L`impact des résidus sur les denrées alimentaires d`origine
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1. et l application de pesticides sur des r coltes de fourrages ou de c r ales font partie des causes de contamination Les animaux peuvent aussi tre contamin s si on laisse leur port e des tas d ordures contenant des produits chimiques ou des pesticides s ils boivent de l eau souill e par des pesticides ou par la pollution indus trielle et s ils sont expos s des insecticides pulv ris s sur leur corps ou dans les b timents d levage Les produits chimiques r manents d origine accidentelle ou inattendue ont pro duit ces derni res ann es un certain nombre de cas d infractions concernant les r si dus chez les animaux de production Leur importance tait variable parfois un seul producteur tait en cause et parfois de nombreux producteurs dans une zone tendue Les r sidus de produits chimiques r manents ne repr sentent probable ment pas un risque aussi grand pour la sant publique ni une menace conomique aussi importante que les r sidus en infraction des produits toxiques naturels des additifs alimentaires ou des m dicaments v t rinaires N anmoins la pr sence de ces produits chimiques est inqui tante car ils se manifestent de mani re insidieuse D abord ces r sidus sont inattendus pour toutes les parties int ress es car ils pro viennent de compos s qui n ont aucun r le dans la production agricole normale Ensuite ces produits chimiques sont r manents ce qui signifie que m me si on2. ner des modifications importantes dans la r partition des r sidus 3 Economie Importance des progr s technologiques Les leveurs doivent se tenir au fait de la technologie la plus r cente s ils veulent que leurs produits soient comp titifs sur les march s mondiaux Pour que les leveurs d un pays puissent disposer des produits nouveaux r pon dant leurs besoins sp cifiques il faut que ce pays poss de une norme de contr le r glementaire qui inspire confiance ses partenaires commerciaux trangers En l absence d une telle norme des pr cautions consid rables doivent tre prises ce qui retarde l agr ment et la mise en uvre des technologies nouvelles CANADA 1 Epid miologie La r partition des r sidus peut tre soit ubiquitaire dans un environnement la suite d une utilisation ant rieure soit g ographiquement localis e en fonction de situations sp cifiques de maladies animales ou d applications de produits chimi ques Les programmes d analyse d Agriculture Canada visent essentiellement rechercher dans les cheptels d animaux domestiques les diff rentes substances qui peuvent produire des r sidus dans les produits finaux L objectif de ces contr les est de d terminer s il existe r ellement des probl mes dans la cha ne alimentaire et de pr voir les changements ou les tendances qui peuvent intervenir au cours d une 692 p riode donn e Les cargaisons d
3. membranes cellulai res par diffusion et solubilisation dans un organe diffusion par liaison avec des prot ines solubilisation dans les tissus adipeux ou combinaison avec un acide nucl ique L animal excr te la substance avec l urine la bile ou le lait L estimation du risque pour la sant publique repr sent par les r sidus trans missibles par les denr es animales peut tre r alis e par l tude des caract ristiques pid miologiques et cologiques des diverses substances Produits administr s directement aux animaux Produits Tissus pour la d tection des r sidus Anabolisants Foie rein muscle Antibiotiques Lait viande Antiparasitaires internes Lait rein foie tissu adipeux Antiparasitaires externes Lait rein foie tissu adipeux peau M dicaments v t rinaires Foie rein tissu adipeux lait action g n rale tissus li s aux sites pharmacodynamiques Les programmes de contr le utilis s pour la recherche des r sidus de ces subs tances comportent les analyses de laboratoire les contr les sur le terrain les d lais d attente respecter entre l administration l animal et la consommation des ali ments la d finition et le contr le des seuils de tol rance Produits utilis s dans l environnement des animaux Les r sidus des pesticides herbicides et fertilisants agricoles peuvent tre d tec t s dans le tissu adipeux les reins le foie les muscles et le lait des animaux Les
4. n ral on constate une plus grande probabilit de pr sence de r sidus chez les animaux des r gions tropicales que chez ceux des r gions temp r es c Pathologie animale Lors de l inspection ante mortem tout animal qui se pr sente malade ou qui montre les signes d une maladie r cente doit tre consid r comme suspect Selon toute vraisemblance de tels animaux ont t r cemment trait s Des pr cautions particuli res sont requises en cas d abattage d urgence Dans les conditions norma les des injections r centes peuvent tre de constatation difficile mais les inspec teurs d abattoir doivent n anmoins tre vigilants Dans la grande majorit des cas aucun indice visible ne permettra de d celer la pr sence de r sidus et les analyses de laboratoire sur les pr l vements ad quats seront les seuls moyens de les identifier 2 Technologie a Contr le de l environnement L environnement des animaux sera prot g de la contamination si les leveurs utilisent les herbicides et les pesticides en parfaite conformit avec le mode d emploi indiqu sur les tiquettes Ils doivent aussi respecter strictement les p riodes de retrait pour le p turage des prairies et des r coltes trait es Il n y a pas grand chose faire contre la contamination cons cutive l utilisation ant rieure de pesticides organochlor s r manents sinon attendre un nombre d ann es suffisant Les m tho des d valuatio
5. programmes de contr le utilis s pour la recherche des r sidus de ces substances comportent les mesures suivantes notification et contr le saisonnier de l applica tion des produits tude de la d gradation des produits dans l environnement con tr le des d lais d attente d finition et contr le des seuils de tol rance Produits issus de la pollution de l environnement Les sous produits industriels des usines de produits chimiques de min raux et des aci ries Ba Be Cd Cr Cu Mn Ni Pb Va Zn As et les polluants prove 702 nant des raffineries de p trole et des moteurs combustion qu ils soient fixes ou mobiles peuvent aussi laisser des r sidus d celables dans la peau les muqueuses les poumons la moelle osseuse le foie les reins et le syst me nerveux central Les programmes de contr le comportent des tudes des sch mas r gionaux de contami nation des tudes sur la climatologie et les saisons par zone et diverses techniques de pr vention et de contr le des contaminants dans l environnement EXEMPLE DE PROGRAMME p POUR LA DETECTION ET LE CONTROLE DES RESIDUS Un exemple pratique de programme relatif aux r sidus dans un pays en d velop pement est fourni par les op rations de surveillan e et de contr le effectu es en Argentine Ce programme repose sur les l ments suivants 1 Objectifs a Surveillance des r sidus dans les denr es animales par examen de celles ci
6. prostate Technique radio muscle immunologique et analyse histopathologique Antibiotiques p nicilline Muscle Techniques de l USDA FSIS streptomycine rythromycine pour l inhibition des souches n omycine t tracyclines standard Sulfamides Muscle Chromatographie en couche mince et dosage par densito m trie USDA FSIS 5 L gislation de l Argentine pour le contr le des r sidus Pesticides les r glementations et les normes sont conformes aux normes du programme FAO OMS M taux lourds la r glementation fixe des normes pour la viande et les produits carn s pour l eau et pour des produits sp cifiques notamment le mercure d origine marine Hormones la r glementation interdit l utilisation de substances strog nes dans la production animale Antibiotiques la r glementation fixe des normes pour l utilisation des antibio tiques chez les animaux de boucherie les volailles et les poissons DISCUSSION La complexit de la surveillance sur le terrain le haut niveau des techniques analytiques qui doivent tre d une pr cision extr me et les probl mes pos s par les tol rances et les risques tout cela rend tr s difficile la r alisation d un programme de contr le des r sidus dans les pays en d veloppement Les principales difficult s rencontr es sont les suivantes 1 Manque d quipement r cent de personnel bien entra n de produits et de r actifs pour les techniques moder
7. r sidus dangereux En d cembre 1984 dans le cadre de la pr paration de la Conf rence de la Com mission r gionale de OIE pour les Am riques le Directeur G n ral de l Organisa tion a consult plusieurs Pays Membres sur leur exp rience concernant les r sidus chimiques dans les denr es alimentaires d origine animale Plus pr cis ment ces pays taient invit s faire des commentaires sur trois points principaux 1 Epid miologie r partition et origine des r sidus pathologie animale asso ci e aux r sidus 2 Technologie contr le de l environnement m dicaments v t rinaires pr pa ration des aliments 3 Economie importance des progr s technologiques pour le d veloppement de la production animale et pour la sant des consommateurs et des animaux On trouvera dans le pr sent rapport les r ponses de trois pays l Australie la Nouvelle Z lande et le Canada airisi que des Etats Unis Seront galement vo qu es des propositions de programmes et de m canismes de contr le des r sidus l intention d autres pays en particulier partir des informations fournies par l Argentine et Uruguay D TECTION ET CONTR LE DES R SIDUS DANS TROIS PAYS AUSTRALIE 1 Epid miologie a Origine L immense majorit des r sidus d cel s dans les tissus consommables des ani maux proviennent de l levage d origine Ce sont pour la plupart des r sidus transi toires cons cutifs d
8. s rieuse des donn es soumises par les fabricants ou les promoteurs de produits chimiques Cette valua tion ne peut tre r alis e que par des personnes comp tentes et ayant un jugement s r Le but devrait tre de fournir une protection maximale aux consommateurs et aux op rateurs tout en permettant aux producteurs de disposer des produits chimi ques dont ils ont besoin pour rester comp titifs Parall lement les autorit s r gle 690 mentaires doivent faire avancer les dossiers des nouveaux produits aussi rapidement que possible et viter d opposer des obstacles inutiles aux fabricants qui apr s tout ont aussi besoin d tre encourag s pour continuer mettre de nouveaux produits dans le moteur du d veloppement Il est certain que le syst me tournera vide si les autorit s r glementaires exigent des sauvegardes et des coefficients de s curit excessifs c Normes pour les r sidus Les r sidus ne peuvent faire l objet d un contr le l gal que si des limites l gales sont fix es Celles ci sont appel es doses r siduelles maximales DRM ou tol ran ces La r glementation de l alimentation et des m dicaments consid re ensuite comme frauduleuse la vente d aliments dans lesquels ces doses seraient d pass es Selon une m thode d sormais admise une DRM est fix e un niveau juste assez lev pour couvrir les r sidus difficiles viter quand on utilise tel produit chimique particuli
9. tes dans les tablissements ayant commercialis les porcs dans la viande desquels le FSIS a trouv des taux de r sidus de sulfamides en infraction pour en d terminer l origine La FDA prendra des mesures r glementaires l encontre de toute personne responsable de la pr sence de r sidus de sulfamides chez les porcs abattus pour la consommation humaine 3 Economie La production de viande aux Etats Unis est une entreprise gigantesque A titre d exemple 87 2 millions de porcs 50 6 millions de bovins de boucherie 10 3 mil lions de veaux 4 5 milliards de poulets 163 6 millions de dindes et 20 millions de canards ont t abattus dans le pays en 1984 C est une quantit norme et la con 700 currence est vive C est pourquoi les producteurs doivent se tenir au courant des innovations et des volutions technologiques Le gouvernement et aussi de nom breuses associations commerciales leur viennent en aide pour maintenir des niveaux de production lev s au moindre co t tout en garantissant la s curit du consommateur CONCLUSIONS Tout bien consid r les rapports soumis l Office International des Epizooties montrent chez les gouvernements qui ont r pondu y compris ceux de l Argentine et de l Uruguay un v ritable souci national de la s curit alimentaire des viandes pro duites pour la consommation int rieure et l exportation Les informations re ues d Argentine et de l Urugu
10. uniquement les m thodes de conduite de l levage NOUVELLE Z LANDE 1 Epid miologie Nombre d infractions sur les r sidus en 1983 O CI O P Agneaux 5 DDT 570 N ant Moutons 2 DDT 527 N ant Veaux N ant 271 N ant 19 Porcs 1 DDT 392 1 dieldrine 392 3 lindane 122 Daims 1 DDT 122 Faune sauvage 8 270 Nombre de d tenteurs d une licence d utilisation du lindane en 1983 441 n ant Nombre d exploitations suspectes contr l es en 1983 38 Antibiotiques Agneaux 4 135 Moutons 2 147 Veaux 2 23 Porcs 9 22 Daims 5 22 Un nombre significatif d chantillons positifs tait li des l sions localis es la suite d une injection 695 2 Technologie Le gouvernement n o z landais est tr s pr occup par la qualit de ses produits qui doivent tre acceptables l exportation Il est donc tout fait conscient de la n cessit d un bon programme de contr le des r sidus Par la voie r glementaire la Nouvelle Z lande a limit l utilisation des m dicaments et des produits chimiques agricoles aux seules substances indispensables la production l acc s ces substan ces est rigoureusement contr l Les op rations de surveillance sont suffisamment intensives pour fournir une image exacte de l tat de contamination par les r sidus des animaux destin s l exportation Conform ment la Loi sur les viandes de 1981 et aux R glementations sur les v
11. Rev sci tech Off int Epiz 1985 4 4 687 704 L impact des r sidus sur les denr es alimentaires d origine animale et sur la sant humaine L M CRAWFORD R sum Six Pays Membres de POIE ont r dig un rapport sur leur exp rience en mati re de contr le des r sidus de produits chimiques dans les den r es alimentaires d origine animale L auteur analyse les programmes mis en uvre dans quatre pays d velopp s sous trois aspects pid miologie techno logie et conomie L Australie le Canada les Etats Unis et la Nouvelle Z lande disposent de programmes op rationnels qui diff rent en fonction de l importance des objectifs poursuivis sant publique exportation Les autorit s de l Argentine et de l Uruguay proposent un programme qui s applique plus sp cifiquement aux pays en d veloppement et soulignent les difficult s de sa mise en uvre L auteur consid re que les Organisations internationales comme l OIE POMS la FAO et le Codex Alimentarius devraient jouer un r le de coordina tion en faveur d un programme de coop ration multilat rale dans ce domaine MOTS CL S Argentine Australie Canada Commercialisation d ani maux Economie Epid miologie Etats Unis Inspection ali mentaire L gislation M dicaments M thodes de dosage Nouvelle Z lande Pesticides Produits animaux R sidus Services v t rinaires Uruguay INTRODUCTION Satisfaire les besoins alim
12. ant publique et les consommateurs et posent des probl mes au niveau du commerce international Le Comit sur la m decine v t rinaire aura un vaste champ d activit s allant de la d finition de crit res de s curit et de normes pour la m thodologie analytique la prestation d informations et de moyens de formation notamment aux pays en d veloppement Le D partement d Etat des Etats Unis parrainera le Comit et le D partement de l Agriculture de ce pays d signera un D l gu officiel L avenir nous r serve des d fis mais en m me temps il nous offre une possibi lit celle de mettre en place l chelle mondiale une communaut de scientifiques de v t rinaires de fabricants de m dicaments v t rinaires et de producteurs d ani maux qui consacrera ses efforts fournir des aliments sains et sans danger aux con sommateurs du monde REMERCIEMENTS L auteur remercie vivement pour sa pr cieuse contribution Ms Mary Alice Mil ler du Center for Veterinary Medicine Washington D C La Commission du Codex Alimentarius est un programme conjoint de normes alimentaires cr en 1964 par l Organisation Mondiale de la Sant et l Organisation pour l Alimentation et l Agriculture des Nations Unies
13. au natio nal lorsque surviennent des incidents li s la pr sence de produits chimiques dans les denr es animales comme programme d examens de routine au niveau national pour s assu rer que les restrictions impos es emploi des produits chimiques sont bien respec t es par les utilisateurs et que les sauvegardes r glementaires sont satisfaisantes comme programme d analyse des cas suspects pour s assurer que les animaux ayant pr sent lors des analyses de routine des taux de r sidus sup rieurs au seuil tol r ou proches de ce seuil pour tel ou tel produit chimique parti culier peuvent tre retir s de la fili re alimentaire et saisis si n cessaire La r ussite ou la valeur de tout programme de ce type d pendent de l aptitude identifier un probl me sa source c est dire de l aptitude retrouver l levage d origine d un animal de boucherie En Nouvelle Z lande la grande majorit des animaux abattus vont directement de l levage d origine l abattoir Ces animaux sont pay s par l abattoir apr s 696 l abattage l abattoir doit donc tenir des registres d origine corrects pour pouvoir r gler le producteur Dans le cas du petit nombre d animaux qui passent par un march avant l abat tage il a t prouv dans les conditions n o z landaises que la recherche d origine est possible en utilisant la fois les documents d
14. aux en pro venance de l levage en question d Le propri taire est avis par t lex ou par lettre selon un formulaire standard que les animaux provenant de son levage vont tre inscrits sur la liste des cas sus pects Cette liste est publi e r guli rement et diffus e au personnel de la Division des viandes dans tout le pays Les animaux appartenant un levage inscrit sur la liste des cas suspects et pr sent s l abattage seront retenus l abattoir en atten dant les r sultats des preuves de contr le Ces preuves doivent tre n gatives pour deux lots successifs d animaux avant que l levage ne soit ray de la liste des cas suspects e Lorsque la notification ci dessus est faite au personnel de la Division des viandes et au propri taire des animaux la Division informe officiellement l orga nisme comp tent pour conduire l enqu te Il s agit du Secr tariat aux Produits chi miques agricoles pour cette cat gorie de produits ou bien du Secr tariat aux M di caments v t rinaires dans le cas de ces derniers Chacun peut mettre en uvre les op rations d enqu te pour chaque situation particuli re qui seront conduites par les fonctionnaires du terrain du MAF Si un chantillon non conforme est d tect ces fonctionnaires sont charg s de visiter l levage d origine et de rechercher les causes de l infraction Ils sont habilit s p n trer dans les locaux perquisitionner et c
15. ay sont pr sent es dans le chapitre suivant Les program mes de ces pays peuvent et doivent servir de mod les aux autres La FAO l OIE POPS POMS et les gouvernements des pays disposant de programmes avanc s devraient avoir pour r le d aider les pays int ress s mettre sur pied de bons pro grammes concernant les r sidus avec un triple objectif la pr vention des r sidus leur d tection et la mise en vigueur de la l gislation nationale relative l adult ra tion des viandes Il est temps aussi pour les Organisations internationales de reconna tre que le contr le des m dicaments v t rinaires doit faire partie int grante des programmes de sant animale La plupart de ces programmes ont t con us avant l av nement des m dicaments modernes et donc ne prennent pas en compte l importance de l agr ment des m dicaments v t rinaires et du contr le de leurs r sidus On est vraiment fond affirmer que les r sidus de m dicaments v t rinaires repr sentent un risque potentiel plus grave que certaines zoonoses MOD LE DE PROGRAMME POUR LE CONTR LE DES R SIDUS On doit reconna tre que dans tout programme pour le contr le des r sidus m me dans les pays disposant d une technologie avanc e et de ressources suffi santes les op rations de contr le et de surveillance sont difficiles compte tenu du nombre de param tres en cause Les points techniques essentiels prendre en consid rati
16. chantillons doivent donc faire l objet d analyses de labo ratoire Les chantillons peuvent tre recueillis au hasard pour fournir une estima tion globale de la pr sence de r sidus ou s lectivement dans les zones o l usage d un produit chimique recherch est le plus important pour obtenir une estimation de la pr sence des r sidus dans la pire situation possible L approche s lective est souvent employ e pour valoriser au mieux des moyens d analyse r duits Il para t toujours un peu vain de rechercher des r sidus l o la probabilit de leur pr sence est faible ou nulle Les statisticiens critiquent souvent les programmes d analyses en disant que le nombre des chantillons test s est insuffisant On estime que 300 chantillons con s cutifs doivent tre analys s et trouv s conformes pour consid rer avec une proba bilit de 95 que le vrai pourcentage d infraction dans la population ne d passe pas 1 Cependant les ressources disponibles ne permettent pas toujours ce luxe et l on doit souvent se satisfaire moins Deux syst mes de surveillance des r sidus sont mis en uvre par le Gouverne ment du Commonwealth en Australie Le D partement de l Industrie primaire r a 691 lise une vaste enqu te sur les denr es agricoles destin es l exportation Le D par tement de la Sant fait une tude sur le panier de la m nag re Market Basket Study qui donne des informati
17. e viande import e sont soumises des analyses de routine selon les crit res pr tablis Les programmes normaux de contr le sont fiables un taux de probabilit de 95 et capables de d tecter une incidence de 1 d une substance donn e au sein d une population Si une substance donn e est identifi e dans une population au cours d un programme de contr le et jug e pr occupante la phase de contr le est remplac e par une phase de surveillance qui consiste recueillir un plus grand nom bre d chantillons et rechercher l origine de l incident pour identifier et ma triser le probl me sa source Des m canismes sont galement mis en place pour imposer des restrictions la circulation des animaux destin s l abattage lorsque des pro bl mes ont t identifi s au cours des preuves de surveillance En g n ral il est inhabituel de constater des cas de maladie animale directement li s des r sidus Normalement de tels cas peuvent provenir d erreurs accidentelles de formulation dans les aliments de surdosage accidentel ou d pandage dans une zone donn e qui peut tre une cause d intoxication de sujets isol s ou de petits trou peaux Ces types d incidents sont certainement l exception plut t que la r gle et dans l immense majorit des cas nous avons affaire des doses tout fait minimes de diff rentes substances d cel es dans les produits carn s Cependant il est pr vis
18. entaires d une population mondiale qui ne cesse de cro tre devient un probl me de plus en plus aigu Les additifs alimentaires qui am liorent la vitesse de croissance et l efficacit alimentaire et les m dicaments qui trai tent pr ventivement et curativement les animaux de production contre les maladies sont absolument n cessaires si l on veut fournir les quantit s appropri es d aliments cette population Mais le b n fice d une production animale am lior e par l utilisation de m dica ments v t rinaires n est pas obtenu sans risque ce risque est celui de la pr sence de r sidus m dicamenteux dans les tissus des animaux trait s juste avant l abattage Si les m dicaments v t rinaires n taient pas absorb s ou s ils taient m taboli s s en compos s non toxiques il n y aurait pas de probl me Malheureusement ce n est pas le cas en g n ral Il est donc n cessaire de recueillir un maximum de don l Adjunct Professor Virginia Maryland College of Veterinary Medicine Director Center for Vete rinary Medicine U S Food and Drug Administration Rockville MD 20857 Etats Unis 688 n es sur les r sidus et leur innocuit pour pouvoir d finir les taux de r sidus accep tables et les d lais d attente correspondant aux m dicaments destin s aux animaux de production De m me il est important de contr ler les animaux au moment de l abattage pour rechercher d ventuels
19. er en respectant le bon usage agricole Cette m thode est une application de l id e que m me dans le cas d un r sidu apparemment sans danger il est prudent de maintenir un minimum absolu sa consommation par l homme Cela implique que dans presque tous les cas la DRM n est rien d autre qu une limite l gale Ses d passements sont probablement sans danger pour la sant publique moins d tre franchement excessifs De toute fa on la dose journali re acceptable DJA qui sert de base pour les DRM est calcul e comme tant la quantit qui serait sans effet observable si elle tait ing r e chaque jour pendant toute une vie La consommation occasionnelle d aliments contenant des taux de r sidus sup rieurs la DRM ou m me la DJA est donc probablement sans danger Les DRM sont fix es en Australie par un comit d experts travaillant sous l gide du Conseil national de la sant et de la recherche m dicale Les autorit s r glementaires d cident ensuite de la dur e du d lai d attente garantissant que la DRM n est pas d pass e Le d lai d attente figure de mani re tr s visible sur l ti quette du produit En principe les DRM adopt es en Australie sont align es sur les DRM interna tionales au fur et mesure de leur d finition par la Commission du Codex Alimen tarius d La seconde ligne de d fense est la surveillance de la pr sence de r sidus dans les denr es agricoles Des
20. es traitements r cents des animaux avec des produits antipara sitaires ou d autres m dicaments Cependant certains r sidus proviennent d une contamination fortuite du sol ou des locaux par des produits chimiques r manents utilis s au cours des ann es ant rieures De loin l origine la plus courante des r si dus est le manque de respect du d lai d attente appropri la suite d un traitement Une contamination pendant le transport dans les enclos de vente dans les aires d attente des abattoirs ou au cours de l abattage peut occasionnellement donner lieu des r sidus Il convient d viter les confusions entra n es par les r actions faussement positi ves qui peuvent r sulter d une contamination apr s pr l vement ou d une substitu tion de pr l vements De plus les laboratoires doivent bien v rifier que leurs standards sont pr cis et que leurs calculs sont corrects b R partition Logiquement le risque d exposition est plus important et la probabilit de r si dus plus lev e dans les secteurs o l levage est plus intensif et o les produits chi 689 miques sont d emploi plus courant Il est donc pr visible que les animaux lev s en unit s d engraissement seront plus vuln rables que ceux lev s sur les parcours que les porcs et les volailles le seront plus que les ovins et les bovins et que les bovins laitiers le seront plus que les bovins de boucherie En g
21. eur liste figure dans la Brochure des substances m dica menteuses qui pr cise aussi les quantit s de m dicaments utiliser l esp ce laquelle ils sont destin s et les d lais d attente Conform ment la Loi et aux R glements sur l inspection des viandes l envi ronnement dans lequel sont pr par s les produits carn s est contr l depuis le moment o les animaux de boucherie entrent dans les locaux d abattage d un ta blissement agr par les autorit s f d rales jusqu ce que les produits carn s trans form s quittent cet tablissement Ce contr le porte sur tous les aspects de l envi ronnement physique ainsi que les techniques de fabrication les formulations des 693 traitements l emploi d additifs et de produits chimiques non alimentaires le condi tionnement l tiquetage et les autres op rations accessoires Tous les animaux sont soumis une inspection ante et post mortem sous la supervision d un v t rinaire et en cas de maladie une saisie partielle ou totale des carcasses est faite selon les instructions en vigueur Les proc d s appliqu s quoti diennement qui portent sur les diff rents aspects de la structure physique sont contr l s la fois par des professionnels et par des auxiliaires Des visites de super vision sont r alis es au moins une fois par mois par le personnel des services r gio naux et des rapports sont adress s aux services centrau
22. h rapeutiques ou de stimulation de la croissance Ces progr s peuvent aboutir une r duction du risque de r sidus chez les animaux Cette r duction peut tre faci lit e par les progr s en mati re de pr vention des maladies gr ce aux manipulations du stock g n tique Une r sistance accrue aux maladies et une productivit am lio r e ont t obtenues chez les esp ces aviaires les progr s des manipulations g n ti ques permettent d envisager les m mes am liorations dans les esp ces viande rouge Un autre exemple est celui des progr s constamment r alis s dans la pr ven tion et la d tection des maladies gr ce aux techniques des anticorps monoclonaux et de recombinaison des g nes Le taux maximum de protection des animaux vaccin s augmente et l abandon des vaccins contenant des micro organismes att nu s ou vivants capables de redevenir virulents r duira les risques de foyers de maladie r sultant d accidents vaccinaux De m me on observe une tendance g n rale souligner la n cessit de recueillir un plus grand nombre d informations et de les transmettre aux leveurs pour qu ils puissent diminuer leurs pertes r sultant d une baisse de qualit des produits et des maladies Des enqu tes pid miologiques sur les relations entre la conduite des troupeaux et les ph nom nes pathologiques ont mis en vidence des m canismes qui permettraient de pr venir ou de contr ler les maladies en modifiant
23. iandes de 1969 la Division des viandes au Minist re de l Agriculture et des P ches MAF est responsable des op rations d inspection et de surveillance des viandes destin es garantir le respect des conditions fix es par l Office des pesticides et l Office des m dicaments v t rinaires La Division des viandes a galement pour fonction le contr le r glementaire de l emploi de la manipulation et du stockage des produits chimiques dans et autour des usines d abattage et de transformation des viandes pour s assurer de l absence de r sidus ill gaux La Section de contr le des viandes de la Division de recherches du MAF est res ponsable des activit s d analyses de routine et des rapports sur les chantillons analys s Les fonctionnaires du terrain de la Division des Services de vulgarisation du MAF sont charg s de rechercher l origine des r sidus de produits chimiques rele vant de l Office des pesticides tandis que la Division de Sant animale du MAF fait de m me pour les r sidus de m dicaments v t rinaires relevant de l Office des m di caments v t rinaires La recherche de l origine des r sidus dans les abattoirs et les usines de transfor mation est r alis e par la Division des viandes du MAF Le programme de recherche des r sidus qui vient d tre d crit peut donc tre envisag sous trois aspects distincts comme programme sentinelle pour alerter les autorit s au nive
24. ible que la d gradation continue de l environnement s accompagnera d une augmentation du risque de constatation de r sidus chez les animaux C est pourquoi des d cisions doivent tre prises pour d finir les doses acceptables de ces substances chez les animaux et dans les viandes De plus il est absolument n cessaire de contr ler et de d truire les animaux ou leurs produits d riv s qui sont fortement contamin s par des substances chimiques stables dans l environnement comme dans le cas de l incident avec les PBB dans le Michigan aux Etats Unis 2 Technologie En ce qui concerne l environnement en g n ral divers contr les r glementaires sont en place leur suivi est assur par plusieurs administrations f d rales telles que Environnement Canada Sant et Bien tre Canada et Agriculture Canada Ces programmes sont de nature tr s vari e et s appliquent de nombreux domaines par exemple le contr le des liquides de transformateurs lectriques en mati re de PCB la surveillance des dioxines dans les populations de poissons des Grands Lacs etc Les m dicaments peuvent tre administr s aux cheptels sur prescription v t ri naire par voie parent rale ou avec les aliments des fins th rapeutiques ou avec des aliments contenant des additifs agr s comme facteurs de croissance Tous les additifs alimentaires sont enregistr s en application de la Loi sur les aliments du b tail et les fertilisants l
25. idus aux niveaux actuels de d tection L analyse du risque doit prendre en compte les preuves scientifiques ou leur absence les pr occupations conomiques et l attitude connue du public vis vis des r sidus elle doit servir mettre au point des normes acceptables la fois par les consommateurs et par les producteurs Les exigences des partenaires commerciaux sont aussi de plus en plus lev es et doivent tre satisfaites pour que les march s d exportation restent viables Ainsi les normes doivent tre compatibles avec les dispositions prises aux plans national et international Tout en restant r alistes avec un bon rapport co t efficacit elles doivent aussi tre applicables par les auto rit s charg es de la r glementation Pour tirer les plus grands b n fices de l emploi judicieux des produits chimiques et des m dicaments il faut donc 1 Evaluer pour chaque compos chimique son efficacit la n cessit de son application et ses effets secondaires 2 Informer les producteurs sur l usage et l application appropri s de chaque compos 3 Contr ler la bonne application de chaque compos 4 Apprendre aux consommateurs faire la distinction entre les dangers r els et les effets secondaires possibles 694 De grands progr s sont r alis s par la biotechnologie en vue de rendre les pro ducteurs de b tail moins d pendants des m dicaments utilis s des fins pr ventives t
26. iologiques la suite des rapports re us signalant la pr sence de r sidus assure la coordination des programmes et des actions volontaires pour le res pect de la r glementation avec les leveurs et les autres administrations et produit des documents d information et de vulgarisation l intention des groupes constitu s Les principaux groupements de producteurs d animaux de boucherie recevront des documents d information pour les aider mettre sur pied des programmes de garantie de qualit afin de pr venir toute contamination involontaire ou acciden telle de l alimentation animale De plus on appliquera plus rigoureusement l ensemble de la r glementation visant emp cher la distribution ill gale de m dica ments ne d livrer que sur prescription v t rinaire La FDA et l USDA FSIS ont r cemment averti les producteurs de porcs qu un nombre relativement faible d leveurs en infraction mettaient en danger la sant humaine et la confiance des consommateurs en commercialisant de la viande de porc pr sentant un taux inacceptable de 6 de r sidus de sulfam thazine Les deux administrations ont envoy environ 114 000 producteurs de porcs une liste de contr le afficher pr s de l installation de m lange d aliments pour aider r sou dre le probl me La liste est intitul e Ne pas d passer les posologies de sulfami des c est rentable De plus la FDA a lanc des enqu
27. n actuelles devraient permettre de faire en sorte que la contamina tion de l environnement soit d sormais minimale b Contr le des produits chimiques Un bon contr le r glementaire des pesticides et des m dicaments v t rinaires est la premi re ligne de d fense contre l apparition de r sidus ind sirables dans les den r es alimentaires Les m thodes de contr le devraient tre con ues de mani re garantir que chaque nouveau produit est bien adapt l usage qui doit en tre fait et qu il ne laissera pas des r sidus inacceptables dans les aliments pour l homme et pour les animaux s il est utilis selon les instructions de sa notice Il devrait tre interdit par la loi de vendre ou de proposer la vente des produits non agr s En proc dant ainsi on peut faire en sorte que les leveurs n acqui rent que des produits agr s et correctement tiquet s Dans ce cas toute constatation de r sidus dans des aliments pour l homme et les animaux sera la preuve qu une infraction a t commise Il ne faut pas beaucoup d inspecteurs pour assurer la sur veillance des produits sur les rayons des magasins Un contr le efficace de l utilisa tion au niveau de l exploitation est beaucoup plus difficile et de loin c est pour quoi les m rites d une l gislation pr voyant un contr le de l utilisation des produits sont souvent mis en doute Un bon contr le r glementaire n cessite une valuation
28. nes 2 Ressources insuffisantes pour r aliser un suivi sur le terrain et un contr le continu ainsi que les op rations de surveillance et d chantillonnage 3 Parfois absence d une l gislation actualis e Certains pays en d veloppement ont mis au point ou amplifi des programmes pour se conformer la r glementation des pays importateurs ce qui les a oblig s r orienter leurs priorit s vers le commerce international m me si d autres probl mes taient plus urgents r soudre du point de vue de leur programme sanitaire national Il est indispensable qu un syst me de coop ration soit tabli gr ce auquel les pays d velopp s et ceux en d veloppement aboutiraient des accords techniques sur les points suivants a d claration et enqu te pid miologique sur tout cas ou foyer de maladie chez l homme ou l animal pouvant tre attribu un effet toxique des r sidus b information sur les progr s dans les techniques analytiques et c mise au point de syst mes de d tection efficaces pour surveiller la pr sence de contaminants et d finir leurs caract ristiques pid miologiques par secteur 704 Les organismes internationaux tels que l OIE POMS la FAO et le Codex Ali mentarius peuvent instituer un syst me de coordination pour mettre en uvre un pro gramme de coop ration multilat ral Dans les pays en d veloppement le contr le des r sidus dans les denr es animales doi
29. on dans tout pro gramme de ce type peuvent tre r sum s ainsi 1 D finition de l valuation technique des taux dangereux a Variation des taux de l thalit b Extrapolation l homme des donn es exp rimentales obtenues sur animaux de laboratoire c Effets subl thaux difficiles identifier Ce programme s inspire tr s largement des rapports re us l OIE des gouvernements de l Argen tine et de l Uruguay 701 2 D finition de la toxicit aigu a Choix des esp ces animales pour sa mesure b Choix des mod les pour fixer les seuils de tol rance c Choix des tissus et organes cibles pour la d tection 3 D finition de la toxicit chronique a Interpr tation des m canismes m taboliques b D termination des effets mutag nes canc rog nes et t ratog nes c Extrapolation l homme des l sions pathologiques observ es sur animaux de laboratoire d Etude des groupes secteurs ou professions expos s des aliments contamin s ou impliqu s dans la manipulation de substances dangereuses Chaque substance doit tre tudi e en rapport avec son accumulation dans les tissus animaux et son risque potentiel lorsqu elle est pr sente dans les aliments humains Une substance toxique par exemple est absorb e par l animal par voie cutan e respiratoire ou digestive Elle est ensuite m tabolis e par le foie ou d autres tissus par exemple par transport actif au travers des
30. ons sur les r sidus dans l alimentation quotidienne moyenne de la population En outre les autorit s des diff rents Etats font aussi des tudes sur les r sidus e Le r le rectificateur A chaque fois que cela est possible la constatation au cours d une enqu te de taux de r sidus excessifs ou quasi excessifs doit donner lieu une recherche de l le vage d origine o des mesures rectificatrices appropri es peuvent tre appliqu es pour viter que le cas ne se reproduise Ces mesures peuvent aller du conseil par les autorit s locales la quarantaine dans les cas extr mes La quarantaine n est appli qu e normalement que s il s agit de r sidus forte r manence Pour retrouver Pori gine de l incident il faut pouvoir identifier l chantillon Dans le cas de la viande il faut identifier l animal et il vaut donc mieux pr lever les chantillons dans la salle d abattage l abattoir plut t que dans un entrep t de viande f Pr paration des aliments Si un r sidu est limin dans un aliment normalement pr par par pluchage ou d pe age ou s il est d truit par cuisson dans un aliment normalement consomm cuit ces l ments sont prendre en compte dans l valuation du risque de r sidus g Les autorit s r glementaires doivent surveiller tr s attentivement les change ments ou les tendances nouvelles dans les m thodes de gestion et de pratique agrico les car ils peuvent entra
31. onsulter les registres pour constater une ventuelle utilisation irr guli re du produit incrimin J Les r sultats de l enqu te et les mesures prises font l objet d un rapport la Division des viandes et analys s par celle ci 697 g Les incidents concernant des produits chimiques l abattoir sont r gl s sur place par la Division des viandes entre le Directeur adjoint charg des Services tech niques et le personnel de surveillance de l tablissement Les lots de carcasses en infraction peuvent tre divis s en fonction de la capacit des installations de cong lation Cette proc dure ne serait pas normalement appli qu e mais deux analyses n gatives cons cutives sont exig es avant que l leveur ne soit autoris exporter L leveur fait l objet d un contr le de cas suspects ce qui signifie qu un chantillonnage statistiquement significatif du lot en question doit tre analys et reconnu exempt avant que l exportation ne soit nouveau auto ris e Les carcasses non conformes sont soit d truites soit mises en vente en Nouvelle Z lande si les seuils de tol rance admis pour les r sidus dans ce pays sont respect s LE BON USAGE EN MATI RE D LEVAGE ET LES R SIDUS AUX TATS UNIS L utilisation correcte des m dicaments et des produits chimiques chez les ani maux de production est b n fique la fois pour les consommateurs et pour les pro ducteurs en m me temp
32. peut les d tecter plus rapidement ils sont par nature plus difficiles liminer Aux Etats Unis la production animale est un vaste secteur industriel qui utilise couramment des m dicaments pour favoriser la croissance et pr venir les maladies dans les levages confin s La plupart des animaux destin s la boucherie sont le v s dans des espaces restreints plut t que laiss s libres de parcourir de grandes ten dues Cette concentration accro t le risque de maladie rendant n cessaire l utilisa tion de m dicaments des posologies subth rapeutiques Cependant leur usage comporte des d lais d attente respecter avant l abattage permettant l excr tion des r sidus par l animal avant sa commercialisation Il y a probl me quand les d lais d attente ne sont pas correctement appliqu s par les leveurs ou les g rants d unit s d engraissement L USDA FSIS pr l ve r guli rement au hasard des chantillons de viande dans les abattoirs pour contr ler la pr sence de r sidus dans les carcasses Lorsque des r sidus sont constat s PUSDA informe la FDA qui fait une enqu te au niveau de l levage pour rechercher l origine de la contamination Celle ci est due le plus sou vent au non respect des instructions de l tiquette et des d lais d attente impos s Les autres types de contamination notamment par les produits chimiques et les pesticides sont plus facilement d tectables des stades an
33. pour rechercher la cause et l origine des r sidus b Standardisation des normes et des m thodes de d tection c Etude de l incidence saisonni re et de la pr valence g ographique d Mise au point des bases techniques de la l gislation 2 Administrations responsables a Service national de la Sant animale SENASA du Secr tariat d Etat l Agriculture et Elevage b Secr tariat national la Sant Publique c Administrations de Sant publique provinciales et locales 3 Principales activit s du programme a Echantillonnage des produits trait s par les usines de conditionnement de viande les laiteries et les p cheries b Echantillonnage et surveillance des r coltes et des semences dans les p tures et dans les usines de fabrication d aliments pour le b tail c Activit s de coordination et de contr le sur le terrain et dans les laboratoires par des analyses crois es 4 Informations g n rales sur les techniques utilis es Produits Tissus Techniques Organochlor s Tissu adipeux Extraction dans les solvants organophosphor s entourant le rein et chromatographie pesticides g n raux PCB foie en phase gazeuse M taux lourds As Pb Cd Foie muscle Min ralisation et d termination Co Fe Ni Mn Zn par absorption atomique analyse spectrophotom trique Mercure Foie R duction chimique et absorption atomique spectrophotom trie 703 Hormones et anabolisants Foie
34. s elle prot ge le public contre d ventuels dangers Aux Etats Unis d Am rique cette protection rel ve de la responsabilit des autorit s f d rales et de celles des Etats Les animaux de boucherie sur pied sont consid r s comme des denr es alimentaires au regard des dispositions r glementaires de la Food and Drug Administration FDA des Etats Unis car ces animaux n existent que parce qu ils sont une source de denr es alimentaires pour les consommateurs L emploi de m dicaments pour le traitement curatif ou pr ventif des animaux et comme promoteurs de croissance est de pratique courante Aux Etats Unis environ 80 du b tail et des volailles re oivent de tels m dicaments v t rinaires Cepen dant si les m dicaments sont mal utilis s les r sidus qui en r sultent dans les tissus consommables des animaux abattus mettent en danger la sant humaine La FDA et le Food Safety and Inspection Service du D partement de l Agriculture des Etats Unis USDA FSIS coop rent pour contr ler l emploi de ces m dicaments v t ri naires Avant d autoriser la mise sur le march de tout nouveau m dicament v t ri naire la FDA demande aux fabricants d apporter la preuve qu il est efficace et sans danger Les fabricants doivent aussi soumettre pour examen la FDA comme au FSIS une m thode de dosage fiable pour d tecter les r sidus de m dicaments chez les animaux abattus Le FSIS effectue des contr les r guliers
35. sur des pr l vements de tissus d animaux abattus recueillis sur une base al atoire La FDA fixe les seuils de tol rance acceptables pour les r sidus d un m dica ment dans les tissus animaux apr s avoir d termin le seuil auquel ce m dicament ne produit pas d effet physiologique mesurable chez les animaux de laboratoire L Agence pour la protection de l environnement EPA coop re galement au pro gramme de contr le des r sidus lorsqu il appara t que des r sidus de pesticides r sultent d une application directe ou d une contamination de l environnement En r sum le FSIS est responsable au premier chef de la salubrit des produits carn s PEPA est charg e de s assurer que les pesticides sont utilis s conform ment au mode d emploi et la FDA est l autorit charg e en dernier ressort de faire appli 698 quer la r glementation relative l emploi des m dicaments v t rinaires et aux con ditions d agr ment des aliments m dicamenteux 1 Epid miologie Les r sidus ill gaux dans les tissus consommables le lait et les ufs peuvent provenir d un emploi irr gulier des m dicaments v t rinaires dans les aliments de la pr sence de pesticides et de produits chimiques industriels ou de toxiques natu rels tels que l aflatoxine L incorporation accidentelle de pesticides ou de sous produits industriels dans les aliments le stockage incorrect d aliments et de pestici des
36. t rieurs 2 Technologie Si l leveur ou le g rant d une unit d engraissement suit les instructions de l ti quette et respecte les d lais d attente corrects pour les m dicaments v t rinaires il 699 faut que l environnement soit aussi exempt de cette forme de contamination Les producteurs et g rants d unit s d engraissement doivent tre constamment vigilants vis vis de l introduction accidentelle de produits industriels dangereux comme les PCB les PBB les TCDD et les autres hydrocarbures halog n s La nature des pro duits chimiques r manents fait que le public les per oit souvent comme une menace plus grave que d autres r sidus chimiques potentiels Dans l hypoth se o les pro ducteurs et g rants d unit s d engraissement ont observ les instructions de l ti quette et les d lais d attente les produits carn s sont ensuite trait s dans des tablis sements inspect s en permanence par l USDA Au niveau de la vente de d tail le produit doit tre exempt de contamination et s il est correctement r frig r et pr par il doit le rester Aux Etats Unis les programmes d activit suivants sont mis en uvre dans le cadre de la lutte contre la contamination En ce qui concerne les r sidus ill gaux dans les denr es animales la FDA entretient des contacts avec les responsables des groupements nationaux de producteurs conduit des tudes pid m
37. t faire partie du programme en prenant en compte les ressources les caract ristiques cologiques et les risques potentiels Les pays d velopp s peuvent contribuer sur une base bilat rale ou par l interm diaire des organisations internationales au contr le de l environnement et la s cu rit alimentaire au plan mondial en acceptant la responsabilit fondamentale d iden tifier les probl mes et d aider les r soudre dans les diff rentes r gions du monde CONCLUSION Les connaissances et les technologies nouvelles dans le domaine de la production et du contr le des animaux destin s l alimentation humaine sont en constante progression Il rel ve aussi de notre responsabilit de mettre en uvre des strat gies de communication permettant l change de ces informations Un premier pas a t fait dans cette direction La Commission du Codex Ali mentarius CCA lors de sa conf rence biennale en juillet 1985 Gen ve a approuv la cr ation d un Comit sur la m decine v t rinaire La CCA a choisi les Etats Unis d Am rique comme pays h te du nouveau comit qui est pr sid par le Dr Lester M Crawford Directeur du Center for Veterinary Medicine de la Food and Drug Administration Une r union de consultation d experts tenue en novembre 1984 avait indiqu la CCA que les r sidus de m dicaments v t rinaires dans les aliments sont un sujet de pr occupation important pour la s
38. u transporteur et ceux du marchand de bestiaux qui a r alis la vente Tous les lots d animaux pr sent s l abattage et donc contr l s soit en surveil lance de routine soit en analyse de cas suspects ont leur levage d origine consign dans les registres sinon cet levage peut tre facilement retrouv Tous les lots d animaux contr l s titre de routine ou de cas suspects qui pr sentent des taux de r sidus sup rieurs au seuil de tol rance ou proches de ce seuil donnent lieu la mise en uvre d une investigation visant d terminer la source de la contamination Lorsque la suite d un contr le de routine ou de cas suspects le taux constat pour un r sidu particulier est sup rieur au seuil de tol rance ou proche de ce seuil le laboratoire officiel d clenche une succession d op rations bien pr cise a Le si ge de la Division des viandes re oit un message t l phonique donnant les d tails de l incident et pr cisant l esp ce et le nombre des animaux atteints l adresse de l levage en cause et le nom du propri taire Le destinataire du message est le Directeur adjoint charg des Services techniques ou en son absence son repr sentant b Le message t l phonique est confirm par crit au moyen d un formulaire standard et ou si n cessaire par t lex c L tablissement d origine est avis par t lex qu il d tient des anim
39. x pour valuation Des fiches de contr le des op rations de mise en bo te sont en permanence la disposition du personnel d inspection de m me que les registres de contr le du suivi de l utilisa tion de certaines substances telles que les nitrites Lorsqu un animal est suspect d avoir t trait par un type de produit chimio th rapeutique ou contamin par une autre substance qui serait en infraction avec les normes r glementaires le personnel d inspection a tout pouvoir pour proc der aux pr l vements n cessaires sur cette carcasse Si les examens de contr le r v lent la pr sence d un r sidu une dose sup rieure aux tol rances admises cette carcasse est saisie et n entre pas dans la fili re alimentaire 3 Economie Deux facteurs principaux ont contribu rendre plus perceptible le risque pour la sant humaine r sultant de la pr sence de r sidus chez les animaux ou dans les produits carn s Le premier facteur tient aux progr s technologiques qui permettent de d celer des quantit s de plus en plus faibles de r sidus par exemple au niveau d une partie par milliard ppb et d une partie par trillion ppt Le second facteur concerne les activit s des m dias et des groupements de consommateurs qui ont port la connaissance de la masse des consommateurs les informations relatives ces risques per us D o la n cessit accrue de d finir syst matiquement le risque associ aux r s
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