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Réutilisation des eaux usées et des boues résiduaires traitées par la

1. Facult des Sciences et Techniques Marrakech ant D partement des sciences de la terre Marrakech MEMOIRE Pr sent pour obtenir le titre de Licence Sciences et Techniques Eau et environnement R utilisation des eaux us es et des boues r siduaires trait es par la station d puration de Marrakech dans les terrains de golf et leurs effets sur la nappe souterraine et le gazon R alis par Mile Assma BABACHEIKH Encadr par Mme Roqaya BAHJOU chef division exploitation et l installation des traitements eaux us es RADEEMA Mr Khalid ELAMARI Facult des Sciences et Techniques Marrakech D partement des Sciences de la Terre laboratoire G oressources URACA2 Soutenu le 1 Mars 2012 devant le jury Mr Khalid ELAMARI FSTG Mlle Yamina BOURGEOINTI FSTG Mile Nadia KHAMLI FSTG KEMETCIements Au terme de ce travail je tiens tout d abord remercier mon Professeur Mr ELAMAR KHALID qui a fait preuve d une grande patience et disponibilit mon gard et qui m a permis gr ce ses conseils de mener bien mon stage J adresse galement ma gratitude M BAHJOU ROQAYA qui m a accueillie au sein de la station d puration des eaux us es et qui a accept de m encadrer et me diriger le long de ce travail Un grand merci pour son pr cieux suivi du m moire Mes sinc res remerciements vont galement aux membres du jury qui on
2. 52 2 R les des l ments nutritifs dans la croissance des gazons des golfs 54 3 Bonnes pratiques de Contr le du probl me de l exc s des l ments nutritifs dans Teat us e DUT S oon a a e E eaa ENA N A Raai 55 LL LES Boues t sid dire Sn orme anni ses 56 1 Composition des boues et contamination chimique Marrakech 56 gt Concl sion P n TAles nement ae re Men 60 gt Annexes e Liste des tableaux Tableau 1 Qualit des diff rents oueds de la plaine de Tensift Haouz RADEEMA Tableau 2 Taux d accroissement de la population consommation en eau potable taux de raccordement au r seau d assainissement et le d bit moyen des eaux us es de la ville de Marrakech D apr s le sch ma directeur de la RADEEMA mission A Mars 2008 Tableau 3 Bilan nerg tique de la STEP RADEEMA 2008 Tableau 4 Caract ristiques d ouvrage de d gazage Tableau 5 Caract ristique des clarificateurs Tableau 6 Caract ristiques de comptage de l effluent trait Tableau 7 Rendement du traitement secondaire D apr s le sch ma directeur dela RADEEMA Mission B Tableau 8 Norme Marocaine Arr t n 1276 01 du 17 octobre 2002 portant sur la fixation des normes de qualit des eaux destin es l irrigation extraite du RADEEMA 2009 tude de la possibilit d extension de la STEP de Marrakech Tableau 9 Les avantages et les inconv nients de chaque processus d abatteme
3. bande Les eaux de service sont prises partir du canal venturi et sont utilis es apr s leur filtration via un filtre AMIAD de 3 um et leur chloration 2 2 File boue La fili re boue commence au niveau des d canteurs primaires Elle est compos e par les tapes suivantes Epaississement Digestion Stockage D hydratation Stockeur de boues Boue primaire Digesteur B Figure 5 Cha ne de traitement des boues RADEEMA 2008 a Epaississement gravitaire La fonction de cet ouvrage est d augmenter la concentration des boues en vue de les envoyer vers la digestion avec une concentration suffisante entre 50 et 70g l Dans un souci environnemental visant limiter la consommation des r actifs sur la station la solution de l paississement gravitaire a t adopt e au lieu de l paississement m canique au polym re L ouvrage se pr sente sous la forme d un cylindre vertical fond tronconique au radier l g rement conique Les paississeurs sont aliment s par le haut et les boues sont reprises l herse et envoy es par pompage vers les digesteurs Le surnageant des boues paissies rejoint gravitairement la fosse toute eaux situ e en aval des dessableurs d shuileurs Photos Photo des Epaississeurs Les caract ristiques des tapes de la file boue sont pr sent es en Annexe 2 b La digestion ana robie La m thanisation ou digestion ana robie est u
4. Y Etudier d une part la possibilit de transport de l eau trait e par la STEP l aide des stations de pompage pour l irrigation des terrains de golf et de la palmeraie de Marrakech pour l ann e 2012 et d autre part proposer des solutions vis vis l impact de l exc s des l ments ind sirables contenus dans l eau et la boue r utilis es dans les terrains de golf Pour atteindre ces objectifs on a fait o L estimation des besoins en eau trait e pour l irrigation des terrains de golf et de la palmeraie de Marrakech de l ann e 2012 en se basant sur les donn es des ann es 2010 et 2011 o Le calcul de la capacit des pompes install es dans les stations de pompage ainsi de voir s elles peuvent satisfaire tous les besoins en eau trait e des terrains de golf et de la palmeraie de l ann e 2012 ou non o La valorisation des l ments nutritifs contenus dans les eaux us es pur es afin de d terminer la qualit des eaux du traitement tertiaire o La valorisation des boues r siduaires utilis es comme engrais dans les terrains des golfs o L influence de la r utilisation des eaux us es pur es et les boues secondaires sur le gazon et la nappe souterraine de la ville de Marrakech gt Pr sentation de la RADEEMA La RAD EEM A La R gie Autonome de Distribution d Eau et d Electricit de Marrakech a t cr partir du premier janvier 1971 et ce suite aux d lib rations du
5. de diff rents l ments mati re organique l ments fertilisants N p des m taux lourds des l ments traces organiques et d agents pathog nes La grande part des boues r siduaires est mise en d charge ou pandue sur le sol des terrains des golfs La pr sence des l ments m talliques dans ces boues les rend nuisibles non seulement pour les gazons mais aussi pour tout l environnement contamination de la nappe phr atique et les produits r colt s 1 Composition des boues et contamination chimique Marrakech Les amendements en mati re organique vont donc am liorer l ensemble des propri t s d un sol ainsi que sa fertilit en induisant une diminution des besoins en engrais commerciaux a Les l ments fertilisants et les l ments traces m talliques ou ETM Les l ments couvrant les besoins nutritionnels des plantes seront l azote le phosphore le potassium le calcium soufre et le magn sium L pandage de boues de station d puration va apporter ces l ments qui seront consomm s par des plantes Les ETM sont naturellement pr sents dans les sols et certains m me sont indispensables au d veloppement des gazons ils font partie des oligo l ments Les ETM ont une origine industrielle Cd Ni Hg Cr domestique Cd Cu Pb et pluviale Ni Pb Zn Les m taux les plus toxiques pour l homme sont Cd Hg et Pb RADEEMA 2008 b Les compos s traces organiques ou CTO
6. conseil communal de la ville le 26 d cembre 1970 La RADEEMA assure la distribution d eau et d lectricit et l exploitation du service d assainissement liquide au sein de la ville de Marrakech Les trois activit s couvrent une zone d action de 24 000 ha et une population d environ 950 000 habitants L effectif de la RADEEMA compte au 31 12 2008 un total de 917 agents tous mobilis s pour la desserte de 202 146 clients en lectricit 190 810 clients en eau potable et la gestion de 114 812 branchement d assainissement liquide Les taux de raccordement par r seau sont respectivement de Eau 94 7 Assainissement liquide 87 8 Electricit 93 5 Photo1 RADEEMA Station d puration de Marrakech Photo2 STEP Chapitre 1 Station d puration I La ville de Marrakech I 1 Qualit des ressources en eau 1 1 Les eaux de surface La Qualit des eaux de l oued Tensift est moyenne mauvaise en raison d une forte min ralisation et de la pollution organique et bact riologique importante l aval des rejets urbains de la ville de Marrakech Oued R dat et Oued Rheraya Le tableau 1 repr sente la qualit des eaux de surfaces selon les oueds de la plain de l houez Tableau 1 Qualit des diff rents oueds de la plaine de Tensift Haouz RADEEMA 2007 Oueds Qualit des eaux Oued N fis Eaux de qualit bonne mo
7. grillage m canique Les eaux charg es passent travers des grilles de plus en plus fines o les mati res volumineuses sont retenues figure 4 ju D canteur emma i CLS Ah D canteur B ATAU y D canteur C dit Dessablage d graissage R partition Figure 4 Cha ne de traitement des eaux RADEEMA 2008 Il y a trois types de d grilleurs rce Eau trait e gt Le pr d grillage consiste retenir les d chets dont la taille est sup rieure 200 ou 300 mm L ouvrage est quip par des grilles espac es de 200 mm gt Le d grillage grossier est quip de quatre d grilleurs trois m caniques et une manuelle entrefer de 100 mm gt Le d grillage fin est aussi quip de quatre d grilleurs trois m caniques et une manuelle plac e en parall les entrefer de 10 mm retient les d chets de taille sup rieure 1 cm o ss i Photo 3 Grille automatiques gauche Grille manuelle droite Le refus de la grille de protection pr d grillage manuelle est vacu directement dans une benne alors que les refus des grilles automatiques sont compact s par une vis convoyeuse avant leur vacuation vers les bennes situ es proximit puis transport s vers la d charge photo 4 Photo 4 Photo du Bennes D shuilage Dessablage Les bassins de d shuilage dessablage ont pour but d liminer les mati res
8. 123448 117773 114935 119191 SP3 1610856 148199 133701 132090 125648 128868 125647 135312 141755 140144 133701 130479 135312 SP3 1314013 120889 09063 107749 102493 105121 102493 110377 115633 114319 109063 106435 110377 SP3 1164086 107096 96619 95455 90799 93127 90799 97783 102439 101275 96619 94291 97783 SP3 1629474 149912 135246 133617 127099 130358 127099 136876 143394 141764 135246 131987 136876 SP4 1629474 149912 135246 133617 127099 130358 127089 136876 143394 141764 135246 131987 136876 SP4 1103158 101491 91562 90459 86046 88253 86046 92665 97078 95975 91562 89356 92665 SP1 282779 255116 252042 239747 245895 239747 258189 270484 267410 255116 248968 258189 Golf Aknza SPS 800000 73600 66400 65600 62400 64000 62400 67200 70400 69600 66400 64800 67200 Golf de l Ourika SP5 1000000 92000 83000 82000 78000 80000 78000 84000 88000 87000 83000 81000 84000 Jardin de l Atlas SPS 1000000 92000 83000 82000 78000 80000 78000 84000 88000 87000 83000 81000 84000 Total 25893904 2149194 2123300 2071512 2019724 2175088 2278663 2252770 2149194 2097406 2175088 Le tableau 20 r sume les besoins mensuels et journaliers moyens avec les d bits moyens du r seau de distribution de Marrakech de l ann e 2012 Il pr sente les besoins par chaque station de pompage pompe calcul s partir du tableau 19 On y remarque que le volume mensuel des stations de pompage
9. Les compos s traces organiques sont des produits chimiques hydrocarbures d tergents restes de peinture et de solvant produits de nettoyage ou de d sinfection qui sont plus ou moins d grad s par l activit microbiologique du sol Cependant au m me titre que les ETM les CTO forte dose peuvent devenir toxiques pour les micro organismes des sols c Les micro organismes pathog nes Les micro organismes jouent un r le essentiel dans les processus d puration aussi bien en station que dans le sol Il en existe une tr s grande vari t mais seul une infime partie est pathog ne On les classe parmi les virus les bact ries les protozoaires les champignons et les helminthes La concentration d une eau us e en germes pathog nes d pend du secteur d activit dont elle provient les eaux provenant d abattoirs ou de toutes industries traitant de produits d animaux sont plus largement contamin es Pour faire face cette contamination chimique il faut contr ler des rejets qui permettent de produire des boues de riches teneurs en l ments ind sirables et ainsi pr server les teneurs naturelles du sol Par ailleurs la connaissance scientifique des effets de diff rentes teneurs en l ments ind sirables sur les gazons des golfs sert pour d finir les normes r glementaires applicables l pandage depuis son origine Le choix du sol o aura lieu l pandage est un point important Il faut entre autres
10. compos s dont les effets sont ind sirables les m taux lourds soit pour la conservation des sols soit pour l volution des gazons Ces compos s au dessus d un certain seuil peuvent rendre certaines boues impropres la r utilisation par les terrains des golfs Donc la gestion des sous produits issus de l puration savoir les eaux tertiaires et les boues r siduaires doit tre rigoureuse pour satisfaire les besoins des golfs sans les d passer ANNEXES Annexe 1 les caract ristiques des tapes de la file eau 2o Pr traitement Fosse b tard Volume 4 5 m Pr d grillage L tape du pr d grillage est assur e par une grille manuelle L cartement des barreaux 200 mm Largeur du canal 3 m D grillage moyen 4 unit s dont 1 manuelle Ecartement des barreaux 100 mm Largeur du canal 1 5 m 1 vis d vacuation des d chets dans une benne de 20 m D grillage fin 4 unit s dont 1 manuelle Ecartement des barreaux 10 mm 1 vis d vacuation des d chets dans une benne de 20 m Dessablage d shuilage Constitue le d marrage de la file boues 2 unit s doubles 1 pont par unit double Surface totale 400 m Volume totale 1200 m Traitement des sables Pompes embarqu es 4 unit s de 20 m h 1 fosse de stockage 2 pompes de 80 m h 1 classificateur de 80 m h Traitement des graisses Pompe de 2 m h 1 tamisage 1 concentrat
11. de Marrakech sur la rive gauche de l oued Tensift et quelques m tres de de la d charge publique figure1 Figure 1 Situation g ographique de la STEP de la ville de Marrakech RADEEMA 2007 Le site pr sente une superficie totale d environ 18 ha Le choix du site est motiv d une part par sa c te la plus basse qui permet la collecte et le transport gravitaire des eaux us es et d autre part par sa situation tr s proche de la d charge contr l e et am nag e pour l vacuation des sous produits du traitement savoir les boues d shydrat es le sable et les refus de grilles ces deux derniers sont comparables aux ordures m nag res I1 2 Objectifs de la mise en place de la STEP Le projet de mise en place de la station d puration envisage un d doublement des files boues et biogaz un traitement secondaire tertiaire et une d sinfection qui vont s ajouter au traitement primaire de la 1 tranche figure 2 Les eaux issues du traitement tertiaire r pondront aux normes marocaines pour l irrigation de plusieurs cultures et pour l arrosage des espaces verts Bassins de Bassins de Bassins de d cantation d cantation filtre sable primaire secondaire Figure 2 Sch ma de la Station d puration de Marrakech RADEEMA 2009 tude de la possibilit d extension de la STEP de Marrakech La r utilisation des eaux us es trait es aura donc pour objectif e De so
12. eaux us es pur es varient en fonction de l origine des eaux us es brutes et du syst me d puration Ainsi par exemple dans les effluents de lagunage l azote se trouve essentiellement sous formes organique et ammoniacale Par contre dans les effluents du syst me Infiltration Percolation l azote est essentiellement sous forme nitrique Ainsi dans certaines situations le risque de pollution des eaux souterraines peut tre lev E L exc s de phosphore comme l azote entra ne une prolif ration d algues grandes consommatrices d oxyg ne ce qui peut conduire une eutrophisation dans les milieux aquatiques La concentration en potassium dans les eaux us es pur es n a pas d effet n faste sur les plantes ou l environnement C est un macronutriment qui affecte positivement la fertilit du sol et essentiel la croissance et la qualit des gazons Les eaux pur es contiennent habituellement des concentrations suffisantes en soufre zinc cuivre et autres macronutriments Les fortes concentrations en bore peuvent cr er des probl mes de phyto toxicit RADEEMA 2010 Pour r soudre ces probl mes on propose de m langer les eaux us es pur es avec une proportion d eau de nappe ou de surface pour diminuer la teneur en nitrates jusqu la limite tol r e 3 Bonnes pratiques de Contr le du probl me de l exc s des l ments nutritifs dans l eau us e pur e A l issu
13. la possibilit d extension de la STEP de Marrakech Figure 3 Sch mas descriptifs De la ligne du traitement des eaux et des boues de la station d puration de la ville de Marrakech Maquette STEP Marrakech Figure 4 Cha ne de traitement des eaux RADEEMA 2008 Figure 5 Cha ne de traitement des boues RADEEMA 2008 Figure 6 Principe de mesure de d bit mis en place l entr e de la station Figure 7 Mesure des mati res en suspension Figure 8 Mesure de la DCO Figure 9 l ments d une station boues activ es d apr s le rapport du Traitement et r utilisation des eaux us es pur es dans la ville de Marrakech 2010 Figure 10 Les diff rentes tapes de la m tabolisation de la pollution azot e RADEEMA 2008 Traitements biologiques des eaux r siduaires 3p Figure 11 Carte de r partition des complexes golfiques dans la ville de Marrakech RADEEMA 2008 Figure 12 Repr sentation des achats ventes volume d eau brute volume d eau trait e et volume moyen en fonction des mois de l ann e 2012 Figure 13 le d bit horaire moyen mis et utilis chaque station du pompage Figure 14 Caract ristiques des stations de pompage Figure 15 Influence du Un manque d a ration du sol sur la plante Pr sentation du Guide Technique de la R utilisation des Eaux Us es Epur es Etude ONEP FAO 2009 e2 Liste des photos Photo 1 RADEEMA Photo 2 STEP Pho
14. pouvoir fertilisant r duit les teneurs en compos s organiques volatils Mode d emploi Les boues sont extraites par pompe des paississeurs et dirig es directement vers le digesteur Ila t mis en place un compresseur de gaz par digesteur plus un en secours install s dans un local sp cifique Le biogaz extrait du gazom tre est comprim et inject dans la boue partir d une couronne situ e au sommet du digesteur alimentant des cannes d injection plongeant dans la boue Des pots de purge ou des lyres sont mis en place sur le circuit du biogaz pour d shumidification pour viter les risques de condensation et de blocage dans les points bas Le digesteur est quip de soupape de pression d pression plac e au sommet du d me pour Maintenir une pression inf rieure celle support e par la coupole Permettre une entr e d air en cas de mise en d pression brutale de la coupole La r action biologique optimale est de 37 C domaine de la digestion m sophile Pour r chauffer les boues fraiches entrant en digestion et compenser les d perditions thermiques chaque digesteur comporte une boucle de r chauffage sur une recirculation de boues dans un changeur eau chaude De plus l ouvrage est calorifug l int rieur Le digesteur fonctionne par le biais d une vanne t lescopique niveau constant c est dire que tout volume de boues entrant est gal au volume de boues dig
15. prendre soin d viter le ruissellement ainsi que l rosion des sols hors des parcelles pandues Ceux ci provoquent l infiltration des l ments ind sirables vers les eaux souterraines RADEEMA 2008 conchusSIM JAN EE La station d puration des eaux us es de Marrakech adapte des syst mes d puration susceptibles de produire des eaux pur es la premi re phase qui sont rejet es dans le milieu naturel Oued Tensift mais apr s un traitement biologique par les boues activ es au traitement secondaire et une d sinfection par UV au traitement tertiaire Les eaux sont pr tes l utilisation pour l arrosage des terrains de golfs aux normes marocaines Selon les r sultats obtenus on peut dire que la STEP les stations de pompage et les besoins des golfs en eau trait e pourront former un cercle ferm entre eux gr ce la capacit des pompes qui peuvent transporter les eaux trait es de l ann e 2012 par la STEP aux terrains des golfs L apport d l ments fertilisants aux gazons en quantit excessive par rapport leurs besoins peut tre nuisible Des apports trop importants peuvent alors tre toxiques pour les gazons et affecter ainsi sa croissance et son d veloppement normaux La station d puration de Marrakech recueille des rejets contenant un tr s grand nombre de polluants selon les activit s raccord es au r seau d assainissement Les boues d puration peuvent contenir des
16. qui sont des mati res insolubles fines Le principal effet de MES est de troubler l eau diminuant ainsi le rayonnement lumineux indispensable pour une bonne croissance des v g taux au fond des cours d eau c est la turbidit La figure 7 montre la m thode de mesure de la MES FILTRATION G PESEE Anhan eau y nee SEE filtre vice F1 PFSFF filtre sec JR MES 27 _ L2TT 1000 Figure 7 Mesure des mati res en suspension La demande biochimique en oxyg ne DBO La DBO correspond l oxyg ne qui a t utilis par les bact ries pour d truire ou d grader les mati res organiques biod gradables pr sentes dans l eau Cette mesure traduit donc indirectement la fraction biod gradable dans l eau et repr sente assez fid lement le processus de d gradation naturelle Les transformations des mati res organiques s effectuent en deux stades Le premier stade est relatif aux compos s carbon s d bute imm diatement et s ach ve au bout de 20 jours environ Le deuxi me stade est relatif aux compos s azot s ne commence qu au bout d une dizaine de jours et s tend sur une p riode tr s longue Il est convenu d valuer la demande biochimique en oxyg ne pendant cinq jours 20 C d sign par le sigle DBOS E La demande chimique en oxyg ne DCO La DCO correspond la quantit d oxyg ne en mg qui a t consomm e par voie chimique pour
17. r es qui en sort RADEEMA 2008 24 Photo 9 Photo du digesteur Les caract ristiques des tapes de la file boue sont pr sent es en Annexe 2 c Stockage des boues dig r es Les boues qui sortent des digesteurs sont dirig es vers le stockeur de boues dig r es plac en amont de la d shydratation Le volume de la b che de 1800 m correspond 2 jours de stockage et permet de g rer le fonctionnement de la d shydratation 6 jours sur 7 Photo10 Photo du Stockeur Les caract ristiques des tapes de la file boue sont pr sent es en Annexe 2 d D shydratation Chaulage Les boues extraites du stockage aval sont envoy es vers la d shydratation La d shydratation des boues est r alis e par 6 filtres bandes fonctionnant en parall le de 425 Kg MS h 214 quantit de MS appliqu e m tre de largeur de bande photo 11 Afin d am liorer le taux de capture et de fiabiliser la d shydratation en limitant les variations de siccit les boues sont flocul es La floculation des boues est r alis e par adjonction de polym res en produit sec Un dispositif de pr paration et d injection de 5 polym re en ligne par pompes doseuses est pr vu centrale automatique avec dilution int gr e du produit comprenant une cuve de pr paration et une cuve de maturation agit e Les boues d shydrat es auront une siccit minimale de 20 MS Il est pr vu un chaulage de s cur
18. sente taux d accroissement de la population consommation en eau potable taux de raccordement au r seau d assainissement et le d bit moyen des eaux us es de la ville de Marrakech Tableau 2 Taux d accroissement de la population consommation en eau potable taux de raccordement au r seau d assainissement et le d bit moyen des eaux us es de la ville de Marrakech D apr s le sch ma directeur de la RADEEMA mission A Mars 2008 2006 2010 2015 2020 2030 Population HAB 872 290 916 780 1 044 129 1 135 949 1 318 315 HE 35 287 470 37 451 058 49 353356 56 056 810 66 480 524 Taux de raccordement au r seau 89 95 95 98 98 d assainissement D bit moyen total 2 73 142 82 815 109 186 127 932 151 721 des eaux us es m3 j La consommation apparue dans le tableau 2 r sume le total de la consommation de la population branch e non branch e la consommation administrative industrielle et h teli re L assainissement liquide a pour but de r soudre les probl mes provoqu s par les rejets des eaux us es brutes dans le milieu r cepteur La station d puration des eaux us es tait l une des composantes cl s pour laquelle une attention particuli re tait accord e lors des tapes de l laboration des tudes II La station d puration II 1 Situation de la station Le site de la station d puration est situ au nord de la ville
19. Boues Figure 9 l ments d une station boues activ es d apr s le rapport du traitement et r utilisation des eaux us es pur es dans la ville de Marrakech 2010 40p E a Bassin d a ration L ouvrage est un chenal concentrique autour de la zone de contact La nitrification Cette r action r alise l oxydation par voie biologique de l azote ammoniacal en nitrites puis en nitrates en faisant intervenir des micro organismes strictement a robies caract ris s par un m tabolisme autotrophe vis vis du carbone figure 10 c est dire qu ils synth tisent leur mati re vivante partir du carbone min ral carbonate NH eau brute NH NO NO N0 Nitrification D nitrification ammonification Norganique eau brute assimilation azote partant dans les boues en exc s synth se bact rienne Figure10 Les diff rentes tapes de la m tabolisation de la pollution azot e RADEEMA 2008 Traitements biologiques des eaux r siduaires 3p Compte tenu des conditions climatiques locales la nitrification est possible pour un ge de boues de 8 j avec un effluent 20 C de 5j avec un effluent 30 C Si la temp rature de l effluent tait inf rieure 20 C par exemple en hiver la nitrification ne sera que partielle b Ouvrage de d gazage La phase du d gazage a pour but de d barrasser la liqueur mixte des bulles d air et pour pr venir l v
20. Tr s forte emprise fonci re Lagunage naturel Faible entretien MES en sortie sous forme d algue N cessit des r actifs D cantation lamellaire Proc d compact Niveau encore lev en MES Co teux en investissement et Barri re totale en MES et j Filtration sur membrane fonctionnement nergie et microorganismes N renouv lement des membranes Le lagunage est cart du fait d une surface n cessaire trop importante La filtration membranaire offre une barri re absolue au MES et microorganismes mais restent co teuse en investissement et en fonctionnement En fin la filtration sur sable pr sente l avantage par rapport la d cantation de mieux retenir les MES et les germes diminuant ainsi la dose de d sinfectant utiliser l aval La solution retenue pour le traitement tertiaire e Coagulation au chlorure ferrique e Floculation au polym re e Filtration rapide sur sable y Les ouvrages composant le traitement tertiaire sont e Poste de relevage e Coagulation au chlorure ferrique e Floculation au polym re e Filtration rapide sur sable e Poste de relevage L coulement des eaux ne peut se faire gravitairement entre les clarificateurs et les filtres sable compte tenu de la topographie du terrain Un relevage interm diaire est donc n cessaire Le poste de relevage b che pompes doit donc tre dimensionn de mani re env
21. a r sum Tableau 23 R les des l ments nutritifs dans l volution des gazons L ABC du gazon 2009 L azote Le phosphore Le potassium Le magn sium et les oligo l ments La formation de La croissance Des tissus Formation de la chlorophylle prot ine racinaire v g taux solides Absorption d nergie La construction Le M tabolisme La r sistance Assimilation des cellules nerg tique La Constitution Production d oxyg ne La Croissance La formation des de r serves Respiration continue enzymes La M tabolisme Le Pouvoir de efficace r g n ration La Gestion de l eau Le contenu nutritif de l eau pur e pouvant d passer les besoins de la plante l irrigation avec ces eaux peut poser un probl me de la pollution de la nappe souterraine L exc s de nutriments peut causer un d veloppement v g tatif excessif retarder la maturit ou encore r duire la qualit des gazons de golfs L azote le phosphore et le potassium sont les l ments min raux dont la plante a besoin en plus grandes quantit s A la sortie du traitement tertiaire de la station d puration des eaux us es la teneur en est de 5 mg l en phosphore est de 10mg 1 RADEEMA 2008 azote Les l ments nutritifs ne doivent cependant pas tre excessifs dans l eau trait e ils peuvent provoquer une prolif ration v g tale eutrophisation qui va son tour
22. ation L paississement des boues secondaires est r alis par 2 flottateurs pressurisation indirecte On ajoutant des polym res les boues flottent et s agglom rent la surface du flottateur jusqu former une couche paisse Les caract ristiques de ces ouvrages sont donn es dans le tableau 17 Tableau 17 Caract ristiques des paississeurs Valeur Nombre de flottateurs 2U Type Circulaire Surface 240 m Hauteur 3 6 m Diam tre 17 5 m IL 4 3 4 Digestion m sophile La digestion m sophile sera r alis e dans 4 digesteurs afin d assurer un temps de s jour minimal de 19 jours permettant un abattement moyen de 47 des mati res volatiles entrantes Les r seaux primaires et secondaires qui alimentent les digesteurs sont s par s donc les boues primaires et secondaires ne seront m lang es qu l int rieur des digesteurs Le chauffage des boues se fait par le biais de la chaudi re IL 4 3 5 Le biogaz Le cycle du gaz est identique celui de la 1 phase avec un d doublement des installations torch re gazom tre A partir des digesteurs le gaz est extrait d sulfur une partie est utilis e pour alimenter la STEP l exc s ventuel est stock et une fois le gazom tre plein l exc s du gaz est brul tude de la r gulation entre le r seau de r utilisation et le traitement tertiaire de la STEP et impact de la qualit des eaux tertiaire
23. d la RADEEMA seau ninie siai Ee eine 11 Chapitre 1 Station puration eesssesseesssssesoooeesrrsrerrreeeesresres 13 1 Qualit des ressources en du 2 a0 ne re er UE re en stand 13 2 Assainissement Quid deb adan fonbe rade Mid er RE 14 II La station d DURATIOME EE RE CERN dt nee ses 14 HM 1 Situation de ASTON Le ne nd dede Mendes 14 I1 2 Objectifs de la mise en place de la STEP 1S II 3 Traitement des eaux us es Phase 1 17 I1 3 1Mesure d accompagnement pour la protection en amont de la STEP 17 I1 3 2 Description du processus de traitement 18 E EE PR ER E T 18 2 2 File DONS UE Re Mn ERA A EEK EE ETN 22 AE E VAER T E E 26 e Le suivi des indicateurs de performances 28 Il 4 Traitement des eaux us es Phase 2 30 II 4 1 Traitement secondaire nent Et 30 H 4 3 Traitement t rtiaite trash e a 35 Chapitre 2 Etude de la r gulation entre le r seau de r utilisation etle traitement tertiaire de la STEP I Les besoins en eau pour l irrigation des golfs et de palmeraie 44 IL Etude de la capacit de chaque station de pompage en se basant sur la Puissance d s POMPES murnatiihameaisham shall 49 Chapitre 3 Qualit des eaux us e pur es et des boues r siduaires 53 I Valorisation des l ments HUTIUES attenante 52 1 Les l ments min raux et exigences des plantes gazons
24. des de sch ma directeur d assainissement liquide de la ville de Marrakech Mission A Investigations pr liminaires 2007 RADEEMA 400 p R alisation des tudes de sch ma directeur d assainissement liquide de la ville de Marrakech Mission A Investigations pr liminaires rapport Mars 2008 version d finitive RADEEMA 177p puration des eaux us es de Marrakech Mission B Etudes d Avant Projet D taill des r seaux d amen es et des stations de pompage pour la r utilisation des eaux us es dans les golfs et la Palmeraie de Marrakech 04 09 2008 RADEEMA 200p D partementd assainissement liquide Services d assistance technique des collectivit s territoriales l puration et suivi des eaux SATESE 2001 Manuel du conducteur de station de l puration des eaux us es RADEEMA 40 p Etat de la qualit des ressources en eau au Maroc e qualit des eaux superficielles e qualit des eaux souterraines tude de la possibilit d extension de la STEP de Marrakech 2009 RADEEMA 49p Mlle Nadia AZZOUZI 2010 Rapport du Traitement et r utilisation des eaux us es pur es dans la ville de Marrakech FSTG 71p R utilisation des eaux tertiaire et pour l irrigation des golfs et des palmeraies de la ville de Marrakech et valorisation des boues r siduaires 2010 RADEEMA 60p Notions de nutrition des plantes et de fertilisation des sols 2005 Manuel de formation Projet Intra
25. dra insupportable pour la communaut vu les besoins consid rables en eau d irrigation que n cessite ce type d activit La r utilisation en irrigation des eaux us es trait es par la station d puration de Marrakech repr sente une source de diversification pouvant jouer un r le majeur au vu de l ampleur des volumes que cette station permettra de traiter En raison de leur teneur en mati re organique et en l ments fertilisants les boues de station d puration sont des d chets tout fait valorisables utilis es comme des engrais dans les terrains de golfs En effet la charge importante de ces eaux us es en sels et en nitrates favorise l augmentation la salinit du sol Les nitrates percolent en profondeur provoquant ainsi un risque de contamination de la nappe souterraine Les boues r siduaires portent des l ments m talliques qui peuvent engendrer des contaminations chimiques du gazon et de la nappe phr atique Le d fi sera alors de concevoir et d op rer de nouveaux syst mes de gestion de l eau qui soient en mesure de satisfaire la demande en eau dans un contexte de raret tout en respectant les exigences de l environnement Objectifs et m thodologie du travail Ce travail comporte deux parties Une premi re partie bibliographique consacr e aux processus de traitement des eaux us es sur les trois lignes eau boue et gaz Une deuxi me partie pratique a pour objectifs de
26. e D cembre TOTAL Achats en 7 50 6 70 7 80 8 10 8 50 8 50 9 30 9 60 9 20 8 80 8 00 8 00 100 00 Ventes en 7 40 6 50 7 80 7 70 8 30 8 40 9 00 9 10 9 60 8 60 7 90 9 70 100 00 Volume Eau Brute en 9 10 8 80 8 70 7 70 7 90 7 90 8 30 8 90 8 50 8 10 7 90 8 20 100 00 100 00 Volume MOYEN en 8 30 7 58 8 13 7 83 8 18 8 15 8 75 9 10 9 00 8 45 7 98 8 58 E Dans le tableau la plupart des pourcentages des achats par les golfs sont sup rieurs aux ventes des eaux trait es de la RADEEMA ceci est d au compl ment par l eau potable Le calcul du volume d eau r utilis e dans l irrigation des golfs et la palmeraie peut se baser sur l un des quatre param tres gt Volume des achats ce param tre ne peut pas tre la variable ad quate car il associe dans la plupart des cas le volume d eau trait e et le volume d eau potable gt Volume d eau brute il ne peut pas tre la variable attendue parce que la STEP ne fait pas passer tous les volumes d eau brute au traitement tertiaire Elle traite juste la quantit demand e par les golfs gt Volume d eau trait e et volume des ventes c est les deux variables qui peuvent tre les plus proches de la r alit car elles refl tent de la consommation r elle des golfs en eau trait e Une moyenne de ces quatre variables nous permet de v rifier les hypoth s
27. e Autonome de Distribution d Eau et d Electricit de Marrakech RADEEM A a d cid de r utiliser les eaux us es trait es par la station d puration en irrigation des golfs et de la palmeraie Donc il faut calculer la consommation des golfs pour savoir le d bit de refoulement de chaque pompe ainsi que la p riode o l irrigation est maximale R partition g ographique des projets golfiques Le r seau de distribution est plac sur 52 km Pour la distribution des eaux il y a 4 stations de pompage et la 5 me est en cours de construction Figure 11 Carte de r partition des complexes golfiques dans la ville de Marrakech RADEEMA 2008 Le tableau 18 pr sente les volumes d achats en des golfs les ventes le volume de l eau brute ainsi que le volume d eau trait e au niveau de la RADEEMA pour l ann e 2012 en se basant sur les donn es des ann es 2010 et 2011 Il pr sente galement la moyenne de ses volumes Les quatre param tres sont en pourcentage car la STEP traite un pourcentage de la totalit des eaux brutes et ce pourcentage diff re d une phase l autre et d une ann e l autre Tableau 18 estimation de la r partition mensuelle des achats des golfs ventes volume d eau trait e et volume d eau brute en 2012 Mois 2012 Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembr
28. e de ce travail on propose certaines recommandations pratiques pour minimiser le risque de contamination de la nappe souterraine et la qualit des gazons des golfs a calcul des quantit s d l ments nutritifs et bilan de masse Dans le cadre de bonnes pratiques de contr le de la salinit et de l exc s des l ments nutritifs une minimisation des risques de pollution des eaux doit tenir compte de v La teneur initiale des l ments nutritifs dans le sol ou sa fertilit naturelle V Le besoin des gazons des golfs pour un rendement optimal conomique yY Les apports des l ments nutritifs par les eaux us es pur es selon les besoins des gazons yY L efficacit d utilisation des l ments nutritifs avec celle de l eau qui elle m me d pend du syst me d irrigation FAO 2003 b Choix du syst me d irrigation Le choix du syst me d irrigation et notamment le syst me qui consomme le moins d eau possible c M lange d eau us e trait e avec l eau douce sielle est disponible M langer des eaux riches en l ments nutritifs et des eaux moins concentr es ou alterner les irrigations avec ces deux cat gories d eau H Les boues r siduaires L puration de ces eaux us es s effectue en diff rentes tapes selon des techniques bas es sur des lois de la physique de la chimie et de la biologie Il en r sulte une eau pur e et un r sidu principal les boues Ce r sidu est constitu
29. e la station Les mesures de d bit sont d une tr s grande importance En effet la bonne connaissance des d bits ou volumes coul s permet de Asservir un chantillonneur Calculer des charges polluantes Effectuer des bilans d exploitation repr sentatifs des conditions de fonctionnement Dimensionner les ouvrages lors de la r habilitation ou l extension Comme il n y a pas de bassin tampon en entr e de la station celle ci doit pouvoir traiter les fortes charges en pleines journ es et les faibles charges pendant la nuit La multiplication de la surface mouill e par la vitesse d coulement permet d obtenir le d bit La figure 7 illustre le principe de mesure mis en place l entr e de la station lt me 44272 Figure 7 Principe de mesure de d bit mis en place l entr e de la station A la sortie de la station Le d bit est mesur par un d bitm tre plac sur un canal venturi dont la largeur est connue et la hauteur et la vitesse de l eau sont mesur es par des sondes 2 Mesure des charges polluantes Les mati res en suspension MES La pollution d une eau peut tre associ e la pr sence d objets flottants de mati res grossi res et de particules en suspension En fonction de la taille de ces particules on distingue g n ralement Les mati res grossi res d cantables ou flottantes Les mati res en suspension de nature organique ou min rale
30. entra ner une demande d oxyg ne et donc un appauvrissement en oxyg ne dans l eau L azote joue un r le primordial dans le m tabolisme des plantes C est le constituant num ro un des prot ines composants essentiels de la mati re vivante Il s agit donc d un facteur de croissance mais aussi de qualit L azote la facult de changer tr s facilement de forme chimique en s associant des mol cules d oxyg ne ou d hydrog ne L azote et l hydrog ne forment l ammoniac NH L azote en s associant l oxyg ne forme des nitrites NO ou des nitrates NO Ces l ments contribuent des situations d anoxie des milieux aquatiques et peuvent favoriser une eutrophisation des cosyst mes Un exc s d azote provoque v Une croissance en longueur excessive des feuilles yY Des besoins en tonte plus importants yY Des plantes plus molles et plus sensibles v Une plus grande imperm abilit l eau v Un manque d a ration du sol figure 15 ol compacte Figure 15 influence du un manque d a ration du sol sur la plante Pr sentation du Guide Technique de la R utilisation des Eaux Us es Epur es Etude ONEP FAO 2009 v Un risque accru de maladies cryptogamiques v Une croissance racinaire limit e v Plus de risque de br lures v Une r sistance l arrachement r duite L ABC du gazon 2009 Les teneurs en azote et ses formes dans les
31. entuelle flottation d une partie des boues dans les clarificateurs dont les caract ristiques sont r sum es dans le tableau 4 Valeur Surface de d gazage 62 m Temps de s jour moyen 8 min Temps de s jour en pointe temps sec 5 min Volume de la zone de d gazage 323 m Tableau 4 Caract ristiques d ouvrage de d gazage c Clarification L tape de clarification permet la s paration des eaux et des boues Les clarificateurs sont quip s d un pont comportant un racleur de surface pour la r cup ration des flottants qui sont vacu s gravitairement vers la fosse flottants dont les caract ristiques sont donn es dans le tableau 5 recevant galement ceux du d gazage Un dispositif de reprise des boues au fond de l ouvrage alimente une b che d o elles sont pour partie recircul es en t te du traitement biologique et pour partie extraites et dirig es vers le traitement des boues Tableau 5 Caract ristique des clarificateurs Valeur Nombre de clarificateurs 4U Surface unitaire 2426 m Diam tre unitaire 55 6 m d Comptage de l effluent trait Le comptage des effluents trait s est r alis en canal ouvert de type venturi avec dispositif de mesure sonde conforme aux directives de l Agence de l Eau La mesure se fait sur un seul canal l aval des clarificateurs Les caract ristiques techniques sont pr sent es da
32. es pr c dentes et de choisir le param tre le plus proche pour les calculs des volumes r utilis s 10 00 9 50 9 00 j Achats en 8 50 8 00 7 50 olume Eau Brute en 7 00 6 50 6 00 volume moyenen E Ventes en Volume Eau Trait e en 5 50 5 00 Figure 12 repr sentation des achats ventes volume d eau brute volume d eau trait e et volume moyen en fonction des mois de l ann e 2012 La figure 12 montre que le volume d eau trait e est la variable la plus proche de la moyenne Le volume d eau trait e sera donc le param tre de base pour estimer les volumes d eau distribuer pour chaque golf au cours de l ann e 2012 Pour calculer les besoins mensuels des golfs et de la palmeraie en eau en 2012 on se base sur le volume d eau trait e et les volumes annuels donn s par la STEP Et comme a la STEP peut conna tre l avance les p riodes o la demande de chaque golf en eau trait e sera augment e ou diminu e pendant toute l ann e 46 o L estimation des volumes d eau distribuer au cours de l ann e 2012 pour chaque golf est pr sent e dans le tableau 19 Ce tableau montre que e D apr s les volumes d eau annuels La palmeraie a besoin du volume d eau le plus lev et ce durant toute l ann e par rapport aux golfs e Le grand besoin des golfs apparait lors du mois janvier et le besoin le p
33. eur D cantation primaire Eau pr trait e Figure 16 Coupe longitudinal d un d canteur primaire RADEEMA d partement d assainissement liquide Services d assistance technique des collectivit s territoriales l puration et suivi des eaux SATESE 2001 Manuel du conducteur de station de l puration des eaux us es 1 ouvrage de r partition 3 d canteurs de 39 m de diam tre Surface totale 3 585 m Volume total 3971 m 3 ponts racleur 5 pompes boue 2 au d canteur A et 3 pour les d canteurs B et C Annexe 2 les caract ristiques des tapes de la file boue gt gt Epaississement gravitaire Type gravitaire Diam tre 15 m Surface unitaire 177 m Hauteur cylindrique 3 5 m l extraction des boues des paississeurs se fait par le biais de 3 pompes volum triques de 7 20 3 m h gt Da digestion ana robie 2 digesteurs Volume unitaire 6 000 m 2 changeurs 600 KW digesteur Hauteur 15 m dont 12 5 m utile 1 chaudi re 600 KW L extraction des boues dig r es se fait par 4 pompes volum triques de 112 m h Stockage des boues dig r es Volume 1800 m Agitateurs 3 unit s Hauteur 6 5 m gt gt D shydratation y Chaulage 3 filtres bande 900 kg MS h Largeur de bande 2 5 m machine 1 central polym re 1 bande transporteuse 1 pompe volum trique Bibliographie R alisation des tu
34. i environ 50 de la pollution Les d canteurs primaires sont de forme circulaire et conique au fond Ce type pr sente l avantage d une meilleure diffusion hydraulique par une herse centrale et d une collecte des boues centrales plus simple par un syst me de raclage qui ram ne les boues au centre de l ouvrage puits boues o elles sont reprises par pompage vers le traitement des boues Les mati res issues de la d cantation primaire constituent les boues primaires Le d canteur dispose d un syst me de raclage de fond qui est suspendu au moyen d articulation une charpente formant une passerelle et tournant autour de l axe du bassin Des pompes refoulent les boues directement sur les paississeurs partir des puits boues situ s au centre des d canteurs Les caract ristiques des tapes de la file d eau sont pr sent es en Annexe 1 c Canal de comptage Les eaux d cant es passent par un canal de comptage ou canal venturi quip d un d bitm tre pour mesurer le d bit des eaux trait es la sortie de la station avant de rejoindre le milieu r cepteur Oued Tensift a Photo7 Photo du Canal venturi gauche d bitm tre droite d Station des eaux de service ou eau industrielle Une partie des eaux qui ont subi une d cantation primaire est exploit e par la STEP pour des besoins de nettoyage des diff rents ouvrages la surpression et le nettoyage des filtres
35. it qui sera utilis en cas de maintenance lourde d un digesteur pour compl ter la stabilisation des boues Photol1 Filtres bande Les caract ristiques des tapes de la file boue sont pr sent es en Annexe 2 2 3 File gaz Le gaz subit les tapes suivantes Alimentation de l unit de D sulfuration x cog neration LS N N N Stockage dans un Gazom tre Photo de Gazom tre Photo du D sulfure Photo des groupes Photo du Torch re Cog n ration Photo12 photo de file gaz v Module cog n ration L nergie lectrique constitue une part importante dans la structure des d penses d exploitation de l usine d puration C est pourquoi le projet int gre cette solution visant r duire la part des co ts d exploitation li s l nergie Le projet initial pr voit que la part d autoproduction d passera les 100 avec un exc s de production qui sera sous le contr le de la RADEEMA qui elle seule en b n ficiera dans le cadre du M canisme de D veloppement Propre MDP Mais en absence d une synchronisation des installations sur le r seau publique aucun exc s ne sera produit et la cog n ration se limitera satisfaire les besoins d exploitation Pendant la 1 re phase la consommation annuelle en nergie lectrique est estim e 4 4 millions de kWh soit environ 4 4 MDH d conomie sur une ann e d exploitation Une torch re sans flamme ap
36. lourdes d une granulom trie sup rieure 200 microns La vitesse du courant d eau est ralentie l int rieure de l ouvrage permettant aux grains de sables et graviers se s dimenter au fond des bassins tandis que les huiles et graisses flottent la surface Les sables et graisses sont repris par 2 ponts racleurs de surface et suceurs de fond Les sables sont essor s et s ch s avant leurs vacuations la d charge et les graisses sont concentr es dans une fosse de stockage quip e d un dispositif d vacuation des eaux de fond L ouvrage se compose de deux ensembles de deux canaux chacun section pentagonale identiques d une surface totale de 400 m et un volume total de 1200 m Chaque bassin est quip d un pont automoteur et de trois pompes a ratrices install es le long de chaque ouvrage diffusant de fines bulles d air qui favorisent la remont e en surface des graisses et des flottants photo 5 Photo 5 photo du d ssableur d shuileur Les caract ristiques des tapes de la file d eau sont pr sent es en Annexe 1 b La d cantation primaire L eau pr trait e est envoy e des dessableurs d graisseurs par une tuyauterie DN1100mm vers un r partiteur qui alimente trois d canteurs primaires photo 6 Photo 6 Photo du R partiteur gauche d canteur droite La d cantation primaire a pour but l limination des mati res d cantables et d liminer auss
37. lus bas au mois d avril Les mois de l ann e elle augmente dans le mois janvier et elle d croit dans le mois avril Tableau 19 les volumes annuels estim s par la RADEEMA et les volumes mensuels des besoins calcul s des eaux trait es destin s l irrigation des golfs et de la palmeraie pour 2012 aliment Volume partir annuel de m an Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre D cembre SP3 879227 80889 72976 72097 68580 70338 68580 73855 77372 76493 72976 71217 73855 SP3 424808 39082 35259 34834 33135 33984 33135 35684 37383 36958 35259 34409 35684 SP3 431387 39688 35805 35374 33648 34511 33648 36236 37962 37531 35805 34942 36236 SP3 1160053 106725 96284 95124 90484 92804 90484 97444 102085 100925 96284 93964 97444 SP2 1629474 149912 135246 133617 127099 130358 127099 136876 143394 141764 135246 131987 136876 SP3 1208421 111175 100299 99090 94257 96674 94257 101507 106341 105133 100299 97882 101507 SP1 1368421 125895 13579 112210 106737 109474 106737 114947 120421 119053 113579 110842 114947 SP3 1418947 130543 17773 116354 110678 113516 110678 119191 124867 123448 117773 114935 119191 SP3 1629474 149912 135246 133617 127099 130358 127099 136876 143394 141764 135246 131987 136876 SP3 1418947 130543 17773 116354 110678 113516 110678 119191 124867
38. met donc de d lester vers l oued Tensift l exc s de d bit notamment en p riode de crues En plus ce d versoir d orage est quip d une vanne murale pour la r gulation des d bits d entr e IT 3 2 Description du processus de traitement igne de trait nt des eaux Recirculation des boues 90 720m RES Pr traitement nr Actwation D cantation Filtration physique Secondaire LEDC D sinfection bact rienne D grillage 3 D canteurs 4 Bassins d a ration 4 D canteurs Filtres rapides Canal UV Dessablage gravitaires flux piston circulaires D shuilage Circulaires de trait t des boues ren Se Digestion Dessication 3 j Frants 900 m Il Ana robi M canique 80m Phase 1 Phase i 180m3 Phase 2 Filtre bande Seconde 1200 m j paississement Phase Boues Bio bgiyues Figure 3 Sch mas descriptifs de la ligne de traitement des eaux et des boues de la station d puration de la ville de Marrakech Maquette STEP Marrakech Le traitement porte sur trois files savoir eau boues et biogaz 2 1 File eau Elle comporte deux tapes Pr traitement D cantation primaire D cantation secondaire Traitement tertiaire a Pr traitement Le traitement de l eau passe par les tapes suivantes D grillage D ssablage D huillage D cantation Primaire D grillage Les d chets solides v hicul s par l effluent sont limin s d s leur arriv e dans la station gr ce au d
39. n proc d naturel de transformation de la mati re organique en nergie par des bact ries en l absence d oxyg ne Conduite dans des enceintes confin es appel es digesteurs l int rieur desquelles les r actions de fermentation sont optimis es et contr l es Elle produit du biogaz compos majoritairement de m thane tout en r duisant de moiti le taux de mati res organiques de nombreux d chets ou sous produits biod gradables Le r sidu de la digestion est stable d sodoris d barrass en majeure partie des germes pathog nes La cha ne de digestion se divise en plusieurs postes _ l paississement des boues avant digestion E le ou les digesteurs le stockage du biogaz la d shydratation des boues apr s digestion Premier maillon du traitement des boues apr s les phases de d cantation la m thanisation facilite le traitement des boues quelle que soit leur destination finale valorisation agronomique incin ration enfouissement en installation de stockage et quels que soient les traitements interm diaires appliqu s d shydratation chaulage s chage thermique compostage En effet la m thanisation r duit de 40 en moyenne les quantit s de boues traiter limine fortement les nuisances olfactives produit un digestat stabilis d barrass en grande partie des germes pathog nes bact ries mais aussi virus et parasites et pr sentant un
40. ns le tableau 6 Tableau 6 Caract ristiques de comptage de l effluent trait Valeur D bit maximum 9 828 m h Largeur int rieur 1 400 mm Hauteur interne 1 950 mm Longueur du venturi 1 46 m Longueur totale du venturi canal d approche 20 m I1 4 2 Rendement la sortie du traitement secondaire Les rendements garantis la sortie du traitement biologique sont donn s dans le tableau 7 Tableau 7 Rendement du traitement secondaire RADEEMA 2008 A l entr e de la A la sortie du A la sortie du Param tre station mg l traitement primaire traitement 8 mg l biologique mg l MES 1766 450 10 35 DBO 3870 1 100 5 20 DCO 9460 200 35 100 Coliformes f caux 107 107 10 10 100ml NTK 120 120 5 PT 22 22 20 En se basant sur ces normes marocaines tableau 8 le traitement primaire et le traitement biologique sont insuffisants pour obtenir une bonne qualit d eau Tableau 8 Norme Marocaine Arr t n 1276 01 du 17 octobre 2002 portant sur la fixation des normes de qualit des eaux destin es l irrigation extraite du RADEEMA 2009 tude de la possibilit d extension de la STEP de Marrakech Param tres Concentration la sortie du traitement tertiaire mg l DBOS lt 10 DCO lt 95 MES lt 5 PT lt 10 Les eaux pur es en sortie du traitement biologique ne peuven
41. nt de MES Tableau 10 Caract ristique de coagulateurs Tableau 11 Caract ristiques des stockeurs de chlorure ferrique Tableau 12 Caract ristiques de floculateurs Tableau 13 Caract ristique des ouvrages de filtration Tableau 14 Rendement du traitement tertiaire D apr s RADEEMA Mission B Tableau 15 Norme Marocaine Arr t n 1276 01 du 17 octobre 2002 portant sur la fixation des normes de qualit des eaux destin es l irrigation Tableau 16 Consommations du chlore Tableau 17 Caract ristiques des paississeurs Tableau 18 Estimation de la r partition mensuelle des achats ventes volume eau trait et volume eau brute en 2012 Tableau 19 Les volumes annuels et mensuels des besoins estim s des eaux trait es destin s l irrigation des golfs et de la palmeraie pour 2012 Tableau 20 les volumes mensuels et journaliers moyens et les d bits horaires moyens pr vus pour l ann e 2012 de chaque station de pompage Tableau 21 la r partition des d bits horaires moyen des besoins globaux et particuliers sur les pompes Tableau 22 Le d bit horaire moyen distribu par chaque pompe Tableau 23 R les des l ments nutritifs dans l volution des gazons L ABC du gazon 2009 Liste des figures Figure 1 Situation g ographique de la STEP de la ville de Marrakech RADEEMA 2007 Figure 2 Sch ma de la Station d puration de Marrakech RADEEMA 2009 tude de
42. nts FAO 25 p L ABC du gazon 2009 53p Pr sentation du Guide Technique de la R utilisation des Eaux Us es Epur es 2009 Etude ONEP FAO 50 p
43. nvestissement que d exploitation Donc la solution retenue par la station de Marrakech et celle des boues activ es suivie d une clarification secondaire Ouvrages du traitement biologique Les ouvrages du traitement biologique Bassin d a ration constitu d un chenal d oxydation Unit de production et d injection d air pour le traitement biologique Ouvrage de d gazage Clarificateur succ s Unit de recirculation et d extraction des boues Dispositif de comptage des eaux clarifi es Pr leveur d chantillons des eaux trait es Dispositif de comptage des eaux by pass es Apr s la d cantation primaire l eau est dirig e vers un bassin quip de dispositifs d insufflation d air o des microorganismes naturellement pr sents dans l effluent d gradent la mati re organique dissoute L air insuffl leur fournis l oxyg ne n cessaire pour respirer et ils se d veloppent en se nourrissant de la pollution organique La clarification permet de s parer les eaux des boues secondaires issues du traitement biologique Une partie des boues est vacu e vers le traitement des boues l autre partie est recycl vers le bassin d a ration pour maintenir la masse biologique n cessaire au fonctionnement de l installation Figure 9 Oxyg ne Eau clarifi e Tec _ Se 3 5 Bassin d a ration Clarificateur Boues activ es Recircul s Boues en exc s 1 Traitement des
44. oxyder l ensemble des mati res oxydables pr sentes dans un chantillon d eau de 1 litre Elle est moins repr sentative que la DBO de la d composition des mati res organiques qui a lieu dans le milieu naturel mais elle est rapide et contrairement cette derni re elle poss de une bonne reproductibilit La DCO est particuli rement indiqu e pour mesurer la pollution d un effluent industriel kes Exemples de compos s non oxyd s Sia hydrocarbures paraffiques sels ammoniacaux zE ur es oxydation chaud sous reflux SE g Sla pendant deux heures SE Acide sulfurique Bichromate de potassium en exc s Catalyseurs Ag SO sl Figure 8 Mesure de la DCO complexant des CF HgSO 11 4 Traitement des eaux us es Phase 2 II1 4 1 Traitement secondaire Le traitement secondaire des eaux us es se fait g n ralement par voie biologique Son int r t est d liminer les compos s organiques tels que les sucres prot ines la nitrification et la d nitrification Dans le cadre du traitement biologique plusieurs techniques de traitement peuvent tre adapt es l effluent la sortie du traitement primaire Ces diff rentes techniques sont e Le lagunage naturel ou a r e Les boues activ es e La bio filtration e Les bior acteurs membranes Les bior acteurs membranes et la biofiltration sont des solutions efficaces mais n cessitent un co t lev tant en termes d i
45. oyer sur l tage de traitement tertiaire le volume journalier n cessaire l irrigation des golfs et laisser surverser vers l oued Tensift l exc dent e Coagulation floculation La turbidit et la couleur d une eau sont principalement caus es par des particules tr s petites dites particules collo dales Ces particules qui peuvent rester en suspension dans l eau durant de tr s longues p riodes peuvent m me traverser un filtre tr s fin Pour les liminer on a recours aux proc d s de coagulation et de floculation La coagulation a pour but principale de d stabiliser les particules en suspension c est dire de faciliter leur agglom ration En pratique ce proc d est caract ris par l injection et la dispersion rapide de produits chimiques sels min raux cationiques La floculation a pour objectif de favoriser l aide d un m lange lent les contacts entre les particules d stabilis es Ces particules s agglutinent pour former un floc qu on peut facilement liminer par les proc d s de d cantation et de filtration Les caract ristiques des coagulateurs sont donn es dans le tableau 10 Tableau 10 Caract ristique de coagulateurs Caract ristique Nombre 2U D bit par unit 2200 m h Volume unitaire 105 m Puissance transmise l eau 3 7 KW Le coagulant utilis est le chlorure ferrique en solution 40 Chaque coagulateur est associ deux floculate
46. p es de variateurs sp4 et sp5 le d bit horaire moyen fourni besoin satisfaire est inf rieur au d bit horaire moyen refoul par les pompes Chaque station va d marrer en premier les pompes quip es de variateur de vitesse et pour fournir le d bit requis on fait marcher ces derni res plein r gime Le reste du d bit est fourni par les autres pompes selon la figure 14 Pompe Pompe KOSEC us C C gt FO On ca On 000 Pompe Pompe EM CNE ES DES Oo ne OL he P4 JC OS One OS OD Figure 14 caract ristiques des stations de pompage P4 60000 Donc on peut conclure que les pompes install es dans les stations de pompage pourront satisfaire tous les besoins des golfs Chapitre 3 Qualit des eaux us e pur es et des boues r siduaires Le degr de traitement des eaux us es d pend principalement du devenir des eaux us es pur es de leurs sous produits et de leur impact sur l environnement naturel et humain Les objectifs de protection exigent l vacuation appropri e des eaux us es apr s un traitement ad quat visant ainsi la r duction voire l limination des risques pouvant nuire la sant publique et au fonctionnement des cosyst mes affect s par les rejets I Valorisation des l ments nutritifs 1 Les l ments min raux et exigences des plantes gazons Les eaux us es pur es ne sont pas
47. parente est install e pour avoir la possibilit de d truire le biogaz exc dentaire Ceci est un imp ratif pour des raisons de s curit et de nuisances olfactives L lectricit produite sera donc directement utilis e sur le site et la chaleur r cup r e servira soit pour le r chauffage des digesteurs soit pour les besoins du b timent d exploitation Le bilan d nergie en K Wh j est pr sent dans le tableau 3 La 2 me phase du traitement a besoin de beaucoup d nergie pour cela la step ne passe cette tape que s il y a une demande d achat des eaux trait es et boues r siduaires Tableau 3 Bilan nerg tique de la STEP RADEEMA 2008 Production kWh j Besoins kWh j Bilan kWh j 1 phase 16 000 12 000 Exc dent de 4000 2 phase 30 000 66 000 Besoin de 36 000 La file gaz commence au niveau des digesteurs le gaz fourni passe par une unit de d sulfuration pour transformer HS toxique en HS Apr s l alimentation de l unit de cog n ration qui recouvre les besoins en lectricit de la station l exc s de gaz est stock dans un gazom tre d un volume de 2000 m Une fois le gazom tre satur le gaz est brul par le biais d une torch re flamme invisible e Le suivi des indicateurs de performances Les d bits sont donn s par les d bitm tres l entr e et la sortie de la STEP 1 Mesure des d bits A l entr e d
48. que de ces rejets avant leur entr e dans le r seau d assainissement risque de perturber le fonctionnement de la station en particulier dans sa geme phase comportant le traitement biologique I 3 1Mesure d accompagnement pour la protection en amont de la STEP La station d puration de Marrakech est de type boues activ es moyenne charge Ce qui signifie que la quantit de microorganismes qui seront pr sents dans le bassin d a ration est faible en comparaison de la pollution entrante La premi re phase se limite au traitement primaire et une partie du traitement secondaire Cette phase comporte les pr traitements le traitement primaire et la fili re compl te de traitement des boues par digestion ana robie avec la valorisation du biogaz en nergie lectrique propre L objectif du traitement primaire est d liminer 90 de la pollution particulaire d cantable et de r duire aussi la pollution de l effluent d un taux sup rieur ou gal celui garanti ou pris en charge pour le dimensionnement du traitement biologique Avant d arriver la station les eaux brutes transitent par un d versoir d orage situ l ext rieur du p rim tre de la STEP en amont et servant de protection hydraulique des ouvrages En effet les ouvrages sont dimensionn s sur la base d un d bit limite qui ne doit pas tre d pass d une fa on durable 9 828 m h sous peine de dysfonctionnement le d versoir d orage per
49. rages de filtration Valeur Nombre de batteries 4U Nombre de filtres par batterie SU Longueur 9 m Largeur 4m Surface unitaire 36 m Hauteur de sable Im Hauteur de l eau 1 2 m Les caract ristiques du sable sont les suivantes e Densit apparente 1 600 kg m e Granulom trie 0 5 0 6 mm Une fois les filtres sont colmat s il faut les laver Le lavage comprend deux phases Phase 1 Apr s vidange jusqu au niveau du mat riau filtrant d colmatage par injection simultan e d air et d eau permettant de ne pas mettre en expansion le mat riau filtrant et ainsi de ne pas aboutir un classement granulom trique concentrant les fines du milieu granulaire en surface e Vitesse air 50 60 m h e Vitesse eau 8 m h e Dur e 10 min Phase 2 Rin age l eau seul e Vitesse de l eau 20 30 m h e Dur e 5 10 min 11 4 3 1 Rendement du traitement tertiaire Tableau 14 Rendement du traitement tertiaire D apr s RADEEMA Mission B Concentration la sortie du Concentration la sortie du Ne traitement secondaire traitement tertiaire DBOS5 lt 15 mg l lt 10 mg l DCO lt 100 mg l lt 95 mg l MES lt 20 mg l lt 5 mg l NGL lt 20 mg l lt 20 mg l Pt lt 20 mg l lt 10 mg l Tableau15 Norme Marocaine Arr t n 1276 01 du 17 octobre 2002 portant sur la fixation des normes de quali
50. s et des boues r siduaires sur les gazons de golfs et la nappe souterraine Chapitre 2 Etude de la r gulation entre le r seau de r utilisation et le traitement tertiaire de la STEP Dans cette partie du travail les objectifs principaux taient de gt Calculer les besoins en eau trait e pour l irrigation des golfs de Marrakech et de la palmeraie d estimer les volumes d eau que doit refouler chaque station de pompage pour l ann e 2012 en se basant sur les donn es des ann es 2010 et 2011 gt La valorisation des l ments nutritifs contenus dans les eaux du traitement tertiaire gt La valorisation des boues r siduaires utilis es comme engrais dans les terrains des golfs de Marrakech gt Appr cier l impact de la r utilisation des eaux us es pur es et des boues secondaires sur le gazon et la nappe souterraine I Les besoins en eau pour l irrigation des golfs et de la palmeraie Au cours des derni res ann es la ville de Marrakech a subit une pression touristique tr s importante qui s accompagne de la construction de nombreux complexes de golf Il s agit d une activit tr s consommatrice d eau il est donc primordial de trouver des solutions alternatives afin de prot ger les ressources hydrauliques de la r gion Consciente de l importance cruciale de la question de la gestion de l eau et de l int r t strat gique de la pr servation des ressources actuelles la R gi
51. s un probl me se pose au niveau du transport de ces eaux vers terrains de golf c est dire est ce que les pompes install es dans chaque station de pompage pourront transporter les besoins calcul s des golfs en eau trait e Pour le choix pratique d une pompe on se base sur la courbe caract ristique du d bit On cherche alors le rendement optimal conduisant au plus faible co t nerg tique Le tableau 21 fait appara tre les caract ristiques fondamentales de chaque station de pompage ainsi que le d bit horaire moyen que doit refouler chaque station de pompage En se basant sur la capacit et les caract ristiques de chaque pompe les r sultats obtenues montrent que Tableau 22 le d bit horaire moyen distribu par chaque pompe Station de pompage SP1 SP2 SP3 SP4 SP5 Nombre de pompe 4 4 4 3 3 Pompes quip es de variateurs 2 2 2 0 3 D bit m3 h Capacit des pompes 1030 848 792 234 134 D bit horaire moyen fourni m3 h besoin satisfaire 2997 2483 2294 640 324 D bit horaire moyen refoul par les Pompes quip es de variateurs m3 h 2060 1696 1584 O 402 D bit horaire moyen refoul par les Pompes non quip es de variateurs m3 h 937 787 710 702 O0 spl sp2 et sp3 le d bit horaire moyen fourni besoin satisfaire est gale au d bit horaire moyen refoul par les pompes quip es de variateurs et les pompes non qui
52. seulement appr ci es en tant que ressources en eau mais aussi comme source de fertilisation Vu leurs teneurs en l ments nutritifs l utilisation de ces eaux pur es permet aux responsables des projets golfiques de r aliser une conomie sur le co t de l eau et sur le co t des engrais RADEEMA 2010 Parmi les nombreux l ments que l on peut retrouver dans la composition des tissus v g taux dix neuf 19 seulement se sont r v l s indispensables la croissance au d veloppement et la reproduction des plantes Ces l ments essentiels sont Notions de nutrition des plantes et de fertilisation des sols Manuel de formation Projet Intrants FAO 2005 O oxyg ne C carbone l ments de l air et du sol H hydrog ne N azote P phosphore K potassium 6 l ments majeurs S soufre Ca calcium Mg magn sium Fe fer Zn zinc 16 l ments essentiels Cu cuivre fertilisants B bore 10 oligo l ments Mn mangan se Si silicium Mo molybd ne Na sodium Co cobalt CI chlore Parmi les l ments min raux indispensables pour la croissance du gazon six sont n cessaires en grande quantit sont les l ments majeurs l azote N le phosphore P le potassium K le soufre S le calcium Ca et le magn sium Mg 2 R les des l ments nutritifs dans la croissance des gazons des golfs Les l ments nutritifs jouent un r le tr s important dans la croissance des gazons o le tableau 22 l
53. t des eaux destin es l irrigation Param tres Concentration la sortie du traitement tertiaire mg l DBO5 lt 10 DCO lt 95 MES lt 5 PT lt 10 D apr s les deux tableaux 14 et 15 on constate que la qualit des eaux en sortie du traitement tertiaire respecte les limites des normes marocaines pour d irrigation des espaces verts 11 4 3 2 D sinfection en sortie du traitement tertiaire La solution retenue pour la d sinfection e Une D sinfection par les UV e Une chloration compl mentaire pour le transfert dans le r seau de distribution e D sinfection par les UV Afin de ne pas utiliser de grandes doses de chlore qui pourrait tre pr judiciable la qualit des eaux d irrigation il est pr vu d effectuer la majeure partie de la d sinfection par UV avec des lampes moyenne pression LMP L objectif est d atteindre les normes marocaines qui pr conisent un nombre de coliformes lt 200 dans 100 ml pour la r utilisation en arrosage Les ultraviolets mis une longueur d onde de 254 nm environ agissent par inactivation des acides nucl iques des noyaux cellulaires des microorganismes On notera que l inactivation est aussi efficace pour une m me dose appliqu e vis vis des parasites que des bact ries Les UV ne modifient pas la qualit physico chimique de l eau ne donnent pas de mauvais go t l eau et il n y a pas de risque de s
54. t tre utilis es directement pour l irrigation des golfs il est donc imp ratif de compl ter le traitement secondaire ou biologique par un traitement tertiaire I 4 3Traitement tertiaire Le traitement tertiaire vise liminer les derni res MES et le phosphore En Plus du traitement tertiaire une d sinfection des eaux est imp rative pour l limination des germes pathog nes pr sents dans l eau Cette tape comporte e Un abattement de MES e Une d sinfection compl mentaire L objectif du traitement tertiaire est donc d obtenir un effluent avec un taux de MES lt 5 mg l si possible lt 1mg 1 de diminuer la turbidit avant l tape de d sinfection et d abattre les Microorganismes de 3 unit s log au moins a Abattement de MES L abattement de MES peut tre effectu soit par e Lagunage naturel w U1 de e Une coagulation floculation d cantation lamellaire e Une coagulation floculation filtration rapide sur sable e Une filtration sur membrane Le tableau suivant montre les avantages et les inconv nients de chaque processus d abattement de MES La filtration rapide sur sable est simple et peu couteuse en raison des normes de volumes d eau filtrer mais la filtration sur membrane reste encore couteuse tableau 9 Tableau 9 les avantages et les inconv nients de chaque processus d abattement de MES Avantages Inconv nient Proc d simple
55. t accept de juger mon travail Enfin mes remerciements vont aussi toutes les personnes du d partement des sciences de la terre qui ont particip ma formation ou la r alisation de ce travail R sum Ce travail consiste en l tude des diff rentes tapes de traitement d eau us e boue et gaz Un int r t particulier a t consacr au traitement tertiaire des eaux et des boues r siduaires pour les exploiter dans l arrosage des golfs Marrakech Pour l irrigation des golfs les pr visions des besoins pour l ann e 2012 ont t estim es partir des volumes d eau trait e au niveau de la RADEEMA La capacit des pompes install es dans les stations de pompage est suffisante pour satisfaire les besoins des golfs Enfin on a constat que les effets des l ments nutritifs contenus dans les eaux tertiaires et les m taux lourds existants dans les boues r siduaires posent un danger en cas d exc s sur les gazons des golfs et galement sur la nappe souterraine Pour r soudre ce probl me des propositions pratiques pour diminuer l effet de ces l ments sur la nappe ont t propos es Sommaire Liste des tableaux E N EAE E E S T E nee ne AS 5 Listedes ISUr S sn e e aaae ea a a E A nee ne E 6 Tiste d s photos smith sd e R es i E E 7 Liste des abr viations en EE a R OE O EREE E A 8 Introd ctiongen talE s stenen pna ra aAA A O E E titane 9 Pr sentation
56. to 3 Grille automatiques gauche Grille manuelle droite Photo 4 Photo du Bennes Photo 5 Photo du D ssableur d shuileurr Photo 6 Photo du R partiteur gauche d canteur droite Photo 7 Photo du Canal venturi gauche d bitm tre droite Photo 8 Photo des Epaississeurs Photo 9 Photo du digesteur Photo 10 Photo du Stockeur Photo 11 Filtres bande Photo 12 Photo de file gaz Liste des abr viations RADEEMA R gie Autonome de Distribution d Eau d Electricit de Marrakech AEP Alimentation en Eau Potable STEP Station d Epuration des Eaux Pollu es ONEP Office National de l Eau Potable DBOS Demande biologique en oxyg ne pendant 5 jours DCO Demande chimique en oxyg ne MES Mati res en suspension PT Phosphore NGL L azote Global NTk Azote Total Kjeldal FAB Filtre Bande SP station de pompage La ville de Marrakech a connu ces derni res ann es un d veloppement urbanistique et d mographique spectaculaire en raison notamment de l accroissement de l activit touristique La demande en eau de consommation ne cesse de cro tre ce qui implique une pression de plus en plus forte sur les ressources en eau disponibles Avec la construction r cente et le d veloppement planifi de plusieurs complexes de golf Marrakech cette pression sur les ressources en eau augmentera encore voir devien
57. ue station de pompage Tableau 21 la r partition des d bits horaires moyen des besoins globaux et particuliers sur les pompes sp1 sp2 sp3 sp4 sp5 D bit horaire moyen des besoins en m h 2997 2483 2294 640 324 D bit horaire moyen des besoins faisant appel chaque pompe utilis par sp en m h 514 189 1654 316 324 On peut r sumer les r sultats du tableau 20 par le diagramme suivant m D bit horaire moyen en m h E D bit horaire moyen utilis par sp en m h En E z o c S e E v e S w a E n sp3 sp4 sp5 Stations de pompage sp1 sp2 Figure 13 le d bit horaire moyen mis et utilis chaque station du pompage Les r sultats du diagramme montrent que sp1 garde le d bit horaire moyen le plus lev qui diminue de fa on successive sur les autres stations de pompage Le d bit horaire moyen utilis pour l irrigation des golfs a connu une augmentation tr s marqu e dans sp3 car cette derni re irrigue plusieurs nombres de golfs par rapport aux autres stations de pompage II Etude de la capacit des stations de pompage en se basant sur la puissance des pompes Jusqu maintenant on a fait une pr vision des besoins des golfs en eau trait es pour l ann e 2012 ainsi de d terminer les d bits horaires moyens des eaux qui doivent tre refoul par chaque station de pompage Mai
58. ulager les ressources en eau potable e Assurer un Bon d veloppement de la culture vue la qualit chimique des eaux e Protection des nappes souterraines du danger de contamination par les constituants d une eau us e non trait e L puration des eaux us es sur plusieurs niveaux avant de les rejeter en milieu naturel notamment oued Tensift engendre une protection de toutes les composantes de l environnement savoir l eau la biomasse la terre et l air L eau est l un des vecteurs principaux de transmission de maladies Dans la station d puration les eaux us es subissent des traitements afin de rendre n gligeable leur composition en mati res ind sirables et toxiques nocives la sant humaine et qui se transmettent soit par contact direct avec les eaux soit indirectement par l irrigation des cultures par des eaux us es non trait es Pr server l environnement am liorer les conditions sanitaires et offrir ainsi une atmosph re de plus en plus accueillante aux touristes 11 3 Traitement des eaux us es Phase 1 Les eaux us es traiter peuvent tre class es en e Eaux us es domestiques e Faux us es industrielles e Eaux pluviales en partie e Eaux claires parasites La proportion des eaux us es industrielles est estim e plus de 10 de la charge totale Toutefois l absence d une maitrise parfaite des rejets industriels et le manque d un traitement sp cifi
59. urdosage En revanche les UV n ont pas d action sur les go ts les odeurs et la couleur L irradiation UV se fait directement sur le canal de sortie Paval des filtres sable En fonction du d bit une ou plusieurs lampes sont install es et mises en route en s rie le long de ce canal RADEEMA 2008 Il existe actuellement 2 types de lampes e Lampes Basse Pression BP rendement nerg tique 15 e Lampes Moyenne Pression MP rendement nerg tique 30 La dugr e de vie des deux types de lampes est similaire sup rieure 10 mois en continu et il faut moins de lampes MP pour une m me efficacit Cette d sinfection n ayant pas d effet r manent une chloration r siduelle est n cessaire L inconv nient majeur des UV est li la difficult de contr le de l efficacit de la d sinfection En effet les UV inactivent les microorganismes mais ne les liminent pas e Chloration En compl ment de la d sinfection UV une chloration au chlore gazeux sera mise en uvre la fois pour am liorer l abattement des microorganismes et limiter le d veloppement bact rien dans le r seau lors de son transfert La dose pr voir est comprise entre 5 et 10mg I Les consommations en chlore sont pr sent es dans le tableau 16 Tableau 16 consommations du chlore Chlore Dosage 5mg l 443 kg j Dosage 10mg l 885 kg j IL 4 3 3 Epaississement dynamique des boues par flott
60. urs et chaque floculateur alimente un module de cinq filtres sable Le stockage de chlorure ferrique est pr vu en cuves en mati re plastique arm e Les caract ristiques de ces derni res sont pr sent es dans le tableau 11 Tableau 11 Caract ristiques des stockeurs de chlorure ferrique Valeur Nombre de cuve 2 Volume unitaire 50 m Diam tre int rieur 2 9 m Hauteur cylindrique 7 6 m Tableau 12 Caract ristiques de floculateurs Caract ristiques Nombre 4U D bit par unit 1100 m h Volume 128 m Puissance transmise l eau 1 3 KW Comme pour la coagulation il est pr vu pour chaque file principale de traitement un ouvrage agitation lente pour r aliser la floculation Il y aura donc au total de quatre ouvrages de floculation dont les caract ristiques sont pr sent es dans le tableau 12 Un ajout de polym re est effectu afin de favoriser le grossissement des flocs et am liorer l abattement de MES Le dosage du polym re s effectue par des pompes doseuses e Filtration rapide sur sable A la sortie des floculateurs l eau p n tre vitesse lente de 7m h dans le chenal d alimentation de filtres Quatre chenaux plac s en lignes sont pr vus Chaque chenal alimente un module de cinq filtres de 36 m soit une surface de 720m dont les caract ristiques sont r sum es dans le tableau 13 Tableau 13 Caract ristiques des ouv
61. varient de fa on d croissante en commen ant par spl et en terminant par sp5 suivant le trajet du r seau car la totalit des eaux trait es passent en premier temps dans splet quand les d bits demand s d passent la capacit de sp1 on fait appel sp2 et ainsi de suite Tableau 20 les volumes mensuels et journaliers moyens et les d bits horaires moyens pr vus pour l ann e 2012 de chaque station de pompage volume volume D bit mensuel journalier horaire 202 Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre D cembre TOTAL Mois mr M mr M spi 2382239 2149194 2123300 2019724 2071512 2019724 2175088 2278663 2252770 2149194 2097406 2175088 25893904 2157825 71927 2997 sp2 1973565 1780499 1759047 1673240 1716144 1673240 1801951 1887758 1866306 1780499 1737596 1801951 21451799 1787650 59588 2483 sp3 1823654 1645253 1625431 1546141 1585786 1546141 1665075 1744365 1724542 1645253 1605608 1665075 19822325 1651860 55062 2294 sp4 509002 459208 453676 431545 442610 431545 464741 486872 481339 459208 448143 464741 5532632 461053 15368 640 sp5 257600 232400 229600 218400 224000 218400 235200 246400 243600 232400 226800 235200 2800000 233333 77778 324 D apr s les r sultats du tableau 20 on calcule le d bit horaire moyen de chaq
62. yenne apies tous les usages avec un traitement normal pour l AEP Eaux de qualit bonne moyenne aptes tous les oued Zat 6 3 usages avec un traitement normal pour l AEP Oued R dat Eaux de qualit moyenne une salinit lev e enregistr e au niveau de la station Sidi Rahal et aval Sidi Rahal Oued Rheraya tahanaout Eaux de qualit moyenne probl me de salinit Oued Ourika Eaux de qualit bonne moyenne aptes tous les usages avec traitement normal pour l AEP 1 2 Les eaux souterraines Pour la r gion de Marrakech la principale nappe est celle de Haouz Mejjate C est la nappe la plus productive de la r gion mais galement la plus exploit e La nappe du Haouz Mejjate Bas Tensift pr sente une qualit moyenne mauvaise Mais au niveau du secteur de la nappe du Haouz situ en aval de Marrakech les eaux deviennent de tr s mauvaise qualit vue la teneur lev e en nitrates et leur salinit qui d passe g n ralement 4g l Lyakhloufi 2001 et ONEP 1993 I 2 Assainissement liquide La ville de Marrakech est dot e d un r seau d assainissement collectif de deux types unitaires et pseudo s paratifs figure 1 Le mode pseudo s paratif est adopt dans la zone industrielle Sidi Ghanem la zone M Hamid et les zones quip s apr s 1998 Tous ces collecteurs m nent au point de rejet qu on appelle le milieu r cepteur c est l Oued Tensift Le tableau 2 pr

Réutilisation des eaux usées et des boues résiduaires traitées par la

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