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Actes de l`Atelier « EIAH et situations de handicap - LIRIS

1. Developing Web fully integrated conversational assistant agents RACS 12 October 23 26 2012 San Antonio USA p 14 19 STRAETZ etal 04 Straetz K Kaibel A Raithel Specht M Grote K Kramer F e Learning Environment for Deaf Adults 8 ERCIM Workshop User Interface for All Wien 2004 Bielefeld university pub R f rences sur le WEB E LSF 13 http enseignement lsf com GDD 13 www irit fr GlossaireDD LSF PRESTO 13 www irit fr presto WEBSOURD 13 Websourd http www websourd org WIKISIGN 13 Wikisign http Isf wikisign org 23 EyeSchool Un dispositif d aide la scolarisation Mathieu Muratet Kevin Le Coz Nathalie Louis Joseph Colineau Serge Ebersold Patrice Renaud Jawad Hajjam Sylvie Erve INS HEA 58 60 Avenue des Landes 92150 Suresnes France mathieu muratet serge ebersold patrice renaud inshea fr CENTICH 51 rue du Vallon 49000 Angers France kevin lecoz nathalie louis jawad hajjam sylvie erve centich fr THALES Research and Technology Campus Polytechnique 1 Av Augustin Fresnel 91767 Palaiseau Cedex France joseph colineau thalesgroup com r sum Cet article pr sente le projet de recherche EyeSchool un dispositif num rique nomade pour l acc s la lecture et la prise de note pour des personnes d ficientes sensorielles visuelles et ou auditives et l ves pr sentant des troubles sp cifiques du langage
2. parmi les tiquettes propos es et les inscrire dans l diteur Les mots intrus pr sentent une similitude visuelle ex animal ann e elle doit donc lire le mot ou se le faire lire pour savoir s il r pond la consigne Le mot est lu par synth se vocale chaque s lection Elle peut aussi couter ce qu elle a produit Elle a bien compris la consigne elle connait galement la graphie du son Q ici seulement an et elle a int gr dans sa strat gie la fonctionnalit coute du logiciel Apr s avoir cout la consigne elle essaie de cliquer sur un bouton lecture du texte puis lecture de la ligne sans succ s car elle n a encore rien produit et elle attend un peu h sitante A la question Que veux tu faire l elle dit clairement qu elle souhaite couter les mots propos s avant de r aliser son exercice afin de compenser sa difficult de lecture Elle n essaie pas de lire car elle a rep r une aide qui pourrait lui viter cet effort Mais le logiciel ne pr voit pas de fonction permettant cela Je lui explique qu elle peut couter chaque mot en le s lectionnant et v rifier ensuite s il convient ou non Elle applique alors cette strat gie et conserve ou rejette les mots selon qu ils correspondent ou non au crit re de la consigne A chaque fois elle se r p te voix basse le mot en d composant les syllabes et en appuyant sur celle contenant le son cible quand il est pr s
3. 31 Contributions du Mod le d Architecture Textuelle l accessibilit de documents num riques pour les non voyants Laurent Sorin Mustapha Mojahid Nathalie Aussenac Gilles Julie Lemari Institut de Recherche en Informatique de Toulouse 118 route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 FRANCE sorin mojahid aussenac irit fr Laboratoire Cognition Langues Langage Ergonomie Toulouse FRANCE lemarie univ tlse2 fr r sum L objectif du projet MathArchiTact est d am liorer l accessibilit des documents num riques pour les utilisateurs aveugles dans un contexte d apprentissage Ce projet s appuie sur un cadre th orique pour la description de la mise en forme du texte bas sur un mod le logico linguistique le mod le d architecture textuelle MAT Virbel 1989 Nous pr sentons ici le mod le en question ses caract ristiques son impl mentation et ses applications Le projet s attachera dans le futur l laboration de diff rentes strat gies de navigation et de pr sentation du contenu sur la base de ce cadre th orique et valuer leur efficacit MOTS CL S non voyants accessibilit structures textuelles documents num riques Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 32 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 1 Introduction L accessibilit des documents num riques pour les d ficients visuels et tout p
4. 5 Conclusion Les sourds doivent pouvoir b n ficier d environnements d apprentissage dans leur langue la LS Pour que ceux ci soient adapt s ils doivent proposer des documents en LS et fournir des outils de navigation volu s offrant par exemple l quivalent de l hypertexte et des outils d interaction permettant de communiquer en LS mais aussi d valuer une production en LS Des travaux sont encore n cessaires pour offrir des fonctionnalit s telles que la recherche dans un contenu vid o partir d une requ te en LS D autres travaux 22 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 tudient l exploitation de l espace en LS Coupl s la technologie mergente des signeurs virtuels ils permettront d assister la production de contenus en LS L ensemble de ces outils permettra alors de r utiliser en LS toutes les recherches men es sur les EIAH et de r pondre au droit la formation qui n est pas encore totalement respect pour cette population particuli re Bibliographie ANDRIAKOPOULOU et al 07 Andriakopoulou E Bouras C Giannaka E Sign Language Interpreters Training Conference ICL 2007 Villach Austria september 2007 p 26 28 CAVENDER 10 Cavender A Otero D Bigham J Ladner R ASL STEM Forum Enabling Sign Language to Grow Through Online Collaboration CHI 2010 Atlanta USA april 2010 CUXAC 00 Cuxac C La langue des signes fran a
5. Apprentissage Humain Toulouse 2013 Enseignants et apprenants auront leur disposition des outils dont certains seront propres leur statut 2 2 Outils Le principal outil de Plat In sera le signeur virtuel Il s agit d un personnage virtuel g n ralement en 3D qui est anim de fa on plus ou moins automatique selon les syst mes et qui exprime un message en langue sign e BRAFFORT amp DALLE 2012 Cet outil sera pr sent pour l ensemble des utilisateurs Il permet d une part la manipulation de la RSI par un maximum d utilisateurs et d autre part de traduire de fa on efficace ensemble des informations disponibles De plus il rend la navigation plus dynamique et guide l utilisateur Il a aussi pour fonction d humaniser l apprentissage et peut repr senter un rep re pour les plus jeunes apprenants Le signeur favorise donc les interactions entre l utilisateur et la plateforme Il est pr sent tout au long de la plateforme au sein du parcours d apprentissage du signaire dans les cours etc Le signeur virtuel ne sera pas le seul outil disposition Dans la rubrique Aides les apprenants trouveront diff rentes fonctionnalit s qui s inscriront en compl ment de leur parcours d apprentissage Ils pourront refaire des exercices et auront aussi acc s des exercices suppl mentaires aux cours des modules de d couverte de la culture sourde un syst me de vid o chat un signaire an
6. Cadre Europ en Commun de r f rence pon les langues Strasbourg coll Didier 2002 Derni re consultation le 29 avril 2013 ttp www alfeda net pdf langue 20des 20signes pdf KOBYLANSKI 2011 Kobylanski M Adaptation du CECR pour la LSF Principes et pistes 3 an P f P Incipe p pour une valuation M moire de Dipl me Sup rieur de Recherche DSR Universit Stendhal Grenoble 3 2011 MILLET 2004 Millet A La langue des signes fran aise LSF une langue iconique et spatiale m connue Recherche et pratiques p dagogiques en langues de eak En ligne Volume XXII N 2 2004 Mis en ligne le 18 d cembre 2012 consult le 16 avril 2013 URL http apliut revues org 3326 15 EIAH et langue des signes Sp cifications et Outils pour construire des EIAH adapt s la langue des signes et aux apprenants sourds Patrice Dalle IRIT Universit Paul Sabatier 118 route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 dalle irit fr r sum Le d veloppement d EIAH et la mise disposition d enseignements en lignes sont particuli rement justifi s pour le public sourd dont le d ficit en mati re peer est largement constat Cependant ces dispositi s doivent prendre en compte les particularit s de ces apprenants et en premier lieu leur langue naturelle d apprentissage la langue des signes Celle ci n ayant pas de forme crite le support vid o peut jouer en ne partie ce r le condition de le doter d un ensemble
7. gt D monstration 1e a b donc l ensemble des diviseurs communs a et b est non vide Il est major par a et par bl Toute partie non vide et major e donc il admet un plus grand l ment que l on note PGCD a b de admet un plus grand l ment voir Ouvertures chapi D monstration 1 tre 1 Annotation 1 bloc_texte 4 bloc_texte 3 3 Voir Theory behind the DTbook 36 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 Figure 2 Annotation de quelques objets textuels du MAT sur un document math matique Text 0 TT lt lt A p a v Relation de composition hi rarchique Titre 1 Th or me 1 D monstration 1 F S Le S paration contenu objets textuels d J5 d montrer ti A __ Relation non lin aire lt S ET y Bloc_texte 1 y K Bloc_texte 3 Bloc_texte 2 H Y Annotation 1 Bloc_texte 4 Figure 3 Repr sentation des relations de l exemple annot de la Figure 2 Cet exemple illustre le relations qu il est possible de mettre au jour l aide du MAT sur un extrait de page de manuel scolaire Rendre accessible ces relations aux non voyants leur permettrait de naviguer dans un nouvel espace au sein du document d fini par les composants et les relations du mod le e g entre le th or me et sa d finition entre la d finition et l annotation correspondante La segmentation des obj
8. pour y localiser les l ments du discours personnages objets lieux id es les mettre en relation ou y faire r f rence par des pointages manuels ou du regard Enfin l iconicit c est dire la r f rence la perception et l exp rience pratique est tr s pr sente dans les LS au niveau lexical et syntaxique ou dans le discours lorsque le locuteur choisit un mode illustratif CUXAC 00 dans lequel il donne voir en disant C est ce proc d qui permet des locuteurs de pays diff rents de se comprendre rapidement Exploit dans l acte p dagogique il est tr s pertinent pour expliquer des concepts dont les l ves ne connaissent pas encore la terminologie Les logiciels manipulant des nonc s en LS devront respecter et exploiter ces caract ristiques 2 2 Particularit s li es la langue Les LS ont des syst mes de notation mais pas de r elle forme crite Le recours syst matique au fran ais crit n est pas une solution acceptable parce qu une forte proportion de sourds en ont une ma trise incompl te et parce que ce n est pas la langue dans laquelle ils pensent ou laborent les notions tudi es La vid o joue d j le r le de support de m morisation ou de communication diff r e et pourrait remplir en partie le r le d une criture Pour cela il faut la doter de fonctionnalit s quivalentes celles d un diteur de texte pour le fran ais crit Nous pr senterons plusieurs outils apporta
9. rience 4 1 1 Pour les l ves Dysphasiques Modalit s d utilisation La webcam peut faciliter la prise de notes saisie d une figure g om trique d une trace crite au tableau surtout pour les coll giens La fonction OCR TTS est utilis e en travail personnel essentiellement en particulier en m morisation par l coute peu d utilisation de la synth se vocale en classe Le scanner a t relativement peu utilis en classe il augmente l encombrement du dispositif sur le bureau Accueil par les professeurs les camarades Les professeurs interrog s ont per u ositivement l utilisation d EyeSchoo l ils n ont pas eu adapter particuli rement eur enseignement La question de la prise d image en classe a tout de m me t soulev e Globalement les camarades ont r agi positivement Transport du mat riel Le PC portable doit imp rativement tre l ger L utilisation d une tablette tactile a t voqu e Installation du mat riel Le PC portable doit disposer d une bonne autonomie de batterie 4 heures minimum des l ves ont d changer de place pour se trouver pr s d une prie Le positionnement de l l ve dans la classe est primordial car la qualit de l image prise par la webcam peut tre alt r e si l l ve n est pas centr par rapport au tableau ou si les conditions d clairage ne sont pas favorables Le recours au TNI ou une barre de capture de type Mimio pourra
10. Dys dans un parcours d ducation et de formation professionnelle Cette tude s appuie sur l analyse des dispositifs actuellement disponibles sur le march pour proposer une solution innovante nomade et modulable L usage et l valuation de ce type d outil pose notamment question c est pourquoi nous pr sentons aussi dans cet article les exp rimentations venir et le protocole d valuation MOTS CL S e Education Innovation technologique D ficience visuelle D ficience auditive TSL Nomadisme Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 24 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 1 Introduction La publication et la mise en uvre des textes d application de la loi du 11 f vrier 2005 LOI 05 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es ont contribu dynamiser les recherches dans le domaine Nous illustrons cette diversit en voquant quelques travaux relatifs aux loisirs REICHHART 11 au sport COMPTE 10 au vieillissement MADER et al 12 ou la scolarisation GILLIG 06 BENOIT amp SAGOT 08 EBERSOLD 12 Les recherches dans le domaine de la scolarisation s articulent autour de deux principes l accessibilit acc s tout pour tous et la compensation mesures individuelles r tablissant l galit des droits et des chances Le projet EyeSchool que nous pr sentons dan
11. La part de Pictop dans cette volution est difficile appr cier car dans ce domaine comment distinguer l apport direct du logiciel de l volution naturelle li e aux apprentissages scolaires la maturit 7 Les modifications r alis es L analyse de l exemple propos dans cet article montre l appropriation par l l ve d une strat gie efficace s appuyant sur la trace auditive pour compenser ses difficult s de lecture et sa capacit la r investir Cependant cela nous sugg re l utilit d une fonction lecture des tiquettes qui n existait pas encore afin de rendre cette strat gie plus simple et plus efficace Pour cette raison nous avons rajout cette possibilit activable partir d un bouton dans le bandeau de commandes Celui ci trouvera sa place c t des autres fonctions coute elle sera affich ou non et sera utilis la demande par l l ve en autonomie L ic ne associ e cette fonction repr sente une oreille pour la rendre signifiante pour l l ve et pour la distinguer des fonctions d coute du texte d j produit 8 Comparaison avec une prochaine exp rimentation utilisant la nouvelle fonction et analyse des diff rences de strat gies Une nouvelle phase d observation d l ve en situation est pr vue afin de compl ter les s quences vid o sur les travaux des l ves analyser Dans cette 2 tape nous proposerons la version du logic
12. autre politique ducative des caract ristiques sp cifiques aux personnes sourdes et leur culture Le caract re purement visuel de la perception des sourds est videmment prendre en compte notamment lorsque l on veut adapter un document existant associant une pr sentation visuelle et un commentaire oral Il ne suffit pas de remplacer l oral par l inclusion d un interpr te traduisant les propos surtout s il y a une animation le lecteur ne pouvant pas regarder en m me temps l interpr te et la pr sentation 18 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 Nous avons indiqu qu une explication ou un r cit en LS introduit les l ments dans un ordre logique Il faut placer le cadre le contexte le support avant les l ments qu ils contiennent Ensuite seulement on peut les mettre en interaction ou en relation D autre part m me si ce n est pas une r gle absolue on constate que pour introduire un concept on va souvent commencer par donner des exemples avant de g n raliser ou de conceptualiser 2 4 Conception d un document en LS On sera souvent amen produire un document en LS ou bilingue partir d un document en fran ais Il serait donc int ressant d tudier et de mod liser ce processus Cette d marche a t analys e par un collectif de professionnels pour la r alisation d un glossaire pour PUVED DALLE 12 partir d une conf rence en fran ais acco
13. configuration 2 mais lorsque l l ve ne peut pas s installer au premier rang la prise de vue du tableau l aide d une webcam ne convient plus Dans ce cas de figure l alternative consiste s interfacer au TNI s il est disponible dans la classe ou utiliser la barre de capture Mimio de mani re ce que les informations crites par l enseignant ou d autres l ves au tableau soient envoy es num riquement et visualisables via PortaNum sur l ordinateur de l l ve sans perte d information Facilement transportable dans un cartable utilisable en milieu scolaire ordinaire cette solution nomade est une aide technique pour l l ve l enseignant l auxiliaire de vie scolaire s il y a lieu et les parents 3 2 D ficiences et troubles vis s Le syst me EyeSchool a t initialement con u pour les personnes d ficientes visuelles Cependant nous mettons l hypoth se que ce dispositif peut tre largi aux personnes d ficientes auditives ou ayant des troubles sp cifiques du langage EyeSchool Un dispositif d aide la scolarisation 27 3 2 1 Int r t de EyeSchool pour les d ficients auditifs Comme nous l avons pr sent dans la section 2 2 une journ e d apprentissage peut tre fatigante pour une personne malentendante La solution EyeSchoo l pourrait tre un support d accessibilit un l ve ou un tudiant ayant une d ficience auditive plusieurs niveaux e Quand l
14. e pluridisciplinaire l objectif de cet atelier est d une part de sensibiliser la communaut EIAH aux probl matiques des apprenants enseignants de diff rentes cat gories enfance adolescence vieillissement en situation de handicap et d autre part d engager des discussions et des recherches m lant des acteurs issus de disciplines scientifiques diff rentes informatique sciences de l ducation didactique psychologie sciences de l information et de la communication etc travaillant sur des questions de recherche et des objets communs relatifs aux EIAH et au handicap Comit scientifique e Dominique Archambault Universit Paris 8 Laboratoire CHArt quipe THIM e Nadine Baptiste Jessel IUFM de l Universit de Toulouse le Mirail Laboratoire IRIT e Christian Berger Vachon Universit Claude Bernard Lyon 1 CNLR e J r me Dupire CNAM CEDRIC e Beno t Encelle Universit Claude Bernard Lyon 1 Laboratoire LIRIS e Pascal Estrailler Universit de La Rochelle Laboratoire L3i e Philippe Hoppenot Universit Evry Val d Essonne Laboratoire IBISC e Jaime Lopez Krahe Universit Paris 8 Laboratoire CHArt quipe THIM e Mathieu Muratet Institut National Sup rieur de formation et de recherche pour l ducation des jeunes Handicap s et les Enseignements Adapt s Equipe GRHAPES e Jack Sagot Institut National Sup rieur de formation et de recherche pour l ducation des jeunes Handicap s et les Enseignements Ada
15. m s ce qui a de fortes r percussions en mati re d emploi et de statut social D autre part peu de formations sont accessibles en LSF au niveau scolaire entre 5 et 10 des l ves sourds re oivent un enseignement en LSF au niveau universitaire les dotations annuelles pour le financement des interpr tes fran ais LSF couvrent g n ralement moins d un trimestre Les raisons de cette situation sont multiples DALLE 07 Elles proviennent d abord d une politique ducative qui n a longtemps propos qu un enseignement en fran ais oral Depuis 2005 la loi a chang cette situation en autorisant le choix bilingue LSF fran ais dans la scolarit des jeunes sourds mais sa mise en application est encore tr s limit e Le manque d enseignants comp tents en LSF est un autre frein au d veloppement d un enseignement en LSF Enfin les sourds constituant une population r duite environ 10 000 l ves sourds sont actuellement scolaris s et r partie sur tout le territoire il peut sembler co teux d organiser des classes en LSF effectifs r duits Le d veloppement d une offre de formations en ligne vise donc corriger ce d ficit de formation Il peut tre men en rendant accessibles les formations existantes ce qui peut s av rer difficile r aliser ou en concevant des formations en LS Pour cela les environnements d apprentissage les contenus qu ils proposent et les modes d interactions qu ils ut
16. me r ussite L l ve est plus s re d elle elle peut aller plus loin et petit petit d laisse l aide de son enseignante ma trise seule l outil et arrive travailler en plus grande autonomie Diff rentes modalit s d interaction participent ici aux apprentissages vis s dans la ma trise de la langue la visualisation et l coute d tiquettes les choix effectu s s lection rejet la production d crit rapide et facilit e Ainsi Pictop reproduit et compl te une partie des modalit s qui existent un peu naturellement dans les pois classiques mais il amplifie certaines en particulier par la restitution vocale Il apporte une Handicap traces et apprentissage suppl ance aux troubles praxiques grapho moteurs mn siques et ceux de la planification et de l ex cution de la t che pour l l ve concern e En plus de la fonction suppl tive venant compenser les d ficits moteurs chez l l ve la personnalisation de l environnement de Pictop et le choix des activit s augmentent la performance de r alisation Pictop permet de travailler plus vite et mieux pour un l ve qui pourrait lire ou crire mais au prix d un co t cognitif important En soulageant l l ve des t ches de bas niveau comme ici la discrimination auditive celui ci peut se concentrer sur les t ches de haut niveau li es l apprentissage 2 le d chiffrement n cessaire l acc s au sens Les besoins li s la p
17. pres analogues celles utilis es pour manipuler l crit des langues vocales Cet article d crit les principales d marches utilis es pour rendre les EIAH accessibles ou adapt s aux apprenants sourds et pr sente quelques outils dotant la vid o en langue des signes de fonctionnalit s de l crit MOTS CL S apprenants sourds langue des signes hypersigne LS vid o Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 16 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 1 Introduction La formation destin e au public sourd qu elle soit initiale ou continue doit faire face une double n cessit procurer une offre riche de formation en ligne car on constate un tr s lourd d ficit en mati re de formation et garantir l accessibilit ces environnements d apprentissage Cette adaptation doit prendre en compte le mode de perception essentiellement visuel des personnes sourdes et la langue utilis e pour communiquer soit le fran ais oral dont la perception peut tre aid e par un codage en Langage Parl Compl t LPC soit la langue des signes LS qui est le cadre des travaux pr sent s ici Concernant la formation des sourds en France on peut faire un double constat Le bilan est encore tr s n gatif on observe un tr s fort taux d illettrisme environ 5 seulement des jeunes sourds acc dent aux tudes sup rieures et il y a tr s peu de sourds dipl
18. qu il est en train de parcourir Par exemple m me si les logiciels de synth se vocale permettent d oraliser efficacement un texte continu ils sont peu aptes rendre compte de la globalit d une page web Fellbaum amp Kouroupetroglou 2008 ou d objets textuels comme les titres Lorch et al 2012 Pourtant de nombreux travaux en psychologie cognitive montrent clairement les effets ositifs des signaux visuels r v lant l architecture du texte titres listes r sum s etc sur eur traitement voir Lemari et al 2008 pour une synth se Une tude r cente de Lorch et al 2012 montre que l explicitation l oral de l information v hicul e par les titres am liore la compr hension du texte En se basant sur une analyse des fonctions informatives des titres effectu e par Lemari et al 2012 les titres peuvent tre rendus l oral l aide d indices prosodiques et discursifs L tude de Bou Issa et al 2010 a montr par ailleurs que l on peut am liorer l accessibilit des documents pour les non voyants en int grant les informations visuelles du first glance en utilisant le langage notationnel des Images de Page Luc ef al 2001 Mojahid 2011 C est dans ce contexte que le projet MathArchiTact vise permettre aux non voyants d acc der aux propri t s visuelles et la structure logique des documents en utilisant des techniques et outils d acc s appropri s Nous utiliseron
19. rentes pistes sont explorer dans une perspective plus long terme la segmentation automatique des objets textuels la prise en compte des relations rh toriques avec la Th orie des Structures Rh toriques RST Mann amp Thompson 1987 qui pourrait compl ter le MAT A noter que l utilisation conjointe de la RST et du MAT a d j fait l objet de travaux sur les num rations Luc 2000 La flexibilit des langages d annotation Sons non verbaux utilis s pour repr senter un v nement ou v hiculer une information sp cifique Echantillons audio de parole fortement acc l r s Contributions of the Textual Architecture Model for documents accessibility 37 d riv s du XML permettrait l extraction de m tadonn es conformes des mod les tels que le Learning object Metadata Enfin d autres types de handicap pourraient b n ficier des annotations effectu es avec le MAT pour l acc s un document comme certains handicaps cognitifs ainsi que d autres situations o la modalit visuelle n est pas disponible pas d cran ou petit cran Remerciements Nous tenons remercier l Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse et le laboratoire LACII pour leur contribution au projet MathArchiTact Ces travaux sont financ s par la R gion Midi Pyr n es et le P le de Recherche et d Enseignement Sup rieur de Toulouse Alajarmeh 2012 Alajarmeh N Doing Math Mathematics Accessibility Issues W4A20
20. toutes les annotations ont t saisies elles sont automatiquement int gr es sous forme de vignettes dans la vid o principale Le r sultat est donc une vid o standard Ces fonctionnalit s sont tr s simples et rapides utiliser En phase de lecture figure 3 lorsque le lecteur arrive une annotation il arr te la vid o principale joue l annotation et poursuit en s quence Lorsque la vid o principale n est pas un nonc en LS mais par exemple un film ou une pr sentation cette fonction permet de r aliser l quivalent d un sous titrage en LS Atelier et le mat r Excel permet d utiliser plusieurs types de donn es D D b i sels ali 7 es nombres entiers ou r els M a 7 7 ex TN A Des cha nes de caract re ex bonjour s ex 03 03 09 z COL Des bool ens 1 naa VRAI FAUX N MLP EV AY Une condition est de type bool en Figure 3 AVV annotation de documents en LS Ces logiciels sont op rationnels et disponibles PRESTO 13 AVV est utilis dans quelques centres de formations la LSF pour corriger les productions des l ves Hypersigne est d j utilis dans plusieurs enseignements universitaires en LSF par les enseignants pour faire des supports de cours et par les tudiants pour r diger des rapports de projets Le faible nombre de dispositifs d enseignement en LSF rend pour le moment difficile l valuation plus grande chelle de ces logiciels
21. 00 Luc et al 2001 Luc C Mojahid M amp Virbel J Syst me notationnel de l architecture textuelle par image de page In M Mojahid amp J Virbel Eds Conf rence Internationale sur le Document Electronique pp 263 272 France 2001 Mann amp Thompson 1987 Mann W C amp Thompson S A Rhetorical Structure theory description and constructions of text structures In J Kempen Ed pp 85 96 Martinus Ninjhoff Publishers 1987 Mojahid 2011 Mojahid M Fondements du langage des Images de Page et sa mise l preuve 2nd International Conference on Linguistic amp Psycholinguistic Approaches to Text Structuring Louvain Belgique 2011 Pascual 1996 Pascual E Integrating Text Formatting and Text Generation Trends in Natural Language Generation An Artificial Intelligence Perspective pp 205 221 1996 Pascual amp Virbel 1996 Pascual E amp Virbel J Semantic and Layout Properties of Text Punctuation 34th Annual meeting of the Association for Computational Linguistics pp 41 48 Santa Cruz USA 1996 Petit et al 2011 Petit G Dufresne A amp Robert J Introducing TactoWeb A Tool to Spatially Explore Web Pages for Users with Visual Impairment HCI International pp 276 284 2011 Schweikhardt amp Bernareggi 2006 Schweikhardt W amp Bernareggi C LAMBDA A European system to access mathematics with Braille and audio synthesis Proceedings of the 10th international conference on Com
22. 12 Google Student Award April 16 17 2012 Lyon France Co Located with the 9th International Cross Disciplinary Conference on Web Accessibility 2 3 2012 Archambault 2009 Archambault D Non Visual Access to Mathematical Contents State of the Art and Prospective Proceedings of the WEIMS Conference 2009 The Workshop on E Inclusion in Mathematics and Science 2009 Awd 2009 Awd A Techniques d interaction multimodales pour l acc s aux math matiques par des personnes non voyantes 2009 Bates amp Fitzpatrick 2010 Bates E amp Fitzpatrick D Spoken Mathematics Using Prosody Earcons and Spearcons Proceedings of the 12th international conference on Computers helping people with special needs pp 407 414 2010 Bou Issa et al 2010 Bou Issa Y Mojahid M Oriola B amp Vigouroux N Analysis and evaluation of the accessibility to visual information in web pages International Conference on Computers Helping People with Special Needs ICCHP 2010 pp 437 443 Vienna Austria Springer Verlag 2010 Christensen amp Stevns 2012 Christensen L B amp Stevns T Biblus A Digital Library to Support Integration Proceedings of the 16th international conference on Computers Helping People with Special Needs pp 36 42 2012 Fellbaum amp Kouroupetroglou 2008 Fellbaum K amp Kouroupetroglou G Principles of electronic speech processing with applications for people with disabilities Technology
23. 2 Pour les l ves d ficients auditifs Concernant les l ves d ficients auditifs les aides propos es sont moins technologiques que pour les d ficients visuels En effet les solutions propos es d pendent du type de surdit surdit de transmission ou de perception du degr de la d ficience l g re moyenne s v re ou profonde et de l ge auquel elle est apparue enfants n sourd ou devenu sourd apr s avoir appris parler En fonction des diff rentes situations la compensation peut porter sur une adaptation et am lioration des conditions d audition une lecture labiale un appareillage une aide humaine la communication traduction par un interpr te en Langue des Signes adaptation par un interface un preneur de notes un codeur en Langage Parl Compl t Ces moyens de compensation demandent l l ve une dissociation importante de son attention entre les crits au tableau le discours du professeur l ventuelle aide humaine la communication Les sourds et les malentendants d veloppent des strat gies visuelles qui peuvent tre Res par l environnement L clairage les signaux lumineux et l organisation de espace tre face ses interlocuteurs sont tr s importants Les bruits de fond sont tr s amplifi s par les proth ses auditives ce qui diminue fa compr hension de la parole et sont une cause de fatigue m me dans le cas d une surdit s v re Une journ e d apprent
24. aches lt textual_unit2 gt to lt chapl_id gt The author develops a paragraph lt par1_id gt The author attaches lt textual_unit3 gt to lt par1_id gt The author composes lt chap1 gt with lt par1_id gt Figure 1 Exemple de repr sentation format e du texte utilisant le MAT Il est noter que chaque objet textuel poss de un identifiant unique titlel_id chapl_ id parl_id les m taphrases 2 4 et 5 illustrent la s paration entre le contenu et les objets textuels l unit textuelle constitue ainsi l objet l mentaire du m tadiscours sans aucune mise en forme mat rielle ajout e texte brut enfin un objet textuel peut lui m me contenir d autres objets textuels ic1 le chapitre contient un paragraphe Concernant les relations qui existent entre objets textuels il est possible d en distinguer deux cat gories La premi re comprend toutes les relations de composition donnant la structure hi rarchique du texte e g m taphrase 3 qui refl te sa structure logique La seconde regroupe l ensemble des relations non lin aires entre objets par exemple fa relation entre le texte d origine et une annotation de celui ci Enfin m me si l exemple pr c dent s attachait montrer un d coupage des macro objets textuels le MAT permet de d crire des ph nom nes beaucoup plus locaux tels qu une mise en gras pour indiquer un mot cl 2 3 Impl mentation Quel que soit le format du doc
25. aire y compris en rendant accessible la partie implicite de toute action En ce sens cette technique se pr sente comme une prise de conscience provoqu e En rendant explicite l action implicite on acc de sa compr hension et l on peut ainsi modifier ce qui n est pas pertinent Pour un l ve avec des troubles mn siques avoir une trace visuelle et dynamique de ses r alisations contribue lui donner acc s ce type de prise de conscience L l ve comprend ses erreurs et ses r ussites et peut alors acqu rir une strat gie efficace et donc mieux apprendre C est ce que l enregistrement syst matique de l historique de la r alisation des exercices autorise en ai l occasion de travailler sur les strat gies et la m tacognition pour l enseignant et l l ve travers le rejouage du film de l exercice qui reprend la totalit des tapes de l activit Il aide alors l l ve apprendre apprendref L article se propose d voquer contexte g n ral de l tude mais seuls deux des quatre hypoth ses seront ici illustr es et iscut es Cette tude clinique est fond e sur l observation longitudinale des activit s de 3 l ves dont on suit l apprentissage dans la dur e notamment au niveau des strat gies Plusieurs s ances de travail avec la r alisation chaque fois de 2 ou 3 exercices pendant 3 mois sont enregistr es Cette observation de nature ethnographique sera r alis
26. and Disability 20 2 55 85 2008 Giraud et al 2011 Giraud S Uzan G amp Th rouanne P L accessibilit des interfaces informatiques pour les d ficients visuels In J Dinet amp C Bastien Eds L ergonomie des objets et environnements physiques et num riques Paris Hermes Sciences Lavoisier 2011 Harris 1968 Harris Z S Structures math matiques du langage Dunod 1968 Lazar et al 2007 Lazar J Allen A Kleinman J amp Malarkey C What Frustrates Screen Reader Users on the Web A Study of 100 Blind Users International Journal of Human Computer Interaction 22 3 247 269 2007 Lemari et al 2008 Lemari J Lorch R F Evrolle H amp Virbel J SARA A Text Based and Reader Based Theory of Signaling Educational Psychologist 43 1 27 48 2008 Lemari et al 2012 Lemari J Lorch R F amp P ry Woodley M P Understanding How Headings Influence Text Processing Discours 10 2012 Mod le de donn es utilis pour d crire des documents et objets p dagogiques 38 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 Lorch et al 2012 Lorch R F HT C amp Lemari J Communicating headings and preview sentences in text and speech Journal of Experimental Psychology Applied 18 3 265 276 2012 Luc 2000 Luc C Repr sentation et composition des structures visuelles et rh toriques du texte Approche pour la g n ration de textes format s 20
27. angue sign e Pour ce qui est de l ge nous avons d cid que la transition entre adulte et enfant se ferait quinze ans ge de passage au lyc e Enfin nous nous sommes appuy es l La Loi de 1991 a t abrog e par la Loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es loi 2005 102 du 11 F vrier 2005 et dont l article L 312 9 1 est ainsi libell La langue des signes fran aise est reconnue comme une langue part enti re Tout l ve concern doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes fran aise Le Conseil sup rieur de l ducation veille favoriser son enseignement Il est tenu r guli rement inform des conditions de son valuation Elle peut tre choisie comme preuve optionnelle aux examens et concours y compris ceux de la formation professionnelle Sa diffusion dans l administration est facilit e 2 Le dispositif LANSAD est destin aux apprenants de langue trang re sp cialistes d autres disciplines g n ralement tudiant de Sciences du langage Lettres Arts du Spectacle etc Platin 11 sur une chelle de trois niveaux de comp tences se fondant sur le CECR LS pour cr er les groupes de niveaux L interface sera adapt e en fonction des cat gories que nous venons de pr senter nous opterons dans un cas pour des informations crites menu et autres l ments de navigation et dans l autre cas pour d
28. anismes de navigation mieux adapt s la LS comme Signlink FELS et al 09 tentant de reproduire l exp rience de l hypertexte en LS KAIBEL et al 06 Dans la m me d marche nous pr sentons des outils innovants pour la pr sentation et la navigation dans ce type de document 4 Documents en LS 4 1 Hypersigne Le concept d hypersigne tente de transposer pour la vid o en LS la notion d hypertexte des documents crits Il ne s agit pas d interagir dans la vid o comme on le fait en hypervid o en attachant des liens des objets de la vid o En effet ici une image du flux vid o ne fournit pas une information directement accessible par sa seule pr sentation c est une partie d un nonc dans une langue visuo gestuelle et donc une donn e de nature linguistique qu il faut d coder pour la comprendre Les liens seront donc attach s des segments temporels correspondant des morceaux d nonc s des signes ou des s quences de signes de m me que dans un texte ils sont attach s des mots ou des groupes de mots et non leur emplacement dans la page Il faut donc d finir un proc d pour visualiser les segments ici temporels du document qui sont activables indiquer le th me de la cible du lien suivre effectivement le lien afficher le document cible puis soit poursuivre en suivant d autres liens soit revenir au document initial via une fonction retour ou via un historique Contrairement au document crit o
29. arisation Cependant les troubles associ s cr ent des obstacles l apprentissage qui ne sont pas forcement pris en compte Cet article s appuyant sur un travail de recherche sur la m diation informatique et l apprentissage de l crit chez des l ves handicap s pr sente un exemple d activit d une l ve de CLIS4 r alis sur un logiciel sp cifique Pictop et montre le r le des traces auditives et visuelles dynamiques pour am liorer les productions crites En all geant la charge cognitive gr ce la forte personnalisation de l environnement de travail en proposant un support au travail m tacognitif pour aider l l ve acqu rir des strat gies d apprentissages identifi es et efficaces ce logiciel aide l l ve mieux apprendre et favorise son autonomie MOTS CL S handicap apprentissage ma trise de la langue logiciel personnalisable autonomie retour vocal tra age de l activit m tacognition Keyworps handicap learning language proficiency customizable software autonomy voice feedback tracing activity metacognition Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 2 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 1 Description de D D est une fillette de 12 ans pr sentant une d ficience motrice mod r e qui atteint ses membres inf rieurs et sup rieurs associ e des troubles attentionnels mn siques et
30. articuli rement pour les non voyants est un challenge de taille pour la soci t En effet le vieillissement global des populations entra ne une augmentation du nombre de personnes non voyantes De plus les nouvelles technologies num riques constituent pour ces personnes une opportunit sans pr c dent pour effectuer certaines t ches difficiles r aliser autrement Giraud et al 2011 Malgr les progr s r alis s dans le domaine des technologies d assistance et de l accessibilit de l information les utilisateurs aveugles sont tr s souvent confront s des situations frustrantes Lazar et al 2007 Petit et al 2011 D apr s Uzan amp Wagtaf 2011 une des principales raisons qui font qu Internet reste difficilement accessible pour les non voyants est que certains types de contenus ont une nature visuelle tr s forte dont le rendu dans une autre modalit s av re complexe La plupart des documents num riques sont en effet con us pour tre affich s sur un cran et incluent diff rents objets tr s ancr s dans l espace tels que graphes menus tableaux etc Il est alors exigeant de cr er des contenus adaptables i e des contenus pouvant tre pr sent s de diff rentes fa ons sans perdre d information structurante et les fonctions cognitives associ es Jusqu maintenant un non voyant qui utilise un p riph rique audio ou braille n acc de qu tr s peu d indices sur la structure du document
31. atiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 10 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 1 Introduction La plateforme Plat In est une plateforme d enseignement apprentissage de la Langue des Signes Fran aise dor navant LSF destin e un public large Nous avons identifi chez des enseignants comme chez des apprenants des Feoi qui ne sont pas combl s par les outils existants Les enseignants d une part auraient besoin d un lieu qui leur permettrait d changer sur les m thodes d enseignement par exemple sachant qu il n existe pas de r el manuel scolaire Ce besoin se ressent d autant plus du fait de la cr ation r cente du CAPES LSF en 2010 D autre part pour les apprenants l offre de cours est moins importante que la demande elle est principalement localis e dans les grandes villes les horaires sont souvent inadapt s et le prix peut s av rer lev Ces constatations nous ont amen es envisager une plateforme en ligne accessible tous outil encore inexistant ce jour Ce choix s int gre galement dans la politique de favorisation de la diffusion de la LSF apparue avec l article L 312 9 1 de la loi de 2005 reconnaissant la LSF comme une langue part enti re Afin de confirmer notre choix nous avons distribu une enqu te aupr s d un public d apprenants entendants qui tudie dans un dispositif de type LANSAD Cette enqu te po
32. bert s le maintien de l attention Pindication de caract ristiques Ce travail a t facilit par le support du logiciel Pictop par la configuration de l environnement de travail par le mode d exercice choisi et par Putilisation de la trace vocale par l l ve elle m me La d marche laquelle est int gr l outil informatique reste centrale Jacques Crinon con oit celui ci comme un renouvellement du contexte p dagogique et incite une volution vers la prise en compte de la m tacognition par l enseignant Les travaux r alis s avec Pictop ont t autocontr l s par la fillette Cette habitude a t transf r e d autres supports de travail et ont fait acc der D une autonomie renforc e comme en t moigne son enseignante en fin d ann e celle ci soulignait l autonomie de travail de D qui spontan ment pouvait prendre un texte son 9 L Vigotsky Pens e et langage 1933 Collection Terrains ditions Sociales Paris 1985 10 J Bruner Le d veloppement de l enfant savoir faire savoir dire Paris PUF 1996 11 J Crinon et D Legros Psychologie des apprentissages et multim dia Edition Armand Collin 2002 6 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 niveau bien s r le lire analyser la consigne et r pondre une question par crit en surlignant ou avec un traitement de texte ordinaire ce qu elle ne faisait pas quelques mois avant
33. comme le saut de paragraphe ou le changement de la vitesse de lecture La navigation globale quant elle comprend toutes les actions de navigation entre les titres et sous titres structurant le document En annotant les documents l aide du MAT il serait possible de permettre un troisi me type de navigation entre les objets textuels d apr s les relations d crites dans le cadre du mod le par exemple tel paragraphe d montre telle ropri t Les relations de composition compl teraient la navigation globale de DAISY et es relations non lin aires cf Figure 2 et 3 ci apr s fourniraient de l information sur la structure logique du texte un paragraphe d montrant une propri t par exemple La navigation audio se ferait la fois au sein de la structure un niveau plus fin que les titres et dans une autre dimension qui serait celle des liens entre objets textuels Les modes de navigation seront d finis ult rieurement dans le projet Annoter les objets textuels d un document et leurs relations permettrait galement de r organiser le contenu du document en fonction de ces relations En effet cela aurait le double avantage d viter trop de sauts entre diff rents endroits du document et de faciliter une lecture coh rente diff rents niveaux Par exemple il peut tre souhaitable de regrouper un th or me sa d monstration et les notes de bas de page associ es Dans un document comme celui de la Figu
34. e 4 troubles moteurs dans le cadre de l tude 4 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 d optimiser les conditions de travail pour compenser les difficult s li es aux troubles Tout ceci favorise l attention et diminue la fatigue Hypoth se 3 En cours d exercice le traceur permet aux l ves de mieux comprendre ce qu ils font mieux percevoir le r le des commandes renforcer la compr hension profonde de l activit Les travaux d Alain Millet montrent l int r t pour un apprenant d avoir un retour imm diat sur son action afin de mieux la comprendre dans Paaa Le traceur coupl Pictop permet en cours de r alisation d un exercice de voir la suite des actions sous forme d ic nes semblables aux boutons des commandes ou des touches du clavier correspondantes L l ve visualise ce qu il vient de faire il renforce ainsi la relation cause a de son activit il conceptualise progressivement les commandes utilis es et les actions r alis es Hypoth se 4 L utilisation du film permet de voir et d am liorer les strat gies d apprentissages de l l ve Selon Pierre Vermersch Pour rendre possible la verbalisation de l action il faut d abord que celui qui s y essaie prenne le temps d un retour r fl chissant sur son action de mani re ce qu il en prenne conscience L entretien d explicitation vise pr cis ment aider la mise en mot de son f
35. e d apr s la m thodologie propos e par Pierre Rabardel et Jacques Theureau et compl t e par des entretiens Les s ances sont film es afin de croiser les l ments recueillis pendant l observation au d cryptage de la vid o avec les traces de la r alisation obtenues par l enregistrement direct dans le logiciel Le recoupement des r sultats et leur analyse doit permettre de valider ou non nos ypoth ses Les trois sujets pr sentent tous un handicap moteur ainsi que des troubles associ s et des niveaux variables dans la ma trise de la langue ce qui est le cas de tous les l ves scolaris s en CLIS4 L l ve dont il est question ici pr sente des troubles mn siques attentionnels et au niveau de l locution et de la discrimination auditive Le 2 me enfant meilleur lecteur a des troubles praxiques importants enfin la 3 me situ e entre les deux autres pour la lecture pr sente des troubles attentionnels plus massifs 4 Alain Mille est professeur d informatique responsable de l quipe Silex du laboratoire Liris Universit Lyon Pierre Vermersch L entretien d explicitation Collection P dagogie ESF Edtieur 2006 6 Voir Philippe Meirieu Apprendre oui mais comment Paris ESF Editeur 1987 7 Pierre Rabardel Les hommes et les technologies une approche cognitive des instruments contemporains universit Paris 8 8 Jacques Theureau a d crit et utilis l ethnom thodologie dans ses
36. e l auteur d organiser et de structurer son message c est pour cela que l on parle d architecture Cette id e justifie l hypoth se du mod le qui postule que la mise en forme mat rielle d un texte contribue son sens et n est pas juste un habillage pos a posteriori L architecture textuelle est repr sent e dans le MAT par le m tadiscours qui est un ensemble coh rent de m taphrases labor es selon une grammaire sp cifique Pascual amp Virbel 1991 chaque m taphrase d crivant l intention sous tendant l utilisation d un objet textuel On utilise le terme m taphrase emprunt Harris Harris 1968 pour d signer la part du langage qui sert d crire le langage lui m me ainsi que ses propri t s ici ses propri t s visuelles par opposition au langage qui se r f re des l ments du monde Par exemple Cet article est divis en 3 parties est une m taphrase car elle v hicule de l information sur le texte lui m me plut t que sur des objets ou des v nements du monde La Figure 1 montre comment la mise en forme peut tre d crite en utilisant les m taphrases du MAT 34 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 The author entitles his document using lt title1_id gt The author attaches lt textual_unit1 gt to lt title1_id gt TITLET Chapter 1 r x The author organizes his text into one chapter lt chapl_id gt The author att
37. e la LSF distance ou partiellement distance peut s av rer probl matique s il ne se fait pas dans des conditions adapt es Ainsi le travail que nous pr sentons se situe davantage au niveau de ce que nous pouvons nommer la recherche appliqu e Toutefois ce travail ne correspond qu une tude pr liminaire Il s agit d un point de d part Nous souhaitons impl menter la plateforme en restant au plus pr s des attentes des utilisateurs enseignants comme apprenants Il convient donc d exp rimenter r guli rement le prototype avec chaque type d utilisateur au fur et mesure de l int gration de chacun des outils vid os chats signeur virtuel etc Les probl matiques que nous aborderons dans le futur se retrouveront dans des axes de recherche plus fondamentale Nous nous int resserons particuli rement aux mod les th oriques internationaux la notion d individualisation des parcours d apprentissage la dimension ergonomique des outils etc 14 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 4 1 Bibliographie BRAFFORT amp DALLE 2012 Braffort A et Dalle P Accessibilit du cyberespace langues des signes in R seau Mayaa Vannini L et le Crosnier H NET LANG R ussir le cyberespace multilingue C amp F Editions 2012 COMPANYS 2003 Companys M La LSF mode d emploi ditions Monica Companys 2003 CONSEIL DE L EUROPE 2002 Conseil de L Europe
38. e leur impose une surcharge cognitive plus importante ue pour les autres l ves de la classe Cet investissement fatigue les l ves ce qui rend autant plus difficile le maintien de leur concentration tout au long de la journ e L objectif du projet EyeSchoo l est donc de faciliter la prise de note et l acc s aux documents afin de favoriser l inclusion de l l ve sans impacter le d roulement de l enseignement 3 Description du dispositif EyeSchool Le dispositif EyeSchool est une am lioration d un premier dispositif PortaNum issu de la collaboration de neuf salari s de l entreprise THALES Ce premier syst me tait 26 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 principalement destin faciliter la vision de loin pour des personnes souffrant de d ficience visuelle Cette solution initiale se composait d un point de vue mat riel d un ordinateur portable et d une webcam ou cam ra num rique et d un point de vue logiciel du logiciel PortaNum PORTANUM 13 Dans le cadre du projet EyeSchool le logiciel PortaNum a t conserv pour ses fonctionnalit s relatives la visualisation Mais le dispositif a t largement r nov par l ajout d une fonctionnalit de num risation de documents papiers via l utilisation d un scanner portable et d un ensemble logiciel OCR reconnaissance optique de caract res et TTS Text To Speech de lecture optique et syn
39. ec l aide du retour vocal Ceci est confirm lors de l utilisation du film de Pictop qui lui permet d expliciter ses choix On voit me l l ve a d abord eu besoin d interaction avec l enseignant puis elle a pris appui sur la trace auditive propos e par l ordinateur pour r ussir construire cette d marche Elle a repris cette fonction en r p tant elle m me voix haute puis voix basse et enfin de fa on presque int rioris e Nous observons la fonction organisatrice de l intelligence qui met en place une nouvelle strat gie En premier lieu la verbalisation et l change avec l enseignant a permis la mise en place de cette fonction renforc e et continu e par la m diation de loutil informatique puis dans un deuxi me temps comme le pr cise Vigotsky de l int rioriser Cela illustre notre 4 hypoth se concernant l am lioration des strat gies d apprentissages facilit e par les traces visuelles dynamiques du film et les changes qu elles permettent Mon r le de guidage sur le plan cognitif puis celui donn par la trace auditive de Pictop a permis d all ger certaines contraintes de la t che afin d enclencher une spirale de r ussite L intervention de l enseignant au d but pour cibler certaines caract ristiques de la t che afin de mettre l l ve sur la voie de la elanon reprend certains des six processus d tayage d crits par Bruner la r duction des degr s de li
40. ent ou en identifiant qu il n existe pas dans le mot C est cette m me d marche qu elle aurait d faire en lisant directement mais qu elle ne parvenait pas r aliser seule au del d un mot l CLIS 4 classes destin es aux l ves en situation de handicap moteur dont font partie les troubles dyspraxiques avec ou sans troubles associ s ainsi qu aux situations de pluri handicap 2 Pictop3 con u et r alis par Jack Sagot et Max Durand diffusion www inshea fr Handicap traces et apprentissage Lors d un autre exercice o elle doit produire une phrase partir d un choix de mots D r utilise cette strat gie d couter tous les mots avant d crire elle s lectionne tous les mots our les couter et ensuite les gomme tous avant de commencer Cela lui permet d avoir une id e rapide des propositions pour laborer la phrase qu elle pourra inscrire en all geant le co t cognitif sur le plan de la capacit m morielle et nerg tique qui aurait t investi si elle avait d lire elle m me les mots 4 Utilisation du film avec D Gr ce l enregistrement syst matique de l historique de l activit de l enfant Pictop permet d assurer un suivi des productions de l l ve et de ses progr s tout ce qu il fait est m moris et peut tre visionn imm diatement apr s la s ance ou as plus tard Le retour imm diat avec l l ve sur sa production permet l enseignant de d ve
41. enter les rubriques d une table des mati res ou pour faire un index en LS Son dessin figure 2 a suppose des comp tences graphiques Le logiciel PhotoSigne est un outil interactif permettant de fabriquer rapidement un photosigne partir de la vid o du signe repr senter figure 2 b Il comporte deux modules Le premier effectue automatiquement la d tection du visage et des mains du personnage dans chaque trame de la EIAH et langue des signes 21 vid o Le second est interactif il permet l utilisateur de s lectionner les images cl du signe de les superposer en une seule image et de ne faire appara tre que des zones particuli res le plus souvent les mains Le programme termine la r alisation du photosigne en mat rialisant le mouvement des mains par des fl ches calcul es partir du suivi des mains La combinaison de Photosigne et d Hypersigne permet de r aliser des glossaires hi rarchiques bilingues accessibles directement en LS GDD 13 4 3 Interaction correction En formation en ligne le suivi des apprenants est essentiel Il faut donc pouvoir corriger en LS les productions des apprenants C est le r le de l outil d annotation de vid o en vid o AVV En phase de cr ation il affiche une double fen tre contenant la vid o enrichir et la vid o du r dacteur capt e par la webcam L utilisateur parcourt la vid o et pour ajouter une annotation la met en pause et enregistre son commentaire Quand
42. environner l app nents infor prentissa Ro lis ge ha Actes de l Atelier EIAH et situations de handicap EIAH 2013 Toulouse 28 mai 2013 dit s par Karim Sehaba et Beno t Encelle ATIEF B PDA EE HE Universit TOULOUSE III CNRS INPT UPS UTI UTM EIAH et Situations de handicap EIAH 2013 28 mai 2013 Toulouse Karim Sehaba amp Beno t Encelle Universit de Lyon Laboratoire LIRIS Objectif de l atelier La personnalisation de l activit d apprentissage est une des priorit s majeures dans la communaut des Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain EIAH Cette personnalisation est particuli rement n cessaire dans un contexte d apprentissage m lant des apprenants ayant des profils tr s diff rents notamment en ce qui concerne leurs capacit s cognitives physiques o sensorielles Ce type de contexte s av re de plus en plus fr quent du fait d une volont tatique visant privil gier une scolarisation en classe ordinaire des l ves en situation de handicap Si cette personnalisation est au c ur des recherches men es sur les EIAH tr s peu de travaux dans le domaine prennent en compte les personnes en situation de handicap apprenants ou enseignants notamment sur les aspects e Rem diation des troubles cognitifs et langagiers stimulation cognitive etc e Accessibilit des outils et des contenus p dagogiques personnes non voyantes sourdes etc A vis
43. es informations uniquement visuelles M me si la dimension crite restera pr sente pour certains publics nous int grerons pour tous les apprenants des vid os de LSF afin de cr er une situation de bain linguistique n cessaire au bon apprentissage d une langue traduction en LSF au survol d l ments par exemple Un des objectifs primordiaux est que tous les apprenants puissent tre capables de se servir de la plateforme en autonomie Les apprenants appartiendront un groupe rattach un a qui jouera le r le de tuteur et tous auront acc s un parcours d apprentissage propre leur cat gorie non oui ET crivant DR adulte N ge adulte enfant A A Figure 1 Sch ma des diff rentes cat gories d utilisateur de type apprenant Concernant les enseignants nous retrouvons la m me distinction entre crivants et non crivants Le second crit re de cat gorisation est le fait de g rer ou non un groupe d apprenants figure 2 En effet les enseignants peuvent choisir ou non d endosser le r le de tuteur lors de leur inscription sur la plateforme crivant N avec l ve i i non db do Figure 2 Sch ma des utilisateurs enseignants 3 Le CECR LS ou Cadre Europ en Commun de R f rence pour les Langues Sign es est un ouvrage permettant notamment d attribuer les niveaux de comp tence en langues des signes 12 Environnements Informatiques pour l
44. ets textuels et l identification de leurs relations sont effectu es manuellement par l annotateur A terme l objectif est de rendre le processus semi automatique via un outil qui ferait une premi re aee ann et identification sur la base de la mise en forme du lexique de connaissances sur le livre 4 Futurs travaux et perspectives Nous proposons ici un cadre d impl mentation du MAT aux documents num riques dans la perspective de leur acc s par des utilisateurs non voyants Nous appuierons notre approche par une tude que nous menons actuellement avec les non voyants dont le but est de cerner k eurs besoins en termes d acc s l information dans un cadre scolaire La prochaine tape du projet sera de d velopper un lecteur audio restituant le contenu et la structure des pages en utilisant des techniques de pr sentation et de navigation adapt es aux documents annot s avec le MAT Les r sultats obtenus seront compar s aux diff rents logiciels et outils existants Notre prototype pourra faire usage d une diversit d indices tels que des indices prosodiques des earconst et peut tre spearcons utilis s dans les interfaces audio Bates amp Fitzpatrick 2010 Walker et al 2006 La pertinence d une sortie braille compl mentaire ou en substitution sera aussi tudi e en fonction de la t che et de l objet pr senter Notre prototype fera ensuite l objet de tests aupr s d utilisateurs non voyants Diff
45. f rentes th matiques l image de la lupart des apprentissages en pr sentiel Concernant la dimension grammaticale de la angue nous nous inspirerons fortement de la LSF mode d emploi par Monica Companys COMPANYS 2003 Il offre une approche ludique des principales caract ristiques linguistiques des langues sign es Les interactions occuperont une place pr dominante dans la plateforme et plus particuli rement au sein des parcours d apprentissage Les apprenants pourront non 4 Un signaire un dictionnaire de signes Platin 13 seulement changer en publiant leur production dans les forums vid o mais galement interroger directement leur enseignant dans les vid os chats 3 1 1 Typologie des exercices Il y aura deux types d activit s possibles Les activit s dites ferm es seront corrig es automatiquement et permettront l apprenant d avancer son rythme sur la plateforme Elles seront pr vues pour s int grer au sein des parcours de fa on coh rente sans pour autant lasser l apprenant Les activit s ouvertes seront corrig es par les enseignants Les apprenants soumettront leurs productions leur SR qui leur fournira une valuation personnalis e Ils auront ainsi un suivi individualis La structure des parcours alternera ces deux types d activit s de fa on cr er un rythme et rendre l apprentissage plus ludique 3 1 2 La place de l enseignant L enseignant ne se cantonnera pa
46. id o principale La vignette est une miniature de l illustration Un clic sur le lien arr te la vid o et superpose l illustration Un second clic relance la vid o en s quence Lien vers un autre hypersigne vert La vignette est un photosigne qui indique le th me de l hypersigne cible Un clic sur ce lien charge l hypersigne cible et met jour l historique Lien vers une page web classique bleu Un clic arr te la vid o et ouvre la page web Sa fermeture relance la vid o Une traduction peut tre associ e la vid o de l hypersigne zone texte L acc s aux documents li s l hypersigne peut se faire via des liens int gr s au texte la couleur du texte indiquant la nature du lien On a donc un document bilingue et la navigation peut se faire dans les deux langues Pour retrouver une impression de lecture analogue celle de la lecture d un texte survol lecture s lective l utilisateur peut cliquer dans la ligne de temps et acc der directement une partie de la vid o ou d placer le curseur plus ou moins vite dans les deux directions 4 2 Photosigne Un photosigne est une repr sentation statique d un signe sous la forme de superposition d images et de fl ches forme souvent utilis e pour r aliser des lexiques Figure 2 a Dessin d un signe b Photosigne semi automatique Il sert ici r aliser les titres d un hypersigne et indiquer la signification des liens Il est utilis aussi pour pr s
47. iel int grant la nouvelle fonction coute des tiquettes qui bien s r sera expliqu e l l ve Nous serons particuli rement attentifs l utilisation de cette fonction afin de comprendre en quoi elle am liore les proc dures de l l ve et facilite la r alisation de ses exercices Nous comparerons dans les deux versions de Pictop les strat gies d coute que l l ve met en place pour effectuer un rep rage des indices retenir pour faire son choix ainsi que l anticipation de son action pr c dant la production elle m me Cette fonction coute est actuellement tudi e avec le 2 et le 3 enfant 9 Conclusions sur l int r t d un outil utilisant les traces pour apprendre Nous avons constat que la trace auditive est primordiale pour aider l l ve entrer dans l activit qu elle est un tayage fort pour r aliser l exercice en totalit car elle contourne la difficult d lecture Elle all ge la charge mn sique et focalise l attention d ficitaire sur l essentiel favorisant ainsi la mise en place de strat gies efficaces amor ant un cercle vertueux vers la motivation et la r ussite La trace visuelle donn e par le film de Pictop est un support au retour r flexif soutenant la compr hension des actions et lui donnant l occasion de mieux s approprier les proc dures qui ont t efficaces puis de les r investir ensuite dans un autre type d exercice avec la m
48. ilisent doivent tre adapt s la LS 2 Particularit s des environnements d apprentissages adapt s la LS 2 1 Les Langues des signes Les LS sont des langues visuo gestuelles mettant en jeu simultan ment plusieurs composants corporels mains buste t te mimiques faciales et regard qui se d ploient dans le temps et dans l espace Elles ont leurs grammaires propres et ne sont en aucun cas des formes gestuelles des langues vocales Les diff rentes LS ont beaucoup de caract ristiques grammaticales communes mais elles diff rent au niveau lexical Sur le plan temporel de production de l nonc elles respectent g n ralement un ordre logique cause avant l Nous utilisons abusivement l expression la langue des signes lorsque les propos peuvent s appliquer toutes les langues des signes LS et la langue des signes fran aise LSF lorsqu ils n ont t tablis que pour la langue des signes pratiqu e en France 2 Sources note 2012 10 de la DEPP du minist re de l Education enqu tes de l ANPES et de l UNISDA 3 Loi n 2005 102 du 11 02 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es EIAH et langue des signes 17 cons quence cadre g n ral ou contexte avant les actants ou les objets eux m mes suivis de leurs actions ou de leurs relations Sur le plan spatial les LS utilisent l espace de signation demi sph re plac e devant le locuteur
49. im par le signeur virtuel et un signaire collaboratif qui sera mod r par les enseignants pour diminuer le risque d erreur Celui ci se justifie tout particuli rement en LSF compte tenu des variations dialectales beaucoup plus marqu es qu en fran ais par exemple plusieurs signes pour un m me signifi De plus dans le cadre des exercices ou en dehors les apprenants auront acc s des forums vid o Ils pourront donc discuter s aider se corriger etc Ces forums permettront galement aux Haine d changer des informations sur les v nements venir en lien avec la communaut Sourde caf signes dates anniversaires ou importantes etc qui se d rouleraient l chelle nationale ou locale Les enseignants auront galement leur propre forum vid o qui se voudra un lieu d changes privil gi Ils auront aussi acc s une interface leur permettant de suivre leurs apprenants 3 Adaptabilit des contenus Chaque utilisateur doit pouvoir se servir de la plateforme en fonction de ses besoins Il doit donc pouvoir s il est apprenant suivre un parcours personnalis r viser demander conseil consulter les signaires etc Dans le cas o l utilisateur est un enseignant il doit avoir la possibilit de suivre des tudiants mais galement d changer des contenus interagir avec d autres enseignants etc 3 1 Parcours d apprentissage Nous avons choisi d aborder la langue partir de dif
50. ise les voies de l iconicit Ophrys 2000 DALLE 07 Dalle P Production et diffusion de ressources pour l ducation et la scolarisation des jeunes sourds ASSISTH07 Toulouse 17 21 novembre 2007 DALLE 12 Dalle P Exemple d une ressource num rique Glossaire du d veloppement durable en langue des signes colloque CIUEN 2012 Lyon 16 18 avril 2012 DRIGAS et KOUREMENOS 05 Drigas A Kouremenos D An e Learning Management System for the Deaf people WSEAS Trans on Advances in engineering education Issue 1 Volume 2 2005 pp 20 24 FAJARDO et al 09 Fajardo I Vigo M Salmeron L Technology for supporting web information search and learning in Sign Language Interacting with Computers n 21 Elsevier 2009 p 243 256 FELS et al 09 Fels D Gerdzhev M Hibbard E Goodrum A Richards J Hardman J Thompson N Sign language online with Signlink Studio HCH LNCS 5616 2009 p 492 501 KAIBEL et al 06 Kaibel A Grote K Knoerzer K Sieprath H and Kramer F Hypertext in Sign Language 9th ERCIM Workshop User interface for ALL K nigswinter Germany 27 29 september 2006 KOSEC et al 10 Kosec P Debevc M Holzinger A Sign Language Interpreter Module Accessible Video Retrieval with Subtitles Computer helping people with special needs LNCS vol 6180 Springer 2010 p 221 228 SANSONNET et al 12 Sansonnet JP Correra D Jacques P Braffort A Verrechia C
51. issage en contexte scolaire peut tre fatigante pour une personne malentendante qui devra faire plus d efforts pour communiquer et pr ter plus d attention son environnement Les principales aides et adaptations proviennent donc de l organisation de l espace des circuits d information et des circulations des espaces de parole 2 3 Pour les l ves avec des troubles sp cifiques du langage TSL Dans un premier temps une adaptation des documents papiers en version num rique ermet aux l ves ayant des TSL de pouvoir visualiser les documents en personnalisant affichage en fonction de leur pr f rence alternance ligne en gras ligne normale utilisation de couleurs contrast es La configuration de l interface des logiciels commun ment utilis s par l l ve est une seconde adaptation couramment utilis e suppression des ic nes ou menus inutiles pour l l ve augmentation de la taille des ic nes apprentissage de l utilisation du zoom Les outils comme E correcteurs orthographiques et grammaticaux sont galement tr s appr ci s Dans un second temps si ces premi res adaptations sont insuffisantes l utilisation de logiciels adapt s est envisag e 7 ce soit au niveau visuel MEDIALEXIE 13 ZOOMTEXT 13 ou auditif via l utilisation de synth ses vocales 2 4 Synth se Que ce soit pour les l ves d ficients visuels d ficients auditifs ou ayant des TSL suivre un enseignement en classe ordinair
52. it de scanner un livre Enfin Sono Lite a t relativement peu utilis 3 l ves sur 9 et jamais en classe EyeSchool Un dispositif d aide la scolarisation 29 4 1 3 Pour les l ves d ficients auditifs Les premiers r sultats de l valuation d EyeSchoo l aupr s de 2 jeunes d ficients auditifs ne sont pas concluants Ils questionnent les pr requis l usage la n cessit d un accompagnement la prise en main et la n cessit de sensibiliser les acteurs l usage de cette solution 4 2 Poursuite des travaux Pour compl ter ces premiers travaux nous mettons en place une exp rimentation grande chelle dans le cadre des Investissements d Avenir d veloppement de l Economie Num rique appel projets SERVICES NUMERIQUES INNOVANTS POUR L e EDUCATION Les partenaires investis dans cette exp rimentation sont PINS HEA le CENTICH THALES mission insertion et la soci t Synerlog L objectif est cette fois ci d atteindre une cohorte de 500 b n ficiaires terme dont une centaine d enseignants et 400 l ves en classe primaire coll ge et lyc e dans quatre r gions fran aises Ile de France PACA Midi Pyr n es et Pays de la Loire Lors de cette exp rimentation nous valuerons notre hypoth se de recherche qui consiste supposer que le dispositif EyeSchool favorise la scolarisation des l ves d ficients visuels auditifs ou ayant des troubles sp cifiques du
53. it permettre d viter les cueils de la webcam Fonctions envisager Il serait int ressant de disposer d un module de saisie vocale saisie du discours du professeur de l l ve Certains l ves ont estim que le logiciel Sono Lite OCR inclus dans le dispositif EyeSchool est difficile utiliser puisque non con u la base pour des l ves Dys Une version ou un param trage sp cifique du logiciel pourrait tre envisag pour mieux correspondre aux besoins des l ves Dys Pr sence d un e AVS L outil est plut t compl mentaire l intervention de ces professionnels Dans le cas o l outil fonctionnerait parfaitement et ou l l ve ma triserait son utilisation il serait peut tre envisageable de diminuer le temps d AVS 4 1 2 Pour les l ves d ficients visuels Du oint de vue du transport du mat riel les d ficients visuels n expriment pas de difficult s particuli res En revanche sa mise en route en classe peut retarder l l ve en d but de cours Concernant l image de la webcam elle n est pas toujours exploitable clairage position dans la classe ajustement de la webcam d finition le TBI semble tre une alternative int ressante mais son utilisation en classe est encore tr s ponctuelle Le scanner quant lui donne une bonne qualit d image m me en grossissement il a t utilis par 8 l ves sur 9 En revanche les l ves d plorent l impossibil
54. langage Dans ce cadre nos questions de recherche sont les suivantes e La solution est elle adapt e aux pr occupations de la communaut ducative en termes de ressources num riques pour la classe e La solution permet elle aux l ves en situation de handicap d am liorer leur accompagnement ducatif orientation assistance aide de lutter contre l illettrisme et de r duire la difficult scolaire Pour aborder ces questions le d monstrateur sera valu dans l ensemble des configurations d finies dans la section 3 1 L exp rimentation envisag e suivra le protocole TICEVAL r f rentiel d valuation orient usages Les crit res valu s se r f rent l usage de l outil EyeSchool la technologie employ e son impact sur l organisation son impact soci tal et au mod le conomique adopt Les notions d thique et de risques sont int gr es aux diff rents indicateurs d valuation TICEVAL est bas e sur la grille GEMSA d velopp e dans le cadre d un financement de la Fondation Telecom lors du projet Ecosyst me de sant simulation et valuation T l com Bretagne et le CGIET Conseil g n ral de l industrie de l nergie et des technologies ont propos un outil d valuation des projets en TIC sant autonomie GEMSA 13 5 Conclusion et perspective Dans cet article nous avons pr sent le dispositif EyeSchool un dispositif num rique nomade pour l acc s la lec
55. langagiers Elle est galement tr s fatigable et peu autonome Scolaris e en CLIS4 elle est volontaire pour apprendre malgr ses difficult s Bien qu elle ait compris la combinatoire elle ne ma trise pas encore la lecture aussi le travail sur l apprentissage du code est poursuivi gr ce un logiciel sp cifique Pictop32 2 Description du logiciel Pictop D velopp initialement pour l accompagnement de l apprentissage de la lecture puis de l expression crite pour les enfants handicap s moteurs le logiciel Pictop est ouvert dans ses contenus et fortement param trable dans son environnement de travail Pictop repose sur la manipulation par l l ve l aide de la souris ou d un contacteur associ un balayage d tiquettes textuelles pr alablement entr es par son enseignant Tout ce qui est manipul par l l ve lui m me peut tre vocalis y compris des mots ou des phrases incorrectement compos s C est essentiellement un outil qui renvoie sur l l ve le produit de son activit langagi re Des tiquettes lettres syllabes mots phrases peuvent tre combin es pour composer des textes Ces m mes tiquettes peuvent compl ter des exercices trous Le logiciel peut galement op rer sur un texte en soulignant barrant coloriant des l ments afin de travailler par exemple la syntaxe 3 R alisation de D Dans l exercice pr sent D doit chercher tous les mots contenant le son
56. lopper une aide m tacognitive un guidage vers l autonomie d apprentissage de l l ve qui pourra prendre appui sur l analyse de ses succ s et de ses checs pour am liorer ses strat gies Pendant le retour avec D sur son exercice en faisant d rouler le film de l activit pas pas je lui ai demand d expliquer chacune de ses actions que je reformulais afin qu elle prenne conscience des proc dures qu elle avait utilis es la fois pour modifier un comportement peu efficace et pour mettre en vidence une strat gie qui fonctionne qu elle pourra ainsi s approprier par cette prise de conscience et qu elle saura ensuite r investir C est ce qui s est pass e avec l exemple du 2 exercice cit Face une t che chou e il est souvent d usage de faire parler l l ve sur ce qu il voulait faire mais cela est tr s difficile partir du seul r sultat final n ayant aucune trace dynamique de l endroit ou du moment o il a fait l erreur Les probl mes d vocation de m morisation de D renforcent cette difficult rendant d autant plus indispensable la n cessit de s appuyer sur une trace 5 Pr sentation de l exp rimentation et de la recherche Cet exemple est issu d une exp rimentation en cours dans le cadre d une recherche qui orte sur l int r t de l utilisation des traces d activit g n r es par un logiciel dans apprentissage de la langue crite pour de
57. mpagn e d une pr sentation visuelle Sans pr tendre une mod lisation rigoureuse c est un ensemble de bonnes pratiques qui a t formul pour produire un document qui respecte la mani re de dire en LS Il serait n cessaire d aller au del et de fournir des outils d annotation et d dition pour assister cette production Des travaux ont galement t men s pour comparer les performances de documents en LS seule et combin e avec de l crit et les conditions respecter pour produire des documents efficaces FAJARDO et al 09 3 Environnements et documents en LS tat de l art 3 1 Environnement exploitant des contenus en LS On peut classer les environnements adapt s la LS en quatre cat gories Les sites d information en LS ce ne sont pas des environnements d apprentissage mais ils sont con us pour proposer de nombreux contenus de vid o en LS et ont en g n ral tudi des formes adapt es de navigation pour acc der ces contenus WEBSOURD 13 Les sites d apprentissage de la LS ce sont souvent des lexiques bilingues accessibles en fran ais par le nom du signe et class s par ordre alphab tique ou en LS via les caract ristiques phonologiques du signe recherch WIKISIGN 13 CAVENDER et al 101 Des tudes ont d termin les services que devaient procurer les sites de formation la LSF par exemple pour la formation des interpr tes ANDRIAKOPOULOU et al 07 Sites classique
58. n ne peut pas indiquer un lien par une information visuelle dans le document vid o puisqu aussit t apr s avoir t per u il ne serait plus accessible Il faut donc dissocier l indication des segments temporels cliquables de l affichage de la vid o elle m me Pour cela nous avons r alis un lecteur sp cifique figure 1 Zone titre historique D veloppement Durable Zone texte Vid o principale Ligne de temps liens curseur Figure 1 document hypersigne 20 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 Il est constitu de 4 zones la zone des titres la vid o principale en LS une zone de texte contenant l nonc quivalent dans la langue vocale et la ligne de temps contenant les liens Un titre associe une vignette repr sentant un dessin du signe ou un photosigne cf 4 1 et une vid o du signe Lorsque le pointeur survole cette vignette une animation du signe remplace l image La zone titre comporte le titre de la vid o courante et les titres r f ren ant la vid o pr c dente et la vid o suivante de l historique si elles existent Les liens sont indiqu s dans la ligne des temps sous forme de segments color s indiquant les portions d nonc concern es Au passage du curseur dans un segment une vignette appara t et indique le contenu de l information li e Il y a 3 types de lien Lien vers une image rouge pour illustrer les explications donn es en LS dans la v
59. nc de devoir ou d informations inscrites au tableau posent en r gle g n rale probl me pour l l ve d ficient visuel Les adaptations concernant l l ve malvoyant peuvent tre une adaptation de surface document imprim modifi pour une meilleure lisibilit grossissement de caract res am lioration des contrastes une aide technique de grossissement avec un t l agrandisseur ou une loupe une lecture du document num rique ou num ris l aide d un ordinateur avec ou sans logiciel d agrandissement d cran et d am lioration des contrastes Dans ce dernier cas de multiples adaptations sont possibles interface optimis e modifi e et simplifi e lisibilit du contenu lire formatage et ou zoom de l application modification de l aspect l aide d un logiciel d agrandissement Lorsque l utilisation d un ordinateur est envisageable le passage des documents au format num rique permet l usage de logiciels d agrandissement d cran Ces logiciels permettent l l ve ou l tudiant malvoyant de pouvoir visualiser sur l cran de l ordinateur un document dont l affichage est adapt nature de la d ficience visuelle de l individu effet de loupe modification des couleurs du contraste En compl ment des fonctionnalit s graphiques ces logiciels proposent souvent une restitution sonore des informations EyeSchool Un dispositif d aide la scolarisation 25 2
60. nt ces fonctionnalit s Bien entendu le fran ais n est pas cart et les documents seront le plus souvent bilingues mais il n est pas un passage oblig pour acc der aux contenus et acqu rir les connaissances Les LS font une exploitation originale de l espace support virtuel des l ments du discours et de leurs relations Des logiciels permettant de visualiser cette structuration spatiale auraient un triple int r t pour illustrer le fonctionnement de la LS lorsqu elle est l objet de l apprentissage pour d structurer la forme lin aire d un nonc en fran ais lorsqu on veut le reformuler en LS et pour mat rialiser les relations entre ses diff rents constituants lorsqu on veut expliquer une notion complexe Les LS n tant utilis es que r cemment comme langue d enseignement beaucoup de champs disciplinaires ne poss dent pas encore de vocabulaire complet normalis pour nommer les l ments qui les constituent On doit donc produire des n ologismes et joindre aux supports de cours des glossaires du domaine L absence d criture et donc d organisation alphab tique complique la pr sentation et la navigation dans ces glossaires 2 3 Particularit s li es aux apprenants sourds Il faut distinguer les caract ristiques conjoncturelles la mauvaise ma trise du fran ais ou un niveau de culture g n rale en d calage avec le niveau d tudes suivies qui devraient s att nuer dans le cadre d une
61. nth se La solution pr sente plusieurs atouts au regard des produits et services existants sur le march Elle est bas e sur le logiciel PortaNum distribu gratuitement et ses composantes mat rielles sont des p riph riques ordinaires ordinateur portable webcam scanner barre de capture num rique Cette solution a donc pour objectif de 1 compenser la perte d autonomie g n r e par la d ficience sensorielle ou les TSL gr ce l accessibilit la lecture et la prise de note 2 renforcer les habilet s des personnes concern es 3 optimiser les apprentissages en milieu vari 4 permettre l environnement de se focaliser efficacement autour de l apprenant sans faire sa place 5 rendre accessible l environnement et 6 mobiliser l enseignant 4 Positionnement scientifique et premiers r sultats Ce dispositif encore prototype a dans sa version initiale d j b n fici d une exp rimentation petite chelle Cette exp rimentation en situation r elle d usage a port sur une cohorte de 25 l ves d ficients auditifs visuels ou pr sentant des troubles sp cifiques du langage ou de l apprentissage DYS Les premiers r sultats valident la valeur ajout e du dispositif et pr cisent les points d am liorations en termes de mobilit d interop rabilit et d volutivit 28 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 4 1 Retour d exp
62. ogie ESF Editeur 2006 VIGOTSKY 33 Vigotsky L Pens e et langage 1933 traduction de Fran oise S ve avant propos de Lucien OS et suivi de Commentaires sur les remarques critiques de Vigotsky de Jean Piaget Collection Terrains ditions Sociales Paris 1985 Plat in Plateforme pour l apprentissage de la LSF Etude pr liminaire et sp cification Lucie Metz Virginie Zampa Annelies Braffort LIDILEM Universit Stendhal Grenoble III BP 25 38040 Grenoble cedex 9 Lucie Metz e u grenobles fr virginie zampaQ u grenoble3 fr LIMSI CNRS Campus d Orsay bat 508 BP133 91403 Orsay cedex annelies braffort limsi fr r sum Cet article pr sente les int r ts d une plateforme d enseignement apprentissage de la Langue des Signes Fran aise LSF accessible l ensemble des publics souhaitant acqu rir ou enseigner cette langue La d marche d adaptation de la plateforme l ensemble de ces publics permet de montrer qu il est possible de personnaliser au moins en partie l enseignement apprentissage distance sur une plateforme destin e la LSF Les outils que nous proposons d int grer permettront notamment cette adaptation aux diff rents types d utilisateurs potentiels L tude que nous proposons s int gre dans les pr misses d un travail n recherche appliqu e MOTS CL S plateforme d enseignement apprentissage LSF EIAH signeur virtuel Environnements Inform
63. ove navigation performance in auditory menus Proceedings of the 12th International Conference on Auditory Display pp 63 68 2006
64. p dans notre soci t un d fi l preuve du social Empan vol 3 n 79 ERES Toulouse 2010 p 13 21 EBERSOLD 12 Ebersold S Les transitions vers l enseignement tertiaire et l emploi pour les jeunes handicap s Politiques d ducation et de formation Editions OCDE 2012 GILLIG 06 Gillig J M Int grer l enfant handicap l cole Dunod Paris 3 dition 2006 LOI 05 Loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es loi n 2005 102 JO n 36 du 12 f vrier 2005 page 2353 MADER et al 12 Mader S Dupire J Guardiola E Natkin S Conception de jeux th rapeutiques pour s niors l exemple du village aux oiseaux Actes du 7 congr s sur les aides techniques pour les personnes handicap es Handicap 2012 Paris 13 15 juin 2012 p 21 26 REICHHART 11 Re ichhart F Tourisme et handicap Le tourisme adapt ou les loisirs touristiques des personnes d ficientes Harmattan Paris 2011 7 R f rences sur le WEB GEMSA 13 Projet Gemsa http recherche telecom bretagne eu gemsa acc d le 19 mars 2013 MEDIALEXIE 13 M dialexie http www medialexie com acc d le 19 mars 2013 MIMIO 13 Mimio http www cinqro fr accede le 19 mars 2013 PORTANUM 13 PortaNum http www portanum com acc d le 19 mars 2013 ZOOMTEXT 13 ZoomText http www aisquared com zoomtext acc d le 19 mars 2013
65. pt s e Karim Sehaba Universit Lumi re Lyon 2 Laboratoire LIRIS e Franck Tarpin Bernard Universit Joseph Fourier de Grenoble Laboratoire LIG Table des mati res Utilisation des traces d activit s pour favoriser l apprentissage d une l ve en situation de handicap H l ne Terrat Plat in Plateforme pour l apprentissage de la LSF Etude pr liminaire et sp cification Lucie Metz Virginie Zampa Annelies Braffort EIAH et langue des signes Sp cifications et Outils pour construire des EIAH adapt s la langue des signes et aux apprenants sourds Patrice Dalle EyeSchool Un dispositif d aide la scolarisation Mathieu Muratet Kevin Le Coz Nathalie Louis Joseph Colineau Serge Ebersold Patrice Renaud Jawad Hajjam Sylvie Erve Contributions du Mod le d Architecture Textuelle l accessibilit de documents num riques pour les non voyants Laurent Sorin Mustapha Mojahid Nathalie Aussenac Gilles Julie Lemari 15 23 31 Utilisation des traces d activit pour favoriser l apprentissage d une l ve en situation de handicap H l ne Terrat Conseill re p dagogique ASH Rh ne Doctorante en co direction Universit Lyon 2 laboratoire de psychologie SIS Universit Lyon 1 laboratoire d informatique Silex helene terrat free fr RESUME Les l ves avec une d ficience motrice utilisent maintenant couramment avec b n fice le support informatique pour faciliter leur scol
66. puters Helping People with Special Needs 1223 1230 2006 Uzan amp Wagtaf 2011 Uzan G amp Wagtaf P A Model and Methods to solve problems of Accessibility and Information for the Visually Impaired Proceedings of the international conference STHESCA 2011 Vigouroux et al 2002 Vigouroux N Maurel F Oriola B Truillet P Privat R Ducos E Virbel J Luc C Mojahid M Nespoulous J L amp To n J Probl matique enjeux et perspectives de la pr sentation orale de documents une approche pluridisciplinaire Inscription Spatiale du Langage structure et processus ISLsp 2002 Toulouse 29 01 2002 30 01 2002 pp 139 150 IRIT 2002 Virbel 1985 Virbel J Langage et m talangage dans le texte du point de vue de l dition en informatique textuelle Cahiers de grammaire 5 72 1985 Virbel 1989 Virbel J Structured documents J Andr V Quint amp R Furuta Eds Srructured documents 161 180 1989 Virbel et al 2005 Virbel J Schmid S Carrio L Jacquemin C Mojahid M Baccino T amp Garcia debanc C Approches cognitives de la spatialisation du langage De la mod lisation de structures spatiolinguistiques des textes l exp rimentation psycholinguistique le cas d un objet textuel l num ration C Thinus Blanc amp J Bullier Eds Agir dans l espace 233 254 2005 Walker et al 2006 Walker B N Nance A amp Lindsay J Spearcons Speech based earcons impr
67. r sentation des textes et l adaptation des l ves sont efficacement pris en charge par les nombreux param trages offerts par ce logiciel mais ce qui est sans doute le plus important pour ces jeunes handicap s ou en grande difficult d apprentissage c est la possibilit de travailler l pens e proc durale et la planification de la t che Ce travail de m tacognition est d j possible gr ce l enregistrement de l historique des activit s et sa visualisation par l l ve accompagn des commentaires et des changes avec l enseignant L apport r el de Pictop3 dans ce domaine se situe dans son syst me d archivage et de restitution dynamique et temporelle des traces L article se contente de montrer ici l usage du film qui permet de retracer l activit a posteriori alors qu il est galement possible et int ressant d avoir avec le traceur de Pictop un retour imm diat en cours d activit hypoth se sous tendant la 2 partie de l tude qui est actuellement men e avec les deux autres l ves Le traceur permet en effet de travailler la r flexivit augment e imm diate mais le peu de disponibilit cognitive de D d ses troubles attentionnels importants ne lui a pas permis de l exploiter Le 2 l ve avec un meilleur niveau de lecture et de capacit attentionnelle fait l objet de cette tude 9 1 Bibliographie BRUNER 96 Bruner J Le d veloppement de l enfant savoi
68. r faire savoir dire Paris PUF 1996 CRINON amp LEGROS 02 Crinon J et Legros D Psychologie des apprentissages et multim dia Edition Armand Colin 2002 MAZEAU 05 Mazeau M Neuropsychologie et troubles des apprentissages Editions Masson Paris 2005 MEIRIEU 87 Meirieu P Apprendre oui mais comment Paris ESF Editeur 1987 MILLE et al 10 Mille A Djouad T Settouti L Pri Y Reffay C Un Syst me Base de Traces pour la mod lisation et l laboration d indicateurs d activit s ducatives individuelles et collectives Mise l preuve sur Moodle 2010 RABARDEL 95 Rabardel P Les hommes et les technologies une approche cognitive des instruments contemporains Universit Paris 8 1995 SAGOT amp BENOIT 08 Sagot J et Benoit H Le des aides techniques la scolarisation des l ves handicap s NRAS Edition de l Inshea n 43 2008 THEUREAU 04 Theureau J L hypoth se de la cognition ou action situ e et la tradition d analyse du travail de l ergonomie de langue fran aise ctivit s 1 2 11 25 http www activites org v1n2 theureau pdf 2004 12 Concept d velopp par Jack Sagot et Herv Beno t dans L apport des aides techniques la scolarisation des l ves handicap s NRAS Edition de l INSHEA n 43 2008 8 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 VERMERSCH 06 Vermersch P L entretien d explicitation Collection P dag
69. re 2 chacune de ces parties sont clairement mises en vidence de mani re visuelle et peuvent tre identifi es comme des blocs 3 2 Le cas des math matiques Pour le projet MathArchiTact nous avons choisi de travailler sur un corpus constitu de manuels scolaires de math matiques afin de les rendre plus accessibles aux l ves non voyants scolaris s en classe ordinaire de coll ge lyc e L hypoth se faite ici est que leur donner acc s cette information permettra une meilleure compr hension des documents tout comme la restitution de signaux visuels l oral peut am liorer la compr hension Lorch et al 2012 Le choix des math matiques a t fait en consid rant deux points 1 les manuels de math matiques ont une structure visuelle particuli rement riche 2 une litt rature abondante existe sur l acc s aux objets math matiques par les non voyants Alajarmeh 2012 Awd 2009 Schweikhardt amp Bernareggi 2006 dont il sera int ressant de s inspirer pour l acc s aux objets d crits par le MAT Enfin ce choix nous parait d autant plus pertinent si l on consid re les difficult s qu ont les l ves non voyants apprendre les math matiques Archambault 20091 Titre 1 1 D finition bloc_texte 1 Th or me ED Th or me 1 Soit a et b deux entiers relatifs non nuls L ensemble des diviseurs communs a et b admet un plus grand l ment D On note D a b bloc_texte 2
70. rendus accessibles en LS Dans cette approche on cherche exploiter des sites existants en y int grant des traductions en LS KOSEC et al 10 par des signeurs r els ou virtuels ou des aides sous forme d agent communiquant en LS SANSONNET et al 12 Les fonctionnalit s sont donc celles du site d origine Sites d apprentissage en LS On trouve des sites collaboratifs destin s aux enseignants en LS et fournissant des supports p dagogiques utilisables aussi par les apprenants mais sans suivi E LSF 13 des environnement de e learning procurant des cours en webconf rence et des facilit s de coop ration en LS DRIGAS et al 05 et des adaptations la LS d environnements d apprentissage existants STRAETZ et al 04 L adaptation de ces environnements se limite le plus souvent proposer des contenus en LS ou traduire des contenus textuels et permettre des changes en LS et non par crit EIAH et langue des signes 19 3 2 Contenus en LS Un document comprenant de la LS est le plus souvent multim dia combinant des donn es vid o des images ou des sch mas et du texte Il peut prendre plusieurs formes pdf pr sentation avec vid o document composite de type iBooks ou page web mais le mode de diffusion naturel est celui de sites web Comme on l a vu leur conception reste classique et ils utilisent les m canismes habituels de navigation par liens texte ou images cliquables Quelques travaux proposent des m c
71. rtait sur l utilit d une telle plateforme ses conditions d utilisation ainsi que les outils souhait s En nous fondant sur les attentes et les craintes des apprenants et en exploitant les possibilit s offertes par les nouvelles technologies nous avons con u une premi re version du prototype 2 Pr sentation de la plateforme La plateforme Plat In se veut accessible un large public la condition d utilisation sera de poss der une webcam n cessaire la pratique de la LSF Toutefois nous avons tabli une cat gorisation des utilisateurs qui disposeront d une interface et d outils adapt s selon leurs profils 2 1 Public Les utilisateurs se scindent en deux cat gories apprenants et enseignants Puis chacune de ces cat gories se divise en fonction de diff rents crit res La premi re distinction au sein de la cat gorie apprenant se fait en fonction de la ma trise du fran ais crit puis en fonction de l ge et enfin du niveau en LSF figure 1 Nous avons fait le choix de sortir de la dichotomie classique sourd entendant En effet celle ci n est pas pertinente dans le cadre d un apprentissage distance puisque nous n utiliserons pas d audio dans la plateforme De plus nous pouvons tre face des devenus sourds ou des apprenants d butants voulant apprendre la LSF pour lesquels la forme crite du fran ais peut s av rer tre un point de rep re dans la d couverte d une l
72. s l ves en situation de handicap L exp rimentation est men e aupr s de ph d l ves scolaris s dans des classes sp cialis es tablissement ou CLIS3 et l analyse des r sultats obtenus doit v rifier la validit de nos hypoth ses Hypoth se 1 La trace auditive que constitue le retour vocal d veloppe l autonomie de l l ve dans son expression crite et dans l acc s au sens Le retour os devait permettre l l ve de corriger lui m me ses erreurs au moins au niveau phon tique L l ve en difficult de lecture peut prendre appui sur cette fonction de l outil pour couter et comprendre l exercice avant de le r aliser par exemple dans le cas des exercices trous o il doit lire et r fl chir avant de donner sa r ponse Celle ci pourra tre valid e par lui m me via l utilisation de la vocalisation du mot ou de la phrase ainsi compl t e Ainsi le retour vocal est utilis petit petit par l l ve pour contr ler ses productions car il a la facilit de le faire couter la phrase le mot ou le texte complet et en voit l int r t de fa on autonome Hypoth se 2 les aides visuelles de Pictop favorisent la compr hension et la structuration de la langue Les param tres de personnalisation de l environnement de travail de l l ve gros curseur cadre de s lection affichage color permettent 3 CLIS classe pour l inclusion scolaire de type 1 troubles cognitifs ou de typ
73. s aux corrections il pourra galement proposer de nouveaux exercices un apprenant qui conna trait certaines difficult s et changer des contenus qu il jugerait int ressants avec d autres enseignants gr ce la rubrique Salle des profs Cette rubrique est con ue pour tre un lieu d change entre les enseignants tant au niveau des id es que des supports de cours potentiels en pr sentiel ou distance 3 2 Salle des professeurs La plateforme se voudra tre un soutien pour les enseignants Actuellement il n est pas rare que les enseignants de LSF se sentent isol s sans aide pour pr parer leurs cours Le fait qu il n y ait pas de manuel officiel sur les m thodes d enseignement apprentissage suivre tant dans l apprentissage en langue premi re pour les Sourds notamment que pour les apprenants de LSF en langue seconde influe particuli rement sur ce sentiment Une salle des profs sera donc leur disposition afin qu ils puissent partager les supports de cours qu ils jugeront pertinents la fois pour les cours en pr sence et pour les cours distance Ils auront galement la possibilit changer librement sur la plateforme gr ce un forum vid o qui leur sera sp cialement d di Ceci vitera le sentiment d isolement et facilitera les discussions sur les m thodes qu ils pr conisent les probl mes qu ils rencontrent etc 4 Conclusion L enseignement apprentissage d
74. s cet article est une contribution qui aborde la robl matique de la scolarisation des l ves handicap s dans le cadre de la d marche de cole inclusive EyeSchool est un dispositif num rique nomade pour l acc s la lecture et la prise de note pour des personnes d ficientes sensorielles visuelles et ou auditives et l ves pr sentant des ouble sp cifiques du langage Dys dans un parcours d ducation et de formation professionnelle C est une solution qui se veut nomade modulable et personnalisable en fonction de l environnement de travail et des profils des diff rents apprenants Dans cet article apr s avoir effectu un panorama des dispositifs disponibles pour les d ficiences visuelles auditives et les troubles sp cifiques du langage nous pr senterons le projet EyeSchool et l exp rimentation de ce dispositif Les objectifs attendus dans ce projet concernent 1 l aide la lecture des l ves et tudiants d ficients sensoriels et des l ves r sentant des troubles sp cifiques du langage et de l apprentissage 2 l accessibilit de ensemble des espaces d enseignement de mani re individuelle ou collective 3 l ouverture des voies de formation en favorisant les conditions d apprentissage l int gration et en optimisant les parcours 2 Panorama des dispositifs disponibles 2 1 Pour les l ves d ficients visuels La lecture d un document exercice support de cours no
75. s dans ce projet un corpus constitu de manuels scolaires de math matiques et nous nous attacherons valuer et am liorer leur accessibilit Le projet en est actuellement ses d buts Dans cet article nous d finissons le cadre th orique sur lequel nous nous appuyons pour rendre compte de l architecture des documents num riques partie 2 Nous sp cifions sur un exemple comment d crire l architecture du texte pour mieux la restituer des aveugles partie 3 avant de terminer par les travaux envisag s pour mettre en uvre cette approche 2 Le Mod le d Architecture Textuelle 2 1 Pr sentation Afin de d crire les propri t s visuelles d un document nous reprenons un mod le issu des domaines de la logique et de la linguistique le Mod le d Architecture Textuelle MAT Pascual amp Virbel 1991 Pascual 1996 Virbel 1985 1989 Le MAT a notamment t Contributions of the Textual Architecture Model for documents accessibility 33 utilis en informatique dans une perspective de g n ration de texte Luc 20001 et d analyse de texte Vigouroux et al 2002 Le mod le a galement t utilis pour mod liser et pr dire les effets de signaux visuels sur le traitement cognitif du texte Lemari et al 2008 Virbel et al 2005 Dans le cadre du projet MathArchiTact nous souhaitons utiliser ce mod le afin de rendre la mise en forme de texte accessible aux non voyants M me si le pr sent article vise analy
76. ser les contributions et l impl mentation du mod le l objectif plus long terme est de permettre la navigation et la pr sentation des structures auxquelles il donne acc s et de v rifier que l acc s ces structures est b n fique pour les non voyants Le MAT fournit une analyse s mantique de la mise en forme du texte contribuant l architecture du texte 2 2 Concepts cl s Le MAT discerne deux composantes d un texte 1 le message et 2 sa mise enforme sp cifique Cette dissociation peut tre compar e la s paration en couches en informatique o l on distingue les donn es de leur pr sentation 1 Le message est constitu du contenu que l auteur souhaite communiquer au lecteur id es et concepts ainsi que son expression linguistique sp cifique qui correspond au choix de l auteur aux niveaux lexical et syntaxique 2 Les propri t s de mise en forme font r f rence la typographie et la disposition du contenu textuel Ces propri t s visuelles du texte permettent de distinguer au sein du texte des objets textuels un objet textuel fait donc r f rence un ph nom ne de mise en forme Ainsi les listes les titres les mots en gras et les paragraphes sont des objets textuels Enfin l architecture textuelle fait r f rence aux objets textuels du document et aux relations qui existent entre eux L id e ici est que la mise en forme du texte refl te l intention originelle d
77. th se vocale La solution envisage aussi d int grer une barre de num risation de tableau Mimio MIMIO 13 ou un boitier d interface pour Tableau Num rique Interactif TND 3 1 Configurations envisag es Selon le contexte d utilisation pr vu et le degr de d ficience visuelle auditive ou cognitive tout ou partie de cette solution peut tre mis en uvre e Configuration 1 Cette configuration r pond au besoin de visualisation du tableau Elle n cessite que l l ve se place au premier rang L l ve quip d un ordinateur portable du logiciel PortaNum et d une webcam haute r solution pourra zoomer visualiser le tableau dans des conditions de confort visuel am lior es inversion de contraste fausses couleurs et prendre la vol e une copie du tableau e Configuration 2 La solution pr c dente sera compl t e par un scanner portable Dans cette solution l g re on pourra scanner le document pour le consulter comme une image modifiable zoom contrastes On pourra galement utiliser POCR livr avec le scanner Cette solution PC PortaNum Webcam scanner convient pour les l ves et coll giens qui doivent travailler partir d un tableau traditionnel et de documents papier fournis par l enseignant L utilisation de POCR peut tre compl t e au besoin par l utilisation d un logiciel de TTS pour une vocalisation du texte reconnu e Configuration 3 Elle est identique la
78. travaux de recherche Handicap traces et apprentissage Pour l tude l l ve D est prise c t de la classe afin de pr server les conditions de travail des autres l ves et sa propre attention un l ve en particulier parasitait constamment son travail cause de ma pr sence et de celle de la cam ra 6 Analyse d une strat gie et mergence d un besoin L extrait de l exercice propos illustre une attitude int ressante de l l ve au regard de notre premi re hypoth se sur le r le de la trace auditive Cet exercice se situe vers le milieu de l exp rimentation c est dire que l l ve a d j acquis quelques habitudes d utilisation de Pictop et du fonctionnement de nos s ances communes Nous voyons ici comment est exploit e une trace auditive par un enfant mauvais lecteur et atteint de troubles de l attention pour associer un phon me un graph me D a bien compris l int r t de s appuyer sur la synth se vocale pour suppl er ses difficult s de lecture et n essaie de lire elle m me en premi re intention que rarement Elle souhaite mobiliser une strat gie connue qui l aide mais la fonction lecture des tiquettes n est pas pr vue C est pourquoi je propose une autre strat gie qu elle met en place et s approprie bien Elle a parfois encore besoin du guidage de l adulte pour continuer mais elle r pond rapidement toute seule de mani re pertinente av
79. ture l criture et la prise de note pour des personnes d ficientes sensorielles visuelles et ou auditives et l ves pr sentant des troubles sp cifiques du langage Dys dans un parcours d ducation et de formation professionnelle Nous avons tudi d un point de vue th orique l int r t de ce dispositif vis vis des handicaps vis s et nous proposons de r aliser une exp rimentation grande chelle afin d valuer le dispositif Les travaux venir vont donc consister mener cette exp rimentation r aliser des observations conform ment au protocole TICEVAL et analyser les donn es en vue de r pondre aux questions pos es dans cet article D un point de vue technique une r flexion 30 Environnements Informatiques pour l Apprentissage Humain Toulouse 2013 sera men e tout au long du projet pour continuer faire voluer le dispositif en tudiant par exemple la portabilit du syst me sur des terminaux mobiles de type tablette Remerciements Les auteurs tiennent remercier les institutions partenaires CENTICH THALES INS HEA et SYNERLOG de ce projet pour leur investissement et leur soutien 6 Bibliographie BENOIT amp SAGOT 08 Benoit H Sagot J L apport des aides techniques la scolarisation des l ves handicap s La nouvelle revue de l adaptation et de la scolarisation n 43 37 trimestre 2008 INS HEA Suresnes p 19 26 COMPTE 10 Compte R Sport et handica
80. ument num rique d origine segmenter ses objets textuels implique d tre capable de l annoter Les langages de type balises et plus particuli rement le XML et le HTML s y pr tent parfaitement et permettent la description des propri t s et relations des objets textuels De plus ce sont des formats utilis s par le standard DAISY qui est largement utilis dans les Diodes num riques pour les livres audio Christensen amp Stevns 2012 Actuellement la DTD d crivant l ensemble des objets textuels et relations identifiables dans un document math matique est en cours de construction En effet plut t que de reformuler les objets textuels par du m tadiscours avec le MAT ils seront signal s en corpus par des tags XML Un ensemble de formes de pr sentation quivalentes seront ne pour chaque type d objet textuel afin de r pondre aux sp cificit s de diff rents cas d usage l Standard international pour les livres audio Document Type Definition d finition d un ensemble de balises utilisables dans ce cas pr cis des balises XML Contributions of the Textual Architecture Model for documents accessibility 35 3 Contributions du mod le l accessibilit de documents num riques 3 1 Navigation intra document Les lecteurs audio DAISY permettent deux types de navigation locale et globale La navigation locale fait r f rence au contr le de la lecture du texte l oral et inclut diff rentes actions
81. usager b n ficie de la pr sence d un interpr te en langue des signes fran aise d un codeur en Langue Parl e compl t e ou d une interface de communication la solution permettrait de capter les notes au tableau sans avoir les prendre et de ce fait de suivre plus ais ment la traduction Dans certain cas la solution pourrait compenser l absence d aide humaine la communication hypoth se v rifier e Enfin pour un l ve malentendant appare ll ou non il est tr s difficile d couter un cours et de prendre des notes simultan ment 3 2 2 Int r t de EyeSchool pour les troubles sp cifiques du langage Aux solutions et outils aujourd hui utilis s par les l ves avec TSL d crits dans la section 2 3 la solution EyeSchool permettrait de b n ficier de fonctions utilisables dans la classe ou la maison qui permettraient de faciliter e la prise de note gr ce la webcam saisie d un graphique d une trace crite au tableau e le travail personnel gr ce la synth se vocale qui permet d acc der la compr hension plus rapidement sans l effort du d chiffrage e le traitement informatique des documents papiers pour lire crire transformer La solution permettra dans sa pr sentation finale de pouvoir crire et int grer des images dans un document avec un traitement de texte de pouvoir prendre une photo zoom e et de pouvoir crire sur un document photographi 3 3 Sy

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