Expertise médicale judiciaire : Un débat nécessaire
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1. cation du dossier m dical du d funt afin de faire valoir leurs droits En l esp ce Monsieur B s interroge sur les conditions dans lesquelles Madame C a r dig peu avant son d c s un testament hologra phe au b n fice d une tierce personne L attention du M diateur a t appel e sur le refus de l tablissement d acc der sa demande et sur les arguments avan c s pour refuser cet acc s En premier lieu l tablissement soutient ne disposer d aucun l ment prouvant que Madame C ne s est pas oppos e de son vivant la communication de son dossier m dical Mais l article L 1110 4 du Code de la sant publique n exige nullement ce consentement expr s form de leur vivant par les d funts Ce qui est exig de mani re expresse c est un ventuel refus de communication En l esp ce la preuve de l existence d un tel refus n est nullement rapport e En second lieu l tablissement fait valoir que le r clamant n apporte pas la preuve de sa qualit d ayant droit et exige la produc tion d un acte de notori t d un certificat d h r dit ou d un certificat d h ritier en NA adame D professeure certifi e hors classe de lettres classiques envisage de prendre sa retraite la fin de l ann e scolaire 2007 2008 tant donn que durant les cinq premi res ann es de sa vie professionnelle elle a t ma tresse auxiliaire donc non titu laire dans quatre2. l expert ainsi qu obtenir la communi cation des pi ces n cessaires l exper tise cette difficult pouvant galement tre prouv e par les experts eux m mes Pour rendre cette obligation contraignante il pourrait tre recouru la condam nation de la partie d faillante une astreinte journali re jusqu commu nication des informations Il est gale ment souhaitable de renforcer le droit d acc s de l expert toutes les infor mations n cessaires sa mission en r solvant la question du secret m dical pouvant constituer un obstacle UN CO T TRANSPARENT ET ADAPT Enfin le droit l expertise dans le cadre d une proc dure judiciaire se trouve compromis par son co t La vari t des r gles cet gard entre les justices civile p nale et administrative cr e une v ritable in galit entre les justiciables dans leurs droits acc der une expertise Le syst me de la consignation pr alable appliqu en mati re civile appara t comme le moins satisfaisant Une transparence et une relative harmonisation des honoraires s imposent le niveau des tarifs devant aussi correspondre la qualit et au niveau de complexit de l expertise M diateur Actualit s 2 Le M diateur dans l impossibilit d intervenir pre de l article 11delaloidu3 janvier 1973 et modifi par la loi n 89 18 le M diateur de la R publique ne peutinterve nir dans une proc dure engag e dev
3. publique participe cette r flexion en se penchant plus particuli rement sur le cas de expertise m dicale judiciaire L EXPERT ET LE D CIDEUR UNIS POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE domaine judiciaire si l expert apporte un savoir le juge garde l autorit Mais nous avons vu notamment au fil de certai nes affaires qui ont fait l actualit ces derni res ann es les limites de rupture du point d quilibre pourtant n cessaire entre expertise et d cision Or quand l expertise tend remplacer la preuve et que les d cideurs laissent s tioler la responsabilit de leur autorit c est tout le syst me judiciaire qui se trouve remis en cause les citoyens perdant leurs rep res et leur confiance Si mon r le en tant que M diateur de la R publique est de rappeler d un c t les d cideurs leur autorit je ne peux d un autre c t faire l conomie d une r flexion profonde sur les moyens de conforter la cr dibilit des expertises et des experts L exigence de qualit envers les expertises doit tre la hauteur de l importance des cons quences qui M diateur Actualit s Avrir 2008 N 36 Suite du dossier pages 2 et 3 peuvent en d couler Face aux critiques r currentes dont l expertise fait l objet sa r forme m appara t n cessaire dans l objectif de renforcer les principes qui doivent la guider la fiabilit d abord qui implique la comp tence t
4. tible pour des habitations Aux r clamations d pos es par l int ress la municipalit r pond qu il faut viter l habitat dispers Ne pouvant obtenir satisfaction Monsieur M sollicite l intervention du d l gu Celui ci fait valoir aupr s de la municipalit que le fait de rendre la parcelle en partie constructible ne favorise pas le mitage car elle est situ e proximit de parcelles d j construites et entre parfaitement dans le cadre de la loi 2003 52 article 33 sur l urbanisme et l habitat D autre part il mentionne que les dispositions envisag es dans le PLU ne s inscrivent pas dans la logi que du choix d am nagement de construc tions nouvelles retenu par ailleurs pour le d veloppement d mographique et cono mique de la commune Apr s avoir m rement r fl chi le maire r pond au d l gu en l informant que le conseil municipal a finalement d cid de modifier le projet de PLU et d inclure en zone constructible une surface de 4700 m sur la fameuse parcelle Monsieur M va donc pouvoir prendre sa retraite sur la terre de ses anc tres MAYENNE UNE MAISON SANS LECTRICIT NEA Monsieur et Madame B ont acquis E en 2003 un b timent de ferme dans le sud de la Mayenne mais ils ne se sont install s dans leur nouvelle habitation qu au d but de l ann e 2007 apr s avoir perdu leur emploi en r gion parisienne Selon le certificat d urbanisme tabli en 2003 l ancien b timent
5. France condamn e par la CEDH sur le terrain Maires et d l gu s du M diateur mieux se conna tre pour mieux d samorcer les conflits Les d l gu s du M diateur de la R publique sont de plus en plus souvent amen s rencontrer les maires pour traiter les litiges dont ils sont saisis Mieux se conna tre et apprendre travailler ensemble permet souvent de d samorcer les conflits A fur et mesure que leur r le est mieux connu du public les d l gu s sont de plus en plus fr quemment saisis de litiges concernant des communes Ce n est pas tonnant compte tenu de l importance des responsabilit s exerc es par les lus locaux dans des domaines qui touchent la vie quotidienne des habitants Mais bien que les d cisions prises par les maires entrent depuis 1973 dans le champ de comp tence du M diateur de la R publique une partie des lus surtout dans les petites communes conna t mal le r le de l Institution ils r agis sent parfois avec m fiance lorsqu ils sont saisis pour la premi re fois par un d l gu Pour viter ces malentendus le M diateur HAUTE MARNE UNE FACTURE TROP SAL E NEA Le d l gu est saisi par un CZI propri taire qui se plaint d un maire propos du montant de la participa tion aux frais de travaux d assainissement qui lui sont r clam s Le r clamant invoque des contradictions de facturation et le non respect des clauses financi res d finies par la colle
6. de ferme tait th o riquement desservi en lectricit avec une capacit suffisante En r alit l habitation ne disposait d aucune alimentation lec trique conforme la r glementation si ce n est la possibilit de se connecter un poteau plac proximit que le vendeur comptait utiliser Mais la r glementation actuelle ne permet plus de r aliser ce bran chement dans les conditions initiales EDF envisage alors d alimenter l habitation partir d un compteur install sur la voie publique distant de plus de 300 m tres et de mettre la charge des nouveaux acqu reurs le montant des travaux r aliser Mais la somme demand e repr sente le tiers du co t d acquisition du b timent ce qui est bien au dessus des possibilit s financi res de ce couple qui vient alors trouver le d l gu amp out Ce dernier intervient aupr s du maire pour qu il organise une r union avec les parties en cause Une solution interm diaire consistant placer le compteur proximit de la maison sur le chemin priv desservant la ferme est finalement adop t e apr s une concertation avec le maire le syndicat d lectrification qui prend sa charge une partie des travaux et EDE Cette solution de bon sens permet de r tablir lali mentation lectrique du b timent dans une p riode encore hivernale et de mettre fin des branchements de fortune HAUTES ALPES DES R CLAMATIONS PARFOIS ABUSIV
7. elles fiables On ne doit pas faire un proc s d inten tion aux expertises m dicales plus qu aux expertises en d autres domaines La fiabilit de l expertise m dicale repose avant tout comme dans toutes les disciplines sur la qualit de l expert Il doit tre comp tent et surtout objectif impartial et ind pen dant Il doit galement respecter la m tho dologie applicable sa mission Il doit enfin r pondre aux questions qui lui sont pos es de fa on claire et compr hensible afin que tous juges avocats et parties saisissent sa pens e et puissent exploiter utilement l expertise Pr cisons enfin que le r le de l expert est de ne rien carter de tout dire m me si cela dessert quelqu un il doit fuir toute attitude compassionnelle Les m decins de recours dans Dossier urgent sur www lcpan fr index asp rubrique missions Le M diateur de la R publique entend soumettre aux pouvoirs publics des pistes de r forme de l ex pertise judiciaire dans le domaine m dical quel a A 2 ASSEMBLEE NATIONALE teur co expert ou dans le cadre d un coll ge Aujourd hui le Code de proc dure civile interdit un expert de rechercher un autre avis sauf L UNE BONNE EXPERTISE si es sont les r formes qui dans une sp cialit vous paraissent les plus JUDICIAIRE EST UNE diff rente Cela nous n cessaires EXPERTISE QUI VA semble une erreur Concernant l expert c est la R PONDRE TOUTE
8. indemnisation de p riodes non travaill es par l assurance ch mage en d pit de la position n gative de l Unedic l gard du portage En effet la direction g n rale de l Unedic consid re que le portage salarial repose sur une relation triangulaire Une personne g n ralement un consultant effectue une prestation de services pour une entreprise d accueil Celle ci paye des honoraires qui lui sont factur s par une soci t de portage qui les r troc de au consultant sous forme de salaire apr s d duction des cotisations sociales et d une commission pr lev e par la soci t de portage Force est de constater que le contrat liant une personne employ e par une entreprise de portage salarial et le port n est pas un contrat de travail tel que d fini par la juris prudence constante de la Cour de cassation l l ment caract ristique du contrat de travail le lien de subordi nation faisant d faut En effet l existence d une rela tion de travail ne d pend ni de la volont exprim e par les parties ni de la d nomination qu elles ont donn e leur convention mais des conditions de fait dans lesquel les est exerc e l activit des travailleurs Cass soc Labbane 19 12 2000 Encadrer les pratiques en vigueur Cependant les pratiques de portage salarial ne cessant de se d velopper les pouvoirs publics ont t sollicit s pour se prononcer sur la lic it de telles pratiqu
9. l incite ses d l gu s informer les maires en utilisant notamment le relais des associations d partementales d lus sur l int r t d une d marche de m diation souple et proche du terrain qui en privil giant les solutions de bon sens contribue r duire les tensions et apaiser les conflits D ailleurs quelques maires sont d sormais si convaincus de luti lit de la m diation qu ils ont dot leur ville d un m diateur municipal Celui ci r gle notamment les diff rends opposant des habitants aux services communaux ainsi que des litiges de voisinage Les exemples qui suivent t moignent des r sultats concrets que cette approche partenariale permet d obtenir mairie le premier adjoint et l int ress l issue de cette r union il propose la neutra lisation symbolique d une partie de la cana lisation longue de deux m tres et titre de compensation l enl vement par les services municipaux qui accompliront ce travail de trois souches d arbres proches des canalisa tions et la remise en tat des lieux Les travaux sont r alis s la totale satisfac tion des parties CREUSE RETOUR AUX SOURCES A Originaire du d partement CZJ Monsieur M est propri taire en indivision de terrains dans un hameau Domicili en r gion parisienne il souhaite un retour au pays pour sa retraite Or dans le projet de PLU de la commune ces terrains se trouvent en zone inconstruc
10. l absence de contr le des parties sur une expertise ou les mauvaises conditions de production des conclusions d une expertise peuvent heurter le principe du contradictoire et les r gles du proc s quitable C est ainsi que la France a t condamn e en 1997 pour avoir d cid que la possibilit de discuter contradictoirement des conclusions d une expertise devant le tribunal constituait une garantie suffisante pour le justiciable Comme l nonce la CEDH l un des l ments d une proc dure quitable au sens de l article 6 1estle caract re contradictoire de celle ci SFA La communication d un dossier m dical CS refus e tort chaque partie doit en principe avoir la facult non seulement de faire conna tre les l ments quisontn cessaires au succ s de ses pr tentions mais aussi de prendre connaissance et de discuter toute pi ce ou observation pr sent e au juge en vue d influencer sa d cision Par cons quent la phase d expertise ne constitue pas un moment neutre dans la proc dure juridictionnelle les conclusions des experts tant susceptibles d influencer de mani re pr pond rante P appr ciation des faits C est galement pour avoir refus de faire droit une demande de contre expertise par un plaignant la suite d un revirement de l expert durant l audience que la France a de nouveau t condamn e en 2001 La cour a consid r qu il avait t port a
11. r glementations puisse conduire une application mesu r e de la loi fiscale yi ines dui doi ATA iolences urbaines qui doit payer par une jurisprudence bien tablie CE arr t du 3 mars 2003 qui s organise autour du crit re de pr m ditation En l tat ce dossier n a pu trouver son r glement mais il met en vidence la n cessit d une r flexion sur les r les respectifs de l tat et de Passu reur afin d aboutir une volution juris prudentielle prenant mieux en compte chaque situation et une extension de la couverture des risques par les assuran ces ventuellement par la cr ation d un fonds d indemnisation faisant inter venir la notion de solidarit L enjeu tant l quilibre entre indemnisation des victimes et niveau des d penses publi ques ou priv es MORANE actualit s PORTAGE SALARIAL TRAVAIL SALARI OU AUTONOME L attention du M diateur de la R publique a t appel e plusieurs reprises sur la pratique du portage salarial Au del de l absence de d finition juridique se pose le probl me du statut des travailleurs port s qui semblent choisir ce type de contrat tant au regard de l ind pendance que de la protection sociale du r gime des salari s laquelle ils pensent pouvoir pr tendre La position de l Unedic Le montage contractuel du portage salarial est souvent souhait pour permettre p riode d activit r mun r e et
12. s dans l valuation des s quelles Ces m decins de recours se sont engag s rester exclusivement la disposition des victimes et n acceptent aucune mission des compagnies d assurances ni de tout autre organisme La r paration du pr judice corporel comporte deux temps l valuation des s quelles fix e lors d un examen m dical et l indemnisation Cet examen se fait par un m decin conseil de la compagnie d assu rance de l auteur de l acte ou par un m decin conseil de la victime Dans les deux cas leur r le est d vi ter une indemnisation trop on reuse la compagnie d assurance de la victime ne peut r clamer le maxi mum car elle devrait pour les m mes s quelles r gler galement beaucoup On ne peut donc tre d fendu par la compagnie de la victime qui assu re m me en cas de clause recours puisque celle ci fait l conomie d un examen m dical contradictoire les deux compagnies payant un seul m decin au lieu des deux attendus par leur engagement De m me en cas d expertise judiciaire moins de 5 seulement des victimes sont assist es d un m decin alors que la compagnie charg e de r gler l indem nisation missionne dans tous les cas son m decin conseil De plus si le m decin expert d sign par un tribunal est galement missionn pour d autres dossiers par des compagnies d assurances il faut le r cuser UN SP CIALISTE IND PENDANT L int
13. tablissements scolai res successifs elle a entrepris les d mar ches n cessaires aupr s de ces divers tablissements pour obtenir les certi ficats attestant de son activit afin de pouvoir compl ter son relev de carri re destin la constitution de ses droits se fondant sur une lecture combin e de l article 730 1 du Code civil et d un avis de la commission d acc s aux documents administratifs Mais le Code de la sant publique n exige pas que les deman deurs soient h ritiers Il dispose que ce sont les ayants droit qui ont vocation tre h ritiers m me s ils ne le sont pas effectivement qui peuvent solliciter la communica tion de ces documents De plus la qualit d ayant droit peut tre tablie par tout moyen comme le pr voient les articles 730 et 730 1 du Code civil Il n appartient donc pas un tablissement public de contester des actes d tat civil faisant foi jusqu preuve du contraire et ne pouvant tre contest s que devant le juge civil Peu apr s l intervention du M diateur les pi ces demand es ont t communiqu es au r clamant Une p riode d enseignement en Guadeloupe r gularis e pension Mais la caisse g n rale de s curit sociale de la Guadeloupe lui a affirm qu elle ne disposait d aucun l ment prouvant son activit profes sionnelle dans ce d partement Madame D a alors saisi par l interm diaire du d put de la Guadeloupe le M dia
14. ES TA Monsieur et Madame G se sont CEZIJ install s dans la campagne de R il y a une dizaine d ann es L urbanisation de la commune s est d velopp e et la munici palit a construit un stade avec un clairage nocturne 500 m tres de leur habitation DR L clairage du stade orient directement vers la maison plac e en position sur le v e par rapport au terrain p n tre direc tement dans les pi ces de l habitation et provoque la col re du couple Dans un premier temps la municipalit a propos un r glage de langle d clairage des projecteurs qui n a pas apport satis faction aux requ rants Ils viennent sollici ter l aide du d l gu Ce dernier prend contact par t l phone avec le maire son adjoint aux travaux et l en treprise qui a r alis les travaux d lectri cit Apr s une r union de concertation il est propos de placer des casquet tes sur les deux projecteurs et un budget sp cial de 8000 euros est accord par le conseil municipal Les travaux sont r alis s d but f vrier 2007 mais Monsieur G tout en reconnaissant une am lioration sur la nuisance de l clai rage continue se plaindre Constatant qu il est le seul dans toutes les habitations autour du stade se manifester le d l gu d cide de se rendre compte par lui m me des nuisances subies Il se rend au domicile du requ rant un soir d entra nement en pr sence d un techni c
15. ISSN 1769 9657 M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr AVRIL 2008 N 36 Expertise m dicale judiciaire Un d bat n cessaire UN LEGS BIEN ex L GAL institue par testament l association M comme l gataire universel son d c s le 1 f vrier 1997 la liquidation de la succession incombe Ma tre V Mais ce dernier ne peut y proc der en raison de l opposition de la fille de la d funte au testament de sa m re Toutefois le notaire indique que l opposition au testament n a pas t faite par voie judiciaire et que le legs consenti par la d funte ne contrevient en rien aux dispositions l gales successorales La fille de la d funte a t mise en possession de la part lui revenant qui constitue sa r serve l gale et le legs fait au b n fice de l association correspond la quotit disponible dont la testatrice pouvait disposer librement L association saisit donc en avril 1998 le pr fet comp tent pour obtenir l autorisation d tre mise en possession du legs Celui ci soumet cette affaire au minist re de l Int rieur pour d cision en mai 1998 Sans r ponse l association r it re ses courtiers en 2002 2003 et 2004 Puis toujours sans aucune nouvelle elle saisit le M diateur de la R publique saisine qui aboutit l autorisation par d cret du 24 juillet 2007 d acceptation du legs consenti par Madame T 3 octo
16. M diateur de la R publique sur des pratiques de portage salarial qui peuvent p naliser des travailleurs qui ignorent les cons quences du statut de port Le M diateur honor par Le Maroc STA Une bienveillance g om trie variable Cas concret ans le contexte de circulation et de stationnement perturb s par les gr ves dans les transports en fin d an n e derni re des consignes de bien veillance ont t donn es au minis t re de l Int rieur par le Premier ministre concernant l examen des r clamations relatives aux mises en fourri re interve nues au cours de cette p riode Ces consignes ont t relay es par la presse et par le site internet de la pr fec ture de police de Paris qui a invit les usagers ayant subi des difficult s Jaire part de leurs r clamations en contactant le service du stationnement payant dont il donnait l adresse et le num ro de t l phone NA M C de nationalit laotienne a d tre hospitalis e en urgence pendant ses vacances en France Elle est ensuite retourn e au Laos lorsque son tat de sant l a permis L int ress e avait souscrit une assurance avant son d part La compagnie a refus de prendre en charge les frais d hospi talisation en invoquant une maladie pr existante Madame C s est galement vu refuser le b n fice de l aide m dicale titre humanitaire Sa fille a alors t destinataire d un titre e
17. S LES profonde en particu FOMDEE ne pe QUESTIONS QUI LUI SONT lier en psychiatrie et qui prime C est fondamen j en psychologie Ce tal De ce fait l honorariat POSEES ET A AUCUNE n est un secret pour n est pas une bonne chose AUTRE l personne qu en certains m decins experts continuant expertiser alors qu ils sont en retraite Il est certain qu en m decine mais aussi dans d autres domaines on est tr s vite incapable d tre performant La deuxi me chose importante pour un expert est la communication le partage avec des confr res dans les cas les plus difficiles Un expert n est pas omniscient il doit parfois pouvoir confronter son point de vue celui d un ou de plusieurs confr res intervenant en tant que sapi mati re de dange rosit par exemple d un malade mental un expert peut en toute bonne foi donner un avis totalement diff rent d un de ses confr res ou m me totalement diff rent de celui qu il a donn en d autres temps Il faut donc favoriser le recours aux coll ges d experts mono comme pluridisciplinaires Sapiteur Lorsqu un expert missionn par un juge pense qu il est la limite de ses qualifications il peut faire appel une personne comp tente un sapiteur une possibilit d assistance conna tre a 9 Association nationale des m decins baia conseils de recours met la disposition des victimes d accident des m decins sp cialis
18. ant une juridiction ni remettre en cause le bien fond d une d cision juridictionnelle mais il a la facult de faire des recomman dations l organisme mis en cause Il peut en outre en cas d inex cution d une d cision de justice pass e en force de chose jug e enjoindre l organisme mis en cause de s y conformer dans un d lai qu il fixe Si cette injonction n est pas suivie d effet l inex cution de la d cision de justice fait l objet d un rapport sp cial pr sent dans les conditions pr vues l article 14 et publi au Journal officiel S il n est pas comp tent pour juger de la validit ou non d une expertise le M diateur de la R publique re oit pour AVRIL 2008 N 36 tant de nombreux dossiers qui rel vent de cette probl matique Voici les principaux th mes sur lesquels portent les r clamations contestations du taux d invalidit pour les personnes handicap es contestations des d cisions des m de cins des caisses de s curit sociale en d saccord avec les arr ts de travail accord s par les m decins traitants ou avec l imputabilit employeur d un accident de travail ou concernant le taux d incapacit partielle permanente IPP contestations de d cisions de justice ou de proc dures judiciaires en cours s appuyant sur des expertises m dicales Loi n 89 18 du 13 janvier 1989 art 69 II JORF 14 janvier 1989 DR t moi
19. aux victimes consiste porter plainte devant les juridictions p nales en se constituant partie civile art L322 1 cette proc dure est de peu d int r t dans ce cas pr cis les auteurs de ce type d infraction restant le plus souvent non identifi s les compagnies d assurance rejet tent l indemnisation des dommages li s aux violences urbaines ne disposant pas de m canismes sp cifiques dans le cadre d une ventuelle socialisation des risques la solution recherch e par le garagiste et par l action en m diation et qui vise l engagement de la responsabilit de l tat du fait des attroupements et rassem blements pr vu l article L 2216 3 du CGCT est limit e par la notion m me d attroupement et de rassemblement et M diateur Actualit s Avrir 2008 N 36 la notification de ce label et mentionn une note de mars 2002 validant l octroi du label au moulin L administration fiscale maintient pourtant sa position ignorant toute r glementa tion autre que la sienne pour appr cier l ligibilit de ces travaux au r gime sp cial des d ductions applicables aux monuments historiques malgr la d ci sion de la Fondation du patrimoine inter venue en 2002 Il faut l intervention du M diateur de la R publique pour obtenir par d gr vement la d fiscalisation souhait e en 2002 par Monsieur T administration ayant finalement admis que la combinai son de ces diff rentes
20. bre 1979 Madame T le mois prochain dossier Les retraites Plus la connaissance des sciences et des techniques volue plus nos rapports la loi se complexifient plus nous sommes exigeants la recherche de performances accrues laissant de moins en moins place l al a Cette r volution permanente de nos rapports sociaux a notamment pour cons quence qu un grand nombre de nos concitoyens se sent d laiss d pass d phas Ces diverses fractures quelles que soient leurs origines g ographique sociale culturelle num rique fragilisent la coh rence de notre tat de droit et notre harmonie vivre ensemble Face cet tat de fait les d cideurs n ont jamais eu autant besoin d tre clai r s et conseill s dans leur prise de d ci sion L expert auquel on fait alors appel a cette responsabilit quelquefois cra sante d ailleurs de fournir des clairages Et l avis de l expert aussi pr cieux soit il ne doit se substituer la d cision Dans le 1 Les expertises tiennent aujourd hui une place grandissante au sein des proc s Si elles peuvent souvent apporter des connaissances et un clairage importants contribuer tablir une preuve ou valuer un pr judice elles font aussi l objet de nombreuses critiques qui nourrissent un abondant contentieux Une r forme appara t d sormais n cessaire Le M diateur de la R
21. ctivit pour ces travaux la lumi re des arguments mis en avant par le r clamant le d l gu lui conseille de solliciter de la mairie une nouvelle facture prenant en compte les rectifications deman d es Le maire conscient des erreurs de son secr tariat et soucieux d viter des compli cations juridiques prend alors contact avec l association d partementale des maires qui demande au d l gu d organiser une rencontre de conciliation Sous l impulsion du d l gu les parties finissent par se mettre d accord pour accep ter un r glement amiable et d finitif CORR ZE UNE CANALISATION IND SIRABLE Monsieur S saisit le d l gu d un ZET diff rend qui l oppose la mairie depuis 23 ans le terrain dont il est propri taire est devenu inconstructible par suite du passage de canalisations d assainisse ment collectif install es en 1981 sans son accord Il consid re qu il s agit d une voie de fait caract ris e qui entra ne pour lui une d possession sans expropriation et souhaite que la municipalit reconnaisse le dommage occasionn en lui versant une indemnit de 1 500 euros Le d l gu prend contact avec la commune et devant le refus d indemnisation oppos par la mairie sugg re d organiser en sa pr sence une r union de concertation avec le directeur des services techniques de la Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T
22. des usagers Cette liste pourrait servir de r f rence pour la d signation des experts m decins aussi bien dans un contexte de r glement juridictionnel que de r glement amiable du litige Pour tre inscrit sur la liste le candidat devrait tre titulaire d un dipl me attestant de sa capacit r aliser des expertises et exercer la profession au titre de laquelle il revendique sa qualit d expert La commis sion charg e de l tablissement de la liste nationale pourrait participer la formation des experts conjointement avec les compa gnies nationales d experts qui jouent d ores et d j un r le important dans ce domaine La d signation par le juge d un expert en dehors de cette liste devrait tre limi t e des circonstances exceptionnelles tenant par exemple au caract re pointu des comp tences m dicales requises et faire l objet d une d cision motiv e remi re piste tudi e la n cessit de UN CONTR LE DE LA QUALIT OBJECTIVE DES EXPERTISES Au stade de la r alisation des expertises il conviendrait aussi de mettre en place un contr le de la pertinence scientifique des arguments et des conclusions des experts ainsi qu une valuation par les magistrats de la qualit des r pon ses obtenues aux questions pos es L expert devrait expliciter sa d marche m thodologique et pr senter un pr rap port soumis un d bat contradictoire Lors de la conf rence de consensus orga n
23. echnique et l acceptation de soumettre les expertises l valuation contradictoire mais aussi la loyaut et l impartialit qui suppose l ind pendance de l expert Cette proposition de r forme est le reflet de l observateur de terrain qu est le M diateur de la R publique Elle vise aider les d cideurs adapter les textes et les r gles aux volutions de la soci t et ses r alit s Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier Retrouvez les dossiers du M diateur de la R publique Expertise m dicale judiciaire Un d bat n cessaire La qualit des expertises m dicales particuli rement lorsqu elles interviennent dans un cadre contentieux fait l objet de critiques qui mettent en cause la cr dibilit la fois de la justice et de la m decine Fruit d une r flexion collective men e avec des personnalit s qualifi es dont des experts judiciaires les pistes de r forme que le M diateur de la R publique entend soumettre aux pouvoirs publics int ressent chaque stade du processus d expertise modifier les modalit s d tablis sement de la liste nationale des experts judiciaires actuellement dress e par la Cour de cassation Une commis sion nationale charg e d tablir cette liste pourrait tre constitu e associant outre des magistrats et des experts les repr sentants des diff rents ordres et organismes profes sionnels concern s et des repr sentants
24. es Une tude juridique men e par l universit de Nantes pour le minist re de l Emploi de la Coh sion sociale et HE TUSAEELEL ETTTFFFS du Logement a reconnu que le portage est un ph no m ne ambivalent illicite sous bien des aspects mais il n est pas exclu qu il r ponde certains besoins cono miques Ce rapport pr sente des propositions pour agir sur les causes principales du portage et aussi pour enca drer les pratiques en vigueur L imp rieuse n cessit de s curiser la situation des port s a incit les entreprises de portage conclure des accords de branche avec les syndicats Ainsi l accord du 15 novembre 2007 sur l organisation du portage salarial dans les bureaux d tudes et soci t s de conseil a souhait mettre fin aux incertitudes juridiques N anmoins cet accord n a pas influenc la position de l Unedic Cette ins curit juridique a t soulev e par l accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008 relatif la modernisation du march du travail qui dispose dans son article 19 sur le portage salarial que consid r e comme entach e d ill galit cette forme d activit r pond cependant un besoin social dans la mesure o elle permet le retour l emploi des seniors Il est souhaitable de l or ganiser afin de s curiser la situation des port s ainsi que la relation de prestation de service D o la vigilance du
25. es le Comit Amiante Pr venir et R parer Caper a r alis une compilation de paroles de victimes Premier l ment r current la lecture de ces t moignages la relation entre l assur et l expert se d roule dans un climat de suspicion l expert donne le sentiment la victime de nier ou minorer sa maladie et d tre parfois un acteur partial d autant plus lorsqu il est d sign par la S curit sociale pour valuer un pr judice que celle ci doit indemniser Les person nes ont l impression de subir un interrogatoire sans par ailleurs tre v ritablement cout es ni qu une attention suffi sante soit accord e leur dossier m dical Souvent de longs d lais s coulent entre la consultation et la remise du rapport La qualit des rapports d expertise est aussi mise en cause r dig es de mani re succincte et pas toujours intelligible les conclusions ne donnent pas lieu une discussion pr alable alors que certains malades peuvent estimer que leurs propos ont t d form s ou que tel ou tel l ment a t n glig Certes la tentation est toujours grande de consid rer que l expertise de mauvaise qualit est celle qui ne va pas dans le sens esp r par celui qui n a pas eu gain de cause Il faut n anmoins pr ter attention ce v cu des expertises par certaines victimes et r fl chir aux moyens de renforcer leur l gitimit Voir galement en p 5 Expertises judiciaires La
26. gnage Qu est ce qu une bonne expertise judiciaire Une bonne expertise judiciaire est une exper tise qui va r pondre toutes les questions qui lui sont pos es et aucune autre sauf demander aux parties et aux magistrats une extension de mission C est aussi une expet tise qui respecte parfaitement le contra dictoire ce qui est facile si l expert veut se donner la peine de comprendre ce que c est et s il s y astreint d s lors il veillera ce que tous les documents vers s aux d bats soient soumis la critique des parties et que toutes les parties puissent s exprimer C est donc aussi le r le de l expert et cela est tr s impor tant de donner la parole toutes les parties et dy engager les plus timides Comment percevez vous la place de l expert dans notre soci t actuelle Je pense que dans la soci t actuelle la place de l expert est de plus en plus fondamen tale car on risque d avoir de plus en plus recours l expertise du fait de la complexi fication et du d veloppement des sciences et des techniques de la pression de l opi BERNARD PECKELS R DACTEUR EN CHEF DE LA REVUE EXPERTS nion publique reprise par les m dias et enfin parce que l action publique n ces site souvent d avoir des avis d expert pour r gler des probl mes techniques et scien tifiques graves que les d cideurs politiques ne peuvent r soudre seuls Les expertises judiciaires m dicales sont
27. ien de la mairie Il constate aussit t l exa g ration des propos de Monsieur G volets ouverts la maison se trouve dans le noir le plus total On aper oit au loin deux halos autour des projecteurs qui ne repr sen taient en rien une nuisance lumineuse M diateur de la R publique 015535 2424 Fax 0155 35 2425 WWw mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde C line Monestier Anne Olivier Jean Michel Rougi Michel Savinas Eliane Strub Martine Timsit R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris contact infos spherepublique fr e D p t l gal 2 trimestre 2008 M diateur Actualit s Avril 2008 N 36 actualit s AG x x x ar plusieurs de ses arr ts la Cour europ enne des droits de Homme CEDH a pris position concernant la proc dure d expertise en droit fran ais Se fondant sur les principes de la Convention europ enne des droits de l Homme la cour nonce clairement que l expertise peut influencer l appr ciation des faits par le juge Aussi
28. is e par la Cour de cassation en novem bre dernier sur le th me de l expertise judiciaire il est apparu que si doit exister au sein de chaque tribunal un juge sp cia lement charg de contr ler les expertises le contr le de celles ci est dans la r alit beaucoup plus variable Pour les expertises complexes il pourrait tre utile de mettre la disposition des juges une assistance technique m dicale Les expertises seraient valu es et ventuellement not es la fin de la proc dure judiciaire EXPERTS IND PENDANTS POUR EXPERTISES IMPARTIALES En sus du serment d accomplir sa mission en son honneur et conscience pr t au moment de son inscription tout expert devrait faire une d claration d ind pendance chaque d signation afin de v rifier qu il n existe pas de conflit d int r t cette pr caution fait partie des recom mandations de bonnes pratiques mises par la Cour de cassation la suite de la conf rence de consensus Le recours un coll ge d experts au moins pour les exper tises complexes serait susceptible de favo riser la fois la fiabilit et l impartialit de l expertise RESPECT DU PRINCIPE DU CONTRADICTOIRE Le principe du contradictoire est inh rent au d bat judiciaire mais il appara t insuffi samment mis en uvre pour les experti ses Les parties ont souvent le plus grand mal se faire pr ciser la m thodologie et pouvoir discuter les conclusions de
29. omm par le roi Mohamed VI du Maroc au grade de commandeur du Wissam al Alaoui la plus haute distinction du royaume ch rifien La d coration lui a t remise le 19 f vrier par son homologue Moulay M Hamed Iraki Wali al Madhalim du Royaume du Maroc lors d une c r monie l ambassade du Maroc en pr sence de l Ambassadeur Cette distinction r compense les efforts communs des deux m diateurs en vue du succ s de la premi re Rencontre des m diateurs et ombudsmans m diterra n ens v nement in dit organis Rabat en novembre 2007 par les institutions de m diation marocaine espagnole et fran aise M T fille d un militaire mort pour la France a t adopt e par l tat fran ais en f vrier 1943 en m me temps que son fr re a n Mais elle a perdu lors des v nements d Alg rie tous les documents attestant sa qualit de pupille de la Nation l exception du livret militaire de son p re de son livret de famille et de la carte de pupille de la Nation de son fr re De plus son statut de pupille de la Nation n appara t pas sur l extrait d acte de naissance dont elle avait demand une copie L int ress e dans une situation financi re difficile a effectu les d marches pour retrou ver son titre et pouvoir b n ficier des M diateur Actualit s Avril 2008 N 36 Plac e sous le th me de la promotion du dialogue et de la bonne gouvernance cette rencontre a t l occasion po
30. r t de la victime est donc d tre assist e d un sp cialiste le m decin traitant n ayant pas la dispo nibilit n cessaire pas plus que celui de la compa gnie d assurance ou un m decin inscrit aupr s d un tribunal Mais alors qui peut assister une victime Les m de cins conseils de recours qui peuvent tre saisis pour consultation avis assistance expertise Les frais g n r s doivent tre rembours s par les compagnies d assurance qui ne peuvent s opposer la notion l gale de r paration int grale Enfin la victime peut obtenir de la compagnie d assurance l avance des frais d assistance expertise C est ainsi que la loi Badinter du 5 juillet 1985 peut enfin tre respect e son objet tait notamment d am liorer les proc dures d indemnisation des victimes en favorisant les transactions quitables et en limitant les contentieux longs et co teux Cette loi posait galement le principe du caract re contradic toire de toute expertise 3 M diateur Actualit s Avril 2008 N 36 Un exemple ES les victimes de Ll amiante Pour obtenir r paration de leurs maladies professionnelles les assur s sont soumis des expertises m dicales condui tes par les m decins conseils de la S curit sociale et en cas de contestation devant les tribunaux par des m decins experts ind pendants Pour relayer les plaintes de salari s victimes de l amiante concer nant ces expertis
31. teur de la R publique Apr s plusieurs relan ces celui ci a obtenu l ensemble des certificats et des arr t s d affectation concernant la p riode litigieuse ce qui a permis l int ress e de r gulariser son relev de carri re avant son d part la retraite 5 onsieur T r side dans un ancien moulin eau du xvur si cle endom mag par la temp te de 1999 Il re oit en septembre 2002 l accord de restauration de la Fondation du patri moine laquelle pr cise qu elle lui d li vrera son label le 18 d cembre 2002 Fort de cette autorisation il r alise les travaux sous le contr le de l architecte des B timents de France et demande leur d fis calisation au titre de l imp t sur le revenu de 2002 Mais l administration refuse la d duction l octroi du label n tant inter venu formellement que d but 2003 Monsieur T rappelle outre l urgence des travaux les engagements expr s de la Fondation du patrimoine dont le d l gu g n ral a reconnu un dysfonctionnement de son service expliquant le retard dans suite des violences urbaines de automne 2005 une dizaine de v hi cules entrepos s dans un garage ont t incendi s Certains ont t d truits d autres endommag s La police et les pompiers sont intervenus rapide ment mais le pr judice est important Cependant le garagiste ne parvient pas se faire indemniser En effet si la premi re voie de recours offerte
32. tteinte aux r gles du proc s quitable et au respect des droits de la d fense pr cisant que le principe de l galit des armes l un des l ments de NA Expertises judiciaires La France condamn e par la CEDH la notion plus large de proc s quitable requiert que chaque partie se voie offrir une possibilit raisonnable de pr senter sa cause dans des conditions qui ne la placent pas dans une situation de net d savantage par rapport son adversaire Il appara t la lecture de ces jurisprudences europ ennes que l expert fait plus qu clairer lejuge comme en dispose l article 232 du Code de proc dure civile En cons quence lorsque l appr ciation des circonstances par l expert peut pr senter un caract re d terminant le principe g n ral de proc s quitable pos par l article 6 de la Convention ouvre un droit contestation Arr t Mantovanelli c France 18 mars 1997 Rec 97 II Arr t G B c France 2 octobre 2001 n 44069 98 CEDH 2001 X Voir aussi notre dossier sur l expertise m dicale judiciaire pages 2 3 Au confluent de plusieurs r glementations Mei B a demand plusieurs reprises un tablissement hospi talier la communication du dossier m dical de sa s ur d c d e en 2005 Il fonde sa demande sur les disposi tions de la loi n 2002 303 du 4 mars 2002 permettant aux ayants droit d une personne d c d e d obtenir la communi
33. ur les participants venus des institutions de m diationdepresquetouslespaysdubassin m diterran en de r affirmer le r le des m diateurs dans la promotion de la d mo cratie de la citoyennet et des droits de l Homme et de partager leurs exp riences La d claration finale encourage la cr ation d institutions de m diation dans les pays quin endisposent pasencoreet annonce la mise en place d une structure permanente charg e de coordonner les projets de coop ration et de partenariat La deuxi me rencontre du r seau est pr vue Marseille l automne 2008 Un statut difficile prouver aides qui y sont attach es En vain Elle a donc fait appel au M diateur de la R publique Celui ci a demand au centre des archives nationales d Outre mer une recherche approfondie de docu ments qui pourraient prouver le statut de pupille de la Nation de Madame T En vain galement Le M diateur a alors contact l Office national des anciens combattants Onac qui a permis que Madame T se fasse tablir une carte d orpheline de guerre et puisse b n ficier des aides socia les dispens es par cet organisme en compensation des aides li es la carte de pupille de la Nation
34. x cutoire pour le paiement de cette somme Encourag e par ce mot d ordre Madame O dont le v hicule avait t enlev par la fourri re au cours des gr ves formule fin novembre une demande de remise gracieuse en esp rant obtenir le rembour sement des frais de mise en fourri re qui lui ont t factur s Malgr le message de souplesse d livr par l administration cette demande se voit opposer un refus de l offi cier du minist re public au mois de janvier au motif que le paiement de l amende vaut reconnaissance de l infraction et teint l action publique Saisi par Madame O le M diateur inter vient aupr s du service des fourri res du tribunal de police qui s engage r exa miner la demande Une patiente doublement l s e Le M diateur de la R publique est inter venu aupr s de l h pital et de la compa gnie d assurance laotienne estimant d une part que les conditions de mise en uvre de l obligation alimentaire n taient pas conformes la jurispru dence relative l article L 6145 11 du Code de la sant publique et d autre part que la situation d urgence requise pour b n ficier de la garantie souscrite par Madame C tait satisfaite en l esp ce En r ponse l h pital a annul les titres litigieux et la compagnie d assurance laotienne est dispos e verser la somme due au titre de la garantie souscrite 6 zn E M diateur de la R publique a t n
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