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MÉMOIRE Projet de règlement Règlement sur l`assainissement de l

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1. M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 1 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re
2. de r duire les impacts n gatifs des activit s humaines donc industrielles tout en maintenant un niveau d activit conomique acceptable pour la soci t Cependant d entr e de jeu le CIFQ est pr occup par l impact conomique que ce seul r glement pourrait avoir sur l industrie foresti re l instar du gouvernement l industrie foresti re s inscrit dans l optique du d veloppement durable et ce titre elle veut cibler les actions et les investissements en fonction de sa capacit de faire et des gains escompt s qu ils soient sociaux conomiques ou environnementaux Or ce r glement tel que propos va l oppos de ce principe ici un manque important d une vision globale de la situation dans laquelle se trouve l industrie foresti re au Qu bec Il faut toujours garder l esprit que l ajout d une exigence r glementaire doit concourir l atteinte des trois p les du d veloppement durable Le pr sent document vise d abord pr senter des commentaires g n raux sur les approches choisies par le l gislateur voir section 1 Aussi le document soul ve des questionnements sur l impact conomique des modifications propos es et sur certains l ments de l tude r alis e par le service des tudes conomiques du MDDEP Guay 2005 En effet le l gislateur doit d poser une analyse socio conomique des impacts sur l industrie de toute proposition de modification r glementaire lorsque ce dernie
3. duire la teneur en soufre de certains carburants mais ne consid re pas d impact conomique sur les co ts d op ration des installations pour ces r ductions il est vident que l industrie foresti re subira une hausse du prix pour le carburant plus basse teneur en soufre Validit des donn es li es l industrie foresti re Nous devons tout d abord signaler notre surprise l examen du tableau 3 pr sent la page 16 de l tude En effet ce dernier contient l vidence certaines donn es compl tement p ex l usine Gasp sia de Chandler est ferm e depuis 2003 les activit s de l usine Unifor t de Port Cartier sont modifi es Les op rations sont d sormais g r es par Katahdin P te Qu bec inc Il est inqui tant que ce tableau apparaisse dans l tat actuel dans un document dat d octobre 2005 Selon nous il est indispensable qu une nouvelle analyse des r ductions r elles soit effectu e Par ailleurs l extrait qui suit tir de l tude de m me que la v rification que nous en avons faite nous am nent constater nouveau combien celle ci repose sur des fondements fragiles Pour les tablissements du secteur des p tes et papiers qui sont touch s par le PRAA revue Les Papeti res du Qu bec septembre octobre 2004 indique que les budgets d investissements pr vus pour les projets en cours et futurs totalisent en 2004 pr s de 500 M Sans tre in
4. investissements Dans l incertitude des impacts financiers r els de la plupart des exigences demand es le CIFQ ne peut appuyer le contenu de ce projet de r glement tel que soumis par le gouvernement Le pr sent document vise donc faire valoir au MDDEP les pr occupations du CIFQ face ce projet de r glement D une mani re g n rale on soutient que L ajout de normes de qualit de l air ambiant tel que propos n est pas viable L application de ces normes ne peut se faire qu avec une souplesse qui ne se retrouve pas dans le PRAA afin de tenir compte des limites des outils actuellement disponibles de situations particuli res et du niveau de connaissances encore partiel sur la qualit de l air ambiant Des mesures de suivi et de contr le sont exig es des fr quences jug es trop lev es lorsque la conformit est confirm e Nous croyons que la performance des installations doit tre prise en consid ration pour la d termination des fr quences de mesures Par ailleurs sans tre exhaustive la liste suivante r sume plus sp cifiquement nos commentaires questionnements et recommandations concernant certains articles Il sera important de d finir clairement quelles sont les sources significatives d mission de particules des proc d s pour lesquelles s appliquera la norme et cons quemment qui devront faire l objet de mesures de suivi et de contr le Un d lai de 36 mois est galement dema
5. aurait lieu d harmoniser cette fa on de calculer Sans vouloir commenter largement la valeur num rique des concentrations cit es l annexe K les coquilles suivantes ont t relev es N N Dim thylformamide la concentration initiale moyenne devrait tre 0 plut t que 6 ug m Formald hyde la norme de 37 ug m est sur 15 minutes plut t que 4 minutes Malgr cette correction pour le formald hyde il faut souligner que la valeur limite propos e est la plus s v re au Canada Une discussion sur l applicabilit de cette valeur doit tre tenue avec le minist re Le CIFQ demande que cette norme soit r vis e la hausse valeur d terminer et tout le moins harmonis e avec les autres provinces L introduction de valeurs limites sur 4 minutes serait reli e aux dires du minist re des probl mes potentiels d odeur ce sujet le HS valeur limite la plus contraignante au Canada et le SO des param tres typiquement mis par certaines usines papeti res voient leur p riode r duite 4 minutes et leurs concentrations diminu es Ces propositions ne sont pas sans cons quence advenant l assujettissement aux normes d air ambiant En effet des installations se retrouveraient assur ment au dessus de ces normes et aussi dans l impossibilit technique ou conomique de s y conformer Encore ici une discussion sur l applicabilit de ces normes doit tre tenue avec le minist re De plus les normes
6. bois ou les d chets de fabrique de p tes et papiers seuls ou combin s avec un combustible fossile ne doit pas mettre dans l atmosph re des particules au del des valeurs limites prescrites au tableau suivant Puissance Combustible utilis Valeurs limites d mission de nominale particules mg de particules par m tre cube de gaz sec aux conditions de r f rence Appareil existant Appareil Bois ou r sidus de bois utilises seuls oU avec un combustible fossile Bois ou r sidus de bois utilis s seuls ou avec un combustible fossile D chets de fabrique de pates et papiers utilis s seuls ou avec un combustible fossile M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 21 Les r ductions demand es pour ce type d appareil par rapport sont importantes de 450 mg m 340 mg m pour appareil de combustion existant de 3 10 MW de respectivement 340 mg m et 450 mg m pour les appareils de combustion nouveaux et existants de plus de 10 MW 70 et 100 mg m Tout d abord sans r p ter ce qui a d j t mentionn dans nos commentaires sur les impacts conomiques il faut dire que le d lai allou 36 mois r f rence article 208 est insuffisant principalement dans la situation actuelle de l industrie foresti re et que l impact financier de ces r ductions est majeur Il faut aussi mentionner que plusieurs quipements de combustion m
7. dans le cas d une exploitation existante proc der un premier chantillonnage et un premier calcul dans un d lai n exc dant pas vingt quatre mois compter du indiquer ici la date de l entr e en vigueur du pr sent r glement ou dans le cas d une nouvelle exploitation dans un d lai pas six mois de la date de sa mise en exploitation Les sources soumises aux mesures de contr le sp cifi es au 1 alin a doivent tre uniquement celles dont les missions de particules sont significatives r f commentaires sur l article 7 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 13 De plus un d lai minimum de 36 mois harmonis avec les exigences des attestations d assainissement des fabriques de p tes et papiers devrait tre donn pour effectuer le premier chantillonnage Section Il Valeurs limites et autres normes applicables l mission de particules provenant de certaines installations ou activit s ou de certains proc d s industriels Art 9 Les installations activit s et proc d s industriels suivants ne doivent pas mettre ou avoir pour effet d mettre dans l atmosph re des particules en concentration sup rieure 30 mg m aux conditions de r f rence pour chacun de leurs points d mission 9 entreposage en milieu ferm 10 soudure ou travail de m taux Le CIFQ s interroge sur les raisons du passage d une norme de 50 mg m pr sente dans
8. defined substance It is dust or soot and is variously composed of organic carbon black or elemental carbon and other materials such as sulfur or nitrogen compounds and heavy metals Thus while the widely used work by Pope and colleagues finds a relationship between chronic exposure to PM and death rates particular constituents of PM may be the real culprit In any case whereas a pollutant such as carbon monixide is clearly toxic at high enough levels and has measurable physiological effects at lower levels clearly establishing the physiological effects of PM on the human body has been more difficult Since the composition of PM can vary widely a statistical relationship estimated across different locations with different PM compositionmay then not hold if one changes the level of PM in particular location or if one tries to use the relationship for other locations not in the original sample Ces citations indiquent bien que v hiculer des donn es concernant la mortalit dont les particules fines seraient responsables sans mises en garde en ce qui a trait aux incertitudes les entourant ne fournit pas au lecteur toute l information lui permettant de bien mettre en perspective les donn es qui lui sont pr sent es Revenons la citation de De Civita Nous nous devons de signaler qu il y a une erreur significative dans les donn es v hicul es En effet une v rification de la r f rence cit e nous a permis de constater que le n
9. diatement celle de l entr e en vigueur du pr sent r glement constitue un nouvel appareil au sens de l article 3 Ce libell n est pas concordant avec la d finition de nouveau ou nouvel l art 3 La mention indiquer ici la date qui pr c de imm diatement celle de l entr e en vigueur du pr sent r glement devrait tre retir e Section Il Dispositions g n rales Art 55 Nul ne peut utiliser dans un appareil de combustion ou dans un four industriel un combustible fossile dont la teneur en soufre exc de 1 2 0 en poids pour le mazout lourd 2 0 5 en poids pour le mazout l ger 3 2 0 en poids pour le charbon 4 2 0 en poids pour le coke 5 2 0 en poids pour le brai Cependant compter du 1er mars 2006 il est interdit d utiliser comme combustible du charbon du coke du brai ou du mazout lourd dont la teneur en soufre exc de 1 5 en poids Pour att nuer la hausse des co ts des combustibles pour lesquels on demande une r duction de la teneur en soufre il faut absolument allouer un d lai suffisant entre l entr e en vigueur du RAA et la date butoir afin que les inventaires de mazout lourd soient coul s Notre proposition est d octroyer un d lai de 12 mois apr s lequel l achat de combustible devra respecter la nouvelle exigence Une flexibilit pourrait galement tre donn e en permettant l atteinte d une moyenne de 1 5 de teneur en soufre pour l ensemble des combustible
10. la tension de vapeur aux conditions d entreposage se situe entre 10 et 76 kPa doit Dans le cas o la tension de vapeur de produits entrepos s est sup rieure 76 kPa aux conditions d entreposage le r servoir doit tre muni d un syst me de r cup ration des missions en bon tat de fonctionnement La mention de la condition r f rant la taille devrait tre r p t e dans le 2 alin a Art 42 et 43 Les produits p troliers puisqu ils sont vis s par un r glement sp cifique R glement sur les produits et les quipements p troliers devraient tre exclus du PRAA m me s ils respectent les conditions de tension de vapeur Chapitre VII Valeurs limites d mission et autres normes applicables aux installations de combustion Les commentaires qui suivent sont applicables aux sections Ill V du pr sent chapitre Le CIFQ veut d abord souligner l importance de la Valorisation des r sidus rejoignant ainsi certains objectifs du gouvernement en mati re de gestion des mati res r siduelles et de M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 18 remplacement des combustibles fossiles Dans le pr sent contexte il s agit bien s r de la valorisation nerg tique de ceux ci ll y aurait lieu de pr voir certains assouplissements dans le pr sent chapitre et des suggestions cet gard seront mentionn es aux articles concern s Il est recommand de permettre la combustio
11. me s ils n atteignent pas actuellement la norme souhait e ont dans les faits des missions bien inf rieures aux valeurs du RQA et d coulent d ajouts d installations d puration ou de changements aux proportions de combustibles Il faut donc ajouter dans cette section la souplesse requise pour que ces r ductions soient li es un ch ancier fixe de 60 mois ou celui des projets de modernisation ou modifications des installations de combustion Finalement bien que la norme 340 mg m des appareils de combustion de 3 10 MW pour les appareils install s apr s le 14 novembre 1979 soit la m me si la premi re mesure r v lait un d passement de cette norme jusqu maintenant cette norme ne requiert pas de suivi il est demand qu un d lai de mise en conformit soit allou aux installations Ce d lai suppl mentaire serait encadr par les m mes r gles que celles cit es pr c demment De plus seul un appareil de combustion d une puissance nominale gale ou sup rieure 3 MW peut utiliser comme combustible du bois ou des r sidus de bois qui contiennent ou qui sont impr gn s de colles Dans ce cas la valeur limite applicable au regard de l mission de particules est de 100 mg de particules m de gaz sec aux conditions de r f rence pour un appareil existant et de 70 mg de particules m de gaz sec aux conditions de r f rence lorsqu il s agit d un nouvel appareil 2 alin a est jug trop restrictif p
12. mention de mesures pour les situations possibles o la concentration limite est d j atteinte dans l air ambiant et qu une installation ou source existante deviendrait assujettie aux normes d air ambiant suite un projet de modification Dans ces situations le CIFQ recommande que la contribution actuelle l air ambiant avant modification d une source fixe de l installation puisse tre maintenue Cette ouverture donnerait la possibilit une installation d agir en diminuant d autres sources d missions Enfin pour certains secteurs industriels dont les fabriques de p tes et papiers le minist re a mis en place un programme de r duction des rejets industriels PRRI par lequel il d livre des attestations d assainissement Le CIFQ d plore que nul part dans le projet de r glement cet outil privil gi ne soit pris en compte Les mesures de suivi et de contr le Tout au long du projet de r glement la fr quence des mesures de contr le des missions varie selon les contaminants et les sources Ces fr quences ont t d termin es en fonction de la toxicit du contaminant de l importance de la source du nombre de sources possibles et de l impact potentiel que repr sente contaminant sur la sant humaine et l environnement Ces fr quences de mesures de suivi et de contr le apparaissent trop lev es surtout pour les installations dont la conformit aux normes aurait t d montr e et qui op rent s
13. normes d missions de particules sont resserr es entra nant une diminution des missions de particules fines PM 2 5 d environ 392 tonnes par ann e Les co ts anticip s varient de 20 7 M 22 5 M Une fois encore le gain en terme de sant est tr s important En r f rant une donn e telle que le montant de 6 M pour une mortalit on frappe certainement l imagination et on laisse entendre ainsi qu il y aurait des b n fices immenses pour la sant notamment la r duction du nombre de mortalit qui devraient largement contrebalancer les co ts que l industrie devrait assumer Or tel n est pas n cessairement le cas puisqu il y aurait eu lieu de signaler les nuances importantes ce point de vue qui sont rapport es dans l tude m me de l EPA Ces nuances concernent le lien entre les PM 2 5 et la mortalit et l valuation conomique des mortalit s vit es tude d impact conomique du projet de r glement visant la refonte du R glement sur la qualit de A l atmosph re Service des tudes conomiques MDDEP Octobre 2005 P 1 Idem P 2 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 6 Dans le document de l EPA on cite les principales sources d incertitudes concernant l analyse des effets positifs d coulant de r ductions des missions de PM Primary sources of uncertainty in the benefit analysis Voici ce qu on y indique en ce qui a trait l valua
14. se questionne tout d abord sur la provenance de la norme de 2 5 kg heure ainsi que sur son applicabilit De plus l impact conomique de cette exigence n a pas t valu dans l tude r alis e par le MDDEP Actuellement avec le RQA les usines de sciage sont assujetties aux normes d mission de particules pr vues aux annexes ou En vertu de ces normes une usine existante qui a par exemple un taux d alimentation de 50 t heure peut mettre 20 4 kg heure pour chacun de ses proc d s soit 10 fois plus que ce qui est propos dans le PRAA Compte tenu de cette diff rence majeure le CIFQ juge que la notion de taille des installations taux d alimentation devrait tre maintenue pour fixer la norme d mission et ce apr s avoir v rifier son applicabilit et son impact conomique En outre une installation de fabrication de panneaux de particules de fibres de bois ou d autres produits de bois ne doit pas mettre pour l ensemble de ces proc d s de la formald hyde en quantit telle On comprend que les installations de transformation primaire ou secondaire ne sont pas touch es par les normes d mission de la formald hyde Par ailleurs cette norme sur la formald hyde dans l air ambiant tant un nouvel l ment il sera important que le l gislateur pr voie un d lai de conformit acceptable pour l application de cette nouvelle norme dans le cas o suite la v rification initiale il s a
15. une part les missions la source et d autre part les normes d air ambiant peuvent mener des difficult s d application D un c t le projet de r glement dicte les normes d mission et de l autre il impose des concentrations limites dans l air ambiant qui pourraient tre exc d es malgr le respect des limites au niveau des sources Ce choix du l gislateur d encadrer les deux types de normes est diff rent de que l on observe dans plusieurs autres juridictions qui optent pour l une ou l autre des options Ajoutons cela que les connaissances sont encore tr s partielles au Qu bec sur les conditions d air ambiant bruit de fond Le CIFQ aurait appr ci voir davantage un r glement qui fixe les r sultats atteindre et qui laisse l industrie le choix des moyens pour y arriver Cette fa on de faire aurait favoris l innovation un champ qui rel ve de l industrie en g n ral Enfin ce projet de r glement aurait d se limiter des normes applicables conomiquement et facilement contr lables autant par l industrie que par le MDDEP et ce pour la protection du public en g n ral Les impacts conomiques de l application r glementaire de telles normes de qualit d air ambiant n ont pas t valu s ni m me mentionn s par le MDDEP Guay 2005 pour les diff rents secteurs industriels Ces impacts sont in vitables et consid rant la rigidit actuelle de l approche ils pourraient tre majeur
16. 8 panneaux de particules et de fibres 5 panneaux de copeaux 160 portes et fen tres 204 autres menuiseries pr fabriqu es 109 palettes 4 maisons pr fabriqu es 50 pr fabrication de b timents 99 autres produits en bois La grande majorit de ces tablissements sont fortement susceptible de poss der une ou plusieurs sources fixes d mission Dans l tude conomique du MDDEP Guay 2005 le calcul des impacts des mesures de contr le a t fait en figurant seulement 60 entreprises Dans cette tude le co t du suivi par entreprise a t valu 5000 Le CIFQ comprend difficilement cette analyse conomique Le libell tel que lu laisse croire que le l gislateur vise effectivement TOUS les tablissements pr cit s donc plus de 1 100 Exiger toutes ces installations un suivi chaque deux ans s av re abusif 1 100 x 5 000 5 5 M 2 ans donc 2 25 M annuellement Recommandation La fr quence des mesures de suivi et de contr le doit tre modul e selon les propositions faites dans la section Commentaires g n raux M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 25 TITRE IV NORMES DE QUALIT D AIR AMBIANT L absence de toute valuation conomique des impacts des normes d air ambiant dans l tude conomique r alis e par le MDDEP doit tre d abord corrig e puisque ce manque cr e une toile de fond incompl te l approche normative du mi
17. M MOIRE Projet de r glement R glement sur l assainissement de l atmosph re pr sent au minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs par le Conseil de l industrie foresti re du Qu bec Janvier 2006 SOMMAIRE Le CIFQ supporte totalement les objectifs reli s au d veloppement durable soit la protection de l environnement le d veloppement social et la prosp rit conomique Bien que le gouvernement du Qu bec souhaite uvrer dans ce principe de d veloppement durable le projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re PRAA publi en novembre 2005 ne d montre aucunement l application ce principe En effet bien que le PRAA vise l encadrement des missions des contaminants atmosph riques de prot ger 1 l environnement 2 la sant humaine et en exigeant des 3 investissements financiers majeurs le CIFQ consid re qu aucun arbitrage compr hensible sens et r aliste ne transpara t pas dans ce projet La d monstration de certaines probl matiques environnementales li es des exigences propos es n est pas faite Or certaines de ces exigences engendreraient des investissements significatifs Malgr la r alisation d une tude d impact conomique de l application de ce projet de r glement par le MDDEP le gouvernement a omis l valuation de plusieurs l ments conomiques et a fait des liens douteux entre gains sur la sant et
18. ans effectuer de changement Cons quemment un premier chantillonnage et un premier calcul concluant i e respect des normes pourrait permettre de n obliger un chantillonnage subs quent qu la suite d un changement dans les conditions d op ration ou tout le moins une fr quence r duite Le CIFQ propose donc qu un all gement ou une modulation des fr quences soit consid r par le l gislateur pour permettre d espacer ces mesures obligatoires Ceci constituerait un incitatif int ressant pour les entreprises Voici quelques suggestions d all gement et de modulation qui permettent galement une reconnaissance de la performance des installations les fr quences de mesures de suivi et de contr le pourraient tre modul es en fonction des niveaux d mission mesur s Cette modulation pourrait tre fonction de la performance par exemple si la Valeur mesur e est sup rieure 90 du niveau de la norme la fr quence de base des mesures de suivi est maintenue si elle se trouve M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 3 entre 60 et 90 du niveau de la norme la fr quence est r duite et l est encore davantage si la valeur est inf rieure 60 Le type de r glementation Boiler Mact propose une approche li e au respect de la norme pour les trois derni res mesures et permet sur cette base d espacer les mesures De plus les r sultats des mesures de
19. ant tient compte de cet l ment dans la mod lisation Section Ill Appareils de combustion ou turbines fixes combustion utilisant des combustibles fossiles autres que des huiles us es 1 Appareils de combustion Art 62 Un nouvel appareil de combustion vis l article 61 ne doit pas mettre dans l atmosph re des oxydes d azote au del des valeurs limites prescrites au tableau suivant Le changement d unit sur les limites de pour un nouvel appareil soul ve des questionnements auxquels le minist re a r pondu en disant que ces limites taient quivalentes Or une valeur en ppm RQA ne peut tre convertie en g GJ PRAA sans que des hypoth ses soient pos es puisque la conversion d pend du d bit de la chemin e Ainsi pour une m me concentration un fort d bit va induire une valeur plus lev e en g GJ que la m me concentration pour un d bit de chemin e plus faible Le CIFQ recommande que les normes d oxydes d azote pour les appareils mis en exploitation entre le 14 novembre 1979 et la date d entr e en vigueur du RAA soient celles du Les normes propos es dans l actuel projet en g GJ seraient applicables pour les nouveaux appareils Section IV Appareils de combustion ou fours industriels utilisant le bois les r sidus de bois ou les d chets de fabrique de p tes et papiers comme combustible Art 72 Un appareil de combustion utilisant comme combustible le bois les r sidus de
20. clarification qui a t faite pour la mesure de l opacit par l chelle Micro Ringelmann Chapitre IV Normes applicables aux missions diffuses de poussi res Art 14 Les missions de poussi res provenant des voies d acc s des aires et des voies de circulation situ es sur le terrain d une source de contamination ou provenant d une accumulation d agr gats de r sidus ou de mati res de toutes sortes ne doivent pas tre visibles plus de 5 du point d mission Il en va de m me des missions de poussi res provenant du transfert ou de la manutention de mati res notamment d agr gats de cendres de c r ales d engrais de sciures de copeaux de bois de r sidus miniers de minerai de concentr de minerai de scories de minerai de charbon de coke ou de boulettes de fer Par le pass les industries papeti res et du sciage ont d j indiqu que faire passer la norme de distance sur la visibilit des poussi res de 2 m 5 m ne r glerait en rien le probl me M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 15 d applicabilit de cette norme et que la pr sence de poussi res visibles ne repr sente pas une menace environnementale mais plut t une nuisance En effet le probl me des poussi res visibles va persister pour la plupart des quipements vis s notamment les chutes libres de copeaux Les membres sont d avis que l investissement requis pour se conformer est disp
21. contiennent ou qui sont impr gn s de colles doit tre autoris e sous certaines conditions d op ration art 72 d lai de 36 mois est demand pour la mise en conformit des br leurs coniques art 116 Le libell de l application de la norme d mission de particules aux s choirs doit viser uniquement les s choirs des installations de panneaux de particules ou de fibres de bois art 153 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re ii AVANT PROPOS L industrie foresti re au Qu bec Avec ses quelque 300 usines de et sa soixantaine d usines de p tes papiers et cartons l industrie foresti re est au c ur du d veloppement conomique et social des r gions du Qu bec De fait au del de 250 municipalit s qu b coises ont comme assise conomique pr dominante l industrie de la transformation du bois et celle des p tes et papiers Ces deux secteurs g n rent environ 150 000 emplois directs indirects et induits lesquels engendrent des salaires de plus de trois milliards de dollars L activit de l industrie foresti re repr sente 3 du produit int rieur brut PIB qu b cois et ses d penses en immobilisations avoisinent les deux milliards de dollars En 2002 ses exportations totalisaient pr s de 12 milliards de dollars L industrie foresti re est un moteur de d veloppement conomique ainsi qu une source de retomb es diverses dans les milieux
22. contr le obtenus dans les 48 mois pr c dant l entr e en vigueur du RAA et r pondant aux exigences de celui ci devraient tre reconnus titre de premi res mesures de contr le Cette reconnaissance serait videmment conditionnelle au maintien depuis cette mesure des conditions d op rations Boiler 40 CFR 63 Subpart DDDD National Emission Standards for Hazardous Air Poluants Industrial Commercial and Institutional Boilers M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 4 2 COMMENTAIRES SUR L IMPACT CONOMIQUE Situation de l industrie foresti re qu b coise Au cours des derni res ann es la comp titivit tant de l industrie du bois que celle des p tes et papiers s est d t rior e de fa on significative Cette d t rioration s est m me accentu e au cours des derniers mois Plusieurs facteurs ont contribu une telle situation dont la valeur du dollar canadien l imposition de droits compensatoires par les tats Unis dans le conflit du bois d uvre r sineux l augmentation des co ts de l nergie les hausses importantes du co t des approvisionnements en fibre et les r ductions de ces approvisionnements Cette situation probl matique et la reconnaissance d une crise structurelle d une ampleur in gal e dans une industrie cruciale pour l conomie du Qu bec en g n ral et des r gions en particulier ont amen le Premier ministre du Qu bec const
23. cul es partir de l estim central de risque Le nombre de cas vit s de chaque type d effet est donn entre parenth ses D apr s De Civita er a 1999 Total Mortalit Bronchites Admissions Admissions Visites Joursavec Jours avec Sympt mes Bronchltes chroniques hospitali res hospitali res l urgence sympt mes activit respiratoires chez l enfant troubles troubles d asthme restreinte tiges respiratolres cardiaques Montr al 2 5 pen 41 42561 8 325335235 55666625 108085 11 5 4328 S8614 1737 760 5324454 47703 23831 62851 4918 4 146 22803 6458431 71493350 106599960 442179 20 pp 29252318 23 1876595 397545 77033 8 265 30448 702855 12385565 39485 16985 14476 3 505 2955 16252 4588 872 50955540 75977160 227409 30 17015 492 5 134877825 23078333 44813 sus 174 408835 7204425 2207295 19778 9 390 26057 2 039 1719 9454 2669252 29639784 44194210 191611 pgm 44213435 35046995 5996735 1154 1249 466 5 100233 187 202 57355 5139 2567 6771 530 447 2456 693585 7701676 11483564 49789 Qu bec 25 5808 121 46476815 7979925 1 544 1657 618 14088 250545 76 060 6 628 44 900 703 592 3258 919783 1030765 15228680 04212 Wpgm 16340465 12942005 222210 430 461 1725 39233 69 767 21 180 1 846 348 2 509 196 165 907 56124 2870297 4240605 17881 30 a lt 40 ugin
24. doivent tre revues la hausse notre avis il faut donc que le minist re revoie son approche face la qualit de l air ambiant Comme d j mentionn les valeurs de r f rence initiales et limites et modalit s devraient tre encadr es dans un guide galement une souplesse doit tre introduite dans l laboration des valeurs limites et du bruit de fond pour refl ter la diversit des contextes du Qu bec Le CIFQ demande que le minist re m ne des consultations sp cifiquement sur les valeurs de r f rence dans l air ambiant puisque plusieurs valeurs sont jug es trop incertaines ou inacceptables par l industrie foresti re Dans ce processus les informations techniques r centes quivalentes celles fournies dans les fiches techniques ayant servi la d termination de ces valeurs doivent tre partag es avec l industrie foresti re Le CIFQ demande au del du d p t des m moires sur le PRAA au ministre de consulter les parties int ress es M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 28 ANNEXE 1 TABLEAU DE L TUDE DE DE CIVITA ET AL 1999 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 29 B n fices wron taires en milers de dollars canadiens de 1996 associ s des baisses des concentrations de pertir des niveaux actuels jesqu 40 30 20 et 2 5 pgn pour p riode 2005 2035 Ces valeurs ont t cal
25. e r sultats d chantillonnage disponibles pour cette p riode en fonction de la concentration initiale moyenne mentionn e pour ce contaminant la colonne 2 de l annexe K Pour les fins de l application du pr sent article on utilise les mod les de dispersion atmosph rique prescrits l annexe H selon les modalit s indiqu es cette annexe Le pr sent article n a pas pour effet de restreindre l application de l article 194 pour toute autre fin L introduction des expressions modifier une source fixe et augmenter la production d un bien ou d un service sans autres balises est tr s probl matique En effet il faut viter que tout projet de modification aussi minime soit il d clenche l application de cet article Le propose donc d introduire des seuils de d clenchement pour les modifications une source fixe de contamination Notre premi re proposition est de reprendre le seuil d augmentation de 35 qui est introduit l article et pour lequel des commentaires ont t faits pr c demment Cons quemment une augmentation de production d un bien ou service de plus de 35 par rapport la capacit nominale ou la valeur de production l entr e en vigueur du r glement pourrait assujettir cette source l valuation de son impact sur l air ambiant Notre seconde M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 26 proposition est de balis
26. elles apparaissent trop lev es surtout pour les installations qui op rent sans effectuer de changement Cons quemment un premier chantillonnage et calcul concluant i e respect des normes pourrait permettre de n obliger un chantillonnage subs quent qu la suite d un changement dans les conditions d op ration ou tout le moins une fr quence r duite Le CIFQ a pr sent dans la section des commentaires g n raux des suggestions d all gement ou de modulation des fr quences qui doivent tre consid r es par le l gislateur pour permettre d espacer ces mesures obligatoires Section l Interpr tation Art 53 Dans le pr sent chapitre moins que le contexte n indique un sens diff rent on entend par r sidus de bois Mati res ligneuses r siduelles r sultant des op rations de coupe foresti re ou de transformation des produits forestiers incluant les branches d arbres les sciures les copeaux les planures les poussi res les corces ainsi que les panneaux ou les rebuts de panneaux de particules de bois l exclusion des d chets de fabrique de p tes et papiers La d finition de r sidus de bois devrait inclure les r sidus de bois de construction meubles portes amp fen tres M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 19 Art 54 Tout appareil de combustion dont la chambre de combustion est modifi e apr s le indiquer ici la date qui pr c de imm
27. er le terme modifier afin que cela concerne une modification majeure Par ailleurs en l absence de pr cision cet effet dans le libell le CIFQ comprend et juge que les contaminants cibl s seront uniquement ceux parmi les quelque 80 susceptibles d tre mis par la source en cause De m me l utilisation de facteurs d mission reconnus pour ces param tres doit tre permise Un ajustement de l article 195 doit tre fait cet effet Le libell actuel de l article 195 pr voit la situation o la concentration dans l air ambiant pourrait d passer une valeur limite suite la modification ou l ajout d une source Mais l inverse on n y rel ve aucune mention de mesures pour les situations possibles o la concentration limite est d j atteinte dans l air ambiant et qu une installation ou source existante deviendrait assujettie aux normes d air ambiant suite un projet de modification Dans ces situations le CIFQ recommande que la contribution actuelle l air ambiant avant modification d une source fixe ou de l installation puisse tre maintenue Cette ouverture donnerait la possibilit une installation d agir en diminuant d autres sources d missions L application des concentrations limites dans l air ambiant doit tre assortie d une certaine souplesse et ceci doit tre mentionn au r glement notamment en raison des limites inh rentes aux outils de mod lisation Plus sp cifiquement cela
28. es d mission de particules et de formald hyde applicables aux installations de transformation du bois On comprend par ce libell que le l gislateur consid re sous installations de transformation du bois toutes les installations regroup es sous le vocable Industrie du bois L article 152 vise les proc d s list s au premier et au deuxi me alin a de ce dernier Les proc d s reli s aux s choirs et les proc d s reli s aux fours charbon de bois et aux autres installations de pyrolyse de bois ou de r sidus de bois sont encadr s par les articles sp cifiques 153 et 154 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 23 Article 152 Une installation de transformation primaire secondaire de bois ou de produits de bois de fabrication de panneaux de particules ou de fibres de bois utilisant cette fin des proc d s de sciage d chiquetage rabotage corroyage planage d lignage pon age et tamisage ne doit pas pour l ensemble de ces proc d s mettre dans l atmosph re plus de 2 5 kg par heure de particules sauf si la concentration de particules est inf rieure 50 mg m3 aux conditions de r f rence et ce chaque point d mission Cet article introduit de nouvelles normes d mission de particules pour l ensemble des proc d s des installations de transformation primaire et secondaire de bois Or tr s peu de donn es existant sur ces missions le CIFQ
29. es flagrantes que nous avons not es dans cette tude une telle perspective inqui te grandement le Le CIFQ juge l tude r alis e par le MDDEP incompl te en ce qui a trait aux impacts financiers sur l industrie foresti re des changements propos s au RQA Les impacts concernant les missions de particules fines li es la combustion du bois et au s chage dans les installations de fabrication de panneaux de m me que les appareils de mesure en continu n ont t que partiellement valu s Soulignons que ces valuations n ont pas fait l objet d une contre analyse sp cifique de la part du CIFQ Nous croyons qu une mise jour de ces donn es devrait tre faite par le MDDEP M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 5 De plus les exigences concernant la norme g n rale pour les compos s organiques volatils COV celle relative aux combustibles fossiles la norme d missions de particules provenant de proc d s industriels et l ajout des normes d air ambiant n ont fait l objet d aucune valuation conomique ces lacunes s ajoute l absence d une valuation globale des co ts inh rents aux nombreuses exigences de mesures de suivi et de contr le propos es par le r glement Enfin il faut finalement souligner le cas sp cifique des br leurs coniques pour lesquels l tude mentionne puisque les r sidus de bois et d corces qui y sont br l s sont maintenant des ma
30. et l applicabilit de celle ci est pr sente au sein de l industrie foresti re Par exemple dans l industrie papeti re les COV pouvant tre mis autres que ceux du bois sont surtout li s l entretien des quipements calandres feutres et donc mis au niveau de la machine papier Au chapitre de la pertinence d appliquer une telle norme sur ces COV aucune donn e ni m thode d valuation ne sont disponibles Il en est de m me quant l applicabilit d ventuelles exigences de r duction car aucune analyse de faisabilit et de l impact conomique ne sont disponibles Devant l ampleur des inconnues l industrie foresti re demande d tre exclue de l application de cette norme En contrepartie un relev des quantit s de solvants organiques utilis s par les fabriques de p tes et papiers pour l entretien des quipements tels les calandres et feutres pourrait tre fourni au minist re via le processus des attestations d assainissement auquel est soumise l industrie papeti re D autres avenues pourraient tre explor es via le m me processus et donc discut es avec le secteur concern Nonobstant les commentaires pr c dents un nouveau libell devrait galement statuer sur la fa on de calculer la limite c est dire sur une base quotidienne ou selon une moyenne pour une p riode donn e Cette derni re option devrait tre privil gi e au minimum sur une base de moyenne mensuelle Section 11 No
31. et autres normes applicables aux installations d incin ration Section 11 Normes d mission et autres normes applicables aux br leurs coniques Art 116 Nul ne peut construire ou riger un br leur conique Il est galement interdit d exploiter compter du 1er mars 2006 un br leur conique dont les installations ne permettent pas de garder en tout temps les missions de particules du br leur en de de 100 mg m R Il faut proposer un d lai de mise niveau ou une date butoir r vis e puisque le 1 mars 2006 est un art fact des versions techniques Une p riode de 36 mois est recommand e Chapitre X Valeurs limites d missions et autres normes applicables certaines sources de contamination d origine industrielle Section IV Industrie du bois En raison du libell tr s large du titre de la section le CIFQ sugg re que le r glement soit plus clair dans ses d finitions pour limiter les ambigu t s sur les interpr tations possibles Ainsi pour claircir cette section le l gislateur doit d finir clairement ce qu est l Industrie du bois Libell sugg r par le CIFQ Art xx La pr sente section s applique toutes installations de transformation primaire scieries ou secondaire du bois ferme de bois poutrelles meubles portes et fen tre ou autres et de fabrication de panneaux de particules ou de fibres de bois Cette section exclut l industrie des p tes et papiers 1 Norm
32. is for the final section 126 petition rule Office of air quality planning and standards Office of atmospheric Programs and U S Environmental Protection Agency December 1999 P 11 23 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 7 possible d estimer un b n fice global associ la r duction de 580 tonnes de particules fines N anmoins ils poursuivent ainsi Une tude r alis e par De Civita et al 1999 porte sur les b n fices mon taires associ s des baisses de concentration de PM 2 5 pour les ann es 2005 2035 partir du niveau actuel jusqu l objectif de 30 mg m du Conseil canadien des ministres de l Environnement CCME pour les standards canadiens Dans la r gion de Montr al les r sultats sont notamment l effet d une r duction de 23 831 mortalit s et de 68 851 bronchites chroniques pour un b n fice mon taire estim sur la p riode de 30 ans de plus de 38 milliards de dollars Plusieurs commentaires s imposent ici Cependant nous soumettons tout d abord une autre citation plus r cente qui soul ve galement des questionnements et r serves concernant la fiabilit des valuations des impacts des particules fines The PM relationship has been the subject of contentious debate in the United States as the U S EPA moved to strengthen regulations governing fine particulates Particulate matter unlike other substances such as CO or is not a chemically well
33. ituer un Groupe conseil sur la comp titivit de cette industrie Ce Groupe est d j pied d uvre et examine tous les moyens que le gouvernement pourrait prendre pour contribuer ce que cette industrie redevienne comp titive Un des objectifs est certainement d viter d ajouter de fa on indue de nouvelles exigences ou tout le moins d en att nuer s rieusement les impacts conomiques Pour le CIFQ les l ments pr sent s dans la pr sente section et les nombreuses interrogations qu ils soul vent commandent qu une nouvelle tude d impact conomique soit r alis e en ce qui a trait aux cons quences du PRAA En effet il appara t vident que l tude n a pas t faite avec toute la rigueur n cessaire permettant aux autorit s gouvernementales de juger v ritablement des effets positifs sur la sant humaine et des r percussions n gatives sur l industrie foresti re qu b coise tude d impact conomique produite par le MDDEP Les commentaires qui suivent font suite l analyse que le CIFQ a effectu e de l tude d impact conomique du projet de r glement visant la refonte du R glement sur la qualit de l atmosph re r alis e par le Service des Etudes conomiques du MDDEP Le CIFQ pr sume que le MDDEP ainsi que le Gouvernement du Qu bec utiliseront ladite tude pour justifier la pertinence de certains des changements propos s au RQA et en valuer leurs cons quences Compte tenu des lacun
34. le RQA et dans la version technique du PRAA de 2001 celle de 30 L tude d impact conomique du MDDEP Guay 2005 ne pr sente aucune valuation d un impact financier possible de cette modification de la norme De plus aucune tude technique n a t pr sent e par le minist re pour justifier un tel changement En l absence de donn es techniques et financi res relatives un tel changement la norme doit tre laiss e 50 mg m De plus sous l item soudure ou travail de m taux auquel pourraient tre soumises certaines de nos entreprises l application de cette norme doit tre li e la pr sence de nuisance au sens du 2 alin a de l art 20 de la LQE Finalement un libell plus pr cis pour l item entreposage en milieu ferm est recommand afin de cibler entreposage de mati res r ellement susceptibles d mettre des particules mati res poudreuses ou granulaires Art 10 La valeur limite d mission pr vue l article 9 s applique galement tout syst me de captation de particules destin pr venir les missions de poussi res lors de transfert ou de manutention de mati res vis es l article 14 Le CIFQ comprend que les syst mes de transfert ou de manutention de mati res ne sont pas assujettis La mesure de particules li es aux effets cycloniques vis es par cet article sera tr s difficile complexe et co teuse En effet sans l ajout de certains l ments co teux rec
35. mme nous l avons d j indiqu c est vraiment un euph misme que de dire que ce contexte actuel dans l industrie foresti re se pr te mal des investissements qui ne seraient pas absolument essentiels et qui ne visent pas tout d abord rendre celle ci plus comp titive Des co ts suppl mentaires ou encore la perspective de co ts suppl mentaires d coulant du PRAA pourraient entra ner la r duction d activit s et m me la fermeture de certaines usines Dans ces circonstances largement connues puisque pr sentes sur la place publique depuis des mois une tude d impact conomique digne de ce nom ne pouvait pas ne pas signaler des risques possibles de retomb es socio conomiques n gatives d coulant des nouvelles exigences incluses dans le projet de r glement Et elle se devait de les valuer M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 11 3 COMMENTAIRES SP CIFIQUES ARTICLE PAR ARTICLE TITRE 1 Dispositions g n rales Chapitre 1 Champ d application Art 2 Il s applique imm diatement toute partie d une source de contamination qui est modifi e ou agrandie m me si par ailleurs il est stipul qu il s applique plus tard cette source de contamination La d finition de modifi e ou agrandie doit faire r f rence au pourcentage d augmentation de la production 35 qui est introduit dans la d finition de nouveau ou nouvel de 3 Chapitre 11 Inte
36. mment des investissements de 262 M pour une seule entreprise Cependant dans le cas de cette derni re on pr cise qu il s agit des investissements pr vus pour l ensemble de ses usines tant celles du Qu bec que dans le reste du Canada et aux tats Unis Autre pr cision dans le cas d une autre entreprise dont la valeur des investissements est chiffr e 100 M 62 M de ce montant est destin des secteurs autres que les p tes et papiers C est donc dire que les analystes qui ont r alis l tude conomique ont tir des conclusions partir d une valuation de 437 M Pourtant ils ne connaissaient pas v ritablement la ventilation d un montant de 262 M qui repr sente 60 du total Qui plus est le montant total en question n est pas le bon puisqu il faut lui soustraire 62 M Il est donc r ellement de 375 M Ainsi la somme de 262 M dont la part r elle pour le Qu bec n est pas connue repr sente pr s de 70 69 86 du montant total Sur la base d informations aussi incompl tes et fragiles compte tenu de la conjoncture il est permis de se demander comment les auteurs de l tude peuvent en arriver qualifier de quasi n gligeable l impact sur l industrie des p tes et papiers Encore ici une analyse plus approfondie est absolument n cessaire Elle permettra aux autorit s gouvernementales de bien comprendre la situation de l industrie et les cons quences v ritables des changements propos s dans le PRAA Co
37. n au travers des autres combustibles vis s aux sections et IV d une faible proportion d terminer d autres combustibles pour r pondre des cas sp cifiques ex combustion de substances illicites la demande des autorit s polici res sans pour autant assujettir cet appareil de combustion aux normes de la section V Installations des quipements de mesure en continu D abord la pertinence de chacun de ces quipements doit tre r valu e compte tenu que leur suivi et leur entretien repr sentent des co ts r p titifs et non n gligeables D autre part nous recommandons qu un d lai de 24 mois suite l entr e en vigueur du RAA soit allou pour l installation des quipements de mesure en continu demand s aux articles 69 80 81 et 92 de ce chapitre sauf pour les conditions d clenchant le d lai de 36 mois Ce d lai est n cessaire afin de pouvoir inclure les co ts dans l exercice de planification budg taire et de proc der aux installations Mesures initiales et fr quence des mesures de contr le des missions Le d lai de 12 mois allou pour les premiers chantillonnages et calculs aux articles 71 et 83 devrait tre prolong 24 mois Cette demande s explique par le nombre actuel de firmes d chantillonnage au Qu bec qui ne permet probablement pas de r pondre la demande qui d coulera de toutes les exigences de mesures de contr le Quant aux fr quences des mesures de suivi et de contr le
38. n vis e aux paragraphes 1 et 2 l opacit des missions peut exc der 20 sans toutefois d passer 40 pendant une ou plusieurs p riodes totalisant un maximum de quatre minutes par heure Aux fins d application du premier alin a des missions est mesur e suivant l chelle de mesure Micro Ringelmann pr vue l annexe D et conform ment au mode d emploi pr vu cette annexe La difficult d application voire la non applicabilit de ces normes d opacit a d j t comment e ant rieurement par l industrie foresti re Ces m mes pr occupations demeurent En effet les limites lors de l allumage d un foyer de combustion ou du soufflage des tubes de m me que la norme au fonctionnement sont trop restrictives dans certaines circonstances Selon nous il faut d velopper d autres balises pour son application Ces balises doivent notamment prendre en consid ration la future exigence r glementaire demandant l installation d quipements de mesure en continu pour toute chaudi re d une certaine capacit De telles balises existent aux tats Unis et elles pourraient servir de base une red finition des balises de l opacit Les usines de p tes et papiers par exemple y ont des m canismes de suivi bien d finis incluant des pourcentages de temps accept s pour les carts et des rapports sont envoy s au gouvernement sur une base trimestrielle Il est bon de souligner que nous appr cions la
39. nd afin de dresser cette liste des sources et d effectuer la premi re mesure art 7 et 8 La norme d mission de particules 50 pour la s rie d installations d activit s et de proc d s industriels num r s 9 devrait tre maintenu Le MDDEP propose d abaisser cette norme 30 mg m sans avoir document l impact financier et l applicabilit Telle que propos e la norme d opacit des missions n est pas viable Nous demandons que des balises applicables soient tablies de mani re couvrir de fa on r aliste les conditions r elles d op ration art 13 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re i La norme applicable aux missions de poussi res diffuses est li e la notion de distance de visibilit par rapport au point d mission Malgr l augmentation de la distance de 2 5 m cette approche d j int gr e dans le r glement actuel est jug e inappropri e Il faut revoir l approche Globalement notre recommandation est de les encadrer si elles constituent une nuisance au sens de l article 20 de la Loi qu b coise sur l environnement art 14 Plusieurs l ments du chapitre sur les normes d mission des compos s organiques volatiles COV sont probl matiques pour l industrie foresti re notamment en raison de leurs libell s trop larges et de l absence d valuation conomique et technique de leur possible applicati
40. nist re Article 194 Les normes de qualit d air ambiant pour l ensemble du territoire du Qu bec sont celles prescrites l annexe L inclusion l annexe des concentrations limites et concentrations initiales moyennes est probl matique Tout changement une valeur requiert alors une modification r glementaire Le CIFQ sugg re de r f rer dans le libell un guide et non une annexe pour en faciliter la modification notamment suite l acquisition de nouvelles connaissances et en acc l rer le d lai 1 va de soi qu un processus de consultations des partis int ress s aux modifications d un ventuel guide serait requis Article 195 Il est interdit compter du indiquer ici la date d entr e en vigueur du pr sent r glement de construire ou de modifier une source fixe de contamination ou d augmenter la production d un bien ou d un service s il est susceptible d en r sulter une augmentation de la concentration dans l atmosph re d un contaminant mentionn l annexe K au del de la concentration limite prescrite pour ce contaminant la colonne 1 de cette annexe L augmentation de la concentration d un contaminant dans l atmosph re est calcul e en fonction de la concentration initiale r v l e par les r sultats d chantillonnage effectu s ou valid s par le MDDEP pour la totalit ou une partie des 12 mois qui pr c dent la mise en uvre du projet mentionn au premier alin a ou d faut d
41. ns de COV touche principalement deux secteurs les installations d application de peintures et de rev tements et l industrie du nettoyage sec Art 18 Le pr sent chapitre s applique aux compos s organiques volatils d gag s ou susceptibles de l tre lors de leur stockage ou lors de l utilisation du stockage de solvants organiques On comprend que ce libell permet d exclure de l application du pr sent chapitre les COV mis par le bois au cours du proc d La n cessit d une telle clarification avait t soulign e dans des changes pr c dents sur les versions techniques Section 11 Normes g n rales Art 19 Nul ne peut utiliser des solvants organiques ou des substances qui en contiennent de fa on mettre ou permettre l mission dans l atmosph re de compos s organiques volatils au del de la valeur limite de 100 kg j Afin d claircir cet article de mani re refl ter l intention r elle du l gislateur le CIFQ propose le libell suivant M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 16 Libell propos pour l article 19 Les compos s organiques volatils contenus aux solvants organiques ou aux substances qui contiennent de tels solvants ne peuvent tre mis dans l atmosph re au del la valeur limite de 100 Malgr que les COV mis par le bois ne soient pas soumis cette norme la pr occupation quant la pertinence
42. o elle est pr sente Elle agit en tant que partenaire dans de nombreuses initiatives touchant la mise en valeur des diverses ressources du milieu forestier Le Conseil de l industrie foresti re du Qu bec CIFQ Le CIFQ est le porte parole de l industrie foresti re du Qu bec Il repr sente la tr s grande majorit des entreprises de sciage r sineux de sciage et d roulage feuillus de p tes papiers cartons et de panneaux uvrant au Qu bec Il se consacre la d fense des int r ts de ces entreprises la promotion de leur contribution au d veloppement socio conomique la gestion int gr e et l am nagement durable des for ts de m me qu l utilisation optimale des ressources naturelles Le uvre aupr s des instances gouvernementales des organismes publics parapublics des organisations et de la population ll encourage un comportement responsable de ses membres en regard des dimensions environnementales conomiques et sociales de leurs activit s M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re iii TABLE DES MATI RES SOMMAIRE artnet tata nana ann pi one b ni i AVANT PROPOS se a es it tete te que iii TABLE DES MATI RES ceeeennenennennnenneneenneeeeneennennes iv MISE EN CONTEXE 1 1 COMMENTAIRES G N RAUX n
43. ombre de mortalit s rapport es concerne une r duction jusqu 2 5 mg m et non jusqu 30 mg m voir copie du tableau l annexe 1 Dans ce dernier cas il s agit plut t de 9 880 mortalit s et d un b n fice mon taire estim de 16 milliards de dollars en additionnant les bronchites chroniques Les auteurs de l tude compl tent leur analyse en mentionnant 7 tude d impact conomique du projet de r glement visant la refonte du R glement sur la qualit de l atmosph re Service des tudes conomiques MDDEP Octobre 2005 P 17 8 Economic benefits of air pollution Regulation in the USA an integrated Approach MIT joint Program on the Science and plolicy of Global Change July 2004 revised January 2005 P 9 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 8 Ces co ts sont videmment titre indicatif puisqu ils sont valides pour une r duction de PM 2 5 pour l ensemble de l industrie Pour les installations de combustion de r sidus de bois en particulier il faudrait tenir compte des populations affect es qui ne pr sente pas les m mes caract ristiques que dans la r gion de Montr al En effet les r ductions d missions dans l industrie du bois et des p tes et papiers seront principalement obtenues en r gion Cette nuance est tr s importante puisqu il en va de la pertinence m me des chiffres pr sent s pour illustrer l ampleur des retomb es positives pour la sant O
44. on En cons quence des modifications allant de la pr cision de certains termes au retrait pur et simple sont demand es art 18 19 27 30 Un d lai de 24 mois est demand pour r pondre aux exigences d installation d quipements de mesure en continu sur des chaudi res de capacit nominale sup rieure 3 MW et pour proc der aux premiers chantillonnages et calculs Une rationalisation des exigences pour de tels appareils doit tre discut e en fonction des objectifs recherch s L ajout de certains types de r sidus de bois p ex rebuts de portes et fen tres la liste de ceux propos s a t demand dans un contexte de gestion ad quate des mati res r siduelles art 53 d lai de 12 mois est demand avant l application d une norme de contenu en soufre pour des combustibles fossiles largement utilis s par l industrie foresti re La date fix e doit tre celle partir de laquelle l achat de tel carburant est requis si les conditions s appliquent art 55 Le resserrement des normes d mission de particules pour les installations de combustion la biomasse aura un impact financier majeur pour plusieurs installations Un prolongement de la p riode de mise en conformit 60 mois est demand et au del si un projet de modernisation ou de modification des installations de combustion est envisag art 72 La combustion dans les chaudi res de moins de MW de r sidus de bois qui
45. osph re doit pas en mettre au del des valeurs limites prescrites respectivement pour certaines sources fixes existantes et pour les sources fixes nouvelles aux annexes B et C L expression certaines sources introduite la fin de l article devrait permettre de viser les sources dont les missions de particules sont non n gligeables Or plusieurs sources fixes des fabriques de p tes et papiers n mettent pas de particules des niveaux qui s approchent des limites des annexes B et C et les fabriques se dirigent d j dans un processus d acquisition de donn es via le processus des attestations d assainissement Cons quemment le CIFQ propose que les fabriques de p tes et papiers soient exclues de cet article et encadr es via les attestations d assainissement Pour les autres installations le CIFQ demande qu un d lai soit fix pour identifier les sources dont les missions de particules sont significatives Art 8 L exploitant d un proc d vis l article 7 au regard duquel aucune autre disposition du pr sent r glement n tablit un d lai pour effectuer les mesures requises afin de v rifier le respect des valeurs limites mentionn es cet article doit au moins une fois tous les cinq ans effectuer un chantillonnage la source des missions de particules dans l atmosph re en calculer le taux des missions et cette fin mesurer chacun des param tres n cessaires ce calcul En outre il doit
46. pourrait consister en l tablissement d un pourcentage d cart permis la norme pour tenir compte des situations limites Par exemple si le mod le pr dit une fr quence tr s basse de d passement d une norme ex quelques heures de d passement par p riode de cinq ans lors de conditions m t orologiques d favorables pour la dispersion atmosph rique il serait d plorable que des projets d investissement en soient frein s De m me la fa on d valuer la concentration initiale r sultats d chantillonnage effectu s ou valid s par le MDDEP d faut la valeur mentionn e la colonne 2 de l annexe K doit tre assouplie L absence de r sultats du milieu et la non repr sentativit des valeurs de la colonne 2 pourraient entra ner des d lais qui peuvent tre incompatibles avec l ch ancier de certains projets Cons quemment une souplesse doit tre introduite pour permettre l utilisation de donn es pertinentes d autres provenances L annexe H pr sentant les mod les de dispersion utiliser et les modalit s d utilisation doit pas tre incluse au r glement Tel que mentionn pour l annexe tout changement n cessiterait une modification r glementaire Le CIFQ sugg re de r f rer dans le libell un guide et non une annexe pour faciliter la modification des mod les et des modalit s d application et en acc l rer le d lai Le dernier alin a devrait tre retir puisque cette ph
47. r ductions pr sent s plus haut entre Montr al et Qu bec on obtient un b n fice total mortalit et bronchite chronique d environ 2 milliards de dollars soit 5 des 38 milliards cit s dans le texte tant donn son ampleur un tel cart aurait du tre signal cela il faut ajouter le fait que la r duction entre Montr al et Qu bec tant aussi dramatique on peut certainement avancer l hypoth se qu elle serait tout le moins importante entre Qu bec et les r gions rurales et ou loign es o se situent les usines des industries du bois et des p tes et papiers Prenons l hypoth se d une r duction de 45 soit environ la moiti de la r duction entre Montr al et Qu bec On obtient alors un b n fice de 900 millions de dollars sur une p riode de 30 ans soit environ 2 de la seule donn e pr sent e ce point de vue dans l tude Encore une fois bien que les auteurs signalent qu il s agit de donn es soumises titre indicatif il n en demeure pas moins que c est sur ces donn es qu ils appuient leurs affirmations quant aux b n fices consid rables pouvant tre retir s des r ductions d missions Pour le lecteur ceci est un message incomplet ambigu et quivoque qui n est pas sans miner lourdement la cr dibilit de l tude du MDDEP la lecture de tous ces l ments il devient vident que bien qu on ne puisse sans doute nier que les PM ont un certain effet sur la sant incluant la po
48. r glement M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 2 La lourdeur administrative actuellement inh rente aux modifications de la r glementation sur la qualit de l atmosph re inqui te galement le CIFQ compte tenu que les param tres d application de l approche normative sur l air ambiant sont tous inclus au r glement En effet il est pr visible que dans le contexte actuel connaissances partielles sur l air ambiant volution des outils et des modalit s d application des mod les des modifications aux valeurs de r f rence valeurs limites ou initiales et aux modalit s d application seront requises Une approche alternative l inclusion de ces valeurs de r f rence et modalit s dans le r glement actuellement aux annexes H et K serait de les inclure dans un document connexe par exemple un guide Un tel guide serait plus facile modifier qu un r glement pour s adapter l volution des connaissances En contrepartie un processus de consultation des parties int ress es aux modifications ce guide devrait tre mis en place Par ailleurs advenant que le l gislateur choisisse de poursuivre dans cette voie le libell actuel du PRAA porte confusion En effet le libell de l article 195 pr voit la situation o la concentration dans l air ambiant pourrait d passer une valeur limite suite la modification ou l ajout d une source Mais l inverse on n y rel ve aucune
49. r les auteurs auraient d signaler que la r f rence cit e fournissait aussi des donn es pour la ville de Qu bec Ces donn es permettent justement de d montrer de fa on frappante la pertinence de la nuance en question et son implication quant aux valeurs cit es Pour la ville de Qu bec les donn es sont manquantes pour une r duction 30 mg m par contre les valuations sont fournies pour des r ductions 2 5 mg m et 20 mg m Or une comparaison entre ces derni res et celles pour Montr al montre que les b n fices mon taires pour Qu bec ne repr sentent pour la mortalit que 14 de ceux de Montr al et 6 pour ce qui est des bronchites chroniques Qu une r duction aussi importante entre la ville de Montr al et celle de Qu bec n ait pas t signal e par les auteurs nous appara t tre une lacune importante D autant plus qu ils indiquent qu il faut s attendre des retomb es diff rentes des chiffres avanc s pour ce qui est des industries du bois et des p tes et papiers car la tr s grande majorit de celles ci ne sont videmment pas localis es dans des centres urbains Nonobstant ce constat les auteurs laissent entendre que les r ductions auront des effets tr s positifs pour la sant en ne mentionnant que des donn es globales en tant que telles plus ou moins pertinentes et qui frappent par leur ampleur Qu on en juge pourtant si on applique la r duction 30 les pourcentages de
50. r 2 2 COMMENTAIRES SUR L IMPACT 5 3 COMMENTAIRES SP CIFIQUES ARTICLE PAR ARTICLE 12 ANNEXE 1 TABLEAU DE L TUDE DE DE CIVITA ET AL 1999 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re iv MISE EN CONTEXTE Le ministre du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs ci apr s le ministre a publi le 9 novembre 2005 dans la Gazette officielle du Qu bec le projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re Celui ci constitue une refonte de l actuel R glement sur la qualit de l atmosph re qui tait entr en vigueur en 1979 et qui avait depuis subi plusieurs modifications Selon le ministre ce projet vise la r duction et le contr le de contaminants en vue de prot ger la qualit de l atmosph re et par cons quent la sant humaine et celle des cosyst mes en g n ral Le CIFQ adh re aux objectifs de protection de la qualit de l atmosph re pour minimiser les impacts n gatifs des activit s humaines sur la sant et l environnement Depuis l entr e vigueur de l actuel R glement sur la qualit de l atmosph re nous avons assist de nombreux avancements technologiques et avons approfondi les connaissances scientifiques Ces connaissances jumel es aux nouveaux moyens technologiques disponibles peuvent permettre de croire la possibilit
51. r anticipe que les impacts financiers pourraient tre sup rieurs 10 M ce qu il a fait La deuxi me section du pr sent document pr sente donc ces questionnements Enfin le conseil formule des commentaires et des recommandations sur les articles sp cifiques du projet de r glement qui risquent d affecter l industrie foresti re La troisi me section dresse cette liste article par article Le appr cie l opportunit de pouvoir commenter ce projet de r glement PRAA et demeure disponible pour r pondre toute question additionnelle du MDDEP et pour approfondir certains l ments comment s dans le pr sent m moire Guay F 2005 tude d impact conomique du projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re Service des tudes conomiques du MDDEP 44 pages M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 1 1 COMMENTAIRES G N RAUX L approche r glementaire retenue Dans le actuel les contaminants mis l atmosph re sont encadr s par des normes d missions autoris es pour diff rents proc d s et par quelques normes d air ambiant Dans le PRAA le l gislateur dit vouloir ajouter plusieurs normes de qualit de l air ambiant pour assurer une plus grande protection de la sant humaine et de l environnement Cette approche g n rale retenue par le l gislateur nous questionne Le fait d encadrer ind pendamment deux types de normes soit d
52. rase n ajoute rien sinon de la confusion ANNEXE Normes de qualit d air ambiant Nous avons d j mentionn pr c demment que l arriv e des normes d air ambiant sans que ait des donn es robustes sur l applicabilit de ces valeurs limites sur la valeur du bruit de fond et sur leur applicabilit dans les zones urbanis es ou moins urbanis es est pr occupante pour l industrie foresti re L approche normative telle que pr sent e dans le PRAA nous semble donc pr matur e M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 27 Pour illustrer le niveau de pr occupation par rapport aux concentrations initiales moyennes citons l exemple des mati res particulaires pour lesquelles des donn es sont disponibles La colonne 2 mentionne une concentration initiale moyenne de 20 ug m3 valeur approchant la valeur limite de 30 ug m et dont l applicabilit g n rale au Qu bec est douteuse Cons quemment pour s assurer d une certaine repr sentativit de la situation environnante r elle les industries foresti res situ es souvent en r gion moins urbanis e auront r aliser leurs propres relev s ce qui peut tre tr s exigeant et in quitable pour certaines entreprises Toujours pour les PM 2 5 le CCME sugg re d appliquer une moyenne de 24 heures sur la base d une moyenne annuelle de la valeur du 98 percentile calcul e sur 3 ann es cons cutives Il y
53. renons que le l gislateur vise par l article 153 ce que les diff rents proc d s pr cis s au premier alin a respectent les normes d missions g n rales applicables l mission des particules pr vues au chapitre Il d ici 3 ans Cependant nous consid rons que les sources fixes existantes vis es au premier alin a ne devraient pas mettre des particules au del des normes d mission prescrites l annexe B et non l annexe C consid rant qu elles ne sont pas de nouvelles sources fixes 4 Mesures de contr le des missions Article 155 L exploitant d une installation vis e l article 152 l article 153 doit au moins une fois tous les deux ans proc der l chantillonnage la source des missions de cette installation On comprend ici que le l gislateur vise TOUTES les installations de transformation primaire ou secondaire de bois ou de produit de bois les installations de fabrication de panneaux de particules de fibres de bois Pour l application de cet article ces installations doivent poss der des sources fixes d mission ex d poussi reur Selon les donn es publi es sur le site Web du minist re des Ressources naturelles et de la Faune du Qu bec il y avait dans la province en 2002 plus de 1151 tablissements de fabrication de produits en bois incluant 361 scieries 17 usines de bardeaux 19 pr servation du 54 placages et contreplaqu s 51 produits de charpente 1
54. rmes particuli res certaines sources de contamination 3 Application de peintures Art 26 Un tablissement ne peut mettre dans l atmosph re pour l ensemble de ses activit s d application de peintures y incluant l utilisation des solvants des fins de dilution de la peinture ou de nettoyage des quipements plus de 15 de COV Cette interdiction ne s applique ni l application de peintures translucides dans les proc d s de fabrication d enseignes l application de peintures effectu e l ext rieur d un atelier ou d une salle de peinture Art 27 Une installation o sont effectu es des activit s d application de peintures base de solvants organiques ou base d eau doit tre pourvue 1 d un syst me de captage qui retient plus de 90 des particules qui seraient autrement mises dans l atmosph re 2 d une chemin e d vacuation des gaz dont la hauteur exc de d au moins 5 m tres le fa te du b timent dans lequel ont lieu ces activit s En outre la vitesse d vacuation verticale ascendante des gaz doit tre d au moins 15 m tres par seconde la sortie de la chemin e M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 17 Les normes de l article 27 devraient tre r serv es pour les tablissements qui d passent la quantit mentionn e l article 26 Le libell devrait tre ajust en cons quence Art 30 Les missions dans l atmo
55. roportionn par rapport au gain environnemental all gu dans ce cas D autre part cette norme pose un probl me d application cause de la difficult de mesurer la visibilit des poussi res une certaine distance de la source Pour le le maintien dans l article 14 de cette notion de distance de visibilit des poussi res et le retrait de la possibilit de limiter 2 m la hauteur de chute r f actuel rendent cet article inapplicable Cette probl matique d missions diffuses de poussi res devrait tre abord e sous l angle de la nuisance r f rer 2 paragraphe de l art 20 de la Cons quemment la notion de distance de visibilit de poussi re n est plus requise ceci cadre dans une approche de gestion par r sultat Chapitre V Valeurs limites d missions de compos s organiques volatils et autres normes applicables certaines installations ou activit s industrielles ou commerciales Section 1 Interpr tation et champ d application Le libell actuel des sections et Il du pr sent chapitre est tellement g n ral que plusieurs installations pourraient tre touch es sans qu on ait au pr alable la moindre id e du nombre de l importance des sources ni de l existence de moyens correctifs L tude d impact conomique du MDDEP Guay 2005 ne mentionne pas les co ts susceptibles d affecter l industrie foresti re Cette tude dit que la r duction des missio
56. rpr tation Art 3 Nouveau ou nouvel tabli ou mis en exploitation ou dont on a commenc la construction le ou apr s le indiquer ici la date de l entr e en vigueur du pr sent r glement y compris la partie d une source de contamination existante que modifie ou agrandit apr s cette date afin d augmenter de 35 ou plus sa capacit nominale ou sa production ce pourcentage tant calcul par rapport la capacit nominale d origine la production d origine Compte tenu de cette d finition il y a n cessit de baliser la notion de capacit nominale d origine Notre recommandation est d utiliser la capacit nominale ou la valeur de production l entr e en vigueur du r glement pour les proc d s ou quipements TITRE II NORMES D MISSION Chapitre I Champs d application et d finitions Art 6 Proc d Toute m thode r action ou op ration par laquelle les mati res trait es subissent un changement physique ou chimique dans une m me ligne de production et comprend toutes op rations successives sur une m me mati re entrainant le m me genre de changement physique L applicabilit de cette d finition doit tre v rifi e par exemple dans le contexte d une fabrique de p tes et papiers et cartons o plus d un proc d pourraient tre pr sents selon cette d finition Pour ce faire le MDDEP devra d finir clairement chacun des proc d s existan
57. s fossiles utilis s par une installation Art 58 compter du 1er janvier 2007 il est interdit lors du remplacement d un br leur dans un appareil de combustion d une capacit calorifique nominale ou d une puissance nominale selon le cas gale ou sup rieure 3 MW d installer un nouveau br leur dont le taux d mission d oxydes d azote est sup rieur celui d un br leur de type combustion tag e ll serait probablement plus simple et clair de sp cifier que tous les nouveaux br leurs doivent tre de type faible taux d missions de NO Aussi en remplacement du 1 janvier 2007 un d lai de 12 mois suivant l entr e en vigueur du r glement devrait tre allou pour l application de cet article Art 59 La vitesse d vacuation l atmosph re des gaz de combustion des appareils suivants doit tre lorsque ceux ci fonctionnent leur capacit calorifique nominale ou le cas ch ant leur puissance nominale d au moins 15 m s la sortie de la chemin e M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 20 Bien qu existante dans cette norme n est pas toujours atteignable et la r vision du r glement est une bonne occasion de r viser certains l ments non applicables tel celui ci surtout lorsque ceux ci ne permettent pas de r el gain environnemental Le CIFQ recommande de retirer cette exigence puisque l approche des normes d air ambi
58. s sans qu un v ritable gain environnemental en d coule Comme exemple on pourrait donner le cas d une concentration initiale trop lev e de particules fines de source naturelle ex embruns o l application rigide des normes d air ambiant pourrait emp cher un projet de d veloppement Le CIFQ demande que les impacts conomiques soient document s par le minist re et partag s avec les parties int ress es avant une int gration r glementaire Aussi une application galement rigide des normes dans l air ambiant pourrait compromettre un projet en sachant que la d monstration du respect des normes passe par l utilisation d un outil mod le math matique de dispersion qui bien qu prouv demeure un simple outil avec ses limites Certaines impr cisions sont inh rentes l utilisation de tels outils particuli rement l o les donn es m t orologiques sont moins pr cises cas des r gions isol es Actuellement les crit res d air ambiant sont int gr s lors de demandes de certification d autorisation CA De cette fa on la qualit de l air ambiant est prise en compte puisque chaque modification d importance et chaque nouvelle installation est tenue d obtenir un CA notre avis l int gration de ces normes d air ambiant ne peut se faire que si elle est assortie d une flexibilit et d une souplesse dans son application ce dont ne b n ficie pas le projet actuel Il faut donc int grer cette souplesse dans le
59. sph re de compos s organiques volatils provenant de l ensemble des activit s d application de peintures d un tablissement de fabrication de meubles d armoires de cercueils ou d autres produits en bois l exclusion de ceux vis s aux articles 28 ou 29 peuvent exc der la valeur limite pr vue l article 26 L expression autres produits en bois doit tre pr cis e de mani re ce que l application de la peinture soit consid r e comme faisant partie de la finition du produit pour en exclure le bois d uvre 9 Stockage hors sol de COV Art 42 Tout r servoir hors sol d une capacit gale ou sup rieure 4 qui est destin au stockage de COV dont la tension de vapeur aux conditions d entreposage est gale ou sup rieure 10 kPa doit tre muni d une conduite de remplissage submerg e Le libell doit tre clarifi pour que la tension de vapeur consid r e soit si applicable celle du m lange et non celle des solvants constituants Aussi pour les produits entrepos s la temp rature ambiante une temp rature de 15 C devrait tre sp cifi e pour d finir la tension de vapeur de 10 kPa Enfin une possibilit d exclusion doit tre ajout e pour tenir compte de l impossibilit technique sp cifique certains produits Art 43 Tout r servoir hors sol d une capacit gale ou sup rieure 75 m tres cubes qui est destin au stockage de compos s organiques volatils dont
60. ssibilit de mortalit l utilisation non Idem M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 9 qualifi e de certaines donn es dans l tude d impact donne une image tronqu e voire m me biais e des retomb es positives des r ductions d missions de particules fines Impacts relatifs aux normes sur les compos s organiques volatils COV La section sur les missions de COV dans l tude conomique du MDDEP ne rel ve que 2 modifications qui pourraient entra ner des co ts pour certaines cat gories d exploitants Une de celles ci pourrait toucher l industrie foresti re et l valuation de son impact conomique a effectivement t fait de fa on tr s globale soit 3 500 par salle de peinture modifier la nouvelle norme g n rale d missions de COV fix e 100 kg j art 19 ne fait l objet dans l tude d aucune valuation bien que le libell actuel des sections et du pr sent chapitre soit tellement g n ral que plusieurs installations pourraient potentiellement tre touch es 11 est primordial de conna tre d abord la pr sence ou de probl matiques environnementales puis le cas ch ant les impacts et l applicabilit d une norme Impacts relatifs la norme des teneurs en soufre des combustibles fossiles L tude conomique du MDDEP tient compte de certains impacts co t de 100 M requis les raffineries de la d cision de r
61. ti res recherch es il n est plus rentable de les consumer dans des br leurs coniques et la fermeture de ces derniers ne devraient occasionner aucun co t significatif Cette conclusion ressemble un peu un raccourci En effet bien que les br leurs disparaissent graduellement du paysage et que les r sidus de bois et corces soient effectivement plus en demande aupr s d autres installations il faut voir cas par cas si de tels transferts n entra nent en effet pas de co t significatif cet exercice ne semble pas avoir t fait Evaluation des impacts des particules fines PM 2 5 sur la sant y a lieu de citer tout d abord les deux extraits suivants apparaissant dans le sommaire de l tude Les normes relatives aux missions de particules sont resserr es pour les installations de combustion de r sidus de bois ce qui aura comme cons quence la r duction des missions de particules fines PM 2 5 Les co ts anticip s varient de 173 M 238 M Toutefois les gains importants en terme de sant associ s la r duction estim e des missions de 580 tonnes de 2 5 l atmosph re devraient largement contrebalancer ces co ts Selon une valuation de l EPA la mort pr matur e d une personne pourrait repr senter en moyenne 6 M US alors qu une bronchite chronique pourrait repr senter jusqu 0 32 M US nos soulignements d En ce qui a trait l industrie du bois les
62. tification du d bit modification extension des vents la pr cision de mesure d une telle source serait incompatible avec un contexte de conformit r glementaire Cons quemment la mesure des sources effet cyclonique ne devrait tre requise que sur les nouveaux quipements L incorporation des l ments n cessaires la mesure des particules rectificateur de d bit pourrait tre pr vue lors de la conception Aussi pour l industrie du bois le CIFQ est d avis que les normes d mission de ces syst mes d mission de particules doivent tre encadr es par la section sp cifique l industrie section IV du chapitre X et que la norme de 50 mg m qui y est mentionn e soit applicable M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 14 Chapitre III L opacit des missions Art 13 L opacit des missions grises ou noires dans l atmosph re d une source de contamination ne doit pas pour chacun de ses points d mission exc der 20 sauf dans les cas et conditions suivantes 1 lors de l allumage d un foyer de combustion ou du soufflage des tubes l opacit des missions peut exc der 20 pendant une dur e maximale de 4 minutes sans toutefois d passer 60 2 lors du d marrage d un moteur fixe combustion interne des missions peut exc der 20 pendant une dur e maximale de 4 minutes 3 lors du fonctionnement d une source de contaminatio
63. tion de la mortalit associ e aux particules fines Uncertainties associated with PM mortality risk v No scientific literature supporting a direct biological mechanism for observed evidence v Direct causal agents within the complex mixture of PM responsible for reported health effects have not been identified v The extent to which adverse health effects are associated with low level exposures that occur many times year v Possible confounding in the epidemiological studies of PM 2 5 effects with other factors e g other air pollutants weather indoor outdoor air etc v The extent to which effects reported in the long term studies are associated with historical higher levels of PM rather than the levels occuring during the period of study v Reliability of the limited ambient PM 2 5 monitoring data in reflecting actual 2 5 exposures Un tel expos d incertitudes est une mise en garde tr s s rieuse quant la prudence n cessaire dans l utilisation des mortalit s vit es comme cons quences positives d coulant des nouvelles exigences contenues dans le projet de r glement Cette prudence dont a fait preuve l EPA aurait donc du tre imit e dans l tude que nous analysons Il y l suffisamment d l ments justifiant des mises en garde minimales compl tement absentes de l tude Signalons galement cet autre extrait qui suit du document de l EPA qui nous servira mettre en perspective une au
64. tre source cit e par l tude conomique du MDDEP The National Academy of Sciences in their report on research priorities for PM National Academy of Sciences 1998 indicate that there is a great deal of uncertainty about the implications of the findings of an association between PM and premature mortality for risk management due to the limited scientific information about the specific type s of particles that might cause adverse health effects the contributions of particles of outdoor origin to actual human exposures the toxicological mechanisms by which the particles might cause adverse health effects and other important questions EPA acknowledges these uncertainties however for this analysis we assume causal relationship between exposure to elevated PM and premature mortality bases on the consistent evidence of a correlation between PM and mortality reported in the scientific literature U S EPA 1996a reconna t donc v ritablement le niveau d incertitude en ce qui a trait au lien entre les PM et la mortalit Ce qui n est pas le cas de l tude du MDDEP En effet les auteurs mentionnent bien que puisqu on ne conna t pas le nombre d occurrences il n est pas Regulatory impact analysis for the final section 126 petition rule Office of air quality planning and standards Office of atmospheric Programs and U S Environmental Protection Agency December 1999 P 11 15 Regulatory impact analys
65. ts dans l industrie des p tes papiers et cartons des installations de panneaux et des installations de transformation primaire et secondaire du bois Le CIFQ demande tre consult ce sujet M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 12 Chapitre Il Valeurs limites applicables l mission de particules Section 1 Valeurs limites applicables l mission de particules provenant de proc d s industriels Cette section rend applicable la norme des particules aux proc d s des usines de p tes et papiers alors que dans le RQA actuel la norme de particules est encadr e dans le R glement sur les fabriques de p tes et papiers RFPP et ce uniquement pour certaines portions des proc d s qui y sont vis es Or l tude d impact conomique r alis e par le MDDEP Guay 2005 ne rel ve aucun impact li cet assujettissement De plus aucune caract risation des missions de particules n est disponible pour les proc d s de fabrication Les attestations d assainissement auxquelles sont assujetties les fabriques de p tes et papiers sont un outil plus appropri pour documenter et au besoin encadrer de telles missions 1 Normes d mission Art 7 Sous r serve du troisi me alin a de l article 2 de l article 9 des dispositions des chapitres VII IX et des dispositions des sections 1 XI du chapitre X du pr sent titre un proc d qui met des particules dans l atm
66. uisque nombre d installations travers le Qu bec tomberont sous cette exigence Cette nouvelle restriction viendra augmenter le co t nerg tique et probablement au moins temporairement diminuer la valorisation nerg tique de ces r sidus En cons quence il est propos de permettre le maintien de la combustion de ces r sidus lorsque certaines conditions d op ration d finir sont respect es Cet encadrement pour les chaudi res de moins de 3 MW des conditions d op ration pourrait tre fait par une modification du certificat d autorisation Section V Appareils de combustion ou fours industriels utilisant d autres combustibles Art 85 88 Cette section renferme quelques articles dont la lecture est rendue inutilement difficile par des r f rences des articles pr c dents Le CIFQ propose que les valeurs num riques des normes applicables soient mentionn es aux articles 85 et 86 De plus les r gles entourant la combustion semblent inutilement compliqu es et la simplification suivante est recommand e l article 85 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 22 Dans le cas de l utilisation d un combustible constitu d huiles us es faite conform ment aux dispositions du deuxi me alin a de l article 26 du R glement sur les mati res dangereuses et modifiant diverses dispositions r glementaires les articles 61 et 72 s appliquent Chapitre VIII Valeurs limites
67. utilement tatillons nous tenons en premier lieu signaler que le montant des investissements totaux pour 2004 mentionn dans l article est bien de 437 M Ce montant est suffisamment loign de 500 M pour que l expression pr s de 500 M ait de quoi surprendre un peu Cette entreprise porte nouveau nom Produits forestiers Arbec 11 tude d impact conomique du projet de r glement visant la refonte du R glement sur la qualit de l atmosph re Service des tudes conomiques MDDEP Octobre 2005 P 15 M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 10 galement en raison de la situation conomique pr caire de l industrie foresti re situation d ailleurs largement m diatis e les pr visions d investissement des entreprises de p tes et papiers pr sent es dans l article et qui remontent en janvier 2004 ont t fortement r vis es la baisse De plus consid rant la conjoncture actuelle dans cette industrie qui devrait tre pour l essentiel connue d un Service d tudes conomiques il est vident qu une pr vision d investissement pour une ann e donn e dans ce cas ci l ann e 2004 ne peut vraiment permettre de tirer des conclusions quant ce que seront les investissements dans les ann es qui suivent Mais il y a plus que cela En effet le montant de 437 M m rite d tre examin avec soin L article d o il est tir nous indique qu il comprend nota
68. v rerait qu une installation soit non conforme Nous croyons qu un d lai minimal de 5 ans serait acceptable pour se conformer cette nouvelle exigence consid rant que les modifications potentielles apporter suite l application des articles 72 et 153 d j pourraient avoir un impact important sur le niveau de concentration dans l air ambiant Recommandation Compte tenu que le l gislateur vise uniquement les installations de fabrication de panneaux de particules ou de fibres de bois le libell devrait s en limiter faire dispara tre ou d autres produits de bois 2 Normes d mission de particules applicables aux s choirs Ici on comprend par la lecture de cette sous section que seuls les s choirs op r s par l industrie de la fabrication de panneaux de particules ou fibres de bois sont vis s par le l gislateur Or le titre de la sous section am ne une ambigu t et devrait tre libell comme suit M moire du CIFQ Projet de r glement sur l assainissement de l atmosph re 24 Libell propos 2 Normes d mission de particules applicables aux s choirs des installations de fabrication de panneaux de particules ou de fibres de bois Article 153 2 alin a Cependant compter une source fixe existante vis e par le premier alin a doit pas mettre dans l atmosph re des particules au del des normes d mission prescrites l annexe C Nous comp

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