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1. b S ance 3 groupes homog nes et de niveau La constitution de groupes de niveau impliqua tout d abord de diff rencier les niveaux au sein de la classe J ai distingu trois niveaux de jeu et mis en place des groupes de quatre joueurs raison de deux groupes par niveau Apr s l chauffement j ai propos pour chaque niveau une situation d apprentissage Tous les l ves tant en activit en m me temps cette fois ci c est en filmant la s quence que j ai pu valuer l activit des l ves dans les diff rents groupes durant vingt minutes Niveau 1 Constitu uniquement par des filles ce niveau le jeu ne pr sente que peu d change avec la pr pond rance du renvoi direct La situation propos e vise la construction d une cible horizontale et l utilisation du relais dans l attaque 12 Tout d abord en 2 contre 2 sur un terrain de 2 5 x 7m puis en 4 contre 4 sur un terrain de 5 x 7m tout point marqu dans la zone arri re compte trois points Niveau 2 Constitu de quatre filles et de quatre gar ons ce groupe se caract rise par un jeu de renvoi direct ou utilisant un relais La r ception est mieux ma tris e et l attaque cherche poser probl me l adversaire La situation propos e vise la syst matisation de la construction offensive en deux ou trois touches de balle Ainsi tous les points marqu s par une attaque avec une ou deux passes compteront trois points dans une oppos2. leur partenaire privil gi Ainsi malgr la volont de respecter les affinit s l exclusion existe et s oppose l activit et au progr s de certains Ainsi ce sont justement ces l ves qui rate r guli rement leurs r ceptions Il faut ajouter que dans certains groupes l amusement prend une place trop importante au d triment de la qualit du travail et les l ves oublient les consignes De plus les quipes ne sont pas quilibr es ce qui rend difficile pour certains de s exprimer dans le jeu et diminue l int r t de certaines rencontres 14 2 Les groupes de niveau Avantages Les groupes qui sont form s lors de la pr paration du cours sont rapidement mis en place Quel que soit le niveau de jeu tous les l ves jouent et touchent r guli rement le ballon Aucun l ve n est exclu et les l ves d une m me quipe coop rent pour r ussir la situation qui leur est propos e Gr ce la vid o il est possible d observer un investissement sans rel che des l ves de tous les niveaux Ainsi il y a une augmentation des points comptant triple au cours des dix premi re minutes de travail Cette participation active perdure surtout au niveau 2 ou la r ussite et le progr s semblent le plus vident avec deux tiers des attaques construites collectivement Inconv nients Le jeu des meilleurs entre dans une logique de comp tition apr s 5 10 minutes d application L envie de jouer et de frapp
3. Il existe des habitudes mentales et un fonctionnement privil gi sur le mode auditif ou visuel puis il faut ajouter un mode moteur ou kinesth sique C est pourquoi il est possible de diff rencier les outils p dagogiques les moyens de communication en fonction du mode pr f rentiel des l ves Les supports de l enseignement peuvent donc tre diversifi s afin de r pondre aux besoins diff rents des l ves d une classe La parole des consignes et la verbalisation Les gestes la d monstration et l image L action MERIEU 1987 reprend cette distinction et y ajoute les notions de style cognitif et de strat gie d apprentissage pour d finir les variables sujet Styles cognitifs certains individus sont lors de leurs apprentissages plus ou moins d pendant du champ D pendants ils sont influenc s par l enseignant et le groupe classe Strat gies d apprentissage certains juxtaposent les savoirs alors que d autres ont besoin de les mettre relation c Les Diff rents styles et m thodes d enseignement Il est possible de distinguer la m thode p dagogique de l enseignant au travers de la place qu il occupe face ses l ves et la place qu il leurs donne J VIAL 1986 parle de quatre grandes m thodes au regard de la place et du r le qu occupent le ma tre les l ves et l objectif dans une situation d enseignement Il distingue L enseignement dogmatique L ense
4. l ves cependant tous les l ves ne sont pas en progr s Ainsi il semble n cessaire pour viter la monotonie et obtenir un progr s de tous les l ves de varier les formes de regroupement au cours d un cycle Mots clefs l ves diversit groupes activit progr s p dagogie diff renci e RESUME DU MEMOIRE PROFESSIONNEL EN ANGLAIS From the beginning of my training period as a teacher at the lyc e Pompidou of Castelnau I have been confronted to the problem of organising groups of pupils for the team sports What is the best way of grouping in order to teach in an efficacious way Indeed in the high school classes pupils are more and more different Thus facing the diversity it is necessary to differentiate the pedagogy put into use One of the means to achieve this is to group the pupils into different categories groups of level groups of affinity heterogeneous groups or groups of pupils needing the same kind of help My study consists in nothing the pros and cons of all those groups regarding the chosen activity and the progression of each one of the pupils of my class 1 re ES It seems that withy this class all these kinds of grouping foster the pupils activity nevertheless not all of them are in the situation of progressing Thus it seems necessary to vary the different kinds of groups during the same cycle in order to avoid monotony and obtain some progress from all the pupils CADRE RESERV
5. inventaire des moyens disponibles la diff renciation Il est indispensable de faire des choix au regard de ses l ves et des objectifs qui sont fix s C est pourquoi en EPS lorsqu il est n cessaire de former des groupes il faut choisir parmi 10 les diff rents modes de regroupements des l ves possibles L tude qui va suivre tente donc d analyser les quatre formes de regroupement pr sent es pr c demment IH METHODE 1 Participants La classe support de mon tude est une 1 ES 1 compos e de 24 l ves Apr s avoir r alis un premier cycle en d but d ann e scolaire r parti en une heure de vitesse relais et une heure de basket ball c est un cycle de volley ball qui se d roule de d cembre 1999 janvier 2000 Le probl me d laborer des regroupements d l ve en basket ball m est apparu tout au long du premier cycle dans cette classe ou toutes les sortes de groupes pouvaient tre mises en place Cette classe est d une mixit parfaite avec douze filles et douze gar ons Elle pr sente de fortes diff rences de niveau entre files et gar ons d une part mais aussi au sein de chaque sexe D un point de vue relationnel ces l ves de premi re issus de plusieurs secondes avaient tendance ne pas trop se m langer Le m lange des l ves impos lors du relais et la n cessit de travailler ensemble permit de casser certains petits groupes affinitaires rendant ainsi la classe plus homog ne e
6. les groupes de quatre taient donn s et conserv s jusqu la fin Au sein de chaque groupe des couples se formaient pour l chauffement puis c est pendant la situation d apprentissage qu avait r ellement lieu l tude chaque s ance se terminant ensuite par une situation de jeu a S ance 2 groupes h t rog nes et affinitaires Apr s un chauffement collectif j ai demand aux l ves de constituer des groupes de quatre et de me les donner avant de commencer l chauffement sp cifique volley ball La situation propos e tous les groupes fut la suivante l objectif tait d apprendre occuper l espace afin de d fendre efficacement son terrain La consigne tait donc aucun ballon ne touche le sol directement sur service Pour commencer le service tait am nag r alis en passe haute uniquement pour que le ballon soit moins rapide Tout point marqu directement sur service comptait 5 points afin de p naliser la mauvaise d fense Cette situation en 4 contre 4 sur un terrain l g rement plus petit que la normale 7x7 se d roula sur les deux terrains principaux sur trois s quences de dix minutes et avec chaque fois une quipe en observation Celle ci tait charg e de noter sur une fiche jointe en annexe l activit de chacun raison de deux joueurs d une m me quipe pour un observateur Chaque groupe passa l observation une fois et joua durant deux s quences de dix minutes
7. tablies et aux adultes et demande de l autonomie Chaque adolescent vit sa fa on d une mani re singuli re cette p riode de la vie ce qui accro t la diversit des l ves b La mixit des classes Aux diff rences issues des origines de chacun des l ves et de leurs transformations physiques et psychologiques de l adolescence il faut ajouter les diff rences li es aux sexes En effet depuis 1963 Les classes des coles publiques sont mixtes et impliquent la cohabitation de filles et gar ons dans une m me classe mais surtout avec un m me enseignant Les diff rences cit es pr c demment s adressent aux l ves de m me sexe et de plus sont coupl es de diff rences sexuelles Par exemple au dimorphisme identifi dans le d veloppement biologique des individus il faut associer un dimorphisme sexuel D ailleurs la fille est g n ralement plus pr coce que le gar on 3 Les facteurs de la diff rence en EPS Cette h t rog n it des l ves est accrue en EPS par le rapport au corps et aux autres qui est diff rent de celui v cu par les l ves dans les autres disciplines Lorsqu un l ve est assis dans une classe son bureau il n est pas confront au regard des autres il n utilise pas son corps dans son ensemble En EPS les l ves doivent se mettre en action se montrer aux autres travers leur corps en action Ils doivent vivre leur corps l assumer malgr les diff rences g n r es par
8. ussis puis la fin les l ves passent quatre sur cinq La quantit de travail est satisfaisante et la progression int ressante Tous les l ves sont dans une dynamique de travail et d application respectant les consignes avec s rieux Inconv nients Les l ves doivent avoir pris conscience de leur difficult ce qui suppose un travail pr paratoire qui avait t fait avec les fiches d observation de la s ance pr c dente Le travail s rieux est certes bien pr sent dans tous les groupes mais apr s quinze minutes des l ves commencent sortir de la t che Ce sont d abord des gar ons qui se lassent de ces situations contraignantes et qui veulent jouer Les groupes mis en place pour ce travail ne peuvent tre conserver toute la s ance Cela implique la recomposition d quipes pour la situation de jeu IV CONCLUSION Cette tude r v le d une mani re g n rale que toutes les formes de regroupement permettent de mettre les l ves en activit Que les l ves soient group s par affinit en fonction de leur niveau de leur besoin ou encore m lang s il est toujours possible de les mettre en situation d apprentissage Cependant ceci n est valable que pour la 1 ES 1 du Lyc e Pompidou de Castelnau Il serait dangereux de g n raliser ces r sultats qui sont troitement li s cette population scolaire et ces l ves La m me tude avec une autre de mes classes telle la terminale BEP comptabil
9. 986 De plus telle en t moigne l actualit charg e de l Education Nationale Les conditions d enseignement sont de plus en plus difficiles avec des classes surcharg es une multiplication des actes de violence et la diversification des origines socioculturelle des l ves Ainsi les cinq facteurs de complexit de DOYLE 1986 sont aujourd hui plus que jamais renforc s et la diversit des l ves accrue D s lors pour permettre tous de vivre et de s adapter dans notre soci t en perp tuelle volution l institution scolaire doit r pondre aux besoins de chacun Tous ces l ves aussi diff rents qu ils soient ont besoin de connaissances communes Mais chacun d entre eux ne pourra les acqu rir que de mani re active et singuli re par un itin raire qui n appartient qu lui C est pourquoi il n est en r alit de p dagogie que diff renci e MERIEU 1986 1 Probl mes rencontr s en tant qu enseignant d EPS Professeur d EPS stagiaire au Lyc e G Pompidou de CASTELNAU LE LEZ mes heures d enseignement sont r parties au profit de 3 classes diff rentes qui sont une Terminale BEP comptabilit une 1 STT et une 1 ES D s le d but de l ann e scolaire 1999 2000 avec mes trois classes les Activit s Physiques Sportives APS support de mon enseignement taient des APS issues du groupe des activit s d opposition et de coop ration sports collectifs Ces APS sont Le Basket b
10. E AU JURY POUR LES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES EN SUS DE LA MENTION OBTENUE 3 SOMMAIRE INTRODUCTION ET IDENTIFICATION DU PROBLEME Probl mes rencontr s en tant qu enseignant d EPS Diversit des l ves a Origines socioculturelles b Adolescence c Mixit des classes Les facteurs de la diff rence en EPS a D veloppement anatomique b D veloppement physiologique Les diff rentes r ponses face cette h t rog n it des l ves a Les objectifs planchers et la p dagogie par objectif b Les diff rents outils p dagogiques c Les diff rentes m thodes et styles d enseignement d Les diff rentes formes de regroupement des l ves METHODE Les participants Le projet volley ball avec la 1 ES 1 Le d roulement de l tude RESULTATS ET DISCUSSION Les groupes par affinit s Les groupes de niveau Les groupes h t rog nes et homog nes entre eux Les groupes de besoin CONCLUSION I INTRODUCTION ET IDENTIFICATION DU PROBLEME Dans leur enseignement quotidien les Professeurs quels qu ils soient sont tous les jours confront s des difficult s qu ils doivent rapidement surmonter L enseignement est depuis longtemps reconnu comme une t che rendue complexe par L impr visibilit des v nements La pluridimensionalit La pression temporelle Une interaction d s quilibr e 1 enseignant face x l ves La simultan it des v nements DOYLE 1
11. IUFM DE L ACADEMIE DE MONTPELLIER SITE DE MONTPELLIER LAURENT Alain Lyc e G POMPIDOU M moire professionnel CASTELNAU le LEZ PLC 2 EPS CHOIX DES FORMES DE GROUPEMENT EN EPS Regroupement des l ves favorisant l activit et l apprentissage en sports collectifs en r ponse leur diversit Sous la direction de M HAUW Denis Professeur d EPS l IUFM de MONTPELLIER M moire soutenu le 12 avril 2000 l IUFM de Montpellier en pr sence de M DUGAL Jo l et de M HAUW Denis ANNEE UNIVERSITAIRE 1999 2000 1 RESUME DU MEMOIRE PROFESSIONNEL EN FRANCAIS D s le d but de mon stage en responsabilit au lyc e Pompidou de Castelnau j ai t confront la difficult des former des groupes d l ves en sports collectifs Quelle forme de regroupement utiliser afin d enseigner efficacement En effet dans les classes de lyc e la diversit des l ves est de plus en plus importante Ainsi face cette diversit il est n cessaire de diff rencier la p dagogie L un des moyens est la constitution de groupes de travail tels que les groupes affinitaires les groupes de niveau les groupes h t rog nes ou les groupes de besoin Mon tude consiste relever les avantages et inconv nients de ces diff rentes formes de regroupement au regard de l activit et du progr s de chacun des l ves de la 1 ES 1 Il semble qu avec cette classe tous les groupements permettent la mise en activit des
12. a reproduction Edition de minuit Paris Charlot B 1982 Quelles pratiques pour une autre cole Castermann Davisse A 1996 sous la direct Lettres nos rempla ants Dossier EPS 31 De La Garanderie A 1984 Les profils p dagogiques Le centurion Paris Delign res D et Duret P 1995 Lexique th matique en STAPS Vigot Paris Dossier EPS 35 1997 Rencontre chercheurs praticiens Revue EPS Paris Durand M 1987 L enfant et le sport PUF Paris Durand M 1996 L enseignement en milieu scolaire PUF Paris Les cahier p dagogique 1985 Diff rencier la p dagogie 3 dition Paris Mauco G Psychanalyse et cole Flammarion M rieu P 1987 Apprendre oui mais comment E S F Paris M rieu P 1986 L cole mode d emploi E S F Paris Marsenach J 1991 EPS quel enseignement I N R P Rochex J Y et Charlot B 1993 Ecole et savoirs dans les banlieues et ailleurs Armand Colin Sciences Humaines hors s rie 12 1996 Les courants p dagogiques Fev Mars Smirnoff V 1966 La psychanalyse de l enfant PUF Paris Vial J 1986 Histoire et actualit des m thodes p dagogiques E S F Paris 20
13. a zone arri re adverse Le pourcentage de r ceptions rat es et de renvois directs diminue de moiti lors de la deuxi me s quence de travail 5 sur 15 ballons jou s en moyenne Il faut ajouter que dans le cadre des situations d apprentissage ou de jeu tous les groupes peuvent se rencontrer Inconv nients La r ussite de cette forme de travail d pend des joueurs qui composent le groupe Ainsi dans deux groupes les deux meilleurs de l quipe ont monopolis le ballon en le jouant vingt fois par s quence Ils n ont int gr les autres joueurs que de temps en temps lesquels ont touch le ballon moins d une dizaine de fois en dix minutes Cette forme de travail profite soit aux moins bons dans certains groupes et ne permet pas le progr s des meilleurs soit aux meilleurs qui jouent entre eux 4 Les groupes de besoin Avantages Les situations propos es s adaptent parfaitement aux besoins des l ves qui ayant conscience de leurs lacunes comprennent l utilit de ce travail Les 15 l ves multiplient les actions dans lesquelles ils sont en difficult Ainsi les l ves travaillant la r ception vont effectuer chacun environ six huit r ceptions en dix minutes Leur r ussite passe de deux cinq sur huit pour la meilleure progression du groupe Pour les autres groupes qui travaillent sur l attaque tous les l ves vont attaquer une dizaine de fois Au d part de la situation deux attaques sur cinq sont r
14. all avec les Terminales BEB et la 1 ES et le Volley ball pour la 1 STT Que ce soit pour des situations de jeu ou d apprentissage face l importance des diff rences de niveau la constitution des quipes ou des groupes de travail ne peut tre laiss e au hasard En effet faut il s parer filles et gar ons faire des groupes de niveau tenir compte des affinit s de chacun Une chose est s re la classe doit tre divis e en sous groupe de travail et en quipe de jeu Mais sur quels crit res s appuyer pour construire ces groupes Avant chaque s ance je me posais les m mes questions comment vais je regrouper les l ves dans les diff rentes situations et est ce la meilleure solution D s lors le probl me de former des groupes est devenu essentiel dans l intention de favoriser l activit et le progr s de chacun La diff renciation p dagogique implique de mettre en place des sous groupes de travail au sein d une classe mais plusieurs possibilit s s offrent l enseignant et la question principale est Quelle forme de regroupement des l ves faut il employer pour enseigner efficacement Je tenterai donc d expliquer la diversit des l ves l cole et plus pr cis ment en Education Physique et Sportive EPS puis de pr senter les solutions propos es par diff rents auteurs Ensuite mon tude testera diff rentes formes de regroupement d l ves lors d un cycle de volley ball Au co
15. au scolaire dans les disciplines majeures est normalement homog ne puisqu il y a un minimum exigible pour viter le redoublement Par contre dans les disciplines mineures telle PEPS le niveau des l ves est beaucoup plus h t rog ne puisqu il n y a pas d exigences minimum pouvant emp cher l acc s la classe sup rieure Toutes les caract ristiques individuelles morphologiques et physiologiques qui n ont que peu d importance dans les autres mati res sont toutes des facteurs de diversit des l ves en EPS que l enseignant doit prendre en compte Ces diff rences s ajoutent celles qui s expriment d j dans les autres disciplines scolaires et font de l EPS discipline mineure un enseignement particuli rement confront l h t rog n it des l ves 4 Les diff rentes r ponses face cette h t rog n it des l ves L expression p dagogie diff renci e est un pl onasme il n y a de p dagogie que diff renci e puisqu il n y a de savoir que dans et par le chemin qui y m ne MERIEU 1986 L enseignant doit ainsi permettre la r ussite de tous malgr les diff rences qu il peut exister entre chacun Selon LEGRAND 1996 la diff renciation p dagogique consiste partir de programme commun traiter les l ves en fonction de leurs besoins D s lors cette diff renciation peut tre r alis e de diff rentes fa ons a Enonc d objectifs adapt s personnal
16. bie Le pic de d veloppement du syst me sudoral d ARAKI 1977 Le pic de la V 02max de BAROR 19738 Mais chaque l ve grandit ou grossit un moment qui lui est propre Il existe un dimorphisme dans le d veloppement biologique KEMPER 1981 diff rencie pour la fille de 12 ans et 9 mois sept ges biologiques distincts D s lors la diversit des l ves cro t de mani re exponentielle l adolescence Sur le plan psychologique le d veloppement de chacun n est pas lin aire et continu Toutes les th ories consid rent cette volution sous forme de stades de d veloppement et chaque individu les franchit son rythme PIAGET 1934 distingue diff rents stades qui vont permettre l individu d acc der la pens e formelle DURAND 1987 d crit le d veloppement du processus du traitement de l information Ainsi il met en vidence que les capacit s cognitives de l enfant diff rent de celle de l adulte notamment lors de l identification et lors de la s lection De plus le fonctionnement psychologique des individus peut diff rer ainsi DE LA GARANDERIE 1984 distingue des profils d apprentissage des auditifs qui apprennent plut t par consignes des visuels privil gient l imitation ou des kinesth siques qui ont besoin d agir de ressentir les cons quences kinesth siques de l action pour apprendre L volution de l adolescent sur le plan affectif et social se traduit diff remme
17. er est plus forte M me s il y a des 3 points marqu s certaines occasions sont manqu es parce que l attaque en smash est pour eux un signe de sup riorit En ce qui concerne le groupe le plus faible il n existe pas de v ritables changes Le point est rapidement marqu et le relais peut utilis Ce type de groupe ne leur plait pas elles se sentent exclues et l chec r p t de certaines les d courage s oppose leur progr s Pour les situations de jeu ce sont les m mes quipes qui s opposent et l adversaire est toujours le m me 3 Les groupes quilibr s Avantages Cette forme de regroupement des l ves est rapidement mise en place L efficacit du travail au sein de chaque groupe varie d une quipe l autre Dans certains groupes le meilleur joue le r le de leader et contribue la r ussite du groupe Il conseille et aide les plus faibles tel un tuteur les int gre dans l quipe dirige le jeu et communique sans cesse avec tous ses joueurs Ainsi tous les l ves participent et touchent le ballon quinze ballons par s quence Ceci permet au moins bons de frapper le ballon plus souvent dans de bonnes conditions ils re oivent de bonnes passes sont en situation de r ussite et progressent ainsi dans la qualit de leurs actions De nombreux l ves qui toucha ent peu le ballon au d but de la situation 6 ballons en dix min s investissent plus r ussissent des passes ou attaquent l
18. igines mais aussi travers le sens qu ils donnent leurs exp riences D autres auteurs parlent de repr sentations des l ves notion proche du rapport au savoir et importante dans le champ de la psychologie cognitive Elle est d finie par VERMERSCH 1977 comme un mod le interne de la r alit que les sujets poss dent et utilisent pour organiser leur action L enseignant ne peut ignorer ces diff rences de repr sentations ou de rapport au savoir d ailleurs selon ROCHEX 1993 il doit absolument travailler partir des repr sentations des l ves L adolescence C est une p riode de la vie qui assure la transition entre l ge de l enfance et l ge adulte D apr s LAUFER 1978 La pubert initie une rencontre avec un corps sexu et l adolescence consistera int grer dans l activit psychique la repr sentation de ce nouveau corps L l ve change donc d un point de vue physique et cette transformation impliquent un remaniement psychologique associ un d veloppement affectif et social Le d veloppement de l enfant est continu mais 1l pr sente des pics qui surviennent le plus souvent la pubert Ainsi le d veloppement de l adolescent sur le plan physique se caract rise entre autres par Le pic staturo pond ral de TANNER 1962 Le pic de croissance de KOBAYASHI 1978 auquel if fait correspondre la p riode propice au d veloppement de la puissance a ro
19. ignement socratique Les m thodes ducation actives Les p dagogies non directives Dans le domaine de EPS MERAND et MARSENACH 1991 diff rencient trois styles majeurs d enseignement Un enseignement transmissif Un enseignement incitatif Un enseignement r flexif D apr s leurs tudes l enseignant change de style d enseignement au cours de la s ance Ils sont alors en troite relation avec les contenus d enseignement qu AMADE ESCOT 1983 classe en trois cat gories Les savoirs faire factuels apprentissage par imitation du mod le Les savoirs pratiques mise en situations et une recherche des r gles d action Les savoirs fondamentaux mise en situations probl mes et construction du savoir par l l ve d Les diff rentes formes de regroupement des l ves Dans la publication des cahiers p dagogiques 1989 diff rencier la p dagogie DE PERETTI rappellent les diff rentes possibilit s dont l enseignant dispose pour regrouper des l ves Parmi celles ci il faut distinguer essentiellement Les groupes homog nes ou de niveau Les groupes h t rog nes et homog nes entre eux Les groupes h t rog nes et affinitaires Les groupes de besoin De nombreuses r ponses sont ainsi apport es l enseignant afin qu il puisse diff rencier sa p dagogie Mais face la classe les mises en uvre ne sont pas aussi simple que la r alisation d un
20. is s b Diff renciation d outils p dagogiques c Diff renciation des styles et m thodes d enseignement d Regroupement des l ves d une m me classe a La p dagogie par objectifs Apr s une critique de la p dagogie centr e sur les contenus les cahiers p dagogiques 1989 dans leur publication sur le th me diff rencier la p dagogie pr sentent les int r ts et limites de la p dagogie par objectifs d j abord s par HAMELINE en 1979 Il s agit de formuler des objectifs op rationnels en tenant compte de l apprenant et en construisant une progression logique C est la mise en place d une coh rence verticale entre les diff rents niveaux d objectif qui va permettre une adaptation au niveau des l ves Il est souvent voqu la notion d objectifs planchers lorsque l enseignant vise le d veloppement optimum pour chacun et la r ussite de tous au niveau plancher Il fixe pour une classe ou pour un groupe d l ves d une classe des objectifs qui correspondent leur niveau et leurs possibilit s de progr s Ainsi certains l ves pourront d passer ces exigences minimums mais l enseignant tentera de permettre chacun d atteindre ce niveau quel que soit le niveau de d part b La diff renciation des outils p dagogiques DE LA GARANDERIE 1984 distingue partir d une tude sur les m thodes d apprentissage des bons l ves des profils p dagogiques ou d apprentissage
21. it n aurait certainement pas donn des r sultats identiques De cette tude sur les ES 1 en volley ball on peut d duire que Les regroupements par affinit s sont int ressants lorsqu on ne conna t pas les l ves Pour une premi re s ance par exemple ils permettent de mettre les l ves en activit Cependant les l ves d autant plus qu ils sont difficiles et la demande de jeu ne rentrent pas dans une logique d apprentissage Les regroupements par niveau permettent d adapter les exigences aux diff rents groupes ils sont essentiellement favorables aux l ves de niveau moyen Les regroupements visant l h t rog n it au sein des quipes n ont d int r t que lorsque des leaders des tuteurs se mettent en place D s lors ces l ves guident les plus faibles et leurs permettent de progresser Les regroupements par besoin engagent les l ves dans un travail s rieux mais qui ne peut durer trop longtemps Certainement le plus efficace pour le progr s de chacun il est cependant en rupture avec le d sir de jouer des l ves 1 re A partir de cette tude on peut consid rer qu il est n cessaire pour viter la lassitude des l ves et la monotonie de varier les formes de regroupement au cours d un cycle Il n y a pas de regroupement miracle qui permette d obtenir activit et progr s de tous les l ves tout le temps Ceci pose alors le probl me de la stabilit des q
22. ition 4contre 4 sur un terrain de 7 x 7m Niveau 3 Constitu des huit meilleurs gar ons ce groupe joue avec une volont de construire l attaque mais privil gie le jeu en puissance en cherchant frapper toutes les balles Cependant les attaques finissent souvent dans le filet ou l ext rieur du terrain Ces l ves doivent apprendre jouer dans les espaces lib r s par l adversaire La situation opposera donc les deux quipes de quatre sur un terrain de 8 x 8m Les points marqu s directement sans que l adversaire ne touche le ballon compteront trois points S ance 4 groupes h t rog nes mais homog nes entre eux Le souci qui guide la constitution de groupes h t rog nes et homog nes entre eux c est qu ils soient bien quilibr s J ai donc form six groupes de quatre l ves en tenant compte du niveau de chacun Pour cette s ance la situation propos e est la m me pour tous L objectif de la s ance tait de travailler sur la construction offensive pour marquer dans l espace libre Cette fois ci deux quipes s opposeront et la troisi me sera en observation sur un premier terrain et la m me disposition s organisera sur le deuxi me terrain L opposition sera de 4 contre 4 sur un terrain de 7 x 7m Le lancement de la situation s effectuera par une attaque depuis le fond du terrain en trois touches de balle puis le jeu sera normal Tous les points marqu s directement au sol compteront trois p
23. lement pour jouer Ainsi les l ves sont enthousiastes dans des conditions favorables pour coop rer En ce qui concerne l activit des l ves les fiches d observation r v lent une participation de tous les l ves La communication entre les joueurs rare pour certains lors de la premi re s quence s accro t la deuxi me le r ceptionneur s annonce pour plus de la moiti des r ceptions effectu es Les joueurs touchent en moyenne 8 10 ballons par s quence mais il existe des disparit s importantes Entre la premi re et la deuxi me s quence de travail les actions des joueurs sont plus positives aucuns ballons ne touche le sol sur service le nombre de renvois directs et de r ceptions r ussis augmente pour presque tous les l ves Inconv nients Lors de la constitution des groupes certains l ves se retrouvent dans aucun groupe En effet les petits groupes d amis ne tombent jamais quatre c est plus ou moins et des l ves se retrouvent ensemble sans l avoir souhaiter De plus cette formation des groupes entra ne une perte de temps d une part parce que les l ves ne sont pas habitu s b n ficier de cette libert et d autre part parce qu il faut finir les regroupements Au niveau de l activit des l ves alors que certains touchent presque vingt fois le ballon en dix minutes d autre ne le frappe que cinq fois Ce sont souvent les meilleurs qui monopolisent les actions et qui le passe
24. nt pour chacun Mais il est possible d identifier des comportements HR de l adolescent Il passe rapidement de l enthousiasme l apathie cyclothymie d crite par WALLON du fait d un retentissement affectif intense de tout ce qu il vit Il est tr s vuln rable DOLTO parle du complexe du homard pour d crire le sentiment d ins curit de l adolescent face son nouveau corps Pour BIRRAUX 1990 l adolescence l ennemi c est le corps Il est fr quent qu cette p riode les l ves aient peu confiance en eux en corr lation avec une insatisfaction corporelle Les int r ts de l adolescent pour la soci t adulte se multiplient dans une qu te identitaire Selon MAUCO l identification traduit le d sir de grandir et permet de se d tacher du milieu familial L adolescence c est l poque de l organisation en bande l attrait pour la vie en groupe la recherche d affiliation d apr s LEHALLE WALLON consid re que c est la derni re tape dans le processus de socialisation par une conduite centrifuge De par la r activation de la sexualit FREUD 1905 pense l adolescence comme la p riode de la maturation sexuelle Aussi l ado cherche plaire s int resse l autre sexe C est le temps o l l ve se sent toujours pers cut agress Il reste sur la d fensive et a l impression d tre victime Il prend plaisir s opposer aux r gles
25. oints La fiche d observation jointe en annexe me servira pour valuer l activit de chacun pour deux s quences de jeu de dix minutes S ance 5 groupes de besoin Au regard des difficult s individuelles identifi es gr ce aux fiches d observation de la s ance quatre j ai pu distinguer trois types de besoins principaux C est pourquoi j ai s par trois groupes d l ves en fonction de ces besoins Tous les l ves seront occup s en m me temps c est alors en filmant la s quence de travail que j valuerai l activit de chacun dans les diff rents groupes durant vingt minutes Le premier groupe compos de six l ves se caract rise par de grosses lacunes sur les d placements et l appr ciation des trajectoires La situation propos e imposera aux l ves dans une opposition de 3 contre 3 sur un terrain de 4 x 6m de r ceptionner pour ses partenaires placer en zone avant Puis dans un deuxi me temps le r ceptionneur devra se d signer parmi les deux joueurs plac s dans la zone arri re en d fense Le deuxi me groupe compos de 10 l ves semble plut t avoir besoin de travailler l attaque Ces l ves capables de r aliser de bonnes r ceptions et de bonnes passes attaquent peu souvent et lorsque c est le cas ils cherchent uniquement par une frappe longue face au filet repousser le ballon loin chez 13 l adversaire L important pour eux sera donc d apprendre lire avant d atta
26. quer le positionnement de l adversaire La situation propos e 3 contre 3 sur un terrain de 4 x 7m sera la suivante l quipe qui sert occupe au moment de la r ception trois des quatre zones imaginaires deux avant et deux arri re du terrain L quipe en attaque doit marquer dans cette zone que les d fenseurs ne peuvent plus occuper Cette situation sera ensuite reproduite sur terrain normal 5 contre 5 avec six zones L occupation d finitive des zones peut tre retard e jusqu la deuxi me touche du ballon pour complexifier Le troisi me groupe est compos de huit l ves gar ons qui se servent abusivement du smash Ils se font contrer ou rate compl tement leur attaque cause d un mauvais positionnement ou parce qu ils ne tiennent pas compte de la qualit de la passe Pour ces l ves l objectif est de s adapter aux partenaires et la d fense La situation propos e est un 4 contre 4 sur un terrain de 7 x 7m Une quipe sert cinq fois cons cutivement et s organise ensuite avec ou sans contre un espace lib r e volontairement L attaque doit faire le bon choix en fonction de l organisation d fensive et marquer dans la faille HI RESULTATS ET DISCUSSIONS 1 Les groupes affinitaires Avantages Les l ves sont entre copains ils se regroupent comme ils le souhaitent et ont ainsi une certaine libert qui les r jouit Les joueurs d un m me groupe se connaissent bien communiquent faci
27. s la premi re s ance laisse appara tre un jeu essentiellement bas sur le renvoi direct et l action individuelle Il y a peu de communication sur le terrain entre les joueurs d une m me quipe une mauvaise occupation de l espace de jeu tant sur le plan d fensif qu offensif Les gar ons ont tendance vouloir smasher alors que les filles n ont qu une cible verticale qui est le franchissement du filet xijg D une mani re g n rale l objectif principal du cycle sera de faire passer la majorit des l ves un niveau de jeu sup rieur o les joueurs coop rent pour d fendre leur terrain et tentent de construire leur attaque en deux trois touches de ballon via les espaces libres ou la zone arri re adverse Pour cela les l ves devront progresser sur quatre points qui sont les crit res d valuation de la ma trise d ex cution d termin s par l quipe p dagogique la r ception la passe l attaque et le service 3 D roulement de l tude Apr s une premi re s ance d valuation diagnostic c est au cours des s ances deux trois quatre et cinq que j ai r alis mon tude Pour chacune d elle j ai mis en place un regroupement des l ves diff rent J ai alors essay d valuer travers des observations sur fiche des l ves ou des s quences vid os l activit des l ves dans les situations propos es ainsi que leur possible progr s A chaque d but de s ance
28. son d veloppement incontournable en EPS a Le d veloppement anatomique Que l on soit grand petit gros ou maigre cela ne change rien en cours de Math matique par contre en EPS lors d un cycle de gymnastique par exemple les probl mes rencontr s par l l ve ne seront pas les m mes en fonction de sa morphologie Ainsi l enseignant pour faire progresser ses l ves devra tenir compte de l tat de d veloppement anatomique pour permettre chacun d apprendre D s lors les diff rences morphologiques qui n ont aucun int r t dans les autres mati res ont un retentissement incontournable en EPS et renforcent l h t rog n it des l ves b Le d veloppement physiologique De la m me fa on d un point de vue physiologique la r action des l ves lors de leur mise en activit ne sera pas identique suivant l tat de d veloppement physiologique de l individu Ainsi lors d un cycle de course de dur e par exemple la quantit de travail et surtout l intensit devra tre individualis e au regard de la vitesse maximale a robie li e au degr de d veloppement de la VO2max c D EPS discipline scolaire mineure Selon DURAND 1996 il est possible de distinguer dans l enseignement d une part discipline majeure c est dire essentielle pour l volution des l ves dans la hi rarchie des classes d autre part des disciplines mineures Ainsi le niveau des l ves d un m me nive
29. t agr able Cependant certains persistent notamment chez les filles Au plan scolaire cette classe ne pose aucun probl me de comportement l exception d un l ve particuli rement p nible par son comportement son attitude et par l absence de travail Les r sultats des l ves sont tr s h t rog nes mais d une mani re g n rale c est une bonne classe qui travaille En EPS les absences sont rares et les l ves sont tr s enthousiastes Ils s investissent dans toutes les situations propos es restent attentifs aux consignes et essaient toujours de mieux faire Il est possible d amener ces l ves r fl chir sur leur pratique par de la verbalisation ou par un travail d observation et de fiche De par ses caract ristiques tr s favorables c est sans h sitation que J ai d cid e de m appuyer sur cette classe pour mon tude sur le choix des formes de groupements 2 Le projet volley ball avec la 1 ES 1 Le cycle de volley ball se d roule dans la salle d chauffement du palais des sports de Castelnau o sont disponibles deux terrains et demi de VB et une vingtaine de ballons L activit de par sa nature collective impose la constitution d quipe pour jouer et de groupes de travail Ainsi afin de perdre le moins de temps possible au cours de la s ance j ai choisi de donner les quipes en d but de s ance quipes qui seront aussi des groupes de travail Le niveau de jeu des l ves valu d
30. uipes que certains pr conisent 16 en sports collectifs afin de favoriser la cr ation de liens affectifs Il est alors vident que cela d pend des objectifs que l enseignant souhaite atteindre avec sa classe Ainsi c est en fonction des objectifs du cycle et des caract ristiques de la classe que le professeur d EPS devra choisir les formes de regroupements les plus adapt es Par contre une question essentielle avec les classes examen notamment en liaison avec les choix sur les formes de regroupement reste enti re et pourrait faire l objet d une tude compl mentaire Comment regrouper les l ves lors de l valuation afin que chacun puisse tre valuer sa juste valeur TT ANNEXE 1 Fiche d observation Groupes affinitaires NOMS Pr nom S quence 1 S quence 2 R ceptions Renvois directs R ceptions rat es Renvois directs Ballons au sol R ceptions r ussies Ballons au sol R ceptions r ussies 18 ANNEXE 2 Fiche d observation Groupes quilibr s NOMS Pr nom Ballons jouables DEFENSE A ATTAQUE i R ceptions rat es R ceptions orient es Renvois directs Ballons difficiles Ballons cadeaux 19 ANNEXE 3 Bibliographie Amade Escot C 1988 La r novation des contenus Cahiers p dagogiques 262 Bourdieu P 1979 La distinction Edition de minuit Paris Bourdieu P et Passeron J C 1971 L
31. urs de quatre s ance d tude j essaierai de mettre en vidence les avantages et inconv nients de la forme de regroupement utilis e au regard des objectifs nonc s en terme d activit des l ves et d apprentissage 2 La diversit des l ves en milieu scolaire a Les origines socioculturelles et le rapport au savoir Si jusqu la moiti du vingti me si cle il tait possible de distinguer l cole des notables les coll ges et lyc es l poque de celle des pauvres la communale aujourd hui il n existe qu une seule cole publique gratuite et la que C est pourquoi elle rassemble des l ves issus de cat gories socioculturelles diff rentes Ces diff rences sociales et culturelles qui ont fait l objet d tude notamment par BOURDIEU qui les identifie en 1979 dans La distinction ne peuvent tre ignor es par l enseignant Cependant selon la th orie de la reproduction de BOURDIEU et PASSERON 1971 qui parle d handicap socioculturel pour certains l ves l cole reproduit les diff rences socioculturelles De plus souvent en relation avec leurs origines socioculturelles les l ves ne per oivent pas les choses de la m me fa on CHARLOT 1982 parle de rapport au savoir qu il d finit comme l ensemble d images d attentes de jugements qui portent sur le sens et la fonction sociale du savoir Ainsi les l ves sont diff rents de par leurs or
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