Guide méthodologique
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1. p Risque faible Sch ma 2 Arbre de d cision pour la d finition du niveau de risque de transfert des produits phytosanitaires a Proximit de l eau La proximit d un point d eau ou du r seau pluvial est d finie par le contact entre la zone concern e et au moins l un des l ments suivants cours d eau ou canal tang foss en eau ou sec puits avaloir d eau pluviale bassin de r tention Photographies 3 7 Elle entraine imm diatement le classement en risque fort Le r seau pluvial des communes du Siel foss s inclus est consid r comme un acc s aux eaux superficielles car beaucoup de ses exutoires donnent sur les tangs palavasiens D un point de vue r glementaire il est obligatoire de maintenir une zone non trait e d au moins cinq m tres par rapport aux points d eau Arr t interminist riel du 12 septembre 2006 Dans ce cas les points d eau consid r s sont ceux inscrits sur les cartes IGN au 25 000 b Nature du rev tement L imperm abilit d une surface fait que cette derni re peut tre consid r e comme connect e aux points d eau voisins ou aux l ments du r seau pluvial voisins d o le classement en risque fort Il s agit ici d une imperm abilit effective un rev tement a priori perm able peut se r v ler imperm able du fait d une forte compaction ou d une autre cause Dans ce cas des indices d imperm abilit aiguilleront l observateur orni res de ruiss2. 4 classes pour chaque param tre Tr s bon Bon Mauvais Tr s mauvais 16 Marque Cornu SAS Kersten France Nom Junior ThermHIT 25 Appareil Vitesse d avancement Km h le sm 903 1 365 Sac dos pour bouteille en option 116 Appareil Largeur de travail 20 30 cm 5 kg sans bouteille Nom Junior ThermHIT 25 500 g h 1 5 kg h bouteille Vitesse d avancement 2 km h train e Surface trait e 500 m2 h 6outskg Nom ThermHIT 45 2 5 kg h Largeur de travail Appareil chariot Type de bouteille 6 ou 13 kg 13 kg 903 1290 Chariot en option 196 pouss Nom ThermHIT 75 Propane gazeux sauf pour Type de gaz Propane gazeux ThermHIT 75 propane liquide Marque partenaire Totalgaz Primagaz Tableau 8 D sherbage thermique infrarouges Comparaison de plusieurs mod les disponibles dans le commerce Donn es constructeurs distributeurs Ce qu il faut retenir c est qu il n existe aucune m thode miracle Pour chaque secteur il faut trouver la m thode la plus appropri e en fonction des objectifs de contr le de la v g tation spontan e des moyens attribu s la gestion du secteur du niveau de risque du type de rev tement Ainsi l chelle de la commune tout un panel de m thodes de d sherbage peut tre utilis Il faut aussi ajouter que les alternatives au d sherbage
3. ele Produits dans leur emballage d origine Ustensiles destin s la manipulation entrepos s dans local Equipements de protection individuelle entrepos s OUI ailleurs Absence prodults phytosanitaires non Non utilis s en attente d limination utilisables Absence d emballages vides de produits phytosanitaires En attente d limination Tableau 5 R gles de base respecter pour le stockage des produits phytosanitaires en jaune les points am liorer Exemple de P rols Source Siel Photographies 1 et 2 Agents communaux utilisant des pulv risateurs dos de 15L Exemple de P rols Source Siel Photographie 7 Bassin de r tention P rols Partie V Evaluation du risque li l emploi de produits phytosanitaires A G n ralit s L emploi de produits phytosanitaires en zone urbaine engendre diff rents types de risque Le principal est le risque de transfert vers les milieux aquatiques mais il faut aussi consid rer le risque sanitaire et ventuellement le risque pour la biodiversit L valuation du risque li l emploi de produits phytosanitaires doit se faire sur l ensemble des zones communales voirie places espaces verts terrains de sport ou de loisir cours d coles etc qu elles soient effectivement trait es par un ou plusieurs produits ou non Ce travail n cessite une pr sence sur le terrain dans chacun des sites afin de relever plusieurs param tres Le moy
4. entraine un classement en risque lev alors que ces l ments de circulation ou de stockage provisoire des eaux pluviales permettent au moins en partie infiltration et puration des eaux Ces l ments sont vraisemblablement moins vecteurs de risque que des foss s b tonn s De plus certaines zones ne sont pas homog nes sur toute leur tendue diff rents rev tements par exemple mais le d coupage en sous zones n est pas toujours t possible d coupage complexe zones trop petites Ainsi certaines distinctions qui sont faites sur le terrain n apparaissent pas sur les cartes regroupement de plusieurs donn es C est pourquoi il est indispensable d accompagner les cartes de commentaires 11 Partie VI Pr conisations q n rales A Le d sherbaqe Quelle que soit la commune l estimation du risque li l emploi de produits phytosanitaires montrera un risque majoritairement fort Cela signifie que pour pr server la qualit des eaux et permettre la population de vivre dans un environnement sain les communes doivent apprendre g rer certains de leurs espaces sans produis phytosanitaires ou continuer les efforts d j entrepris dans ce sens Il s agit principalement de trouver des alternatives au d sherbage chimique 1 Non d sherbage a Tol rance vis vis de la v g tation spontan e II convient de se demander si dans les zones o les risques sont forts il ne vaut mieux pas red finir les objectif
5. organisation fonctionnement historique Les produits phytosanitaires a XXX L achat La gestion des stocks et l limination des d chets L enregistrement des pratiques La manipulation La gestion horticole a XXX objectifs pratiques Le d sherbage des zones communales La lutte contre les organismes nuisibles La fertilisation L arrosage Le choix des esp ces v g tales La conception de nouveaux am nagements paysagers L appel a des prestataires La politique cologique du service espaces verts et de XXX Le service espaces verts et la population Pour rendre le diagnostic clair efficace agr able lire il est tr s important d inclure de nombreuses figures tableaux graphiques photographies sch mas etc En guise d exemples les pages suivantes montrent quelques figures issues de l tude men e P rols Sch ma 1 Tableau 5 Photographies 1 et 2 La forme de ces figures pourra tre reprise pour les autres communes Avec le Conseil Municipal donne carte blanche dans la conduite de la politique de environnementale de la commune Adrien Sivieude I Adjoint au maire d l gu l urbanisme Maire Christian Valette aux grands travaux l environnement Anciennement en charge des services techniques Reste tr s impliqu dans leur fonctionnement Tente de leur octroyer un budget confortable G re le fonctionnement du service Espaces Donne carte blanche dans la Verts et des serv
6. Boulet 2005 d apr s Arvalis Institut du v g tal Finalement les quantit s de polluants apport es par les zones urbaines seraient similaires celles des zones agricoles Blanchoud 2007 Dans un contexte plus local Benau RSL 2006 e du Parc Naturel de la Narbonnaise en M diterran e arrive lui aussi la conclusion que les apports sont du m me ordre de grandeur Concernant l eutrophisation des lagunes les milieux urbains ont de la m me fa on une forte responsabilit dans les apports diffus auxquels s ajoutent les rejets des stations d puration En effet selon Dupr 2003 ils seraient responsables d environ 3 4 des apports diffus de phosphore et de 40 des apports diffus d azote l chelle du bassin versant des tangs palavasiens Par cons quent le raisonnement de l emploi des produits phytosanitaires et des engrais dans les villes du Siel semble prioritaire Ajoutons qu en milieu urbain le risque sanitaire li l utilisation de tels produits est plus lev qu en milieu agricole En effet les zones urbaines sont par d finition des zones tr s peupl es d o une proximit forte et durable entre les habitants et les produits pandus De plus les particuliers et certains agents communaux sont souvent mal form s l application de ces produits et ont des pratiques risque surdosage utilisation inadapt e ou insens e des produits mauvaise limination des bouillies vier caniveau ou
7. anna dean ent une ten IE tacks 12 1 Non desherbage ann un R MR RM ee a ee 12 23 E e uui A A eier 13 3 leet tee CUraliVeSs u u u uu u u uum a E Eege ee dou a 14 4 R capitulatif sur les diff rentes m thodes de d sberbage 16 B D autres aspects de la gestion horticole 17 1 1 La lutte contre les organismes nuisibles 17 2 Fertilisation et arrosage titi ada Ve sr ge h kana 17 3 Especes envahissantes SAS eid una 18 C Les produits phytosanitaires ss 18 1 R gl mentation s oe i suena teen A da 18 2 EISE A tin E 18 3 Stockage des produits et limination des d chets 18 4 Manipulation teat an 18 5 Enregistrement des pratiques is 19 Partie VII Communication et formation sssssssenesennensnnse 20 A Formation des agents communaux 20 B Communication sur la d marche engag e par la commune et sur le changement de pratiques qui l accompaghe sas u a dl des Nel eee ag qhaq u MN AN nd rt 20 Sensibilisation aux pratiques de jardinage respectueuses de l environnement 21 Partie VIII Restitution et bilan de la d marche sn 22 A Restitution et validation sienne 22 B Bilan et Suivi de la d marche n 22 Liste des abreviar aa nd 23 GT le ET TEE 24 Ee RTE 26 Partie l Contexte A Le projet Vert Demain Le Syndicat m
8. arrosage int gration dans le paysage etc D sherbage alternatif o le SEV ferait une d monstration de plusieurs techniques alternatives au d sherbage chimique telles que le d sherbage thermique o Sauvage versus cultiv gt o le SEV montrerait que ces deux types de v g tation ont leur place en milieu urbain Pour le plan de communication il est pertinent d insister sur les pollutions qu engendrent les produits phytosanitaires sur l eau entra nant des difficult s et des co ts croissants de traitement Une gestion plus naturelle des espaces communaux est donc b n fique l ensemble de la communaut 20 C Sensibilisation aux pratiques de jardinage respectueuses de l environnement Le projet lt Vert Demain gt vise non seulement modifier la gestion des espaces verts communaux mais il vise aussi changer les pratiques des particuliers dans leurs jardins Pour cela des actions de sensibilisation et d information sur les bonnes pratiques de jardinage doivent tre mises en place L un des moyens les plus efficaces est l organisation de journ es sur le jardinage cologique avec des intervenants sp cialistes du sujet Une premi re journ e a t organis e P rols le 13 septembre dernier et a t un franc succ s du point de vue qualit des interventions et attention de l audience L impact d un tel v nement est toutefois assez limit puisque moins de soixante de personnes taient p
9. taill des zones humides p riph riques des tangs palavasiens Tome 1 Rapport 56p Testud F Grillet J P Nisse C 2007 Effets long terme des produits phytosanitaires le point sur les donn es pid miologiques r centes Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement 68 394 401 Tron l Piquet O Cohuet S 2001 Effets chroniques des pesticides sur la sant tat actuel des connaissances 88p 25 Weboqraphie Bassin Rh ne M diterran e 2005 Fiche masse d eau souterraine 6102 consult e le 14 ao t 2008 Disponible sur http www rhone mediterranee eaufrance fr docs dce MES V1 6102 20FIC pdf CORPEP Bretagne consult le 14 ao t 2008 o Plusieurs documents concernant les plans de d sherbage communaux t l charger Disponibles sur http draf bretagne agriculture gouv fr corpep rubrigque php3 id_rubrique 70 o Guide des alternatives au d sherbage chimique t l charger Disponible sur http draf bretagne agriculture gouv fr corpep rubrique php3 id rubrique 72 e phy catalogue des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages des mati res fertilisantes et des supports de culture homologu s en France consult le 14 ao t 2008 Disponible sur http e phy agriculture gouv fr Legifrance le service public de la diffusion du droit consult le 14 ao t 2008 Disponible sur http www legifrance gouv fr R seau de suivi lagunaire consult
10. chimique sont un peu plus co teuses en temps mais dans des proportions qui restent raisonnables 10 15 de travail suppl mentaire selon Malinge SEV de Nantes communication personnelle B D autres aspects de la gestion horticole 1 1 La lutte contre les organismes nuisibles L utilisation de biopesticides est encourager dans les services espaces verts au moins titre exp rimental Par exemple pour lutter contre la chenille processionnaire du pin la bact rie Bacillus thuringiensis est de plus en plus utilis e D autres types de lutte biologique peuvent galement tre exp riment s comme les l chers d auxiliaires les pi ges ph romones etc Des panneaux sur les auxiliaires et la lutte biologique pourraient accompagner ces mesures dans les am nagements o elles sont mises en place le but tant de valoriser les pratiques de la commune et de sensibiliser les riverains ces modes de lutte alternatif Il est aussi tr s important de se demander si la mise en uvre d une lutte contre un ravageur est obligatoire En effet dans de nombreux cas les d g ts caus s par l organisme nuisible n ont qu un faible impact sur la plante Ce sont plut t des consid rations esth tiques ou de confort production de miellat qui poussent les gestionnaires d espaces verts agir Dans une d marche raisonn e il conviendrait de n effectuer des traitements que lorsque les plantes sont menac es ou risquent de l tre Dans les es
11. en contact avec lui lls peuvent donc tre utilis s sur des surfaces plus fragiles La aussi il en existe plusieurs types selon les usages appareils bouteille port e ou bouteille tra n e appareils pouss s diff rentes largeurs de traitement Tableau 8 Source Kersten France Photographies 10 et 11 D sherbeurs thermiques flamme directe gauche et infrarouges droite Le Siel pourrait investir dans du mat riel de d sherbage thermique dans le but de le pr ter aux communes qui souhaiteraient l experimenter II devra compter au minimum 350 HT pour un syst me flamme directe et 1100 HT pour un syst me infrarouges cas d un appareil bouteille de gaz tra n e sur un chariot Le Siel peut aussi se renseigner sur la possibilit de louer ce type de mat riel 4 R capitulatif sur les diff rentes m thodes de d sherbage Les points positifs et n gatifs des diff rents types de d sherbage sont r sum s dans le Tableau 9 ci dessous RER Seele Econome en consommables en Respectde Perception par Efficacit l achat temps carburants eau produits etc l environnement les riverains mat riel travail D sherbage m canique D sherbage thermique flamme directe ou infrarouges D sherbage thermique eau ou mousse D sherbage chimique Tableau 9 Comparaison des diff rents types de d sherbage selon plusieurs param tres
12. les habitants mieux jardiner la sensibilisation des jardiniers amateurs peut les pousser mettre la pression sur leur commune pour qu elle intensifie ses efforts 21 Partie VIII Restitution et bilan de la d marche A Restitution et validation L tude pr liminaire au changement des pratiques horticoles d une commune diagnostic des pratiques et estimation du risque r alis e soit par un technicien du Siel soit en interne doit faire l objet d une restitution aupr s des lus et du personnel en charge des espaces verts communaux responsables et agents Cette restitution crite et orale doit galement fournir les premi res pr conisations d am lioration Elle doit permettre aux acteurs de la gestion horticole communale lus ou personnel de prendre conscience de leurs points positifs et de leurs points n gatifs et du risque li a l emploi de produits phytosanitaires sur leur territoire Elle doit aussi les inciter mettre en pratique les mesures pr conis es par voie de d lib ration en conseil muinicipal B Bilan et suivi de la d marche Une fois l tude pr liminaire termin e et la restitution effectu e il ne faut surtout pas que le Siel abandonne la commune concern e car cette derni re risquerait de ne pas poursuivre le projet Vert Demain plus loin que quelques modifications de ses pratiques Or ce n est pas un changement ponctuel qui est recherch e dans ce projet mais une v ritable d marche d am
13. raux pouzzolane etc o toiles tiss es ou biod gradables o plantes couvre sol vivaces ou gazons fleuris d arbre La v g talisation contr l e de ces espaces est une alternative leur d sherbage Elle peut consister en des plantes couvre sol des petits arbustes ou des gazons fleuris Elle peut tre coupl e un travail sur le rev tement de sol par exemple Nantes lierre plant sur une couche de gravier de 10cm d paisseur des paillages etc d Surfaces min rales Le remplacement de certaines petites zones perm ables sur des lots directionnels par exemple par des surfaces min ralis es pouzzolane galets etc permet un all gement du d sherbage et de l entretien en g n ral et apporte un aspect esth tique original Cette technique doit toutefois tre utilis e avec parcimonie pour ne pas transformer les espaces verts vivants en espaces inertes e Balayage de la voirie Le passage r gulier des balayeuses destin maintenir propre la voirie communale est aussi le premier r gulateur de la v g tation car il permet d liminer une grande partie des graines des jeunes pousses et de la mati re organique L action est donc la fois pr ventive et curative 13 3 Mesures curatives a D sherbage manuel Ce premier type de d sherbage n est pas toujours consid r sa juste valeur Malgr son c t un peu d suet et p nible cette m thode reste la plus pr cise et la
14. rement un aspect plus naturel plus sauvage les insectes et autres organismes devraient aussi tre un peu plus pr sents Tout cela va l encontre de la conception que se fait la population de la ville qui doit tre un espace propre et ordonn Menozzi 2004 Il est donc essentiel de maintenir ou de mettre en place un nettoyage et un entretien intenses des espaces communaux pour montrer que ces espaces ne sont pas abandonn s mais au contraire que la v g tation spontan e y est laiss e volontairement et valoris e et que la nature n chappe pas au contr le des services communaux De plus les agents seront amen s utiliser de nouveaux appareils veillant la curiosit voire la m fiance des riverains Ces derniers devront donc tre inform s et rassur s Les premiers informateurs sont les agents de terrain 115 doivent pouvoir expliquer aux riverains qui les sollicitent les m thodes et le mat riel qu ils utilisent ainsi que la d marche engag e par la commune Mais d autres moyens de communication sont indispensables La commune devra pr senter sa d marche et les changements qu elle induit par le biais d articles dans le bulletin communal de plaquettes au cours de manifestations etc Parmi les manifestations possibles le SEV pourrait organiser des sorties pisodiques ou plus r guli res sur diff rents th mes o Conception des am nagements paysagers gt ou le SEV expliquerait ses choix esp ces fertilisation
15. s facilement Mais except s les terrains de sport qui n cessitent un rev tement homog ne dans l espace et le temps les autres zones sabl es trottoirs places espaces verts etc pourraient tr s bien tre soumises l enherbement C est ce qui se fait d j dans certaines grandes villes telles que Nantes Malinge SEV de Nantes communication personnelle Dans ce cas le pi tinement d la fr quentation suffit cr er et entretenir un sentier sans herbe o Zones plus naturelles Par souci de coh rence les zones communales souhait es plus naturelles devraient tre pargn es par le d sherbage surtout s il est r alis chimiquement En effet on ne peut pas pr tendre tre favorable la nature et en m me temps d truire tout ce qui ne nous pla t pas chez elle La gestion de la v g tation se limite alors du d broussaillage de la tonte et au pi tinement des promeneurs Le parcours de sant de P rols est g r de cette fa on C Int gration de la v g tation spontan e dans les am nagements paysagers Les gestionnaires d espaces verts devraient au moment de la cr ation ou de la restauration d un am nagement paysager essayer d int grer et de valoriser la v g tation spontan e pr sente plut t que de la pourchasser totalement La biodiversit sauvage n est pas forc ment incompatible esth tiquement et cologiquement avec la biodiversit cultiv e 12 d R ussite du non d sherbage
16. 2000 par les groupes r gionaux d action contre les pollutions phytosanitaires Au sujet des produits utilis s en ZNA la plupart sont des herbicides ils repr sentent 84 des produits vendus en 2000 dans le cas du jardinage et 88 dans le cas de l entretien des espaces verts Boulet 2005 d apr s l UPJ Bien que les quantit s de produits phytosanitaires employ es pour un usage non agricole soient tr s inf rieures celles employ es pour l agriculture elles concernent quasiment toutes des milieux artificiels Or ces derniers sont tr s souvent imperm ables De fait le taux de transfert vers les eaux de surface des produits phytosanitaires ou de leurs d riv s est tr s lev de 10 40 selon une tude de la FEREDEC Bretagne Boulet 2005 plus de 20 selon une autre tude men e sur le bassin versant de la Marne Blanchoud 2007 Ainsi les eaux de surface la sortie des zones urbaines sont souvent fortement contamin es en produits phytosanitaires des herbicides essentiellement Gerecke 2002 Kolpin 2006 Des forts d passements de seuil de potabilit 0 1ug L par substance active 0 5ug L pour l ensemble des substances y ont t enregistr s plusieurs reprises Chauvel 2001 Blanchoud 2004 Boulet 2005 d apr s une tude de la FEREDEC Bretagne men e sur la commune de Vezin Le Coquet Au contraire les transferts vers les eaux de surface de polluants d origine agricole ne seraient que de 1 3
17. M me si les responsables des espaces verts et leurs quipes sont favorables au non d sherbage sa mise en place et son maintien n cessitent l acceptation de v g tation spontan e sur le territoire communal de la part des lus et de la population Le non d sherbage doit donc obligatoirement tre accompagn d un plan de communication voir VII Communication aupr s des riverains 2 Pr vention Avant de d penser beaucoup de temps d nergie et d argent dans le d sherbage et dans la mise en uvre d alternatives aux herbicides il est essentiel de chercher emp cher l installation de la v g tation spontan e Une intense pr vention est un pr requis indispensable une r duction cons quente de l emploi des herbicides Plusieurs responsables d espaces verts Guillaume SEV de Montpellier Malinge SEV de Nantes communications personnelles ont soulign cette priorit la pr vention qui est galement bien assimil e par les services techniques de P rols a Conception des am nagements urbains Pour limiter l installation de la v g tation spontan e c est au moment la conception d un nouvel ouvrage urbain quartier rue place espace vert etc ou de sa restauration qu il faut agir L entretien futur de l ouvrage d sherbage et autre doit tre consid r pour choisir les solutions les plus adapt es En premier lieu il convient de simplifier les surfaces limiter les jointures et d int grer au mieux le mobil
18. VERT DEMAIN PRESERVATION DE LA RESSOURCE EN EAU PAR L AMELIORATION DES PRATIQUES PHYTOSANITAIRES ET HORTICOLES SUR LES COMMUNES DU SIEL Guide m thodologique 2008 Syndicat Mixte des Etangs Littoraux D sls nly la R gion e I l agence PELADAS del leau Sommaire SOMES sce s su a em ina 2 Partie 1 Eontexie su ac ee 1 A Le projet lt Vert Demain a ren nee te tan nl 1 B Contexte r glementaire et administratif 1 La pollution des lagunes et ses cons quences 1 D Pourquoi s int resser aux pollutions urbaines diffuses 7 3 Partie Il Guide m thodologique mode d emploi 5 Partie III M thode g n rale eneneneneenseenses 6 Partie IV Diagnostic des pratiques phytosanitaires et horticoles de la commune 7 A Objectif du diagnostic l a ii dea 7 R alisation du diagnostic et rendu 8 Partie V Evaluation du risque li l emploi de produits phytosanitaires 9 G n ral s rs E eee dde ed dan ana ads Qa Q D ed Gua uay hua 9 Risque de transfert des produits phytosanitaires vers les lagunes 9 1 D finition du niveau de risque 9 E DEE EE EE 10 RN sanitaire ia Tusuy ren nn tement 10 D Traitement des donn es et rendus cartographiques 11 Partie VI Preconisations g n rales nes 12 Led sherbage
19. as d une gestion int gr e du territoire il convient d agir sur toutes les sources de pollutions N anmoins elles n ont pas toutes le m me niveau de responsabilit vis vis des lagunes Sur le p rim tre du Siel les rejets urbains diffus forment une part importante des apports ce que d taillent les lignes suivantes L utilisation des produits phytosanitaires est nettement plus forte en milieu agricole qu en milieu non agricole Tableau 1 Si l int r t se focalise sur les zones non agricoles ZNA l emploi concerne presque exclusivement le monde urbain 96 en combinant l emploi des particuliers celui des communes Graphique 1 Tonnages estim s Sp cialit s Agriculture Exploitants agricoles ss Sp cialit s Jardinage Particuliers 8500 EN Sp cialit s Entretien des espaces verts Collectivit s Soci t s exploitantes de r seaux de transports etc 105000 100 Tableau 1 Distribution des produits phytosanitaires vendus en France en 2000 selon les trois utilisateurs principaux Boulet 2005 d apr s l UPJ et l UIPP Ces valeurs comprennent les tonnages des substances actives organiques de synth se et des pesticides min raux Particuliers Communes E SNCF o DDE O Autres Graphique 1 R partition des tonnages de produits phytosanitaires non agricoles selon les utilisateurs Boulet 2005 d apr s les enqu tes r gionales men es entre 1998 et
20. des emballages poubelle quipements de protection insuffisants Tixier Malicorne FREDON LR communication personnelle Les autres utilisateurs de produits phytosanitaires seront eux aussi impliqu s dans le processus de r duction des produits phytosanitaires Par exemple dans le cadre de la mise en uvre du document d objectifs sur le site Natura 2000 le Siel incitera les agriculteurs contractualiser des mesures agri environnementales dont certaines actions seront li es la r duction des apports chimiques Il serait galement int ressant de solliciter la SNCF car les voies ferr es traversent des zones humides particuli rement riches et fragiles et que cette entreprise a d j entam une d marche de raisonnement de ses pratiques de d sherbage Lauz ral 2008 Partie Il Guide m thodologique mode d emploi L objet de ce guide m thodologique est de proposer un cadre et des pistes de travail pour o r aliser un diagnostic complet des pratiques phytosanitaires et horticoles des communes du Siel o valuer secteur par secteur le risque accompagnant l emploi des produits phytosanitaires dans ces communes aussi pour objet de o fournir des pr conisations g n rales afin de r pondre ou apporter un d but de r ponse aux diff rents points que soul vent le diagnostic et l valuation du risque fournir d autres informations n cessaires l accompagnement des communes dans ce type de d marche d am liora
21. e 376 643 Prix HT 375 Sac dos pour Kit bouteille en bouteille en option Wes 116 option 126 50 Nom Charoflam 38 C Flam Pro ThermHIT 15 de Herbiogaz Junior eng 3 5 kg h 600 g h 0 8 1 5 kg h 3 kg h 2 5 kg h Appareil Largeur de travail train e d avancement chariot OR SN 480 376 Mod le sans chariot Mobiflam SE BE 235 38 224 Dessiccagaz Nm Charoflam 186 C Flam 800 80 Herbiogaz City Consommation 9 kg h 3 Skghr eur 15 kg h en gaz Largeur de travail pouss d avancement rampe Surface trait e 1700 2 A Nombre de bouteilles SE Wm portables PHI 2300 2070 a en gaz cm tract d avancement rampe 13 Nombre de bouteilles portables 7 GPL sauf pour H Type de gaz Propane gazeux Propane gazeux Propane gazeux Propane liquide propane gazeux Marque Tableau 7 D sherbage thermique flamme directe Comparaison de plusieurs mod les disponibles dans le commerce En vert les mod les les plus int ressants de chaque cat gorie Donn es constructeurs distributeurs pour des traitements en plein plusieurs br leurs mont s sur la rampe donc plus grande largeur trait e Tableau 7 Les syst mes infrarouges ont comme avantages qu ils consomment un peu moins de gaz et surtout qu ils n alt rent pas le rev tement car la flamme n entre pas directement
22. e les laisser voluer naturellement vers des prairies m diterran ennes plus s ches grandes surfaces soit de les remplacer par des plantes couvre sol alternatives petites surfaces Le guide catalogue Plantes pour jardin sec gt de la p pini re Filippi propose une longue liste de plantes couvre sol Au sujet des gazons usage sportif des analyses de sol sont mettre en place pour estimer au mieux les apports d engrais et d eau n cessaires et ainsi viter la pollution et les gaspillages Les alternatives aux engrais min raux sont favoriser dans les espaces verts engrais organiques composts paillages organiques Parmi ces modes de fertilisation alternatifs l utilisation de bois ram aux fragment s BRF en paillage est tr s prometteuse C est une m thode la fois performante d un point de vue agronomique favorisation de l activit biologique du sol maintien de l humidit et qui permet de valoriser une partie des d chets de taille 17 La ville de Montpellier exp rimente le BRF sur certains secteurs Guillaume SEV de Montpellier communication personnelle Les r sultats sont suivre Au sujet de l arrosage l installation de syst mes goutte goutte qui assurent une irrigation pr cise et finement contr l e sont favoriser Mais la plantation d esp ces adapt es au climat m diterran en reste un pr alable indispensable 3 Esp ces envahissantes Les gestionnaires d espaces verts doiven
23. el des prestataires Politique cologique du SEV de la commune Lien avec la population communication Informations recueillir M thodes employ es Secteurs concern s Produits utilis s Quantit s utilis es Fr quence des passages Co t humain et financier Co t en eau et en nergie Impacts sur l environnement Oui Non Missions Secteurs concern s Contr le suivi de leur travail Economies d nergie nergies renouvelables D placements cologiques Autres Agenda 21 Valorisation du travail r alis Ecoute et prise en compte des attentes de la population Sensibilisation aux pollutions au jardinage cologique Tableau Informations recueillir pour l tat des lieux sur les pratiques actuelles Etat des lieux sur la gestion et la manipulation des produits phytosanitaires Achat des produits Gestion des stocks et limination des d chets Informations recueillir Fournisseur s Choix des produits Quantit s achet es Produits stock s Conditions de stockage Elimination des EVPP et des PPNU Enregistrement des pratiques Tenue d un cahier Manipulation des produits Mat riel d pandage son entretien son talonnage Protection individuelle Dosage Remplissage et vidange Conditions d pandage Formation des agents Tableau 4 Informations recueillir pour l tat des lieux sur la gest
24. el Syndicat mixte des tangs littoraux SRPV Service R gional de la Protection des V g taux Toxique T Tr s Toxique UIPP Union des Industries de la Protection des Plantes UPJ Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces verts ZNA Zone Non Agricole 23 Biblioqraphie Agence de l eau Rh ne M diterrann e et Corse 2007 Pesticides dans les eaux superficielles et souterraines des bassins Rh ne M diterran e et de Corse 18 Agence M diterran enne de l Environnement R gion Languedoc Roussillon Agence R gionale pour l Environnement Provence Alpes C tes d Azur 2003 Plantes envahissantes de la r gion M diterran enne 50p B Tomasino C 2007 Evaluation de la qualit des eaux bas e sur l utilisation de stations artificielles de moules en M diterran e r sultats de la campagne 2006 102p Blanchoud H Farrugia F Mouchel J M 2004 Pesticide uses and transfers in urbanised catchments Chemosphere 55 905 913 Blanchoud H Moreau Guigon E Farrugia F Chevreuil M Mouchel J M 2007 Contribution by urban and agricultural pesticide uses to water contamination at the scale of the Marne watershed Science of the Total Environment 375 168 179 Boulet A 2005 Lutte contre la pollution des eaux par les pesticides utilis s en zones non agricoles analyse et synth se des actions engag es et recommandations M moire de fin d tudes INA PG 54 Chauve
25. ellement stagnation d eau etc Pente Une pente forte est galement l origine d un classement en risque fort car elle augmente le ruissellement Dans ce cas la zone peut tre consid r e comme connect e aux points d eau ou au r seau pluvial de son voisinage Toutefois ce param tre ne semble pas essentiel sur le territoire du Siel car c est une zone globalement tr s plane Par exemple aucune pente n a t r pertori e lors de l tude men e P rols C est pourquoi le param tre pente est absent de l arbre de d cision 2 Limites Dans ce projet il est uniquement question des eaux superficielles Les eaux souterraines ne sont pourtant pas n gliger puisque certaines d entre elles servent pour l approvisionnement en eau potable C est le cas de l aquif re des cailloutis de Mauguio Lunel dans la partie est du Siel Fiche 6102 bassin Rh ne M diterran e 2005 De plus les tangs palavasiens sont en partie aliment s par des r serves souterraines Aquif re des cailloutis de Mauguio Lunel et aquif re l ouest du Lez Fiche 6102 Par cons quent il est tout aussi important de pr server la qualit de ces masses d eau souterraines que celle des tangs Les zones d finies comme perm ables c est dire sujettes infiltration peuvent potentiellement tre l origine d un transfert de polluants vers les aquif res m me si ces polluants subissent dans le sol une d gradation biochim
26. en de locomotion id al pour ce travail est l v lo car il allie rapidit souplesse pour les arr ts pour l accessibilit etc et ludicit Mais il faut tout de m me compter plusieurs jours de terrain par commune 6 8 jours pour P rols malgr leur taille relativement modeste B Risque de transfert des produits phytosanitaires vers les lagunes Tous les polluants urbains sont susceptibles d tre transf r s mais cette tude se limite au seul transfert des produits phytosanitaires L accent est plus particuli rement mis sur les herbicides tr s majoritaires parmi les produits phytosanitaires Au sujet de la destination des polluants l int r t s est port sur les eaux superficielles c est dire ici les lagunes et non pas sur les eaux souterraines Deux classes de risques ont t retenues risque faible et risque fort 1 D finition du niveau de risque Le classement dans l une ou l autre cat gorie risque faible risque fort a t r alis selon l arbre de d cision suivant Sch ma 2 Plusieurs plans de d sherbage communaux d j mis en uvre ont servi l laboration de cet arbre FREDON Auvergne 2003 a CORPEP Bretagne 2005 Crepepp Pays de la Loire 2005 Proximit d un point d eau ou gt Risque fort du r seau pluvial Zone classer Surface imperm able p Risque fort Absence de proximit d un point d eau ou du r seau pluvial Surface perm able
27. ices techniques en g n ral conception et la gestion des espaces verts Travaillent en lien Fr d ric Curtil tr s troit Responsable adjoint des Espaces lt Didier Borie e Vois Responsable Espaces Verts l ACMO Hygi ne et S curit Agent Charge de la Mise en Oeuvre Pr voit et planifie les travaux faire En informe les responsables Veille la s curit des agents Suit le d roulement des travaux Sert d appui technique et logistique aupr s d eux Suit leur travail FSI POG Ges agents Peut tre associ la conception du lotissement ou de l am nagement gr ce M Sivieude Responsable Elie Boudet Equipe 1 espaces verts jardini res pelouses du centre ville ou associ s des b timents communaux mairie Exerce un contr le sur le travail des prestataires gr ce aux CCTP dans le cadre de march s publics Cahier des Clauses coles cimeti res 3 agents Responsable Luc Laroque Equipe 2 espaces verts sans pelouses lt tout venant gt ni centre ville ni axes principaux de P rols 4 agents Responsable Philippe Maury Equipe 3 espaces verts sans pelouses des axes principaux de la ville Avenue Marcel Pagnol Avenue de Montpellier Route de Lattes etc 3 agents Techniques Particuli res Ne ma trise ni la r alisation ni l entretien dans un premier temps R cup re la gestion du site dans un
28. ier urbain afin de r duire les zones favorables la croissance des herbes et faciliter l entretien par le mat riel communal balayeuses m caniques par exemple Deuxi mement il convient d utiliser des rev tements qui emp chent l installation de plantes spontan es ou au contraire qui les int grent parfaitement Par exemple dans les zones sabl es o les probl mes d envahissement par la v g tation sont fr quents voir 1 Non d sherbage le remplacement du rev tement est un investissement envisager La prise en compte de l entretien au moment de la conception d un ouvrage n cessite une bonne coop ration entre le service espaces verts le service urbanisme et l am nageur Pour plus d informations sur la conception d am nagements urbains qui facilitent l entretien consulter le Guide des alternatives au d sherbage chimique et plus particuli rement la Fiche 4 Les am nagements et la conception des espaces publics gt Ce guide a t r alis par la FEREDEC Bretagne et plusieurs partenaires et est disponible au t l chargement sur le site de la CORPEP Bretagne http draf bretagne agriculture qouv fr corpep rubrique php3 id rubrique 72 b Am nagements paysagers Pour limiter le d veloppement de v g tation spontan e parmi les plantes ornementales plusieurs astuces peuvent tre facilement mises en place paillis ou mulchs organiques paille de chanvre corces de pin cosses de cacao etc ou min
29. ion et la manipulation des produits phytosanitaires Partie IV Diagnostic des pratiques phytosanitaires et horticoles de la commune A Objectifs du diagnostic En premier lieu il convient de bien conna tre les personnes et ou les services qui utilisent des produits phytosanitaires ou qui s occupent de la gestion horticole de la commune En g n ral ces t ches sont assur es par un service espace vert SEV mais d autres cas sont possibles o la commune ne poss de pas de SEV mais quelques agents plus ou moins polyvalents o plusieurs services communaux participent a ces t ches A noter que les SEV peuvent tre compos s uniquement d agents de terrain pas de directeur c est notamment le cas Vic la Gardiole o le SEV compos de deux agents est sous la responsabilit d un adjoint au maire L identification du contexte SEV ou non plusieurs services concern s etc est un pr alable indispensable la r ussite du diagnostic Les missions exactes du SEV ou des agents en charge des espaces verts les relations entre les agents et les lus ou parmi les agents les moyens humains budg taires mat riels sont galement des points essentiels conna tre Il peut aussi tre int ressant de se renseigner sur la gestion pass e des espaces verts pour savoir si les quipes les moyens la philosophie ont beaucoup volu ou non Le diagnostic stricto sensu peut alors commencer Il doit tout d abord s int resser au
30. ique au moins partielle limitant les apports Sur le territoire du Siel l infiltration vers les aquif res est possible car ils poss dent une couverture peu paisse perm able les rendant tr s vuln rables except proximit des tangs o les d p ts vaseux forment une couche imperm able Une telle d finition du niveau de risque qui ne prend en compte que les eaux superficielles est donc un peu simpliste Mais les zones urbaines tant tr s majoritairement recouvertes de rev tements imperm ables elle permet de classer une grande partie du territoire en risque fort ce qui a pour but d inciter les communes limiter drastiquement et mieux s curiser leurs pratiques phytosanitaires Les limites scientifiques de ce classement sont donc compens es par une justification strat gique C Risque sanitaire En plus du risque de contamination des eaux l emploi de produits phytosanitaires en milieu urbain s accompagne d un risque sanitaire vis vis du public Ce risque peut tre consid r comme fort dans des zones fr quent es par des personnes fragiles coles aires de jeux pour enfants maisons de retraites etc ou dans des zones o le public est en contact rapproch et prolong avec le sol terrains de football boulodromes etc 10 Niveau de risque de l emploi de produits phytosanitaires dans la commune de P rols L gende Risque de transfert vers les eaux superficielles se Five Ri
31. ironnement Pour synth tiser l ensemble du diagnostic a pour but de mettre en vidence les points positifs poursuivre d velopper et les points n gatifs corriger de la gestion des espaces verts de la commune B R alisation du diagnostic et rendu Pour r aliser ce diagnostic il est n cessaire o d organiser des entretiens avec le ou les responsable s ventuel s des espaces verts avec l adjoint en charge des espaces verts ou de l environnement ou directement avec le maire o de suivre les responsables et les agents sur le terrain observations questions photographies etc notamment quand ils manipulent des produits phytosanitaires d inventorier les produits phytosanitaires stock s ainsi que les conditions de stockage o consulter les cahiers d enregistrement des pratiques si ils existent o comparer les donn es recueillies avec ce que pr voit la r glementation en s aidant pour cela des plans de d sherbage d j existants et de ressources disponibles sur Internet catalogue des produits phytosanitaires homologu s http e phy agriculture gouv fr Legifrance site de diffusion du droit fran ais http www legifrance gouv fr o d estimer les impacts des pratiques l aide de ressources bibliographiques Le diagnostic pourra tre pr sent suivant le plan suivant Le service espaces verts XXX XXX nom de la commune budget personnel
32. ixte des tangs littoraux Siel par sa r ponse l appel projets r gional lt Gestion durable conomisons et pr servons nos ressources en eau souhaite r duire les apports diffus de produits phytosanitaires et d engrais d origine urbaine qui arrivent aux lagunes Plus g n ralement il souhaite une meilleure gestion des espaces verts communaux et priv s situ s sur son territoire pour r pondre des probl matiques de qualit des eaux et de pr servation des zones humides Les objectifs du projet sont les suivants o favoriser une utilisation raisonn e des produits phytosanitaires et des engrais o am liorer les techniques de d sherbage et proposer des techniques alternatives aux traitements chimiques o favoriser l utilisation d esp ces m diterran ennes moins consommatrices d eau dans les am nagements paysagers o lutter contre l implantation d esp ces envahissantes dans les zones humides littorales II s adresse en premier lieu aux services communaux mais doit aussi s appliquer aux particuliers dans leurs jardins priv s L initiation d une telle d marche d am lioration des pratiques des services communaux et de sensibilisation des particuliers ne peut se faire que volontairement par les communes du syndicat Ce dernier travers ses comp tences et sa connaissance du milieu naturel apportera alors l appui technique n cessaire B Contexte r glementaire et administratif gt La directive cadre su
33. l G Gilles A Bourgouin B Larroque T Monriozes L Pomies C Bataillon C 2001 Les transferts vers les eaux superficielles d herbicides utilis s dans les cimeti res importance et facteurs favorisants 18 conf rences du Columa Journ es Internationales de la Lutte contre les Mauvaises Herbes 5 6 et 7 d cembre 2001 Toulouse CORPEP Bretagne 2005 Plan de d sherbage des espaces communaux M thode de mise en place et pr conisations 24 Crepepp Pays de la Loire 2005 Plan de d sherbage communal Cahier des charges 12p Crepepp Pays de la Loire ann e inconnue Jardiner en prot geant sa sant l eau et l environnement 8p Dupr N 2003 Les apports des bassins versants en relation avec l tat d eutrophisation des lagunes du Languedoc Roussillon Application l tang de Rapport de stage de DESS 122p FD CIVAM du Gard 2007 Jardiner sans pesticides La pratique des m thodes bio au potager 30p FREDON Auvergne 2003 a Plan de d sherbage communal de la ville du Puy en Velay 43 Phase 1 31p FREDON Auvergne 2003 b Exp rimentation d une m thode alternative au d sherbage chimique en Zone Non Agricole Le Waipuna 20p Gerecke A C Scharer M Singer H P Muller S R Schwarzenbach R P Sagesser M Ochsenbein U Popow G 2002 Sources of pesticides in surface waters in Switzerland pesticide load through waste water treatment plants current situation and reduction potential Chemos
34. le 14 ao t 2008 o RSL 2006 a Connaissances sur les lagunes in S minaire sur les phytosanitaires et lagunes 5 d cembre 2006 Montpellier o RSL 2006 b Contexte g n ral in S minaire sur les phytosanitaires et lagunes 5 d cembre 2006 Montpellier o RSL 2006 c Effet des pesticides sur le phytoplancton in S minaire sur les phytosanitaires et lagunes 5 d cembre 2006 Montpellier o RSL 2006 d Contamination par les pesticides des r seaux trophiques in S minaire sur les phytosanitaires et lagunes 5 d cembre 2006 Montpellier o RSL 2006 e Le lt D fi Toxiques du complexe lagunaire du Narbonnais in S minaire sur les phytosanitaires et lagunes 5 d cembre 2006 Montpellier Disponibles sur http rsl cepralmar com telecharger html o RSL 2008 Carte de l tat vis a vis de l eutrophisation des tangs palavasiens en 2006 Disponible sur http rsl cepralmar com sites c09 2006 html Tela Botanica consult le 14 ao t 2008 Disponible sur http www tela botanica orq 26
35. lioration continue Pour cela le Siel devra o Accompagner sur le plan technique et ventuellement financier la mise en place de mesures alternatives aux traitements chimiques o Organiser des rencontres avec les responsables de la gestion horticole de chacune des communes pour qu ils changent sur leurs difficult s et leurs r ussites o Organiser des formations sp cifiques pour les responsables et ou les agents en partenariat avec le CNFPT ou d autres organismes o Faire un bilan une deux fois par an avec le responsable de chaque commune pour valuer l tat d avancement et d finir de nouveaux objectifs Les donn es sur les consommations en produits phytosanitaires en engrais en eau semblent tre des indicateurs int ressants pour cette valuation Il reste chercher d autres indicateurs P rols tant pour l instant la seule commune engag e dans le projet Vert Demain et devant servir de moteur pour les autres communes l accompagnement par le Siel y sera d autant plus intense L objectif est que les responsables et les agents de P rols deviennent des experts en terme de m thodes et de mat riel de gestion horticole cologique et qu ils puissent transmettre leurs comp tences leurs confr res des autres communes 22 Liste des abr viations AME Agence M diterran enne de l Environnement ADIVALOR Agriculteurs Distributeurs Industriels pour la VALORisation des d chets de l agro fourniture CNFPT Cent
36. neur excessive en nutriments azote et phosphore notamment se traduit par des ph nom nes de prolif ration de phytoplancton d anoxies perturbant fortement les cosyst mes lagunaires MONTPELLIER J Carte 1 Etat vis vis de l eutrophisation des tangs palavasiens en 2006 RSL 2008 Les tangs palavasiens sont malheureusement soumis d autres types de pollution hydrocarbures m taux lourds etc qu il conviendrait de prendre en compte pour r pondre de mani re globale la probl matique de la qualit de l eau sur le territoire Toutefois ce projet se bornera aux pollutions par les produits phytosanitaires et les fertilisants Les tangs palavasiens et les zones humides p riph riques sont aussi touch s par des esp ces envahissantes La plupart d entre elles sont des plantes ornementales qui ont chapp au contr le de l Homme et ont donc une origine urbaine parcs et jardins A l heure actuelle plus d une vingtaine de ces plantes sont pr sentes sur les zones humides p riph riques des tangs palavasiens Siel 2006 Parmi ces zones le marais de Lattes est particuli rement touch en raison de sa proximit avec un territoire dens ment urbanis D Pourquoi s int resser aux pollutions urbaines diffuses Les pollutions ont des origines diverses pollutions ponctuelles ou diffuses milieux artificiels ou agricoles secteurs publics ou priv s La encore dans la c
37. ode ne peut s appliquer que dans des zones o les objectifs de gestion sont l gers car la v g tation spontan e n est coup e qu apr s plusieurs semaines de croissance o Autre d sherbage m canique Il existe sur le march une vari t grandissante de mat riel de d sherbage m canique Ce type d appareil est particuli rement adapt au d sherbage de grandes surfaces en terre en sable en graviers Par exemple la Photographie 8 ci dessous montre un appareil utilis par le SEV de Nantes qui racle la couche superficielle d une surface stabilis e liminant de ce fait toutes les herbes spontan es Le Siel devrait se renseigner sur la possibilit de louer ce type de mat riel pour le mettre disposition des communes qui veulent l exp rimenter lt 7 a s Source SEV d Photographie 8 Appareil de d sherbage m canique tract D sherbage thermique Contrairement ce que le terme pourrait laisser croire le d sherbage thermique n a rien voir avec l cobuage Il ne s agit pas de br ler les herbes ind sirables mais seulement de chauffer leurs parties 14 a riennes de sorte provoquer un choc thermique clatement des cellules coagulation des prot ines La plantule se dess che alors et stoppe son d veloppement Pour obtenir le meilleur r sultat le d sherbage thermique doit intervenir quand les herbes en sont un stade pr coce stade 3 4 feuilles Une observation attentive du s
38. oduits phytosanitaires une application concr te des zones risque sur les espaces trait s un rappel de la r glementation et une formation aux techniques alternatives pr ventives ou curatives choisies par la commune L ensemble de ce contenu peut tre divis en deux ou trois demi journ es espac es d un mois maximum Les actions de formations doivent favoriser le transfert de comp tences entre les communes Ainsi les agents d une commune seront sollicit s pour former ceux de la commune voisine Par ailleurs un guide de bonnes pratiques phytosanitaires et horticoles sera diffus dans les communes du Giel afin de les guider dans leurs chois d am nagements et de techniques B Communication sur la d marche engag e par la commune et sur le changement de pratiques qui l accompagne En s engageant dans le projet Vert Demain les communes vont progressivement changer leurs pratiques de gestion des espaces verts Pour que ce changement soit compris et accept par les riverains la commune doit l accompagner d un plan de communication aupr s de sa population Ce n est que de cette fa on que le changement pourra tre durable c est dire inscrit dans la politique de la commune sur le long terme car ce sont les habitants travers leurs lus qui d cident des orientations de la commune Avec ce nouveau mode de gestion les espaces communaux seront probablement un peu plus envahis par la v g tation spontan e auront s
39. ont Martin Ecole Centre a eee eee Boulodrome Terrain de Faible Sanitaire sport loisir Tableau 6 Donn es r colter pour estimer le risque li l emploi de produits phytosanitaires Extrait de la grille concernant P rols Les donn es doivent alors tre enregistr es dans un syst me d information g ographique ArcGIS par exemple o elles sont combin es aux donn es cadastrales de la commune Le but est d aboutir une cartographie assez fine du niveau de risque pour l ensemble de la commune Sur les cartes il convient de mettre en vidence o Le niveau de risque de transfert des produits phytosanitaires vers les lagunes Pour cela le code couleur vert risque faible rouge risque fort est pertinent o Les zones o le risque sanitaire est important hachures par exemple Les cours d eau r f renc s sur les cartes IGN au 25 000 o Les exutoires du r seau pluvial Cette information se trouve g n ralement dans les plans locaux d urbanisme PLU des communes Des cartes plus ou moins grande chelle peuvent tre r alis es selon que l on souhaite une vision globale du risque dans la commune ou une repr sentation plus fine par secteur La carte g n rale de P rols est pr sent e en exemple Carte 2 Le r sultat obtenu est binaire risque faible risque fort alors que la r alit est parfois plus complexe Par exemple la proximit d un foss enherb ou d un bassin de r tention enherb
40. ource Phyt Eauvergne Photographie 9 D sherbeur a mousse chaude Waipuna Syst mes thermiques flamme directe ou infrarouges L efficacit de ces syst mes ne serait pas sup rieure celle des syst mes eau mais ils ont comme avantage de ne consommer ni eau ni fioul Ils ont tout de m me un impact sur l environnement puisqu ils ont besoin d un combustible fossile propane et qu ils mettent des GES Il ne faut pas non plus occulter le risque d incendie surtout en p riode s che et le risque de br lure Toutefois ces syst mes semblent tre les plus int ressants Les syst mes flamme directe Photographie 10 offrent une efficacit l g rement meilleure que les syst mes infrarouges Photographie 11 Il existe plusieurs types de syst mes flamme directe selon les usages appareils lance o la bouteille de gaz est soit port e sur le dos soit tra n e sur un chariot pour des traitements tache par tache et appareils rampe pouss s ou tract s 15 Caract ristiques 2EBALM Cornu SAS Kersten France Onzain Agricole Rabaud Manutiam C Flam Pro ThermHIT 15 Herbiogaz Port Rosier 2 kg h 600g h 0 8 1 5 kg h 2 5 3 kg h 670g h Largeur de travail 15cm _ 20 cm 15 20 cm Vitesse 1 5 2 5 km h 2 km h 2 km h d avancement Appareil i 20 m2h bouteille Surface trait e 400 m2 h 200m2 14 kg avec ka 2 2 5 kg sans bouteille bouteille bouteill
41. paces g r s plus naturellement il est d autant plus essentiel de ne pas effectuer de traitements chimiques mais au contraire de laisser s exercer les r gulations naturelles et de les favoriser en augmentant la diversit v g tale du site II faut ajouter que comme pour le d sherbage la pr vention est primordiale En choisissant des v g taux adapt s au climat et au milieu robustes et sains lachat les risques d attaque a posteriori sont limit s Lorsque la lutte contre les organismes nuisibles est confi e un prestataire la chenille processionnaire par exemple il convient d orienter le prestataire vers ce type de d marche cologique gr ce un cahier des charges strict La recherche d informations de conseils d expertise sur la th matique des organismes nuisibles devra faire appel des structures telles que le service r gional de la protection des v g taux SRPV ou la F d ration r gionale de d fense contre les organismes nuisibles du Languedoc Roussillon FREDON LR Pour cette derni re le contact est Philippe Tixier Malicorne T l phone 04 67 75 64 48 Adresse lectronique fredeclr wanadoo fr Le Siel a tout int r t renforcer la coop ration avec ce type de structures 2 Fertilisation et arrosage Les zones les plus consommatrices en eau et en engrais ainsi qu en entretien sont g n ralement les gazons II convient donc tout d abord de limiter au maximum les gazons ll s agit soit d
42. perficie population m me si les communes sont toutes relativement petites Frontignan la plus peupl e poss de environ 22 000 habitants communes p ri urbaines ou rurales communes touristiques ou non pr sence ou non d un service espaces verts moyens associ s Partie III M thode q n rale Pour engager une d marche d am lioration des pratiques phytosanitaires et horticoles dans une commune il est propos de proc der par les tapes suivantes Tableau 2 Dans la suite du rapport chacune des tapes est d velopp e et au maximum illustr e par l exemple de P rols Intitul Points d velopp s Etape se ae gans Historique 0 tape Description du service Missions Diagnostic des pratiques pr liminaire espaces verts SEV Organisation phytosanitaires et horticoles Budget Etat des lieux sur la gestion et la manipulation des Se I produits phytosanitaires Enregistrement des pratiques phytosanitaires et horticoles Gestion des stocks et limination des d chets Diagnostic des pratiques Manipulation D sherbage Lutte contre les organismes nuisibles Fertilisation Arrosage Inventaire des espaces g r s et des pratiques Diagnostic des pratiques Plantes envahissantes phytosanitaires et horticoles Conception des am nagements Appel a des prestataires Politique cologique du SEV de la commune Lien avec la population communication D finition des objectifs D sherbage Diagnostic des pratiq
43. phere 48 307 315 24 Ifremer 2007 R seau de Suivi Lagunaire du Languedoc Roussillon Bilan des r sultats 2006 482p Karr C J Solomon G M Brock Utne A C 2007 Health effects of common home lawn and garden Pesticides Pediatric Clinics of North America 54 63 80 Kolpin D W Thurman E M Lee E A Meyer M T Furlong E T Glassmeyer S T 2006 Urban contributions of glyphosate and its degradate AMPA to streams in the United States Science of the Total Environment 354 191 197 Lauz ral F 2008 La SNCF s oriente vers le z ro pesticides Mer et Littoral 74 64 67 Maison de la Bio 29 D sherbons autrement Le d sherbage thermique eau chaude 12p Mendola P Messer L C Rappazzo K 2008 Science linking environmental contaminant exposures with fertility and reproductive health impacts in the adult female Fertility and Sterility 89 81 94 Menozzi M J 2004 L homme la mauvaise herbe et la ville in 2 7 rencontres regionales sur la lutte biologique en ville 28 janvier 2004 Valence P pin D Mce 2005 Comment jardiner sans pesticides Les solutions techniques et les mat riels 28p P pini re Filippi 2007 Plantes pour jardin sec 128p Roshini J Peiris John R J Rajitha Wickremasinghe R 2008 Impact of low level exposure to organophosphates on human reproduction and survival Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 102 239 245 Siel 2006 Inventaire d
44. plus s re de toutes aucun risque pour les plantes environnantes la biodiversit et l Homme Par contre c est une m thode co teuse en temps qui ne pourra donc tre r serv e qu des petites surfaces De tr s nombreux outils peu on reux sont disponibles sur le march binettes sarcloirs ratissoires couteaux d sherber etc Ce large panel doit permettre de s adapter tout type de situation b D sherbage m canique D broussaillage II ne s agit pas vraiment de d sherbage car la v g tation n est pas d truite mais seulement coup e a ras Mais ce type de gestion est parfois tout aussi efficace ou du moins suffisant En effet le SEV de P rols n a pas pu effectuer de traitements herbicides dans les rues durant tout le printemps 2008 conditions m t orologiques d favorables manque de personnel et la v g tation s est fortement d velopp e A partir de l le d broussaillage tait la seule solution envisageable et un programme a t lanc au mois de juillet La s cheresse estivale a alors suffi emp cher les plantes de repartir sans qu il y ait besoin de faire suivre le d broussaillage d un traitement chimique Les r sultats sont donc tr s positifs et cette m thode pourrait ventuellement tre r it r e dans lavenir Plusieurs b mols sont relever Premi rement cette technique n est possible qu en t du fait de la s cheresse qui emp che l herbe de repousser Deuxi mement cette m th
45. quelques donn es RNO RINBIO concernant des organochlor s DDT lindane etc encore tr s pr sents dans les lagunes RSL 2006 a Andral et Tomasino 2007 Quoiqu il en soit les lagunes semblent tre particuli rement touch es par les pollutions car le taux de renouvellement des eaux y est faible la capacit d accumulation dans les s diments y est importante et surtout elles sont le r ceptacle final avant la mer des eaux superficielles RSL 2006 b Or la contamination des lagunes par les produits phytosanitaires est un ph nom ne pr occupant car tous les maillons du r seau trophique sont touch s du phytoplancton jusqu aux poissons pr dateurs mena ant terme l Homme consommateur final et ses activit s p che RSL 2006 RSL 2006 d En effet en plus de la toxicit aigu des produits phytosanitaires s ajouteraient leurs m faits long terme sur la sant humaine bien que la communaut scientifique ne soit pas encore parvenue un consensus sur ce sujet Tron 2001 Karr 2007 Testud 2007 Mendola 2008 Roshini 2008 II est donc indispensable de restaurer ou de pr server la qualit des eaux des lagunes Au sujet de l eutrophisation les donn es sur les lagunes palavasiennes sont beaucoup plus cons quentes gr ce au r seau de suivi lagunaire RSL Elles indiquent un mauvais tat quasiment g n ralis Ifremer 2007 Carte 1 m me si une tendance l am lioration se dessine Cette te
46. r sentes C est pourquoi ce type de journ e doit tre accompagn d une communication cons quente en amont et en aval et doit tre r p t afin de toucher un public de plus en plus large Ajoutons qu il est important de s appuyer sur les associations locales de jardiniers amateurs ou d faut de protection de l environnement int ress es par le sujet pour sensibiliser les habitants Il existe aussi de nombreux documents sur le jardinage cologique destination du grand public tels que le livret lt Jardiner sans pesticides gt FD CIVAM du Gard 2007 o le livret lt Comment jardiner sans pesticides gt P pin et MCE 2005 la plaquette lt Jardiner en prot geant sa sant l eau et l environnement gt Crepepp Pays de la Loire Une synth se de ces documents fera l objet d un guide de bonnes pratiques de jardinage amateur adapt au contexte local l usage des particuliers La sensibilisation aux bonnes pratiques de jardinage et la communication sur la d marche engag e par une commune sont bien videmment interd pendantes L interd pendance se manifeste o au niveau des actions men es la journ e de sensibilisation au jardinage cologique organis e P rols le 13 septembre a t une tribune id ale pour pr senter la d marche de la commune o au niveau des r sultats obtenus la communication sur la d marche engag e par une commune est une premi re tape pour inciter
47. r l eau DCE fixe 2021 l atteinte du bon tat cologique et chimique pour les masses d eau du complexe des tangs palavasiens Cette directive est l origine d une r vision du SDAGE du bassin Rh ne M diterran e 2009 qui reprendra les objectifs d atteinte de bon tat et qui d finira les orientations et mesures mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs gt Au niveau local deux SAGE sont pr sents sur le territoire du Siel SAGE Lez Mosson Etangs palavasiens SAGE du Bassin de Thau gt Les lagunes palavasiennes et les zones humides associ es forment un site Natura 2000 au titre des directives lt Habitats gt et lt Oiseaux gt Elles abritent donc des esp ces et des milieux d importance communautaire qu il faut pr server C La pollution des laqunes et ses cons quences Les eaux superficielles du bassin Rh ne M diterran e sont fortement contamin es par les produits phytosanitaires pr s de 70 des stations suivies entre 2004 et 2005 pr sentent une eau de qualit moyenne mauvaise et 75 sont contamin es par plus de 10 substances actives diff rentes Agence de l eau Rh ne M diterrann e et Corse 2007 Parmi ces substances les herbicides et ou leurs produits de d gradation sont les plus fr quemment rencontr s La contamination touche aussi les eaux souterraines Des donn es plus locales concernant la pollution des lagunes palavasiennes par ces produits font d faut except es
48. re voluer leurs pratiques m me si elles ne sont pas engag es dans la d marche Vert Demain 2 Achats A efficacit gale il faut s orienter vers les produits les moins nocifs pour la sant et l environnement m me si ils sont un peu plus on reux 3 Stockage des produits et limination des d chets Sur ce point la r glementation actuelle semble suffisamment contraignante et protectrice Les produits phytosanitaires doivent tre stock s dans un local d di cet effet ferm cl correctement ventil exigences minimales Pour v rifier si les produits que poss dent une commune sont toujours autoris s il faut consulter le catalogue des produits phytopharmaceutiques du minist re de l agriculture disponible sur http e phy agriculture gouv fr Les produits phytosanitaires non utilisables PPNU et les emballages vides de produits phytosanitaires EVPP sont consid r s comme des d chets dangereux et n cessitent une limination sp cifique Ils peuvent tre limin s via la fili re ADIVALOR Agriculteurs distributeurs industriels pour la valorisation des d chets de l agro fourniture 4 Manipulation Sur ce point aussi la r glementation actuelle est contraignante protection individuelle protection de l environnement etc Mais des innovations techniques permettent d aller encore plus loin dans la s curisation des traitements 18 Par exemple il existe dans le commerce une pompe doseuse Dosat
49. re National de la Fonction Publique Territoriale CORPEP Bretagne Cellule d Orientation R gionale pour la Protection des Eaux contre les Pesticides de Bretagne Crepepp Pays de la Loire Cellule r gionale d tude de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires des Pays de la Loire DCE Directive Cadre sur l eau DDE Direction D partementale de l Equipement DGI Direction G n rale des Imp ts EVPP Emballage Vide de Produit Phytosanitaire FD CIVAM du Gard F d ration D partementale des Centres d initiatives pour Valoriser l Agriculture et le Milieu rural du Gard FEREDEC Bretagne FEd ration REgionale de D fense contre les Ennemis des Cultures de Bretagne FREDON Auvergne F d ration REgionale de D fense contre les Organismes Nuisibles d Auvergne FREDON LR F d ration REgionale de D fense contre les Organismes Nuisibles de Languedoc Roussillon GES Gaz Effet de Serre Ifremer Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer IGN Institut G ographique National Mce Maison de la consommation et de l environnement PLU Plan Local d Urbanisme PPNU Produit Phytosanitaire Non Utilisable RINBIO R seau INt grateurs BlOlogiques RNO R seau National d Observation de la qualit du milieu marin RSL R seau de Suivi Lagunaire SAGE Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SDAGE Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Eaux SEV Service Espaces Verts Si
50. ron qui se branche la sortie de la cuve et qui assure le m lange dosage constant du produit et de l eau Ce syst me en plus d offrir une efficacit constante du d but la fin du traitement procure comme principal avantage la suppression des fonds de cuve La commune de P rols a investi dans ce mat riel pour un co t d environ 1850 TTC achat montage mais elle ne s en est pas encore servi Le Siel est dans l attente d un retour d exp rience ce sujet Si les r sultats sont positifs comme attendus le Siel incitera les autres communes suivre l exemple de P rols Pour cela il pourrait ventuellement leur financer lachat du mat riel La s curisation des traitements passe aussi par une formation appropri e des agents et des responsables espaces verts Le Siel devrait inventorier toutes les formations existantes ce sujet notamment aupr s du centre national de la fonction publique territoriale CNFPT Si aucune n est pleinement adapt e ou pour compl ter les formations existantes le Siel pourrait en partenariat avec le CNFPT ou d autres structures mettre en place des formations sp cifiques destination des agents de son territoire 5 Enregistrement des pratiques Un enregistrement rigoureux des pratiques phytosanitaires est essentiel pour suivre l volution de la consommation en produits phytosanitaires ann e apr s ann e secteur par secteur et pour comparer les communes du Giel entre elles Il con
51. s de gestion n est il pas pr f rable de laisser se d velopper un peu l herbe plut t que de polluer l environnement Par la suite il sera beaucoup plus facile de passer des pratiques alternatives de d sherbage si les objectifs de contr le sont plus mod r s b Endroits o le d sherbage est vitable De nombreux endroits peuvent tre pargn s par le d sherbage o Pieds d arbres II est pertinent de se demander quel est l int r t a d sherber les pieds d arbres Par d finition ce sont des zones de vie de nature l int rieur des villes c est donc normal que la v g tation s y installe De plus leur d sherbage demande beaucoup de temps aux agents communaux car ces petites zones sont g n ralement nombreuses et r parties sur l ensemble du territoire Par cons quent il pourrait tre int ressant de laisser certaines plantes sauvages s y installer et de les mettre en valeur notamment si elles produisent de jolis fleurs coquelicots chardons etc II est galement envisageable de planter des fleurs dans ces espaces voir 2 Pr vention ce que font d j certains riverains c est le cas P rols par exemple Bref l important est de se rendre compte de la plus value obtenue avec un sol v g talis fleuri par rapport un sol nu inerte o Zones sabl es stabilis es Ces zones plut t perm ables sont souvent un casse t te pour les gestionnaires d espaces verts car la v g tation y prolif re tr
52. second temps Am nageurs Prestataires Lotisseurs D broussaillage tailles des arbres lutte contre la chenille processionnaire etc Ciel vert R f rents Dimitri Tillet Bruno Guillaumat Entretien des stades de football d compactage sablage regarnissage d sherbage s lectif etc Sud Gazon Equipe 4 tonte et d broussaillage des pelouses ou prairies d sherbage des rues et trottoirs 3 agents Suivent les travaux et assistent le prestataire 1 Agent taille des arbres Stade Tennis 2 agents Sch ma 1 R partition des missions dans la gestion horticole Exemple de P rols Sont ind pendants LL OH LI TT LI Ventil Eclairage suffisant Mat riaux imperm ables Mat riaux non inflammables Hors gel Absence de chauffage l int rieur du local Consignes et pictogrammes de s curit Bac de r tention Mati re absorbante ou Sable Extincteur Extincteur la sortie du local A Plusieurs n cessaires de secours aux services N cessaire de secours OUI techniques Douche ou point d eau Toilettes moins de 20 m tres Produits toxiques T ou tr s toxiques T s par s 1 seul produit de ce type Etag res en bois Etag res en bois Thermom tre pour surveiller la temp rature Produits class s par cat gorie herbicides Produits solides en haut liquides en bas 4 insecticides fertilisants etc I
53. sque sanitaire pr sence d enfants de joueurs LP TN Limite estim e des bassins versants de l Etang de P rols et de l Etang de l Or TN y Cours d eau r f renc s Exutoires des eaux pluviales Yo Auteur B Touz Siel Sources Siel DGI IGN Date 04 07 08 Syst me de coordonn es NTF_Lambert_ l_ tendu Carte 2 Analyse du risque Exemple de P rols D Traitement des donn es et rendus cartoqraphiques Les donn es de terrain r colter imp rativement sont les suivantes Tableau 6 Nom de la zone Sous zone Type de zone Proximit un Type de Surface Niveau de risque Autres risques ventuelle point d eau point d eau Imperm able de transfert Rue des Pastenagues re ee r tention Aire de jeux des Are de jeux des Pastenagues HFC jeux pour Basin Sanitaire enfants Tron on Daphnies Rue de la Jeannotte Aigues Marines Voirie p stabilis Trongon Aigues Rue de la Jeannotte Marines Montpellier Voirie Avaloir Fort goudronn Espace Jeannotte Zone stabilis e Espace vert Faible Hippocampes Aire de d tente Espace Zone enherb e Espace Faible Hippocampes Aire de d tente Cimeti re Saint Sauveur E a Cimeti re Saint Sauveur _ Zone avec cailloux Cimeti re NON NON Faible Cimeti re Saint Sauveur Zone v g talis e Cimeti re WON NoN Faible Rue Pierre Valadier Voire ou Fort Groupe scolaire F
54. t tre vigilants par rapport aux probl mes d invasions biologiques Ils doivent notamment viter de planter des esp ces consid r es comme envahissantes Pour savoir si une esp ce est envahissante ou non il existe une brochure dit e par l Agence M diterran enne de l Environnement AME 2003 qui pr sente les quinze plantes envahissantes les plus probl matiques en r gion m diterran enne Des recherches peuvent galement tre effectu es aupr s de structures sp cialis es Conservatoire Botanique National M diterran en de Porquerolles Antenne de Montpellier Contact Isabelle Mandon Dalger T l phone 04 99 23 22 14 Adresse lectronique i mandon cbnmed org Cette structure travaille actuellement a la construction d un site Internet d di a cette th matique R seau Tela Botanica http www tela botanica org M me si les esp ces plant es ne sont pas consid r es comme envahissantes la vigilance reste de mise par rapport toutes les esp ces exotiques et leur volution dans l espace et le temps D une mani re g n rale il est pr f rable de planter des esp ces locales C Les produits phytosanitaires 1 R glementation La r glementation au sujet des produits phytosanitaires volue tr s vite Elle n cessite donc une veille tr s r guli re pour laquelle le SRPV sera une source d information tr s utile Cette r glementation est de plus en plus s v re obligeant les communes fai
55. tade de d veloppement est donc essentielle Le d sherbage thermique est id al pour des surfaces gravillonn es pav es bitum es ou stabilis es telles les all es et les trottoirs Plusieurs syst mes de d sherbage thermique sont disponibles Syst mes base d eau chaude Il existe plusieurs syst mes base d eau chaude soit celle ci est appliqu e sous forme liquide Aquacide soit sous forme de vapeur Steam tec soit sous forme de mousse gr ce l adjonction d une bouillie v g tale form e de noix de coco et d amidon de mais Waipuna Photographie 9 Ce dernier syst me a l efficacit la plus importante car la mousse permet de maintenir plus longtemps la chaleur sur la plante Le syst me vapeur a quant lui l avantage de cumuler une fonction de nettoyage celle du d sherbage Par contre ces syst mes sont tr s consommateurs en eau 500L h avec une vitesse d avancement ne d passant pas 1 ou 2km h et sont donc incompatibles avec un climat m diterran en o les conomies d eau sont prioritaires De plus ils sont aussi tr s consommateurs en fioul 4 5 6 6L h selon syst mes et rejettent des gaz effet de serre GES Enfin il s agit de mat riel encombrant qui demande un investissement lev Toutes ces donn es ont t recueillies partir d tudes ou de retours d exp riences FREDON Auvergne 2003 b Maison de la Bio 29 2006 Mauduit SEV de Nantes communication personnelle S
56. tion des pratiques horticoles communication aupr s des riverains restitution suivi de la d marche M me si le d sherbage est le point le plus d taill ce guide aborde tous les aspects de la gestion horticole Il a t labor a partir o De plans de d sherbage communaux d j op rationnels FREDON Auvergne 2003 a CORPEP Bretagne 2005 Crepepp Pays de la Loire 2005 Ce sont des m thodes d analyse fine des pratiques de d sherbage et des risques associ s permettant de s curiser d adapter voire de changer compl tement lesdites pratiques afin de pr server les ressources en eau Ce guide n entrera pas autant dans le d tail mais embrassera un panel plus large de pratiques De l exp rience men e P rols commune pilote Siel 2008 P rols a t le si ge la fois du lancement du projet Vert Demain et de la mise en uvre l experimentation de la m thodologie Ce guide est en priorit destination des agents du Giel qui ont la charge d accompagner les communes adh rentes dans l am lioration de leurs pratiques Mais il peut aussi tre utilis directement par les responsables de la gestion horticole de chaque commune Bien videmment il peut en outre s av rer utile des structures ext rieures au Siel travaillant sur les m mes probl matiques La m thode a t con ue pour tre applicable facilement dans l ensemble des communes du syndicat malgr l h t rog n it qui y existe su
57. ues d entretien par secteur Autres aspects de la gestion horticole phytosanitaires et horticoles Risque de transfert Evaluation du risque li Evaluation des risques l emploi de produits Risque sanitaire phytosanitaires D sherbage Pr conisations Autres aspects de la gestion horticole Pr conisations g n rales Gestion et m des produits Restitution et bilan de la Restitution et validation Bilan suivi de Plan Restitution et bilan de la d marche R ajustements red finition des objectifs d marche Enjeux environnementaux Formation des agents communaux R glementation phytosanitaire Formations Techniques alternatives Communication sur la d marche engag e par la commune et sur le changement de pratiques qui l accompagne Communication aupr s des Sensibilisation aux pratiques de jardinage respectueuses riverains de l environnement En espaces verts Formations Guides de bonnes pratiques Communication aupr s des Jardinier amateur riverains Sensibilisation des riverains Tableau 2 Etapes de la mise en place d un plan d am lioration des pratiques phytosanitaires et horticoles Etat des lieux des pratiques actuelles D sherbage Lutte contre les organismes nuisibles ravageurs et maladies Fertilisation Arrosage Choix des esp ces v g tales probl me des plantes envahissantes Conception de nouveaux am nagements paysagers App
58. vient de s parer les herbicides des autres produits phytosanitaires Dans le cas d un traitement herbicide les informations renseigner sont les suivantes Date du Produit Quantit utilis e Nom de l utilisateur Equipe Secteur Zone pr cise ou type de zone pr cis voirie trottoirs espace vert cimeti re ar nes stade etc Pour l enregistrement des autres pratiques phytosanitaires il convient de rajouter le type de produit insecticide fongicide acaricide etc ainsi que l utilisation qui en est faite traitement des pins contre la chenille processionnaire par exemple Id alement l enregistrement des pratiques devrait concerner aussi les produits utilis s par les prestataires De la m me fa on il est important que l enregistrement des pratiques concerne aussi la fertilisation et l irrigation consommations en engrais et en eau suivies ann e apr s ann e secteur par secteur 19 Partie VII Communication et formation A Formation des aqents communaux Le suivi des pr conisations et leur appropriation par les services communaux sont essentiels pour un changement de pratiques durable Pour cela un programme de formation destination des agents communaux doit tre labor et propos toutes les communes engag es dans la d marche lt Vert Demain gt Ces formations comprennent une sensibilisation aux risques environnementaux et individuels li s l usage des pr
59. x objectifs recherch s par la commune pour le d sherbage et la gestion horticole en g n ral Cet aspect est essentiel car une commune peut avoir des pratiques horticoles tout fait en accord avec la r glementation mais avoir un impact fort sur l environnement car ses objectifs de d sherbage de lutte contre les organismes nuisibles ou autres sont trop stricts et n cessitent un emploi massif de produits phytosanitaires objectifs incompatibles avec la pr servation de l environnement Il s agit aussi de savoir si les objectifs sont les m mes sur l ensemble du territoire communal ou si une certaine gestion diff renci e est mise en place zones avec objectifs stricts zones plus naturelles Le diagnostic doit ensuite s int resser aux pratiques men es par la commune pour la gestion de ses espaces verts s agit de r pertorier les pratiques voir si elles sont en accord avec les objectifs et les valuer d un point de vue r glementaire cologique sanitaire conomique si possible Les informations recueillir sont indiqu es dans le Tableau 3 ci contre Le diagnostic doit enfin s int resser attentivement a la gestion et la manipulation des produits phytosanitaires Les informations recueillir sont indiqu es dans le Tableau 4 ci contre En fait il s agit de savoir si la commune respecte la r glementation et les r gles de bon sens au sujet de la s curit des agents de la population et de la pr servation de l env
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