Coopération nucléaire en Amérique du Sud: le système de
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1. ia ERE a eiiiai oL m D 9 A La RENI DUL HUIT AE T T TL LLTI Konigi ini HET HU iii ut Ps ar D i z i E a E 0 dl e P j pa parties en collaboration avec l AIEA et conform ment aux termes de l accord afin de s assurer que ces mati res nucl aires ne sont pas d tourn es pour fabriquer des armes nucl aires ou autres engins explosifs nucl aires L accord pr cise encore que l AIEA doit appli quer ses garanties de mani re pouvoir en s assu rant qu il n y a pas eu d tournement aux fins ci dessus v rifier les conclusions du SCCC Pour cette v rification l AIEA doit notamment proc der des mesures et des observations ind pendantes conform ment la proc dure sp cifi e dans l accord Ce faisant elle tiendra d ment compte de l efficacit technique du SCCC Enfin l accord pr voit que les Etats parties l ABACC et l Agence doivent collaborer pour faciliter l application des garanties pr vues dans l accord et que l ABACC et l AIEA doivent viter tout double emploi inutile dans l accomplissement de leurs t ches Du fait que la signature de l accord quadripartite a pr c d la mise en uvre du SCCC et la cr ation de l ABACC il a t possible de tenir compte des relations futures entre les deux organisations et de leur n cessaire compl mentarit dans l application des garanties pr vues par l accord Bons pr sages Les efforts d ploy s par le Br2. lev s au cours des inspections des dispositions sont galement prises pour organiser un r seau de laboratoires br siliens et argentins en vue de l analyse d chantillons avec comparaisons inter laboratoires l ABACC a pour principe de faire analyser au Br sil les chantillons pr lev s en Argentine et vice versa A la lumi re de l exp rience pratique acquise avec le SCCC et l ABACC quelques points m ritent une mention sp ciale Comme le service d inspection comporte non seulement des experts en garanties mais aussi des AIEA BULLETIN 3 1994 33 34 La centrale nucl aire d Angra au Br sil Photo FURNAS Centrais El ctricas PERSPECTIVES sp cialistes de la conception et de l exploitation des installations le Secr tariat forme des quipes comportant g n ralement un expert des garanties et un sp cialiste du genre d installation inspecter Cela permet de v rifier de mani re suivie et plus efficacement que l installation fonctionne confor m ment aux d clarations initiales de l exploitant Un sp cialiste des op rations qui fait une inspec tion dans l autre pays apprend plus sur les difficult s et les inconv nients de l application des garanties dans un type particulier d installation et de retour ses occupations habituelles il cherchera am liorer l interface avec les garanties dans les installations analogues de son propre pays tablissement des relev s et r
3. s directement par leur pays ni les achats de mat riel qui rel vent de postes sp ciaux Avancement de la mise en uvre Pendant les premiers mois de 1992 il a fallu s assurer les ressources essentielles locaux recrute ment du personnel financement etc et pr parer la r glementation n cessaire au fonctionnement de l ABACC L accord de si ge entre le Br sil et l ABACC a t sign en mars 1992 et le Secr tariat a commenc ses activit s au si ge de l Agence Rio de Janeiro en juillet 1992 Les d clarations initiales de stock des deux pays ont t re ues en septembre 1992 et sont depuis lors syst matiquement tenues jour Comme les deux pays poss dent des mati res nucl aires soumises aux garanties de l Agence accords du type INFCIRC 66 le Secr tariat a d cid de v rifier la comptabilit de toutes les mati res nucl aires mais en accordant la priorit la v rification de la conception des installations et au contr le des mati res nucl aires non soumises aux garanties de l AIEA Ces travaux prioritaires ont t achev s en d cembre 1993 les renseignements descriptifs sur ces installations et le relev initial de tous leurs stocks taient alors v rifi s et l laboration des manuels d application respectifs tait bien avan c e On peut donc affirmer que toutes les mati res nucl aires du Br sil et de l Argentine sont actuelle ment plac es comme il convient sous les
4. tre ult rieurement reconstitu e et que l on sache toujours o l on en est sur chaque site Il s ensuit qu une grande partie du temps d inspecteur est consacr e au si ge de l ABACC des travaux pr c dant ou suivant les inspections L accord quadripartite E L accord bilat ral entre le Br sil et l Argentine est compl t par un accord quadripartite de garanties conclu le 13 d cembre 1991 Vienne entre les deux gouvernements l ABACC et l AIEA Aux termes de cet accord AIEA se charge galement d appliquer des garanties g n ralis es au Br sil et en Argentine cet accord est entr en vigueur le 4 mars 1994 et les v rifications de l AIEA ont commenc Par cet accord les Etats parties s engagent essen tiellement accepter l application des garanties pr vues toutes les mati res nucl aires dans toutes les activit s nucl aires men es sur leur territoire sous leur juridiction ou sous leur contr le en quelque lieu que ce soit exclusivement en vue de v rifier que ces mati res ne sont pas d tourn es pour fabriquer des armes nucl aires ou autres engins explosifs nucl aires En outre l accord stipule que l AIEA a le droit et l obligation de s assurer que les garanties sont effectivement appliqu es de cette mani re De son c t l ABACC s engage appliquer ses garanties sur les mati res nucl aires dans toutes les activit s nucl aires sur les territoires des Etats PERSPECTIVES
5. des fins pacifiques Cet accord est en vigueur depuis le 12 d cembre 1991 apr s sa ratification par les parlements du Br sil et de l Argentine laquelle a t suivie de la promulga tion avec force de loi des termes de l accord loi qui a force ex cutoire dans les deux pays L accord pr voit l application de garanties int grales et ins titue le syst me commun de comptabilit et de contr le des mati res nucl aires SCCC ainsi que l Agence brasilo argentine de comptabilit et de contr le des mati res nucl aires ABACC qui a pour mission d administrer et de mettre en uvre le syst me commun Le Br sil et l Argentine ont conclu des accords de garanties avec l AIEA dans les ann es 60 et 70 Ces accords d coulaient des accords de coop ration conclus par le Br sil avec les Etats Unis et l Alle PERSPECTIVES magne et par l Argentine avec les Etats Unis l Allemagne le Canada et la Suisse Ces accords de garanties du type INFCIRC 66 traitaient de cas particuliers de coop ration mais ne couvraient pas les mati res nucl aires des programmes autonomes de chacun des deux pays ces mati res sont mainte nant soumises des garanties int grales en vertu de l accord bilat ral elles rel vent du SCCC et sont v rifi es et surveill es par l ABACC En outre sur la base de l accord bilat ral un accord quadripartite de garanties a t conclu le 13 d cembre 1991 entre l Argentine le Br sil
6. l ABACC et l AIEA il est entr en vigueur le 4 mars 1994 L accord bilat ral Aux termes de cet accord les deux parties s engagent Utiliser les mati res et installations nucl aires sous leur juridiction ou leur contr le exclusivement des fins pacifiques Interdire et pr venir sur leur territoire respectif et s abstenir d ex cuter d encourager ou d auto riser directement ou indirectement ou d assister de quelque mani re 1 l essai l emploi la fabrication la production ou l acquisition par quelque moyen que ce soit de tout armement nucl aire 2 le r ception nement l entreposage l installation la mise en place ou toute autre forme de possession d une arme nucl aire Vu que l on ne peut actuellement faire aucune distinction technique entre les usages civils et mili taires des explosifs nucl aires les parties s engagent interdire et pr venir sur leur territoire respectif et s abstenir d effectuer d encourager ou d auto riser directement ou indirectement ou d assister de quelque mani re l essai l emploi la fabrication la production ou l acquisition par quelque moyen que ce soit d engins explosifs nucl aires tant que l impossibilit technique mentionn e ci dessus persistera Les parties prennent l engagement fondamental de soumettre au SCCC toutes les mati res nucl aires dans toutes les activit s nucl aires men es sur leur territoire ou en quelque lieu que ce s
7. objet et la port e des inspections par l ABACC et traite de l acc s aux fins d inspection et des notifications pertinentes Il contient aussi les dispositions relatives l valuation des carts entre exp diteurs et destinataires et des diff rences d inventaire Les derniers chapitres r gissent les questions suivantes chapitre 5 inspecteurs de l ABACC chapitre 6 communications courantes chapitre 7 r vision des documents chapitre 8 arrangements transitoires chapitre 9 d finitions N oublions pas les deux annexes L annexe I contient les formules AIEA BULLETIN 34 1994 de relev s comptables et leur mode d emploi l annexe II concerne le syst me de communications courantes R le de l ABACC Pour mettre en uvre le SCCC dans les deux pays l accord cr e l ABACC dont le si ge est Rio de Janeiro Cette agence a le statut d organisation internationale et les membres de son personnel celui de fonctionnaires internationaux Leurs privil ges et immunit s sont pr cis s dans un protocole compl mentaire de l accord dans l accord de si ge conclu avec le Gouvernement du Br sil et dans un accord sp cial conclu avec le Gouvernement argentin La structure de l ABACC la Commission son organe directeur compos e de quatre membres chaque gouvernement en d signant deux est habilit e promulguer la r glementation n cessaire le Secr tariat son organe ex cutif Les
8. principales fonctions de la Commission surveiller le fonctionnement du SCCC diriger le Secr tariat nommer les cadres du Secr tariat tablir une liste d inspecteurs qualifi s choisis parmi les candidats propos s par les parties informer la partie int ress e des anomalies ven tuelles dans l application du SCCC informer les parties de toute infraction l accord Toute divergence ou anomalie potentielle d tec t e au cours des inspections ou de l valuation des rapports et relev s doit tre signal e par le Secr tariat la Commission laquelle doit prier la partie int ress e de corriger la situation En vertu de son r glement int rieur la Commission doit prendre ses d cisions l unanimit Les fonctions du Secr tariat appliquer les directives et les instructions de la Commission assurer l application et l administration du SCCC repr senter l ABACC d signer et instruire l inspecteur en vue de sa mission valuer les rapports d inspection informer la Commission de toute divergence des relev s de l une ou l autre partie que r v lerait l examen des r sultats des inspections Le Secr tariat est constitu comme suit un secr taire et un secr taire adjoint dont les nationalit s alternent chaque ann e et un personnel normalement compos de six cadres techniques trois de chaque pays deux administrateurs quatre fonctionnaires au
9. sil et l Argentine pour mettre sur pied un syst me commun de compta bilit et de contr le des mati res nucl aires la cr ation de l ABACC pour administrer ce syst me et tout ce qui a t fait en si peu de temps pour le mettre en uvre prouvent qu il est parfaitement possible d tablir des dispositifs r gionaux pour appliquer les garanties En outre la signature de l accord quadripartite et La centrale nucl aire les progr s r alis s en collaboration avec l AIEA d Embaise dans la pr paration de sa mise en uvre montrent pen que des organismes r gionaux peuvent contribuer dans une large mesure l efficacit du syst me des garanties internationales AIEA BULLETIN 3 1994 35
10. apports syst mes de mesures etc acqu rant ainsi des connaissances exploiter pour am liorer le processus d application des garanties Le SCCC s ins re dans un r seau complexe de coop ration technique dans le domaine nucl aire qui englobe les deux pays de sorte que les ressources humaines engag es dans divers secteurs y compris les plus sensibles ainsi que les activit s en cours dans chacun des deux pays sont connues de l autre partie ce qui uvre en faveur de l efficacit sur le plan des garanties Les garanties s appliquent en g n ral des instal lations de recherche pure et appliqu e des labora toires ou d autres emplacements qui de par la nature m me de leurs activit s modifient fr quem ment leurs processus utilisent une grande vari t de mati res nucl aires et n ont g n ralement pas de continuit dans leurs op rations De plus nombre de ces installations n ont pas t con ues en vue des garanties Par cons quent le travail qu exigent les premi res inspections est disproportionn par rapport au stock de mati res nucl aires qui est en g n ral tr s modeste AIEA BULLETIN 3 1994 Etant donn que les inspecteurs ne travaillent pas plein temps pour le Secr tariat de l ABACC il est indispensable que les rapports d inspection soient absolument complets et extr mement d taill s afin que la solution des diff rends ou des divergences ventuels puisse
11. garanties soit de l ABACC soit de l AIEA Les objectifs ont t atteints gr ce aux activit s techniques suivantes Comptabilit Une banque de donn es a t cr e pour enregistrer les stocks initiaux et toutes varia tions ult rieures Inspections Le syst me d inspection a bien d marr En d cembre 1993 56 inspections avaient PERSPECTIVES t effectu es dans les deux pays Actuellement l activit d inspection repr sente environ 30 journ es d inspecteur par mois Formation des inspecteurs Deux s minaires cette fin ont t organis s en 1992 l un au Br sil et l autre en Argentine Avec l aide de l ABACC l autorit nationale argentine a organis elle aussi un cours d un mois l intention des inspecteurs en juin 1993 Des inspecteurs des deux pays y ont assist Mat riel Un plan d quipement d environ 1 5 million de dollars a t pr par Une premi re tranche de 150 000 dollars a t ex cut e et la deuxi me tranche de 500 000 dollars est en cours Le financement de la troisi me tranche est d j pr vu au budget de 1994 En outre les dispositions n ces saires ont t prises pour l talonnage et la mainte nance du mat riel et pour la pr paration et l enregistrement des scell s de l ABACC Analyse chimique et isotopique d chantillons Des laboratoires ont d j t choisis dans les deux pays et ils re oivent r guli rement des chantillons pr
12. ique de radio isotopes l laboration de normes isotopi ques la radioprotection et la s ret nucl aire et le recyclage des l ments combustibles Pour toffer cette coop ration il tait naturel que le Br sil et l Argentine mettent en place au cours Les auteurs sont membres du personnel de l Agence brasilo argentine de comptabilit et de contr le des mati res nucl aires ABACC avenue Rio Branco 123 5 me tage Rio de Janeiro Br sil Pour plus de renseigne ments s adresser aux auteurs AIEA BULLETIN 3 1994 des 14 derni res ann es divers m canismes bilat raux de coop ration dans le domaine nucl aire Ceux ci visent la promotion du d veloppement et le renforcement de la confiance mutuelle tout en donnant la communaut internationale l assurance qu aucun des deux pays n a l intention de fabriquer des armes nucl aires C est dans cet esprit que les deux pays se sont engag s n utiliser l nergie nucl aire qu des fins pacifiques Les pr sidents des deux pays ont fait dans ce sens plusieurs d clarations communes de politique nucl aire Foz do Igua 1985 Brasilia 1986 Viedma 1987 Iper 1988 et Ezeiza 1988 ainsi qu Buenos Aires et Foz do Igua en 1990 Les directives nonc es dans ces d clarations ont abouti la signature Guadalajara Mexique d un accord bilat ral sur l utilisation de l nergie nucl aire exclusivement
13. oit sous leur juridiction ou leur contr le L accord pr voit aussi qu en cas de grave viola tion de ces dispositions par l une des parties l autre partie est habilit e d noncer l accord ou sus pendre son application en tout ou en partie en notifiant sa d cision au Secr taire g n ral de l ONU et au Secr taire g n ral de l Organisation des Etats am ricains Conception et mission du SCCC L accord cr e le SCCC conform ment aux directives nonc es dans l annexe I qui a pour objet Equateur Br sil Belo Horizonte Ke r Tropique du Capricorne Argentine Cordoba amp B n Oc an Pacifique K le DRE Oc an Atlantique Es fz SAA Buenos Aires et cire ss mor LE 4 Bariloche 0 x 5 CEE Cr a s CRC Ch RE pE Centre d tudes nucl aires Centrale nucl aire Centrale nucl aire en construction Usine de conversion fabrication de combustible Usine d enrichissement de v rifier que les mati res nucl aires utilis es dans Distribution toutes les activit s nucl aires des parties ne sont g ographique pas d tourn es vers des usages non autoris s par des activit s l accord men es au titre Conception du syst me Le SCCC pr voit que des garanties l application des garanties int grales est confi e un en Argentine organe ex cutif central le Secr tariat permanent de et au Br sil l ABACC qui b n ficie cette fin de l appui finan cier et techniq
14. par Marco A Marzo Alfredo L 30 Biaggio et Ana C Raffo PERSPECTIVES Coop ration nucl aire en Am rique du Sud le syst me de garanties commun du Br sil et de l Argentine Aper u des dispositions prises en commun par le Br sil et l Argentine pour v rifier que l nergie nucl aire est utilis e strictement des fins pacifiques L Argentine et le Br sil forment un ensemble de plus de 11 millions de kilom tres carr s peupl de quelque 200 millions d habitants et leurs changes commerciaux repr sentent environ sept milliards de dollars par an La somme de leurs produits int rieurs bruts PIB d passe les 540 milliards de dollars c est dire peu pr s 50 du PIB total de l Am rique latine et des Cara bes alors que leur population ne repr sente que 35 du total de cette r gion Les deux pays sont membres de Mercosur plan d int gration conomique et commercial dont font galement partie l Uruguay et le Paraguay La coop ration nucl aire entre l Argentine et le Br sil a commenc dans les ann es 60 et s est consi d rablement d velopp e apr s 1980 lorsque le climat politique r sultant du r glement des diff rends relatifs l exploitation des ressources hydrauliques permit de conclure un accord sur les utilisations pacifiques de l nergie nucl aire La mise en uvre de cet accord implique un effort commun dans plusieurs domaines dont la production cyclotron
15. ue des parties Le syst me exige la collaboration des exploitants des autorit s natio nales et de l ABACC Les autorit s nationales ont un r le particulier et important jouer dans la mise en uvre du syst me Outre leurs activit s habituelles au niveau de l Etat elles sont la voie naturelle par laquelle l ABACC AIEA BULLETIN 3 1994 31 32 PERSPECTIVES sollicite les services dont elle a besoin pour effectuer ses v rifications dans l autre pays Ainsi con u le SCCC doit pouvoir compter sur des autorit s natio nales bien en place aptes non seulement s acquitter de leurs obligations au niveau de l Etat mais aussi fournir tout l appui n cessaire aux activit s de l ABACC Ce double r le des autorit s nationales est tout fait nouveau en mati re de garanties et donne lieu un d bat et des ajustements constants L aide technique disponible dans chacun des deux pays comprend des inspecteurs des consultants des groupes de travail des tudes sp ciales une forma tion la maintenance et l talonnage du mat riel la pr paration d talons des services de laboratoire et tout autre service ou tude concernant les garanties Documentation de base pour le SCCC Outre l accord bilat ral les principaux documents qui int ressent le SCCC sont le manuel de proc dures g n rales et le manuel d application pour chaque cat gorie d installation ce dernier tant analogue aux form
16. ules types Les proc dures g n rales noncent les crit res et les imp ratifs fondamentaux du SCCC Le chapitre premier sp cifie les crit res et les conditions de la mise en uvre de l exemption et de la cessation des garanties ainsi que les r gles g n rales suivre pour fixer le degr convenable de comptabilit et de contr le des mati res nucl aires ult rieurement pr cis dans le manuel d application pour chaque installation ou autre emplacement compte tenu des param tres habituels cat gorie des mati res nucl aires temps de conversion stocks ou d bit annuel Le chapitre 2 sp cifie les conditions au niveau de l Etat de l octroi de licences d exploita tion des installations nucl aires ou autres emplace ments ainsi que l information requise au titre du SCCC relev s stocks physiques et cha nes de r f rence des syst mes de mesure Le chapitre 3 d crit des proc dures de mise en uvre du SCCC au niveau de l Etat Les dispositions relatives la mise en uvre du SCCC par l ABACC font l objet du chapitre 4 qui sp cifie notamment comment renseigner pertinem ment l ABACC questionnaires pour les renseigne ments descriptifs rapports sur les variations de stock rapports sur le bilan mati res listes des articles constituant l inventaire physique notifica tions des transferts hors des Etats parties ou entre eux Ce chapitre expose galement en termes g n raux l
17. xiliaires et une soixantaine d inspecteurs fournis par les parties une trentaine par pays Les inspec teurs sont plac s sous l autorit du Secr tariat pendant la dur e de leur mission ils doivent respec ter le caract re confidentiel de leurs travaux et il leur est interdit d accepter des instructions de toute autre personne ou organisation en ce qui concerne leurs activit s d inspecteur L accord pr voit que les installations br siliennes doivent tre visit es par des inspecteurs argentins et vice versa Les inspecteurs sont des experts au service des autorit s nationales ou autres organismes officiels de chacun des deux pays et sont engag s par le Secr tariat de l ABACC quand on a besoin d eux Le service d inspection se compose non seulement de personnes ayant une grande exp rience de cette fonc tion l chelon national mais aussi d experts dans divers domaines int ressant les garanties essais non destructifs et destructifs conception et exploitation des installations nucl aires etc Le Secr tariat est form d un service technique et d un service administratif et financier Le premier s occupe des questions suivantes comptabilit des mati res nucl aires planification et valuation op rations appui technique Le budget annuel de l ABACC se situe normale ment aux alentours de deux millions de dollars sans compter la r mun ration des inspecteurs et des consultants r mun r
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