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Etude de marché de la consommation d`huiles essentielles en

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1. 81 1 des sond s consid rent que le potentiel de la Guyane pour la production d huiles essentielles est fort ou tr s fort Ce r sultat d montre que les guyanais sont conscients du potentiel de d veloppement des Bioressources guyanaises en particulier pour les huiles essentielles locales Cet avis tend montrer que la population guyanaise exprime une attente significative en faveur de la production locale d huiles essentielles Les personnes qui s int ressent le plus aux huiles essentielles d montrent galement un int r t pour les produits issus de l agriculture biologique et ou de la production locale 25 6 des sond s ne consomment pas d huiles essentielles Cette donn e indique la part de la population guyanaise qui ne consommera pas d huiles essentielles bien qu elle puisse tre susceptible de lui accorder un int r t significatif Plus d un tiers des sond s 37 1 consomment les huiles essentielles seuls Un peu plus d un tiers 36 5 les consomment en famille ou en compagnies d amis Ainsi on peut consid rer que les huiles essentielles sont utilis es part gale en communaut ou titre personnel TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Fr quences d utilisation et cat gorie socioprofessionnelle pourcentage des avis exprim s 30 M 1 Agriculteurs exploitants 25 6 25 9 9 M 2 Artisans commer ants et chefs 20 5 es d entreprise 20 md M
2. 10 16 0 ob P 5 1258 0 11 9 j 10 8 o9 9g 7 3 l 6 9 UM 0 5 4 gt G ge S S SE S LE as 5 amp N e c v g y Le rs amp S C Ny No amp ye R y amp g g Q RoS S ss L usage le plus r pandu des huiles essentielles est un usage m dicinal pour 24 des sond s Le bien tre se positionne la seconde place avec 16 des usages et pr c de l utilisation cosm tique Ce constat d montre la place importante en Guyane occup e par les pratiques de m decines douces et celles associ es au bien tre bains soins corporels TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 19 Les massages repr sentent la troisi me cat gorie des utilisations Les huiles essentielles n tant jamais utilis es pures pour ce type d usage cette information implique que les utilisateurs font soit l acquisition de pr paration de massage comprenant des huiles essentielles soit r alisent par eux m mes un m lange d huiles essentielles et d huiles v g tales Coco Carapa amande douce Les propri t s Biocides regroupent les activit s antiparasitaires et insecticides des huiles essentielles Elles occupent pr s de 10 8 des usages Elles concernent essentiellement les activit s r pulsives et anti moustiques des huiles essentielles galement utilis es en m langes avec d autres huiles v g tales telles que le Carapa Carapa guianensis
3. Dans le mode de consommation le Formats d utilisations des huiles essentielles conditionnement privil gi des huiles en pourcentage des avis exprim s essentielles est 42 9 le flacon compte goutte pour la simplicit de son utilisation Compte goutte Le compte goutte est le format le plus pratique pour le stockage des huiles Diffuseur essentielles et reste adapt tout mode d utilisation Melanges complexes Le diffuseur atmosph rique vient en Spray seconde position L usage des huiles Roller essentielles pour assainir et d sodoriser l atmosph re est tr s commun aussi Autres bien sur les lieux de travail que dans les Gel habitations ou les v hicules de transport Capsules 0 10 20 30 40 50 Crit res d achat d une huile essentielle Le premier crit re de choix pour une huile essentielle est la plante pour 22 2 des avis ce qui indique que les usagers sont en demande de plantes sp cifiques dont ils connaissent les usages et les propri t s En second lieu vient la qualit c est dire la puret de l huile essentielle Ensuite vient l effet ou la 2 5 2 1 propri t qui est recherch e a Ceci indique que l usager ne connait pas la plante dont il S E a besoin l fera alors appel L un conseil ou une indication d utilisation pour acqu rir une huile essentielle TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 20 3 M CANISME DE CHOIX ET
4. gt effets sur les r ponses inflammatoires et immunologiques anti inflammatoires antihistaminiques gt effets sur l activit neurologique analg siques calmants anxiolytiques s datifs insomnies antispasmodiques gt effets sur l activit digestive diur tiques stimulant l excr tion urinaire laxatifs stimulant le p ristaltisme bloquants de l absorption des nutriments gt effets sur le syst me cardiovasculaire antihypertenseurs vasopresseurs gt effets sur le m tabolisme antipyr tiques TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE A b Le bien tre ou l aromath rapie anglo saxonne Comme le d montre l tude de march pour la Guyane le bien tre est une composante principale de l utilisation des huiles essentielles Cette pratique pr conise diff rents emplois dont la diffusion dans l air selon plusieurs proc d s les applications cutan es dont les massages les bains et les produits cosm tiques ou encore l alimentation par pr paration culinaire ou en m lange aux produits d hygi ne et d entretiens m nagers c Parfumerie Traditionnellement les huiles essentielles fragrances rentrent dans la composition de parfums notes de t te de c ur et de fond L industrie de la parfumerie a une demande tr s forte en senteurs innovantes L obtention d un contrat industriel d approvisionnement pour la parfumerie est conditionn e l implantation durable de l entrepris
5. de niche en Guyane fran aise Plus d un consommateur d huile essentielle sur cinq est demandeur de Bois de Rose L huile essentielle de Citronnelle commun ment utilis e dans plusieurs usages couvre 18 7 de la demande Atoumo A tout maux ou Ouat pices de son nom Latin Alpinia zerumbet est une plante bien connue de la pharmacop e des Antilles et de la Guyane Par ailleurs 56 de ceux qui se sont montr s int ress s par les extraits de plantes de Guyane ont aussi avou ne pas les connaitre suffisamment pour les citer Au total 25 plantes ont t cit es ce qui refl te la diversit de la demande 92 des sond s utilisateurs d huiles essentielles expriment leur forte demande huiles essentielles de plantes locales 79 d entre eux consid rent que les v g taux d Amazonie ont un tr s fort potentiel th rapeutique TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE A 6 LE MARCH GUYANAIS Consid rant que notre enqu te a t men e sur 294 sond s interrog s al atoirement sur le littoral guyanais l chantillon statistique ne peut pas tre consid r comme totalement repr sentatif de la structure et de la composition de la population guyanaise en termes d ge de sexe et de cat gorie socio professionnelle Nous verrons que les donn es de l enqu te ne s ajustent pas aux r f rentiels donn s par l INSEE pour la population guyanaise Afin de rem dier cette diff rence les donn es de
6. i i D AS ch 20 E 26 AN E E E OEE EE E E EE S 9 ES DS ES DS DS O EP DO DONS PP D PP PP PP PP PP PP PP LP EP PSS SS Moyenne annuelle de la production industrielle base 2010 TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE E La production des huiles essentielles en France a connu un pic en 1999 et 2000 avec plus de 17 000 tonnes Elle a ensuite diminu dans une tendance inscrite entre 1999 et 2011 Pour pallier ce ph nom ne les principaux acteurs de l industrie ont largi d s 2002 leur client le au del des secteurs traditionnels de la parfumerie cosm tique et hygi ne corporelle pour s tendre aux fabricants de d tergents lessives produits d entretien insecticides et en se diversifiant par la production d ar mes pour l industrie agroalimentaire SESSI 2007 S inscrivant dans la tendance de r duction de la production partir de 2005 le jeu des d localisations d entreprises est accentu par une concurrence accrue tant sur la qualit des cultures que sur les co ts I existe aussi beaucoup de tr s petites entreprises qui comptent en 2005 plus de 80 unit s de moins de 20 salari s Souvent positionn es sur des niches elles surfent sur la vogue actuelle du bien tre Le poids conomique de ces entreprises reste cependant modeste il quivaut 10 des effectifs et du chiffre d affaires d gag par les entreprises de 20 salari s et plus 2 PRIX DU MARCH FRAN AIS ET CONSOM
7. Australie Les Etats Unis figurent seuls au premier rang des pays importateurs avec des volumes d changes sup rieurs de 262 millions d euros Le second rang est occup par la France l Allemagne le Royaume Unis et la Chine avec des changes compris entre 105 millions et 262 millions d euros L Inde partage quant elle le troisi me rang avec l Indon sie l Espagne et le Mexique avec des changes compris entre 52 millions et 105 millions d euros ste des pays importateurs pour le produit s lectionn en 2012 Groenland De Nodf i lorv ge F d ration de Russie s EL _5 kraine Kazakhstan Itah N Turquie Marge Iraa Alg rie Libye Egypte Mali Nige Tchad dan Nig rii Ethiopie A K R kaS D R rey Br sil Ango s Bolivie Australie Chili En 2012 les Etats Unis s imposent dans le n goce mondial d huiles essentielles et r sino des aussi bien dans les importations que les exportations de leur pays avec le reste du monde TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Ea Bien que l tendue du potentiel de la Guyane soit largement reconnu pour la diversit de sa flore et la valorisation de cette ressource renouvelable la fili re de production de transformation et de n goce de PAM d huiles essentielles et d extraits est encore modeste et mergente uniquement constitu e de tr s petites entreprises TPE ou exploitations agricoles Pourtant les propri t s bi
8. Compl t e par loi n 84 534 du 30 juin 1984 publi au JORF du 3 juillet 1984 e Article L4211 1 du code de la sante publique modifi par Ordonnance n 2007 613 du 26 avril 2007 art 26 JORF 27 avril 2007 ajoute les produits cosm tiques dans les produits contenants des huiles essentielles non concern es par la d livrance par les pharmaciens e D cret n 86 778 du 23 juin 1986 Abrog par D cret 2004 802 2004 07 29 art 5 A JORF 8 ao t 2004 d finit La liste suivante l absinthe la petite absinthe l armoise le c dre l hysope la sauge la tanaisie le thuya e D cret n 2007 1198 du 3 ao t 2007 modifiant l article D 4211 13 du code de la sant publique publi au JORF n 182 du 8 ao t 2007 relatif la liste des huiles essentielles dont la vente au public est r serv e aux pharmaciens allonge la liste d finie dans le d cret 86 778 et pr cise le nom exact de vari t botanique TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE El Le d cret N 2007 1221 du 3 ao t 2007 relatif ce monopole art D 4211 13 du Code de la Sant Publique num re une quinzaine d huiles essentielles dont il pr cise les noms vernaculaires et les d nominations botaniques des plantes gt Grande absinthe Artemisia absinthium L Petite absinthe Artemisia pontica L VMC w armoise commune Artemisia vulgaris L M armoise blanche Artemisia herba alba Asso V armoise arborescente Artemisi
9. marches L Institut National de l Environnement Industriel et des Risques INERIS met disposition du public un service d aide et d assistance national le Helpdesk Un Focus sur les huiles essentielles est galement disponible r pondant la plupart des interrogations fr quentes sur la l gislation REACH et son application en Guyane fran aise Si les huiles essentielles rentrent dans le champ d application des r glements REACH et CLP d autres r glementations relatives l valuation des produits chimiques pour la sant et l environnement peuvent s appliquer aux huiles essentielles en fonction de leur destination selon qu il s agisse par exemple d un produit cosm tique d un m dicament d un biocide ou d un produit destin l alimentation humaine Par exemple pour les huiles essentielles usage cosm tique l article R 5131 du Code de la sant publique impose des mentions telles que le mot parfum ou ar ma pour les parfums et les compositions parfumantes et aromatiques et leurs mati res premi res Enfin les dispositions de la directive 2003 15 CE permettent d une part de dresser une liste des substances susceptibles d entra ner des r actions allergiques de contact et d autre part de les mentionner dans la liste des ingr dients lorsque leur concentration d passe un certain seuil e Le r glement CLP SGH Le r glement CLP en anglais Classification Labelling Packaging d signe le r glement CE n 1272 20
10. silien de produits biologiques accr dit s aupr s de l IFOAM march international ISO Guide 65 CE 834 2007 du r glement europ en sur le march Demeter march international l USDA NOP march nord am ricain et INMETRO MAP march br silien ce qui attribue au certificat une conformit mondiale Au del des protocoles de certification Biologique IBD propose galement des certifications sociales et environnementales la RSPO Table ronde sur l huile de palme durable l UEBT Union for Ethical BioTrade et l EcoSocial Integra 7 DOMAINES D APPLICATIONS DES HUILES ESSENTIELLES a M decine douce ou aromath rapie fran aise La paternit de l aromath rapie moderne revient au chimiste Ren Maurice Gattefoss Le terme est utilis pour la premi re fois en 1937 dans son ouvrage Aromath rapie les huiles essentielles hormones v g tales Gattefoss 1937 Aujourd hui les m decins g n ralistes sont en mesure de prescrire sur ordonnance des huiles essentielles par voie orale rectale ou percutan e et les pharmaciens d officines sont habilit s indiquer les recommandations et pr coniser les usages Les champs th rapeutiques les plus courants sont le traitement des affections cutan es des probl mes musculaires des infections et des pathologies li es au stress Les vertus th rapeutiques suivantes ont t d termin es gt effets antifongiques antiseptiques anti infectieux voire antibiotiques
11. 3 Cadres et professions intellectuelles sup rieures M 4 Professions Interm diaires M 5 Employ s tous les Jours 1 x par 1xparmois 1xparan jamais semaine E 6 Ouvriers E Retrait s 0 E8 Autres personnes sans activit professionnelle 20 5 des sond s ont une utilisation quotidienne des huiles essentielles Ces consommateurs sont principalement des employ s des cadres entrepreneurs et retrait s Ainsi les cat gories qui consomment le plus fr quemment les huiles essentielles sont celles qui d tiennent un revenu suffisant comparativement aux cat gories faible revenu Les agriculteurs qui ont d montr le plus d int r t pour les huiles essentielles n en consomment qu une fois par mois en moyenne En revanche les retrait s qui forment une cat gorie relativement peu int ress e par l usage des huiles essentielles Environ 50 des retrait s consomment des huiles essentielles HE de mani re tr s fr quente voir quotidienne Ce r sultat montre que les retrait s sont une cat gorie qui lorsqu elle est int ress e par les huiles essentielles est consommateur r gulier On peut consid rer que la moiti des retrait s sond s ne s int ressent pas et ne consomment pas d huiles essentielles Par contre l autre moiti est tr s int ress e par les huiles essentielles et en consomme tr s fr quemment Domaines d utilisations des huiles essentielles En pourcentage des avis exprim s 25 20 15
12. HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE E En 2006 dans le secteur des huiles essentielles le catalogue des publications de l agence fran aise de normalisation AFNOR totalisait 148 normes NF NF ISO ISO Depuis l volution de ces normes a t permanente aussi bien sur le plan des caract ristiques des produits que des m thodes d analyse Le recueil HUILES ESSENTIELLES de l agence recense 140 normes et constitue une r f rence technique s re au niveau fran ais comme au niveau international La premi re partie est consacr e aux m thodes d analyse et regroupe l ensemble des normes de caract risation et de contr le de la qualit des huiles essentielles La seconde partie fournit les normes relatives aux monographies des huiles essentielles qui donnent l ensemble des sp cifications physiques chimiques organoleptiques et chromatographiques de chacune d elle c ECOCERT L organisme Ecocert est une entreprise ind pendante agr e par les pouvoirs publics sp cialis e dans la garantie des produits issus de l agriculture biologique et propose des prestations de contr le et de certification pour l agriculture biologique et les intrants utilisables les cosm tiques cologiques et biologiques les d tergents cologiques les parfums d ambiance cologiques et biologiques l environnement et les syst mes de management environnemental la qualit et s curit des aliments et les syst mes de management en entreprise le commerce quitable et d
13. L tude a galement permis d estimer pr s de 25 6 la part de la population guyanaise qui ne porte pas d int r t pour les huiles essentielles et qui n en consomme pas Afin de tenir compte de ce r sultat le montant total des d penses valu es pour la population guyanaise a ainsi t r duite de 25 6 Ainsi le sc nario Haut pour 2013 du march guyanais de consommation d huiles essentielles est valu un peu plus de 2 185 000 L tude montre galement que 37 1 des sond s utilisent seuls leurs huiles essentielles et que 36 5 des sond s utilisent les huiles essentielles en compagnie soit en famille soit avec des amis o en centre de soins Si on peut consid rer que les sond s qui utilisent seuls des huiles essentielles sont de ce fait les premiers en acheter ce n est pas forc ment le cas pour les sond s qui les consomment en compagnie Dans ce dernier cas l acheteur peut tre une des personnes de compagnie soit un adulte du couple parental ou bien une personne qui fait partager l usage des huiles essentielles avec ses convives dans un cadre professionnel o priv Ainsi le sc nario Bas de l valuation du march pour 2013 tient compte d une part des 25 6 de la population qui ne consomme pas d huile essentielle et d autre part des 36 5 des usagers susceptibles de ne pas en acheter et de b n ficier d huiles essentielles par le biais d une tierce personne Pour ce sc nario le montant total des d penses val
14. Ta wan Alg rie Pologne R publique tch que Gr ce Luxembourg Slovaquie Canada Albanie Portugal Hongrie F d ration de Russie Ukraine Autriche Espagne Tunisie Belgique talie gypte Maroc V7 rlande Bulgarie Turquie 20 Chine 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Les principaux pays avec lesquels la France partage un solde exc dentaire sont les Etats Unis l Allemagne le Royaume Unis le Japon la Suisse les Pays Bas et le Br sil Les importations ont augment avec la Suisse qui poss de un vrai savoir faire et d veloppe des cultures de qualit ce qui a r duit le solde de ces derni res ann es TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE EJ Indice de prix de production de l industrie fran aise pour les march s ext rieurs CPF 20 53 Huiles essentielles Base 2010 Source INSEE 120 115 k 5 TE AS o a N T e T AIW 95 AV 90 M 85 80 A d 9 s gr i I D D S Le Hors zone Euro Zone Euro Les indices de prix la production IPP mesurent l volution des prix de transaction hors TVA de biens issus des activit s de l industrie fran aise et vendus sur les march s ext rieurs On constate une inflation des prix de l ordre de 25 entre 2007 et 2011 Il s en suit une progress
15. applications et contient l ensemble des normes de l IFRA Le Code rassemble les r gles essentielles concernant gt les conditions d hygi ne lors de la fabrication et du stockage gt les op rations d tiquetage et d emballage gt le contr le de la qualit gt l emploi des mati res premi res pour la parfumerie dans des conditions et des proportions o elles ne sont pas dangereuses Ce code assure aux consommateurs que les produits vendus par les membres de l IFRA ne pr sentent pas de risque pour la sant et pour l environnement L International Fragrance Association IFRA regroupe des associations nationales et r gionales dont les membres sont les fabricants et les fournisseurs de compos s et ingr dients de parfum L organisation compte galement six membres r guliers qui sont des soci t s multinationales de parfum qui sont Firmenich Givaudan IFF Robertet Symrise et Takasago International Actuellement les membres de l IFRA fournissent 90 du march mondial pour les compos s de parfums Le RIFM constitue le pilier scientifique de l IFRA Alors que cette derni re fixe les interdictions recommandations et limitations d emploi le RIFM effectue des tests sur les ingr dients dans le but de fournir des donn es scientifiques assurant l utilisation inoffensive des mati res premi res Si un risque potentiel est d montr le RIFM adresse une lettre au membre concern pour l en pr venir e L IOFI International Organizati
16. autres d Le label AB Agriculture Biologique Le label Agriculture Biologique label AB est un label de qualit fran ais cr en 1985 Il est bas sur l interdiction de la chimie de synth se issue de la loi d orientation de l agriculture biologique Il a t promulgu en juillet 1980 Il est la propri t du minist re fran ais de l agriculture La marque AB est d finie par celui ci et promue par l Agence bio Depuis le 1er janvier 2009 ses crit res sont align s sur le label bio europ en moins contraignant que le label AB initial et autorisant notamment la pr sence de traces accidentelles d OGM Il est signaler que le label AB et celui de l Union Europ enne feuille verte sont deux labels sp cifiques aux produits destin s l alimentation humaine L apposition de l un des logos de ces deux labels sur l tiquetage ou l emballage d une huile essentielle signifie que celle ci peut tre consomm e par voie orale Toutes les huiles essentielles ne sont pas n cessairement destin es l alimentation humaine et l usage de ces labels n est pas permis dans d autres circonstances Ainsi pour les huiles essentielles l indication d origine Agriculture Biologique n appara t pas toujours avec les m mes certifications selon l usage du produit et la r glementation en vigueur e IBD Associa o de Certifica o Instituto Biodin mico IBD est le principal organisme de certification de l Am rique Latine et le seul certificateur br
17. conditionn es dans des flacons en verre ambr tiquet s d un volume de 5 ou 10 mL et dispos s dans un emballage cartonn et imprim accompagn d une notice d information et ou mode d emploi Les certifications le ch motype composition chimique l origine g ographique l identification botanique de la plante le volume et le num ro de lot doivent tre r glementairement mentionn s sur les tiquettes et les emballages Le produit ainsi conditionn est destin la consommation des m nages 1 D FINITION Les huiles essentielles sont des m langes complexes de substances chimiques naturelles volatiles et odorantes contenues dans tout ou partie d une plante aromatique Elles sont usuellement extraites par hydrodistillation entrainement la vapeur ou bien par expression Parmi les esp ces v g tales guyanaises on estime jusqu 10 celles qui sont qualifi es d aromatiques c est dire qui synth tisent et s cr tent d infimes quantit s d essence aromatique par l interm diaire de poils poches ou canaux s cr teurs Les huiles essentielles sont volatiles car elles sont uniquement constitu es de mol cules de tr s petite taille et de faible masse mol culaire environ 400 Da Elles sont inflammables et n cessitent des pr cautions d usages De nature hydrophobe elles ne sont pas miscibles l eau Elles sont solubles dans des solvants organiques tels que l alcool et les huiles v g tales ou min rales Bien
18. es 97351 Matoury TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Ea L Organisation des Fili res Plantes Aromatiques et M dicinales de Guyane O F P A M G est actuellement en importante restructuration Le dynamisme actuel de la fili re PAM est entretenu par ses principaux intervenants et groupement d exploitants agricoles qui voluent pour la plupart ind pendamment les uns des autres L implication de groupement de producteurs PAM aux cot s de transformateurs et n gociants facilite la mise en r seau des op rateurs et l organisation de la fili re depuis la production jusqu la commercialisation l OFPAMG BIOSAVANNE l ARAG et MAMABOBI regroupent des exploitants agricoles de PAM L Association Bois de Rose De Guyane Fran aise regroupe des producteurs des transformateurs et des n gociants d huiles essentielles de Bois de Rose de Guyane Aniba rosaeodora 5 LA DEMANDE GUYANAISE Demande guyanaise en huiles essentielles de plante de Guyane Pourcentage des avis exprim s Bois de Rose Citronelle Atoumo Niaouli Pactchouli Vanille Melisse de calme Copaier Rose de Cayenne Poivre Gingembre Curcuma Citron Cannelle Bois Encens Pamplemousse Lavande Ylang ylang Orange Gros thym Santal Radi la fievre Pompon piquant Orchid e Bois canon 0 0 10 0 L huile essentielle de Bois de Rose de par la place qu elle a occup e dans l histoire locale constitue un march
19. essentielles se maintient alors que la production moyenne locale et les exportations diminuent La baisse des exportations refl te la concurrence subie sur les march s ext rieurs ainsi que les d localisations des productions L analyse par pays du solde du commerce clduducommercetrieur del Eana ext rieur de la France permet de distinguer source Direction g n rale des douanes et droits indirects les changes b n ficiaires de ceux qui sont d ficitaires On constate ainsi que le solde n gatif est principalement le fait du commerce de la France avec les pays membres de la zone euro Milliards essentiellement pour des raisons de co ts On peut citer Italie Bulgarie Irlande Belgique Espagne Autriche Portugal S ajoute cela le commerce avec les pays de l Europe de l Est Turquie Ukraine Croatie et Bulgarie Dans le bassin m diterran en le Maroc produit des huiles de rose de tr s bonne qualit et la Tunisie l huile essentielle de N roli La France entretient galement un solde n gatif 2010 2011 2012 2013 Ma ares Beem avec les Pays d Asie en particulier avec la Chine ces derni res ann es Solde du commerce exterieur de la France par Pays ordre d croissant Source eurostat 3301 Huiles essentielles 50 tats Unis Allemagne Millions Royaume Uni Japon 40 Suisse Pays Bas Br sil R publique de Cor e Hong Kong 30
20. et des pr parations aromatisantes gt les crit res g n raux de puret article 4 a teneurs maximales en m taux lourds Les annexes et sont des listes de substances interdites d emploi direct mais dont la pr sence est tol r e avec limitation dans les denr es alimentaires aromatis es du fait de l emploi d aromatisants naturels tels que les huiles essentielles Cette liste comprend notamment des substances qui peuvent tre pr sentes dans les huiles essentielles b ta asarone coumarine acide cyanhydrique pul gone safrole alpha et b ta thuyones Cette Directive a t transpos e en droit interne par les textes suivants gt D cret 91 366 du 11 Avril 1991 relatif aux ar mes destin s tre employ s dans les denr es alimentaires gt Arr t du 11 Juillet 1991 relatif l tablissement de crit res de qualit et de puret pour les denr es alimentaires e R glement 2232 96 CE Le R glement CE n 2232 96 du Parlement europ en et du Conseil du 28 Octobre 1996 fixant une proc dure communautaire dans le domaine des substances aromatisantes utilis es ou destin es tre utilis es dans ou sur les denr es alimentaires d finit les tapes qui conduiront la publication d une liste de substances aromatisantes autoris es l exclusion de toute autre Ce r glement instaure toutefois une clause de sauvegarde qui doit permettre un Etat membre de prendre les mesures qui s imposent lorsqu une substance
21. guyanais profitent de leurs d placements hors du d partement pour s approvisionner ainsi que des salons et des foires pour rencontrer les producteurs locaux Le march guyanais de la consommation d huiles essentielles a t valu par l enqu te apr s que les donn es soient ajust es aux r f rentiels de l INSEE pour la structure de la population Il a t estim dans le sc nario central 1 56 millions d euros pour l ann e 2013 A l image de la consommation effective des m nages fran ais qui a connu une croissance soutenu et atteint 19 millions d euros en 2009 la consommation guyanaise pourrait d passer les 2 5 millions d euros en 2030 en tenant compte des pr visions de croissance de la population de l INSEE Cette volution pourra de fait tre confort e avec la mise en uvre d une v ritable fili re locale de production de PAM et d huiles essentielles certifi es et de qualit D apr s l enqu te men e aupr s de pharmaciens de Guyane il appara trait que la distribution des pharmacies repr senterait un peu moins d un quart du march global soit pr s de 393 000 en 2013 Ce r sultat confirme que le lieu privil gi d achat est la pharmacie Il renforce aussi l id e que les guyanais s approvisionnent souvent en huiles essentielles en dehors du d partement ou par d autres moyens De par leur position privil gi e dans les distributions de produits pharmaceutiques et paraharmaceutiques les officines de Guyane devra
22. l enqu te seront ajust es pour correspondre au mieux la structure de la population guyanaise et permettre ainsi de caract riser le march local des huiles essentielles Pyramide des ges Guyane 2013 Source INSEE 2014 Phs de 60 ans de 50 59 ans 123 807 HOMMES 126 302 FEMMES de 40 49 ans Pyramide des ages de l enquete de 60 ans de 30 49 ans de 20 29 ans g moins de 20 ans de 50 59 ans Si H G A0 A 20 A G E Femmes B Hommes Milliers de 40 49 ans de 30 39 ans de 20 29 ans de 15 19ans 15 10 5 0 5 10 15 20 Hommes BFemmes Par exemple la pyramide des ges de la population guyanaise en 2013 fournie par l INSEE montre que les moins de 20 ans sont majoritaires plus de 43 de la pop tot ce qui n est pas le cas de notre enqu te qui a principalement port sur des femmes de plus de 20 ans Pour tenir compte de cet cart les donn es de l enqu te ont t ajust es aux donn es de r f rences de l INSEE pour la suite de l tude du march guyanais Ainsi la cat gorie des moins de vingt ans qui a tr s peu particip au sondage 3 1 uniquement constitu e de femmes de 15 19 ans et qui en r alit forme une large majorit de la population plus de 43 de la pop tot est de ce fait tr s peu prise en compte dans notre tude qui se focalise sur la population de plus de vingt ans susceptible d avoir un pouvoir d achat personnel Pourcentage de son
23. sont pas officiels Ils ne sont pas associ s un cahier des charges et ne font pas l objet d un contr le r alis par un organisme ind pendant Ces indications sont librement inscrites sur les emballages sans qu il existe de certificat de conformit En France les transformateurs d huiles essentielles sont toutefois l galement tenus de pr senter les analyses de composition chimique et l identification botanique de leurs produits la commercialisation Le label HECT signifie que les huiles essentielles sont ch motyp es c est dire de composition chimique d termin e Le label HEBBD signifie Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement D finie c est dire que la plante distill e est botaniquement identifi e et que le ch motype est galement d termin b NORMES ISO NORMES AFNOR NORMES NF ISO La commission de normalisation T 75 A de l AFNOR Association Fran aise de Normalisation est charg e d laborer des normes pour les huiles essentielles dans diff rents secteurs d application fabrication utilisation pour la parfumerie pour les cosm tiques pour l alimentation pour les produits d entretien pour la pharmacie Ces normes permettent de caract riser les huiles essentielles pour en d terminer la qualit caract res physiques chimiques organoleptiques et chromatographiques Elles normalisent aussi bien le vocabulaire que la nomenclature et les moyens utilis s TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES
24. 0 aas 2 Sos ee SS Feee S SEF provisoires pour 2009 La s rie statistique n ayant pas t mise e SE FPS SES S S jour par l INSEE la repr sentation graphique de la tendance pour la consommation des m nages au del de 2008 n est pas disponible actuellement La tendance croissante de la consommation des m nages en valeur des d penses doit tre remise dans le contexte d augmentation des prix la production fran aise TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 28 3 CHIFFRE D AFFAIRE ET PALMAR S DES ENTREPRISES FRAN AISES Le chiffre d affaire des principales entreprises prend sa source dans les bilans publics des entreprises En 2012 VMANNE amp fils domine le march des entreprises fran aises apr s une croissance de leur activit ininterrompue depuis 2008 GIVAUDAN se maintient parmi les principales entreprises et figure la seconde place en 2012 Enfin ROBERTET confirme galement sa troisi me position par un accroissement de son chiffre d affaire significatif depuis 2010 CHIFFRE D AFFAIRE des principales entreprises fran aises Source publique 2014 bilan entreprise V MANE amp fils n nou GIVAUDAN z ROBERTET SA 250 S NATUREX 200 nr 50C CHARABOT SA 150 TAKASAGO EUROPE D A H REYNAUD FILS 50 ARGEVILLE SA ss ss BOLAN DES SA 2008 2009 2010 2011 3012 FRMENICH GRASSE Les principales entreprises du march fran ais s imp
25. 08 du Parlement europ en relatif la classification l tiquetage et l emballage des substances chimiques et des m langes Les R glements CE n 790 2009 et UE n 286 2011 modifient des fins de son adaptation au progr s technique et scientifique le r glement CE n 1272 2008 Les huiles essentielles qui ne font l objet d aucune exemption list e l article 1 du r glement CLP doivent tre class es tiquet es et emball es selon les exigences du r glement CLP Les producteurs importateurs et distributeurs d huiles essentielles doivent se conformer au r glement CLP I en va de m me pour toute personne physique ou morale qui met des huiles essentielles sur les march s europ ens Ces obligations s appliquent quel que soit le tonnage de substances mis sur le march Le r glement CLP aligne l ancienne l gislation de l UE sur la classification l tiquetage et l emballage des substances chimiques avec celle du SGH le Syst me Global Harmonis de classification et d tiquetage des produits chimiques Ses objectifs principaux sont de faciliter le commerce international des produits chimiques et de maintenir le niveau existant de protection de la sant et de l environnement Le SGH est un syst me des Nations Unies qui permet d identifier les produits chimiques dangereux et d informer les utilisateurs sur ces dangers au moyen de symboles et de phrases standardis es sur l tiquette des emballages et par des fiches de d
26. 311 Roura 97356 Montsin ry Tonnegrande TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 16 Pourcentage d hommes et de femmes int ress s par les huiles essentielles Les trois quarts des sond s se disent int ress s par les huiles essentielles 40 Un quart des sond s sont peu ou pas int ress s 30 Plus de trois femmes sur quatre et plus de 24 8 deux hommes sur trois se disent int ress s 20 30 6 par les huiles essentielles Ces premiers r sultats indiquent que les 10 huiles essentielles et leurs usages rel vent plus du domaine des femmes 55 4 des sond s que celui des hommes 0 Tr s interess peu pas interess interess interess Bhomme Mfemme Int r t pour les Huiles Essentielles par Cat gorie socio professionnelle Note 10 1 Agriculteurs exploitants 2 Artisans commer ants et chefs d entreprise 3 Cadres et professions intellectuelles sup rieures 4 Professions Interm diaires 7 Retrait s 5 Employ s 8 Autres personnes sans activit professionnelle 6 Ouvriers o 2 4 6 8 10 En Guyane la cat gorie 1 des agriculteurs d montre l int r t le plus important pour les huiles essentielles ce qui est rapprocher de leur activit professionnelle susceptible de valoriser et transformer ce type de produit Les agriculteurs sont suivis des cat gories 2 et 3 des entrepreneurs et des cadres ce qui tend montrer l int r t des cat gories in
27. B TUDE DE MARCH x X X X k X kax UNION EUROP ENNE tude r alis e par Mehdi Khodjet El Khil TABLE DES MATI RES E A INTRODUCTION EA E E A E E O E N EET IE 3 mb CES AULES ESS ENTIEELES sieniniai EE EEEE ENA e E ES 4 TOIA ON ene E E E E que 4 2 Les Parties de la plante utilis es Le Todd 4 3 Les Proc d s de API a nn a eses endea N 4 4 Composition chimique ou Ch motype demon Pre 5 5 Qualit des huiles essentielles ss 6 6 Normes Lab ls CO a A EE EAI 6 7 Domaines d applications des huiles essentielles 7 E C RAPPEL DE LA R GLEMENTATION sssssssssssssesresesresesresterestsresteresresesrerrsresreresreresresesreseses 9 L Un monopole deS DAMES E re E EIEE EEEE 9 2 Classification tiquetage et emballage eeesseeerrissesrrirssssrrrirsserrrirrsssrrrissssrrrreessens 10 3 Huiles essentielles T MSN a 12 4 Huiles essentielles et produits cosm tiques ssssssssseeeerrerresssssesesrerrrrrrrrirrresesssseereren 12 5 Ar mes et compl ments alimentaires sseesseecesessssseserrrrrssesrrerrrresrssrerreerrrssserrerrreerresees 14 0 Dino ee T EE 15 E D LE MARCH GUYANAIS DE LA CONSOMMATION D HUILES ESSENTIELLES 16 1 introductionet informations Generales sin nd nn 16 2 LeS Modes de consormiNa NOT ie ceert 17 3 M canisme de choix et crit res d achat ssdesssenssssnseneernersseememtisdieenmne 21 4 Lole e
28. CRIT RES D ACHAT Lieux d achats privil gi s En pourcentage des avis exprim s Pharmacie Commerces specialis Voyage Production locale Grandes surfaces Internet Foire march Correspondance 0 10 20 30 40 50 60 Le lieu privil gi de l achat est sans aucun doute les pharmacies 50 2 car les officines offrent le cadre id al pour la commercialisation des huiles essentielles notamment par la pr sentation le conseil les indications et la posologie fournis par le personnel ad quat En second lieu se positionnent les commerces sp cialis s notamment les grandes enseignes type Occitane etc 4 COFFRE EN GUYANE FRAN AISE L offre en Guyane d huiles essentielles est principalement constitu e de produits d importation et elle est principalement propos e par les pharmacies les commerces sp cialis s les grandes enseignes et dans une moindre mesure les offres locales de services cosm tiques et bien tre A l heure actuelle la fili re de production des huiles essentielles est mergente en Guyane Elle est repr sent e par quelques petites unit s de production qui se limitent une activit artisanale La production et la transformation en Guyane de plantes aromatiques et m dicinales PAM se limitent un faible nombre d op rateurs constitu s de quelques petites ou tr s petites entreprises des artisans et des associations d exploitants agricoles La transformation des plantes s ch es et d huil
29. Linalol n CAS 78 70 6 5 Eug nol n CAS 97 53 0 19 Benzoate de benzyle n CAS 120 51 4 6 7 hydroxycitronellal n CAS 107 75 5 20 Citronellol n CAS 106 22 9 7 Isoeug nol n CAS 97 54 1 21 a hexylcinnamald hyde n CAS 101 86 0 8 2 pentyl 3 ph nylprop 2 ne 1 ol n CAS 101 85 9 22 R p mentha 1 8 di ne n CAS 5989 27 5 9 Salicylate de benzyle n CAS 118 58 1 23 Oct 2 ynoate de m thyle n CAS 111 12 6 10 Cinnamald hyde n CAS 104 55 2 24 3 m thyl 4 2 6 6 trim thyl 2 cyclohex ne 1 yl 3 but ne 11 Coumarine n CAS 91 64 5 2 one n CAS 127 51 5 12 G raniol n CAS 106 24 1 25 Evernia prunastri extraits n CAS 90028 68 5 13 4 4 hydroxy 4 m thylpentyl c 26 Evernia furfuracea extraits n CAS 90028 67 4 yclohex 3 necarbald hyde n CAS 31906 04 4 TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE RE Cette obligation d tiquetage concerne les produits cosm tiques qui contiennent plus de gt 10 ppm de l une quelconque de ces 26 substances pour les produits non rinc s gt 100 ppm de l une quelconque de ces 26 substances pour les produits rinc s Les substances concern es sont des substances qui peuvent exister l tat naturel mais qui peuvent tre obtenues galement par synth se Ainsi 16 substances parmi les 26 identifi es peuvent tre pr sentes l tat naturel par exemple l huile essentielle de r
30. MATION DES M NAGES L INSEE fournit deux indicateurs qui valuent la consommation des m nages prix courant et l volution des prix pour le march fran ais Si la moyenne de la production fran aise diminue depuis 2001 on constate que sur la m me p riode les prix la production suivent une tendance l augmentation Cette inflation des prix de production fait suite une p riode de stagnation tal e sur quinze ans entre 1986 et 2001 Indice de prix de la production de l industrie fran aise pour le march fran ais d Huiles essentielles Prix de march CPF 20 53 Huiles essentielles R f rence 100 en 2005 Source INSEE 140 130 120 ENO 110 A 100 AT 90 e sc spssret PT 4 70 La 60 50 7 Les prix de production d huiles essentielles pour le march Consommation effective des m nages Valeur en euro courant pes pee fran ais ont connu deux grandes p riodes d inflation La N premi re pr c de l ann e 1986 et la seconde s l ve 40 d augmentation entre 2000 2011 Entre 2005 et 2013 l inflation est de 20 Pour les ann es 2000 et 2001 seulement les prix ont Millions kh bi Co n a 574KE an progress de 16 8 8 La consommation des m nages connait une progression quasi 4 lin aire en moyenne de 574K an entre 1980 et 2009 Les 2 donn es collect es par l INSEE sont non d finitives pour 2008 et
31. Millions scenario haut scenario m dian scenario bas Les pr visions de l volution du march guyanais de la consommation d huiles essentielles l horizon 2014 peuvent tre affin es avec les sc nario d taill s par l INSEE de la f condit et des migrations pour le territoire guyanais Gr ce aux donn es suppl mentaires le sc nario m dian pour le march guyanais de la consommation d huiles essentielles a pu tre encadr par les diff rentes tendances de f condit et de migration anticip es par l INSEE Evolution du march guyanais de consommation d huiles essentielles selon les pr visions de population par l INSEE pour 2040 5 un scenario haut 4 oo Migrations hautes 3 D F condit haute Central scenario 2 m dian o F condit basse 1 z ra Migrations basses o scenario bas 0 4 A 9 ps D H A 9 n w AA O Pharmacies de Guyanes N ve N Ne LT LU 4 S 5 t Y Ne 0 F a O 7 O o TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Es En impl mentant ainsi les sc narios d taill s de l INSEE pour anticiper l volution du march guyanais des huiles essentielles on peut estimer qu l horizon 2040 le march pourrait atteindre au minimum 2 millions d euros et raisonnablement d passer 3 millions d eu ros Le sc nario Haut le plus optimiste fait tat d un march sup rieur 4 5 millions d euros Pour atteind
32. a arborescens L V ch nopode vermifuge Chenopodium ambrosioides L et Chenopodium anthelminticum L V hysope Hyssopus officinalis L M moutarde jonciforme Brassica juncea L Czernij et Cosson M rue Ruta graveolens L M sabine Juniperus sabina L VW sassafras Sassafras albidum Nutt Nees V sauge officinale Salvia officinalis L V tanaisie Tanacetum vulgare L M thuya Thuya plicata Donn ex D Don M thuya du Canada ou c dre blanc Thuya occidentalis L et c dre de Cor e Thuya Koraenensis 2 CLASSIFICATION TIQUETAGE ET EMBALLAGE Les r glements et les directives europ ens pertinents pour la mise en oeuvre de la l gislation pour la classification l tiquetage l emballage et la r alisation de Fiches de Donn es de S curit FDS des huiles essentielles figurent dans la liste suivante gt REACH R glement CE n 1907 2006 modifi en particulier par le r glement UE n 453 2010 en ce qui concerne les FDS gt CLP R glement CE n 1272 2008 gt Directive substances dangereuses Directive 67 548 CEE gt Directive pr parations dangereuses Directive 1999 45 CE gt Directive agents chimiques Directive 98 24 CE gt Limites d exposition professionnelle Directives 2000 39 CE 2006 15 CE et 2009 161 UE gt Protection des travailleurs contre les risques li s l exposition des agents canc rig nes ou mutag ne
33. aires pour la protection des cultures et des r coltes Ces propri t s sont galement appr ci es dans le secteur de la pr vention de la sant publique pour la lutte contre le vecteur du paludisme et de la dengue le moustique Par ailleurs ces propri t s sont galement recherch es pour la protection du bois et des constructions contre l action de termites TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 8 En France la r glementation applicable aux huiles essentielles destin es la consommation d pendent de l utilisation pr conis e et des dispositions g n rales des codes de la sant et de la consommation chaque type d usage se rapporte une r glementation sp cifique qu il convient de respecter selon la destination du produit La derni re enqu te men e en 2014 par la DGCCRF avait pour objet de v rifier la pr sentation l tiquetage la nature et l usage des huiles essentielles mises sur le march des fins cosm tiques Le taux d infraction relev s l ve 81 Afin de laisser au consommateur le choix de l usage d une huile essentielle de nombreux professionnels ne d finissent aucune utilisation pour leur produit Cependant compte tenu de leur toxicit les huiles essentielles peuvent pr senter un risque pour le consommateur d autant plus lev que leur destination et les pr cautions d emploi ne sont pas clairement indiqu es sur leur tiquetage En vue d assurer la protection et l inf
34. aromatisante est susceptible de pr senter un danger pour la sant publique Une des premi res tapes tait la publication du R pertoire des substances aromatisantes utilis es dans la Communaut europ enne Il a t publi en 1999 D cision 1999 217 CE de la Commission du 23 f vrier 1999 modifi e portant adoption d un r pertoire des substances aromatisantes utilis es dans ou sur les denr es alimentaires tablie en application du r glement CE n 2232 96 du Parlement europ en et du Conseil L valuation des substances n est pas termin e mais certaines substances ne r pondant pas aux crit res g n raux d utilisation des substances aromatisantes fix s dans l annexe du r glement CE n 2232 96 ont t supprim es de la liste par exemple les substances suivantes consid r es dans les avis mis par le comit scientifique de l alimentation humaine comme tant g notoxiques le m thyleug nol et l estragole D cision 2002 113 CE du 23 Janvier 2002 Le Conseil de l Europe a mis des recommandations relatives l emploi de sources de mati res aromatisantes naturelles Le Livre bleu 3 dition Substances aromatisantes et substances aromatisantes d origine naturelle publi en 1981 comporte gt une liste de principes actifs limiter dans les denr es alimentaires gt une liste de sources de mati res aromatisantes naturelles avec indication des principes actifs qu elles contiennent gt
35. cueillies selon l ge le sexe et la cat gorie socioprofessionnelle pour les rendre proportionnelles au r f rentiel fourni par l INSEE La m thode utilis e pour ajuster les donn es de l tude au r f rentiel de l INSEE consiste redimensionner les donn es brutes pour chaque cat gorie en respectant les proportions fix es par l INSEE Dans un premier temps le d nombrement des sond s pour chacune des cat gories et les d penses moyennes correspondantes a t ajust la pyramide des ges fournie par l INSEE pour l ann e 2013 Les donn es brutes de l tude ont t multipli es par les proportions de la pyramide des ges de l INSEE pour les ajuster au r f rentiel Dans un second temps les donn es ajust es la pyramide des ges ont t ajust es de la m me mani re la r partition des cat gories socioprofessionnelles puis au sexe selon le r f rentiel de l INSEE pour l ann e 2010 l ann e 2013 n tant pas disponible Ainsi les donn es brutes de d penses de notre enqu te ont t labor es pour les ajuster aux r f rentiels de l INSEE et pour pouvoir tre consid r es comme repr sentatives de la population guyanaise dans ses trois principales composantes ge sexe et cat gorie socioprofessionnelle Une fois les donn es ajust es aux r f rentiels de l INSEE la moyenne annuelle des d penses susceptibles d tre r alis es par la population guyanaise a pu tre estim e pour l ann e 2013
36. d s par cat gorie socio professionnelle et sexe 5 Employ s 8 Autres personnes sans activit professionnelle 4 Professions Interm diaires 3 Cadres et professions intellectuelles sup rieures Population guyaniase par cat gorie socioprofessionnelle et genre en 2010 source INSEE 2014 1 Agriculteurs exploitants 2 Artisans commer ants et chefs d entreprise 7 Retrait s Autres sans actiit professionnelle m Employ s 6 Ouvriers 127 Ouvriers Eo Professions intenm diaires 0 5 10 15 Retrait s u Hommes B Femmes Artisans commer ants chefs d entreprise laai Cadres professions intellectuelles sup rieures LE Agriculteurs exploitants I 00 100 200 10 A00 s00 Hommes B emmes De la m me mani re toujours en raison du sondage al atoire de la population guyanaise l tude obtient en donn es brutes une r partition par cat gorie socioprofessionnelle et sexe diff rente du r f rentiel de l INSEE pour l ann e 2013 Les femmes sont majoritairement repr sent es pour toutes les cat gories socio professionnelles sauf les Ouvriers pour laquelle aucune femme n a t interrog e Les employ s 29 9 et les personnes sans activit professionnelle 14 9 ont le plus particip au sondage TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 23 Pour valuer le march guyanais partir des donn es brutes de l tude il a t n cessaire d ajuster les donn es de d penses re
37. diatement perceptibles par le consommateur sans un avertissement ad quat Par cons quent il incombe au responsable de la mise sur le march d une huile essentielle d informer les consommateurs sur sa fonction son mode et ses pr cautions d emploi La r glementation applicable d coule naturellement de la destination de la qualit et de la pr sentation du produit Il est noter que de nouvelles dispositions r glementaires sp cifiques ont vu le jour notamment avec la cr ation en Novembre 2013 du comit Fran ais de la Pharmacop e Plantes m dicinales et huiles essentielles l Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant ANSM 1 UN MONOPOLE DES PHARMACIES Certaines huiles essentielles font l objet de restrictions de d livrance et autorisation de vente Le Code de la Sant Publique pr cise dans l article L 4211 1 6 que La vente au d tail et toute dispensation au public des huiles essentielles dont la liste est fix e par d cret ainsi que leurs dilutions et pr parations ne constituant ni des produits cosm tiques ni des produits usage m nager ni des denr es ou boissons alimentaires appartiennent au monopole pharmaceutique e L art L512 du code de la sant publique r serve aux pharmaciens la d livrance au public de certaines essences Modifi par Loi n 98 535 du 1 juillet 1998 art 7 JORF 2 juillet 1998 Abrog par Ordonnance 2000 548 2000 06 15 art 4 JORF 22 juin 2000
38. e trop chers Aujourd hui cet engouement s est inscrit en tendance de fond d un mode de consommation part enti re Les huiles essentielles qui sont des substances naturelles extraites de plantes par un proc d n alt rant pas le caract re biologique du produit s inscrivent directement dans ce mode de consommation Ainsi les consommateurs de produits naturels ou BIO que ce soit de l alimentaire ou du cosm tique s int ressent galement au huiles essentielles et leurs qualit s Traditionnellement ancr e dans la parfumerie et la cosm tique l utilisation des huiles essentielles b n ficie galement du retour aux pratiques de phytoth rapie et de m decines douces En Guyane les Plantes Parfums Aromatiques et M dicinales PAM locales suscitent un int r t croissant de la part des institutions publiques et des groupes priv s au regard des multiples perspectives de d veloppement endog ne et durable qu elles sont susceptibles de g n rer Il est en effet commun ment admis que la Guyane rec le dans sa diversit v g tale d exception un potentiel tendu de d couverte et de valorisation de senteurs et de principes Bioactifs innovants Les secteurs industriels qui utilisent des PAM et en particulier les huiles essentielles sont nombreux On peut citer l Agroalimentaire les compl ments alimentaires les m dicaments allopathiques et hom opathiques l aromath rapie la pharmacie la cosm tique la parfumerie la d terg
39. e en Guyane et sa capacit de production d Cosm tiques et produits de soins corporels Outre la parfumerie les huiles essentielles rentrent galement dans la composition de produits cosm tiques aussi bien pour les propri t s odorif rantes mais galement pour leurs propri t s chimiques et biologiques La gamme de cosm tiques incluant des huiles essentielles dans leur composition est vaste et comporte les produits d hygi ne les gels douches les shampoings bio les savons les soins du visage et du corps les produits solaires bio les produits du hammam les soins biologiques pour enfants et b b s le maquillage etc e Agroalimentaire On peut constater que depuis plusieurs ann es des produits de l agroalimentaire contiennent des huiles essentielles dans leur formulation sous la forme d ar mes alimentaires naturels utilis s pour parfumer relever ou adoucir les aliments et les boissons L expansion de ce march a conduit les producteurs d huiles essentielles voluer en groupe Agroalimentaire et d velopper des ar mes des additifs et des compl ments utilis s dans l alimentation f Produits d entretien et d tergents Outre l avantage que les huiles essentielles parfument agr ablement elles sont aussi biocides Antiseptiques et Bact ricides elles tuent les bact ries et les emp chent de se d velopper Certaines huiles essentielles ont des propri t s compl mentaires utiles pour la maison comme les huiles es
40. e internationale europ enne ou nationale TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE FE 1 INTRODUCTION ET INFORMATIONS G N RALES Pourcentage d hommes et de femmes sond s D o A L tude du march guyanais de la consommation d huiles essentielles a t men e gr ce 100 un questionnaire soumis 294 personnes sond es interrog es al atoirement parmi la population guyanaise l occasion des foires salons march s et sur les lieux publics des 80 villes de Cayenne Matoury R mire Kourou Saint Laurent et St Georges 211 femmes et 83 hommes ont particip au questionnaire Les femmes ont t les plus r ceptives au 60 sondage et la th matique des huiles essentielles Elles se sont souvent exprim es pour le couple ou pour la famille les hommes ayant pr f r laisser la parole leur conjointe 40 Le sondage tal sur une ann e a pu s tendre l ensemble du littoral guyanais Sur les 294 Sond s une majorit de 66 7 r sident dans l ile de Cayenne un peu moins d un 20 quart 21 8 r sident Kourou et Saint Laurent enfin 11 5 des sond s repr sentent le reste du littoral guyanais 0 Bi Un homme E Une femme R partition des communes de r sidence CODE COMMUNE a 97300 Cayenne so 97354 R mire Montjoly 30 97320 Saint Laurent du Maroni 97351 Matoury 20 sis 97310 Kourou 10 97355 Macouria 97360 Mana 0 97
41. emmes et ce pour toutes les cat gories d ge et socioprofessionnelles L utilisation m dicinale des huiles essentielles par les guyanais supplante les utilisations cosm tiques et la parfumerie des utilisations secondaires Ce r sultat illustre d une certaine mani re l implantation locale encore forte de la phytoth rapie et de la pharmacop e traditionnelle Le conditionnement pr f r des consommateurs guyanais est le flacon classique en verre ambr avec un compteur de gouttes qui leur permet de r aliser par eux m me des m langes m dicinaux ou cosm tiques ou bien de recharger leur diffuseur atmosph rique ou am liorer leurs produits de m nage En Guyane les cat gories socioprofessionnelle qui consomment le plus d huiles essentielles sont les employ s les artisans et les entrepreneurs les professions intellectuelles et les retrait s Consid rant la forte valeur ajout e des huiles essentielles l augmentation des co ts de productions le prix de vente pourrait en Guyane se r v ler tre un frein la consommation La pharmacie est le lieu privil gi pour l achat car il est possible d y obtenir des conseils d utilisation et de posologie Avec les pharmacies les commerces sp cialis s constituent l essentiel de l offre guyanaise de distribution d huiles essentielles Si le commerce en ligne s est taill une place importante du march fran ais et europ en ce mode de consommation ne s est pas encore impos en Guyane Les
42. ence et aussi les biocides les insecticides les produits v t rinaires et l alimentation animale La diversit des secteurs utilisateurs de PAM et la complexit de la chaine d laboration des produits finis ne permettent pas selon FranceAgrimer d avoir un suivi pr cis d indicateurs de consommation L INSEE a par ailleurs suspendu l ann e 2009 la s rie de donn es statistiques de la consommation effectives des m nages fran ais d huiles essentielles En France m tropolitaine Le chiffre d affaires de la production de PAM est estim 85 millions d euros Ces plantes sont souvent incorpor es dans des produits finis forte valeur ajout e Aussi le chiffre d affaires de la fili re tous secteurs confondus a t estim plus de 4 milliards d euros en 2007 La France d tient un quasi monopole de production de Lavandin dont 80 de l huile essentielle est export e vers l Europe les tats Unis et l Asie Par contre les secteurs des plantes aromatiques et m dicinales subissent la concurrence des productions trang res notamment import es d Europe de l est d Afrique du nord de Turquie et plus r cemment de l Inde Pour ces pays producteurs les march s fran ais et europ ens constituent les principaux d bouch s En Guyane Fran aise Le Bois de Rose Aniba rosaeodora a occup par le pass une place historique dans l conomie locale gr ce l exportation de l huile essentielle destination de la parfumerie essentielle
43. es ex jasmin rose Les parfums sont extraits par contact avec une mati re grasse qui est ensuite lav e l alcool pur Apr s vaporation de l alcool on obtient une absolue l extraction par solvant est une technique utilis e pour extraire certaines mol cules non entra nables par la vapeur L utilisation des solvants permet aussi d obtenir des extraits plus complets en m tabolites secondaires Ces solvants sont par la suite limin s pour obtenir soit des concr tes pour de la mati re v g tale fraiche soit des r sino des pour de la mati re v g tale s che Les solvants organiques utilis s se doivent d tre d pourvus de toxicit et facilement liminables et recyclables Les plus usuels sont l hexane l thanol l ac tate d thyle Le dichlorom thane et le benz ne sont d sormais interdits pour ce type d emploi l extraction au CO2 supercritique est un proc d o le CO2 est utilis comme fluide vecteur et qui permet d obtenir des huiles essentielles ar mes fragrances et ingr dients actifs sans r sidus de solvants Lorsque le CO2 est maintenu dans des conditions particuli res de haute pression ou de temp rature il atteint un tat de la mati re interm diaire entre celles des liquides et celles des gaz L tat supercritique du CO2 est obtenu en levant sa pression plus de 74 bars et en contr lant sa temp rature plus de 31 C Dans ces conditions le CO2 atteint son point critique au del du
44. es d huiles essentielles de lavandins et de lavandes sur la p riode 2000 2010 Source France AgriMer 2010 Graphique 2 droite Autres productions d huiles essentielles fran aises en tonnes Estimations 2010 Source France Agrimer Quimdis 2010 La France produit galement d autres huiles essentielles partir du cypr s de la menthe de la sauge sclar e du romarin du thym dumyrte du petit grain et du gen vrier originaires de Provence La camomille provient de la vall e de la Loire tandis que le g ranium et le v tiver bourbon proviennent de l le de la R union Mayotte produit l huile essentielle d Ylang Ylang dans un march domin par Madagascar Depuis 2008 on observe une tendance baissi re dans les volumes d origine fran aise trait s l exportation Certaines cultures telles que la fleur d oranger sont destin es tre progressivement abandonn es au profit du premier producteur mondial la Tunisie En 2008 la France est consid r e leader europ en de la production de PPAM Bio avec une couverture de surface cultiv e de 15 l chelle Europ enne et 0 1 l chelle nationale repr sent e par 3600 exploitations m tropolitaines ayant d clar exploiter 33 000 ha de plantes parfum aromatiques et m dicinales ONIPPAM Moyenne annuelle de la production industrielle Fabrication d huiles essentielle Source INSEE 2014 base 2010 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 i i
45. es essentielles demeure mergente et n est actuellement pas en mesure de satisfaire la forte demande locale ou nationale de produits innovants issus de la flore amazonienne Les principaux intervenants de la fili re PAM de Guyane sont les suivants gt L Organisation des Fili res Plantes Aromatiques et M dicinales De Guyane O F P A M G Association loi 1901 affiliation l I T E I P M A I et agr ment O N I P P A M 97320 Saint Laurent du Maroni gt Association Rurale Agricole de Guyane A R A G Groupement d exploitants agricoles agriculture biologique et raisonn e des plantes patrimoniales de Guyane gt Association MAMA BOBI Pharmacop e et th rapies traditionnelles 97320 Saint Laurent du Maroni gt La Soci t Coop rative Agricole BIOSAVANNE Coop rative d agriculteurs biologiques 97315 Sinnamary gt Association Bois de Rose de Guyane fran aise B R G F en cours de cr ation Groupement de producteurs de Bois de Rose de Guyane gt Christophe Couturier Sinnamary Producteur transformateur et n gociant d huiles essentielles de Bois de Rose de Guyane gt EARL GDP Fr deric le Corre Roura Plantes s ch es pices et aromates Huiles essentielles et autres produits base de PAM gt NATURE AMAZONIE Transformation et n goce de produits naturels issus de la flore amazonienne gt Guyar mes Sarl Production de PAM et aromates Transformation d huiles essentielles extraits plantes s ch
46. exploitations priv es peu nombreuses r centes et parfois historiques Une petite dizaine de producteurs priv s associent aujourd hui leurs int r ts par la fondation de l association Bois de Rose de Guyane fran aise Elle comprend des producteurs des transformateurs et des n gociants de Bois de Rose de Guyane que ce soit des entreprises des associations ou des particuliers Le premier objectif de l association est de se doter d une charte de bonnes pratiques et garantir l exploitation durable la qualit la tra abilit ainsi que la protection de l appellation et l origine g ographique des produits de ses membres La production de PAM reste aujourd hui le fait des cultures vivri res en abattis qui associent les plantes aromatiques et m dicinales aux autres cultures traditionnelles Pourtant nombreux sont les agriculteurs en activit favorables la diversification de leurs cultures et l association de PAM En Guyane les surfaces agricoles occup es par les PAM sont peu tendues et ne suffisent pas approvisionner r guli rement des unit s de transformation de plantes s ch es d huiles essentielles ou d extraits Plusieurs productions et op rations de cueillette sont n cessaires pour parvenir une production d huiles essentielles valuables en Kg Ce d ficit de production agricole de PAM est le premier facteur limitant de la production d huiles essentielles et la premi re raison des ruptures d approvisionnement voir la cons que
47. ibution d huiles essentielles Dans ce domaine la culture m diatique le Web pour la promotion et la commercialisation d huiles essentielle est devenue incontournable Ces r sultats peuvent galement indiquer que les pharmacies interviennent surtout pour le premier achat d une huile essentielle car il y est plus ais d obtenir des conseils d utilisation et de posologie sp cifiques un usage et ou une propri t TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 26 1 LA PRODUCTION FRAN AISE La France concentre la majorit de la production d huile essentielle de lavande et de lavandin qui repr sente 60 de la production europ enne La production d huile essentielle tant un domaine ultra concurrentiel la France doit faire face la comp titivit des productions espagnoles du bassin m diterran en et celles des pays de l Est Bulgarie Ukraine Moldavie 1000 eA r Ia Petitgrain Lime lasmin orandiflorurn Rose centifolia D V tirer Bourbenn Gen vrier 100 Myrte i HE Lavandin tous Fleur d Oranger types en tonnes Violette E HE Lavande tous Saor types en tonnes Ey 10 4 nities un ste HE Lavande AOC G ranium Bourbon en tonnes Sang Romarin sauge sclar e i trr Menthe O Ed m n eh o M Cypr s D Se SO Se DOD Fr D O O O O G So EU OCT ET I EN PT G I 4 I 6 1 2 3 4 5 5 7 H 3 i Graphique 1 gauche Production en tonn
48. iles essentielles est constitu e d un squelette hydrocarbon formant une cha ne plus ou moins longue Sur ce squelette de base est souvent pr sent un ou plusieurs sites fonctionnels semblables ou diff rents La majorit de ces sites portent un ou plusieurs atomes d oxyg ne O d autres sites portent des groupes fonctionnels azot s N ou soufr s S Les huiles essentielles sont principalement constitu es de compos s organiques de la famille des terp nes De nombreux terp nes sont des hydrocarbures mais des compos s oxyg n s tels que des alcools des ald hydes esters ethers ou des c tones terp no des sont galement pr sents Leur bloc de construction est l isopr ne d hydrocarbures CH2 C CH3 CH CH2 r gle de l isopr ne Wallach 1887 Les hydrocarbures terp niques ont donc les formules mol culaires C5H8 n ils sont class s selon le nombre d unit s d isopr nes 5 QUALIT DES HUILES ESSENTIELLES Selon la pharmacop e fran aise et europ enne le contr le des huiles essentielles s effectue par diff rents essais comme la miscibilit l thanol et certaines mesures physiques indice de r fraction pouvoir rotatoire et densit relative Les caract res organoleptiques couleur et odeur sont aussi des param tres importants La meilleure carte d identit quantitative et qualitative d une huile essentielle reste cependant le profil de chromatographie en phase gazeuse permet de conna tre tr s exactemen
49. ion sp cifique aux HE en ce qui concerne leur utilisation dans les m dicaments Les sp cialit s pharmaceutiques base d HE r pondent la d finition du m dicament base de plantes Les m dicaments base de plantes sont des m dicaments dont les principes actifs sont exclusivement des drogues v g tales et ou des pr parations base de drogue s v g tale s Par cons quent les m dicaments base d huiles essentielles doivent tre conformes la r glementation r gissant ces m dicaments En particulier s ils satisfont aux crit res d finis par l ordonnance n 2007 613 du 26 avril 2007 Chapitre 1er article 2 ils doivent faire l objet d un enregistrement de m dicament traditionnel base de plantes La directive 2004 24 CE du 31 mars 2004 modifiant la directive 2001 83 CE concerne les m dicaments traditionnels base de plantes Elle couvre les produits avec le statut de m dicaments ou non pr sents sur le march des fins m dicales dans un pays de l union europ enne depuis au moins 30 ans ou depuis au moins 30 ans sur le march d un pays tiers et depuis 15 ans sur le march d un pays de l union europ enne Ces produits doivent avoir d montr leur innocuit et avoir une efficacit plausible du fait de leur usage et leur longue exp rience Les produits base d huiles essentielles r pondant ces crit res entrent dans le champ de cette directive Le comit sur les m dicaments base de plante
50. it aussi tre les premi res b n ficier du d veloppement de la production de la transformation et du n goce des PAM et d huiles essentielles de Guyane TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE 34 La Guyane fran aise qui volue au sein du march fran ais et europ en se conforme d une part aux dispositions r glementaires respectives et affronte d autre part les contraintes conomiques et financi res qu imposent les march s dans les m mes circonstances Les indices de prix la production pour le march fran ais ou ext rieur ainsi que ceux des prix l importation ou l exportation s inscrivent tous dans une dynamique haussi re sur les derni res ann es Cette inflation constat e des prix pourrait stimuler la comp titivit de la Guyane fran aise mais ne peut cependant pas tre suffisante pour dynamiser une fili re Le contexte ultraconcurentiel globalis et parfois historique de la production mondiale d huiles essentielles comme la proximit avec le Br sil limitent les facult s de la Guyane p n trer ce march De mani re s affranchir en partie des contraintes de prix et co ts de production qu imposent les march s la Guyane doit se reposer sur le potentiel d innovation consid rable dont elle dispose avec de sa diversit v g tale amazonienne Bien que la France domine une partie de la production mondiale pour certaines huiles essentielles la production moyenne fran ai
51. ive r duction de l indice des prix jusqu en 2013 Indice du prix d importation de produits industriels Toutes zones CPF 20 53 Huiles essentielles Base 2010 Source INSEE 200 180 160 140 120 100 Si les prix l exportation ont subi un progressif tassement partir de 2011 les prix l importation ont quant eux poursuivi leur tendance la hausse m me apr s l inflation brutale observ e en 2010 La diff rence d volution des prix l importation et l exportation accentue le r cent d ficit du solde du commerce ext rieur de la France pour les huiles essentielles TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE En Les deux cartographies des principaux pays importateurs et exportateur d huiles essentielles et r sino des pour l ann e 2012 et obtenues des statistiques de l UNCOMTRADE fournissent un aper u des changes majoritaires qui s op rent sur le march mondial Les tats unis et l Inde figurent au premier rang des exportateurs mondiaux avec des changes sup rieurs 281 millions d euros La France la Chine le Br sil l Argentine l Allemagne et le Royaume Uni se positionnent au second rang dont les changes sont compris entre 112 millions et 281 millions d euros 8 gt 4 Greenland F d ration de Russie Ukraine Kazakhstan taha 3 Turquie Marge Iraq Alg rie Libye Egypte Mali Ni I Tchads udan Nig ria Ethiopre Tg 5e Angol
52. les de cuisine REACH impose aux entreprises produisant des substances chimiques de r aliser une Fiche de Donn es de S curit FDS pour tous leurs produits contenant au moins 1 d une substance pr sentant un danger pour la sant ou l environnement La FDS ainsi que l tiquette doit contenir les pictogrammes indiquant le type de risque nocif dangereux pour l environnement toxique corrosif irritant Cela a pour but d assurer un niveau lev de protection de la sant publique et de l environnement ainsi qu renforcer la comp titivit du secteur des substances chimiques et l innovation Par ailleurs les industriels doivent enregistrer l Agence europ enne des produits chimiques les substances qu ils fabriquent ou importent en quantit sup rieure 1 tonne an L agence examine et contr le la conformit de l enregistrement et value les substances afin de d finir leur classe de risque pour l environnement et ou la sant humaine Si la substance est d clar e sans risque elle peut tre utilis e sans autorisation La substance pr sentant des risques ma tris s utilis s sous conditions sera soumise autorisation d livr e par la commission Enfin pour la substance qui pr sente un risque certain sa fabrication et son utilisation seront limit es voire interdites I est pr conis que la substance risque doit alors tre remplac e par une substance de substitution Pour accompagner les entreprises dans leurs d
53. liquent galement dans les changes internationaux Le palmar s des principaux importateurs et exportateurs d huiles essentielles pour l ann e 2012 publi en 2014 par l INSEE renseigne sur les principales entreprises qui op rent sur les march s ext rieurs En 2012 VMANNE amp fils suivi de ROBERTET PALMAR S 2012 INSEE 2014 figurent aux premi res positions du palmar s des IMPORTATEURS EXPORTATEURS importateurs et exportateurs d huiles essentielles En France dans un contexte de d localisation v MANE FILS vV MANE FILS de baisse de la production moyenne ainsi que d augmentation des prix de production les ROBERTET SA ROBERTET SA principaux op rateurs fran ais ont su se maintenir TAKASAGO EUROPE SOC CHARABOT SA aussi bien sur le march fran ais que sur les march s ext rieurs H REYNAUD FILS TAKASAGO EUROPE BIOLANDES SA H REYNAUD FILS SOC CHARABOT SA ARGEVILLE S A FIRMENICH GRASSE BIOLANDES SA BONTOUX EXPRESSIONS PARFUMEES EXPRESSIONS PARFUMEES FIRMENICH GRASSE SOC NIEL JEAN BONTOUX TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE EJ 4 LE COMMERCE EXT RIEUR DE LA FRANCE Historiquement exc dentaire le solde du commerce ext rieur de la France est d ficitaire depuis son premier renversement en 2001 et de mani re continue depuis 2005 Or la France est historiquement le pays producteur et consommateur de Parfums qui s exportent travers le monde La forte consommation fran aise d huiles
54. ment En raison d une exploitation insoutenable de la ressource naturelle de l absence de programme de sylviculture p renne le Bois de Rose de Guyane est aujourd hui une esp ce menac e Class e esp ce int gralement prot g e par la France depuis 2001 et inscrite l annexe Il des esp ces prot g es de la convention internationale de Washington CITES depuis 2010 le Bois de Rose a cess d tre exploit en Guyane Sous l impulsion des politiques de d veloppement favorables la valorisation de la Biodiversit guyanaise une fili re autoris e Bois de Rose de Guyane merge aujourd hui dans un cadre agricole et conomique durable L objectif de l tude est d apporter aux producteurs de PAM ou d huiles essentielles des informations d ordre r glementaire et une analyse des march s guyanais et fran ais de la consommation d huiles essentielles L tude du march de Guyane a t men e gr ce la participation de 296 personnes qui ont t interrog es sur le littoral Une enqu te compl mentaire a t men e aupr s des pharmacies de Guyane Afin de remettre la Guyane dans le contexte des march s fran ais et europ en une analyse des bases de donn es de l INSEE d EURSTAT et de l UNCOMTRADE a t r alis e TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE E Les produits concern s par cette tude sont les huiles essentielles extraites de plantes par hydrodistillation Elles sont en g n ral
55. n Guyane ancal a T ER TEEEE SE RAN 21 D RSA A 22 CL MARS SA E E E E EE E 23 EE LAMAR H RNCS a 27 Egen OR r A E E E A E E T 27 2 Prix du march fran ais et consommation des m nages eessssssssieseeressssssrreeresss 28 3 Chiffre d affaire et palmar s des entreprises fran aises cessere 29 de commerce ext rieur de la FANS a 30 m F APER U DU MARCH MONDIAL EN 2012 ne 32 EG SOTTI SE ETDISCOSSIONS inre n E EE 33 TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE pa L engouement du grand public pour les produits naturels et le consommer BIO qui s est traduit par la diversification des m dias d informations et de l offre commerciale en particulier sur Internet ne s est pas d menti en Europe et en notamment en France Pour les cosm tiques le magazine UFC que choisir affirmait d j en 2008 que La vague du bio n a cess de grossir avec un rythme de 30 40 de croissance par an D apr s la 11 me dition du Barom tre Agence BIO CSA 2014 les Fran ais n ont jamais t si nombreux consommer des produits BIO Ils sont d sormais pr s d un sur deux 49 consommer bio au moins une fois par mois Plus du quart des Fran ais consomment des produits BIO chaque semaine et 9 tous les jours Selon l INSERM Globalement en 2013 les produits BIO sont per us comme tant meilleurs pour la sant 69 9 et pour l environnement 83 7 51 des r pondants les consid rent comm
56. nce d chec de porteurs de projets Pour les producteurs d huiles essentielles l anticipation de l approvisionnement en mati re v g tale que ce soit par l agriculture ou la cueillette est un facteur inconditionnel au maintien durable de l activit L utilisation depuis des si cles des huiles essentielles en cosm tique s explique par les propri t s biologiques qu elles rec lent Cependant certaines d entre elles peuvent r v ler une toxicit qui peut tre redoutable en raison de leur passage par voie transdermique et de leur impact sur certaines cibles de l organisme Les utiliser bon escient est de r gle et la question de l valuation du risque li leur emploi se pose Le vide juridique concernant les huiles essentielles qui pr valait encore il y a quelques ann es en France et en Europe est en passe d tre combl par l apparition de r glementations sp cifiques telles que l largissement de la l gislation europ enne REACH initialement d volue aux mol cules chimiques de synth se et qui s est tendu aux substances chimiques naturelles Le r glement REACH est un ambitieux programme de la communaut europ enne qui se dote ainsi des outils techniques et r glementaires pour s curiser et contr ler l usage des substances chimiques REACH impose aux entreprises de r aliser une Fiche de Donn es de S curit FDS pour tous leurs produits contenant au moins 1 d une substance pr sentant un danger pour la sant ou l envi
57. nt des substances chimiques valuer les risques r sultants de leur utilisation et prendre les mesures n cessaires pour g rer tout risque identifi La charge de la preuve de la s curit des substances chimiques fabriqu es ou commercialis es appartient l industrie REACH peut se traduire par Enregistrement Evaluation et Autorisation des produits chimiques est un r glement europ en entr en vigueur en 2007 en France et dans les DOM sans qu il ne soit requis une transcription en droit fran ais Le but est de s curiser la fabrication et l utilisation des substances chimiques dans l industrie europ enne Il s agit de recenser d valuer et de contr ler les substances chimiques fabriqu es import es mises sur le march europ en Un des objectifs fix s est de recenser plus de 30 000 substances chimiques ainsi que leurs risques potentiels l horizon 2018 L Europe se dote ainsi d outils juridiques et techniques pour pr venir les risques li s aux substances chimiques et encadrer leur usage TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE EU Toutes les substances chimiques sont concern es y compris les substances naturelles comme les huiles essentielles les substances organiques solvants et les m taux plomb nickel Ces substances peuvent tre l tat brut dilu dans des m langes comme dans les peintures ou entrer dans la composition d objets par exemple les meubles les textiles ou les ustensi
58. ologiques et physico chimiques des huiles essentielles sont galement tr s diversifi es et s appliquent de nombreux domaines tels que la parfumerie les industries pharmaceutiques cosm tiques bien tre et soin corporels agroalimentaire biocides pesticides insecticides larvicides produits m nagers et d entretiens etc La perspective de la cr ation de l Universit de Guyane rend r aliste le renforcement des unit s de recherche locale dans le domaine des biotechnologies afin de g n rer des applications techniques et industrielles et offrir des d bouch s commerciaux aux producteurs et transformateurs de PAM Il existe quelques unit s d hydrodistillation d huiles essentielles en Guyane dont les deux principales r f renc es en activit s sont celle de monsieur Christophe Couturier et celle de la Sarl Guyar mes Monsieur Christophe Couturier est le principal producteur et transformateur d huile essentielle de Bois de Rose de Guyane Aniba rosaeodora L approvisionnement en mati res premi res provient de ses sylvicultures priv es et autoris es pour cette esp ce prot g e La Sarl Guyar mes propose d autres huiles essentielles telles que ATOUMO Alpinia zerumbet Bouton d Or Sphagn ticola trilobata Ti Bomb Piper marginatum etc Les plantes distill es sont issues de l agriculture conventionnelle ou biologique ou encore de la cueillette en milieu naturel Aujourd hui la sylviculture de Bois de Rose fait l objet d
59. on du comit fran ais de pharmacop e Plantes m dicinales et huiles essentielles et la mise en place de la nouvelle r glementation europ enne Registration Evaluation Autorisation ans Restriction of Chemicals REACH L Arr t du 6 f vrier 2001 fixe la liste des substances qui ne peuvent entrer dans la composition des produits cosm tiques JORF n 46 du 23 f vrier 2001 page 2948 TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Fa Parmi les listes de substances interdites dans les produits cosm tiques il faut citer gt d une part les plantes dont l usage est prohib quel que soit leur fonction gt d autre part les plantes et leurs compos s d origine naturelle dont l usage est prohib pour une fonction donn e comme pour les ingr dients de parfum aux num ros d ordre 423 451 et 1133 1136 Arr t du 22 janvier 2003 modifiant l arr t du 6 f vrier 2001 R f rence NOR SANP03202044 et Arr t du 28 novembre 2005 modifiant l arr t du 6 f vrier 2001 R f rence NOR SANP0O524379A Ainsi et par exemple le m thyl eug nol n CAS 93 15 2 est interdit dans les produits cosm tiques sauf s il s agit de m thyl eug nol naturellement pr sent dans les extraits et les huiles essentielles et sous r serve que sa concentration n exc de pas gt 0 01 dans les parfums fins gt 0 004 dans les eaux de toilette gt 0 002 dans les cr mes parfum es gt 0 001 dans les produi
60. on of the Flavor Industry L IOFI est une organisation non gouvernementale cr e en 1969 en Suisse regroupant des associations nationales et r gionales d industries de l ar me alimentaire L organisation compte galement des soci t s membres dont les suivantes V Mane Fils Firmenich Givaudan SA IFF International Flavors amp Fragrances T Hasegawa CO LTD Robertet SA Sensient Technologies Symrise Rudolf Wild GmbH amp Co Takasago Int Co L IOFI s est dot d un Code des bonnes pratiques d utilisation des ar mes et maintient jour une liste de r f rences de compos s d ar mes inoffensifs L IOFI a les m mes objectifs que l IFRA prot ger l environnement et la sant des employ s et des consommateurs mais ne s implique que dans le domaine des ar mes e L EFFA European Flavour and Fragrance Association Initialement d nomm e la cr ation en 1961 Bureau de Liaison des Syndicats Europ ens des Produits Aromatiques l European Flavour and Fragrance Association EFFA change de nom en 1991 et depuis 2009 l association concentre ses activit s uniquement sur les ar mes L EFFA a pour fonction de promouvoir et repr senter ses membres les fabricants d ar mes et de fragrances aupr s de l Union Europ enne et des Chambres Syndicales internationales EFFA s occupe du maintien de bonnes relations entre ces associations et les autorit s gouvernementales ou syndicats Elle fournit ses membres une veille r glementair
61. ondre au mieux aux exigences de la demande accrue des consommateurs de produits biologiques et naturels devant les nouvelles dispositions et devant le renforcement des l gislations europ ennes et nationales les producteurs d huiles essentielles se sont naturellement organis s L International Fragrance Association IFRA La Guyane fran aise ne d roge pas la nouvelle l gislation Toute structuration de fili re devra s adapter et se conformer une l gislation qui s adaptera r guli rement aux progr s techniques et scientifiques Ne d rogeant pas la tendance tablie en Europe et en France les consommateurs guyanais d huiles essentielles exigeants sur la qualit d montrent galement un fort int r t pour les produits issus de l agriculture biologique et ou de la production locale Selon l enqu te seul 25 6 des personnes interrog es ne consomment pas d huiles essentielles alors que 20 5 d entre elles en ont une utilisation quotidienne Ces r sultats montrent que la consommation des m nages guyanais est significative Ainsi la demande existante n est actuellement pas satisfaite par l offre locale Conscients du potentiel de leur territoire et de sa flore 81 1 des guyanais interrog s souhaitent voir s tablir une production locale d huiles essentielles De l tude il n merge pas de profil type du consommateur guyanais d huiles essentielles Cependant l enqu te met en vidence que leurs usages sont le privil ge des f
62. onn es s curis es FDS TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE Er Le r glement CLP d finit les r gles d tiquetage pour les secteurs du travail et de la consommation Les mentions l gales requises pour l tiquetage des huiles essentielles sont les suivantes gt Le nom ou la raison sociale et la ou les adresses du fabricant ou du responsable de la mise sur le march gt l indication du pays d origine gt Le contenu nominal au moment du conditionnement indiqu en masse ou en volume gt la date de durabilit minimale est inscrite la suite de la mention A utiliser de pr f rence avant fin gt Le num ro de lot de fabrication ou la r f rence permettant l identification de la fabrication gt La fonction du produit sauf si cela ressort de la pr sentation du produit gt Les pr cautions particuli res d emploi gt La composition chimique de l huile essentielle dans l ordre d croissant de leur importance pond rale Dans le cas d huiles essentielles contenant des substances risques o dangereuses les mentions d tiquetages suivantes doivent compl ter les pr c dentes gt Identificateurs du produit ou de la substance gt Pictogramme de danger s il y a lieu gt Mention d avertissement gt Mentions de danger s il y a lieu gt Conseils de prudence gt Section des informations suppl mentaires 3 HUILES ESSENTIELLES ET M DICAMENTS n existe pas de r glementat
63. ormation du consommateur la nouvelle r glementation impose aux professionnels d indiquer pour chaque huile un usage unique associ aux modes et pr cautions d emploi appropri s En fonction de son mode d utilisation chaque huile essentielle peut ainsi entrer dans une cat gorie de produits soumise une r glementation sp cifique L article L 1 1 1 1 du code de la consommation dispose que Tout professionnel vendeur de bien doit avant la conclusion du contrat mettre le consommateur en mesure de connaitre les caract ristiques essentielles du bien Parmi les caract ristiques essentielles d un bien figurent sa fonction et son mode d utilisation En outre les professionnels mettant sur le march des huiles essentielles sont soumis l obligation g n rale de s curit pr vue l article L 221 1 du code de la consommation Les produits et les services doivent dans des conditions normales d utilisation ou dans d autres conditions raisonnablement pr visibles par le professionnel pr senter la s curit laquelle on peut l gitimement s attendre et ne pas porter atteinte la sant des personnes De plus l article L 221 1 2 du code de la consommation dispose que Le producteur fournit au consommateur les informations utiles qui lui permettent d valuer les risques inh rents un produit pendant sa dur e d utilisation normale ou raisonnablement pr visible et de s en pr munir lorsque ces risques ne sont pas imm
64. ose contient dans sa composition 6 de ces allerg nes citral citronellol eug nol farn sol g raniol linalol Cette d marche de protection de la sant s inscrit dans une strat gie de pr vention puisque les 26 substances identifi es englobent des substances consid r es comme faiblement sensibilisantes 5 AR MES ET COMPL MENTS ALIMENTAIRE Les huiles essentielles sont souvent utilis es pour aromatiser les aliments et les boissons Les ar mes destin s tre utilis s dans les denr es alimentaires sont r glement s par la directive 88 388 CEE du 22 juin 1988 relative au rapprochement des l gislations des Etats membres dans le domaine des ar mes destin s tre employ s dans les denr es alimentaires et des mat riaux de base pour leur production Les huiles essentielles sont concern es par ce texte et de ce fait leur usage peut tre limit dans les denr es alimentaires e La Directive du Conseil 88 388 CEE La Directive du Conseil 88 388 CEE du 22 juin 1988 modifi e par le R glement 1882 2003 d finit gt les diff rentes cat gories d agents d aromatisation substances aromatisantes naturelles identiques aux naturelles et artificielles pr parations aromatisantes ar mes de fum e ar mes de transformation les huiles essentielles sont des pr parations aromatisantes gt les r gles d tiquetage des ar mes et en particulier l emploi du terme naturel pour la classification des substances aromatisantes
65. our ce qui concerne la modification de l annexe Illl de la directive 76 768 CEE elles ont t transpos es en droit fran ais par l arr t du 17 novembre 2004 pr cit Cet arr t pr voit qu partir du 11 mars 2005 la pr sence de certaines substances doit tre indiqu e dans la liste des ingr dients mentionn s au 8 de l article R 5131 4 du code de la sant publique lorsque leur concentration d passe un certain seuil Ces substances font partie d une liste de 26 substances identifi es comme susceptibles d entra ner des r actions allergiques de contact chez des personnes sensibilis es Cette obligation est une mesure de sant publique qui ne vise pas interdire ces substances mais informer le consommateur de leur pr sence dans le produit Cette mesure aidera d une part les praticiens en facilitant le diagnostic des allergies de contact et d autre part les consommateurs en permettant ceux qui se savent allergiques certaines de ces substances d en identifier la pr sence dans le produit et viter ainsi son utilisation Les 26 substances sont les suivantes 14 Alcool 4 m thoxybenzylique n CAS105 13 5 1 2 benzylid ne heptanal n CAS 122 40 7 15 Cinnamate de benzyle n CAS 103 41 3 2 Alcool benzylique n CAS 100 51 6 16 Farn sol n CAS 4602 84 0 3 Alcool cinnamique n CAS 104 54 1 17 2 4 tert butylbenzyl propionald hyde n CAS 80 54 6 4 Citral n CAS 5392 40 5 18
66. p rature et basse pression pour viter la d gradation des mol cules avec de l eau de source non calcaire pour viter les interactions chimiques et avec du mat riel en inox AISI 304 pour viter les r sidus d oxydation des m taux comme dans le cas des distillateurs en cuivre TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE LE CAR RCA zameen D 1 source de chaleur 1 2 eau de source s 3 vapeur d eau E 4 plantes aromatiques Se 5 vapeur d eau entra nant les mol cules volatiles E B m 6 circulation d eau froide 7 vacuation d eau chaude 6 8 Distillat huile essentielle eau florale ou Aer hydrolat Se 9 huile essentielle s par e de l eau florale dans z l un vase florentin LL z 10 r cup ration de l eau florale ou hydrolat b Expression ou pression troid L huile essentielle des agrumes par exemple se trouve dans l corce du fruit partie externe du p ricarpe Pour l extraire on utilise soit l hydrodistillation soit la technique de l expression le zeste est press froid L huile essentielle est ensuite s par e du jus par d cantation ou centrifugation c Autres principes d extraction Pour de nombreuses raisons certaines huiles essentielles ne peuvent pas tre extraites par ces m thodes La chimie moderne offre de nombreuses solutions alternatives L enfleurage ou mac ration m thode ancienne utilis e uniquement pour les fleurs fragil
67. qu elles soient consid r es tels des lipides et appel es des huiles ces substances ne contiennent aucun acide gras contrairement une huile v g tale 2 LES PARTIES DE LA PLANTE UTILIS ES Toutes les parties d une plante peuvent contenir des huiles essentielles c est le cas d Aniba rosaeodora le Bois de Rose de Guyane Il peut aussi s agir de racines Chrysopogon sp v tiver Zingiber officinale gingembre de duramen et ou aubier du bois Cedrela odorata d corce Umeria balsamifera de feuilles cymbopogon sp de fleurs ylang ylang de fruit Citrus sp de graines Foeniculum vulgare ou encore de s cr tion de d fense sp cifique due une contamination fongique comme l embl matique exemple asiatique du genre Aquilaria sp Bois d agar La teneur des plantes en huiles essentielles est faible voire infime Quelques v g taux font exception avec des rendements de distillation parfois sup rieurs 1 tel que le Bois de Rose ou le clou de girofle Dans d autres cas certaines parties de la plante contiennent moins de 0 01 d essence telles que les p tales de rose pour lesquels 4 10 tonnes de biomasse sont n cessaires pour obtenir 1 Kg d huile essentielle Cette diff rence sur le rendement des plantes aura une cons quence notable sur le co t de production et le prix de revient du produit fini Afin de leur garantir une composition 100 naturelle les plantes choisies sont sauvages ou proviennent de cult
68. quel il change d tat et adopte les propri t s physiques de densit de viscosit et de diffusivit d un fluide supercritique Cette m thode pr sente l avantage de ne pas utiliser de solvants ni de temp rature lev e 4 COMPOSITION CHIMIQUE OU CH MOTYPE Les huiles essentielles sont des m langes complexes contenant de nombreux m tabolites secondaires de plantes isolables et identifiables par de nombreuses techniques analytiques comme les chromatographies HPLC MS GC MS SPME o la RMN SFE etc Le nombre des mol cules chimiquement diff rentes qui constituent une huile essentielle est variable d une plante l autre La plupart sont compos es d une grande diversit de mol cules jusqu 500 dans l huile essentielle de Rose A c t des compos s majoritaires entre 2 et 6 g n ralement on retrouve des compos s minoritaires et un certain nombre de constituants en tr s faible quantit dites de traces Il existe quelques huiles dites mono mol culaires telles que le Bois de Rose Aniba rosaeodora la Menthe Pouliot Mentha pulegium ou la Gaulth rie couch e Gaulteria procubens qui sont constitu es presque exclusivement d une mol cule majoritaire La Sauge sclar e Salvia sclarea le Citron Citrus reticulata et le Clou de Girofle Eugenia Caryophyllus sont bi et tri mol culaires TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE E La structure chimique des compos s des hu
69. re un d veloppement de march de ce niveau la Guyane devra promouvoir largement ses Bioressources et plus sp cifiquement sa diversit v g tale ainsi que soutenir la production et la transformation de PAPAM La production d huiles essentielles et d extraits peut tre un axe de d veloppe ment pr pond rant pour le territoire s il est conduit de mani re durable en garantissant le renouvellement de la ressource Dans le cadre de l tude de march une enqu te aupr s des pharmaciens de Guyane a t men e afin d estimer la part de march que repr sente ce circuit de distribution pr f r des consommateurs guyanais apparait d apr s le compl ment d enqu te que les pharmacies couvrent au maximum un quart du march guyanais Dans les meilleurs conditions le march des pharmacies pour le commerce d huiles essentielles pourrait repr senter jusqu un maxi mum de 500 000 en 2013 2014 Selon les donn es recueillies et les estimations r alis es des produits de la vente d huiles essentielles ce march s value 393 000 en 2013 pour l ensemble des pharmacies de Guyane Ainsi la distribution des pharmacies locales en huiles essentielles repr sente environ un quart de la consommation de la population guyanaise Ces r sultats indiquent que les circuits alternatifs aux pharmacies tels que la vente par internet les commerces et services sp cialis s les foires et les v nementiels occupent une part importante dans la distr
70. ronnement TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE El En France la commercialisation destination de la consommation des m nages doit r pondre une r glementation complexe qui d pend avant tout de l usage principal associ l huile essentielle Par exemple si l usage est th rapeutique l huile doit faire l objet d une autorisation de mise sur le march AMM conform ment la r glementation r gissant les m dicaments Pour un usage en diffusion atmosph rique la r glementation qui pr vaudra sera celle r gissant les produits d hygi ne et d entretien Autre exemple de la rigidit actuelle de la r glementation seules les huiles essentielles destin es l alimentation humaine compl ment alimentaire pourront disposer des appellations Agriculture Biologique que ce soit AB pour la France ou bien la feuille verte pour la communaut europ enne parce d elles sont exclusives cet usage Par ailleurs le r glement CLP SGH impose toute personne mettant sur le march europ en une huile essentielle un tiquetage complet des flacons des huiles essentielles comprenant les mentions r glementaires d une huile essentielle ne pr sentant pas de risque pour la consommation et les mentions obligatoires suppl mentaires dans le cas d une huile essentielle ou d une substance pouvant pr senter un risque pour l environnement et la sant Face aux contraintes des march s internationaux afin de r p
71. s HMPC cr au sein de l Agence europ enne du m dicament EMEA depuis novembre 2004 tablit des monographies et une liste communautaire de plantes ou pr parations base de plantes permettant la d livrance d enregistrement des m dicaments traditionnels base de plantes sur la base de la proc dure europ enne de reconnaissance mutuelle De plus lorsqu une plante ou pr paration base de plantes est inscrite sur la liste communautaire les mentions accompagnant cette inscription s imposent aux Etats membres sans qu aucun compl ment relatif aux dossiers cliniques ne puisse tre exig 4 HUILES ESSENTIELLES ET PRODUITS COSM TIQUES L Agence fran aise de s curit sanitaire du m dicament et des produits de sant Afssaps a publi en 2008 un dossier de recommandations relatives aux crit res de qualit des huiles essentielles destin aux industriels de la cosm tique Il fait le point sur tous les d crets et lois en vigueur en France ainsi que sur les crit res de qualit les modes d obtention et la caract risation des huiles essentielles L Agence Nationale de S curit du M dicament et des produits de sant ANSM a t cr e par la loi du 29 d cembre 2011 et s est substitu e l Afssaps dont elle a repris les missions droits et obligations Elle a t dot e de responsabilit s et de missions nouvelles de pouvoirs et de moyens renforc s L ANSM tend aujourd hui jouer un r le plus important avec la cr ati
72. s au travail Directive 2004 37 CE gt Am lioration de la s curit et de la sant des travailleuses enceintes accouch es ou allaitantes au travail Directive 92 85 CEE gt quipement de protection individuelle Directive 89 686 CEE gt Classification des divers modes de transport Directives 96 35 CE et 2000 18 CE gt Transport int rieur des marchandises dangereuses Directive 2008 68 CE gt R glement relatif aux d tergents R glement CE n 648 2004 gt Protection des jeunes au travail Directive 94 33 CE gt D chets Directives 2006 12 CE et 2008 98 CE Les r glements dits REACH et CLP tant les deux textes l gislatifs fondamentaux seront d velopp s dans cette partie Les autres textes sont mentionn s titre d information compl mentaire e R glement REACH Le R glement CE N 1907 2006 UE 1998 2012 adopt le 13 d cembre 2006 est un syst me int gr d enregistrement d valuation d autorisation et de restriction des substances chimiques et institue une agence europ enne des produits chimiques REACH Registration Evaluation Autorisation ans Restriction of Chemicals Le R glement CE No 1272 2008 du parlement europ en et du conseil du 16 d cembre 2008 relatif la classification l tiquetage et l emballage des substances et des m langes modifiant et abrogeant les directives 67 548 CEE et 1999 45 CE et modifiant le r glement CE no 1907 2006 oblige les entreprises qui fabriquent et importe
73. se s inscrit quant elle dans une tendance baissi re Pour compenser cette diminution la Guyane peut jouer de son atout de se trouver sur le couvert forestier amazonien pour compl ter la production fran aise avec des PAM et d huiles essentielles innovantes Pour r pondre au mieux aux exigences r glementaires et p n trer durablement les march s les producteurs guyanais d huiles essentielles peuvent adh rer des institutions telles que l International Fragrance Association IFRA pour les ingr dients de parfumerie ou bien l International Organization of the Flavor Industry IOFI pour les ar mes alimentaires Les garanties apport es par les bonnes pratiques de ce type d organisations sont reconnues par les march s et deviennent incontournables pour faciliter les changes au niveau international TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE B MA TRISE D OUVRAGE R SEAU RURAL GUYANE Direction de l Alimentation de l Agriculture et de la For t DAAF Parc Rebard B P 5002 97305 Cayenne cedex Tel 05 94 29 63 15 Gayar mes R ALISATION GUYAROME SARL Si ge Social PK 6 5 RN2 97351 Matoury Siret 791 926 983 00010 guyaromes gmail com Tel 05 94 31 74 26 Mise en page widocr ation 2015 www wido creation com Tel 06 94 38 80 35
74. sentielles antivirales et les huiles essentielles antifongiques C est dans ces conditions que les fabricants de produits d hygi ne de m nage d entretien et de lessive soucieux des caract res cologique biod gradable et naturel de leur composition int grent de plus en plus les huiles essentielles g Insecticides Les huiles essentielles peuvent galement tre utilis es pour leurs propri t s insecticides En Guyane fran aise la famille des laurac es pr sente des essences tropicales qui contiennent des huiles essentielles aux propri t s r pulsives anti app tantes voire toxiques pour les insectes Par exemples le grignon franc Ocotea rubra pr sente un fort effet r pulsif pour deux esp ces de termite Le Bois de Rose Aniba parviflora poss de des propri t s de toxicit par contact et un fort effet anti app tant et le c dre cannelle Licaria canella produit des effets interm diaires mais moins significatifs Les extraits de Bois de Rose et de Grignon franc ont fait l objet d un brevet d tenu par le CIRAD qui a d montr les aspects toxiques vis vis des termites du m lange de ces deux essences h Biocides Plusieurs tudes ont montr les activit s Biocides des huiles essentielles Ces propri t s sont explor es en France notamment par l ITEIPMAI pour la protection des cultures Les activit s larvicides et insecticides des huiles essentielles int ressent de plus en plus les fabricants de produits phytosanit
75. t la composition chimique et de rechercher d ventuelles traces de produits ind sirables tels des pesticides ou des produits chimiques ajout s Une huile essentielle pure et naturelle est caract ris e par sa composition strictement v g tale contrairement aux essences synth tiques ou identiques naturelles int gralement reconstitu es partir de compos s chimiques de synth se Cependant il est difficile de recr er l quilibre naturel des principes actifs par synth ses ou m langes Pour des raisons essentiellement conomiques et d ind pendance d approvisionnement les huiles essentielles de synth se sont principalement utilis es par la parfumerie Par d finition une huile essentielle naturelle est l extrait pur de toute ou une partie d une plante Elle ne doit donc pas tre dilu e m lang e ni avec d autres huiles essentielles ni avec des mol cules de synth se La qualit des huiles essentielles naturelles est tablie par des crit res d une part qualitatifs et quantitatifs concernant sa composition et la vari t botanique et d autre part la tra abilit du v g tal et des proc d s 6 NORMES LABELS ET CERTIFICATIONS La qualit des huiles essentielles et des plantes dont elles sont issues peut tre garantie par plusieurs normes labels et certifications Dans le cadre d une entreprise leur obtention est essentielle pour une p n tration durable des march s a Les labels HECT et HEBBD Ces labels ne
76. tellectuelles de la population guyanaise pour les huiles essentielles La cat gorie 4 7 et 5 des professions interm diaires retrait s et employ s d montre un int r t mod r pour les huiles essentielles alors que les cat gories 6 et 8 des ouvriers et des personnes sans activit professionnelle sont les moins int ress es par les huiles essentielles 2 LES MODES DE CONSOMMATION Mode de consommation Une majorit de 42 1 des sond s sont port s sur la consommation des produits En pourcentage des avis exprim s Ode ane 50 40 Plus d un tiers n attachent pas d importance un mode de consommation en articulier 30 j 20 Pr s d un quart des sond s 22 6 s int ressent aux produits issus de l agriculture 10 biologique 0 Produits peu Bio locaux importe TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE EA Avis sur le potentiel de fabrication d Huiles Essentielles en Guyane 60 50 40 30 s l 13 0 10 0 6 0 6 0 tr s fort fort moyen faible tr sfaible pas d avis Mode de consommation et inter t pour les huiles essentielles En pourcentage des avis exprim s 40 30 E 20 10 I 0 Tr s interess interess Peu int r ss Pas inter ss M Total M Produits locaux W Bio peu importe L usage d huiles essenitelles en soci t En pourcentage des avis exprim s 40 30 20 10 0 Seul En famille Avec des En centre Ne consome amis pas
77. ts rinc s gt 0 0002 dans les autres produits non rinc s et les produits d hygi ne buccale En vertu des dispositions de l article R 5131 4 8 du code de la sant publique modifi par D cret n 2004 1219 du 17 novembre 2004 art 2 JORF 18 novembre 2004 le r cipient et l emballage de chaque unit de produits cosm tiques doit mentionner la liste des ingr dients dans l ordre d croissant de leur importance pond rale au moment de leur incorporation pr c d du mot ingr dient Par ailleurs ce m me article mentionne les ingr dients qui doivent tre d clar s sous leur d nomination commune tablie par les instances de la Commission europ enne ou d faut leur d nomination chimique leur d nomination CTFA leur d nomination figurant dans la Pharmacop e europ enne leur d nomination commune internationale de l Organisation mondiale de la sant OMS leurs num ros Einecs IUPAC CAS et colour index Arr t du 17 novembre 2004 modifiant l arr t du 6 f vrier 2001 JORF n 268 du 18 novembre 2004 NOR SANP0423900 fixant la liste des substances qui ne peuvent tre utilis es dans les produits cosm tiques en dehors des restrictions et conditions fix es par cette liste Les dispositions de la directive 2003 15 CE du parlement Europ en et du Conseil du 27 f vrier 2003 modifiant la directive 76 768 CE du Conseil concerne le rapprochement des l gislations des Etats membres relatives aux produits cosm tiques P
78. u es pour la population guyanaise a t r duit au total de 62 1 ce qui porte ainsi l valuation minimum du march de la consommation guyanaise d huiles essentielles pr s de 943 000 Le sc nario M dian correspond la m diane entre le sc nario Haut et le sc nario Bas Pour l ann e 2013 le sc nario m dian permet d estimer le march de la consommation guyanaise d huiles essentielles le plus r aliste pr s de 1 564 000 Outre les donn es statistiques de r f rence des composantes de la population guyanaise l INSEE propose plusieurs scenario pour l volution de la population l horizon 2040 En appliquant le sc nario central de l INSEE de l volution de la population une tendance peut tre d gag e pour l volution du march guyanais des huiles essentielles Ainsi les trois sc narios Haut M dian et Bas du march guyanais de la consommation d huiles essentielles sont projet s l horizon 2040 selon les pr visions d accroissement annuel de la population guyanaise anticip e par l INSEE Pour 2013 le march guyanais de la consommation d huiles essentielles est valu environ 1 56 millions d euros En 2030 il pourrait d passer les 2 6 millions d euros en tenant compte des pr visions centrales de l INSEE de l volution de la population TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE E EVOLUTION DU MARCHE GUYANAIS Scenario central INSEE population guyanaise 2040 4 5
79. une liste de sources toxicologiquement inacceptables TUDE DE MARCH CONSOMMATION DES HUILES ESSENTIELLES EN GUYANE pa Pour la 4 me dition volume Il mati res aromatisantes naturelles le Comit d experts sur les mati res aromatisantes a pr vu l examen de plus de 600 sources de mati res aromatisantes Un premier rapport portant sur 101 sources naturelles a t publi en 2000 Un second rapport relatif 70 sources est paru en 2000 et 2007 tandis qu un rapport sur les principes actifs Active principles constituents of toxicological concern contained in natural sources of flavourings est paru en 2006 e Directive 2002 46 CE La Directive 2002 46 CE du parlement europ en et du conseil du 10 juin 2002 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant les compl ments alimentaires 6 ORGANISATIONS SP CIALIS ES e IFRA International FRagrance Association l International Fragrance Association IFRA repr sente les int r ts collectifs de l industrie du parfum Son objectif principal est de promouvoir la pratique s curitaire de parfums dans le monde entier L IFRA value et r glemente l innocuit des ingr dients de parfumerie Elle a mis en place un Code de Bons Usages adopt en 1975 par tous ses membres dont les fabricants de mati res premi res Le Code de pratique de l IFRA s applique la fabrication et la manipulation de tous les mat riaux de parfum pour tous les types d
80. ures cologiques et biologiques De mani re courante les parties s cr trices ou les plus concentr es de la plante sont r colt es la p riode de rendement optimum 3 LES PROC D S DE FABRICATION Il existe plusieurs principes de fabrication qui d pendent du v g tal utilis et des particularit s des mol cules qui le compose Les deux m thodes les plus courantes sont l hydrodistillation et l expression a Hydrodistillation ou entrainement la vapeur d eau La majorit des huiles essentielles sont obtenues par hydrodistillation pression douce P 0 2 Bar ou autrement nomm entra nement la vapeur d eau basse pression C est le processus le plus r pandu car il convient la majorit des plantes Le proc d consiste faire traverser par de la vapeur d eau une cuve remplie de plantes aromatiques La vapeur d eau est produite pr f rentiellement dans une chaudi re vapeur 2 Les v g taux sont d pos s dans une cuve 4 sur une grille au travers de laquelle la vapeur d eau 3 circule et entraine avec elle les mol cules volatiles de la plante 5 Les vapeurs se condensent dans un r frig rant 6et7 pour former le distillat 8 m lange de l huiles essentielles 9 et de l eau florale ou hydrolat 10 Dans la plupart des cas l huile essentielle tant l g rement moins dense que l eau le distillat se s pare en deux phases non miscibles par d cantation La distillation se d roule lentement basse tem

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