La veille en réseau : exemple d`une démarche d`intelligence
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1. 3 1 1 Outils utilis s une logique PULL Chaque jour la collecte d information a utilis des outils de recherche sur Internet comme le moteur de recherche simple tels www google com ou l annuaire www altavista fr En outre une grande partie de nos r sultats de recherche a t obtenue par le biais du m ta moteur de recherche www copernic com qui a fourni des r sultats tout fait pertinents Des mots cl s ont servi trouver les r ponses recherch es Mais il faut bien videmment choisir correctement ces mots cl s Aucune veille automatique sur les th mes de recherche n a t mise en place car notre proc dure de recherche tait journali re Un syst me de veille automatique reste plus pertinent pour des recherches sur un plus long terme Nous sommes rest s dans une logique PULL Le seul PUSH d informations que nous avons choisi de r ceptionner concerne nos abonnements des newsletters hebdomadaires et ou mensuelles sur le th me des hautes technologies de la nouvelle conomie ou les newsletters de diverses technopoles Nous avons donc privil gi une logique pull comme dans la majorit des cas actuellement 3 1 2 Internet une m ta source La finalit n est pas de rechercher des informations sur Internet pour faire comme tout le monde et croire qu Internet est LA source d informations Il faut le r p ter Internet et toutes les NTIC qui l accompagnent ne sont qu un moyen pas une fin2. 2 2 Du r seau l intelligence collective Ce projet aurait pu tre r alis par une seule personne bas e sur Paris mais cela aurait n cessit plus de temps pour la mission d une part car la personne aurait r alis elle seule la couverture de toutes les r gions fran aises d autre part cette personne ne poss de pas la connaissance de chaque zone g ographique or les personnes de ce r seau sont toutes originaires de la zone d implantation de leur bureau et poss dent une connaissance personnelle du tissu conomique local La strat gie r seau a alors permis une conomie de moyen et un gain de temps significatif Cette strat gie r seau a pour inconv nient de n tre cr e que pour un laps de temps relativement court donc n cessite de la part du r seau une qualit op rationnelle rapide L axe organisationnel va d montrer de quelle mani re le choix d une strat gie r seau initie une intelligence collective pour la firme 2 L axe organisationnel Ce grand cabinet a choisi de former une quipe partir de cinq tudiants du m me DESS pour ce travail le DESS ntelligence conomique et d veloppement des entreprises de l Institut de j Guy MASSE et Fran oise THIBAULT L intelligence conomique un guide pour une conomie de l intelligence Un guide pour une conomie de l intelligence dition De Boeck collection Ouvertures conomiques Balises 2000 Christian MARCON et Nicolas MOINET La str
3. et permettent de les v rifier Date buttoir pour la collecte 20 mai 2001soit 2 mois de collecte d informations qui ont permis de faire tr s correctement le tour et d identifier les acteurs 1 1 2 2 Le traitement et l analyse d information Apr s la collecte il a fallu r aliser un fichier servant de base de donn es sur les acteurs identifi s par zone d influence de nos bureaux respectifs afin d organiser la m moire de l entreprise Dans un premier temps les informations utiles et utilisables ont t tri es pour liminer le bruit informationnel La validation et la v rification des informations recueillies sont indispensables Inutile de rappeler que la qualit et la s curit sont n cessaire tout cycle de l information A cette premi re phase de tri a suivi une deuxi me phase de tri pour classer les acteurs par ordre de pertinence Il a donc fallu tablir des crit res de tri qui sont au nombre de trois un crit re qualitatif c est dire la position de l acteur dans le domaine des hautes technologies un crit re quantitatif nombre d entreprises en relation avec l acteur un crit re de localisation g ographique acteur proche ou loign des bureaux du cabinet Ces bases de donn es r alis es sous format Excel constituent la m moire de l entreprise Elles sont construites sous un format unique et standard et de mani re consensuelle avec tous les protagonistes de la mission
4. limit e pour valeruer les resseurces humames C gt Formation interne el C gt Remont e C gt Culture collective gt D BdD PA dasscanon et de l information P les Nis ques Q o5 meni orian ag ad aena Sn T o gt E ia Q pue e la Traitement human collectif gt Conqu te des io ia Da w informations commerciales tudes marketing C gt Informatmation pouf un gt Ressources Idtales traitement historique institunonnelles et associatives foires et Pour apporter des informations utiles et pertinentes tout professionnel de l intelligence conomique doit se poser les trois questions suivantes Que voulez vous savoir Pourquoi voulez vous le savoir Quand voulez vous le savoir Ce qui n cessite une grande capacit d coute et de compr hension Sans coute le besoin en information est mal compris et l intelligence conomique ne r pondra pas aux attentes du demandeur e Que voulez vous savoir Acqu rir une vision claire du domaine des hautes technologies en France par une identification des acteurs qui le composent technopoles associations clubs entreprises p pini res et incubateurs institutions Ceci permet de savoir ce que l on cherche e Pourquoi voulez vous le savoir Pour un grand cabinet de conseil la connaissance du march des entreprises High Tech permet de mettre en place des services et des offres en ad quation avec les pr occupations des entreprises
5. qui peut r sulter de ce genre de choix Il faut rappeler que si le r seau existait il n en restait pas moins subordonn une certaine hi rarchie Or si on reprend l image de la toile d araign e le centre doit tre solide sans quoi tout risque de s effondrer Le centre est f d rateur Il est vrai que le centre peut aussi se d placer ce qui a t le cas certaines fois Le couplage d une forme hi rarchique et d une forme r ticulaire doit tre bien g r pour tre parfaitement efficace car il peut survenir une confusion les uns pensant tre dans une forme rigide et les autres dans une forme souple Par ailleurs il faut veiller entretenir ce r seau Il est arriv au cours de ce stage que le r seau ne fonctionne plus pendant des semaines Il en est r sult que le r seau a un peu d p ri et il a t difficile de le r activer 2 2 Intelligence conomique et gestion des connaissances Selon le cabinet qui nous a employ le Knowledge Management se d finit comme Gestion des connaissances Collecte traitement et diffusion des savoir faire et des comp tences individuelles et collectives de l entreprise Gr ce la mise en place de bases de donn es et de solutions technologiques le KM permet par l am lioration de processus r currents et la circulation de l information plus grande chelle d am liorer la comp titivit de l entreprise Prise dans ce sens le processus d intelligence conomiq
6. rester sur les bonnes vieilles m thodes de r union de tous les acteurs du projet En conclusion la strat gie r seau mise en uvre est une combinaison de facteurs humains et num riques C est un r seau hybride 160
7. D Ma trise de l interaction ditions OHOO 2000 IRIT DELTA VEILLE 151 VSST 2001 Strat gie globale le Palmar s Strat gie de Strat gie commerciale Strat gie R amp D Strat gie ressources communication humaines Se rendre Proposer un service adapt em visible aux entreprises Acqu rir de la F4 ps r alisation de fichiers Indirecte rumeur Evaluation du co t par un budget pr visionnel relais contact et presse 1 1 2 Tactique l intelligence conomique Du c t tactique le processus d intelligence conomique mis en place a t bas sur le cycle de l information m thodologie consacr e pour toute d marche d intelligence conomique Il se pr sente sous la forme de cycle car c est la succession de quatre phases diff rentes mais compl mentaires A la fin de la quatri me tape cela recommence pour approfondir pr ciser valider et compl ter les informations obtenues Premi re phase D finition du besoin en information Deuxi me phase La collecte d information Troisi me phase Le traitement et l analyse de l information Quatri me phase La diffusion de l information Le cycle du renseignement L Hassid P Jacques Gustave N Moinet Les PME face au d fi de l Intelligence Economique Dunod 1997 152 TEXTES DES COMMUNICATIONS Tome II Le besoin en informations 4 flash interne gt Service de documentation centraksation
8. Divers champs apparaissent comme le nom l activit le domaine l adresse le t l phone etc Dans ces circonstances il ne faut pas oublier d effecteur une d claration de ce fichier nominatif aupr s de la CNIL suite la loi informatique et libert de janvier 1978 154 TEXTES DES COMMUNICATIONS Tome II Il est important de souligner qu au niveau op rationnel une premi re phase de tri a t r alis e en m me temps que l acte de collecte de l information et que dans la r alit les limites entre chaque phase ne sont pas aussi strictes 1 1 2 3 La diffusion des informations Il faut rappeler que l information n est information que si elle est utile la personne qui on la diffuse Pour cela il faut savoir qui elle est destin e En effet une information n est pertinente que si elle est donn e au bon moment au bon endroit la bonne personne A ce stade l information apporte la connaissance du domaine de la haute technologie recherch e par l entreprise et lui procure une hausse de son savoir sur son environnement c est le passage de l information l tat de connaissance la connaissance sur un th me particulier augmentant le savoir de l entreprise sur son environnement 1 2 par la voie d une strat gie r seau 1 2 1 Le r seau 1 2 1 1 D finition retenue Le terme de r seau est tr s actuel notamment dans le domaine de l information c est pour cela que nous
9. ELTA VEILLE 153 VSST 2001 e Il est d usage de distinguer les sources informationnelles formelles des sources informationnelles informelles Sources d informations formelles utilis es Presse g n raliste locale et nationale la Provence Entreprendre en M diterran e Sud Infos Presse nationale le Monde le Monde Interactif la Tribune Presse conomique les Echos Option Finance Capital Lettres institutionnelles lettres des CCI des conseils r gionaux par exemple Centres de documentation institutionnelle ou bien souvent des dossiers sont r alis s sur des th mes conomiques Rapports et textes officiels M moire d tudiants Internet On parle beaucoup d Internet en mati re de recherche d informations tant le r seau des r seaux a d une part augment la quantit d informations disponibles et d autre part a facilit leur accessibilit en r duisant les co ts d acquisition et le temps de recherche Ceci est vrai car Internet agit comme une m ta source d informations rassemblant en son sein les autres sources que nous avons cit es pr c demment Si la recherche sous forme papier d articles de presse s av re toujours n cessaire de nombreux articles d archives de presse sont d sormais disponibles en ligne par le biais d Internet La recherche et la collecte des informations sur Internet doivent se d rouler de mani re intelligente et structur e pour tre pertinente Inte
10. TES DES COMMUNICATIONS Tome II 1 L axe strat gique 1 1 L intelligence conomique 1 1 1 Principes de strat gie Qu est ce que la strat gie C est un ensemble de moyens proportionn s au service d une fin Dans ce cadre l objectif du cabinet est de poss der une vision claire du domaine des hautes technologies CCR RSC Mise en place Identifier les acteurs du R alisation de d un palmar s domaine des hautes diff rents fichiers et d entreprises technologies en France d tudes de fonds high tech sur des th matiques compl mentaires a l objectif L objectif atteindre est le pourquoi de toute action r alis e Tout processus d intelligence conomique s ins re dans une strat gie qui sert un objectif Il est important d avoir un but clairement d fini et connu avant toute mise en uvre du processus Les acteurs impliqu s dans le projet regarde ainsi dans la m me direction et cela construit l esprit de coh sion de tout travail en r seau b la strat gie labor e La strat gie r pond la question du comment atteindre l objectif d fini au pr alable Elle recouvre le s moyen s par lequel on va pouvoir identifier et acqu rir une connaissance des acteurs du domaine high tech en France La strat gie doit servir l objectif et d finit dans les grandes lignes les op rations mettre en uvre de mani re concr te Ici la strat gie choisie consiste tablir
11. VSST 2001 La veille en r seau exemple d une d marche d intelligence collective au sein d un grand cabinet de conseil pour identifier les acteurs des hautes technologies en France CHATARD Aurore PURROY Fabienne a chatard caramail com fabienne purroy caramail com Mots cl s Veille R seau Intelligence collective Strat gie Management de la connaissance Hautes technologies Information Visibilit Intelligence conomique Keywords Strategic watch Net Collective intelligence Knowledge Management High Technologies Strategy Visibility Information Competitive Intelligence Introduction Le domaine des hautes technologies conna t une forte croissance des entreprises qui le composent Dans ce contexte il est n cessaire pour les grands cabinets d avoir une vision claire des entreprises high tech afin de devenir un partenaire privil gi de leur d veloppement Pour cette raison qu un cabinet a mis en place un programme d intelligence conomique qui servira de base la communication suivante o dans un premier point nous mettrons en vidence l intelligence conomique dans une perspective strat gique de r seau puis dans un second point nous pr senterons le mod le organisationnel que nous avons retenu pour r aliser cette mission d intelligence conomique Enfin dans une derni re partie nous nous attarderons sur une approche plus fonctionnelle du travail en r seau par le biais des NTIC 150 TEX
12. aire de ce r seau permet de mieux faire circuler l information Les changes ne sont pas bloqu s par des proc dures souvent trop lourdes Le formalisme laisse place la flexibilit 2 1 1 2 Vision partag e de l intelligence conomique Ce gain de temps est aussi li la vision partag e qu ont les protagonistes concernant l intelligence conomique Venant de la m me formation ils ont la m me culture sur le sujet Rappelons ce qu est la culture Selon Kroeber et Kluckhohn la culture est un ensemble de mod les qui d coulent de comportements acquis et transmis au moyen de symboles qui expliquent ces comportements et constituent les r alisations propres un groupe de personnes Il comprend les id es traditionnelles c est dire d coulant de l histoire et surtout les valeurs qui y sont associ es Les syst mes culturels peuvent tre consid r s d une part comme les produits d une activit et d autre part comme les l ments d clencheurs de l activit venir La culture serait donc quelque chose que partagent tout ou partie des membres d un groupe social que les plus g s essaient de transmettre et enfin qui fa onnerait le comportement ou structurerait la vision que l on a du monde Pour ce groupe d tudiants le socle est donc commun chacun sachant que l change d information est essentiel Tous adh rent ce point de vue Comme ils ont fait le m me DESS il n y a pas non plus eu de
13. at gie r seau ditions www 00H00 com 2000 IRIT DELTA VEILLE 155 VSST 2001 la communication et des nouvelles technologies de l Universit de Poitiers situ sur la technop le du Futuroscope Ceci n est pas une co ncidence mais un choix strat gique Nous verrons dans un premier point comment s est organis ce groupe de travail pour voir dans un second point le lien troit qu il existe entre l intelligence conomique et la gestion des connaissances 2 1 L organisation du r seau Si ce cabinet a choisi des auditeurs de la m me formation c est pour des raisons pr cises Nous verrons en quoi ce choix est pertinent dans un premier temps Dans un second temps il nous faudra voir comment s est articul ce groupe de travail 2 1 1 Un choix pertinent L id e cl de ce choix r side certainement dans la culture commune des tudiants Provenant de la m me formation ils ont tous re u le m me enseignement et par l m me une vision de l intelligence conomique servant de base commune m me si chacun traite l information et g n re ses connaissances de mani re diff rente Comme dans une entreprise il existe une culture propre un groupe de personnes Cette culture vient notamment de l ensemble des valeurs du vocabulaire de l histoire partag e Le temps pass dans cette formation leur a permis de se conna tre et de travailler ensemble La pertinence de choix r side donc la fois dans le
14. avons voulu exposer ce mode d organisation dans cet article Le r seau est un ensemble de liens entrelac s Nous nous attachons ici un r seau de type humain la base mais nous verrons par la suite que ce r seau est hybride car il est la fois constitu d l ments humains s imbriquant dans les l ments technologiques Par d finition il suffit d tre deux pour cr er un r seau Notre mission a par contre n cessit la mise en place d un r seau de cinq personnes chacune localis e dans des villes diff rentes deux personnes sur Paris les autres se r partissant entre Lyon Marseille et Nantes 1 2 1 2 Le choix d une strat gie r seau Ce que nous appelons le choix d une strat gie r seau signifie que les responsables de projet ont d lib r ment choisi de mettre en place une strat gie qui consiste cr er ou activer et orienter les liens tiss s entre des acteurs au service d un projet Le choix d une telle strat gie a pour origine la volont de la firme de couvrir g ographiquement l ensemble du territoire national pour avoir une vision exhaustive de la haute technologie Ax sur le m me th me ce r seau ainsi constitu repose sur une logique coop titive entre les diff rents acteurs qui le composent En effet le c ur de toute r ussite d une strat gie r seau repose sur l adh sion galitaire des personnes qui le composent au projet pour lequel elle a t labor e 1
15. ci s et le manager du projet Puis ce dernier a du s entourer d une quipe et tisser la toile Le noyau a t constitu partir des tudiants du DESS et cela se sont associ es d autres personnes Une fois la toile tiss e il est ais de se d placer dessus et donc d changer car elle relie tous les points Le maillage est cr 2 1 2 2 Avantages et inconv nients de cette forme L avantage majeur se trouve dans l extr me flexibilit Il n y a ni formalisme ni proc dure entre les stagiaires Ils changent sans aucun obstacle Le r seau est une arme efficace Tel un filet il attrape les informations comme on pourrait attraper des poissons Sa forme est mobile et fluide A cette arme peut tre associ e l id e de cercle d encercler C est donc un moyen strat gique tr s efficace car il ratisse large Il faut ajouter que les probl mes autrefois li s la g ographie n ont plus lieu d tre La communication est tablie en permanence gr ce Internet au t l phone au fax Ces moyens de communication d passent donc les limites g ographiques Il est cependant noter que les r unions en pr sence de toute l quipe sont n cessaires la bonne marche d un tel projet Elles permettent de clarifier certaines choses et surtout que tout le monde ait les m mes informations au m me moment C est l le ciment du fonctionnement Le principal inconv nient est celui de l ventuelle d sorganisation
16. de ce secteur e Quand voulez vous le savoir Se fixer une date de fin de mission est n cessaire pour tablir un r tro planning et impartir chaque phase du cycle une plage temporelle d limit e afin de fixer notamment une date limite la collecte d informations Nous disposons de 6 mois pour r aliser cette mission d avril septembre la phase de collecte devant se terminer le 10 mai la phase de traitement de l information prenant quant elle 2 3 mois Suite ces questions nous d clinons le besoin d informations en divers axes de recherche pour commencer la phase de collecte des informations La d finition des axes de recherche se fait en se posant des questions autour du besoin informationnel A partir des r ponses ces questions il va s tablir une liste de mots cl s qui vont constituer le point de d part de la recherche 1 1 2 1 La collecte d informations Dans la phase collecte il s agit dans un premier temps d identifier les sources d informations qui peuvent nous apporter les l ments de r ponse notre besoin Les sources d informations sont de diff rentes natures On peut les classer comme suit e Jl faut savoir que les informations utiles celles qui vont r pondre notre besoin peuvent bien souvent se trouver en interne l organisation aussi bien qu en externe Jean Pierre BERNAT Pierre ACHARD L intelligence conomique mode d emploi ADBS 1998 IRIT D
17. en soi 10 A a Jacques CHAUMIER Les techniques documentaires Presses universitaires de France collection Que sais je 1994 11 Rapport Martre 1994 158 TEXTES DES COMMUNICATIONS Tome II Internet a ceci de formidable qu il donne acc s un nombre formidable d informations mais il faut veiller viter la boulimie et l intoxication alimentaire Internet sert de sources directes d information en allant sur les sites des technopoles ou d entreprises High Tech par exemple mais au del il agit comme le r pertoire d autres sources d informations diverses et vari es comme les rapports officiels la presse les livres etc d o le qualificatif de m ta source En donnant les r f rences de personnalit du monde High Tech d institutions de livres concernant notre th me de recherche il donne acc s la quasi totalit des sources et donc permet de remonter l information pertinente et recherch e en r alisant une arborescence 3 1 3 Quelques recommandations Il faut viter la boulimie d informations par Internet et surtout ne pas se focaliser sur Internet comme source d information unique Dans la strat gie de recherche les stagiaires ont contact des personnes discut chang lu des articles Cela permet notamment de recouper l information Plus les sources sont vari es plus l information obtenue aura un autre sens un autre clairage Cela permet incontestablement d avoir
18. gain de temps mais aussi dans cette vision partag e de l intelligence conomique 2 1 1 1 Gain de temps L adage dit le temps c est de l argent Mettre au point un tel programme demande du temps Or en prenant des personnes qui se connaissent d j et qui ont l habitude de travailler ensemble le cabinet a au moins gagn le temps de la prise de contact Cette phase n est pas n gliger Le DESS de Poitiers est essentiellement bas sur l id e du travail en groupe La plupart des exercices effectu s pendant la formation ont pour objectif de d apprendre travailler en quipe et de se manager Le travail collaboratif est un l ment essentiel en mati re d intelligence conomique Les travaux de Jean Pierre Bernat mettent en vidence le principe dit d intelligence collective L intelligence est avant tout collective Il est bien connu que l union fait la force Et toute forme de r seau suppose l adh sion d un certain nombre d individus En changeant ils sont amen s construire quelque chose de nouveau et on retrouve l id e de cr ativit qui est une autre forme d intelligence et surtout chacun apporte son point de vue et donne un autre clairage la situation Ainsi les stagiaires ont pu directement commencer le travail Et ayant l habitude de travailler ensemble ils n ont pas h sit faire marcher ce r seau pour collecter ou recouper les informations La forme r ticul
19. gence conomique Un guide pour une conomie de l intelligence dition De Boeck collection Ouvertures conomiques Balises 2000 IRIT DELTA VEILLE 159 VSST 2001 s il y a des zones d ombre dans la compr hension du message il peut tre clairci de sorte que tout le monde soit d accord Les NTIC permettent de travailler distance de mani re quasi simultan e entre les personnes donc de gagner du temps d effacer la contrainte spatiale En ce sens les NTIC engendrent et vont engendrer le d veloppement du r seau comme mode organisationnel Ne pas oublier qu elles ne sont qu un moyen et pas une fin 3 3 Quelques inconv nients demeurent Comme nous l avons voqu ci dessus il subsiste parfois une mauvaise compr hension des messages ce qui n cessite une explication vocale donc le t l phone est parfois utilis pour expliquer les messages envoy s Pour ne pas faire perdre son temps aux autres collaborateurs le simple change t l phonique en bin me peut s av rer tre tr s efficace La qu te du gain de temps est une notion essentielle Or cela prend du temps de lire ses messages C est pour cela qu il faut veiller la pertinence d un envoi Mais le principal inconv nient rencontr est li aux probl mes informatiques Il suffit que le r seau informatique ne marche plus pour que tout soit bloqu Par cons quent la solution est de laisser les NTIC de c t certains moments et de
20. lutte en 7 http icomtec univ poitiers fr KLUCKHOHN Das konzept der Kultur Kulturanthropologie D sseldorf Econ 1972 156 TEXTES DES COMMUNICATIONS Tome II essayant d imposer aux autres un certain point de vue La faiblesse qui aurait pu tre celle du manque de diversit concernant l intelligence conomique s est r v l e tre en r alit un atout 2 1 2 Articulation du groupe de travail On peut envisager ce point sous deux angles Le premier consiste comprendre quelle a t la forme de ce groupe le second consiste voir quels ont t les avantages et inconv nients de cette forme 2 1 2 1 Forme de ce groupe Le noyau form par les stagiaires a une forme r ticulaire Personne n est au dessus de personne Chaque individu est autonome et interd pendant De ce fait la flexibilit est tr s importante Ce noyau est dirig par le charg de projet et son assistant C est l le seul point de hi rarchie Cependant dans l laboration m me du projet le mode dans la prise de d cision s est av r tre la fois interactif et par concertation Seules les d cisions d ordre strat gique pour le cabinet ont t prises par les associ s concern s La forme ressemble une toile d araign e A partir de centre du filet l animal tisse sa toile en reliant chaque fil Il en va de m me concernant la cr ation de cette quipe Au d part il a fallu cr er un centre repr sent par les asso
21. messagerie lectronique Un des avantages de la messagerie lectronique est de permettre de cibler son destinataire et de diffuser les informations la bonne personne Comme il a t vu pr c demment il faut veiller ne pas noyer l information La diffuser des personnes qui ne n en ont pas besoin conduit les submerger et leur faire perdre leur temps C est pour cette raison que le transfert d information doit tre parfaitement cibl Mais ce que permet la messagerie lectronique est aussi de pouvoir diffuser une information plusieurs destinataires C est l encore une plus grande conomie des ressources Et contrairement un simple change t l phonique la messagerie lectronique permet d envoyer des documents qu il est impossible de raconter et de travailler par t l phone Tous les outils des NTIC sont donc compl mentaires 3 2 1 3 La Conf Call La conf call est une conf rence t l phonique simultan e Elle permet de connecter plusieurs personnes situ es dans des zones g ographiques diff rentes C est l outil n cessaire pour coordonner les actions des uns et des autres dans un r seau Le principal avantage est li encore une fois l conomie des ressources Il suffit de d livrer une seule fois tout le monde en m me temps quelque chose Chacun a connaissance de l information au m me instant que les autres collaborateurs Et puis i Guy MASSE et Fran oise THIBAULT Jntelli
22. on 2 2 2 Deux mati res indissociables Dans la d finition du rapport fondateur du Commissariat G n ral du Plan dit rapport Martre l intelligence conomique est d finie comme tant l ensemble des actions coordonn es de recherche de traitement et de distribution en vue de son exploitation de l information utile aux acteurs conomiques Or ce qu on peut constater c est que dans cette d finition officielle la notion de gestion des connaissances est pr sente La coordination est une condition n cessaire pour tre efficace et l information sert de mati re premi re dans la gestion des connaissances Elle devient connaissance partir du moment o elle a t trait e et qu elle donne du sens L information qui donne du sens permet par la suite de prendre une d cision plus pertinente L intelligence tant collective la gestion de cette intelligence d coulant du traitement de l information est n cessaire pour tre efficace et pertinent 3 L approche fonctionnelle du travail r seau par les NTIC 3 1 Utilisation des Nouvelles Technologies d Information et de Communication NTIC Pour effectuer cette mission nous poss dons un ordinateur portable un t l phone et un fax c est dire le mat riel de recherche minimum requis L ordinateur portable permet l acc s Internet Il faut souligner qu environ 70 des r sultats que nous avons obtenus lors de nos recherches proviennent d Internet
23. rnet par la technologie HTML permet en fait de remonter de sources en sources Objectivement nous estimons que 70 des r sultats que nous avons obtenus proviennent d Internet Mais attention il ne faut pas tomber dans ce que Guy Mass et Fran oise Thibaut appellent la boulimie informationnelle la disponibilit quantitativement importante de l information rendue possible par le biais des NTIC peut amener le veilleur chercher et chercher sans cesse D o d une part la n cessit de se fixer une date de fin la phase de collecte et d autre part de penser ne pas se focaliser uniquement sur la source Internet Car en effet ceci s est v rifi au cours de notre mission les sources informelles et particuli rement les sources humaines se sont r v l es n cessaires et compl mentaires Les sources informelles et humaines utilis es A partir d Internet on a pu rep rer au pr alable des acteurs cl s associations technopoles institutions clubs r seaux du monde de la haute technologie La m thode consiste contacter ces personnes demander des entretiens t l phoniques physiques ou lectroniques avec elles Ces personnes fournissent elles m mes les noms et coordonn es d autres personnes susceptibles de nous renseigner et ainsi de suite On apprend beaucoup de choses utiles par la discussion et l change informel Donc les sources informelles viennent en compl ment des sources formelles
24. ue semble servir la gestion de connaissance qui sert son tour la strat gie d termin e par l entreprise Mais toujours selon cette d finition on peut voir que les deux mati res se recoupent et sont m me indissociables 2 2 1 L intelligence conomique au service du KM L intelligence est collective En effet le fait d tre plusieurs permet de mettre en commun des id es et donc de cr er quelque chose enrichie par diverses sources De cette diversit na t une plus grande DETIENNE et VERNANT Les ruses de l intelligence La m tis des Grecs ditions Flammarion collections Champs IRIT DELTA VEILLE 157 VSST 2001 cr ativit De plus la mise en commun des ressources tant intellectuelles que fonctionnelles permet une plus grande conomie des forces principe fondateur de la strat gie Par cons quent le r seau mis en place pour cette mission a permis d optimiser les recherches et traitement de l information Il n en reste pas moins que le but n est pas de recueillir des informations et de les traiter pour ensuite les stocker dans un tiroir Il faut lors du traitement de l information lui donner un format afin de cr er une base de donn es L objectif est avant tout que la base de donn es tablie puisse servir l entreprise Les employ s pourront ainsi avoir acc s cette base et pourront s en servir Mais pour pouvoir lutiliser il faudra d terminer la mani re dont pourra circuler cette informati
25. un classement d entreprises de haute technologie reposant sur le taux de croissance de leurs chiffres d affaires sur les trois derni res ann es Une strat gie coh rente procure une ma trise des interactions existantes entre soi et l environnement La ma trise de ces interactions passe par deux principes fondamentaux la libert d action et l conomie des forces Comment alors se procurer la libert d action pour la r alisation du palmar s d entreprises high tech La r ponse est apport e par un processus de gestion pertinent de l information Obtenir des informations accro t la connaissance de notre environnement et permet de savoir o quand sur qui et comment agir Savoir g rer les informations mises notre environnement permet en revanche d entretenir l incertitude vis vis de la concurrence quant nos objectifs poursuivis C est pourquoi toute strat gie se nourrit in vitablement et intrins quement d informations A partir de l est il encore n cessaire de d montrer la pertinence et l utilit de l intelligence conomique La strat gie peut tre de type direct ou indirect c les tactiques mises en place Par quelles actions concr tes et par quelles tapes va passer la r alisation de la strat gie d finie Les r ponses ces questions sont de l ordre des tactiques employ es 1 Andr BEAUFFRE ntroduction la strat gie Hachette Litt rature 1998 Pierre Marie FAYAR
26. une meilleure visibilit 3 2 Le travail en r seau distance permis par les NTIC Les NTIC ne sont pas la condition sine qua none d un travail en r seau Des personnes travaillant sur un m me projet et dans un m me local peuvent tout fait organiser leur travail en r seau et r agir en r seau sans avoir recours entre elles aux NTIC Le mode de fonctionnement en r seau la mode aujourd hui ne se construit pas par les NTIC c est une fa on d tre de r agir de r fl chir Cependant les donn es du probl me changent lorsqu il s agit d effectuer un travail en r seau avec des personnes loign es l une de l autre dans ce cas pr cis l utilisation des NTIC devient n cessaires au travail en r seau 3 2 1 L exemple de notre fonctionnement 3 2 1 1 La cr ation d un e groups La d cision de cr er un e groups a t prise par le chef de projet Cet e groups propre la r alisation de notre projet devait regrouper les personnes concern es les associ s responsables le chef de projet les assistants le service informatique Le principal avantage du e groups est de permettre une certaine libert d intervention et de r action toutes les personnes abonn es re oivent le message en m me temps Il doit tre un espace de proposition et de discussion L change tant au c ur du processus choisi il est n cessaire de mettre en place certains outils assurant la fluidit de la communication 3 2 1 2 La
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