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Rapport du médiateur de l`éducation nationale et de l`enseignement

1. L enseignement professionnel destin pr parer un CAP un BEP ou un baccalaur at professionnel peut tre organis soit au sein du lyc e lui m me il comprend alors des stages soit dans le cadre de l apprentissage Lorsqu il s effectue dans le cadre de l apprentissage il se d roule au sein d un centre de formation des apprentis CFA les CFA sont rattach s un tablissement d enseigne ment ils ne constituent pas des structures autonomes Il faut pr ciser qu aux termes du Code de l ducation les CFA bien qu ils pr parent un CAP ou un BEP ne rel vent pas de l enseignement scolaire mais de l enseignement technique ils chappent ainsi aux deux cat gories autour desquelles le Code est pourtant structur cette anomalie est l une de celles qui conduisent penser que le Code de l ducation comporte dans sa r daction actuelle des zones d incertitude significatives Quant l enseignement sup rieur il peut tre d fini par diff rence avec l enseigne ment scolaire comme comprenant tous les tablissements qui pr parent des dipl mes sup rieurs au baccalaur at La plupart des tablissements priv s d enseignement rel vent soit du minist re charg de l ducation nationale soit de celui charg de l Enseignement sup rieur Cependant une partie des tablissements priv s l instar de ceux du secteur public sont plac s dans le domaine de responsabilit d un autre min
2. Sur les questions de discipline le m diateur a souhait compl ter ses pr c dentes analyses Ce sujet fait l objet de r clamations en d pit d un nombre important de nouvelles prescriptions Tout particuli rement le conseil de discipline est un l ment d observation tr s int ressant pour le m diateur qui en mesure les effets tant sur les l ves que sur les familles les enseignants et les chefs d tablissement et ceci toujours travers les r clamations qu il re oit Rappelons que le m diateur n intervient pas sur les 10 faits eux m mes ni sur les arguments d velopp s qui ont conduit a la tenue d un conseil de discipline En revanche il s attache rassurer les diff rents protagonistes souvent les familles et les l ves du respect de la proc dure et des droits d un change constructif pour le bien tre des l ves et de la communaut ducative Cette pr occupation est riche d enseignement sur une forme particuli re de climat scolaire Qu est ce qu un conseil de discipline utile C est celui qui offre l l ve et sa famille une r elle capacit d explication et l institution l obligation de rappeler les r gles collectives Le fonctionnement de bien des conseils de discipline fait l conomie de cette dialectique et rappelle le r glement la loi puis sanctionne Le m diateur ne peut s emp cher de penser qu un conseil de discipline utile est aussi celui qui prend en compte
3. Afin d viter la survenance des situations dommageables d incertitude et d insatisfaction qui risquent de r sulter de la modification de la proc dure de recrutement le m diateur souhaite que le minist re tudie au plus vite les hypoth ses qui pourraient conduire avancer le calendrier des concours en organisant au cours du master 1 soit les preuves d admissibilit soit les preuves d admissibilit et d admission I conviendrait galement de veiller ce que les formations dispens es soient dans leur contenu suffisamment ouvertes et polyvalentes afin de permettre l insertion professionnelle des titulaires du master qui ne seront pas re us aux concours de recrutement D bat lors du comit de suivi Concernant les risques de re us coll s en fin de M2 la DGRH note que le calendrier finalement adopt doit permettre des r orientations d s le M1 ReMEDIA 10 20 Nommer les enseignants stagiaires dans l acad mie dans laquelle ils recevront leur premi re affectation Une partie des laur ats des concours de recrutement effectuent leur ann e de stage dans une acad mie qui ne sera pas celle dans laquelle ils seront affect s apr s leur titu larisation Cette situation pr sente plusieurs inconv nients Elle oblige tout d abord les enseignants concern s d m nager deux fois un an d intervalle Elle fait na tre ensuite un sentiment d incompr hension et d insatisfaction chez les enseignants qui esp raien
4. Chapitre premier Les nouvelles recommandations 0 i cece cee ceeee eee eeeetieeeeeneneeeeeees 79 LOSWUSAQENS oian Gweini dabei dag mieten dre 79 Conseil de disciplin t GESCOlANISATON sirsiran danie n anana aaia 79 POS STAGES wisteseiccteivccductsiedaedetass ccsbasveddenedidasd ei oea dida rt rad ena anadai ee adaa 92 Log OXENMCMS iieis ia id aa opaa aladaani ed aeti aa aar eaan 93 Lenseignement DriNV iusnusiiacinsian ia aai onna raladi eiia aaa i eaii OEE 96 Les personnels 100 e Les familles et le remplacement des enseignants absents sessssssesesssrrrissrirssrinseressees 100 e LES CONCOUTS voces 104 Les problemmes fNanCierS sinisorsa n ain mies ai iaaa asian nest 105 CAE ES 0 DU LEE UE eee ere EE LU 107 Chapitre deuxi me Les pr c dentes recommandations 0000 estes eeteeesteesees 109 Les usagers nn 111 LOS l VES scccsacccasecavacesecaeued cabcenscaesarvactcvayenassecvac eaves ansnsdauazsnesecasanavstenacnda userdecdsysevaaenieaiaees 111 THES EXAMENS ccisecivacusscocaedaycansscaagerdacaciayenasnccvac a a miens esn np time men eng eaa dia niet E 116 WHOS EtA Sasien a a i EENE men stereo dinde ta gets 118 LeS P rSONNeElS 452n rune ni aa EETA 128 Les nonta E Sinnani a iaaa ianiai 128 LES MUTANS imiinien AE aaa ianiai 129 e Les cong s longs de maladie et fins de droit 133 Quatri me partie Informations 139 Chapitre premier Les statistiques d activit
5. P ducation nationale Article D 222 37 Un m diateur de l ducation nationale des m diateurs acad miques et leurs cor respondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation dans ses relations avec les usagers et ses agents 1 Codification du d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 instituant des m diateurs l ducation nationale Article D 222 38 Le m diateur de ducation nationale est nomm pour trois ans par arr t des ministres charg s de l ducation et de l Enseignement sup rieur Il re oit les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux du minist re et des tablissements qui ne rel vent pas de la tutelle d un recteur d acad mie Pour l instruction de ces affaires il peut faire appel en tant que de besoin aux services du minist re ainsi qu aux inspections g n rales Il est le correspondant du M diateur de la R publique Il coordonne l activit des m diateurs acad miques Article D 222 39 Chaque ann e le m diateur de l ducation nationale remet au ministre charg de l ducation et au ministre charg de l Enseignement sup rieur un rapport dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature am liorer le fonctionnement du service public de l ducation nationale Article D 222 40 Les m diateurs acad miques et leurs correspondants sont nomm s pour un an par arr t du ministre ch
6. Rapport du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement Sup rieur N Informer dialoguer pour apaiser Ann e 2012 La S an Fran ais Rapport du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Informer dialoguer pour apaiser Ann e 2012 En couverture Eric Audras En application de la loi du 11 mars 1957 art 41 et du Code de la propri t intellectuelle du 1 juillet 1992 compl t s par la loi du 3 janvier 1995 toute reproduction partielle ou totale a usage collectif de la pr sente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l diteur Il est rappel cet gard que l usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l quilibre conomique des circuits du livre Direction de l information l gale et administrative Paris 2013 ISBN 978 2 11 009384 4 Le m diateur de ducation nationale et de l enseignement sup rieur et les m diateurs acad miques Paris Mars 2013 Sommaire Avant propos ce 9 Premi re partie L enseignement priv clarifier les liens avec I 2 SR eer ee En 15 L enseignement priv un paysage complexe 19 La libert d PenSGIGNOMeMticicericiccscincscceaccasieesecctacs oes raa sot tete nr a 19 e Enseignement scolaire Enseignement sup rieur ss 20 Iypologi GES tablISSeMents parisiense aandaa Aaa 22 La l gislation pr voit que l tat doit
7. am liorer l acc s aux droits Consid rant qu cet effet le D fenseur des droits et le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur s engagent respectivement dans un partenariat actif Vu la loi organique n 2011 333 du 29 mars 2011 relative au D fenseur des droits Vu la loi n 2011 334 du 29 mars 2011 relative au D fenseur des droits 153 154 Vu le code de l ducation notamment l article L 23 10 1 instituant un M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur ainsi que des m diateurs acad miques Vu le d cret n 2011 904 du 29 juillet 2011 relatif la proc dure applicable devant le D fenseur des droits Conviennent de ce qui suit Article 1 Coordination des interventions du D fenseur des droits et du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur pour le traitement des r clamations individuelles dont ils sont saisis e Proc dures mises en place au niveau national Lorsque la r clamation rel ve la fois de la comp tence du D fenseur des droits et de celle du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Lorsque le D fenseur des droits l estime opportun il oriente en premier lieu le r clamant vers le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Ce dernier adresse directement la r ponse au r clamant ct informe le D fenseur des droits des
8. des m diateurs en 2012 141 Les r clamations r qu s isise aline 141 L origine des r clamations 143 Le domaine des r clamations 0 0 cccccccccccessssseessestesteseeseeseesseeneseeseeseesseseenneenees 146 Les d lais d intervention des m diateurs 00 0 0 cece tes tesseeseeseentesnees 149 Les r sultats de l intervention des m diateurs 150 Chapitre deuxi me La convention entre le D fenseur des droits et le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 153 Chapitre troisi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur 157 Chapitre quatri me Le club des m diateurs de services au public 159 Chapitre cinqui me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi 165 Chapitre sixi me Le r seau des m diateurs 167 Avant propos L tude minutieuse des r clamations individuelles demeure le socle des travaux du m diateur lorsqu il s agit de pr parer le rapport annuel public Sa fonction est double rendre compte de l activit des m diateurs acad miques et de l quipe nationale et ana lyser plus en profondeur quelques th mes qui leur sont apparus importants travers les r clamations re ues Disposant d un regard d ensemble le m diateur s efforce de traiter toute question
9. environnement professionnel des nouveaux enseignants Plusieurs r clamations dont est saisi le m diateur illustrent les difficult s que peuvent rencontrer les enseignants nouveaux titulaires notamment lorsqu ils sont affect s pour leur premier poste dans un d partement loign de leur r gion d origine Le m diateur recommande que des am liorations soient apport es l environnement professionnel des enseignants d butants am liorations qui pourraient consister en particulier en une aide au logement ainsi qu en une am lioration des aides l installation qui sont actuellement attribu es Pr paration du comit de suivi La DGRH admet que le dossier voqu par le m diateur reste ouvrir Le m diateur insiste sur l importance du sujet abord par sa recommandation La n cessit d am liorer l environnement professionnel des nouveaux enseignants est encore accrue du fait des recrutements en augmentation qui vont tre op r s ReMEDIA 10 19 Lever les incertitudes n es de la modification de la proc dure de recrutement Le recrutement des enseignants au niveau du master aura cette cons quence une partie des titulaires de master qui se destinaient l enseignement choueront aux concours de recrutement Les deux ann es de master qu ils auront effectu es seront pour eux perdues alors m me qu ils auront b n fici des actions de formation professionnelle et des stages pr vus par la r forme
10. est fragile vuln rable et s inscrit la suite d un parcours scolaire d chec D s lors dans le domaine sensible de l ducation il n est pas n cessairement conforme l int r t g n ral de faire pr valoir la libert du commerce et de l industrie Sur ce point le m diateur tient souligner qu il ne s agit pas de mettre en doute la qualit des enseignements d livr s par de nombreux tablissements priv s qui sont reconnus et appr ci s tant par les l ves que par les employeurs et professionnels Dans plusieurs secteurs professionnels les tablissements publics sont en nombre tr s inf rieur ce que sont les besoins objectifs de formation Dans ces domaines mode esth tique cosm tique param dical les tablissements priv s forment de fa on utile des l ves qui ensuite s ins rent de fa on tout fait satisfaisante Il appara t cependant qu une partie des tablissements priv s de type professionnel d livrent un enseignement qui ne permet pas les d bouch s professionnels esp r s par les l ves e Comme on l a vu plus avant une partie des tablissements priv s d enseignement professionnel d livrent des certificats propres Si certains sont parfaitement reconnus par le monde professionnel d autres s av rent d pourvus de valeur aux yeux des employeurs ce dont leurs titulaires ne prennent conscience qu une fois la formation achev e e De m me de nombreux tablissements pr
11. t saisi par des agents contraints par la maladie de cesser d finitivement leurs fonctions et qui se voient refuser l indemnisation des vingt premiers jours pargn s Un tel refus para t contraire aux directives europ ennes qui concernent l am nagement du temps de travail et aux positions arr t es par la jurisprudence ReMEDIA 12 26 Encadrer le recours 4 la mise en disponibilit d office pour un agent malade La disponibilit d office position dans laquelle peut tre plac un agent qui n est pas consid r comme tant apte reprendre ses fonctions apr s des cong s de maladie est par nature privative de r mun ration Elle permet une indemnisation versement d indemnit s journali res sous certaines conditions tr s limitatives pr vues dans le Code de la s curit sociale Les fonctionnaires qui ont b n fici de trois ans cons cutifs de cong s de maladie statutaires ou plus pour une m me affectation ne peuvent pas pr tendre des telles indemnit s Or il semble que nos administrations la prononcent pour des agents ayant puis leurs droits cong de longue maladie ou de longue dur e en attente d une d cision administrative l issue des proc dures m dicales Des mutuelles semblent assurer un compl ment de traitement galement sous conditions Des r clamants ont alert le m diateur sur le fait que plac s en disponibilit d office ils se retrouvaient sans aucune ressource Les
12. tat Leur activit rel verait en totalit des relations de prestation de services Ils ne b n ficieraient pas des dispositifs de coop ration avec l tat num r s au paragraphe pr c dent La fronti re d sormais claire entre tablissements reconnus et non reconnus serait port e syst matiquement la connaissance du public ReMEDIA 12 14 Simplifier le Code de l ducation en supprimant des distinctions qui n ont plus lieu d tre Le Code m le actuellement trois cat gories d enseignement et d tablissements enseignement scolaire g n ral enseignement technique qu il soit scolaire CAP et BEP en apprentissage inf rieur au bac dipl me professionnel inf rieur au bac ou sup rieur enseignement sup rieur libre c est dire non technique Cette typologie appara t la fois confuse et obsol te actuellement difficilement conna tre la situation exacte de ces tablissements pour ce qui 98 S agissant du moins de l enseignement priv le m diateur propose de r organiser voire de r crire le Code de l ducation e Il propose tout d abord de supprimer la cat gorie de l enseignement technique La distinction entre enseignement technique et enseignement sup rieur source de confusion ne correspond pas la r alit de l emploi et du march de la formation e Le m diateur propose de distinguer d sormais les tablissements priv s scolaires
13. M diateur acad mique une mission passionnante Les m diateurs acad miques sont des personnes qualifi es qui se consacrent b n volement la mission de m diation Ils sont nomm s par arr t des ministres pour une ann e renouvelable Retrait s de l ducation nationale ou de l enseignement sup rieur ils ont exerc des fonctions diverses d administration d inspection ou d enseignement Ils ont acquis au cours de leur activit professionnelle une comp tence pr cieuse pour r pondre aux r clamations des usagers ou des personnels et aider r soudre des litiges entre les requ rants et les services et tablissements relevant des minist res de l ducation nationale et de Enseignement sup rieur Au 1 avril 2013 l origine des 48 m diateurs acad miques est la suivante 1 directeur d administration centrale 2 inspecteurs g n raux de l ducation nationale 1 inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la recherche 2 secr taires g n raux d universit ou d un grand tablissement 2 secr taires g n raux d inspection acad mique ou d IUFM directeurs acad miques des services de l ducation nationale 9 inspecteurs d acad mie inspecteurs p dagogiques r gionaux 2 inspecteurs de l ducation nationale 14 proviseurs 1 directeur d unit p dagogique r gionale des services p nitentiaires 2 principaux de coll ge 2 ma tres de conf rences 1 professeur 1
14. Mais vous pourriez l crire Le chef d tablissement est un responsable qui assume les difficult s prend en main la situation et le fait savoir c est de lui que les familles et les l ves attendent une solution Dans l attente d faut d un professeur il doit pouvoir proposer des modalit s de rattrapage un planning une information suivie Pour tre efficace cette communication ne doit pas craindre d utiliser les canaux modernes d information site messagerie messages personnalis s r unions de format variable avec d l gu s d l ves parents Pour aider cette communication ne serait il pas utile de d finir une proc dure type qui r pondrait aux exigences modernes d une communication efficace du chef d tablissement et de son quipe information en temps r el transparence sur la situation de l tablissement et les recherches en cours proposition imm diate d une recherche de modalit s de rattrapage avec demande de souplesse organisationnelle amenant une modification temporaire des emplois du temps Au total c est le r le du responsable de proximit chef d tablissement ou directeur d cole qui est mis en avant exercice rendu plus difficile par la tension sur les moyens R affirmer le r le cl du chef d tablissement et du directeur d cole Lensemble des observations pr c dentes convergent vers la d finition d un chef d tablissement pilote et organisa
15. Une approche globale du remplacement sur l ann e para t pr f rable Le rapport de l IGAENR formulait d j une pr conisation en ce sens Pr conisation n 12 prendre l ann e scolaire comme cadre du remplacement effectuer afin de mettre en place celui ci au moment o il peut le plus facilement tre r alis Le m diateur souscrit enti rement cette pr conisation des inspections g n rales qui rejoint ses recommandations ant rieures dans un cadre plus global de souplesse interdisciplinaire elle permet une gestion interne des remplacements de courte dur e Le professeur peut par exemple remplacer ses cours son retour tandis qu un coll gue a pris de l avance dans sa discipline en son absence et peut lui r troc der un temps de cours Ce serait une pratique usuelle dans l enseignement priv o l on ne voit pas ce souci de remplacer du m me au m me les heures des professeurs absents Les quipes g rent par la continuit du service les absences n h sitant pas donner un cours de math matiques l o manque un professeur de fran ais ou une heure d aide au travail ou de groupe de d couverte Au total ces absences de courte dur e sont en quelque sorte invisibles car les l ves demeurent pris en charge par leur quipe d enseignants les suppl ants interviennent peu sur ces cong s la progression des programmes est globalement assur e et le reste demeure organ
16. du m diateur Parmi les dossiers de r clamation d finitivement r gl s au cours de l ann e 2012 soit 9 640 dossiers les m diateurs sont intervenus pour apporter un appui ou une information la personne ayant pr sent une r clamation dans 7 061 de ces dossiers soit dans 73 du total des r clamations transmises la m diation voir tableau n 4 Dans les autres cas 2 579 dossiers soit 27 des dossiers cl tur s la r clamation n a pas pour diff rentes raisons donn lieu une intervention de leur part r clamation chappant au champ de comp tence du m diateur r clamation non fond e abandon de sa r clamation par le demandeur Ces proportions sont proches de celles constat es les ann es pr c dentes 150 Il est souligner que m me dans les cas o la r clamation ne leur appara t pas fond e les m diateurs donnent la personne concern e une explication d taill e Il arrive en effet assez fr quemment que l administration ne d livre pas ses interlocuteurs qu il s agisse des usagers ou des personnels une explication suffisante ou suffisamment claire des d cisions qu elle prend leur gard les explications fournies dans ce cas par les m diateurs peuvent permettre aux personnes concern es de mieux comprendre la position de l administration Les interventions des m diateurs ont d bouch sur un r sultat plut t positif pour le r clamant dans 87 des cas S agissant
17. induise jamais de suppression des cours De bonnes pratiques ont partout t mises en place l initiative des acad mies Dans le premier degr L existence d un vivier de rempla ants sp cifique permet de ne d livrer l autori sation de partir en formation que sur l assurance de disposer de personnels disponibles Le choix judicieux du calendrier des formations prend soin par ailleurs d viter les p riodes tendues cycle hivernal et p riodes des concours pour les personnels Ce 1 Charles Fortier professeur de droit public l universit Besan on Le d fi de la continuit du service public de l ducation nationale assurer les remplacements L Actualit juridique n 33 09 10 2006 type d absences n est donc pas per u comme un poids par les familles car anticip Les difficult s lorsqu il en existe sont du c t des personnels contraints dans leur droit a formation lorsque les effectifs de rempla ants disponibles sont puis s Dans le second degr La question est ici r currente Il n est cependant pas inutile de rappeler que si la formation continue repr sente en moyenne pour chaque enseignant un peu moins de quatre jours par an ce chiffre indique non le nombre de jours d absence pour formation mais le nombre moyen de jours de formation par enseignant une part non n gligeable des actions de formation se d roule d ja hors du temps de pr sence devant les l ves et
18. parents ventuellement agressifs de rompre avec l unit de lieu l unit des acteurs la communaut ducative de tablissement et l unit de l analyse qui peut n tre qu charge contre l l ve Il faut permettre la reprise du dialogue dans un autre tat d esprit avec de nouveaux interlocuteurs et ne pas laisser le chef d tablissement seul Un conseil de discipline r uni hors de l tablissement pourrait galement permettre un change entre les quipes des tablissements scolaires en voquant de fa on lisser le seuil de tol rance comme par exemple la suite r server tel type de comportement Il pourrait tre d cid de mettre en place une pr sidence tournante d entendre des personnes m me de donner un clairage sur l l ve et en cas d exclusion d finitive d arr ter durant le conseil de discipline le lieu de r scolarisation qui tiendrait compte du profil de l l ve et des tablissements concern s Les stages ReMEDIA 12 08 Adapter l exigence des stages la capacit d accueil des entreprises De nombreux usagers saisissent le m diateur de leurs difficult s de trouver des stages dans le cadre de leur scolarit Le souci de pr paration l emploi pr occupation tr s l gitime a amen la r gle mentation syst matiser l exigence de stage dans la majorit des formations tous niveaux qu elles soient g n rales technologiques ou professionnelle
19. r percut tort par la presse les parents exigent simplement que le nombre de cours dus soit assur et que le remplacement soit effectu par un professionnel comp tent Les sollicitations adress es aux m diateurs ne sont jamais un premier recours les parents savent que ce n est pas le r le du m diateur Elles font en revanche tat d une situation qui se prolonge dans la dur e sans la moindre information donn e aux familles c est leur m contentement et leur exasp ration qu elles souhaitent voir r percut s Le ton des lettres diff re de celui des r clamations les plus courantes ce sont plus des lettres de protestation que de demande d aide On compte sur le m diateur comme relais non de la demande mais de l indignation suscit e par l absence de r ponse ou de solution Si le m diateur alerte le recteur ce n est pas sur l absence d un professeur dans tel tablissement de l acad mie d j connue par d autres canaux mais sur la mont e pr occupante de l insatisfaction 1 Rapport annuel des inspections g n rales 2011 Le remplacement des enseignants absents p 26 47 2 Labsent isme se d finit en effet de mani re n gative comme le manque habituel ou syst matique d assiduit son lieu de travail Cette notion d absent isme des enseignants qui fait r guli rement l objet de pol miques n a pas paru pertinente dans la mesure o elle porte en elle un jugement a priori sur le n
20. ral pour am liorer les relations avec les publics concern s 160 Le m diateur Le m diateur est un tiers impartial et ind pendant comp tent efficace e Impartial et ind pendant Par son autorit son exp rience la dur e de son mandat et son positionnement dans l institution ou l entreprise le m diateur apporte aux requ rants les plus grandes garan ties d impartialit et d ind pendance Il s engage refuser suspendre ou interrompre la m diation si les conditions de cette ind pendance ne lui paraissaient pas ou plus r unies Le m diateur informe clairement sur son positionnement par rapport aux entit s concern es afin que les requ rants soient en mesure de le choisir en toute connaissance comme tiers dans la recherche du r glement impartial de leur diff rend Le m diateur s engage traiter en permanence toutes les parties d une mani re quitable dans le cadre de la m diation e Comp tent Le m diateur a suivi une formation sp cifique la m diation ou b n ficie d une exp rience approfondie dans ce domaine Il dispose d une expertise des sujets sur lesquels portent les m diations qui lui sont confi es Il actualise et perfectionne ses connaissances th oriques et pratiques par une for mation continue notamment dans le cadre du Club e Efficace Le m diateur s engage mener son terme avec diligence le processus de m diation et garantir la qualit de celui ci Le
21. remplacement vers celle de la n cessaire continuit p dagogique tout en lui donnant une paisseur concr te souplesse d organisation diversification des ressources et des modalit s d apprentissage encadrement d adultes assistants ou animateurs et non simples surveillants gestion du programme sur l ann e r flexion sur le groupe classe autonomie du travail de l l ve autant d l ments qui regroupent sous ce champ les diff rentes initiatives lanc es dans les tablissements Continuit p dagogique ne renvoie pas ici la simple mise disposition de ressources comme dans son emploi le plus commun ment usit mais la mise en commun de tous les vecteurs de l apprentissage tant organisationnels que pratiques humains et p dagogiques C est un concept ouvert qui englobe dans une m me vis e les apprentissages et la prise en charge des ruptures d apprentissage y compris celles dues aux absences des l ves car ce cas ne doit pas non plus manquer de nous pr occuper Le non remplacement des professeurs absents n est donc qu un point de cet ensemble complexe L apprentissage lui r sulte des interactions et compl mentarit s entre les diff rentes entr es ci dessus voqu es Est il pertinent de continuer les dissocier sachant que cette tude se limite ici aux cong s courts Peut on consid rer une approche moins morcel e qui envisagerait l heure de cours non comme la pi ce indispensable et un
22. tudiants au plus pr s de leurs v ux d orientation et dans la limite des capacit s d accueil des universit s Les refus d inscription Les refus d inscription en M1 ou en M2 doivent tre motiv s par leur auteur puisqu ils limitent le droit des tudiants titulaires d une licence d acc der au cycle du master et de ceux titulaires de soixante ECTS d acc der au M2 Pr paration du comit de suivi La DGESIP mentionne que les refus d inscription sont g n ralement motiv s par les crit res suivants capacit d accueil suivi des tudiants cursus et r sultats ant rieurs insertion professionnelle observable dans le domaine concern Le m diateur maintient sa demande d une motivation des refus d admission en M1 mais surtout en M2 Les alternatives Tout rejet d une candidature en M1 ou en M2 devrait tre accompagn en sus de sa motivation d une proposition d orientation vers un autre master de l universit o l tudiant a obtenu sa licence La proposition pourrait en sus mettre une recommandation aupr s d une autre universit avec laquelle elle aurait pass une convention d change Pr paration du comit de suivi La DGESIP indique que les bureaux d aide l insertion professionnelle BAIP et les services communs universitaires d information et d orientation SCUIO conseillent les tudiants sur les poursuites d tudes et r orientations possibles qui s offrent eux Le refus
23. urs Enfin les relations commerciales qui lient les tablissements leurs clients doivent res pecter les r gles en vigueur en mati re de commerce et de consommation l tablissement doit par exemple respecter les termes du contrat sign et mettre en ceuvre les prestations d crites au contrat Ces r gles g n rales mises part l enseignement priv lorsqu il s adresse des publics d age scolaire doit respecter l obligation scolaire qui s impose aux enfants de moins de 16 ans Les programmes d enseignement des tablissements priv s doivent permettre aux l ves d acqu rir des connaissances et comp tences attendues Enfin la loi fixe d autres r gles de forme qui seront d crites dans les parties suivantes r gles de d claration r gles de publicit Ces r gles sont destin es ce que l tat puisse exercer un certain contr le sur ces tablissements L tendue du contr le est variable selon les diff rents types d tablissements concern s L enseignement priv comporte de nombreuses cat gories pr sentant des caract ristiques diverses et r pondant des r gles diff rentes Il est organis soit par des associations soit par des soci t s ou des personnes individuelles Enseignement scolaire Enseignement sup rieur Pour proposer une typologie des tablissements priv s il est n cessaire de tenir compte tout d abord des cat gories pos es par le Code de l duc
24. vie ducative de l l ve laquelle concourent tous les adultes au sein de l cole et d montrent que l essentiel est de ne se priver d aucune ressource pour organiser le temps lib r Il s agit d occuper avec souplesse et intelligence ce temps non de le combler par de l occupationnel Ceci rel ve du projet d tablissement de son quipe et de l exercice de son autonomie Au niveau du lyc e la r cente avanc e vers une plus grande autonomie du travail des l ves r pond l exigence reconnue de les pr parer au travail universitaire La ges tion de leur emploi du temps et de l organisation des remplacements les concerne donc 1 Rencontre m diatrice CNVL f vrier 2013 68 au premier chef pourquoi ne pas leur faire confiance pour trouver au cas par cas les meilleures solutions en accord avec le chef d tablissement et les enseignants Quel peut tre l apport des ressources num riques Dans cette conception globale et souple d une continuit p dagogique le recours plus fr quent aux ressources num riques apporterait une aide r ellement appr ciable Le CNDP France T l vision le CNED Acad mie en ligne proposent au niveau national des ressources qui si ce n est leur vocation peuvent d j tre utilis es pour approfondir temporairement un travail ou revoir une notion en toute autonomie domicile ou dans l tablissement D autres modalit s de type lyc e en ligne co
25. Ils s appuient ce faisant sur les diff rentes dispositions de la loi qui tablissent des liens de diverses natures avec les tablissements cf supra Certains tablissements mettent en avant le fait qu ils sont d clar s l tat ou d clar s au minist re de l ducation nationale en mentionnant leur num ro d enregistrement Les tablissements habilit s recevoir des boursiers ou des tudiants couverts par la s curit sociale tudiante peuvent ainsi utiliser le mot habilitation dans leur publicit Certains tablissements mettent en vidence le fait que les dipl mes ou les certi ficats qu ils d livrent sont enregistr s au RNCP ce qui leur permet d utiliser les mots certification ou certifi par l tat ou par le minist re charg du Travail Les tablissements d enseignement distance se pr valent syst matiquement du fait qu ils sont plac s sous le contr le p dagogique de l tat Ils sont au demeurant fond s le faire puisque c est pr cis ment ce qu indique la l gislation Ces mentions sont tout fait conformes la l gislation et ne peuvent en aucune mani re tre consid r es comme mensong res Elles sont cependant probl matiques dans la mesure o elles laissent penser que l tat exerce un contr le v ritable ce qui on l a vu n est que tr s partiellement le cas Cet tablissement priv hors contrat indique sur son sit
26. La pr sente convention est conclue pour une dur e d un an Les signataires se concertent sur sa mise en uvre valuent les r sultats obtenus et proc dent aux ajustements ventuellement n cessaires Elle est renouvelable par tacite reconduction Elle est modifi e par voie d avenant ou d nonc e avec un pr avis de deux mois Fait en deux exemplaires Paris le 30 novembre 2012 Le D fenseur des droits Le M diateur de l ducation nationale 7 Mh et de l enseignement sup rieur J una lh a ae f VA a i Dominique BAUDIS Monique SASSIER Chapitre troisi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur L article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s Article 40 Le titre HI du livre II de la premi re partie du Code de l ducation est compl t par un chapitre X ainsi r dig Chapitre X Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Art L 23 10 1 Un m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur des m diateurs acad miques et leurs correspondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur dans ses relations avec les usagers et ses agents Les articles D 222 37 D 222 42 du Code de l ducation instituant les m diateurs
27. Paris la responsabilit du suivi et du contr le de tous les tablissements parties prenantes de ces groupements responsabilit que ce service est hors d tat d assumer du fait de ses moyens Compte tenu des moyens humains et mat riels mis en uvre il est actuellement exclu que le contr le et le suivi du secteur de l enseignement priv puissent tre effectu s de fa on r elle S agissant des contr les qu aux termes de la l gislation l administration doit en principe exercer il appara t que la situation n est pas satisfaisante il existe en effet un net d calage entre la r gle et l effectivit de son application qu il s agisse des d clarations des tablissements l ouverture ou lors de modifications du contr le du fonctionnement des tablissements ou des r gles concernant la publicit et la d nomination 32 Le m diateur consid re qu il y aurait lieu de sortir de cette situation insatisfaisante soit en rendant effectifs les contr les pr vus par la l gislation soit en modifiant la loi afin de supprimer des contr les qui en r alit sont ineffectifs Le m diateur fera sur ce point diff rentes recommandations Cette tudiante doit payer des frais de scolarit dans un tablissement priv alors qu elle n y suivra aucun cours Mi C a tudi pendant quatre ans dans un tablissement priv d livrant un dipl me bac 4 en partenariat avec une universit publique La plupart des enseign
28. ReMEDIA 10 04 Faire pr valoir le caract re ducatif de toute sanction Le m diateur recommande que toute volution de la r glementation mette en avant le carac t re ducatif de la mesure qui sera prise Le m diateur propose qu aucune sanction importante tel un changement de classe ou d cole ne puisse tre d cid e sans qu ait t mise en place une phase pr alable de tutorat Pr paration du comit de suivi La DGESCO pr cise que le changement d cole ne constitue pas une sanction mais une mesure destin e r tablir le bon fonctionnement de la classe Il s agit d une protection de l l ve Elle doit se traduire comme tant l ultime solution dans un processus ducatif L id e est que le processus de d cision se d roule en plusieurs phases accompagnement dialogue et acceptation par les parents de la d cision Le m diateur prend acte de la r ponse de la DGESCO et souhaite que soit pr cis e la notion d accompagnement et que celle ci prenne en compte celle du tutorat titre pr ventif quand cette disposition appara tra n cessaire Ces possibilit s pourraient tre inscrites dans le r glement type d partemental Les examens ReMEDIA 07 01 Instaurer un dispositif r glementaire pour le baccalaur at La tenue obligatoire et les modalit s de fonctionnement des commissions d entente et d harmonisation devraient tre d sormais fix es par les d crets et arr t s r glementant les baccalaur
29. a saisi le minist re de l Enseignement sup rieur Ce contexte instaure une situation de flou et de confusion Limpression de flou et de confusion que suscite le secteur de l enseignement priv r sulte de plusieurs facteurs comme il vient d tre dit les liens qu entretiennent les tablissements avec l tat sont complexes et divers cette complexit est renforc e par une l gislation qui est parfois pr sent e de fa on obscure et peu rationnelle cf infra en outre les liens pouvant exister avec l tat peuvent relever de la tutelle de plusieurs minist res C est ainsi que les tablissements lab lis s par le minist re de la Culture ou celui de la Sant rel vent galement des minist res charg s de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur puisque c est aupr s de ces minist res que la d claration d ouverture doit tre effectu e Cette r partition de la tutelle sur les tablissements priv s tend accentuer la complexit qui caract rise le domaine de l enseignement priv enfin en instituant des degr s et des natures de contr le qui varient selon la cat gorie d tablissement priv enseignement scolaire ou technique pr sentiel ou distance la l gislation ach ve de brouiller la fronti re entre les tablissements contr l s et reconnus par l tat et ceux qui ne le sont pas Dans ces conditions il appara t tr s difficile de prendre connaissance du stat
30. administrateur civil 1 administrateur de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche 1 ing nieur de recherche 1 conseiller d administration scolaire et universitaire 1 attach d administration de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 168 Aix Marseille Jean Louis Bouillot Guy Chaigneau Rectorat Place Lucien Paye 13621 Aix en Provence cedex 1 T l 044291 75 26 Fax 0442266803 mediateur ac aix marseille fr Amiens Claudette Tabary Rectorat 20 boulevard Alsace Lorraine 80063 Amiens cedex 9 T l 0322823823 Fax 0322928212 mediateur ac amiens fr Besan on Ren Colin Rectorat 45 avenue Carnot 25030 Besan on cedex T l 0381654974 mediateur ac besancon fr Bordeaux Miguel Torres Rectorat 5 rue Joseph de Carayon Latour BP 935 33060 Bordeaux cedex T l 0540547075 Fax 0557573977 mediateur ac bordeaux fr Caen Jacques Dremeau Rectorat 168 rue Caponi re BP 6184 14061 Caen cedex T l 0231 30 15 98 Fax 0231301592 mediateur ac caen fr Clermont Ferrand Danielle Soulier Rectorat 3 avenue Vercing torix 63033 Clermont Ferrand cedex 1 T l 0473993366 Fax 047399 3000 mediateur63 ac clermont fr Corse Michel Bonavita Rectorat BP 808 20192 Ajaccio cedex 4 T l 0495 5033 16 Fax 0495 51 27 06 med aca ac corse fr Cr teil Dominique Benoist Charles Dahan Jean Paul Pittoors Rectorat 4 rue Geo
31. allant d une demi journ e a trois jours voire deux sessions de quelques jours Dans quelques acad mies des tutorats sont galement mis en place Croyant bien faire et face la pression des familles beaucoup d tablissements tentent de r pondre le plus vite possible aux besoins de remplacements apparus en cours d ann e Lorsque le vivier de rempla ants est puis et que manquent des ressources dans certaines disciplines il est alors proc d de nouveaux recrutements de vacataires en CDD avec annonces P le Emploi Les corps d inspection sont sollicit s pour donner leur avis sur ces nouveaux recrutements Il arrive n anmoins que les premiers jours d exercice d terminants r v lent que la personne retenue n a pas les comp tences n cessaires ou ne s adapte pas au m tier ces d missions pr coces qui surviennent g n ralement d s la premi re semaine d bouchent malheureusement sur un nouveau recrutement et l arriv e d un nouvel enseignant qui son tour va tester son aptitude au m tier et peut tre d missionn Le m diateur re oit le retour des parents sur ce type de situation toujours mal per ue m me si elle reste heureusement rare Depuis la rentr e mon fils n a pas cours de math matiques un professeur qui wa pas pris son poste a succ d un rempla ant non exp riment parti en trois jours puis un suppl ant non aguerri qui n est pas rest une semaine Cette situation est dramati
32. amp UM TOCUS SUPE remplacement nn Aachagendvsttuan aaa EE Anan 53 lt QUESONUIES T MPIACANIS Dearann an E ses cesse eat en a pears 53 L organisation du remplacements panate ao ass iaa tt rendent te EASi 54 Les pistes d am lioration un ensemble de pratiques d ja existantes mieux valoriser 55 s Agir SUN IS CAUSES GADSENCE ass stresse etienne oh miens 55 AGICSUMa QUAIITS AU remplacemeNt seansen saa apees sts acces E EE EAEEREN 60 e Am liorer l information et la communication en direction des l ves et des familles 2862 e R affirmer le r le cl du chef d tablissement et du directeur d cole 64 Du morcellement horaire a la construction d un v ritable concept de continuit p dagogique 65 e Heures perdues que doit on remplacer issues 65 e Une approche globale du remplacement sur l ann e para t pr f rable s c 66 e Une conception globale et souple d une continuit p dagogique cece teeteeeetteeetee 67 Pour une meilleure mobilisation des personnels passer de la gestion des ressources humaines GRH au niveau centralis la gestion humaine des ressources GHR de proximit 0 ccc escent 71 e Gestion des ressources humaines chelon national et acad mique ec eeeteeeeee 71 e Gestion humaine des ressources l chelon local 72 Conclusion 75 Troisi me partie La m diation force de proposition 77
33. ayant pour objectif une formation a caract re professionnel est fortement diversifi Il rel ve tant t de l enseignement scolaire tant t de l enseignement sup rieur Au sein de cet ensemble le Code de l ducation distingue un enseignement technique qui comprend les coles de formation d apprentis les coles de commerce et les coles d ing nieurs Cette cat gorie de l enseignement technique emporte diff rentes cons quences juridiques les tablissements techniques reconnus peuvent par exemple recevoir des subventions de fonctionnement Lorsqu il s agit d un enseignement sup rieur non technique le Code consid re qu il s agit d un enseignement libre Le m diateur consid re que cette distinction entre enseignement technique et libre est insuffisamment pr cise et peu pertinente cf infra Les tablissements pr parant le CAP ou le BEP dans le cadre de l apprentissage Ces tablissements sont des CFA Leurs l ves peuvent avoir moins de 16 ans et tre donc soumis l obligation scolaire Les coles priv es de commerce et de gestion Les coles de commerces et de gestion au nombre de 205 en 2011 sont soit des tablissements priv s soit des tablissements consulaires ils d pendent des chambres de commerce et d industrie Elles accueillent 118 000 tudiants Elles sont plac es sous le contr le de la Commission d valuation des formations et dipl mes de g
34. cette politique de compromis permanents qui favorisera une meilleure acceptation de notre institution R inventer une liaison entre le droit et l quit est un imp ratif pour favoriser un meilleur engagement de chacun Le m diateur ne comprend pas toujours pourquoi une d cision en quit qui ne l se personne est repouss e au motif de l application stricte d une r gle de droit qui gale pour tous n en est pas pour autant le respect de l galit La m diation fait la preuve active de la capacit de notre institution voluer De mani re empirique le m diateur est un facteur de changement Mais son action reste essentiellement li e des d cisions individuelles et de court terme Les r sistances la m diation les non r ponses qui demeurent encore trop nom breuses interrogent en m me temps sur cette m me capacit de notre syst me investir dans des changements profonds La multiplication des m diateurs dans de nombreuses situations est le signe qu un levier nouveau peut favoriser ces volutions leur donner sens rapatrier les pr occupations humaines comme une richesse et non comme un risque ou une d stabilisation Le processus de m diation fait de dialogue de respect de prise de conscience contribue cr er les conditions favorables une nouvelle d cision de l administration Parfois Pas toujours Cette action contribue une nouvelle fa on de concevoir des relations plus quitables des d cis
35. contrat et a exig le paiement des sommes restant devoir La formation qu avait entreprise M S tait en effet de deux ans et le contrat qu elle avait sign portait sur cette dur e Malgr l intervention du m diateur tablissement n a pas modifi sa position et continue a exiger le paiement des sommes dues Parmi les recommandations qu il fait figurer dans le pr sent rapport le m diateur souhaite que le Code de l ducation limite un an la dur e des contrats pass s avec les tablissements priv s de formation et d enseignement 30 La l gislation pr voit des contr les sur la publicit La loi pr voit que la publicit des tablissements d enseignement priv doit faire l objet d un contr le de l administration avant sa diffusion Toute publicit doit tre d pos e aupr s du rectorat quinze jours avant sa diffusion La liste des supports notamment les organes de presse sur lesquels elle doit tre diffus e doit tre indiqu e La loi comporte d autre part certaines dispositions concernant le contenu des publicit s la publicit ne doit rien comporter de nature induire les candidats en erreur sur la culture et les connaissances de base indispensables la nature des tudes leur dur e moyenne et les emplois auxquels elles pr parent L 471 3 Certaines r gles concernant la d nomination existent galement les organismes doivent rappeler dans leur d nomination leur caract re
36. d cid qu il serait tenu de saisir le conseil de discipline lorsqu un membre du personnel de l tablissement serait victime de violence physique En application galement de ce nouveau dispositif le chef d tablissement peut prononcer sans saisir le conseil de discipline l avertissement le blame la mesure de responsabilisation l exclusion temporaire de la classe ou de l tablissement d une dur e ne pouvant exc der huit jours ainsi que les mesures de pr vention d accompagnement et les mesures alternatives aux sanctions pr vues au r glement int rieur Or il est reproch a ces nouvelles dispositions d avoir fait augmenter de mani re automatique le nombre de conseils de discipline et d avoir emp ch de mettre en place des mesures caract re ducatif Dans le rapport de la concertation remis au ministre de l ducation nationale pour dresser un bilan du syst me ducatif et formuler une s rie de propositions pour le r nover il a t pr conis par exemple de r affirmer la vocation p dagogique et ducative des sanctions en supprimant notamment la proc dure d automaticit et en privil giant autant que possible des mesures de pr vention et de responsabilisation Le d cret du 24 juin 2011 susvis a t interpr t de mani re restrictive tenu d engager une proc dure disciplinaire a t compris ici ou l comme tenu d engager un conseil de discipline Or l automaticit de la r unio
37. dans leur volont d impertinence qui pourrait ici se traduire par un d sir partag de promouvoir toutes les opportunit s pour am liorer le fonctionnement des institutions d enseignement tant pour les personnels que pour les l ves et les tudiants Le m diateur pour r inventer une liaison entre le droit et l quit Dans les r clamations qu il re oit le m diateur prend connaissance de situations personnelles graves relatives la maladie des difficult s familiales importantes qui modifient la situation professionnelle de l agent Si la situation est av r e le m diateur se tourne vers les services acad miques ou nationaux et propose une r ponse qui lui para t prendre en compte tant la personne que l institution Mais il arrive que l institution apparaisse comme immobile et s abrite derri re une galit de traitement Il se peut aussi que les services entendent des argu ments du m diateur qui ne mettent pas en cause le travail important fait au quotidien par les services Son souhait est que les r ponses apport es ne soient pas v cues comme un renoncement ni comme une tol rance brisant le principe d galit Le m diateur rappelant le titre du rapport annuel 2011 Le m diateur un interlocuteur votre coute aspire ce que de toutes parts ce soit la confiance raisonn e dans l humain qui l emporte Le m diateur d sire engager la discussion sur les volutions venir et notamment
38. de cette classe de CP qui viennent d apprendre le d part involontaire de leur ma tresse ont suffisamment souffert l an pass alors qu ils taient en grande section l cole Y de la multiplicit des intervenants puisqu ils ont vu passer pas moins de sept adultes n otitulaires contractuels etc Ou encore Ma fille g e de 3 ans a fait sa premi re rentr e en septembre et devrait conna tre pas moins de cing enseignants au cours de cette ann e la titulaire du poste est en cong maternit elle a t remplac e par une titulaire volante elle m me en arr t d s le premier jour et remplac e par une quatri me personne de malheureux concours de circonstances sans doute mais l annonce r cente de l arriv e programm e d une enseignante stagiaire pour deux mois prenant la place de l enseignante volante est tout fait ubuesque Dans le second degr la communication revient au chef d tablissement Comment ne pas entendre la demande de ces parents d l ve Mon fils est dans sa quatri me semaine sans professeur d anglais Visiblement ceci ne doit pas vous choquer puisque aucun de vous n a eu ni la correction ni la politesse de me r pondre de me contacter La moindre des choses avec un peu de bon sens de logique et de courage aurait t de m indiquer que la situation est connue et que votre minist re s emploie y rem dier Je suis certain que vous essayez de trouver une solution
39. de Grenelle 75357 Paris 07 SP Fax 0155552299 mediateur com education gouv fr 172 t adress es au m diateur de l ducation rieur et aux m diateurs dans les acad mies re ues trois th mes font l objet de ce rapport pour 2012 Les familles se plaignent du non remplacement des professeurs pour des absences de courte dur e Peut on d sormais s accorder sur le principe d une continuit p dagogique pour les l ves plut t que penser le remplacement d heure heure Un nombre suffisant de r clamations a conduit le m diateur s interroger quant au choix op r par l Etat dans sa politique de contr le l gard des tablissements scolaires et sup rieurs priv s hors contrat Poursuivant les r flexions du rapport de l ann e 2011 concernant la discipline le m diateur s interroge sur la d scolarisation li e des exclusions temporaires ou d finitives d l ves suite un conseil de discipline Dans ces trois domaines notamment le m diateur propose soit des am liorations soit des volutions Ses recommandations visent pr server le bien tre des per sonnels des l ves et des tudiants Pour ce faire il est imp ratif d informer de dialoguer d couter d imaginer des r ponses plus souples d inventer des solutions plus humaines et toujours de r pondre afin d apaiser des diff rends qui ob rent une meilleure transmission des connaissances et l acquisition des comp tences Le m di
40. de d livrer le dipl me malgr 120 ECTS La compensation des notes n est pas pr vue dans la r glementation du master mais nombre d universit s l ont adopt e Elle n existe pas syst matiquement et dans ce cas la moyenne doit tre atteinte pour chaque unit d enseignement UE ce qui entra ne l attribution des cr dits ECTS correspondants Cependant des tudiants ayant obtenu les 120 ECTS n cessaires pour obtenir le dipl me se le voient refuser Lautomaticit d attribution du master n tait pas envisag e pour la seule p riode de transition pendant les cinq ann es suivant le d cret de 1999 Le refus n est donc pas juridiquement et arithm tiquement fond Il est n cessaire l gard des tudiants ayant achev le cycle sans obtenir le dipl me que les crit res qui justifient ce refus leur soient communiqu s ainsi que les possibilit s de repasser les UE non valid es Pr paration du comit de suivi La DGESIP indique qu en l absence de r glementation pr cise au niveau master sur les modes de compensation les r gles de d livrance du dipl me sont d termin es par les universit s Elles sont d finies dans les modalit s de contr le des connaissances MCC qui sont vot es en CA et en CEVU et port es la connaissance des tudiants Par cons quent l obtention de 120 cr dits ECTS n implique pas automatiquement la d livrance du dipl me national de master Un dipl me n est pas d fini par un
41. de fa on prioritaire et un suivi de la mesure est r alis ReMEDIA 12 07 Une r flexion avoir sur la pr sidence du conseil de discipline et le lieu o il se r unit Les documents relatifs la d cision d exclusion temporaire ou de la tenue d un conseil de discipline transmis par l tablissement l l ve ou ses parents indiquent la n cessit d organiser la d fense et la possibilit de se faire accompagner Dans la plupart des cas les lettres ou appels t l phoniques qui arrivent au m diateur en t moignent les parents ne mesurent pas la complexit de l laboration de cette d fense et se sentent d munis du fait de la m connaissance du m canisme de la proc dure d une connaissance 90 peu maitris e des faits reproch s d une conviction souvent excessive de la non culpabi lit de leur enfant du sentiment d tre isol s Au cours du d roulement du conseil de discipline qui se tient dans tablissement scolaire ils se sentent fortement domin s par l imposante assembl e compos e de membres de la communaut ducative de l ta blissement Ils per oivent un d s quilibre en faveur de l accusation et utilisent de ce fait une argumentation excessive pour d fendre leur enfant Pour lutter contre ce sentiment d cart ressenti ou pour mettre en difficult l tablissement certaines familles vont sur un terrain juridique en ayant une bonne connaissance des textes applicables ou en se faisant a
42. des dossiers Ces chiffres marquent une l g re am lioration du d lai de r glement par rapport l an dernier N B cette statistique ne porte pas sur les dossiers qui n taient pas r gl s d finitivement au 31 d cembre 2012 soit parce qu ils taient encore en cours de traitement par les m diateurs soit parce que leur r glement tait cette date suspendu une r ponse de l administration Graphique n 10 D lai de r glement d finitif des dossiers en 2012 Sup rieur 3 mois Inf rieur 3 mois Les r sultats de intervention des m diateurs Tableau n 4 R sultat de intervention des m diateurs en 2012 1 R clamations ayant donn lieu une intervention du 7061 73 Information ou conseil donn par le m diateur dans une affaire nt pas une ee 2461 effets positifs pour Intervention du m diateur en raison de la dimension humaine a Class par le m diateur faute de r ponse de l adm 538 stratio 2 Dossiers n DE pas entra n d intervention du m dia ur do 2579 27 R clamation ne relevant pas de la comp tence du m diateur 351 Affaire r r gl e ind pendamment d de 1 intervention d du m diateur AS Sil Abandon de sa r clamation par le r clamant apr s saisine du Deus 451 a dossiers cl tur s en 2011 j 9640 100 100 73 des dossiers ont donn lieu une intervention
43. dur e inf rieure ou gale deux jours et les trois quarts une dur e inf rieure ou gale cinq jours La DEPP les a r pertori es selon quatre motifs d absence garde d enfant malade 5 92 voyage scolaire et sortie p dagogique 8 22 formation continue 18 64 maladie ordinaire 47 58 52 Elle l a fait aussi par type d tablissement Le remplacement est mieux assur dans les lyc es professionnels LP 22 6 que dans les lyc es d enseignement g n ral et technologique LEGT 18 5 et surtout que dans les coll ges 15 7 Un focus sur le remplacement L enseignement public dispose de viviers de rempla ants et l organisation du remplacement des enseignants absents est encadr e par des textes successifs qui sont venus se compl ter et se pr ciser les uns les autres Il convient toutefois comme l ont expliqu les rapports pr cit s d op rer une distinction entre l organisation du premier degr et celle du second degr Pour le premier degr l organisation du remplacement est issue de la loi n 51 515 du 8 mai 1951 et pr cis e par trois textes d application les circulaires n 76 182 du 13 mai 1976 BO n 22 du 3 juin 1976 et n 78 237 du 24 juillet 1978 BO n 31 du 7 septembre 1978 et la note de service n 82 141 du 25 mars 1982 BO n 13 du 1 avril 1982 pr voyant la mise en place de brigades pour les absences li es la formation continue et zones d
44. en retenant tant les lettres des usagers que celles des personnels Cette exigence s applique aux trois th mes qui ont retenu notre attention pour l ann e 2012 Au del de la recherche de solutions individuelles le m diateur notamment au niveau national est destinataire de t moignages de prises de position personnelles manant tant des agents que des usagers sur des sujets d actualit r ussite scolaire des l ves r forme des rythmes scolaires mise en place d une volution de la carte scolaire r flexions sur les programmes carts ressentis entre les attentes et les constats sur le terrain formation des professeurs conditions et qualit de vie au travail Le m diateur a ainsi re u cette ann e plus de cinq cents t moignages qui ne sont pas comptabilis s dans le registre habituel des r clamations individuelles Ces lettres ne sont pas des r clamations au sens o elles ne d crivent pas un litige mais elles sont une interpellation Une fonction bien connue des m diateurs des services publics et des grandes entreprises celle d un transmetteur non pas bien s r des lettres qui demeurent confidentielles mais des espoirs des attentes dont elles t moignent des id es qu elles proposent des volutions qu elles envisagent Elles renseignent sur une certaine id e du climat scolaire Elles t moignent aussi de l engagement de tous pour participer l volution du service d ducation et d enseignement sup
45. et les tablissements priv s non scolaires Cette distinction lui para t plus op rante que celle pos e actuellement par le Code de l ducation qui distingue enseignement scolaire et sup rieur Le m diateur a propos une d finition de l enseignement scolaire dans le corps de ce rapport l enseignement scolaire est celui qui s adresse aux l ves pr parant les dipl mes nationaux scolaires c est dire les dipl mes suivants CAP BEP DNB baccalaur at L enseignement scolaire comprend les CFA L enseignement non scolaire est celui qui pr pare d autres dipl mes ou d livre d autres dipl mes ou certifications que les dipl mes scolaires e De m me le r gime de l enseignement distance devrait tre fondu dans le r gime commun Le m diateur n a vu aucune raison plaidant pour le maintien de dispositions sp cifiques ce secteur C est ainsi que le Code de l ducation d taille les dispositions que doivent respecter les tablissements avec leurs clients cette partie du Code pourrait d sormais concerner l ensemble des tablissements d enseignement priv Sur ce point particulier du contrat le m diateur souhaite que le Code de l du cation interdise aux organismes priv s d enseignement qu ils soient distance ou non de signer avec leurs clients des contrats d une dur e sup rieure un an le m diateur a t saisi de r clamations faisant appara tre que certains ta blissemen
46. fr Martinique Claude Davidas Rectorat 9 avenue Saint John Perse 97262 Fort de France cedex T l 0596599935 Fax 0596599917 mediateur ac martinique fr Montpellier Bernard Javaudin Claude Mauvy Rectorat 31 rue de l Universit 34064 Montpellier cedex 2 T l 0467914649 Fax 0467607615 mediateur ac montpellier fr Nancy Metz Fran ois Dietsch Henri Sidokpohou Lyc e Arthur Varoquaux rue Jean Moulin BP 10049 54510 Tomblaine T l 03832985 57 Fax 03 83 33 2708 ce mediateur ac nancy metz fr Nantes Guy Renaudeau Achille Villeneuve Rectorat 4 chemin de La Houssini re BP 72616 44326 Nantes cedex 03 T l 02 40 37 3871 Fax 02 40 37 37 00 mediateur ac nantes fr Nice Jean Philippe Cante Anne Radisse Rectorat 53 avenue Cap de Croix 06181 Nice cedex 02 T l 0493 537243 Fax 0493537244 mediateur academique ac nice fr Orl ans Tours Jean Paul Lamorille Rectorat 21 rue Saint Etienne 45043 Orl ans cedex 1 T l 0238794201 mediateur ac orleans tours fr Paris Marl ne Celermajer T l 01404620 36 Michel Coudroy T l 014046 23 40 Rectorat 47 rue des coles 75230 Paris cedex 05 Fax 0140462343 mediateur acad ac paris fr Poitiers Ren e Cerisier Rectorat 22 rue Guillaume VII le troubadour CS 40 625 86022 Poitiers cedex T l 061267 3594 mediateur ac poitiers fr Reims Jean Marie Munier Rectorat 1 rue Navier 510
47. intervention localis e ZIL pour suppl ances de courte dur e Pour le second degr aux termes de l article L 912 1 du Code de l ducation les enseignants contribuent la continuit de l enseignement sous l autorit du chef d tablissement en effectuant des enseignements compl mentaires Le d cret n 99 823 du 17 septembre 1999 d finit les modalit s d exercice des fonctions de remplacement dans les tablissements d enseignement du second degr C est ce texte qui cr e les zones de remplacement et la cat gorie des titulaires affect s sur ces zones titulaires sur zone de remplacement TZR Le d cret n 2005 1035 du 26 ao t 2005 donne comp tence aux chefs d tablis sement pour organiser les remplacements de courte dur e Ils doivent pour la mise en uvre du protocole rechercher en priorit l accord des enseignants qualifi s m me d effectuer un remplacement de courte dur e La note de service n 2010 140 du 20 septembre 2010 a pour objet de pr senter les leviers d action qui peuvent tre mobilis s pour am liorer le dispositif de remplacement Qui sont les rempla ants L ducation nationale dispose d un vivier de rempla ants fonctionnaires titulaires pour pallier les absences des enseignants de l enseignement public Dans le premier degr ils sont g r s par d partement et r partis en brigades brigades d partementales cong s longs ou en ZIL zone d intervention local
48. jours Le probl me est de trouver la ou les personnes qui vont assurer et alimenter l accompagnement de la scolarit qui est alors n cessaire aucun des membres de l tablissement scolaire ne se sent r ellement concern par le suivi de l l ve qui a en g n ral refus les r gles de fonctionnement du cours ou de l tablissement Beaucoup de professeurs consid rent que l l ve sorti de leur classe n est plus sous leur responsabilit et peu d quipes de direction ou de CPE ont pris ce probl me bras le corps Les solutions informatiques du type banques de devoirs sont rarement op rantes Or s il est possible de laisser un l ve priv de classe il est plus difficile qu il soit priv de cours et en tout tat de cause priv de prise en charge Cela ne peut que le conduire terme un d crochage scolaire et un chec scolaire D Identifier les causes de la disparit entre d partements du nombre d exclusions d finitives pour les limiter et aider les tablissements scolaires qui excluent plusieurs l ves chaque ann e scolaire r fl chir une autre r ponse Actuellement il y a une grande disparit du nombre d exclusions d finitives de l tablissement d une acad mie une autre d un d partement un autre d un ta blissement un autre sans qu un lien puisse tre fait avec le public d l ves accueilli Dans certains d partements des l ves ont m me t excl
49. les positions et de tous les faits avanc s par l autre partie l quit en effet au del de la r gle de droit applicable il s agit de prendre en compte le contexte propre chaque cas la transparence le m diateur a un devoir d information sur son r le le processus suivi et les r sultats de son activit Il l exerce notamment au travers de son rapport annuel qu il rend public ce rapport comportant galement ses recommandations d ordre g n ral ou voies de progr s la confidentialit le m diateur est tenu la confidentialit pour les donn es nomi natives et les informations obtenues lors de l instruction du litige Les exemples cit s dans le rapport annuel doivent tre pr sent s sous forme anonyme Le statut d association dont s est dot le Club des m diateurs conforte son r le d information sur la m diation institutionnelle et de lieu d changes ainsi que son action de soutien notamment pour faciliter la formation des m diateurs et de leurs quipes et favoriser la diffusion entre ses membres de leurs exp riences et des bonnes pratiques Le Club a vocation d velopper galement des outils de communication acces sibles au public et aider ainsi les usagers et clients dans leur choix de recourir la m diation et dans l orientation de leurs saisines notamment par la mise disposition d un annuaire d taill Le Club contribue galement ce que m diation judiciaire
50. m diation conven tionnelle et m diation institutionnelle appliquent avec les sp cificit s qui leur sont propres un r f rentiel commun de valeurs et de processus au service du d veloppement des m diations de qualit en tant que mode alternatif de r glement des litiges La pr sente Charte constitue le socle de r f rence thique de la pratique de la m dia tion institutionnelle pour les membres du Club des m diateurs de Services au Public Elle s applique sans pr judice des ventuelles dispositions sp cifiques r gissant l activit de chaque m diateur Elle nonce un ensemble de principes que les m diateurs membres du Club s engagent respecter S inscrivant dans le cadre d une d finition adapt e de la m diation les m diateurs offrent ainsi aux requ rants des garanties portant sur la personne du m diateur et sur sa conduite du processus de m diation D finition de la m diation institutionnelle La m diation institutionnelle est un processus structur par lequel des personnes physiques ou morales tentent avec l aide du m diateur de mani re volontaire de parvenir un accord amiable avec des administrations entreprises institutions ou collectivit s sur la r solution des diff rends caract re individuel qui les opposent celles ci la lumi re des litiges qui lui sont soumis et des dysfonctionnements qu il constate le m diateur institutionnel formule des propositions d ordre g n
51. mutations ReMEDIA 12 27 Int grer les r centes dispositions fiscales pour les rapprochements de conjoint Depuis la loi de finances pour l ann e 2011 les personnes ayant conclu un PACS peuvent opter la premi re ann e soit pour une d claration de revenus commune soit pour le maintien de d clarations s par es Or les derni res circulaires minist rielles sur le mouvement national des enseignants continuent de conditionner la prise en compte d un rapprochement de conjoint la production d une d claration commune de revenus Le m diateur recommande que les prochaines circulaires sur le mouvement national des agents de nos minist res int grent les dispositions r centes du Code des imp ts Chapitre deuxieme Les pr c dentes recommandations Le comit de suivi des recommandations du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur s est r uni le 21 f vrier 2013 Il tait copr sid par M Bernard Lejeune directeur adjoint du cabinet du ministre de l ducation nationale et par M Jean Richard Cytermann directeur adjoint du cabinet de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Avant d aborder l ordre du jour le m diateur indique que ce comit de suivi a lieu au moment o des r formes importantes sont en cours tant pour l ducation nationale que pour l enseignement sup rieur Son audition au S nat le 31 janvier sur l enseignement sup rieur et l As
52. ne rentrent pas actuellement dans la liste des maladies ouvrant droit 4 un cong de longue dur e Le m diateur recommande A que nos administrations recrutent un nombre suffisant de m decins de pr vention pour assurer une couverture homog ne de l ensemble du territoire et leur permettre d exercer pleinement leur mission B qu une communication concomitante de chaque d lib ration des instances m dicales soit faite aux services sp cialis s et aux m decins de pr vention qui eux ont acc s aux pi ces m dicales vitant ainsi que soit prise une d cision administrative inadapt e C que les m decins de pr vention qui le souhaitent soient associ s l laboration de la brochure pour les personnels D que les m decins de pr vention soient invit s tablir un rapport destin au comit m dical sup rieur qui a t d volu un r le de coordination des avis des comit s m dicaux et d actualisation de la liste des pathologies ouvrant droit des cong s longs Pr paration du comit de suivi La DGRH indique que vingt huit m decins de pr vention ont t recrut s ce qui donne un solde de dix huit m decins suppl mentaires des acad mies sont donc encore en d ficit L objectif de 300 para t inatteignable compte tenu du vivier existant Dans les acad mies d ficitaires ce sont des solutions alternatives innovantes qui sont recherch es comme une convention avec un CHU ou une mutualisation avec d autr
53. oc cupation le fait de n avoir pas t aid s lors de la proc dure disciplinaire une sanction qui leur para t inadapt e des d lais importants de d scolarisation et des conditions de la rescolarisation contestables Quelques exemples de r clamations parvenues au m diateur e Message d un parent le 31 mai 2012 Je voudrais avoir des renseignements pour la proc dure du d roulement pour exclure un l ve pour trois jours temporaires Tr s bon l ve mineur en classe d examen nous n avons pas t avertis de son exclusion que les faits ne justifiaient pas e Message d un parent le 15 octobre 2012 Je fais appel vous afin que soit mieux encadr e l exclusion temporaire au coll ge et que celle ci soit prononc e en recours ultime Les faits mon fils l ve de 3 aurait amp pris sur le fait avec un camarade en possession du tampon visa vie scolaire Mon fils va rester deux jours la maison Cette sanction n aura servi rien sauf le savoir ne rien faire pendant deux jours n ayant aucun travail effectuer e Message d un parent le 15 mai 2012 Je vous prie de bien vouloir intervenir aupr s de l inspection acad mique afin de trouver un compromis pour scolariser mon enfant qui se trouve la maison depuis le 5 avril 2012 suite une exclusion d finitive de son coll ge et j attire votre attention que je me suis d plac l inspection plusieurs fois et t l phoner et l
54. organisation des heures laiss es libres Dans le premier degr le directeur d cole est le bon interlocuteur Un sentiment de sous information ressort des r clamations re ues au niveau de l enseignement primaire C est le grief essentiel des parents ils d couvrent en conduisant leurs enfants l cole que le maitre n est pas l L absence d information d bouche sur des supputations anxieuses Nos enfants en grande section sont avec M X qui a amp gravement malade l an dernier et souvent absent peut on esp rer dans son int r t et celui 1 Audience au S nat par la commission d information d j cit e 62 de nos enfants que son tat de sant permette d installer un professeur en doublette de fa on viter des discontinuit s d apprentissage dommageables cet ge Si l inspecteur de circonscription est aux commandes op rationnelles c est en revanche l chelon le plus proche des familles d assurer cette premi re information le directeur de l cole est ici le relais incontournable qui sans attendre doit d nouer les tensions en expliquant clairement ce qui va tre mis en place La pr occupation des parents est autre que celle du second degr ils ne demandent pas d heures de cours rattraper mais une personne stable et comp tente devant leur enfant qui lui permette de prendre ses rep res La qualit du remplacement prime ici sur l accueil Les enfants
55. perdu mais une r elle plus value pour les l ves et la vie de l tablissement C est en somme l int r t de l tablissement qui devrait pr valoir en dernier ressort pour fixer les cr neaux de formation continue un rigoureux encadrement acad mique ou d partemental premier degr devrait pouvoir tre associ e une souplesse de mise en uvre au niveau local voire un plan de formation dont l tablissement resterait ma tre d uvre proposition audacieuse et pertinente d A Chartier dans son tude d j cit e Les tablissements seraient charg s d laborer syst matiquement un plan de formation accompa gnant le projet d tablissement et pr sentant une vision globale de toutes les formations pour tous les personnels en explicitant l avance les modalit s d encadrement des l ves En non pr sentiel les centres de ressources en ligne offrent de plus en plus de pos sibilit s de formation aux enseignants voire m me dans certaines acad mies une r elle organisation de formation distance tels pour n en citer que deux PLANET 75 pour le premier degr Paris ou la plateforme ATHENA Versailles d di e la formation de tous les personnels formation initiale formation continue pr paration certains concours 56 Toutefois il serait regrettable par trop de pr vention de d tourner les enseignants de la formation continue C est le seul moyen de pr server la qualit de l en
56. peuvent sortir de l ta blissement Au niveau du coll ge o les l ves sont plus jeunes les parents d l ves sont toutefois souvent inquiets de ces sorties impr visibles des l ves parfois sources d ins curit sur le trajet pourquoi ne pas pr voir de garder au coll ge tous les l ves selon les horaires annonc s quand les parents ne peuvent modifier les leurs Et s organiser en cons quence groupes regroupements de classes travail autonome etc ce qui suppose certes un nombre d adultes suffisant dans l tablissement Plus que le nombre d heures manquantes c est en effet leur dispersion les trous dans l emploi du temps qui sont le probl me majeur des parents de coll ge comme en t moigne cette r clamation Je vous informe que mon fils Beno t 6 1 sera absent jeudi son cours de math matiques Permettez moi de vous manifester aussi mon m contentement je suis certaine que je peux compter sur les doigts d une main le nombre de semaines o il na pas eu de professeur absent Cette semaine c est l apoth ose pas de professeurs d anglais de fran ais ni de Sport R sultat des journ es de cours clairsem s Mais nous parents nous travaillons et nous n habitons pas proximit du coll ge il est donc impossible pour nous d assurer les navettes entre le domicile et le coll ge pour lui permettre de se rendre des cours isol s Pour ce faire des tablissements exp rimentent une vraie
57. pourrait se produire qu un tablissement technique ayant t sub ventionn pour construire des locaux destin s l enseignement technique les affecte ensuite des cours d enseignement libre ou g n ral qui eux ne peuvent b n ficier des m mes subventions L absence de contr le sur le fonctionnement des tablissements une fois leur ouverture acquise ne permet pas en effet de se pr munir contre ce type de d tournement Les tablissements d enseignement distance peuvent b n ficier de subventions Aucun tablissement de ce type n en a b n fici jusqu pr sent L autorisation de collecter la taxe d apprentissage Les tablissements d enseignement technique reconnus re oivent l autorisation de collecter la taxe d apprentissage N B les entreprises sont tenues aux termes du Code du travail d affecter un pourcentage de leur masse salariale la formation professionnelle L entreprise peut choisir l organisme de formation public ou priv auquel elle verse la taxe d apprentissage La liste des organismes de formation autoris s recevoir la taxe d apprentissage est tablie par le pr fet de d partement L inscription au RNCP Les tablissements priv s peuvent d livrer un dipl me ou un certificat Ils peuvent demander ce que celui ci soit inscrit au registre national des certifications professionnelles RNCP Le registre RNCP est administr par un service du minist re charg du Tr
58. pourtant important et rattraper deux mois de cours sera tr s difficile pour lui Les mesures d exclusion sont principalement prononc es dans les coll ges et elles le sont majoritairement pour des motifs d incivilit de menaces ou d injures verbales Elles le sont m me encore pour sanctionner absent isme Un l ve peut parfois se trouver exclu quelques jours de l examen Or derri re la mesure d exclusion cens e garantir le bon fonctionnement d un tablissement scolaire et la protection des autres l ves et des personnels il y a le non traitement de la difficult rencontr e par l ve toute la probl matique du d crochage scolaire de la sortie du syst me ducatif sans qualification du risque d amplification des probl mes de comportement Il faut galement prendre en compte derri re ces cas lourds les personnels concern s et en particulier les enseignants qui subissent les agissements de ces l ves perturbateurs Le travail men par le m diateur a montr qu ils attendent du conseil de discipline qui se d roule actuellement au sein de l tablissement et de la sanction qui en d coulera la reconnaissance de leur souffrance par l institution Ainsi certains enseignants ont ressenti la mesure de responsabilisation comme un camouflet l l ve aurait t en quelque sorte r compens pour avoir mal agi D autres ont menac de cesser le travail pour protester contre une d cision de
59. r clamations re ues par le m diateur a pass cette ann e le cap des 10000 141 Graphique n 1 Nombre des r clamations re ues UT nn np nn ren 10000 lt scsscscsesscsnauacteieds same sde 8000 e aa 6000 Eee 4000 w EEE SEEGE g 2 000 LT eee T T T T T T T T T T T 1 0 T 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Nombre de r clamations Comme les ann es pr c dentes la plupart 89 des r clamations transmises a la m diation en 2012 ont t trait es par les m diateurs dans les acad mies 11 lont t par l quipe nationale de la m diation Graphique n 2 R partition des r clamations re ues en 2012 R clamations re ues par l quipe nationale du m diateur R clamations re ues par les m diateurs dans les acad mies Compte tenu des dossiers qui n avaient pas t cl tur s en 2011 ce sont 12 179 dos siers de r clamations qui ont t trait s en 2012 par les m diateurs Sur ce total 79 des dossiers ont t termin s au cours de l ann e Pour 3 des dossiers leur conclusion tait suspendue au 31 d cembre 2012 une r ponse de l administration Enfin 18 de ces dossiers taient cette m me date en cours de traitement par les m diateurs Graphique n 3 tat des r clamations trait es en 2012 R clamations en attente de d cision de l
60. r int gration d un l ve par la commission d appel rectorale Or le climat scolaire ne peut pas s am liorer si l on se contente d envoyer l l ve probl mes des coll gues d un autre tablissement Cela ne fait que d placer le probl me ne le traite pas et ne le r gle pas Les r clamations qui parviennent au m diateur montrent qu en la mati re des avanc es sont esp r es ReMEDIA 12 01 Disposer d un r glement int rieur type pour le d cliner ensuite dans chaque tablissement Des l ments rassembl s sur ce dossier ont mis en vidence plusieurs probl mes li s aux r glements int rieurs Des tablissements ont prouv des difficult s pour r diger une charte des r gles de civilit car les enseignants et les parents d l ves ont pu avoir des attentes diff rentes et il a t galement difficile de les formaliser Il est noter une grande disparit dans la r daction des r glements int rieurs d un tablissement un autre ce qui les rend peu compr hensibles par les l ves et leurs parents lors d un changement d tablissement notamment Il a lieu de constater que certaines dispositions de la proc dure disciplinaire sont peu lisibles par les parents tels le d lai de trois jours dont disposent les parents pour apporter une d fense si le chef d tablissement prononce seul la sanction le r le de la commission ducative il y a deux conseils de discipline l interdictio
61. re de l ducation nationale les inspections g n rales le connaissent bien Les travaux sont nombreux et de qualit tudier cette question travers son retentissement sur les familles et ses effets sur l institution est rest notre pr occupation et un regard diff rent est alors possible et peut tre porteur de r ponses Les r clamations qui concernent le non remplacement des professeurs absents sont assez souvent virulentes et les familles indiquent ce faisant que l institution scolaire ne remplit pas son r le donner chaque l ve le nombre d heures de cours auxquelles il a droit Cette situation d absence des professeurs est subie par les familles qui pensent n avoir aucun levier de changement Elles demandent donc des comptes elles se font arbitres de l institution scolaire et ainsi se multiplient les conflits o les familles ont un sentiment d injustice alors que les professeurs partagent ce m me sentiment d injustice Le m diateur s est attach comprendre les r clamations re ues et ce faisant il a recherch des voies de r ponses pragmatiques et territoriales Ici encore les ma tres mots seraient l information la concertation la souplesse Au moment o se d cident des r formes majeures peut tre faut il r fl chir la mani re d acqu rir des connaissances et des comp tences plus qu un nombre d heures qui discipline par discipline cloisonnent nos enseignements Le deuxi me dossier con
62. recruteurs de vacataires sur les v rifications faire lors d un recrutement et sur leurs responsabilit s en termes d indemnisation pour perte d emploi un passage de CDD en CDI facilit l exp rience professionnelle valoris e une harmonisation du d compte du temps partiel des non titulaives avec les titulaires la reconnaissance lors du classement dans un corps d enseignant des services de m me nature effectu s en qualit de non titulaire 128 Pr paration du comit de suivi S agissant du dossier des non titulaires la DGRH indique que c est un dossier largement ouvert mais qui a pris du retard Elle rappelle en pr alable que l administration qui embauche un contractuel se doit de bien le traiter Elle s est donn deux objectifs d une part accompagner les non titulaires pour les sortir de la pr carit par la mise en place de dispositifs comme le passage en CDI le concours interne et r serv et d autre part viter autant que possible de recr er des non titulaires Mais elle r affirme que la situation administrative d un contractuel est diff rente de celle d un titulaire d o le rejet d une grille de r mun ration qui lierait l administration La r mun ration doit se d cider par accord entre les parties et peut tre ensuite discut e tous les trois ans Un travail d actualisation des informations communiqu es aux services gestionnaires pour une meilleure gestion des contract
63. s charg e une date pour r unir un conseil de discipline peut tre trouv e mais le suivi du dossier de l l ve s il est exclu de l tablissement peut parfois tre perdu de vue Dans des acad mies il a t demand aux tablissements scolaires de ne pas prononcer d exclusion en fin d ann e scolaire ce qui para t une d cision tr s sage Si l information rapide de la direction acad mique d partementale est respect e la rescolarisation peut se heurter plusieurs difficult s tout d abord la situation des effectifs dans un contexte tendu quant aux moyens d enseignement Cette circonstance ne saurait pourtant tre un obstacle absolu la r affectation Ensuite le caract re sp cifique et ou g ographiquement dispers de certaines formations fili res professionnelles poin tues SEGPA ou la distance entre des tablissements devraient conduire user avec discernement de la sanction d exclusion notamment dans les classes examen Il existe aussi des positions de principe de la part d tablissements qui ne veulent pas accueillir les l ves exclus car eux n excluent pas ou qui refusent l l ve sous la pression de leurs quipes Des gestionnaires d partementaux peuvent consid rer tort qu il convient d attendre la d cision d appel pour engager le processus de rescolarisation Il semble que les r affectations soient trait es apr s les affectations sur Affelnet Une fois la r affectation p
64. tablis sements sont susceptibles d entretenir avec l tat peuvent se cumuler et se superposer dans d autres cas au contraire ils sont exclusifs les uns des autres La d claration Tous les tablissements d enseignement priv tout d abord doivent tre d clar s et autoris s Il faut noter cependant que le Code ne se prononce pas sur la question des tablissements de soutien scolaire Contrat reconnaissance label Les tablissements scolaires peuvent passer avec l tat un contrat simple ou d asso ciation Cette partie de la r glementation est claire et bien connue du public Les tablissements techniques peuvent tre reconnus La reconnaissance ouvre la possibilit de b n ficier de diff rents dispositifs d livrance de dipl mes vis s collecte de la taxe d apprentissage subvention pour la r alisation de locaux autorisation d accueillir des boursiers autorisation d accueillir des tudiants couverts par la s curit sociale cf infra La d cision de reconnaissance est prise selon les cas par le ministre de l Enseignement sup rieur ou par celui de l ducation nationale et instruite par l administration centrale Elle implique la constitution d un dossier complet L obligation de constituer un dossier 36 de reconnaissance et les d lais de la proc dure dissuadent une partie des tablissements relevant de l enseignement technique de solliciter la reconnaissance Les tablissements
65. tablissements pr parant une profession ou un dipl me professionnel Certains tablissements pr parent un dipl me national ou aux concours d entr e dans des coles publiques ou priv es ouvrant elles m mes un dipl me national CAP BEP BTS concours param dicaux concours de recrutement de la fonction publique dipl mes donnant acc s une profession r glement e D autres tablissements assurent une formation puis d livrent un certificat qui leur est propre La valeur de ces certificats d tablissements sur le march du travail appara t fortement variable Ces tablissements qui d livrent une certification propre interviennent en particulier dans les domaines suivants la communication le journalisme les relations publiques les formations artistiques la mode l esth tique et la cosm tique l informatique l internet et l infographie Il faut signaler que certains tablissements disposent la fois de fili res de pr pa ration un dipl me d tat et de fili res d livrant une certification propre L enseignement universitaire priv Douze tablissements universitaires priv s sont enregistr s il s agit pour l essentiel des instituts catholiques Ils accueillent 28 000 tudiants Il est noter que depuis la fin du XIXe si cle la loi interdit un tablissement priv d enseignement de se pr valoir du titre d universit Les tablissements cit s plus avant pe
66. trois ann es d autre part une partie des l ves redoublent une ou plusieurs classes mais restent inscrits dans l enseignement scolaire pour obtenir un dipl me L enseignement scolaire peut donc difficilement tre d fini par l ge des l ves La d finition la plus exacte para t tre la suivante L enseignement scolaire peut tre d fini comme tant l enseignement qui vise d livrer l un des dipl mes obtenus au terme de l enseignement obligatoire DNB CAP BEP baccalaur at Dans le pr sent rapport seront d s lors d sign s sous le terme tablissements scolaires les tablissements d livrant un enseignement scolaire c est dire un enseignement destin d livrer l un des dipl mes num r s ci dessus L enseignement scolaire comprend donc les coles les coll ges les lyc es y compris les tablissements priv s dispensant un enseignement scolaire qu il soit pr sentiel ou distance Les lyc es peuvent proposer un enseignement g n ral technologique ou profes sionnel Les trois fili res peuvent tre regroup es ou non au sein d un m me lyc e il existe ainsi des lyc es qui n assurent qu un enseignement g n ral d autres seulement un enseignement technologique ou professionnel En pratique de nombreux lyc es comprennent une fili re g n rale et une fili re technologique tandis que la plupart des lyc es professionnels sont sp cialis s dans cette fili re
67. 09 04 Contribuer l am lioration du fonctionnement des instances m dicales Des r clamations parvenues la m diature ont r v l des probl mes li s des expertises m dicales insuffisamment tay es contradictoires entre elles ou et au fonctionnement des instances m dicales non r gularit de la proc dure lenteur due la surcharge de travail des d cisions contradictoires entre services ou avec une autre administration Des dossiers se sont gar s dans le d dale de la proc dure m dicale Le m diateur recommande A la cr ation d un outil interminist riel de suivi des dossiers m dicaux syst me d information partag avec les instances m dicales pour que des dossiers qui s enlisent soient d tect s B une tude r alis e par la direction des affaires juridiques sur la jurisprudence en mati re d annulation des proc dures m dicales motifs d annulation instances m dicales concern es sur les cons quences qui en r sultent lors de l ex cution du jugement et le co t pour la soci t sur les mesures qui pourraient tre prises pour y mettre fin C que cette tude ainsi que le pr sent rapport soit port s la connaissance de la DGAFP montrant ainsi l importance qu il y a pour un bon fonctionnement de ces instances m dicales d gager des moyens humains adapt s des m decins experts et membres des instances m dicales en nombre suffis
68. 12 9 du Code de l duca tion Le contrat p dagogique refl te le double encadrement du stagiaire afin de mener terme une mission compatible avec les exigences du r f rentiel de formation Bien entendu si l tudiant re oit une proposition d embauche dur e d termin e de la part de l entreprise il pourra l accepter dans la mesure o le responsable de formation aura estim qu elle relevait des comp tences requises pour ladite formation parall lisme des formes et comp tences avec la formule du contrat p dagogique En revanche le statut applicable aux contrats d apprentissage et de professionnalisation n est pas acceptable au plan juridique les alternants tant tenus de suivre simultan ment la formation th orique en tablissement et l activit salari e en entreprise Lincompatibilit qui en r sulte s explique par la suppression des enseignements au cours de l ann e de c sure D bat lors du comit de suivi Pour la DGESIP l ann e de c sure peut s organiser de deux mani res soit via les stages minimum deux de six mois soit sous forme de contrat de travail pouvant couvrir toute l ann e universitaire concern e Dans ce dernier cas le m diateur demande que soit v rifi le maintien du lien avec l universit notamment quant l acc s au M2 suivant imm diatement la fin de la c sure Les personnels Les non titulaires ReMEDIA 10 09 Mieux accompagner les contractuels pour leu
69. 2005 relatif au remplacement de courte dur e dans les EPLE en pr voyant que les enseignants contribuent la continuit de l enseignement sous l autorit du chef d tablissement en assurant des enseignements compl mentaires Ainsi le remplacement d absences de courte dur e rel ve d sormais de la respon sabilit de l tablissement L aspect d terminant de cette r forme est la proximit du lieu de d cision et la mission donn e aux chefs d tablissement de faire appel leurs propres enseignants selon leurs comp tences ce qui est d ailleurs la pratique usuelle des tablissements d enseignement priv s C est aussi un constat de n cessit le r le primordial de l tablissement et de la fonction DRH de son chef est ainsi expliqu par les inspecteurs g n raux I faut donc r affirmer l instar des dispositions arr t es en 2005 qu il appartient aux tablissements d assurer les remplacements de courte dur pour la bonne raison qu aucune solution r elle ne peut exister par ailleurs d s lors il faut leur en faciliter les conditions en introduisant un maximum de souplesse dans le syst me Le chef d tablissement a un r le de DRH il organise les emplois du temps mobilise les personnels met en place un volant d heures annuel Plusieurs propositions en acad mie convergent autour de la r servation d un cr neau horaire hebdomadaire libre dans les emplois du temps permettant de rattraper d
70. 82 Reims cedex T l 03 2605 6805 ou 06309678 92 Fax 03 26059995 mediateur ac reims fr Rennes Josiane Ballouard Andr Quintric Rectorat 96 rue d Antrain CS 10503 35705 Rennes cedex 7 T l 0299 25 35 25 ou 0299 25 35 21 mediateur ac rennes fr R union Christiane Andr Rectorat 24 avenue Georges Brassens 97702 Saint Denis messag cedex 9 T l 02622978 29 Port 069242 42 89 mediateur ac reunion fr Rouen Patrick Tach DSDEN de la Seine Maritime 5 place des Fa enciers 76037 Rouen cedex T l 0232089777 Fax 0232089778 mediateur academique ac rouen fr Strasbourg Paul Muller Rectorat 6 rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 09 T l 03 88 23 35 27 Fax 038823 3928 mediateur ac strasbourg fr Toulouse Norbert Champredonde G rard Tr ve Rectorat Place Saint Jacques 31073 Toulouse cedex T l 05611781 20 Fax 0561178171 mediateur ac toulouse fr 171 Versailles Centre national d enseignement a Marie Claire Rouillaux distance Martine Safra Gilbert Le Gouic Martun Georges Septours Direction g n rale du CNED Christiane Vaissade 2 avenue Nic phore Niepce Rectorat BP 80300 3 boulevard Lesseps 86963 Futuroscope Chasseneuil cedex 78017 Versailles cedex T l 05 49 49 3450 T l 0130835106 Fax 0549490581 Fax 0130835103 mediateur cned fr ce mediateur ac versailles fr Collectivit s d Outre Mer Lucien Lellouche Carr Suffren 110 rue
71. Agence nationale du remplacement Comment expliquer alors le d calage entre la r alit d un dysfonctionnement certes effectif mais quantitativement insignifiant au regard des masses horaires en jeu et la perception qu en ont les familles les r percussions qu en donnent medias et associations de parents Pourquoi ce ph nom ne pour partie d aux pid mies saisonni res est il devenu plus insupportable qu il y a trente ou quarante ans L clairage du m diateur modeste mais compl mentaire explorera donc une autre approche plus qualitative les r actions exacerb es des familles sont du domaine du ressenti Leur perception des absences d enseignants est tr s amplifi e hors de proportion avec la r alit Des pistes d am lioration et non de solutions peuvent donc surgir de l coute des r clamations quels leviers permettraient de d nouer de telles crispations Appuy es sur l ancrage de terrain des m diateurs acad miques ces lignes s efforcent de rassembler en quelque sorte une mosa que de bonnes pratiques ou de suggestions en la mati re De l exemple la recommandation des situations concr tes aux tentatives de r ponse observ es cette r flexion m le un ensemble d am liorations possibles o se combinent l existant le mat riau acad mique les projets en cours Que disent les familles Loin de faire le proc s d un absent isme des enseignants comme il a parfois t
72. Constitution et aux lois L 731 13 Les constatations qu a pu effectuer le m diateur quant la mise en pratique par l administration de ces r gles concernant le contr le sont les suivantes Il appara t que du moins dans plusieurs rectorats un certain contr le sur pi ces est effectu de fa on r guli re Les services proc dent une enqu te annuelle aupr s des tablissements priv s en leur adressant un questionnaire d taill Les r ponses ce questionnaire permettent l tablissement d un tableau de bord Il faut noter cependant que le questionnaire n est pas toujours rempli de fa on exhaustive par les tablissements notamment pour ce qui concerne le nombre des l ves Si l on peut consid rer qu un contr le sur pi ces est effectu le contr le sur place qui permettrait de v rifier l exactitude des d clarations des tablissements appara t lui en revanche exceptionnel e Le contr le sur place sur les organismes d enseignement distance leur si ge ou lors des regroupements pr sentiels ne s exerce manifestement que de fa on excep tionnelle Dans les faits le minist re ne d clenche un contr le que dans les cas o il est saisi d une r clamation ou encore lorsque l tablissement fait l objet d une mise en cause dans la presse e S agissant des tablissements scolaires hors contrat il semble que le contr le sur place soit davantage mis en pratique Les rectorats organisent sem
73. Les points cl s retenus ici s ils n apportent pas seuls des solutions convergent en ce sens souplesse d organisation et de gestion dialogue et communication culture des rapports humains proposition au demeurant reprise par Madame la rapporteure de la mission s natoriale Votre rapporteure appuie la d marche de la m diatrice de l ducation nationale qui souhaite encourager le d veloppement d une culture nouvelle des rapports humains au sein du monde de l ducation Serait ce utopie qu imaginer une RSE de l institution Education nationale Empruntant ce concept la Commission europ enne une administration publique vient d en faire l objet d un int ressant s minaire de r flexion Mettre en uvre la responsabilit soci tale de l tat Devenir acteur du changement des pratiques de l administration Serait il envisageable de d finir ainsi pour l cole une strat gie qui affirme positivement sa pleine appartenance la soci t 1 Mettre en uvre la responsabilit soci tale de l tat Devenir acteur du changement des pratiques de l admi nistration S minaire de d cembre 2011 Minist re du Travail Troisieme partie La m diation force de proposition Chapitre premier Les nouvelles recommandations Les usagers Conseil de discipline et d scolarisation L cole a pour mission de permettre aux l ves d acqu rir les connaissances et les comp tences gages d une int gra
74. a seule proposition qui m a t faite la semaine derni re le 10 mai 2012 tait de le scolariser a qui se trouve 55 mn de trajet le matin et le soir en empruntant deux bus e Message d une assistante sociale le 8 octobre 2012 Je me permets de vous interpeller au sujet de M n le 1999 qui a t exclu de son coll ge le 7 juin dernier Le p re de M qui l ve seul ses trois enfants tente de joindre l inspection acad mique depuis le 29 ao t 2012 sans succ s D courag et sans aucune nouvelle de quiconque apres avoir sollicit le service social du coll ge qui l avait exclu et le service social du CMPP o est suivi son fils il m a sollicit Par chance j ai pu joindre le service de l inspection acad mique charg de la scolarisation des l ves exclus le 17 septembre 2012 Mon interlocutrice m a indiqu tre en charge de trouver un coll ge M et que la recherche tait en cours Aujourd hui 8 octobre la r ponse est la m me J ai donc contact le cabinet du rectorat pour signaler cette situation et je me permets de vous envoyer un mail Je suis tr s surprise que la scolarisation d un enfant g de 13 ans ne soit pas prise en charge d une mani re plus diligente alors qu mon sens cette scolarisation est urgente A ce jour l exclusion de cet l ve date de quatre mois et je ne comprends pas pourquoi il n a pas t affect dans un nouveau coll ge d s la rentr e Le passage en classe de 4 est
75. administration au 31 12 12 R clamations en cours d instruction au 31 12 12 Dossiers de r clamations cl tur s en 2012 142 L origine des r clamations 30 des r clamations il s agit de celles qui ont t cl tur es de fa on d finitive en 2012 manent des personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur les usagers l ves tudiants parents repr sentant 70 des r clamations Tableau n 2 Origine des dossiers de r clamations cl tur s en 2012 PERSONNELS Personnels non enseignants non titulaires Total personnels non titulaires ersonnels titulaires ouvriers techniques et Personnels d inspection et de direction Personnels sociaux et de sant Total personnels titulaires non enseignants Enseignants titulaires du sup rieur public Total personnels enseignants titulaires Total PERSONNELS USAGERS tablissements publics premier degr Etablissements publics sup rieur Total USAGERS Total des dossiers de r clamation cl tur au 31 12 de l ann e 143 Graphique n 4 Origine des r clamations cl tur es en 2012 Personnels Usagers Les r clamations pr sent es par les usagers de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur repr sentent une proportion toujours croissante de l activit des m diateurs elles constituent d sormais deux tie
76. aire leur d sapprobation lorsqu une commission d appel revient sur la sanction et leur attachement la sanction d exclusion d finitive de l tablissement Tant que d autres r ponses ne seront pas trouv es aux difficult s rencontr es par un enseignant dans la gestion de sa classe du fait d l ve s perturbateur s la proc dure disciplinaire ne jouera pas le r le qui lui est d volu de faire prendre conscience l l ve de la gravit de son comportement et de l amener le modifier De plus les enseignants ne sont pas assez sensibilis s sur le r le des conseils de discipline et sur l importance d effectuer un suivi p dagogique des l ves exclus Il pourrait tre int ressant de mettre en place des formations soit im situ soit en r unissant plusieurs membres du conseil de discipline au niveau du bassin 84 Le m diateur recommande de faciliter l appartenance de l enseignant une quipe en permettant au niveau de l tablissement une approche collective de la gestion des l ves perturbateurs qui implique les coll gues et la direction de l tablissement en mettant en place des formations sur les diff rentes r ponses qui peuvent tre apport es face des l ves perturbateurs en d veloppant partout au sein des DRH au rectorat des structures aptes soutenir les enseignants en souffrance au travail ReMEDIA 12 04 Mettre en place dans chaque acad mie une structure pour accue
77. ais la r ponse de la direction de l tablissement Les liens entre l tat et les tablissements d enseignement priv s apparaissent flous et ambigus il se cr e d s lors une situation d incertitude pr judiciable aux clients de ces tablissements La r glementation apparait peu coh rente clat e et parfois obscure La l gislation concernant l enseignement priv appara t complexe et entretient le flou quant la nature des relations entre l enseignement priv et l tat La premi re difficult tient la distinction qu op re le Code de l ducation nationale entre enseignement scolaire et enseignement sup rieur Le Code est structur autour de cette distinction qui donne lieu ses deuxi me et troisi me parties Il ne d finit pas cependant chacun des deux termes et ne fixe pas entre eux de fronti re nette C est ainsi qu il ne d finit pas ce que recouvre le terme d enseignement scolaire Cette notion appara t floue et incertaine Le Code fait ainsi appara tre l enseignement technique et l enseignement distance comme relevant de l enseignement scolaire Pourtant une grande partie des tablissements d enseignement technique et d enseignement distance s adressent des l ves qui sont au del du baccalaur at De la m me mani re la partie concernant l enseignement sup rieur ne fixe pas de fronti re pr cise et explicite Dans la pratique les services de l a
78. alors possible d utiliser sans restriction le mot master en chappant aux r gles de protection des dipl mes nationaux Le minist re de l Enseignement sup rieur et la DGCCRE se sont saisis de cette difficult depuis quelques mois D autres questions de d nomination renforcent la confusion certains tablissements priv s mettent en avant le fait que le dipl me ou le certificat qu ils d livrent enregistr au RNCP est de niveau bac 3 ou bac 5 Ils conduisent ainsi le public penser que le dipl me en question est quivalent une licence ou un master ce qui n est pas le cas les ambiguit s concernant les d nominations portent galement d sormais sur le terme d universit La encore le terme est r serv par la loi aux universit s publiques Cependant des tablissements trangers s implantent d sormais en France en utilisant leur d nomination trang re qui comporte un mot proche du mot universit par exemple American University of Paris Ces diff rentes constatations ont amen le m diateur consid rer que cette situation n est pas satisfaisante et qu il est devenu n cessaire de sortir du flou Les l ves d une cole priv e de design d espace ont effectu des stages dans des conditions inad quates le jury a d leur attribuer une note particuli rement faible Plusieurs l ves d une cole priv e de design d espace pr parant le BTS ont saisi le m diat
79. amment dans le premier degr a encore aiguis le malaise Un accompagnement de ces personnels existe dans toutes les acad mies le plus souvent rattach au DRH Mais c est en amont et par anticipation qu il est utile et n cessaire de tout mettre en uvre pour gommer les causes de la souffrance au travail le r le du chef d tablissement v ritable directeur de ressources humaines est primor dial les enseignants doivent se sentir solidement encadr s soutenus personnellement reconnus On sait par exemple comme les moins motiv s d entre eux c dent aux pre mi res turbulences m t orologiques s ils ne se sentent pas port s par l int r t de leur m tier et attendus par leur communaut de travail La relation tiss e au niveau de l tablissement est essentielle Le m tier d enseignant est en effet difficile une enqu te r alis e en mai 2011 aupr s d un chantillon de 5 000 agents tablissait que 24 des personnels de l duca tion nationale sont en tat de tension au travail soit deux fois plus que les cadres du secteur priv et que 14 sont en situation d puisement professionnel dit burn out Statistiquement l puisement professionnel est plus important l cole l mentaire et au coll ge qu en lyc e g n ral ou l universit C est sur cette frange risque que se jouent des basculements irr versibles vers les absences perl es trop souvent pr misses de la longue maladi
80. ant pour assurer une couverture homog ne de l ensemble du territoire des moyens financiers pour une meilleure indemnisation de ces m decins des moyens pour leur assurer une v ritable formation notamment par une documentation r guli rement mise jour D que soit port e aupr s de la DGAFP une proposition visant all ger les attributions du comit m dical d partemental actuellement satur de dossiers par une modification du d cret du 14 mars 1986 Les demandes de renouvellement des cong s longs de maladie obtenant l accord de l employeur sur avis du m decin de l administration ne seraient plus soumises l avis de cette instance m dicale 136 Pr paration du comit de suivi Le m diateur constate que l id e de mettre en place des outils de suivi n a pas t exploit e Il le regrette d autant qu un outil d nomm Anagram a t d velopp par la DGRH en 2012 qui permet l instruction le suivi et la gestion des accidents de service des accidents de travail et des maladies professionnelles outil appr ci par ses utilisateurs De m me la DGRH n est pas intervenue aupr s de la DGAFP pour porter l id e d un all gement des attributions du comit m dical d partemental Quatri me partie Informations Chapitre premier Les statistiques d activite des m diateurs en 2012 Les r clamations recues En 2012 les m diateurs m diateur de l ducation nationale et
81. arents d l ves et des tudiants et pour une autre part de la volont des familles soit de comprendre soit de contester le fonctionnement de notre syst me d enseignement Parmi les usagers qui saisissent le m diateur la moiti 49 sont des l ves ou des parents d l ves des tablissements publics du second degr voir tableau n 2 Les r clamations pr sent es par des usagers de lenseignement sup rieur continuent d augmenter et atteignent 27 des r clamations d usagers Graphique n 7 R clamations pr sent es par des usagers en 2012 Divers entreprises tablissements priv s tablissements publics d enseignement sup rieur tablissements publics premier degr tablissements publics second degr Le domaine des r clamations Tableau n 3 Domaine des dossiers de r clamations cl tur s en 2012 PERSONNELS Protection sociale Pensions Retraite Questions financi res Sous total PERSONNELS USAGERS Examens et concours Questions financi res et sociales Divers Sous total USAGERS Total des dossiers de r clamation cl tur s au 31 12 de l ann e 6759 100 12 436 9640 11 136 146 Quant aux domaines dont elles rel vent les r clamations pr sent es par les per sonnels se r partissent de fa on assez quilibr e entre les diff rentes sources possibles de contestation Les r clamations d sormais les plus nombr
82. arg de l ducation et du ministre charg de Enseignement sup rieur sur proposition du m diateur de l ducation nationale Ils re oivent les r clamations concernant les services et les tablissements situ s dans le ressort de la circonscription dans laquelle ils sont nomm s Article D 222 41 Les r clamations doivent avoir t pr c d es de d marches aupr s des services et tablissements concern s La saisine du M diateur de la R publique dans son champ de comp tences met fin la proc dure de r clamation institu e par la pr sente section Article D 222 42 Lorsque les r clamations leur paraissent fond es les m diateurs mettent des recommandations aux services et tablissements concern s Ceux ci les informent des suites qui leur ont t donn es Si le service ou l tablissement saisi maintient sa position il leur en fait conna tre par crit les raisons 158 Chapitre quatri me Le club des m diateurs de services au public La charte Clb des M diateur d Services au Public 1 mars 2011 Pr ambule Le Club des m diateurs de services au public regroupe des m diateurs des admi nistrations entreprises institutions et collectivit s en charge d un service au public Ils pratiquent la m diation institutionnelle pour donner aux litiges dont ils sont saisis par les citoyens usagers et clients une solution en droit et en quit et pour faire des recommandations d ordr
83. at actuel des choses chacun des dispositifs am nageant un lien avec l tat accueil de boursier s cu rit sociale visa de dipl me donne lieu un contr le sp cifique Cette dispersion du contr le le rend dans les faits inop rant voire inexistant La simplification des liens entre les tablissements priv s et l tat clarifierait la mission des services et leur permettrait d exercer un contr le effectif 96 Le m diateur propose de mettre en place un nouveau dispositif unique de reconnaissance des tablissements priv s non scolaires Il s agirait d aboutir ce que l enseignement priv non scolaire puisse tre a l avenir identifi aussi clairement que l est actuellement l enseignement scolaire soit sous contrat soit hors contrat Ce dispositif serait commun toutes les cat gories d tablissement technique sup rieur pr sentiel et distance L attribution de la reconnaissance ouvrirait droit l ensemble des dispositifs de coop ration avec l tat ouvert par la l gis lation accueil de boursiers s curit sociale tudiante subvention habilitation d livrer des dipl mes vis s collecte de la taxe d apprentissage Les tablissements b n ficiant de ce nouveau label feraient l objet d un suivi et d un contr le effectif et p riodique Les autres tablissements seraient simplement d clar s Ils ne seraient pas soumis au contr le de l
84. ateur demeure une force de proposition alliant esprit critique et attitude bienveillante Imprim en France Prix 10 5HC33960 ISBN 978 2 11 009384 4 Diffusion Direction de l information l gale et administrative La documentation Fran aise T l 01 40 15 70 10 www ladocumentationfrancaise fr
85. ation le Code distingue en effet l enseignement scolaire et l enseignement sup rieur N B le d veloppement ci dessous ne concerne pas seulement l enseignement priv il est cependant n cessaire pour pouvoir pr senter un rangement des diff rents types d tablissements priv s dans une cat gorie pertinente Le Code ne d finit pas pr cis ment ce qu est l enseignement scolaire On pourrait consid rer que l enseignement scolaire est celui qui s adresse aux l ves d ge scolaire Cette d finition doit cependant tre compl t e Au sens strict en effet les l ves d ge scolaire sont les l ves de moins de 16 ans c est dire les l ves concern s par l obligation scolaire aux termes de la loi toute 20 personne de moins de 16 ans doit tre obligatoirement scolaris e ou recevoir du moins a domicile un enseignement scolaire Cependant l enseignement scolaire ne s adresse pas seulement aux l ves de moins de 16 ans le lyc e en effet comprend trois ann es d enseignement qui concernent s ils n ont pas redoubl les l ves de 15 ans a l entr e en seconde 16 ans en premi re et 17 ans en terminale Les l ves des lyc es sont lib r s de l enseignement scolaire au cours de la scolarit menant au baccalaur at Pourtant les trois ann es de lyc e constituent un bloc tout l ve inscrit en seconde ayant vocation passer le baccalaur at au terme de ces
86. ats g n ral et technologique La r glementation devrait pr voir les dispositions suivantes les commissions d entente et d harmonisation sont pr sid es par un mod rateur d sign par l IPR la commission d harmonisation donne lieu la r daction d un proc s verbal PV auquel sont jointes les grilles de notation des diff rents correcteurs le PV les grilles de notation et en cas de difficult un rapport de PIPR sont transmis au jury du baccalaur at Pr paration du comit de suivi La DGESCO mentionne que dans la circulaire de 2012 d organisation du bacca laur at il est rappel aux divisions des examens que des commissions d harmonisation doivent tre pr vues Le second trimestre 2013 sera consacr une r flexion sur le baccalaur at qui s appuiera sur le rapport de l inspection g n rale Le m diateur consid re que la r flexion sur le baccalaur at constitue une bonne opportunit pour r fl chir un resserrement du nombre des preuves afin notamment d am liorer l valuation Il avait communiqu l ensemble de ses observations aux ins pecteurs g n raux charg s de cette mission D bat lors du comit de suivi La DGESCO consid re que la phase de l entente est g n ralement men e et ce dans des bonnes conditions la tenue syst matique de la commission d harmonisation reste quant elle probl matique du fait du resserrement extr me des d lais de correction 116 Co
87. ature p dagogique Dur e de remplacement Un TZR peut tre affect l ann e pour assurer le service d un titulaire absent pendant toute l ann e scolaire ou occuper un poste rest vacant l issue du mouvement Il peut aussi reprendre le service d un enseignant pour une p riode pouvant aller de quelques semaines plusieurs mois Dans ce cas il encha ne en g n ral plusieurs remplacements au cours de l ann e scolaire dans des tablissements appartenant sa zone de remplacement on proximit de celle ci Les zones de remplacement L tendue du territoire o peut tre affect un TZR d pend des disciplines et des acad mies depuis le niveau infrad partemental la zone peut atteindre la taille d un d partement ou se confondre avec l acad mie Plus une discipline est rare et plus la zone de remplacement associ e est vaste Les autres personnels remplagants Les TZR ne sont pas suffisamment nombreux pour couvrir les besoins de remplacement Sont aussi susceptibles d tre affect s titre provisoire sur une zone de remplacement des enseignants stagiaires des fonctionnaires dont la mutation ou le retour de disponibilit ont t tardifs des enseignants b n ficiant d un contrat dur e ind termin e CDI Pour compl ter le dispositif les recteurs recrutent des enseignants sur contrat dur e d termin e et des vacataires r mun r s l heure Cependant les TZR interviennent peu sur les remplacements
88. avail Le registre classe les dipl mes dans l un des cinq niveaux de qualification reconnue le niveau 1 correspond un doctorat soit bac 8 le niveau 5 un niveau CAP ou BEP Le RNCP est destin en premier lieu aux employeurs qui dans le cadre des proc dures de recrutement doivent pouvoir situer le niveau des dipl mes pr sent s par les candidats l embauche Le niveau de dipl me attest par le RNCP permet notamment l employeur de fixer la r mun ration de nombreuses conventions collectives tablissent un lien entre le salaire et la classification du dipl me dans le RNCP Cette tudiante pensait recevoir une licence de sciences conomiques elle n a obtenu qu un Bachelor d livr par un tablissement priv MG a suivi avec trente autres tudiants le cursus de trois ann es propos par un tablissement d enseignement sup rieur priv Ce cursus devait d boucher sur un Bachelor europ en en management de l entreprise D autre part l tablissement ayant pass une convention avec une universit publique les tudiants devaient se voir d livrer par cette universit une licence de sciences conomiques venant s ajouter au Bachelor de l cole Au terme du cursus de trois ans MIE G et les autres tudiants ayant pass avec succ s les examens ont bien re u le Bachelor En revanche l tablissement affirme qu il n a jamais t question de leur d livrer une licence Le m diateur
89. ble t il des inspections sur place de ces tablissements de fa on r guli re e Concernant l enseignement sup rieur libre des contr les sur place du fonc tionnement ne sont exerc s par l administration que lorsqu elle a connaissance d une plainte Ces contr les portant sur le fonctionnement des tablissements sont donc en pratique exceptionnels Le m diateur a constat qu au demeurant les services ne disposent pas de moyens mat riels et humains qui leur permettraient d exercer un contr le sur place r gulier cf infra Cette insuffisance du contr le sur le fonctionnement des tablissements et sur l exactitude de leurs d clarations peut avoir des cons quences dommageables Les prestations insuffisantes des tablissements peuvent porter pr judice aux l ves et tudiants qui ne sont pas toujours m me de faire valoir leurs droits et de prendre conscience des malhonn tet s dont ils peuvent tre victimes Or comme il a t dit plus avant l tat peut difficilement consid rer qu il s agit l d une question relevant int gralement des rapports priv s de consommation dans la mesure o la loi lui enjoint d exercer un certain nombre de contr les La faiblesse de contr le peut tre galement pr judiciable aux deniers publics et l ordre public Les risques peuvent tre de trois ordres les tablissements peuvent avoir int r t obtenir une autorisation d ouverture et fonction
90. cative tels les tablissements catholiques d enseignement ont pu arr ter un cadre juridique pour encadrer les mesures disciplinaires Ainsi la commission permanente a adopt un texte le 13 janvier 2012 intitul La discipline dans les tablissements 88 catholiques d enseignement une d marche ducative dans lequel est mentionn en page 24 qu en cas d exclusion d finitive le chef d tablissement aide l l ve et ses parents a retrouver une inscription dans un autre tablissement N anmoins il arrive que des l ves soient renvoy s d un tablissement priv sous contrat sans solution de r affectation la r ponse des services acad miques tendant mettre en avant le contrat sign entre les deux parties pour laisser l l ve sans solution de scolarisation para t difficilement recevable F Rendre prioritaires les r affectations des l ves exclus qui sont les l ves les plus sujets au d crochage scolaire et ou leurs r orientations puis s assurer du suivi de la mesure On est souvent loin de la r affectation concomitante voqu e dans la circulaire du 1 ao t 2011 Les constats faits par le m diateur de d lais parfois excessifs sont surtout le fait de conseils de discipline r unis en fin d ann e scolaire cette p riode les tablissements doivent tenir les conseils de classe pr parer les orientations des l ves se constituer pour certains en centres d examen Dans cette p riode tr
91. ccompagner par un avocat Or la pr sence d un avocat renforce l argumentation sur le droit et axer le d bat sur des probl mes juridiques ne permet pas toujours de traiter le probl me de comportement de l l ve Le manque d information pour expliquer l objet de la proc dure et de dialogue avec les familles durant le conseil de discipline pousse aussi un certain nombre de parents saisir l instance d appel Le volume d appel repr sente parfois une lourde charge pour Vacad mie consid r e avec un d lai de convocation qui exc de un mois et peut alors peser sur la continuit p dagogique Or en pratique la commission acad mique infirme exceptionnellement la d cision de premi re instance sur les faits Des parents peuvent ressentir la d cision d exclusion qui n est pas assortie de r elles perspectives d inscription et de calendrier de r int gration comme une mesure injuste excessive et brutale De son c t lorsqu un comportement r pr hensible est reproch un l ve le chef d tablissement principal pour un coll ge proviseur pour un lyc e qui dirige son tablissement va devoir tour tour couter les enseignants ou les autres membres de la communaut ducative mener l instruction du dossier d cider ou non de saisir cette instance convoquer toutes les parties en cause pr sider la s ance et prononcer la sanction Dans cet exercice il est la fois juge et partie soumis une proc dure qui fon
92. cerne les deux minist res il s agit de s interroger sur le fonctionnement des tablissements d enseignement de niveau scolaire et sup rieur priv s qui sont hors contrat Plusieurs centaines de r clamations ont alert la m diation et il est apparu utile de partager nos r flexions et propositions d am lioration Le dossier d di l enseignement libre hors contrat n a pas donc vocation proposer des solutions seulement mais ouvrir un d bat assez large dont celui modeste du r le de l tat En effet l tat semble ici s tre peu peu effac de son r le de contr le et ainsi la question se pose de son nouveau p rim tre et peut tre de sa l gitimit Comment peut il mener bien sa t che et organiser ou non l offre d enseignement alors qu il a faire d une part des usagers du service public d ducation et d autre part des clients du service priv d ducation Dans notre tat des lieux l tat semble cantonn quelques v rifications et c est la raison pour laquelle le m diateur propose d op rer des distinctions des s parations entre diff rentes natures d tablissements et ce faisant de renforcer son contr le sur des tablissements qu il estime tre de son ressort La proposition du m diateur est que l tat puisse d finir sa strat gie en ce domaine et y affecter les moyens utiles pour le domaine qui est le sien l enseignement et la reconnaissance des qualifications
93. ch s professionnels s av rent en effet insuffisants pour absorber la totalit des titulaires du dipl me Pr conisations clarifier les relations entre l enseignement priv et PEtat Le m diateur consid re que la situation qu il vient de s efforcer de d crire n est pas satisfaisante les relations entre l enseignement priv et l tat apparaissent souvent 44 floues et incertaines En outre les contr les souhaitables et au demeurant pr vus par la r glementation ne peuvent actuellement tre conduits de fa on satisfaisante Afin de rem dier cet tat de fait aux cons quences dommageables il pourrait tre envisag de fortement all ger voire de supprimer tout ou partie des contr les pr vus actuellement par la r glementation au nom de deux arguments galement puissants s ils deviennent effectifs et r guliers les contr les exerc s par l tat sont tout d abord de nature porter atteinte au principe de libert de l enseignement il appara t d autre part que les services n ont de toute fa on pas les moyens d exercer un contr le effectif sur l enseignement priv hors contrat Le m diateur consid re pour sa part qu un renforcement des contr les est l gitime et souhaitable du moins sur une partie des tablissements priv s et ce pour plusieurs raisons Un renforcement peut tre consid r comme souhaitable dans la mesure o une partie du public de l enseignement priv
94. chaines ann es La politique de reclassement doit donc devenir un chantier prioritaire pour nos administrations parmi les dossiers traiter en mati re de gestion des personnels Le m diateur recommande que le travail de pilotage et de coordination initi par les services minist riels soit poursuivi en l intensifiant avec A une r flexion mener pour inscrire cette politique dans les calendriers de gestion des personnels B une aide apporter aux comit s m dicaux et aux CAP pour la formulation de leurs avis C un d veloppement des emplois m me d accueillir les agents devant b n ficier d un tel reclassement D une possibilit de reclassement pour tous les personnels de nos administrations personnels e l enseignement sup rieur ma tres du priv sous contrat d association del t tres du priv trat d t Pr paration du comit de suivi Le m diateur ayant rappel son attachement la question du reclassement des agents devenus inaptes occuper leur poste la DGRH r pond qu elle est bien consciente de importance du dossier mais explique que sur le terrain chaque dossier est tr s consommateur de temps et se heurte la difficult de trouver un support Le m diateur qui reconna t la difficult du dossier pense que la solution pourrait provenir pour une part d une adaptation des postes de travail en favorisant les solutions innovantes initi es au plus pr s du terrain ReMEDIA
95. charge mais n en demande pas moins la clarification des crit res et notamment celui li l ge dans un texte d ment publi Le dipl6me de master ReMEDIA 11 06 Mieux informer les tudiants L acc s au deuxi me cycle de l enseignement sup rieur et le d roulement des tudes pour l obtention du dipl me connaissent d innombrables particularismes qui ne sont pas port s a la connaissance des tudiants Chaque tudiant les d couvre l improviste et souvent son d triment Il est indispensable qu ils soient rendus accessibles par les tablissements et rendus compr hensibles au del des administrateurs de l enseignement sup rieur aux enseignants chercheurs et aux enseignants mais aussi et surtout pour Les b n ficiaires c est dire les tudiants Cette information doit porter sur l ensemble des proc dures Elle doit notamment traiter trois points cruciaux une r glementation lisible l affichage des crit res l information sur l offre de formation Une r glementation lisible Le m diateur recommande que la codification r glementaire pr vue au livre VI du Code de l ducation clarifie la finalit de l un des dipl mes phares de l enseignement sup rieur Cette codification ne peut puiser le droit l information et doit s accompagner d un guide de la r gle mentation des masters Pr paration du comit de suivi Pour la DGESIP la modification du Code de l ducatio
96. coulent Le m diateur recommande au minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche de clarifier les r gimes juridiques respectifs des deux domaines aupr s des universit s et grandes coles rappeler que l inscription en formation initiale est libre sous condition de dipl me ant rieur et que le rattachement au r gime de la formation continue suppose la cr ation d un cursus particulier identifi avec des am nagements sp ciaux Pr paration du comit de suivi Pour la DGESIP et la DAJ le crit re principal d identification de la formation continue r sulte de la conclusion par le particulier d une convention ou d un contrat de formation continue Cette condition figure l article 8 du d cret n 85 1118 du 18 octobre 1985 relatif aux activit s de formation continue dans les tablissements publics d enseignement sup rieur relevant du ministre de l ducation nationale La convention de formation continue implique un financement par un organisme public conseil r gional P le Emploi ou priv organisme paritaire collecteur agr soit pour une branche professionnelle soit pour le cong individuel de formation alors que le contrat de formation continue privil gie une contribution personnelle L conomie de ces documents contractuels se traduit par une ing nierie compl mentaire et distincte des enseignements de formation initiale justifiant la perception de co ts suppl mentaires informat
97. courts pour l ann e coul e on sait par exemple qu ils n ont r alis que 8 du remplacement court ce pourcentage est faible mais s explique par le fait qu ils sont d sormais en quasi totalit affect s sur des cong s longs Les autres cong s ont t couverts principalement par des personnels r mun r s en heure suppl mentaire effective HSE L organisation du remplacement Dans le premier degr la gestion du remplacement des enseignants est d parte mentale mais selon les d partements elle prend des formes variables qui vont de la 1 DEPP Note d information 12 26 Les enseignants rempla ants du second degr public 54 gestion compl tement centralis e a une d concentration tr s large sur les circonscriptions d inspection en passant par des regroupements de circonscriptions En r gle g n rale cependant le remplacement des cong s longs assur par des brigades rel ve du niveau d partemental tandis que les moyens de remplacement de proximit dans des zones d intervention localis es sont g r s par les inspecteurs de la circonscription Dans le second degr on affecte les diff rentes cat gories de rempla ants selon un ordre prioritaire analogue dans toutes les acad mies v rification d abord des viviers de TZR MA et contractuels disponibles CDI CDD vacataires puis appel d autres ressources temporaires M2 et jeunes retrait s et s il n existe aucune disponibi
98. ctionne toujours sous un mode qui pourrait tre qualifi de patriarcal Il peut galement se sentir bien seul devant cette lourde t che o le formalisme a une grande place Il n y a pas actuellement de contestation de ce mod le de justice La pr sidence du conseil de discipline par le chef d tablissement est m me per ue par des enseignants comme une affirmation de son autorit Certains paraissent m me y tre attach s un bon chef d tablissement serait celui qui va r pondre leur demande de r unir un conseil de discipline pour sanctionner un l ve qui leur pose probl me Or il n a jamais pu tre tabli de lien entre le bon climat d un tablissement et le nombre lev de sanctions disciplinaires prononc es apr s conseil de discipline l encontre des l ves perturbateurs Cette proc dure peut sembler d ailleurs inad quate dans le nouveau cadre mis en place en 2011 De plus cela fait peser le risque d une annulation de la proc dure disciplinaire pour des probl mes de forme par la commission d appel ce qui est toujours mal v cu par les personnels de l tablissement qui ont l impression d avoir t d savou s et qui donne a tort le sentiment l l ve et sa famille qu ils ont gagn contre l tablissement Tenir le conseil de discipline dans un autre lieu que celui de l tablissement o les faits se sont produits aurait l int r t de mettre distance les l ves concern s et leurs
99. d un contrat L enseignement scolaire domicile Bien que pr voyant une obligation scolaire jusqu 16 ans la loi n impose pas une scolarisation les parents sont autoris s d livrer eux m mes ou par l entremise d un pr cepteur l enseignement scolaire Il sagit l d une application du principe de libert d enseignement Cependant l enseignement dispens doit tre conforme celui d livr dans les tablissements scolaires Le minist re proc de des v rifications aupr s des familles concern es Il semble que dans certains cas les familles souhaitant scolariser elles m mes leurs enfants choisissent de se regrouper donnant ainsi naissance une forme d cole priv e non d clar e Les lyc es priv s assurant un enseignement post bac Un certain nombre de lyc es priv s assurent un enseignement post bac en sus de l enseignement scolaire l enseignement post bac comprend les CPGE les BTS les dipl mes des m tiers d arts et les classes de mise niveau de certains BTS En 2011 910 tablissements priv s disposaient d une STS et 99 d une CPGE 94000 l ves sont scolaris s dans ces classes post bac de l enseignement priv 82 000 sont en BTS ainsi qu en DMA et MANA et 12000 en CPGE La plupart de ces lyc es sont sous contrat au titre de leurs classes d enseignement scolaire 10000 dans le hors contrat L enseignement a vis e professionnelle Lenseignement
100. d on estime scandaleux de ne pas avoir obtenu de r ponse de la part du rectorat dans des d lais raisonnables Ensuite il est anormal qu un remplacement n intervienne pas rapidement Enfin nous r clamons que les heures de cours non assur es soient rattrap es Communiquer ne signifie pas devoir n cessairement livrer une information l tat brut tels ces messages rapport s avec irritation au m diateur e rectorat me confirme qu il n existe plus de rempla ants en math matiques nous n aurons donc personne o encore j ai sollicit le directeur de l tablissement afin de trouver une solution ces absences pr judiciables l volution de mon enfant Il a d clin en retour les causes de ces absences un manque d effectifs de rempla ants une absence due un cong parental des stages et un arr t maladie Il s agit bien au del de privil gier un souci d efficacit dans le message transmis de le transposer en l ments de langage adapt s leurs destinataires les familles sauront par exemple plus facilement entendre qu il n existe plus de rempla ant disponible dans le vivier existant mais que tout est mis en uvre pour trouver d autres solutions par le r seau d tablissements ce qui en contrepartie n cessitera bien s r des am nagements temporaires des emplois du temps et des rattrapages Toute communication s assortit naturellement d une proposition planning de rattrapage
101. de l enseignement sup rieur et m diateurs dans les acad mies ont re u 10 327 r clamations Tableau n 1 R clamations re ues en 2012 Situation au ler janvier 2012 R clamations report es des ann es ant rieures 1852 15 R clamations re ues en 2012 ies ie ee ce ERMAN oR es ae i oe ox Total des r clamations re ues en 2012 10 327 100 85 12 144 Total des r clamations trait es en 2012 report des ann es ant rieures re ues en 2012 Dossiers de r clamations cl tur s en 2012 9640 79 Situation au 31 d cembre 2012 12179 R clamations en cours d instruction au u 31 d cembre 2168 18 R clamations en attente de r ponse de 371 3 i administration au 31 d cembre 2012 Total des r clamations report es sur l ann e suivante 2599 21 Apr s avoir fortement augment au cours des deux premi res ann es de fonc tionnement de la m diature le nombre des r clamations re ues s tait stabilis depuis 2001 aux alentours de 5 000 r clamations nouvelles par an En 2006 ce nombre avait augment de fa on sensible 16 L augmentation s tait ensuite poursuivie un rythme nettement plus r duit d environ 3 Depuis trois ans le nombre des r clamations re ues augmente chaque ann e de fa on sensible En 2012 le taux d augmentation est encore de 12 soit plus de mille r clamations suppl mentaires De ce fait le nombre des
102. des dossiers pour lesquels les m diateurs sont intervenus soit 7 061 dos siers le r sultat de cette intervention s est av r plut t positif pour la personne ayant saisi les m diateurs dans 87 des cas Pour 888 de ces dossiers soit 13 des cas l intervention des m diateurs est rest e sans effet positif pour le r clamant Les interventions des m diateurs ayant entra n un r sultat plut t positif pour le r clamant se r partissent en plusieurs cat gories Dans un certain nombre de cas les m diateurs sont intervenus avec succ s aupr s de l administration pour appuyer la r clamation qui leur a t pr sent e soit parce qu ils ont consid r que l administration avait commis une erreur 1 225 dossiers soit parce que la d cision de l administration sans tre erron e ne prenait pas en compte les raisons de la r clamation ou apparaissait in quitable 1 320 cas Concernant 624 dossiers les m diateurs sont intervenus au sens propre en m diation ces dossiers de m diation concernent des personnes qui ont saisi les m diateurs parce qu elles rencontraient des difficult s relationnelles ou des difficult s de positionnement au sein de leur structure de travail Dans ce cas de figure les m diateurs sont intervenus pour aider les personnes qui les avaient saisis am liorer leur insertion dans leur structure ou r tablir le dialogue Dans un quart des cas 2461 dossiers soit 25 des dema
103. difficult s personnelles ou insuffisance professionnelle soient en grande difficult dans leur relation aux l ves et ne parviennent plus affronter la classe Ce sont alors des absences 1 Mission d information sur le m tier d enseignant S nat juin 2012 Rapporteure Mme Brigitte Gonthier Maurin de courte dur e appel es galement absences perl es qui se succ dent plus visibles encore pour les familles car elles perdent confiance dans l enseignant Les m diateurs sont alors saisis par les deux parties Ce probl me recoupe celui de la souffrance au travail L tude conduite par le S nat sur la condition enseignante a fort bien identifi ce ph nom ne de d gradation progressive c t de situations extr mes caract ris es et prises en charge par la m decine il convient d aborder sans complaisance et objectivement ce que Fran oise Lantheaume Universit Lyon II a appel la souffrance ordinaire des enseignants Cette souffrance ordinaire et diffuse dont au del des cas graves d puisement professionnel les enqu tes de sant au travail ne permettent pas de saisir toute l ampleur mais qui aboutit l usure des enseignants De cette usure vient ensuite la difficult de se renouveler tout au long des ann es d exercice et les probl mes r currents de gestion des fins de carri re dans l ducation nationale La r forme des retraites qui a conduit l allongement des carri res not
104. directement la r clamation au M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur e Proc dures mises en place au niveau territorial Le D fenseur des droits informe ses d l gu s de l existence et du r le du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et des m diateurs acad miques De m me le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur informe les m diateurs acad miques de l existence et du r le du D fenseur des droits et de ses d l gu s Afin de d velopper des rclations troites de collaboration et de concertation les d l gu s du D fenseur des droits et les m diateurs acad miques sont r ciproquement des interlocuteurs privil gi s pour l instruction des r clamations dont ils sont saisis au niveau local Les d l gu s du D fenseur des droits respectent les proc dures suivantes Lorsque la r clamation rel ve la fois de la comp tence du D fenseur des droits et de celle du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Lorsque son intervention lui para t justifi e le d l gu du D fenseur des droits instruit le dossier Dans les autres cas il le transmet au m diateur acad mique Ce dernier informe le d l gu du D fenseur des droits des suites apport es la r clamation transmise Lorsque la r clamation rel ve de la seule comp tence du M diateur de l ducation nati
105. dministration consid rent qu elle est destin e r glementer ce qu ils d signent comme les tablissements d ensei gnement sup rieur libre par distinction avec l enseignement sup rieur technique Les incertitudes les plus grandes qui r sultent de la lecture du Code concernent l enseignement technique Cette d nomination ancienne correspond la situation qui pr valait lorsque le syst me scolaire distinguait une voie g n rale coll ge lyc e et une voie technique Le Code de l ducation distingue l enseignement technique des autres secteurs de l enseignement Les tablissements qui rel vent de l enseignement technique peuvent faire l objet d une proc dure de reconnaissance et b n ficier de diff rentes pr rogatives par exemple ils peuvent d livrer des dipl mes vis s par l tat Il se trouve que le Code ne permet pas de conna tre de fa on pr cise le contenu et les fronti res de ce qu il d signe comme tant l enseignement technique Il indique que l enseignement technique comprend les centres d apprentissage priv s les coles des chambres de commerce et d industrie et les coles techniques priv es Il ne d finit pas en particulier ce qu est une cole technique priv e 34 Dans la pratique sont consid r s semble t il comme relevant de l enseignement technique les tablissements qui assurent des formations dans le domaine de l industrie du commerce et de la gesti
106. e avoir t rapidement accept l ducation nationale au regard de ses qualit s p dagogiques M D est inscrite dans un tablissement priv d enseignement artistique sup rieur qui accueille une cinquantaine d l ves Elle se plaint de la qualit des enseignements re us Selon elle les enseignants de l tablissement ne maitrisent pas les domaines qu ils sont cens s enseigner S ils poss dent sans doute des connaissances livresques ils se r v lent incapables explique t elle au m diateur d assurer l enseignement pratique et technique Le m diateur a expliqu M D que le minist re de l Enseignement sup rieur n exer ait pas de contr le sur les enseignements dispens s par cet tablissement priv hors contrat Il a cependant constat que l tablissement faisait figurer sur son site internet des mentions manifestement abusives de nature tromper les personnes s inscrivant dans l tablissement Le site indiquait en effet que l Atelier X a t rapidement accept l ducation nationale et d clar au rectorat de Paris au regard de ses qualit s p dagogiques diff rentes d un simple programme sco laire Le m diateur a saisi le rectorat de Paris qui a demand l tablissement de retirer cette mention de son site ce qui a t fait quelques semaines plus tard Certains tablissements introduisent l ambigu t en mettant en avant dans leur publicit le nom des dipl mes auxquels ils p
107. e La commission parlementaire soulignait l impact pr pond rant de l environnement de travail l organisation du travail lui m me est encore trop rarement questionn e Votre rapporteure fait sienne la pr conisation de soigner le m tier pour ne pas avoir soigner les individus C est aussi l amorce d un enchainement de r actions propres aggraver l tat de fragilit de l enseignant Un collectif de parents d l ves se constitue parfois pour faire pression sur le rectorat Liexasp ration na t du cumul d absences dans une classe donn e et du caract re pr visible des absences Dans un coll ge un l ve de sixi me est all en permanence plus d une trentaine d heures 1 Expression usuellement utilis e pour d signer des cong s courts r currents pris par une m me personne 2 Carrefour Sant social 2011 Sant et travail tude des risques psychosociaux de l puisement profes sionnel et des troubles musculo squelettiques Rapport MGEN janvier 2012 3 IGAENR rapport d j cit 58 On ne peut se contenter de rester sur le constat d une difficult certes r elle et humaine La moiti des heures d espagnol wa pu tre assur e depuis la rentr e Ce professeur ne va pas bien la direction du coll ge ne peut rien faire le rectorat reste silencieux Et mon fils A V chelon acad mique ou national de la gestion des ressources humaines ne pourrai
108. e ces r clamations Les r clamations concernant les pensions et les retraites validation r version constituent 8 des dossiers Les r clamations li es aux autres questions de protection sociale cong de maladie cong de longue dur e cong de longue maladie accident du travail handicap incapacit mise la retraite d office ou pour invalidit repr sentent 3 des dossiers Les r clamations li es aux questions de recrutement concours internes examens professionnels stages de qualification repr sentent 5 des dossiers 147 Graphique n 8 Domaine des r clamations pr sent s par les personnels en 2012 Recrutement tour ext rieur titularisation Protection sociale Divers Organisation du travail et relations professionnelles Mutations Affectations Questions financi res Pensions Retraite D roulement de carri re S agissant des usagers les questions li es au cursus scolaire ou universitaire inscription orientation affectation constituent la plus grande partie des r clamations pr sent es 39 23 des r clamations sont li es au domaine des examens et des concours conditions d lais d roulement d cisions fonctionnement des jurys quivalence de dipl mes 18 des r clamations portent sur des questions de vie quotidienne scolaire et universitaire relations interpersonnelles discipline Enfin 13 des r clamation
109. e des rotations de diff rents personnels est un point sensible fortement soulign par les parents qui parlent d une valse insupportable d un turn over des rempla ants Il est sans doute li la fois au surinvestissement de la premi re s paration avec l enfant mais aussi importance du taux de f minisation croissant qui caract rise le premier degr que souligne le rapport de l IGAENR commentant les chiffres de la DEPP Ainsi dans le premier degr les enseignants sont par rapport la moyenne des salari s du secteur priv plus jeunes avec un taux de f minisation plus lev La cons quence logique de cette situation est que le nombre de cong s de maternit est plus important La situation est par l m me accentu e par les temps partiels qui en d coulent garde des jeunes enfants quand le professeur en compl ment de service vient tomber malade les parents ne voient plus alors la semaine que comme une succession en cascade de diff rents personnels parfois selon eux peu motiv s car de passage du fait de leur statut de rempla ant Pour le second degr dominent les r f rences l examen notamment aux disciplines fort coefficient l orientation sans tre n cessairement corr l es aux classes d examen stricto sensu articul es en somme autour de la notion de perte de chances souci de bonnes bases au coll ge pour poursuivre des tudes scientifiques
110. e est incapable d assurer ses missions correctement Le recteur d une grande acad mie le confesse c est un souci permanent dans les tablissements scolaires il n y a pas plus de prises de cong qu ailleurs mais cela se voit plus vite On organise des milliers de remplacements par mois mais il reste quelques cas visibles tr s p nalisants L absence non remplac e des enseignants est en effet de moins en moins tol r e la presse se fait r guli rement l cho de diff rentes protestations ou actions de parents d l ves voire d l ves le fran ais est en panne l estrade est d sert e des mati res en souffrance des l ves gr vistes veulent des cours La question est d sormais m diatis e et port e devant les tribunaux en demande de r paration financi re La notion d un droit au cours a t reconnue en creux par le juge via des condamnations r centes de l tat pour manquement l obligation l gale d assurer l enseignement de toutes les mati res obligatoires selon les horaires r glementairement prescrits Le regard du m diateur sera plus sensible la mont e de l exacerbation du m contentement des parents s appuyant sur les griefs r currents des messages re us qu la description du ph nom ne d j tr s pr cis ment et techniquement analys dans des tudes et rapports administratifs r cents le rapport de l Inspection g n rale de l ad
111. e formation initiale qui trouvent leur place dans les cat gories num r es plus avant ont en outre une activit d accueil de stagiaires de la formation continue Cette activit ne rel ve pas du Code de l ducation mais du Code du travail Alors qu il s est d sist un tudiant n obtient pas les sommes vers es C s tait inscrit apr s son bac dans une cole sup rieure priv e X Ayant t accept dans une autre cole il a fait savoir l cole X avant le d but de l ann e scolaire qu il retirait son inscription C avait vers 6000 euros pour payer sa scolarit Le d sistement de C tant intervenu dans les d lais pr vus au contrat l cole X a accept de rembourser la somme vers e Mais elle a d cid de retenir 500 euros C explique au m diateur que le contrat pr voyait qu en cas de d sistement l cole conserverait 250 euros au titre des frais de dossier En revanche il conteste devoir l autre partie de la somme L cole justifie la retenue suppl mentaire de 250 euros en expliquant qu elle correspond au financement d un stage de mise niveau au d but de l ann e auquel pourtant C n a pas particip Le m diateur est intervenu aupr s de l cole et a fini par obtenir apr s plusieurs semaines de d marches le remboursement de la somme de 250 euros 26 La l gislation pr voit que l tat doit exercer diff rents contr les dans la pratique ces contr les ne son
112. e g n ral en mati re d am lioration des relations avec les publics concern s Ces m diations gratuites pour les demandeurs et d un acc s direct d s que les recours internes ont t puis s respectent les principes fix s par la pr sente Charte des m diateurs de Services au Public Ce texte f d rateur adopt d s 2004 et r nov en 2010 garantit l observation par les m diateurs et les institutions aupr s desquelles ils exercent leurs fonctions de r gles d ontologiques exigeantes et pr cises impartialit et ind pendance comp tence effica cit ainsi que la qualit des m diations men es avec diligence dans la confidentialit Les m diateurs du Club r affirment ainsi les valeurs qui dans le respect permanent des r gles de droit et des textes europ ens en mati re de m diation sont le cadre de r f rence de leur action le respect des personnes de leurs opinions et de leurs positions la volont de faciliter la recherche de solutions amiables aux diff rends l coute quilibr e disponible et attentive des parties le m diateur fait de l coute un devoir limpartialit par rapport aux parties et l institution aupr s de laquelle le m diateur exerce son activit 159 le respect du principe du contradictoire le m diateur veille ce que les parties aient la possibilit de faire conna tre leur point de vue et de prendre connaissance de toutes
113. e l arr t du 25 avril 2002 pr voit que chaque universit doit dans un domaine de formation organiser l ensemble de son offre de formation sous la forme de parcours types de formation se diff renciant en r gle g n rale apr s l obtention des soixante premiers cr dits europ ens et de la ma trise pour d boucher sur un master professionnel ou un master recherche Ces parcours types de formation doivent tre pr cis s par chaque universit Ils doivent comprendre notamment sur les points suivants Les d bouch s des M1 en M2 Chaque M1 doit indiquer les M2 auxquels il pr pare et le nombre ou la proportion de ses tudiants qui y acc deront Le cylindrage du cycle du master doit tre affirm presqu autant de places en M2 que de r ussites en M1 Pr paration du comit de suivi La DGESIP indique que le calibrage tubulaire en deux ann es pr conis par la m diation pouvait appara tre contraire l esprit du LMD qui vise d velopper des passerelles On peut galement souligner la coh rence recherch e de l offre de formation sur le site qui permet l tudiant de trouver un M2 adapt sur le site dont il d pend Par ailleurs les tudiants inscrits dans une m me premi re ann e de master peuvent poursuivre dans diff rentes deuxi mes ann es de master La semestrialisation La semestrialisation qui d coupe l ann e universitaire en deux parties n est pas au coeur de l organisa
114. e m diateur juge n cessaire d approfondir les investigations trop rapides qu il a effectu es et de v rifier la pertinence des propositions de r formes qu il a envisag es en les enrichissant et en les compl tant Le m diateur souhaite qu une mission d inspection g n rale soit diligent e a cette fin laquelle il propose d apporter son aide Les personnels Les familles et le remplacement des enseignants absents Le sujet du remplacement des professeurs absents est un sujet de soci t qui pose la question de l galit galit au regard de l orientation au regard des chances de r ussite l examen et celle du droit des usagers un droit au cours droit de la continuit du service public d ducation Les familles sont directement concern es ce qui interpelle le m diateur Pour l ducation nationale le remplacement des professeurs absents est ind nia blement reconnu comme une priorit Il faut savoir que l efficacit du syst me est plut t bonne puisqu il couvre plus de 96 des absences Il existe donc un d calage fort entre la r alit d un dysfonctionnement certes effectif mais quantitativement insignifiant au regard des masses horaires en jeu et la perception qu en ont les familles ou les r percussions qu en donnent m dias et associations de parents d l ves Si les familles ont une perception des absences d enseignants tr s amplifi e des pistes d am lioration peu
115. e nombreux tablissements priv s choisissent de d livrer des dipl mes qui portent une d nomination parfois tr s proche de celle du dipl me public La liste des appellations utilis es est riche Certaines modifient l orthographe du mot master on trouve ainsi des mast res avec un e ou des mastaires De nombreux dipl mes priv s utilisent des d nominations anglo saxonnes qui int grent le mot master master of arts De m me le MBA d livr par de nombreux tablissements priv s comporte le terme master D autres tablissements accolent au mot master le nom de l tablissement master de l institut de gestion des entreprises par exemple Ces appellations proches de l intitul du dipl me public introduisent une confusion dans l esprit des usagers La difficult na t dans une certaine mesure du choix qui a t fait de retenir dans l architecture LMD un terme appartenant l univers acad mique anglo saxon Certains tablissements priv s peuvent d ailleurs faire valoir qu ils utilisaient d j l appellation master avant m me la cr ation du LMD Il faut noter que les coles relevant de la Conf rence des grandes coles prennent l initiative de d livrer des mast res sp cialis s orthographi s avec un e ind pen damment des dipl mes nationaux du master accroissant la confusion De fa on g n rale il semble qu en lui accolant une pith te il soit
116. e pourrait elle de mani re plus syst matique faire appel aux enseignants en surnombre disciplinaire pour enseigner tempo rairement dans une discipline voisine Une acad mie a choisi cette option surnombres en physique besoins d enseignement en math matiques ou en technologie coll ge en la compensant s agissant des remplacements en math matiques par un service mi temps recrutant donc deux enseignants de physique pour un service complet de math matiques mesure que justifie la n cessit d une pr paration de cours plus importante Souplesse concernant les cat gories de personnels Ne pourrait on faire appel aux PLP g n ralistes durant les p riodes de stage de leurs l ves par exemple pour des remplacements temporaires en coll ge ou en lyc e Souplesse concernant la position du fonctionnaire Le m diateur re oit chaque ann e plusieurs recours de personnels en disponibilit pour suivre leur conjoint faute d avoir obtenu leur mutation Ils sont lourdement p na lis s puisqu ils doivent alors renoncer exercer leur m tier Ne pourraient ils pas tre autoris s en cas de besoin enseigner temporairement comme contractuels C tait la requ te r cente d une enseignante venue Dijon pour suivre son mari sans avoir obtenu sa mutation et qui venait de voir des annonces de poste dans sa discipline P le Emploi elle comprenait mal le refus qui lui tait oppos De m me c
117. eigner les programmes qui sont ceux de l enseignement public Leurs enseignants sont recrut s par concours dans des conditions quivalentes aux enseignants du public et doivent poss der les m mes dipl mes que leurs coll gues Le salaire de ces enseignants est pris en charge par l tat Le caract re propre de ces tablissements leur permet de disposer d une latitude importante dans diff rents domaines le chef d tablissement peut ainsi choisir dans une certaine mesure les enseignants qu il recrute les tablissements peuvent dispenser un enseignement religieux les tablissements peuvent d cider d accepter ou de refuser l inscription d un l ve qui souhaite tre scolaris dans l tablissement Le contrat d association num re la liste des classes qui seront couvertes par le contrat les enseignants correspondant ces classes seront r mun r s par l tat Les tablissements sous contrat peuvent faire fonctionner parall lement au sein de l tablissement des classes hors contrat les enseignants de ces classes sont r mun r s par les tablissements Certaines classes hors contrat sont cr es dans l attente de demander le moment venu leur int gration dans le contrat avant de pouvoir passer un contrat un tablissement doit avoir fonctionn sur ses ressources propres hors contrat pendant cinq ans 22 La plupart des tablissements scolaires priv s sont sous contrat il y a 5 279 ta blissements pri
118. eil en croire certaines sollicitations re ues des m diateurs cette tape l mentaire est parfois h tive ou n glig e plusieurs TZR ou contractuels rempla ants sur cong s courts d plorent leur isolement l absence d changes ou de temps pour rencontrer leurs coll gues La succession des remplacements sur l ann e emp chant une r elle int gration dans les quipes il serait essentiel de pr ter meilleure attention cette prise de contact qui conditionne l efficacit du remplacement pr senter les classes les informations indispensables transmettre manuels et cahiers de textes sans attendre la demande de l int ress faire visiter le CDI indiquer les r gles de vie de la salle des ma tres dans le premier degr Du c t de la relation aux familles la r ussite d initiatives telles que la mallette des parents les op rations classes ouvertes montre l int r t d organiser ces temps de rencontre o se pr viennent et se d nouent des tensions dans l int r t de tous Ces recommandations paraissent d risoires car l mentaires mais si l mentaires qu elles sont parfois d daign es ou omises faute de temps car l encore reposant sur le r le central du chef d tablissement par ailleurs si sollicit qu il ne croit pas toujours devoir les inscrire dans ses priorit s C est encore une fois l ampleur de sa responsabilit de DRH qui est parfois ici sous estim e 72 Au niveau du rec
119. emboursements de frais de d placements notamment pour les TZR Pourrait on imaginer un traitement prioritaire de ces questions dans chaque rectorat Le r gime indemnitaire du rempla ant n est pas celui du poste sur lequel il est temporairement install le Conseil d tat vient de le rappeler On comprend que l administration ne puisse verser deux fois durant la m me p riode une indemnit sp cifique pour la m me charge mais peut on comprendre alors que celui qui est reconnu comp tent pour la tenir durant un temps donn n en re oive pas la r mun ration Accompagner et former Pour mieux tenir compte des besoins au cas par cas ne pourrait on graduer l accompagnement des rempla ants selon une typologie allant des vacataires nouvellement recrut s aux quelques TZR exp riment s vacataires qui n ont jamais enseign personnels exceptionnellement sollicit s tudiants retrait s n otitulaires sans exp rience et sur poste non choisi contractuels contractuels confirm s TZR anciens Tous les rempla ants n ont pas besoin du m me accompagnement Pour les cat gories qui n ont jamais enseign contractuels et vacataires en premier recrutement 1 CE arr t du 04 12 2012 Le rempla ant d un enseignant sp cialis en cong ne peut b n ficier de la NBI des acad mies ont mis en place diverses formes d accompagnement intitul es selon les cas accueil ou formation
120. ement sup rieur Le m diateur intervient gratuitement en cas de litige persistant apr s que vous avez fait sans succ s une d marche aupr s des services concern s en instruisant les demandes en toute confidentialit en privil giant le dialogue et la conciliation Le m diateur n intervient pas dans un litige entre personnes priv es dans une proc dure engag e devant un tribunal pour remettre en cause une d cision de justice dans un litige avec une autre administration 166 Chapitre sixieme Le r seau des m diateurs Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Adresse postale Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Carr Suffren 110 rue de Grenelle 75357 Paris cedex 07 SP Adresse lectronique mediateur education gouv fr Fax 01 55 55 22 99 Sites internet www education gouv fr mediateur www enseignementsup recherche gouv fr le mediateur M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Monique Sassier T l 01 55 55 39 87 Adjoint Jean Fran ois Texier T l 01 55 55 33 03 Charg s de mission Colette Damiot Marcou T l 01 55 55 24 69 Louis Jouve T l 0155 55 39 72 Bertrand Sens T l 01 55 55 24 26 Assistante Chantal Bourgois T l 01 55 55 3611 Secr taire Catherine Santi T l 01 55 55 39 25 Les m diateurs acad miques
121. ements sont dispens s par l tablissement priv les cours de droit qui font partie du cursus sont eux dispens s par l universit les examens corres pondant sont galement organis s par l universit MIE C n a pas obtenu le dipl me de l institut elle doit en effet repasser les examens de droit apr s avoir chou aux preuves de la quatri me ann e Pour pr parer les unit s manquantes MIE C s est inscrite pour l ann e universitaire suivante l universit M C en ayant inform l tablissement priv celui ci lui a r clam le paiement des frais d inscription et de scolarit correspondant cette nouvelle ann e L tablissement consid re en effet que MI C ayant pour objectif de se voir d livrer le dipl me de l tablissement en fin d ann e elle reste n cessairement inscrite dans l tablissement M C conteste cette interpr tation et fait valoir qu elle n aura suivre aucun cours dans l tablissement puisque les unit s manquantes d pendent de l universit Le m diateur a demand MI C de lui communiquer le contrat sign Il a constat que les dispositions du contrat ne permettaient pas de trancher la question pos e par le diff rend Il est intervenu aupr s de l tablissement en faisant valoir que le contrat tait trop impr cis pour fonder la position de l tablissement Il a propos que M C mait r gler que des frais d inscription administrative et attend d sorm
122. ent au fil de la discussion sans s imposer comme des normes intangibles et des mod les ind passables C est le sentiment d une identit commune d une appartenance commune au m tier qui se tisse et S approfondit entre les participants Le m diateur insiste sur cette d marche car il lui semble que toute action qui vise une meilleure implication des professionnels est de nature r duire en cons quence les absences Le m diateur s associe donc pleinement la recherche de ces solutions ing nieuses ou innovantes mais met toutefois en garde contre le risque d une rel gation de la forma tion continue au rang des non priorit s alert par d autres situations particuli res rencontr es en acad mie le m diateur ne manquera pas en effet d assortir la proposition d encadrement de la formation continue mesure de raison d un message fort rappelant la n cessit d une formation continue effective Les coles sup rieures du professorat et de l ducation ESPE pourraient ici jouer un r le de premier plan permettant la fois de favoriser l actualisation des connaissances des enseignants et l approfondissement du regard r flexif qu ils posent sur leurs pratiques tout en assurant la formation initiale des d butants Les professeurs en difficult soigner le m tier pour ne pas avoir soigner les individus Il arrive que des enseignants par d motivation lassitude usure d couragement
123. entre la famille et l enseignant sur leur apport respectif la r ussite de l l ve C est la raison pour laquelle l accueil en d but d ann e scolaire est un moment essentiel qui doit tre institutionnalis L cole doit collectivement soutenir accueillir voire susciter ces d marches individuelles Le m diateur recommande de faire signer le r glement int rieur par la famille en d but d ann e et en tout cas sans attendre la survenue d un ventuel probleme Le m diateur recommande de favoriser le d veloppement de formes diverses d coles des parents qui auront pour mission de travailler avec les familles sur les droits et devoirs des l ves et des adultes sur le partage et le respect concret des valeurs afin de construire des r ponses concr tes aux d rapages parfois naturels de l enfance I recommande de g n raliser la mallette des parents dans le premier degr Pr paration du comit de suivi La DGESCO mentionne que le r glement int rieur est d j institu dans chaque cole il est sign par les parents d l ves et les l ves la rentr e scolaire Le r glement int rieur est dans la plupart des cas coll dans le carnet de correspondance Lexp rimentation du dispositif mallette des parents CP d ploy depuis la rentr e scolaire 2012 est coordonn e par le r f rent acad mique parent d l ves qui est 114 galement charg de f d rer d articuler et de faire c
124. er tablissements Pr paration du comit de suivi La DGESIP mentionne que des outils institutionnels sont mis la disposition des tudiants pour faciliter leur information sur les formations existantes les conditions pour y acc der et les d bouch s auxquels elles conduisent SCUIOP BAIP portail de l tudiant site ONISEP comit de suivi master donn es sur l insertion professionnelle pages web du minist re Le concept de mise en relation des formations et des m tiers par domaine existe Le site interactif voca sciences http voca sciences sp2mi univ poitiers fr d velopp par l ONISEP et les universit s de Limoges La Rochelle et Poitiers met en relation les formations et les m tiers scientifiques Il permet de d couvrir des parcours universitaires compte tenu de son profil personnel Le m diateur constate que ce site est prometteur mais encore tr s incomplet g ographiquement Une valuation de cette derni re initiative serait int ressante et pourrait pr figurer des volutions fortes quant la recherche des meilleurs parcours D bat lors du comit de suivi pour l ensemble de la ReMEDIA 11 06 La DGESIP consid re que les points soulev s par le m diateur sont importants et de nature trouver r ponse lors de la prochaine r forme Elle rappelle que dans le cadre du projet de loi s agissant des offres de formations il est pr vu que les intitul s des dipl mes soient simplifi s et normalis s pa
125. es tablissements concern s sont salari s de droit priv et comme le rappelle le minist re accomplissent au quotidien un travail remarquable Or ces ins tituteurs suppl ants de l enseignement priv sont r mun r s par le minist re durant toute leur vie professionnelle soit l indice brut major 309 soit l indice brut major 314 selon s ils d tiennent un certificat d aptitude p dagogique CAP Ils per oivent donc une r mun ration d a peine 1 100 euros nets Par ailleurs la plupart d entre eux n ont pas la disponibilit n cessaire pour se pr parer aux concours externes ou ne poss dent pas les dipl mes exig s Certains se sont pr sent s au second concours interne priv mais ne pourront tre nomm s n tant pas en mesure de justifier des certifications exig es notamment du CLES2 ReMEDIA 12 25 Permettre le paiement des jours de cong s figurant sur le compte pargne temps pour les agents plac s en retraite pour invalidit Le compte pargne temps CET dans la fonction publique permet depuis l entr e en vigueur du d cret n 2008 1136 du 3 novembre 2008 qui a modifi le d cret n 2002 634 du 29 avril 2002 d utiliser les jours pargn s en sortie en temps en argent ou en pargne retraite Mais il a t pr vu que l indemnisation des jours de cong s figurant sur le compte pargne temps CET ne pourrait s effectuer qu compter du vingt et uni me jour Le m diateur a
126. es administrations pour partager des m decins ou encore un premier niveau de visites m dicales aupr s des infirmiers Il s agit aussi de bien cibler les agents qui doivent prioritairement faire l objet d un suivi La valorisation de l apport des m decins pourra notamment s op rer par leur pr sence au groupe de travail constitu pour la relecture des brochures destin es aux gestionnaires et aux agents D bat lors du comit de suivi La DGRH rappelle que malgr tous les efforts faits le recrutement de m decins de pr vention achoppe du fait d un contexte d mographique tr s d favorable 134 ReMEDIA 09 03 Mettre en place une v ritable politique de reclassement Ladministration doit apr s avis du comit m dical d clarant un agent inapte a l exercice de ses fonctions par suite de l alt ration de son tat de sant et dont le poste de travail ne peut tre adapt inviter l int ress pr senter une demande de reclassement dans un emploi d un autre corps D s lors que l agent a formul une telle demande en pr cisant le corps dans lequel le reclassement est souhait elle ne peut l expiration de ses droits statutaires cong s de maladie le mettre en retraite pour invalidit que si un tel reclassement est impossible Le nombre d emplois disponibles est actuellement tr s loin de r pondre aux besoins alors que le nombre de demandes de reclassement peut tre amen cro tre ces pro
127. es copies et des fiches d appr ciation tous les candidats et pour tous les examens apr s que leur relev de notes leur a t remis et ce pendant un d lai raisonnable trois jours ou plus Cette mesure devrait tre accompagn e d une information du candidat de cette facult de consultation au moment o cela para tra le plus pertinent sur la convocation l examen ou sur le relev de notes Pr paration du comit de suivi La DGESCO indique qu elle travaille la mise en place d une fiche d valuation orale normalis e car actuellement les pratiques sont diverses Elle int grera au moins le nom du candidat son num ro et les l ments factuels de l preuve dont le sujet sur lequel il a t interrog Le but final de la mise en place de fiches d valuation normalis es est la possibilit de transmission aux candidats qui en feront la demande La DGESCO invite le m diateur a lui faire remonter les probl mes qui lui seraient signal s a la session 2013 La consultation g n ralis e des copies et des fiches d appr ciation dans le centre d examen dans un d lai de quelques jours apr s les r sultats est encore l tude La DGESIP est bien consciente que l acc s aux copies est un droit des tudiants Pour autant compte tenu de l organisation sp cifique des BTS diff rente de celle du baccalaur at o chaque lyc e est centre d examen il est difficile de demander de mettre en place une telle mesure pour
128. es d valuation d preuve conformes l examen L valuation des nouvelles preuves orales de langues applicables aux baccalaur ats g n ral et technologique compter de la session 2013 pr vue dans la note de service n 2011 200 du 16 novembre 2011 publi e au Bulletin officiel n 43 du 24 novembre 2011 a laiss plus d un futur candidat d un futur valuateur dans la perplexit et suscit des p titions adress es au m diateur Les fiches d valuation incrimin es notamment la compr hension de l oral LV1 et la compr hension de l oral LV2 inqui tent car le bar me fait dispara tre la gradation de l chelle des notes au dessus de la moyenne L valuation par niveau de comp tences paquets de points non subdivisibles inspir e des travaux du Conseil de l Europe vient en contradiction avec les recommandations faites aux correcteurs de cet examen d utiliser toute l chelle de notation C Rendre les r sultats d examen coh rents et parfaitement lisibles Des r clamants saisissent r guli rement le m diateur ne comprenant pas l chec de leur enfant l examen du dipl me national du brevet DNB En effet le relev de notes fait appara tre une moyenne g n rale gale ou sup rieure 10 20 moyenne de nature obtenir un dipl me Or dans la ligne en dessous figure la mention refus socle commun obligatoire non ma tris Ce document est incompr hensible pour un 94 non i
129. es heures d enseignement non assur es C est dans la mise en pratique quotidienne d une organisation professionnelle attentive que se pr pare la gestion de l impr vu Les bonnes pratiques voqu es par les m diateurs acad miques sont autant d exemples particuliers d une adaptation r fl chie et efficace une situation donn e pas de recette transposable mais instillation en amont d une dimension humaine dans les relations professionnelles et personnelles au service d un m me objectif Il est n cessaire d envisager alors d autres solutions le proviseur ou le principal doit avoir recours d autres modalit s de son initiative propre heures compl mentaires assur es par des professeurs de l tablissement changes ou compl ments temporaires de services entre tablissements appel des professeurs d autres types d tablissement professeur de math matiques en coll ge pour un lyc e ou l inverse voire professeurs d autres d partements de l acad mie le versement d HSE tant d sormais rendu possible dans ce cas de figure L tude des inspections g n rales l a en effet soulign l application du d cret de 2005 est d cevante et rares sont les tablissements qui disposent en autosuffisance de solutions de remplacement au sein de leurs quipes Le m diateur est le t moin des crispations g n r es par ce sujet Des m sententes entre coll gues et avec les chefs d tablis semen
130. es puisque cela peut tre la cause de l chec l examen ou de moins bons r sultats A chaque session dans certaines disciplines les programmes et les preuves sont modifi es dans un souci de mieux les adapter aux r alit s actuelles Parfois c est dans l urgence que les textes sont r dig s pour les appliquer la prochaine session d examen A Rendre la r glementation des examens compr hensible pour les candidats les valuateurs et les organisateurs et accompagner les changements Le m diateur a t alert par des r clamants leurs demandes montraient de leur part une incompr hension totale du nouveau dispositif la nouvelle r glementation se r v lant tr s juridique ou et technique Ni leurs enseignants ni le chef d ta blissement n avaient t m me de les renseigner Il est noter que les candidats non scolaris s sont encore plus en difficult s lors de r formes Les enseignants des disciplines concern es peuvent galement se sentir tr s d munis manquant d infor mations pr cises pour mener bien un nouveau programme et pr parer leurs l ves la nouvelle preuve d examen Un parent d l ve a saisi le m diateur regrettant d avoir fait redoubler son fils candidat malheureux au baccalaur at STI et qui devait se pr senter un baccalaur at r nov STI2D Le dispositif transitoire mis en place pour ne pas p naliser les redoublants n avait pas t compris B Arr ter des crit r
131. estion Le minist re charg de l Enseignement sup rieur les classe en trois groupes les coles du groupe 1 90 tablissements sont reconnues par l tat et au moins un de leurs dipl mes est vis par le minist re charg de l Enseignement sup rieur 83 des tudiants d coles de commerce sont inscrits dans des coles de ce premier groupe les coles du groupe 2 33 tablissements sont reconnues par l tat mais sans qu aucun de leurs dipl mes ne soit vis Elles accueillent seulement 6 des tudiants des coles de commerce les coles du groupe 3 82 tablissements ne sont pas reconnues par l tat et aucun de leurs dipl mes n est vis Elles accueillent 11 des tudiants d coles de commerce soit environ 12000 tudiants 24 Les coles priv es d ing nieurs Elles sont plac es sous le contr le de la Commission du titre d ing nieur Cette commission propose au ministre d autoriser les coles dont elle garantit la qualit d livrer un titre d ing nieur Les deux tiers des coles d ing nieur sont des coles publiques 73 coles d ing nieurs sont priv es Elles accueillent 35 000 tudiants environ 2011 Les formations comptables non universitaires Ces formations d bouchent sur les dipl mes de comptabilit et de gestion DCG et DSCG 3 000 tudiants suivent ces formations dans des tablissements priv s soit 36 du total des tudiants de ces formations Les autres
132. ette certifi e ayant quitt Rennes pour une petite zone rurale d Aveyron o le proviseur du lyc e voisin cherchait vainement un professeur de math matiques plusieurs jours apr s la rentr e un service de professeur de math matiques non assur et un professeur disponible que vous ne pouvez pas engager r sume t elle ainsi d une formule lapidaire dans son recours au ministre Cette situation humaine difficile se r p tant chaque ann e le m diateur soutient la demande d une telle autorisation provisoire qui satisferait aussi bien l administration que l int ress et dans le cadre de remplacements temporaires ne constitue nullement un contournement des affectations Il s agit bien l d optimiser la gestion des ressources disponibles Dans ces diff rents cas l int r t g n ral rejoint les int r ts particuliers la gestion de masse de l administration pourrait elle int grer l exception individuelle utile au service et s accommoder de ces am nagements puisque ponctuels temporaires et pris au regard de chaque situation Gestion humaine des ressources l chelon local Accueil et conditions mat rielles font l objet de r clamations de la part des rem pla ants aupr s des m diateurs acad miques Elles se rassemblent autour de quelques points r currents ais ment r sum s en ces quelques propositions cependant loin d tre toutes nouvelles Au niveau de l tablissement organiser l accu
133. eur Les r sultats des l ves de cette cole au BTS sont particuli rement faibles moins de 30 de r ussite et sensiblement inf rieurs ce qu ils taient les ann es pr c dentes Les l ves craignent d avoir t victimes de la part du jury d un comportement discriminatoire en tant qu l ves d un tablissement priv hors contrat Sollicit e par le m diateur l administration a men une enqu te qui a conclu sans ambigu t qu aucun reproche ne pouvait tre adress au jury Cette enqu te interne a montr que l tablissement dont il s agit avait cr la fili re design d espace pour r pondre la forte demande existant dans ce secteur la mode depuis plusieurs ann es De nombreuses autres coles ont elles aussi cr des fili res destin es accueillir la client le payante des l ves n ayant pas r ussi les s lections d entr e dans les coles publiques d art de communication ou du domaine param dical La prolif ration de ces formations priv es met les l ves qui sont trop nombreux en difficult pour trouver des lieux de stage Dans le cas de l cole pr parant le BTS design d espace plusieurs l ves avaient effectu des stages dans des cadres professionnels inadapt s au BTS le jury avait d d s lors leur attribuer une note tr s faible Cette situation d inflation des formations priv es place les l ves en difficult m me quand ils ont r ussi le BTS les d bou
134. eur relation aux l ves et ne parviennent plus affronter la classe Les absences de courte 100 dur e s enchainent alors plus visibles encore pour les familles C est le r le de la m decine de pr vention que de d tecter pr cocement ces cas de souffrance au travail pour anticiper et donner l accompagnement n cessaire y compris vers un changement d orientation professionnelle soigner le m tier pour ne pas avoir soigner les individus Or les tudes actuelles mettent en vidence l augmentation de ces troubles les m decins de pr vention sont en nombre insuffisant et les solutions de reclassement plus qu al atoires ReMEDIA 12 19 Agir sur la qualit du remplacement L organisation des remplacements de courte dur e diff re sensiblement entre premier et second degr Le pilotage en est d partemental pour le premier degr tandis que ce type d absence ne peut tre valablement g r que par l tablissement lui m me pour le second degr ressources au sein de l quipe ou par le biais d un r seau local d tablis sements Le d cret du 26 ao t 2005 rappelle cette comp tence de EPLE responsable de la continuit de l enseignement e Organisation de l quipe des emplois du temps mobilisation des personnels recherche d un rempla ant dans le second degr ces diff rentes initiatives reposent essentiellement sur le savoir faire du chef d tablissement C est le profil d un DRH acc
135. euses 23 du total sont li es des questions financi res r mun ration indemnit s primes avantages en nature rembour sement de trop per u remises gracieuses prestations diverses Les r clamations relatives aux questions d affectation et de mutation inter et intra acad miques postes profil repr sentent elles aussi 23 du total Apr s avoir diminu pendant plusieurs ann es les r clamations de ce type ont recommenc augmenter 32 en 2011 encore 16 en 2012 18 des r clamations pr sent es par les personnels ont trait aux questions de carri re ou aux questions statutaires notation avancement d tachement disponibilit r int gration sanctions licenciement reclassement bonifications cong formation cessation progressive d activit Les r clamations portant sur les questions de carri re suscitent un nombre de r clamations en forte diminution 46 depuis 2000 14 des r clamations sont li es l environnement professionnel et aux relations professionnelles organisation du travail relations hi rarchiques relations avec les coll gues relations internes et externes acc s l information et aux documents admi nistratifs probl mes de harc lement moral Les r clamations de ce type concernant les personnels ont connu une augmentation significative depuis que le m diateur a commenc ses activit s en 2012 on note une nouvelle augmentation de 24 du nombre d
136. exercer diff rents contr les dans la pratique ces contr les ne sont effectu s que de fa on partielle 27 e Les tablissements priv s sont soumis une obligation de d claration c eeeeeeeeeeeeee 27 e La l gislation pr voit des contr les sur le fonctionnement 28 e La l gislation pr voit des contr les sur la publicit aol e Les services charg s des contr les pr vus sont tr s nettement sous dimensionn s 32 Les liens entre l tat et les tablissements d enseignement priv s apparaissent flous et ambigus il se cr e d s lors une situation d incertitude pr judiciable aux clients de ces tablissements 34 e La r glementation appara t peu coh rente clat e et parfois obscure 34 e Les liens que le priv peut entretenir avec l tat sont nombreux et enchev tr s 36 e Ce contexte instaure une situation de flou et de confusion wo ccc et eeeetnenetes 40 e Les tablissements entretiennent le flou quant leurs relations avec l tat 41 e La d nomination des dipl mes alimente galement l ambigu t eeeereeeerrereerrerrerrnen 43 Pr conisations clarifier les relations entre l enseignement priv t Etato E E 44 Deuxi me partie Les familles et le remplacement des enseignants absents 47 Pour d limiter le champ de la r flexion 52 D qu ll s abS nces Par ONE yria ana an aAA a ee etes titan detente 52
137. forcer les contr les sur l enseignement reconnu Les recommandations pr sent es par la m diation se trouvent au chapitre Les nouvelles recommandations 46 Deuxieme partie Les familles et le remplacement des enseignants absents Paradoxe peut tre que le choix de ce th me de r flexion par le m diateur car cette pr occupation compte quantitativement peu dans le poids des r clamations re ues par les m diateurs acad miques Toutefois le bruit fait autour de ce sujet montre qu il touche a une question de soci t Il pose la question de l galit galit au regard de l orientation au regard des chances de r ussite l examen et celle du droit des usagers un droit au cours qui serait droit opposable selon certains ou du moins droit la continuit du service d ducation d clinaison concr te et construction jurispruden tielle du principe constitutionnel de droit l ducation Les familles sont directement concern es ce qui interpelle d vidence le m diateur dont le champ de r flexion croise par d finition les pr occupations des usagers et celles de l cole De plus la vigueur des r clamations re ues contraste avec leur faible nombre et interroge sur la visibilit actuelle objectivement disproportionn e de cette question cette situation est inacceptable je vous cris pour exprimer ma col re je suis une grand m re r volt e le syst me scolair
138. formation quelques semaines plus tard La direction de l tablissement a demand aux l ves de payer le solde des frais d inscription pr vus au d part ce que la plupart des l ves se sont refus faire Les l ves en question dont M N ont alors fait appel au m diateur Le m diateur a expliqu M N que l tablissement priv tant hors contrat le minist re n exergait pas de responsabilit concernant le contenu des ensei gnements et des prestations Le m diateur a conseill M N de faire part du diff rend la direction g n rale de la concurrence et de la r pression des fraudes DGCCRE rattach e au minist re des Finances L enseignement priv un paysage complexe La libert de l enseignement L enseignement s exerce en France dans un contexte de libert la libert de l enseignement est garantie par la loi Comme toute libert publique la libert de l enseignement n est cependant pas absolue elle s exerce dans le cadre des lois qui la r glementent La loi fixe tout d abord des limites g n rales la libert de l enseignement e D s lors que l enseignement priv s adresse des l ves accueillis dans des locaux ceux ci doivent respecter les r gles g n rales s appliquant aux b timents recevant du public r gles de s curit d hygi ne et de salubrit e L enseignement priv doit galement se conformer aux r gles de l ordre public et des bonnes m
139. ication de ce qui est autoris permis ou interdit et de poser d embl e la r gle Toute infraction la r gle doit tre reprise en visant l ducation en bannissant toute stigmatisation qui demeure une forme de violence pour les jeunes l ves Pr paration du comit de suivi La DGESCO indique que le groupe de travail qui a t mis en place sur cette question pr conise que la future circulaire relative au r glement type d partemental encourage un travail d laboration au sein de chaque cole et propose galement de joindre a la circulaire des outils d accompagnement une charte des l ves d clinaison des principes du vivre ensemble Le m diateur rappelle l importance de traiter dans le premier degr les probl mes de discipline ce qui n est pas fait ce niveau est ensuite difficilement rattrapable Il faudrait tre tr s incitatif Il y a la un vrai sujet d inqui tude pour les parents Il demande que le travail de r criture du r glement type d partemental initi par le groupe de travail aboutisse maintenant rapidement Il est d cid d associer a la r flexion le d l gu minist riel charg de la pr vention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire ReMEDIA 10 03 R fl chir aux modalit s d un dialogue efficace et pertinent avec les parents La rencontre avec les familles doit se faire en dehors de toute difficult et sous le signe de la recherche d un accord
140. ignement une activit de solidarit culturelle ou de formation des fins ducatives Cela peut consister en l ex cution d une t che l ext rieur de l tablissement L externalisation n cessite la signature pr alable d une convention avec les partenaires susceptibles d accueillir l l ve Or ces mesures sont encore peu utilis es Le principe est accept par les tablissements mais la mise en uvre est ressentie comme tr s lourde et la prise de responsabilit tr s forte pour des l ves qui pr sentent des comportements d viants La pr sentation d une convention en conseil d administration est consid r e comme exigeante m me si des exemples ont t donn s par le minist re En revanche lorsqu elles ont t mises en place les parents manifestent une certaine satisfaction et ont eu ensuite une attitude plus positive plus ducative Le m diateur recommande d examiner s il serait possible d organiser un temps d change dans un climat de confiance avec l ve qui est reproch un com portement fautif et de faire jouer pleinement leur r le la commission ducative et aux mesures de responsabilisation ReMEDIA 12 03 R fl chir aux aides apporter l enseignant confront un l ve perturbateur Dans le rapport sur l ann e 2011 il a t rendu compte de l enqu te men e sur les diff rends l ducation nationale vus par les parents d l ves et les personnels cf
141. illir temporairement un l ve exclu d un tablissement scolaire pour des faits graves Il est des cas o la mesure d exclusion d finitive s impose o l l ve doit tre exclu de l tablissement son comportement sans relever d une proc dure judiciaire perturbe le fonctionnement de l tablissement D cider de l affecter dans l tablissement d c t n est pas la solution cela ne fait que reporter sur d autres enseignants le probl me Laisser l l ve livr lui m me n est pas possible non plus Des exp riences ont t tent es dans des d partements de structures m me d accueillir un temps ce public particulier d l ves Elles sont organis es de mani re assez souple en tout ou en partie par des collectivit s territoriales ou des associations agr es La mise en place de seize tablissements de r insertion scolaire ERS par le minist re en 2012 avait pour objectif de prendre en charge ces l ves perturbateurs dans des structures d di es Une premi re valuation en juin 2012 par des inspecteurs g n raux de l ducation nationale et des inspecteurs g n raux de l administration de l ducation nationale et de la recherche fait tat de r sultats mitig s au regard des moyens engag s Le m diateur a bien conscience des difficult s cr es par ces l ves qui ne peuvent se conformer aux codes de la vie collective Leurs difficult s sont la fois scolaires sociales et familiales et leu
142. inale repr sentent un enjeu particulier Le m diateur a re u de nombreuses r clamations d l ves auxquels tait oppos un refus de redoublement Aux l ves de terminale on oppose tant leur ge et donc la fin de l obligation scolaire que la capacit d accueil de l tablissement Au moment o chacun lutte contre le d crochage et les sorties sans qualification le m diateur ne peut comprendre le refus de r inscription oppos par son tablissement un l ve en chec Il demande la DGESCO de sensibiliser les chefs d tablissement et les recteurs dans le cadre de leur dialogue de gestion anticiper un quota de redoublants dans leurs pr visions d effectifs Le taux de r ussite au baccalaur at qui ne cesse de cro tre devrait nettement faciliter cette d marche Pr paration du comit de suivi Le m diateur rappelle que les refus de redoublement notamment pour des candidats qui ont chou au baccalaur at peuvent constituer une sanction d guis e na tre de la volont de cr er un profil d tablissement tre un moyen d vincer les l ves en difficult Or ce refus de redoublement peut mener un d crochage scolaire une non obtention du dipl me pr par Aussi recommande t il de sensibiliser les chefs d ta blissement cette question et int grer un quota de redoublement suffisant dans leurs pr visions d effectifs La DGESCO souligne que des chefs d tablissement
143. ion et conseil individuels choix adapt s pour les horaires et les journ es sessions d enseignement am nag es modules et programmes sur demande etc Les autres crit res d identification de la formation continue ge sup rieur 28 ans ou interruption des tudes depuis deux ans trouvent leur source dans certains usages administratifs qui n ont pas t consacr s par la r glementation Laffiliation au r gime de s curit sociale s effectue aupr s des services de scolarit en m me temps que l inscription administrative mais n a pas d autre effet que l attribution de prestations sociales En cas de reprise d tudes l absence de convention ou de contrat de formation continue permet l inscription en formation initiale mais la personne concern e doit renoncer tout am nagement particulier d enseignement et toute prise en charge institutionnelle Le m diateur se f licite de cette prise de position qu il partage compl tement Il en demande la diffusion la plus rapide possible aupr s des autorit s universitaires afin d harmoniser l ensemble des pratiques sur cette base D bat lors du comit de suivi Le cabinet de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la recherche introduit la dimension conomique et financi re dans ce d bat et s interroge quant aux modalit s de prise en charge des reprises d tudes par des adultes les ayant interrompues Le m diateur n ignore pas cette question de prise en
144. ions plus adapt es aux situations humaines conciliant gestion massive et gestion personnalis e C est sous cet angle que le m diateur construit ses recommandations concernant des th mes r currents dans les r clamations 12 Une convention entre le D fenseur des droits et le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Cette convention sign e le 30 novembre 2012 lors du s minaire des m diateurs acad miques au Centre international d tudes p dagogiques d termine les modalit s de r partition des dossiers entre les deux institutions tant l chelon local que national Les d l gu s du D fenseur des droits et les m diateurs acad miques se rencontrent il en est de m me au niveau national Un bilan d application sera fait en 2014 Il a t propos au D fenseur des droits de pr parer des travaux communs sur des sujets d int r t g n ral qui d passent le p ri m tre strict de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Le premier th me propos est celui du traitement des situations de handicap La directrice g n rale pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle vient de cr er un groupe de travail qui sous son autorit rassemble outre les services le D fenseur des droits et le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Il s agit en effet d une demande r currente de la part du m diateur de l ducation nationale e
145. ique d un puzzle mais comme participant d un ensemble harmonique dont seul le r sultat global est perceptible et d terminant 1 Vers des centres de connaissances et de culture Vade mecum Eduscol mai 2012 2 Charles Fortier Le d fi de la continuit du service public de l ducation nationale assurer les rempla cements L Actualit juridique n 33 09 10 2006 70 Recommandation 3 Privil gier une logique globale de continuit p dagogique de penser en termes d enseignements remplac s sur l ann e au lieu de raisonner selon une logique comptable d heures remplacer de ne pas se priver de toutes les ressources d apprentissage possibles dont notamment le num rique de revoir le r le ducatif de tous les adultes de l tablissement pour concevoir Vapprentissage comme un processus continu de rappeler ou red finir notamment la mission ducative des assistants d ducation Pour une meilleure mobilisation des personnels passer de la gestion des ressources humaines GRH au niveau centralis la gestion humaine des ressources GHR de proximit Gestion des ressources humaines l chelon national et acad mique Le vivier des rempla ants pourrait tre enrichi et diversifi de fa on significative en adoptant des modes de gestion plus assouplie Souplesse concernant les disciplines d enseignement Ainsi en fonction des besoins une acad mi
146. is e ces derniers ayant pour vocation d assurer des remplacements de courte dur e La formation continue est anticip e par l existence d un vivier de rempla ants sp cifiques brigades Au nombre de 28 500 dans le second degr en 2011 2012 les enseignants titulaires sur zone de remplacement TZR repr sentent un peu moins de 8 des enseignants en poste Le plus souvent certifi s ils sont plus jeunes que la moyenne Si elle n est pas syst matique l affectation en zone de remplacement appara t comme une tape fr quente en d but de carri re pr s de 38 des enseignants venant d tre titularis s y sont nomm s Dans ses fiches d analyse Rep res la DEPP donne cette description compl te du vivier des rempla ants titulaires ou non Les enseignants titulaires sur zone de remplacement TZR Ils sont charg s de pallier les absences d une dur e sup rieure deux semaines en rempla ant des agents en cong s maladie en cong de maternit en formation ou qui lib rent leur poste en cours d ann e scolaire suite la prise d un temps partiel ou un d part en retraite par exemple Les TZR disponibles peuvent galement effectuer des remplacements de courte dur e habituellement pris en charge l int rieur m me de l tablissement concern Les TZR qui ne sont pas affect s l ann e sont rattach s un tablissement scolaire dans lequel ils sont susceptibles d assurer des activit s de n
147. isation interne aux yeux des parents temps de travail autonome de travail en groupe de r visions ou de cours Une continuit p dagogique est assur e Ce qui suppose n anmoins une confiance pr alable des familles Comment expliquer la d fiance des familles et associations de parents d l ves de l enseignement public qui scrutent au contraire et comptabilisent les heures ouyapacours pour reprendre l intitul d un site labor pour les recenser Les raisons en sont sans doute diverses et tiennent aux diff rents acteurs enseignants comme parents Quelques pistes peuvent toutefois tre esquiss es e La formation initiale dans l enseignement priv La formation initiale des professeurs du priv repose en outre sur un texte d orientation du 6 juillet 2007 qui retient toute notre attention par le style suppl mentaire qu il donne au recrutement Dans ce texte les enseignants 1 Le Conseil d tat a rappel la mission d int r t g n ral d enseignement confi e au ministre charg de l ducation nationale et l obligation l gale qui p se sur lui d assurer l enseignement de toutes les mati res obligatoires inscrites aux programmes d enseignement tels qu ils sont d finis par les dispositions l gislatives et r glementaires en vigueur selon les horaires r glementairement prescrits CE 27 janvier 1988 Ministre de l ducation nationale c Giraud Lebon p 40 AJDA 1988 p 352 n
148. ist re notamment les minist res charg s de l Agriculture de la Sant et de la Culture Les tudiants s interrogent souvent sur la qualit d un tablissement priv N interroge le m diateur Il souhaite savoir si l tablissement priv d ensei gnement post bac dans lequel il souhaite s inscrire est de bonne qualit et si les prestations d livr es sont s rieuses Le m diateur a r pondu N que l tablissement en question tant priv hors contrat il n appartenait pas au minist re de porter un jugement sur la qualit de cet tablissement Au demeurant le minist re ne disposait pas d l ments d informations sur cet tablissement et n avait d ailleurs pas en disposer Le m diateur a indiqu N qu il convenait de faire une lecture attentive du contrat avant de le signer comme il est de r gle dans les rapports de consom mation Il a galement signal son interlocuteur que de nombreux forums de discussion sur internet taient consacr s aux tablissements d enseignement priv et permettaient de recueillir une information utile Typologie des tablissements L enseignement scolaire sous contrat Les tablissements priv s d enseignement scolaire peuvent demander signer avec l tat un contrat Ce contrat peut tre simple dans le premier degr seulement ou d association dans le premier et le second degr Les tablissements ayant sign un contrat d association doivent ens
149. iv s proposent de pr parer leurs l ves une entr e dans des coles ou formations publiques auxquelles on acc de en principe directement apr s le baccalaur at De nombreux tablissements de ce type proposent de pr parer l entr e en cole d infirmi re ou en cole d art ou m me de pr parer l entr e en BTS il en va de m me des tablissements priv s proposant une pr paration l entr e en premi re ann e d IEP Or une partie importante des l ves qui choisissent de s engager dans ces formations ne parviendront pas int grer les coles publiques faute de disposer d un niveau scolaire suffisant la fin du lyc e L ann e de pr paration priv e aura pour eux t inutile et co teuse d autant que certains de ces l ves auront redoubl sans plus de succ s l ann e de pr paration e Les tablissements priv s offrent des pr parations des dipl mes nationaux par exemple le BTS dans des secteurs attractifs communication internet alors que le niveau des dipl mes nationaux est trop lev pour leurs l ves ces l ves se sont rabattus sur les tablissements priv s faute d avoir t s lectionn s par un lyc e public L encore la scolarit dans ces tablissements pourra se traduire par un chec Ces diff rents tablissements attirent une client le dont le niveau est insuffisant pour int grer les milieux scolaires et professionnels s lectifs Les l ves et les fa
150. iveau d absence des enseignants Enfin ce n est pas parce qu un enseignant n est pas devant un l ve que son absence est injustifi e Rapport IGAENR 2011 d j cit 50 Les r clamations enregistr es se scindent toutefois en deux p les distincts Dans le premier degr sont surtout voqu s les manques de continuit ou de r f rent stable comme ce courrier l indique par exemple Nos enfants sont scolaris s en grande section l cole maternelle X Ils ont deux professeurs V ronique les lundis mardis jeudis Emeline les vendredis V ronique a t arr t e 15 jours apr s la rentr e de septembre et remplac e par Myl ne Celle ci a t elle m me remplac e pendant deux jours toujours en septembre par un professeur pr nomm Pierre Depuis Myl ne assure le remplacement de V ronique les lundis mardis jeudis et meline est pr sente les vendredis mais vient de tomber malade la directrice a pris la classe vendredi dernier Les enfants ont t fortement perturb s par tous ces changements Fin septembre aucun des enfants n tait en mesure d indiquer le pr nom de son maitre de sa ma tresse La pr sence de Myl ne depuis fin septembre ce jour a maintenant permis aux enfants de prendre leurs rep res Nous venons cependant d apprendre ce 12 novembre que Myl ne allait son tour tre remplac e Le d faut d adulte r f rent stable en maternelle par suit
151. l accord des parties Le m diateur s assure avant le d but de la m diation que les parties ont accept les contraintes d une instruction contradictoire ainsi que les obligations de confidentialit qui incombent au m diateur et aux parties e Le d roulement de la m diation Le m diateur peut refuser d instruire une saisine si celle ci n est pas recevable au regard de conditions port es la connaissance du public Celles ci portent notamment sur le respect des limites du champ de comp tence du m diateur sur la n cessit d avoir effectu des d marches pr alables sur le caract re tardif de la saisine par rapport au fait g n rateur ou sur l existence d une action en justice Le requ rant est inform de ce refus motiv par la voie la plus rapide Lorsque la demande de m diation est recevable le m diateur conduit avec diligence la m diation selon les r gles auxquelles il est soumis et dans les d lais pr vus La m diation est men e de mani re contradictoire Si la complexit de l affaire le rend n cessaire le m diateur peut faire appel un expert qu il choisit librement Les parties doivent fournir au m diateur tous les l ments d information lui permettant d instruire le litige Dans le cas contraire apr s avoir pr cis les l ments demand s et en l absence de ceux ci le m diateur peut refuser de poursuivre la m diation La m diation peut tre interrompue tout moment
152. l inscription d un tablissement dans la cat gorie de l enseignement technique du fait de la nature des enseignements envisag s D autres parties du Code de l ducation posent galement des difficult s de d fi nition et de d limitation des fronti res C est ainsi que l articulation entre les dispositions qui traitent de l enseignement distance et les autres parties du Code n appara t pas clairement par exemple n appelle pas de r ponse vidente la question de savoir si les dispositions concernant l enseignement distance peuvent le cas ch ant se combiner avec celles concernant l enseignement technique ou s il s agit de deux domaines exclusifs l un de l autre On peut galement signaler que le Code fait une distinction entre cours d ensei gnement sup rieur et tablissement sans d finir nettement ce qui distingue les deux concepts La r daction du Code conduit enfin s interroger sur la r glementation des tablis sements de soutien scolaire qui n est pas pr cis e le Code n indique pas par exemple que ces tablissements doivent tre d clar s Les liens que le priv peut entretenir avec l tat sont nombreux et enchev tr s Cette complexit engendre une ambiguit dommageable La loi pr voit en effet que les tablissements peuvent entretenir un grand nombre de liens diff rents avec l tat Ces diff rentes r gles et ces diff rents liens que les
153. la fois la logique individuelle de l l ve et les exigences collectives dans leur dynamique respective La transgression fait partie de l adolescence les institutions doivent y r pondre en recherchant les moyens d y mettre fin Mais l l ve a besoin d tre reconnu et de trouver sa place l institution ne peut la lui refuser Une cohabitation est inventer si on ne veut pas d multiplier les proc dures d exclusion Il faut pour cela b tir des r ponses adapt es chaque l ve dans un climat d passionn C est l une des motivations revenir sur le sujet pour faire des propositions qui respectent l l ve et l institution scolaire en s loignant du tout tout de suite du tout sur place Les th mes trait s par dela les recommandations propos es permettent de s inter roger sur les m thodes qu il serait utile de d ployer pour d velopper partout le sentiment d appartenance un collectif ducatif Les concepts ouverts de vie ducative de l l ve laquelle doivent concourir tous les adultes et de continuit p dagogique pour les personnels doivent se combiner Si ces principes sont nationaux leur traduction est seulement locale Donner une coh rence locale un projet global tel est l un des enjeux Le projet global serait de la responsabilit sociale de l tat le projet local serait de la responsabilit sociale de l tablissement Cette d marche prendrait en compte l en
154. la mati re manquante Pouss e l extr me cette approche d une exactitude apparemment rigoureuse ne d bouche cependant que sur des approximations le rapport de VIGAENR voque cette question Pour savoir ce qui doit tre remplac il faut savoir ce que l on doit exactement l l ve or on ne le sait pas Il y a certes les programmes g n ralement annuels Il y a galement le nombre d heuresl l ve hebdomadaire ainsi pour la classe de 6 le nombre d heures est de 28 r parti entre les disciplines et activit s 4 heures de math matiques 3 heures d histoire g ographie etc Il y a par ailleurs la dur e de l ann e scolaire soit 36 semaines mais cette dur e est th orique car dans beaucoup d tablissements les 36 semaines ne peuvent pas tre r alis es En tout tat de cause la multiplication des horaires hebdomadaires des l ves par 36 n a jamais t effectu e on ne trouve nulle part que l on doive aux l ves de 6 quelque 1 008 heures de cours ou d activit s quivalentes d ailleurs peut tre se pourrait il que les programmes tablis en demandent objecti vement moins ou plus C est cependant sur cette notion d heures d enseignement dues que se fonde la juris prudence constante depuis la d cision du Conseil d tat du 27 janvier 1988 le Conseil d tat a pos en principe de fa on explicite la responsabilit de l tat dans le fonctionnement continu de l ducation nationale
155. le num rique la reconqu te d une souplesse d organisation interne conju guent ais ment la mise en commun de tous les vecteurs de l apprentissage Diff rentes pistes d placent la stricte et restrictive question du remplacement vers celle de la n cessaire continuit p dagogique tout en lui donnant une paisseur concr te ReMEDIA 12 22 D velopper une gestion humaine des ressources Pour une meilleure mobilisation des personnels il est indispensable d associer une gestion des ressources humaines une gestion humaine des ressources La question du remplacement des enseignants est certes d abord une question de gestion de ressources humaines constitution et gestion du vivier organisation du remplacement Le vivier des rempla ants pourrait tre enrichi et diversifi de fa on significative Font obstacle la fluidit et l efficacit dans l organisation du remplacement la tendance au cloisonnement dans la discipline d enseignement le manque de circulation des enseignants entre les diverses cat gories d tablissement lyc e professionnel et lyc e d enseignement g n ral par exemple l obligation de recourir des agents en activit se privant de ceux en disponibilit Dans le m me temps il conviendrait de veiller une meilleure gestion des rempla ants certains se plaignant de la mauvaise r gularit dans le paiement des indemnit s d affectation
156. le professeur d sign par le recteur pour pr sider le jury peut galement enseigner dans l tablissement e Les tablissements priv s d enseignement sup rieur peuvent passer des conven tions avec une universit afin que leurs tudiants obtiennent des dipl mes nationaux Les candidats pr parent ces dipl mes au sein d un tablissement priv Ils sont inscrits simultan ment l universit sans y suivre les cours et passent les examens universitaires dans les m mes conditions que les autres tudiants e Les tablissements d enseignement sup rieur peuvent d livrer des dipl mes d tablissement rev tus du visa de l tat Cette proc dure concerne les tablissements techniques reconnus Le dipl me est accord par un jury constitu au sein de l tablis sement Ces dipl mes peuvent b n ficier ou non du grade de master Il faut noter que les tablissements peuvent relever de plusieurs dispositifs Pour certaines de leurs fili res ils d livrent des dipl mes vis s par l tat Pour d autres ils ont pass une convention avec une universit L autorisation d accueillir des tudiants boursiers Les tablissements d enseignement sup rieur priv s peuvent tre autoris s accueillir des boursiers de l enseignement sup rieur Cette autorisation a un grand int r t pour les tablissements elle accro t en effet leur client le potentielle en l tendant aux familles faibles revenu
157. le sujet est non encore abouti Concernant les examens le m diateur a entendu la volont de mieux traiter la phase de l inscription m me si concr tement des progr s importants restent faire Il souhaite en raison des avalanches de demandes relatives au baccalaur at garder sur ce dossier une attention particuli re Lors des deux derni res ann es il a beaucoup insist sur les situations des personnels contractuels Il lui a sembl que seule la recommandation concernant les fins de contrat devait tre reprise cette ann e Les recommandations concernant les mutations des nouveaux enseignants ont t r duites car ce domaine est destin voluer avec la mise en place des coles sup rieures du professorat et de l ducation ESPE Certaines recommandations ont abouti comme la prise en compte des centres d int r ts mat riels et moraux des enseignants originaires des DOM la disponibilit et ont donc t retir es Concernant l enseignement sup rieur divers sujets demeurent importants Dans le domaine de la VAE la demande d un rapport des inspections g n rales a re u satisfaction sans que soient clarifi es les orientations retenues par les deux minist res 110 Lorganisation et le versement des bourses aux tudiants ont t examin s lors de plusieurs comit s de suivi Les recommandations ont t retir es m me si des sujets d inqui tude demeurent mais ceux ci sont plus faciles r gle
158. les doublants alors que la m diation consid re d j les capacit s d accueil en de des besoins Dans la pratique l chec une UE ne conduit pas syst matiquement un redoublement mais une inscription conditionnelle Le m diateur constate que l inscription conditionnelle qui fonctionne pour les trois ann es de licence n a pas d application en master d s lors qu une coupure existe entre M1 et M2 La ma trise La ma trise bac 4 n a plus sa place dans le cycle du master puisqu elle ne s inscrit pas dans l architecture LMD ou 3 5 8 Cependant elle correspond encore un dipl me qui n a pas t abrog Il est n cessaire pour se pr senter de nombreux concours Le m diateur demande que le dipl me de la ma trise soit d livr au moins aux tudiants qui abandonnent leurs tudes apr s l obtention du M1 ou qui chouent en M2 Pr paration du comit de suivi La DGESIP rappelle que le principe est l obligation pour les universit s de d li vrer le dipl me de ma trise aux tudiants qui en font la demande Ce dispositif permet aux tudiants qui font le choix de s ins rer dans la vie active pour certaines fili res particuli rement identifi es comme le droit la reconnaissance de comp tences acquises notamment aupr s d employeurs potentiels ou pour l inscription certains concours de la fonction publique d tat territoriale ou hospitali re D livrer syst matiquement ce dipl me reviend
159. les examens de BTS Les BTS tant organis s notamment en le de France dans des lieux tr s diversifi s les copies sont rapport es au rectorat division des examens qui ne dispose pas toujours des moyens humains et des conditions mat rielles suffisantes pour permettre aux candidats la consultation des copies dans les trois jours apr s la d lib ration des jurys Conform ment aux voies et d lais de recours tout tudiant qui en fait la demande peut recevoir des photocopies de ses copies au plus tard dans les deux mois apr s en avoir fait la demande D bat lors du comit de suivi La DGESCO indique que les pratiques diff rent selon les acad mies Dans certaines les copies sont imm diatement centralis es dans d autres les copies sont conserv es quelques jours dans les centres d examens Les tudiants La formation initiale et continue ReMEDIA 09 12 Clarifier la fronti re entre formation initiale et continue Alert par plusieurs r clamants le m diateur a pu constater que certaines universit s tendaient cr er leurs propres r gles quant la d finition des champs respectifs de la formation initiale et de la formation continue Ainsi certains tablissements consid rent que toute inscription d une personne g e de plus de 26 ans ou non affili e au r gime 118 de s curit sociale tudiante se rattache automatiquement a la formation continue avec toutes les cons quences financi res qui en d
160. les plus graves il est difficile de prendre en compte cette violence quotidienne moins ais e classifier et moins apparente Selon une tude r alis e en 2010 2011 avec l appui de la DEPP 23 des enseignants du premier degr d clarent avoir t confront s un probl me de discipline ou un conflit entre l ves ou parents Selon le groupe de travail qui a t install pour fixer un cadre en mati re de discipline dans le premier degr le probl me de discipline concerne un petit noyau d l ves Le m diateur s inqui tant de l absence de v ritable investigation sur ce probl me dans le premier degr il est d cid de solliciter sur ce sujet le d l gu minist riel charg de la pr vention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire ReMEDIA 10 02 Disposer dans chaque cole d un r glement int rieur pr par avec les parents et expliqu aux l ves Le m diateur recommande qu apr s avoir mis en conformit le r glement int rieur de l cole avec le r glement type d partemental de faire laborer par l quipe des enseignants et des personnels d accompagnement un volet annexe qui construise des r ponses coh rentes et clarifi es en quelque sorte un chapitre consacr la discipline des l ves Familles et l ves devront pouvoir tre non seulement inform s mais associ s sa r alisation Pour l cole maternelle et l mentaire le m diateur recommande de favoriser l expl
161. lient le Une partie des tablissements priv s s efforcent de laisser penser leurs l ves potentiels que leur activit est plac e sous le contr le de l tat et que les clients b n ficient d une garantie de qualit Pour ce faire les tablissements utilisent diff rents proc d s Il appara t tout d abord que de fa on fr quente la d nomination des tablissements ne fait pas appara tre leur caract re priv au contraire de ce qu impose normalement la l gislation Le nom de l organisme sera le plus souvent suivi de la mention selon laquelle il s agit d un tablissement priv d enseignement mention qui figurera sur la publicit et le site internet Mais le nom m me de l organisme ne comporte qu exceptionnellement le mot enseignement priv Certains tablissements utilisent une d nomination qui de fa on d lib r e ou non peut accentuer la confusion Le m diateur a ainsi pu noter qu un organisme priv avait choisi un nom qui peut conduire le confondre avec Educatel qui est un service du minist re de l ducation nationale De m me une cole de commerce porte le m me nom que les instituts de pr paration l administration g n rale existant dans plusieurs universit s Les tablissements de fa on tr s g n rale utilisent dans leur publicit et leurs sites de pr sentation un lexique et une terminologie donnant penser qu ils sont plac s sous le contr le de l tat
162. lit on proc de de nouveaux recrutements avec le concours des corps d inspection Pour les cong s courts on privil gie partout le recours aux HSE qui permet un remplacement plus souple par un personnel d j sur place voire par le professeur absent en r cup ration son retour ou par un enseignant d un tablissement de proximit Les pistes d am lioration un ensemble de pratiques d j existantes mieux valoriser Agir sur les causes d absence L impact des absences de courte dur e les moins bien couvertes doit tre diminu Parmi celles sur lesquelles il serait possible d agir il en est deux essentielles celles organis es par l institution formation continue pour la plus grande part examens s jours linguistiques et celles li es aux individus La formation continue encadrer sans dissuader Comment viter la formation pendant le temps scolaire C est un conflit de droits mais aussi un conflit de missions On observe ainsi dans le fonctionnement actuel de l ducation nationale des conflits entre la mission principale de l institution qui est la formation initiale des l ves et ses indispensables prolongements il s agit d une part de la formation continue des enseignants l cole comme dans les coll ges et les lyc es Il n est donc pas si simple d encadrer la part de formation qui ne peut se faire que sur le temps scolaire et de veiller ce qu elle n
163. mais aussi de permettre aux l ves d y effectuer non un travail de substitution mais un r el travail en autonomie Cette proposition implique bien entendu une culture donn e par la communaut ducative et une aide lorsqu elle est n cessaire l adulte pr sent ne peut plus tre un simple garant de l ordre et de la s curit mais doit tenir son r le d assistant au sens plein du terme N est ce pas l occasion de r affirmer la mission ducative des assistants d ducation Associer au quotidien les CDI cette continuit p dagogique Dans le prolongement de la r flexion pr c dente la transformation des CDI en centres de connaissances et de culture ouvre une piste prometteuse Aujourd hui au moment o le syst me ducatif doit conduire chaque l ve la r ussite et o la personnalisation des parcours appara t comme la cl de la r ussite individuelle et globale le CDI appara t nou veau comme un lieu d innovation S inspirant des Learning centers anglais ou des carrefours 1 L usage des TIC en classe semble globalement r pandu mais seuls 5 des enseignants les utilisent tous les jours avec les l ves DEPP Les dossiers valuations et statistiques Les technologies de l information et de la com munication TIC en classe au coll ge et au lyc e l ments d usages et enjeux n 197 octobre 2010 d apprentissage canadiens l exp rimentation de centres de con
164. mes en l occurrence des preuves g n rales Le minis t re charg de l ducation nationale a encadr par une circulaire du 19 avril 2001 la possibilit de dispense Il l a r serv e aux dipl mes de l ducation nationale ou au del du niveau IV aux dipl mes nationaux de l enseignement sup rieur Il a cart les titres ou dipl mes d cern s par d autres organismes publics ou priv s voire d autres d par tements minist riels que l ducation nationale m me s ils sont homologu s au niveau IV Il a aussi cart les dipl mes trangers Un candidat au CAP coiffure en possession d un baccalaur at europ en un autre candidat lui au CAP cuisine en possession d un mast re sp cialis d urbanisme obtenu l cole nationale des ponts et chauss es de Marne la Vall e ont vu leur demande de dispense rejet e Le m diateur n a pu que constater que ce texte a cr une hi rarchie entre les dipl mes de l ducation et de l enseignement sup rieur et les autres dipl mes qui n est pas toujours justifi e ReMEDIA 12 10 Faciliter la mise en ceuvre des r formes Le m diateur s est exprim longuement sur les examens et sur le fait que l admi nistration devait tre au service de l valuation et de la certification dans son rapport sur l ann e 2008 Malgr tout des r clamations lui parviennent faisant tat de difficult s li es la proc dure Les cons quences en sont important
165. mettant de poursuivre sa scolarit Un autre b n fice a t rep r le professeur concern a une approche plus globale de l l ve ce qui facilite ensuite le dialogue avec la famille Une tape fait peut tre actuellement d faut mettre un l ve face une com mission ducative qui comporte un nombre important de membres ne lui permet pas d engager un change confiant se trouvant confront une instance aux allures de tribunal Il pourrait tre utile dans certains cas de pr voir au pr alable la possibilit d un change d un dialogue entre l l ve et un adulte de la communaut scolaire par exemple l infirmi re l assistante sociale le conseiller d orientation psychologue qu il aurait choisi en qui il aurait confiance et qui pourrait l accompagner au besoin lors de la r union de la commission Il faut pouvoir d tecter l l ve qui a un comportement perturbateur car il est en difficult scolaire ou parce qu il est livr lui m me par sa famille ou l inverse car il subit des contraintes familiales tr s fortes Cela permettrait de pouvoir ensuite travailler avec lui sur les raisons de son attitude En effet tant que le motif du comportement probl mes n aura pas t identifi et une r ponse adapt e trouv e l l ve sera amen reproduire le m me comportement Les mesures de responsabilisation ont pour objectif de faire participer l l ve per turbateur en dehors des heures d ense
166. milles ont l illusion dans ces tablissements d y effectuer des tudes sup rieures De m me les tablissements cultivent aupr s de ces l ves l illusion qu ils pourront acc der des emplois sup rieurs Dans ce contexte le m diateur juge souhaitable que l tat renforce l information des familles et labellise les seuls tablissements qui offrent des d bouch s r els La seconde raison qui plaide en faveur d un renforcement des contr les est que l tat est de toute fa on associ au secteur d activit de l enseignement priv M me lorsque les tablissements n ont pas d autre lien avec l tat que celui d tre d clar ils se destinent fr quemment pr parer les dipl mes nationaux D s lors l tat pourrait estimer qu il est de sa responsabilit que les enseignements de ces tablissements cor respondent r ellement aux exigences des dipl mes pr par s D ores et d j d ailleurs les services rectoraux organisent des r unions avec les coles priv es afin de leur exposer les modifications apport es aux preuves d examen Au b n fice de ces consid rations le m diateur a jug utile de pr senter diff rentes pistes de r formes qui lui paraissent pouvoir tre envisag es Elles poursuivent deux objectifs tracer une fronti re claire entre l enseignement priv reconnu et non reconnu il s agit l de l enseignement non scolaire rendre effectifs et ren
167. ministration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR la synth se du rapport annuel 2011 des inspections g n rales le bilan social du minist re de l ducation nationale publi par la direction de l valuation de la prospective et de la performance DEPP et les travaux internes de diff rentes directions du minist re direction g n rale des ressources humaines direction g n rale de l enseignement scolaire Inscrit au calendrier des th mes de travail des inspections g n rales pour 2011 objet d une mission de l IGAENR le remplacement des professeurs absents est ind niablement reconnu comme une priorit La diffusion de cette derni re tude a bien pos le paradoxe les rapporteurs ont soulign qu en d pit d une efficacit du syst me plut t bonne puisqu il couvre malgr tout plus de 96 des absences Vacuit et l actualit du sujet rendent son traitement urgent et essentiel alors que 1 Conseil d tat d cision du 27 janvier 1988 repris par TA de Versailles 3 novembre 2003 ou TA de Clermont 14 juin 2006 sur les absences correspondant environ 10 5 millions d heures d enseignement sur l ann e 2009 2010 seules 394 300 heures soit 3 77 n auraient pas t remplac es Ladministration ne m connait donc pas le probl me et a d ailleurs tent d apporter diverses r ponses des plus d concentr es aux plus concentr es tel le projet non abouti d une
168. mme des cours doivent tre communiqu s chaque ann e L 731 4 Au vu des informations que le m diateur a pu recueillir cette partie de la l gis lation qui concerne les d clarations d ouverture para t faire l objet d une application de degr variable les d clarations et les documents fournis donnent lieu semble t il de la part des services des rectorats un contr le syst matique Les services conservent les documents afin de pouvoir les produire en cas de difficult ou de r clamation sil ouverture des tablissements s accompagne fr quemment de la d claration prescrite par la r glementation il semble qu en revanche la d claration des modifications apport es par la suite au fonctionnement des tablissements modification des locaux de la liste des enseignants soit beaucoup plus al atoire sinon exceptionnelle de m me il semble que les d clarations de fermeture ne soient transmises l admi nistration que de fa on exceptionnelle les services rectoraux sont parfois amen s constater en prenant connaissance de publicit s que certains tablissements en fonctionnement ne sont pas d clar s ce qui est ill gal Lampleur de ce ph nom ne qui reste peut tre marginal ne peut tre quantifi e en l tat actuel des contr les effectu s La l gislation pr voit des contr les sur le fonctionnement La l gislation pr voit qu une fois les tablissements priv
169. mme le font les lyc es pour sportifs de haut niveau ajustent des ressources maison aux besoins et l loignement de leurs l ves Un professeur coordonnateur pilote l ensemble comme c est le cas dans l acad mie de Grenoble D autres quipes s appuient sur des regroupements de volontaires Selon le cas ces dispositifs peuvent tre labor s au niveau de l tablissement du bassin de la collectivit responsable ou de l acad mie D autres pistes et exp riences permettraient d utiliser avec profit dans l tablissement le temps laiss libre par l absence d un professeur le directeur du CRDP d une grande acad mie propose la cr ation d espaces de e learning con us cet effet par les quipes disciplinaires d un bassin ou d un r seau d tablissements voire une mallette de remplacement de type classe mobile dont il est pr t exp rimenter l ing nierie p dagogique avec des IA IPR et des professeurs volontaires Une tude nationale aupr s de professeurs de dix disciplines enseign es de la sixi me la terminale 1 montre toutefois que ces ouvertures ambitieuses ne peuvent encore tre partag es par tous Elles ne doivent cepen dant pas rester exp rimentales comment les promouvoir Revoir la salle de permanence le r le des assistants d ducation Le d veloppement du travail en autonomie d s le coll ge impose bien s r de disposer de salles quip es en mat riels et ressources
170. n entraine donc aucune suppression d heures de cours C est le cas par exemple des stages longs assujettis au remplacement pr alable des personnels des universit s d t et de certains stages acad miques plac s sur le temps des vacances scolaires certes encore marginal 2 3 du volume global de formation Pour la part restante in vitable le m diateur retient donc comme positives toutes les dispositions d j prises selon les acad mies Diverses modalit s d organisation sont int ressantes des stages sur journ e banalis e qui repr sentent 34 du volume de formation ils sont anticip s par un am nagement annuel de l emploi du temps une organisation fine en amont au niveau acad mique de l laboration du plan acad mique de formation PAF toutes propositions de rattrapage n goci es au cas par cas au niveau de l tablissement en application du d cret de 2005 des modalit s r glementaires refus de toute autorisation d absence non r cup r e des changes de service l organisation de r seaux et de groupements d tablissements Par exception et par n cessit seuls les stages d aide n goci e sont par d finition organis s au niveau de l tablissement et sur le temps scolaire avec rattrapage ventuelle ment organis ils r pondent en effet un besoin de traiter une situation conjoncturelle de crise ce n est donc pas du temps
171. n vidence certains dysfonction nements que le m diateur a constat s Il s ach vera par diff rentes recommandations Ce chapitre pr sente galement un chantillon des r clamations que la m diation re oit concernant l enseignement priv 18 La formation re ue ne correspond pas ce qui avait t promis M N explique au m diateur qu il est confront un litige financier avec un tablissement priv Sept autres personnes sont dans ce cas Il s tait inscrit avec une quinzaine d autres personnes dans un master automobile Cette formation tait con ue pour permettre aux l ves d int grer une fois le dipl me acquis le monde de la m canique automobile de comp tition M N explique au m diateur qu au bout d un trimestre environ les l ves se sont aper us que les enseignements et mises en pratiques pr vus initialement n taient pas r alis s et que la formation constituait finalement une coquille vide Les responsables de la formation ont expliqu que la fili re n avait pas obtenu les financements et les partenariats envisag s au d part mais que les choses allaient progressive ment rentrer dans l ordre Certains des tudiants ont alors d cid de quitter la formation tandis que d autres dont M N ont pr f r poursuivre le cursus en esp rant la concr tisation des promesses faites par les responsables Les choses ne s tant pas am lior es la totalit des l ves ont quitt la
172. n d acc s l tablissement pris titre conservatoire v cue par les parents comme une premi re sanction Ces notions m riteraient d tre claircies dans le r glement int rieur type permettant ensuite une utilisation bon escient Les modalit s de prise en charge scolaire de l l ve accueil dans des structures territoriales associatives lors d une exclusion titre conservatoire ou suite une sanction prononc e par le chef d tablissement ne figurent pas toujours dans les r gle ments int rieurs car elles n ont pas t organis es Or il est tr s important de ne pas 82 laisser un l ve d scolaris m me pour de courtes dur es Il faudrait donc rappeler dans le r glement int rieur type l importance de les mettre en place Le m diateur recommande la r daction d un r glement int rieur type qui pour rait tre une aide pour la r daction des r glements int rieurs qui serait ensuite adapter la sp cificit de chaque tablissement ReMEDIA 12 02 Permettre un temps d change avec l l ve faire jouer pleinement son r le la commission ducative et aux mesures de responsabilisation Des l ves vont tre recadr s apr s la r union d une commission ducative Cette derni re n a pas de pouvoir mais l issue de la s ance un rappel la loi peut tre fait un contrat pass entre l l ve en accord avec sa famille et l tablissement lui per
173. n du conseil de discipline n est pr vue que dans un seul cas lorsqu un membre du personnel de l tablissement est victime de violence physique Dans les deux autres cas cit s celui o l l ve est l auteur de violence verbale l gard d un membre du personnel de l tablissement ou celui o l l ve commet un acte grave l gard d un membre du personnel ou d un autre l ve le chef d tablissement a sa disposition une palette de mesures qu il peut prononcer seul sans r unir un conseil de discipline et qui peuvent avoir un caract re ducatif 1 Refondons l cole de la R publique le rapport de la concertation octobre 2012 86 De m me lorsque le conseil de discipline doit tre r uni de mani re automatique dans le cas de violence physique l encontre d un personnel ou peut tre r uni dans les deux autres cas le chef d tablissement n est pas tenu de prononcer une sanction pr cise et peut d cider d une mesure qui aura un caract re ducatif Le m diateur recommande de lever toutes les ambiguit s de ce nouveau dispositif et d adopter une nouvelle r daction ReMEDIA 12 06 Parvenir r duire le temps de d scolarisation d un l ve lors d une proc dure disciplinaire A Faire une analyse des motifs qui sont l origine de l interdiction d acc s dans un tablissement scolaire lors de la mise en place d une proc dure disciplinaire S agissant de la convoca
174. n ne pourra pas puiser le droit l information sur les finalit s du dipl me de master savoir l insertion profes sionnelle et la poursuite en doctorat Il conviendrait plut t de chercher perfectionner les outils existants et accessibles Les pages master du site web du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche qui viennent d tre actualis es font office de guide de la r glementation Le m diateur est satisfait des moyens d information accessibles Il regrette que soit repouss e la simplification de l imbroglio des textes normatifs en master L affichage des crit res Le m diateur souhaite que chaque master communique sur la base de sa maquette soumise l Agence de l valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur dans sa version habilit e par le minist re charg de l Enseignement sup rieur 120 Pr paration du comit de suivi Pour le m diateur les crit res de recrutement dont les pr requis doivent figurer parmi les informations donn es aux candidats pour chaque dipl me Ils doivent tre connus avant les dates de candidature et non communiqu es a posteriori L information sur l offre de formation Le m diateur souhaite que le minist re charg de l Enseignement sup rieur puisse rechercher avec la CPU et l Agence de mutualisation AMUE les conditions d un test par exemple sur l un des domaines parmi ceux qui sont d j les plus touch s par la mobilit int
175. n satisfaisante Pr paration du comit de suivi La DGRH estime que la situation voqu e par la m diation correspond des cas de figure probablement rares Elle ignore si des donn es pertinentes sont collect es par les rectorats Il para t difficile de r aliser une enqu te ce sujet aupr s des chefs d tablissement qui sont d j fortement sollicit s par le nombre des questionnaires remplir transmis par les diff rentes directions du minist re Le m diateur a not que des participants aux assises de la Refondation notamment des repr sentants d associations de parents d l ves avaient voqu cette question ce qui laisse penser qu elle renvoie une certaine r alit Il r it re sa demande qu une enqu te soit r alis e aupr s des chefs d tablissement et inspections acad miques afin de faire le clair sur cette question afin de faciliter la bonne application de cette orientation D bat lors du comit de suivi La DGRH confirme l absence de donn es statistiques permettant une mesure r elle du ph nom ne ReMEDIA 10 15 tablir une proc dure de mutation simultan e pour les demandes conjointes Les couples d agents ayant demand l un et l autre leur mutation dans une acad mie donn e se trouvent en situation difficile lorsque seul l un des membres du couple obtient la mutation en question en l tat actuel de la r glementation en effet cet agent n a pas la possibilit de re
176. naissances et de culture permet d offrir une gamme de services tendus pour se rencontrer en petits groupes pour un travail pr cis ou changer librement rechercher des informations sur tout support pas seulement num rique pr parer une intervention devant sa classe ou un groupe d l ves ou plus largement sur un m dia r fl chir lire se cultiver se d tendre C est donc se former et apprendre de mani re autonome en b n ficiant des moments pr cis de conseils d aide m thodologique ou disciplinaire Ce nouveau cadre permet aussi au professeur documentaliste d assurer une formation des l ves la culture de l information et des m dias en d veloppant les collaborations avec ses coll gues La continuit du service public de l ducation nationale d pend essentiellement de l efficacit du syst me de remplacement des enseignants absents Le probl me des classes sans enseignant m rite donc d tre examin sous l angle du principe constitutionnel de la continuit du service public Conseil constitutionnel 25 juillet 1979 n 79 105 DC Ces derni res ann es plusieurs rapports ont t r dig s sur cette question Ils mettent tous en avant la pr occupation des pouvoirs publics et des partenaires sociaux d assurer la permanence du service public et la continuit p dagogique due aux l ves et leurs familles 2 Les diff rentes pistes voqu es d placent la stricte et restrictive question du
177. nclusion du comit de suivi Le cabinet du ministre de Education nationale pr f re encourager par circulaire la tenue de commissions d harmonisation d mat rialis es ReMEDIA 07 03 All ger le nombre des preuves au baccalaur at Partant du constat que le nombre des options propos es au baccalaur at langues rares sports etc qui est devenu excessif cr e une forte complexit et engendre des in galit s et des d lais p nalisants le r sultat final au baccalaur at n est quasiment pas modifi que le candidat passe cinq ou dix preuves le m diateur propose au minist re d tudier la possibilit d all ger l organisation de cet examen en le concentrant sur un nombre restreint d preuves portant sur les disciplines fondamentales dans chaque s rie Pr paration du comit de suivi La DGESCO indique qu une r flexion est en cours pour une simplification des preuves orales et notamment pour la s rie litt raire Le m diateur consid re que la r flexion sur le baccalaur at constitue l galement une bonne opportunit pour r fl chir un resserrement du nombre des preuves afin d am liorer l valuation ReMEDIA 08 06 Rendre obligatoire la communication des copies d examen et des fiches d appr ciation Afin de d tecter les erreurs qui auraient pu tre commises lors du report des notes le m diateur sugg re de rendre obligatoire dans le centre d examen la mise disposition d
178. ndes d intervention cl tur es par les m diateurs l intervention des m diateurs a consist fournir des informations utiles la personne qui les avait saisis ou lui donner un avis ou un conseil Il est noter que le nombre de ces cas o le m diateur est sollicit pour une information ou un conseil et non pour traiter une r clamation ne cesse de cro tre ann e apr s ann e Ce point m ritera qu on s y arr te puisqu il est concomitant du d veloppement de l information sur les sites internet des minist res 151 Chapitre deuxieme La convention entre le D fenseur des droits et le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur REPUBLIQUE FRANCAISE F LE D FENSEUR ninisi MINIST RE DES DROITS Ei it DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR mecs natlad ETDE LA RECHERCHE CONVENTION ENTRE LE DEFENSEUR DES DROITS ET LE MEDIATEUR DE L EDUCATION NATIONALE ET DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Le D fenseur des droits d une part et le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur d autre part Consid rant d une part que le D fenseur des droits est charg de d fendre les droits ct libert s dans le cadre des relations avec les administrations de l tat et des collectivit s territoriales les tablissements publics et les organismes investis d une mission de service public de d fendre et de promouvoir l int r t sup rieur et les droits de l e
179. ner ensuite de fa on fictive Comme on le verra plus loin l ouverture d un tablissement priv permet par exemple d accueillir des boursiers des tudiants couverts par la s curit sociale certains responsables d tablissements peuvent choisir de cr er des structures fictives permettant leurs l ves de b n ficier de ces aides publiques de m me il est apparu que des tablissements qui ne d livrent pas de prestations effectives avaient t cr s dans le but de permettre des ressortissants trangers d obtenir un visa de s jour en tant qu tudiants il faut enfin signaler que certains tablissements ont pu tre soup onn s d adopter des objectifs et des r gles qui font craindre des fonctionnements sectaires Elle ne parvient plus payer les sommes pr vues par le contrat de deux ans quelle a sign M S s est inscrite aux cours par correspondance de l institut X Sept mois apr s le d but de la formation M S a demand r silier son contrat pour pouvoir interrompre le versement des sommes dues l organisme de formation Elle explique au m diateur qu au ch mage depuis plusieurs mois et ne parve nant pas retrouver un emploi ses ressources sont insuffisantes pour qu elle puisse continuer payer le prix de la formation pour financer cette formation M S avait pris un cr dit dont elle ne parvenait plus assurer les ch ances L tablissement priv a refus de r silier le
180. nfant consacr s par la loi ou par un engagement international r guli rement ratifi ou approuv par la France de lutter contre les discriminations directes ou indirectes prohib es par la loi ou par un engagement international r guli rement ratifi ou approuv par la France ainsi que de promouvoir l galit et de veiller au respect de la d ontologie par les personnes exer ant des activit s de s curit sur le territoire de la R publique qu il dispose de d l gu s sur l ensemble du territoire national Consid rant d autre part que le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur a pour mission de recevoir les r clamations concernant le fonctionnement du service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur dans ses relations avec les usagers et ses agents qu il dispose de m diateurs acad miques sur l ensemble du territoire national Consid rant qu il convient afin d viter pour le r clamant des r ponses multiples de coordonner les interventions du D fenseur des droits et du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur pour le traitement des r clamations individuelles dont ils sont saisis Consid rant qu il convient de proc der des changes d informations sur les volutions l gislatives et r glementaires l observation des pratiques et d organiser des actions conjointes de promotion et d information visant
181. niti Il faut savoir que pour l attribution de ce dipl me il a t d cid de juxtaposer deux logiques d valuation exclusives l une de l autre D une part le chef d tablissement doit avoir valid la ma trise du socle commun de connaissances et de comp tences et d autre part le candidat doit avoir obtenu une moyenne gale ou sup rieure 10 20 l ensemble des mati res valu es par examen et par contr le continu une quinzaine de notes en tout Il en r sulte qu un l ve qui n obtient pas la validation du socle com mun se verra limin quels que soient ses r sultats en contr le continu et aux preuves terminales Il aurait fallu choisir une logique et s en tenir elle soit le dipl me tait obtenu par la validation du socle commun soit il tait obtenu par une moyenne g n rale gale ou sup rieure 10 20 La moyenne g n rale sup rieure 10 20 certains dipl mes professionnels comme le CAP suscite chaque session des r clamations de candidats non inform s du fait qu il faut une note gale ou sup rieure 10 20 d une part l ensemble des unit s du dipl me affect es de leur coefficient et d autre part l ensemble des unit s professionnelles affect es de leur coefficient Il serait utile de faire figurer cette mention sur le relev de notes transmis aux candidats Des candidats au BTS se voient gratifi s d une mention NV la place de la note une preuve sans aut
182. noncer au b n fice d une mutation qu il avait demand e l obtention d une mutation se traduisant automatiquement par la vacance du poste occup pr c demment Ceci ne s applique pas aux enseignants uvrant au m me niveau d enseignement qui auraient fait jouer les dispositions de la note de service relatives aux mutations simultan es Le m diateur souhaite que ce dispositif de mutation simultan e soit tendu l ensemble des personnels relevant de la DGRH des minist res de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur quels que soient leurs corps d appartenance respectifs premier degr second degr enseignement sup rieur personnel administratif Pr paration du comit de suivi La DGRH fait valoir qu une proc dure de mutation simultan e peut difficilement tre organis e d s lors que les deux agents concern s n appartiennent pas au m me corps Le m diateur maintient sa recommandation Il lui semble tonnant voire peu compr hensible qu un dispositif de mutation simultan e ne puisse tre mis en place s agissant d agents qui sont g r s par la m me direction 130 D bat lors du comit de suivi La DGRH rappelle la logique interne des calendriers qui sont mis en uvre pour chaque corps d s lors seul un traitement au cas par cas par l affectation titre provisoire ATP peut titre exceptionnel permettre de traiter les situations particuli res ReMEDIA 10 18 Am liorer l
183. ns doute des enseignants de la variabilit des effectifs tous param tres parmi d autres influant sur le rythme des apprentissages 1 Lucile Boncompain Katz Climat social et professionnel un comparatif coles publiques coles priv es Recherches en ducation n 15 janvier 2013 Il para t bien plus op ratoire de raisonner en termes de programme qu en nombre d heures et d envisager diff rentes modalit s de reprise matin es suppl mentaires groupes modules De plus en plus de lyc es proposent des blocs de deux trois heures bien con us p dagogiquement reprenant tous les points du programme plus utiles aux yeux de tous que le m me temps diss min sur une heure suppl mentaire le soir pendant plusieurs semaines Temps lib r ne signifie pas temps perdu Il para t en effet essentiel de discerner entre disponibilit du temps laiss libre et temps perdu Pourquoi ne pas faire plus confiance aux l ves notamment en lyc e qui disent avoir besoin de temps pour s organiser travailler en autonomie changer des informations La probl matique du temps de cours non assur est en effet diff rente selon les niveaux en primaire un enseignement est dans tous les cas assur puisque par obligation d accueil les l ves sont r partis entre diff rentes classes c est l absence de r f rent stable qui fait ici difficult Dans le second degr les l ves vont en permanence ou
184. nt droit formation mais de rechercher des pistes d am lioration supprimer leur incidence ou la perception qu en ont les familles sur le temps de pr sence des l ves C est ce point que le m diateur souhaiterait ici approfondir cherchant entendre ce qui est ainsi exprim faire la part de l objectif et du ressenti pour croiser dans les pratiques et projets rencontr s les modalit s d une possible conciliation Pour d limiter le champ de la r flexion De quelles absences parle t on Une priorit cibl e sur les remplacements courts La suppl ance et le remplacement de courte dur e constituent aujourd hui le probl me majeur il est donc de premi re importance de cr er dans les tablissements les conditions d une am lioration sensible du dispositif alertait le rapport de l IGAENR remis au ministre Nous avons du mal tre r actifs sur les cong s courts a r cemment confirm le recteur d une grande acad mie La nature des absences non remplac es des absences de courte dur e Se fondant sur les analyses de la DEPP l tude de l IGAENR tablit en effet un constat pr cis et tranch ce sont les absences de courte dur e qui constituent les absences les moins bien couvertes Les absences de courte dur e constituent un ph nom ne majeur puisqu elles repr sentent plus de 80 des absences non couvertes Pr s de 50 des absences de courte dur e correspondent une
185. nt on il peut le plus facilement tre r alis comme le pr conisent les inspections g n rales Au lieu de consid rer la discipline et l unit horaire comme base de la r flexion il serait possible de privil gier l attente de l usager comme le fait par exemple l enseignement priv Lactuelle approche comptable des absences par les familles pr sentant des demandes en r paration calcul es en heures par discipline interdit de fait toute modalit de continuit p dagogique qui permettrait par exemple des changes entre disciplines 102 Vapprofondissement d une notion en cours et la reprise ult rieure de la mati re manquante Elle introduit une rigidit qui cependant ne garantit pas une exactitude rigoureuse les programmes par discipline tant indiqu s en volume annuel et non en unit s horaires ReMEDIA 12 21 Imaginer les moyens de cette continuit p dagogique Le non remplacement des professeurs absents n est qu un point d un ensemble complexe son traitement m rite donc une approche moins morcel e qui envisagerait Vheure de cours non comme la pi ce indispensable et unique d un puzzle mais comme participant d un tout Lutilisation optimale de toutes les ressources d un tablissement humaines p dagogiques et mat rielles doit permettre d offrir une gamme de solutions mises au service des apprentissages de chacun Le r le des assistants d ducation au sens plein de leur mission
186. ompli qui est ici point le chef d tablissement est un homme orchestre rompu tous les ressorts de la gestion d quipe savoir g rer convaincre mobiliser sans contraindre conna tre ses personnels Travail n anmoins non visible par les familles Or une enqu te r cente r v le pr cis ment le manque d app tence des chefs d tablissement pour la fonction de DRH e En primaire le choix des priorit s et la t che de gestion du personnel incombent l IEN mais cette tape d organisation interne n est pas non plus per ue par les familles leurs seuls interlocuteurs sont les personnels de l cole Si l organisation du remplacement rel ve des autorit s administratives locales la lecture des r clamations fait toutefois appara tre pour l un et l autre niveau un point critique g n r par cette non visibilit des d marches la communication autour du remplacement est un point tr s sensible manifestement mal appr hend par les parents et les en croire souvent mal ma tris par l institution Pour r sumer les reproches car c est de reproches qu il s agit leurs interlocuteurs donnent une r ponse de type administratif lorsqu ils donnent une r ponse alors que les familles attendent une proposition concr te proche des int r ts de leurs enfants leur pr occupation en termes de r ussite scolaire on r pond par des consid rations sur le statut des enseignants ou la sit
187. on L enseignement sup rieur libre comprend les formations en langues en droit et les formations relevant de la sph re religieuse Cependant les tablissements interve nant dans le domaine de la sant formations param dicales esth tique et cosm tique dans les domaines de la mode et dans le domaine artistique sont r put s constituer des tablissements d enseignement sup rieur libre Le crit re de r partition entre enseignement technique et libre ne tient donc pas au caract re professionnel ou g n ral de la formation mais plut t une distinction entre industrie et commerce d une part et autres formations d autre part La fronti re entre les deux secteurs appara t donc floue Elle est galement peu rationnelle et ne correspond pas la r alit du monde du travail et de l enseignement professionnel Cette question de fronti re a pourtant des implications non n gligeables le caract re technique de l enseignement emportant pour l administration diff rentes implications concr tes notamment dans le domaine des dipl mes Les tablissements d enseignement priv choisissent au moment de leur d clara tion de relever de l enseignement libre ou de l enseignement technique La nature des enseignements d livr s doit cependant correspondre la cat gorie choisie compte tenu de la r partition des domaines expos e plus avant L administration peut tre amen e refuser
188. onale et de l enscignement sup rieur Les d l gu s peuvent transmettre directement la r clamation au m diateur acad mique ou selon les cas informer le r clamant de la possibilit de saisir le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur ou les m diateurs acad miques Les m diateurs acad miques respectent les proc dures suivantes Lorsque la r clamation rel ve la fois de la comp tence du D fenseur des droits et de celle du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Les m diateurs acad miques instruisent directement le dossier En cas d intervention infructueuse ils peuvent saisir le d l gu du D fenseur des droits territorialement comp tent pour instruire le dossier Ce dernier informe le m diateur acad mique des suites apport es la r clamation transmise Lorsque la r clamation ne rel ve pas de leur comp tence Les m diateurs acad miques peuvent transmettre directement la r clamation au d l gu du D fenseur des droits territorialement comp tent ou selon les cas informer le r clamant de la possibilit de saisir le D fenseur des droits ou ses d l gu s 155 156 Article 2 Echange d information sur les volutions l gislatives et r glementaires et P observation des pratiques Dans le but de pr venir les difficult s r currentes d coulant de l application de textes ou de mauvaises pratiques le D fense
189. oncern s sont assez souvent dans certains secteurs de l enseignement priv du moins des personnes issues de milieux sociaux peu favoris s ou des personnes ayant connu une situation d chec scolaire Le m diateur a donc jug utile et n cessaire de conduire une tude sur le domaine de l enseignement priv hors contrat scolaire et sup rieur Il a conscience qu il n a fait en cela que proc der une bauche Il souhaite d s lors qu elle soit poursuivie et approfondie par les services habilit s et disposant de moyens d investigation plus adapt s Le m diateur signale que les volutions en cours renforcent la n cessit que le secteur de l enseignement priv soit mieux connu de l administration et fasse l objet de sa part d un suivi plus attentif Il appara t en effet que le march de l enseignement priv constitue un secteur en d veloppement rapide de plus en plus diversifi de plus en plus internationalis Des acteurs internationaux s implantent ainsi en France un rythme soutenu Ces volutions imposent l tat une r activit accrue et une plus grande mobilisation Il a paru utile de pr senter au pr alable le paysage particuli rement complexe de l enseignement priv l ensemble des donn es chiffr es sont extraites de Rep res et r f rences statistiques RERS 2012 sur les enseignements la formation et la recherche Ce chapitre du rapport s attachera ensuite mettre e
190. onna tre les diff rents dispositifs de soutien la parentalit au sein de l acad mie Cette exp rimentation doit se d rouler dans les 1 152 coles l mentaires ECLAIR des trente acad mies la rentr e 2012 pour une dur e de deux ans Tous les parents d l ves de CP sont concern s La possibilit pour les parents d aller voir ce qui se passe dans la classe lors d une s quence de classe ouverte en activit leur permet d appr hender plus clairement les apprentissages explicites qui sont de la responsabilit de l cole Trois d bats pourront tre organis s avec les parents volontaires au sein de l cole Comment apprend on lire Comment accompagner son enfant Comment aider son enfant tre l ve Etre bien l cole Un kit d ing nierie p dagogique r alis par le CNDP est diffus dans les coles sous forme d une mallette Le m diateur serait heureux de disposer d une valuation interm diaire de cette exp rimentation et recommande si les r sultats sont satisfaisants la g n ralisation de la mallette des parents dans le premier degr D bat lors du comit de suivi La DGESCO indique que les l ments de bilan concernant l exp rimentation de la mallette dans 1 000 coles du r seau ECLAIR et RRS seront disponibles au printemps 2013 La g n ralisation est possible puisque tous les l ments de la mallette sont dispo nibles sur le site internet Eduscol
191. ote J Moreau 2 IGAENR Le remplacement des enseignants absents Rapport n 2011 056 juin 2011 66 du priv sont sensibilis s leur appartenance une communaut ducative rapprocher de ce que Bion appelait culture de groupe 1965 p 14 1 e Du c t des familles les chefs d tablissement du secteur priv sous contrat observent depuis longtemps et par n cessit une tradition de communication d infor mation et d change avec les familles Ils savent qu ils ont rendre des comptes e Du c t de l enseignement public des raisons historiques relev es par la Commission d information du S nat I est ind niable que la place des parents l cole est encore mal d finie et que l incompr hension persiste avec l institution scolaire qui s est historiquement construite en s isolant de l ext rieur Ne serait on pas arriv ici aux limites d une exigence de transparence droit V information et de formalisme textuel strict d compte hebdomadaire par discipline qui brouille l essentiel la recherche de solutions pragmatiques permettant d assurer la continuit p dagogique La transparence au jour le jour en donn es brutes fige ici le d bat bloquant toute alternative sans faire avancer sur ce point l efficacit du service public Bien plus importante est l analyse de la situation la proposition de rem diation qui au cas par cas peut lui tre apport e e Une a
192. ou des tudes de langue orientation en 1re S d s la rentr e de seconde dossier pour candidater en CPGE l IEP sont les pr occupations les plus fr quentes en effet les deux disciplines les plus cit es tant math matiques et anglais La r currence de ces deux disciplines n apporte pas au demeurant la certitude de manques r els mais peut tre lue comme l indice d une plus grande visibilit en termes d impact sur l orientation Au total un conflit de droits L analyse des causes d absence d sormais bien identifi es car pr cis ment r pertori es par les tudes d j conduites met enfin en vidence la probl matique plus complexe d une rencontre des droits droits des usagers et droits des agents probl matique pos e en ces termes par Charles Fortier professeur de droit L tude des causes des d faillances constat es fait d abord appara tre des conflits de droits le droit cong des enseignants s exerce le plus souvent au d triment du droit des l ves aux prestations du service public Elle r v le par ailleurs des conflits de missions la formation initiale des l ves se trouve paradoxalement affect e par l accomplissement d autres missions qui convergent en principe au service des usagers C est pourquoi la question n est pas d radiquer les causes d absence ce qui contre viendrait aux droits des enseignants droit cong pour maladie notamme
193. p 17 58 Des constats ont t faits Le m tier d enseignant tel qu il est actuellement isole trop souvent Les enseignants se sentent parfois peu soutenus par leur hi rarchie face la violence et l agressivit de certains l ves et parents Construire du collectif pourrait tre d un grand secours pour faire face aux probl mes li s la gestion de la classe Le dialogue avec les parents d l ves aurait tout gagner s il s appuyait sur une approche coll giale celle de l quipe p dagogique largie aux diverses expertises des autres acteurs qui ne doivent plus tre concurrentes mais compl mentaires Il est vrai qu actuellement la r union d un conseil de discipline dans un tablissement scolaire et la sanction qui en r sulte repr sentent fr quemment pour les enseignants victimes des agissements d un l ve la seule reconnaissance de leur souffrance Elle est utilis e galement comme mesure d exemple pour esp rer assurer la tranquillit d une classe D o l attachement de ces m mes enseignants ce que le chef d tablissement r ponde positivement leur demande de r union d un conseil de discipline l gard d un l ve qui a perturb le fonctionnement de la classe ce que le conseil de discipline se r unisse dans l tablissement ce qu une sanction soit prise D o galement leur difficult accompagner la scolarit de l l ve durant le d roulement de la proc dure disciplin
194. par les participants qui en informent alors le m diateur par crit ou par le m diateur lui m me s il consid re que les conditions de la m diation ne sont plus r unies e La fin de la m diation La m diation se termine lorsque le m diateur met un avis ou une recommandation qui constitue le support de l accord entre les parties au litige ou s il constate l mergence d une solution amiable sous son autorit Le m diateur accompagne la mise en uvre de sa recommandation ou l ex cution de l accord par l institution ou l entreprise La m diation peut galement tre cl tur e si le m diateur constate soit un d sis tement des parties que le litige ait ou non trouv sa solution par d autres voies soit un d saccord persistant En tout tat de cause le requ rant conserve la possibilit d engager une action en justice 162 Les membres du Club des m diateurs de services au public Le D fenseur des droits membre de droit Le m diateur de Autorit des march s financiers Le m diateur de la Caisse des d p ts Le m diateur des Communications lectroniques Le m diateur de l Eau Le m diateur d EDF Le m diateur de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur Le m diateur de la F d ration fran aise des soci t s d assurance Le m diateur de France 2 Le m diateur de France 3 Le m diateur des Programmes de France T l vision Le m diateur de GDF SUEZ Le m diateur des minist
195. partementales Les diff rents modes d organisation de la fonction de remplacement ont conduit construire un applicatif assez volutif dans l expression du cahier des charges Les fonctionnalit s actives portent sur la gestion des absences la gestion des remplace ments le pilotage du remplacement au travers de tableaux de bord elles pr voient des mutualisations possibles de la gestion Ainsi il appartient aux gestionnaires de d finir la zone de remplacement qui peut s loigner du format des ZIL centr sur la circonscription par regroupement de plusieurs circonscriptions jusqu au niveau d partemental Second degr une action de proximit Dans son rapport l IGAENR indique que Ze bon chelon est l chelon local pour les EPLE En mati re de remplacement les services acad miques agissent principalement pour le remplacement des cong s longs en mobilisant les TZR 1 IGAENR rapport d j cit 60 Les diff rentes applications mises en uvre dans les acad mies offrent une lisibilit et une rapidit satisfaisantes en termes de transmission de l information entre le rectorat et les tablissements mais ne peuvent toutefois r gler l absence de personnels disponibles pour des cong s de courte dur e L article 47 de la loi d orientation et de programme pour l avenir de l cole du 23 avril 2005 compl te l article L 912 1 du Code de l ducation repris par le d cret n 2005 1035 du 26 ao t
196. peuvent galement b n ficier selon le domaine dans lequel ils interviennent d un agr ment du minist re de la Sant ou du minist re de la Culture Cet agr ment peut s additionner ou non la reconnaissance d tablissement technique d livr e par les minist res de l ducation nationale ou de l Enseignement sup rieur Il faut noter que les agr ments et reconnaissance d livr s par les diff rents minis t res ne donnent pas lieu une coordination entre les administrations concern es elles constituent des proc dures ind pendantes Par ailleurs il semble que les tablissements qui re oivent un label d un autre minist re ignorent parfois qu ils doivent galement se d clarer aupr s du rectorat de Vacad mie dans laquelle ils sont install s La d livrance de dipl mes vis s par l tat en convention avec l tat ou au nom de l tat La d livrance des dipl mes par les tablissements priv s peut donner lieu diff rents modes d association avec l tat e Certains tablissements priv s d enseignement sup rieur pr parent des dipl mes nationaux licences et masters dans le cadre de la proc dure du jury rectoral cette proc dure concerne les tablissements li s aux instituts catholiques Ces dipl mes sont d livr s par un jury d sign par le recteur d acad mie et pr sid par un professeur d universit Il peut tre compos d enseignants de l tablissement d livrant le dipl me
197. peuvent tre r ticents le faire car cela peut avoir comme cons quence l ouverture d une section suppl mentaire Le nombre de redoublement devrait diminuer gr ce au dispositif des passerelles qui doivent permettre aux l ves qui se sont tromp s d orientation de rejoindre une autre fili re gr ce des stages de remise niveau D bat lors du comit de suivi Le m diateur a bien pris acte des mesures pr ventives que la DGESCO vient de rappeler qui peuvent contribuer la baisse du d crochage scolaire mais il souhaite qu en cas d chec au baccalaur at soit garantie la continuit des tudes pour ces l ves 112 Les questions de discipline dans le premier degr ReMEDIA 10 01 Mieux connaitre les difficult s de discipline et les r ponses apport es dans le premier degr Le m diateur recommande de r pertorier les motifs de punition et d tablir une gradation dans une typologie qui regroupe approximativement trois situations bien diff rentes jeux dangereux et violences d l ves l encontre d autres l ves actes d indiscipline plus ordinaires violences d l ves l encontre de l enseignant de disposer d une connaissance fine des r ponses apport es dans le premier degr Pr paration du comit de suivi La DGESCO indique que le probl me de la comptabilit de la violence en milieu scolaire est complexe si l on peut tenter de recenser avec une relative facilit les faits
198. priv L 471 3 La loi pr cise enfin qu il est interdit d effectuer des actes de d marchage pour le compte d organismes d enseignement priv s L 471 4 Le m diateur a constat que cette partie de la l gislation faisait l objet d une application tr s partielle C est ainsi que le d p t des publicit s destin es tre diffus es dans la presse crite ou par affichage dans la rue ou les transports appara t tr s al atoire et m me exceptionnel Les sites internet ne sont pas vis s explicitement par la loi le Code de l ducation ayant t tabli avant leur mise en place et leur g n ralisation Cependant les sites rel vent sans aucun doute des m mes r gles de contr le et de d p t pr alable pr vues par la loi pour la publicit papier internet constituant un support de diffusion au m me titre que la presse crite ou l affichage Le m diateur a constat que l encore les r gles de d p t pr alable des informations figurant sur les sites internet des organismes priv s ne sont pas appliqu es Concernant la publicit l administration proc de de la m me mani re qu elle le fait pour ce qui est des contr les sur le fonctionnement voqu s plus avant elle examine les publicit s des tablissements qui lui sont signal s la suite d une r clamation Dans certains rectorats les services proc dent une certaine surveillance en prenant l initiative de consulter tel ou tel site san
199. processus de m diation e Transparence et consentement des requ rants Le m diateur informe les requ rants de mani re claire et compl te sur les valeurs et principes de la m diation ainsi que sur les modalit s pratiques de celle ci Le fait de saisir le m diateur vaut consentement pour que celui ci m ne la m diation selon les modalit s ainsi port es formellement la connaissance des parties Il veille ce que le choix de recourir sa m diation soit libre et clair Cette information est largement diffus e en particulier sur les sites des m diateurs et du Club des m diateurs de Services au Public Elle rel ve galement des institutions aupr s desquelles les m diateurs exercent leurs fonctions Le m diateur informe sur les d lais de prescription sp cifiques au domaine en cause afin de ne pas risquer de faire perdre aux parties leurs droits d ester en justice e La gratuit Le recours la m diation est gratuit pour les requ rants 161 e La confidentialit Le m diateur est tenu la confidentialit en ce qui concerne toutes les informations d coulant de la m diation ou relatives celle ci y compris le fait que la m diation ait lieu ou a eu lieu Le m diateur ne divulgue ni ne transmet quiconque le contenu des changes ni aucune information recueillie dans le cadre de la m diation sauf s il en a l obligation l gale s il y a non respect d une r gle d ordre public ou s il a
200. que et intol rable Un professeur vient d tre nomm et il a pr f r repartir Permettre un meilleur acc s la formation continue La programmation n cessaire des stages en interdit souvent l acc s aux rempla ants alors qu elle leur serait pr cieuse faute de conna tre leur emploi du temps venir ils ne peuvent ni s inscrire en fin d ann e scolaire pour l ann e N 1 ni geler un jour de la semaine Certaines acad mies imaginent alors des formules plus souples pour ces cat gories de personnels proc dure d inscription permanente duplication de modules attribution d un rang de priorit Pour r sumer ces observations le m diateur reprendrait cette seule formule passer de la GRH la GHR soit 74 Conclusion Centr e sur un point pr cis les remplacements de courte dur e la r flexion s est comme n cessairement d plac e vers le fonctionnement de l institution La question du non remplacement ph nom ne qui demeure marginal et cependant si visible renvoie aux ramifications et interactions d un syst me complexe D un probl me identifi du moins le croit on on ne peut que rejoindre certes l chelle modeste des r clamations de terrain l actualit des d bats sur la refondation de l cole formation missions des chefs d tablissement n cessit d une meilleure plasticit du syst me r le des adultes dans l tablissement
201. r ce niveau LIEN doit hi rarchiser entre des priorit s de remplacement C est toutefois le niveau de la gestion administrative des ressources et des effectifs qui est ici concern bien loin de ce qui est visible pour les familles Elles ignorent les arcanes de ce travail de recherche et font preuve d une impatience grandissante n h sitant pas interpeller les autorit s acad miques que faute d information elles croient indiff rentes leur situation elles d plorent d tre des num ros On ne nous consulte pas on ne nous soutient pas Je n ai pas l impression d tre entendue titre individuel ou collectif Le d ploiement d applications modernes logiciel ARIA permet de g rer l infor mation sur les absences en temps r el et d en donner une meilleure lisibilit L tude de lIGAENR d crit cet outil dont les m diateurs acad miques ont pu constater l efficacit aupr s des services concern s il facilite ind niablement la lisibilit du traitement des remplacements Pour autant il ne suppl e pas aux insuffisances de personnels Le produit ARIA a pour objet d offrir une gestion int gr e de la suppl ance entre le directeur d cole PIEN en charge op rationnelle du remplacement et les ser vices d partementaux Le cahier des charges a t labor et c est normal partir des modes d organisation existants c est dire sur le fondement des ZIL et des brigades d
202. r parent CAP BTS Un certain nombre de clients na fs sont conduits penser que ce sont les tablissements eux m mes qui d livrent ces dipl mes alors qu ils ne font qu y pr parer leurs l ves La l gislation permet ainsi aux tablissements de multiplier les r f rences l tat tel ou tel minist re l ducation nationale l enseignement sup rieur aux dipl mes nationaux cr ant ainsi un halo lexical conduisant probablement 42 certains clients penser qu ils sont en pr sence en quelque sorte d une d pendance de Vadministration ou du moins d un secteur hautement contr l et garanti La d nomination des dipl mes alimente galement l ambigu t La d nomination des dipl mes d livr s par les tablissements priv s alimente galement la confusion entre l enseignement public et priv Lambiguit quant la nature des dipl mes d livr s par l enseignement priv concerne en particulier les dipl mes d nomm s master La loi r serve l tat la d livrance des dipl mes nationaux de l enseignement sup rieur tels que le baccalaur at BTS DUT licence master doctorat Dans le cadre de la refonte de l architecture des dipl mes qui a t conduite dans une perspective d harmonisation europ enne le dipl me correspondant au niveau bac 5 a t d nomm master le master s int gre dans le triptyque licence master doctorat D
203. r t de reconna tre par deux dipl mes d apparence distincte une m me formation Pr paration du comit de suivi Pour la DGESIP une m me formation conduit la d livrance d un seul dipl me au sein d un m me tablissement Dans le cadre d une cohabilitation une m me formation conduit un dipl me d livr par chaque tablissement cohabilitant mais l intitul du dipl me reste le m me Le m diateur indique que le m me intitul des deux dipl mes r pond partiellement la recherche de lisibilit des formations ReMEDIA 11 08 Des d cisions motiver Autant que l information du public la motivation d une d cision administrative concernant une personne est une condition essentielle sa validit Elle permet aux usagers du service public de l enseignement sup rieur de comprendre les d cisions n gatives Cette motivation ne remet pas en cause la souverainet des instances coll giales qui les 124 proposent ni l ind pendance des autorit s universitaires qui les prennent Pourtant cette motivation est peu pr sente dans l acc s aux tudes de master Pr paration du comit de suivi La DGESIP indique que l admission en master est de droit pour les soixante pre miers cr dits du cursus pour les tudiants titulaires d une licence du m me domaine et reste possible pour les autres sous r serve de l acceptation par le chef d tablissement Ce principe autorise une gestion souple des demandes des
204. r une dur e qui peut aller jusqu huit jours Cette exclusion temporaire en application de l article R 511 13 du Code de l du cation semble aussi assez couramment utilis e en augmentation et ce en contradiction avec l esprit des nouveaux textes Il a t not qu un l ve avait pu tre exclu plusieurs fois huit jours au cours d une m me ann e scolaire Des parents de coll giens ont saisi le m diateur pour exprimer leur inqui tude face la d scolarisation de leur enfant et l absence d accompagnement scolaire pendant l exclusion Il conviendrait de sensibiliser les chefs d tablissement l effet n gatif de cette mesure mais aussi de conduire des travaux sur le comportement de ces l ves C Mettre en place des mesures effectives d accompagnement de scolarit pour un l ve exclu temporairement d un cours ou d un tablissement Actuellement les mesures d accompagnement peinent se mettre en place Or des l ves peuvent se retrouver exclus de mani re temporaire suite diff rentes mesures Il peut y avoir le cas de l l ve qui perturbe un enseignement et qui va tre renvoy du cours pour tre admis en permanence Il peut y avoir le cas de l l ve interdit d acc s de l tablissement lors de la mise en place d une proc dure disciplinaire Il peut y avoir le cas de l l ve pour lequel le chef d tablissement a d cid de prononcer une mesure d exclusion qui peut aller jusqu huit
205. r depuis que le directeur du Centre national des uvres universitaires et scolaires Cnous a accept il y a trois ans d j de proposer chaque centre r gional Crous de d signer un correspondant pour le m diateur acad mique concern Le dipl me du master est une pr occupation majeure il est donc au programme de ce comit Les usagers Les l ves ReMEDIA 11 01 l ves handicap s veiller la coh rence entre projet personnalis de scolarisation PPS et preuves du baccalaur at Quelques r clamations r centes ont alert le m diateur quant de possibles inco h rences entre les prescriptions du PPS et les obligations r glementaires organisant le baccalaur at Ainsi un l ve de premi re dispens d enseignement scientifique par son PPS a t convoqu afin de passer les preuves anticip es sans avoir pu s y pr parer Le m diateur souhaite qu en compl ment sa circulaire du 27 d cembre 2011 la DGESCO rappelle aux chefs d tablissement la n cessaire compatibilit entre les am nagements du PPS ou PAI projet d accueil individualis et les contraintes r glementaires des examens D bat lors du comit de suivi La DGESCO note que des chefs d tablissements peuvent tre mis en difficult du fait de la complexit des proc dures li es la sant des l ves ReMEDIA 11 02 Ne pas ob rer les possibilit s de redoublement Les classes de fin de cycle troisi me et term
206. r fin de contrat ou pour une stabilit dans l emploi A Soigner la fin de contrat e Le minist re doit prendre toutes les mesures n cessaires pour informer les agents concern s de la non reconduction du contrat et de ses motifs avant qu il ne se termine am liorer la proc dure d indemnisation et des d lais qui y sont attach s laborer des documents lisibles par P le Emploi et les organismes sociaux e L employeur public doit assumer ses responsabilit s B Faciliter la stabilit de l emploi e Le minist re doit intervenir plus fermement aupr s des services pour rappeler les conditions du passage de CDD en CDI e La question de la VAE et de la Raep est primordiale e Le d compte du temps partiel doit tre effectu de la m me mani re que pour un titulaire e Le classement dans le corps enseignant doit valoriser les services enseignants accomplis comme non titulaire Le m diateur recommande une information port la connaissance des agents concern s en cours de contrat sur la date et les motifs en cas de non reconduction une information pr cise et claire sur le d roulement de la proc dure d indemnisation ch mage et un suivi des dossiers en liaison avec P le Emploi une r flexion pour clarifier les documents fiche de paye trop vers qui sont ensuite communiqu s P le Emploi et aux organismes sociaux actuellement tr s peu lisibles un rappel aux diff rents
207. r nom de domaine et intitul de mention choisir dans une nomenclature nationale Le concept de sp cialit qui n existait dans aucun texte devrait dispara tre Quant au passage L3 M1 il est pr vu d instaurer un cadre de correspondance afin de faciliter cette transition L offre de formation de master pourra tre appr hend e au niveau d un site et non plus au niveau de chaque ta blissement L objectif est d en venir une organisation du master en un dipl me unique organis en quatre semestres et de mettre fin aux re us coll s du bac 4 en modifiant l arr t du 25 avril 2002 Il est de plus imp rieux que les d cisions n gatives d acc s au master soient motiv es Dans le cadre de la nouvelle proc dure d accr ditation des nouveaux masters une attention particuli re sera port e sur les statistiques d insertion professionnelle ou de poursuite d tude ce qui permettra aux tudiants de s orienter en connaissance de cause ReMEDIA 11 07 Organiser le cycle du master Lenseignement en master est r glementairement organis comme une seule formation sur deux ann es successives un cycle un bloc avec un continuum reconnaissant ainsi la vocation et le droit des tudiants r unissant les soixante premiers cr dits europ ens ECTS correspondant l ann e universitaire dite M1 d acc der aux soixante autres cr dits de la deuxi me ann e dite M2 Les parcours types de formation L article 10 d
208. r prise en charge doit tre globale Il lui semble que toutes les r ponses m ritent d tre tudi es pour peu qu elles impliquent une volont d ducation de r ducation et d apprentissage de la vie collective Le m diateur recommande la mise en place dans chaque acad mie de modalit s d accueil des l ves exclus qui ne peuvent pas tre imm diatement rescolaris s dans un autre tablissement ReMEDIA 12 05 Faire une analyse de la mesure tendant l engagement automatique d une proc dure disciplinaire Le d cret n 2011 728 du 24 juin 2011 a modifi plusieurs articles du Code de l ducation sur la discipline des l ves des tablissements d enseignement du second degr Dans son nonc il est mentionn que l engagement d une action disciplinaire sera automatique dans certains cas de violences verbales physiques ou d autres actes graves Il a t d cid par ce texte r glementaire que le chef d tablissement serait tenu d engager une proc dure disciplinaire soit quand il se prononce seul sur les faits qui ont justifi l engagement de la proc dure disciplinaire soit en saisissant le conseil de dis cipline dans deux cas lorsque l l ve serait l auteur de violence verbale l gard d un membre du personnel de l tablissement lorsque l l ve commettrait un acte grave l gard d un membre du personnel ou d un autre l ve Enfin il a t galement
209. rait nier le caract re propre du dipl me de master cursus en quatre semestres que la m diation d fend par ailleurs Le m diateur est satisfait de cette reconnaissance du droit se voir d livrer la ma trise Le magist re Le m diateur constate que les magist res dipl mes d universit DU en trois ans apr s une premi re ann e d tudes sup rieures et conduisant bac 4 disparaissent progressivement avec la g n ralisation des masters qui assurent des formations de m me niveau Il s en remet l autonomie des universit s pour qu elles appr cient l opportunit de rationaliser leur offre en mettant en extinction les formations de magist re par subs titution ou conversion progressive en formation de premi re ann e de master Les seconds masters Le m diateur recommande une r flexion sur la pratique des seconds masters dans le m me domaine Pr paration du comit de suivi La DGESIP indique que les tudiants ont la possibilit d effectuer un second master mention ou sp cialit diff rente Ce second dipl me peut tre effectu au sein du m me domaine au sens de la nomenclature des dipl mes de l enseignement sup rieur En effet au sein d un m me domaine par exemple sciences technologies sant ou droit conomie gestion il existe une grande vari t de mentions et de sp cialit s Les doubles masters Le m diateur demande qu une r flexion soit ouverte sur l int
210. re explication sur leur relev de notes Une fois le sigle d crypt non valide le candidat ne comprend pas davantage l origine de son chec cette preuve Le candidat doit tre inform du motif de la non validation d preuves celui ci ayant t nonc dans la r glementation de l examen et port la connaissance du candidat lors de son inscription ReMEDIA 12 11 S curiser l envoi des documents officiels notamment des dipl mes Tr s r guli rement le m diateur est amen traiter de r clamations d usagers faisant tat de perte de documents officiels ou de non r ception d envoi Le relev de notes n a pas de caract re officiel Le dipl me officiel transmis au candidat Vadresse communiqu e au moment de l inscription est envoy en courrier simple Lorsqu ils ont gar ou n ont pas re u leur dipl me CAP baccalaur at BTS et que cela conditionne leur embauche ces usagers r clament un duplicata qui leur est g n ralement refus L enseignement priv ReMEDIA 12 13 Mettre en place un nouveau dispositif de reconnaissance des tablissements priv s non scolaires Le m diateur a constat que s agissant de l enseignement non scolaire les nombreux dispositifs de reconnaissance de label de certification d habilitation ou d agr ment existant actuellement introduisaient une confusion dommageable Cette situation complique galement la t che des services En l t
211. res de l conomie et du Budget Le m diateur de la Mutualit sociale agricole Le m diateur du Groupe La Poste Le m diateur de P le Emploi Le m diateur de la RATP Le m diateur de la SNCF La m diatrice de la Ville de Paris Le m diateur de Paris Habitat OPH Le m diateur aupr s de BNP Paribas Chapitre cinqui me Des m diateurs de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur mode d emploi e Vous tes un parent d l ve en conflit avec un enseignant ou l administration et le dialogue est rompu e Vous n arrivez pas obtenir les explications qu appellent les d cisions prises l gard de votre enfant e Vous tes un tudiant ou un adulte en formation et vous n arrivez pas vous faire entendre sur un probl me de bourse d inscription de d roulement d un examen e Vous tes un enseignant ou un administratif en d saccord avec une d cision relative votre carri re votre affectation votre r mun ration ET votre d marche aupr s des services concern s n a pas abouti et vous recherchez une solution l amiable ALORS vous pouvez faire appel au m diateur Des m diateurs pour aider en cas de litige les usagers et les personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur au plus pr s de chez vous des m diateurs acad miques au niveau national le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement
212. rges Enesco 94010 Cr teil cedex 04 T l 0157026030 Fax 0157026250 mediateur ac creteil fr Dijon G rard Donez Rectorat 2G rue G n ral Delaborde BP 81921 21019 Dijon cedex T l 0380448607 Fax 0380448695 mediateur dijon ac dijon fr Grenoble R my Pasteur Rectorat 7 place Bir Hakeim BP 1065 38021 Grenoble cedex T l 0476747685 ou 06109905 26 Fax 04767475 00 ce mediateur ac grenoble fr 169 Guadeloupe Jack Arron Rectorat Boulevard de l Union 97142 Abymes T l 0590213859 Fax 0590216504 mediateur ac guadeloupe fr Guyane Rapha l Robinson Rectorat Route de Baduel BP 6011 97392 Cayenne cedex T l 05 9435 1347 mediateur ac guyane fr Lille Alain Galan DSDEN du Pas de Calais 21 boulevard de la Libert 62000 Arras T l 0321238255 mediateur62 ac lille fr Philippe H mez Rectorat 20 rue Saint Jacques BP 709 59033 Lille cedex T l 03 20156715 Fax 03 20156065 stephanie allaeys ac lille fr Francis Picci DSDEN du Nord 1 rue Claude Bernard 59033 Lille cedex T l 0320623083 Fax 0320623291 ce i59mediateur ac lille fr Limoges Guy Bouissou Rectorat 13 rue Fran ois Ch nieux 87031 Limoges cedex T l 0673 87 0482 Fax 0555798221 170 mediateur ac limoges fr Lyon Pierre Henri Besson Mich le Bournerias Rectorat 92 rue de Marseille BP 7227 69354 Lyon cedex 07 T l 0472806012 mediateurs academiques ac lyon
213. rieur et effacent le clich r pandu du d sint r t de chacun Ces lettres montrent aussi dans quelles conditions personnels et usagers acceptent de s engager Car l engagement individuel et collectif demeure une pierre d angle des m tiers de l enseignement Ces t moignages offrent aussi au m diateur l occasion de se forger une opinion sur les fonctionnements institutionnels et ainsi peut il prendre part aux d bats conduits tant par les inspections g n rales que par la direction des tudes de la prospective et de la pr vision de nos minist res C est l addition de l tude des r clamations individuelles largement du ressort des m diateurs acad miques et de ces t moignages qui ont permis de construire le contenu des auditions du m diateur l Assembl e nationale et au S nat Pour le pr sent rapport diff rents th mes ont retenu notre attention non pas que le nombre des r clamations aurait explos mais en raison de la persistance des litiges au fil des ans ou de la volont du m diateur de compl ter des travaux ant rieurs et ainsi d apporter des id es dans un d bat difficile ou de soulever une question envisag e diff remment de l ordinaire Ces trois th mes sont largement inspir s des r ponses aux litiges telles que les ont imagin es les m diateurs tant au niveau acad mique que national Les familles se plaignent du non remplacement des professeurs Le sujet est r current les directions du minist
214. rononc e il n y a pas toujours de suivi organis de la part des directions d partementales De ce fait des mesures de r affectations ne sont pas suivies d effet soit du fait de la famille qui refuse l tablissement d sign soit du fait de chefs d tablissement dissuasifs Des situations de d scolarisation s installent alors sans que les services d partementaux en soient n cessairement avertis Un ph nom ne a t constat galement par le m diateur c est la perte de confiance en l institution par des parents apr s une mesure d exclusion d finitive de leur enfant Il peut y avoir de leur part une contestation de la sanction qui va g n rer pour leur enfant une phobie scolaire couverte par des certificats m dicaux ou un d saccord sur la sanction ou sur l tablissement de r affectation en raison de sa r putation de son loignement qui aura aussi comme r sultat une d scolarisation La d scolarisation qui se prolonge faute de trouver un nouvel tablissement pour accueillir l l ve peut aussi amener les parents consid rer la sanction d mesur e Cela peut avoir l effet inverse celui recherch en compromettant l autorit de l cole et le travail effectu par le chef d tablissement pour que l l ve prenne conscience de son d rapage Les r clamations qui parviennent au m diateur montrent bien ce ph nom ne pr occupant Les d partements o cela semble le plus dysfonctionner sont ce
215. rs des dossiers trait s contre seulement 31 en 2000 La part des r clamations pr sent es par les personnels diminue de fa on r guli re dans le total des r clamations trait es par le m diateur En valeur absolue le nombre de ces r clamations n est pas sup rieur ce qu il tait en 2000 La plupart des personnels qui adressent une r clamation aux m diateurs sont des enseignants titulaires ils repr sentent 68 des dossiers pr sent s par les personnels voir tableau n 2 Graphique n 5 Origine des r clamations Origine des r clamations GO eis eee err ere re ee ere tare re ey re ees 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 BH Personnels M Usagers 144 Graphique n 6 R clamations pr sent es par des personnels en 2012 Personnel non titulaire 14 Personnel enseignant titulaire Personnel titulaire non enseignant 68 9 Le nombre des r clamations adress es au m diateur par les usagers de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur progresse lui nettement ann e apr s ann e la progression est encore de 12 par rapport l an dernier le nombre des dossiers 6759 ayant plus que quadrupl par rapport l ann e 2000 On peut penser que cette augmentation r sulte pour une bonne part de ce que Vexistence du m diateur est chaque ann e un peu mieux connue des p
216. s Les tablissements techniques reconnus obtiennent automatiquement cette autorisation Elle peut tre galement accord e aux autres tablissements d enseignement sup rieur enseignement libre et enseignement technique non reconnu S agissant des bourses de l enseignement scolaire elles sont r serv es aux l ves des tablissements sous contrat L autorisation d accueillir des tudiants couverts par la s curit sociale tudiante Les tablissements d enseignement technique et les tablissements d enseignement sup rieurs libres qui y sont autoris s peuvent galement b n ficier du fait que leurs tudiants seront couverts par la s curit sociale tudiante Cette autorisation l instar de l autorisation d accueillir des boursiers accro t l attractivit des tablissements qui en b n ficient Cette autorisation pourrait constituer une source de fraude Elle peut inciter la cr ation d tablissements fictifs ou de fili res fictives au sein d tablissements d clar s destin s fournir une couverture de la s curit sociale aux clients de ces tablissements Les services rectoraux interrog s sur ce point ne disposent pas de donn es concernant la r alit ou l ampleur de ce type de fraude Comme il a t dit plusieurs reprises les contr les sur place qui permettraient de v rifier la r alit de l activit d enseignement d clar e ne sont pas organis s Selon le
217. s clairer sur leur situation administrative et financi re C La r daction par ce m me service d un guide l usage des personnes ressources gestion naives m decins de pr vention assistants sociaux DRH quipes de direction des EPLE IEN D La n gociation d un accord avec la MGEN pour que le compl ment de revenus qu elle assure ses adh rents en cas d arr t de travail pour des raisons de sant ait un caract re automatique donc sans d marche particuli re de leur part E La mise en place dans chaque acad mie d un service charg de la sant des personnels F l int rieur de cette structure la d signation d un chef de file charg du suivi des dossiers tout au long de la proc dure Pr paration du comit de suivi La DGRH indique que la r daction des brochures destination des agents et des gestionnaires est bien avanc e les services acad miques vont tre consult s et ces documents devraient faire l objet d une diffusion la fin du premier trimestre 2013 ReMEDIA 09 02 S appuyer sur les m decins de pr vention pour faire progresser la m decine du travail Des missions essentielles sont confi es aux m decins de pr vention en mati re de suivi de la sant des personnels De par leurs fonctions ils peuvent d tecter de possibles probl mes de fonctionne ment de certaines instances m dicales et le refus de cong s longs pour des pathologies qui bien que tr s invalidantes
218. s tudiants boursiers et que son titre international Master of Science tait certifi par l tat et enregistr au niveau I dans le RNCP Il a transmis la r clamation de l tudiant au minist re de l Enseignement sup rieur 40 Cette situation de flou est dommageable tout d abord pour les services de l admi nistration qui n ont pas une conscience claire de la r gle de conduite qu ils doivent se fixer dans leur relation avec les tablissements priv s des missions que la loi et la r glementation leur assignent et des marges d appr ciation dont ils peuvent disposer Elle peut tre dommageable galement pour les tablissements eux m mes qui lorsqu ils souhaitent d livrer des prestations de qualit ont besoin de conna tre l tendue des contr les auxquels ils doivent tre pr ts se soumettre et la nature des appuis publics qu ils sont susceptibles de recevoir Cette situation de flou est surtout pr judiciable aux clients des tablissements dans de nombreux cas les personnes qui envisagent de recourir aux services d un tablissement priv ignorent le degr de contr le que celui ci subit Ils ne savent pas davantage si et dans quelle mesure la qualit des prestations de cet tablissement est ou non garantie Les tablissements entretiennent le flou quant leurs relations avec l Etat Il appara t que certains tablissements priv s tirent parti de cette situation de flou pour attirer leur c
219. s Il semble que les organismes priv s ou publics ne soient plus en mesure de r pondre une telle demande notamment dans le contexte conomique actuel Les examens ReMEDIA 12 09 Autoriser la dispense de domaines g n raux l examen du CAP et du BEP au del des dipl mes de l ducation nationale Les CAP et les BEP sont des dipl mes professionnels Comme tous les dipl mes de l enseignement professionnel de l ducation nationale ils sanctionnent des comp tences professionnelles et g n rales celles ci contribuant une bonne insertion profession nelle et permettant la poursuite d tudes et la formation tout au long de la vie Deux sortes d preuves attendent donc les candidats des preuves professionnelles li es la sp cialit et des preuves g n rales fran ais histoire g ographie ducation civique math matiques sciences physiques et chimiques et pour certaines sp cialit s langue vivante trang re Les candidats qui se pr sentent l examen ne sont pas seulement des l ves en formation ils peuvent avoir quitt depuis des ann es les tudes et tentent une reconversion professionnelle Aux termes des articles D 337 18 et D 337 28 du Code de l ducation dans des conditions fix es par arr t du ministre charg de l ducation les candidats titulaires de certains titres ou dipl mes peuvent tre dispens s de l obtention d une ou de plusieurs unit s constitutives de ces dipl
220. s fait baisser le nombre d exclusions d finitives comme le montre le tableau ci apr s ombre de conseils de discipline ombre d exclusions d finitives Nombre d appels B ve lee 3 20 21 15 10 ombre d appels satisfaits 3 4 6 5 8 4 1 Il semble que des tablissements ne se sont pas arr t s aux nouvelles mesures propos es qui se trouvaient a la p riph rie des conseils de discipline et ont continu a r unir ces instances dont le fonctionnement n a pas t modifi Et le probl me de d scolarisation des l ves apr s passage devant cette instance est demeur bien pr sent Les exclusions prononc es des p riodes charni res constituent m me une double peine un l ve de deuxi me ann e en CAP exclu en mars la veille de son d part en stage ne peut ni terminer son ann e scolaire ni valider son CAP puisqu il n a plus de support d apprentissage pour effectuer son stage Ainsi saisi d un cas de ce type pour un l ve qui avait de bons r sultats jusque l le m diateur a d rechercher avec les services acad miques en pleines vacances de printemps l accord d un lyc e professionnel de 80 m me sp cialit qui acceptait d tre le support de ce stage pour cet l ve qui aurait sinon t interdit d examen Des r clamations manant de parents sont donc toujours adress es au m diateur ou des appels t l phoniques lui arrivent faisant ressortir aussi comme sujets de pr
221. s lettres re ues la m diation concernant par exemple la r forme des rythmes de l enfant il est clair que chacun a son id e et la fait valoir chacun a une attente et donc personne individuellement ou dans un groupe n est d cid appliquer des d cisions venues d ailleurs Dans ces lettres la passion l emporte sur la raison venant rendre le d bat plus difficile Retrouver des arguments de raison est aussi le travail quotidien du m diateur C est cette passion d enthousiasme ou de col re que contiennent les lettres qu il re oit s rement en dose infime au regard sans doute de la correspondance re ue par le ministre et les services Lors des travaux pr paratoires du comit de suivi les changes entre le m diateur les directeurs adjoints des cabinets des ministres les directions ont permis d tudier les recommandations et d expliciter les motifs de ces recommandations e Assouplir des fonctionnements qui trouvent leur origine dans la stricte appli cation des textes et ceci malgr l engagement de beaucoup tant au niveau acad mique que national pour r pondre favorablement aux r clamations qu il a d cid de soutenir Le m diateur mesure l effort des uns et des autres pour prendre en compte une gestion plus humaine des ressources et ainsi pour passer d une gestion des ressources humaines une gestion plus humaine des ressources Sans l engagement de chacun bien des situations seraient rest es sans solu
222. s ouverts certains contr les sont exerc s par l tat sur leur fonctionnement L tendue de ce contr le varie cependant sensiblement selon les cat gories d ta blissement Le contr le le plus tendu porte sur les tablissements scolaires hors contrat et sur l enseignement distance Concernant les tablissements scolaires hors contrat le rectorat peut faire effectuer chaque ann e un contr le dans l tablissement afin de s assurer que l enseignement qui 28 y est dispens respecte les normes de l instruction obligatoire et que les l ves ont acc s au droit l ducation L 442 2 Concernant les tablissements d enseignement a distance la loi pr voit qu ils sont soumis au contr le p dagogique de l tat Les membres des corps d inspection comp tents peuvent adresser aux organismes des observations et des injonctions Ils peuvent galement traduire leurs responsables et leurs personnels devant le conseil acad mique de l ducation nationale qui exerce le pouvoir disciplinaire Enfin les tablissements d enseignement distance sont soumis un contr le financier s ils re oivent des subventions L 444 3 Concernant l enseignement sup rieur les cours et tablissements doivent tre toujours ouverts et accessibles aux d l gu s du ministre de l Enseignement sup rieur La surveillance ne peut porter sur l enseignement que pour v rifier s il n est pas contraire la morale la
223. s proc dures discipli naires dans les tablissements du second degr visait r affirmer le respect des r gles et limiter le recours aux exclusions temporaires de la classe ou de l tablissement et aux exclusions d finitives de l tablissement afin d viter un processus de d scolarisation L accent tait mis sur le caract re ducatif des mesures prises l encontre d un l ve au comportement inadapt et sa responsabilisation De nombreux tablissements se sont appropri ces nouvelles mesures Ils se sont servis de la commission ducative pour renouer le dialogue avec l l ve et sa famille en traitant des difficult s de fa on globale en y nommant par exemple comme membres une assistante sociale un ducateur de quartier Ils ont d cid de mesures pare feu comme un tutorat de l l ve par un adulte un engagement crit modifier son comportement Des quipes ducatives ont construit des protocoles pour assurer la continuit de la scolarisation de l l ve concern ont d cid de mesures de responsabilisation Toutefois il semble que dans un certain nombre d tablissements rien n a chang depuis l entr e en vigueur des nouvelles dispositions Ainsi en 2011 2012 le taux de conseils de discipline se terminant par une d cision d exclusion d finitive a t de 68 dans une acad mie de 57 dans une autre Dans une acad mie moyenne en termes d effectifs les nouveaux textes n ont pa
224. s que ces sondages soient syst matiques ni r guliers Dans les cas o les services constatent une anomalie dans les publicit s diffus es ils demandent aux tablissements concern s de modifier leur publicit En revanche les services ne proc dent dans aucun des rectorats consult s par le m diateur au recueil syst matique et au contr le pr alable des publicit s qui sont normalement prescrits par la l gislation Concernant les r gles de d nomination le m diateur a pris connaissance de plu sieurs exemples de d nominations d organismes d enseignement qui ne mentionnent pas leur caract re priv Les services charg s des contr les pr vus sont tr s nettement sous dimensionn s Le m diateur a constat que les services d administration centrale et des rectorats charg s d effectuer les contr les sur les tablissements priv s sont quantitativement tout fait insuffisants pour que les contr les en questions puissent tre assur s La grande qualit et la conscience professionnelle des personnes que le m diateur a rencontr es ne peuvent en aucune mani re compenser les effets du sous effectif C est ainsi que dans un important rectorat le service charg du suivi et du contr le de l enseignement sup rieur soit plus de 300 tablissements d clar s comprend seule ment quatre personnes charg es plein temps de ce dossier ainsi que deux cadres pour qui le suivi de l enseignement priv ne consti
225. s renvoient des questions financi res ou sociales frais de scolarit bourses allocations gratuit Un certain nombre de r clamations li es aux questions de handicap ont t trait es par les m diateurs cette ann e encore Au vu de ces donn es chiffr es on peut effectuer les constatations suivantes pour ce qui est de l volution respective des diff rentes cat gories de r clamations pr sent es par les usagers Les r clamations relatives la vie scolaire et universitaire aux examens et concours et la scolarit et inscriptions ont fortement augment depuis dix ans dans les trois cat gories le nombre des dossiers a plus que tripl L augmentation continue des r clamations concernant la scolarit et les inscriptions refl te sans doute en premier lieu les difficult s li es l application de la carte scolaire Le nombre des r clamations concernant les examens et concours n a cette ann e augment que de fa on limit e 148 Graphique n 9 Domaine des r clamations pr sent s par les usagers en 2012 Handicap Divers 2 J et inscriptions N Examens et concours Questions financi res et sociales Vie scolaire 18 et universitaire Les d lais d intervention des m diateurs Pour ce qui est des dossiers r gl s d finitivement en 2012 le d lai de r glement a t inf rieur ou gal trois mois dans 84 des cas et sup rieur trois mois pour 16
226. s services interrog s les autorisations d accueillir des boursiers ne sont accord es qu des tablissements connus de l administration et ne peuvent donner lieu une fraude fond e sur une activit fictive Les contrats d tablissements Les tablissements priv s d enseignement sup rieur libre ou technique peuvent passer avec l tat des contrats d une dur e de cing ans L tat peut prendre en charge 20 des d penses de fonctionnement des tablissements sous contrat Les tablissements couverts par ces contrats sont au nombre de 56 par exemple l Institut catholique de Paris ou l ESSEC Ils accueillent 70 000 tudiants Les subventions de l enseignement technique Les tablissements techniques reconnus peuvent b n ficier de subventions Ces subventions peuvent tre destin es la construction de locaux et leur quipement par exemple installation de laboratoire ou d atelier Il faut relever que le b n fice de subventions destin es la r alisation et l qui pement de locaux est r serv aux tablissements priv s techniques les tablissements d enseignement libre ne peuvent en b n ficier De m me les tablissements d ensei gnement scolaire qu ils soient sous contrat ou hors contrat ne peuvent b n ficier de subventions pour la construction de leurs locaux 38 Le m diateur a t inform de ce qu il pouvait exister un risque de d tournement de subventions Il
227. s trop loign es d un acc s limit la formation continue acad mique l chelon local le chef d tablissement doit accompagner le rempla ant dans sa prise de fonction en m nageant un accueil de qualit Les concours ReMEDIA 12 23 All ger le dispositif des concours de recrutement d enseignants Au moment o s labore une importante r forme du recrutement et de la forma tion des enseignants le m diateur constate que la proc dure des concours n a cess de se complexifier Pour le CRPE ce ne sont pas moins de quatre certifications compl mentaires qui sont exig es peine de nullit de la candidature natation premiers secours C2i2e CLES2 Le r sultat de ces ajouts successifs est doublement p nalisant pour les candidats toujours susceptibles de ne pas satisfaire dans les d lais requis l une de ces exigences pour le minist re qui se prive de bons candidats pour les services du minist re qui voient leurs t ches alourdies de nombreux contr les 104 Les probl mes financiers ReMEDIA 12 24 Revoir la r mun ration des enseignants suppl ants en instituts m dico ducatifs Actuellement l ducation nationale r mun re 300 ma tres suppl ants engag s en qualit d instituteurs suppl ants dans les instituts m dico ducatifs IME qui accueillent des enfants et des adolescents atteints de d ficience dominante intellectuelle Ils ont t recrut s par l
228. se pr munir du renouvellement d un stage au titre d un redoublement sur le m me site ou dans la m me entreprise L ann e de c sure Pendant une ann e de c sure le lien juridique avec l tablissement d enseignement est seulement suspendu Cependant la c sure est parfois obligatoire ou recommand e dans un parcours universitaire elle est une condition n cessaire pour entrer dans une ann e d tudes ou reprendre des tudes Le droit la reprise d tudes doit tre alors inscrit dans la d cision de suspension d tudes de master et dans la convention de stage Pour le m diateur d s lors que les statuts de l apprentissage ou de l alternance ne sont pas envisageables pendant la c sure le statut du salariat ou un statut conf rant une r mun ration du m me ordre doit tre envisag Pr paration du comit de suivi La DGESIP mentionne que selon les dispositions de l article 1 du d cret n 2010 956 du 25 ao t 2010 l tudiant qui suspend temporairement sa pr sence dans l tablissement dispensant une formation sup rieure conserve la possibilit de rester dans une entreprise en qualit de stagiaire mais il doit justifier en plus de la convention de stage d un contrat p dagogique sign par l entreprise et par son tablissement de formation sup rieure Ce n est qu cette condition qu il pourra prolonger son stage au del du plafond annuel de 6 mois instaur par l article L 6
229. seignement affich e au niveau du recrutement et de garantir l adaptation des personnels aux volu tions des publics et des pratiques C est une pi ce maitresse du syst me et les contraintes impos es par le remplacement ne doivent pas conduire a des calendriers de stages dissuasifs ni a des proc dures trop lourdes ce serait un contresens Lenqu te conduite par le S nat sur la condition enseignante insistait d ja sur ce point La formation continue est un l ment clef pour mettre en place une gestion des ressources humaines moderne et attentive aux personnes notamment pour faciliter les fins de carri re des enseignants et les aider surmonter l usure Les recherches des ergonomes montrent que l exp rience accumul e par les professeurs ne permet pas elle seule d amortir les effets du vieillissement La formation continue est une condition n cessaire pour permettre aux enseignants de prolonger leur activit dans de bonnes conditions Les groupes d changes de pratique sont de plus en plus appr ci s des jeunes enseignants ces sch mas de formation entre pairs se d veloppent dans les acad mies Le rapport du S nat rend compte d une exp rience initi e par le CNAM Le travail consiste d velopper chez chaque participant le pouvoir d agir sur son m tier et la capacit de reprendre la main sur les t ches qui lui sont prescrites Les solutions aux probl mes rencontr s aux exp riences voqu es survienn
230. sembl e nationale le 7 f vrier relative la loi d orientation et de programmation pour l ducation nationale lui a fourni l occasion en se fondant sur les r clamations re ues d exprimer des l ments de diagnostic et de faire des pr conisations sur le fonctionnement du syst me d enseignement pour tous les degr s Le paysage autour de l enseignement change Au regard des r clamations re ues il n est plus possible et moins que jamais de parler d un public homog ne ni pour les l ves ni pour les tudiants ni pour les personnels ni pour les familles Pour traiter les r clamations il faut apprendre conna tre le public qui s adresse lui et apprendre s adresser ce public Les comportements voluent chacun est plus exigeant chacun tente de faire valoir son point de vue voire ce qu il pense tre son droit L institution scolaire et universitaire doit de ce fait plus encore que par le pass expliquer ses d ci sions en un mot elle doit apprendre rendre des comptes Le mod le fondateur selon lequel l application stricte de la loi pour tous garantirait l autorit et l galit peine fonctionner De multiples accords pour r gler des conflits sont trouv s au niveau ter ritorial ou dans l tablissement entre des groupes de professionnels ou de familles d s lors que les divers acteurs peuvent se saisir d une libert d innovation et faire pr valoir des r ponses adapt es Dans le
231. semble des atouts et des contraintes de l tablissement C est dans cet esprit que les m diateurs interviennent Si certains parents en appellent une juridiction tant pour la contestation de proc dures que pour acc l rer le remplacement de professeurs sachant dans les deux cas que ce ne sera pas l objet de la d cision c est d abord pour assurer une visibilit du probl me soulev pour obliger l institution r pondre Le m diateur n est pas concurrent de cette d marche il agit dans un autre registre celui de la recherche en commun de solutions op rationnelles Lors du colloque organis le 17 janvier 2013 par l association du Club des m diateurs de service au public auquel participe activement le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur le pr sident du Conseil conomique social et environ nemental M Jean Paul Delevoye rappelait son analyse des difficult s que rencontre notre soci t Nous assistons l mergence d un monde nouveau avec la disparition d un monde ancien Le drame c est que la destruction pr c de toujours la construction C est un moment tout fait important parce que si la crispation du syst me sur la peur de lavenir fait que la douleur du changement appara t plus forte que la douleur de Vimmobilisme rien ne se fera 11 Le pr sident du Conseil conomique social et environnemental en appelait au devoir fait aux m diateurs de pers v rer
232. seul nombre de cr dits ECTS Si le dipl me national de master sanctionne une formation qui conf re 120 cr dits ECTS la r ciproque n est pas automatique toute formation codifi e sur 120 cr dits ECTS post licence n est pas obligatoirement sanctionn e par un dipl me ou un grade de master En effet le dipl me national du master doit ob ir un cahier des charges fix par l tat et la seule accumulation de cr dits ne fait pas une coh rence de parcours Le m diateur admet ce raisonnement mais demande s il est compr hensible pour les tudiants tant il rompt avec les cursus parcourus par eux D bat lors du comit de suivi pour l ensemble de la ReMEDIA 11 08 La DGESIP indique qu il revient au CEVU d adopter les crit res d acc s au master et de les rendre publics ReMEDIA 11 09 Les stages et l ann e de c sure La dur e des stages Les dur es des stages varient selon les masters avec des dur es minimales mais aussi une dur e maximale fix e par la loi six mois Les universit s doivent expliquer 126 elles m mes le principe de ces limitations qui prot gent la finalit p dagogique des stages en cours de cursus et pr servent l acc s l emploi et aux droits sociaux des futurs salari s Le non redoublement de stage sur un m me site Un stage ou sa soutenance peuvent ne pas tre valid s Inversement une pression existe pour faire des stages plus longs dans une m me soci t Il convient de
233. specter les bonnes m urs ou encore l obligation scolaire jusqu 16 ans L enseignement priv doit tenir compte galement de diff rentes r gles administratives par exemple l obligation de d claration fix es en particulier par le Code de l ducation C est dire que le principe de la libert de l enseignement ne peut conduire l tat se d sint resser de la fa on dont l enseignement priv fonctionne La question de l enseignement priv hors contrat ne peut tre consid r e comme relevant exclusivement du domaine des rapports commerciaux et de la seule comp tence des associations de consommateurs des services de r pression des fraudes et du juge judiciaire C est ainsi que la loi confie l tat la mission d effectuer diff rents contr les et v rifications et d assurer une certaine surveillance sur l enseignement priv Les r clamations re ues ont amen le m diateur poser un certain nombre de constats et identifier diff rentes situations qui lui paraissent insatisfaisantes Ces constats sont essentiellement de deux ordres Il semble tout d abord que l tat n exerce pas de fa on suffisante la surveillance sur l enseignement priv pr vue par la loi et ne met pas en uvre de fa on suffisamment approfondie les contr les prescrits par les textes Dans un grand nombre de cas les services de l administration sont m me dans l ignorance des contr les qui normalement leur incombent Au deme
234. suites apport es la r clamation transmise Toutefois lorsque son intervention lui para t justifi e en premier ressort le D fenseur des droits instruit la r clamation et adresse la r ponse au r clamant Dans ce cas il peut intervenir directement aupr s du service l origine de la d cision contest e ou se concerter avec le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Les r clamations trait es directement par le D fenseur des droits et relevant de la comp tence du M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur sont adress es en copie pour information ce dernier par le biais de la messagerie lectronique Lorsque le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur est saisi en premier lieu il instruit directement la r clamation En cas d intervention infructueuse il peut saisir le D fenseur des droits pour instruire le dossier Ce dernier le tient inform des suites apport es la r clamation transmise Lorsque la r clamation rel ve de la comp tence du seul M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Le D fenseur des droits informe le r clamant de l itrecevabilit de sa r clamation et de la possibilit de saisir le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Si la situation dont il est saisi rev t un caract re d urgence le D fenseur des droits adresse
235. sup rieur Qui peut saisir le m diateur Chaque usager parent d l ve l ve tudiant adulte en formation et chaque agent de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur 165 Quand le saisir En cas de blocage persistant lorsque les d marches que vous avez engag es aupr s des administrations de ces minist res n ont pas abouti Quel m diateur saisir Les m diateurs acad miques pour les r clamations concernant les services IA rectorat CROUS CNED et les tablissements cole coll ge lyc e universit relevant d une acad mie Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur pour les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux des minist res les tablissements comp tence nationale Onisep CNDP ou le SIEC Comment le saisir Vous pouvez saisir le m diateur directement par crit courriel t l copie en rappelant vos coordonn es et en fournissant tous les l ments n cessaires la compr hension du litige Que fait le m diateur Si l affaire est recevable il se rapproche de l autorit responsable de la d cision contest e pour rechercher par le dialogue une solution au litige Au plan national le m diateur remet aux ministres un rapport annuel public dans lequel il propose des mesures qui lui paraissent utiles pour am liorer le service public de l ducation nationale et de l enseign
236. t tort tre affect s dans l acad mie de leur stage Le m diateur souhaite que le minist re tudie rapidement la faisabilit d une nomination des stagiaires dans leur acad mie de premi re affectation 132 Les cong s longs de maladie et fins de droit ReMEDIA 09 01 Assurer le pilotage du dossier cong long de maladie et retraite pour invalidit Compte tenu de la complexit de la r glementation des difficult s administratives et financi res relev es dans les rapports susmentionn s des besoins particuliers de ces personnels fragilis s par une grave maladie des d lais tr s longs pris par certains dossiers complexes Le m diateur recommande A La cr ation d un service charg de la sant des personnels pour l ensemble des personnels de nos administrations l administration centrale t te de r seau des services sp cialis s acad miques et ayant pour mission la mise en place des outils d am lioration du fonctionnement des proc dures m dicales B L laboration par ce service d une brochure destination des personnels sollicitant un cong long de maladie ou une retraite pour invalidit pour les informer de leurs droits a leur remettre syst matiquement lors de la demande du premier cong long de maladie ou d une retraite pour invalidit Cette brochure p riodiquement actualis e devra contenir des informations pr cises et pratiques pour les aider dans leur d marche et pour le
237. t faites par le m diateur dans le rapport sur l ann e 2010 concer nant le premier degr qui font actuellement l objet d un suivi au minist re de l ducation nationale Ainsi la modification du r glement type d partemental des coles maternelles et l mentaires publiques est l tude C t second degr le minist re au cours de l ann e 2011 a publi diff rents textes les d crets n 2011 728 et 2011 729 du 24 juin 2011 relatifs la discipline dans les tablissements d enseignement du second degr et les tablissements d tat relevant du minist re de l ducation nationale la circulaire n 2011 111 du 1 ao t 2011 relative l organisation des proc dures disciplinaires dans les coll ges les lyc es et les tablissements r gionaux d enseignement adapt mesures de pr vention et alternatives aux sanctions publi es au BO sp cial n 6 du 25 ao t 2011 la circulaire n 2011 112 du 1 ao t 2011 relative au r glement int rieur dans les tablissements publics locaux d enseignement publi e au BO sp cial n 6 du 25 ao t 2011 l arr t du 30 novembre 2011 fixant les clauses types de la convention relative l organisation de mesures de responsabilisation pr vues l article R 511 13 du Code de l ducation En avril 2012 c est un vade mecum sur les mesures de responsabilisation dans les tablissements du second degr qui a t r dig Cette r forme de
238. t consid r s comme des priorit s effectives Il insiste notamment sur les points suivants organiser la formation continue de telle sorte que le droit formation des personnels n empi te pas sur le temps d enseignement des l ves r activer pour tous une formation tout au long de la vie r le primordial de l ESPE anticiper et pr venir rendre effective pour les enseignants une m decine de pr vention qui anticipe les difficult s professionnelles et propose des reclasse ments quand l exercice du m tier devant la classe n est plus possible Agir sur la qualit du remplacement Premier degr un pilotage d partemental Dans le premier degr lorsqu un professeur des coles est absent c est toute une classe qui n a plus aucun cours Lobligation scolaire contraint certes 4 accueillir les enfants g n ralement ventil s entre plusieurs classes en attendant l arriv e d un maitre rempla ant La mission du directeur est donc plus tourn e vers les l ves assurer l accueil l cole ne pouvant pas trouver au sein de son quipe sa propre solution de remplacement C est l inspecteur de circonscription en revanche qu il revient de s investir dans les choix et d cisions de GRH priorit s tablir entre l l mentaire et la maternelle entre telle ou telle cole entretiens avec les personnels pressentis mais l anticipation on le voit n est pas un levie
239. t d crire au m diateur et ces voix ne sont pas repr sentatives de la situation du corps enseignant Elles signifient n anmoins que des tensions existent au sein des tablissements et que le chef d tablissement n est pas toujours un DRH accompli voire n ambitionne pas de l tre C est une fonction intuitu personae qui para t plus li e aux talents et personnalit s que professionnellement d finie Directeur des ressources humaines gestionnaire d quipe homme de communication rompu aux changes relationnels l image du chef d tablissement demeure n anmoins encore construire En t moignent les travaux r cents d Alain Guerrier chercheur qui a voulu appr hender la fonction par la m taphore les entretiens r alis s mettent en vidence le souci d habiter la fonction plus que le professionnalisme d un m tier Ainsi observe t il de cette directrice d cole On devine travers son discours la sensation de devoir tout g rer tous azimuts tout en m me temps Elle dit elle m me vouloir tre efficace envers les parents avec les coll gues avec le personnel de service et avec les l ves I y a comme un enjeu tr s personnel offrir une image de ma trise parfaite ce qu elle pr cise en ajoutant tre partout pour ne pas tre attaquable Le risque est l parpillement Vue ainsi la t che est lourde et insurmontable d mesur e si les diff rentes missions ne sont pas d finies e
240. t de l enseignement sup rieur qui est entendue gr ce l alliance avec le D fenseur des droits 13 Premiere partie L enseignement prive clarifier les liens avec Etat Le m diateur re oit chaque ann e plusieurs centaines de r clamations concer nant l enseignement priv La plupart concernent l enseignement scolaire sous contrat d association avec l tat Ce n est pas de celles ci dont le m diateur entend traiter dans le pr sent rapport En d pit de son caract re propre l enseignement sous contrat est en effet plac de nombreux gards dans une situation proche de celle de l enseignement public Son fonctionnement d s lors n appelle pas de questionnement particulier ni ne justifie d investigations suppl mentaires s ajoutant celles qui sont actuellement conduites par les services comp tents du minist re S agissant en revanche de l enseignement hors contrat les r clamations qu il re oit conduisent le m diateur penser qu il existe l un domaine dont le fonctionnement suscite diverses interrogations L enseignement priv qu il soit scolaire ou sup rieur constitue en France une activit qui s exerce librement La libert d enseignement cependant l instar des autres libert s publiques s applique dans un cadre fix par la loi L enseignement priv doit par exemple respecter les r gles d hygi ne et de s curit d s lors qu un tablissement accueille du public Il doit re
241. t effectu s que de fa on partielle Les tablissements priv s sont soumis une obligation de d claration La l gislation pr voit que les tablissements d enseignement priv doivent tre d clar s La d claration est faite au rectorat de l acad mie dans laquelle l tablissement a son si ge Le pr fet le maire et le procureur sont galement destinataires de la d claration Le contenu de la d claration varie selon le type d tablissement premier degr second degr technique sup rieur distance Dans tous les cas l tablissement doit d clarer l identit du directeur fournir ses dipl mes et un extrait de son casier judiciaire L tablissement doit galement fournir les plans des locaux qui seront utilis s afin de faire appara tre leur conformit aux r gles d hygi ne et de s curit Lorsqu il s agit d enseignement technique les programmes et horaires de l ensei gnement que l tablissement se propose de donner doivent tre pr cis s De m me pour les cours et tablissements d enseignement sup rieur l objet des enseignements qui y seront donn s doit tre indiqu article L 731 3 du Code de l ducation Lorsque les tablissements d enseignement technique veulent tre reconnus ils doivent soumettre l approbation du minist re de l ducation leurs plans de cours et leurs programmes L 443 2 S agissant des organismes d enseignement distance la loi num re les diff ren
242. t explicit es Le chef d tablissement n est pas un surhomme mais un professionnel comp tent averti des cueils et des enjeux de sa fonction 1 REGARDS CROIS S de chefs d tablissement et conseillers principaux d ducation dans le second degr public en 2010 enqu te DEPP r alis e en collaboration avec la MGEN publi e en janvier 2013 64 Le m diateur recommande de veiller dans la formation initiale et continue des personnels de direction y compris des directeurs d cole inscrire un volet com munication information des parents et des l ves ou le renforcer trouver le bon niveau d information au bon moment et apprendre la faire passer ne s improvise pas L administration doit savoir rendre compte et rendre des comptes s pargnant par l des r clamations qui se d placeraient alors sur le terrain du dialogue Du morcellement horaire la construction d un v ritable concept de continuit p dagogique Heures perdues que doit on remplacer Le m diateur a en effet signal d embl e une nouvelle approche comptable des absences par les familles les demandes en r paration sont pr sent es calcul es en heures par discipline selon un taux horaire qui circule sur le net Cette conception rigide interdit toute modalit de continuit p dagogique qui permettrait par exemple des changes entre disciplines l approfondissement d une notion en cours et la reprise ult rieure de
243. t on galement avancer sur cette question par l organisation d une anticipation et d une pr vention effectives comme A Fortier le sugg re dans son tude L organisation d un r seau de m decins du travail se rendant dans les tablissements permettrait non seulement de favoriser le d veloppement des recherches sur la sant des enseignants mais aussi d anticiper le remplacement de ceux qui seraient d tect s comme des personnels risque sur le plan m dical Plus en amont c est aussi sur les absences elles m mes qu une telle organisa tion pourrait tre d terminante une m decine de pr vention efficace doit permettre d identifier les enseignants qui pour des raisons de sant ne sont plus en mesure d exercer face une classe et donc de faciliter leur reconversion professionnelle cet gard on peut regretter que la formation continue et la r adaptation n offrent pas davantage de possibilit s de passage entre la fonction enseignante et d autres m tiers de la fonction publique Sans m conna tre la difficult de recruter les m decins de pr vention n cessaires et indispensables ne serait il pas envisageable d organiser dans les acad mies une cellule sp cifique de sp cialistes de la m decine du travail qui travailleraient sur la pr vention et le traitement de ces troubles sp cifiques Recommandation 1 Formation et pr vention Le m diateur recommande que les deux p les formation et pr vention soien
244. t se traduisent de plus en plus par une demande d intervention du m diateur L absence de remplacement appara t comme une source d angoisse partag e par les parents et les enseignants Ces derniers s inqui tent du surcro t de travail qui leur est impos lorsque leurs coll gues ne sont pas remplac s Quand ils sont eux m mes malades sans pouvoir tre remplac s il n est pas rare de les entendre se plaindre d tre culbabilis s et soumis une pression psychologique douloureuse S organisant devant ces difficult s les tablissements commencent se tourner semble t il avec succ s vers des solutions de regroupements en r seau en bassin Am liorer l information et la communication en direction des l ves et des familles La lecture des r clamations concernant le remplacement montre en effet que ce point est central les familles et les l ves se sentent mal inform s tenus l cart voire m pris s laiss s sans proposition de compensation ni de rattrapage C est l engrenage d un rapport d animosit qui s enclenche entre les familles et une administration per ue comme forteresse indiff rente et impersonnelle Nos lettres et nos appels t l phoniques sont rest s sans r ponse c est sur ce fondement que s appuient en premier point des parents de coll giens pour introduire un recours en justice TA de Versailles 2003 Notre demande est motiv e sur trois points d abor
245. tes dispositions qui doivent tre contenues dans le contrat pass avec les clients Le Code de l ducation ne pr cise pas si le mod le de contrat doit figurer dans le dossier de d claration d pos avant louverture de l tablissement L 444 7 L administration re oit ces d clarations et contr le leur conformit la l gislation Elle ne d livre pas d autorisation Apr s un d lai d un mois apr s la date de la d cla ration deux mois pour certains types d tablissements l tablissement peut ouvrir si l administration n a pas fait conna tre son opposition L administration peut s opposer l ouverture des tablissements priv s Les raisons du refus d ouverture ne peuvent tenir qu l ordre public l int r t des bonnes m urs et l hygi ne L 441 1 et 13 Dans le cas des tablissements techniques les autorit s peuvent galement refuser l ouverture lorsqu il r sulte des programmes que l tablissement pr vu n a pas le caract re d un tablissement d enseignement technique L 441 11 Les d clarations num r es plus haut doivent intervenir l ouverture des tablisse ments Elles doivent intervenir de nouveau lorsque des changements sont apport s ce qui a t d clar initialement modification des locaux ou agrandissement changement d un enseignant modification des programmes Dans le cas des tablissements d enseignement sup rieur la liste des professeurs et le progra
246. teur DRH actif C est au demeurant l un des points forts galement mis en avant par les responsables de l enseignement priv interview s L absence relative de difficult s en mati re de remplacement alors que l enseignement priv ne dispose pas d un vivier de titulaires rempla ants tient selon eux au sentiment d appartenance des professeurs une communaut ducative ainsi qu la force du lien professionnel tabli avec le directeur qui recrute et mobilise son quipe les professeurs se rendent disponibles en interne par changes et compl ments de services La r cente enqu te de la DEPP vient de d montrer que les chefs d tablissement du public veulent tre avant tout des pilotes de leur tablissement mais n ont en revanche aucune app tence pour la gestion des ressources humaines 5 seulement admettent que dans la r alit ils doivent assumer cette responsabilit et ce n est plus que 1 dans le cadre d une projection id ale du m tier qui l inscrivent comme partie int grante de leur mission Il n est pas tonnant alors de constater malaises frictions stress et difficult s professionnelles dans l exercice du m tier d enseignant comme de chef d tablissement Ce constat interpelle le m diateur car il rencontre l cho de personnels titulaires ou non qui d plorent de n tre pas soutenus se disent isol s laiss s leurs difficult s Certes seule une infime frange a suje
247. tion mais au del des efforts personnels qui doivent tre salu s c est le syst me lui m me qui peut tre interpell e Demander l valuation des exp rimentations souvent importantes et les g n raliser si besoin pour fabriquer du bien commun du progr s commun e Favoriser la r solution amiable des litiges et en faire tous les niveaux une politique publique Les personnels les familles les l ves les tudiants attendent parfois avec anxi t des r ponses des incompr hensions des solutions des conflits Tous ont besoin que le droit s applique avec justice que les promesses soient tenues Des recommandations figurant dans le rapport sur l ann e 2011 ont disparu car soit il a t pris acte de la r ponse soit ces recommandations sont d sormais ins r es dans les travaux des deux minist res et il n y a plus lieu d s lors de les voquer lors de ce comit Concernant la direction g n rale de l enseignement scolaire les recommandations relatives au socle commun qui fera l objet de travaux dans les mois venir ont t de ce fait supprim es Il en est de m me pour les recommandations relevant du domaine du d l gu interminist riel charg de la pr vention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire avec qui le m diateur travaille aussi souvent que n cessaire En revanche il a d cid de garder les recommandations portant sur la discipline dans le premier degr car
248. tion au conseil de discipline l article D 511 31 du Code de l ducation dispose que le chef d tablissement convoque par pli recommand les membres de cette instance ainsi que l l ve son repr sentant l gal s il est mineur et ceux qui vont l assister au moins huit jours avant la s ance pour respecter les droits la d fense Le point de d part du d lai de huit jours court partir du jour de la notification c est dire la date de r ception de la convocation par l l ve ou sa famille Sachant que le destinataire dispose de quinze jours pour retirer le pli recommand La Poste il revient au chef d tablissement de fixer la date du conseil de discipline au moins vingt quatre jours apr s l envoi de la convocation Et comme le chef d tablissement se donne la plupart du temps une dizaine de jours pour organiser le conseil de discipline c est donc environ trente cinq jours qui seront n cessaires la tenue de ce conseil de discipline Il peut en application de l article D 511 33 en cas de n cessit interdire titre conservatoire l acc s de l tablissement un l ve en attendant sa comparution Le m diateur a observ que cette possibilit a pu tre utilis e dans certains tablissements de mani re r p t e conduisant ainsi une d scolarisation de l l ve d au moins un mois avant la r union du conseil de discipline B Agir contre la d rive de l exclusion temporaire de l tablissement pou
249. tion de la formation master mais pourrait le devenir C est cependant l unit d enseignement UE avec ses cr dits ECTS qui constitue l l ment de base qu il convient de mettre en valeur l UE assure la capitalisation des acquis et leur transf ra bilit vers d autres formations et d autres tablissements en France et aussi en Europe Cependant la seconde ann e d s lors qu elle comprend un stage long plus de deux mois et jusqu six mois pourrait tenir compte de la semestrialisation 122 Le redoublement La notion de semestrialisation et l organisation des formations en unit s d enseigne ment UE correspondant a des cr dits ECTS ne devraient plus conduire a envisager des redoublements d ann e ni m me de semestre Cependant la possibilit de redoubler une UE et les conditions pos es pour en b n ficier doivent tre pr vues dans l organisation du cycle du master Des dispositions sont prendre pour que l chec une UE n entraine pas une suspen sion d tudes D s lors qu une partie des UE est acquise il n y a plus de redoublement au sens de refaire une ann e ou un semestre mais des UE repr parer ou repasser Pr paration du comit de suivi Pour la DGESIP le principe de redoublement pr conis par la m diation peut appa ra tre contradictoire avec le principe qu elle d fend de semestrialisation Cela conduirait r server des places en premi re ann e pour
250. tion sociale et professionnelle Mais les difficult s li es a l adolescence les conflits de g n ration conduisent des jeunes manifester des comportements hostiles ou agressifs envers les adultes ou leurs camarades se mettre en danger ou mettre en danger des membres de la communaut ducative Hormis des comportements qui sont p nalement r pr hensibles pour lesquels l l ve est plac la suite d une proc dure judiciaire dans un tablissement sp cialis dans la plupart des cas le probl me est trait par l ducation nationale en interne Face des comportements caract ris s de manquements la vie civique et sociale l tablissement scolaire intervient par l interm diaire de mesures particuli res pour pr server un climat scolaire serein pour duquer et sanctionner si n cessaire l l ve perturbateur Il est noter que des mesures alternatives la proc dure disciplinaire comme la m diation par un adulte ou entre pairs ont trouv leur place dans quelques tablissements et contribuent am liorer le climat scolaire Il n en reste pas moins qu il y aura c t de ces mesures un traitement de certains comportements qui impliquera la mise en place de proc dures disciplinaires Suite la r union des tats g n raux de la s curit l cole les 7 et 8 avril 2010 le minist re avait d cid de r former les proc dures disciplinaires dans le second degr Des recommandations ont
251. torat faciliter les conditions mat rielles et notamment tenir compte des situations g ographiques Tenir compte par exemple des conditions de transport et de m t o difficiles avant de donner des postes multiples aux TZR dans certaines acad mies Un m diateur acad mique voque ainsi navr les difficiles journ es d un TZR affect en montagne sur deux tablissements distants de 30 km sans liaison par trans ports en commun par mauvais temps il lui fallait compter 1 h 30 pour passer de l un l autre dans des conditions de conduite al atoire Ou encore un autre m diateur signale le fait qu un rempla ant du secteur de B ziers a d accepter un remplacement Al s Ne pourrait on imaginer dans ce cas que deux acad mies limitrophes s entendent et se pr tent leurs personnels de remplacement Ainsi les acad mies tendues ont elles leurs extr mes zones souvent mieux desser vies par le r seau de l acad mie voisine que par leur propre topographie routi re les remplacements en Loz re ou Font Romeu par exemple sont ainsi toujours difficiles couvrir par l acad mie de Montpellier La solution pratique serait certes alors de rendre les fronti res acad miques moins imp rieuses Faciliter les conditions mat rielles versements des indemnit s et remboursements Les m diateurs ont t saisis de difficult s et surtout de retards de d dommage ments mat riels versement des indemnit s ou r
252. ts font signer des contrats portant sur toute la dur e de la formation pr vue soit deux ans voire trois ans ReMEDIA 12 15 Les tablissements priv s devraient faire figurer obligatoirement dans leur publicit une mention pr cisant leur statut Le m diateur a constat que les l ves et tudiants des tablissements priv s peuvent est de leur relation avec l tat Le m diateur sugg re que les tablissements priv s soient d sormais conduits a faire figurer obligatoirement dans leur publicit une mention pr cisant leur statut Cette mention serait tablie par la r glementation Par exemple les tablissements non reconnus devraient pr ciser qu ils sont des tablissements d enseignement priv s non soumis au contr le de l tat ReMEDIA 12 16 Renforcer les moyens de certains services administratifs Le m diateur a constat que les moyens humains dont disposent les rectorats taient bien trop limit s pour que les contr les et suivis souhaitables puissent tre effectu s Le m diateur recommande de doter certains services rectoraux de moyens suppl mentaires dans les acad mies dans lesquelles sont install s un grand nombre d tablissements Ces services devraient notamment se voir affecter des moyens d expertise et d inspection d di s au contr le de l enseignement priv ReMEDIA 12 17 Organiser une mission d inspection g n rale afin de compl ter le pr sent rapport L
253. tue qu une partie de leurs attributions Le m diateur a constat en outre que les services prouvent de grandes difficult s faire appel un nombre suffisant d experts L intervention d experts est pourtant normalement indispensable pour effectuer un suivi des tablissements expertise des dossiers de demandes d ouverture contr le du fonctionnement sur pi ces et sur place expertise des diff rents dossiers ouvrant droit aux dispositifs tels que la reconnaissance l autorisation de recevoir des boursiers l autorisation de recevoir des tudiants couverts par la s curit sociale expertise des dossiers de demande de subvention Il appara t notamment que les services ne disposent d aucun cr dit permettant de financer la r mun ration d experts ni leurs d placements Concernant le contr le de l enseignement distance il semble que l inspecteur qui en est charg soit seul pour tout le territoire Un ph nom ne r cent m rite enfin d tre signal Certaines coles de commerce d une part et des coles d ing nieurs d autre part situ es en r gion sont en train de constituer des groupements dont le si ge est situ Paris Il s agit pour ces coles de constituer des ensembles d une taille suffisante pour pouvoir participer la comp tition nationale et internationale sur le march de l enseignement sup rieur et de la formation Ce ph nom ne a pour cons quence de transf rer sur le rectorat de
254. uation de telle discipline Toutes les r clamations re ues font tat de ce qu elles nomment m pris manque de correction d humanit ReMEDIA 12 20 Concevoir une continuit p dagogique tout au long de l ann e Il para t en effet essentiel de discerner entre temps lib r et temps perdu La probl matique du temps de cours non assur est diff rente selon les niveaux en primaire c est l absence de r f rent stable qui fait difficult Dans le second degr les l ves vont en permanence ou peuvent sortir de l tablissement Au niveau du coll ge plus que le nombre d heures manquantes c est leur dispersion les trous dans l emploi du temps qui sont le probl me majeur des parents En lyc e la r cente avanc e vers une plus grande autonomie du travail des l ves r pond l exigence reconnue de les pr parer au travail universitaire pourquoi donc ne pas faire plus confiance aux l ves qui disent avoir besoin de temps pour s organiser travailler en autonomie changer des informations Les r clamations re ues par les m diateurs sont libell es en heures dues mais il para t bien plus op ratoire de raisonner en termes de programme qu en nombre d heures et d envisager diff rentes modalit s de reprise matin es suppl mentaires groupes modules soit prendre l ann e scolaire comme cadre du remplacement effectuer afin de mettre en place celui ci au mome
255. uels a t entrepris Le dossier du statut des AVS est en cours de discussion D bat lors du comit de suivi La DGRH conduit actuellement des n gociations avec les organisations syndicales sur les progressions de carri re et sur la gestion des fins de contrat et plus particuli rement sur le d lai de pr venance et l indemnisation Les mutations ReMEDIA 10 12 V rifier que les instructions visant viter l affectation d un enseignant d butant sur une classe de l enseignement sp cialis ainsi qu en cours pr paratoire sont appliqu es de fa on satisfaisante La classe de CP est g n ralement per ue comme la classe la plus exigeante Elle est galement la classe pour laquelle l enjeu scolaire est le plus lev Le minist re a rappel plusieurs reprises la n cessit d viter l affectation des enseignants d butants dans ces classes ainsi que dans les classes de l enseignement sp cialis Cependant ces recommandations ne sont qu indicatives et diff rents t moignages recueillis notamment par le m diateur l occasion de l instruction des r clamations qu il re oit montrent qu elles ne sont pas toujours suivies Le m diateur souhaite que le minist re puisse recueillir aupr s des rectorats les informations concernant l affectation des d butants afin de v rifier que les instructions conduisant leur viter d avoir prendre en charge certains niveaux de classes difficiles sont appliqu es de fa o
256. ur des droits et le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur proc dent des changes d informations et d analyses qui peuvent nourrir des propositions de r formes envisageables dans leurs champs de comp tences Article 3 D fense des droits et de l int r t sup rieur de l enfant Lorsque le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur ou un m diateur acad mique constate que la r clamation soit d embl e soit au cours de son instruction rel ve de la d fense de l int r t sup rieur et des droits de l enfant il transmet le dossier au D fenseur des droits Une attention particuli re est notamment apport e aux risques extrascolaires et l enfance en danger Des actions conjointes peuvent tre conduites dans le domaine particulier de la d fense et la promotion des droits et de l int r t sup rieur de l enfant Le D fenseur des droits et le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur proc dent des changes r guliers dans ce domaine Article 4 Organisation d actions conjointes de promotion des droits et d information visant am liorer l acc s aux droits Le D fenseur des droits et le M diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur peuvent mener toute autre action de partenariat en faveur de la promotion des droits et de l galit Article 5 Dur e Modification R siliation
257. urant les services ne disposent manifestement pas des moyens humains et mat riels qui permettraient d exercer de fa on effective la mission de contr le et de surveillance Cette situation d abstention conduit penser qu une partie des tablissements d enseignement priv s sont laiss s libres de fonctionner alors m me que leur s rieux et leur d ontologie m riteraient d tre v rifi s Il appara t en second lieu que la nature exacte des liens existant entre l tat et les tablissements priv s constitue une r alit tr s mal appr hend e aussi bien par les ta blissements eux m mes que par l administration et par les clients de ces tablissements Les liens entre l tat et les tablissements sont en effet variables complexes ambigus et parfois obscurs Le m diateur a constat que l administration n avait pas une id e claire du paysage d ensemble ni du r le qu elle devait y jouer Il a constat galement que la l gislation et la r glementation taient trop complexes clat es en diff rentes sources contradictoires obscures et parfois inapplicables Dans ces conditions les clients des tablissements priv s sont fr quemment dans l ignorance du statut exact des tablissements auxquels ils ont affaire des liens exacts qu ils entretiennent avec l tat et des garanties de s rieux sur lesquelles ils peuvent ou non compter Cette situation de flou est d autant plus dommageable que les clients c
258. us de tous les tablissements d un bassin d ducation sans que leur comportement en ait t modifi pour autant Il arrive encore qu un l ve qui se voit reprocher son absent isme soit sanctionn par une exclusion d finitive de son tablissement Dans un d partement durant l ann e scolaire 470 conseils de discipline ont donn lieu une mesure d exclusion d finitive R affecter les l ves concern s repr sente alors une v ritable gageure On est aussi tr s loin de la sanction ducative que recherchait le dispositif mis en place en 2011 Il convient donc d identifier les causes l origine d un nombre important d exclusions d finitives et d aider les d partements ou les tablissements concern s r fl chir d autres solutions E Pr voir les modalit s de r affectation des l ves exclus d un tablissement priv sous contrat si celles ci ne sont pas mises en place S agissant de la discipline de la mise en place ou non de conseils de discipline et de mesures d exclusions le chef d un tablissement priv sous contrat a toute latitude Il peut d cider d appliquer la proc dure fix e par les textes de l enseignement public ou s en affranchir En effet en vertu des articles R 442 39 contrat d association et R 442 55 contrat simple du Code de l ducation il assume la responsabilit de l ta blissement qu il dirige et d cide de la vie scolaire Ceux appartenant 4 une communaut du
259. ut exact d un tablissement donn vis a vis de l tat du degr de reconnaissance dont il b n ficie et de l ampleur du contr le qu il a ou non subi quant la qualit de ses prestations Il tudie aux tats Unis sur le campus d une cole fran aise de commerce priv e reconnu par le minist re fran ais les locaux sont en construction et les enseignants en cours de recrutement M G adresse une r clamation au m diateur l ve d une cole de commerce priv e il est tudiant depuis plusieurs mois sur le campus d une antenne de cette cole aux tats Unis Il explique au m diateur que les locaux tant en cours de construction les cours ont lieu dans des h tels situ s proximit les tudiants sont conduits se d placer en permanence et les salles mises disposition sont trop petites et inadapt es Surtout plusieurs cours ne sont pas assur s les enseignants tant encore en cours de recrutement selon ce qui a t expliqu aux tudiants Les cours manquants sont remplac s par des conf rences pr enregistr es Tout montre que les conditions n taient pas encore r unies pour que la formation puisse commencer d s cette ann e dans des conditions normales Pourtant les tudiants ont d payer un prix de plusieurs milliers d euros Le m diateur a constat que l cole priv e indiquait sur son site internet qu elle tait reconnue par l tat fran ais qu elle acceptait en France le
260. utre piste le d placement du centre de priorit en termes de ges tion Au lieu de consid rer la discipline et l unit horaire comme base de la r flexion l organisation de l enseignement priv a privil gi lattente de l usager Sans que les param tres du service rendu soient diff rents programmes organisation des s quences horaire global qualification des personnels le regard est port sur l usager non sur le statut disciplinaire et cat goriel des acteurs La continuit du service est donc un postulat et les absences g r es comme tout incident interne Dans sa conclusion le rapport de mission de VIGAENR soulignait ainsi qu elle avait pu observer la mise en place par l enseignement priv de strat gies efficaces de remplacement des enseignants ou d faut de prise en charge p dagogique des l ves Une conception globale et souple d une continuit p dagogique Qu est il en effet essentiel de remplacer Face ces difficult s on peut s interroger sur ce qu il est utile de remplacer un planning strict et hebdomadaire d heures de cours ou la ma trise de son programme par l l ve Les r clamations re ues par les m diateurs sont libell es en heures dues mais par del la question de fond d j soulev e impossibilit de d finir la r alit de ce qui est exigible qu en est il notamment des aptitudes et rythmes personnels de Vh t rog n it des classes et sa
261. uvent n anmoins tre d nomm s tablissements universitaires dans la mesure o leur cr ation est ant rieure la loi de 1880 L enseignement a distance L enseignement priv distance comprend de nombreuses entreprises Le secteur conna t une croissance soutenue notamment sous la forme du e learning Il couvre le champ de toutes les professions en particulier les trois suivants l enseignement scolaire obligatoire Un certain nombre d institutions souvent anciennes d livrent distance un enseignement correspondant l enseignement obligatoire l enseignement linguistique l enseignement de commerce Il faut signaler que les tablissements d enseignement distance organisent fr quemment des s quences d enseignement pr sentiel destination de leurs l ves elles ne constituent toutefois qu une part minoritaire de l enseignement Le soutien scolaire Le soutien scolaire est tr s peu r glement C est ainsi qu il n est pas soumis une obligation de d claration Le Code de l ducation indique seulement que les personnes condamn es ne peuvent exercer dans un organisme de soutien scolaire Le soutien scolaire prend deux formes il est organis par des entreprises ou des associations sp cialis es il prend la forme de cours particuliers dispens s par des personnes individuelles La formation continue de stagiaires Il faut signaler qu une partie des tablissements d
262. ux o des r gles claires et imp ratives n ont pas t arr t es pour r affecter l l ve exclu ou ceux dans lesquels les chefs d tablissement n ont pas t suffisamment responsabilis s Dans l id al lors d une proc dure disciplinaire qui aboutit l exclusion d finitive d un tablissement scolaire soit l l ve devrait tre maintenu dans l tablissement tant que la r affectation n est pas effective soit le conseil de discipline devrait d cider du lieu de r affectation de l l ve en ce sens la proposition faite dans la recommandation suivante 12 07 Le m diateur recommande au minist re de s assurer que la mesure d interdiction d acc s dans un tablissement scolaire lors de la mise en place d une proc dure disciplinaire est toujours utilis e bon escient la mesure d exclusion temporaire de l tablissement qui peut aller jusqu huit jours ne conna t pas de d rive des mesures d accompagnement de scolarit pour un l ve exclu temporai rement sont effectivement mises en place les causes de la disparit entre d partements ou tablissements du nombre d exclusions d finitives sont identifi es pour les limiter et pour r fl chir d autres solutions les modalit s de r affectation sont pr vues m me pour une exclusion d finitive prononc e dans un tablissement priv sous contrat les r affectations des l ves exclus sont trait es
263. v s dans le premier degr dont 93 sont sous contrat dans le second degr il y a 3472 tablissements priv s dont 85 sous contrat L enseignement sous contrat scolarise 880 000 l ves dans le premier degr soit 14 du total des l ves et 1 1 million d l ves dans le second degr soit 21 du total Le nombre d enseignants de l enseignement priv sous contrat est de 137 000 La grande majorit des tablissements sous contrat appartiennent l enseigne ment catholique Il existe galement des tablissements sous contrat protestants juifs musulmans et non confessionnels Comme il l a indiqu dans l introduction du pr sent chapitre le m diateur a choisi au del de cette pr sentation g n rale de ne pas int grer l enseignement sous contrat dans son tude L enseignement scolaire hors contrat L enseignement hors contrat est un enseignement confessionnel ou non confessionnel Il comprend 344 tablissements du premier degr et 524 tablissements du second degr soit au total 868 Il accueille 20 000 l ves environ dans le premier degr et 31 000 l ves environ dans le second degr Certains de ces tablissements sont hors contrat de fa on temporaire les associations qui les cr ent ayant pour objectif au terme de la p riode de probation requise par la l gislation de passer avec l tat un contrat D autres tablissements en revanche n ont jamais sollicit la conclusion
264. vent na tre de l coute de ces r clamations lues comme signalant en creux des leviers pour d nouer les crispations Dans le premier degr les manques de continuit ou de r f rent stable sont les plus signal s et pour le second degr dominent les r f rences l examen l orientation Ce sont les remplacements courts moins de deux semaines qui font probl me ReMEDIA 12 18 Agir sur les causes d absence Pour agir sur les causes et faire diminuer ce type d absences deux pistes paraissent essentielles La formation continue Les absences pour formation continue un droit des personnels constituent encore en effet pr s de 20 des cong s courts Les diff rents efforts engag s en mati re d organisation des stages donnent des r sultats positifs et m ritent d tre poursuivis En revanche la formation est aussi un appui primordial dans la pr vention des difficult s professionnelles causes fr quentes d absences courtes r p tition Formation tout au long de la vie est le terme juste qui prend ici tout son sens la formation initiale et les ESPE ayant jouer un r le de premier plan dans l installation et l entretien de ce socle de professionnalisation n cessaire La m decine de pr vention Il arrive que des enseignants par d motivation lassitude usure d couragement difficult s personnelles ou insuffisance professionnelle soient en grande difficult dans l

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Rapport du médiateur de l`éducation nationale et de l`enseignement