la culture de l Indon sie le Vice Ministre du Minist re de l environne ment de l am nagement du territoire et des travaux publics de la Gr ce le Directeur du tourisme au Minist re du tourisme du Kenya le Secr taire d tat l environnement de l Espagne le Ministre de l environnement des ressources naturelles et d
131. ion de premi re n cessit f La protection de l environnement et g L utilisation efficace des mat riaux de l nergie et de l eau 38 Les gouvernements devraient encourager les organisations de consommateurs et autres groupes int ress s y compris les m dias mener des programmes d ducation et d informa tion portant notamment sur les incidences sur l environnement des modes de consommation et les cons quences ventuelles positives ou n gatives d une modification de ces modes et destin s en particulier aux groupes de consommateurs faible revenu des zones rurales et urbaines 39 Les entreprises devraient le cas ch ant organiser des programmes d information et d ducation du consommateur sur des sujets pratiques et pertinents ou participer l ex cution de tels programmes 40 tant donn la n cessit d atteindre les consommateurs ruraux et les consommateurs analphab tes les gouvernements devraient suivant les besoins laborer des programmes d information des consommateurs dans les organes d information ou en encourager la mise au point 41 Les gouvernements devraient organiser ou encourager des programmes de formation destin s aux ducateurs aux sp cialistes des moyens d information et aux conseillers de E 1999 29 E CN 17 1999 20 consommateurs pour leur permettre de participer l ex cution de programmes d information et d ducation du consommateur
132. ions nationales et internationales et au secteur priv aux donateurs bilat raux et aux organismes multilat raux de financement d accorder la priorit des projets s inscrivant dans des programmes nationaux et r gionaux d application du Programme d action mondial et d encourager le Fonds pour l environnement mondial FEM appuyer ces projets c Ou on ach ve la cr ation d un centre d change d informations qui permette aux d cideurs de tous les tats d acc der directement aux sources d information donn es d exp rience pratique et connaissances scientifiques et techniques voulues et puisse faciliter la coop ration scientifique technique et financi re et contribuer renforcer les capacit s ainsi que le transfert d cotechnologies conform ment aux dispositions pr vues au paragraphe 3 d plus haut d Aux gouvernements et aux organisations internationales le cas ch ant d appliquer le Programme d action mondial afin de contribuer au renforcement du programme du PNUE relatif aux mers r gionales comme il est demand au paragraphe 5 plus haut 28 La Commission engage nouveau les organes directeurs des organismes et programmes concern s des Nations Unies r examiner leur participation et leur contribution la mise en oeuvre du Programme d action mondial dans le cadre de leurs mandats respectifs comme l Assembl e g n rale l a recommand dans sa r solution 51 189 Elle invite en o
133. ions qui permettaient au secteur priv de financer entre autres la formation professionnelle l ducation la gestion et la commercialisation 18 Certains pays ont fait observer que le recours des instruments conomiques pour promouvoir le tourisme durable en particulier la tarification de l nergie et de l eau aux co ts int graux pourrait am liorer l corendement de l industrie touristique et g n rer des revenus suppl mentaires pouvant venir financer l am lioration de la gestion de ces ressources En l occurrence les principes pollueur payeur et utilisateur payeur taient tout fait indiqu s et il convenait de les appliquer et de les promouvoir plus largement 19 Les d l gations ont t nombreuses estimer qu il y avait lieu de mettre en oeuvre des politiques gouvernementales pour encourager et soutenir les petites et moyennes entreprises dans l industrie touristique surtout dans les pays en d veloppement et les pays en transition 20 De nombreuses d l gations ont fait valoir qu il revenait aux gouvernements de promouvoir les partenariats entre toutes les parties prenantes et qu ils pouvaient contribuer dans une large mesure encourager soutenir et faciliter la participation active de toutes les parties prenantes surtout les communaut s autochtones et les collectivit s locales la planification au d veloppement et la gestion du tourisme 21 Plusieurs d l gations on
134. ire g n ral et coordonn par le secr tariat de la Commission en collaboration troite avec les institutions sp cialis es des Nations Unies int ress es et b un dialogue interactif reposant sur les documents de r f rence du dialogue tablis par les grands groupes participant au dialogue en collaboration avec le secr tariat de la Commission 59 E 1999 29 E CN 17 1999 20 60 B Initiatives prises par l industrie touristique pour un tourisme viable 5 Les participants ont reconnu l importance conomique du tourisme au niveau mondial C est un secteur en croissance qui repr sente plus de 10 du produit int rieur brut PIB mondial et offre des possibilit s d emploi multiples Les sp cialistes pr voient que le secteur continuera de se d velopper rapidement Il a t toutefois not que nombreux sont ceux qui ne peuvent faire du tourisme en raison de la pauvret ou de l insuffisance de leurs salaires et que le tourisme a une incidence majeure aux niveaux social culturel et cologique 6 Les discussions et les expos s ont rendu compte des diverses initiatives lanc es par l industrie touristique pour promouvoir un tourisme viable notamment des programmes d homologation et des codes de conduite aux niveaux national et international Les participants se sont f licit s de ces initiatives et de la d termination de l industrie en faire davantage L initiative Action 21 pour l industrie du voyage
135. ires et autres instruments d intervention et permettre de r aliser sans cesse de nouveaux progr s sur la voie du d veloppement durable dans tous ses aspects d Note galement l int r t que peuvent pr senter les actions men es conjointement par les gouvernements tous les grands groupes concern s et d autres parties int ress es en vue de r soudre les probl mes li s au d veloppement durable et encourage la mise au point d initiatives et accords volontaires suppl mentaires e Encourage tous les grands groupes concern s et les autres parties prenantes continuer de fournir en coop ration avec les organismes des Nations Unies comp tents des informations sur les initiatives et accords volontaires notamment les moyens les plus adapt s 2 Documents officiels du Conseil conomique et social 1998 Suppl ment No 9 E 1998 29 chap II 22 E CN 17 1999 12 E 1999 29 E CN 17 1999 20 d ventuelles tudes et diffuser aussi largement que possible ces informations et prie son secr tariat de promouvoir ces efforts notamment par le biais de son site Web f Souligne la n cessit de mieux comprendre et analyser l impact ventuel des initiatives et accords volontaires sur les pays en d veloppement et prie tous les grands groupes concern s et les parties prenantes de faire rapport p riodiquement par l interm diaire du secr tariat de la Commission sur les mesures qu elles ont prises pour aider les pays
136. ironnement par exemple en utilisant des mat riaux locaux et des techniques adapt es aux conditions locales On a encourag l industrie touristique en particulier les petites et moyennes entreprises promouvoir la pratique de la gestion de l environnement 32 Plusieurs d l gations ont fait observer que l industrie du tourisme avait labor un certain nombre de codes de conduite relatifs l environnement et pris de leur propre gr des initiatives de soutien au tourisme cologiquement viable Il a t propos que l on proc de un inventaire et une valuation de ces initiatives volontaires et que l on am liore le suivi et le compte rendu des progr s accomplis par l industrie du tourisme en vue du tourisme cologiquement viable Certaines d l gations ont demand que l on dresse un inventaire de tous les codes de conduite directives et initiatives volontaires existants concernant le tourisme durable Mesures prendre par la communaut internationale 33 De nombreuses d l gations ont soulign que la communaut internationale devait s employer faire reconna tre la valeur du tourisme en tant qu outil conomique de d veloppement en particulier pour les pays en d veloppement ainsi que la fragilit des ressources sur lesquelles il repose et partant la n cessit d un soutien international pour encourager son d veloppement durable 34 De nombreuses d l gations ont estim que les org
137. isag es 3 Les principes directeurs visent r pondre aux besoins l gitimes ci apr s a Protection des consommateurs contre les risques pour leur sant et leur s curit b Promotion et protection des int r ts conomiques des consommateurs E 1999 29 E CN 17 1999 20 MI c Acc s des consommateurs l information voulue pour faire un choix clair selon leurs d sirs et leurs besoins d ducation des consommateurs notamment concernant l impact socio conomique et sur l environnement des choix qu ils effectuent e Possibilit pour le consommateur d obtenir une r paration effective f Droit de constituer des groupes ou des organisations de consommateurs et autres groupes pertinents et possibilit pour ces organisations de faire valoir leurs vues dans le cadre des d cisions les concernant g Promotion des modes de consommation durables 4 Les modes de production et de consommation non durables en particulier dans les pays industrialis s sont la principale cause de la d t rioration continue de l environnement mondial Tous les pays devraient s efforcer de promouvoir des modes de consommation durables les pays d velopp s ouvrir la voie en parvenant des modes de consommation durables et les pays en d veloppement se fixer des objectifs similaires pour leur processus de d veloppement compte d ment tenu du principe des responsabilit s communes mais diff renci es La situatio
138. iser la culture autochtone ou locale comme un produit commercialiser et qu il faudrait associer les groupes touch s la prise des d cisions cet gard Il faudrait galement envisager des mesures visant lutter contre le commerce ill gal des biens culturels notamment la d livrance de certificats d origine Il a t propos de tenir compte de crit res concernant la participation locale et autochtone dans les proc dures de certification 26 Lors du d bat sur l ducation en tant qu outil essentiel les participants ont approuv la proposition tendant ce que les parties prenantes laborent des programmes conjoints de promotion d Action 21 et d un tourisme cologiquement viable auxquels participeraient des musiciens et d autres artistes Ils ont demand aux pouvoirs publics de participer cette initiative et d appuyer d une mani re g n rale la mise en place de r seaux de d veloppement durable 27 Les participants ont reconnu qu il incombe au premier chef aux autorit s et communau t s locales de d terminer leur charge limite en mati re de d veloppement touristique Il ne faudrait pas imposer des limites l chelle mondiale et les d cisions devraient se fonder sur des initiatives associant plusieurs parties prenantes au niveau local Les exigences et les probl mes varieront d un lieu un autre Pour d terminer la charge limite il faudrait tenir compte de crit res conomiques
139. iss entendre qu ils recourraient la tactique proc durale des motions tendant ne pas prendre de d cision pour faire obstacle au projet Si elle pargne la Commission un vote conflictuel sur le fond il se pourrait que cette formule serve nos objectifs Toutefois nous savons aussi que plut t que de r pondre au souci de servir les int r ts de la Commission cette d marche constituerait vraisemblablement une mesure d fensive visant parer la critique La semaine derni re Gen ve au sein de la Commission des droits de l homme ces m mes pays ont vigoureusement soutenu que le processus d mocratique se trouverait compromis si leurs projets visant d autres pays faisaient l objet de motions tendant ne pas prendre de d cision Nous sommes donc tout autant pr occup s par les motivations de ceux qui proposent la motion aujourd hui que par les r percussions dont se ressentirait la Commission si la F d ration de Russie insistait pour que son projet soit mis aux voix Pour ces raisons nous nous abstiendrons sur la motion tendant ne prendre de d cision Si cette motion venait tre rejet e et que le projet russe soit mis aux voix nous nous abstiendrons l encore pour les m mes raisons D claration du repr sentant de la F d ration de Russie La F d ration de Russie regrette profond ment que la Commission du d veloppe ment durable se soit refus e adopter le projet de r solution intitul Le
140. l volution de la situation dans ce domaine 9 la m me s ance le Vice Pr sident a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de r solution et a distribu un texte r vis La Commission a adopt le projet de d cision tel que r vis voir chap I sect C d cision 7 6 de la Commission Projet de programme de travail dans le domaine du d veloppement durable pour l exercice biennal 2000 2001 10 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision pr sent par le Vice Pr sident M George Talbot Guyana intitul Projet de programme de travail dans le domaine du d veloppement durable pour l exercice biennal 2000 2001 publi dans le document E CN 17 1999 L 3 11 A la m me s ance le Vice Pr sident a fait rapport sur l issue des consultations finales et a r vis oralement le projet de d cision en ins rant le mot notamment entre les mots tenir et compte 12 Toujours la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision tel que r vis oralement voir chap I sect C d cision 7 7 de la Commission Documents officiels du Conseil conomique et social 1998 Suppl ment No 9 E 1998 29 chap II 34 E CN 17 1999 12 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Questions concernant les travaux intersessions de la Commission 13 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision pr
141. l conomique et social prend note du rapport de la Commission du d veloppement durable sur les travaux de sa septi me session et approuve l ordre du jour provisoire ci apr s de la huiti me session de la Commission Ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission du d veloppement durable 1 lection du Bureau 2 Adoption de l ordre du jour et autres questions d organisation 3 Th me sectoriel planification int gr e et gestion des terres 4 Th me intersectoriel ressources financi res commerce et investisse ment croissance conomique Sd Secteur conomique grand groupe agriculture 6 Rapport du Forum intergouvernemental sur les for ts 13 E 1999 29 E CN 17 1999 20 14 IL 7 R union de haut niveau Questions diverses 9 Ordre du jour provisoire de la neuvi me session de la Commission 10 Adoption du rapport de la Commission sur les travaux de sa huiti me session Questions port es l attention du Conseil 4 L attention du Conseil est appel e sur les d cisions ci apr s adopt es par la Commission D cision 7 1 Les mers et les oc ans G n ralit s 1 La Commission rappelle que les mers et les oc ans s tendent sur la majeure partie de la plan te et sont indispensables la vie d terminent les cycles climatiques et hydrologiques et fournissent des ressources sans lesquelles il est impossible d assurer le bien tre des g n rations pr se
142. l me et ont fait observer que l industrie du tourisme avait un r le particulier jouer Ils ont galement exhort les gouvernements ratifier l accord de l Organisation internationale du Travail OIT sur l limination de l exploitation sexuelle des enfants et faire en sorte que les lois prohibant ce crime soient rigoureusement appliqu es 10 Certains participants se sont d clar s vivement pr occup s par les pratiques en mati re d emploi adopt es dans le secteur du tourisme et ont soulign l importance des travaux que l OIT avait accomplis dans ce domaine D autres ont fait observer qu il y avait certaines divergences d opinion ce sujet Les oc ans et les mers 11 Les participants ont fait ressortir clairement que la Commission doit se prononcer sur le th me relatif aux oc ans et aux mers et accord une attention particuli re aux observations recommandations et propositions manant du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppe ment cet gard ils ont confirm les quatre principaux d fis recens s par le Groupe de travail intersessions comme suit e Conserver g rer et utiliser rationnellement les ressources halieutiques et les autres ressources biologiques marines e Pr venir la pollution et la d gradation du milieu marin dues aux activit s terrestres e Assurer une meilleure connai
143. la FAO et le Secr tariat de l Organisation des Nations Unies les implications des travaux vis s au paragraphe 35 a plus loin sur les activit s des navires de p che 19 La Commission a examin sans pouvoir parvenir un consensus la question relative aux plans qui permettraient de mieux informer les consommateurs de poisson 20 La Commission encourage les tats pratiquer une aquaculture cologiquement rationnelle et durable en application du Code de conduite pour une p che responsable et comme le pr conise le Plan d action adopt l issue du Sommet mondial de l alimentation Elle engage la FAO et les gouvernements en consultation avec les grands groupes instaurer une aquaculture cologiquement rationnelle et durable en veillant ce qu il soit proc d aux valuations requises Autres ressources marines vivantes 21 La Commission ent rine le premier et le deuxi me appels l action lanc s dans le cadre de l Initiative internationale en faveur des r cifs coralliens ainsi que le cadre d action de cette initiative et invite instamment les tats les organisations intergouvernementales et les autres instances en particulier la Convention sur la diversit biologique les organisations non gouvernementales et le secteur priv mettre en uvre des mesures compl mentaires La Commission demande aussi aux organismes du syst me des Nations Unies de l informer des progr s r alis s dans l applic
144. laires en d veloppement Additif science et technique dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif la mise en valeur des ressources humaines dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif gestion des ressources c ti res et marines des petits tats insulaires en d veloppement Additif d veloppement durable du tourisme dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif d veloppement durable des ressources nerg tiques dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif gestion des catastrophes naturelles et cologiques dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif d veloppement des t l communications dans les petits tats insulaires en d veloppement Additif d veloppement durable du transport a rien des petits tats insulaires en d veloppement Additif les transports maritimes dans les petits tats insulaires en d veloppement E 1999 29 E CN 17 1999 20 Cote du document E CN 17 1999 7 E CN 17 1999 8 E CN 17 1999 9 E CN 17 1999 10 E CN 17 1999 11 E CN 17 1999 12 E CN 17 1999 13 E CN 17 1999 14 E CN 17 1999 15 E CN 17 1999 16 E CN 17 1999 17 et Corr l E CN 17 1999 18 E CN 17 1999 19 E CN 17 1999 L 1 Point de l ordre du jour Titre ou description 6 Rapport du Secr taire g n ral intitul Progr s r alis s en ce qui concerne la mise en oeuvre du Programme d action en faveur du
145. le afin qu ils puissent participer aux pr paratifs 3 Prie le Groupe d experts de rendre compte des progr s accomplis durant les travaux de sa premi re session la Commission du d veloppement durable sa huiti me session et de lui faire des recommandations au sujet de l ordre du jour du calendrier et de la dur e de sa deuxi me session qui se tiendra en 2001 4 D cide de transmettre le rapport du Comit de l nergie et des ressources naturelles au service du d veloppement sur les travaux de sa premi re session la Commis sion du d veloppement durable sa huiti me session ainsi qu au Groupe intergouvernemen tal composition non limit e d experts en mati re d nergie et de d veloppement durable 4 R solution S 19 2 de l Assembl e g n rale annexe E 1999 29 E CN 17 1999 20 sa premi re session en tant que contribution au processus pr paratoire de la neuvi me session de la Commission du d veloppement durable 5 Invite le Secr taire g n ral tablir sur la base des dossiers et des informations fournies par les gouvernements et en collaboration troite avec les entit s du syst me des Nations Unies et d autres organisations internationales int ress es tablir des rapports analytiques et d autres documents selon que de besoin qui seront examin s la premi re session du Groupe d experts 6 Demande aux gouvernements de participer et de contribuer active
146. le cadre de projets pilotes pour renforcer la diffusion des innovations et viter autant que faire se peut les doubles emplois et le gaspillage de ressources 1 Entreprendre des activit s qui pourraient faciliter les pr paratifs de l Ann e internationale de l cotourisme et de l Ann e internationale de la montagne ainsi que l Initiative internationale en faveur des r cifs coralliens 1 Pr ciser les notions de tourisme durable et d cotourisme k laborer des indicateurs servant mesurer le d veloppement du tourisme durable en s inspirant des travaux de l Organisation mondiale du Tourisme et d autres organisations comp tentes et en tenant compte des indicateurs du d veloppement durable en cours de validation D Entreprendre une tude et une valuation d ensemble des r sultats des initiatives volontaires et directives existantes concernant la durabilit conomique socioculturelle et cologique du tourisme qui doivent tre pr sent s la Commission du d veloppement durable afin de recenser les meilleures pratiques qui permettraient de sensibiliser l opinion au d veloppement du tourisme durable m Envisager de cr er un r seau mondial en tenant compte des travaux de l Organisa tion mondiale du Tourisme des m canismes r gionaux et de tous les grands groupes selon qu il conviendra en vue de promouvoir un change d informations et d opinions sur le d veloppement du tourisme durable y
147. les int ress es et en partenariat avec les grands groupes devraient tout en tenant compte des travaux de la Commission des tablissements humains a valuer dans le contexte du d veloppement durable les r percussions de l urbanisation notamment celles li es l nergie aux transports l assainissement la gestion des d chets et la sant publique et leur trouver une solution b S employer plus activement r soudre les graves probl mes pos s par l approvi sionnement en eau douce et l assainissement dans les pays en d veloppement notamment en faisant profiter ces derniers des technologies cologiquement rationnelles et en leur donnant les moyens financiers n cessaires leur d ploiement ces principes nonc s dans Action 21 sont des objectifs prioritaires du programme international en faveur d une consommation et d une production durables E 1999 29 E CN 17 1999 20 c valuer les incidences de l urbanisation sur la situation conomique cologique et sociale et trouver une solution aux probl mes Il faudrait identifier les facteurs qui s av rent d terminants pour la qualit de la vie de mani re mieux orienter les strat gies de d veloppement des tablissements humains dans le cadre de l urbanisation compte tenu des conditions nationales 14 Les pouvoirs publics sont invit s incorporer des mesures relatives la consommation et la production durables dans
148. les politiques d urbanisme et rendre compte de leur action lors de l examen d ensemble qui aura lieu pendant la dixi me session de la Commission 15 Les pouvoirs publics le secteur priv et les autres grands groupes tels que d finis dans Action 21 sont instamment pri s de coop rer la mise en place de syst mes d enl vement et d limination des d chets et d laborer des programmes de pr vention de la production de d chets de r duction et de recyclage afin de garantir et d am liorer la qualit de vie dans les tablissements humains et les r gions c ti res de tous les pays et sp cialement des pays en d veloppement Pour tendre l application de moyens d action adapt s la situation et aux besoins des pays en d veloppement il importe de faire conna tre les r sultats obtenus Annexe Synth se sur les modes de consommation et de production pr sent e par les Copr sidents l issue des travaux men s du 22 au 26 f vrier 1999 par le Groupe de travail intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme Introduction 1 Le d bat sur la modification des modes de consommation et de production s est d roul sur la base du rapport du Secr taire g n ral intitul Examen d ensemble de la modification des modes de consommation et de production tabli dans le cadre du chapitre 4 d Action 21 et du paragraphe 28 du Programme relatif la poursuite de la mise en o
149. liorer les connaissances scientifiques en vue de faire face aux effets du ph nom ne El Ni o 20 S agissant des efforts visant accro tre l efficacit du Groupe mixte d experts charg d tudier les aspects scientifiques de la protection de l environnement marin GESAMP en tant que source de conseils scientifiques ind pendants sur les questions li es aux oc ans et aux zones c ti res les participants ont propos d envisager la mise en place d un groupe international sur la pollution des mers selon le m me principe que le Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat GIEC 21 La quasi totalit des participants ont abord la question de la coop ration et de la coordination internationales en indiquant qu il faudrait vivement que s am liore la fa on dont les questions li es aux oc ans sont trait es dans les enceintes intergouvernementales et par les organisations internationales Ils ont accord la priorit la recherche de m thodes coh rentes globales et syst matiques pour traiter les questions de d veloppement durable li es aux oc ans et aux mers Ils ont estim que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer offrait le cadre juridique g n ral pour l examen des questions li es aux oc ans et aux mers Il convenait videmment que les d bats intergouvernementaux aient lieu l Assembl e g n rale Toutefois il fallait rendre plus efficace le d bat annuel d
150. logiques sociales et conomiques en particulier pour les pays en d veloppement Elle accueille avec satisfaction la r union intergouvernementale d experts qui s est tenue Guayaquil quateur en novembre 1998 se r jouit de la r union intergouvernementale qui doit se tenir Lima en septembre 1999 et de la r union sur la d sertification et le ph nom ne El Ni o qui doit se tenir La Serena Chili en octobre 1999 Par ailleurs elle a Prie le Secr taire g n ral de compiler les informations sur tous les aspects de l impact du ph nom ne El Ni o contenues dans les rapports nationaux sur l application d Action 21 et de les transmettre l quipe de travail interinstitutions de l ONU charg e de l tude de ce ph nom ne aux fins de l laboration d une strat gie internationale concert e et globale d valuation de pr vention d att nuation et de r paration des effets de ce dernier y compris sur les r cifs coralliens b D cide d examiner sa huiti me session l impact du ph nom ne El Ni o dans le cadre de son examen de la planification et de la gestion int gr e des ressources terrestres c Reconna t qu il importe d inscrire la question du ph nom ne El Ni o l ordre du jour du prochain examen quinquennal d ensemble de l application d Action 21 et prie le Secr taire g n ral de lui soumettre un rapport qui rende compte de toutes les d cisions qu il faudra prendr
151. ls participent comme b n ficiaires et comme partenaires l laboration des programmes d ducation On a soulign que ces activit s devaient s appliquer tant l enseignement de type scolaire qu aux formes non 61 E 1999 29 E CN 17 1999 20 62 traditionnelles d enseignement terme l ducation en mati re de tourisme durable doit avoir pour objectif d inciter toutes les parties int ress es penser et planifier non plus court terme mais long terme 15 Les participants se sont accord s reconna tre que les pouvoirs publics l industrie du tourisme et les autres parties int ress es devaient arr ter des programmes visant sensibiliser le public aux effets du tourisme sur les lieux de destination promouvoir le respect des communaut s locales et de leur culture et prot ger l environnement l invitation de repr sentants du secteur du tourisme les participants sont convenus d appuyer le projet d ducation Dodo du Conseil mondial des voyages et du tourisme WTTC et du Fonds mondial pour la nature WWF et de participer l laboration de programmes analogues On a fait valoir l int r t des programmes ex cut s sur les lieux de travail pour duquer les professionnels aussi bien en tant que touristes qu en tant que prestataires de services de voyage et de tourisme On a not l importance de faire en sorte que ces programmes pr voient la participation des communaut
152. mateur comme l a demand le Conseil conomique et social dans sa r solution 1997 53 Secteur conomique grand groupe tourisme Examen d ensemble du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Lancement des pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie R union de haut niveau Questions diverses Ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission Adoption du rapport de la Commission sur les travaux de sa septi me session E Documentation 10 Les documents dont tait saisie la Commission sa septi me session figurent dans l annexe II E 1999 29 E CN 17 1999 20 Annexe I Participation Membres Alg rie Allemagne Antigua et Barbuda Arabie saoudite Belgique B nin Bolivie Abdallah Baali Latifa Benazza Abderrahmane Merouane Zineddine Birouk Jurgen Trittin Uschi Eid Gerhard Henze Andreas Gallas Fritz Holzwarth Martin Lutz Dagmara Berbalk Bernd Wulffen Hans Peter Schipulle Wolfhart Durrschmidt Cornelia Quennet Thielen Helmut Kruger Ortwin Gottsmann Karl Georg Tempel Jutta Schlimm Rainald Roesch Jurgen Gneveckow Nicola Breier Mechthild Fohr Susanne Lottermoser Hans Joachim Stietzel Heike Imhoff Thomas Schmid Peter Christmann Steffen Moritz Carola Schmidt Ingrid Hoven Michael Schroeren Edith Kurzinger Barbara Schaf
153. mbl e g n rale sa cinquante quatri me session pour examen et d cision Ils ont estim que cette d marche ainsi que la n cessit de donner des orientations claires et d taill es l Assembl e rev taient une grande importance Petits tats insulaires en d veloppement 24 Le Copr sident du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers a inform la Commission de l tat d avancement des n gociations sur le projet de texte qu elle devait soumettre l Assembl e g n rale en qualit d organe pr paratoire de la session extraordinaire de l Assembl e consacr e l examen et l valuation du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement 25 Conscients que les petits tats insulaires en d veloppement taient les d positaires d une grande partie des oc ans et des richesses biologiques de la plan te les participants ont r affirm que le Programme d action de la Barbade devait tre consid r comme le texte de r f rence en ce qui concernait le d veloppement durable de ces tats L attention a t appel e sur les progr s que ces derniers ont r alis s dans l application de strat gies de d veloppement durable depuis l adoption du Programme d action de la Conf rence mondiale de la Barbade en prenant des mesures aux niveaux national et r gional 26 L attention a t appel e sur la vuln rabilit des petits tats insul
154. ment les r sultats de ce programme de travail devant tre valu s en 2002 l occasion de l examen des progr s r alis s durant les 10 ann es qui se sont coul es depuis la Conf rence des Nations Unies sur l environne ment et le d veloppement 3 La Commission engage instamment les gouvernements a favoriser la promotion d un tourisme cologiquement viable notamment gr ce l laboration et l application de politiques et de strat gies nationales ou de plans cadres pour le d veloppement viable du tourisme fond s sur Action 21 qui permettent d encourager leur industrie du tourisme de favoriser la mobilisation d investissements trangers directs et l utilisation de technologies appropri es non pr judiciables l environnement ainsi que d orienter et d encadrer la participation active des grands groupes y compris les conseils nationaux du tourisme et selon le cas les agences et organisations de tourisme le secteur priv ainsi que les collectivit s locales et les communaut s autochtones b engager des consultations selon que de besoin avec tous les grands groupes et collectivit s locales concern s par le d veloppement du tourisme notamment pour ce qui est de la formulation des politiques de la planification de la gestion et du partage des b n fices selon des modalit s qui puissent refl ter la n cessit d harmoniser les relations entre la population la collectivit et l e
155. ment au processus pr paratoire 7 Encourage la soci t civile et les autres grands groupes y compris le secteur priv en particulier dans les pays en d veloppement participer au processus pr paratoire 8 D cide que la participation des organisations non gouvernementales aux travaux du Groupe intergouvernemental composition non limit e d experts en mati re d nergie et de d veloppement durable devra s effectuer conform ment au r glement int rieur des commissions techniques du Conseil conomique et social 9 Reconna t qu il est essentiel de financer la participation de repr sentants en particulier ceux des pays en d veloppement aux r unions du Groupe d experts suivant les modalit s tablies au paragraphe d de la d cision 1993 207 du Conseil en date du 12 f vrier 1993 et lance galement un appel pour que des contributions volontaires suppl mentaires soient vers es afin que les repr sentants des pays en d veloppement qui ne sont pas membres de la Commission du d veloppement durable puissent participer aux r unions Projet de d cision dont la Commission a recommand l adoption au Conseil 3 La Commission du d veloppement durable recommande au Conseil conomique et social d adopter le projet de d cision suivant Rapport de la Commission du d veloppement durable sur les travaux de sa septi me session et ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission Le Consei
156. mer des risques courus dans l usage pr vu comme dans une utilisation normalement pr visible Les informations essentielles en mati re de s curit devraient tre transmises aux consommateurs au moyen de symboles internationaux si possible 13 On devrait s assurer par des politiques appropri es que si les fabricants ou les distributeurs s aper oivent apr s avoir mis un produit sur le march que celui ci comporte des risques ils en informent sans retard les autorit s comp tentes et au besoin le public Les gouvernements devraient galement s assurer qu ils ont les moyens d informer correctement les consommateurs des risques ventuels 14 Les gouvernements devraient selon les besoins adopter des politiques en vertu desquelles si un produit pr sente en fait de graves d fauts ou constitue un risque s rieux m me si on l utilise correctement les fabricants ou les distributeurs seraient tenus de le retirer du march de le remplacer ou de le modifier ou encore de lui substituer un autre produit s il n est pas possible de le faire dans un d lai raisonnable le consommateur devrait tre d dommag de mani re appropri e Promotion et protection des int r ts conomiques des consommateurs 15 Les gouvernements doivent chercher dans leurs politiques assurer que les consommateurs tirent le maximum d avantages de leurs ressources conomiques Ils devraient galement se donner pour objectifs des norm
157. mission mondiale ind pendante sur les oc ans et la quatri me s rie de consultations multilat rales de haut niveau sur les stocks de poissons grands migrateurs dans le Pacifique central et occidental tenue Hawaii en f vrier 1999 Grandes questions aux niveaux national r gional et international 5 Les grandes questions prioritaires soulev es par le Groupe de travail sont a la conservation et la gestion des ressources biologiques marines y compris les p cheries durables b la pr vention de la pollution et de la d gradation du milieu marin par des activit s d origine terrestre c la connaissance scientifique de l interaction entre l oc an et le syst me climatique mondial et d le renforcement de la coop ration et de la coordination internationa les Renforcement des capacit s en vue d une action aux niveaux national et r gional 6 De nombreuses d l gations ont not que le renforcement des capacit s tait la base de toutes les solutions aux probl mes des oc ans et des mers Elles ont soulign qu il fallait renforcer les capacit s aux niveaux national et r gional pour assurer la coh rence de l action entreprise Il tait essentiel pour cela de mieux conna tre l oc an en s appuyant sur les travaux et l exp rience des scientifiques de tous les pays et de toutes les organisations comp tentes 7 De nombreuses d l gations ont soulign qu il fallait des ressources financi res et un tr
158. n des ventes et autres pratiques commerciales afin de veiller ce que le consommateur b n ficie d une protection ad quate Le secteur priv les organisations de consommateurs et les autres parties int ress es pourraient galement conclure des accords l amiable Ces codes devraient recevoir toute la publicit voulue 27 Les gouvernements devraient revoir r guli rement la l gislation relative aux poids et mesures et s assurer que le m canisme d application de cette l gislation est ad quat E 1999 29 E CN 17 1999 20 C Normes r gissant la s ret et la qualit des biens de consommation et des services 28 Les gouvernements devraient aux niveaux national et international et suivant les besoins formuler des normes facultatives ou non r gissant la s ret et la qualit des biens et services ou encourager l laboration et l application de telles normes et leur donner la publicit voulue Il faudrait revoir de temps autre les normes et r glements nationaux relatifs la s ret et la qualit des produits afin de faire en sorte qu ils soient conformes si possible aux normes internationales g n ralement accept es 29 Lorsque les conditions conomiques locales conduisent appliquer une norme inf rieure la norme internationale g n ralement accept e il ne faut pargner aucun effort pour relever cette norme le plus t t possible 30 Les gouvernements devraient encourager
159. n du d veloppement durable a R affirme les principes d action expos s au chapitre 4 d Action 21 b Garde esprit la d claration d intention adopt e le 27 juin 1997 par l Assembl e g n rale sa dix neuvi me session extraordinaire c Prend pleinement en compte que les tats ont des responsabilit s communes mais diff renci es comme l indique le principe 7 de la D claration de Rio ainsi que des niveaux de d veloppement et des conditions et priorit s nationales diff rents d Confirme les objectifs et les moyens d ex cution arr t s aux chapitres 33 et 34 d Action 21 quant au financement et au transfert de techniques cologiquement rationnelles e Est consciente que l introduction de modes durables de consommation et de production adapt s aux conditions propres chaque pays peut entra ner une r duction des co ts et une am lioration de la comp titivit ainsi qu une r duction des retomb es n gatives pour l environnement 2 La Commission arr te les mesures ci dessous 3 Tous les pays et les pays d velopp s en premier doivent s efforcer d atteindre les principaux objectifs relatifs la transformation des modes de consommation et de production dans le plein respect des dispositions d Action 21 et au paragraphe 28 du Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 en tenant compte de la situation particuli re des pays en d veloppement qui subissent les
160. n et les besoins sp cifiques des pays en d veloppement cet gard doivent tre pleinement pris en compte 5 Les politiques promouvant des modes de consommation durables devraient tenir compte des objectifs que sont l limination de la pauvret la satisfaction des besoins de base de l ensemble des membres de la soci t et la r duction des in galit s au sein des pays et entre ces derniers 6 Les gouvernements devraient fournir ou maintenir l infrastructure n cessaire pour laborer et appliquer des politiques de protection du consommateur et en suivre la mise en oeuvre Il importe de veiller particuli rement ce que les mesures de protection du consommateur soient appliqu es l avantage de tous les secteurs de la population notamment la population rurale et aux pauvres 7 Toutes les entreprises devraient respecter les lois et r glements des pays o elles op rent Elles devraient aussi se conformer aux dispositions pertinentes des normes internationales de protection du consommateur que les autorit s comp tentes du pays int ress ont accept es Toute mention ult rieure des normes internationales doit s entendre la lumi re du pr sent paragraphe 8 Il faudrait tenir compte du r le positif que les universit s et les organismes de recherche publics et priv s peuvent jouer dans l laboration de politiques de protection du consomma teur Principes directeurs 9 Les principes directeurs suiv
161. n scientifique g n rale des eaux internationales telle que l valuation mondiale des eaux internationales qui porterait notamment sur l impact des changements physiques et chimiques des oc ans sur la sant la r partition et la productivit des ressources marines vivantes 33 Afin d am liorer la connaissance scientifique des stocks de poissons la Commission invite les organisations r gionales s occupant de p ches coop rer entre elles dans les limites de leurs comp tences et envisager le cas ch ant de renforcer la surveillance des prises au moyen de syst mes d examen critique par les pairs visant am liorer la qualit scientifique des valuations des stocks d changes d information sur les techniques d valuation et d une mani re g n rale d une plus grande transparence Elle invite la FAO contribuer ce processus et l appuyer ainsi qu renforcer son syst me global de contr le des stocks de poissons gr ce un plus vaste r seau d information des m thodes plus homog nes et une mise jour r guli re de l information en coop ration troite avec les tats et les organisations r gionales s occupant des p ches selon que de besoin 34 La Commission note l impact dans le monde entier du ph nom ne d oscillation australe El Ni o l un des exemples les plus probants de l interaction entre les oc ans et l atmosph re ainsi que de ses cons quences co
162. nationales telles que la Banque mondiale et des banques r gionales de d veloppement pour l ex cution dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud de projets pilotes visant montrer les meilleures pratiques en mati re de planification int gr e Certains participants ont soulign que ces programmes devraient int grer les aspects d Action 21 li s aux voyages et au tourisme aux programmes locaux relatifs Action 21 et servir de rep res 33 S agissant des indicateurs les participants ont propos que la Commission encourage les organismes internationaux laborer des indicateurs pour mesurer l impact cologique social et culturel du tourisme dans les zones c ti res Les indicateurs devraient faire l objet d une v rification ind pendante et s inscrire dans un cadre transparent et ouvert d finissant clairement les responsabilit s des parties prenantes Les ateliers taient un moyen utile de diffuser les informations d coulant des indicateurs 34 Les participants ont convenu que la Commission devrait veiller ce que les organismes internationaux tels que la Banque mondiale ainsi que les gouvernements consacrent des ressources financi res la recherche environnementale sociale et conomique sur les meilleures pratiques en mati re de conception d laboration et de gestion de projets touristiques dans les zones c ti res 35 En ce qui concerne le r le des petites et moyennes entreprises les repr senta
163. nces requises pour promouvoir un tourisme cologiquement viable Il importait galement de faire conna tre au grand public ce qu tait le tourisme cologique ment viable et d encourager les touristes avoir des comportements plus responsables 28 De nombreux pays ont soulign qu il fallait s employer plus activement lutter contre les mauvais traitements et l exploitation subis en particulier par les femmes et les enfants et d autres groupes d favoris s qui sont li s au tourisme et les pr venir Certaines d l gations ont t d avis qu aussi bien les pays de d part que les pays de destination devaient contribuer combattre cette grave cons quence du tourisme international Mesures prendre par le secteur priv 29 De nombreuses d l gations ont d clar que l industrie du tourisme devait veiller ce que les d cisions relatives l investissement aux emplois aux op rations et d autres aspects de ses activit s tiennent scrupuleusement compte de toutes les cons quences de ces d cisions pour le d veloppement long terme et la viabilit conomique des destinations o elle op re 30 Certains pays ont fait remarquer que l industrie touristique en modifiant les produits qu elle mettait au point et offrait au public pouvait influer directement sur la nature du tourisme et orienter celui ci vers des formes cologiquement viables Des techniques commerciales pouvaient tre utilis es
164. ne devrait pas y avoir de chevauchements entre les n gociations en cours et les d bats de certains organes sp cialis s 5 L Assembl e g n rale a pour r le de promouvoir la coordination des politiques et des programmes Elle n a pas pour mission d assurer la coordination juridique entre les divers instruments En s acquittant de sa fonction l Assembl e ne devrait pas perdre de vue les caract ristiques et les besoins diff rents de toutes les r gions du monde 6 La participation des tats Membres et observateurs devrait tre aussi large que possible 7 Ce processus devrait tre men bien dans les limites des ressources budg taires annuelles du Secr tariat D tails pratiques 41 Le processus consultatif officieux mentionn ci dessus ou tout autre processus d cid par l Assembl e g n rale aurait pour base de travail le rapport du Secr taire g n ral sur les oc ans et le droit de la mer Son r le serait de promouvoir un change de vues exhaustif sur ce rapport et de cerner les nouveaux probl mes particuliers qui devraient tre examin s par E 1999 29 E CN 17 1999 20 l Assembl e Il s attacherait identifier les domaines dans lesquels il serait bon d am liorer la coordination et la coop ration aux niveaux intergouvernemental et interinstitutions Le processus consultatif officieux fournirait des l ments que l Assembl e g n rale examinerait et reprendrait ventuellement dans se
165. nements devaient s engager employer des techniques de production moins polluantes garantir l efficacit cologique dans leurs propres activit s et achats et introduire des syst mes de gestion de l environnement Il a t rappel que la Recommandation de 1996 du Conseil de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE sur l am lioration du comportement des gouvernements en mati re d environnement et la recommandation de l OCDE sur l am liora tion du comportement en mati re d environnement constituaient des contributions importantes cet gard 17 Certaines d l gations ont not que la production et la consommation durables notamment en ce qui concernait la consommation de combustible fossile et ses liens avec le changement climatique et l l vation du niveau de la mer s av raient tr s pr occupantes pour les petits tats insulaires en d veloppement D autres d l gations taient d avis que la consommation de combustible fossile n tait pas la seule cause du changement climatique 37 E 1999 29 E CN 17 1999 20 38 18 Des d l gations ont estim qu il fallait redoubler d efforts pour am liorer l acc s aux march s internationaux des produits en provenance des pays les moins avanc s afin d y promouvoir la consommation et la production durables 19 Selon une d l gation la mod lisation informatique des tendances en mati re de consommation
166. nisations non gouvernementales les organisations internationales et les particuliers avaient tous un r le important jouer dans la modification des modes de consommation et de production 37 Ona fait observer qu il tait dans l int r t de tous les pays de promouvoir production propre et corationalit dans certains secteurs conomiques cette fin il faudrait recourir tout un ensemble d instruments allant des instruments r glementaires aux instruments conomiques et sociaux y compris des initiatives volontaires L un des grands probl mes qui se posaient tait de trouver des moyens de r pondre la demande actuelle et la demande future concernant en particulier les ressources non renouvelables l alimentation et l nergie 38 On a fait valoir qu il fallait avoir une meilleure compr hension de ce qui motivait le choix et le comportement des consommateurs y compris les questions sexosp cifiques ainsi que du r le de la publicit et des m dias On a galement fait valoir qu il serait particuli rement judicieux cet gard de continuer laborer des indicateurs de consomma tion et de production 39 On a fait observer qu il y avait lieu d tudier de mani re plus approfondie les incidences de l urbanisation et de l am nagement urbain sur la consommation et la production durables en particulier dans des domaines tels que les transports l nergie l eau l assainissement et l
167. ns Unies pour l environnement de 1 Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture de la Conf rence des Nations Unies sur le commerce et le d veloppe ment de l Organisation internationale du Travail et du Programme des Nations Unies pour le d veloppement et celles r alis es en application de la Convention sur la diversit biologique et d autres conventions pertinentes ou par d autres organisations et en prenant note du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppe ment adopt la Barbade en 1994 envisager de prendre les initiatives ci apr s et tenir la Commission du d veloppement durable inform e des progr s qu ils auront accomplis a Promouvoir le d veloppement du tourisme durable afin d augmenter les avantages que les communaut s d accueil peuvent retirer des ressources touristiques et maintenir l int grit culturelle et cologique des communaut s d accueil encourager les grands groupes coop rer tous les niveaux afin de faciliter l adoption d initiatives au titre du volet local d Action 21 et de promouvoir la cr ation de liens avec l conomie locale en vue d assurer une meilleure r partition des b n fices retir s il conviendrait de s employer davantage faire appel la main d oeuvre locale et utiliser les ressources et comp tences locales b Appuyer les efforts d ploy s au plan national par
168. ns sur les progr s r alis s L importance de veiller l int gration intersectorielle au niveau national afin que les institutions internationales dans le domaine des oc ans ne re oivent pas des orientations conflictuelles ou incoh rentes de leurs Etats membres E 1999 29 E CN 17 1999 20 e L importance de la coordination et de la coop ration internationales et la n cessit d identifier les lacunes actuelles ainsi que les domaines o la coordination et la coop ration devraient tre renforc es dans ce contexte la n cessit d tendre et d approfondir l examen par l Assembl e g n rale des oc ans et du droit de la mer en vue de couvrir plus efficacement toute la gamme des questions relatives aux oc ans y compris celles nonc es dans Action 21 et en outre la n cessit d apporter des am liorations au processus de collaboration interorganisations en utilisant les m canismes existants Petits tats insulaires en d veloppement Dans ce domaine L importance du texte de la d cision soulignant le fait que le Programme de la Barbade continue d tre valide en tant que sch ma pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement La vuln rabilit particuli re des petits tats insulaires en d veloppement face la fois aux chocs conomiques et aux catastrophes naturelles La pr occupation l gard de la diminution des niveaux de l APD L importance d
169. nt notamment des suggestions relatives la forme la port e et la nature des pr paratifs du prochain examen d ensemble de la mise en oeuvre d Action 21 en vue d aider le Secr taire g n ral tablir le rapport qu il pr sentera l Assembl e g n rale sa cinquante cinqui me session D cision 7 10 Rapport du Secr taire g n ral sur les progr s accomplis dans l ex cution du Programme d action pour le d veloppement durable des petits Etats insulaires en d veloppement sa 14e s ance le 30 avril 1999 la Commission du d veloppement durable a pris note du rapport du Secr taire g n ral sur les progr s accomplis dans l ex cution du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement 24 E CN 17 1999 6 et Add 1 16 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre II 25 Synth se par le Pr sident du dialogue entre les parties prenantes Introduction 1 sa septi me session la Commission du d veloppement durable a inclus comme elle l avait fait pour la premi re fois sa sixi me session un dialogue interactif entre les parties prenantes dans ses travaux officiels L objectif de ce dialogue est de permettre l laboration en concertation de d marches communes et l change de donn es d exp rience entre le gouvernements et les grands groupes appartenant des secteurs conomiques donn s Le d bat consacr au tourisme re
170. ntant permanent de l Alg rie le Ministre de l environnement de la Norv ge le Vice Ministre charg de l administration l Agence pour l environnement du Japon le Ministre des for ts de l environnement et de la conservation des les Salomon au nom de l Australie des tats f d r s de Micron sie de Fidji des les Marshall de la Nouvelle Z lande de la Papouasie Nouvelle Guin e de Samoa et de Vanuatu le Ministre de l environnement et de l nergie du Danemark le Ministre de l environnement et des for ts de l Inde le Vice Ministre charg de l environnement et du tourisme de l Afrique du Sud et le Ministre de l environnement et du patrimoine de l Australie 7 la m me s ance la Commission a engag un dialogue interactif 8 la 10e s ance le 22 avril des d clarations ont t faites sur les oc ans et les mers par le Ministre de l environnement du Portugal le Ministre de la coop ration internationale pour l environnement et le d veloppement de Monaco le Pr sident du Comit d tat charg de la protection de l environnement de la F d ration de Russie le Ministre de la marine et des ressources naturelles de l Irlande le Ministre de l am nagement du territoire et de l environnement de la France le Ministre de l environnement de Madagascar le Secr taire la planification socio conomique et Pr sident du Conseil pour le d veloppement durable des Philippin
171. ntes Dans le cadre de cette coop ration ils pourraient notamment cr er ensemble des laboratoires d analyse ou les utiliser conjointement mettre au point des proc dures d analyse communes changer des programmes d information et d ducation du consommateur organiser des programmes communs de formation et laborer conjointe ment des r glementations c Coop rer pour am liorer les conditions dans lesquelles les biens de premi re n cessit sont offerts aux consommateurs en tenant d ment compte du prix et de la qualit Cette coop ration pourrait porter sur l achat commun de biens de premi re n cessit l change de renseignements sur les diverses possibilit s d achat et la conclusion d accords sur les sp cifications r gionales applicables aux produits 64 Les gouvernements devraient cr er des r seaux d information concernant les produits interdits retir s du march ou rigoureusement r glement s ou renforcer ceux qui existent afin de permettre aux pays importateurs de se prot ger comme il convient des effets nocifs de ces produits 65 Les gouvernements devraient veiller ce que la qualit des produits destin s des pays diff rents et les renseignements concernant ces produits ne pr sentent pas suivant les pays des variations qui pourraient tre pr judiciables aux consommateurs 66 Afin de promouvoir des modes de consommation durables les gouvernements organismes internationaux et entre
172. ntes et futures et la prosp rit conomique d liminer la pauvret d assurer la s curit alimentaire et de conserver la diversit biologique marine et sa fonction essentielle la pr servation des conditions n cessaires la vie sur terre La Commission r it re galement les consid rations g n rales ci apr s a La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer constitue le cadre juridique de r f rence pour toutes les activit s relatives aux mers et aux oc ans b Le chapitre 17 d Action 21 reste le programme d action de r f rence pour les activit s de d veloppement durable relatives ces derniers c Le Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 215 adopt par l Assembl e g n rale sa dix neuvi me session extraordinaire et en particulier son paragraphe 36 fait valoir qu il est n cessaire de prendre d urgence des mesures pour prot ger les mers et les oc ans 2 La Commission tenant pleinement compte de la situation particuli re de chaque pays engage les gouvernements renforcer leur action nationale r gionale et internationale selon les circonstances afin d laborer des approches int gr es de la gestion des oc ans et des zones c ti res et rappelle que dans ce domaine comme dans les autres les mesures prises devraient se fonder sur les principes nonc s dans la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement Probl mes majeurs
173. nts du secteur priv ont propos que la Commission encourage les organismes internationaux les gouvernements et les entreprises apporter leur concours financier aux petites et moyennes entreprises et les aider appliquer des mesures de protection de l environnement 36 Les repr sentants des autorit s locales ont propos de cr er des organismes r gionaux de gestion des zones c ti res le cas ch ant qui seraient charg s de la planification de l am nagement des zones c ti res d faut des fondations priv es ou des organisations non gouvernementales pourraient jouer le r le directeur Ces repr sentants ont galement demand de passer du mod le conomique ax sur la croissance un mod le de stabilit 65 E 1999 29 E CN 17 1999 20 66 37 Les participants ont recommand que la Commission envisage de demander l Organisation maritime inter nationale OMI d examiner avec d autres organismes internationaux comp tents l application de normes et r glements internationaux eu gard aux menaces que fait peser sur le d veloppement durable et l environnement le transport maritime l accent tant mis en particulier sur les zones c ti res Certains participants ont indiqu que les navires battant pavillon de complaisance y compris les bateaux de croisi re l usage des touristes constituaient une source de pr occupation particuli re 38 Les repr sentants des syndicats se sont in
174. nvironnement c oeuvrer en partenariat avec les grands groupes en particulier au niveau local en vue d assurer leur participation active la planification et au d veloppement des activit s li es au tourisme d renforcer les capacit s des communaut s autochtones et des collectivit s locales afin de faciliter la participation active de ces derni res tous les niveaux du processus de d veloppement du tourisme notamment en ce qui concerne la prise des d cisions et le partage des b n fices ainsi qu mieux faire conna tre les co ts et b n fices sociaux conomiques et environnementaux qui en r sultent e cr er le cadre institutionnel juridique conomique social et environnemental appropri en laborant et en appliquant un ensemble d instruments selon que de besoin notamment en ce qui concerne l am nagement foncier et la mise en valeur des zones c ti res les instruments conomiques l valuation de l impact social et environnemental des infrastructures touristiques y compris par la prise en compte de leurs aspects sexosp cifiques et l instauration d initiatives et d accords volontaires f tirer parti des perspectives d limination de la pauvret offertes par le tourisme en laborant des strat gies appropri es en coop ration avec tous les grands groupes et avec les communaut s autochtones et les collectivit s locales g A faire place accord conclu par les grand
175. ombreuses p cheries Les participants se sont f licit s de l accord conclu r cemment par la FAO concernant un plan d action international pour la gestion des p cheries mais ont soulign qu il incombait au premier chef aux organisations r gionales de l appliquer Ils ont galement soulign la n cessit de prendre rapidement des mesures pour mettre fin la p che ill gale non r glement e et non signal e qui menace particuli rement la p che artisanale et la p che de subsistance Dans de nombreux cas il fallait au pr alable renforcer les capacit s et mobiliser les ressources cette fin Les participants ont demand tous les tats de reconna tre la responsabilit qui leur incombe de faire en sorte que tous les bateaux battant leur pavillon se conforment au droit international et ont demand la FAO et POMI d oeuvrer ensemble la recherche de solutions aux probl mes que pose la p che ill gale non r glement e et non signal e pratiqu e par les bateaux des tats du pavillon qui ne s acquittent pas de leurs obligations aux termes du droit international en ce qui concerne leurs navires 15 Les participants ont lanc un appel aux organisations mondiales et r gionales de p che afin qu elles poursuivent leurs efforts visant r duire les prises tant des esp ces de poissons non vis s que d autres formes de faune et de flore r duire les rebuts et prot ger les stocks reproducteurs La formation et
176. on dont le savoir la culture les pratiques et les modes de vie traditionnels peuvent se fondre dans les approches modernes de promotion des modes de consommation et de production durables Les efforts d ploy s cet gard en Asie de l Est devraient tenir compte des travaux de la conf rence sur les Modes de consommation durable tendances et traditions en Asie de l Est qui s est tenue en R publique de Cor e en janvier 1999 53 Maintes d l gations se sont f licit es de l accord qui a t n goci lors de consultations officieuses et qui concerne les nouveaux l ments de la consommation durable qui seront int gr s aux principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur 54 Quelques d l gations ont jug que l information et l ducation des consommateurs taient essentielles pour permettre ces derniers de faire des choix en toute connaissance de cause Les consommateurs devraient tre inform s des incidences de leur comportement sur l environnement la sant la qualit de la vie et la pauvret ainsi que des autres modes de consommation possibles Les gouvernements en partenariat avec les entreprises les organisations de consommateurs et autres organismes de la soci t civile devraient encourager la diffusion de ces informations Il a t not que le public soutenait davantage les efforts d ploy s en faveur de la production et de la consommation durables et s y associait
177. on et de production 31 Les participants ont soulign que tous les pays consommaient et produisaient un certain nombre de ressources mondiales qui leur taient communes On s est accord reconna tre en vertu du principe des responsabilit s communes mais diff renci es que les pays industrialis s devaient commencer les premiers modifier leurs modes de consommation et de production parce que ceux des pays en d veloppement d coulaient souvent des leurs 32 On a fait observer que la consommation avait consid rablement augment dans le monde au XXe si cle ce qui avait eu pour effet d am liorer sensiblement le bien tre d une part importante de la population mondiale N anmoins il y avait d normes disparit s dans ce domaine entre les pays industrialis s et les pays en d veloppement et le foss entre les riches et les pauvres se creusait de plus en plus dans presque tous les pays En outre les modes de consommation et de production non durables en particulier ceux des pays d velopp s avaient eu des cons quences cologiques et sociales tr s n fastes dans le monde entier et souvent graves dans les r gions les plus pauvres 33 Les participants ont fait observer que les modes de consommation et de production non durables donnaient lieu la fois une surconsommation des ressources naturelles en particulier dans les pays d velopp s et une sous consommation des biens et services de base et la pauvret dans l
178. on mondiale sur les oc ans cet gard certaines d l gations ont fait des propositions pr cises dont certaines ont t pr sent es par crit D autres propositions pourraient se d gager D autres d l gations par contre ont lanc une mise en garde contre l tablissement d une nouvelle institution avant que les probl mes et les difficult s qui se posaient dans le cadre des arrangements actuels ne soient recens s Elles ont plut t mis l accent sur la n cessit de rationaliser et de renforcer les m canismes existants 31 Certaines d l gations ont soulign qu il fallait au moins envisager de nouveaux arrangements organisationnels tenir d autres discussions afin de d terminer l usage que l on comptait faire des fonds disponibles leur nature la fr quence avec laquelle ils devaient tre r allou s et sur quelle dur e conform ment aux r gles et r glements pertinents des Nations Unies D autres d l gations ont indiqu qu il tait essentiel d identifier les probl mes qui se posaient au niveau des arrangements internationaux actuels et d essayer avant tout pour am liorer la coordination dans certains domaines de tirer le meilleur parti du cadre actuel que constituaient les conventions et organisations pertinentes D cision 7 2 Modification des modes de consommation et de production 7 Voir E CN 17 1999 17 et Corr 1 sect II B annexe E 1999 29 E CN 17 1999 20 1 La Commissio
179. on non limit e sur le tourisme charg d valuer les retomb es financi res et de d terminer les moyens par lesquels les communaut s autochtones et locales peuvent retirer le plus grand profit pr parer une initiative conjointe visant am liorer l acc s l information et le renforcement des capacit s de participation et aborder les autres questions concernant l application du programme international de travail sur le d veloppe ment du tourisme durable Annexe Synth se relative au tourisme pr sent e par les Copr sidents l issue des travaux men s du 22 au 26 f vrier 1999 par le Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme Introduction 1 l issue de sa dix neuvi me session extraordinaire tenue en 1997 et consacr e l examen et l valuation d ensemble de la mise en oeuvre d Action 21 l Assembl e g n rale a demand la Commission du d veloppement durable au paragraphe 69 de l annexe sa r solution S 19 2 du 28 juin 1997 sur le Programme relatif la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 d noncer un programme de travail international concret sur le tourisme cologiquement viable qu elle d finirait en coop ration avec l Organisation mondiale du tourisme la Conf rence des Nations Unies sur le commerce et le d veloppement le Programme des Nations Unies pour l environnement la Conf rence des Par
180. on pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement 3 sa 14e s ance le 30 avril la Commission a pris note des documents pr sent s au titre de ce point de l ordre du jour voir chap I sect C d cision 7 10 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre VIII Lancement des pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie 1 sa 14e s ance le 30 avril 1999 la Commission a examin le point 7 de son ordre du jour Elle tait saisie du rapport du Secr taire g n ral intitul Lancement des pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie E CN 17 1999 8 Mesures prises par la Commission Pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie 2 sa 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de r solution intitul Pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie pr sent par le Vice pr sident M George Talbot Guyana qui a rendu compte des consultations finales sur le projet de r solution 3 la m me s ance la Commission a recommand le projet de r solution au Conseil pour adoption voir chap I sect A projet de r solution IT 83 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre IX 84 R un
181. on vivantes qui se trouvent l int rieur de leurs zones conomiques exclusives ou aux limites ext rieures de leur plateau continental s il y a lieu Activit s terrestres 26 La Commission se dit vivement pr occup e par la lenteur des progr s r alis s dans l application du Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terrestres cet gard elle accueille avec satisfaction la d cision prise r cemment par le Conseil d administration du PNUE d appliquer le Programme d action mondial et en particulier la demande faite au Directeur ex cutif du PNUE de finir de mettre en place le Bureau de coordination de La Haye dans les plus brefs d lais Elle souligne l importance de cette d cision pour pr venir la pollution et emp cher que le milieu marin ne continue se d grader 27 Conform ment la D claration de Washington de 1995 sur la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terrestres la Commission demande instamment a Aux gouvernements aux organismes des Nations Unies et aux donateurs de coop rer afin de renforcer les capacit s et de mobiliser les ressources n cessaires pour laborer et appliquer les programmes d action nationaux en particulier ceux des pays en d veloppement et en transition les r unions de partenariats d crites au paragraphe 4 plus haut peuvent se r v ler utiles cet effet b Aux institut
182. ont galement reconnu que le tourisme pouvait avoir des incidences n gatives telles que la toxicomanie le travail des enfants la prostitution la surpopulation la pression sur les ressources la fuite de capitaux et la remise en question de la culture locale Le d veloppement des zones c ti res pour les besoins du tourisme tait une source de pr occupation particuli re car il constituait une menace pour les ressources naturelles ainsi que les moyens de subsistance et la culture des communaut s locales Plusieurs solutions ont t propos es en vue de rem dier ce probl me l ducation le renforcement des capacit s l appui aux petites et moyennes entreprises et aux microentreprises la r duction de la production de d chets la d finition de la notion de charge limite la protection des patrimoines naturels et culturels et la coop ration avec certains groupes tels que les femmes et les communaut s autochtones La communaut internationale devait en particulier fournir une assistance technique et financi re et transf rer des technologies respectueuses de l environne ment dans les r gions concern es notamment en instaurant des partenariats avec les pays en d veloppement les pays en transition et les petits tats insulaires en d veloppement 7 Les participants ont approuv l tablissement d un dialogue sur le tourisme r unissant les repr sentants des diff rents groupes int ress s et ont estim qu il tai
183. organisations internationales et en partenariat avec les grands groupes devraient a Continuer d laborer et d appliquer des politiques qui visent promouvoir des mod les de consommation et de production durables notamment des mod les cologiquement efficaces en d courageant les pratiques non viables et en encourageant des pratiques plus durables cet gard on pourrait prendre un ensemble de mesures tenant compte de la situation particuli re de chaque pays r glementations instruments conomiques et sociaux politiques d achat accords et initiatives volontaires etc b Promouvoir des mesures visant tenir compte des co ts et des facteurs cologiques dans le prix des biens et des services afin d encourager la consommation et la production durables et notamment l utilisation de biens et de produits moins polluants tout en vitant les distorsions qui pourraient emp cher les pays en d veloppement d acc der aux march s Les gouvernements devraient envisager de taxer plus lourdement les modes de production et de consommation non viables il est vital d aboutir une telle internalisation des co ts cologiques Afin de tenir compte de l int r t g n ral il faudrait pr voir dans le cadre d une r forme fiscale de ce type une r duction et une limination des subventions octroy es des activit s pr judiciables l environnement c S efforcer de mieux discerner le r le que jouent la publici
184. ormer le consommateur pour qu il se comporte en consommateur averti capable de choisir en connaissance de cause entre les biens et services qui lui sont propos s et conscient de ses droits et de ses responsabilit s Il faudrait en laborant ces programmes tenir compte en particulier des besoins des consommateurs d favoris s tant dans les zones rurales que dans les zones urbaines y compris des consommateurs faible revenu dont le niveau d alphab tisation est bas ou nul Les groupes de consommateurs entreprises et autres organisations pertinentes de la soci t civile devraient contribuer ces programmes d ducation 36 L ducation du consommateur devrait le cas ch ant faire partie int grante de l enseignement de pr f rence dans le cadre de mati res d j inscrites aux programmes d tudes 37 L ducation du consommateur et les programmes d information devraient porter sur des aspects aussi importants de la protection du consommateurs que a La sant la nutrition la pr vention des maladies vecteur alimentaire les aliments frelat s b Les dangers que pr sentent les produits c L tiquetage des produits d La l gislation appropri e et les moyens d obtenir r paration ainsi que le nom des institutions et organisations de protection du consommateur e Les renseignements sur les poids et mesures les prix la qualit les conditions de cr dit et l existence de produits de consommat
185. ourn e de sa vocation du fait de r solutions d inspiration politique concernant certains pays La crise des Balkans engendr e par l intervention de l OTAN est un motif l gitime de pr occupation pour la communaut internationale mais on ne peut en d battre que dans d autres instances Le probl me dont traite ce projet de r solution peut para tre relever d une situation quasi unique mais si la Commission se pronon ait en la mati re elle cr erait un pr c dent malencontreux Il nous faut envisager avec prudence toute mesure qui risquerait d avoir comme effet non d sir de transformer la Commission du d veloppe ment durable en une Chambre toil e o des pays seraient clou s au pilori pour n avoir pas satisfait des normes de d veloppement durable arbitrairement d finies soit par mesure de r torsion vis vis du pr sent projet de r solution soit pour d autres motifs politiques Par cons quent tout en nous associant pleinement l esprit du projet russe et assur ment la population de la R publique f d rale de Yougoslavie durement prouv e par les crises humanitaires et la destruction de l infrastructure du pays nous E 1999 29 E CN 17 1999 20 ne pensons pas que les int r ts de cette population ou ceux de la Commission soient mieux servis par la mesure envisag e Lors des consultations informelles tenues ces derniers jours nos coll gues des pays concern s par le projet russe ont la
186. ouvernements devraient instituer ou faire appliquer des mesures d ordre juridique ou administratif pour permettre aux consommateurs ou le cas ch ant aux organisations concern es d obtenir r paration par des proc dures officielles ou non qui soient rapides quitables peu on reuses et d utilisation facile Ces proc dures devraient tenir compte en particulier des besoins des consommateurs faible revenu 33 Les gouvernements devraient encourager toutes les entreprises r gler les diff rends avec les consommateurs l amiable quitablement et avec diligence et cr er des m canismes volontaires dont des services consultatifs et des proc dures de recours officieuses susceptibles d aider les consommateurs 34 Il faudrait fournir aux consommateurs des renseignements sur les voies de recours et autres proc dures dont ils peuvent se pr valoir pour r gler les diff rends E 1999 29 E CN 17 1999 20 Programmes d ducation et d information 35 Les gouvernements devraient mettre au point des programmes g n raux d ducation et d information du consommateur portant notamment sur les incidences sur l environnement des choix et comportements des consommateurs et les cons quences ventuelles positives et n gatives d une modification des modes de consommation en ayant pr sentes l esprit les traditions culturelles de la population int ress e Ces programmes devraient avoir pour but d inf
187. percussions sur les modes de consommation et de production 12 Les gouvernements en coop ration avec les organisations internationales et en partenariat avec les grands groupes devraient a tudier les r percussions de la mondialisation y compris les effets positifs et n gatifs du commerce des investissements des m dias de la publicit et des techniques de commercialisation en recherchant les moyens d att nuer les cons quences ind sirables et en s effor ant de promouvoir les modes de consommation et de production durables ainsi que des changes non discriminatoires et lib ralis s b R aliser des tudes sur le r le que joue le secteur des services financiers en faveur de l adoption de modes de consommation et de production durables et continuer promouvoir les initiatives adapt es aux conditions nationales prises par ce secteur aux fins du d veloppement durable c Intensifier leurs efforts pour adopter des politiques compl mentaires en mati re de commerce et d environnement notamment dans les domaines relatifs la consommation et la production durables tout en vitant d instaurer des barri res commerciales d guis es d Identifier le r le que jouent les valeurs et les cultures traditionnelles dans le domaine de la consommation durable L urbanisation et ses incidences sur les modes de consommation et de production 13 Les gouvernements en coop ration avec les organisations internationa
188. ploy s pour s attaquer aux probl mes de sant li s au tourisme comme la lutte contre le VIH sida et d autres maladies contagieuses et infectieuses Promouvoir un d veloppement durable de large port e gr ce au tourisme tout en pr servant l int grit des cultures locales et l environnement 22 Pour promouvoir un d veloppement durable de large port e gr ce au tourisme tout en pr servant l int grit des cultures et l environnement il faut un partenariat efficace entre les principaux groupes int ress s aux niveaux local national r gional et international ainsi que la participation de ceux ci tous les niveaux de la planification du d veloppement et de l valuation de l activit touristique Les participants se sont d clar s favorables la mise en place de partenariats entre employeurs et employ s y compris les syndicats qui b n ficieraient de l appui et du financement de plusieurs parties prenantes 23 La cr ation d un groupe de travail r unissant diverses parties prenantes a t propos e et appuy e par plusieurs groupes Ce groupe de travail pourrait travailler en collaboration avec les organismes pertinents des Nations Unies et se pencher notamment sur les questions suivantes a fuite des capitaux et moyens permettant aux communaut s locales d en tirer le meilleur parti b conception d une initiative commune visant am liorer l acc s l information et le renforcement des capacit
189. point E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre XIII A Organisation de la session Ouverture et dur e de la session 1 La Commission du d veloppement durable a tenu sa septi me session au Si ge de l Organisation des Nations Unies le 1er mai 1998 le 27 juillet 1998 et du 19 au 30 avril 1999 Elle a tenu 14 s ances 1re 14e s ances 2 la 3e s ance le 19 avril 1999 le Pr sident M Simon Upton Nouvelle Z lande a fait une d claration liminaire 3 A la m me s ance le Secr taire g n ral adjoint aux affaires conomiques et sociales du Secr tariat de l Organisation a fait une d claration liminaire Participants 4 Ont particip la session les repr sentants de 46 tats membres de la Commission du d veloppement durable des observateurs d autres tats Membres de l Organisation des Nations Unies et de la Communaut europ enne des repr sentants d organismes des Nations Unies et de secr tariats d organes de suivi des trait s ainsi que des observateurs d organisa tions intergouvernementales d organisations non gouvernementales et d autres organismes La liste des participants figure dans l annexe I 5 sa 3e s ance le 19 avril 1999 la Commission a d cid d inviter le Programme coop ratif sur l environnement pour l Asie du Sud l Organisation latino am ricaine de d veloppement de la p che OLDEPESCA et la Commission permanente du Pacifique Sud participer
190. ppl mentaires pour interdire l utilisation de cet engin de p che notamment en confisquant et en d truisant les filets surdimensionn s 18 La Commission fait sienne la D claration de Rome adopt e par la R union minist rielle sur les p ches organis e par la FAO Rome 10 et 11 mars 1999 dans laquelle l Organisation s est engag e donner la priorit l laboration d un plan d action mondial pour traiter de mani re efficace les probl mes li s toutes les formes de p che ill gale non r glement e et non signal e Il faudrait notamment intervenir lorsque des tats ne respectent pas les responsabilit s qui leur incombent en vertu du droit international s agissant des navires de p che arborant leur pavillon et en particulier lorsque ces tats n exercent pas efficacement leur juridiction et leur contr le sur les navires dont l exploitation est susceptible de contrevenir ou de porter atteinte aux r gles du droit international en la mati re et aux mesures internationales relatives la conservation et la gestion En outre les tats la FAO les organes de gestion des p cheries r gionales et les autres organismes internationaux concern s tels que l Organisation maritime internationale OMI devront coordonner leurs efforts conform ment aux dispositions de l article IV du Code de conduite pour une p che responsable La Commission invite par ailleurs l OMI tudier en coop ration avec
191. pr servation et la consolidation de ses valeurs culturelles et de ses traditions et c la conservation et la protection de l environnement et de la diversit biologique en tenant compte des r glementa tions en faveur de la gestion appropri e des habitats et de l introduction d une ducation et d une information visant sensibiliser la population locale et les visiteurs aux probl mes de l environnement Une d l gation a fait observer que l cotourisme tait une activit conomique qui permettait de r duire le plus possible l impact sur l environnement qui attachait beaucoup de prix la conservation des cosyst mes et y contribuait et g n rait des revenus pour les collectivit s locales 14 Une d l gation a fait remarquer que l cotourisme permettait de cr er de nouveaux types de tourisme mais que certains obstacles emp chaient de le promouvoir notamment la r ticence des collectivit s locales abandonner le tourisme classique les refus d adopter des codes de conduite propres garantir la qualit de l cotourisme et les difficult s promouvoir l cotourisme dans des zones peu susceptibles d attirer des visiteurs Les probl mes surmonter 15 Certaines d l gations ont fait observer qu il y avait de gros obstacles surmonter dans le d veloppement durable du tourisme notamment les suivants a La concentration des services et des b n fices aux mains d une poign e de gr
192. prises devraient de concert mettre au point transf rer et diffuser des technologies cologiquement rationnelles notamment en faisant en sorte que les pays d velopp s apportent un appui financier appropri et concevoir des m canismes nouveaux et novateurs de financement de ces transferts entre pays et en particulier vers les pays en d veloppement et des pays en transition et entre ces pays 67 Les gouvernements et les organismes internationaux devraient s ils l estiment n cessaire promouvoir le renforcement des capacit s dans le domaine de la consommation durable en particulier dans les pays en d veloppement et en transition Les gouvernements devraient galement notamment faciliter la coop ration entre les associations de consomma teurs et autres organisations de la soci t civile concern es en vue de renforcer les capacit s dans ce domaine 68 Les gouvernements et les organismes internationaux devraient promouvoir des programmes d ducation et de formation des consommateurs 69 Les gouvernements devraient s assurer que l application des politiques et mesures de protection du consommateur ne fait pas obstacle au commerce international et que ces politiques et mesures sont conformes aux obligations internationales en mati re de commerce 2 La Commission du d veloppement durable recommande au Conseil conomique et social d adopter le projet de r solution suivant et invite ce propos le Conseil tudier
193. provisionnement en eau potable ainsi que la distribution et la qualit de cette eau Ils devraient d ment veiller choisir des niveaux appropri s de service de qualit et de technologie mettre en place des programmes d ducation et encourager la communaut y participer 60 Les gouvernements devraient accorder un rang de priorit lev la formulation et la mise en oeuvre de politiques et programmes portant sur les divers usages de l eau compte tenu de l importance de l eau pour le d veloppement durable en g n ral et de son caract re de ressource non renouvelable 61 Produits pharmaceutiques Les gouvernements devraient laborer ou continuer appliquer des normes ad quates des dispositions et des syst mes de r glementation appropri s pour assurer la qualit et l utilisation correcte des produits pharmaceutiques gr ce une politique nationale sur les produits pharmaceutiques qui pourrait viser entre autres l achat la distribution la production les accords de licence les syst mes d enregistrement et la fourniture d informations v ridiques sur les produits pharmaceutiques Ils devraient cette fin pr ter une attention particuli re aux travaux et aux recommandations de l Organisa tion mondiale de la sant En ce qui concerne certains produits l utilisation du syst me de certification de la qualit des produits pharmaceutiques faisant l objet d changes internatio naux adopt
194. quetage ne devaient porter que sur les caract ristiques des produits et devaient tenir compte des activit s entreprises en la mati re par d autres instances comme le Comit du commerce et de l environnement de l OMT 50 Selon certaines d l gations il tait galement indispensable de recourir des instruments de politique conomique notamment l internalisation des co ts environnemen taux et sociaux et l limination progressive des subventions pr judiciables l environnement afin d inciter les consommateurs choisir leurs produits en tenant compte des r percussions sur le d veloppement durable Nombre de d l gations ont contest l id e des co ts sociaux elles pr f raient qu on parle plut t d incidences sociales des instruments de politique conomique 51 Certaines d l gations ont insist sur la n cessit d approfondir les recherches sur le comportement des consommateurs y compris sur les choix faits par les femmes les hommes 41 E 1999 29 E CN 17 1999 20 42 et les enfants et sur les effets de la publicit et des m dias Bas e Oxford la Commission internationale de la durabilit dont la mission sera d analyser les facteurs socioculturels qui d terminent les modes de consommation et de production devrait apporter une contribution pr cieuse tout nouvel examen de cette question 52 Certaines d l gations ont estim qu il faudrait se pencher sur la fa
195. qui t s de l impact de la croissance r cente de la p che touristique ou sportive sur la p che traditionnelle et les droits de p che des populations autochtones Ils ont galement demand la Commission de d fendre le droit des travailleurs d noncer les pratiques non viables des entreprises et d assurer la protection des travailleurs qui le font E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre III A Synth se du d bat de haut niveau pr sent e par le Pr sident Observations g n rales 1 sa septi me session la Commission du d veloppement durable a ax son d bat de haut niveau sur les questions suivantes e Tourisme e Oc ans et mers e Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement e Modification des modes de consommation et de production e Probl mes surmonter et questions diverses 2 Le d bat de haut niveau a attir davantage de ministres que toutes les r unions pr c dentes de la Commission et tous ont particip activement au dialogue Un grand nombre de repr sentants de gouvernements d organismes des Nations Unies et d autres organisations internationales et de partenaires des grands groupes ont apport une contribution de fond aux changes Les expos s pr sent s par les gouvernements les organisations et organismes internationaux et en particulier par certains grands groupes tels que les milieux industriels les autorit s locales
196. r les principaux intervenants ci apr s M Ken Hine Directeur g n ral de l Association internationale de l h tellerie et de la restauration Mme Estafania Blount Mme Margarita Najera Aranzabal Maire de Calvia Espagne Mme Sharon James Voluntary Service Overseas M Adel Rady gypte et M Donal Guilfoyle Irlande 8 sa 6e s ance le 20 avril la Commission a tenu un dialogue interactif ax sur la promotion d un d veloppement durable de vaste port e gr ce au tourisme tout en pr servant l int grit des cultures locales et en prot geant l environnement 9 la m me s ance des d clarations liminaires ont t faites par Mme Karen Ford Warner Secr taire g n ral adjointe de l Organisation du tourisme des Cara bes Mme Indira Saxena M Stephen Bewayo Nsubuga Maire Conseil municipal de Jinja Ouganda M Wilfredo Alamgui Tebtebba Fondation Third World Network M Alexis Hatzidakis Gr ce et Mme Cecilia P rez Balladares Panama 10 A sa 7e s ance le 21 avril la Commission a tenu un dialogue interactif ax sur les incidences du tourisme sur les c tes 11 la m me s ance des d clarations liminaires ont t faites par M Heinz Simonitsch Directeur g n ral de Half Moon Bay M Jon Whitlow M Jeremy Harris Maire de Honolulu Hawaii M Atherton Martin Dominican Conservation Association M Richard Kenchington Australie et M Suphawit Piampongsan Tha lande E 1999 29 E
197. re au Minist re de l environnement de la R publique de Cor e et le Ministre de l environnement de la Su de 11 A la m me s ance la Commission a engag un dialogue interactif Mesures prises par la Commission 12 la lle s ance le 23 avril le Pr sident a donn lecture du r sum des travaux de la r union de haut niveau tabli par le Pr sident 85 E 1999 29 E CN 17 1999 20 86 13 A la m me s ance le Pr sident est convenu de faire figurer le r sum tabli par le Pr sident dans le rapport de la Commission voir chap III 14 Toujours la m me s ance des d clarations ont t faites par les repr sentants des Pays Bas du Guyana au nom des tats Membres de l Organisation des Nations Unies qui sont membres du Groupe des 77 et de la Chine et de l Inde E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre X Questions diverses 1 La Commission a examin le point 8 de l ordre du jour sa 14e s ance le 30 avril 1999 Elle tait saisie des documents suivants a Note du Secr taire g n ral sur la pr sentation de rapports nationaux la Commission du d veloppement durable E CN 17 1999 10 b Rapport du Secr taire g n ral sur la mise en oeuvre du programme de travail international sur l ducation la sensibilisation du public et la formation E CN 17 1999 11 c Rapport du Secr taire g n ral sur les initiatives et accords volontaires E CN 17 1999 12 d Projets de propo
198. recteurs et des objectifs dans ce domaine et en informant les touristes des valeurs cologiques et culturelles des r gions de destination c A mettre au point des modes de gestion volontaires reposant sur le principe d coefficacit afin de r duire les co ts et de promouvoir des formes de tourismes cologique ment viables d prendre des mesures efficaces visant r duire le volume des d chets li s aux activit s touristiques e laborer des plans tenant compte de l environnement en collaboration avec les autorit s charg es de la planification en utilisant des plans des mat riaux et des technologies m nageant l environnement afin de ne pas d naturer les ressources cologiques ou culturelles qui attirent les touristes et assurent la subsistance des communaut s locales et prendre des mesures qui permettent de remettre en tat les destinations touristiques dont l environnement a t d grad f ne plus cautionner les formes de tourisme ill gales abusives ou fond es sur exploitation E 1999 29 E CN 17 1999 20 g appliquer les normes nationales ou internationales du travail voire aller au del 5 La Commission invite selon qu il conviendra les gouvernements les grands groupes ainsi que les organismes des Nations Unies agissant en troite collaboration avec l Organisa tion mondiale du Tourisme tout en se fondant sur les activit s pertinentes du Programme des Natio
199. relancer le r le du PNUE dans la cr ation d un m canisme d information qui favoriserait l action nationale et r gionale 16 De nombreuses d l gations ont soulign que le manque de ressources financi res constituait l obstacle majeur la r alisation des objectifs du Programme d action moins qu une assistance ne soit fournie en particulier aux pays en d veloppement son ex cution se r v lerait difficile 17 Certaines d l gations ont estim que le choix des mesures adopter pour faire face aux probl mes des eaux us es constituait une difficult majeure Elles ont galement not qu il fallait qu un lien soit tabli entre les travaux que m ne la Commission sur le probl me des eaux us es et le Programme d action Oc anographie et changement climatique 18 Plusieurs d l gations ont indiqu que les ph nom nes El Ni o et La Ni a avaient des r percussions mondiales qui appelaient une action de longue haleine en particulier pour am liorer la surveillance et la pr vision des variations climatiques mettre en place des E 1999 29 E CN 17 1999 20 syst mes d alerte avanc e au niveau r gional renforcer les capacit s r gionales et nationales ce sujet et aider pr venir les catastrophes naturelles 19 Plusieurs d l gations ont not que le r cent El Ni o avait provoqu beaucoup de ravages au niveau des populations vuln rables de plusieurs pays de leurs ressources naturelles
200. rie touristique pouvait aussi contribuer la pr servation et la r g n ration de richesses naturelles parcs zones prot g es sites culturels et naturels etc gr ce ses apports financiers la mise en place d infrastructures de protection de l environnement et la gestion am lior e de l environnement Elle pouvait galement contribuer sensibiliser la population locale la valeur financi re et intrins que des sites naturels et culturels incitant ainsi les collectivit s recouvrer leur patrimoine naturel et culturel gr ce la protection et la conservation de leur environnement D une fa on g n rale il tait de l int r t de l industrie touristique de pr server les ressources cologiques et socioculturelles des destinations touristiques qui repr sentaient l essentiel de leur fonds de commerce 49 E 1999 29 E CN 17 1999 20 50 13 De nombreuses d l gations ont essay de donner une d finition du tourisme cologique ment viable L une d elles a propos de le d finir comme un tourisme qui r pond aux besoins actuels des touristes et des r gions d accueil tout en pr servant et en am liorant les perspectives d avenir Pour d autres le tourisme pour tre durable devait arriver quilibrer a les profits et les investissements conomiques b la participation de la soci t notamment des collectivit s locales en lui apportant des b n fices directs et la
201. riser un d veloppement du tourisme m nageant davantage l environnement tout en mettant l accent sur le soutien financier et les mesures permettant d acc l rer le transfert de technologies cologiquement rationnelles vers les pays en d veloppement Des dispositions devraient tre prises pour faciliter l change international d informations de donn es d exp rience et de comp tences techniques en particulier entre pays d velopp s et pays en d veloppement Selon certaines d l gations la coop ration internationale devait viser rendre le tourisme viable sous ses aspects conomiques et sociaux galement 53 E 1999 29 E CN 17 1999 20 54 38 Certaines d l gations ont fait valoir que la coop ration r gionale offrait une voie importante permettant de promouvoir le d veloppement du tourisme cologiquement viable 39 Une d l gation a fait observer que s il tait effectivement important de pr voir diff rentes formes d cotourisme suivant les r gions il serait par ailleurs tr s utile d avoir des normes mondiales visant att nuer les retomb es n gatives de l cotourisme ainsi qu un r seau international d change d informations et de vues D cision 7 4 ducation sensibilisation du public et formation 1 La Commission du d veloppement durable a Rappelle sa d cision 4 11 dans laquelle elle a lanc un programme de travail sur l ducation au service du d veloppement d
202. riv s D autres d l gations ont bien soulign qu il fallait d ment tenir compte dans les discussions en cours sur l co tiquetage des effets n gatifs que ces mesures pourraient avoir sur l acc s aux march s D autres d l gations encore ont estim que cette question devrait tre r gl e au niveau national De nombreuses d l gations ont d clar que la notion d co tiquetage et autre tait encore en cours d examen par le Comit sur le commerce et l environnement de l Organisation mondiale du commerce et que de toute fa on ces mesures ne devraient pas constituer des entraves au commerce Certaines autres d l gations ont mentionn les travaux de la FAO ce sujet 14 De nombreuses d l gations ont indiqu que beaucoup de pays avaient besoin qu on les aide tudier scientifiquement leurs stocks de poissons On devrait envisager une coop ration r gionale halieutique notamment dans le cadre d un m canisme r gional de consensus scientifique sur l information existante sur l tat des stocks de poissons et les prises Activit s d origine terrestre 15 De l avis g n ral des progr s ont t r alis s depuis l adoption du Programme d action pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terrestres encore qu il faille s atteler de toute urgence son ex cution aux niveaux r gional et national Certaines d l gations ont soulign qu il importait de
203. rmer l importance qu elle rev t afin qu elle puisse atteindre ses principaux objectifs Coordination et coop ration internationales 28 De l avis g n ral la coordination au sein des gouvernements et entre gouvernements ainsi qu entre organismes des Nations Unies tait essentielle et pouvait tre am lior e Les participants se sont f licit s de ce que le Secr taire g n ral ait reconnu au paragraphe 52 de son rapport sur les oc ans et les mers que le fonctionnement du Comit des oc ans et des zones c ti res du CAC devait tre r examin en vue d am liorer son efficacit en mati re de coordination 29 Certaines d l gations ont appel l attention sur la n cessit d une plus grande synergie et d une meilleure int gration des affaires oc aniques au sein du syst me des Nations Unies leur avis le d bat annuel sur les oc ans et le droit de la mer devrait tre plus transparent plus syst matique mieux adapt et mieux pr par Les d l gations ont en outre indiqu que la Commission avait un r le jouer s agissant des oc ans dans la pr paration de la prochaine valuation de la mise en oeuvre d Action 21 Certaines d l gations ont galement soulign l importance de la participation d acteurs non gouvernementaux 30 De nombreuses d l gations ont estim qu il fallait am liorer la coordination au niveau intergouvernemental en vue de parvenir une conception globale de l acti
204. rs industriels de ces pays 23 Nombre de d l gations ont affirm qu il fallait redoubler d efforts pour promouvoir et faciliter le transfert de technologies cologiquement rationnelles ainsi que de ressources financi res vers les pays en d veloppement et les pays en transition et leur fournir une assistance technique afin de soutenir leurs programmes de renforcement des capacit s nationales Elles esp raient que les pays d velopp s respecteraient leurs engagements en mati re d aide publique au d veloppement APD afin d obtenir des r sultats plus tangibles et plus visibles 24 Certaines d l gations ont d clar que les techniques de production moins polluantes et l efficacit cologique sous tendues par l am lioration des comp tences des technologies et une exploitation rationnelle de l nergie et des ressources taient essentielles au d veloppement durable tant dans les pays d velopp s que dans les pays en d veloppement Dans nombre de cas on constatait que les techniques de production moins polluantes permettaient d obtenir des r sultats tr s b n fiques tant pour l conomie que pour l environne ment Toutefois ces effets positifs taient largement contrebalanc s par l augmentation des volumes de production et de consommation 25 Certaines d l gations se sont ralli es l id e d laborer des strat gies nationales en mati re de production moins polluante et d coefficacit e
205. s Gomez Silvia Cortes Frank Loy Mark G Hambley Melinda L Kimble Michael Metelits Adela Backiel Jennifer Bergeron Thomas Brennan David Hales Betty King Prudence Fox Lewis Deborah Linde Kirk Lindly Robert McCarthy Franklin Moore David Moses Lynette J Poulton R Tucker Scully David van Hoogstraten Maureen O Walker Susan Ware Seth Winnick Viktor I Danilov Danilyan N V Tchulkov P G Dzuhenke V A Nebenzia V V Alias D I Maksimitchev G V Kuzmin S O Fedorov A M Nemoytine Dominique Voynet Jean Pierre Th bault Marc Giacomini Fran ois Pujolas Genevi ve Verbrugge Olivier Guerot Jean Paul Rivaud Bernadette Ducret Daniel Le Gargasson Henri Charles Blanc Navin Chandarpal Alison Drayton Koreen Simon Andr Erd s S ndor M zes Csaba Nemes Hanna Bozzay Orsolya Szenthe Bal zs Sz cs Vishwanath Anand Dilip Lahiri Satyabrata Pal Nirmal Andrews Tshering C Mishra Rajiv K Chander Nandhini I Krishna V Sampath Marzuki Usman Makarim Wibisono I Gede Ardika Kasumbogo Untung Isslamet Poernomo Arizal Effendi Mohammad Slamet Hidayat Djauhari Oratmangun Asianto Sinambela Gede Ngurah Swajaya Cecep Herawan Michael Woods Richard Ryan Tom Carroll Mary O Donoghue Gearoid O Keeffe Katherine Licken Damien Boyle Dympna Hayes John Bowman Donal Guilfoyle Yukio Satoh Hiroharu Koike Kenji 99 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Maurice Mauri
206. s s pour la prise de d cisions 25 De nombreuses d l gations ont soulign que les gouvernements devraient faire participer davantage les communaut s locales aux d cisions relatives ce qu elles sont dispos es offrir la mani re de pr senter leur patrimoine culturel et le cas ch ant aux aspects de leur culture dont elles veulent interdire l acc s aux visiteurs 26 Certaines d l gations estimaient que le tourisme en particulier le tourisme de masse devait tre r glement et si n cessaire interdit dans les zones vuln rables du point de vue cologique et culturel Dans les zones prot g es et dans les milieux naturels particuli rement diversifi s vuln rables ou attrayants il ne devait tre permis que s il r pondait aux exigences de la protection de la nature et de la sauvegarde de la diversit biologique Dans les zones c ti res o il pouvait porter de graves atteintes l environnement il faudrait appliquer les principes de la gestion int gr e des zones littorales Les tudes d impact sur l environnement tant un important outil de d veloppement durable il conviendrait d en r aliser 27 Nombre de d l gations ont fait observer que les probl mes de viabilit long terme sous tous leurs aspects devaient tre int gr s dans les programmes d enseignement tous les niveaux pour favoriser la sensibilisation aux probl mes de l environnement ainsi que l acquisition de comp te
207. s conjoints sur les points 3 et 5 de l ordre du jour secteur conomique grand groupe tourisme pr sent s par les repr sentants de la Pologne de l Islande et du Kenya voir chap VI par 12 5 sa 13e s ance le 26 avril la Commission a entendu un expos conjoint sur les points 3 et 5 de l ordre du jour secteur conomique grand groupe tourisme pr sent par les repr sentants de Panama et du Mexique voir chap VI par 13 Mesures prises par la Commission Les oc ans et les mers 6 sa 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul Les oc ans et les mers soumis l issue de consultations officieuses 7 la m me s ance le repr sentant du Royaume Uni a rendu compte des r sultats des consultations finales sur le projet de d cision 8 galement la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 6 apr s avoir entendu les d clarations faites par les repr sentants de D Allemagne au nom de l Union europ enne du Mexique de l gypte et des tats Unis E 1999 29 E CN 17 1999 20 Chapitre V Th me intersectoriel les modes de consommation et de production y compris des recommandations concernant les modes de consommation durables prendre en compte dans les principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur comme l a demand le Conseil conomique et so
208. s de consommation non viables dans les pays en d veloppement Par exemple lorsque des pays d velopp s cherchaient par divers moyens faire baisser leurs taxes l exportation vers les pays en d veloppement telles que celles appliqu es aux voitures de luxe aux appareils m nagers consommant beaucoup d nergie et autres produits co teux elles compromettaient les modes de consommation des pays en d veloppement Ces d l gations ont recommand que les pays d velopp s prennent des mesures pour harmoniser leurs politiques sur le commerce et le d veloppement durable notamment afin d viter d exporter des modes de consommation et de production non viables Il a t sugg r que les pays envisagent d appliquer des cotaxes sur certains produits de luxe et les produits jetables qui avaient des effets pr judiciables pour l environnement 37 Certaines d l gations ont fait valoir qu am liorer l efficacit cologique serait b n fique tous les pays et qu il fallait renforcer les initiatives visant promouvoir les techniques de production non polluantes et l efficacit cologique mais que cela risquait d avoir des retomb es n gatives pour les pays dont l conomie tait largement tributaire des exportations de ressources naturelles 38 Quelques d l gations ont fait remarquer qu il fallait tenir compte de la situation des pays exportateurs de p trole des mesures comme les taxes sur l nergie pou
209. s de population pourrait contribuer am liorer notablement le comportement des touristes 18 On a pris note de plusieurs programmes d homologation d initiatives priv es Certains ont fait part de leur pr occupation devant le fait que ce type de programme se g n ralise alors qu il n existe pas de directives internationales permettant d aider les consommateurs et les producteurs en comprendre l int r t et l efficacit Les participants se sont largement entendus reconna tre la n cessit d arr ter un ensemble de directives internationales visant faciliter l homologation internationale des activit s et donner aux consommateurs et aux communaut s des instruments en mati re de prise de d cisions La pr sence d un l ment touchant l ducation dans les activit s de tourisme devrait tre un crit re essentiel des programmes d homologation Plusieurs participants ont soulign que les crit res prendre en consid ration dans ce type de programme devaient r pondre aux normes nationales les plus l mentaires ou les d passer s il en existe et tenir compte des consid rations d ordre social culturel et conomique ainsi qu cologique On a fait valoir que les programmes seraient plus efficaces si toutes les parties int ress es participaient leur laboration leur ex cution leur promotion et leur suivi 19 Plusieurs participants ont approuv l application de strat gies de d sincita
210. s groupes en vue de promouvoir le d veloppement d un tourisme durable par l interm diaire de la musique de l art et du th tre et participer ces activit s ducatives h faciliter dans le cas de certaines destinations la projection en vol de films vid o ducatifs et d autres documents sur le d veloppement durable relatif au tourisme et 43 E 1999 29 E CN 17 1999 20 44 encourager les compagnies a riennes projeter r guli rement ces films sur tous les vols internationaux et nationaux 1 faciliter l instauration de conditions favorables aux petites et moyennes entreprises principales sources d emploi dans le secteur du tourisme en r duisant les charges administratives en facilitant l acc s au capital et en dispensant une formation la gestion et d autres t ches compte tenu des emplois que pourrait cr er l essor d un tourisme durable j prendre des dispositions fermes et appropri es telles que des lois et mesures pr cises contre tout type d activit s touristiques ill gales abusives ou fond es sur l exploita tion notamment l exploitation sexuelle et reconna tre que de telles activit s ont des cons quences particuli rement pr judiciables et constituent une grave menace sur les plans social sanitaire et culturel et que tous les pays ont un r le jouer dans les efforts visant les liminer k participer aux travaux internationaux et r gion
211. s le cadre de sa collabora tion avec d autres organisations commanditaires d am liorer l efficacit et la composition du groupe mixte d experts charg d tudier les aspects scientifiques de la protection de l environnement marin et les encourage mettre en oeuvre les mesures recommand es par la Commission dans sa d cision 4 15 La Commission recommande en outre d examiner la possibilit de faire travailler le groupe mixte d experts avec des scientifiques d sign s par les gouvernements et les principaux groupes b Invite la Commission oc anographique intergouvernementale de l UNESCO examiner comment largir et mieux cibler l aide fournie pour renforcer les capacit s scientifiques n cessaires une gestion interdisciplinaire durable et efficace du milieu marin dans les pays en d veloppement notamment dans les pays les moins avanc s et les petits tats insulaires en d veloppement Rappelant sa d cision 6 3 sur la n cessit d accro tre la E 1999 29 E CN 17 1999 20 communication scientifique la Commission encourage le Congr s scientifique mondial de l UNESCO qui doit se r unir prochainement tudier la question c Souligne qu il importe de recueillir des donn es oc anographiques fiables au moyen de syst mes tels que le Syst me mondial d observation des oc ans en particulier le R seau mondial de surveillance des r cifs coralliens et de proc der p riodiquement une valuatio
212. s par int rim de la Mission permanente de l Afrique du Sud aupr s de l Organisation des Nations Unies transmettant le rapport de la Conf rence r gionale pour la coop ration en vue de la mise en valeur et de la protection de l environnement c tier et du milieu marin en Afrique subsaharienne tenue du 30 novembre au 4 d cembre 1998 au Cap Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les modes de consommation et de production et le tourisme Rapport du Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement Rapport du Secr taire g n ral sur la r union des repr sentants des donateurs et des petits tats insulaires en d veloppement tenue du 24 au 26 f vrier 1999 New York Lettre dat e du 27 avril 1999 adress e au Secr taire g n ral par le Charg d affaires par int rim de la Mission permanente de la Yougoslavie aupr s de 1 Organisation des Nations Unies transmettant le texte de l appel que le Ministre f d ral du d veloppement de la science et de l environnement de la R publique f d rale de la Yougoslavie avait lanc le 22 avril l occasion de la Journ e internationale de la Plan te Terre en vue de l arr t des attaques lanc es par l Organisation du Trait de l Atlantique Nord contre la R publique f d rale de Yougoslavie Projet de r solution intitul Prise en compte dans l
213. s qui fonctionnent sous l gide de la FAO informer la FAO des progr s r alis s et des probl mes rencontr s dans l application de ces principes et de ces recomman dations Les informations en question pourraient figurer dans les rapports soumis par le Secr taire g n ral l Assembl e g n rale 16 La Commission demande instamment aux tats d appliquer les recommandations techniques de la FAO visant r duire au minimum le gaspillage les prises accessoires et les d chets de la p che Elle encourage fermement les tats prendre de nouvelles mesures en la mati re en consultation avec la FAO et les organisations r gionales de p che selon qu il conviendra La Commission invite galement la FAO a noncer un plan d action international visant bannir les m thodes de p ches destructrices et engage les tats faire respecter les interdictions qui existent d j dans ce domaine 17 La Commission souligne galement l importance de la r solution 53 33 de l Assembl e g n rale en date du 24 novembre 1998 dans laquelle l Assembl e priait instamment toutes les autorit s des membres de la communaut internationale de prendre des mesures plus nergiques pour faire appliquer int gralement un moratoire g n ral sur la p che hauturi re au grand filet p lagique d rivant dans toutes les mers La Commission invite en outre les tats 17 E 1999 29 E CN 17 1999 20 18 prendre des mesures su
214. s r solutions au titre du point de l ordre du jour intitul Oc ans et droit de la mer 42 Le processus devrait galement tenir compte des recommandations que la Commission du d veloppement durable pr sente l Assembl e g n rale par l interm diaire du Conseil conomique et social 43 Ce processus durerait chaque ann e une semaine et favoriserait la participation des diff rents organismes gouvernementaux concern s par les questions relatives aux oc ans et aux mers H importerait au plus haut point que les repr sentants des grands groupes y contribuent de mani re appropri e et le meilleur moyen serait peut tre d organiser des groupes de discussion 44 En d cidant de la date la plus favorable pour la tenue du processus l Assembl e g n rale devrait garder l esprit notamment qu il est souhaitable de favoriser la pr sence d experts envoy s par les capitales et de tenir compte des besoins des petites d l gations 45 L Assembl e examinerait l efficacit et l utilit du processus au plus tard quatre ans apr s son tablissement Annexe R sum par les Copr sidents des d bats tenus par le Groupe de travail sp cial intersessions sur les oc ans et les mers et sur le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement l occasion de sa r union organis e du 1er au 5 mars 1999 Introduction 1 Le d bat sur les oc ans et les mers s appuyait sur le rapport
215. s visant renforcer les capacit s peuvent contribuer substantiellement l ex cution de ces activit s 15 E 1999 29 E CN 17 1999 20 16 B HMI A Renforcement des capacit s d action au niveau r gional 5 La Commission souligne l importance que rev t une coop ration appropri e au niveau r gional et dans le cadre juridique pertinent pour la conservation la gestion et l utilisation int gr es et durables des mers r gionales Dans ce contexte la Commission souligne qu il faut pour qu il y ait change de donn es d exp rience renforcer le programme du Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE pour les mers r gionales et accro tre la coop ration avec les autres organisations maritimes r gionales conform ment aux conclusions formul es r cemment par le Conseil d administration du PNUE l issue de sa vingti me session La Commission invite les organismes des Nations Unies et les gouvernements coop rer avec les organisations intergouvernementales et r gionales concern es afin de faciliter le choix de solutions techniques appropri es 6 La Commission invite en outre les organismes des Nations Unies et les gouvernements dans le cadre de leurs relations bilat rales et dans celui des organisations multilat rales de d veloppement et de financement dont ils font partie accorder un rang de priorit plus lev au renforcement des capacit s n cessaires pour g r
216. sensibiliser le public et alerter les populations temps au cas o des activit s et des projets li s l exploration p troli re et gazi re repr senteraient une menace potentielle pour le milieu marin Coordination et coop ration internationales 37 La Commission demande instamment aux institutions comp tentes nationales r gionales ou mondiales de resserrer leur collaboration compte tenu de leurs mandats respectifs pour coordonner leurs approches viter les doubles emplois rationaliser le fonctionnement des organisations existantes am liorer l acc s l information et en assurer une meilleure diffusion 38 La Commission note galement que la particularit des oc ans et des mers rend l instauration d une coordination et d une coop ration internationales n cessaire Aussi elle recommande sur la base des arrangements existants que tous leurs aspects juridiques conomiques sociaux et environnementaux soient regroup s dans une approche plus coh rente aussi bien au niveau intergouvernemental qu interinstitutionnel cette fin la Commission a Invite le Secr taire g n ral prendre des mesures visant assurer une collabora tion plus efficace entre les organes comp tents du Secr tariat de l ONU qui soutiennent les activit s relatives aux oc ans et aux mers b Invite en outre le Secr taire g n ral compl ter ses rapports annuels l As sembl e g n rale par des propositions ax es
217. sition pr sent s par le Vice Pr sident M Georges Talbot Guyana E CN 17 1999 L 3 e Projet de r solution intitul D veloppement durable dans la r gion des Balkans pr sent par la F d ration de Russie E CN 17 1999 L 5 Mesures prises par la Commission ducation sensibilisation du public et formation 2 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul ducation sensibilisation du public et formation 3 la m me s ance le Vice Pr sident M Georges Talbot Guyana a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de d cision 4 Toujours la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 4 de la Commission Information communiqu e par les gouvernements et change de donn es d exp rience entre les pays 5 la 14e s ance le 30 avril la Commission tait saisie d un projet de d cision intitul Information communiqu e par les gouvernements et change de donn es d exp rience entre les pays 6 la m me s ance le Vice Pr sident M George Talbot Guyana a fait rapport sur l issue des consultations finales relatives au projet de d cision 7 Toujours la m me s ance la Commission a adopt le projet de d cision voir chap I sect C d cision 7 5 de la Commission Initiatives et accords volontaires 8 la 14e s ance le 30 avril
218. sposaient les pays en d veloppement et qu il convenait donc de les viter conform ment au principe des responsabilit s communes mais diff renci es 31 Certaines d l gations ont estim que les initiatives volontaires du secteur priv le cas ch ant en coop ration avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales pouvaient galement contribuer transformer les modes de consommation et de production On a not que le secr tariat de la Commission en consultation avec les autres parties int ress es avait d cid d organiser un atelier r unissant des experts des diff rentes parties concern es qui se tiendrait au Canada en mars 1999 et dont l objectif serait d identifier pour le compte de la Commission des l ments en vue de l examen des initiatives et accords volontaires 32 Plusieurs d l gations estimaient que les centres PNUE ONUDI pour une production moins polluante devaient intensifier leur soutien aux entreprises notamment aux petites et moyennes entreprises des pays en d veloppement et des pays en transition afin d introduire des techniques de production moins polluantes financer le transfert de technologie et le renforcement des capacit s en mati re de gestion cologique d valuation et de certification 33 Certaines d l gations se sont f licit es de la D claration internationale sur la production non polluante adopt e par le PNUE en octobre 1998 et ont invit les gou
219. ssance scientifique des oc ans et des mers et de leur interaction avec le syst me climatique mondial e Am liorer la coordination et la coop ration internationales 12 Les participants ont not les progr s accomplis en vue de conclure des accords li s aux oc ans et aux mers et mis en garde contre la persistance des menaces Ils ont donc pr conis la ratification rapide des accords pertinents afin d assurer leur entr e en vigueur dans les meilleurs d lais Il tait primordial que les tats appliquent les accords et que des efforts soient faits pour renforcer les capacit s et mobiliser les ressources n cessaires cette fin notamment dans le cadre de conf rences de partenaires Comme il est indiqu la section A du chapitre 17 d Action 217 il faut galement une coordination entre les diff rentes structures de l administration nationale pour que les activit s men es l chelle nationale soient int gr es et que les organismes internationaux ne re oivent pas d instructions contradictoires de la part des tats Membres 13 S agissant des ressources halieutiques et des autres ressources biologiques marines les participants ont soulign qu il importait au plus haut point d assurer dans une grande partie du monde un approvisionnement continu et durable en produits alimentaires provenant des oc ans et des mers question qui rev t une importance particuli re pour de nombreuses communaut s dans les pays en d
220. st mes Ils se sont galement f licit s des efforts visant lutter contre la propagation des polluants organiques persistants Un d bat a eu lieu sur la n cessit d laborer un accord cadre mondial pour l application du Programme d action mondial mais certains participants ont mis des r serves quant la possibilit d laborer et d appliquer un tel accord Les participants ont galement soulign l importance qu ils attachaient la mise en place par le PNUE d un bureau de coordination du Plan d action mondial et d un m canisme de liaison visant permettre aux d cideurs d avoir directement acc s aux connaissances scientifiques et techniques l assistance financi re et aux moyens de renforcement des capacit s 19 Les participants ont particuli rement mis l accent sur la n cessit d am liorer les connaissances scientifiques concernant le milieu marin ce qui tait indispensable pour prendre des d cisions judicieuses am liorer les conditions de vie et pr venir la d gradation de l environnement notamment dans les zones c ti res Les participants ont not que l interaction entre l atmosph re et les oc ans voluait du fait des changements climatiques et pourrait avoir de graves r percussions socio conomiques et cologiques dont El Ni o Il fallait d urgence des mesures concert es au niveau international notamment des efforts conjugu s des organismes des Nations Unies pour am
221. stions administratives et budg taires et la Cinqui me Commission tenir compte notamment s il y a lieu lors de leurs d lib rations concernant le budget programme pour l exercice biennal 2000 2001 des r sultats pertinents de la session extraordinaire de l Assembl e g n rale qui sera consacr e une tude approfondie des progr s r alis s dans la mise en oeuvre du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires en d veloppement D cision 7 8 Questions concernant les travaux intersessions de la Commission La Commission du d veloppement durable a D cide conform ment la r solution 1997 63 du Conseil conomique et social en date du 25 juillet 1997 concernant le programme de travail de la Commission pour la p riode 1998 2002 et les futures m thodes de travail de cette derni re que pour faciliter ses d lib rations sa huiti me session les r unions de ses groupes de travail sp ciaux intersessions en l an 2000 seront consacr es aux questions suivantes 1 Planification et gestion int gr es des ressources fonci res et agriculture ii Ressources financi res commerce et investissements croissance conomique b D cide galement conform ment au paragraphe 133 du programme pour la poursuite de la mise en oeuvre d Action 21 que le Bureau de la Commission continuera de mener en temps utile des consultations participation non limit e fond es sur la transparence
222. stres tout en se f licitant des mesures prises r cemment et en invitant les organismes internationaux pertinents et les gouvernements prendre rapidement des mesures cette fin Les r unions r gionales et nationales de partenaires visant acc l rer l application du Programme d action mondial ont re u un appui retentissant Pour certains participants le traitement des d chets des eaux Voir Programme des Nations Unies pour l environnement Convention sur la diversit biologique Centre d activit du Programme pour le droit de l environnement et les institutions comp tentes en la mati re juin 1992 A 51 116 annexe II E 1999 29 E CN 17 1999 20 us s et des effluents industriels constituait un obstacle grave l application du Plan d action mondial en particulier pour les pays en d veloppement et les conomies en transition dont les repr sentants ont indiqu qu ils avaient besoin d une assistance financi re et technique pour traiter ces d chets Il est apparu que les modes de d veloppement non viables notamment le surpeuplement dans les zones c ti res posaient des probl mes particuliers 18 Les participants se sont f licit s de la d cision prise par le Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE de convoquer une conf rence mondiale sur les syst mes d gouts qui constituent une importante source de pollution terrestre affectant la sant des tres humains et des cosy
223. t adopt e par 33 voix contre 4 avec 8 abstentions Les votes se sont r partis comme suit Pour Allemagne Antigua et Barbuda Arabie saoudite Belgique Bolivie Br sil Bulgarie Canada Colombie C te d Ivoire Espagne tats Unis d Am rique France Gabon Guyana Hongrie Irlande Japon Mauritanie Nouvelle Z lande Pakistan Panama Pays Bas P rou Philippines Pologne Portugal R publique tch que Royaume Uni de Grande Bretagne et d Irlande du Nord Slovaquie Su de Suisse et Tha lande Contre Chine F d ration de Russie R publique populaire d mocratique de Cor e et Zimbabwe Abstentions B nin gypte Inde Indon sie Mexique Soudan Sri Lanka et Venezuela 21 Apr s le vote les repr sentants de l Inde et de la F d ration de Russie ont fait des d clarations et demand que celles ci soient consign es dans le rapport sur les travaux de la Commission Ces d clarations sont reproduites ci apr s D claration du repr sentant de l Inde Le probl me auquel la F d ration de Russie a tent d apporter une r ponse dans son projet de r solution est un sujet de profonde pr occupation pour la communaut internationale Le 19 avril 1999 sous le titre Un nuage toxique recouvre Belgrade le Times rapportait qu une catastrophe cologique s tait produite la veille apr s que l OTAN 89 E 1999 29 E CN 17 1999 20 90 avait bombard un complexe regroupant une usine
224. t et les m dias dans l adoption de modes de consommation et de production et faire en sorte que les professionnels de ces deux secteurs interviennent dans la promotion du d veloppement durable notamment de leur propre initiative et ou dans le cadre de directives concert es d laborer et mettre en oeuvre des programmes ax s sur l ducation du consomma teur et l acc s l information en veillant prendre en compte les probl mes sp cifiques des femmes et des personnes g es de fa on sensibiliser le public et en particulier les jeunes au probl me de la production et de la consommation durables Pour ce faire il importe d aborder cette question dans les programmes scolaires tous les niveaux d enseignement E 1999 29 E CN 17 1999 20 e Am liorer la qualit de l information relative aux cons quences que les produits et services ont sur l environnement et cette fin encourager l utilisation volontaire d un co tiquetage et la transparence f Continuer affiner valider et am liorer l ensemble pr liminaire d indicateurs de consommation et de production durables mis au point dans le cadre du programme de travail de la Commission en s int ressant surtout l utilisation de ces indicateurs pour la formulation des politiques de d veloppement sans perdre de vue la situation et les besoins particuliers des pays en d veloppement g Veiller ce que les mesures d crites ci dess
225. t de d finir cette fin des objectifs adapt s certains secteurs produits et proc d s Les gouvernements notamment en partenariat avec l industrie devaient mettre au point et appliquer un ensemble de mesures portant notamment sur l efficacit cologique la gestion du cycle de vie la surveillance des produits et la pr vention de la pollution L laboration et la mise en oeuvre de politiques int gr es en mati re de produits a t per ue comme une approche utile la r alisation de cet objectif 26 Plusieurs d l gations ont jug que les gouvernements devaient encourager les commer ants et les industriels adopter des syst mes de gestion de l environnement E 1999 29 E CN 17 1999 20 informer le public des cons quences sur l environnement des biens et services qu ils fournissaient y compris des effets li s leur fabrication distribution utilisation et limination 27 Quelques d l gations ont soulign que les commer ants et les industriels pouvaient contribuer utilement l instauration de modes de consommation et de production plus viables en mettant au point et en adoptant des techniques de production moins polluantes des pratiques cologiques optimales des syst mes de gestion de l environnement des codes de conduite des directives volontaires et des accords n goci s cet effet les gouvernements devaient promouvoir le dialogue et les partenariats avec les commer ants et les
226. t du dialogue entre les parties prenantes Synth se du d bat de haut niveau pr sent e par le Pr sident Th me sectoriel les oc ans et les mers Th me intersectoriel les modes de consommation et de production y compris des recommandations concernant les modes de consommation durables prendre en compte dans les principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur comme l a demand le Conseil conomique et social dans sa r solution 1997 53 12 13 13 14 14 31 43 55 56 57 58 58 59 59 60 68 80 81 iii VI Secteur conomique grand groupe tourisme 82 VII Examen d ensemble du Programme d action pour le d veloppement durable des petits tats insulaires n d veloppement e Met ss pis EE nee tps EE EE EEN Ae ALES 84 VII Lancement des pr paratifs de la neuvi me session de la Commission pour les questions relatives au th me sectoriel nergie sante nn nanas anne dr ennemie rene 85 IX R union de haut niveau d este EE EE ne re EE en E E 86 Xo ae TER 89 XI Ordre du jour provisoire de la huiti me session de la Commission 95 XII Adoption du rapport de la Commission sur les travaux de sa septi me session 96 XIII Organisation de l
227. t essentiel que les partenaires locaux participent tous les niveaux la planification du tourisme Ils se sont f licit s que les milieux industriels se soient engag s rechercher eux aussi des solutions aux probl mes qui avaient t voqu s Les autorit s locales pouvaient galement jouer un r le sp cifique notamment en mati re de planification et de recensement des meilleures pratiques Les initiatives telles que le programme intitul Action 21 pour l industrie du voyage et du tourisme et le volet local d Action 21 taient extr mement utiles pour favoriser le d veloppement durable et selon de nombreux avis il importait de mettre davantage l accent sur l action men e l chelon local Les participants se sont galement f licit s que les grands groupes et les autres parties int ress es aient l intention d instaurer des partenariats plus actifs en vue de promouvoir le d veloppement cologiquement viable du tourisme 8 Les participants ont estim que la Commission devait accorder la priorit l tablisse ment durant la session en cours d un programme de travail qui d finisse clairement les responsabilit s op rationnelles et fixe des d lais pr cis pour la pr sentation de rapports dans la mesure du possible Ils ont soulign qu il convenait d appuyer les efforts accomplis par les milieux d affaires et les milieux industriels en vue de favoriser le d veloppement durable notamm
228. t fait valoir qu il faudrait transf rer une plus grande partie des profits du tourisme aux collectivit s locales sous la forme de cr ation d emplois de cr ation d entreprises et de gains sociaux si l on voulait que les efforts visant promouvoir la participation communautaire portent leurs fruits 22 Certains pays ont insist sur le fait que dans certains cas il s imposait de mod rer la croissance du secteur touristique afin de pr server le legs du pass le patrimoine et l int grit naturels et culturels des destinations touristiques ainsi que leurs normes socioculturelles en particulier dans les communaut s autochtones 23 De nombreux pays ont fait observer qu il tait n cessaire d encourager le renforcement des capacit s pour le tourisme durable en particulier celles des administrations locales Dans un grand nombre de pays ces derni res assumaient d importantes responsabilit s dans le d veloppement et la gestion du tourisme et des programmes de renforcement des capacit s leur permettraient de mieux comprendre leurs responsabilit s en mati re de tourisme cologiquement viable 51 E 1999 29 E CN 17 1999 20 52 24 Certaines d l gations ont fait valoir qu il fallait accro tre les capacit s ou avaient les administrations locales et centrales de suivre les r sultats de l industrie du tourisme et de mettre au point des indicateurs du tourisme cologiquement viable pouvant tre utili
229. tanie Mexique Mozambique Nicaragua Niger Nouvelle Z lande Pakistan Panama Pays Bas P rou 100 Tanaka Yukio Takasu Ryozo Kaminokado Kotaro Kimura Wataru Nishigahiro Seiji Ikkatai Hiroshi Karube Hideki Ito Matsuhiro Ito Hidenobu Ochi Shigemoto Kajihara Satoshi Tanaka Naoya Tsukamoto Nobuo Ichihara Masatoshi Sato Masaru Hiraiwa Kiyoshi Katsuyama Tochiyuki Kubodera Toru Nagayama Shinichiro Baba Norimasa Shimomura Mahfoudh Ould Deddach Sidi Mohamed Ould Mohamed Amadou N Diaye Julia Carabias Lillo D maso Luna Fernando Tudela Abad Jos Luis Samaniego Antonio Diaz de Leon Corral Mauricio Escanero Mara Murillo Oscar Manuel Ramirez Uilses Canchola Patricia Arendar Bertha Helena de Buena Bernardo Ferraz M Carlos dos Santos C sar Gouveia Alda Salom o Simon Upton Michael Powles Don MacKay Trevor Hughes Vince McBride Nicky McDonald Victoria Hallum Grant Robertson Rob Ogilvie Bill Mansfield David Taylor Mike Donoghue Simon Draper Paul Goldsmith Alisi Malolo Muhammad Zubair Kidwai M Ahmad Kamal Khalid Aziz Babar Navid Hanif Oscar Ceville Juan Antonio Stagg Galia Simons Cevilia P rez Balladares Julio Calder n Judith M Cardoze Jan Pronk Pieter Verbeek Cees Zoeteman Frits Thissen Vincent van den Bergen Ron Lander Herman Verhey Daniel Pietermaat Els de Wit Jeroen Steeghs Elize de Kock Jan Goeijenbier Karin Wester Joelle de Jong Mer
230. ties la Convention sur la diversit biologique et les autres organes comp tents Plus r cemment par ses r solutions 53 200 du 15 d cembre 1998 et 53 24 du 10 novembre 1998 respective ment elle a proclam 2002 Ann e internationale de l cotourisme et Ann e internationale de la montagne Dans sa r solution 1998 40 du 30 juillet 1998 le Conseil conomique et social a demand que la Commission du d veloppement durable lorsqu elle examinerait la question du tourisme sa septi me session recommande l Assembl e g n rale par l interm diaire du Conseil des mesures et des activit s d accompagnement qui contribueraient au succ s de l Ann e internationale de l cotourisme De nombreuses d l gations ont soulign que la formulation et l application des politiques devraient se faire en coop ration avec toutes les parties int ress es en particulier avec le secteur priv les collectivit s locales et les communaut s autochtones dans le cadre d Action 21 2 Le d bat sur le tourisme et le d veloppement durable s est d roul sur la base des recommandations et des propositions pr sent es dans le rapport du Secr taire g n ral sur 47 E 1999 29 E CN 17 1999 20 48 le tourisme et le d veloppement durable et ses trois additifs En outre de nombreuses d l gations de pays d velopp s et de pays en d veloppement on pr sent des informations pleines d int r t sur les activit s les
231. tion comme moyen de prot ger des destinations sensibles ou fragiles des dommages que causerait un tourisme excessif De telles mesures pourraient consister agir sur les prix ne pas mentionner certaines destinations dans les guides et promouvoir d autres sites touristiques E 1999 29 E CN 17 1999 20 26 aupr s des consommateurs Des strat gies de d sincitation pouvant contribuer modifier les valeurs sociales peuvent tre appliqu es aussi bien dans les pays d origine que dans les pays de destination 20 Les participants ont souscrit au principe d une action interorganisations laquelle s associeraient les parties int ress es afin d examiner les activit s actuellement ex cut es pour influencer le comportement des consommateurs et am liorer les campagnes de sensibilisation destin es ces derniers Cet exercice consisterait tudier les moyens de renforcer l efficacit des activit s existantes ainsi qu pr ciser et valuer l impact des m canismes de formation des prix et des l gislations sur le comportement des consommateurs Un rapport sur les conclusions de ces travaux pourrait tre soumis la Commission du d veloppement durable en 2002 21 Plusieurs participants ont mis en vidence le lien existant entre le tourisme et la sant en ce qui concerne les maladies contagieuses Les participants ont estim qu il importe que les professionnels du tourisme participent aux efforts d
232. tion mondial pr vu pour 2001 et les conf rences intergouvernementales y relatives sur la gestion durable de l eau douce et des oc ans 31 La Commission se f licite des activit s mises en oeuvre actuellement sous l gide du PNUE en vue de l laboration d un accord international sur les polluants organiques persistants et souligne cet effet qu il faut fournir aux pays en d veloppement les comp tences n cessaires et les ressources suffisantes pour r duire leur d pendance l gard de ces polluants conform ment aux principes nonc s au paragraphe 3 d plus haut notamment par la recherche et l application de solutions nouvelles viables et cologiquement rationnelles La Commission encourage la communaut internationale poursuivre ses travaux sur la r duction des rejets des missions et des pertes de substances dangereuses Sciences de la mer 32 La Commission souligne qu il est indispensable d avoir une bonne connaissance scientifique du milieu marin y compris des ressources marines vivantes pour prendre certaines d cisions en pleine connaissance de cause et notamment de comprendre l volution des interactions entre les syst mes atmosph rique et oc anique en particulier le ph nom ne El Ni o en 1997 1998 En cons quence elle a D plore que sa d cision 4 15 nat pas t suivie d effet r affirme les recomman dations qu elle contient et se f licite que OMI ait l intention dan
233. tions ont appr ci la contribution de la r union d experts de Noordwijk touchant les pratiques environnementales concernant les activit s d exploration p troli re et gazi re en mer dont la Commission sa quatri me session a salu la tenue 23 Les d l gations ont indiqu qu il importait de parvenir tr s t t dans le cadre de l Organisation maritime internationale un accord sur les substances dangereuses contenues dans les peintures antisalissure et sur la propagation d organismes aquatiques nocifs dans les eaux de ballast et dans le cadre de l Autorit internationale des fonds marins sur des normes environnementales pour la prospection et l exploitation mini re des fonds marins Certaines d l gations ont indiqu qu elles taient favorables un examen approfondi au sein de l OMI des moyens de contr ler la pollution de l air par les navires et les syst mes d tablissement de rapports obligatoires par les navires 24 De nombreuses d l gations ont soulign qu il importait de parvenir rapidement sous l gide du PNUE un accord sur les polluants organiques persistants 25 Certaines d l gations ont indiqu qu elles demeuraient favorables l am lioration du fonctionnement du Groupe mixte d experts charg d tudier les aspects scientifiques de la protection de l environnement marin GESAMP tout en notant que les approches r gionales taient les plus pratiques pour am lior
234. titutions sp cialis es et organismes apparent s Organisation internationale du Travail Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture Banque mondiale Organisation maritime internationale Fonds international de d veloppe ment agricole Organisation des Nations Unies pour le d veloppement industriel Agence internationale de l nergie atomique Organisation mondiale du tourisme Organisations intergouvernementales Communaut des Cara bes Secr tariat du Commonwealth Organisation internationale de la francophonie Autorit internationale des fonds marins Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques 103 E 1999 29 E CN 17 1999 20 Annexe II 104 Liste des documents dont tait saisie la Commission sa septi me session Cote du document E CN 17 1999 1 E CN 17 1999 2 E CN 17 1999 3 E CN 17 1999 4 E CN 17 1999 4 Add 1 E CN 17 1999 5 E CN 17 1999 5 Add 1 E CN 17 1999 5 Add 2 E CN 17 1999 5 Add 3 E CN 17 1999 6 E CN 17 1999 6 Add 1 E CN 17 1999 6 Add 2 E CN 17 1999 6 Add 3 E CN 17 1999 6 Add 4 E CN 17 1999 6 Add 5 E CN 17 1999 6 Add 6 E CN 17 1999 6 Add 7 E CN 17 1999 6 Add 8 E CN 17 1999 6 Add 9 E CN 17 1999 6 Add 10 et Cor E CN 17 1999 6 Add 11 E CN 17 1999 6 Add 12 E CN 17 1999 6 Add 13 E CN 17 1999 6 Add 14 E CN 17 1999 6 Add 15 E CN 17 1999 6 A
235. ue pour d autres questions ayant trait au d veloppement durable c Encourage les parties prenantes en coop ration avec les organismes pertinents des Nations Unies continuer de fournir des informations sur les initiatives et accords volontaires notamment les moyens les plus adapt s d ventuelles tudes et diffuser aussi largement que possible ces informations et prie son secr tariat de promouvoir ces efforts notamment par le biais de son site Internet d Souligne la n cessit de mieux comprendre l impact ventuel des initiatives et accords volontaires sur les pays en d veloppement et prie les diff rentes parties prenantes de faire rapport p riodiquement par l interm diaire du secr tariat de la Commission sur les mesures qu elles ont prises pour aider les pays en d veloppement comprendre et utiliser les enseignements tirer de l utilisation des initiatives et accords volontaires et les progr s r alis s en la mati re e Prend note des engagements pris par les divers participants la r union de Toronto et encourage la poursuite du dialogue entre les parties prenantes sur les informations susceptibles d aider les pays et les organisations int ress s comprendre les utilisations et l importance des initiatives et accords volontaires dans le cadre du d veloppement durable f Prie le Secr taire g n ral de faire rapport p riodiquement la Commission sur les progr s r alis s et
236. uits alimentaires En formulant leurs politiques et plans nationaux en mati re de produits alimentaires les gouvernements devraient tenir compte de la n cessit d assurer la s curit alimentaire de tous les consommateurs et appuyer et dans toute la mesure possible adopter des normes tir es du Codex Alimentarius tabli par l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture et 1 Organisation mondiale de la sant ou lorsqu elles font d faut d autres normes internationales g n ralement accept es relatives aux produits alimentaires Les gouvernements devraient mettre au point continuer appliquer ou am liorer des mesures visant assurer la s ret des produits alimentaires en tablissant entre autres des crit res de s curit et des normes relatives aux produits alimentaires en d terminant les besoins alimentaires et en tablissant des m canismes efficaces d inspection d valuation et de suivi 58 Les gouvernements devraient promouvoir des politiques et des pratiques agricoles cologiquement rationnelles la pr servation de la diversit biologique et la protection des sols et de l eau en tenant compte des savoirs traditionnels 59 Eau Les gouvernements devraient dans le cadre des buts et objectifs fix s pour la D cennie internationale de l eau potable et de l assainissement formuler continuer appliquer ou renforcer des politiques nationales visant am liorer l ap
237. urable ainsi que sa d cision 6 3 sur la mise en oeuvre du programme de travail b Prend note du rapport du Secr taire g n ral c R affirme que l ducation la sensibilisation du public et la formation constituent des instruments essentiels pour promouvoir le d veloppement durable et mieux faire face aux probl mes sociaux conomiques et cologiques et que par cons quent la poursuite de la mise en oeuvre du chapitre 36 d Action 21 facilitera celle de tous les autres chapitres d Souligne ayant examin les questions intitul es Oc ans et mers Modes de consommation et de production et Tourisme que pour atteindre l objectif du d veloppe ment durable il importe particuli rement de sensibiliser davantage le public gr ce l ducation et la formation ainsi qu aux m dias e Reconna t qu il est n cessaire d largir la coop ration au niveau international en tirant parti de l exp rience acquise et en recherchant la participation de tous les organismes comp tents des Nations Unies des gouvernements et des grands groupes y compris les organisations non gouvernementales des milieux d affaires des industriels des jeunes et du secteur ducatif en tenant compte des plans et priorit s tablis l chelon national f Prend en compte le caract re intersectoriel et l importance de l ducation de la sensibilisation du public et de la formation au service du d veloppement
238. us ne conduisent pas l instauration de barri res commerciales d guis es h S assurer galement que ces mesures prennent pleinement en compte les travaux men s par les instances internationales 8 Conform ment aux dispositions du chapitre 34 d Action 21 les pays d velopp s devraient avec la participation du secteur priv encourager et faciliter le transfert des comp tences techniques et des technologies cologiquement rationnelles vers les pays en d veloppement et les pays en transition et veiller doter ces pays des capacit s n cessaires leur exploitation afin de parvenir des modes de consommation et de production plus durables Gestion des ressources naturelles et techniques de production moins polluantes 9 Les gouvernements en coop ration avec les organisations internationales et en partenariat avec les grands groupes devraient a Formuler et appliquer des mesures visant accro tre les investissements publics et priv s dans des techniques de production moins polluantes promouvoir une utilisation durable des ressources naturelles et faciliter le transfert de technologies cologiquement rationnelles vers les pays en transition et en d veloppement en application des dispositions du chapitre 34 b Rep rer et faire conna tre les pratiques optimales disponibles en mati re de production moins polluante et de gestion de l environnement c Analyser plus pr cis ment les co ts et avantages d
239. utre ces organismes et programmes l informer des progr s accomplis cet gard dont il pourrait notamment tre rendu compte dans les rapports soumis par le Secr taire g n ral l As sembl e g n rale 6 A 51 116 annexe II 7 A 51 116 annexe I appendice II 19 E 1999 29 E CN 17 1999 20 20 29 La Commission insiste aussi a Sur l int r t de plans nationaux et locaux conformes aux principes de la gestion int gr e des zones c ti res b Sur l importance de la poursuite des travaux des organisations internationales comp tentes en coop ration avec les organisations maritimes r gionales visant promouvoir la gestion int gr e des zones c ti res c Sur la n cessit d appuyer les initiatives r gionales visant laborer des accords dispositifs ou plans d action aux fins de la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terrestres 30 La Commission se f licite de la d cision prise r cemment par le Conseil d administra tion du PNUE d examiner si celui ci peut convoquer d ici l an 2000 une conf rence mondiale destin e examiner la question des eaux us es en tant que source terrestre majeure de pollution mena ant la sant des tres humains et des cosyst mes Dans ce contexte elle encourage l tablissement de liens entre d une part les travaux de cette conf rence et d autre part le premier examen intergouvernemental du Plan d ac
240. utres instruments tels que les plans d action convenus y compris en mettant en place les capacit s n cessaires aux niveaux national r gional et mondial Le potentiel des conf rences de partenaires au niveau r gional r unissant toutes les parties prenantes en vue de mobiliser les activit s et les ressources n cessaires pour l application des accords et des plans d action en particulier le Programme d action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activit s terrestres L importance des organisations de p che r gionales qui sont la pi ce ma tresse pour l utilisation durable des p ches la n cessit pour elles d tre renforc es et de voir leurs capacit s grandement am lior es et la n cessit d encourager la cr ation de nouvelles organisations de ce type concernant les p ches non r glement es La n cessit de prendre des mesures efficaces concernant le probl me de la p che ill gale non r glement e notamment par des navires d tats du pavillon qui ne s acquittent pas de leurs obligations aux termes du droit international en ce qui concerne leurs navires et d assurer une coop ration aussi troite que possible entre la FAO et POMI en vue de r soudre ces probl mes Le probl me des prises accessoires captures d esp ces de poissons et autres non vis es des rejets et des m thodes de p che destructrices la n cessit pour les organisations de p che mondial
241. vant entraver leurs progr s conomiques et sociaux 39 Une d l gation a fait observer qu il importait d assurer la coh rence entre les accords et les instruments multilat raux portant sur les normes cologiques et sociales et les r gles commerciales multilat rales 40 Nombre de d l gations ont propos d examiner le r le des communications des m dias et de la publicit dans la promotion de modes de consommation et de production non viables et la diffusion l chelon international de modes de consommation et de production Elles ont sugg r d envisager l adoption de directives concert es Urbanisation 41 Maintes d l gations ont d clar qu il fallait s occuper de toute urgence des probl mes li s aux transports et la sant dans les tablissements humains des pays en d veloppement notamment des probl mes de pollution atmosph rique et d embouteillages et qu il fallait envisager ces questions de fa on globale en abordant sous un angle nouveau la planification urbaine la gestion de l utilisation des sols et les transports publics 42 De nombreuses d l gations ont indiqu que le ramassage et l limination des d chets constituaient un grave probl me cologique tant dans les pays en d veloppement que dans les pays d velopp s Elles ont insist sur la n cessit d intensifier les activit s de recherche E 1999 29 E CN 17 1999 20 et de d veloppement consacr es aux syst
242. vernements qui ne l avaient pas encore fait la signer La mondialisation et ses r percussions sur les modes de consommation et de production 34 Nombre de d l gations ont soulign que les modes de consommation et de production dans les pays d velopp s exer aient une grande influence sur ceux des pays en d veloppe 39 E 1999 29 E CN 17 1999 20 40 ment compte tenu notamment de la mondialisation et de la lib ralisation du commerce Cette tendance n tait pas le seul fait du commerce et des investissements les communications la presse la publicit et les techniques de commercialisation jouaient galement un r le important Elles ont insist sur le fait que les modes de consommation et de production dans les pays d velopp s ne devaient pas servir riger des obstacles techniques aux changes commerciaux 35 Selon certaines d l gations des efforts suppl mentaires taient n cessaires pour identifier les domaines dans lesquels les modifications des modes de consommation dans les pays d velopp s offraient des possibilit s aux entreprises des pays en d veloppement On a fait observer que les proc d s de production de certains pays en d veloppement taient moins pr judiciables pour l environnement que ceux des pays d velopp s 36 De nombreuses d l gations ont soulign que les pressions commerciales exerc es par les pays d velopp s avaient galement contribu l instauration de mode
243. vestissements en 2000 et l nergie et les transports en 2001 La Commission devra ce propos pr ter attention ce que font les autres organisations internationales et organes intergouvernementaux Lors de l examen d ensemble auquel proc dera la Commission sa dixi me session en 2002 en pr vision de l examen des progr s r alis s dans les 10 ann es qui ont suivi la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement ces deux questions importantes devraient recevoir toute l attention qu elles m ritent 6 Les activit s entreprises dans le cadre du programme international de travail sur la modification des modes de consommation et de production que la Commission a adopt sa troisi me session en 1995 devraient se poursuivre En outre le programme international de travail sera ax sur les quatre domaines prioritaires ci apr s a laboration et application de mesures efficaces b gestion des ressources naturelles et techniques de production moins polluantes c la mondialisation et ses r percussions sur les modes de consommation et de production et d l urbanisation et ses incidences sur les modes de consommation et de production Il sera rendu compte la Commission lors de sa dixi me session en 2002 des progr s r alis s dans l ex cution des travaux et des r sultats concrets obtenus laboration et application de mesures efficaces 7 Les gouvernements en coop ration avec les

Conseil économique et social

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Conseil &eacute;conomique et social

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Conseil économique et social