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        presentation du consultant pnud (annexe)
         Contents
1.    L approche de 3x6 a   t   d  velopp   par le PNUD pour appuyer la transition de l emploi d urgence    des  formes plus durables de subsistance pour les groupes vuln  rables de la population pendant des periodes  de transition ou des contextes de  post  crise  L approche peut ainsi jouer une   tape cruciale vers la  construction de la r  silience au niveau individuel  familial  communautaire et institutionnel local   L approche encourage les hommes et les femmes    prendre en charge leur processus de relance    conomique  L approche 3x6 a ete origin  e lorsque le PNUD a cherch   une r  ponse innovante    la  n  cessit   de promouvoir des moyens de subsistence durables pour les groupes vuln  rables     L approche est bas  e sur les composantes traditionnelles de la cr  ation d emplois et de la promotion  des moyens de subsistance     a  Mettre les gens au travail   b  L injection de capitaux dans l   conomie locale et  c  Offrir des possibilit  s pour un emploi alternative   Alors que dans le m  me temps introduit de nouveaux composants novatrices   a  Mettre l accent sur une approche communautaire globale   d  Faciliter l   pargne individuelle     e  Promouvoir la coh  sion sociale en encourageant les membres de la communaut      travailler  ensemble pour r  habiliter les infrastructures socio   conomiques et s organiser dans des  activit  s   conomiques collectives     f  Promovoir l appropriation au niveau individuel et communautaire    travers le partage des  risques gr 
2.    base communautaire au Burundi   approche 3x6   a utilis   le double  ciblage avec des r  sultats tr  s positifs  Le programme ciblait les membres de la communaut   aux c  t  s  des ex combattants avec un ratio de 30 70   Cela comprenait des membres de la communaut   qui  participent    des projets de reconstruction communautaire   cash for work   projets  En plus de cela  le    1 See as an example       Ex combatants Economic Associations in the Republic of Congo  Collective microprojects and revenue  creation     2012  Dr Natacha Lemasle  TDRP  www tdrp net      programme a encourag   les membres de la communaut   et des participants de diff  rents groupes de  travailler ensemble en formant des     joint ventures  avec les subventions pr  vues par le programme  d appui aux petites entreprises  Ce faisant  a soutenu la r  conciliation et l acceptation des ex   combattants dans les communaut  s en r  unissant les gens sur un int  r  t   conomique commun   R  unions hebdomadaires communautaires et des initiatives de sensibilisation ont   t   fournis au cours  du programme pour soutenir la r  conciliation et la coh  sion sociale     En RDC  le programme de redressement et de r  insertion sociale  CRRP  visait une proportion de 50 50  entre les membres de la communaut   et les ex combattants  Cependant  le projet a chang   le rapport     70 pour cent des ex combattants et 30 membres pour cent de la communaut       c  Soutenir l appropriation locale et l engagement des membres 
3.   Politique des Nations Unies pour la Cr  ation d Emplois  de Revenus et la R  int  gration en Post Conflit a  servi de base pour le partenariat  notamment entre l OIT et le PNUD  Bien que l   valuation de la YAR a  mis en   vidence que la p  riode de formation   tait trop courte  ce qui ne permet pas aux participants  d   tre comp  titifs sur le march   du travail  le projet a   t   un succ  s et a permis la r  insertion socio     conomique des jeunes dans les zones cibl  es     Le YAR  1  a soutenu le processus de s  lection et la d  militarisation de quelques 2000 jeunes et  adolescents   g  s de moins de 35 ans avec le PNUD comme le principal partenaire d ex  cution  2  a  permis de d  mobiliser et r  int  grer pr  s de 700 adolescents  moins de 18 ans  au sein de 2000 jeunes  avec l UNICEF comme le principal partenaire d ex  cution  3a   cr     1 300 opportunit  s d emploi    court  terme pour les jeunes de plus de 18 ans  main d   uvre intensive  activit  s g  n  ratrices de revenus  afin  de contribuer    la r  duction de la violence  le d  veloppement communautaire et les travaux publics avec  l OIT comme le principal partenaire d ex  cution avec l appui du PNUD   4  a support   l autonomisation  des femmes  des jeunes et des groupes marginalis  s pour contribuer    la s  curit   dans la prise de  d  cision avec le PNUD comme le principal partenaire d ex  cution et  5  a soutenu la cr  ation d emplois  durables et le d  veloppement des entreprises gr  ce    la formati
4.  Nations Unies  les donateurs et les organisations de la soci  t   civile  Le travail de l RPTF a finalement  conduit    un dialogue entre la MINUL et les ex combattants et a abouti    leur engagement dans le  programme national de DDR ainsi que le r  tablissement du contr  le du gouvernement sur les  plantations  Dans le programme national de DDR  509 ex combattants de la plantation de Guthrie ont    t   s  lectionn  s pour recevoir une formation au centre de formation agricole Tumutu dans le comt   de  Bong  110 de ces ex combattants form  s ont finalement   t   r  employ  s par l   quipe de gestion  int  rimaire de la plantation  En 2009  quelque 100 ex combattants   taient encore employ  es dans la  plantation de Guthrie et la Direction payait a cette date un salaire r  gulier et les prestations de s  curit    sociale des ex combattants     Afghanistan   Programme de formation et apprentissage des ex combattants dans le cadre du PNDA    Le Afghanistan New Beginning Programme  ANBP  a incorpor   un r  le explicite pour le secteur priv    dans le processus de DDR  En partenariat avec les ONG et les entreprises  les ex combattants pourraient  se joindre    un programme de formation ou d apprentissage  o   ils seraient trait  s comme tout autre  stagiaire et supervis  s par l ONG partenaire qui a re  u un financement de ANBP pour les activit  s de  r  int  gration  La motivation pour l entreprise   tait l opportunit   d employer des stagiaires de DDR sans  frais pour les 4 12
5.  avec l Arm  e de Lib  ration de la  Cordill  re Bodong administration   Cordillera People Liberation s Army  CBA CPLA  en Juillet 2011  Le but  de cet accord   tait de mettre un terme    l existence de l ACPS comme un groupe arm   et    r  int  grer  ses membres dans la soci  t   comme des acteurs capables d apporter une contribution et g  n  rer des  revenus     Un autre exemple int  ressant est le recrutement d anciens combattants de la Afghanistan Conservation  Corps     Afghanistan Conservation Corps      1t Country example adapted from Office of the Presidential Adviser on the Peace Process  13 10 2014   Former combatants  turn over a new leaf as forest protectors  http   www opapp gov ph cpla news former combatants turn over new leaf forest   protectors  17 10 2014            11    L Afghanistan est un pays o   80   de la population d  pend directement des ressources naturelles pour  leur subsistance  Les for  ts sont une source importante de bois de chauffage pour le chauffage et la  cuisine  Pour r  pondre    la fois aux besoins des populations vuln  rables et la r  insertion des ex   combattants dans la soci  t    le gouvernement de l Afghanistan a cr     l Afghan Conservation Corps   ACC   Gr  ce    l ACC  les ex combattants et les populations vuln  rables ont   t   embauch  s pour aider  aux activit  s de reboisement dans la  Pistachio Woodlands  et dans la for  t de conif  res de l Est  En  2009  le CAC avait d  ploy   350 projets dans 23 provinces et g  n  r   e
6.  ce    l investissement conjoint  et     g  Fournir un cadre pour la planification et la budg  tisation sur une p  riode sp  cifique d une  r  ponse     Pendant l utilisation de l approche 3x6 au Burundi en 2012 2013  le PNUD a appuy   la cr  ation de plus  de 600 000 jours de travail pour plus de 9 000 participants  dont 43  de femmes  88  des participants  en projets de  cash for work  ont choisi d investir leur   pargne individuelle dans des initiatives    conomiques conjointes et ont r  ussi    obtenir un revenu durable et sont devenus financi  rement  autonomes  Le PNUD a continu   de travailler avec les b  n  ficiaires  y compris par le renforcement des  capacit  s des acteurs   conomiques  175 organisations de nouveaux producteurs ont   t   mis en place   b  n  ficiant 4316 b  n  ficiaires  dont 45  de femmes  dans la phase II du 3x6  2191 b  n  ficiaires  dont  60  de femmes  ont choisi de mettre en place leurs propres PME  La pluspart des projets de  cash for  work  ont mis un fort accent sur l environnement  y compris le reboisement et la r  habilitation des    5 Mu  oz Leira Azul  Mode d    Emploi du 3x6  Programme de R  int  gration Socio Economique au Burundi 2012     infrastructures communautaires telles que les routes ruales  les goutti  res et les drains  Certains projets  ont permis entre autres  de r  duire les risques d inondation et d   rosion  Le PNUD et l OIT ont appuy   le  Gouvernement du Burundi avec l   valuation de 6 cha  nes de valeur  ce qui a per
7.  mois  Les ex combattants pourraient   galement lancer leur propre entreprise  mais le  taux d   chec de ces entreprises a   t   estim      entre 60 et 80 pour cent  Les explications possibles ont    t   la petite taille du capital de d  marrage et la capacit   limit  e des b  n  ficiaires    g  rer le cr  dit  en  plus du niveau de la pauvret   en Afghanistan  ce qui a consid  rablement r  duit le pouvoir d achat de la  population locale        Colombie    En Colombie  les efforts pour impliquer le secteur priv   local dans le processus de r  int  gration des  r  sultats diff  rents  Un obstacle    la mobilisation du secteur priv   pour le DDR   tait la mauvaise gestion  et coordination de la part du gouvernement  en particulier le manque apparent d un plan concret pour  la participation du secteur priv    qui a conduit    douter de la fa  on dont le secteur priv   pourrait  contribuer  Il y avait la crainte d   tre abandonn   et d assumer la responsabilit   juridique et politique  pour la r  int  gration des ex combattants  Une am  lioration de la part du gouvernement a   t   la  conception de programmes et de propositions sp  cifiques  tels que le d  veloppement d un mod  le  agro industriel dans lequel les ex combattants peuvent travailler et faire des profits en tant que  propri  taires    temps partiel  Une autre action a   t   d engager des entrepreneurs de l Etat    embaucher  des ex combattants individuellement pour les projets de construction de routes  Les entrepri
8.  structure de l administration locale et les acteurs     L exp  rience du N  pal parmi d autres  montre   galement que une bonne communication avec les  communaut  s est essentielle  Au N  pal dans le cadre du Programme de R  habilitation Inter Agences  des Nations Unies  UNIRP   l appropriation locale a   t   d  velopp   gr  ce    un plan de communication  globale et coordonn  e orient  e vers les membres de la communaut   locale et les organisations   L approche UNIRP au N  pal a   t   articul   autour de deux r  sultats compl  mentaires  1  la provision de  packages d options mis    disposition des b  n  ficiaires de la formation professionnelle  du  d  veloppement des petites entreprises  de l   ducation  formelle et informelle   et li  s    la formation en  sant   et   ducation  et  2  un engagement plus large et le soutien    la r  habilitation des individus  pris en    charge et mis en   uvre    travers des campagnes d information publique et de sensibilisation   b  double ciblage des ex combattants et des membres de la communaut      L exp  rience jusqu    pr  sent a indiqu   l importance d assurer un ratio appropri   entre les membres de  la communaut   locale et des ex combattants participant    des initiatives de r  int  gration  Les b  n  fices  de membres de la communaut   et des ex combattants qui participent conjointement  et b  n  ficient   d un programme de r  insertion ont   t   d  montr  es dans divers examens et   tudes     Le programme de r  int  gration 
9.  tences de gestion agricole  comp  tences  g  n  rales de la vie    ducation    la paix et sensibilisation sur le caract  re ill  gal du recrutement de  mineurs dans les forces et groupes arm  s  Contrairement aux programmes de formation pr  c  dents  le  cours ont ete directement li  s aux opportunit  s economiques agricoles disponibles  ce qui a augment    l employabilit   dans le monde r  el des jeunes  Pour COSUCECO  le partenariat a permis leur objectif  strat  gique d elargir les plantations de canne    sucre dans la r  gion  qui   taient auparavant inaccessibles  en raison de l instabilit   et le manque de soutien du gouvernement     Les enfants ont re  u formation technique   agricole et assur   que les stagiaires avaient h  bergement   repas  outils agricoles et mat  riel  Ils ont   galement suivi des activit  s afin d assurer les jeunes ne sont  pas expos  s    des travaux dangereux  Tous les 115 dipl  m  s du cours ont atteint emploi en tant que  techniciens du service de la canne    sucre pour les producteurs de canne    sucre  ce qui permet la vente  de la canne    sucre en plus grande quantit   et de meilleure qualit      COSUCECO  Les comp  tences  acquises pendant les cours sont transf  rables    d autres t  ches li  es    l agriculture  et m  me l auto   emploi  ce qui rend les jeunes tr  s competitifs et employables dans leur province     Le Lib  ria fournit aussi un exemple int  ressant ou des ex combattants sont engag  s par une plantation  de caoutchouc a
10. Document de R  f  rence       4  Empowered lives     R  int  gration Socio Economique des Ex Combattants Resilient nations  Abidjan  S  minaire ADDR 4 6 Novembre 2014    Introduction    Ce document de r  f  rence a   t     labor      la demande de l ADDR  L objectif est de fournir un aper  u des  principaux enseignements tir  s en ce qui concerne les programmes de r  int  gration    base  communautaire  en mettant l accent sur les questions pr  sentant un int  r  t particulier pour le  processus de r  insertion en C  te d Ivoire  En plus de cela  le document fournit de brefs exemples  d exp  riences de programmes de r  int  gration dans d autres pays  la plupart d entre eux pris en charge  par le PNUD  Le document se fonde  entre autres  sur les le  ons tir  es d une r  cente   valuation des  programmes de r  int  gration du PNUD  2013  ainsi que d autres analyses effectu  s par des partenaires  externes  Le document ne vise pas      tre exhaustive  mais pr  sente quelques questions s  lectionn  es  pr  sentant un int  r  t pour les opportunit  s et les d  fis en C  te d Ivoire     Le  on 1  Une approche communautaire    prouv     tre critique pour la durabilit   et le succ  s des  programmes de r  insertion    La pratique a montr   que un fort engagement communautaire a   t   essentiel pour la viabilit   et la  r  ussite du retour des ex combattants  Engager les membres de la communaut   a souvent contribu       la restauration de auto estime et l acceptation des ex combatta
11. ciaires et non  sur une carte d opportunit  s   conomiques  De m  me au Soudan ou l absence d une cartographie des  opportunit  s presentes sur le march   de l emploi a limit   la pertinence des programmes de formation     Le  on 4  Le secteur priv   doit   tre engag   d  s le d  but lors de la planification d un programme de  reintegration    Les analyses sur le r  le du secteur priv   dans le processus de reintegration sont rares  Les quelques  reviews effectu  es sur le sujet  ont montr   que les acteurs   conomiques locaux peuvent jouer un r  le  utile  La participation du secteur priv   pourrait favoriser plus les efforts de redressement et de  d  veloppement    long terme  La zone la plus efficace pour un tel engagement est dans la cr  ation  d emplois et dans le renforcement de la confiance  Des pr  occupations ont   t   soulev  es dans certaines  initiatives  par exemple sur les repr  sailles contre representatiatives des enterprises  ainsi que la  m  fiance des ex combatatnts de la part des employeurs potentiels     Des etudes soulignent plusieurs le  ons apprises tir  s des efforts pour impliquer les acteurs   conomiques  locaux dans les programmes de r  insertion  Tout d abord  afin de faire en sorte que les possibilit  s  offertes aux ex combattants par les bailleurs de fonds internationaux correspondent mieux aux besoins  du secteur priv    les entreprises doivent   tre davantage impliqu  s dans les   tapes de planification de  DDR  si elles veulent avoir un r  l
12. de la communaut   et des ex   combattants    Un bon exemple de l engagement et l appropriation des participants est l approche 3x6   labor   par le  PNUD Burundi  voir plus bas pour plus de d  tails   II se distingue des autres programmes de r  insertion  par l accent mis sur la durabilit   syst  matique et l appropriation locale  Il a r  ussi en partie parce que les  ex combattants comptaient sur leurs propres investissements des   pargnes qu ils ont accumul  es lors  de leur participation dans les interventions de  cash for work   La promotion de l appropriation a aid    aux ex combattants      tre conscients de leurs responsabilit  s  En outre  les collectivit  s locales ont  particip      toutes les phases du projet au Burundi  ce qui a permis d identifier les besoins et les priorit  s    des ex combattants        Le  on 2  Les programmes de s  curit   communautaire ne sont pas un remplacement pour le DDR  mais  peuvent   tre consid  r  es comme compl  mentaires ou dans le suivi des programmes de r  int  gration  des ex combattants    Des liens avec les programmes de s  curit   communautaire ont   t   utilis  es dans plusieurs programmes  appuy  s par le PNUD  L exp  rience principale est que ces programmes ont   t   utiles pour compl  ter les  programmes de DDR et   ou pour donner une continuation dans le suivi de leur r  int  gration   Cependant  les initiatives de s  curit   communautaire n ont souvent pas offert des primes aux  combattants r  ticents pour abandonner l
13. e plus important  Deuxi  mement  afin d assurer la contribution        For more information on specific job creating opportunities under the Burundi Community Recovery Programme  please see     http   www voutube com watch v QWmVrWeTkXk     constructive du secteur priv    il est important d am  liorer la clart   sur le r  le et les possibilit  s du      LA       7  secteur priv   dans le soutien de reintegration      Il ya un certain nombre d exemples int  ressants de la fa  on dont les acteurs du secteur priv   ont  contribu   positivement au processus de r  int  gration  L un d eux est le partenariat public priv   avec une  ferme de canne    sucre aux Philippines     Un partenariat public priv   pour la formation technique de l agriculture de la canne    sucre  Programme  Sala am OIT  Philippines     Le Programme International pour l Elimination du Travail des Enfants  IPEC  de l OIT  a travaill   par une  agence du gouvernement des Philippines  le minist  re du Travail et de l Emploi et une entreprise priv  e   la Cotabato Sugar Central Corporation  COSUCECO   pour offrir une formation professionnelle de  l agriculture de la canne    sucre pour les enfants en   ge de travailler au risque de recrutement  ou qui  ont   t   associ  s    des forces et groupes arm  s  La formation a eu lieu dans la province de Maguindanao   Philippines  une r  gion o   l   conomie repose principalement sur les activit  s agricoles  Cycles de  formation visant connaissances techniques  des comp 
14. eurs armes et retourner    la vie civile  comme cela a   t    l exp  rience en Somalie  Par exemple  le projet Jeunes    risque  YAR  en Somalie  n a pas fourni  suffisamment primes pour les   l  ments du noyau dur de la milice pour abandonner leurs armes et  retourner    la vie civile  En plus de cela  l   valuation de ce programme indique que les initiatives de  s  curit   communautaire ont moins bien r  ussi dans des zones trop instables  ce qui indique  l importance de l analyse des conflits et l   valuation des niveaux de s  curit   avant le d  but du  programme dans des zones g  ographiques particuli  res        Projet jeunes    risque  YAR  en Somalie    7 Appui    la r  int  gration socio  conomique des populations affect  es par les crises et au rel  vement communautaire dans les  provinces de Bubanza  Bujumbura Rural et Cibitoke   PBF  Dec  2011  p  10     3 Evaluation of UNDP Reintegration programs  Field Mission Report  Somalia  Finding 6     L objectif du projet jeunes    risque  YAR   mis en place en Somalie par le PNUD  l UNICEF et l OIT entre  2010 et 2012    tait de   contenir et pr  venir les conflits violents et engager les jeunes    risque    travers  la cr  ation d emplois et de opportunit  s de subsistance au niveau du district   La coop  ration entre les  trois agences autour de cinq composantes clairement identifi  s est un exemple de bonne pratique de  partenariat dans la mise en   uvre des projets de subsistance  L approche du projet construit sur la
15. it  s agricoles  Avec l attente de la r  installation d un grand nombre d ex combattants  avec leur familles dans les communaut  s  l acc  s    la terre   tait un d  fi majeur  m  me si la plupart des  ex combattants retournaient a leurs districts d origine  o   beaucoup avaient droit    la terre  La  contrainte potentielle    la r  int  gration   conomique et sociale a   t   reconnu d  s le d  but  Le  programme a tent   de quantifier cette contrainte sur la base de la densit   de la population et le    E InternationalAlert  Local Business  Local Peace  the peacebuildingpotential of the domestic private sector  2006  and Office of  the High Commissioner for Reintegration  DDR in Colombia     A Situational Analysis  March 2008     10    pourcentage des terres cultivables et le nombre d ex combattants se r  installant dans un district  particulier  Un indice de r  installation a   t   fait sur la base de  1  les dispositions de propri  t   de la  terre  2  l utilisation socialement acceptable de terre et 3  la qualit   du sol  prenant ainsi en compte les  diff  rences par districts     Le  on 7  Les ressources naturelles bien g  r  es ont le potentiel de fournir des revenus  moyens de  subsistance durables et des opportunit  s d emploi    Des ressources naturelles bien g  r  es ont le potentiel de fournir de la richesse  des moyens de  subsistance durables et les possibilit  s d emploi  La connaissance des ex combattants avec les for  ts o    des op  rations militaires ont sou
16. le contr  le progressive des armes l  g  res  Cela se fera  en soutenant les collectivit  s dans le but d   tablir ou de renforcer les structures de gestion de la  communaut   et de construire ou d am  liorer leur capacit      g  rer les conflits et promouvoir la  r  conciliation et la coexistence pacifique     Le  on 3  la r  insertion socio   conomique durable n  cessite des interventions    court  moyen et long  terme    etre mises en   uvre simultan  ement    La r  int  gration est un processus socio   conomique avec un d  lai ouvert  IDDRS   La plupart des    valuations ont r  v  l   la n  cessit   d un soutien    long terme  mais dans la pratique  des probl  mes de  financement ont souvent conduit    un soutien    court terme     La pratique    ce jour indique l importance  de lier les programmes de reintegration    des initiatives de r  cup  ration communautaires plus larges et  des initiatives de relance des moyens de subsistance quand il est possible     Dans ce sens  le PNUD a adopt    l approche 3 TRACK  pour sa programmation des moyens de  subsistance et de r  int  gration dans les situations de crise et post crise  Guide PNUD sur moyens de  subsistance et la relance   conomique dans les contextes pos crise   2013   TRACK A r  pond aux besoins  urgents des groupes touch  s par la crise avec des interventions pour aider    stabiliser les moyens de  subsistance  TRACK B se concentre sur les moyennes et la reprise   conomique locale    long terme  y  compris les inte
17. ller en   troite collaboration avec les autorit  s locales et les dirigeants de la  communaut    afin d assurer l inclusion et l appropriation et du processus  soutenant ainsi la coh  sion  sociale  Projets de  Cash for Work   mises en   uvre dans la phase de r  insertion et   ou de  r  int  gration  ont souvent mis l accent sur la r  habilitation des infrastructures communautaires socio     conomiques  donnant un    la prestation de services de base lorsque cela est possible  Ces interventions  contribuent    faire en sorte que les communaut  s b  n  ficient de l appui fourni et aussi    l acceptation  et une image plus positive du retour des ex combattants  Travailler en   troite collaboration avec les  autorit  s locales peut se focaliser sur     Travailler avec les conseils communaux et les parties prenantes des districts s  lectionn  s pour r  aliser  des   valuation participative et prioritaires des besoins dans les communaut  s d accueil  assurer la  participation des femmes et des jeunes  des minorit  s et des groupes qui reviennent  comme les ex   combattants  Les   valuations participatives sont importantes afin d assurer que les communaut  s elles   m  mes sont en mesure de mettre en   vidence les principales menaces    leur s  curit   et les obstacles au  d  veloppement et contribuer    identifier les r  ponses requises  En plus de cela  la planification  participative contribue    la durabilit   globale des efforts    travers le renforcement des capacit  s de la 
18. mis d identifier les  secteurs    fort potentiel de cr  ation d emplois  Les r  sultats ont constitu   une base importante pour la  Politique Nationale d Emploi qui a   t   officiellement adopt   en 2013     Plusieurs analyses montrent que notamment  la planification de la phase de r  int  gration est  g  n  ralement demarr  e trop tard  ce qui entra  ne des probl  mes de financement et l insuffisance des  liens    long terme et aussi avec la durabilit   des efforts de r  insertion  Le processus de planification  devrait inclure le mapping des opportunit  s socio   conomiques et l   valuation des march  s  Au Soudan   l absence d une cartographie d opportunit  s sur le march   de l emploi a limit   la pertinence des  programmes de formation     En plus de cela  des etudes indiquent que notamment la planification de la phase de r  int  gration  commenc   generalement trop tard  ce qui entra  ne des probl  mes de financement et l insuffisance des  liens    long terme et ainsi la durabilit   des efforts de reintegration  La planification du processus devrait  inclure la cartographie des opportunites de reintegration socio   conomique et l   valuation des march  s   En C  te d Ivoire par exemple  m  me si le  1000 microprojets  auraient r  ussi    restaurer autoestime  la  dignit   et l espoir des ex combattants  la durabilit   des projets et de la pertinence et la durabilit      long  terme etait tres limit  e puisque les micro projets ont   t   librement choisi par les b  n  fi
19. nces et un march   du travail d  prim    Les  processus de r  int  gration en milieu urbain semblent   tre plus complexes qu en milieu rural en raison  de  i  le background social et   conomique diversifi  e des ex combattants  ii  l   tanch  it   du march    urbain du travail  iii  les diff  rentes mesures    prendre pour aider les ex combattants et  iv  les  changements de mentalit       Le  on 6  Toute strat  gie de r  insertion rurale devrait identifier les zones propices    la r  installation et  veiller    ce que les ex combattants ont un titre clair et un droit foncier s  r     La r  insertion rurale est souvent confront  e    un   cart entre les attentes des ex combattants  souvent  influenc  es par les promesses du gouvernement  et les r  alit  s d un environnement d opportunit  s  limit  es en termes d acc  s    la terre  ce qui peut affecter la stabilit   plus tard  Toute strat  gie de  r  int  gration rurale devrait id  alement identifier les zones propices    la r  installation et veiller    ce que  les ex combattants ont un titre clair et droit foncier s  curis    individuellement ou dans le cadre d un  programme de r  installation  Il existe un risque de promesses irr  alistes de terre dans le but d atteindre  des objectifs de s  curit      court terme  qui ne peuvent   tre remplies et qui pourront conduire    une  instabilit   plus tard     La majorit   des ex combattants en Ouganda   taient suppos  s de retourner dans les zones rurales et  d  marrer des activ
20. nts  la coh  sion sociale entre les ex   combattants et les communaut  s a r  duit le risque de r  engagement des ex combattants dans le conflit   Les programmes de r  int  gration communautaires semblent les mieux adapt  s pour des programmes  visant     1  aider les communaut  s    accepter les ex combattants et    r  duire la stigmatisation  2   soutenir la coh  sion sociale des communaut  s  3  pr  venir ou r  duire les conflits par des solutions  n  goci  es  4  pr  venir que jeunes sans travail ou des stabilis  s rejoignent encore le conflit et  5   pr  venir ou r  duire les conflits    travers des initiatives compl  mentaires de d  sarmement civil et des  initiatives de contr  le communautaire des armes          En plus de cela  une approche bas  e sur la communaut   contribue     1    liminer les tensions  imm  diates sur l acc  s    l emploi et les autres moyens de subsistance entre les membres des  communaut  s d accueil  2  contribue    accro  tre les capacit  s d absorption et de r  silience des  communaut  s d accueil pour soutenir le retour des ex combattants  3  renforcer la r  silience globale de  la communaut   au del   de la crise  Un certain nombre de points d entr  e sp  cifiques ont   t   utilis  es    pour faire participer les membres de la communaut       a  l identification conjointe des b  n  ficiaires et des projets priorit  s    Pour soutenir l acceptation de l arriv  e des ex combattants dans leurs communaut    le PNUD a souvent  pour but de travai
21. nviron 400 000 journ  es de travail  pour les Afghans vuln  rables  Ils avaient r  habilit  s 108 p  pini  res  restaur  s 32 parcs publics  plant    des graines de pistaches sur 226 h de for  ts de pistachiers dans sept provinces et plant   une moyenne  de 150 000 conif  res et 350 000 arbres fruitiers chaque ann  e    travers le pays     Le  on 7  Le genre  encore n  glig   dans les processus de DDR    Les experts continuent    reconna  tre la multitude de questions li  es au genre et    la r  int  gration des  groupes avec de besoins particuliers  y compris  1  les blocages qui emp  chent les femmes d acc  der     des programmes de DDR dans les m  mes proportions que les hommes    femmes cach  es    en raison de  la stigmatisation  du manque de connaissance  de l intimidation ou des strat  gies de communication  inefficaces  et  2  la pr  valence de la violence bas  e sur le genre  VBG  de sorte qu assurer la protection  les femmes dans les programmes de DDR reste critique        12 Country example adapted from UNEP  amp  UNDP  2013  The Role of Natural Resources in Disarmament  Demobilization and  Reintegration  Addressing Risks and Seizing Opportunities  p  46     13 First Joint DPKO UNDP DDR Meeting Report  Morocco  July 2009    12    
22. on professionnelle  la formation des  jeunes    l entrepreneuriat et le d  veloppement des comp  tences en business  Cette structure peut   dans une large mesure  remplacer l   ventuelle cr  ation d une commission nationale de DDR     Darfour   S  curit   Communautaire et Contr  le d Armes  2014 2016     Le programme de Darfour CSAC  S  curit   Communautaire et Contr  le d Armes  n a que r  cemment  commenc    Cependant  l exemple est partag  e dans le pr  sent document pour illustrer l approche  int  gr  e utilis  e dans le cadre du programme  avec l incorporation d une approche de s  curit    communautaire dans le cadre d un programme de r  int  gration plus large  L initiative vise  principalement les personnes avec des capacit  s d   tre a l origine des conflits  les jeunes ch  meurs     risque  et ceux qui sont sur le point d   tre entra  n  s dans un conflit ou participent activement dans les  conflits  En ce qui concerne les moyens de subsistance  le projet fournira une formation  des capacit  s et  des possibilit  s telles que la liaison avec les participants dans des initiatives de la cha  ne de valeur et les  march  s dans tout le Darfour  Le groupe cible sera   galement utilis   comme un groupe de ressources  pour r  habiliter l infrastructure communautaire  En plus de cela  le projet permettra de promouvoir le  renforcement des capacit  s des communaut  s et des parties prenantes locales    r  duire la violence  arm  e  promouvoir la paix et la r  conciliation et 
23. ppartenant    l   tat     Liberia   R  int  gration des ex combattants dans une plantation de caoutchouc de propri  t   de l Etat     Pendant le conflit arm   au Lib  ria  qui a pris fin en 2003  des groupes de miliciens ont saisi plusieurs  plantations de caoutchouc lucratives  notamment Guthrie  qui   tait propri  t   du gouvernement  et  Sinoe  Les ex combattants qui travaillent sur ces plantations ont impos   des taxes per  us ill  galement     travers    l extorsion a des r  colteurs de caoutchouc locaux et ont amass   des dizaines de milliers de  dollars par semaine  Pour faire face    la menace pos  e par l occupation de la plantation de caoutchouc       7 Office of the High Commissioner for Reintegration  March 2008       Country example adapted from Verit    2011  Rubber Production in Liberia  Amherst  Massachusetts  Harwell  E  2011  Forests   ex combatants and durable security  cross sectoral implications of post conflict programming  In    Forests  Fragility and  Conflict     PROFOR  Washington  D C   and Joint Government of Liberia  amp  UN Report  2006  Rubber Plantations Task Force     la s  curit    la stabilit   et les droits humains  le pr  sident nouvellement   lu Ellen Johnson Sirleaf a cr     le  Rubber Plantation Task Force  RPTF  en 2006     Le RPTF   tait une plate forme multi parties prenantes qui comprenait les minist  res  les institutions  nationales de s  curit    la commission nationale de DDR  les associations du secteur priv    les agences  des
24. rventions pour stimuler l emploi durable  la g  n  ration de revenus et la r  int  gration   TRACK C se concentre sur la cr  ation d emplois    long terme et une croissance   conomique inclusive   Les interventions dans le TRACK C aident    renforcer les syst  mes et les politiques nationales qui sont  n  cessaires pour soutenir les progr  s r  alis  s sur les TRACK A et B  Les interventions des trois TRACKSs  sont compl  mentaires  et une partie de l activit   sur les TRACK A  B  et C  telles que la formation des  comp  tences  sont transversales     Une tendance    se concentrer exclusivement sur le court terme est presque in  vitable dans les premiers  stades d une situation de crise ou post crise  L exp  rience du PNUD  cependant  montre que les  programmes dans les trois TRACKSs doivent commencer t  t et id  alement en m  me temps     The Three Trock Approach       carte Fesmience Eiasttatorecz PPV  CATIL PORAITE SR TT IENNT and Hev opmert    Tract A  trabilsteg Livetmsg  e  ENNEN Trach M Local es anome 1ecouere for epher  Den Lt etre un med   eint ogrom    se     tusaranmotie Lmg oume anal lit aute Gi oes Et fr      Specker  Leontine  The R phase of DDR processes  an overview of key lessons learned and practical experiences  2008      L approche de 3x6  d  velopp  e dans le cadre du programme de reintegration communautaire au  Burundi  est un bon exemple de la fa  on dont l approche 3 TRACK piste peut   tre mise en   uvre dans la  pratique     Burundi   L Aproche 3x6   
25. ses      International Alert  Local Business  Local Peace  the peacebuilding potential of the domestic private sector  2006     re  oivent maintenant des compensations  une telle r  duction d imp  t et l   tat couvre les co  ts de la  s  curit   sociale        Les autorit  s nationales et locales ont donc affin   leur approche dans le but de gagner le soutien du  secteur priv   pour les activit  s de r  int  gration  Une am  lioration a   t   la conception de programmes et  de propositions sp  cifiques  tels que le d  veloppement de l agro industrie impliquant les ex   combattants  Le Bureau du Haut Commissaire pour la Paix  qui g  re la r  int  gration des paramilitaires  conjointement avec le ministre de l Int  rieur a d  velopp   un mod  le pour mettre en place des  entreprises agroalimentaires dans lesquelles les ex combattants peuvent travailler et faire des profits en  tant que propri  taires    temps partiel     Le  on 5  La r  int  gration dans les zones urbaines a en g  n  ral besoin d   tre plus diversifi   et de plus  longue dur  e que pour la r  int  gration en milieu rural     Des   tudes montrent qu   tant donn   la complexit   relative des march  s du travail urbain  les mesures  de soutien    la r  int  gration en milieu urbain ont g  n  ralement besoin d   tre plus diversifi  s et de plus  longue dur  e que pour la r  int  gration en milieu rural  La pratique indique que la r  int  gration urbaine  est le plus souvent remise en cause par le manque de comp  te
26. vent lieu et les rendent particuli  rement aptes    prendre des emplois  de gardes forestiers ou gardes dans les minist  res ou d  partements des ressources naturelles et des  for  ts comme illustre l exemple r  cent des Philippines  Des initiatives similaires ont d  j     t   men  es au  Mozambique  au Rwanda et en Indon  sie   Aceh     Philippines  Les ex combattants se gardes forestiers dans Bantay Gubat     Bantay Gubat est un projet conjoint du Bureau du Conseiller Pr  sidentiel pour le processus de paix   OPAPP  et le Minist  re de l Environnement et des Ressources naturelles  DERN  r  alis  e par le  programme Payapa    Masaganang Pamayanan  Pamana   Il est mis en   uvre par la province de  l Environnement Abra et le Bureau des Ressources Naturelles  Il ya une quarantaine d ann  es  les  r  sidents de Abra et d autres villes de la Cordill  re se sont battus pour emp  cher la Resource  Corporation Cellophil de exploiter les zones foresti  res  Maintenant  91 anciens membres de l Arm  e de  Lib  ration du Peuple de la Cordill  re  CLPA  ont un nouveau r  le en tant que Bantay Gubay  o   gardes  forestiers  Ils sont actuellement en patrouille pour d  fendre et prot  ger les vuln  rables ressources  foresti  res d Abra en emp  chant toutes les pratiques ill  gales et non durables d extraction  y compris  l exploitation foresti  re  le braconnage  etc  Leur emploi comme gardes forestiers soutient la mise en    uvre de l engagement du gouvernement national    l accord sign  
    
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