Réforme des retraites - Le Défenseur des Droits
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1. e de cotisation n est acceptable que si le march de l emploi cesse de reje ter les seniors Cette mesure n est donc pas applicable en l tat compte tenu du faible taux d activit des seniors Le gouver Retraites Les dossiers de r clamations est complexe avec la juxtapo sition de multiples r gimes L assurance retraite a depuis longtemps d velopp des efforts impor tants pour que ses assur s disposent d une information personnalis e et de qualit sur le montant de leur retraite de m me elle peuvent b n ficier C est tr s important pour les guider dans leur d cision de pren dre leur retraite ou de la diff rer PRIV DE RETRAITE POUR HANDICAP NA En 2007 le secteur social a instruit 323 dossiers concernant l assurance vieillesse soit 33 du total des dossiers cl tur s dont 28 5 pour le r gime de base et 4 5 pour un r gime compl mentaire FAUTE DE JUSTIFICATIFS tteint d une maladie neurologique depuis l enfance Monsieur J fonctionnaire n est titu laire d une carte d invalidit 80 que depuis 2004 o il en a fait la demande Certaines R clamations concernant les sp cificit s en cas de pluralit de r gimes R clamations R clamations dispositions de la loi du 11 f vrier de 2005 en faveur des personnes handicap es conf rent aux fonctionnaires au titre du handicap le droit de partir en retraite anti cip e condition de justifier d2. une dur e d assurance d au moins vingt ans d une dur e coti s e d au moins quinze ans et d avoir connu durant toute cette p riode un taux d incapacit concernant la concernant permanente d au moins 80 liquidation le calcul de Or Monsieur J remplit bien les conditions de dur e d assurance Cependant il n est titulaire de la retraite la carte d invalidit que depuis 2004 et ne peut prouver son taux d incapacit de 80 qu en pr sentant des certificats m dicaux D autres pi ces justificatives telles l avis de remise de la carte d invalidit ou la notification d attribution de l allocation pour adultes handicap s figu rent sur la liste des autres pi ces recevables mais les certificats m dicaux n y figurent pas et aucune autre pi ce n est admise De plus aucun organisme ne peut a posteriori d livrer sur la base de certificats m dicaux uniquement une des pi ces n cessaires Monsieur J ne pourra donc pas b n ficier du droit la retraite anticip e R clamations concernant les pensions de r version l instar de Monsieur J de nombreux fonctionnaires handicap s ont choisi ne pas faire reconna tre leur handi cap afin de ne pas subir d ventuels pr judices dans leur carri re et sont donc susceptibles de vivre une telle situation Alors que les crit res qui permettent d appr cier le handicap semblent tr s larges c est paradoxalement faute de justificatifs que cert
3. leur carri re Cette restric tion les p nalise par rapport aux salari s du secteur priv temps partiel qui peuvent cotiser sur la base d un salaire temps plein mais sans aucune limite CH MEURS EN FIN DE CARRI RE Les p riodes indemnis es par l assu rance ch mage ne comptent pas pour le calcul de la dur e d assurance cotis e Une r gle particuli rement p nalisante pour les ch meurs en fin de carri re qui n ont aucune de chance de retrouver un emploi leur ge et n atteignent jamais la dur e d assu rance suffisante pour la retraite anticip e Les conditions de dur e cotis e Nombre de Age de d part trimestres cotis s partir de 56 ans partir de 57 ans HN partir de 58 ans 164 partir de sans 160 Source CNAV 2 06 08 9 13 41 dans Dossier urgent sur www lcpan fr index asp rubrique missions t moignage Quelles sont les priorit s et les propo sitions de r formes que vous avez soumises r cemment au gouvernement Quel est votre plan d action pour le Rendez vous 2008 Depuis quelques ann es on demande toujours plus d efforts aux assur s qui voient sans cesse le niveau des pensions diminuer Ils perdent confiance en parti culier les jeunes dans le r gime par r par DANI LE KARNIEWICZ PR SIDENTE DE LA CNAV Que pensez vous de l allongement de la dur e de cotisation projet phare de la loi Fillon de 2003 Compte
4. tenu de l allongement de l esp rance de vie il est logique de prolonger la dur e de cotisation Mais cela n a de sens que si les seniors travaillent donc cotisent et acqui rent des droits pour leur retraite Actuellement ils sont une minorit encore en activit nement met bien l accent sur cet aspect mais il renvoie 2010 les ventuelles p na lisations l gard des employeurs qui pourtant d tiennent la cl du maintien des seniors en activit Enfin quels sont vos conseils pour partir sereinement la retraite S informer et se pr parer La date laquelle on fait liqui ALCP ASSEMBLEE NATIONALE Le 4 f vrier 2008 a t sign un protocole d accord entre la CNAV Caisse nationale d assurance vieillesse et le M diateur de la R publique Dani le Karniewicz pr sidente de la CNAV r pond nos questions n a pas m nag ses efforts pour les inviter faire r gulariser leurs comptes l avance afin que le moment venu on puisse leur calculer rapidement et exactement la pres tation qui leur est due Mais cela ne suffit pas il est de plus en plus n cessaire d avoir une information pr coce et surtout englobant tous les r gi mes de retraite auxquels on a cotis Le droit l information pr vu par la loi de tition pourtant le seul capable d apporter 60 ans la majorit est en LE DROIT der sa retraite est fondamen 2003 repr sente un progr s tr s impor de
5. IER AVANT DE RECOURIR AU JUGE NTA Suite un appel d offres concer CES nant l entretien des ascenseurs une mairie rompt de fa on abusive le contrat de maintenance qu elle avait sign en 1983 avec une soci t Le cabinet de juristes d affaires mandat par cette derni re essaie plusieurs reprises de n go cier avec les services de la ville en leur d montrant l erreur commise N anmoins la soci t n obtient aucune proposition de r glement amiable avec la ville Avant d engager une proc dure devant la juridiction administrative la soci t sollicite l intervention du d l gu Malgr plusieurs changes avec l lu en charge du dossier et les services de la ville le d l gu ne parvient pas dans un premier temps faire revenir la municipalit sur sa position initiale Il propose alors la mairie compte tenu de la modicit des sommes en jeu d honorer la facture de maintenance annuelle de 1 300 euros En contrepartie la soci t acceptera d annuler sa demande d indemnit de r siliation du contrat d un montant de 2 500 euros L adjoint au maire envoie par courrier un avis favorable cette proposition de m dia tion que le cabinet d avocats a valid e galement INDRE ET LOIRE QUAND LE BON SENS L EMPORTE SUR LE D BAT DE PRINCIPE AFA Madame B rencontre des diffi CE cult s avec une communaut de communes d Indre et Loire au sujet d un taux de TVA appliqu un
6. ISSN 1769 9657 www mediateur republique fr UN JUGEMENT em EX CUT EN DERNIER RECOURS gress par une jeune femme en A 2005 Monsieur P porte plainte en se constituant partie civile La pr venue est condamn e en janvier 2006 par le tribunal de police de T verser 1 500 euros de dommages et int r ts la victime D s lors Monsieur P tente de faire ex cuter cette d cision de justice et d obtenir le paiement de cette somme en vain Le tribunal de T l informe que le jugement n a pas t signifi la jeune femme qui tait absente le jour de l audience et que par cons quent elle n en a pas eu officiellement connaissance la signification requiert l intervention d un huissier mandat par le tribunal dans le ressort duquel la jeune femme est domicili e en l esp ce le tribunal de M Ces formalit s sont indispensables pour que le jugement puisse tre ex cut Saisi la fin de l ann e 2007 le M diateur de la R publique contacte le service de l ex cution des peines du tribunal de M qui avoue n avoir pu proc der aux formalit s requises en raison d un manque d agents la suite d une restriction de cr dits et de la suppression de certains postes ce service est d pass par la surcharge de travail N anmoins gr ce l intervention du M diateur le tribunal de M a pu traiter ce dossier et en faire retour au tribu nal de T Monsieur P vient de recevoir une copie ex
7. ROIT LA BONIFICATION IN GALITAIRE Pour se conformer la jurisprudence euro p enne la loi du 21 ao t 2003 tablis sant la r forme des retraites conf re aussi aux hommes ce droit la bonifi cation D sormais pour chaque enfant n ou adopt avant le 1 janvier 2004 arti cle L 12 b du CPCMR hommes et femmes fonctionnaires peuvent pr tendre la boni fication condition de justifier d une inter ruption d activit continue de 2 mois dans le cadre d un cong statutaire li l enfant article R 13 Cependant cette derni re condition n a pas particuli rement avan tag les hommes qui r pondent rarement ce crit re Elle a de plus priv un certain nombre de femmes qui b n ficiaient de ce droit auparavant notamment les m res adoptantes et les enseignantes ayant accou ch durant les vacances d t et qui n ont pas pris de cong statutaire L article L 12 bis du CPCMR permet d va cuer le probl me mais sans apporter une vraie solution de fond Pour les enfants n s apr s le 1 janvier 2004 il n y a plus de bonification Les femmes fonctionnai res ou militaires qui ont accouch post rieurement leur recrutement ont droit une majoration de dur e d assurance fix e deux trimestres par enfant si elles n in terrompent pas leur activit au del de la Le Mediateur 37 indd 2 dur e l gale du cong maternit Quant aux hommes leurs avantages fam
8. ains fonc tionnaires handicap s se retrou vent priv s comme Monsieur J du droit au d part anticip la retraite R clamations concernant la validation de p riodes Accord entre le M diateur et La CNAV Un protocole d accord a t sign le 4 f vrier 2008 entre la CNAV et le M diateur de la R publique qui constitue un engagement r ciproque visant am liorer la qualit du service rendu aux assur s et renforcer les coop rations d j fructueuses entre les deux institutions FRANZ PFLUEGL 3 M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 Le Mediateur 37 indd 3 2 06 08 12 18 09 sur le terrain D l gu s du M diateur de la R publique bon sens et dialogue pour viter les recours en justice Les d l gu s du M diateur de la R publique ont pour mission de r gler les diff rends entre les citoyens et les administrations Ils apportent des solutions pour tenter de r soudre les probl mes l amiable et arrivent d m ler des situations parfois inextricables n cr ant l Institution du M diateur de la R publique en 1973 le l gisla teur a voulu offrir aux administr s une alternative au recours au juge pour trancher les litiges qui les opposaient l administration Depuis trente cinq ans la fonction ne s est pas d mentie Alors que le recours aux r glements extraju diciaires des litiges s est g n ralis aussi bien dans le domaine public que priv LOIRE N GOC
9. carte d invalidit et le macaron GIC DR ME DONNER ACC S AU JUGE POUR SORTIR DE L IMPASSE FA Monsieur C est arr t en juin Cas concret 2007 par la police nationale pour un exc s de vitesse d au moins 40 km h et inf rieur 50 km h Son permis de conduire lui est imm diatement retir pour une dur e de trois mois Monsieur C envoie aussit t un courrier Officier du minist re public du tribunal de police OMP pour contester l infrac tion Le contr le de vitesse a t effectu la sortie de Bourg l s Valence dans une zone o aucun panneau de signalisation n indi que au conducteur qu il est d j entr dans l agglom ration suivante LOMP lui r pond qu apr s examen des motifs invoqu s il ne peut pas faire droit cette contestation Monsieur C s r de son bon droit et insatisfait de la r ponse se pr sente la permanence de la d l gu e pour lui exposer ce qu il consid re comme une injustice La d l gu e se rend sur les lieux de Plin fraction et apr s v rification confirme les arguments de Monsieur C Elle signale par courrier POMP le caract re douteux de l infraction Dans sa r ponse OMP recon na t que c est bon droit que Monsieur C porte r clamation la signalisation pr te confusion et les services techniques des deux villes concern es ont t saisis du probl me Il transmet une copie des rapports de l agent qui a verbalis au ju
10. cutoire du jugement le mois prochain dossier Les retraites deuxi me partie Le Mediateur 37 indd 1 P FC M DIATEURS LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R CA PUBLIQUE ACTUALIT S Mai 2008 N 37 R forme des retraites tat des lieux premi re partie Si le d part la retraite provoque in luc tablement une rupture de rythme et d habitudes un bouleversement du quoti dien il marque aujourd hui l ouverture d une nouvelle phase de l existence L allongement de l esp rance de vie et l am lioration des conditions de vie permis par les progr s de la m decine ouvrent en effet de nouvelles perspec tives et transforment notre conception m me du cycle de la vie La sortie de la vie active n est d s lors plus synonyme d arr t de toute activit La part croissante des seniors au sein de la population n est pas sans cons quence sur l organisation de la soci t et le regard que celle ci porte sur ses membres les plus g s Les retrait s aupa ravant per us comme une charge un poids sont l heure actuelle davantage consid r s comme une richesse pour la vie locale et associative CHANGES ET SOLIDARIT DES CL S POUR L AVENIR DES RETRAITES N anmoins alors que la question de la d pendance se pose avec de plus en plus d acuit nous devons prendre garde ne pas la confondre avec celle des retraites et revenir insidieusement un
11. e facture pour un raccordement au r seau d assainisse ment Le litige est minime 185 euros mais les deux parties estiment tre dans leur bon droit La communaut de communes a demand aux propri taires concern s par les travaux de raccordement d adresser avant le 26 mars 2007 une attestation justifiant de encourag par les instances europ en nes les d l gu s du M diateur de la r publique ont t des pionniers dans ce domaine En 2008 leur coute et leurs arguments de bon sens ont encore r guli rement vit de nombreur ses proc dures ce qui ne les emp che pas lorsque le recours au juge est in vita ble d aider les r clamants l aborder dans de bonnes conditions l anciennet et de l affectation des locaux usage d habitation pour pouvoir b n fi cier d une TVA 5 5 Madame B dit avoir adress cette attesta tion en courrier normal le 28 f vrier 2007 Mais la communaut de communes dit ne pas l avoir re ue et refuse de rectifier le titre de recette ex cutoire adress par la tr sorerie au taux de 19 6 Madame B s acquitte de la facture avec une TVA de 5 5 Les contacts se multiplient sans que le diff rend volue Au contraire il se cristallise Madame B est pr te aller au contentieux pour cette affaire mais elle sollicite au pr alable lavis de la d l gu e La d l gu e trouve consternant qu un contentieux soit engag pour un en
12. e percep tion des retrait s comme une charge pour la soci t La reconnaissance de leur utilit sociale est en effet la condition de l apaisement du conflit entre retrai t s et actifs Penser les relations interg n rationnelles en termes d changes et non de sacrifice d une partie de la population pour une autre nous permettra de redonner un souffle nouveau cette forme de solida rit essentielle et de pouvoir peut tre un jour aborder sereinement la question de la diversification de ses modes de financement La garantie du niveau des retraites doit tre une priorit commune au moment o la coh sion sociale passe aussi par le 1 M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 La loi du 21 ao t 2003 a engag une r forme profonde des retraites Dans certains cas les dispositions ne S appliquent pas quitablement aux salari s Certains profitent de leur droit d autres ne le peuvent pas Le M diateur de la R publique alert plusieurs reprises sur la question s est saisi du probl me Suite du dossier pages 2 et 3 combat contre la solitude et isolement et o la transmission des valeurs de l en racinement du pass sont des cl s n ces saires de r ussite de lavenir Aborder la question de la retraite serei nement titre individuel cette fois implique galement qu elle devienne un choix de vie accept et non impos que l exercice d un m tier soit non plus u
13. e un v hicule dont le nombre de places assises outre le si ge du conducteur n exc de pas huit et condition que le poids de ce v hicule n exc de pas 3 5 tonnes Aucun dysfonctionnement du service public n a donc t relev et il a t proc d la cl ture du dossier en vertu de son permis allemand Le r clamant a sollicit l intervention du M diateur de la R publique afin que le droit de conduire ce type de v hicule lui soit reconnu sur le territoire fran ais et mentionn sur son futur permis L int ress soutenait tre titulaire de ce droit en vertu du droit communau taire qui a proc d une harmonisation des cat gories de permis de conduire au niveau de l Union europ enne UE Une directive 91 439 CEE du Conseil du 29 juillet 1991 relative au permis de conduire d finit en effet les cat gories de permis faisant l objet d une reconnaissance mutuelle par les tats membres Mais selon Parti cle 3 1 de cette directive seule la cat go rie D du permis autorise la conduite d un bus contenant plus de neuf person Le Mediateur 37 indd 5 D BONARDELLE 5 Qu est ce que La Commission nationale de d ontologie de la s curit Trois questions Roger Beauvois pr sident de la CNDS l existence d une infraction informer les autorit s comp tentes des faits de nature entra ner des poursuites disci plinaires ou recommander ces m mes autorit s de rapp
14. eler au personnel de leurs services la r glementation qui n aurait pas t respect e La Commission qui remet chaque ann e un rapport d ac tivit au pr sident de la R publique et au Parlement peut galement proposer au gouvernement toute modification de la l gislation ou de la r glementation dans les domaines de sa comp tence Quel est le bilan de la CNDS En 2007 sur les cent dix sept dossiers de r clamations examin s trente et un ont t d clar s irrecevables quatre vingt six ont donn lieu un avis Parmi ceux ci il a t conclu l absence de manquement la d ontologie dans quarante deux dossiers cinq dossiers ont t transmis au procureur de la R publique onze aux autorit s investies du pouvoir disciplinaire pour sanctions ventuelles Dans les autres dossiers examin s au fond la Commission a mis des recommandations invitant les autorit s de tutelle soit faire des rappels individuels ou de port e g n rale la r glementation soit prendre des dispositions nouvel les destin es viter le renouvellement des faits d nonc s Dans un tat de droit comme le n tre l intervention des forces de s curit doit videmment s accomplir selon les r gles l gales r glementaires ou d ontologiques propres garantir le respect des droits fondamentaux des citoyens et toute infraction ces r gles doit tre relev e et si n ces saire sanctionn e La mission des force
15. er un visa de retour l int ress Apr s avoir pass plus de six mois en Tunisie Kamel est rentr en France 6 NA loccasion d un contr le administra tion tablit 193 000 euros la valeur v nale r elle dun logement acquis par Monsieur R en 2005 pour un prix de 87 500 euros Un compl ment de droits de 6070 euros ramen 4654 euros du fait d une diminution de l estimation initiale en cours de proc dure est donc mis sa charge Monsieur R estimant que la valeur finalement retenue de 154000 euros est encore excessive saisit la commis sion d partementale de conciliation et le M diateur de la R publique Ce dernier avec l aide de sa d l gu e rel ve plusieurs erreurs de droit eu gard aux r gimes sp ci fiques des ventes de logements HLM Il intervient donc aupr s de l administra tion sans attendre l avis de la commission uniquement comp tente pour les ques tions de fait notamment les probl mes de valeur v nale Le M diateur fait d abord observer que la NICOLAS DOHR Quand l administration sort de son r le vente par un organisme HLM d un loge ment son occupant est exon r e de droits d enregistrement article 1594 G du Code g n ral des imp ts sur d lib ration du Conseil g n ral du lieu de situa tion de l immeuble Or cette exon ration a t vot e pour ce cas particulier Il pr cise ensuite que seules les ventes soumises la loi du march
16. ge de proximit en attirant son attention sur le caract re particulier du litige Sans l intervention de la d l gu e jamais POMP n aurait reconnu Monsieur C le droit de contester son infraction devant un juge M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155352425 www mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde C line Monestier Anne Olivier Jean Michel Rougi Michel Savinas Eliane Strub Martine Timsit R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris contact infos spherepublique fr e D p t l gal 2 trimestre 2008 Le Mediateur 37 indd 4 M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 2 06 08 9 13 48 actualit s C par la loi 2000 494 du 6 juin 2000 la Commission nationale de d ontologie de la s curit est une autorit administrative ind pendante Elle est charg e de veiller au respect de la d ontologie par les personnes exer ant des activit s de s cur
17. iliaux sont toujours soumis aux interruptions d acti vit qui sont alors comptabilis es comme p riodes travaill es sans surcotiser dans le calcul de la dur e de service Dans le cadre de la loi du 21 ao t 2003 le l gislateur n a pas estim n cessaire d appliquer au r gime g n ral d assu rance vieillesse le principe de l ga lit de traitement entre les hommes et les femmes La d cision a t prise dans le respect de la directive de l Union euro p enne UE du 19 d cembre 1978 relative l galit de traitement entre hommes et femmes en mati re de s curit sociale qui permet aux tats d exclure de son champ d application les avantages accord s en mati re d assurance vieillesse aux person nes qui ont lev des enfants DIFF RENCE DE TRAITEMENT L article L 351 4 du code de la s curit sociale n accorde donc qu aux femmes le droit une majoration d un trimestre par enfant de leur dur e d assurance dans la limite de huit trimestres soit deux ans Les p res ayant pris un cong parental ne b n ficient que d une majoration gale la dur e de l arr t article L 351 5 La Cour de cassation arr t du 21 d cem bre 2006 consid re qu une diff rence de traitement entre les hommes et les femmes ayant lev des enfants dans les m mes circonstances ne peut tre admise qu en pr sence d une justification objective et raisonnable et qu un p re ayan
18. it sur le territoire de la R publique Compos e de quatorze membres nomm s pour une dur e de six ans non renouvelable la Commission n est ni un tribunal ni un conseil de discipline elle souhaite tre un lieu de recours et de contr le Cette Commission autorit ind pendante cr e par la loi du 6 juin 2000 peut tre saisie par toute personne qui s estime victime ou t moin de faits constituant un manquement aux r gles de d ontologie commis par des personnes exer ant des acti vit s de s curit qu il s agisse d autorit s publiques comme la police la gendarmerie nationale ou l administra tion p nitentiaire mais aussi de personnes priv es comme les services de gardiennage de surveillance ou de trans ports de fonds Pourquoi une CNDS quel est son r le Il faut d abord rappeler ce qu est la d ontologie tymolo giquement c est la science des devoirs concr tement elle est l application de r gles de comportement dans l exercice d une profession ou d une activit donn e La Commission nationale de d ontologie de la s curit a t cr e par une loi du 6 juin 2000 Cette cr ation r pondait un double souci D une part face l exigence de s curit ressentie par les citoyens et la diversit des modes de r ponse cette exigence il fallait mettre en place un socle commun des r gles d ontologiques applicables l ensem ble des personnes charg es d ass
19. it d un jeu d habilit exerc par l enfant au moyen d appareils assimilables aux grues donc devant tre assujettis la taxe sur les spectacles Contestant cette analyse la soci t A a saisi le M diateur de la R publique qui a estim que ce dispositif ludi que imit des appareils grues tait factice d s lors que l enfant obtenait toujours une peluche ce qui est la preuve d absence d enjeu dans la distribution du produit Il ne constituait en r alit qu une mise en sc ne destin e rendre plus attractive la distribu tion de peluches en imitant le suspense des jeux vis s par la taxe la suite de cette intervention le service des Douanes en concertation avec l entreprise a proc d une expertise approfondie du fonctionnement de ces appa reils et en a conclu que la taxe sur les spectacles n tait pas due par la soci t A sa Cas d urgence La faute l informatique M A a cess de percevoir sa retraite partir de f vrier 2007 Peu de temps auparavant la Caisse nationale d assurance vieillesse CNAV lui avait demand de communiquer un certificat attestant de son existence L pouse de Monsieur A qui est gale ment sa tutrice a envoy le document demand plusieurs reprises En l es pace de quelques mois elle a transmis ces certificats depuis trois domicilia tions distinctes Le dernier envoi a t effectu depuis son adresse de r side
20. ition des directives de veiller se fonder sur une interpr tation de ces derni res qui permette d assu M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 rer un juste quilibre entre les diff rents droits fondamentaux prot g s par or dre juridique communautaire Ensuite lors de la mise en uvre des mesures de transposition de ces directives il incombe aux autorit s et aux juridictions des tats membres non seulement d interpr ter leur droit national d une mani re confor me auxdites directives mais galement de veiller ne pas se fonder sur une interpr tation de celles ci qui entrerait en conflit avec lesdits droits fondamentaux La Charte des droits fondamentaux devient donc presque un nouveau bloc juridique de r f rence Comme cet arr t le prouve des argumentaires peuvent tre utilement d velopp s sur le fondement de la Charte lorsqu elle est vis e dans un acte de droit d riv Or il faut reconna tre que les actes de droit d riv citant la Charte dans leurs visas sont aujourd hui de plus en plus nombreux 2 06 08 9 13 52
21. jeu aussi mineur Elle confirme n anmoins sa recevabilit puisque la d cision de refus du recours gracieux ne mentionne pas les d lais et voies de recours Elle contacte le pr sident de la communaut de commu nes et lui rappelle que la d livrance de l attestation pr alablement la r alisation des travaux ne sert qu d charger celui qui effectue les travaux de la responsabilit de d montrer l administration fiscale que les travaux ont bien t r alis s dans des locaux d habitation achev s depuis plus de deux ans Par cons quent la responsabi lit de l application du taux r duit ne p se donc que sur le client voquant cette pratique commun ment admise pour une entreprise la d l gu e sugg re la communaut de communes d adresser une facture rectificative la tr sorerie afin de permettre Madame B de b n ficier du taux de 5 5 Sa maison date en effet de 1993 et la propri taire a plusieurs fois engag des travaux d am lio ration qui ont b n fici du taux de 5 5 KILAM Elle constitue donc une cliente de bonne foi et sa responsabilit ne risque pas d tre mise en cause La d l gu e se charge d avertir oralement Madame B de cette solution qui est finale ment accept e par les deux parties NORD OUVRIR UN CONTENTIEUX N EMP CHE PAS LA M DIATION EN PARALL LE AFA Madame C souffre d un handi Cas concret cap physique En avril 2005 la Caisse p
22. nce Mais malgr ces relances elle n a pas pu obtenir la reprise des versements de la pension de retraite de son poux D munis et en proie des difficult s financi res Monsieur et Madame A ont saisi courant ao t 2007 le M diateur de la R publique NA KeS un ressortissant tunisien vit en France depuis l ge de deux ans avec toute sa famille Ses parents sont titu laires de cartes de r sident de dix ans et certains de ses fr res et s urs sont fran ais l ge de dix huit ans il engage des d marches aupr s de la pr fec ture pour obtenir un titre de s jour document dont il n avait pas eu besoin jusqu pr sent en raison de sa minorit Il signe notamment un contrat accueil et int gration Il est convoqu la pr fecture de L pour le d but du mois de septembre 2007 Or au cours de l t Kamel doit partir pr cipitamment avec sa famille en Tunisie en raison de la soudaine d t rioration de l tat de sant de son grand p re Ce dernier d c dera quelques jours plus tard Dans l urgence Kamel a quitt la France simplement muni de sa convocation la pr fecture alors que son titre de s jour ne lui a pas encore t d livr et qu il ne poss de pas de r c piss non plus Le Mediateur 37 indd 6 qui est intervenu aussit t en faveur de ce m nage Apr s s tre entretenu avec diff rents services de la CNAV celui ci a constat que l interruption du ve
23. nction publique qu une solu tion est finalement trouv e apr s avoir confirm sur le plan du droit le bien fond de l imposition ce dernier accepte titre exceptionnel eu gard au contexte et titre exceptionnel d accorder la soci t le d gr vement de la cotisation contest e pour l ann e 2002 2 06 08 9 13 50 actualit s Grues peluches et taxe sur les spectacles Selon la r glementation fiscale et douani re les distributeurs de lots surnomm s dans le jargon administratif des grues et que l on trouve install s dans certains lieux publics ou sur les champs de foire sont passibles de la taxe sur les spectacles Ils sont en effet d finis comme tant des appareils automatiques qui procurent un spectacle une audition un jeu ou un divertissement et qui sont pourvus d un dispositif m canique lectrique ou autre permettant leur mise en marche leur fonctionnement ou leur arr t NEA L soci t A exploite les machines dites Cas concret peluches destin es aux enfants Contre 2 euros une peluche est distribu e par l interm diaire d un bras articul appel grue lorsque l enfant l issue d une p riode de 45 secondes n a pas r ussi saisir la peluche de son choix en dirigeant le bras arti cul Comme cela est indiqu l attention des parents chaque paiement donne droit une peluche Pour l administration des Douanes il s ag
24. niquement fonction de l ge mais des comp tences En tant que M diateur je me mobiliserai toujours pour combattre les iniquit s et les injustices li es au parcours de vie Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique 2 06 08 12 17 28 dossier R forme des retraites tat des La r forme Fillon de 2003 a entrepris une refonte compl te du syst me des retraites fran ais Dans la pratique certaines mesures s appliquent de mani re in quitable Des salari s ont droit des avantages alors que d autres en sont priv s Le M diateur attire attention sur ces in galit s et veille ce que des ajustements soient mis en place pour l avenir AVANTAGES FAMILIAUX PLUS DE DROITS POUR LES FEMMES e Code des pensions civiles et militai res des retraites CPCMR ant rieur la r forme du 21 ao t 2003 n octroyait qu aux fonctionnaires femmes le b n fice d une bonification d un an pour la naissance ou l adop tion d un enfant Par l arr t Griesmar du 29 novembre 2001 la Cour de justice des Communaut s europ ennes a reconnu que cette mesure constituait une discri mination contraire au principe de l galit de r mun ration entre les hommes et les femmes formul l article 119 du trait de Rome Cet arr t interpr tatif risquait d entra ner r troactivement l application de la bonification tous les hommes fonction naires retrait s ayant eu des enfants UN D
25. oc de des v rifications sur place l issue de cette enqu te la Commission en r union pl ni re entend les conclusions du ou des rapporteur s et adopte un avis Elle peut retenir soit l absence de tout manquement la d on tologie soit au contraire l existence d un tel manquement Elle adresse alors aux autorit s publiques ou priv es dont rel ve l auteur des faits d nonc s un avis ou une recomman dation visant rem dier aux fautes ou erreurs constat es La Commission peut ainsi saisir le procureur de la R publique si les l ments recueillis laissent pr sumer NA attention du M diateur a t appe l e par le M diateur europ en sur la situation de Monsieur M titulaire d un permis de conduire allemand Monsieur M a t verbalis pour une infraction au Code de la route la suite de cette infrac tion il lui a t demand de proc der change de son permis de conduire allemand contre un permis de conduire fran ais Mais le pr fet du Haut Rhin l a inform que cet change aurait pour cons quence de le priver du droit de conduire un bus contenant jusqu neuf personnes droit qu il d tenait nes Or le r clamant a reconnu que son permis ne mentionnait pas cette cat go rie D Il ne pouvait donc tre autoris conduire un v hicule contenant plus de neuf personnes En tant que titulaire du permis de cat gorie B il est en revanche autoris conduir
26. peuvent tre contr l es Or l acheteur Monsieur R est d sign par la r glementation en sa qualit d occupant et le code de la construction et de l habitation charge le service des domaines de donner un avis sur la valeur v nale qui lie le vendeur puisqu il constitue le pivot obligatoire du prix finalement retenu ou 15 La position du service des imp ts condui sait donc rehausser la taxation d une vente en r alit exon r e et situ e hors du champ de comp tence de son contr le L administration apr s r examen a aban donn la totalit des redressements notifi s La Charte des droits fondamentaux lt de l Union europ enne texte de r f rence our la Cour de justice des communau t s europ ennes la Charte des droits fondamentaux de l Union europ enne UE n a pas de force juridique contraignante Si elle s en inspire souvent elle ne la mentionne pas clairement C est pourquoi l arr t du 29 janvier 2008 Productores de M sica de Espa a Promusicae contre Telef nica de Espa a SAU aff C 275 06 doit tre remarqu En effet dans cette affaire qui porte notamment sur l interpr tation de trois directives dont l une vise la Charte la Cour de justice des communaut s europ ennes se fonde express ment sur ladite Charte pour juger d une ventuelle violation des droits fondamentaux Ainsi elle indique qu il incombe aux tats membres lors de la transpos
27. rimaire d assurance maladie CPAM estime que son tat de sant justifie son classement en 2 cat gorie d invalidit avec incapacit d exercer une activit professionnelle quelle qu elle soit Dans le m me temps le m decin du travail confirme son inaptitude exercer son poste d aide domicile estimant qu il n y a pas de capacit restante de travail La situation de Madame C s est aggrav e et elle a perdu une part importante de revenu le montant de sa pension d invalidit tant faible Elle demande alors sans succ s le b n fice de l allocation aux adultes handi cap s AAH ainsi que la carte d invalidit et le macaron GIC pour le stationnement du v hicule Elle d cide d introduire un recours devant le Tribunal du contentieux de l incapacit TCD et soumet son cas au d l gu qui tente une m diation avec la Maison d partementale des personnes handi cap es MDPH de Valenciennes La secr taire de la commission des droits et de l autonomie des personnes handicap es CDAPH consciente que le TCI n exami nera pas le recours avant au moins deux ans conseille d entamer parall lement un recours gracieux pi ces m dicales r cen tes l appui et de demander tre re ue par la commission Cette approche ouverte et compr hensive malgr le recours effec tu devant le TCI aboutit en avril 2007 un r sultat positif la CDAPH attribue l AAH Madame C ainsi que la
28. rse ment de la prestation tait due exclusi vement une anomalie informatique Cette information n avait pas t commu niqu e aux int ress s qui ont adress plusieurs reprises pendant un semestre des certificats d existence en esp rant tort une reprise du versement de la pension de retraite de Monsieur A la suite de l intervention du M diateur de la R publique cette anomalie a t r par e le 25 septembre 2007 et un rappel d un montant de 3 700 euros a t mis en paiement cette date Les virements ont par la suite t mis sans difficult en d but de mois Un retour en France difficile Lorsqu il veut rentrer en France les autorit s refusent de le laisser entrer sur le territoire Toute sa famille quitte la Tunisie et se voit contrainte de le laisser dans ce pays qu il conna t peine Alors que Kamel a rat sa rentr e scolaire les autorit s consulai res fran aises de Tunis refusent de lui d livrer un visa de retour en invoquant l irr gularit de son s jour en France tandis que la pr fecture met en avant la n gligence de l int ress Saisi du dossier le M diateur de la R publique parvient obtenir l accord de principe du pr fet de d livrer un titre de s jour Kamel d s son arriv e en France attest dans un document crit transmis aux autorit s consulai res de Tunis Ces derni res alert es par le M diateur acceptent finale ment de d livr
29. s de certains assur s posent probl me ce titre le M diateur de la R publique a t sollicit plusieurs reprises afin de trouver des solutions par exemple dans les cas suivants POLY PENSIONN S ET CARRI RES MIXTES Le dispositif entr progressivement en vigueur en 2005 pour les fonction naires n a t appliqu uniform ment qu partir du 1 janvier 2008 Cela a entra n des disparit s chez les salari s poly pensionn s qui ont men des carri res mixtes dans le secteur public puis dans le secteur priv ou le contraire Certains n ont pas pu profiter du dispositif au titre de leur activit dans la fonction publi que Lors du r examen du dispositif pr vu courant 2008 il conviendrait de veiller ce M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 que les r gimes demeurent align s afin de ne plus p naliser les poly pensionn s FONCTIONNAIRES TEMPS PARTIEL Pour le calcul de la pension des fonction naires les p riodes travaill es temps partiel sont prises en compte pour la valeur r elle de la quotit travaill e Ainsi par exemple douze trimestres trois ans travaill s mi temps seront pris en compte hauteur de six trimestres dans le calcul du taux de pension De mani re augmen ter le montant des cotisations les agents temps partiel ont la possibilit de surcotiser sur la base d un temps plein mais dans la limite de quatre trimestres pour toute
30. s de s curit sera d autant plus efficace qu elles montreront l exemple d une conduite conforme aux r gles et respectueuse des droits de chacun Pas de service pas de taxe E novembre 2001 une soci t est avis e que le syndicat intercom munal d vacuation et d limina tion de d chets ne pourra plus assu rer le ramassage des ordures de son tablissement Flle recourt alors aux services d une entreprise sp cialis e compter du 1 avril 2002 Pourtant la taxe d enl vement des ordures m nag res d un montant de 9014 euros lui est r clam e pour la p riode allant du 1 janvier au 31 d cembre 2002 Estimant que la taxe ne peut lui tre exig e pour la p riode pendant laquelle le syndicat a t d faillant la soci t conteste le paie ment Mais on lui refuse le d gr vement correspondant au motif que le conseil municipal n avait pas d lib r sur les d gr vements de la taxe pour l ann e M diateur Actualit s Mai 2008 N 37 2002 avant le 1 juillet 2001 comme le lui impose la r glementation Bien qu aucun dysfonctionnement admi nistratif ne puisse tre relev la situation appara t in quitable Le M diateur de la R publique intervient donc dans un premier temps aupr s du Centre des imp ts fonciers et du conciliateur fiscal Tous deux concluent la l galit de la taxe r clam e C est en s adressant au minist re du Budget des Comptes publics et de la Fo
31. s garanties collectives dans un cadre de pr retraite au ch mage en j tale puisque le montant de tant Les assur s re oivent p riodiquement ne rap P L INFORMATION i solidarit et de justice sociale invalidit etc Ils devront la retraite d pend de l ge le relev de leur compte ce qui permet Face cette situation le Conseil d adminis donc attendre une ann e PREVU PAR LA et de la dur e d assurance un suivi de bonne qualit des informations tration de la CNAV veut enrayer cette volu suppl mentaire sans emploi LOI DE 2003 acquise C est une d cision report es leur compte Par ailleurs tion et restaurer la confiance Il propose de ce qui ne rapporte pas de REPR SENTE UN prendre individuellement en lorsqu ils approchent de l ge de la retraite fixer un niveau de retraite globale par cotisations suppl mentaires toute connaissance de cause ils ont une meilleure connaissance du i p p gn PROGRES TRES x j rapport au salaire de r f rence d indexer mais peut conduire la baisse Or notre syst me de retraite montant total des prestations dont ils IMPORTANT sur un indice plus favorable que les prix les salaires port s au compte qui servent au calcul de la retraite de mieux valoriser des p riodes telles que les interruptions de carri re pour maladie ch mage etc Bien entendu ces mesures n cessitent un financement sp cifique du niveau de leur pension L allongement de la dur
32. t lev seul un enfant doit b n ficier des m mes avantages que les femmes concern es par l article L 351 4 Toutefois la Caisse nationale d assurance vieillesse CNAV s en tient l application stricte de la l gislation en vigueur et refuse d attribuer aux hommes qui ont lev seuls des enfants une majoration identique celle des femmes Le M diateur de la R publique va formuler une proposition de r forme afin de r tablir l galit dans ce domaine 2 RETRAITE ANTICIP E POUR LONGUE CARRIERE DES CAS PROBLEMATIQUES e dispositif de d part en retraite anticip e pour carri res longues a t mis en place dans le cadre de la loi du 21 ao t 2003 instaurant la r forme des retraites D sormais les salari s qui ont d but t t leur activit profession nelle peuvent partir la retraite avant 60 ans sous trois conditions cumulatives r unir une dur e totale d assurance d au moins 168 trimestres valid s soit 42 ans justifier d une dur e suffisante d activit cotis e voir tableau avoir commenc travailler avant 16 ans pour s arr ter 56 57 ou 58 ans et avant 17 ans pour partir 59 ans Il s applique galement aux fonctionnaires en vertu de la loi de finances du 30 d cembre 2004 entr e progressive ment en vigueur en 2005 Ce dispositif a remport un vif succ s quelque 400 000 personnes en ont d ores et d j b n fici Mais les situation
33. urer ces missions de s cu rit D autre part l volution des r gles juridiques et sociales notamment au niveau international conduisait Le r clamant n a pas toujours raison la mise en place d un organisme ext rieur aux administra tions et soci t s concern es et destin garantir le respect des libert s fondamentales et am liorer les relations entre les citoyens et les agents intervenant pour leur s curit Comment le citoyen peut il saisir la CNDS et qu advient il apr s Toute personne qui a t victime ou t moin de faits dont elle estime qu ils constituent un manquement aux r gles de la d ontologie peut en saisir la CNDS en adressant sa r clamation un s nateur ou un d put qui la transmet la Commission s il estime qu elle entre dans le domaine de comp tence de celle ci Le Premier ministre le M diateur de la R publique le pr si dent de la Haute autorit de lutte contre les discriminations et pour l galit ainsi que le D fenseur des enfants peuvent aussi saisir la Commission de leur propre chef Pour tre recevable la r clamation doit tre transmise la Commission dans l ann e qui suit les faits Au re u de la plainte la Commission recueille toutes les informations permettant d en appr cier le bien fond elle se fait communiquer les documents utiles par les adminis trations int ress es auditionne les personnes concern es et si n cessaire pr
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