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PARCOURS

1. f 2e et 4e fois f pe Ce rondeau a t publi dans le dernier Pastel avec deux erreurs d une part les deux port es taient identiques D autre part il provient de Paul Lagard re 33 et non de Andr Lagard re violoneux de l Agenais Que Didier Oliver qui me l a transmis veuille bien m en excuser et vous aussi amis lecteurs PASTEL N 27 D Par Christian Lanau 564 PASTEL N 27 CLIN D OEIL Clich David Th lier Ouf Tout de m me Enfin a y est le probl me est r gl la solution est n e Au terme de difficult s inimaginables d un parcours du combattant de la n gociation une issue a t trouv e L enjeu lourd de cons quences a fait couler beaucoup d encre mobilis beaucoup de monde et d nergie et fait appel des tr sors d imagination D un int r t capital pour l ensemble de la population cet enjeu a mis en uvre un outil incontournable la concer tation R alisme et efficacit obli gent il fallait bien en passer par l Rien ne remplace la concertation pour aborder et r gler des probl mes graves La concertation permet l expression d id es novatrices et originales elle permet aussi d enter rer certaines id es re ues et de rela tiviser d autres certitudes La concertation rien de tel face des probl mes qui confinent la quadra ture du cercle ou de l ellipse Bref cessons de sp culer a posteriori sur
2. COMMISSION R GIONALE DE FORMATION D j en 1994 95 la Commission R gionale de Formation avait organis plusieurs rencontres faisant intervenir chaque fois un ou deux enseignants dont l exp rience sur les th mes choisis devait permettre prise de conscience change et r flexion sur une activit qui est pour nous une passion militante mais pour laquelle la plupart d entre nous n ont re u aucune formation sp cifique C est pourquoi la d cision fut prise d organiser des rencontres permettant tous les formateurs de Midi Pyr n es et des r gions limitrophes de faire le point sur leur exp rience leurs conditions d enseignement et leurs probl mes pr sents Il s agissait aussi de r pertorier les besoins des enseignants tant en formation venant de l ext rieur qu en r flexion commune dans des commissions sp cifiques dans un premier temps puis plus globales ce afin de ne pas dissocier les disciplines intimement li es dans la tradition populaire musique chant et danse Le ler octobre 1995 la premi re dition de ces rencontres fut aimablement accueillie par l Ecole de Musique de Montauban et son directeur M Andrieu La matin e et le d but d apr s midi ont t consacr s un change en commissions danse accord on hautbois cornemuse violon sur le v cu des formateurs la fin de la journ e une mise en commun inter commissions et une pros pective des besoins en formatio
3. appel clich verre Dessins 5 Lavis en bleu Les cyanotypes D couverte de Herschel en 1842 surtout utilis e entre 1880 et 1920 Sensibilis e avec certains sels de fer une feuille de papier ordinaire expo s e puis lav e l eau donne une image aux teintes bleu de Prusse Ce proc d a essentiellement t utilis par des amateurs Portraits instantan s natures mortes PASTEL N 27 D 6 Regards dans le blanc des ufs Les papiers albumin s Proc d pr sent par L D Blanquart Evrard en mai 1850 C est un papier sal mais le chlorure se forme en partie dans les fibres du papier et en partie dans une couche d albumine base de blancs d ufs parfois teint e en rose ou bleu L image va du brun au violet Elle peut jaunir en vieillissant notam ment les valeurs claires ce qui est diff rent des papiers sal s Non contrecoll s les images ont tendan ce se rouler couche sensible l in t rieur C est le proc d le plus r pandu au XIX si cle il est lente ment abandonn de 1880 1920 Tous les sujets 7 Charbons redents Les papiers charbon ou autotypes Brevet par Poitevin en 1855 ce proc d inalt rable est pr par avec de la g latine color e au noir de charbon expos e puis d pouill e dans de l eau L image est en relief plus fonc e quand la couche est plus paisse On voit par lumi re frisant dans les zones de contrastes ces diff rence
4. Auro TANGO AUTOMNE Sandra Rumolino Prix 130 F port mne BOUTIQUE ublications d ici et d Ailleurs CHANTS ET MUSIQUES DU MONDE SU DE Svart Kaffe CD Planett WMD Prix 120 F port Morceaux choisis d uno rencontr VIOLONS 95 Morceaux choisis d une rencontre CD AMTA Prix 130 F port Le Conservatoire Occitan expose dans cette rubrique des publications de musique traditionnelle fran aises et parfois trang res Il tient r guli rement un catalogue informatis de toutes les publications dont il se fait l cho et l interm diaire entre les producteurs et les clients Vous pouvez acqu rir ce catalogue gratuitement sur simple demande Conservatoire Occitan 1 rue Jacques Darr BP 3011 31024 Toulouse cedex M ahier de la r pertoire E DANSE ET MUSIQUE dans les ROMANS CHAMPETRES de GEORGE SAND Patrick BOUFFARD joue JENZAT CAMELIC g PATRICK BOUFFARD JOUE DANSE ET MUSIQUE DANS Joan Franc s Tisn r JENZAT LES ROMANS Musiques et chants Cahier de r pertoire CHAMPETRES b arnais 2 cassettes DE GEORGE SAND CD Prix 120 F port AMTA M moire de ma trise de Prix 165 F port Lettres Modernes 63 p Edith Marois Prix 55 F port uvres compl tes CHANTS POPULAIRES DE LA GRANDE LANDE 1 F lix Arnaudin Edition tablie et pr sent e par Jacques Bois
5. 4 Mircea Eliade Initiation rites soci t s secr tes 1959 5 Notre soci t conna t ces initia tions ou leur lointaines descen dances comme le Service militaire internat la prison qui assurent h oriquement la naissance d un homme renouvel L Histoire et la Bible elle m me bien s r pour raient confirmer ces mythes D dale l oiseau chappant au labyrinthe par l endroit o le soleil p n tre Saint Pierre surpris dans sa prison noire ar la lumi re d un ange puis guid par celui ci au del de la porte de fer qui ouvre vers la libert 6 Cf note 2 7 A ce sujet et sur les places impar ties aux diff rents membres de la famille selon leur proximit ou leur loignement on pourra toujours se r f rer Martine Segalen Photographie de noces mariage et parent en milieu rural Ethnologie fran aise n 1 2 1972 8 En plusieurs exemplaires conserver pr cieusement dans un tiroir 9 Cf note 4 principalement d apr s A W Howitt The Native Tribes of South East Australia Londres 1904 10 L anthropologie science des soci t s primitives Deno l 1971 pp 267 268 11 On comprend bien que cet adjec tif parfois substantiv la polys mie d licate pourrait en choquer pr cisons sa signification pour les ethnologues anthropologues et historiens de la religion essentiel voire incontournable et li une connaissance qui n est pas donn e
6. Christian Declerck violons Katrien Delavier fl te cornemuse Jo l Devos clari nette guitare chant G rald Ryckeboer chant bouzouki corne muses Jacques Yvart chant guimbarde percussions Contact Katrien Delavier 13 rue Caumartin 59140 Dunkerque T l 28 63 36 30 Fax 28 66 60 96 DE MAIRE EN FILHA De maire en filha De m re en fille propose des chants polyphoniques occitans avec djemb tambour africain ou accord on violon des chants danser et des spectacles comico traditionnels en collabora tion avec la Compagnie du Verseau Contact Les Dames Oiseaux Marie Ange et B atrice Lalanne T l 61 53 84 28 Le groupe Cap Negre Photographie Laurent Grall Rousseau ES PASTEL N 27 D t AGENDA FRANCE CONCERTS ET BALS th fanger CONCERTS ET BALS JANVIER DIMANCHE 07 PUEGERIC 11 F te du Porc foire animations contes VENDREDI 12 PERPIGNAN 66 Auditorium du Conservatoire concert avec Une Anche Passe LUNDI 15 VENDREDI 19 SAINT FLOUR 15 dans le cadre du festival Rapatonadas organis par l IEO du Cantal spectacles avec Jan Dau Melhau Ter sa Canet et Bernadette Briaude Rens 71 64 34 21 VENDREDI 19 SAINT FLOUR 15 dans le cadre du festival Rapatonadas Nuit des Contes Rens 71 64 34 21 VENDREDI 19 SAMEDI 27 NIMES 30 Od on Semaine Flamenco Concours et spectacles Fernanda et Bernarda de Ul
7. Propos recueillis le lundi 28 ao t 1995 Au fifre en duo avec Eric Montbel Californie 1989 Jean Christophe Maillard accompagne Lannig Gu guen lors d un rassemblement de sonneurs Quimperl en juin 1978 RECTIFICATIF Dans le dernier num ro de Pastel une fausse information a t donn e aux lecteurs dans le texte de mon interview par Luc Charles Dominique En effet je laissais entendre que le secteur Musiques Traditionnelles de la Direction de la Musique avait t r cemment supprim M Jean Pierre Estival Inspecteur toujours en poste nous a t l phon pour d mentir cette information La nouvelle provenait pourtant de sources cr dibles musiciens renseign s lecture d un bulletin Comme quoi toute information doit tre soigneusement v rifi e Mea culpa Alain Swietlik Au moment o cet entretien a t r alis d but d t des rumeurs pessi mistes et colport es par des gens dignes de foi annon aient la disparition du secteur des Musiques traditionnelles la Direction de la Musique Nous nous sommes vite aper us fort heureusement qu il n en tait rien Malheureusement le texte de l interview n a pas t corrig pouvant induire un certain nombre de lecteurs en erreur Que MM Jean Pierre Estival Alain Lucchini et tous ceux qui poursuivent l uvre de d veloppement des musiques traditionnelles au Minist re de la Culture veuillent bien accepter l expression de n
8. elle le coup d tre retent e l ann e prochaine Oui parce que le Mercat de Vic est le seul rassemblement du sud de l Europe dans ce domaine et la musique traditionnelle n y est quand m me pas trop marginalis e Les conditions de notre pr sence en 96 Vic Christian Lanau propose que le Centre des Musiques Traditionnelles en Midi Pyr n es plus pr cis ment la Commission r gionale de Diffusion s associe aux trois autres centres du tout nouveau PASTEL N 27 D HSE p le sud Centre des Musiques Traditionnelles en Languedoc Roussillon Centre des Musiques Traditionnelles en Provence Alpes C te d Azur Carrefour Aquitaine pour participer au prochain Mercat de Vic sur un stand commun double stand Cette collaboration concr tiserait ainsi la volont commune de coordination et d action des quatre Centres du sud de la France Elle permettrait de jeter les bases d un r el r seau de diffusion en m me temps qu elle pourrait permettre la pr sentation d une activit musicale professionnelle importante et de qualit Cette proposition est accept e par la Commission Elle sera soumise aux trois autres Centres lors d une prochaine r union Enfin les deux manifestations r gionales promotionnelles que sont La Journ e Particuli re et La R gion en Sc ne devraient avoir lieu normalement cette ann e La Commission d cide qu elle continuera y faire des propositions de groupes r gionaux d
9. en brochette la lumi re dont le nom s apparente celui de Luc Agathe aux deux seins coup s et Agn s toutes trois martyris es justement pour leur ardeur d fendre leur virginit 16 Voir Antoine Coudert photo graphe ambulant Les Cahiers de la Photographie de Saint Beno t du Sault 1992 17 Le meilleur exemple me para t tre le travail d Elizerman dans Parfums de bal anciens musiciens de la Dordogne Archives D par tementales de la Dordogne 1993 L autre volume de cet ouvrage r co lement de documents anciens recoupe une grande partie des types envisag s ici Voir aussi l album remarquable Music Magnum Images Andr Deutsch Limited 105 106 Great Russel Street London WC1 1990 18 Proc d informatique qui propo se des ic nes images simplifi es sur lesquelles il suffit de cliquer pour en savoir davantage Photo anonyme 1890 95 R gion d Orl ans bal champ tre Repr sentation rare d une sc ne de danse peine pos e G latino bromure P O P 11 7 x 16 9 cm Cat gorie D4 typologie Photo anonyme Lille vers 1880 Carillonneur photographi dans un studio improvis petit inventeur fier de son instrument G latino bromure P O P 11 4x7 cm Cat gorie D2 typologie ei EA PASTEL N 27 D IMAGES COMPOS ES la musique le musicien et l instrument projets objets et sujets Essai de typologie des photographies musique Musiq
10. genre hyper pictorialiste de la photo pos e sont plus pr s des photos de gravures que du portrait Mais la sc nographie les proc d s de d veloppement et de tirage contien nent un message parfois sp cifique ment photographique B3 R pliques les uvres d art notamment graphiques ont lorsqu elles sont photographi es un int r t qui semble moindre Dans notre pers pective cependant la musique reste le sujet l image du musicien ou de l instrument devient un objet prati quement d coupable Le choix du th me particulier de la part du photographe vient en quelque sorte doubler celui du peintre ou du sculpteur Et puis il faut bien se dire que si pour nous reproduire une cr ation plastique est une chose banale il n en est rien pour le public des ann es 1840 1875 les proc d s d h liogravure et de photogravure en g n ral sont encore balbutiants La copie parfaite est un mythe qui laisse DOSSIER r veur et que la photographie les couleurs mises part peut r aliser Mais quel travail Pour une preuve il faut sensibiliser poser d velopper tirer et finalement utiliser autant de temps et de savoir faire que pour une nature morte ou un portrait C est dans ce sens que ces clich s ont leur place ici sans parler de leur valeur documentaire quand ils reproduisent des uvres aujourd hui disparues B4 Collages pour d collages amener par des proc d s tech niques un l men
11. l Rens 63 67 91 47 ou 63 67 85 92 DIMANCHE 25 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE 12 11 me Festibal Salle des F tes partir de 13h repas et bal tradi tionnel Rens 65 81 17 15 SAMEDI 02 AUVILLAR 82 21h bal masqu avec Duo Tonic SAMEDI 23 TOULOUSE 31 Conservatoire Occitan bal avec le duo Eric Elsener Patrick Perot musiques danser du Centre et les ateliers musique d ensemble accord on diatonique et violon du Conser vatoire Occitan VENDREDI 29 TOULOUSE 31 Th tre des Mazades concert de musique persa ne avec Dariush Zarbafian et son nouveau groupe pr sent pour la premi re fois LES STAGES SAMEDI 10 DIMANCHE 11 TOULOUSE 31 MJC du Pont des Demoiselles stage de danses irlan daises Patrick Mac Cionnaith accord on diatonique irlandais Marc Serafini Voir Br ves Rens 61 06 52 05 ou 61 52 24 33 F VRIER DIMANCHE 11 TOULOUSE 31 Conservatoire Occitan stage L gislation du spec tacle et statuts des musiciens anim par Youra Marcus Rens 61 42 75 79 SAMEDI 23 DIMANCHE 24 TOULOUSE 31 Conservatoire Occitan stage de bourr es du Bourbonnais et du Berry anim par Eric Elsener et Patrick Perot Rens 61 42 75 79 Ce calendrier a t tabli en collaboration avec la revue Infoc INFOC Pastel est un trimestriel Pour une actualit mensuelle le lecteur voudra bien consulter la revue Infoc en vente au Co
12. la Bretagne en passant par le Centre et le Pays Basque Fabriquer une forme plus orches trale autour d Equidad Bar s Proposer un itin raire dit et jou en couleurs et en musique parcou rant toute la fa ade atlantique regroupant tous les artistes de la Compagnie Composition de la Compagnie des Neuf Tribus T nar ze Triangle dins lo c l Alain Cadeillan chant cornemuses hautbois percussions instruments invent s Christian Lanau violon violon lectrique t nor Marc Anthony vielle Bernard Subert clarinettes clarinette basse corne muses Le Sentiment des Brutes Rousseau Huby Photo Octet R gis Huby violon Olivier Quenehen guitare R gis Boulard batterie Vincent Gu rin contrebas se Herv Villieu et Eric Ollu biniou bombarde Marc Anthony Bernard Subert Laurent GralkRousseau photo Cap Negre P ire Boissi re chant Christian Lanau Alain Kachtoun Cadeillan Equidad Bar s Mes Espagnes Equidad Bar s chant Marc Anthony duo Bernard Subert trio G rard Potier Beaux et courageux G rard Potier conte G rard Baraton accord on chromatique Maria Eric Ollu et Herv Villieu Bernard Subert et Marc Anthony Les R veillez Equidad Bar s Marc Anthony Bernard Subert Jean Fran ois Vrod violons percussions Jacques Lavergne accord on Zifoin Orchestra L gende Alain Kachtoun Cadeillan et Philippe Destrem
13. portraits individuels hors atelier et groupes dans toutes les circonstances elles voient l instru ment de musique comme un attri but m me usurp Mais parfois elles proposent des montages ou des plaisanteries Les reportages des pros li s au boom de la Presse et des agences depuis la fin du XIX si cle sont aussi au c ur du paradoxe v rit apparence La musique pos e mise en sc ne ou surprise a bien videm ment une place de choix parmi l uvre des grands reporters photo graphes contemporains Paradoxe encore accentu par l Image Assist e par Ordinateur Image de fin en point d orgue Un approfondissement de ce type n est pas qu une gymnastique intel lectuelle gratuite Il d fend une meilleure utilisation jusqu aux moindres indices des sources dont certaines n offrent que peu de r f rences et donc une meilleure connaissance des dates des situa tions des r les des instruments des postures des techniques en g n ral Il permet aussi une approche plus pr cise du poids rituel des fonc tions de certains personnages m diateurs dans nos soci t s dans le pass et pourquoi pas dans le pr sent Il autorise enfin une bauche de clarification du rapport Temps Musique Magie M me si l on n y gagne pas toujours vouloir d monter les charmes il y a dans leur exploration le plaisir souvent illusoire mais enrichissant de la qu te de l absolu La r
14. s 14 D veloppements ult rieurs Les tirages argentiques modernes A l oppos des papiers noircisse ment direct presque seuls utilis s au cours du XIX si cle de nouveaux types de supports 1880 1890 ont une image dite latente qu il faut r v ler G latino bromure ou g la tino chlorure d argent la g latine proprement dite ou au collodion sur du papier baryt dominent d s le tournant du si cle Vers 1970 appara tront les papiers plastifi s o le baryum est remplac par du poly thyl ne Aspects et colorations sont tr s vari s mais le vrai noir blanc remplace les tons plus chauds des POP printing out paper Tous sujets 15 Points de vue iris s La couleur Toutes les photographies peuvent tre colori es c est un travail souvent confi aux miniaturistes du second Empire Diff rents proc d s voient le jour entre 1869 Ducos du Hauron et Charles Cros et 1907 autochromes des fr res Lumi re base de f cule de pomme de terre color e en trois couleurs fondamen tales En 1935 Kodak r volutionne ce domaine avec son papier de type soustractif d veloppement chro mog ne le kodachrome c est le d but de la photographie couleurs moderne Tous sujets Photo anonyme Bal au gramophone Le r le central du musicien est tenu par un objet truchement Tirage argentique vers 1920 12 2 x 17 1 cm Cat gorie D5 typologie Sandra R molino
15. tre nous int resser ces sonneurs anciens Parmi nous il y avait d j Laurent Bigot et Pierre Cr pillon Je me souviens d avoir rencontr deux personnes tr s importantes et tr s connues Auguste Sala n et Lannig Gu guen qui lui a t photographi et enre gistr par Dastum ainsi qu un autre sonneur Per Guillou plus jeune mais qui a eu une formation fabu leuse Dans quelle mesure ce go t pour la musique traditionnelle et la corne muse sont ils l origine de ton int r t pour la musette de cour Je n aurais pas fait de musique tradi tionnelle je crois que je n aurais jamais fait de musette En effet je n ai jamais ressenti dans mon activi t de musicien classique le moindre complexe jouer d un instrument poche avec des anches instrument qu il faut triturer sans cesse qui n cessite beaucoup de patience Parce qu au d but le r sultat est encore plus insupportable que celui d un violoniste d butant Oui mais on a n anmoins la satis faction d explorer un monde incon nus Je ne suis pas le premier m tre int ress la musette de cour Quelques ann es auparavant un disque a t publi chez Philips dans lequel on pouvait entendre la muset te accompagn e par le clavecin La musette qui semblait en bon tat de marche tait jou e par un Am ricain Ce musicien avait enre gistr l des petites pi ces de Hotteterre accompagn par Gustave Leonhardt au clav
16. tri se Mais tr s rapidement cette solu tion s est av r e insuffisante A l issue d un concert je suis all voir Jean Claude Malgoire et l un des hautbo stes de son orchestre m a Jean Christophe Maillard jouant de la musette de cour PASTEL N 27 Q PARCOURS conseill de m adresser Olivier Cottet un facteur de hautbois qui s int ressait la musette Je suis all chez Cottet et justement il avait une copie parfaite de musette que venait de r aliser Jean Louis Epain L j avais une chance incroyable Je venais peine d crire ma ma trise que je trouvais un instrument en tat de marche J ai imm diatement t pris dans une esp ce d engrenage et tout a t tr s vite D s 1981 avec l exposition du Mus e des Arts et Traditions Populaires sur l instru ment de musique j ai jou de la musette pour plusieurs concerts et au bout de six mois je me suis retrouv jouer devant les micros de France Culture avec William Christie au clavecin et Claude Flagel la vielle J tais dans mes petits souliers et je crois qu il vaut mieux ne pas r couter cet enregistrement aujourd hui Depuis lors tu n as jamais cess de jouer de la musette En 1983 j ai enregistr avec Philippe Herreweghe et la Chapelle Royale les Indes Galantes de Rameau puis en m me temps j ai jou avec Jean Claude Malgoire Mais aussi avec William Christie trois coffrets Frans Br ggen et
17. vents cordes percussions invent es R gis Huby violon clavier Bernard Subert Marc Anthony Cr ation lumi re Philippe Bosselut Mise en sc ne G rard Potier Son Edith Nicolas images photogra phiques conception graphique Laurent Grall Rousseau R gie g n rale et relations publiques Natacha Memeteau Contact Natacha Memeteau La Boulini re 79340 Saint Germier T l 49 69 12 05 Fax 4969 12 05 ou 53 65 12 13 DOSSIER Province du L on Maragatos Photographe Jean Laurent Madrid Papier albumin vers 1870 33 2 x 25 2 cm Anc tre g ant de la carte Depuis 1839 date de l invention officielle de la photographie la musique n a cess d int resser les photographes L appareil photo tape oblig e du rite de passage qu est le mariage n a pas immortalis que des sc nes musicales nuptiales la typologie pr sent e en fin d article le d montre ais ment Cependant la permanence de cette rencontre musique photographie a de quoi surprendre cette union est en effet contradictoire Car comment voquer les notes les sonorit s les rythmes par le biais d une image immobile Alors que le musicien lib re le photographe fige Mais ce paradoxe ne trouve t il pas une forme d explication dans l identit de fonction du musicien ou du photographe celle de m diateur Par Claude Ribouillault postale Cat gorie D7 typologie finale la musique photogra
18. 07 4522 LE PORTE NOTES 40 compositions in dites avec tabla tures pour pinettes de Claudine Buffet Airs danser et m lodies tendres pour r ver A commander Claudine Buffet chemin de la Foliette 25 5000 Namur T L 081 73 5621 Le catalogue des musiques cr oles nouvelle dition juin 1995 est disponible commander T l 16 1149 32 18 38 Fax 16 1149 92 17 74 NOUVEAU L ACCORDINA Imaginer un accord on dot d un clavier de boutons comme l accor d on mais jou bouche comme l harmonica il fallait y penser et le r aliser C est chose faite gr ce La Bo te d Accord on Cet instrument n est pas tr s cher peu encombrant portatif sonore et expressif Que veut le peuple Rens 16 1 48 58 63 97 L OFFICIEL DE LA MUSIQUE L dition 1996 de l Officiel de la Musique est parue L Officiel c est 10000 r f rences 25000 contacts sur le rock le jazz le rap la chanson les musiques tradi tionnelles les musiques du monde A commander IRMA 21 bis rue de Paradis 75010 Paris TRANCE L ADAEP c est l Association pour le D veloppement des Arts et Expressions Populaires cr e en 1976 Grenoble L ADAEP regroupe plusieurs structures de formation un centre de formation l art dramatique un Studio Th tral Exp rimental Permanent un centre de Th tre Jeune Public l AREMDTI Agence pour la Recherche et l
19. 20 janvier Aureville Contact Alain Floutard T l 61 76 94 89 DUO TONIC Duo tonic duo d accord ons diato niques Cati Plana et Cyrille Brotto moins de 38 ans tous les deux se proposent d animer vos bals tradi tionnels et soir es diverses Alors osez la jeunesse Contact 61 53 50 18 53 68 57 09 T NAR ZE Perlinpinpin F lc change de nom et s appelle d sormais T nar ze Deux nouveaux musiciens Marc Anthony et Bernard Subert sont venus rejoindre Alain Cadeillan et Christian Lanau Un nouveau spec tacle Triangle dins lo c l cr Auch en septembre 1995 l issue d une r sidence artistique de trois semaines Ce spectacle propose une extraordinaire vari t d instru ments et de sonorit s des percus sions les plus tonnantes aux corne muses futuristes en passant par les polyphonies gasconnes clarinettes d brid es cordes sensibles improvi sations a riennes arrangements exub rants et une couv e d inven tions tant sonores que visuelles Le r pertoire emprunte textes et m lo dies de Gascogne adaptations en occitan de textes fran ais mise en musique de textes d auteurs occitans contemporains compositions et arrangements musicaux cr s par le groupe Un spectacle labor par quatre musiciens Marc Anthony vielle lectroacoustique percus sions Alain Cadeillan chant corne muses hautbois percussions instruments invent s Christian Lanau vio
20. Enseignement des Musiques et Danses Traditionnelles Is re Cette derni re d veloppe des cours ateliers et stages de musiques et danses en essayant de promouvoir le m tissage avec d autres cultures ou d autres genres musicaux L initiation la danse se d roule sous forme de bals d couverte une fois par trimestre d ateliers r guliers 2 fois par mois le mardi soir d ate liers perfectionnement et de mini stages La musique se r partit en trois ateliers hebdomadaires vielle roue avec Isabelle Pignol accord on diatonique avec Norbert Pignol violon avec Daniel Gourdon Depuis le mois de juillet l ADAEP a une nouvelle adresse 38 rue d Alembert 38000 Grenoble T l 76 96 55 88 SAINT MARTIAL 30 VI RENCONTRES DE HAUTBOIS Vi mes du nom les Rencontres Hautbois et Tambours de Saint Martial ont permis la f te de la Saint Blaise de reprendre son statut de grande f te d hiver en pays c ve nol L tradition de ces r jouissances restait tr s marqu e dans la m moire des habitants de cette petite commu ne du pays viganais Elle s tait inter rompue en 1952 mais il a suffi que le jour de la Saint Blaise 1989 les Grailes d Av ze viennent accueillir selon la tradition la sortie de la messe pour que l motion cr e impose en peu de temps la n cessit de ressuciter la f te C est de ce besoin et de sa r sonan ce chez les musiciens de la r gion qu ont pu na tre les Rencontres Hautboi
21. Les simili gravures Moyen de reproduction photom ca nique utilisant une trame r guli re mis au point partir de 1885 envi ron L image est un r seau de points encr s plus ou moins gros Les jour naux se servent de ce proc d pour leurs clich s depuis la fin du si cle dernier Tous sujets 12 Reflets platines Les platino types Invent en 1873 par William Willis utilis de 1880 aux ann es trente ce proc d utilisait les sels de platine et disparut avec la mont e des prix de ce m tal Les tons gris caract ris tiques sont tr s doux et harmo nieux Ces photographies qui ne s alt rent pratiquement pas ont la propri t de d teindre sur les papiers entrant en contact avec l image transfert Essentiellement portraits 13 Poses en trois couches Les aristotypes D couverte de Wharton Simpson en 1865 dont l usage se d veloppe seulement apr s 1880 le papier pr par au sulfate de baryum en suspension dans de la g latine est recouvert ensuite d une mulsion la g latine au collodion sensibilis e au chlorure d argent Cette pr para tion comportant trois couches les fibres du papier sont invisibles m me avec un fort grossissement D aspect mat ou brillant les aristo types ont des couleurs vari es mauve rose lilas La plupart sont noircissement direct la lumi re du jour d o leur nom anglais de printing out paper Tous sujets surtout instantan
22. Musiques du Monde 46270 Prendeignes T l 65 34 39 06 Fax 65 34 67 65 ANNUAIRES D PARTEMENTAUX L ADDA des Hautes Pyr n es 65 publie son Annuaire Musique et Danse 1995 71 pages d informations class es A commander ADDA 65 3 rue Gaston Dreyt 65000 Tarbes T l 62 51 30 50 L ADDM de l Aude 11 publie La Musique et la danse dans l Aude un annuaire de 59 pages galement tr s complet A commander ADDM 11 19 bld Omer Sarraut 11855 Carcassonne cedex 09 T l 68 11 69 96 ou 68 11 67 14 AGENDA REGION NOUS Y LES RENCONTRES DES BOHAIRES DE GASCONHA Les 4 et 5 novembre 1995 se sont tenues Sabres les 3 mes Rencontres et l Assembl e g n rale es Bohaires de Gasconha Sabres en plein c ur du pays o sonnait la boha Sabres o v curent Jean outan dit Lou Bouhaire Jean Maurin dit Jantiroun Lou Biquet tous deux joueurs de boha mais aussi Jean Bellegarde dit Nanot de oy joueur et fabricant de boha Les Rencontres vont donc s ouvrir sur une visite tr s richement comment e par son directeur M ucoo Chala du magnifique Ecomus e de Marqu ze Cette inst itution poss de galement une boha fabriqu e par Nanot de Joy mais ne peut l exposer en permanence pour es raisons semble t il de mainte nance les Bohaires de Gasconha ont d cid d offrir l Ecomus e de la Grande Lande une boha de facture r cente fabrication de Patrice Bianco qui assurera une pr
23. centrale car il s agit d un guide pas d un centre La place du musicien sur la photo de groupe l expression d un statut Cela n est pas nouveau toutes les photos de groupes depuis que l art photog nique existe respectent une sorte de r gle certaines places certains types de distribution hi rar chisent le groupe repr senter L usage de la photographie et sp cialement de la photographie de groupe en fait clairement un signe ext rieur de rituel P riph rie Dans les photos de mariage stan dard du genre si la place du milieu au premier rang revient comme de juste aux pouseux le musicien est soit en haut au milieu w ND photo Neurdin Fr res 1880 90 Arcachon bergers landais Joueur de fifre sur chasses l esprit d Arnaudin Tirage albumin format cabinet 14 7 x 9 7 cm Cat gorie D7 typologie soit l une des extr mit s Quand il y a plusieurs instrumentistes on les retrouve plac s sym triquement ou Photo anonyme vers 1860 Violoneux et enfant Pos mais riche au niveau documentaire tenue d archet position des coudes Clich st r o albumin vendu par Mulet Mauboussin gerblantier Nogent le Rotrou Chaque image 7 5 x 7 cm Cat gorie D7 typologie regroup s l un des deux lieux pr c demment d finis La musique et ses repr sentants ont donc droit une place en vue la p riph rie du groupe le ha
24. classe d ge une autre Le mariage est galement l occasion d un passage d un groupe socio religieux un autre Le jeune mari quitte le grou pe des c libataires pour participer dor navant celui des chefs de famille Tout mariage implique une tension et un danger d clenche une crise c est pourquoi il s effectue par un rite de passage Les mari s accompagn s par les familles vont dans la ou les journ es de la f te emprunter une s rie de ces passages et de ces bo tes comme autant d tapes vers leur nouveau statut mairie glise chambre noire lieu du repas maison neuve chambre nuptiale avec chaque fois la valo risation d un seuil et le plus souvent l accompagnement d un ou plusieurs m diateurs maire pr tre photographe animateur le r le du gar on d honneur est la fois occasionnel et magique donc ambigu musicien le plus souvent le passage vers la nouvelle vie est signifi par un envol riz drag es cloches regard vers Dieu petit oiseau virginit c ur volage et d un bout l autre si possible musique Le petit oiseau du photographe beaucoup plus impr gn de mythe qu on aurait pu le croire peut tre tour tour ou conjointement 1 la m taphore de l homme ou du couple nouveau r g n r enfin lib r de ses h sitations et partant dor navant pour une existence plus spirituelle naissance de l esprit compl mentaire de la na
25. de l amour ou bien le contraire c est selon Alors bonne ann e tous et toutes bien s r c est selon dcr ED SN CONSERVATOIRE OCCITAN CENTRE DES MUSIQUES TRADITIONNELLES EN MIDI PYRENEES 1 rue Jacques Darr BP 3011 31024 Toulouse Cedex 61 42 75 79 Directeur de la publication Pierre Corbefin R dacteur en chef Luc Charles Dominique Comit de R daction Xavier Vidal Georges Labouysse R dacteur en chef d Infoc Daniel Loddo La Talvera Groupement d Ethnomusicologie en Midi Pyr n es Jean Jacques Triby Pierre Marlhiac Association pour la Sauvegarde du Site Arch ologique de Sauveterre de Rouergue Christian Lanau Reproduction des articles soumise l accord pr alable de la direction de la revue Le Conservatoire Occitan est aid par la Mairie de Toulouse le Minist re de la Culture et de la Francophonie la Direction R gionale des Affaires Culturelles le Conseil R gional de Midi Pyr n es le Conseil G n ral de la Haute Garonne Il est membre de la F A M D T Son pr sident est Monsieur Dominique Baudis Maire de Toulouse repr sent par Monsieur le Professeur Pierre Puel Maire Adjoint la Culture Maquette Nuances du Sud Photocomposition Conservatoire Occitan Impression Imprimerie 34 6 chemin de Bagnolet 31 Toulouse 61 40 42 01
26. des Hautes Etudes j tais avant tout tudiant en musicologie la Sorbonne Apr s le CAPES j ai pass l agr gation et ensuite seulement j ai eu envie de soutenir une ma trise Et j ai choisi comme th me la musette de cour J en avais vu au Mus e du Conservatoire et a m avait beau coup int ress Je suis all la Biblioth que Nationale et j y ai trou v beaucoup de partitions et deux m thodes C est alors que je me suis demand par quel moyen je pourrais jouer de la musette parce qu cette poque l il n tait pas question de faire fonctionner la moindre muset te La musette c tait le type parfait de l instrument compl tement aban donn oubli perdu alors que je venais de m apercevoir qu il existait un r pertoire norme pour cet instrument des duos des sonates des concertos des cantates des sc nes d op ra J ai alors pens qu il serait int ressant de s adresser un joueur de Northumbrian Pipes cornemuse dont le principe organo logique est voisin de celui de la musette J ai donc d cid avec Laurent Bigot qui habitait Versailles cette poque de m adresser Tanguy Allain un bon joueur de Northumbrian Pipes et aussi fabri cant d instruments anches Dans un premier temps on a essay de trouver une sorte de compromis entre cette cornemuse anglaise et la musette et j ai commenc jouer sur cet instrument hybride C tait l poque o je soutenais ma ma
27. des actions ou des productions d utilit Ou bien financer l organisa ion d une cinquantaine de concerts ou manifestations artistiques d un co t g n ralement qualifi de moyen Ou bien encore prendre en charge les salaires de quelques foot balleurs professionnels pendant quelques jours C est selon Finalement face des situations d licates le probl me n est pas de trouver une solution la m thode de a concertation semble efficace et une fois de plus la preuve a t faite que l esprit humain ne manque pas de ressources en mati re d imagina tion Le probl me est de trouver un financement ad quat et suffisant Il suffit pour cela d adapter la hauteur de l investissement celui de l enjeu Il a t vu pr c demment que ces comp tences existent Reste le d tail final les recettes pour le financement On peut sortir des sentiers battus et imaginer une taxe sur le cynisme un imp t sur l hypocrisie une redevance sur l incomp tence notoire un pourcen tage sur l arrogance des diles un octroi sur les d rapages des deniers publics une gabelle sur le client lis me promu au rang de projet ou une d me sur la suffisance empantou fl e C est selon Un Enfoir c l bre et d funt avait m me imagin un imp t sur la connerie mais gardons nous de toute exag ration Tout porte croire que 1996 sera l ann e de la concertation de la libert de la solidarit et
28. en Les interrogations pr alables quant l emploi de la vielle roue dans les r pertoires de troubadours arabo andalous ou turco bulgares s estompent tr s vite devant un jeu sensible et intelligent de la vielle souvent sans le jeu rythmique du chien dont le son et m me le style font souvent penser un cordopho ne archet Quelle ma trise Quelle unanimit dans l interpr ta tion Quelle symbiose Quelle beau t que les deux vielles l unisson de Claire Bonnard et Dominique Bar s vibrant sous l accompagnement du luth de Cl ment Vuillaume et des fantastiques percussions de Pierre Blanchut fameux l ve de Dariush Zarbafian Ces quatre musiciens malgr l absence de leur chanteuse nous ont promen dans un merveilleux voyage travers le temps et l espace dont la M diterran e constituait le trait d union Leur appr hension bien compr hensible est injustifi e Mosa ca est un excellent groupe et leur musique vous r conciliera d fi nitivement avec la vielle roue si besoin en tait Allez les couter ou mieux invitez les Luc CHARLES DOMINIQUE PASTEL N 27 AGENDA REGION r les infos o dela iffusion GROUPES EN TOURNEE TOURN E MISSIONN E LA BAZANCA CASTILLE 1 8 JUIN La Commission R gionale de Diffusion a choisi les groupes qu elle va tenter de faire tourner en Midi Pyr n es moyennant des subven ions au titre des missionnements musicaux qu elle
29. entre musique baroque et musique traditionnelle Tout d abord la Renaissance une grande partie de la musique savante est orale On trouve des orchestres de fl tes et violons qui pratiquent une musique instru mentale polyphonique sans forc ment la lire Les points communs sont nombreux entre ces musiques par exemple lorsque l on coute une sonate pour hautbois du XVIII si cle on constate qu il y a encore beaucoup de r miniscences de musique populaire De m me quand on regarde un trait de chant on s aper oit qu il y a beaucoup d influences populaires dans l orne mentation dans la fa on de broder Ceci dit je con ois tout fait que l on puisse utiliser la muset te pour un autre usage que celui du jeu du r pertoire baroque Je pense par exemple Bernard Subert qui une poque faisait beaucoup de musette et jouait des contredanses anglaises avec John Whright au violon Dans ce cas la musette n est plus un instrument baroque As tu d j utilis la musette comme instrument de musique tradition nelle J ai eu quelques exp riences dans ce sens qui m ont beaucoup int ress En 1989 j ai fait une tourn e avec Lo Ja pour le Bicentenaire de la R volution On a fait deux fois le tour des USA avec un r pertoire inspir du baroque mais en l occur rence jou par des musiciens tradi tionnels avec leurs acquis Cette rencontre tait voulue et elle a donn des r sultats int ressant
30. entrepreneur de spectacles Les organismes sociaux URSSAF GRISS ANPE ASSEDIC AFDAS FNAS Ce stage fait suite celui du 26 novembre 1994 consacr au m me th me et galement anim par Youra Marcus Il est cependant plus complet la question du disque avait t peine voqu e de m me qu il est r actualis et prend en compte toutes les modifications survenues entre temps Il s adresse donc tous ceux qui ont suivi le stage pr c dent comme aux autres Conditions Dimanche seul 150 F Les repas et un ventuel h berge ment sont en sus Renseignements et inscriptions Conservatoire Occitan BP 3011 31024 Toulouse cedex T l 61 42 75 79 Fax 61 42 12 59 BULLETIN D INSCRIPTION Stage Youra Marcus 11 F VRIER 1996 Ci joint la somme de 150 F retourner Conservatoire Occitan BP 3011 31024 Toulouse cedex PASTEL N 27 D PARCOURS Baroqueux muni d une solide formation musicale classique fl tiste et professeur de fl te traversi re Jean Christophe Maillard est de ces esprits curieux et ouverts pour qui la musique n a pas de fronti res Adepte de la musique bretonne et cossaise depuis l ge de seize ans collecteur joueur de binious braz et koz Jean Christophe Maillard d couvre la musette de cour alors qu il est tudiant en musicologie A travers la musette il concilie son go t pour la musique baroque et son int r t pour les musique
31. la m thode La solution simple au demeurant r side en trois mots Trois petits mots Et tout le monde semble t il est d accord l dessus Preuve si besoin tait que les solu tions les plus efficaces ne font pas n cessairement appel la complexi t Trois petits mots de rien du tout et qui vont droit l essentiel Merci concertation mille fois merci Trois petits mots de tous les jours Stade de France Les bras m en tombent Effectivement il fallait y penser Dans les situations d extr me urgen ce la capacit de l esprit humain laborer des traits de g nie me surprendra toujours et m incite la plus grande humilit Bon sang mais c est bien dur Co t de l op ration d apr s certaines sources qu il est convenu de qualifier de g n ralement bien inform es un million de francs cent millions de centimes cent briques pas mal d artiche un paquet d oseille quelques pesos le juste prix ou une mis re c est selon oujours est il que l aspect g nial et cr atif qui n a chapp personne du r sultat est la hauteur de l investissement On n ose imaginer a teneur de ces trois petits mots si l investissement avait t doubl Que peut on faire au jour d aujourd hui avec une telle somme raisonnable bagatelle ou un tant soit peu surdimensionn e c est selon On peut financer huit emplois plein temps pendant un an emplois pouvant g n rer des id es
32. me c l bre n int resse plus C est le type du chanteur d op ra que l on voit comme le voient Disd ri et sa suite le public Gis le Freund Photographie et soci t Editions du Seuil 1974 Enjeu et tension Muni ou non de son instrument mais reconnu comme tel le musi cien ne sera plus travers son image et au del de la mort enten du que de mani re mythique son portrait de compositeur ou d instru mentiste l associe une musique pure LA musique celle du silence L tat m tamusical c est le silence car le rythme ne fait pas plus de bruit que le mouvement n en fait dans l ther Les musiques humaines et les rumeurs de la natu re ne sont en quelque sorte que des traductions du silence en bruits perceptibles nos organismes Mais l me per oit le rythme en silence elle est m tamusicale et quand le corps qu elle habite entend des musiques c est le silence qu elle coute Camille Mauclair op cit Une photo ne s entend pas mais elle peut s couter Le portrait celui du musicien peut tre plus qu un autre est personnel mais aussi universel Le r sultat des sentiments des deux participants ce rituel hors du emps et du monde devient vite plut t qu une complicit une v ri table tension dont ne d livre que l instant plus que pr cis o le clich est pris Aussi bizarrement la seule chose que je supporte que j ai me qui me soit famili re lorsqu on me pho
33. mon avis mal venu Les auteurs ont en effet opt pour une graphie du gascon qui n est pas celle d Arnaudin Quelles qu en soient les raisons il me semble qu il est tr s dommageable d alt rer une uvre comme celle ci de sa graphie originale N aurait il pas t pr f rable de conserver la graphie d Arnaudin et de placer la nouvelle graphie en regard Mais cela est bien peu compar l importance du travail effectu cette r dition fort bien introduite compl t e de pi ces documentaires d un grand int r t publi e dans un ouvrage dense 451 pages de belle tenue et relativement accessible demeure un document capital essentiel indispensable tout musi cien chanteur danseur chercheur curieux L uvre d Arnaudin est une source intarissable pour tous les amateurs de culture traditionnelle gasconne et m me de culture et de musique traditionnelles en g n ral Elle doit figurer imp rativement dans toutes les biblioth ques et tre toujours port e de la main de l instrument ou de la voix C est avec impatience que l on attend le tome 2 para tre bient t Luc CHARLES DOMINIQUE Aguaclara Paco Diez y la Bazanca Castille Espagne CD Several Records Que de chemin parcouru depuis La Bazanca des temps h ro ques celle de Salvador Cacho et Paco Diez De cette formation des origines qui prit tant de visages diff rents ces derni res ann es il ne reste plu
34. pr sente au public castillan des groupes portu gais galiciens fran ais qu il invite tout sp cialement Des r pertoires des origines chants juifs s farades romances chansons traditionnelles seules ces derni res subsistent ici mais la voix magique envo tante gutturale et la fois pleine de chaleur de Paco Diez est toujours l coutez le Canto de arada Au total un disque r u si aux climats musicaux fort divers o l on d couvre un Paco Diez plus s r que jamais l tonnante matu rit qui sa guitare des origines a rajout la cornemuse galicienne La Bazanca est assur ment l un des tout meilleurs groupes espagnols actuels Et ce n est pas ce magni fique disque qui me contredira Luc CHARLES DOMINIQUE FRANCE Rigodon Sauvage ocora Radio Franco France Rigodon Sauvage CD Ocora Radio France C 560053 Rescap s du groupe Les Beaux Alpins Michel Favre et Patrice Gabet violons fondent Rigodon Sauvage en 1991 avec Bruno Sabalat m lo d on en resserrant leur r pertoire autour du violon traditionnel v r itable embl me du Dauphin comme l explique si bien Olivier Richaume dans son livret Forts d une grande complicit musicale nos trois comp res et surtout le duo de violons interpr tent un r pertoire dauphinois compos d un grand nombre de rigodons mais aussi d aubades marches et chants de noces de polkas mazurkas et valses Et l la ma
35. pratique musicale actuelle en Dauphin parfaitement int gr l h ritage des anciens Camille Roussin Augustin Istier et Emile Escalle peuvent reposer tranquilles leur t moignage est toujours vivant Luc CHARLES DOMINIQUE FRANCE Le galoubet tambourin Musique d hier et d France Le galoubet tambourin Musique d hier et d aujourd hui CD Ocora Radio France C 560073 L id e pas tout fait infond e que l on se fait d une Provence coup e en deux avec l Ouest une pratique tr s folklorique et acad mique et l Est plus traditionnelle dualit refl t e par une certaine pratique actuelle du galoubet tambourin eh bien cette id e vole en clats l coute de ce disque voil rassem bl s dans un m me album des musi ciens de pratiques fort diff rentes et des airs de galoubet de toutes prove nances Un tour de force mais rien d tonnant quand on sait que Miqu u Montanaro est la base de ce disque assist de Andr Gabriel musicien rudit collectionneur personnage tr s clectique et univer sellement respect en Provence Si l objet de ce disque est de montrer que le galoubet est un instrument d hier aujourd hui le pari est largement gagn On y trouvera des airs m di vaux et aussi de Jean Marie Leclair l A n 1697 1764 et Jean Joseph Mouret 1682 1738 illustrant l histoire aristocratique et savante de cet instrument si parti culi re et si m connue encore
36. tout le monde dont les fonctions et les r les sont d finis de mani re imm moriale et convenue d ten teur d un secteur o les symboles les mythes sont fondamentaux 12 Voir ce sujet le travail sur les rites de Jean Cazeneuve notamment l article qui concerne ce sujet dans l Encyclop dia Universalis 13 Roland Barthes La chambre claire Gallimard 1980 14 Disd ri popularisa d s 1854 les cartes de visite d un format approximatif de 6x9cm leurs cartons partir de 1865 vont progressivement s paissir c est une base int ressante de datation Leur usage est familial professionnel et souvent ce sont des objets de collec tions amass es par centaines selon des th mes th tre op ra poli tique arm e R alis es l atelier elles fixent les attitudes de musiciens priv s de solistes c l bres ou de vedettes d op ra usant d accessoires musicaux Les portraits de groupes sont rarissimes la petitesse du format ne permet pas une lecture tr s pr cise 15 Les Evangiles et la Bible un corpus colossal avec Elie et Elis e par exemple ou plut t les l gendes qui leur sont associ es font une part aux cr ateurs de doubles pres qu un sacril ge puisqu ils se rappro chent ainsi d une sp cialit divine Le personnage de V ronique patron ne des photographes est videm ment le plus riche les Evangiles proprement dits ne parlent jamais d elle il est probab
37. va solliciter aupr s de la DRAC Ainsi pour la tourn e de printemps elle a choisi le groupe castillan La Bazanca Le groupe La Bazanca a t fond en 1981 Sp cialis dans la musique traditionnelle de Castille et L on ce groupe int gre galement d autres influences plus largement ib riques L utilisation d instruments directe ment h rit s de la tradition castilla ne et la qu te incessante de sonori t s nouvelles font que La Bazanca poss de une personnalit un style uniques Le r pertoire de La Bazanca est traditionnel aux Villancicos Romances et autres Aguinaldos du r pertoire de No l le groupe rajoute volontiers des chants juifs s farades dont il est un ambassadeur incontes t La Bazanca est l un des tout premiers groupes de musique tradi tionnelle espagnole De nombreuses tourn es l ont d j conduit en France Allemagne Isra l Su de ex Yougoslavie La Bazanca Paco Diez son fondateur voix cornemuses guitares percussions Emilio Bernardo accord on luth espagnol percussions Rafael Martin vielle roue percus sions Javier Barrio hautbois castillan clarinette fl te percussions Conditions financi res 7500 F comprenant cachets et charges le Conser vatoire Occitan est producteur de la ourn e Il tablit un contrat de vente d placements publicit sonorisa ion et clairages fournis salaires de deux techniciens son et l
38. vie dans ce qu elle a de plus magique de plus complexe et notamment s il s agit de sugg rer la musique un sujet bien plus vaste et mythique que l in dividu qu il immortalise qui a th oriquement des r f rents impli cites visuels mais pas d image La Photographie ne peut signifier viser une g n ralit qu en prenant un masque Le masque c est le sens en tant qu il est absolument pur comme il tait dans le th tre antique C est pourquoi les grands portraitistes sont de grands mytho logues Le spectrum sujet mod le et l operator photographe r unis par un motif personnel se retrouvent dans la n cessit de l uni versel En tout cas on dirait que terrifi le photographe doit lutter norm ment pour que la photogra phie ne soit pas la mort L angoisse du photographe est gran de de r ussir ce pour quoi on compte sur lui Il doit aller tr s vite au plus intime de son mod le Il faut saisir et repr senter les intentions de la nature manifest es sur cet individu avec les modifications ou les d ve loppements essentiels apport s par les habitudes les id es la vie sociale peindre le type le caract re l me m me Disd ri L art de la photo graphie Paris chez l auteur 1862 Mais le geste path tique d un monsieur gras et costum qui se tord les bras avec ses pieds un poignard suffit pour faire recon na tre un premier t nor de l Op ra Le nom m
39. 75 79 STAGE DE BOURR ES DU BOURBONNAIS ET DU BERRY PR N travers ce stage Eric Elsener et Patrick Perot vous proposent de vous familiariser avec la pratique de la danse embl matique des provinces du Centre la bourr e L apprentissage des aspects g n raux de la bourr e deux et trois temps sera assur par Eric Elsener Seront abord es l tude des pas de base du mouvement et des d placements de l ornementation mais aussi de l as pect collectif de la danse de la rela tion autrui et au groupe Patrick Perot enseignera les diff rentes formes chor graphi es de la bourr e et notamment le r pertoire classique issu du mouvement folk lorique du Berry Ces deux approches seront men es en alternance tout au long du stage Il est recommand de poss der une bonne pratique des bourr es du Centre Eric Elsener et Patrick Perot sont tous deux membres du groupe La Chavann e de Montbel Ils sont de plus joueurs de violon accord on diatonique et cornemuses du Centre Eric ELSENER et Patrick PEROT Horaires Samedi 14h30 18h00 Dimanche 9h30 12h30 14h 17h Conditions Frais p dagogiques 200 F Nuit petit d jeuner 120 F Repas en sus sur r servation BULLETIN D INSCRIPTION BOURR ES 23 34 MARS 96 Q Internat Q R servation repas Samedi soir Dimanche midi Q Arrhes 100 F a Totalit a A retourner Conservatoire Occitan BP3011 31024 Toulouse c
40. 8 UNE NOUVELLE PUBLICATION LE R PERTOIRE DE RECENSEMENT DES CHERCHEURS ET COLLECTEURS EN DANSE TRADITIONNELLE par le Conservatoire Occitan et la Commission Danse de la FAMDT Le r sultat de trois ans d enqu te sur l ensemble du territoire fran ais La plupart des sources documentaires sur la danse traditionnelle des collecteurs et chercheurs les ayant r alis es enfin recens s PREMIER R SULTAT D UN PROJET UNIQUE SUR LE DOMAINE NATIONAL Depuis 1992 la Commission Danse de la FAMDT conduit un Projet de D veloppement de la Danse Traditionnelle soutenu par le Minist re de la Culture Direction de la Musiqu et de la Danse Ce projet par ses diverses actions a pour but principal de permettre une meilleure connaissance de la danse tradition nelle en particulier de ses sources et ce r pertoire de recensement en est le premier r sultat V ritable carte de l existant en mati re d enqu tes en danse tradi tionnelle cet outil permet de faire l inventaire des documents r alis s au cours des enqu tes qu ils soient crits sonores ou audio visuels et de dresser une liste des personnes et associations ressources Remerciements Avertissement propos de la danse traditionnelle Recensement mode d emploi Les notices Chercheurs et collecteurs Les notices Associations Les aires d enqu tes Liste des appellations de danses Index des noms de chercheurs collecteurs et
41. EDI 03 DIMANCHE 04 LA GARENNE 92 stage de bour r es du Cantal et sauti res Marcel Glever Rens 42 42 24 49 ou 34 15 33 49 MONT DE MARSAN 40 stage Groupes folkloriques landais avec Jean Fran ois Tisn r SAMEDI 10 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de danses du Porho t Yann Dour Rens 98 46 05 85 PAU 64 Ostau Biarn s stage Groupement de Folklore B arnais DIMANCHE 11 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage d accord on diato nique Yann Dour Rens 98 46 05 85 DIMANCHE 18 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de harpe celtique Anne Le Signor Rens 98 46 05 85 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 PLOEMEUR 56 stage de bombarde et biniou Philippe Janvier et Jean Luc Le Moign Rens 97 86 32 08 DIMANCHE 25 PLOEMEUR 56 stage de guitare So g Siberil fl te traversi re en bois Nicolas Quemener violon Pierrick Lemou accord on diato nique Yann Fanch Perroches Rens 97 86 32 08 VENDREDI 01 DIMANCHE 03 ALLANCHE 15 stage sur le th me de l art du conte anim par Ter sa Canet stage ouvert tous publics jeunes et adultes Rens 71 64 34 21 ou 71 48 19 63 SAMEDI 16 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de guitare So g Siberil et danses du pays de Rennes Christophe Sauv e Rens 98 46 05 85 DIMANCHE 17 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage d accord on di
42. F lix Arnaudin dise s tre abste nu de parti pris de rapproche ments le lecteur ne peut s emp cher d en faire dans la mesure o ils montrent qu Arnaudin a peu d natur les versions originales dans son travail de r colement pour obtenir une le on compl te et pure Je n en citerai qu un exemple Sous le titre Basilic n aou chanson num rative n IV figure une m lodie not e en 2 4 mais reposant en r alit sur une m trique trois temps puis cinq pour le refrain ce qui nous para t tout fait invraisemblable pour une musique de rondeau or coutez Cantam o cantam pas cassette r alis e par Pierre Boissi re en 1980 et vous entendrez Aim Carr re de Mon crabeau interpr ter avec exac tement le m me rythme La Biarn so qu a qu il donne pour une m lodie de rondeau bien s r Tirez en vos conclusions Au demeurant je m accorde penser avec Georges Millardet qu il n e t pas t inutile de mentionner les sources de la mani re la plus explicite afin que l on p t faire la part des styles locaux ou personnels et l on souhaiterait trouver dans les prochaines publications une synth se quant au r pertoire des informateurs les plus minents si du moinsles minutes laiss es par F lix Arnaudin le permettent La bonne surprise de cette r di tion r side dans la mise en pers pective tr s r ussie du travail de F lix Arna
43. MUSIQUES ET DANSES TRADITIONNELLES EN T PYRENEES Les infos du Centre des Musiques Traditionnelles les Commissions r gionales De la musique baroque aux musiques traditionnelles Jean Christophe Maillard Par Luc Charles Dominique Le calendrier r gional des bals des concerts et des stages les groupes en tourn e en Midi Pyr n es etle point des manifestations en France La musique photographi e de 1840 nos jours Vous en verrez la note Par Claude Ribouillault POINT DE VUE La chronique des livres et des disques R PERTOIRE R pertoire de bal traditionnel pour violon Ne JANVIER F VRIER MARS 1996 PRIX 15F ISSN 0996 4878 CPPAP 74661 20 32 4 DOSSIER la musique photographi e Depuis 1839 date de l invention officielle de la photographie la musique n a cess d int resser les photographes Cette affinit para doxale du mouve ment du son et de l immobilit n a t elle pas en fait pour origine l identit de fonc tion de m diateur qui est celle du musicien comme du photographe Par Claude Ribouillault p 20 de 1840 nos jours Photo Louis Camille d Olivier Pifferari tudes d apr s nature Image pos e et cependant tr s po tique pour les peintres alors tr s friands de ce sujet Papier sal dit par la Soci t Photographique vers 1855 19 7 x 16 cm D7 EDITORIAL dito TROIS FRANCS SIX SOUS A l aube de la
44. Marc Minkowski Vers 1983 j ai produit avec Arion l poque d Ariane S gal toujours l aff t 02 PASTEL N 27 Rencontre avec Lannig Gu guen lors d un stage Kendalc h devant les apprentis sonneurs Rosporden 1978 d in dit un premier disque o la musette tenait la vedette J ai renou vel l exp rience en 1991 avec l ap pui du Centre des Musiques Traditionnelles de Rh ne Alpes o travaillent mes vieilles connais sances Eric Montbel et Jean Blanchard Je joue avec un basson et th orbe notamment pour le plein air sinon je joue galement avec des violons hautbois et fl tes J ai travaill aussi avec Jean Marc Andrieu et l Orchestre Baroque de Montauban un petit programme que j esp re l on pourra bient t enregis trer Enfin j ai un coll gue en Belgique Jean Pierre Van Hees joueur connu de cornemuse des Flandres qui joue galement de la musette et avec qui nous jouons des duos On a le projet de publier un jour prochain un disque de duos de musette parce que le duo de musettes c est quelque chose de tr s sp cifique un r pertoire tr s abon dant tr s riche et tr s int ressant Petit petit la musette fait des adeptes et fait parler d elle Dans ce processus son acc s l enseigne ment institutionnel joue un r le important La musette est enseign e dans les Conservatoires Pour l instant son enseignement est encore tr s marginal Sans doute parce que
45. Memeteau La Boulini re 79340 Saint Germier T l 49 69 12 05 CAP NEGRE Un trio original o voix et instru ments jouent la connivence P ire Boissi re chant percussions de par ses recherches est tr s impr gn du chant traditionnel il s est forg un style tr s personnel avec beau coup de sensibilit et une recherche constante dans l expression Alain Cadeillan cornemuses hautbois percussions instruments invent s fl tes tambourin cordes continue d explorer le monde des anches et ses sonorit s allient richesse et humour Christian Lanau violon violon lectrique t nor percussions prom ne ses violons sur les chemins des timbres particuliers et des coups d archets color s Le r pertoire de Cap Negre est essentiellement constitu de chants occitans traditionnels pour la plupart avec quelques emprunts au catalan et au castillan Concert bal concert bal Contact Natacha Memeteau La Boulini re 79340 Saint Germier T l 49 69 12 05 FRAN OISE ETAY JAN DAU MELHAU Fran oise Etay et Jan Dau Melhau proposent un nouveau spectacle en duo Los que passavan Un spec tacle m moire o le chant est port par le bourdon d une vielle ou l ar chet d un violon avec ici les trois notes d une fl te et l les basses d un accord on diatonique Contact Jan Dau Melhau T l 55 09 96 01 EQUIDAD BARES MES ESPAGNES L univers musical d Equidad Bar s est constru
46. RSEILLE 13 Maison de l Etranger Elie Achkar Musiques et chants traditionnels du Liban Rens 91 28 24 01 SAMEDI 17 LYON 69 Auditorium 149 rue F VRIER suite Garibaldi Tambours japonais de Kodo Rens 78 95 95 95 JEUDI 22 CLERMONT FERRAND 63 AMTA et Centre d partemental de Musiques et Danses Traditionnelles concert avec Gabriel Yacoub Rens 13 38 87 36 SAMEDI 24 ROQUEFORT 47 Le Ch teau Le Concert dans l uf Rens 53 67 89 05 PARTHENAY 79 Maison des Cultures de Pays Voleur de filles par le Ballet Poitevin SAMEDI 02 PAU 64 Carnaval b arnais H ita de las claus avec Jean Fran ois Tisn r SAMEDI 09 MARSEILLE 13 Maison de Etranger Musiciens et Po tes du Rajasthan Kamele N Goni Mali Rens 91 28 24 01 SAMEDI 13 MARSEILLE 13 Maison de Etranger U Concurdu di Orosei Sardaigne Rens 91 28 24 01 SAMEDI 16 FABREZAN 11 bal avec Tetra Lyre sous r serves Rens 68 47 51 19 MARSEILLE 13 Maison de Etranger Martin O Connor Irlande Rens 91 28 24 01 VENDREDI 22 MARSEILLE 13 Maison de l Etranger Majmoate Essaada Nzaha Maroc Rens 91 28 24 01 SAMEDI 23 LYON 69 Auditorium 149 rue Garibaldi Doudou N Diaye Rose Rens 78 95 95 95 PARTHENAY 79 Maison des Cultures de Pays concert de musique indienne avec Shivu Taralagatti sit r Shantaling Desai Kaller tabla Lou
47. Rens Jean Fran ois Dutertre 1614483 1033 B RE VE S BREST 96 Quatre ans apr s Brest 92 et 10 mois de la nouvelle dition Brest 96 1600 bateaux repr sentant 25 nations se sont d j inscrits Mais la f te n est pas que maritime et terre des rives de la Penfeld aux quais du port de commerce du matin au soir se succ dent des animations de toute nature et pour tous les publics La musique sera omnipr sente sur les grandes sc nes dans les cabarets dans les guinguettes Le 14 juillet est pr vu un v nement gigantesque 1001 sonneurs 40 bagads qui d fileront ensemble sur les diff rents espaces de la f te Vous tes musicien amateur ou professionnel vous souhaitez figurer dans la programmation musicale Jacques Gu rin T l 98 00 96 96 Pour tout autre renseignement Anne Burlat Brest 96 BP 1906 29269 Brest cedex T l 98 00 96 96 Fax 98 00 96 90 NOUVEAUX DISQUES CHANTS DE RIVI RE ET BATE LIERS DES FLEUVES DE FRANCE 8 me volume de l Anthologie des chansons de mer du Chasse Mar e ArMen consacr au r pertoire des ma tres de barques chalandous etautres mariniers du Rh ne de la Garonne de la Dordogne de la Loire des canaux du Nord CD longue dur e 74 25 chansons Prix public 125F A commander Chasse Mar e Abri du Marin BP 159 29171 Douarnenez cedex T l 98 92 66 33 Fax 98 92 04 34 ERIC MONTBEL CHABRETAS LES CORNEM
48. Subert ont crit ensemble une musique originale avec Marc Anthony la vielle et les inventions sonores d lirantes de Philippe Destrem et Alain Kachtoun Cadeillan Apr s la cr ation du Sentiment des Brutes Parthenay en ao t 1995 les quatre traditionnels de l quipe Villieu Ollu Anthony et Subert ont d cid de travailler ensemble dans une version la plus acoustique possible et sur des r pertoires trop m connus de Bretagne sud Cornouailles Pays de Saint Brieuc complaintes en fran ais gallo Perlinpinpin Folc quant lui a confi la mise en espace de son nouveau spectacle Triangle dins lo c l G rard Potier conteur metteur en sc ne qui s il n est pas ignorant des musiques traditionnelles d cou vrait une panoplie de sonorit s d ins truments de phras s La couverture graphique et photographique a t confi e Laurent Grall Rousseau voir les CD Silex la lumi re un ma tre des demi teintes Philippe Bosselut Apr s ce travail collectif le groupe a pris un nouveau nom T nar ze Les diff rents projets pour les mois venir outre faire conna tre et diffuser le catalogue vont dans le m me sens Rencontre sur sc ne de T nar ze et G rard Potier Travail sur le bal en proposant une formule avec lumi re projection diapos gastronomie bandes enre gistr es musiciens en direct avec des r pertoires g om trie variable allant de la Gascogne
49. UDIN LE RETOUR Enfin nous l avons ce premier volume ou plut t ce premier r gal d un plantureux festin Emprun t e l abb Vincent Foix et dat e du 18 09 1912 cette introduction reste valable quatre vingt trois ans plus tard pour l ouvrage m me dans lequel elle figure car cette r dition m rite bel et bien d tre d vor e jusqu la derni re miette de ces comptes rendus critiques qui en constituent le savoureux dessert En effet ce n est pas un simple re print mais une uvre gigogne dont tous les auteurs doivent tre salu s depuis les cr ateurs de base tels Jean Saubesty photo de la couverture et son pouse Elisabeth Planti jusqu aux rudits MM Boisgontier et Mabru qui ont si bien su moudre leur grain en quipe partir de la besogne solitaire de F lix Arnaudin Il en r sulte plusieurs niveaux de lecture qui chacun pr sentent un int r t Les chants N tant pas moi m me d tenteur d un Arnaudin 1912 je ne les avais plus relus depuis vingt ans et je les ai retrouv s avec bonheur je r entendais les Perlinpinpin F lc des temps h ro ques et tous les groupes gascons qui y puisaient leur inspi ration en m me temps j tais sid r d y trouver un panorama complet de tous les mod les de chansons traditionnelles enten dues dans les collectages sur le Bazadais le Gabardan mais aussi l Albret et dans des versions parfois tr s proches Bien que
50. USES A MIROIRS DU LIMOUSIN Sur ce nouvel album Eric Montbel se consacre principalement au r pertoi re des bourr es ternaires et aux m lodies d rythm es dont la musi calit universelle d passe de loin le cadre local du Limousin Eric Montbel est accompagn par Guy Bertrand Richard Mons qu Jean Fran ois Vrod MIST RI DE NADAU Pastorale b arnaise Enregistrement des soir es de d cembre 1994 la Cath drale de Lescar P A Cassette produite par l association Esquireta 64230 Lescar A commander Ostau Biarn s 46 cours Alsace Lorraine 64 Pau T l 59 30 60 34 Fax 59 02 23 39 MUSIQUES A DANSER DE LA RENAISSANCE FRAN AISE Pr torius Gervaise Attaingnant Arbeau Du Tertre Phalese Caroubel Moderne interpr t s par la Compagnie Maitre Guillaume dir artistique Sophie Rousseau CD A commander Disques Pierre Verany 15 rue Guyton de Morveau 75013 Paris HORO C est le nouveau CD du groupe languedocien La Grande Bleue Inspir de sources musicales collec t es sur les diff rentes rives de la M diterran e ce disque est le fruit de la rencontre de traditions musicales dansune r gion riche de multiples apports et de pr sences m diterran ennes CD Dur e 4725 A commander Jean Baptiste Lombard T l 67 59 06 47 ou au Centre des Musiques et Danses Traditionnelles en Languedoc Roussillon T l 67 023241 RIGODON SAUVAGE Le r
51. alors qu en seulement quarante ann es 1840 80 cet appa reil se soit install dans les usages b n ficiant de mythes avec lesquels il entrait si clairement en r sonance L oiseau qui s en chappe de ce point de vue peut avoir un sens Dans la plupart des religions archa ques le vol signifie l acc s un mode d tre sur humain Dieu magicien esprit L ouverture rend possible le passage d un mode d tre un autre d une situation existentielle une autre Dans Le Sacr et le Profane et dans Initiation rites soci t s secr tes D PASTEL N 27 A s AN SY NT Photo anonyme vers 1880 90 Mur d instruments chez Tolbecque Niort 79 Tableau de chasse tellement organis qu il s approche de l all gorie G latino bromure P O P Coll Sinier de Ridder 18 x 13 cm Cat gorie A2 3 typologie DOSSIER LU TITI Mircea Eliade d crit l aide d exemples pris un peu partout dans le Monde entre autres en Europe l ensemble de ce mythe fondamental dans les c r monies de changement de classe retir dans une maison une bo te parfois assimil au ventre d un dragon et symbolisant plus pr cis ment la M re le candidat l initiation meurt et rena t et cette re naissance prend le plus souvent la forme m taphorique lexicale ou r elle d un envol ou d une ascen sion 5 Le rite de passage par excel lence est repr sent par l initiation de pubert le passage d une
52. ann e environ les responsables du Centre des Musiques Traditionnelles en Midi Pyr n es travaillent une r elle repr sentativit des associations de Midi Pyr n es au sein des instances dirigeantes du Centre et notamment au sein de son Conseil d Admi nistration CA Apr s un appel d offres r gional sur la base de crit res sp cifiques huit associa tions de Midi Pyr n es ont t lues le 3 mai dernier par le Conseil d ad ministration et invit es rejoindre les deux associations d j membres du CA savoir la section Haute Garonne de l Institut d Etudes Occitanes et le GEMP La Talvera Le 11 octobre dernier ces huit nouvelles associations ont donc si g pour la premi re fois au CA du Centre il s agit de l Association pour les Musiques de Tradition Populaire en Quercy AMTP Quercy l Association pour la Culture Populaire en Agenais ACPPG l as sociation Trad Envie Pavie Gers le Cercle Occitan Commingeois l asso ciation Ostal per una Cultura viva en Occitania Ari ge l association Arpalhands l Union des Groupes Folkloriques de Midi Pyr n es et l association Le Poutou de Toulouse Avec le Conservatoire Occitan les personnalit s institutions et asso ciations appartenant aux coll ges Membres de droit et Membres fondateurs et au sein du coll ge Autres membres elles r fl chiront au projet global du Centre COMMISSION REGIONALE DE DIFFUSION La Commission R gionale
53. ar Patrick Mac Cionnaith D couverte des set dancing des diff rents pas de base reel jig hornpipe et de leurs variations ainsi que de quelques danses de couple high land fling valse irlandaise Accord on diatonique anim par Marc Serafini niveau non d butant L atelier portera sur la technique et le r pertoire sp cifiquement irlandais Etude du swing des ornementa tions travers les reels jigs horn pipes Rens 61 06 52 05 Arpalhands 61 52 24 33 MJC des Demoiselles ART CAMPANAIRE EXPOSITION Le Mus e d Art Campanaire de l Isle Jourdain Gers organise une expo sition Entre ciel et bronze du 16 d cembre 1995 au 31 janvier 1996 sur le th me des coqs de clochers Renseignements 62 07 14 39 IMAGES ET MUSIQUES DU MONDE Images et Musiques du Monde est une nouvelle association fond e par Xavier Vidal pr sident de l associa tion Luc Charles Dominique secr taire et Jean Pierre B nard qui est musicien formateur et r alisateur de documentaires ethnographiques Cette association s est donn pour but de produire et r aliser des films docu mentaires et des reportages initier et conduire des travaux de recherche archiver publier et diffuser organiser des stages et des colloques promouvoir et produire les concerts et spectacles de musiciens traditionnels partenaires de Images et Musiques du Monde Pour tous renseignements Images et
54. ardon de la Saint Yves qui est bien connu des Bretons de Paris et des tas de choses que font tous les groupes folkloriques comme la quin zaine commerciale du coin etc Plus tard j ai d couvert qu il y avait des stages de formation la musique traditionnelle bretonne propos s entre autres par Kendal ch et Bodadeg Ar Sonerion J en ai suivi certains ce qui m a permis de me plonger plus concr tement dans le contexte de la musique traditionnel le bretonne et cossaise Tu as donc t musicien tradition nel en Bretagne J ai beaucoup jou en Bretagne J ai jou dans le bagad de Douarnenez qui tait l poque un bon bagad et qui tait d ailleurs pass en premi re cat gorie Ensuite je me suis mis s rieusement au biniou koz et la bombarde Alors seulement ce moment l je me suis aper u de l importance du collectage Parce que jusque l on m avait toujours apport les airs comme a sur un plateau Tu veux dire que tu as toi m me collect en Bretagne Eh bien je suis all voir des chanteurs et des danseurs et surtout des sonneurs qui pratiquaient ces instruments depuis peut tre le d but du si cle Il y en avait plusieurs qui avaient jou avant la guerre de 1914 un moment o la tradition tait compl tement vierge Ce collectage a eu lieu au tout d but des ann es 1970 Je dois dire que je n tais pas tout seul nous tions un petit noyau de jeunes une quinzaine peut
55. associations Index des lieux de collectages et de recherches Q 15 TYPES LANDAIS Ronde du Congo 15 21 97 145 155 167 173 PLUS DE 250 REFERENCES collecteurs chercheurs associations Charg s de Mission PIERRE CORBEFIN B N DICTE BONNEMASON CONSERVATOIRE OCCITAN 180 PAGES FORMAT 21 X 29 7 CM Prix 180 F PORT A commander FAMDT EpITions LA FALOURDIERE 79380 SAINT JOUIN DE MILLY T L 49 80 82 52 CONSERVATOIRE OCCITAN BP 3011 31024 TOULOUSE CEDEX T L 61 42 75 79 PASTEL N 27 O CO TRIMESTRE LES SOIR ES VENDREDI 26 JANVIER AU CONSERVATOIRE OCCITAN 3 RUE JACQUES DARRE 31300 TOULOUSE TEL 61 42 75 79 18h30 CONF RENCE LE FOLKLORE MUSICAL DE F LIX ARNAUDIN PARADOXES ET INNOVATIONS Lothaire MABRU A l occasion de la r dition des Chants Polulaires de la Grande Lande de F lix Arnaudin Avec le mouvement des folkloristes qui se d veloppe tout au long du XIX si cle s invente la notion de chanson populaire g n ralement assign e un territoire r gional F lix Arnaudin 1844 1921 pourra ainsi lever en 1912 le monument d di ce qu il nommait la Lande d autrefois que sont les Chants populaires de la Grande Lande et des r gions voisines Mais une lectu re attentive de la fameuse pr face de 1912 texte ethnographique d une qualit litt raire rare et la consulta tion de la somme de manuscrits lai
56. ato nique Jacques Beauchamp Rens 98 46 05 85 SAMEDI 23 DIMANCHE 24 LAURET 34 stage de percussions orientales Adel Shams El Din tambourin derbouka bendir Rens 67 02 00 52 ARSAC 64 stage de chant des Menestr rs Gascons avec Jean Fran ois Tisn r SAMEDI 30 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de violon Ronan Pink et danses Kas a Barh Alan Pierre Rens 98 46 05 85 SAMEDI 30 DIMANCHE 31 MONT DE MARSAN 40 stage Groupes folkloriques landais avec Jean Fran ois Tisn r DIMANCHE 31 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de harpe celtique Anne Le Signor Rens 98 46 05 85 BREVES FRANC 2EME FORUM DE LA DIFFUSION Nous savons tous que le spectacle vivant est la cl du maintien des pratiques artistiques profession nelles et qu il joue un r le d termi nant dans le d veloppement des pratiques amateurs Il convient aujourd hui de rechercher des solu tions indispensables une meilleure diffusion des productions et des propositions artistiques de notre secteur L aide au spectacle vivant repose en partie sur la mise en place de mesures incitatives et promotion nelles aupr s des programmateurs et des responsables culturels Ses efforts doivent aussi porter sur la structuration du milieu professionnel etnotamment permettre l mergence d un v ritable environnement profes sionnel et l apparition d entreprises de diffusion et de production L
57. cor d on diatonique guitare et Cyrille Brotto accord on diatonique guita re basse R unis autour d une m me exigeance de qualit et d in novation ces trois musiciens explo rent des r pertoires voisins les r pertoires occitans in dits et inter pr tent leurs propres compositions Coller le mieux possible la danse tout en renouvelant au maximum le r pertoire des bals traditionnels voil ce que vous propose Calabrun amp N SAMEDI 23 MARS AU CONSERVATOIRE OCCITAN 3 RUE JACQUES DARRE 31300 TOULOUSE TEL 61 42 75 79 BAL AVEC LE DUO ELSENER PEROT et les ateliers musique d ensemble accord on diatonique et violon du Conservatoire Occitan Prolongeant le stage qu ils animent le m me week end sur le th me de la bourr e du Berry et Bourbonnais Eric Elsener et Patrick Perot proposent un bal traditionnel de musique danser du Centre de la France Patrick Perot violon accord on diatonique Eric Elsener cornemuses du centre Tous les deux sont membres de la Chavann e de Montbel TARIF DES SOIR ES Tarif normal 50 F Adh rents Conservatoire Occitan 40 F Etudiants ch meurs 30 F Eric Elsener Journ es de la Danse Toulouse 1992 Page de droite atelier de bourr e 2 temps anim par Eric Elsener idem CO TRIMESTRE LES STAGES SAMEDI 23 MARS DIMANCHE 24 MARS AU CONSERVATOIRE OCCITAN 3 RUE JACQUES DARRE 31300 TOULOUSE TEL 61 42
58. d Diffusion s est r unie deux fois c trimestre le 12 octobre et le 2 novembre l ordre du jour infor mations et bilans concernant la tourn e missionn e Svart Kaffe les actions de formation de la Commission D autre part nous devions commencer r fl chir la programmation 96 pour l arr ter d finitivement le 23 novembre Enfin on devait rendre compte du Se CO INFOS Mercat de la Musica Viva de Vic et r fl chir sur ses possibles prolonge ments Mais tout d abord la r union du 12 octobre accueille un nouveau membre Jean Pierre B nard de l association Images et Musiques du Monde Lot dont le pr sident est Xavier Vidal et le secr taire Luc Charles Dominique et qui a pour objet entre autres de produire certaines tourn es dont la plupart ont trait l interculturalit notamment Qu bec Occitanie La tourn e Svart Kaffe a b n fici d un missionnement de la DRAC La Commission renouvelle la DRAC de Midi Pyr n es l expression de sa reconnaissance pour l aide qu elle apporte r guli rement son programme de diffusion En Midi Pyr n es la tourn e de Svart Kaffe a consist en quatre concerts publics deux concerts scolaires et trois heures d animations scolaires Le stage de week end des 28 et 29 octobre n a pu avoir lieu faute de participants Les concerts ont connu une bonne fr quentation St Orens Pouy Petit Tarbes Colomiers sauf celui de La Moun de tr s
59. des v nements importants de la vie Photographe A Rameil Evreux Elbeuf G latino bromure P O P n est pas lui que l on remarque le moins 20 1 x 25 6 cm Cat gorie D5 typologie individuelle et sociale m riterait un livre au moins L objectif est plut t d oser un certain nombre de pistes susceptibles d clairer d un jour peut tre insoup onn les simples habitudes et non les habitudes simples Attention Le petit oiseau va sortir Cette phrase anodine en apparence peut servir de point de d part pour un voyage travers les r seaux de l inconscient collectif En effet si elle est r guli rement attribu e depuis le milieu du XIX si cle tel ou tel photographe souhaitant capter le regard et retenir l attention des enfants il est troublant de constater que sa th matique est videmment ant rieure En y regar dant de plus pr s cet envol lib ra teur hors d une bo te myst rieuse qui produit des cl nes pur s dans REZ ls PASTEL N 27 D des circonstances sacr es rel ve plut t d un mythe Ainsi l appareil photographique incompr hensible pour le profane magique par les processus utilis s et l effet engendr appara t comme une bo te secr te un sanctuaire un passage que les candidats la recon naissance sociale et une petite part d immortalit franchissent par image interpos e il est aussi un il qu il faut se concilier pas tonnant
60. e ment de musique ancienne r unit une fois par mois une centaine d l ves qui viennent d un peu partout de Paris d Espagne Il y en m me un qui vient de Grenade en Andalousie Toulouse est un centre tr s important pour la musique ancienne dans le Sud Ouest Est il n cessaire d avoir une bonne connaissance de l criture musicale pour aborder le r pertoire de la musette Je crois que c est absolument indis pensable Certes il y a toute une partie du r pertoire baroque qui est relativement facile Quand on joue des vaudevilles des contredanses des menuets je pense qu on peut les apprendre par c ur et les m mori ser Mais il existe un autre r pertoi re beaucoup plus compliqu qui est extr mement vari L il ne s agit pas de faire danser les gens en r p tant une phrase et en la brodant en variant Ce r pertoire est principa lement un r pertoire de musique crite Il faut dire que l instrument poss de des possibilit s extraordi naires avec deux chalumeaux qui permettent de faire des accords qui poss dent des cl s etc Il est donc normal qu un certain r pertoire soit la hauteur des possibilit s et aussi des difficult s techniques de l instru ment Maintenant au del de la simple r f rence l criture musica le je crois que pratiquer la musique traditionnelle est un avantage pour qui veut aborder l tude de la muset te Parce que le parall le est tr s fort
61. e la malice la raideur de tel ou tel musicien que l on cherche mieux conna tre D2 C est moi la preuve l instrument attribut sa pr sence montre que le musicien revendique sa fonction ou proclame son statut social La pose se fait rarement sans fiert avec souvent un c t hi ra tique et en tout cas ostentatoire par d finition D3 On aurait dit ici prennent place tous les faux instrumentistes envisag s un peu plus haut Il s agit plus souvent d hu mour patent que du r sultat d une supercherie N anmoins et notam ment pour les clich s de studio il faut reconna tre qu une imposture r ussie passe pour une r alit La force de la photographie mais aussi ses limites sont de para tre indiscu tables m me quand il y a trucage D4 Figuration intelligente le musicien accessoire n est pas le sujet principal il n est pas non plus l l ment d une intrigue comme dans les mises en sc ne pictoria listes Comme l instrument accessoi re il ajoute une note tel un figu rant Souvent il appara t flou au fond d une place ou d une salle de bal Il fait partie de ce que Roland Barthes appelle le punctum D5 La bonne place le musicien centre du groupe l un des centres est toujours mis en valeur par le choix de sa position et le cadrage Personnage principal d une chambr e militaire ou d une bande de conscrits il passe un second plan tr s valorisant dans les maria
62. e orgue Une Anche Passe Baron Anneix Ghesqui res Languedoc Bretagne 18h30 sous la Paret Neuve Final avec les casteliers Els Falcons Catalogne Sud Pendant la f te le conteur Kamel Guennoun intervient dans les tavernes Renseignements T l 67 52 19 90 H bergements 67 81 1310 Courrier F te de la St Blaise Mairie 30440 Saint Martial T l fax 67 81 30 82 LA COMPAGNIE DES NEUF TRIBUS R unir une chanteuse espagnole un cuisinier gascon un photographe noiret blanc un couple biniou bombarde bigouden un conteur vend en un quartet de jazz dans une m me compagnie c est en m me temps briser les barri res des diff rents genres artistiques et raccourcir la g ographie de Quimper S ville C est donner la r plique au sens th tral aux voix de la M diterran e aux musiques des pays de l Est ou autres nations celtes C est aborder leXXI si cle en proposant une lectu re de cr ation et tradition autre que r gionaliste Travailler en compagnie c est une certaine forme d tat d esprit C est vouloir changer le maximum d id es l int rieur m me de ce collectif d ar tistes pour les besoins d une simple discussion pour la r alisation d un spectacle ou d une tout autre mani festation pour confronter les tech niques et les savoir faire Pour la cr ation d un nouveau son et lumi re en Corr ze L gende des Tours de Merle R gis Huby et Bernard
63. e caract re minemment social et convivial des musiques et danses traditionnelles invit maintenir et d velopper aussi d autres modes d diffusion et de partage Le secteur associatif d veloppe une activit importante souvent frein e par un manque de moyens et de reconnais sance Nous devons aussi aborder les questions de la danse et du bal celle des caf s et des bars des animations de toute nature de la diffusion domicile L imagination doit aussi investir notre r flexion Quelles solutions devons nous d ga gerpour que les musiques et les danses traditionnelles s ins rent effi cacement dans la vie culturelle de notre pays et abordent le troisi me mill naire en ayant pr serv leurs richesses et leur originalit Tel sera l objet de ce deuxi me Forum LUNDI 2 F VRIER 10h Les mesures promotionnelles Vers des dispositifs nationaux de promotion des productions artis tiques D bat avec Jean Blanchard CMTRA 11h30 Les mesures incitatives Les aides aux lieux bilan et perspec tives avec Gilles Castagnac IRMA et Eric De Bondy SACEM 14h30 Les entrepreneurs Agents et producteurs quelles pers pectives D bat avec Genevi ve Girard Azimuth Des initiatives en r gion propos de La Bo te Spectacles avec Jean L ger Collectif d Expression Populaire Pourun programme d aides la cr a tion d entreprises par Robert Caro CMTRA 16h La diffusion de proxim
64. e et de la plupart de nos DRAC la subvention totale pour les musiques tradition nelles inscrite au budget du Minist re de la Culture est de 6 millions de francs Vous savez ce que c est 6 millions de francs Pour le public national je dirai que a repr sente 1 de l aide accord e l Op ra de Paris Pour le public toulousain et r gional je dirai que a correspond la moiti de contribution de la ville de Blagna au fonctionnement de son Centre culturel Odyssud ou encore au quart de l aide que la ville de Toulouse apporte son Ecole des Beaux Arts Alors bien entendu on nous dira que l Etat n est pas le seul bailleur de fonds pour les actions culturelles et que dans ce domaine notamment l apport des collectivit s locales en particulier les municipalit s est d terminant Certes mais les cr dits du Minist re repr sentent tout de m me 38 2 du budget total de la culture en France Ce qui nous donne la mesure du budget global de la musique et de la danse tradition nelles dans notre pays Et donc de leur consid ration Bonnes f tes de fin d ann e quand m me Et beaucoup de courage tous nous en aurons certainement besoin C Luc CHARLES DOMINIQUE ABONNEMENT DE SOUTIEN Pr nom d sire soutenir la parution de Pastel o 100 F KO PASTEL N 27 Envoyez votre ch que Plus Conservatoire Occitan BP 3011 31024 Toulouse Cedex LE B BL EX ARNA
65. e musique traditionnelle apr s concertation pr alable avec les organisateurs de ces deux v nements et dans la mesure o les conditions de passage des groupes seront jug es int ressantes CR ATION D UNE MISSION POUR LES POLYPHONIES DES R GIONS DU SUD En collaboration avec les quatre Centres des Musiques et Danses Traditionnelles du sud de la France Carrefour Aquitaine Conservatoire Occitan Centre des Musiques et Danses Traditionnelles en Langue doc Roussillon Arc Alpin Centre des Musiques et Danses Traditionnelles en PACA la Direction de la Musique et de la Danse Minist re de la Culture a accept de cr er une mission de recherche et de d veloppement des polyphonies et du chant choral traditionnel dans les r gions du sud de la France Cette mission aura tout d abord pour but de dresser un tat des lieux des pratiques de chant polyphonique traditionnel dans les r gions du sud Aquitaine Midi Pyr n es Langue doc Roussillon Provence Alpes C te d Azur Corse travers les sources historiques et la situation amp PASTEL N 27 CO INFOS pr sente Elle recensera les acteurs impliqu s et les lieux concern s ensembles amateurs ou profes sionnels lieux de diffusion ou de formation p les de documentation bibliographie discographie collec tages Mais au del d un simple recensement elle tentera de proposer un projet de d ve loppement inter r gional destin
66. e t il et partir de quelle authenticit Autant de sujets qui seront trait s lors des prochaines rencontres le 14 janvier 1996 lieu restant pr ciser Rappelons que ces journ es sont ouvertes aux formateurs de Midi Pyr n es Aquitaine et Languedoc Roussillon Renseignements Conservatoire Occitan T l 61 42 75 79 PROBABLE R DITION DE PLURAL EN 1996 Le Conservatoire Occitan et la Maison des Racines du Monde envisagent de r diter Plural le Guide des Musiques d Oc et d ailleurs en Midi Pyr n es vers la fin 1996 si la situation financi re le permet et si les personnes en charge de ce projet parviennent se lib rer suffisamment Quoi qu il en soit et avant m me que le recensement soit officiellement lanc nous vous invitons nous signaler par courrier ou fax tout changement vous concernant survenu depuis 1992 date de la pr c dente dition R dition de Plural Luc Charles Dominique T l 61 42 75 79 Fax 61 42 12 59 1 BIENNALE DES MUSIQUES IBERIQUES Le Conservatoire Occitan travaille actuellement avec le Centre Culturel de Colomiers l organisation de la l re Biennale des Musiques Ib riques qui aura lieu Colomiers les 4 5 6 juillet 1996 et qui viendra en alternance avec les Journ es de la Danse A travers ce festival les organisateurs entendent pr senter un large champ de l expression musicale de l ib rit Le programme sera communiqu dans Pastel n 2
67. e un tableau vivant la figuration de la face immobile et fard e sous laquelle nous voyons les morts et la litur gie De tous les arts et les sciences qui tendent maintenir ou recr er le pass dans le pr sent la liturgie et la dramaturgie sont si proches qu elles se distinguent souvent diffi cilement Claude Gaignebet Le carnaval Payot 1979 pour voir dans les mises en sc ne sacr es des photos de groupes des compositions reproduisant inconsciemment la C ne avec un centre vident et deux rangs sym triques ou la Cr che ou une apoth ose proche de celles des tympans d glises o les musiciens pasteurs ap tres ou petits pro ph tes sont plac s autour ou dans les coins Dans ce domaine la photographie h rite de la peinture La fin des photos de groupes Aujourd hui la photographie de groupes d appel s et encore plus celle des mariages sont en train de dispara tre d ailleurs le m tier du photographe a bien chang finis les effets de manches les draps myst rieux les phrases nigmatiques la force d arr ter les foules et de les ranger son pouvoir mis part un dernier refuge l cole et encore Maintenant il g re le d veloppement et le tirage des clich s que les gens font eux m mes les mariages sont Photo A Machabert Carte photo vers 1920 Militaires pl triers Equerres mandolines illusion sans volont de tromper T LE irage argentique Ca
68. ecin ce qui n est quand m me pas rien Le probl me c est que ce musicien Shelley Gruskin je n ai jamais pu le retrou ver Je suis all plusieurs fois aux USA o j ai essay de le rencontrer On m a seulement dit que c tait une personne assez g e Je ne sais pas du tout ce qu il est devenu En tout cas il est le premier joueur de musette Il est un pionnier absolu Il a r ussi prouver qu il tait possible la fin du XX si cle de faire rejouer cet instrument D autre part mon p re Jean Maillard musicologue s est int ress l instrument bien avant moi Il a m me publi son sujet plusieurs articles dans la Revue d Education Musicale et il y avait tout un tas de livres la maison que j avais d j tudi s C est vrai que le terrain tait globalement vier ge Mais plus que l attrait de la nouveaut je crois que c est la conjonction d une formation d une activit musicale classique et d une activit musicale traditionnelle qui a d termin mon choix Comment s est produit ce renou veau de la musette baroque En ce qui me concerne parall le ment mon activit de musicien traditionnel je poursuivais l tude de la fl te traversi re Je jouais dans des formations symphoniques et j ai enseign cet instrument en cole de musique Mais au m me moment si je suivais les cours d ethnomusicolo gie de Claudie Marcel Dubois dans le cadre de l Ecole Pratique
69. edex Externat FES STAGES DIMANCHE 11 F VRIER AU CONSERVATOIRE OCCITAN 3 RUE JACQUES DARRE 31300 TOULOUSE TEL 61 42 76 79 L GISLATION DU SPECTACLE ET STATUTS DES MUSICIENS Youra MARCUS Organis par la Commission R gionale de Diffusion Dans le cadre de ses actions de formation la Commission r gionale de Diffusion invite M Youra Marcus artiste interpr te r gisseur g n ral et administrateur de l Adami pour assurer une journ e de formation sur le th me de la l gislation du spectacle et du statut des musiciens Seront abord s dans le courant de la journ e les points suivants L artiste interpr te Conventions internationales code du travail Distinction entre artiste de vari t et artiste musicien La notion d amateur L engagement d artistes Les contrats et leurs points essen tiels Le contrat de travail La feuille de paie Les abattements fiscaux les conventions collectives Le droit d auteur et la SACEM Le contrat de disque Contrat d dition phonographique Contrat d dition musicale Code de la propri t intellectuelle Le droit moral le droit d autoriser Les soci t s civiles d artistes ADAMI SPEDI DAM Etude d un contrat type cession de droits exclusivit salaire et royalties d lai et conditions d en registrements exploitation promo tion abattements divers L gislation du spectacle Ordonnance de 1945 et ses modifica tions r centes L
70. eint e d absolu image son silences sentiments sensations d un seul regard A titre personnel le souvenir musi cal ou autre permet de r ver de voir sans regarder d couter sans entendre La photographie permet de fixer jamais un catalogue de souvenirs L album photographique familial c est le windows des retours en arri re il suffit d couter un feuilletage en famille pour s en convaincre L album photographique des autres celui du collectionneur du cher cheur de l historien c est un CD Rom dont les capacit s d hypertexte sont fonction du nombre et de la qualit des l ments La photo est morte mais elle permet de susciter de ressusciter La photo musique d une certai ne mani re met des harmoniques C est vrai pour celui qui revit des souvenirs musicaux personnels ou parall les c est galement vrai des documents musicaux anciens ou trangers car conjecturer chafau der des hypoth ses c est d j cou LE NOTES 1 S agit il bien d un envol Il sort mais ensuite que fait il Je me souviens de la frustration que j prouvais ne jamais voir l oiseau promis et des questions s il sort et qu il reste devant l objectif comment la photo pourra t elle tre prise Disons qu il sort et que comme c est un oiseau et qu il faut d gager le terrain il s envole 2 Mircea Eliade Le sacr et le profa ne 1957 3 Ou d un poisson comme pour Jonas
71. encontre du chasseur d images de celui qui laisse s chap per un petit oiseau qui ressemble fort l me de ceux qui sont dans la bo te et de l mule d Orph e qui symbolise le chant les trilles du rossignol qui joue des airs est par essence paradoxale D une part il y a opposition entre le photographe qui fixe et emprison ne la vie le mouvement qui arr te a musique entre deux notes et le musicien qui symbolise ces domaines essaie de prolonger tant qu il joue les notes qui jalonnent le emps et cesse d exister quand il s arr te alors que son image photo g nique est toujours prisonni re en action mais immobile ce n est pas l mais cela a t D autre part il y a parall le compli cit entre le photographe qui fixe la vie pour l infini du temps qui rend infini et le musicien qui apprivoi se l infini de mani re momentan e L un et l autre offrent leurs semblables des instants d ternit et plus ils sont performants dans eur domaine mieux cela marche Ce n est pas qu une affaire de tech nique c est aussi une question de charme de magie Lorsqu ils s associent dans les clich s de groupes comme dans les portraits leurs magies se conjuguent le photographe donne la parenth se musique f te oubli du poids du quotidien la chance d une survie pur e et semble t il durable pouvoir revivre une pinc e de cet instant t
72. ges La bonne place est au milieu sur le c t ou plac s sym triquement quand il y a plusieurs instrumentistes D6 Entre nous les groupes de musiciens ne posent pas n importe comment ils s inspirent de mod les harmonies orchestres classiques et respec tent la plupart du temps une hi rar chie loin de l axe ou derri re pour les percussions les basses Alors le plus souvent ils copient les agen cements entrevus pr c demment le chef et le pr sident d une harmonie sont la place des mari s D7 Document t moignage ou point de vue le reportage ethnographique ou la photo de collectage peuvent tre con us comme une approche signa l tique comme la recherche de l ins tantan ou comme une composition pictorialiste ou du moins artistique Ils recoupent pratiquement tous les types envisag s tant la fois et depuis leur conception sans qu un autre usage vienne d tourner leur personnel et document Ces clich s sont diff rents du type c est moi la preuve parce qu ils sont pris in situ loin du studio et que le plus souvent ils sont consid rer en fonction d une s rie et non l unit fonction premi re uvre souvenir TYPOLOGIE DES PHOTOGRAPHIES A MUSIQUE instrument Sujet Objet AT Le musicien Anthropologie instrumentale Sujet Objet A2 Ta musique o Tableaux de chasse actrice de fictions C est mo
73. gie op re le son du violon la puissance du coup d archet la pr cision de l ornemen tation l accentuation de la danse nous font voyager dans une des traditions de violon les plus riches et les plus originales des Pays d Oc et de France en g n ral sans conces sions un jeu ou des arrangements convenus Dans ce disque le r per toire nous est livr tel quel brut sauvage une impression que vien nent renforcer quelques couplets de danses entonn s d une voix efficace et rocailleuse La finesse et la sensi bilit n en sont pas moins pr sentes dans certains duos subtils polka de Chauvac Aubade bonsoir mie bonsoir de m me que l humour se manifeste par quelques petits gags musicaux Rigodons du Tri ves comme les m n triers se plaisaient tant en faire Mais partout le m me souci de la danse la m me efficacit la m me nergie On imagine facilement l ambiance des bals de Rigodon Sauvage Laissez vous entra ner Dans ces rigodons endiabl s dans ce Dauphin si natu rellement hostile et pourtant si chaleureux dont Rigodon Sauvage est assur ment l un des meilleurs ambassadeurs Ce disque est le prolongement naturel des collec tages publi s dans les disques Violoneux et chanteurs traditionnels en Dauphin Chant du Monde LDX 74687 et Le violon traditionnel en France Dauphin le pays du rigo don Silex M moire Y 225110 et prouve quel point une certaine
74. gnal tiques d pourvus de toute ambition artistique ou dramatique malgr leur charme surr aliste ou bien catalogue des possibles ils doivent aussi convaincre le client et peuvent le cas ch ant tenter d tre accrocheurs A2 Tableaux de chasse le mur d instruments des pi ces de collectionneurs comme chez Q PASTEL N 27 Tolbecque ressemble presque un papier peint en relief avec des compositions sym triques ou th ma tiques ou des alignements syst ma tiques A3 Mac doines d instruments les all gories musicales photogra phiques sont tr s proches du mur de collectionneur D ailleurs la diff rence est mince entre les archives photographiques d un mus e d un amateur ou les assemblages but symbolique ou artistique Mais on sent assez bien le passage d une disposition de type columbarium une construction vocation embl matique B La musique actrice de fictions B1 Les choses de la vie les natures mortes avec instru ment montrent la vie sous des formes diverses fruits gibier musique mais le souffle vital est arr t les fruits cueillis le gibier tu la musique sans musicien silencieuse Still life en anglais est explicite vie arr t e La musique est symbole de vie L instrument est l acteur d une pantomime fixe il tient un r le et son choix ne peut tre sans signification B2 Tableaux morts vivants les mises en sc ne en forme de tableau
75. gontier et Lothaire Mabru Livre 451 pages Prix 250 F port PASTEL N 27 D uvres compl tes s ajn ts populaires de Grande Lane F lix Arnaudin Chants populaires de la Grande Lande 1 Edition tablie et pr sent e par Jacques Boisgontier et Lothaire Mabru Livre 451 pages Ed Confluences Il s agit sans nul doute de l v ne ment bibliographique de cette fin d ann e la r dition du tome I des Chants populaires de la Grande Lande et des r gions voisines publi par F lix Arnaudin en 1912 Ev nement non seulement parce que cet ouvrage fondamental tait puis depuis longtemps mais surtout parce qu au del de la r di tion du corpus des chants landais d Arnaudin les deux chercheurs qui l on doit cette r dition Jacques Boisgontier et Lothaire Mabru ont publi des annexes indispensables sur lesquelles je vais revenir Tout d abord cette r dition est pr sent e par une introduction longue et d taill e de Lothaire Mabru dans laquelle l auteur s em ploie souligner toute l originalit et la richesse de l uvre d Arnaudin due un folkloriste hors du commun v ritable ethnographe organologue tr s attentif aux ques tions de la langue et de la danse Mais en m me temps cette pr face relativise cette uvre en la resituant dans son contexte historique et id o logique Car comme celle de tous les folkloristes historiques elle s inscrit dans le
76. i A3 BT D2 C est moi la preuve Mac doines d instruments m gt Choses de la vie B2 D3 La musique figurante Tableaux morts vivants La pic On aurait dit CT B3 D4 Condiments instrumentaux R pliques Figuration intelligente C2 B4 5 Pr sences allusives Collages pour d collages La bonne place E D6 Entre nous D7 Documents t moignages point s de vue Photo anonyme Gitanos Papier albumin vers 1880 Hi rarchie des instruments du centre vers la p riph rie 19 5 x 26 3 cm Cat gorie D6 typologie CHANGE DE BONS PROCEDES rappels techniques pouvant servir l identification ou la datation des clich s Identifier les proc d s tout comme les costumes permet souvent une datation des documents assez souvent vierges de commentaires On s aper oit aussi rapidement que proc d s supports dates et types d approches du th me Musique en Photographie sont intimement li s Il existe deux mani res de produire des photographies certaines sont uniques et pour les reproduire il faut les photographier nouveau les autres par le truchement d un clich interm diaire matrice ou n gatif permettent de tirer un nombre quasi illimit de vues A Images uniques pas de n gatif un seul positif 1 R troviseurs m moire Les daguerr otypes D couverte de L J M Daguerre pr
77. ication autre que po tique et m taphorique qu elle entretient un rapport fondamental avec le mythe comme le mythe la musique n a pas d objet r el et leur ombre seule se laisse saisir Comme le mythe la musique op re sur le temps v cu par le sujet temps qui s immobilise l audition du mythe et de la musique Comme le mythe la musique agit sur l esprit et sur les sens et met en branle les m mes structures mentales La musique est bien un langage elle en utilise les termes lyrisme articulation phras syntaxe formule th me Durant le mariage le musicien qui sait et qui sait faire appara t comme une sorte de guide de chaman au devant du cort ge Fondamentale ment le chaman est l homme qui sait et qui se rappelle c est dire qui comprend les myst res de la vie et de la mort bref qui partage la condition de l esprit Mircea Eliade Il montre il raconte il fait parler l tre Supr me les anc tres l un des instruments essentiels de ce m diateur est la musique On peut rapprocher cette d finition du fait qu on ne compte plus les violoneux ou autres corne museux qui l on pr tait des pouvoirs magiques Du coup le photographe homme oiseau sous son drap noir avec ses postures aux bras cart s peut tre encore plus chaman lui m me galement investi d une fonction sacr e donne au musicien une place primordiale qui n a pas besoin pour cela d tre
78. ions en Australie Elle aussi de son c t a ses propres univers maisons corps humains les salles de spec tacles de concerts Me remettre d lib r ment du fait d entrer au concert entre les mains invisibles de telles puissances alors que j en sais la certaine influence foudroyante sur mes nerfs qui ne lutteront pas c est une chose que je n ai jamais faite sans angoisse et d lice J entre l dans un lieu pur et impur selon ce que sera mon me Photographie anonyme vers 1900 Nature morte Vanit Temps infini de l instant arr t de la vie fig e Un classique de la peinture renforc par la photographie g N gatif sur verre 8 5 x 11 3 cm Cat gorie B1 typologie de ce jour un temple une alc ve un club de haschichins un palais du d mon Gin Je viens chercher une sorte de suicide qui est la d posses sion de moi m me suicide qui est aussi par un myst re imp n trable l exaltation de mon tre ordinaire jusqu devenir l image id ale qu il se r ve Je viens me fuir tel que je suis et me retrouver tel que je me veux La religion de la musique du po te et critique Camille Mauclair Lib Fischbacher Paris 1909 p 40 L vi Strauss consid re la musique comme le supr me myst re des sciences de l homme celui contre lequel elles butent et qui garde la cl de leur progr s C est dans la mesure o la musique fonctionne comme un langage mais sans signi f
79. ise Gunnel tanpura Rens 49 94 90 70 ARSAC 64 bal gascon avec Menestr rs Gascons VENDREDI 29 RIOM 63 AMTA et Centre d partemental de Musiques et Danses Traditionnelles Els Ministrils del Rossello Rens 73 38 87 36 MARSEILLE 13 Maison de l Etranger Bulgarka Junior LES STAGES JANVIER SAMEDI 06 DIMANCHE 07 PERIGUEUX 24 Ecole Britten stage de musiques traditionnelles accord on diatonique chant cornemuse fifre et fl te traversi re saxophone vielle roue violon Rens 53 09 49 46 SAMEDI 13 PAU 64 Ostau Biarn s stage Groupement de Folklore B arnais avec Jean Fran ois Tisn r SAMEDI 20 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de violon Ronan Pink et de guitare So g Siberil et de gavottes Jean Claude Colin Rens 98 46 05 85 SAMEDI 20 DIMANCHE 21 LAURET 34 stage de musique orientale Yad Haymour quanoun luth ney Rens 67 02 00 52 ST BONNET PRES RIOM 63 Gamounet stage de bourr e trois temps Didier et Eric Champion Rens 73 63 36 75 DIMANCHE 21 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage d accord on diatonique Patrick Lefebvre Rens 98 46 05 85 DIMANCHE 28 CASSENEUIL 47 stage de chant avec Jean Fran ois Tisn r AGENDA FRANCE LES STAGES F VRIER SAMEDI 03 BREST 29 Centre Breton d Art Populaire stage de fl te traversi re en bois J M Veillon Rens 98 46 05 85 SAM
80. issance du corps hors du sexe de la M re essentielle 2 le messager vers le cosmos comme les cloches de l glise 3 l me l me qui monte au ciel de la copie humaine que constitue la photo sorte de vivant mort ou de mortel immortel Ainsi l image de cette famille conforme pr c de sa vraie mort et b n ficie en tant que double d un au del positif ciel paradis pr figurant l apr s vie des mari s et de leur entourage Ainsi le mariage est valoris sur un triple plan individuel social et cosmique Et la Musique dans tout cela Alors que la photographie est une tape du mariage dont l operator est l officiant la musique accom pagne elle est la voix du clan vers l absolu le musicien faisant b n ficier la compagnie de sa capacit s adresser l essentiel On con oit bien la parent m me tacite entre les deux m diateurs Le photo graphe et le musicien attestent par leur pr sence et sont chacun une tape religieuse mais hors de l gli se ou du temple d un rite de passage dans la soci t des responsables de famille La photographie lorsqu elle se d mocratise suffisamment pour devenir un usage trouve la musique si l on peut dire d j bien install e Cette derni re depuis les temps les plus recul s appara t incontestable ment comme un langage d ordre divin ou para divin l usage des rhombes bullroaring accompagne pr cis ment les initiat
81. it Gisements de public et programmes de d veloppement de la diffusion de proximit D bat avec Olivier Durif CMT Limousin Musiques domicile avec Jean Fran ois Dutertre CIMT MARDI 13 F VRIER 10h Les m dias Le r le de la presse d bat avec V ronique Mortaigne Le Monde H l ne Azera Lib ration Elianne Azoulay T l rama H l ne Lee Lib ration Philippe Kr mm Trad Magazine 11h 30 La diffusion internationale Les programmes d aides l expor tation avec Bruno Boutleux FCM Exporter les musiques traditionnelles d bat g n ral Les r seaux Un exemple de r seau de diffusion culturelle les CCAS avec Christine Ferri Action culturelle des CCAS Les r seaux de festivals avec Jean Roche Festival de Gannat ANDCT CIOFF et Christian Mousset EFWMF Musiques M tiss es Les r seaux de Jazz avec Philippe Bacchetta Instants Chavir s Les Commissions R gionales de Diffusion avec Luc Charles Dominique Conservatoire Occitan 16h30 La politique du Minist re de la Culture Intervention de Anne Chiffert Directeur de la Musique et de la Danse au Minist re de la Culture LIEU Maison des Cultures du Monde 10tboulevard Raspail 75006 Paris M tro Notre Dame des Champs ou Saint Placide 10h 13h 14h30 17h30 Organis par le Centre d Information des Musiques Traditionnelles IRMA en partenariat avec la FAMDT et la Maison des Cultures du Monde
82. it autour du chant r v ant des facettes souvent insoup on n es de ses Espagnes cisel par les anches de Bernard Subert les ercussions et la vielle lectroacous tique de Marc Anthony Fougue de la voix coloration particuli re des timbres et des sons une musique et un chant sans artifice qui g n rent e frisson Elle r alise avec bonheur a fusion de sa propre culture avec celle de l Occitanie ensuite avec la culture fran aise Illustrer la coexis ence harmonieuse de ces diverses raditions musicales lui est essentiel Contact Natacha Memeteau La Boulini re 79340 Saint Germier T l 49 69 12 05 POLKA GALOP Polka Galop est un nouveau groupe de musique traditionnelle flamande Ces 9 instrumentistes violons clari nettes fl te traversi re cornets violoncelle percussions tous tr s jeunes adolescents sont dirig s par Hubert Boone que tous les corne museux connaissent bien Au programme du groupe un r pertoire essentiellement flamand Contact Liesbet Smout Terme restraat 20A 3020 Winksele Herent Belgique T l 19 00 32 16 48 90 15 BLOOTLAND Blootland est un groupe de Dunkerque sp cialis dans le r per toire maritime flamand mais aussi dans le r pertoire plus largement collect par De Coussemaker XIX si cle Blootland a d j particip de nombreux festivals et plusieurs albums de chants de marins du Chasse Mar e Raymond Declerck chant harmonica
83. its carac t res Par ailleurs l quipe de r dition a jug bon d amender la graphie mise au point par Arnaudin privant de leur objet certaines remarques de Millardet critiques dont l acuit montre bien l importance que ce linguiste apparemment tr s comp tent accordait aux choix de notre auteur Bref il en r sulte pour le lecteur un exercice compl tement surr aliste o l on en arrive ne plus savoir si les caract res impri m s sont porteurs d un sens ou bien repr sentent un son mais alors lequel Car la nature des sons elle m me est en cause On lit par exemple dans le deuxi me article de Millardet lire nous et non nous Certains de ces articles n avaient pourtant pas besoin de a celui de Pierre de Saint Jean est un v ritable monu ment Je vous le laisse d couvrir Vous comprendrez qu apr s cette lecture l envie me titill t de m ta discourir mon tour dans l espoir pourquoi pas de figurer aux c t s de Pierre de Saint Jean et de l Abb Degert dans la r dition des uvres d Arnaudin en 2078 Michel HARRISMENDY 1 Comme dans le Tomm Il dit en 1970 2 La description de l anche de tchalemine faite par Antoine Larrouy dit Lou Bouhan peut para tre fort curieuse C est pour tant cette description qu Arnaudin adopte textuellement en la g n ra lisant LES ASSOCIATIONS DE MIDI PYR N ES ET LE CENTRE DES MUSIQUES ET DANSES TRADITIONNELLES Depuis une
84. l instrument est relative ment cher trente mille francs en moyenne ce qui d une part est compl tement justifi et d autre part est tr s relatif quant aux prix de certains violons ou pianos Outre son prix il n est pas encore tr s faci le d en trouver Actuellement R my Dubois qui habite c t de Li ge est sans doute le meilleur fabricant de musettes Mais il y a aussi Coudignac Parthenay et Beekhuizen La Haye Le probl me c est que la musette se fabrique encore au compte gouttes et qu il n existe pas de r elle fabrication en s rie Et puis au del de toutes ces difficult s pratiques il y a un certain m pris qui est vident chez les professeurs de Conservatoire et donc chez les l ves pour ce genre de binious Heureusement il y a un an et demi M Marc Bleuse Directeur du Conservatoire National de R gion de Toulouse a ouvert une classe de musette sur ma demande Actuellement il y a un tout petit nombre d l ves mais je pense que a va grossir car la musette est de plus en plus jou e en Europe Mon coll gue Van Hees a lui aussi des l ves Bruxelles et Paris Tu as fait de la formation ton activit principale Oui mais il s agit d une formation beaucoup plus g n raliste J ai enseign en coll ge pendant dix sept ans en m me temps que j enseignais dans les Ecoles de musique et que j avais une activit de formateur en musique traditionnelle bretonne notamme
85. le qu elle n a pas exist et pourtant on lui attribue le Saint Suaire qu elle aurait obtenu en essuyant le visage du Christ et ce portrait passe pr cis ment pour un n gatif photo Le nom de V ronique peut tre une d forma tion de B r nice peut avoir le sens de V rone mais peut aussi signifier au prix d une inversion l mentaire de syllabes la vraie image vraie ic ne Voil qui est proche de la d finition de la photographie par Roland Barthes dans La chambre claire Gallimard 1980 La Photographie devient alors pour moi un m dium bizarre une nouvelle forme d hallucination fausse au niveau de la perception vraie au niveau du temps une hallucination temp r e en quelque sorte modes te partag e d un c t ce n est pas l de l autre mais cela a bien t image folle frott e de r el Le personnage de Saint Luc peut galement nous ramener notre sujet d abord il ne transmet pas ce qu il a vu il est le seul vang liste transcrire des t moignages il repro duit une r alit qui l a pr c d ensuite il est patron des peintres pour avoir commenc un portrait de la Vierge qui aurait t fini par des anges Cette allusion la reproduc tion du visage de Marie nullement attest e pourrait bien rejoindre dans l hagiographie l existence mythique de trois autres saintes li es entre elles au point de parfois se confondre Lucie aux deux yeux
86. lon violon lectrique t nor Bernard Subert clarinettes clarinette basse cornemuse Mise en sc ne G rard Potier cr ation lumi re Philippe Bosselut son Edith Nicolas Contact Natacha Memeteau La Boulini re 79340 Saint Germier T l 49 69 12 05 LE SENTIMENT DES BRUTES Une photo octet deux partitions visuelle d abord concoct e par le photographe Laurent Grall Rousseau qui intervient comme un v ritable acteur jouant sa propre partition autour et avec lui les musiciens photos d archives mariages musiciens de noces recherches ethnographiques quoti diens ambiance images projet es sur crans voiles films Sonore aussi un quartet de jazz R gis Huby violon Vincent Gu rin contrebasse R gis Boulard batte rie Olivier Quenehen guitare et quatre musiciens traditionnels Eric Ollu bombarde Herv Villieu biniou koz Marc Anthony vielle lectroacoustique Bernard Subert clarinette clarinette basse corne muse La rencontre des trois l ments que sont l image projet e la musique AGENDA REGION INFOS GROUPES AUX GROUPES traditionnelle et le jazz n est pas con ue comme une fusion mais bien comme une bagarre deux contre un proposant une lecture forc ment d cal e et laissant d cou vrir un l ment invisible au premier degr Spectacle cr l occasion du festival De Bouche Oreille de Parthenay de 1995 Contact Natacha
87. mouvement g n ral des grandes collectes du si cle dernier et du d but de ce si cle dans ce grand courant de folklore musi cal qui se l gitime avant tout gr ce l laboration d un discours fond sur les oppositions avant apr s et ici ailleurs o tout ce qui est D PASTEL N 27 POINT DE VUE populaire est ancien et engag dans un processus de disparition court terme o tout ce qui est authen tique est d ici l ailleurs n tant que progr s dangereux et destructeur Cependant cette pr face nuance habilement le personnage et la d marche d Arnaudin chercheur clectique curieux finalement assez paradoxal Mais cette introduction l uvre d Arnaudin a t elle un autre but que celui de souligner quel point nous lui sommes aujourd hui redevables m me si l imprim malgr sa pr sence mat rielle ne saurait retenir la vie d un chant Vient ensuite la pr face d Arnaudin de l dition de 1912 suivie d un grand corpus de chants class s en chants de premier ge chansons de danse elles m mes divis es en cinq sous cat gories Puis le lecteur trouvera des annexes d une impor tance capitale comme l enqu te d Arnaudin sur les instruments de musique des appendices sur les chants publi s les informateurs etc les comptes rendus critiques publi s lors de la parution de 1912 Au chapitre des regrets ou des critiques j ai relev un choix dito rial volontaire
88. n r flexion et cr ation de supports et mat riaux de base r pertoires fonds de collectages consultables Cet change va faire appara tre une grande diversit de parcours individuels La plupart d entre nous se sont form s petit petit sur le tas mais avec des influences et des optiques diff rentes Diversit galement au niveau du public des ateliers motivation niveau de d part ge nombre de participants font que chaque formateur est amen s adapter continuellement et acqu rir ainsi une exp rience tout fait particuli re Il faut ajouter cela la diversit des lieux d enseignement donc des contextes qui entourent freinent ou au contraire dynamisent la formation Les difficult s rencontr es font appara tre un besoin tr s fort de formation g n rale de base ce qui fait le fondement de la danse de la musique dans leur globalit par del notre contexte sp cifique besoin de poursuivre notre formation sur l improvisation les rythmes l harmonisation Besoin enfin et peut tre surtout de poursuivre change et confrontation d exp riences pour approfondir des points rest s en suspens faute de temps comment mettre sur pied une collection de publications l usage des formateurs comment inciter encore plus les enseign s prendre une place plus importante dans les occasions de jeu et d expression que l on cr e comment ce que nous retransmettons volu
89. n ma tre de musique savante persane accompagn par Pierre Blanchut F VRIER SAMEDI 03 AUVILLAR 82 soir e italienne sous r serves avec repas et concert de musique traditionnelle Rens 63 39 62 45 DIMANCHE 04 PLAISANCE DU TOUCH 31 15h bal avec Arpalhands au profit de la FCPE SAMEDI 10 OULOUSE 31 MJC du Pont des Demoiselles soir e rencontre rlande Occitanie Concert de musi que irlandaise avec le trio Mac Cionnaith S rafini Schadoroff bal a voix avec Fanny et les Gascons Sc ne ouverte aux musiciens et groupes inscrits Rens 61 06 52 05 Arpalhands et 61 52 24 33 MJC des Demoiselles VENDREDI 16 CASTANET 31 Salle Jacques Brel bal avec R m nilhe SAMEDI 17 ALBI 81 Maison pour tous Cantepau bal avec Arpalhands AURELHAN 65 Maison Ostau bal la voix avec Jean Fran ois Tisn r TOULOUSE 31 Conservatoire Occitan bal avec Calabrun LUNDI 19 SAMEDI 24 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE CONCERTS ET BALS D FEVRIER suite 12 11 me Festibal des Musiques Traditionnelles Expositions anima tions bals Rens 65 81 17 15 SAMEDI 24 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE 12 11 me Festibal 21h Nuit des Musiques Traditionnelles avec Los Sonaires d Oc Tarn Duo Rocher Bruel Auvergne La Chavann e Bourbonnais La Godinette Bretagne A 23h aligot Rens 65 81 17 15 SAINT NAUPHARY 82 bal occitan organis par Lo Revisc
90. nn es Or aujourd hui avec la Cie Ma tre Guillaume ce reproche n est plus d actualit Ce qui frappe imm diatement l coute de ce superbe disque c est la pr occupation constante des musiciens pour la danse ils cherchent avant tout tre efficaces et on les imagine parfaitement accompagner un bal Renaissance S ils se placent si volontiers dans ce r le de musiciens de danse c est qu ils le sont c est que leur compagnie est aussi une compagnie de danse c est qu eux m mes sont danseurs a n est pas un d tail c est entre autres ce qui place ce disque parmi les productions discographiques de musique ancienne de tr s haute qualit Autre point mon avis tr s positif certains musiciens c est le cas de Carles Mas au moins ont aussi une activit de musiciens et danseurs traditionnels Et l on d couvre une musique historique entre autres de m n triers avec un son et un jeu qui sont parfois ceux des musiciens traditionnels actuels Certes la distance du temps relativi se toute entreprise de reconstruc tion mais reconstruire une musique des XV et XVI si cles largement m n tri re il vaut mieux avoir une solide connaissance de la musique traditionnelle actuelle Vous l aurez compris ce disque est une r ussite parfaite Surprenant vivant dansant il est interpr t avec brio intelligence et sensibilit Qu il s agisse du son ou du jeu des instru ments tout est parfai
91. nouvelle ann e 1996 peut tre en pleine n gociation de subventions pour certains d entre vous voici quelques chiffres tout juste destin s alimenter votre argumentaire et non vous plonger dans une r signation fatale Savez vous ce que repr sente le secteur des musiques tradition nelles en France La FAMDT s est livr e la fin de l ann e derni re et au d but de cette ann e un chiffra ge de cette activit ses conclusions ont t soumises aux candidats l lection pr sidentielle 1000 asso ciations r parties sur l ensemble du territoire du groupe folklorique de foyer rural au groupe folk rock en passant par les associations de pays ou les communaut s immigr es 600 musiciens professionnels et 400 emplois d accompagnement plusieurs dizaines de milliers de musiciens amateurs plusieurs centaines de milliers de danseurs un chiffre d affaire g n r de 300 millions de francs 10 000 manifes tations annuelles du caf concert au spectacle du Th tre de la Ville en passant par le bal occitan ou le fest noz 1 500 000 spectateurs annuels 2 000 000 de disques et cassettes vendus par ann e En bref 11 du public soit parmi les tout premiers dans le domaine culturel enqu te du Minist re sur les publics de la Culture Etonnant non Or pr cis ment l aide de l Etat n est pas au rendez vous de ce succ s Malgr un soutien constant et r el de la Direction de la Musiqu
92. nservatoire Occitan et en de nombreux autres lieux ainsi que par abonnements Pour insertion dans Pastel organisateurs de bals de concerts groupes de musiciens envoyez au plus t t vos informations au Conservatoire Occitan ou Infoc AVANT LE 7 du dernier mois du trimestre Pour parution dans Infoc AVANT LE 15 de chaque mois Bona Annada DE FOR A D AUTRAS ACOMPANHADA Le Conservatoire Occitan et le Comit de R daction de Pastel vous pr sentent leurs meilleurs v ux pour l ann e 1996 BR VES R GION ATELIERS MUSIQUE ET DANSE L association Arpalhands organise pour toute l ann e 1995 1996 divers ateliers de musique et danse Danses d Irlande anim par Patrick Mac Cionnaith le lundi de 20h30 22h Centre Culturel de Colomiers Violon irlandais anim par Patrick Mac Cionnaith le mercredi de 19h 20h30 pour niveaux 1 et 2 et de 20h30 22h pour niveau 3 Centre Culturel de Colomiers Accord on diatonique anim par Marc Serafini le lundi de 18h30 20h pour le niveau 2 de 20h30 22h pour le niveau 1 de 20h30 22h pour le niveau 3 Centre Culturel de Colomiers Rens 61 06 52 05 Arpalhands 62 74 02 85 Centre Culturel de Colomiers MUSIQUES ET DANSES D IRLANDE L association Arpalhands organise en collaboration avec la MJC du Pont des Demoiselles le samedi 10 et le dimanche 11 f vrier un stage de musiques et danses concacr l Irlande Danses irlandaises anim p
93. nt le moins important Car s il est illusoire sans une bonne dose de folie de faire entendre un disque comme Michel Simon P re Jules dans le film l Atalante de Jean Vigo en y passant le bout du doigt il est presque raisonnable r son nable de vouloir couter une photographie avec les yeux Mais attention M fions nous des clich s INSTANTS ET CONTRETEMPS UN M NAGE A L PREUVE Musique et photographie signes ext rieurs de rituel Musique et Photographie semblent souvent plus que de simples services rendus contre paiement L o inter vient le musicien reconnu on peut Le musicien est en FAT p riph rie et ce penser qu il y a un enjeu individuel et social proche du sacr bal messe concert mariage c r monie mortuaire d fil carnaval Il en est de m me du photographe D ailleurs ils sont souvent c te c te le second reconnaissant au premier une place de choix Initiation aux yeux de chacun du monde et du temps Penchons nous donc sur les fonc tions de ces deux personnages aux pouvoirs myst rieux et utiles dans les tapes rituelles du mariage cette c l bration familiale et tout particu li rement l occasion de la fameuse photo de groupe n cessaire la cr dibilit du c r monial surtout partir de 1880 Il n est pas question ici de brosser un tableau complet La symbolique populaire li e la photo la musique et leur pr sence lors
94. nt avec Kendal ch Ces trois derni res ann es j ai eu les classes horaires am nag s du CNR et l j ai eu des enfants absolument patants Mais cette exp rience es aujourd hui termin e puisque j vais commencer cette nouvell ann e l Universit du Mirai comme Ma tre de Conf rences e Ethnomusicologie Je connais bie les responsables de ce D partement que j avais rencontr s notamment au moment de l enqu te que j ai r alis e sur l inventaire des fonds musicaux anciens enqu te qui consiste r pertorier dans tous les ieux de conservation publics les partitions musicales ant rieures 1800 Un poste s tant cr au Mirail j ai postul et j ai t s lectionn Je vais donc y enseigner l ethnomusico ogie g n rale avec beaucoup d analyse musicale et aussi l histoire de la musique Je crois que cette volution est logique J ai pass ma th se en 1987 et lorsqu on fait une h se c est qu on a en t te de pouvoir enseigner un jour ou l autre en milieu universitaire oo DE Et ton activit de formateur en musette Je l exerce dans le cadre du D partement de musique ancienne au Conservatoire National de R gion Au sein de ce d partement j enseigne aussi l organologie y compris celle des instruments de musique traditionnelle europ enne et extra europ enne Cet enseigne ment d organologie qui ne dure qu une ann e fait partie du cursus de musique ancienne Ce d part
95. nt fondamental car universel et consensuel Luc CHARLES DOMINIQUE OU XENO FINON ISOU XNESAOLS Musiques danser de la Renaissance Fran aise Compagnie Ma tre Guillaume CD Disques Verany 15 rue Guyton de Morveau 75013 Paris Ce n est que dans le courant des ann es 1960 qu arriva la premi re g n ration de musiciens chercheurs v ritablement exigeants quant l instrumentarium aux r pertoires l interpr tation de la musique ancienne Le r pertoire de l poque baroque connut alors une nouvelle vogue et avec lui celui de la Renaissance et du Moyen Age Les progr s de l interpr tation de la musique baroque furent consid rables un son nouveau beaucoup plus granuleux un style nouveau beaucoup plus ornement finirent par faire admettre que cette esth tique musicale tait celle des tensions La musique de la Renaissance connut elle aussi d im portants progr s en ce sens que des r pertoires entiers furent red cou verts et avec eux des instruments bien particuliers En revanche son interpr tation continua p tir du manque d int r t des musiciens des ensembles et de leurs chefs pour le contexte g n ral de cette musique et surtout pour la danse Quelle plati tude Quel manque de relief et de respiration dans les phras s On a m me du mal s imaginer que des gens aient pu danser dans un pass assez lointain sur les musiques que l on nous sert depuis une vingtaine d a
96. ompl ter son catalogue Le musi cien est alors au c ur d un enjeu personnel essentiel surtout quand on ne l entend pas son portrait s il est r ussi doit tre ressemblant Dans la photo portrait selon Roland Barthes quatre imaginaires se croi sent s affrontent se d forment Devant l objectif je suis la fois celui que je me crois celui que je voudrais qu on me croie celui que le photographe me croit et celui dont il se sert pour exhiber son art En ce sens le musicien ou tout autre mod le vit une initiation dont il peut sortir am lior qui peut tablir une base pour la post rit un des visages de l immortalit La photographie repr sente ce moment tr s subtil o vrai dire je ne suis ni un sujet ni un objet mais plut t un sujet qui se sent devenir objet je vis alors une micro exp rience de la mort de la parenth se je deviens vraiment spectre Le grand Nadar pr f re la ressem blance la plus famili re et la plus favorable la ressemblance intime Il y bien pour le mod le un enjeu personnel Le point de vue du photographe Le photographe lui aussi est dans une situation passablement diff ren te Son atelier et son laboratoire coup s du monde au mat riel bien plus sophistiqu que pour une inter vention sur le terrain lui conf rent le pouvoir de celui qu on vient consulter Son travail sera couron n s il parvient fixer la
97. ons dont la plupart sont de qualit la Commission a arr t son choix groupe tranger tourn e de Printemps La Bazanca Espagne Castille groupe de concert pour la tourn e r gionale ou fran aise Corou de Berra polyphonies des Alpes m ridionales groupe de bal pour la tourn e r gionale ou fran aise le Quartet Macias Gascogne Gironde Apr s concertation avec la DRAC deux dossiers de demande de missionnements musicaux vont tre tr s prochainement d pos s Le Conservatoire Occitan Luc Charles Dominique et B n dicte Bonnemason tait pr sent cette ann e au Mercat de la Musica Viva de Vic Catalunya du 28 septembre au ler octobre De plus le Centre des Musiques Traditionnelles en Languedoc Roussillon qui avait lou un stand nous fait la proposition g n reuse au d but du mois de septembre de nous faire partager cet espace r duit 2x2m Nous avions donc essay de pr parer au mieux cette pr sence sur le stand notamment par un courrier circulaire envoy tous les diffuseurs importants en musique traditionnelle et aux groupes professionnels ou semi profes sionnels de la r gion Le r sultat de notre pr sence sur le stand est mitig Durant ces quatre jours nous avons pu avoir des contacts int ressants avec certains diffuseurs mais notre pr sence un peu marginalis e sur un stand qui ne nous appartenait pas n a pas facilit le contact L exp rience vaut
98. ont t abord s en particulier l excellent travail de quipe valise p dagogique que nous arriverons un jour aider concr tiser un projet d exposition photographique sur bohas et bohaires car nous manquons de r f rences tant visuelles que sonores ien s r nous attendons tous avec impatience la sortie du disque de anty Benquet Rappelons enfin que la nouvelle carte d adh sion 1996 nous adh rons par ann es civiles est en vente d s pr sent au si ge de l as sociation Les Bohaires de Gasconha PASTEL N 27 D NOUS Y TIONS ont besoin de l adh sion du plus grand nombre et nous avons tous besoin de cet outil de relation avec l ext rieur et aussi entre nous qui sommes si souvent isol s Les prochaines rencontres ont t fix es aux 9 10 et peut tre 11 novembre 1996 En attendant bonne ann e tous Renseignements et adh sions Bohaires de Gasconha 3 place de l Estandit 33160 Canejan T l 56 75 55 74 Bernard DESBLANCS MOSAICA Le 9 d cembre dernier en prolonge ment d un stage de vielle nous avons pr sent une soir e d une tr s grande qualit consacr e la vielle roue compos e d un concert et suivie d un bal La grande surprise de la soir e l v nement fut sans nul doute le concert propos par Mosa ca un nouveau groupe constitu autour de la vielle roue et dont le r pertoire est centr sur le domaine m diterra n
99. os excuses sinc res Luc Charles Dominique dans un club folk de Berkeley en f aih PASTEL N 27 D AGENDA REGION midi yr n es CONCERTS ET BALS JANVIER JEUDI 11 TOULOUSE 31 MJC du Pont des Demoiselles bal Champagne SAMEDI 13 CASTANET 31 Salle Jacques Brel bal avec Arpalhands JEUDI 18 TOULOUSE 31 MJC du Pont des Demoiselles rencontre musiciens danseurs VENDREDI 19 CASTANET 31 Salle Jacques Brel bal occitan mensuel avec R m nilhe SAMEDI 20 AUREVILLE 31 bal traditionnel avec Aigardent LALANNE TRIE 65 bal occitan avec la Saucisse Musicale de Saint Michel EUDI 25 OULOUSE 31 MJC du Pont des Demoiselles rencontre musiciens anseurs VENDREDI 26 OULOUSE 31 Conservatoire Occitan 18h30 conf rence de Lothaire Mabru Le folklore musical de F lix Arnaudin paradoxes et innovations entr e libre 21h bal raditionnel avec le duo Patrick Cadeillan Lothaire Mabru OULOUSE 31 21h30 Bijou concert de musique persane par Dariush Zarbafian ma tre de musique savante persane accompagn par Pierre Blanchut SAMEDI 27 GARDOUCH 31 Salle des F tes bal avec R m nilhe au profit des Restaurants du C ur O PASTEL N 27 JANVIER suite SEISSAN 32 bal occitan avec la Saucisse Musicale de Saint Michel TOULOUSE 31 21h30 Bijou concert de musique persane par Dariush Zarbafia
100. pertoire pr sent dans ce CD est tir de recueils de folkloristes et d enregistrements de collectages r alis s dans les Alpes du sud et le Dauphin Enregistrement 1995 CD Dur e 55 20 Ocora C 560053 Collection France LE GALOUBET TAMBOURIN MUSIQUE D HIER ET D AUJOUR D HUI Cet enregistrement pr sente un ven tail des possibilit s musicales du galoubet tambourin par des musi ciens voluant aux marges des univers de la tradition du jazz et du classique tels Andr Gabriel ou Miqu u Montanaro CD Dur e 69 390 Enregistrement 1995 Ocora C 560073 Collection France CAMELIC C est le nom du nouveau CD de Joan Franc s Tisn r musicien et chanteur b arnais accompagn pour la circonstance par Michel Etchecopar xirula txistu et Christian Vieussens fl tes traversi res 16 chansons traditionnelles du B arn et des Landes A commander JF Tisn r T l 59831344 Fax 59 83 12 09 Boucherie Productions r dite 3 CD de Gabriel Yacoub ELEMENTARY LEVEL OF FAITH TRAD ARR PIERRE DE GRENOBLE A commander Boucherie Productions 15 bis rue du Plateau 75019 Paris T l 16 1445294 15 Fax 16 1 44 52 94 16 NOUVELLES PUBLICATIONS DICTIONNAIRE DE GALLO Il s agit du tout premier dictionnaire gallo langue de Bretagne orientale jamais dit II est r alis par Bertaeyn Galeizz A commander Bertaeyn Galeizz T l 99
101. peu fr quent malheureusement En pr alable la tourn e en Midi Pyr n es Svart Kaffe a donn un concert Poitiers le vendredi 20 octobre S interrogeant sur la question de l organisation future de stages dans le cadre de tourn es missionn es la Commission propose que l exp rience soit retent e mais avec l appui de certaines associations r gionales qui seraient des relais pour l organisation de ces stages Par ailleurs elle note le succ s de la formule des animations scolaires Primera Nota Une Anche Passe Svart Kaffe et pr f rerait axer les actions de sensibilisation dans ce sens Le stage de sensibilisation aux techniques de sonorisation par contre a parfaitement fonctionn avec 7 inscrits le dimanche 19 novembre La Moun de D autre part la Commission envisage d organiser au premier trimestre 1996 un nouveau stage administratif et juridique pour musiciens et organisateurs Pour ce qui est de la programmation 96 la Commission avait examiner un grand nombre de candidatures de groupes pour les deux projets de tourn es pour lesquelles elle va solliciter un missionnement musical Elle avait retenir un groupe tranger pour la tourn e printemps Et un groupe de concer plus un groupe de bal r gionaux o de provenance proche France e g n ral ou sud de la France pour tourn e d Automne Apr s un longue discussion refl tant la difficult de choisir entre de nombreuses propositi
102. phi e de 1840 nos jours VOUS en verrez la note 0202 PASTEL N 27 Ouverture r v lations et d veloppements En janvier 1839 apr s des ann es d incr dulit et de rumeurs est annonc e au Monde m dus la d couverte de la Photographie rachet e son inventeur officiel Louis Jacques Mand Daguerre et offerte l Humanit par la commu naut scientifique et le pouvoir poli tique fran ais La musique en tant que th me int resse d s les d buts la majorit des grands photographes comme les plus modestes travers un postulat plus que paradoxal puis qu il s agit bien de pouvoir voquer des notes des accords des sonorit s des rythmes par le biais d une image plate et immobile Paradoxal certes mais aussi fondamental Musicien et Photographe apparem ment l un lib re met en mouve ment l autre enferme fige Cet article souhaite pr senter travers lieux occasions mythes et Histoire l volution des rapports entre les deux m tiers les deux fonctions Instants et contretemps un m nage l preuve pouvant servir de base une typologie des photo graphies o la musique est pr sente Pour les collectionneurs ce texte propose en appendice une tentative de clarification historique et tech nique change de bons proc d s Pourvu que les autres lecteurs s y contentent de belles images et de tremplins pour le r ve ce n est pas finaleme
103. r cemment Mais r pertoire savant n est pas forc ment synonyme de pass on coutera avec tonnement une uvre contemporaine de Yvonne Desportes 1907 1993 l ve de Paul Dukas et Prix de Rome ou la polka La Tourterelle de Damar 1840 1919 Ceci dit l essentiel du r pertoire du disque est traditionnel farandoles tripettes aubades ou de composition r cente bravo d y avoir inclu les musiques compos es par Christian Flayol et Bernard Ballester en 1990 elles repr sentent la fois un avenir pour cette tradi tion et un encouragement la cr ation Parmi les 20 suites de ce CD certaines ont t cr es par Montanaro lui m me montrant quel point l uvre de ce musicien est universelle car enracin e Mais surtout on notera la diffusion pour la premi re fois de documents d ar chives 1925 1930 interpr t s par des ensembles mythiques comme Lei Tambourinaire de la Santo Estello de Marseille et provenant de la collection personnelle d Andr Gabriel Une anthologie r ussie des airs tr s vari s un livret bien document et surtout un accompagnement musi cal de haut niveau que l on doit Marie France Arak lian piano Brigitte Tramier clavecin l Ensemble de tambourinaires et la fameuse guitare accommod e de Serge Pesce tour tour violoncelle ou synth Avec ce nouveau CD la discographie d j abondante du galoubet vient se renforcer mais cette fois ci d un l me
104. re objet rete nu pour sa vague ressemblance c est la posture qui affirme la super cherie fourches pelles raquettes de tennis Il faut noter que neuf fois sur dix on simule un instrument cordes pinc es guitare banjo mandoline Gag momentan sorte de m taphore visuelle On peut entendre une musique qui n a jamais exist parfois il s agit d un v ritable d li re les instruments sont tenus volontairement invers s ont t chang s ou un vrai violon est jou avec un b ton norme On approche des rites de Carnaval des d foulements et des r les revendi qu s dans un climat d impunit La photographie pourrait tre le Carnaval de la post rit Apparence ou r alit Voil aussi d nonc e la contradic tion photographique qui fait que le clich alors qu il atteste en profite parfois pour mentir m me au second degr Les cartes photos apparaissant un peu avant 1900 genre part sont le meilleur reflet de cette ambivalence Aristotypes papiers d veloppe ment platinotypes cyanotypes elles sont des tirages en faibles quantit s sur des supports de cartes postales souvent vendus tout pr ts par les firmes de papier photographique Elles remplacent par des clich s de professionnels mais aussi d ama teurs les cartes de visite et les lcabinets 10x14cm usage fami lial Elles certifient les v nements Devantures de commerces m tiers en g n ral
105. s s s par le folkloriste font appara tre une personnalit complexe et forte qui laisse loin derri re elle l image du collecteur provincial qu on lui attribue g n ralement Local par son objet la culture landaise F lix Arnaudin est universel par son uvre forte et originale pleine de paradoxes apparents et d innovations pas toujours connues ou reconnues La conf rence de Lothaire Mabru qui vient de r diter avec Jacques Boisgontier le fameux Tome 1 sera l occasion d inviter une relecture sans a priori de F lix Arnaudin 21h BAL AVEC LE DUO P CADEILLAN L MABRU Patrick Cadeillan accord on diato nique et Lothaire Mabru vielle violon partagent en commun l id e que musique et danse sont syno nymes D o le projet d associer leurs savoir faire acquis tant par l ex p rience d instrumentiste que par PASTEL N 27 A gauche Patrick Cadeillan Ci dessous Lothaire Mabru celle d ethnographe de la Gascogne pour trouver la complicit avec les danseurs Et c est d abord pour votre plaisir qu ils interpr teront les rondeaux congos bourr es branles et autres valses scottishes et mazurkas LES SOIREES SAMEDI 17 F VRIER AU CONSERVATOIRE OCCITAN 3 RUE JACQUES DARRE 31300 TOULOUSE TEL 61 42 75 79 BAL AVEC CALABRUN Calabrun est un nouveau groupe de bal de la r gion toulousaine compos de Luc Charles Dominique violons graile Pierre Marie Blaja ac
106. s Je me souviens que dans ce program me il y avait un air de fl te baroque accompagn au synth tiseur C est un bel exemple de m lange un essai Toutes ces choses l ce sont surtout des essais Ce n est qu apr s que l on risque de trouver des choses int ressantes ou de laisser tomber d finitivement J ai travaill aussi avec Equidad Bar s et je travaille toujours avec elle On s entend tr s bien humainement et musicale ment C est une personne pleine d imagination et d invention Avec elle j ai jou de plusieurs corne muses d Espagne gaita asturienne et galicienne et avec Marc Anthony on a essay de trouver de nouvelles adaptations de la musette et de sa technique d autres r pertoires Par exemple on a fait des airs s farades avec musette vielle percussions et chant L avenir de cette formule Je n en sais rien Mais ce qui est int ressant c est qu on a essay de faire sortir la musette de son contexte peine ressuscit e la musette entame donc un processus d volu tion J aimerais que la musette ne soit pas seulement un instrument baroque qu elle sorte de son contexte histo rique Que des compositeurs cri vent pour elle Il n y a aucune raison que des musiciens ne s int ressent pas elle Si j avais un peu plus de temps j essaierais de lui composer quelques petites pi ces L occasion ne s en est pas encore pr sent e mais il ne faut pas se presser non plus
107. s aujourd hui que son fondateur Paco Diez Mais ne vous y trompez pas cet itin raire n est autre que celui de la maturit de la qu te de perfec tion Entour de trois excellents musiciens Emilio Bernardo accor d on luth espagnol percussions Rafael Martin vielle roue percus sions Javier Barrio hautbois castillan clarinette fl te percus sions Paco Diez nous entra ne dans une musique color e chaleureuse vari e rythm e brillante Sont ce les nombreuses tourn es r centes de La Bazanca en France Les nombreuses tourn es de groupes fran ais en Castille l instigation de Paco Toujours est il que l on sent dans certaines pi ces une influence certaine quant l orchestration et au traitement harmonique en particu lier dans la valse Baile chano de Babia Cependant la profonde ib ri t du groupe son enracinement dans cette Castille si particuli re si riche d influences nombreuses et parfois lointaines terre de passages route des grandes caravanes tout cela est parfaitement perceptible tout au long de ce beau CD Tout comme les influences proches du Portugal quelques dizaines de kilom tres ou de la Galice qui borde la grande province de Castille L on Chez La Bazanca ces emprunts ne sont pas surfaits comme l on pourrait le craindre ils refl tent seulement la personnalit la g n rosit et la curiosit de son fondateur Paco Diez qui depuis de nombreuses ann es
108. s collectivit s villageoises r gl es mais il est en vue dans sa chambr e son r giment gr ce ce petit talent qui le singularise et lui conf re un pouvoir et voil qu il va envoyer ses relations et sa parent un t moignage tangible souvent souli gn d une croix de son r le pr pon d rant dans cet univers d trangers Cas particulier rituel vident Dans les photos de soldats sans motif particulier il est le plus souvent le centre alors que dans les photos plus rituelles il retrouve sa place de t moin d acteur secondaire bien en vue d une mani re diff rente la p riph rie C est le cas pour la c l bration du P r Cent encore cent jours faire qui personnalise le temps de service restant et organise ses fun railles Dans ce cas lorsque se fait la photo autour du petit cercueil avec un musicien si c est D PASTEL N 27 possible on a bel et bien une succes sion d embo tements rituels 1 le cercueil pour le soldat qui meurt symboliquement pour re na tre un peu la vie ext rieure si possible en musique 2 l appareil photo qui conserve cette image qui atteste avec ses musi 9 x 14 cm Cat gorie D5 typologie ciens populaires bien plac s 3 la caserne qui marque l isolement fondement initiatique avec ses musiques militaires Arch types Il est tentant d associer la photogra phie La Photographie est comme un th tre primitif comm
109. s traditionnelles cette rare compl mentarit qui fait de lui la fois une r f rence incon test e de cette cornemuse baroque et un Ma tre de Conf rences d Ethnomusicologie l Universit de Toulouse le Mirail Par Luc Charles Dominique Clich David Thelier de la musique baroque aux musiques traditionnelles PASTEL N 27 tean christophe Maillard Jean Christophe Maillard quand tu n es pas le joueur de musette de cour que tout le monde conna t tu fais volontiers sonner la bombarde le biniou koz ou le biniou braz Pourquoi cet attrait pour la musique traditionnelle bretonne et comment l as tu d couverte Avant de m int resser la musique traditionnelle je pratiquais la musique classique Il faut dire que je suis n dans une famille de musi ciens et que cela facilite s rement les choses J ai commenc la fl te traversi re l ge de douze ans et je jouais depuis quatre ans lorsque j ai d couvert plus que la musique bretonne ses instruments de musique J tais compl tement fasci n par la cornemuse Fontaine bleau dont je suis originaire et o je vivais l poque il y avait un Cercle celtique avec un bagad J ai donc appris l ge de seize ans le biniou braz Pendant plusieurs ann es j ai fait partie de ce groupe et j ai donc eu une pratique musicale tr s folklo rique avec tous les dimanches des d fil s dans la banlieue parisienne le P
110. s Tambours en 1991 Ces Rencontres allient les musiques traditionnelles de l arc m diterran en et du monde entier des expressions plus contemporaines dans un chan ge permanent Ainsi l dition de 1996 accueillera de KR A N G ER concerts en tavernes en passant par la rue et les pistes de danse des musiciens arm niens italiens bretons catalans proven aux et bien s r des quatre coins du Languedoc VENDREDI 02 F VRIER Tourn e de fougasses en musique SAMEDI 03 F VRIER 12h accueil des musiciens chapiteau 14h30 atelier musical ouvert tous g te communal 17h Ensemble Manoukian Arm nie coproduction CRMDT ARAM LR chapiteau 18h90 Bicarel ap ritif 20h30 Tavernes en musique 22h30 bal avec Claude Bonnafous et ses complices DIMANCHE 04 F VRIER 10h L Espera concert de rue place de l Eglise 11h Promenade de la fougasse 12h Tavernes en musique 14h dans les rues Musetta Italie Couble des Hautbois du Conservatoire Occitan Languedoc Barcatraille Provence l Aigardent Languedoc Duo Baron Anneix Bretagne et les groupes invit s Coop de Mar Languedoc Les Sonneurs du Donjon Provence Cosconilha Languedoc Els Ministrils del Rossello Catalogne Nord Chapiteau bal avec les groupes pr sents 17h glise grand concert en deux parties Baron Ghesqui res Bretagne bombard
111. s d paisseurs Des couleurs vari es sont possibles Tous les sujets 8 Flans la g latine Les photo glypties ou woodburytypes Invention de Woodbury en 1864 le plus souvent indiscernable des papiers charbon C est un proc d photom canique un moule la g latine durcie sert cr er des contretypes de g latine color e souvent contrecoll s comme illus trations dans les livres entre 1875 et 1900 Inalt rable Portraits et natures mortes 9 Rivages craquel s o jeter l encre Les collotypes ou alber types Proc d de reproduction photom ca nique l encre cr peu avant 1860 Le tirage pr sente la loupe un r seau compartiment de fissures appel r ticulation obtenu par s chage et brossage l eau froide d une couche de g latine utilis e ensuite comme matrice d impres sion Un grand nombre de cartes postales utilisent cette technique Portraits all gories 10 Poussi res de m moire Les h liogravures et photo gravures Proc d photom canique de gravu re mis au point peu avant 1880 et PASTEL N 27 DOSSIER encore souvent utilis On pulv rise sur une plaque insol e de la poudre de r sine Niepce se servait vers 1825 du bitume de Jud e L encre est donc r partie en minuscules points plus ou moins nombreux selon que la teinte est soutenue ou non Il n y a pas de trame r guli re Portraits all gories 11 Souvenirs qui se trament
112. sence permanente de notre instrument aupr s des nombreux visiteurs de l Ecomus e Encore une belle preuve de la volont de l association et de son bureau de promouvoir la boha par tous les moyens possibles Cette volont d uvrer la reconnaissance de cet instrument a d ailleurs t r compens e par un Prix de la Gasconnit d cern par les Foyers Ruraux du Gers pour encourager notre travail Et du travail il n en manque pas C est du moins ce que se sont dit les participants ces rencontres participants moins nombreux que les deux ann es pr c dentes mais toujours aussi concern s par le d veloppement de l association Ce d veloppement passant aussi par des moments tr s conviviaux les Bohaires se sont retrouv s pour jouer ensemble et comparer leur jeu sur des airs choi sis l avance mais aussi pour parta ger joyeusement quelques sp cialit s go teuses d origine locale avant de se rendre au bal organis par le Foyer Rural de Sabres La bonne alternance entre les Bohaires et le tr s sympathique et tr s dynamique groupe des Tortues V loces amena le public jusqu une heure tr s avanc e de la nuit qui est pourtant TIONS longue en cette saison L assembl e g n rale du lendemain n en fut pas moins tr s s rieuse L association a renouvel sa confiance au bureau en place puis s est pench e sur les moyens mettre en uvre pour promouvoir la boha et susciter l in
113. sent e en janvier 1839 Plaque de cuivre recouverte d une pellicule d argent sensibilis e aux vapeurs d iode d velopp e aux vapeurs de mercure Selon l angle d observation le daguerr otype v ritable miroir peut para tre n gatif ou positif Pr sentation sous verre encadr e en France en tui en Angleterre ou aux Etats Unis Ce proc d exceptionnel par la finesse du rendu dispara t vers 1860 Portraits de musiciens et natures mortes avec instruments 2 Les verres faire passer Les ambrotypes ou amphitypes D riv des n gatifs sur verre partir de 1848 notamment des travaux de Niepce de Saint Victor le neveu de Nic phore de l Anglais Scott Archer et du Fran ais Gustave Le Gray L image n gative par transparence ou sur fond blanc appara t positive sur fond noir papier tissu vernis ou peinture M mes pr sentations que pour les daguerr otypes avec lesquels on peut les confondre mais ils s en distinguent par leur quasi absence de miroitement Ils disparaissent en France vers 1860 mais continuent d exister encore au moins vingt ans en Angleterre Essentiellement portraits de musi ciens 3 Visages qu on met en t le Les ferrotypes ou tintypes W lf et Co cr a en 1853 le pannotype transfert d un n gatif au collodion sur une toile cir e teint e en noir En 1856 apparaissent les ferrotypes sur une plaque de m tal noircie on tend du collodion qui une fois sensibilis e
114. t gorie D3 typologie onte DENPEAUUo i Le 475 VIN BLANC S RAN m toujours l occasion de faire quelques pellicules mais les choses sont diff rentes plus fluides moins solen nelles moins rituelles D j depuis les ann es 1950 les musiciens avaient quitt les p riph ries des photos car ils n arrivaient d sormais que pour le bal devenus salari s des restaurants et salles de bal ils avaient cess de guider rituelle ment les mari s Le mariage lui m me signe ext rieur de conformi t est en perte de vitesse il n est pas dit pour cela que les mythes disparaissent peut tre se r du isent ils des moments intenses deux Aujourd hui on vit certaines de ses initiations en musique dans une bo te Le portrait de musicien ran on ou tactique Lorsque le musicien se rend dans l atelier du photographe on comprend bien que la situation est toute diff rente Le point de vue du musicien D abord elle est diff rente pour le musicien qui n est plus l l ment valoris d une dramaturgie conve nue mariage concert ou d fil mais qui agit en tant qu individu dans un but commercial et promotionnel ou bien pour satisfaire aux d sirs de ses Photo anonyme Paris Carte photo Bougnats musiciens devant leur devanture P O P 9 x 14 cm Cat gorie D2 5 typologie admirateurs par l interm diaire ou non du photographe d sireux lui de c
115. t r t de nouveaux musiciens La participation de groupes importants de Bohaires des manifestations musicales telles que f tes passe rues est tr s difficile g rer Aussi allons nous essayer de nous organi ser un peu plus par petits groupes susceptibles de pouvoir travailler plus souvent ensemble comme nous l avons instaur pour la F te du Rondeau 95 Susciter des vocations et beaucoup plus simplement r pondre la demande que nous avons fait na tre nous oblige solu tionner le probl me du pr t ou de la location d instruments d tudes qui puissent permettre aux d butants d essayer puis d attendre la livraison d une ventuelle commande d un instrument personnel Les facteurs pr sents vont tudier une fabrication des prix plus bas et soumettre leur projet au bureau de l association Cette d marche faire est tr s urgente car l int r t pour la boha est de plus en plus important et elle pose non seulement le probl me de la fabrication mais aussi celui de la maintenance d un parc d instru ments de plus en plus important Volont aussi de se pencher sur l in erpr tation et l volution du jeu de la boha Un premier essai a t fait cette ann e d un jeu comparatif Exp rience continuer et d velop per l an prochain L volution orga nologique de l instrument pouvant aussi influencer le jeu ce sujet sera galement mis l ordre du jour des prochaines rencontres D autres sujets
116. t y compris l quilibre sonore Un CD indispen sable pour mieux comprendre les musiques danser d aujourd hui pour mieux appr hender ces r pertoires lointains pour mieux comprendre l histoire de la musique m hn tri re La Cie Ma tre Guillaume n a rien envier la plupart des ensembles anciens comme la Grande Ecurie du Roy ou le New London Consort par exemple Elle est au m me niveau quand elle ne les d passe pas Luc CHARLES DOMINIQUE PASTEL N 27 V REPERTOIRE traditionnel I II La rubrique R pertoire de ce num ro de Pastel poursuit la publication du r pertoire de Andr Trignac violoneux de Lusignan Grand 47 Ce r pertoire not sur des cahiers est communiqu ici par Didier Oliver Rubrique pr par e par Didier Oliver et Luc Charles Dominique Quadrille Le D butant A Lian R pertoire de Andr Trignac partie de ler violon 1 re figure f F PIOR o M T c gt te Ce RE Bis Quadrille Le D butant 2 me figure n K 5 HH IF f Quadrille Le D butant 3 me figure Ler EN FN er EN RA CODA IF D PASTEL N 27 P Quadrille Le D butant 4 me figure RS ff P ATN ITS pupei Quadrille Le D butant 5 me figure le et 3e fois A gt
117. t inattendu dans un contexte vrai ou op rer des assemblages surprenants avec des ciseaux et de la colle ou encore donner au r el un visage inou en utilisant la solarisation sont autant de domaines de la photographie cr ative la musique peut y jouer un r le parce qu avec elle les connota tions jaillissent imm diatement Ces images sont parfois tr s anciennes mais c est partir de 1930 qu elles deviennent la mode une mode li e bien s r au surr alisme C La musique figurante C1 Condiments instrumentaux les instruments accessoires sont des objets convenus qui par le biais des connotations peuvent transfor mer une sc ne ou un paysage anodin en document ethnologique photo d une Mauresque alanguie d un int rieur colonial en reconstitu tion historique luth ou en po me lyrique Les instruments ne sont pas acteurs mais figurants Ils sont parfois plac s volontairement pour colorer mais leur pr sence est souvent involontaire C2 Pr sences allusives la musique peut n tre que sugg r e pour que sa pr sence soit ressentie il suffit souvent d une partition d un kiosque d une attitu de ou d un costume de chant de danse D Le musicien photographi DI C est moi le musicien est sujet portraits sans instruments mais souvent avec costumes ou accessoires signifiants L int r t musical repose enti rement sur le talent du photographe a t il su rendre la vi
118. tographie c est le bruit de appareil Pour moi l organe des photographes ce n est pas l il il me terrifie c est le doigt Pour moi le bruit du temps n est pas tris te j aime les cloches les horloges es montres Une fois le petit oiseau sorti il faut encore attendre un peu mais moins de devoir reprendre la pose il reste accepter e rapport sujet objet Ce double 5 sur papier ce double capable de r susciter le mod le peut si l on d ci de de le lib rer les lois de protection de l image individuelle montrent bien son importance mat rialiser PASTEL N 27 D un change de regard avec l ternit faire entendre la musique de la vie surtout si l on envisage cette chose un peu terrible qu il y a dans toute photographie le retour du mort Ce double r sultat d un curieux viol avec assentiment mais m fiance accouch par l appareil photographique puis par les mains de l op rateur dans son laboratoire va voler de ses propres ailes Une typologie des photographies musique c est dire dont la musique serait tant t le spectrum le sujet l objet tant t le punctum l arri re plan le d tail secondaire mais que le regard et son caract re vivant ou paradoxal rendent essen tiel pour celui qui regarde l ima ge cette typologie se double donc d une approche li e au lieu au moment o le clich a t pris Depuis le r el surpris sur son terrain jusq
119. trera Antonio Gades Fuente Ovejuna Rens 66 67 87 20 SAMEDI 20 ST BONNET PRES RIOM 63 Bal du Cochon Soir es du Gamounet Rens 13 63 36 75 VENDREDI 26 LYON 69 Auditorium 149 rue Garibaldi Nuit des Musiques de France Rens 78 95 95 95 VENDREDI 26 SAMEDI 27 MARSEILLE 13 Maison de l Etranger Cuarteto Cedron Rens 91 28 24 01 SAMEDI 27 CHALABRE 11 bal avec Aigarela sous r serves Rens 68 47 51 19 O PASTEL N 27 JANVIER suite ROQUEFORT 47 Le Ch teau Jean Fran ois Tisn r Michel Etche copar Christian Vieussens Rens 53 67 89 05 PARTHENAY 79 Maison des Cultures de Pays soir e tango avec Luis Tango Quartet DIMANCHE 28 CASSENEUIL 47 Concert Camelica avec Jean Fran ois Tisn r Christian Vieussens Michel Etchecopar F VRIER VENDREDI 02 SAMEDI 03 DIMANCHE 04 SAINT MARTIAL 30 F te de la Saint Blaise Vl mes rencontres de Hautbois et Tambours Ateliers ap ritifs concerts passe rues bals et concerts voir le programme d taill en Br ves Rens 67 52 19 90 SAMEDI 03 RIOM 63 AMTA et Centre d partemental de Musiques et Danses Traditionnelles Rencontres et concours de vielles Rens 13 38 87 36 CARCASSONNE 11 MJC bal avec les musiciens du stage Rens 68 47 51 19 MARDI 06 MARSEILLE 13 Maison de l Etranger Hamza el Din luth Nubie Rens 91 28 24 01 VENDREDI 09 MA
120. u au point de vue coup du monde de l atelier en passant par tous les interm diaires comme ces ateliers ambulants souvent r duits un drap tendu V rit ou apparence Dans l une des circonstances qui viennent d tre voqu es souvent ind celable alors mais parfois rep rable ou d lib r ment patente le r le du musicien est tenu par un imposteur Il est int ressant de penser qu il est un menteur aujour d hui alors qu au moment du clich il ne trompait ni les autres membres de son groupe ni le photographe moins d une complicit commerciale ou de l achat convenu d une confor mit sociale comme celle de la musique pour une jeune fille comme il faut C est en usant volontairement ou son insu de la photographie que ce poseur devient quand nous savons le d tec ter un usurpateur De faux attributs permettent aux non musiciens de laisser croire au premier ou au second degr une fonction ou un statut inexacts Ils sont de trois ordres le malentendu repose sur celui qui se pr tend musicien et qui dans un studio a choisi ou s est vu confier un accessoire on sait que quelques instruments figuraient toujours dans les fonds d ateliers avec des poup es des livres ou bien qui a emprunt l instrument d un voisin d un camarade au servi ce militaire par exemple D PASTEL N 27 DOSSIER l instrument est un faux d tec table ou souvent un aut
121. udin Quel r gal de comparer d une part le propos de F lix Arnaudin sur les instruments et d autre part les minutes d enqu te sur lesquelles il s appuie Comment le chercheur mu l id e d avoir d couvertile dernier dinosaure ou subjugu par le charisme de son informateur rige en donn es des t moi gnages parfois douteux voil qui est touchant et qui plaide mis ricorde en notre faveur nous qui tant t avons pr n le rattache ment de telle danse tel terroir tant t avons doctement d fendu l existence de telle myst rieuse cornemuse dans tel canton inex plor Et ce d calage entre son c t scientifique rigoureux quelque peu pontifiant et puis son go t exalt pour la verve et le lyrisme ne doit il pas nous rappe ler que la science n est pas une fin mais un moyen qu une certaine rigueur dans la d marche ne doit pas effacer la motivation premi re qu est de l ordre du fantasme de l affectivit de la po sie valeurs auxquelles il serait temps de reve nir alors que le scientisme ambiant tend transformer en technocrates les artistes eux m mes Tr s savoureuse galement l ter nelle querelle sur la graphie gra fie du grand landais une poque o l alphabet phon tique international n existait pas o les imprimeurs inventaient des carac t res la demande des auteurs et maintenant r dit e sur des machines tr s volu es mais inca pables de reproduire lesd
122. ues et musiciens tradition nels un tel label n est pas facile attribuer En effet s il semble vident pour une nature morte avec vielle roue que dire du m me clich avec un violon C est un probl me de limite avec lequel certains se coltinent depuis long temps les organisateurs du Festival de Saint Chartier par exemple D autre part on a vu que la fonction musicien pouvait tre tenue par un occasionnel au service militaire par exemple ou dans un carnaval et pourquoi pas dans un camping ou une colonie de vacances Les probl mes de fronti res tant toujours difficiles g rer la pr sen ce m me allusive de la musique sur les clich s est pour moi le crit re fondamental Le m lange paradoxal musique photographie poss de en lui m me la magie qui garantit un usage populaire ou traditionnel des clich s Quoi qu il en soit l essai de typologie qui va suivre permet de rep rer et de classer de mani re satisfaisante les milliers de photo graphies dont l utilisation pour telle ou telle recherche ou illustration justifie l int r t au coup par coup A Du simple au compos AL Anthropom trie instrumentale ou ready made musicaux l instrument sujet document de mus e ou carac t re scientifique photo d identit judiciaire de violons faces et profil rapprocher des id es clas sificatrices de Bertillon la P J catalogue de fabrique portraits si
123. umi re A votre charge H bergement et nourriture pour 6 personnes frais de SACEM Pour tous renseignements Luc Charles Dominique T l 61 42 75 79 La Bazanca il NOUVE CALABRUN Calabrun est un nouveau groupe de bal de la r gion toulousaine compos de Luc Charles Dominique violons graile Pierre Marie Blaja accor d on diatonique guitare et Cyrille Brotto accord on diatonique guita re basse R unis autour d une m me exigeance de qualit et d in novation ces trois musiciens explo rent des r pertoires voisins les r pertoires occitans in dits et inter pr tent leurs propres compositions Coller le mieux possible la danse tout en renouvelant au maximum le r pertoire des bals traditionnels qui en a parfois bien besoin voil ce que vous propose Calabrun Contacts 61 42 75 79 61 92 68 76 Luc Charles Dominique 61 48 23 33 Pierre Marie Blaja AIGARDENT Nouveau groupe de la r gion toulou saine compos de quatre musiciens dont la plupart sont bien connus de tous Alain Floutard accord on Robert Matta cornemuses guitare Jacques Tanis violon hautbois Didier Chmilewsky basse Deux choses importantes ont uni ces musiciens un r pertoire de bal de qualit autour d une ossature tradi tionnelle et la pr paration de leur premier disque qui risque de r ser ver quelques surprises affaire suivre En attendant on pourra les couter en bal le
124. ut du corps le buste se d coupant sur le fond mais la p ri ph rie peut tre plus serr e les bustes des mari s et de leurs parents directs tant pr serv s le musicien appara t parfois leurs pieds Mariages amp Musiciens Indre 1900 1950 Musiciens routiniers Indre et AMTA avec sa trentaine de clich s de noces illustre parfaite ment ce placement quasi syst ma tique Centre La construction g n rale est tr s semblable pour les autres photogra phies de groupe assembl e f te votive ouvriers d un atelier conscrits soldats en cantonne ment avec une pr dilection cette fois pour l emplacement de choix en bas au milieu d s que la chose est possible PASTEL N 27 D DOSSIER ES Photo anonyme vers 1920 Carte photo clich argentique Devant la mar chalerie un jour de concours Le centre est tenu par le patron sa famille ses employ s Le musicien est plac comme pour un mariage l animal aussi Au service militaire le contexte est assez diff rent proche de celui qu on retrouve en nettement plus inou pendant la guerre l image n est pas obligatoirement r alis e un moment de f te mais en cours de rite d initiation au passage pr vu ou inopin du photographe Le musicien est pri avec insistance s il y a lieu d aller qu rir son instru ment Il ne doit pas tant se faire prier d ailleurs il n est pas forc ment le musicien m diateur de
125. valoriser ou r activer la pratique du chant polyphonique en favorisant la diffusion la formation la publi cation de documents crits et audio visuels la connaissance scientifique des polyphonies pyr n ennes et m diterran ennes De la sorte elle dynamisera la mise en r seau inter r gionale amorc e dans le sud autour d un patrimoine vocal commun ou voisin en s appuyant notamment sur les structures en r gion charg es des musiques traditionnelles les quatre Centres en r gions pr cit s et la DRAC Corse les antennes d parte mentales des structures r gionales et les ADDA ou ADDM les Centres d Etudes Polyphoniques le r seau associatif et les personnes ressources identifi es dans le domaine des musiques traditionnelles et du chant choral Cette mission est pr vue pour s taler sur six mois de janvier juin 1996 Elle sera conduite mi temps par M Lothaire Mabru La gestion administrative et la coordination est confi e M Philippe Fanise directeur du Centre des Musiques Traditionnelles en Languedoc Roussillon la coordi nation scientifique au Conservatoire Occitan Centre des Musiques et Danses Traditionnelles en Midi Pyr n es et plus particuli rement Luc Charles Dominique Cette mission sera essentiellement financ e par la Direction de la Musique et de la Danse Pour tous renseignements Philippe Fanise T 67 02 32 41 ou 67 52 88 22 Luc Charles Dominique T l 61 42 7579
126. xpos puis d velopp pr sente une image positive C est un proc d bon march qui survivra jusqu la derni re Guerre Ses teintes grises sont caract ristiques mal prot g es et malgr un vernis ces photographies sont souvent ray es ou oxyd es Pr sentation identique celles des daguerr otypes et ambrotypes se limitant d s 1880 un cadre en carton d cor Essentiellement portraits de musiciens B Images multiples 4 Feuilles sal es croquer Les papiers sal s D couverte de W H F Talbot un Anglais annonc e en 1841 mais ant rieure dont il faut rapprocher les travaux d un Fran ais Hippolyte Bayard Tirage positif obtenu sur une simple feuille de papier sensibi lis e avec du sel puis du nitrate d ar gent ce qui donne du chlorure d ar gent partir d un n gatif papier obtenu par un proc d analogue ou d s 1850 d un n gatif verre Les images sont brunes et presque violettes dans les parties fonc es Certains s alt rent et jaunissent particuli rement sur les bords mais les blancs restent de la couleur du papier de base Ce proc d s teint en 1860 mais rena tra pendant quelque temps vers 1900 gr ce aux Pictorialistes Portraits et natures mortes En 1850 Arras Constant Dutilleux imagine de graver directement dans une mulsion au collodion obtenant ainsi une planche graver photogra phiquement D s 1853 Corot lui m me se passionne pour ce proc d

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