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1. le Sudoc Il convient malgr tout de constater que la tendance est au rap prochement des acteurs Ainsi la FILL F d ration interr gio nale du livre et de la lecture qui rassemble des SRL des insti tutions nationales et des collectivit s locales au sein d un r seau qui uvre au quotidien pour accompagner les professionnels du livre et d velopper la coop ration a inscrit en 2009 parmi les dossiers prioritaires de sa commission Patrimoine la conser vation partag e La commission de la FILL coordonne actuel lement la r flexion des SRL sur la conduite et l valuation des PCP et invite d sormais tr s naturellement l ABES et les CR du Sudoc PS ses r unions de travail Puisqu elle est issue d un travail coop ratif r gional SRL pour les choix des collections conserver et les modalit s de partage entre structures documentaires CR du Sudoc PS pour le signale ment bibliographique la valorisation du patrimoine imprim doit pouvoir allier visibilit nationale et au del et identit locale Les d cideurs politiques de l ex cutif territorial comme du milieu universitaire souhaitent juste titre qu il soit fait mention lisible ment des instances locales impliqu es dans les projets L ABES l a bien compris et travaille avec les interlocuteurs des SRL la mise en place par des d veloppements techniques d environnements personnalis s du Sudoc pour un affichage adapt des localisations
2. galement s adapter un paysage documentaire lyonnais inform de ma ni re croissante par le p le de recherche et d enseignement sup rieur PRES lyonnais L Universit de Lyon a en effet vocation piloter des projets structu rants pour l avenir des collections et des missions port es par la biblioth que par exemple ceux d une r serve documen taire commune ou d un observatoire des usages du public La biblioth que de INRP prend une part active au projet longtemps retard de reconfiguration institutionnelle du regroupement Denis Diderot Le rappro chement des tablissements sur des pro jets communs au sein du PRES la fusion d but 2010 des deux coles normales sup rieures lyonnaises et la recherche de synergies avec INRP conduisent na turellement chercher une solution la dispersion des efforts et des moyens do cumentaires sur le campus de Gerland Les 15 000 m de la biblioth que Denis Diderot abritent aujourd hui trois services documentaires distincts e La biblioth que de l cole normale sup rieure lettres et sciences humaines est essentiellement un instrument au service des enseignements de l cole elle assure galement la responsabilit fonctionnelle du centre de documentation re cherche de l cole et contribue la formation des l ves aux nouvelles technolo gies et la recherche d information ainsi qu des programmes de mise en ligne du patrimoine scientifique de l
3. information documentaire commun aux trois biblioth ques Denis Diderot four nira partir de 2010 l infrastructure technologique qui permettra de d ployer une offre de services renouvel e et enrichie Elle s appuiera sur un en semble complet et coh rent de briques logicielles SIGB ERMS GED base de connaissances moteur de recherche f d r e r solveur de liens portail f d rateur Des services comme le pr t entre biblio th ques et le renseignement distance d ores et d j reconnus pour leur qualit par les chercheurs en ducation gagne ront encore en rapidit et disponibilit Une biblioth que num rique form e par la num risation des collections de re vues sp cialis es et de corpus coh rents de monographies programmes et ma nuels scolaires est en cours de consti tution Elle s appuiera sur les capacit s d indexation de diffusion et d interop rabilit du syst me d information docu mentaire Denis Diderot LES biblioth ques Denis Diderot Salle de lecture de la biblioth que de l INRP Ses premi res r a lisations men es en partenariat avec la Biblioth que na tionale de France sont d ores et d j visibles et libre ment consultables en ligne Pour remplir ces objectifs la biblioth que a r organis ses services en rendant notamment visibles la biblioth que nu m rique et le programme de syst me d information documentaire SID Elle doit
4. l activit catalographique de chaque login utilisateur consultables uniquement par l utilisateur consid r Une volution en termes de manipulation de l information La refonte de Webstats en 2009 a permis d offrir aux utilisateurs une interface interactive L utilisateur peut pr sent construire ses statistiques en choisissant certains crit res langue de publication date de publication type de document type de support en croisant ces crit res en utilisant des filtres ann es des statistiques catalogues biblioth ques en triant les donn es ou en masquant des colonnes Certaines pr f rences peuvent tre sauvegard es pour tre r utilis es lors de la connexion suivante L utilisateur peut aussi exporter ou imprimer en format Excel ou PDF les tableaux statistiques qu il a personnalis s afin d en exploiter les donn es en local Les nouvelles perspectives Les prochaines versions de Webstats int greront e des statistiques publication par pays de e des statistiques acc s r serv pour les directeurs d tablissements indicateurs permettant de faire des comparaisons avec d autres Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 tablissements statistiques sur l activit decatalogagedesdiff rentes biblioth ques de l tablissement par login professionnel des e a repr sentation graphique r sultats e les statistiques pour le minist re e l
5. a t command par personne et dont le r sultat est sans aucune valeur sur le plan scientifique sur ce plan no tre analyse rejoint et compl te celle de Van Raan 20051 Qu il tombe point nomm et qu il ait une valeur sur un plan politique est une autre question et chacun se fera son opinion Terminons sur une note positive Le CHERPA Network est un consortium qui a r cemment emport un appel d offres de la commission europ enne pour l laboration d un clas sement europ en des universit s Nous lui souhaitons une grande r ussite dans cette entreprise en esp rant que le r sultat sera plus convaincant que celui du classement de Shangha Compte tenu de ce qui pr c de ce ne devrait pas tre une t che insurmontable J C Billaut D Bouyssou Ph Vincke Jean Charles Billaut Laboratoire d informatique de l Universit Fran ois Rabelais Denis Bouyssou CNRS LAMSADE FRE 3234 amp Universit Paris Dauphine Philippe Vincke Universit Libre de Bruxelles R f rences CBillaut et al 20091 J C Billaut D Bouyssou et Ph Vincke Should you believe in the Shanga ranking An MCDM view Cahier du LAMSADE 283 LAMSADE 2009 Disponible http hal archives ouvertes fr hal 00388319 en Liu et Cheng 20051 N C Liu et Y Cheng The academic ranking of world universities Higher Education in Europe 30 2 127 136 2005 Van Raan 20051 A F J van Raan Fatal attraction Ranking of universities
6. cialistes que nous sommes Et pourtant Notre visibilit doit en fait s organiser au plan international et europ en Apr s Istanbul en 2008 c est Toulouse qui a accueilli le XXXVIII congr s annuel de LIBER etses 311 congressistes europ ens l t dernier confirmant ainsi la volont d un r quilibrage Nord Sud L appel du pied de nos confr res europ ens a d ailleurs t renouvel par Wouter Schallier Executive Director de LIBER qui a fait le voyage jusqu Reims pour inviter les biblioth caires fran ais int grer plus largement le r seau europ en des biblioth ques de recherche participer ses actions de conservation et de valorisation des collections son uvre de lobbying notamment aupr s de la Commission europ enne Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Autre temps fort de 2009 le congr s de l IFLA Milan avec un programme qui traduisait bien cette volont d tre acteurs au pr sent des questions historiques et d avenir D sormais l IFLA les associations fran aises gagnent en visibilit en se rassemblant sur un stand commun Nul besoin d autodaf de nos collections rue Descartes C est des tats Unis que nous est venue l occasion de prouver s il en tait besoin l indispensable expertise de la profession et de ses associations Face au R glement Google Livres EBLIDA est mont e au cr neau aupr s de la Commission europ enne tandis qu en Fra
7. globale La m connaissance des attentes des usagers est souvent poin t e comme une lacune r currente des valuations des biblio th ques c est pourtant un des points forts de LibQual toute l enqu te se base sur la perception par l usager de la qualit des services utilis s Revenons sur les modalit s de r ponses de l enqu te Pour 27 items qui constituent le c ur du ques tionnaire l usager doit indiquer trois l ments par une note de 1 9 le niveau de service qu il juge tol rable de la part d une biblioth que le niveau de service qu il juge souhaitable et le niveau de service qu il a observ dans la biblioth que qu il fr quente le plus souvent Les combinaisons entre ces trois notes permettent d valuer l importance de chaque item aux yeux de l usager cart entre le niveau de service minimum et le niveau de service souhait en d autres termes l chelle de satisfaction propre un usager Le niveau observ positionne son exp rience par rapport cette chelle N anmoins l ob servation compar e de ces donn es sur plusieurs tablisse ments met jour l extr me versatilit de ces attentes Elles semblent fluctuer de mani re importante en fonction du statut de l usager licence master doctorat enseignant chercheur de la discipline tudi e mais galement toutes choses gales par ailleurs de la biblioth que fr quent e Ce dernier l ment laisse penser que ind pendamment de
8. paration aux concours de l ensei gnement biblioth que locale que pour le traitement et la conservation de ses col lections Lors de la cr ation de l INRP proprement dit en 1976 la biblioth que est en situation difficile et doit trouver sa place dans un institut recentr sur les services de recherche en ducation Elle doit notamment organiser la compl mentarit avec un centre de documenta tion et recherche CDR fond en 1981 en parall le la biblioth que et destin sp cifiquement servir les chercheurs La derni re d cennie du si cle est celle du renouveau orientation claire vers une biblioth que de recherche en duca tion r colement massif informatisation des collections partir de 1996 En 1991 la biblioth que devient CADIST en ducation puis p le associ de la Biblioth que nationale de France en 1993 La fusion avec le CDR en 1997 marque les progr s accomplis dans le service documentaire aux chercheurs Les conditions de conservation des col lections dans les locaux historiques de la rue d Ulm continuent cependant de se d grader et l inadaptation des locaux est de plus en plus vidente La d cision de d localiser l INRP Lyon est prise en 1998 la biblioth que d m nage en deux temps partir de l automne 2001 pour ouvrir dans ses nouveaux locaux la biblioth que Denis Diderot le 6 octo bre 2003 La r alit lyonnaise de la biblioth que c est d abord le chanti
9. s R B Comme l a soulign Gr gory Colcanap coordonnateur de COUPERIN dans le cadre des achats lectroniques nous achetons du flux et non des archives Les contrats doivent pr voir un acc s ces derni res Le pr t entre biblioth ques doit tre pens d s le d part dans la n gociation Une n gociation qui ne s arr te pas la fourniture d informations mais comprend des services associ s Par exemple la fourniture par les diteurs de statistiques d utilisation fiables de ressources lectroniques et conformes Counter Ce qui est loin d tre le cas actuellement Nous devrions l avenir nous faire conseiller par des acheteurs professionnels Il faut industrialiser le processus d achat archimag Archimag n 228 p 8 Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 pendant les vacances magasins en limite de capacit explosion des co ts de la documentation num rique Malgr la richesse consid rable des fonds documentaires de la capitale et quelques nouvelles constructions les biblioth ques universitaires parisiennes sont loin de r pondre la demande tudiante Un rapport sur l volution des tablissements universitaires de la capitale L J pr conise un ambitieux plan de modernisation des BU avec plusieurs objectifs e inciter les tablissements d velopper l offre de livres et p riodiques en acc s libre et accro tre le nombre de places en biblioth ques en lo
10. Graphiques volution de quelques donn es sur 10 ans S lection sommaire de liens et publications Tableau variations de quelques Indicateurs pouvant tre export s en diff rents formats et imprim s e ainsi qu un acc s multilangues fran ais anglais et allemand Enfin l initiative de Suzanne Jouguelet inspectrice g n rale des biblioth ques un groupe de travail a t cr en novembre 2007 pour r fl chir la constitution d un tableau de bord com portant une s rie d indicateurs de performance l issue des travaux de ce groupe des donn es prioritaires ont t ajout es l enqu te annuelle men e en 2008 Il conviendra de r fl chir l int gration de ce tableau de bord sur le site d ASIBU Marie Dominique Nicolas MESR DGESIP DGRI Service de la coordination strat gique et des territoires MISTRD ISous direction des biblioth ques et de l information scientifique SDBIS jusqu en mars 2009 2 la suite de l int gration de l ensemble des IUFM dans les universit s le p rim tre de l enqu te comprend 123 tablissements partir de 2008 Shttp www sup adc education fr esgbu Annuaire des biblioth ques universitaires donn es 2007 La documentation fran aise ASIBU application statistique interactive des biblioth ques universitaires http www sup adc education fr asibu Qualibib Une bo te outils pour la qualit des services documentaires omme
11. beaucoup d autres sec C teurs d activit l enseigne ment sup rieur et la recherche sont agit s par de nombreux d bats sur la qualit La mise en place de AERES Agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur l importance nouvelle donn e l valuation des formations et de la recherche la diffusion de r f rentiels d auto valuation y sont videmment pour beaucoup Mais ces volutions ne sont pas d tachables d une politi que plus globale de modernisation de l tat fond e sur la conviction qu un service ne peut correctement remplir ses missions que s il donne satisfac tion ses usagers Les biblioth ques l instar d autres services publics sont appel es s inscrire dans des politi ques de qualit C est leur intention que la commission AFNOR infor mation et documentation CG46 a constitu en son sein un groupe d ex perts ad hoc R unissant des biblioth caires et documentalistes de tous les secteurs enseignement et recherche culture conomie et finances ce groupe propose aujourd hui la com munaut professionnelle Qualibib gui de pratique l usage du biblioth caire qualiticien Quelques fondamentaux de la qualit crire sur la qualit c est se confron ter d embl e un cueil tenant la polys mie du terme Les uns consid rent que qualit et per formance sont synonymes Les autres entretiennent une confu
12. cessaire Dans ce domaine les indicateurs ne manquent pas outre les outils institutionnels et les normes internationales ISO 11620 et 2789 l ESGBU voir article p 7 et les rapports de l Inspection g n rale des biblioth ques sont des sources de premier ordre d s qu il s agit d valuer selon des crit res formels objectifs et chiffr s De m me l enqu te sur les ressources lectroniques ERE a pour objectif d tablir un recensement aussi exhaustif que possible des actions men es par les tablissements en mati re d acquisition de ressources lectroniques payantes sp cialis es puis de produire des statistiques de consultation et enfin d analyser les co ts induits Charg e d un plus large p rim tre d investigation l Agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur n e avec la loi relative aux libert s et responsabilit s de l universit est une instance administrative partie prenante elle aussi d une d marche qualit Il convient de citer galement les nombreux outils de proximit largement r pandus en biblioth que tels que les tableaux de bord statistiques ou enqu tes de satisfaction r alis es aupr s des usagers propres chaque tablissement qui sont autant d enqu tes de terrain uniques On peut certes valuer les services offerts par un organisme documentaire travers ses collections son fonctionnement propre et son personnel mais comment en
13. dans les biblio th ques la th matique des nouveaux services en ligne ainsi que celle de l action culturelle ont t consid rablement renforc es Par ailleurs une attention accrue est port e la question de la diffusion des donn es collect es leur publication en ligne sera compl tement repens e notamment en int grant un affichage sous forme de cartographie statistique Enfin le p rim tre de l enqu te devrait tre consid rable ment largi pour prendre en compte l ensemble des ta blissements de lecture publique existant sur le territoire tels qu ils sont connus et r pertori s par les instances terri toriales essentiellement les biblioth ques d partementales de pr t cet effet deux niveaux de questionnaire ont t d velopp s l un tendu s adressant aux biblioth ques des grandes villes et villes moyennes et l autre abr g dont certains items ont t retir s pour coller au plus pr s de la r alit des pratiques dans les petites structures des zones rurales Cet largissement du p rim tre devrait passer par un par tenariat troit avec les biblioth ques d partementales de pr t BDP notamment en ce qui concerne la remont e des donn es chiffr es des biblioth ques petites et moyennes Les sept pilotes L Aisne La Dordogne La Dr me L Essonne Le Finist re La Gironde Le Val d Oise Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 A Industries L an
14. donn es produites en font une m thode qui n a pas encore r v l tout son potentiel Nicolas Alarcon Universit d Angers amp wWww univ angers fr SCD Nicolas Alarcon responsable de l valuation est r dacteur du blog Assessment Librarian France Cour des comptes Rapport au Pr sident de la R publique suivi des r ponses des administrations Paris Journaux officiels Les ditions du Journal officiel 2006 France Inspection g n rale des biblioth ques Rapport d activit Paris Minist re de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche Inspection g n rale des biblioth ques 2008 http www education qouv fr cid236 les rapports html consult le 14 novembre 2009 Pour une explication compl te du protocole d enqu te voir Wolf Dominique LibQual en France BBF 2008 n 3 p 39 47 Len ligne lt http bbf enssib fr gt Consult le 12 novembre 2009 4 Only customers judge quality All other judgements are essentially irrelevant est l un des slogans de LibQual Pour r pondre ce probl me ARL met en place un questionnaire all g LibQual Lite partir de janvier 2010 Voir sur ce point http wwvw libqual org About LQLite index cfm Sur le concept de Library Summit voir Heath Fred LibQUAL and the Library Summit Concept Pr sentation donn e le 3 f vrier 2006 http www libqual org documents admin Heath jan06 ppt consult
15. elle doit r pondre deux exigences en apparence contradictoires dans les cadres nationaux et inter nationaux d finis par l institut et ses partenaires mieux servir son public de chercheurs en ducation d une part tr s largement r parti sur le territoire avec une forte concentration en le de Les collections La biblioth que de INRP dispose d un fonds de 550 000 volumes dont 100 000 fascicules de p riodiques Ses fonds patrimoniaux sont importants 20 000 volumes ant rieurs 1800 ainsi que ses collections de r f rence 80 000 manuels scolaires 5 000 titres de p riodiques morts et vivants dont un ensemble unique de revues p dago giques fran aises et trang res par tir du XVIIIe si cle Aliment par les acquisitions de niveau recherche et le d p t l gal des manuels scolaires et de la documentation parascolaire le fonds d imprim s en magasin est compl t par une documentation de r f rence disponible en libre acc s 50 000 volu mes environ France provenant de tous les continents d autre part mais la biblioth que doit galement r ussir son insertion dans le site documentaire lyonnais et plus lar gement dans les structures projets et coop rations impuls s par l Universit de Lyon Jusqu alors la biblioth que manquait d un outil ad quat et correspondant l tat de l art pour rendre accessible distance services et ressources La mise en uvre d un syst me d
16. il accorder ce classement Est il un instrument pertinent et fiable permettant de r pondre la question de savoir quelle est la meilleure universit au monde L analyse propos e dans LBillaut et al 20091 montre que ce classement pr sente de grandes faiblesses Comment fonctionne le classement de Shangha Chaque universit est valu e sur six crit res 1 ALU nombre d anciens l ves ayant re u un prix Nobel sauf Paix et Litt rature ou une m daille Fields 2 STA nombre de professeurs de l institution ayant re u un prix Nobel ou une m daille Fields 3 HiCi nombre de chercheurs les plus cit s tel que calcul par Thomson Scientific 4 N amp S nombre d articles publi s dans les revues Nature et Science 5 PUB nombre d articles index s par Thomson Scientific 6 PROD score total des cinq premiers indicateurs divis par la taille du corps professoral quivalent temps plein Pour chaque crit re on normalise les valuations de sorte que la meilleure universit sur le crit re ait un score de 100 Pour chaque institution on calcule alors une somme pond r e de ces six scores normalis s Les poids attribu s aux crit res sont gaux 20 sauf pour ALU et PROD qui ont un poids de 10 Ce score est nouveau normalis Les universit s sont class es sur la base du score global ainsi obtenu Une description compl te du classement est donn e dans Liu et Cheng 20051 Les don n es sont
17. la performance de l universit A sur le crit re PUB qui passe de 40 50 toutes les autres valuations tant inchang es On obtiendrait alors les r sultats suivants Ces r sultats sont clairement absurdes puisque le classement des universit s B C et D a t compl tement invers alors que leurs performances sont rest es inchang es Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Ce ph nom ne se produit d s lors que l on change la norma lisation d un crit re sans changer corr lativement les poids Or les poids ne varient pas dans le classement de Shangha tandis que la normalisation change chaque ann e car la per formance de la meilleure universit sur chaque crit re varie Ceci est le premier d faut de la m thode adopt e Le second probl me est li au fait que le classement m lange des crit res visant appr hender la production scientifique ALU STA HiCi N amp S et PUB avec un crit re PROD visant appr hender la productivit scientifique Le bon sens ainsi qu une analyse conomique l mentaire sugg re qu une telle op ration conduit un indicateur qui n a pas de sens On s en rendra mieux compte en envisageant une m thode classant les pays du monde selon leur richesse et qui consisterait faire une moyenne pond r e du PNB du pays avec son PNB par habitant Ceci est videmment absurde Le CHERPA Network Le classement de Shangha est un exercice de style qui n
18. le d veloppement de la conservation centralis e La conservation partag e et la conservation centralis e sont deux mod les d action n cessaires et compl mentaires Le premier of fre l avantage d tre plus facile mettre en place et moins co teux g rer puisque la charge est r partie entre les participants Il permet galement en impliquant fortement les tablissements de cr er une culture du travail en r seau et donc de faciliter l la boration de politiques documentaires coordonn es La conserva tion centralis e quant elle garantit une conservation du papier optimale ainsi que des d lais de communication satisfaisants condition d tre accompagn e de la mise en place d un syst me de fourniture de documents efficace et adapt Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 La coordination r gionale et nationale Au premier ge des plans de conservation devrait demain succ der une maturit qui s appuiera sur une coordination des plans entre eux au niveau national tant dans le choix des corpus conserver que dans l organisation de la communication aux usa gers Un signalement national est donc n cessaire et le Sudoc l outil ad quat Pour tre pleinement utilis il doit am liorer ses capacit s de signalement des plans de conservation Il est ga lement important que le dialogue entre la FILL et l ABES et plus g n ralement entre la Culture et l Enseignement sup rieur se renforc
19. sion entre qualit et quantit comme si le volume de moyens ou de produc tion d un service suffisait garantir sa qualit D autres encore estiment que la notori t ou le succ s sont des gages de qualit sans parler de ceux qui associent qualit et perfection L approche retenue ici est exclusi vement celle des normes ISO 9000 2005 et 9001 2008 qui d finissent celle ci comme l aptitude d un en semble de caract ristiques intrins ques satisfaire des exigences Ainsi parler de qualit suppose d iden tifier des b n ficiaires que la norme appelle clients des exigences satis faire et des caract ristiques e Les clients sont constitu s de tout organisme ou personne destinatai re du produit d une activit Ainsi une universit s adresse t elle beaucoup de clients diff rents les tudiants bien s r leurs futurs em ployeurs mais aussi sa tutelle ses fournisseurs qui peuvent avoir par exemple des exigences en termes de d lais de paiement etc Le groupe Qualibib a d cid de concentrer sa r flexion sur les usagers du ser vice qu ils soient inscrits ou non la biblioth que Porter l effort sur l am lioration du service l usager paraissait prioritaire comme en t moignent la certification Marianne DGME et pour prendre un exem ple issu de l enseignement sup rieur le plan licence en faveur de la r us site tudiante Sans des exigences s
20. souvent autour d indica teurs tels que le nombre d heures de formation assur es di vis par la population desservir le nombre de stagiaires par s ance ou le taux de pr sence aux formations Une enqu te de satisfaction en sortie de formation permet d obtenir les pre miers l ments qualitatifs avis sur les conditions mat rielles sur le contenu etc Exemple d illustration graphique LibQual Moyenne Dimension Ma trise La Total humaine de biblioth que du l information comme service espace LibQual quant lui mesurera l attente des usagers vis vis de la formation aux outils documentaires et valuera la qualit globale du service Cet exemple peut s appliquer l ensemble des activit s d une biblioth que d enseignement sup rieur les items trait s dans le questionnaire sont assez vari s pour cela accueil des publics signal tique site web catalogue informatis salle de travail documentation disponible etc La direction de la biblioth que et les responsables de section ou de services transversaux gagneront s emparer des r sul tats LibQual afin d enrichir le pilotage de leur activit Les repr sentations graphiques des r sultats constituent plus que de simples illustrations elles repr sentent de v ritables outils d aide la d cision Plus lisibles que les donn es chiffr es elles peuvent tre avantageusement utilis es lors de pr sentations aux quipes dirigeantes Ce
21. tape Do on d ploie Sur le terrain comme dans le cadre de la commission Information et documentation de l ISO une r flexion sur la contribution des d marches qualit l am lioration de la performance est donc poursuivre Olivier Chourrot Pour en savoir plus T l charger Qualibib gratuit www bivi fonctions documentaires afnor orq onglet livres blancs Diaporama de pr sentation www slideshare net chourrot qualibib 1La composition de ce groupe est disponible dans les documents en ligne DGESIP P le de contractualisation et de financement Olivier Chourrot Adjoint au chef du d partement du dialogue contractuel Mesures la Culture Cadre r glementaire et chantillon de r f rence puis 1969 collecte et analyse annuellement et m thodi quement sous forme de donn es chiffr es l activit des biblioth ques territoriales Ce travail de suivi et d valuation rel ve d une obligation r glementaire dans le cadre du contr le technique qu exerce l tat article L 310 1 du Code du patri moine et articles R 1422 5 et R 1422 14 du Code g n ral des collectivit s territoriales sur l activit des biblioth ques territoriales Si s agissant des biblioth ques d partementales de pr t le p rim tre est assez clair l heure de la cr ation de nouvelles biblioth ques d partementales de pr t est pass e le coll ge est stable depuis la derni re mise en s
22. 233 vlink VlinkMenu CSP Utilis e directement cette URL permet d obtenir un formulaire de saisie libre pour rechercher tout livre ou p riodique Dans la rubrique consacr e aux projets innovants du n 56 d Arabesques un article sign J r me Combes et Yann Sordet pr sentait La base des reliures de la BSG une biblioth que num rique articul e au Sudoc et Calames Le clich de la page 17 qui n a pas t fourni par la BSG donne voir une copie d cran de navigateur web n affichant pas correcte ment les diacritiques La version en ligne a t corrig e http www abes fr abes page 386 arabesques html De l UKRR aux PCP Les plans de conservation partag e en France tat des lieux Lors des Journ es ABES 2009 deux exemples trangers de plans de conservation partag e PCP nous ont t pr sent s le United Kingdom Research Reserve UKRR en Grande Bretagne et le consortium des biblioth ques universitaires de Catalogne Cf Arabesques n 56 Chroniques d innovations annonc es En cho ces deux exp riences nous nous proposons de pr senter trois mains la situation des plans de conservation partag e en France et leurs volutions en cours et venir Que conserve t on et pourquoi Actuellement les plans de conservation partag e en France sont d di s pour l essentiel deux types de documents les p riodiques d une part la litt rature jeunesse d autr
23. 55555 Cigenda a commande d un document non trouv dans le catalogue de Refdoc via un formulaire simple le passage d une commande en recours quand le document demand n est pas disponible dans les collections propres de l INIST a possibilit pour le gestionnaire du compte d autoriser des utilisateurs de son organisme passer leurs commandes qui seront soumises sa validation ou de fa on autonome Quant aux laboratoires du CNRS qui disposent d acc s sp cifiques des portails de revues scientifiques et techniques mis en place par l INIST BiblioSHS BiblioVie ils verront mentionner dans la liste des r sultats les articles qu ils peuvent consulter librement dans le cadre des abonnements contract s par le CNRS Avec Refdoc l INIST a pour ambition d offrir une tr s grande qualit de service ses clients qui par leur satisfaction et leur fid lit en feront LA r f rence en fourniture de documents scientifiques Paolo La INIST CNRS s Refdoc s www inist fr www Refdoc fr CESCE Le FCT Montpellier La convention portant transfert du fichier central des th ses FCT a t sign e entre l Agence bibliographique de l enseignement sup rieur et l Universit Paris Ouest Nanterre La D fense compter du 1 Dans le cadre de la mise en place du futur portail des th ses l universit Paris Ouest consent transf rer les donn es du
24. FCT au profit de l ABES titre gratuit Le transfert implique celui du logiciel de gestion de la base de donn es donn es et structure de la base ainsi que des codes sources compter du 1 janvier 2010 et mise en place par l Universit Paris Ouest une redirection automatique des connexions s effectue vers la nouvelle adresse de la base l ABES Les donn es faisant l objet du transfert sont relatives l ensemble des th ses en cours de pr paration dans les tablissements publics d enseignement sup rieur habilit s d livrer le doctorat dans les disciplines suivantes arts lettres et langues ALL sciences humaines et sociales SHS droit science politique sciences conomiques sciences de gestion th ologie Fichier central des th ses a ya eee eee 22 Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 http fct abes fr S CSC 7 Du 29 janvier au 27 juin Minuscules les livres de tr s petits formats au fil des si cles Petits livres livres miniatures minuscules microbes ou livres de petite taille ils ne doivent pas d passer 7 5 cm L exposition dans une perspective th matique et historique voquera l volution de la reliure de la Renaissance nos jours V ritable d fi technique dans leur dition et leur reliure tissu ivoire bois les minuscules deviennent des objets d art convoit s par les bibliophiles et les collectionneurs Leur sujet relig
25. N 57 janvier f vrier mars 2010 Compter avec la qualit BONNE ANN E 2010 Implant en 1859 dans le Colorado Gold Hill comptait 118 habitants abes agence bibliographique de l enseignement sup rieur CG ditorial Sommaire Pleins feux sur une BU Pa Dossier d institut Mesures et valuation qualit Biblioth que Denis Diderot au cr puscule du soir vue du jardin Voir page 18 ENS LSH Webstats Des moyens aux objectifs Semere RD ESGBU amp ASIBU 300 champs Qualibib Une boite outils Horaires Mesures la Culture d ouverture Le cadre l enqu te le SCRIB les 7 de 2010 ouverture Shangha tous la BSG Le d bat le CHERPA LibQual Le chainon manquant De l UKRR aux PCP Couverture Photo Joseph R Smyth amp http ruby colorado edu Actualit Gold Hill cr dans le Colorado en 1859 une altitude de 8 463 pieds compte 118 habitants La somme 10 440 n a videmment aucun sens voir art p 14 Agenda Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 ditorial TIS esures et valuation qualit le dossier de ce num ro d Arabesques n puisera pas un lt lt sujet aussi vaste D passons l appr hension que peut susciter au premier abord la notion de qualit parler qualit ce n est pas forc ment s engager dans une d marche qualit globale avec certification e
26. action culturelle nature des manifestations et des publi cations L enqu te comprend pr s de 500 champs pour les biblioth ques municipales et intercommunales et plus de 700 pour les biblio th ques d partementales de pr t Les modes de diffusion apr s exploitation des questionnaires Une publication lectronique annuelle est r alis e et disponible sur le site du minist re l adresse sus cit e Les principaux r sultats d activit s sont disponibles dans la publication papier et lectronique du minist re Chiffres cl s statistiques de la culture Par ailleurs sont pr sent s sur le site du minist re les principaux chiffres commune par commune issus de l enqu te annuelle Ces donn es sont t l chargeables sous les formats des tableurs les plus courants Enfin le minist re de la culture et de la com munication peut pr parer fa on des tableaux statistiques conform ment aux besoins des demandeurs dans la limite des r ponses apport es par les biblioth ques Les sept de 2010 Depuis la cr ation de l Observatoire de la lecture publi que janvier 2008 un vaste projet de refonte du dispositif d enqu te a t mis en uvre Il vise notamment rapprocher autant que possible les champs du questionnaire de la norme ISO 2789 Statis tiques des biblioth ques dans une perspective d interop rabilit accrue avec les statistiques internationales Pour tenir compte de l volution des pratiques
27. aract ristiques intrins ques font partie du produit et lui conf rent l aptitude r pondre aux exi gences Pour un bien on devine ais ment ce que peuvent tre ces ca ract ristiques poids taille couleur conformit des normes de s curit etc Pour un service et une bi blioth que est exclusivement une BRASMA Des r gles de courtoisie dans une proc dure Bonjour Regard Attention Sourire Merci Au revoir Qualibib industrie de services c est plus d licat Dans l exemple de l accueil t l phonique les caract ristiques intrins ques sont le param trage du syst me technique de gestion des appels ou encore l organisation des plages de permanence sans lesquels il n est pas possible de r pondre aux exigences L am lioration permanente du service souvent repr sent e par la Roue de Deming est l ambition d une d mar che qualit Cette derni re doit repo ser sur une politique port e par la di rection et d clin e dans l organisation de la biblioth que au moyen d une des cription des processus n cessaires Un processus ne doit pas tre confondu avec le r sultat final du service Par exemple le processus pr t compor te certes un acte de pr t mais aussi toute une s rie d actions en amont et en aval dudit acte de sorte que pour conformer le pr t des exigences il faut en d composer pr alablement toutes les tapes D autre par
28. at d information scientifique et technique Des acteurs qui ne se limitent pas l INIST COU PERIN ABES l INSERM etc mais incluent aussi la Biblioth que nationale de France C t ABES deux nouveaux membres sont entr s au conseil d administration cet t Marie Christine Lemardeley pr sidente de l universit Paris ITT et Jean Pierre Finance pr sident de l universit Nancy I nomm pr sident du conseil d administration de l ABES Nous allons continuer travailler en troite collaboration avec COUPERIN Archimag Quels sont les futurs chantiers La licence nationale en fait elle partie R B Les conditions des contrats pass s avec les diteurs sont retravailler En particulier les big deals qui imposent des conditions draconiennes notamment les achats en bloc Ce qui dans un contexte de restrictions budg taires nous am ne rogner sur les autres acquisitions et aboutit une offre documentaire de plus en plus analogue dans chaque universit ou laboratoire D autres clauses sont revoir comme par exemple l impossibilit pour une structure de rejoindre le groupement d achat pendant la dur e du march Cas pratique le contrat avec Elsevier Sciencedirect arrive ch ance fin 2010 Ce qui nous laisse un an pour pr parer un nouveau march La licence nationale est aussi une priorit C est le moyen de ne pas exclure les chercheurs de laboratoires plus modestes Archimag D autres priorit
29. atisfaire la qualit risquerait de demeurer une notion abstraite Du point de vue du client les exigences sont le plus sou vent implicites il ne viendrait pas l id e d un tudiant de pr ciser qu il veut une place assise quand il vient la biblioth que ou qu il souhaite que l on d croche quand il essaie de t l phoner au service Du point de vue de la biblioth que une exigence n est pas un vague projet am liorer l accueil t l phonique mais une attente clairement formul e r pondre aux appels t l pho niques en moins de 5 sonneries assurer un accueil t l phonique en tre telle et telle heure M me des exigences consid r es comme allant de soi m ritent parfois d tre expli cit es Ainsi en est il de la courtoisie l gard des usagers au d but des Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 ann es 2000 la Poste a ainsi forma lis les r gles de courtoisie l aide de la proc dure BRASMA bonjour regard attention sourire merci au revoir afin de r pondre aux cri tiques r currentes qui lui taient adress es Un point important doit tre galement soulign une exi gence se d finit par un seuil mais aussi par un plafond La qualit r sulte toujours d un arbitrage entre la satisfaction d un client singulier et l int r t g n ral de l ensemble des clients la sur qualit tant aussi dommageable que la sous qualit Les c
30. by bibliometric methods Scientometrics 62 133 145 2005 LibQual chainon manquant de l valuation cemment les lacunes des biblioth ques en mati re d valuation des services furent point es par certaines instances du contr le public Dans son rapport annuel de 2006 la Cour des comptes d plorait que les besoins r els des usagers des biblioth ques universitaires n taient pas pr cis ment connus et pointait l absence anormale d en qu tes nationales de satisfaction La Cour pr conisait alors de fixer les exigences minimales qui devraient tre atten dues des biblioth ques universitaires en ce qui concerne leur capacit satisfaire les besoins des usagers lesquels devraient tre syst matiquement analys s par des enqu tes r guli res En 2008 l Inspection g n rale des biblioth ques parvenait la m me conclusion dans son rapport annuel le pr alable est en particulier une analyse m thodique des demandes des diverses cat gories d utilisateurs et une r ponse ces attentes traduite par la mesure des services rendus La r cente intro duction de LibQual protocole d enqu te permettant de me surer la qualit des services d un organisme documentaire en France ne manquera pas de modifier l approche de l valuation des services telle que nous la concevions jusqu pr sent Quel r le peut jouer LibQual dans ce d bat LibQual comme outil d valuation
31. calisant distance une partie de leurs collections e accro tre les horaires et les p riodes d ouverture des biblioth ques e d velopper l acc s la documentation num rique sur place et distance e mettre en uvre dans chaque tablissement un plan de regroupement des ressources documentaires dispers es e resserrer les liens entre la politique documentaire et les politiques de formation et de recherche des tablissements LS Livres Hebdo le 12 octobre 2009 Pour r nover l enseignement sup rieur parisien faire de Paris la plus belle m tropole universitaire du monde c est possible Rapport Madame la Ministre de l enseignement sup rieur et de la recherche remis par Bernard Larrouturou 5 octobre 2009 Lu dans le JO D cret n 2009 1393 du 11 novembre 2009 L administration centrale du minist re charg de la culture comprend outre l inspection g n rale des affaires culturelles le haut fonctionnaire de d fense et de s curit la d l gation g n rale la langue fran aise et aux langues de France le d partement de l information et de la communication et le bureau du cabinet directement rattach s au ministre 1 Le secr tariat g n ral 2 Les directions g n rales suivantes la direction g n rale des patrimoines la direction g n rale de la cr ation artistique la direction g n rale des m dias et des industries cultu relles C Le directe
32. cole La biblioth que interuniversitaire de recherche en lettres et sciences humaines de Lyon est une biblioth que d tudes et de recherche commune aux universit s Lyon IT et Lyon IIT et l ENS LSH elle met disposition d un public de cher cheurs enseignants chercheurs et tudiants partir du master des collections de niveau recherche en lettres langues histoire philosophie et sciences humaines elle conserve galement des fonds patrimoniaux importants e Et la biblioth que de l INRP Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 2m FH tablissements et professionnels pour raient alors faire le pari raisonnable de voir merger br ve ch ance une biblioth que Denis Diderot unifi e pour sa gestion et son organisation Ce serait l occasion d inscrire pleinement cette biblioth que et ses collections fortes de 1 200 000 volumes au total dans un r seau documentaire lyonnais renforc et redynamis de faire voluer par le haut ses structures et de p renniser dans le cadre d une politique de site renouvel e les collections les missions et les services rendus par la biblioth que Marc Martinez et Caroline Rogier Institut national de recherche p dagogique www inrp fr Marc Martinez directeur de la biblioth que de INRP Caroline Rogier Biblioth que num rique amp bibliotheque inrp fr 5 parvis Ren Descartes 69342 LYON CEDEX 07 thttp www univers
33. collect es sur Internet En 2009 parmi les 20 meilleures universit s mondiales on trou ve 17 universit s am ricaines 2 britanniques et une japonaise Pourquoi les r sultats du classement ne sont pas pertinents Un classement pourquoi et pour qui Un d faut important du classement de Shangha vient du fait que le probl me est mal pos Plus pr cis ment ce classement apporte une r ponse un probl me qui n a jamais t pos par qui que ce soit D s lors tout est sujet questionnement et pour commencer que cherche t on valuer pour qui dans quel but Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Quelle est la d finition d une universit c est dire quels sont les objets valu s par le classement La r ponse n est pas tou jours simple Par exemple en France se c toient des universit s publiques des grandes coles et des instituts de recherche Ces institutions ne fonctionnent pas de la m me fa on elles n ont pas les m mes objectifs et ne sont pas soumises aux m mes contraintes en termes de budget ou de gouvernance Ce qui doit dans un tel cadre compter comme une institution universitai re n est pas vident Cela a par exemple conduit les auteurs du classement admettre de 2003 2005 que le Coll ge de France tait une institution universitaire Mais le Coll ge de France n a aucun tudiant et ne d livre aucun dipl me quel public ce classement est
34. contrer les grandes litt ratures du monde en particulier po tiques autour de lectures publiques associant d une part la lecture du texte original et d autre part celle de sa traduction r alis e par un enseignant chercheur Direction de la r daction Sylvette Salvit amp salvit abes fr www documation fr 5 5555 culture Po sie des rues po sie des biblioth ques lecture de Ciar n Carson par Carle Bonafous Murat le 20 janvier ER Comit de r daction M Castillo F B nistant J Faita Hugues L Kerambellec O J Kosinski M P Roux S Salvit Cl gence bibliographique de l enseignement sup rieur 04 67 54 84 10 B04 67 54 84 14 amp http www abes fr Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Du 26 au 31 Le Salon du Livre Le Salon du Livre de Paris porte de Versailles l un des plus grands salons europ ens grand public d di s au livre et l crit un grand v nement culturel et m diatique le reflet d une profession il traduit la r volution actuelle du num rique dont l dition a pris le tournant Sa principale richesse le nombre des auteurs pr sents et la mobilisation nationale de tous les professionnels de l crit www salondulivreparis com CC GG S Le 31 UNIMARC 2010 Lyon La II journ e internationale UNIMARC a lieu en France apr s le Portugal Lisbonne en 2006 et l Italie Florence en 2008 Organis e par le pr
35. dans les r ponses des biblioth ques aux enqu tes tr s utile ce niveau de d tail n est cependant pas repris dans toutes les extractions statistiques rendant donc n cessaire la consolidation des chiffres Pour conclure on peut penser qu il est attendu d un dispositif statistique en administration centrale qu il offre aux acteurs et partenaires de l administration dans les biblioth ques l inter national les moyens de r unir et de traiter leurs propres batte ries de donn es plut t que la production massive d informations Dans cette perspective il est certain que c est encore la circula tion et la fourniture de l information statistique de l administra tion centrale vers les biblioth ques qui doivent tre am lior es C est pour cette raison qu une r novation compl te des applica tions en ligne ESGBU et ASIBU devrait tre envisag e dans les services du minist re pour la mise en place d un outil plus convivial dont l ergonomie permettrait en plus des fonctionnali t s actuelles de l outil d offrir aux diff rents utilisateurs e un contr le automatis des donn es saisies dans l application e une restitution des donn es au niveau de l unit e des rapports fixes pr format s e une automatisation des tableaux de synth se et des graphiques Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Application dynamique Cr ation de tableaux personnalis s totaux moyennes cart types
36. des titres d crits dans le catalogue collectif L objectif est d offrir via un outil national la possibilit d extraire les informations re levant exclusivement du contexte local et d obtenir un affichage similaire l Opac d une base locale Ces volutions de catalogue profiteront la fois aux biblioth ques d ploy es et aux biblioth ques non d ploy es acteurs de poids dans la gestion des PCP Un contexte politique nouveau Le paysage universitaire est en mutation Les universit s depuis la loi d ao t 2007 gagnent en autonomie et renforcent des pratiques de gestion sur projets de partenariats inscrits dans une logique de territoire universit ville r gion Cette tendance aux synergies locales appelle structures r gionales pour le livre et services com muns de documentation inscrire des projets coop ratifs dans l laboration de leurs contrats pluriannuels L imprim et le num rique Le support num rique modifie profond ment la gestion du sup port papier une gestion le plus souvent uniquement interne chaque tablissement documentaire doit succ der une gestion mutualis e coordonn e au sein de r seaux documentaires tenant compte de l information disponible sur support lectronique Dans ce contexte les plans de conservation sont un outil privil gi qu il devient urgent de d velopper Des pistes pour demain ou la logique des synergies Le renforcement de la conservation partag e et
37. e Au niveau local il est galement imp ratif que les centres r gionaux du Sudoc PS obtiennent les moyens d assurer le signalement des collections donc que les universit s via leurs structures documentaires reconnaissent l importance de leur action et traduisent cette reconnaissance dans leurs choix de gestion des ressources humaines et les politiques documentaires mises en place Enfin rien de p renne ne pourra tre r alis sans un renforcement du partenariat l chelon du territoire entre la structure r gionale pour le livre gestionnaire du plan et les structures documentaires universitaires de la r gion notamment l entit abritant le centre r gional du Sudoc PS La logique nouvelle de conventions sur objectifs appliqu e d s 2010 par l ABES aux tablissements h bergeant un CR du Sudoc PS doit int grer entre autres la prise en compte de l investissement des quipes dans le travail sur les plans de conservation partag e Une logique de territoire et de mise en r seau renforcer L exp rience le montre la r gion est un p rim tre pertinent et efficace pour les plans de conservation Le nouveau contexte uni versitaire va aider d passer le cloisonnement des tutelles en renfor ant les politiques de site Sur cette assise territoriale renforc e une coordination natio nale va pouvoir se mettre en place L ABES est soucieuse de r pondre au mieux aux besoins du ter rain pour assurer le signalement d
38. e de donn es contenant les statistiques mises en forme que l application Webstats va mettre en page les statistiques L administrateur de l application effectue ensuite un travail de mise en forme dans une partie d di e de l application permettant de g n rer les tableaux finaux pr sent s l utilisateur Il d finit en particulier le contenu de chaque tableau en lignes et colonnes le nombre de tableaux et les crit res de s paration entre chacun Il d finit ensuite les diverses options disponibles l utilisateur pour manipuler l information dans les tableaux qui lui sont pr sent s l cran possibilit de trier masquer des colonnes calculer des totaux et sous totaux filtrer l affichage et saisir des crit res pour affiner la recherche LA lal ll La la base de donn es par Webstats rend l application apte mettre en forme n importe quelle nouvelle statistique Le traitement se fait en amont de l application lors de l agr gation des donn es En respectant certaines contraintes de structuration de l information statistique dans la base de donn es nous sommes en mesure de proposer de nouveaux indicateurs l utilisateur Une attention toute particuli re a t port e sur cette possibilit pour proposer terme l int gration des statistiques d autres applications de l ABES Calames Star sans avoir modifier le code source de l application Comment acc der Webstats Toute p
39. e en s appuyant notamment sur les bases jet es lors du congr s 2009 2 travailler am liorer les proc dures d valuation et surtout encourager l int gration des indicateurs li s la documentation dans l valuation des tablissements d enseignement sup rieur et de recherche 3 prolonger les travaux sur la politique de l information scientifique et technique dans la perspective ouverte par la prise de position commune AURA COU PERIN ADBU 4 plancher conjointement avec les acteurs de terrain que sont l ENSSIB et les CRFCB sur les probl matiques li es la formation initiale et continue et au m tier la fili re biblioth que 5 d velopper encore les efforts de communication interne comme externe et mettre en place une f d ration des associations professionnelles dont la premi re pierre a t pos e en d cembre Ce programme r pond un souhait de f d rer les forces vives et les associations pour constituer un lobby significatif qui m me s il n est pas pr t br ler les livres sur la place publique comme d autres d versent du lait ou bloquent les routes doit nous permettre nous biblioth caires de gagner une visibilit la hauteur des enjeux que nous portons tant pour l enrichissement et la valorisation que pour la conservation de notre patrimoine documentaire national Nombreuses sont les occasions de prendre la parole m me si le terrain m diatique donne rarement voix aux sp
40. e part On comprend ais ment ces choix la conservation des p riodiques soul ve beaucoup d interrogations en termes d exhaustivit des collections mais aussi de volume de stockage ou encore de fragilit du support papier quant au patrimoine de la litt ra ture jeunesse il a t longtemps ignor voire m pris et syst matiquement pilonn et les efforts actuels pour conserver au mieux la production du secteur r pondent au souci d sormais partag de pr server pour demain des fonds d une grande va leur tant sentimentale que sociologique et historique Une coop ration entre acteurs au niveau r gional Dans leur grande majorit les plans de conservation ont t mis en place l chelle r gionale ils sont pilot s et g r s par la structure r gionale pour le livre SRL locale Les SRL missionn es par les directions r gionales des affaires culturelles les DRAC et les collectivit s locales travaillent par vocation avec les tablissements documentaires de lecture pu blique La collaboration avec les tablissements de l enseigne ment sup rieur est ponctuelle et bien souvent limit e au cadre des plans de conservation Pour les plans de conservation d di s aux p riodiques les cen tres r gionaux du Syst me universitaire de documentation pour les publications en s rie CR du Sudoc PS sont parfois as soci s au travail dans moins de la moiti des cas ce jour Dans trois cas seulement
41. er des collections prioritaire pour en assurer la p rennit Apr s le d m nagement et la mise en or dre des magasins d importants chantiers de tri et de d sherbage sont lanc s Dans le m me temps sont engag es les op ra tions de conversion et de catalogage r trospectifs qui visent in fine au signale ment exhaustif des fonds D s l ouverture de l antenne lyonnaise en 2002 les services au public se d ve loppent tant sur place en direction des chercheurs des universit s lyonnaises qu distance pour continuer servir Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 la communaut de recherche nationale et internationale en ducation Le d m nagement complet des collections en 2003 et l ouverture du nouveau si ge de INRP Lyon en 2005 renforcent l usa ge et l attractivit des services documen taires propos s Un pari raisonnable L ach vement pr visible des chantiers li s au d m nagement la mise en s curit et au signalement des collections d gage progressivement les moyens et les forces n cessaires la d finition d objectifs de moyen terme Ceux ci prennent en compte les conditions nou velles cr es par l enracinement lyon nais de la biblioth que L enrichissement et la conservation des collections imprim es demeurent une priorit pour l tablissement dont la vo cation de biblioth que de r f rence et de recours en ducation est r affirm e Pour autant
42. ersonne disposant d un login WinIBW peut se connecter Webstats L acc s se trouve l adresse suivante www webstats abes fr Architecture de l application Extration OCLC Autre application Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 ensue Agr gation Mise en page cr ation requ te BDD Statistiques Interface j admin Affichage m dias Architecture de l application Webstats pr sent e aux Journ es ABES 2009 Webstats Un outil d aide l valuation L application est optimis e pour une utilisation avec un navigateur r cent par exemple Firefox 3 ou Internet Explorer 7 Les 3 niveaux de stats de Webstats 1 Statistiques g n rales 2 Statistiques propres chaque service documentaire 3 Statistiques propres l activit catalographique de chaque login identifiant utilisateur Une granularit dans les donn es statistiques Webstats contient diff rents niveaux de statistiques e des statistiques g n rales relatives au catalogue Sudoc public et professionnel au r seau Sudoc PS et au r seau Supeb consultables par tous les login professionnels des statistiques propres chaque service documentaire consultables par tous les login de ce service tat du catalogue activit de catalogage et de d doublonnage bilans Supeb annuels activit Supeb mensuelle documents d aide pour la facturation Supeb e des statistiques propres
43. ervice de la biblioth que d partementale de Mayotte en 2000 l analyse des biblioth ques municipales est plus d licate Leur recension tout d abord est soumise diff rentes contraintes En premier lieu l absence d une d finition l gislative ou r glementaire est compens e partiellement par la d termination d un chantillon de travail dont nous verrons plus loin la consti tution Tout lieu accueillant un public diversifi proposant des collections documentaires pour le pr t et g r directement ou par d l gation par une collectivit territoriale a vocation l lection statistique et figurer de plein droit dans le r pertoi re des adresses des biblioth ques publiques Les collectivit s vis es sont les communes toutes les variantes des tablisse ments publics de coop ration intercommunale qui ont l gitimit int grer dans leurs comp tences celle de la lecture publique les associations locales qui ont re u mission de d l gation La direction du livre et de la lecture a connaissance de nouveaux lieux de lecture publique par les directions r gionales des af faires culturelles via leurs conseillers livre et lecture et direc tement par les collectivit s elles m mes Jusqu aux derni res statistiques para tre de 2008 2007 disponibles sur www culture qouv fr nav index min html l chantillon est compos d une part des biblioth ques dont les d penses de personnel sont gales ou sup
44. es besoins du terrain Apr s une premi re vague de mise en place de plans de conser vation partag e dans les ann es 90 nous assistons actuellement une deuxi me vague dans plusieurs r gions fran aises Rh ne Alpes PACA Midi Pyr n es Nord Pas de Calais Limousin Confront s la n cessit accrue de mutualiser la conservation et la communication des documents imprim s et donc de constituer des r seaux de partage de ces missions les gestionnaires de ces plans g n ralement des SRL sont entre autres confront s la difficult d assurer une bonne visibilit des collections retenues dans les plans de conservation M me si certains parviennent constituer alimenter et mettre r guli rement jour une base de donn es locale le signalement de ces corpus dans un outil visibilit nationale reste un besoin clairement exprim Le Sudoc h ritier du CCN PS Catalogue collectif national des publica tions en s rie est le seul catalogue qui signale les p riodiques d un large ensemble de biblioth ques et centres documentaires du territoire fran ais toutes tutelles confondues Les plans de conservation n y sont encore signal s que de fa on assez limi t e faute de partenariat op rationnel entre les gestionnaires des plans et les SCD SICD ou PRES dont d pendent les centres r gionaux du Sudoc PS en charge du signalement des p riodiques dans le Sudoc Le rapprochement des acteurs et un outil promouvoir
45. es plans de conservation et faciliter leur gestion La FILL de son c t travaille la d fini tion d outils d valuation des plans Toutes les deux conscientes des enjeux elles initient et souhaitent d velopper un travail de concert La prise de conscience sur le terrain de l int r t tra vailler ensemble SCD et SRL r gion et universit reste ren forcer Gageons que les r alit s et les besoins des usagers sauront vaincre les habitudes de cloisonnement du pass Camille Dumont Delphine Hautois Fran oise Labrosse Universit de Bordeaux D partement Documentation www univ bordeaux fr ddoc amp francoise labrosse univ bordeaux fr FILL F d ration interr gionale du livre et de la lecture www fill fr amp info fll fr ABES D partement des services aux r seaux dumont abes fr CESCO A Actualit L actu de PADBU D un congr s l autre e congr s de l ADBU Reims tait un congr s de mi mandat pour notre CA Celui ci a fait le bilan de l ann e coul e et tir profit des conclusions du s mi naire qui s est tenu il y a tout juste un an la biblioth que Sainte Barbe il en est ressorti un programme de travail ambitieux pour l ann e universitaire 2009 2010 qui r pond cinq imp ratifs l poursuivre l effort en faveur de l tablissement d une politique nationale de la documentation pour l enseignement sup rieur et la recherch
46. es r compenses scientifiques pres tigieuses on peut penser la m daille Bruce en astronomie ou encore aux prix Turing en informatique Remarquons ensuite que pour les prix Nobel une longue p riode s coule g n ralement entre le moment o la d couverte a t faite et le moment o elle est r compens e Il est fr quent que le r cipiendaire ne travaille plus dans l institution o il travaillait quand il a fait sa d couverte Or le prix est attribu l insti tution o travaille le r cipiendaire au moment de l annonce du prix Par exemple Albert Einstein a conduit sa recherche alors qu il tait employ par l office suisse des brevets Zurich mais a re u le prix Nobel lorsqu il tait affili l universit de Berlin Pire encore suite la partition de l Allemagne l Uni versit de Berlin n existe plus Il faut alors d cider qui de ses deux continuatrices l Universit Libre de Berlin et l Universit Humbolt a droit ce prix Dans la plupart des pays d Europe les guerres et les changements politiques ont entra n de tr s nombreux changements institutionnels C est particuli rement vrai en France o la plupart des universit s ont t scind es en de plus petites unit s apr s 1968 Ainsi on trouve sur le site officiel des prix Nobel des prix attribu s des institutions fran aises qui n existent plus l Universit de Toulouse par exemple ou m me des institutions n ayant
47. es statistiques des applications Star et Calames Marie Lombard et Pierre Maraval Webstats amp webstats abes fr amp lombard abes fr maraval abes fr Les chiffres cl s du Sudoc tat de la base Au 1 d cembre 2009 Nombre de notices bibliographiques localis es 9 297 730 Nombre de notices d autorit 2 071 627 Nombre de localisations 29 429 462 tat de l activit Activit du 1 septembre au 1 d cembre 2009 Nombre de recherches par l interface web 5 927 532 Nombre de connexions professionnelles 468 526 Nombre de demandes de pr ts 50 661 Nombre de demandes de pr ts satisfaites 41 804 Des moyens aux objectifs voluer d une culture de moyens une culture d objectifs et de responsabilit s tel est le cadre d fini par la LOLF du 1 ao t 2001 renforc ensuite par la LRU du 10 ao t 2007 De fait tout service public est tenu de mesurer la qualit et la performance de ses activit s puis d en produire les r sultats La complexit du concept de qualit tel que d fini dans les biblioth ques est li e d une part la d ontologie sp cifique de la profession mais galement une approche normative forc ment plurielle valuer en biblioth que c est d abord v rifier le bien fond de la politique de l tablissement en mesurer les performances et enfin identifier les probl mes et corriger le tir si n
48. estimer la qualit et comment restituer l appr ciation de ses usagers Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 C est sur cette approche qu a t con u le questionnaire LibQual voir article p 16 D velopp par l Association of Research Libraries en 2000 ce sondage a t depuis exp riment dans de nombreuses biblioth ques Cette politique de qualit des services a t port e par l association LIBER puis parrain e par l ADBU Adopt en 2008 par pr s de vingt services documentaires fran ais il est compos d une cinquantaine de questions autour de plusieurs th matiques les collections les locaux le personnel l accueil et les services Con ue pour am liorer la qualit du service rendu aux usagers l enqu te est disponible sur le web Il s agit d valuer le degr de satisfaction des usagers relatif aux services propos s en biblioth que On peut s en f liciter les biblioth ques ne se contentent pas d analyser la rotation de leurs collections Les seuls crit res quantitatifs se r v lent insuffisants Malgr la difficult et il faut bien le dire parfois l aridit d une valuation elle demeure n anmoins un exercice indispensable pour les biblioth ques d sireuses de s engager r solument dans une politique de qualit Marie Pierre Roux D partement des services aux r seaux amp roux abes fr t Voir le site www libqual org 2 LibQual fr est un regroupemen
49. et p dagogiques Le si ge et une partie importante du dis positif de l INRP sont localis s Lyon l Institut est membre associ du p le de recherche et d enseignement sup rieur Universit de Lyon il poss de aus si des quipes scientifiques implant es Paris Cachan Montrouge Marseille et Rouen o il poss de un centre de recherche et de ressources int grant le mus e national de l ducation Une histoire en plusieurs pisodes La biblioth que constitue un service phare de l institut Elle vient de c l brer le 130 anniversaire de sa fondation en 1879 sous les auspices de Jules Ferry et l initiative de Ferdinand Buisson Du rant cette ann e sont institu s par d cret un mus e p dagogique et une biblioth que centrale de l enseignement primaire comprenant des collections diverses de mat riel scolaire des documents histori ques et statistiques et des livres de classe provenant de la France et de l tranger Son premier demi si cle d existence est marqu par un d veloppement continu des collections et gr ce aux efforts de son directeur d alors Lucien Herr par l attribution en 1926 du deuxi me exem plaire du d p t l gal des manuels scolai res de l enseignement primaire La biblioth que compte alors environ 100 000 volumes Apr s le second conflit mondial la biblio th que traverse une p riode d incertitu des tant pour ses missions biblioth que de pr
50. h ques publiques biblioth ques d partementales de pr t biblioth ques municipales derni re dition papier en 2003 22 d Le r pertoire partiellement actualis est consultable dans son int gralit sur le site du minist re de la culture et de la communication 2Version 9 1 sous Windows 5C est une facult vivement encourag e mais pas une obligation Les biblioth ques qui choisissent de conserver le mode papier doivent toujours remplir quatre exemplaires de 16 pages et non plus de 4 ou 6 comme par le pass Trois d entre eux doivent tre adress s au minist re de la culture et de la communication MCC la direction r gionale des affaires culturelles de rattachement DRAC l inspection g n rale des biblioth ques IGB Les DRAC et l IGB b n ficient d acc s sp cifiques SCRIB leur permettant la visualisation des rapports La derni re dition de 2009 pr sente les r sultats de 2007 Les limites du classement de Shanghai e premier classement acad mique international des B universit s a t publi en 2003 sur le site de l univer sit Jiao Tong de Shangha Ce classement de Shangha a connu un succ s m diatique qui se confirme chaque ann e lors de son actualisation Il est mis en avant par les universit s pour justifier de leurs performances Il est aussi utilis par de nombreux d cideurs politiques pour promouvoir des projets de r forme Mais quel cr dit faut
51. ie et l Europe ISBN date 1864 Sur cette page nous offrons des liens vers le texte int gral de ce livre et ou vers des informations le concernant Cliquer sur ces liens pour plus d informations VOIR LE TEXTE INTEGRAL 1 e version indisponible 2 Chercher ce livre dans Gallica 3 Chercher ce livre sur le portail Europeana 4 Chercher ce livre dans Archive org 5 Chercher ce livre dans Google Livres 6 Chercher ce livre avec Google Scholar 7 Rechercher dans DigitBIB plus de 100 biblioth ques num riques index es par Google VERIFIER LES CATALOGUES 8 Rechercher dans le catalogue de la Biblioth que Sainte Genevi ve 9 Chercher ce livre dans le Sudoc 10 Chercher ce livre la Biblioth que Sainte Barbe 11 Rechercher dans le catalogue mondial virtuel de Karlsruhe KVK Changer de profil V link un produit de la famille VUBIS 2002 2009 Avec V Link Les exp riences d int gration de OPAC et ou de r solveur de liens dans les navigateurs se rencontrent d j ici et l avec LibX la BULAC ou OpenURL Referrer d OCLC en version Jubil avec les param trages propres UPMC par exemplef et nous ont servi de mod les enthousiasmants et finalementencore bien discrets malgr leur int r t vident Le premier de ces outils permet ses utilisateurs de b n ficier d une barre permanente de recherche dans le catalogue mais aussi d une possibilit de requ te par clic droit sur d
52. ieux la fin du Moyen ge avec les livres d heures faciles transporter devient vite plus vari po sie roman dictionnaire livre jeu livre pour enfants livre publicitaire Mus e de l imprimerie amp www imprimerie lyon fr 13 rue de la Poulaillerie 69002 LYON ISKO 2010 Le XI congr s international ISKO International Society for Knowledge Organization organis Rome par l Universit de Sapienza a pour th me Paradigmes et syst mes conceptuels dans l organisation des connaissances Paradigms and Conceptual Systems in Knowledge Organization http www iskoi orq ocs index php int rome2010 Lyon en juin 2009 le VII colloque du Chapitre fran ais de ISKO ISKO France 2009 organis par l universit Lyon IIl et l cole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblioth ques avait pour th me Intelligence collective et organisation des connaissances http www isko france asso fr Documation 2010 DOCUMATION 17 10 MARS 2010 CHIT PARIS LA D FENSE Le rendez vous de la gestion de contenu et du document S S S lt Lecture amp Organis s dans diff rentes biblioth ques de l universit Paris III les Mercredis bilingues de la Sorbonne Nouvelle gratuits et ouverts tous sont une manifestation mensuelle www univ paris3 fr Le cycle Vers d autres voix est l occasion de ren
53. il destin Est ce aux tu diants pour les aider dans leur mobilit Est ce aux recruteurs de cadres de haut niveau Est ce aux pr sidents d universit pour les aider identifier leurs forces et leurs faiblesses ou en core pour les aider attirer les meilleurs chercheurs Est ce aux d cideurs politiques pour juger de l efficacit d un syst me d enseignement sup rieur La mani re de concevoir un clas sement doit d pendre du public et des usages vis s Un classe ment g n raliste destin tous et pour tous types d usages n a pas de sens Des crit res discutables Nous avons analys en d tail chacun des crit res utilis s dans le classement Notre conclusion principale est que les crit res ont t choisis principalement sur la base de la disponibilit sur Internet des informations permettant de les renseigner que chacun d entre eux est li de fa on tr s approximative avec ce qu il est cens mesurer et que leur valuation fait intervenir des param tres arbitraires et des microd cisions non document es L impact de ces l ments sur le r sultat final n est pas examin Les donn es initiales utilis es ne sont pas rendues publiques et donc ne peuvent pas tre v rifi es Ilustrons ceci sur la base du seul crit re STA nombre de pro fesseurs de l institution ayant re u un prix Nobel ou une m daille Fields Observons en premier lieu que ce crit re ne prend pas en compte l ensemble d
54. ite lyon fr 2L ex cution de ces op rations devrait s taler jusqu en 2010 au moins Avec des collections encore majoritairement Paris et une quipe r duite Lyon Il s agit des produits Ex Libris suivants Aleph 500 Verde DigiTool MetaLib SFX Primo http www inrp fr bibliotheque numbib http bibliotheque ens Ish fr http biu ens Ish fr INRP Horaires d ouverture ouverture tous et OpenURL Ou comment l ouverture se d cline la BSG a tradition d ouverture de la biblioth que Sainte Genevi ve remonte ses origines l abbaye m di vale participait d j au rayonnement intellectuel du Quartier latin apr s une clipse et une renaissance le xvii si cle la vit accueillir rudits et curieux de science et de culture enfin apr s la R volution qui rendit la biblioth que pleinement publique il y fut assez vite institu une ouverture nocturne permettant aux honn tes gens trop occup s dans la journ e et aux tudiants trop pauvres pour se payer chauffage et bougie de venir y travailler Si le b timent con u par Henri Labrouste au milieu du xix si cle ainsi que ses horaires d ouverture tardifs et bien s r ses fonds continuent aujourd hui d exercer un fort pouvoir d attraction sur ses publics tudiants en t te la mise en place de nouveaux services en ligne devrait permettre de proposer quelques r ponses leurs attentes nouve
55. jamais exist la Sorbonne University Ainsi une affectation correcte de ces prix demande une connaissance tr s fine du paysage institutionnel de chaque pays Notons enfin que les prix Nobel sont attribu s depuis 1901 Il faut alors prendre position sur le poids relatif attribu au prix Nobel d Albert Fert 2007 et celui de Louis de Bro glie 1929 Le crit re STA utilise cet effet une proc dure d ac tualisation visant donner un poids plus grand aux prix r cents qu aux prix anciens Mais on pourrait envisager pour ce faire bien d autres techniques toutes aussi raisonnables Une m thode doublement fautive La mani re dont les auteurs du classement agr gent l informa tion contenue dans les six crit res est fautive car la position dans le classement de deux institutions ne d pend pas seulement de leurs performances Il s agit ici d un probl me li au fait que les poids adopt s dans une somme pond r e sont li s la normali sation des chelles Si la normalisation des chelles change on doit changer les poids Si on ne le fait pas on obtient des r sul tats absurdes Illustrons ceci par un simple exemple num rique Consid rons quatre universit s valu es ici sur deux crit res sup pos s de poids gaux Avec la technique utilis e dans le classement de Shangha on obtiendrait alors les r sultats suivants Supposons pr sent que l ann e suivante tout reste inchang l exception de
56. l oblige Par leur qualit m me de ressortissants du do maine public ces documents sont et se ront toujours plus susceptibles l avenir d tre doubl s dans le cyberespace d un clone num rique lequel pourra servir pr server leur condition physique tout en Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 permettant leur consultation distance Alors que la num risation du patrimoine fran ais avance grands pas et Sainte Genevi ve y prend sa part avec la consti tution d une biblioth que num rique fin 2010 contenant plus d une centaine d in cunables plusieurs centaines de r cits de voyages nordiques ainsi qu environ 600 monographies les plus rares de son fonds du xix si cle il para t en effet vident d tablir les connexions permettant de fai re se rencontrer notices descriptives d une part et doubles num riques d autre part La diffusion des documents num riques port e en grande partie par le moissonna ge OAI pour la constitution d entrep ts de r f rence comme Gallica qui moissonne maintes biblioth ques partenaires est el le m me moissonn e par Europeana ne s y limite en effet pas Car chaque biblio th que n a pas vocation moissonner en OAI l ensemble des sources disponibles En revanche toutes peuvent d multiplier et faciliter l acc s ces entrep ts c t des liens vers d autres catalogues ou vers les fournisseurs de p riodiques n
57. le 15 novembre 2009 LibQual est une des rares enqu tes b n ficier d une pr sence internationale 22 pays ont d j administr le questionnaire dont 11 pays europ ens L introduction de l enqu te en France date de 2004 biblioth que d HEC mais son r el d ploiement fut organis partir de 2008 cinq SCD Une tape importante fut franchie en 2009 avec la participation de dix nouveaux tablissements L administration d un questionnaire quasiment identique permet de produire des donn es comparables pour une analyse aussi bien synchronique que diachronique au niveau national et ou international Une politique de site un pari raisonnable Une biblioth que d institut au service de la recherche en ducation Institut national de recher che p dagogique INRP est un tablissement public natio nal plac sous la tutelle des minist res charg s de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la re cherche Il a vocation d velopper et favoriser la recherche en ducation et il porte une mission d appui au pilotage national et acad mique de l enseigne ment scolaire par le transfert des r sultats de la recherche M diateur entre la recherche scientifique et les acteurs du dispositif ducatif particuli rement pour la formation des formateurs mais aussi pour les personnels d encadrement et les d cideurs il claire la conception et la diffusion des pratiques didactiques
58. les CR sont impliqu s sous la forme d une mise disposition du personnel temps partiel pour le plan et dans un seul cas Aquitaine le CR est cogestionnaire du plan Les plans existants La conservation partag e l chelle r gionale est le mod le le plus r pandu fruit d une coop ration et d une v ritable mu tualisation des moyens il permet la r partition des charges et des co ts li s la conservation sur un territoire donn Dans ce mod le certains tablissements assument la conservation p renne de certaines collections d ment s lectionn es tandis que d autres s engagent compl ter dans la mesure du possible ces collections promues ainsi collections de r f rence Les plans de conservation partag e sont donc toujours simul tan ment des plans d limination partag e On compte aujourd hui en r gion 13 plans de conservation par tag e des p riodiques et 8 plans de conservation partag e des fonds jeunesse Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Conserver signaler et communiquer La finalit d un plan de conservation est de garantir la richesse documentaire et l accessibilit des fonds aux usagers court moyen et long termes Pour y parvenir les tablissements doivent assurer trois missions la conservation des documents leur si gnalement garant de leur visibilit et enfin leur communication qui donne l acc s effectif l usager Une volution en cours L
59. lioth ques des instituts universi taires de formation des ma tres IUF M C est donc 154 tablissements qui r pondent chaque ann e l ESGBU traditionnellement entre le mois de mars et le mois de mai En outre les biblioth ques CADIST Centres d acqui sition et de diffusion de l information scientifique et technique font l objet de questions particuli res dans le cadre de leurs principales missions acquisitions et pr ts Cette enqu te lanc e pour la premi re fois en 1976 est depuis 1999 enti rement d mat rialis e et se fait par voie lectroni que Un site web permet aux tablissements apr s identification de renseigner l ensemble des formulaires de l enqu te structu r e selon trois grandes entr es 1 l activit et les services 2 les collections et les acquisitions 3 les moyens locaux et personnels L enqu te comprend pr s de 300 champs renseigner pour des donn es qui recouvrent l ann e civile l exception des lec teurs inscrits qui sont comptabilis s sur l ann e universitaire Un mode d emploi d taill est consultable en ligne au moment de la campagne statistique Les donn es recueillies viennent alimenter la base de donn es SQL ESGBU qui nourrit une base locale ACCESS Cette derni re par ailleurs compl t e par des donn es externes l enqu te elle m me effectifs tudiants Source SISE sys t me d information sur le suivi des tudiants notices e
60. lles Parmi ces derni res l exigence d une rapidit de service a conduit la biblioth que proposer depuis septembre 2008 un service de pr inscription des lecteurs sur Internet Par ailleurs la fonction de mise de c t permettant aux usagers les chercheurs et enseignants dans un premier temps de commander des documents distance pour le jour de leur venue est pr vue d but 2010 Ce service compl tera la fonction de demande de communication depuis OPAC qui permet depuis plusieurs ann es d j de resserrer 20 minutes au plus le d lai de communication des documents conserv s en magasin Il en est ainsi aujourd hui tout doit se faire dans l espace d un clic ou deux et c est tout naturellement que son catalogue en ligne cette autre entr e virtuelle de la BSG aux c t s de son hall majestueux peut devenir lui aussi l axe sur lequel s articulent des services nouveaux alliant performance et rapidit gr ce aux web services aux plugins et bien s r l Open URL Commen ons la visite guid e de ces services par une recherche dans son nouvel OPAC Vubis dont les index s tendent au del des usuelles et n cessaires requ tes sur les crit res tous mots auteur titre sujet date etc toutes les donn es qui peuvent int resser un explorateur du patrimoine lieu d dition diteur imprimeur libraire notes sur l exemplaire Au terme de la recherche les n
61. ment tre indiqu s et en cas de d passement une information doit tre d livr e l usager les tarifs les modalit s copie document original envoi en ligne Exemple de preuves tangibles les documents destin s aux usagers signalent les conditions de pr t entre biblioth ques ainsi que l existence de catalogues collectifs et d outils de r orientation bar exemple Oriente Express pour Paris Indicateur associ pourcentage de r ussite du pr t entre biblioth ques indicateur B 1 2 4 norme ISO 11620 R ponses aux courriels Exigence nous traitons vos courriels dans un d lai maximum de 5 jours ouvr s noter qu il s agit d une exigence minimale qui peut tre modifi e dans le cadre d un service de r f rence en ligne par exemple Caract ristiques intrins ques un dispositif d enregistrement et de suivi est obligatoire par exemple au moyen du param trage ad quat du logiciel de messagerie noter les r clamations sont trait es s par ment Un message d attente est envoy s il s av re impossible de traiter la demande dans les d lais notamment en cas de fermeture du service Sauf contrainte juridique sp cifique il peut tre r pondu un courriel par un courrier Exemple de preuve tangible par extraction de la base de donn es ou du registre de suivi une valuation du respect des d lais est effectu e Indicateur associ taux de r ponses envoy es hors d lai ou non envoy e
62. n e 2010 sera l occasion de mettre en place une exp rimentation de ce nouveau dispositif avec sept d partements pilotes l Aisne la Dordogne la Dr me l Essonne le Finist re la Gironde et le Val d Oise Il consistera pour les BDP pilotes collecter l ensemble des donn es de leurs r seaux respectifs puis les transmettre au MCC qui les collationnera au niveau national L objectif terme est de r aliser une plateforme de donn es statistiques conviviale et op ratoire sur l ensemble du champ d action des biblioth ques Le minist re de la culture et de la communication trace aujourd hui le chemin pour une meilleure observation tant des politiques que des pratiques de lecture publique en r gion Gageons que dans quelques ann es la majeure partie des biblioth ques de la plus petite la plus grande nous sera connue ou moins mal C est par des r alisations de cet ordre v ritable outil d aide la d cision am lioration de l identification et de la localisation interrogation d indicateurs d activit s utiles d veloppement de l information g ographique que nous pourrons contribuer un meilleur am nagement du terri toire pour le livre et la lecture D Cordazzo et I Groudiev Minist re de la culture et de la communication http www culture qouv fr Denis Cordazzo denis cordazzo culture qouv fr l gor Groudiev iegor qroudiev culture qouv fr 1Le r pertoire des Adresses des bibliot
63. nce l TABD prenait position et proposait des solutions auxquelles sont invit s s associer l ensemble des acteurs de la cha ne du livre L ann e 2009 a illustr la dimension europ enne voire internationale des probl matiques sur lesquelles s engage notre profession ce qui ne doit pas nous faire oublier que pour tre visibles il faut ramasser des forces dispers es C est pr cis ment ce quoi se sont attel es l ABF l ADBDP l ADBGV l IABD et l ADBU dont les bureaux se sont r unis le 7 d cembre afin d envisager une formule d interassociation Pour 2010 l ADBU donne rendez vous la profession en septembre pour son IV congr s qui se d roulera Lyon La journ e d tudes du vendredi portera sur les politiques de sites G raldine Barron ADBU amp www adbu fr Albert Poirot pr sident de l ADBU Administrateur de la Biblioth que nationale et universitaire de Strasbourg amp pres adbu bnu fr G raldine Barron CA de l ADBU amp geraldine barron univ littoral fr ABF Association des biblioth caires de France ADBDP Association des directeurs de biblioth ques d partementales de pr t ADBGV Association des directeurs de biblioth ques municipales et intercommunales des grandes villes de France AURA Association des utilisateurs des r seaux ABES COUPERIN Consortium universitaire de publications num riques EBLIDA European Bureau of Library Information and Docume
64. ndes biblioth ques partenaires qui lui permet de localiser automatiquement et d obtenir les documents rapidement Riche de nouveaux services pour ses utilisateurs Refdoc remplace dor navant Article inist et Articlescience 5 5 S56 Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 S S S S 5S6 Il constitue le guichet unique de INIST pour toutes recherches et commandes de documents scientifiques et techniques Pour cela l INIST a retenu le moteur de recherche de la soci t Exalead pour la qualit de ses temps de r ponse et des fonctionnalit s mises la disposition des utilisateurs En outre Refdoc offre une interface intuitive et tr s simple d utilisation pour la recherche des r f rences les tris et les filtres des r sultats ainsi que la commande de documents Toutes les informations n cessaires sont pr sent es sur un seul et m me cran les formats disponibles de livraison et leurs tarifs le droit de copie Refdoc dispose galement d un module de suivi des commandes en cours et pass es sur trois mois et jusqu trois ans en option qui offre diverses possibilit s de tris et d export Trois moyens de paiement des commandes sont propos s par carte bancaire avec Paypal ou via le d bit d un compte d unit s de compte ou compte U C pr alablement cr dit par ch que ou par virement Les clients d tenteurs d un compte U C b n ficient de services suppl mentaires comme sS S5
65. nt compl ter ces informations et permet de faire des comparaisons dans le temps Le syst me de pilotage permet aussi l ABES d tablir la facturation des tablissements membres du r seau en int grant des compensations bas es notamment sur leurs statistiques d activit catalographique cr ations de notices d doublonnages effectu s Il fournit des rapports bilans et tudes la direction de l ABES et aux responsables de la communication et permet aux gestionnaires du catalogue Sudoc d exploiter les donn es pour des op rations de maintenance sur les notices Enfin il fournit mensuellement au minist re de tutelle le minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche des rapports de suivi d activit du Sudoc Fonctionnement du syst me de pilotage Lorsqu un utilisateur du r seau effectue une action dans l une des applications du Sudoc cr ation d une notice recherche dans le Sudoc public intervention sur une certaine zone de la notice demande de PEB un ou plusieurs compteurs correspondant l action de l utilisateur sont incr ment s et stock s L ensemble des compteurs est extrait au d but du mois suivant et stock dans des fichiers Le syst me de pilotage r cup re ces fichiers les analyse et regroupe les informations qu ils contiennent l aide de requ tes complexes il agr ge ensuite l information dans une base de donn es C est partir de cette bas
66. ntation Associations TABD Interassociation archives biblioth ques documentation IFLA International Federation of Library Associations LIBER Ligue des biblioth ques europ ennes de recherche Wouter Schallier directeur ex cutif de LIBER Voir Arabesques n 53 janvier f vrier mars 2009 Voir Arabesques n 54 avril mai juin 2009 3 Libraries create futures Building on cultural heritage Lu dans Archimag Dans le num ro d Archimag d octobre 2009 Patrick Br bion pose 3 questions Raymond B rard directeur de ABES Lu dans Livres Hebdo Moderniser les BU Paris ID ne Un rapport sur l enseignement UE PR ed sup rieur parisien insiste sur la EN si TE modernisation indispensable des biblioth ques universitaires Manque de places de travail pour SEP gt les tudiants ouverture insuffisante La BU des Grands Moulins Paris en soir e durant le week end et Laurence Santantonios LH Archimag Le rapport Salen on signalait en mai 2008 la dispersion de l achat d information scientifique dans plusieurs structures dont l ABES Une r organisation est en cours O en est on aujourd hui mec HE ES 4 R B Nous sommes toujours dans une zone blanche il s agit de construire un nouveau dispositif Les structures actuelles devraient perdurer Le groupe de travail sch ma num rique des biblioth ques parie sur une mise en coh rence des diff rents acteurs de l ach
67. ogramme UNIMARC de l IFLA IFLA UNIMARC Core activity h berg e par la Biblioth que nationale du Portugal elle est accueillie par l cole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblioth ques Le lendemain 1 avril la III journ e d tudes du Comit fran ais UNIMARC CFU est ouverte tous et sa langue de travail est le fran ais http cfu enssib fr s S S S S 5 5 5 6 Migrante est ma Po sie de Rilke demeure ou la po sie par G rald Stieg same Laponie de er mars la tradition orale l criture Rainer Maria par Jocelyne Fernandez Vest le 17 f vrier Rilke Parlons Lapon Les Sames Langue et AM 2 culture PARLONS Jocelyne LAPON Fernandez Ean Kasten Vest due ditions L Harmattan ISSN 1269 0589 Directeur de la publication Raymond B rard ABES BP 84308 227 avenue Professeur Jean Louis Viala 34193 MONTPELLIER CEDEX 5 Pure Impression 04 67 15 66 00 Ce document est imprim avec des encres v g tales sur du papier blanchi sans chlore
68. ontr ler v rifier lors de la phase Act pour les biblioth ques nouvelle Qualibib conduit s interroger sur les modalit s d int gration delad marche qualit en biblioth que Depuis quelques ann es les biblioth ques ont progressivement int gr la dimension de la performance afin notamment de mieux ajuster leurs actions la politique de leur tablissement de tutelle Une difficult soulign e en d but d article vient de ce que qualit et performance sont souvent vues comme synonymes alors que leurs points de vue sont diff rents et compl mentaires 10 rubriques d exigences Un acc s facilit aux services B Une r ponse compr hensible vos demandes dans un d lai annonc C Un traitement syst matique de vos r clamations D Services multim dias et sites web E Orientation renseignement bibliographique et aide la re cherche F Offre documentaire G Pr t communication et consultation de documents H Services et mat riels d appui I votre coute pour progresser J Engagements de moyens Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 La m thode comporte quatre tapes Sa mise en place doit permettre d am liorer sans cesse la qualit d un produit d une uvre d un service Plan Pr parer Planifier ce que l on va r aliser Do D velopper r aliser mettre en uvre le plus souvent Act ou Adjust Agir ajuster r agir si on a test l
69. otices qui s affichent sont enrichies chaque fois que possible par le biais de web services de donn es issues d Electre incontournable si l on souhaite offrir la table des mati res en plus de la premi re et de la quatri me de couverture Pour les ouvrages trangers le service s appuie sur Google Livres Ces web services se fondent sur une recherche par ISBN ce qui les limite aux documents publi s dans les quarante derni res ann es Une extension de recherche a ensuite t int gr e au catalogue l aide du logiciel V Link le r solveur de liens OpenURL commercialis par Infor mais d velopp originellement par les informaticiens de la VUB et de l ULB Universit s libres flamande et wallonne de Bruxelles et la TUE Universit technologique d Eindhoven Un seul clic permet partir d une notice d offrir un ensemble organis de liens vers de nombreuses ressourcescompl mentaires rebonds vers le Sudoc ou vers d autres catalogues comme le KVK puissant moteur de recherche f d r e dans les grands catalogues du monde acc s aux p riodiques et ressources lectroniques comme dans l int ressant projet N ncy Clic se reporter au n 56 d Arabesques L originalit du param trage compl men taire de V Link est li e la constitution m me des fonds de la biblioth que dont une proportion importante est ant rieu re 1914 majoritairement de langue fran aise d p t l ga
70. paris1 fr Micha l Jeulin mise en uvre de V Link michael jeulin univ paris1 fr 1La r informatisation de la biblioth que Sainte Genevi ve avec le SIGB V Smart et son OPAC Vubis soci t Infor a t lanc e en 2008 et se poursuit en 2009 pour sa tranche conditionnelle comprenant entre autres l enrichissement de l O PAC Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 2Elles sont toujours avec Infor coauteurs de la gamme des produits VUBIS 3Karisruher Virtueller Katalog il donne acc s Worldcat entre autres http www ubka uni karlsruhe de kvk html Pour sa part la BSG a choisi pour l instant de ne pas inclure de liens commerciaux vers Amazon ou la Fnac Ouvrages non r f renc s dans le Sudoc sauf BSG ni dans le catalogue de la BNF ni dans celui de la BM de Lyon http www digitbib fr Param tr par V de Kok il est limit au web visible index par les moteurs et r f rence 101 sites pour l instant 6Extension d velopp e par Virginia Tech University et diffus e en Open Source http libx orqg 7 http openly oclc org openurlref 8Cf L article Proposer ses lecteurs une extension OpenURL Referrer pr param tr e sur le blog Encore un biblioblog http bi bliotheques wordpress com 2009 03 09 une extension openurl referrer preparametree Formulaire de g n ration de Coins http generator ocoins info 10L URL en est http 193 48 70
71. pulation e d tablir des moyennes et des profils e de construire un fichier pluriannuel permettant des compa raisons volutives En relation directe avec la mise en exploitation des question naires en liaison avec le d partement des syst mes d informa tion du minist re a t d velopp un outil de t l renseignement en ligne sous le nom de SCRIB service central de rensei gnement par Internet pour les biblioth ques Les biblioth ques d partementales de pr t et les biblioth ques municipales ont la possibilit depuis l exercice d activit 2004 de renseigner de cette mani re le questionnaire annuel L ap port de SCRIB est ind niable pour les biblioth ques comme pour les op rateurs techniques du minist re de la culture et de la communication Celui ci b n ficie avec cette solution int gr e d un outil plus confortable dans la gestion courante proprement technique mais aussi dans les rapports quotidiens avec les tablissements Le contenu actuel du questionnaire Il s organise autour de sept axes principaux l le r gime administratif de l tablissement et de son person nel communal ou intercommunal 2 la nature des quipements locaux informatique 3 la vie des collections acquisitions liminations pr ts et d p ts 4 les publics inscrits emprunteurs fr quentants 5 la coop ration nationale et internationale 6 les services aux publics sur place ou distance 7 l
72. rieures 7 500 et d autre part des bi blioth ques dont les d penses de personnel sont inf rieures 7 500 mais qui ont un budget d acquisition documentaire sup rieur 900 et qui sont ouvertes six heures ou plus par semaine En 2008 sur 4 293 lieux recens s auxquels ont t adress s les questionnaires 3 100 ont r pondu soit 72 2 2 796 biblioth ques constituent l chantillon 2008 sur le quel sont effectu s les travaux d exploitation statistiques e minist re de la culture et de la communication de Exploitation et restitution de l enqu te L existant technique Le minist re de la culture et de la communication dispose du logiciel SAS de la soci t SAS Institute utilis par des or ganismes de r f rence dans le traitement des donn es comme l INSEE pour traiter les donn es issues de la saisie des rap ports annuels Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Il a t choisi il y a plus de quinze ans par le minist re pour tous ses traitements statistiques et en particulier le d pouille ment de ses enqu tes Ce logiciel permet la fois e de visualiser de contr ler de corriger chaque rapport et d en saisir de nouveaux e d tablir des liens avec d autres donn es provenant en majo rit de l INSEE table de population etc e de produire des fiches synth tiques par biblioth que e de produire des r sultats globaux par d partement r gion ou tranche de po
73. rtaines exp riences ont plac au c ur de la politique d am lioration des services Les Library Summits consistent r u nir plusieurs occasions tous les acteurs des biblioth ques personnel tudiants enseignants membres des conseils de l universit afin de discuter des donn es produites par l en qu te LibQual et d tablir des propositions sur les points les plus faibles de l tablissement Les propositions d am lioration sont ensuite discut es en interne par les personnels de la bi blioth que mises en place puis restitu es et valu es lors d une derni re r union L analyse des r sultats LibQual r v le souvent le besoin d am liorations long terme am nagement d espaces ou r organi sation de l accueil des usagers Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Ces actions co teuses et lourdes en termes d organisation peu vent l gitimement tre int gr es au sein d un contrat quadrien nal Dans ce cas l enqu te LibQual r p t e r guli rement sert aussi bien d terminer les attentes des usagers d gager de nouveaux axes pour les futurs contrats qu valuer l impact des nouvelles actions Si LibQual ne peut int grer les outils d valuation vocation nationale il compl te avantageusement la bo te outils de l valuateur aux c t s des normes ISO de l ESGBU des en qu tes d usagers et d usages ou des focus group La qualit et l originalit des
74. s la description de l indicateur est disponible dans Qualibib Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Qualibib couvre toutes les grandes fonctions d une biblioth que quels que soient ses missions et son secteur d activit Il n est videmment pas destin tre mis en uvre int gralement mais simplement r pondre aux besoins les plus courants Les exigences de Qualibib qui constituent son armature ont t s lectionn es partir de normes de r f rentiels de chartes et de vade mecum existants Marianne pour l accueil Minerva et Biblios s me pour les services en ligne normes ISO 11620 etc Ce point a sembl tr s important au groupe de travail il fallait en effet que l usage de Qualibib f t compatible non seulement avec les normes ISO relatives la qualit mais galement avec les r f rentiels les plus r pandus dans les services publics et les biblioth ques Dans l enseignement sup rieur Qualibib peut tre utilis en vue d une certification qualit mais aussi de l auto valuation d un contrat quadriennal Qualibib une tape R dig dans un but utilitaire mais dans une perspective relativement Qualit PDCA La roue de Deming est une illustration de la m thode de gestion de la qualit PDCA Plan Do Check Act chacune entra nant l autre et vise tablir un cercle vertueux on commence par une phase de test Check C
75. s caract ristiques so ciologiques de la population une biblioth que coproduit au fil du temps les exigences de ses publics par l image qu elle donne voir par sa communication son r glement int rieur l am nagement des espaces l attitude du personnel Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 Difficile dans ce cas d tablir une analyse m thodique des demandes des diverses cat gories d utilisateurs Si le protocole LibQual dispose d ind niables qualit s pour participer l valuation g n rale des services documentaires ses d fauts aussi bien structurels que suppos s fragilisent une mise en place coordonn e large chelle Le questionnaire comporte une quarantaine de questions avec nous l avons vu plusieurs r ponses fournir Le temps moyen de passation tourne autour de 15 minutes ce qui est relativement lev pour une enqu te web auto administr e La stabilit du questionnaire travers le temps et l espace est la garantie de la comparabilit des r sultats mais contrarie toute tentative d adaptation profonde du questionnaire aux contextes locaux De plus LibQual produit des indicateurs sur la qualit per ue l absence d indicateurs d efficacit ou d ef ficience pourrait tre r dhibitoire L investissement que l or ganisation de l enqu te repr sente en temps et en ressources humaines demande une phase de pr paration et d information aupr s des personnels qui as
76. s de leur introduction tout cela serait tranger la tradition fran aise notre contrat social oserais je dire l exception fran aise Il est salutaire que les biblioth ques universitaires fran aises puissent se comparer leurs homologues trang res On ne peut d cemment pas r clamer un rattrapage du retard fran ais en mati re de cr dits d acquisition et en m me temps se voiler la face sur le niveau de nos services La mise en perspective internationale a toutefois ses limites Jean Charles Billaut Denis Bouyssou et Philippe Vincke montrent l imposture du classement de Shangha attendu pourtant chaque ann e par le monde universitaire avec autant d impatience que la nouvelle dition du Guide Michelin par les restaurateurs et les gourmets Ce qui rend d autant plus urgente la cr ation d un classement europ en scientifique et incontest dont on peut esp rer avec l ADBU qu il int grera la documentation dont nos coll gues canadiens ont montr qu elle influait sur l attractivit des universit s aupr s des tudiants Au niveau national est attendue une meilleure prise en compte de la documentation dans les valuations de l AERES Que l on cesse enfin de r duire l activit des BU la seule vie tudiante La participation d experts trangers serait bienvenue comme LIBER en avait mis l id e il y a quelques ann es avec la cr ation de comit s d expertise qui seraient intervenus la demande des tabli
77. ssements Et la qualit l ABES La cr ation du Sudoc s est accompagn e d une d marche qualit rigoureuse qui continue impr gner nos m thodes de travail Dans l actualit c est le projet d une charte qualit de l assistance qui vient d tre propos e l AURA dans le contexte de la mise en place d une plateforme d assistance C est aussi une batterie d indicateurs de performance qui sont soumis r guli rement au CA La d marche qualit c est pour nous une suite de petits pas qui fondent la relation de confiance que nous construisons avec vous tous dans les tablissements Raymond B rard Directeur de l ABES Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 webstats ebstats est le syst me de pilotage des applications de l Agence bibliographique de l enseignement sup rieur En ce d but 2010 il contient les informations statistiques relatives au r seau du Syst me universitaire de documentation Sudoc mises jour mensuellement et qui recouvrent l ann e en cours ainsi que les trois ann es pr c dentes Cet outil est destin aux professionnels des biblioth ques qui travaillent dans le r seau et aux quipes de direction de ces biblioth ques Il met leur disposition un ensemble d indicateurs d activit qui leur sont utiles pour mener bien l valuation et la gestion de leurs services Ind pendamment un acc s aux archives statistiques pouvant remonter jusqu 2002 vie
78. sualiser e les champs d application BU acad mies zones g ographi ques groupes typologiques e une fonction de synth se des donn es moyenne m diane maximum e l ann e d enqu te Le site web ASIBU propose c t de l application principale de restitution et de consultation des r sultats des enqu tes statistiques plus sommaires statiques et d acc s direct voir ci apr s le plan sch matique du site Formulaires Access et fichier Excel Cr ation de ban tableaux ce case I synth se assure statiques en cl format POF hearts N ESGBU et ASIBU Plan sch matique du site ASIBU http wWww sup adc education fr asibu Informations sur l esgbu Aide en ligne Donn es de synth se sur les BU portant sur la derni re ann e de l enqu te Tableaux d tail des donn es de synth se La maintenance et les volutions d ASITBU ont t conditionn es par les m mes exigences que sa conception s effectuer moyens constants pr senter a priori un int r t suffisant pour la commu naut et perp tuer l imp ratif de simplicit dans l utilisation Si l on excepte la mise jour annuelle l application a peu volu depuis son d marrage et l introduction de donn es ant rieures 1999 n a pour l instant pas t envisag e l automatisation de la production d ASIBU restant ce jour limit e Un grand ni veau de d tail est demand
79. sur les citations scientifiques amp L analyse sur le blog de S Huet Science2 Cigenda CECEO eA Inauguration Lyon La biblioth que universitaire de sciences de l Universit Claude Bernard Lyon I a t inaugur e le 7 d cembre 2009 20 avenue Gaston Berger 69622 VILLEURBANNE La journ e d inauguration a t rythm e par plusieurs conf rences et manifestations culturelles Lecture et danse Conf rence d bat volution des moyens de communication et transmission des donn es scientifiques Exposition Conf rence d bat Animations scientifiques un nouveau r le pour les universit s Lecture concert Conf rence lecture Universit Lyon I amp www univ lyon1 fr amp http portaildoc univ lyon1 fr Janvier Ref JJ En janvier 2010 Refdoc fr La nouvelle plateforme de fourniture de copies de documents scientifiques et techniques de PINIST L Institut de l information scientifique et technique INIST CNRS lance son nouveau service de fourniture de copies de documents scientifiques et techniques Refdoc qui donne acc s plus de 35 millions de r f rences d articles ouvrages rapports th ses actes de congr s en science technologie m decine sciences humaines et sociales de 1847 nos jours Afin de garantir une livraison dans les meilleurs d lais des documents non disponibles dans ses propres collections l INIST a constitu un r seau international de gra
80. sure en partie le succ s de l op ration LibQual n cessite l attention de l ensemble du service pour tre efficace Enfin LibQual est souvent confondu avec l acception sociologique des enqu tes d usagers la plus cou ramment employ e en biblioth que Pourtant LibQual n est pas une enqu te sociologique Par ses fondements th oriques et son utilisation travers le monde LibQual s apparente une enqu te marketing Ces deux m thodes sociologique et marketing souvent oppos es par certains d tracteurs sont au contraire compl mentaires les r sultats de l une venant enrichir les donn es de l autre Les bases marketing et l origi ne nord am ricaine du questionnaire soul vent r guli rement des interrogations sur l orientation et la scientificit de l en qu te Bien que l utilisation de LibQual dans le cadre d une valuation nationale des organismes documentaires semble d licate elle prend tout son sens pour le pilotage interne d un service de documentation LibQual comme outil de l valuation locale Si les outils de pilotage d un organisme documentaire sont souvent bas s sur une approche quantitative indicateurs de moyens d efficacit d efficience LibQual apporte un clai rage qualitatif original sur les services propos s et s int gre ais ment dans des dispositifs d valuation locale Prenons l exemple de la formation des usagers L valuation quantitative de ce service s articule
81. t d tablissements francophones participant l enqu te LibQual Ce groupe de travail propose une liste de diffusion et un wiki 5 Questionnaire disponible cette adresse http libqual fr phworks com ESGBU et ASIBU 300 champs renseigner pour des donn es sur une ann e universitaires ESGBU est une enqu te annuelle adress e aux biblioth ques des tablissements d en seignement sup rieur par la MISTRD Mission de l informa tion scientifique et technique et du r seau documentaire Les statistiques recueillies par le biais de cette enqu te fa vorisent un suivi r gulier de l tat et de l activit des bi blioth ques de l enseignement sup rieur Elles constituent en outre un r servoir de donn es chiffr es au service d une d marche d valuation globale incarn e dans la proc dure contractuelle L enqu te jusqu en 2008 concernait exclusivement les or ganismes documentaires plac s sous la tutelle de la direc tion g n rale de l enseignement sup rieur l y enqu te statistique g n rale sur les biblioth ques Organismes documentaires plac s sous la tutelle de la di rection g n rale de l enseignement sup rieur 2008 e les biblioth ques et services de documentation des universit s 70 en province et 27 en le de France e les vingt et une biblioth ques des grands tablisse ments et des cinq instituts nationaux de sciences ap pliqu es INSA e les trente et une bib
82. t il ne saurait tre ques tion d am lioration permanente sans coute des usagers au moyen d enqu tes de ce point de vue Qualibib est compl mentaire d outils comme LIB QUAL et d une analyse r guli re des suggestions et r clamations C est l ensemble de ces outils qui constitue la d marche qualit et permet l or ganisation d inscrire l am lioration continue dans son projet Qualibib une bo te outils Qualibib n est pas une norme de la qualit en biblioth que car l appareil normatif disponible est suffisant couvrir les besoins Plus modestement il a pour ambition de r pondre aux besoins du biblioth caire charg de mettre en uvre une d marche qualit dans le cadre de la politique de son tablissement Il se pr sente comme une bo te outils d exigences de proc dures de preuves et d indicateurs class s en 10 rubriques Pour illustrer ce que peut apporter Qualibib au biblioth caire qualiticien deux exemples R orientation et pr t entre biblioth ques Exigence si nous ne sommes pas en mesure de vous procurer le document que vous recherchez nous vous indiquons o le trouver et selon quelles modalit s Caract ristiques intrins ques si le service adh re un r seau de pr t coop ratif indiquer son p rim tre r gional natio nal europ en international universitaire lecture publique les d lais maximum de fourniture qui doivent claire
83. t la lourdeur qui s y rattache Les qualiticiens sont largement responsables de cette image d usine gaz faute d un minimum de p dagogie Il faut bien reconna tre aussi que les exemples de la vie quotidienne peuvent d cr dibiliser des d marches qui tiennent davantage du marketing que du souci des clients Ainsi entre autres des gares SNCF certifi es qualit alors que la r alit d ment le slogan escalators hors service queues sans fin aux guichets automate de retrait des billets pr pay s en panne alors que votre train part dans 5 minutes personnel invisible etc Non la qualit ce n est ni un slogan ni de l id ologie ni de la bureaucratie c est une d marche des m thodes de travail des proc dures le respect du public des efforts quotidiens chacun son niveau et du bon sens Qualibib t moigne de ce pragmatisme Il s agit d un outil r dig dans un but utilitaire qui n est pas destin tre mis en uvre int gralement mais r pondre aux besoins les plus courants comme le souligne Olivier Chourrot son initiateur C est une bo te outils d exigences de proc dures de preuves et d indicateurs gt Autre d marche r cente LibQual fait peu peu son chemin dans les BU fran aises apr s son exp rimentation au SCD de Lyon I par Dominique Wolf LibQual est soup onn par certains de d rives manag riales du fait de son origine nord am ricaine tout comme les entretiens d valuation lor
84. t locali Crabesques n 57 janvier f vrier mars 2010 sations du catalogue Sudoc etc permet de construire diff rents outils de consultation des r ponses des tablissements e des formulaires ACCESS mis disposition en lecture seule des bureaux de l administration sur la vitrine du r seau in terne du minist re e un fichier EXCEL de restitution d indicateurs donn es cal cul es accessible en interne seulement offrant une compa raison des donn es par tablissement e des tableaux et graphiques de synth se statiques en fichiers EXCEL et PDF publi s dans l annuaire papier et mis en consultation sur l application web ASIBU de restitution des donn es Ce site web outil d interrogation et de mise en forme des don n es statistiques est aliment par un export EXCEL de la base ACCESS et permet de nourrir la base de donn es SQL ASIBU dont les champs et le niveau de d tail sont identiques ceux de l annuaire papier dit en parall le Outre la diffusion de ta bleaux de synth se et de graphiques statiques ASIBU permet de produire de fa on dynamique des tableaux personnalisables de g n rer des indicateurs quantitatifs et de produire des ratios via un moteur de recherche multicrit res Cet outil de restitution permet donc d effectuer des recherches assez pr cises et de produire des tableaux de bord personnali sables gr ce la combinaison de plusieurs crit res e les donn es vi
85. u texte s lectionn Mieux encore une ic ne sp cifique appara t gr ce des javascripts sur les pages de certains sites proposant des r f rences de livres permettant de v rifier imm diatement leur localisation LibX les propose entre autres sur Amazon google com et abebooks com dans d autres cas plus simplement ce sont les ISBN trouv s dans la page qui se transforment en liens pour rebondir vers le catalogue Autre possibilit le site Wikipedia de son c t met en pratique les Coins ContextObjects in Spans qui font appara tre des liens OpenURL exploitables par OpenURL Referrer par exemple dans une page web une utilisation plus syst matis e des r solveurs favorisera peut tre esp rons le la g n ralisation de ces m tadonn es bibliographiques dans toutes les r f rences cit es en ligne S ajoute enfin ces outils Zotero le gestionnaire de r f rences int grable Firefox qui dispose lui aussi d une fonction de localisation bas e sur un r solveur de liens dont il suffit de param trer URL pour le rendre op rationnel Reste v rifier que nos lecteurs pour la plupart digital natives sauront bien exploiter toutes ces possibilit s V ronique de Kok Biblioth que Sainte Genevi ve amp www bsq univ paris1 fr amp bsqgmail univ paris1 fr D partement de l informatique documentaire et des nouvelles technologies V ronique de Kok amp vdekok univ
86. um ri ques l attention a donc t port e dans l interface V Link sur les biblioth ques num riques Gallica Europeana Archive org Google Livres ainsi qu une centaine de sites web compl mentaires d di s aux livres num riques et index s par Google rassembl s pour l occasion dans un mo teur Google de recherche personnalis e DigitBib D s sa mise en place ce service de rebonds a montr son efficacit per mettant des lecteurs qui n avaient pas pens a priori chercher tel livre dans Gallica de l y trouver en un clic Mais l ouverture du catalogue qui per met ces circulations de donn es ne s arr te pas l Ouvert il l est lui m me dans la structure de ses requ tes de type OpenURL Opensearch c est dire b ties sous forme d URLS lisibles et exploitables par d autres syst mes qui souhaiteraient tablir un lien vers lui Dans le m me esprit interroger catalo gues et ressources partir de sites ext rieurs l OPAC et V Link seront bient t galement propos s sous forme de modu les compl mentaires plugins pour Inter net Explorer et Firefox avec un avantage ce dernier qui offre un peu plus de fonc tionnalit s bsemail unmis parts 1 fr Catalogue y r informatiki A f Biblioth que Bitiioth que encyclop dique interuniversitaire et publique hentere des collections de l ancienne abhave Sainte Genevi ve Source La Pologne la Russ
87. ur g n ral des m dias et des industries cultu relles est assist d un directeur adjoint qui peut tre charg du livre et de la lecture ou des m dias ainsi que d une mission transversale au sein de la direction g n rale Z Lu dans Le Monde Classement de Shangha une universit fran aise dans les quarante premi res Vingt trois tablissements fran ais trouvent place parmi les 500 meilleurs mondiaux et l Universit Pierre et Marie Curie Paris VI premi re fran aise est la sixi me europ enne L clairage donn par Philippe Jacqu titre sur un palmar s qui irrite mais qui a su s imposer et rappelle que sa publication a produit un lectrochoc dans la communaut universitaire Six classements mondiaux existent actuellement et d s 2010 l union europ enne devrait proposer une cartographie 1 2 novembre 2009 Le Monde C est un classement international qui l affirme le CNRS est la premi re institution scientifique du monde Cette position pour le moins excellente L provient du rapport 2009 du SCImago SCImago est un groupe de recherche espagnol et portugais qui se propose de r aliser des cartographies des activit s de recherches Son rapport annuel 2009 classe les meilleures universit s et institutions de recherche mondiales et analyse leur performance pendant la p riode 2003 2007 suivant 5 indicateurs de production collaboration et impact scientifique qui reposent

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