n° 25 - Accueil
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1. 25 3 2009 EDITORIAL Ch re amie cher ami de l A3P Bien que la p riode traditionnelle des v ux soit pass e l ann e 2009 n est pas trop entam e pour que je ne souhaite quelle soit pour votre association et pour vous m me f conde en activit s et contacts la fois chaleureux et intellectuellement enrichissants L ann e coul e a vu un changement important la t te de l A3P Ren Amiable son fondateur ayant souhait prendre un peu de recul en raison de soucis de sant Fort heureusement cela ne l emp che pas de continuer prendre une part minente dans nos activit s et veiller au fonctionnement du Mus e de Sevran le titre de Pr sident Fondateur Honoraire qui lui a t d cern par le Conseil n est qu une faible marque de la reconnaissance que nous lui devons tous pour son action pass e pr sente et future en faveur du patrimoine poudrier et pyrotechnique Malgr ce changement majeur l ASP continue son parcours avec comme par le pass le m me objectif de mise en valeur de ce patrimoine si riche et si vari Un des grands d fis qui se pr sente elle est de mieux mettre en valeur et de rendre plus accessible ses adh rents et le cas ch ant aux chercheurs nos archives qui sont actuellement entass es dans le local que met notre disposition la SNPE Le site Internet dont la r novation est en cours devrait tre d une grande utilit avec la mise en ligne de certains documents2. si cle par Sir William Congr ve L extrait suivant du trait des fus es de guerre par M de Montg ry dit en 1825 en t moigne Roger RAT Inconv nients et avantages attribu s aux fus es la Congr ve Voyant un moyen de destruction aussi terrible que nouveau dans les fus es la Congr ve quelques philanthropes prompts s alarmer sur les progr s de l art de la guerre et Fus es Congr ve quelques crivains plus prompts encore d clamer sur toute esp ce de sujets ont reproch vivement aux Anglais de tirer des fus es sur leurs ennemis au lieu de lancer des bombes des boulets incendiaires de la mitraille et d autres projectiles en usage Admettons momentan ment la sup riorit des fus es Sur ceux ci et examinons sans partialit si nos rivaux ont tort d obtenir avec plus d art des succ s plus d cisifs et si nous ne devrions pas adopter et m me perfectionner une innovation importante plut t que d en faire l objet de vaines d clamations Dans une rixe particuli re le point d honneur fait une loi de ne se pr senter sur le terrain qu nombre gal et avec des armes semblables mais d autres principes sont suivis dans les querelles des nations chaque gouvernement s efforce de surpasser ses adversaires par la nature et la grandeur de ses armements les g n raux cherchent opposer des troupes nombreuses au moindre corps ennemi prendre des positions avantageuses ou m me
3. La caisse poudre M 1887 89 La caisse poudre M 1903 La caisse poudre M 1910 Les caisses poudre et munitions M 1920 1924 1927 et 1927 TA t le d acier La caisse munitions confectionn es WR M 1917 Diverses caisses pour la Marine Les caisses m talliques sont prot g es pendant les transports par une chape en bois blanc Il serait fastidieux de d crire tous ces mod les On se limitera la caisse M 1924 dont on poss de de bonnes photographies Les caisses poudre disparaissent progressivement avec l encartouchage des munitions Caisse poudre mod le 1924 description Les caisses M 1924 sont enti rement m talliques en laiton avec couvercle en bronze plus r sistantes que les mod les ant rieurs Le joint est constitu par un boudin de caoutchouc creux Le couvercle est fix par un levier fermeture compos d une barrette qui s engage par ses deux extr mit s dans des logements port s par la caisse La chape des M 1924 et 1927 est munie d un couvercle charni res permettant d ouvrir ces caisses sans les d senchaper La caisse M 1924 est analogue la caisse M 1920 mais ses dimensions sont diff rentes elle est plus haute et moins large et son ouverture est excentr e de mani re permettre ou faciliter l encaissage des gargousses de plus grande longueur Les quatre caisses M 1920 1924 1927 et 1927 TA pr sentent des cannelures s
4. donnent naissance des produits acides qui attaquent la poudre Cette d composition est accompagn e d un d gagement de chaleur qui la longue peut devenir suffisant pour provoquer l inflammation spontan e de la poudre La d composition est acc l r e par la chaleur qui facilite le d gagement des vapeurs nitreuses et par l humidit qui favorise la production des produits acides Les alternances de chaleur et d humidit sont donc des conditions tr s d favorables la bonne conservation des poudres C est pourquoi il faut viter de laisser les r cipients contenant des poudres expos s au soleil et l humidit La chaleur et l humidit ont en outre une action nuisible sur les propri t s balistiques des poudres Les l vations de temp rature rendent la poudre plus vive et augmentent la vitesse initiale les prises d humidit rendent la poudre plus lente et diminuent la vitesse initiale Les poudres la nitroglyc rine sont sujettes exsuder sous l action du froid les exsudations agglutinent les grains les uns aux autres ce qui rend la poudre plus lente Signes d alt ration L alt ration des poudres sans fum e peut se reconna tre aux signes suivants Odeur franchement acide l ouverture de la caisse Ligatures des fagots rong es devenues jaunes ou brun rouge plus ou moins fonc le cordonnet n a plus aucune r sistance Une ligature rong e mais rest e blanche n est pas un signe
5. dresser les plus perfides emb ches enfin les ing nieurs les artilleurs s occupent sans cesse de perfectionner la fabrication ou l emploi des armes offensives et d fensives Tout cela parait l gitime indispensable La loi ou du moins l opinion frappe celui qui n glige cet gard les devoirs de sa profession Mais si quelqu un cr e de nouvelles ressources militaires on crie aussit t la violation du droit des gens et tel crivain ou tel officier qui trouve fort naturel qu on cherche par des perfectionnement de d tail se procurer des armes parfaites s indigne qu on y parvienne tout d un coup par une am lioration capitale On s est souvent figur que les guerres seraient plus meurtri res mesure que la strat gie la fortification et l artillerie feraient des progr s Mais l histoire prouve le contraire surtout depuis l adoption des bouches feu qui furent l objet des lamentations et de l ex cration de tant d crivains du XVi me si cle et m me d poques tr s r centes C tait les entendre une invention diabolique qui devait causer la ruine du genre humain Ceux qui d clament aujourd hui contre les fus es la Congr ve ne montrent pas plus de pr voyance Les gens de lettres au surplus sont fort excusables lorsqu ils portent de faux jugements sur les inventions militaires on peut citer en leur faveur d illustres et m morables exemples Laissons parler ici un des raisonneurs les plus
6. les tirs au point fixe taient devenus dans les ann es 50 une routine pratiquement sans al a jusqu au jour o nous avons involontairement cr l v nement en faisant survoler la ville de Ballancourt par un engin supersonique chapp du stand de tir au cours d un essai pr vu au point fixe c est dire statique qui s est r v l tr s dynamique Quelques explications sont n cessaires pour comprendre l histoire Tant que les engins essay s taient de taille modeste charg s de quelques kilos de poudre nous utilisions un petit stand de tir au point fixe bien prot g dans l enceinte du Centre mais voisin des laboratoires occup s Quand les chargements d pass rent les dizaines de kg et qu on envisagea des blocs de deux cents kilos et plus la s curit du voisinage n tait plus assur e le bruit d sagr able devenait intol rable Il fallait sortir du Centre Nous avons alors choisi l ancien champ de tir au canon de la Poudrerie d saffect depuis la guerre 14 18 pour y placer nos bancs d essais de gros engins en toute s curit La chambre sable destin e nagu re recevoir les obus tait creus e dans le flanc d un coteau d o l on dominait la vall e de Ballancourt nettoy e ciment e am nag e elle nous offrait une grande salle de tir bien enterr e mais ouverte en fa ade pour laisser chapper les flammes et fum es crach es par la fus e attach e sur un banc dynamom trique la
7. tigny patrouille les t moignages abondent et je les coute avec surprise J ai vu un gros cigare avec des lumi res suivi d un nuage de fum e ou bien C tait un avion en feu J ai vu le pilote qui faisait des signes avec sa main L hypoth se d une soucoupe volante est confort e par la d couverte du point d impact encore fumant elle est s rement repartie mais dans un silence d autant plus surprenant que le survol de la ville avait t tonitruant J accompagne les gendarmes qui recherchent des indices Voitures et curieux pi tinent le sol qui mieux mieux et les traces de notre camionnette s vanouissent on pr l ve de l herbe et de la terre un peu cuites La liaison radio avec Br tigny confirme qu il ne manque aucun avion et que les radars n ont rien vu La conclusion est vidente on a assist l escale d une soucoupe volante repartie aussi vite qu elle tait venue mais plus discr tement Je reste muet prodigieusement emb t mais aussi int ress par ce d ballage de t moignages et de certitudes Finalement je prends les gendarmes part et monte dans leur voiture jusqu la Mairie o je raconte ma petite histoire Je suis soulag mais l auditoire parait d u Le beau roman de la soucoupe extra terrestre de Ballancourt se r duit au passage d une esp ce de tuyau de po le Et comme je leur sugg re la discr tion qui convient aux essais d un engin militaire tout espoir d un commu
8. spirituels et les plus clairvoyants qui aient jamais exist Les armes feu disait Montaigne sont de si peu d effet que sauf l tonnement des oreilles quoi chacun est d sormais apprivois j esp re qu on en quittera l usage Quelques hommes du m tier il faut en convenir avancent aussi de singuli res opinions sur les perfectionnements de lart de la guerre Ainsi un officier sorti de la plus c l bre des coles s exprimait de la sorte en 1812 Par ces deux pr ludes de nos m ditations les places sur les fronti res des tats du grand empereur et de ses descendants seront des boulevards contre lesquels d sormais viendront chouer les inventions infernales des Vauban des B lidor et des Congr ve Bureau l A3P Pr sident d Honneur Fondateur Ren AMIABLE Pr sident Hubert ZANTE Vice Pr sident Jean Claude ADENIS Tr sorier Yves HUBERT Tr sorier adjoint Jean Paul KONRAT Secr taire Patrice BRET Secr taire adjoint Claudine AMIABLE 2000 2003 2006 La s rie est d sormais tablie les Journ es s ak Paul Vieille sont maintenant un Sixiemes v nement triennal incontournable du monde pyrotechnique Notez le Journ es Paul Vieille ans vos agendas les sixi mes journ es scientifiques Paul Vieille de es UN lA3P auront lieu les 13 et 14 octobre L g ENSTA Paris 13 14 octobre 2009 2009 Comme il est de tradition elles se d rouleront dans le grand amphith tre de l ENSTA boulevard V
9. tuy re tant videmment dirig e vers la fa ade ouverte Les tirs taient command s partir d un blockhaus situ perpendiculairement l axe de tir les param tres pression pouss e etc y taient enregistr s une cam ra rapide filmait l engin Personnel de tir et invit s enferm s dans le blockhaus pouvaient jouir en toute s curit du spectacle son et lumi re Pour assurer la s curit du voisinage notamment en direction de la ville en cas de casse un haut merlon de terre fermait l horizon du champ de tir quelques dizaines de m tres de la fa ade de la chambre d essais Tout allait tr s bien avec les incidents et la casse normale des essais de fus es rien de m chant ne sortait du champ de tir sauf le bruit strident qui s entendait plus d un kilom tre Mais pour quelques essais sp ciaux dits de d potage pour examen du bloc fus e en cours de combustion apr s rupture provoqu e de l avant du propulseur jection du bloc et auto extinction par d tente on montait l engin l envers la tuy re crachait vers le fond de la casemate et le bloc ject tait r cup r sans trop de dommages dans le merlon d en face Un beau matin on voulait d poter un bloc Mimosa en cours de tir Tout par 4 3 2 1 0 allumage voil l engin complet qui quitte son banc se braque en mont e en arrachant sa prise de pression fr le le haut du merlon o il aurait d se planter si la prise de pre
10. certain de d composition Brins p teux mous suintant l acide huileux au toucher Brins pr sentant des taches jaune p le bords plus fonc s ou des parties plus transparentes En cas de doute sur l tat de conservation de la poudre mettre un papier de tournesol bleu l g rement humect d eau pure au contact de la poudre s il devient rouge la poudre est alt r e Mesures prendre l gard des poudres d t rior es Les poudres reconnues d t rior es ou suspectes doivent tre imm diatement isol es un compte rendu doit tre imm diatement envoy au Ministre d s que la d t rioration est av r e Visite annuelle des poudres sans fum e Instruction du 16 avril 1929 Les poudres B comme les poudres noires sont soumises une visite annuelle sommaire ou d taill e La visite d taill e pass e sur les lots de fabrication ant rieure une limite fix e consiste faire subir un certain nombre de pr l vements dont l importance d pend de celle des lots des preuves de chaleur destin es mesurer la stabilit de la poudre et des preuves chimiques pour les poudres BD en vue de voir si le stabilisant s est plus ou moins transform La Commission des poudres contr le les preuves faites par les tablissements Les balistites sont galement soumises annuellement des preuves de chaleur et des essais colorim triques PAULILLES Le site de la dynamiterie de Paulilles
11. core en tat de m lange Au bout d un quart d heure on entre pour v rifier l humidit et rem dier aux d bordements de poudre Encore une demi heure de battage il est proc d aux recharges qui consistent intervertir les mati res dans chaque mortier La deuxi me recharge va se faire en une heure apr s le battage et ainsi de suite pour arriver une dur e totale de 14 heures Ces op rations termin es la mati re dite poudre noire est retir e des mortiers et vers e dans des tines qu on porte ensuite aux grenoirs Tous les cinq jours les pilons taient d cro t s pour retrouver leur forme Monl Pilons 1786 1850 LES MEMOIRES DE GEORGES MAIRE Suite des pisodes pr c dents Plus tard l Ile du Levant o nous lancions des engins de la Marine c est une grosse fus e tir e en direction du sud qui fit demi tour revint passer gracieusement au dessus de l le et s en alla semer quelque angoisses sur les plages de la c te avant de se vomir innocemment dans un coin d sert de l arri re pays En revanche un petit engin air air liquides un peu perdu au dessus du Cap Camarat par son avion lanceur pr sum guideur alla se planter dans le jardin d une notori t politique locale de la C te en n y faisant qu un petit trou mais un grand bruit amplifi par l cho politique et journalistique qu on peut imaginer La v ridique histoire d une soucoupe volante Au Centre d Etudes du Bouchet
12. et la plomber Si le rabaissement de la poign e est trop facile ou trop difficile proc der au r glage de la pression du couvercle R glage de la pression du couvercle Ce r glage se fait en vissant ou en d vissant le levier de fermeture dans son logement du couvercle En d vissant le levier on augmente le serrage en le vissant on diminue le serrage Pour effectuer le premier r glage op rer comme suit Visser fond la douille filet e dans le couvercle puis d visser graduellement jusqu ce que la poign e de fermeture tant relev e les cames s engagent avec un jeu minimum sous les bossages des cames d appui Apr s la mise en place d un joint neuf il sera bon de renouveler le r glage apr s une ou deux op rations d ouverture et de fermeture du couvercle Le r glage effectu mettre en place le taquet arr t du levier Qui saurait identifier cette caisse poudre Pr cautions prendre dans la manipulation des poudres sans fum e Manipulation des poudres La manipulation des poudres sans fum e est moins dangereuse que celle des poudres noires Toutefois les mesures prescrites pour viter tout danger d inflammation avec les poudres noires sont applicables aux poudres sans fum e Ouverture et fermeture des caisses instruction du 5 juin 1930 l est formellement interdit d ouvrir et de fermer des caisses poudre l int rieur des magasins Les caisses ne doivent tre ouvertes que lor
13. gers Etats Unis Grande Bretagne Pays Bas ont pr sent diff rents th mes relatif cet v nement dont le retentissement fut tr s important puisqu il entra na notamment la d mission du ministre de la marine Thomson La situation de la chimie d armement fran aise vers 1900 les techniques d enqu te sur les catastrophes les c l brations pour les obs ques des victimes les r actions du monde politique les r ponses techniques et organisationnelles apport es pour pr venir le renouvellement de tels accidents etc ont t analys es et abondamment illustr es par des documents d poque Avec pr s d une centaine de participants venus d horizon tr s divers poudriers bien s r mais galement marins et historiens et qui se sont dans l ensemble d clar s tr s satisfaits ce colloque peut tre consid r comme un beau succ s dont il faut tout particuli rement remercier Patrice BRET qui en fut l initiateur et la cheville ouvri re La actes devraient tre disponibles d ici quelques mois nous vous tiendrons bien s r inform s de leur dition Un mt Utilisation de fus es en campagne XIX me si cle RESISTANCE A L INNOVATION Les innovations ont toujours suscit de nombreux d tracteurs souvent virulents promettant l apocalypse exemple les chemins de fer Celles concernant la d fense n chappent pas cette r gle Il en a t ainsi de la relance des fus es de guerre au d but du 19
14. ictor Paris Le sujet qui y sera d battu cette ann e est Histoire des moyens de mod lisation et de simulation en pyrotechnie Le mot pyrotechnie est utilis dans son sens fran ais tel qu il est d fini dans le dictionnaire du GTPS 1 Gageons que le comit scientifique tabli autour de son pr sident Thierry Massart directeur scientifique du CEA DAM nous d finira un programme des plus int ressant et choisira des intervenants de tout premier plan Nous vous rappelons que vu le nombre limit de places la participation aux journ es Paul Vieille n cessite une inscription pr alable en suivant un processus qui sera publi et diffus d ici la fin du premier semestre 2009 1 le terme Pyrotechnie groupe l ensemble des connaissances acquises sur les substances explosives et les ph nom nes de combustion de d flagration et de d tonation ainsi que les techniques propres la fabrication la mise en uvre et l utilisation de ces substances PADCA TON DE LA POUDRE NOIRE Alors que l image traditionnelle de l installation de fabrication la poudre noire est la paire de meules tournant au dessus de sa sole le proc d habituel a t pendant tr s longtemps la trituration par moulins pilons ou foulons suivie d une agglom ration la presse ou d un grenage La trituration par des moulins pilons 1786 1850 JEAN GUERAUD Mus e du Ripault La trituration a pour but d obtenir un m
15. lange intime des trois mati res qui composent la poudre et ainsi former une mati re suffisamment dense et homog ne sans alt rer le dosage tudi pour ses qualit s d tonantes A son d marrage la poudrerie fonctionne avec quatre moulins de 20 pilons soit 80 pilons qui sont command s par le m me syst me hydraulique arbres cames et lames de ressorts de l ancienne tr filerie royale Les ons en pren baien dans des mortiers en bois qui re oivent chacun dix kilos de mati re Le poids du pilon partag par moiti avec le bois et sa bo te en bronze est de 40 kg environ Sa chute est de 86 centim tres Chaque produit pes est introduit en ayant soin de placer le salp tre d abord parce que le soufre pourrait adh rer au fond du boisseau s il tait mis le premier On verse ensuite le charbon dans chaque mortier remplir d un litre d eau On touille l ensemble avec un b ton recourb puis on bat vingt trente minutes raison de quarante cinq coups par minute Apr s ce premier battage on nettoie le dessus des mortiers puis ont ajoute par dessus s par ment le charbon et le soufre pulv ris Le m lange est fait manuellement en ajoutant un demi litre d eau et en remuant la mati re Ce deuxi me battage va durer quinze minutes raison de 55 60 coups par minute Apr s s tre assur que le moulin fonctionne bien les poudriers vont fermer les portes et volets pour viter la volatilisation des mati res qui ne sont pas en
16. mais il est indispensable de r aliser au pr alable un tri de ces archives et un inventaire d taill documents les plus int ressants Le travail est commenc mais pour le mener bien dans des d lais raisonnables des bonnes volont s suppl mentaires seraient tr s appr ci es Le travail est certes fastidieux mais c est l occasion d y faire des d couvertes passionnantes mouvantes ou parfois cocasses Un autre projet pour le site Internet est d y trouver une pr sentation des principaux sites poudriers ou pyrotechniques pass s ou pr sents avec un historique un rappel des productions des illustrations photos cartes postales et tous documents pertinents sur l histoire les personnels etc Dans certains cas il existe d j des ouvrages dit s l occasion de centenaires portes ouvertes expositions Les mus es ou association existantes Sevran Le Ripault St Chamas disposent galement des mat riaux n cessaires Une mise en La lettre du patrimoine poudrier et pyrotechnique Lettre n 25 mars 2009 Invalides ae Bulletin de l Association des Amis du du Patrimoine Poudrier et Pyrotechnique forme pour publication sur le site A3P est cependant indispensable et il serait souhaitable que cette action soit men e par des personnels ou anciens personnels de ces tablissements L aussi des bonnes volont s sont absolument requises pour mener bien cette t che Pour d velopper l interacti
17. niqu dans la presse locale et peut tre m me la Radio dispara t Un coup de fil au Centre d Essais en vol rassure nos amis aviateurs qui rapatrient leur chasseur de soucoupes Dans le bureau du Directeur du Centre de Recherches je re ois un accueil plut t frais et nous d cidons d crire une belle lettre officielle au Maire de Ballancourt qui sera lue la r union du Conseil Municipal Nous expliquons l incident d une fausse man uvre d un ouvrier et nous exprimons nos plus vifs regrets et promettons de ne pas recommencer Georges Maire a publi son livre de souvenirs Escarbilles de Bonheur aux ditions Sillages disponible Librairie du Lyc e 4 rue de Longchamp 92200 Neuilly sur Seine tel 01 47 22 33 39 courriel contact librairie lycee com ENCAISSAGE DES POUDRES SANS FUMEE par Yves HUBERT d apr s l instruction du 27 janvier 1898 et ses mises jour Un des agents de destruction des poudres sans fum e tant l humidit il est n cessaire de les soustraire autant que possible aux variations atmosph riques Il est aussi indispensable d emp cher les pertes de dissolvant par vaporation d o la prescription de n utiliser que des caisses m talliques consid r es comme tanches quand les joints sont en bon tat pour l encaissage des poudres sans fum e Caisses m talliques r glementaires La caisse poudre M 1887 La caisse munitions confectionn es M 1889
18. pr s de Banyuls premi re dynamiterie ouverte en France en 1870 ferm e en 1984 a t acquis par Es RTE le Conservatoire du Littoral et am nag en zone de loisirs avec l aide des collectivit s territoriales Dans ce magnifique site en bord de mer vous pouvez d couvrir quelques vestiges de l ancienne Dynamiterie et une petite exposition sur la vie des ouvriers mais peu de choses sur la fabrication proprement dite Si quelques b timents maison du directeur caisserie chaufferie tour de guet ont t restaur s en vue notamment d y accueillir terme des activit s culturelles une bonne partie des b timents de fabrication et de stockage est rest en l tat dans des secteurs interdits d acc s RAFFINERIE DE SOUFRE DE MARSEILLE HE Les fouilles de la raffinerie TE de soufre et de salp tre de Fee iT Marseille voir lettre A3P n 22 ont fait l objet d une pr sentation par Colette Castrucci lors d un colloque Aix en Provence en octobre dernier et d une publication dans la revue Industries en Provence de d cembre 2008 L A3P a particip a cette tude notamment en fournissant un plan de la raffinerie au XIX me si cle Le texte de cette publication peut vous tre transmis par courriel sur demande l adresse contact de l A3P Carneau et PARETA A3P 38 rue Keller 75011 PARIS Site internet association a3p free fr Contact association a3p free fr
19. squ il est strictement n cessaire soit pour les d livrances soit pour les visites pr vues par les instructions en vigueur Les caisses doivent tre ouvertes par temps sec sur un pr lart tendu l ext rieur du magasin l abri du soleil ou dans une salle d artifices Il est interdit de se servir d outils autres que les outils r glementaires tournevis en laiton clefs en bronze Les r cipients m me vides doivent toujours tre ferm s r glementairement leur tanch it tant une condition absolue de la conservation de la poudre qu ils renferment On proc dera au remplacement des joints en caoutchouc en mauvais tat Dans les locaux souterrains ou casemat s o la ventilation est difficile il faut Eviter d introduire plus d une caisse la fois dans le local o se font les manipulations Autant que possible vider les caisses successivement en dehors du local soit en plein air soit dans un autre local tr s a r Si cette pr caution ne peut tre prise laisser les caisses ouvertes dans un endroit a r pendant une heure au moins avant de les introduire dans la salle de manipulations Ne pas laisser s journer des munitions confectionn es dans cette salle Enlever fr quemment les d chets de manipulation Agents d alt ration des poudres sans fum e Les poudres sans fum e sont sujettes se d composer spontan ment Elles d gagent des vapeurs nitreuses qui en pr sence d air humide
20. ssion ne lui avait pas fait relever le nez et s en va vivre sa vie sans nous et sans se d poter passant rapidement le mur du son sous l effet de la pouss e de plus d une tonne Le syst me de fixation n avait pas t verrouill Nom de Dieu dit Louis Cassin charg du verrouillage elle est partie Nous ne voyons rien d autre dans la brume matinale qu une trace de fum e au del de la vall e et de la ville de Ballancourt et nous entendons s estomper puis cesser le bruit strident de la fus e Sautant dans la camionnette de service nous rejoignons Ballancourt sans perdre de vue le pinceau de fum e qui tra ne au dessus des toits et semble aboutir une pente dans la vall e de l Essonne Travers e de Ballancourt en trombe les passants ont le nez en l air et portes et fen tres s ouvrent Nous suivons notre trace comme les Mages suivaient l toile de No l D une friche flanc de coteau s l ve un filet de fum e nous enfilons un chemin de terre qui nous fait remonter la vall e hauteur de notre cible Hop nous embarquons notre engin qui laisse une petite souille dans un ovale d herbe roussie et retour au Centre d Essais avec notre fugitif dont l escapade n a pas dur plus de 5 minutes Je reviens en v lo Ballancourt pour recueillir les nouvelles et tombe en pleine agitation au sol et dans le ciel Les gendarmes enqu tent un avion de reconnaissance du Centre d Essais en vol de Br
21. ur leurs parois mais l encontre de la caisse M 1910 la partie convexe des cannelures est tourn e vers l int rieur de mani re opposer une plus forte r sistance la pouss e ventuelle int rieure Dans ces quatre mod les on peut visser sur le couvercle un ajutage qui permet de comprimer de l air l int rieur pour la v rification de l tanch it Les marques appos es sur les caisses m talliques apr s remplissage indiquent le signalement du lot de poudre le poids de la poudre contenue la vitesse de recette Elles sont inscrites sur une plaque m tallique mobile que l on fixe au moyen d un verrou plomb sur le dessus de la caisse WANTED On recherche photos de Louis Lheure 1869 1953 ancien inspecteur des poudres directeur de la Grande Paroisse et de Georges Patard 1869 1944 ancien directeur du service des poudres Mode d emploi des caisses m talliques Mie 1920 1924 et 1927 Ouverture Enlever la clavette qui maintient la poign e la position de fermeture Relever la poign e la faire tourner de fa on d gager la barrette de ses logements Retirer le couvercle Fermeture S assurer que le joint en caoutchouc est en bon tat et bien plac dans sa rainure Placer le couvercle sur la caisse Saisir la poign e faire tourner la barrette de fa on l introduire dans ses logements Faire effort pour abaisser la poign e mettre en place la clavette qui emp che la poign e de se relever
22. vit des relations au sein de l Association une autre utilisation du site serait d y publier les questions re ues par l A3P exemples r cents identification de caisses poudre ou autres objets demandes de photos et illustrations recherche de documents des articles de revues des tudes etc sans pr judice du r le jou par le Lettre pour la diffusion tous nos adh rents certains ne sont pas reli s Internet des informations les plus importantes Dans cette lettre vous trouverez un compte rendu du colloque sur la catastrophe du l na l annonce de notre prochaine Assembl e G n rale et un point sur la pr paration des prochaines Journ es Paul Vieille ainsi que de nombreux articles sur divers aspects de l histoire poudri re ou pyrotechnique N h sitez pas nous envoyer vos contributions pour les prochaines ditions ou pour mise sur le site si elles sont trop volumineuses Hubert ZANTE Pr sident Assembl e g n rale L Assembl e G n rale 2009 de l A3P aura lieu aux Invalides le 25 mars apr s midi La convocation jointe vous en pr cise les horaires ainsi que le programme de la visite qui la pr c dera COLLOQUE SUR L EXPLOSION DU CUIRASSE IENA L A3P et le D partement d Histoire de l Armement CHEAr DHAr ont organis les 17 et 18 octobre 2008 un colloque sur l explosion du Cuirass l na en 1907 ses causes et ses cons quences Une douzaine de conf renciers dont plusieurs tran
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