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Mission d`appui au parc national du Mercantour

1. l intention de certaines communes en compl ment du dispositif g n ral d information d j propos aux maires par le pr sident et la direction du parc pour l ensemble des communes Au total un d calage r el appara t entre la nature des incidents les proportions qu ils ont prises et l impact sur la perception de l tablissement public du parc national et l adh sion la charte un quilibre fragile pr vaut aujourd hui fond en partie sur une dimension symbolique forte mais aussi sur une acceptation tr s large du parc par les lus et la population qui laisse ouvertes toutes les chances de convaincre du b n fice que chaque commune peut retirer de son adh sion Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 17 65 2 Bien que cr depuis plus de 30 ans le parc national du Mercantour suscite encore localement une acceptation ambigu et fragile Le parc national du Mercantour a t cr en 1979 non sans difficult certains endroits La l gislation protectrice relative la zone centrale avait alors t souvent stigmatis e les limites de la zone contest es Des incidents avec la premi re direction s taient produits Certains lus dont le premier pr sident du conseil d administration le s nateur et pr sident du conseil g n ral des Alpes Maritimes Charles Gin sy avaient d peser pour faire acter localement la cr ation du parc De nombreux interlocut
2. Les statistiques cf annexe 3 montrent que les sanctions au titre de la police de l environnement sont num riquement faibles Les rappels la r glementation Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 35 65 prononc s sont beaucoup plus nombreux que les proc s verbaux sanctionn s et que les timbres amende mis 4 1 2 La police de l environnement est encore mal accept e Beaucoup de responsables lus ou administratifs conviennent de cette disproportion Elle ne s explique pas seulement par le sentiment d j mentionn que des tol rances seraient justifi es par l histoire l usage et la vie dans le parc ou proximit de son c ur Les modalit s m mes des interventions au cas par cas par des agents du parc conditionnent fortement les r actions d acceptation ou de rejet Les relations avec le parc et la l gitimit de la police tant encore instables plus de trente ans apr s la cr ation du parc la formulation de toute observation m me non suivie de sanction peut tre mal interpr t e ou per ue comme d plac e Pour les agents du parc la t che n est pas facile et ils peuvent avoir l impression galement fond e que ne sont retenus contre eux que les maladresses et pas le fait que le plus souvent ils s efforcent de pr venir d expliquer et de justifier leurs agissements Ces reproches crois s paraissent renvoyer une raison plus profonde La police de l environnement est u
3. Le processus d laboration de la charte pilot par le conseil d administration est entr dans une phase active de concertation partir du printemps 2009 avec plusieurs r unions dans les vall es puis avec les services de l Etat et avec les maires en 2009 2010 Au printemps 2010 plusieurs communes et des services de l tat ainsi que certaines associations comme la f d ration d partementale des p cheurs des Alpes Maritimes avaient apport des contributions modificatives au document pr paratoire en discussion Apr s le premier avis interm diaire du CNPN et du CIPN en septembre 2010 un nouvel change avec chaque commune tait organis durant le dernier trimestre de l ann e pour aboutir en mars 2011 une nouvelle version du projet de charte transmise pour deuxi me avis interm diaire du CNPN et du CIPN en avril 2011 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 26 65 Un groupe de travail associant des lus les services de l tat l ONF et la F d ration de p che finalisait le projet de charte pr sent aux maires le 24 juin et le 5 juillet 2011 A l issue de cette phase d laboration le conseil d administration de l tablissement public du parc a valid le projet de charte le 19 juillet 2011 l unanimit de ses membres moins deux abstentions le repr sentant du CNPN et le repr sentant du personnel et une voix contre le repr sentant d une association de protection de l envir
4. Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 27 65 per us pour leur commune par les lus Il est d autant plus facile pour une commune d approuver un engagement suppl mentaire aux c t s de l tablissement public du parc national qu elle a une exp rience positive et ancienne de projets mont s avec le concours financier ou technique de l tablissement public du parc Des maires rencontr s par la mission ont t moign de l impact sur leur conseil municipal de ces exemples de travail avec l tablissement public effectu souvent par d autres lus du conseil municipal qu eux m mes Ils permettent d quilibrer le jugement port sur l tablissement public du parc national et de ne pas le fonder uniquement sur des incidents plus ou moins pr cis et anciens dont l interpr tation est al atoire La confiance dans les relations avec l tablissement public du parc national tient donc beaucoup au caract re concret des actions conduites en commun Or la d marche d adh sion rel ve d une logique un peu diff rente puisqu il est demand aux conseils municipaux de se prononcer initialement sur un document de 180 pages tr s complet et technique d finissant un projet de territoire et des orientations de d veloppement durable qui d passent le p rim tre de la commune et qui englobent le c ur et l aire d adh sion La longueur et la complexit du document ne facilitent pas son appropriation notamment
5. tablissement public l quipe de direction et des agents de celui ci Elle n a pu recueillir l avis de toutes les communes du parc national du Mercantour Elle consid re cependant notamment apr s en avoir discut avec le pr sident du conseil d administration de l tablissement public M Fernand Blanchi maire de Valdeblore une des 28 communes du parc galement conseiller g n ral des Alpes Maritimes et vice pr sident de la M tropole Nice C te d Azur que ces entretiens ont permis de prendre en compte la diversit des situations g ographiques et administratives ainsi que les diff rences significatives dans la position des communes au regard du projet de charte Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 10 65 Le parc national du Mercantour Le parc national du Mercantour est situ l extr mit sud est du territoire fran ais proximit de la fronti re italienne laquelle il est adoss dans sa plus grande longueur Il est inclus dans la r gion Provence Alpes C te d Azur dont a caract ristique majeure est de concentrer sur son territoire de tr s grandes richesses patrimoniales li es sa situation de contact entre les r gions bio g ographiques m diterran ennes et alpines et de tr s fortes pressions sur l espace d coulant de la croissance d mographique de la m tropolisation du d veloppement des r seaux de communication et des activit s conomiques industrielles et t
6. 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 62 65 4 Glossaire des sigles et acronymes Acronyme Signification CA Conseil d administration CGEDD Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable CIPN Comit interminist riel des parcs nationaux CNPN Conseil national de protection de la nature DDT Direction d partementale des territoires DDTM Direction d partementale des territoires et de la mer DEB Direction de l eau et de la biodiversit DOCOB Document d objectifs DREAL Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement EPCI tablissement public de coop ration intercommunale EPTPT quivalent personnel temps plein travaill FDC F d ration d partementale de chasseurs FNC F d ration nationale des chasseurs Mae T Mesure agro environnementale territorialis e MEDDE Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie ONCFS Office national de la chasse et de la faune sauvage ONF Office national des for ts PIT Programme Int gr Transfrontalier PNF Parcs Nationaux de France PNM Parc national du Mercantour PNR Parc naturel r gional PPP Programme proies pr dateurs Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 63 65 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Conseil g n ral de l Environnement et du D velop
7. environnement est moins install e dans les esprits Plusieurs maires ont qualifi de grande maladresse de pr sentation et de communication le fait que des agents du parc participant une r union d information sur des actions autres que celles de police soient venus en tenue arborant l cusson police de l environnement Le rappel que ce port est obligatoire ne convainc pas Ce qui peut tre accept d un gendarme toujours en uniforme ne l est pas encore n cessairement d un garde En outre la proportion entre police et autres activit s est diff rente Pour les gardes moniteurs la police repr sente moins de 20 du total Ils doivent jouer sur des registres assez diff rents et il peut tre pour eux encore malais de faire comprendre et accepter la symbolique et l exercice effectif de la police dont ils ont la charge La subjectivit des jugements sur la police de l environnement et ce qu ils peuvent avoir parfois d injuste du point de vue des personnels des corps de l environnement ne Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 36 65 pourra s att nuer probablement qu avec le temps Ceci ne doit pas pas emp cher de communiquer r guli rement sur les donn es r elles des activit s de police dans le parc du Mercantour Dans un souci d efficacit compte tenu du poids des facteurs irrationnels et du contexte des incidents survenus en 2012 c est d abord l gard des maires d tenteurs eux a
8. police d veloppement communication et dans les modalit s travail sans aboutir des regroupements artificiels ni encore moins r duire les unes et les autres un sch ma unique Une r action fr quente ce type d orientations est de les refuser pr cis ment en ce qu elles passeraient outre les diff rences de m tier de cadre de travail de sp cificit des situations Mais la coh rence recherch e peut tre atteinte sans difficult majeures ni contraintes excessives par r f rence l objectif souhaitable de valoriser l tablissement public en tant que structure et ses apports aux territoires et aux publics du parc Le tout en restant ax sur le point de vue des observateurs ext rieurs compte tenu des fortes attentes exprim es Les points importants cet gard paraissent tre e Le renforcement des relations entre la direction de l tablissement public et les secteurs en particulier avec les chefs de secteur dans la continuit de la d marche engag e en 2011 par la direction e L affirmation sans ambigu t ni exc s de la ligne hi rarchique e Une r partition claire et op rationnelle des attributions au sein de l quipe de direction directeur et adjoint pour le suivi des activit s de secteur sp cialement pour les activit s de police d une part et celles de d veloppement li es la charte de l autre C est donc par un projet de service ou tout autre forme d engagement de l ensemble des pe
9. s 2013 au niveau de l tablissement public soutenu cet gard par l administration centrale et celui des directions comp tentes du minist re par un travail avec les organisations syndicales 4 3 Les orientations du parquet et de la direction de l tablissement public en mati re de politique p nale demandent tre pilot es plus vigoureusement 4 3 1 Une coh rence renforcer dans les orientations et les pratiques Nombre d observations ont t faites lors des entretiens de la mission sur l absence de coh rence dans la mise en uvre des dispositions relatives la police de l environnement Des maires ont regrett que les pratiques varient trop souvent selon les individus les moments ou les secteurs Certains agents ont fait savoir qu ils appr cieraient de leur c t d tre aid s dans leur travail par des orientations pr cises et actualis es leur permettant d intervenir plus facilement Le besoin para t av r d un renforcement de la coh sion de l tablissement public et de ses personnels en ce domaine La direction pr pare actuellement une circulaire de politique p nale avec les parquets des d partements des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes L actuelle date de 2001 et n a pas t actualis e depuis L objectif retenu d une publication l t 2013 parait trop tardif Il est en d saccord avec les attentes exprim es et les risques que comporterait pour les rapports de l tablissement
10. suscite encore localement une acceptation ambigu et fragile 18 2 1 Dans son principe le parc n est aujourd hui pas fondamentalement contest Il est g n ralement appr ci pour l image qu il donne des territoires qu il inclut 18 2 2 La r glementation relative au c ur de parc reste toutefois encore mal accept e d une partie de la population locale LR 19 2 3 Parmi les populations et les lus des territoires concern s la mission n a pas constat d adh sion manifeste aux objectifs et aux r sultats du parc national du Mercantour en mati re de protection de la nature Us 21 2 3 1 Les l ments positifs d appr ciation 21 2 3 2 L importance des enjeux de long terme 22 2 4 Une concurrence subsiste entre collectivit s locales et tat pour la propri t et la pr servation des territoires du parc 23 2 5 La situation est cependant variable selon les endroits et les cat gories acteurs 24 2 0 1 LES VAS nine dent din Date ONENEAN ent EAEEREN TREERE ERAKETA 24 2 5 2 Les chasseurs id inerrnncrrnceeneccencecenceneeeeses 24 2 5 3 Les p cheurs 24 2 5 4 Les leveurs et les bergers 25 3 Malgr un travail approfondi men par l quipe dirigeante du parc dans l laboration de la charte celle ci reste diversement appr ci e parfois mal comprise ou Mal per ue sn snnnnnsennnassennnnnnsnnsnnsenesensiensenventeesenns 26 3 1 La direction et le conseil d administrati
11. 2012 Infractions constat es dans le parc du Mercantour 2008 2011 INFRACTIONS 2008 ROYA VESUBIE MYE TINEE HTE TINEE HT VAR HT VERDON UBAYE TOTAL pv 4 27 0 2 4 1 2 40 Dont PV SANCTIONNES 4 17 0 1 3 1 2 28 TIMBRE AMENDE TA 4 5 0 24 8 9 3 53 RAPPEL A LA ER EN EN ARLON 9 81 9 108 133 62 120 522 INFRACTIONS 2009 ROYA VESUBIE MYE TINEE HTE TINEE HT VAR HT VERDON UBAYE TOTAL PV 13 7 0 4 1 2 0 27 Dont PV SANCTIONNES 12 7 0 4 1 2 0 26 T A 9 19 0 7 3 6 2 46 RAPPEL A LA AE MENTON 109 0 2 57 85 162 198 613 INFRACTIONS 2010 ROYA VESUBIE MYE TINEE HTE TINEE HT VAR HT VERDON UBAYE TOTAL PV 10 2 0 9 2 0 14 37 Dont PV SANCTIONNES 9 2 0 9 1 0 4 25 T A 10 7 0 21 7 3 9 57 RAPPEL A LA CLEMENT ON 174 69 8 38 60 86 67 502 INFRACTIONS 2011 ROYA VESUBIE MYE TINEE HTE TINEE HT VAR HT VERDON UBAYE TOTAL PV 7 1 0 9 1 2 2 22 Dont PV SANCTIONNES 6 1 0 8 0 0 2 17 T A 15 19 0 21 10 3 1 69 RAPPEL A LA a A 74 4 56 80 90 204 780 TOTAL PV 126 TOTAL TA 225 Il s agit du total des infractions Les donn es tablies par l tablissement public ne diff rencient pas en fonction du lieu de r sidence de la personne verbalis e Les carts selon les secteurs s expliquent principalement par la plus ou moins grande fr quentation touristique Elle est plus forte par exemple en V subie et dans la Roya Rapport n
12. Celle ci n a pas de facto le m me type de relation avec ces personnels qu avec ceux qui travaillent au si ge ou qui lui sont directement rattach s les charg s de d veloppement local e La conception que les gardes ont de leur m tier et de son exercice Acteurs de terrain ils apparaissent pour la plupart engag s dans une d fense active du patrimoine naturel et sont form s cela Ils recherchent les activit s de pleine nature dans les sites et les hauteurs parfois de fa on pr f rentiellement solitaire Ceci ne dispose pas n cessairement conna tre et admettre facilement les contraintes administratives et de gestion ni s ins rer dans des logiques d ensemble avec les compromis qu elles supposent Ce sont pourtant des fonctions ou des types de comportement que ces m mes agents ou une partie Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 41 65 importante d entre eux vont devoir acqu rir d velopper et appliquer pour mettre en uvre la charte et plus g n ralement contribuer l volution du fonctionnement de l tablissement public en application de la loi du 14 avril 2006 e Leur propension consid rer qu ils doivent entretenir une relation directe sinon exclusive avec le parquet pour la police de l environnement la direction de l tablissement public n tant pas justifi e intervenir en la mati re Le lien n est semble t il pas fait entre cette fa on d assurer ces
13. assurant une repr sentation minimale par vall e 26 Modi fier le d cret du 29 avril 2009 relatif l organisation du parc du Mercantour par une disposition permettant de garantir la repr sentation au conseil d administration par au moins un maire de chaque vall e 5 4 2 Le conseil scientifique Le conseil scientifique est une instance diversement jug e par les lus que la mission a rencontr s Certains d plorent que les scientifiques aient une conception bien trop loign e des r alit s de la vie en montagne D autres ont dit appr cier que les analyses et avis du conseil soient quilibr s et que les interventions de son pr sident en conseil d administration soient claires et mod r es sur le fond La mission a en effet constat que le pr sident du conseil scientifique a une r elle attention aux Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 48 65 donn es sociales et humaines des questions abord es par le conseil ainsi qu aux sp cificit s des vall es du parc national du Mercantour Les pi ces qui lui ont t communiqu es ne permettent pas d affirmer que le conseil adopterait une posture par trop rigoureuse 5 4 3 Le conseil conomique social et culturel Le conseil conomique social et culturel ne s est r uni que deux fois depuis 2006 de fa on purement formelle et n a pas encore de pr sident II n a donc jusqu pr sent pas jou de r le utile d
14. au parc national du Mercantour Page 31 65 e La cause majeure du regain de tension est la forte augmentation du nombre d attaques de loups L agression des agents de l tablissement public du parc national en 2012 par un berger en est une cons quence mais pas un l ment d clencheur Aucun autre fait de cette nature n a t constat mais il est apparu plusieurs interlocuteurs de la mission comme le signal d alarme qu une nouvelle tape tait franchie dans l tat d exasp ration et souvent de d couragement des bergers Pourtant les bergers et les agents de l tablissement public du parc national se connaissent sur le terrain et de rares exceptions pr s n entretiennent pas de relations agressives Les services de l tat eux m mes ont rapport la mission que les messages laiss s sur le r pondeur t l phonique destin recueillir les demandes de constats traduisaient souvent une d tresse grave des bergers Cette r alit a t confirm e par d autres interlocuteurs de la mission lus ou repr sentants de la profession et tout laisse penser qu elle est fond e lls t moignent que la difficult nouvelle laquelle sont confront s les bergers est le harc lement des loups sur les troupeaux pendant plusieurs jours en journ e comme de nuit qui les obligent une vigilance de tous les instants sans gards pour leur temps de repos ou de sommeil e On peut parler d une souffrance au travail qui dans d a
15. d clarations m me limit es en nombre soient v cues du fait de leur nature m me comme beaucoup plus intrusives que les constats dont l objet est de permettre l indemnisation Les risques d incidents ne peuvent tre cart s d autant plus que ces visites de contr le devront tre effectu es dans un contexte motif encore fort rapidement apr s l attaque faute de quoi toute trace aurait disparu comme c est d j le cas lorsque la r alisation des constats prend 24 48 heures C est pourquoi la mission estime que le cadrage des activit s de constats effectu par la direction de l tablissement public du parc national la demande de l administration centrale apporte une r ponse adapt e la situation actuelle clarification des p rim tres d intervention entre l tablissement public du parc national et l ONCFS avec recentrage des agents de l tablissement public du parc national sur le territoire du parc homog n isation des m thodes sur l ensemble des secteurs g n ralisation du recours aux vacataires avec possibilit d appui des agents permanents maintien de la coordination des constats Il reste aussi pour l tat et ses services donner un cadre plus clair cette mission r gles de proc dures organisation du travail dispositions en mati re d hygi ne et s curit 12 Un syst me d claratif pr sentant trop d inconv nients dans le contexte actuel conserver le dispositif en vigueur de co
16. d clarations ont toutes eu d abord pour cons quence d exposer l tablissement public du parc national du Mercantour de fortes critiques Le maire de Nice a soulign dans un communiqu de presse l impact n gatif des incidents sur l adh sion de la population l action du parc la solidarit des maires avec leur coll gue En tant que vice pr sident du parc du Mercantour et pr sident du syndicat mixte des stations du Mercantour j ai toujours d fendu la place de l homme au sein de ce territoire prot g ainsi que la n cessit de trouver un juste quilibre entre le maintien des activit s et la protection de l environnement C est gr ce l adh sion des populations locales que l tablissement public du parc national pourra atteindre ses objectifs et remplir ses missions Les restrictions impos es pour ces c l brations religieuses et traditionnelles vont l encontre des principes que je d fends pour la vie dans nos villages Avec l interdiction de cette tradition ce sont la M tropole et ses 46 maires qui sont vis s La plainte d pos e contre un maire unanimement estim est un affront tous les lus m tropolitains qui se battent chaque jour pour conduire l int r t g n ral La maison des maires des Alpes Maritimes a fait part de l exasp ration des maires et le pr sident du conseil g n ral a jug inacceptable la remise en cause permanente des activit s humaines les plus paisibles dans le pa
17. de communes les habitants ont encore des difficult s comprendre et admettre que les restrictions ou interdictions r glementaires en c ur leur soient applicables Que ces restrictions valent pour les usagers de passage dans le parc est accept Mais il est revendiqu qu un traitement particulier serait justifi l gard des habitants au nom des usages ant rieurs la cr ation du parc de l histoire des communes ou simplement du fait qu eux m mes vivent au quotidien et toute l ann e sur le territoire du parc proximit imm diate du c ur R sidant sur leur propre territoire ils vivent comme une d possession de celui ci de devoir tre trait s en pratique par les gardes moniteurs du parc sans distinction des autres Les insatisfactions souvent fortes se focalisent sur l interdiction de cueillette g n pi et autres plantes d usage domestique et les cheminements dans le c ur Elles portent aussi sur les restrictions pratiques faites aux communes de pouvoir am nager comme elles l entendent certains petits quipements refuges ou des routes et chemins de montagne La mission ne peut sur la seule base des entretiens men s assurer qu il s agit de la position de la totalit des habitants Mais c est l opinion la plus fortement exprim e et celle qui d termine encore la position de certains conseils municipaux La demande persiste donc d une adaptation de ces r gles pour les habitants dans le c ur laquelle serai
18. des modifications sur des points d organisation de fa on faciliter la mise en uvre de la charte et am liorer les relations de l tablissement public avec les autres acteurs nssssssneenteeeetrereeerreerttrrrtenrrrnnnrnn reenn 43 5 3 1 Le r le des chefs de secteur vis vis des gardes 44 5 3 2 L articulation entre les chefs de secteur et les charg s de d veloppement local et l volution des missions des chefs de secteur vers davantage de polyvalence 44 5 3 3 La question de la faille critique des secteurs 45 5 3 4 Le r le de la direction et ses relations avec les secteurs 46 5 3 5 La mise en place d instances locales organisant un suivi collectif des politiques et de l activit des secteurs impliquant les conseils municipaux 47 5 4 Les instances pr vues par la loi de 2006 pour la gouvernance du parc ne semblent pas en revanche appeler de modifications majeures 48 5 4 1 Le conseil d administration 48 5 4 2 Le conseil scientifique 48 5 4 3 Le conseil conomique social et culturel 49 5 5 La direction de l tablissement public du parc national du Mercantour aura besoin du Soutien des pr fets secies skare den EaR ERE RAAE EEEE NER de au een tete enr ee 49 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 2 65 6 Sans amoindrir les pr rogatives locales le minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie pourrait utilement donner des orie
19. du rapport sans les annexes 55 1 Guide m thodologique s appliquant aux missions confi es au CGEDD http webissimo developpement durable gouv fr IMG pdf 007204 02_qguide methodologique cgedd_2012 05 04 _ cle2e6cae pdf Sommaire R SUME RE a e ao a aara aoa e a Ea 4 Liste des recommandations ssssssssnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnn 6 Introduction aassaasssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nannan 9 1 Les v nements survenus pendant l t 2012 p sent fortement sur les intentions de certaines communes d adh rer la charte en confortant leur perception d favorable des relations avec l tablissement public du parc national du Mercantour 5eme tease 12 1 1 Rappel des v nements ss 12 1 2 Le retentissement des v nements de l t 2012 a pris une ampleur inhabituelle 13 1 3 L accroissement de la tension est survenu alors que l tablissement public du parc national semblait avoir atteint le stade d une meilleure acceptation qu sa cr ation et malgr les difficult s li es au retour du loup depuis 1992 14 1 4 La tension actuelle renforce aujourd hui les interrogations de certaines communes sur les incidences de la charte dans leur relation future avec l tablissement public du DarC nationalisere a E Ra E aa AN a A EE RE E des ages dunes 16 2 Bien que cr depuis plus de 30 ans le parc national du Mercantour
20. et de protection du territoire du parc sur les probl matiques essentielles gestion de l espace protection et valorisation des patrimoines naturel et culturel et paysager d veloppement durable D s cette date il tait clairement tabli que les orientations ainsi d finies avaient pour vocation engager tous les partenaires notamment les collectivit s locales au terme ultime du processus d adh sion la charte De m me la question de l articulation des activit s humaines avec les objectifs de protection en c ur de parc tait pos e dans la perspective qu elles concourent aux objectifs de protection con us comme ne devant pas seulement se limiter proscrire certaines pratiques mais aussi soutenir et accompagner les bonnes pratiques qu il s agisse des activit s d exploitation de la for t pastorales ou touristiques De cette concertation mergeait galement pour l aire d adh sion des orientations claires en faveur d un territoire d excellence environnementale permettant ses habitants d y vivre en y exer ant une activit conomique viable Les principales questions qui font aujourd hui d bat taient donc pos es avant m me l engagement du processus de discussion et d laboration de la charte et cela l initiative des contributeurs du premier document d orientation valid par les repr sentants des collectivit s locales au conseil d administration du parc puis par l ensemble de ce conseil en d cembre 2007
21. et des conseils municipaux de secteur aux diff rentes activit s d velopp es par l tablissement public celles relevant de la charte et les autres celles concernant le c ur et celles relatives l aire d adh sion Les r unions de concertation relative la charte ont t tenues au plus pr s des communes s agissait de la gestion d un projet exceptionnel au regard des activit s courantes Il ne serait pas r aliste de reproduire un tel mod le en permanence co t en ETPT pour l tablissement public disponibilit s des lus questions traiter En revanche para t concevable la mise en place d une instance m me informelle qui permettrait 2 ou 3 fois l an e De faire le point sur l avancement des projets au niveau du secteur e D informer les lus sur toute question opportune et de leur permettre d exprimer leurs avis e D voquer et si possible de r gler sans remont e injustifi e des niveaux sup rieurs les difficult s relationnelles et autres constat es le cas ch ant dans le secteur e Au total de faciliter de part et d autre la coh rence et la perception de celle ci entre activit s et acteurs 24 Proposer aux communes dans le cadre de la r organisation de l tablissement public la mise en place d une instance de suivi des activit s par secteur 25 Acc l rer la mise en place de la nouvelle organisation pour la fin du premier trimestre 2013 La finaliser et la
22. la question de la taille critique des secteurs sera d autant plus pos e Enfin la r duction des ETP pourrait si elle se poursuit avoir des incidences m me si jusqu pr sent la direction de l tablissement public les a d abord fait porter que sur les fonctions de soutien Il para t difficile quoique possible de r duire le nombre des secteurs des Alpes de Haute Provence 2 Dans les Alpes Maritimes cela semble plus envisageable vall e de la Tin e mais sans doute pas ailleurs La solution pourrait tre recherch e dans une affectation administrative et fonctionnelle sur 2 secteurs conjointement e Des gardes et des autres personnels Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 45 65 e Du chef de secteur et de son adjoint quand il y en a En ce cas l ETP ou les deux ETP pourraient tre red ploy s au profit des emplois d ATE Ceci suppose de revoir un niveau sup rieur celui de la direction de tablissement public du Mercantour les r gles g n rales de gestion des corps 22 Assouplir les r gles d affectation des chefs de secteur et des gardes de fa on ce qu ils puissent intervenir dans deux secteurs connexes 5 3 4 Le r le de la direction et ses relations avec les secteurs Cette question a d j t abord e sous d autres angles Il s agit de renforcer souplement la coh rence entre les diff rentes activit s tudes scientifiques
23. mique du fonctionnement de l organisation au sens o quelques l ments peuvent avoir des effets sur la totalit Tel ne semble pas tre le cas Certains des gardes avec lesquels la mission s est entretenue ont affirm sans exc s mais tr s nettement la place premi re des activit s de police La protection de l environnement insuffisamment accept e dans le parc appelle selon eux une n cessaire rigueur dans la mise en uvre de la police Des nuances peuvent s exprimer dans les propos Une chose est de revendiquer la pr valence de ces missions pour des raisons de principe ou tenant la conception de leur m tier et de leurs savoirs faire ou pour asseoir la place et l intervention de l agent l gard des usagers et habitants du parc une autre est d exprimer simplement des r ticences s engager l avenir dans la participation des projets de d veloppement au titre de la charte dans le cadre d une d finition diff rente du m tier On ne peut assurer sur la base des seuls entretiens effectu s dans le parc du Mercantour qu il s agit d une prise de position g n rale Il para t ne pas d pendre principalement de l anciennet dans le corps ou dans le parc Mais il semble correspondre une tendance majoritaire chez les agents Sans porter de jugement sur le bien fond de cette conception de leur m tier par ces agents la mission ne peut que constater qu elle emporte au moins deux cons quences e La pr valence d
24. nd 336 nd 379 255 482 345 592 399 Maritimes Alpes de 111 nd 104 nd 226 41 222 27 209 29 Haute Provence L tablissement public du parc national consid re aujourd hui que cette mission qui ne figure dans aucun texte r glementaire ni dans le contrat d objectifs sign avec l tat p se de mani re excessive sur son fonctionnement et ses moyens Il consid re aussi qu elle n entre pas exactement dans son objet D vidence ce point de vue est partag assez largement par les agents charg s des constats Tout en effectuant cette t che de mani re satisfaisante ils rel vent juste titre que son impr visibilit est contraire la n cessaire planification d une partie de leurs activit s notamment p dagogiques Les conditions des constats elles m mes p sent sur les emplois du temps il faut en g n ral plusieurs heures de marche pour aller pied un lieu de constat et en revenir Enfin le climat de tension qui entoure la plupart des constats ne contribue pas Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 33 65 am liorer le dialogue avec les leveurs et multiplie les risques d incidents On ne peut cet gard que souligner la ma trise des agents dans ces circonstances en constatant qu l exception de l incident de l t 2012 les constats ont t conduits bonne fin La direction de l tablissement public du parc national a fait co
25. probl matique des relations entre eux et les populations et leurs lus il est pourtant essentiel que des changements interviennent leur niveau sur les points indiqu s plus haut surtout s ils entendent que s am liorent les conditions et les modalit s d exercice de leurs activit s professionnelles et aussi leur situation personnelle 5 2 Cependant plusieurs des personnalit s rencontr es par la mission attendent un management plus affirm de l tablissement public dans certains domaines Plusieurs interlocuteurs de la mission ont indiqu regretter pr cis ment que certains agents du parc aient une conception de leur travail et une mani re de l exercer qui de leur point de vue reste bien trop individualiste Les membres du corps pr fectoral des deux d partements le pr sident du conseil d administration du parc plusieurs maires et conseillers municipaux sont all s tr s nettement dans ce sens en ne se r f rant pas uniquement aux incidents de cette ann e mais qui s inscrit dans la dur e lls souhaitent des changements effectifs aussi rapidement que possible Force est de constater que cette situation aboutit directement ou indirectement ce que la direction de l tablissement soit mise en cause dans l encadrement des personnels L absence de changements notables sur ce point ne pourrait qu aggraver cette perception S agissant de cette dimension manag riale des activit s de la direction ce serait d autant plus regre
26. public avec les collectivit s locales du parc et pour le devenir de la charte la survenance d incidents qui seraient provoqu s par de nouvelles maladresses ou un appui insuffisant la conduite des activit s de police 15 Acc l rer l ach vement avec les parquets des instructions de politique p nale en vue d une diffusion avant la fin du premier trimestre 2013 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 38 65 4 3 2 Un suivi plus pr cis des activit s de police appara t galement souhaitable Cela tant il ne suffira pas de remettre ce document aux gardes et au chefs de secteur Il faudra que la direction de l tablissement public l accompagne par e Des pr cisions crites et orales sur la fa on de mettre en application concr tement les dispositions nonc es e Des indications op rationnelles aux gardes sur les comportements observer sur le terrain les informations faire remonter la direction les pr cautions prendre avant tout acte aux effets potentiels importants ce qui suppose qu ils soient sensibilis s cet aspect de leur pratique e Une insistance sur la n cessit de principe et justifi e par les circonstances de 2012 incidents de l t et de 2013 entr e en vigueur de la charte d une coh sion accrue entre les diff rents secteurs et entre les gardes eux m mes dans les pratiques professionnelles e Au total l affirmation
27. valorisant et mobilisateur du minist re sur les parcs nationaux qui en rappelle l int r t les r sultats et les ambitions nouvelles Trop souvent la direction de l tablissement public du parc national est seule d fendre la politique nationale port e par le parc sur un registre d fensif par la force des choses alors que les politiques publiques de d veloppement durable ont besoin plus que d autres d tre expliqu es illustr es et partag es Dans le Mercantour la parole publique est davantage celle des opposants ou des critiques que de ses d fenseurs une communication minist rielle con ue pour porter au del des publics sp cialis s constituerait un appui pr cieux dans les circonstances actuelles 6 3 Des ajustements de m thode ont t sugg r s la mission pour faciliter l appropriation des principes et des actions contenus dans la charte Bien que la mission ne puisse tirer de conclusions g n rales de la situation dans le Mercantour et qu il soit pr matur d envisager ce stade une modification de la loi du 14 avril 2006 certaines pistes de r flexion se d gagent n anmoins des changes avec les acteurs locaux de la charte Le processus d laboration de concertation et surtout de validation est jug long et complexe M me si chacun en comprend les raisons et en voit les avantages pour la qualit du document beaucoup s interrogent sur la pertinence de la m thode La globalit des engagements soumi
28. volume et au contenu de la charte autant qu au dispositif de validations ultimes de conformit juridique particuli rement long et d pourvu de lien avec le niveau local Les r sistances auxquelles se heurte l adoption finale du document par certaines communes ne peuvent tre totalement d connect es de cette r alit A titre d exemple les d bats au conseil d administration du 25 f vrier 2011 entre le pr sident du conseil d administration le DREAL et le repr sentant de l tat au sujet de l hydro lectricit en c ur de parc t moignent d une situation de tension importante entre partenaires puisque l id e m me que les d saccords sur ce point puissent eux seuls entra ner le renoncement l existence de la charte a t clairement envisag e par une partie des lus locaux pr sents La position d fendue par le DREAL est celle qui figure dans le projet adopt le 19 juillet suivant la suite de l avis du CIPN bien qu l vidence elle n ait pas recueillie l assentiment initial des lus et qu entre temps le pr sident du conseil d administration ait d missionn Cet pisode illustre le caract re d licat de l laboration en commun par l tat et les collectivit s locales d objectifs et d orientations en mati re de d veloppement durable Fort de cette exp rience il semble opportun d anticiper sur les conditions de mise en uvre notamment des orientations pour l aire d adh sion qui doivent s inscrire dans la du
29. 65 pr s leur situation D ores et d j il convient d indiquer qu un discours minist riel fort sur la question des parcs nationaux voire une marque d int r t particulier pour le Mercantour seraient dans le contexte de la signature de la charte tr s appr ci s dans les deux d partements La mission estime tre en mesure malgr la bri vet des d lais impartis de cerner la nature et l intensit des positions actuelles des acteurs locaux vis vis du parc et en particulier du projet de charte Les v nements survenus pendant l t 2012 p sent sur les intentions de certaines communes d adh rer la charte en confortant une perception d favorable dans certaines vall es et communes des activit s de l tablissement public du parc du Mercantour partie 1 Ceci doit d autant moins tre sous valu que le parc suscite encore localement une acceptation ambigu et fragile partie 2 Malgr un travail approfondi men par l quipe dirigeante du parc pour l laborer de fa on concert e la charte reste diversement appr ci e parfois mal comprise ou mal per ue partie 3 Si la mission reste prudente propos du taux d adh sion final des communes celle ci elle estime cependant que la situation est encore volutive Il lui appara t surtout que les incidents de l t 2012 relativiser parce qu amplifi s m diatiquement sont r v lateurs d un cueil plus dangereux pour la qualit des relations perm
30. RAPPORTS Conseil g n ral de l Environnement et du D veloppement durable n 008567 01 d cembre 2012 Mission d appui au parc national du Mercantour Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie www caedd developpement durable gouv fr CONSEIL G N RAL DE L ENVIRONNEMENT ET DU D VELOPPEMENT DURABLE Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour tabli par Emmanuel R beill Borgella Inspecteur g n ral de l administration du d veloppement durable Eric Verlhac Inspecteur g n ral de l administration du d veloppement durable d cembre 2012 Fiche qualit La mission du CGEDD qui a donn lieu la r daction du pr sent rapport a t conduite conform ment au dispositif qualit du Conseil Rapport CGEDD n 008567 01 Date du rapport d cembre 2012 Titre Mission d appui au parc national du Mercantour Commanditaire Date de la commande septembre Madame la ministre de l cologie du d veloppement durable et 2012 de l nergie Auteurs du rapport CGEDD Emmanuel R beill Borgella Eric Verlhac Coordonnateur Emmanuel R beill Borgella Superviseuse Anne Marie Levraut Relectrice Aude Dufourmantelle Membres du comit des pairs Laurent Fayein Anne Marie Levraut Etienne Lef bvre Philippe Qu vremont Georges Ribi re Jos Ruiz Mauricette Steinfelder Nombre de pages
31. anentes entre l tablissement public et les autres acteurs Il s agit de la mise en uvre de la police de l environnement qui appara t comme un facteur cl d une meilleure acceptation locale du parc et de la charte partie 4 Ce n est pas le seul L volution des relations entre les acteurs du parc et le bon accompagnement par l tablissement public des conventions pass es avec les communes qui auront adh r la charte passe aussi par des ajustements dans son organisation et en mati re de management partie 5 La mission est enfin en mesure de donner un avis sur des questions qui se posent dans le parc national du Mercantour mais renvoient surtout la mise en uvre de la loi du 14 avril 2006 parties 3 et 6 Elles ont trait la gouvernance des parcs et l volution de leurs activit s s agissant de l quilibre entre protection dans le c ur principalement et d veloppement en aire d adh sion surtout Pour l tat et pour ses collectivit s partenaires dans le parc ce sont des enjeux majeurs La mission s est d roul e du 14 septembre au 3 d cembre 2012 Elle s est fond e sur les documents fournis par la direction de l tablissement public et sur de nombreux entretiens la plupart s tant tenus dans les deux d partements concern s Alpes de Haute Provence et Alpes Maritimes avec les deux pr fets des maires parfois assist s par des membres de leur conseil municipal le pr sident du conseil d administration de l
32. ans le fonctionnement du parc du Mercantour titre individuel Le pr sident du conseil d administration entend revaloriser sa place et ses contributions au travers notamment des 4 commissions th matiques pr vues par le projet de charte sur le mod le de la commission agriculture durable qui fonctionne d j r guli rement Il est difficile de savoir si une demande forte existe pour le Mercantour quant une plus grande participation des repr sentants de la soci t civile aux travaux de tablissement public La mission n a pu approfondir cette question 5 5 La direction de l tablissement public du parc national du Mercantour aura besoin du soutien des pr fets Dans ses entretiens la mission a t sensible l attention manifest e par les pr fets des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes l ensemble des questions relatives au parc du Mercantour organisation et fonctionnement du parc processus de pr paration et devenir de la charte probl matique du loup Avec quelques nuances tenant principalement leur anciennet respective dans leur poste et aux diff rences dans les donn es sociales et politiques des d partements tous deux font des constats et des propositions convergents sur e Le point majeur que constitue le comportement des agents du parc notamment celui des gardes et des chefs de secteur pour la qualit des relations de travail avec les populations locales et la perception d ensemble de l ta
33. ant affirm l absence de r alit de cette all gation qui est infirm e par les r sultats des analyses g n tiques comme l ont soulign la mission la direction de l tablissement public du parc national et le pr sident de la f d ration nationale des chasseurs qui rappellent l attaque av r e d un loup vraisemblablement en provenance d Italie Fontan en 1987 D autre part la progression importante des attaques de loups contre les troupeaux en 2011 et 2012 a r activ non seulement l exasp ration forte des leveurs et des bergers face la d gradation de leurs conditions de travail mais aussi relanc les interrogations sur le co t des mesures d accompagnement Le nombre d attaques qui se situait autour de 200 ces derni res ann es s est lev 372 en 2011 et ce chiffre tait d j atteint la fin du mois d ao t 2012 pour un total de 428 au d but novembre Malgr ce contexte l tablissement public du parc national et la chambre d agriculture sont parvenus jusqu ce jour maintenir une troite coop ration au b n fice de Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 15 65 l agropastoralisme m me si les circonstances de l agression des agents par un berger en ao t ont contribu tendre les relations 1 4 La tension actuelle renforce aujourd hui les interrogations de certaines communes sur les incidences de la charte dans leur relation future avec l tablis
34. antour Il convenait d analyser le positionnement des acteurs du territoire et l importance des difficult s rencontr es en mati re de pr servation de la nature mais aussi de faire des propositions pour permettre aux acteurs locaux de renouer le dialogue de fa on sereine sans remettre en cause le p rim tre voire l existence m me du parc La mission a pu mesurer qu en effet les v nements de l t 2012 p sent sur le climat g n ral au sein du parc du Mercantour et sur les intentions de certaines communes d adh rer la charte Ce n est pas une situation g n ralis e La mission ne formule pas de pronostic propos du nombre de communes qui au final printemps 2013 d cideront d adh rer Il lui est apparu que la situation est encore volutive Le travail de communication men par le pr sident du conseil d administration et le directeur de l tablissement public permet de contrebalancer les effets n gatifs des tensions r centes Il se poursuivra d but 2013 La mission pr conise que soient r affirm s aux lus les effets concrets des conventions entre les communes et l tablissement public sur les possibilit s de conduire en aire d adh sion des projets de d veloppement Cependant les r ticences observ es sont r v latrices de points d achoppement moins conjoncturels D une part elles interviennent sur fond d une perception qui dans certaines vall es et communes du parc et pour certains acteurs demeure
35. blissement public Des remarques nettes ont t faites cet gard propos du z le d plac de certains agents dans l application de la police de l environnement qui explique qu ils soient per us comme des monomaniaques de l environnement La p dagogie par la direction de l tablissement public et par les agents sur le terrain reste indispensable pour l ensemble des actions men es par le parc e Les difficult s qu ont aujourd hui de nombreux lus locaux faire la synth se des tr s nombreuses r glementations et proc dures environnementales code de l environnement Natura 2000 charte etc qui s appliquent dans les communes du parc et qui leur paraissent constituer un frein ou un obstacle la poursuite de leurs projets d am nagements Cette complexit est une raison du rejet constat de ces proc dures Elle a aussi contribu la distanciation r cente de certains lus par rapport la charte document trop lourd et pas assez centr sur les besoins sp cifiques de chacune des communes e S agissant de la charte la n cessit pour la direction de l tablissement public de travailler ce stade du processus en lien troit avec les maires pour rendre la charte aussi concr te que possible Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 49 65 e Le caract re n vralgique de la question du loup Les proc dures de r gulation sont jug es trop lourdes et lentes La r activ
36. class en c ur de parc les 27 autres comptent une partie en c ur et une partie en aire optimale d adh sion La population r sidente dans la zone d adh sion est de 18 000 habitants L ensemble de la zone c ur est class e Natura 2000 au titre des directives Oiseaux et Habitats et une partie la vall e des Merveilles est class e au titre de la loi de 1930 sur les sites pour son patrimoine culturel remarquable et au titre des monuments historiques Le parc national du Mercantour est un tablissement public caract re administratif sous tutelle du MEDDE Il est implant sur sept secteurs dont cinq dans les Alpes Maritimes et deux secteurs ainsi qu une d l gu e du directeur dans les Alpes de Haute Provence Ses moyens sont de 85 agents permanents avec un budget annuel de 7 7 M dans le cadre du troisi me contrat d objectifs conclu avec l tat pour la p riode 2012 2014 Cr en 1979 sixi me en date des parcs nationaux fran ais et dernier n de m tropole avant celui des Calanques le parc national du Mercantour a vu son d cret de cr ation r vis et son conseil d administration recompos en 2009 en application de la loi du 14 avril 2006 sur les parcs nationaux 1 PO PACA 2007 2013 p 36 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 11 65 1 Les v nements survenus pendant l t 2012 p sent fortement sur les intentions de certaines communes d adh rer la charte en c
37. comp tences en mati re de communication publique conduise les d bats de mani re neutre et quitable pour que les repr sentants des communes et ceux de l tablissement public du parc national soient assur s de pouvoir exposer leurs points de vue le plus efficacement possible 3 3 Des incompr hensions s rieuses persistent dans certaines communes quant aux probl matiques pos es par l aire d adh sion Dans les communes o s expriment les plus fortes r serves l gard de l adh sion la charte c est la question du statut de l aire d adh sion qui constitue le point de blocage principal Les 17 objectifs de la charte en c ur de parc n ont pas t voqu s devant la mission parmi les l ments de blocage sous r serve de pr cisions sur la question des r serves int grales Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 29 65 Non seulement l utilit de laire d adh sion est mal per ue mais la crainte d un glissement progressif vers une logique de c ur se manifeste La possibilit de voir l aire d adh sion soumise des r gles nouvelles touchant la vie quotidienne constitue le motif de rejet le plus identifi Cette crainte ne peut pas tre lev e sans donner nouveau des r ponses pr cises aux interrogations relatives la ma trise de l urbanisme par les communes aux mesures d accompagnement de la gestion cyn g tique de la faune sauvage lala r gulation
38. continue 19 R tudier la question des profils de recrutement des agents des corps de l environnement Mieux distinguer les affectations selon les organisations ONCFS et parcs nationaux et selon les sp cificit s ou les besoins des parcs Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 40 65 5 Pour que l tablissement public du parc du Mercantour puisse efficacement accompagner la mise en uvre de la charte des ajustements dans son organisation et en mati re de management apparaissent opportuns La mission n a pas proc d un audit organisationnel de l tablissement public Ce n tait pas son objet et les d lais impartis ne l auraient pas permis en tout tat de cause Elle s est cependant interrog e sur l ad quation de l organisation et du fonctionnement actuels aux r quisits des activit s conduire de fa on progressive en application des dispositions de la charte du parc du Mercantour et aux objectifs assign s cet effet la direction par sa tutelle Des constats et des propositions peuvent cet gard tre avanc s 5 1 La pluralit des acteurs et des int r ts dans le Mercantour s ajoutant aux donn es g n rales relatives la gestion des ressources humaines restreignent actuellement les marges de man uvre en mati re de management En ce qui concerne les rapports avec les acteurs autres que ceux de l administration la mi
39. critique l gard des activit s du parc national du Mercantour en particulier en ce qui concerne la protection du patrimoine naturel Plus g n ralement le parc fait l objet d une acceptation qui localement peut demeurer ambig e et fragile D autre part la charte est un document dont la raison d tre et les finalit s sont parfois encore mal comprises ou per ues La situation n a pas du point de vue de la mission Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 4 65 atteint un point critique Mais elle appelle des mesures rapides de la part de la direction de l tablissement public pour lever les craintes des lus quant la tournure que pourrait prendre la mise en uvre de la charte qu ils soup onnent de pouvoir restreindre les marges de man uvre des collectivit s locales en aire d adh sion rapprochant son statut de celui du c ur dans la perception qu ils ont actuellement et qui est infond e en droit et dans les dispositions figurant dans le projet de charte En outre les appr ciations actuelles sur la charte sur le fonctionnement de l tablissement public et sur son apport aux territoires sont en partie conditionn es par les modalit s de la mise en uvre de la police de l environnement par les agents du parc Il y a certes une disproportion entre le retentissement local persistant des maladresses telles que celles commises cet t et la r alit de l exercice de cette police sp cia
40. dans les plus petites communes d pourvues de services peine 20 des communes atteignent 1000 habitants Si les maires eux m mes prennent activement connaissance du document son exploitation est difficile et il ne leur est pas toujours possible de r pondre avec certitude aux objections de leurs propres quipes municipales et de la population Dans ce contexte communal de moyens techniques et financiers parfois tr s limit s les structures intercommunales peuvent l avenir jouer un r le central en mettant disposition des lus une expertise qui manque aujourd hui C est particuli rement le cas dans les Alpes Maritimes ou au moins deux grandes structures de coop ration couvrent ou seront appel es couvrir une part importante du territoire du parc Pour emporter la conviction des conseils municipaux au terme d une proc dure g n ralement jug e trop longue il faut pouvoir d sarmer les craintes qui naissent d une lecture forc ment partielle du document Franchir cette tape n est pas simple alors que le deuxi me temps de la d marche d adh sion une fois que celle ci est acquise est beaucoup plus adapt l chelle et au fonctionnement quotidien des collectivit s concern es En effet la d clinaison des objectifs de la charte travers des conventions sp cifiques chaque projet de chaque commune permettrait une appropriation rapide par les lus et les populations Certains lus r serv s sur la charte ont in
41. de la multiplication des conflits sur le territoire du parc de nature compromettre la phase d adh sion la charte et donc l application de la r forme du parc en application de la loi du 14 avril 2006 La ministre demandait en particulier e D analyser le positionnement des acteurs du territoire e De mesurer l importance des difficult s actuelles en mati re de pr servation de la nature e De faire des propositions pour permettre aux acteurs locaux de renouer le dialogue de fa on sereine sans remettre en cause le p rim tre voire l existence m me du parc Il ne s agissait donc pas de proc der une inspection de l organisation et du fonctionnement de l tablissement public un audit sur ce sujet a t conduit en 2012 par le CGEDD Il n appartenait pas non plus la mission de se substituer m me discr tement la direction du parc dans son entreprise de communication et de promotion pour assurer l adh sion la charte des collectivit s locales Elle a constat du reste les effets positifs de ce travail activement men et qui continuera au d but de 2013 La mission devait d abord dans un contexte effectivement tendu depuis les incidents de l t 2012 permettre l expression des diff rents acteurs sur deux questions troitement li es d une part le projet de charte en particulier la fa on dont il a t pr par et pr sent mais aussi son contenu et ses effets envisageables p
42. de la circulation sur certaines voies la gestion collective des ressources foresti res au cadre du d veloppement de l hydro lectricit au soutien l agropastoralisme et au r le futur des agents de l tablissement public du parc national en mati re de police de l environnement Par ailleurs les l ments de la charte sur la protection et la valorisation du patrimoine culturel et sur le d veloppement durable des activit s touristiques qui constituent un point fort d int r t des communes m ritent d tre nouveau pr sent s aux publics les plus concern s Lors de r unions en mairie la mission a pu constater que certains responsables locaux d action touristique semblaient ne pas conna tre certains aspects du contenu de la charte tels que la d marche qualit Mercantour ou les opportunit s offertes par le positionnement cotourisme du territoire 7 Pr parer les r unions prochaines avec les conseils municipaux en se centrant sur les interrogations et les craintes d j formul es par les communes et non pas sur une argumentation g n rale sur l utilit et les objectifs de la charte Ces incompr hensions s inscrivent dans une r elle difficult des communes se projeter dans le long terme des 15 ans et proc der une analyse compl te des avantages et inconv nients de l adh sion pour la commune Quatre l ments de cadrage pourraient tre fournis lors des r unions venir a
43. de laquelle il ne peut prendre efficacement sa part qu associ aux autres acteurs des territoires C est l esprit de la charte Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 54 65 L tablissement public du parc national a su exercer dans de bonnes conditions ses responsabilit s scientifiques et techniques L enjeu actuel est plut t d ordre soci tal tant il est vrai que toute politique publique qui traverse des domaines de comp tence m l s entre l tat et les collectivit s locales a besoin pour r ussir de l adh sion et de l nergie des acteurs toutes les chelles du territoire Cette dimension moderne qu illustre l avanc e de la loi de 2006 doit tre comprise et port e par tous Emmanuel R beill Borgella Eric Verlhac T JV lalh C Inspecteur g n ral de Inspecteur g n ral de l administration du d veloppement durable l administration du d veloppement durable Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 55 65 Annexes Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 56 65 1 Lettre de mission de la ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Septembre 2012 Libert galit F in R PUBLIQUE FRAN AISE MINISTERE DE L ECOLOGIE DU D VELOPPEMENT DURARI ET DE L ENERGIE MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L ALIMENTATION ET DE LA FORLI Paris le 5 SEP 2012 La Ministre Monsieur le vice pr s
44. de protection et de gestion des paysages des espaces des cosyst mes et des activit s humaines Les jugements sur le parc et le bilan de son activit ont port sur les modalit s d intervention de l tablissement public et de ses personnels sur les rapports avec la direction ou les directions successives sur la gestion d op rations territorialement identifi es mais tr s rarement m me quand ils sont positifs sur la pr servation d ensemble du patrimoine naturel en tant que celle ci est le r sultat d une action volontariste et continue 2 3 1 Les l ments positifs d appr ciation Le parc du Mercantour est certes consid r comme un capital de grande valeur appr ciable parce qu appr ci en dehors des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes Il n est pas per u en tout cas dans ce qui ressort de la plupart des changes comme le produit d une politique nationale puisque tel est le cas visant des territoires sur lesquels convergent une pluralit d int r ts et d objectifs moins encore comme une coproduction fructueuse entre l tat central et les collectivit s les communes en l occurrence la mission ne s tant pas entretenue avec les pr sidents des deux conseils g n raux dont les analyses peuvent tre autres En mati re de protection r ussie seuls certains chasseurs ont admis que le parc a permis de reconstituer le gibier Ils citent ce propos les chamois dont le nombre a sensiblement augment
45. demande serait elle exprim e courtoisement par un garde d abandonner des pinards sauvages ind ment cueillis est in vitablement per ue comme une brimade quand les moutons de passage les broutent sans autre forme et alors que cette cueillette n appara t pas manifestement comme une atteinte grave une flore menac e Ce serait une erreur d appr ciation de leur rapport avec le parc de ne voir dans ces propos que sur r actions ou sur interpr tations Ils traduisent un sentiment de d possession d identit d ni e ou en tout cas insuffisamment reconnue Celui ci conditionne encore leur relation avec le parc donc avec les agents avec lesquels ils sont en contact r guli rement Alors que de fortes r serves dans les intentions d adh sion la charte ont t derni rement constat es une attention plus particuli re semble devoir tre port e par l tablissement public cet tat d esprit qui pr vaut dans certaines communes Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 20 65 3 Dans le climat fragilis cons cutif aux incidents de 2012 et pendant toute la p riode pr c dant l adh sion d finitive des communes la charte la direction de l tablissement public et les agents doivent agir de conserve pour que les interventions aupr s des habitants soient effectu es avec le discernement qu implique la r alisation de l ensemble des objectifs de l tablissement public du parc du Mercantou
46. diqu la mission qu ils auraient t plus en confiance dans une proc dure o l adh sion la charte aurait r sult d un premier engagement contractuel de la commune C est pourquoi la qualit des conventions venir avec les communes qui auront adh r sera importante car regard e avec attention par les communes qui le cas ch ant n auront pas adh r dans un premier temps Ce sera pour les lus un des l ments d cisifs de l valuation de la mise en uvre de la charte Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 28 65 3 2 2 Les difficult s constat es dans la concertation appellent en diversifier les modalit s l avenir Enfin dans l appr ciation des difficult s rencontr es aujourd hui il convient de s interroger sur les modalit s d organisation de la concertation La direction et le conseil d administration se sont engag s r solument dans cette concertation et leur action a t reconnue par tous les interlocuteurs de la mission Mais localement les d bats ont parfois t difficiles et la direction n a pas toujours pu exposer et expliquer aussi sereinement que possible le contenu et la port e de la charte lorsqu elle a du d abord r pondre aux diff rentes mises en cause sur son action sur les rapports de la population ou des associations avec les agents de l tablissement public du parc national ou sur tout autre sujet non directement li au contenu et aux effets d
47. du caract re indispensable d un suivi r gulier et plus pr cis par la direction de l tablissement public des activit s des gardes en la mati re 16 Compl ter les instructions de politique p nale relative au parc du Mercantour en cours de pr paration par un mode d emploi d finir par la direction du parc facilitant leur mise en uvre op rationnelle Prolonger ces directives par des r unions d information par secteur 4 3 3 Il gagnerait tre accompagn d un effort de formation et de gestion Ceci ne saurait suffire Il est difficile d envisager que cette volution dans les pratiques des gardes lesquelles sont li es leur culture professionnelle puisse se r aliser rapidement et naturellement Si tel tait le cas du reste cela signifierait que les difficult s constat es en 2012 et auparavant auraient pu tre r gl es facilement conduisant alors se poser diff rentes questions sur les raisons qui n auraient pas permis de le faire Cette hypoth se paraissant devoir tre cart e il conviendrait d accompagner ces inflexions par des sensibilisations et des formations adapt es La mission estime que ces formations ou des sessions d tude pourraient porter notamment sur les points suivants e Les finalit s et les modalit s d exercice de la police de l environnement Il s agit de rendre celles ci appropri es d une part aux objectifs de la loi de 2006 et d autre part aux territ
48. du parc et pour optimiser leurs interventions Compte tenu des modalit s actuelles fortement centralis es de recrutement de formation et de gestion des deux corps concern s une am lioration significative sur ces sujets suppose d agir au niveau national sans exclure pour le court terme celui du parc du Mercantour En outre s agissant de la gestion des personnels relevant de ces corps il appara t la mission que des orientations nouvelles prendre par l administration centrale faciliteraient le travail de la direction de l tablissement public du parc du Mercantour profils des personnels recrut s et affect s dans le parc l largissement de leurs activit s par exemple pour des actions relatives au d veloppement de projet en aire d adh sion ne requi re pas les m mes exigences que celles demand es aux agents de l ONCFS indications sur le contenu des formations continues organiser rapidement 17 Organiser d s 2013 au niveau de l tablissement public du parc du Mercantour des formations sur le sens les finalit s et la m thodologie de la police de l environnement dans le contexte de l application de la loi du 14 avril 2006 et de la charte du parc 18 Adapter au niveau national les modules de formation des agents des corps de l environnement aux probl matiques de mise en uvre de la police de l environnement dans le contexte de la loi du 14 avril 2006 formation initiale et formation
49. e la charte Sans s engager dans la d marche formelle du d bat public il aurait sans doute t utile dans les secteurs o les d bats sont fortement impact s par une relation complexe entre l tablissement public du parc national et les populations que le recours un intervenant ext rieur professionnel de la communication publique pour animer les d bats soit envisag Le cas ch ant ce dispositif pourrait tre mis en uvre pour certaines r unions venir avec les conseils municipaux les plus en attente d explications En d chargeant les repr sentants de l tablissement public du parc national de la conduite des d bats cela leur permettrait de se recentrer sur leur mission de clarification des enjeux et des modalit s de mise en uvre de la charte Une telle fa on de proc der aiderait la direction de l tablissement public du parc national faire appara tre plus nettement sa double fonction appui d une part explications et informations sur la charte et sur tout autre donn e relative aux relations avec les communes promotion de la charte d autre part engagement en faveur de sa signature Cela permettrait galement aux lus des communes concern es d tre assur s que leurs interrogations sont bien prises en compte et que des r ponses pr cises y sont apport es 6 Dans les discussions venir avec certains conseils municipaux pr voir au cas par cas qu un intervenant ext rieur choisi pour ses
50. e la police de l environnement sise 36 4 2 L quilibre entre missions de police et missions de d veloppement doit tre mieux assimil par l ensemble des agents de l tablissement public ar 4 3 Les orientations du parquet et de la direction de l tablissement public en mati re de politique p nale demandent tre pilot es plus vigoureusement 38 4 3 1 Une coh rence renforcer dans les orientations et les pratiques 38 4 3 2 Un suivi plus pr cis des activit s de police appara t galement souhaitable 39 4 3 3 Il gagnerait tre accompagn d un effort de formation et de gestion 39 5 Pour que l tablissement public du parc du Mercantour puisse efficacement accompagner la mise en uvre de la charte des ajustements dans son organisation et en mati re de management apparaissent opportuns 5 1 La pluralit des acteurs et des int r ts dans le Mercantour s ajoutant aux donn es g n rales relatives la gestion des ressources humaines restreignent actuellement les marges de man uvre en mati re de management rnnr nennt 41 5 2 Cependant plusieurs des personnalit s rencontr es par la mission attendent un management plus affirm de l tablissement public dans certains domaines 42 5 3 Parall lement il serait opportun que la direction de l tablissement public du parc national du Mercantour proc de
51. e ses attentes pr cis ment au moment o les conseils municipaux sont appel s faire un bilan de leur coop ration avec lui et de s engager dans une tape nouvelle ses c t s C est ce que la d l gation dans les Alpes de Haute Provence de l tablissement public du parc national a engag et que la direction a d cid de g n raliser et de renforcer 1 Diffuser pr senter et commenter avant la p riode de d lib ration des communes sur l adh sion la charte 1er trimestre 2013 un bilan par secteur ou par commune des actions men es depuis la cr ation du parc valorisant le travail effectu conjointement par l tablissement public du parc national et les collectivit s locales Le retour du loup dans le Mercantour partir de 1992 a favoris la reprise d une certaine tension entre l tablissement public du parc national et la population tension qui atteint aujourd hui un degr pr occupant D une part les conditions dans lesquelles le loup est r apparu dans le massif suscitent de longue date des interpr tations divergentes qui contribuent passionner le d bat L id e selon laquelle l tablissement public a organis la r introduction du loup sur le territoire est encore ancr e dans l esprit d une partie de la population et de certains lus Dans toutes les communes visit es la mission a recueilli des d clarations allant dans ce sens Le minist re en charge de l cologie a pourt
52. ecteurs nombre d agents et par voie de cons quence la possibilit d une diminution de leur nombre Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 43 65 e Les relations de la direction avec les secteurs e Du fait de la baisse des ETP le choix d une option entre un renforcement du nombre d agents sur le terrain ou d un accroissement des fonctions de mission au si ge e La mise en place d instances locales organisant un suivi collectif des politiques et de l activit des secteurs impliquant les conseils municipaux 5 3 1 Le r le des chefs de secteur vis vis des gardes Certaines informations ou observations faites par la mission sur les relations avec la direction de l tablissement public laissent penser que la conception que les gardes ont de leur m tier l autonomie manifest e dans l exercice de la police de l environnement n impliquant que le seul lien avec le parquet et la distance par rapport aux orientations de la hi rarchie impactent aussi leur relation professionnelle avec le chef de secteur Tout au moins si celui ci est conduit jouer un r le dans l animation du secteur et relayer activement les orientations manant de la direction de l tablissement public Tel n a pas toujours t le cas Des t moignages indiquent que plusieurs chefs de secteur ont eu par le pass une fa on d agir peu solidaire de la direction Pourtant ils sont bel et bien chefs d une quipe et doiv
53. ent la piloter sans que cela n implique un abandon des missions pour lesquelles ils ont t form s en ce qui concerne la protection de l environnement Il s agit titre d exemple de veiller aux quilibres entre les diff rents types d activit s effectu es par les gardes de faire appliquer les orientations et priorit s de la direction d associer les gardes leurs contacts avec les maires A l avenir leur fiche de poste et leur profil gagneraient renforcer cette dimension manag riale Cette mesure rel ve de la direction de l tablissement public elle doit ensuite tre suivie d effet dans la gestion des techniciens de l environnement au niveau des services centraux 20 Conforter la place et le r le des chefs de secteur Accentuer la dimension manag riale dans la d finition de leur emploi et l avenir dans le choix des titulaires 5 3 2 L articulation entre les chefs de secteur et les charg s de d veloppement local et l volution des missions des chefs de secteur vers davantage de polyvalence La direction de l tablissement public a confi trois charg s de d veloppement local la mission transversale i e dans plus d un secteur par charg de mission d organiser et de suivre aupr s des collectivit s locales des partenariats sur projets Ils rel vent directement du service du d veloppent durable et des partenariats au si ge Actifs ils sont appr ci s par les lus Leur acti
54. er portant sur l am nagement d un quipement Elle rappelle aussi les agr ments d rogatoires accord s aux exploitants de taxis de Tende pour transporter des clients dans la vall e des Merveilles en c ur de parc et sous la forme depuis 2010 d une d l gation de service public preuve selon elle que les besoins locaux en l esp ce conomiques sont pris en consid ration dans la mise en uvre de la r glementation Quant aux agents du parc rencontr s ils ont tous d clar tre attentifs la situation des habitants et ne proc der une sanction les concernant que rarement presque toujours apr s discussion et avertissements Telle n est pourtant pas la perception des int ress s Il semble que beaucoup d entre eux aient l impression que le parc sans que soit distingu ce qui rel ve en fait de la r glementation de la direction de l tablissement public et des agents de secteur est plus engag dans la protection des espaces et des esp ces qu il ne s int resse leurs conditions de vie ou de travail pour les leveurs Il existe selon eux une disproportion entre les r primandes ou les sanctions et la gravit des carts qu eux m mes commettent par rapport aux r gles relativement d autres agissements autrement plus impactant sur la faune et la flore autoris s au cas par cas mais qu ils imaginent tol r s utilisation selon eux non justifi e de v hicules 4X4 par certains ou de l h licopt re par exemple Une
55. es discussions d j intervenues et gu re tenir lieu d enceinte de discussions ouvertes La mission a constat que le travail important d information et d explication sur les enjeux et les grandes orientations de la charte qui avaient fait l objet de plusieurs d bats et d une validation au sein du conseil d administration n emp chaient pas les incompr hensions ou les r ticences de certains maires et de leur conseil municipal Il est possible que la volont compr hensible de parvenir au sein du conseil un accord voire un consensus sur la charte ou d autres questions touchant au pilotage des politiques fasse h siter certains des maires affirmer une position plus critique La mission a not un point de sensibilit relatif la composition du conseil d administration mal r gl e depuis sa recomposition en 2009 en application du nouveau d cret du parc national la non repr sentation des vall es de la Roya et de la B v ra Les insatisfactions des maires concern s sont r elles La modification du r glement int rieur d cid e en 2009 et qui permet que tous les maires soient invit s au conseil n a pas suffit les dissiper La question n a pas trouv de solution pour des raisons d quilibres sp cifiques au d partement des Alpes Maritimes Vall es du Haut Var de la Tin e et de la V subie versus vall es de la Roya et de la B v ra Pour viter qu elle ne perdure un ajustement r glementaire pourrait intervenir
56. eurs ont tenu rappeler ces circonstances la mission Le poids de l histoire ne suffit pas d terminer partout ou compl tement les positions actuelles des collectivit s locales par rapport au parc dans sa configuration issue de la loi de 2006 ou par rapport la charte Mais ces retours fr quents sur un pass plus que trentenaire t moignent d une sensibilit encore tr s vive prompte s exprimer quand se produisent des incidents comme ceux de l t 2012 Cette forte r activit peut aussi conduire relativiser des appr ciations qui seraient trop n gatives sur le parc ou pessimistes sur son devenir 2 1 Dans son principe le parc n est aujourd hui pas fondamentalement contest Il est g n ralement appr ci pour l image qu il donne des territoires qu il inclut Plusieurs conseils municipaux rencontr s par la mission sont revenus parfois longuement sur l historique de la cr ation du parc Ces regards r trospectifs r v lent la persistance de divergences de sensibilit quant la meilleure fa on d agir pour prot ger la nature dans le parc ou pour faire accepter par la population locale les missions et les r gles nationales port es par le parc Tel a t clairement le cas Saint Etienne de Tin e Saint Dalmas le Selvage et Tende dans les Alpes Maritimes Jausiers dans les Alpes de Haute Provence Cependant aucun des lus avec lesquels la mission s est entretenue n a remis en cause le princ
57. ficile appr cier car elle n est pas fig e le d bat se poursuit l coute aussi de ce qui se passe dans les autres parcs nationaux A court terme d s 2013 les facteurs de nature modifier positivement la situation rel vent prioritairement de l tablissement public du parc national e Au niveau de la direction de l tablissement public dans la r affirmation des potentiels de d veloppement offerts aux communes dans l aire d adh sion et dans sa capacit en apporter au plus vite des preuves concr tes e Au niveau des agents dans leur volont et leur capacit inscrire la mise en uvre de la police de l environnement dans le contexte d ensemble des missions confi es au parc Mais ces facteurs de r ussite au niveau de l tablissement public d pendent aussi du soutien des services centraux du minist re pour aider aux inflexions manag riales vis vis des agents et pour appuyer la politique suivre par la direction s agissant de la charte La question majeure aujourd hui est donc celle de l acceptation en profondeur et sur la dur e non seulement du parc mais aussi travers lui des ambitions que nourrit la collectivit pour pr server ses espaces naturels et promouvoir un d veloppement durable Qu il le veuille ou non l tablissement public du parc national du Mercantour incarne de fait une politique publique qui d passe son simple objet celle du d veloppement durable dans la r ussite
58. finir la r partition des attributions respectives du directeur de tablissement public et de son adjoint dans un double objectif d une part affermir le lien avec les chefs de secteur ainsi que la capacit suivre les activit s de police d autre part mettre en uvre la charte et les conventions avec les CoMMUnNeS ssssssssnnsnnnrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 46 24 Proposer aux communes dans le cadre de la r organisation de l tablissement public la mise en place d une instance de suivi des activit s par S CIBU nd Sn test f ennnes 47 25 Acc l rer la mise en place de la nouvelle organisation pour la fin du premier trimestre 2013 La finaliser et la pr senter comme un l ment important d adaptation de l tablissement public pour tenir compte des v nements de 2012 et surtout de la mise en uvre de la charte 47 26 Modifier le d cret du 29 avril 2009 relatif l organisation du parc du Mercantour par une disposition permettant de garantir la repr sentation au conseil d administration par au moins un maire de chaque vall e 48 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 8 65 Introduction Par lettre de mission en date du 5 septembre 2012 la ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie a confi au conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable une mission d appui au directeur du parc national du Mercantour compte tenu
59. fonctions fort enjeu on l a vu et le management global de l tablissement public par la direction Ceci revient dire que les fonctions de police sont par principe d connect es du reste des missions et qu elles ne doivent ou ne peuvent s int grer une logique d ensemble quant aux m thodes et aux objectifs atteindre La mission estime que cette attitude est erron e et tr s pr judiciable pour la direction comme pour l ensemble de l tablissement e Une tendance prendre des distances par rapport aux instructions ou aux recommandations nonc es par la direction de l tablissement public Certaines r actions observ es lors des incidents de l t 2012 rel vent de ce ph nom ne A l oppos de ces facteurs non facilitateurs la mission tient faire valoir que tous les agents qu elle a rencontr s gardes compris ont montr un tr s fort attachement leur m tier et un engagement certain en faveur du parc de sa raison d tre de ses finalit s de ses activit s pass es et futures C est un socle sur lequel peut s appuyer la direction pour les volutions en cours Les gardes moniteurs pour ce qui les concerne sont l vidence sensibles certaines critiques de fond et aux r actions de leurs diff rents interlocuteurs la suite des v nements de l t 2012 Beaucoup regrettent de ne pouvoir tre plus ou mieux accept s dans les communes o ils travaillent M me s il s agit d une illustration de la
60. ganisation et le management de l tablissement public La mission qui a not le travail en cours estime qu il importe aujourd hui de le concr tiser au premier trimestre 2013 et de donner par ce biais un signal qui devrait tre bien per u localement Elle fait cet gard des propositions l quipe dirigeante de l tablissement public dans la perspective d appui pour lequel elle a t sollicit e Au del des tensions survenues cette ann e qui ont une origine principalement locale les incertitudes quant l avenir et les difficult s auxquelles est actuellement confront le parc du Mercantour ont d autres causes qui semblent ne pas lui tre sp cifiques Sans amoindrir les pr rogatives locales le minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie pourrait utilement affirmer certaines orientations de fa on faciliter les d bats Des ajustements de m thode ont t sugg r s la mission par certains lus pour favoriser l appropriation des principes et des actions contenus dans la charte Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 5 65 Liste des recommandations 1 Diffuser pr senter et commenter avant la p riode de d lib ration des communes sur l adh sion la charte 1er trimestre 2013 un bilan par secteur ou par commune des actions men es depuis la cr ation du parc valorisant le travail effectu conjointement par l tablissement public du parc nationa
61. ganisme Fonction Date de rencontre Gauthier Odile Direction de l eau et de Directrice 09 09 2012 la biodiversit Ruiz Jos Direction de l eau et de Sous directeur 09 09 2012 la biodiversit Delduc Paul Direction de l eau et de Sous directeur 09 09 2012 la biodiversit Brandeis Alain EP du Parc national du Directeur 25 09 2012 Mercantour 18 10 12012 27 11 2012 Merle Caroline EP du Parc national du Directrice adjointe 25 09 2012 Mercantour 18 10 12012 27 11 2012 Blanchi Fernand EP du Parc national du Pr sident du conseil 18 10 2012 Mercantour d administration 13 11 2012 Maire de Valdeblore 27 11 2012 06 conseiller g n ral vice pr sident de la M tropole Nice C te d Azur Mirmand Christophe Pr fet des Alpes 18 10 2012 Maritimes Fabron Th r se Commune de Saint Maire 30 10 2012 Etienne de Tin e 06 Accompagn e de 6 membres du conseil municipal et pr sidents de soci t s de chasse et de p che Issautier Jean Pierre Commune de Saint Maire 30 10 2012 Dalmas le Selvage 06 Accompagn de 2 membres du conseil municipal Pollet Emmanuel EP du Parc national du Chef du secteur de la 31 10 2012 Mercantour Haute Tin e Turpaud Anthony EP du Parc national du Garde moniteur 31 10 2012 Mercantour Burro Paul Commune de Belv d re Maire 31 10 2012 06 Michiels Christine EP du Parc national du D l gu e pour le 04 du 7 11 2012 Mercantour directeur de l EP du 8 11 2012 Parc national du Mercantour Lantelme Michel Commune d Al
62. gr ce l existence des zones c ur Le pr sident de la 2 Ceci est av r de 1980 2012 l effectif des chamois est pass de 1500 environ 9000 aujourd hui Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 21 65 F d ration nationale des chasseurs en convient galement et le met au cr dit du parc et du plan de chasse sp cifique tabli en 1989 dans les Alpes Maritimes hors c ur du parc La mission n estime pas que cette relative distanciation traduise une insuffisance dans la politique de communication de la direction de l tablissement public Elle dite un magazine semestriel le journal du Mercantour facile lire et accessible tous qui relate de fa on claire les activit s du parc Un num ro sp cial a pr sent d but 2012 un bilan attractif de la loi du 14 avril 2006 en rappelant notamment les enjeux du parc pour la connaissance et la pr servation de la nature et des paysages D autres publications ont t diffus es pour la pr paration de la charte Tout au plus peut on dire que pour tre plus efficace la communication du parc compte tenu des diff rents contextes de vall e et de son histoire ne peut tre la m me selon les publics S agissant des habitants permanents du parc la communication ne peut reposer uniquement sur des publications ou des r unions d information L acceptation des missions fondamentales du parc et des politiques publiques qu il met en uvre d pend aus
63. ibilit des lus et des conseils municipaux 2 5 2 Les chasseurs Les repr sentants des chasseurs dans les communes de ces vall es ont un discours tr s critique sur le parc Il peut tre interpr t comme l expression la fois d un conflit quant l usage du territoire notamment pour ce qui est d agir contre le loup les interdictions de chasse restent difficilement admises et d une contestation des qualifications ou de l expertise des agents du parc en mati re cyn g tique et pour la connaissance de la faune sauvage Leur rejet du parc p se actuellement sur certains conseils municipaux et sur la position que ceux ci adopteront sur la charte 2 5 3 Les p cheurs Les p cheurs relient leur perception r serv e de l apport du parc la question de l alevinage dans le c ur mal r gl e selon eux Elle ne semble cependant pas tablie sur des donn es consistantes L alevinage n a pas fait l objet de limitations de la part Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 24 65 de la direction de tablissement public La f d ration de p che des Alpes de Haute Provence a renonc aleviner certains lacs apr s concertation avec la direction S agissant de la trentaine de lacs situ s sur les hauteurs de la commune de Tende naturels et de retenue l alevinage n a pas t interdit et n est en projet que l exp rimentation des fins d tude scientifique d un non alevinage dans trois des lacs nature
64. ident du Conseil _ G n ral de l Ecologie et du D veloppement Durable R f rence Objet Appui au directeur du Parc National du Mercantour Le parc national du Mercantour entame une phase importante de sa r forme en application de la loi du 14 avril 2006 relative aux parcs nationaux Son projet de charte est issu d une concertation locale qui s est concr tis e par des contacts directs avec les communes et autres collectivit s concern es par le p rim tre du parc par une consultation dite institutionnelle de l ensemble des acteurs du territoire qui s est d roul e en septembre et octobre 2011 et par une enqu te publique Cette phase de consultation institutionnelle a permis aux communes d exprimer un pr positionnement qui tait globalement favorable 50 d avis exprim s positifs La charte a galement fait l objet d un avis de l autorit environnementale La phase d adh sion des communes doit d marrer d but 2013 Pourtant malgr cet important travail de concertation conduit par le parc la multiplication des conflits sur le territoire au cours des derniers mois risque de compromettre cette phase d adh sion et donc la bonne application de la r forme Derni rement un incident lors d un constat d attaque de loup sur un troupeau s ajoute d autres difficult s r centes qui montrent une radicalisation des positions entre les populations locales et les agents de terrain du parc qui ont donn lieu des articles dan
65. il un ouvrier saisonnier du parc en r action ses propos semble t il ainsi qu un agent permanent qui s interposait Cette agression a la fois suscit une forte motion parmi le personnel de l tablissement public du parc national et soulign l tat d exasp ration des bergers face l accroissement important des attaques de loups en 2011 et 2012 Tout en se d solidarisant de l agression elle m me que rien ne saurait justifier leurs yeux beaucoup de partenaires de l tablissement public du parc national ont exprim leur compr hension face la d tresse que traduit pour eux le recours de telles extr mit s et ont soulign le risque que cette tension ne trouve lavenir l occasion de se manifester nouveau dans des incidents similaires Le 12 ao t proximit de Saint Dalmas le Selvage un couple de promeneurs a t sanctionn pour avoir d rang des vautours qu ils avaient approch s de trop pr s Malgr les d clarations tr s mesur es des personnes concern es la presse locale s est fait l cho de l incident qui venant la suite des autres a contribu renforcer le sentiment d une r action manquant de discernement Le pr sident de l tablissement public du parc national a voqu publiquement une maladresse et plaid pour un traitement indulgent de l affaire par la direction du parc Au vu de ces v nements le pr sident du conseil d administration du parc a saisi la ministre de l c
66. il d administration de l tablissement public le soin d laborer dans les meilleures conditions une charte de l tablissement public document cadre garantissant la qualit des conventions d application et d autre part en faisant d lib rer les communes sur chaque convention d application valant automatiquement adh sion la charte La proc dure d adh sion soul ve aussi une autre question celle du statut des communes qui tout en ayant une partie de leur territoire en c ur pourraient ne pas adh rer la charte et donc tre exclues du p rim tre du parc d fini par son aire optimale d adh sion Il sera difficile de leur retirer la qualit de commune du parc puisque leur territoire en fait partie mais il ne serait pas satisfaisant que rien ne les distingue des communes ayant adh r la charte De plus des communes qui n ont aucune part de leur territoire en c ur souhaitent adh rer la charte C est le cas de Barcelonnette par exemple Ces communes deviendraient communes du parc alors que les communes en c ur n ayant pas adh r en seraient exclues Une volution du concept de l aire d adh sion peut faire partie des pistes de r flexion pour l avenir Au total s exprime une forte demande de simplification et d all gements des dispositions pour en faciliter la compr hension et l acceptation par les acteurs locaux Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 53 65 Conclusion La situatio
67. ion du loup constats des attaques interventions scientifiques r gulations ventuelles appara t comme cruciale pour l action comme pour l image du parc Du fait de l importance plusieurs fois soulign e dans ce rapport des relations de proximit avec les communes les sous pr fets d arrondissement dans les Alpes de Haute Provence et de Nice Montagne dans les Alpes Maritimes peuvent jouer un r le d terminant dans les relations avec les lus l att nuation des situations de tension et l accompagnement des interventions de la direction du parc dans la conduite de projets Des relations plus troites des chefs de secteur avec les sous pr fets pourraient faciliter l appui de ces derniers et accro tre la coh rence des actions Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 50 65 6 Sans amoindrir les pr rogatives locales le minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie pourrait utilement donner des orientations permettant de faciliter les d bats 6 1 Dans le contexte de la mise en uvre de la loi de 2006 il parait important de laisser aux acteurs locaux de r elles possibilit s de n gociation M me s il a donn lieu une intense concertation et a subi de nombreuses modifications le projet de charte r sulte d un processus d laboration qui a pu tre per u par les collectivit s associ es comme d s quilibr et plut t technocratique Cette perception est li e au
68. ipe m me d un parc national sur le territoire de la commune concern e pour ce qui est de la zone c ur Sur ce point il semble que la situation ait volu positivement par rapport au d but des ann es 1980 La seule exception not e par la mission concerne la commune de Saint Etienne de Tin e Certains des propos recueillis par la mission ont paru d nier tout bienfait du parc pour la commune et m me pour l ensemble du Mercantour A contrario d autres lus sont r solument favorables la poursuite des activit s du parc ce qui est d autant plus significatif qu ils restent parfois dubitatifs ou critiques l gard des modalit s d intervention de certains gardes moniteurs dans la zone c ur du parc On peut citer cet gard les maires d Allos de Belv d re de Breil sur Roya de Guillaumes Au titre d une vision positive du parc peut tre aussi mentionn e l intention de la commune de Barcelonnette la plus importante de la vall e de l Ubaye d entrer dans le parc son territoire est situ en totalit hors du c ur De mani re plus g n rale le parc national du Mercantour a t consid r par la quasi totalit des interlocuteurs de la mission comme un atout incontestable pour l image en France et l tranger des deux d partements des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes et pour les communes du parc L impact touristique a t cit comme Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercanto
69. it aux situations d attaques et d atteintes aux troupeaux est un facteur cl qui n cessite qu une marge de man uvre plus grande soit donn e au pr fet e La n cessit que les constats d attaques et de d g ts du loup soient maintenus et que les agents du parc continuent de les assurer C est pour eux l occasion d tablir une relation d int r t et de sympathie pour les leveurs et les bergers et de ne pas tre tenus par ces derniers comme par d autres acteurs du parc comme d exclusifs protecteurs de l environnement L engagement des deux pr fets actuels en faveur de la charte est certain Lors du dernier conseil d administration du parc le 17 novembre 2012 auquel il a assist dans sa totalit le pr fet des Alpes Maritimes a ainsi fortement insist sur l importance majeure de la charte pour la protection patrimoniale la gouvernance et le devenir du parc La mission estime que ces soutiens sont en effet indispensables pour conforter la direction de l tablissement public dans son travail De mani re plus g n rale compte tenu des r ticences observ es un discours commun de tous les repr sentants de l tat sous l gide des pr fets reste n cessaire propos des politiques de l environnement et de la mise en uvre de la loi de 2006 telle qu elle prendra forme par la charte A cet gard la coop ration entre l tablissement public du parc les DDT et le repr sentant r gional de l ONCFS surtout sur la quest
70. ition de ce territoire Le point est d autant plus d licat qu il s agit d une manifestation religieuse C est ce que traduit le maire de Nice en indiquant selon la presse le 28 juillet lors du p lerinage de Notre dame du Tr s Haut au col de la Bonnette Pour prier mon Dieu dans ces montagnes il est hors de question de demander l autorisation qui que ce soit La mission a pu constater que trois mois apr s les faits ceux ci demeuraient tr s pr sents dans les esprits dans tous les secteurs du Mercantour y compris ceux o aucun incident n a t relev 1 3 L accroissement de la tension est survenu alors que l tablissement public du parc national semblait avoir atteint le stade d une meilleure acceptation qu sa cr ation et malgr les difficult s li es au retour du loup depuis 1992 La plupart des personnes interrog es par la mission ont fait tat d une am lioration des relations de l tablissement public du parc national et de ses agents avec les acteurs locaux depuis quelques ann es La cr ation de l tablissement public en 1979 s tait d roul e dans un contexte marqu par de tr s fortes tensions un v hicule incendi des coups de feu d intimidation des pneus crev s conduisant des d p ts de plainte des agents ainsi qu un lourd contentieux judiciaire sur le fond Les chasseurs s opposaient la limitation de leur territoire de chasse Les propri taires fonciers o
71. jectifs largement partag s Les oppositions la politique du loup n ont pas interdit le dialogue l accompagnement ou le soutien aux leveurs et aux bergers L tablissement public du parc national a conduit avec les professionnels une coop ration constructive et acquis la reconnaissance de sa comp tence dans les missions d accompagnement technique des agriculteurs depuis 2009 par exemple une trentaine d unit s pastorales b n ficient de contrats d agriculture durable ou de mesures agro environnementales territorialis es en c ur de parc sur une superficie qui repr sente environ 40 du domaine pastoral du c ur Par leur nature m me les MAET sont l illustration d un engagement volontaire des professionnels dans des d marches qui visent adapter leurs pratiques aux enjeux environnementaux Au plus fort de la crise de cet t la chambre d agriculture a rappel le volontarisme avec lequel l tablissement public du parc national s est engag dans un partenariat actif avec la profession Sur un plan institutionnel cette relation s est traduite r cemment par exemple par une pr paration en troite concertation du volet agriculture du projet de charte par la participation des deux chambres d agriculture la commission agriculture durable et au conseil d administration du parc Dans ce contexte compliqu de tension et de coop ration trois l ments sont prendre en consid ration Rapport n 008567 01 Mission d appui
72. l et les collectivit s locales nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nenn 15 2 Pr voir d s le d but 2013 une action sp cifique d explication et de sensibilisation l intention de certaines communes en compl ment du dispositif g n ral d information d j propos aux maires par le pr sident et la direction du parc pour l ensemble des communes 17 3 Dans le climat fragilis cons cutif aux incidents de 2012 et pendant toute la p riode pr c dant l adh sion d finitive des communes la charte la direction de l tablissement public et les agents doivent agir de conserve pour que les interventions aupr s des habitants soient effectu es avec le discernement qu implique la r alisation de l ensemble des objectifs de l tablissement public du parc du Mercantour 21 4 Organiser en 2013 une concertation entre l tat les collectivit s locales agissant dans le Mercantour et les associations concern es pour renforcer l appropriation commune des enjeux et des objectifs long terme des politiques publiques conduite dans le parc national 23 5 Mettre l tude au niveau de l administration centrale du minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie un document m thodologique r capitulant et expliquant les r glementations relevant de la comp tence du parc tablissement public et leurs incidences sur les pouvoirs r glementaires du maire en zone c ur 24 6 Dans
73. le dont l acceptation reste en tout tat de cause difficile parce qu elle est encore mal comprise et moins bien ancr e dans les esprits que des polices plus anciennes De m me que l appr ciation des apports du parc en mati re de protection de l environnement et des esp ces celle de la police de l environnement dans le parc du Mercantour est fond e sur des l ments qui ne sont pas tous rationnels Si l objectif recherch est la fois de favoriser la mise en uvre prochaine de la charte et plus durablement une meilleure acceptation locale de l tablissement public du parc du Mercantour des volutions sont indispensables dans l organisation et les m thodes en mati re de police de environnement Un suivi plus pr cis des activit s de police appara t souhaitable L quilibre entre missions de police et missions de d veloppement doit tre mieux assimil par l ensemble des agents Ces r orientations rel vent au principal d une action de la direction de l tablissement public visant modifier les pratiques professionnelles des agents de terrain ou de certains d entre eux Elles sont en partie du ressort de l administration centrale du minist re s agissant de certains aspects de la formation et des modalit s de gestion des personnels des corps de l environnement Le rapprochement des diff rentes cat gories d acteurs au sein du parc du Mercantour suppose aussi que soient rapidement effectu s des ajustements dans l or
74. les agents du parc port s ne voir que le seul aspect de la protection de la nature et pas celui des activit s humaines Ces acteurs apparaissent comme trop loign s de l histoire des particularit s et des besoins des petites communes de montagne et des probl matiques qui leur sont propres pour pr tendre intervenir efficacement en leur lieu et place y compris pour la d fense de l environnement La pertinence de ces analyses peut tre discut e Mais elles m ritent consid ration parce que d une part elles influent encore dans certains endroits sur la relation entre l tablissement public et les communes et parce que d autre part elles sont r v latrices d une interrogation de principe dans le Mercantour sur l appartenance des territoires situ s dans le parc en tout cas dans son c ur sont ils ceux des 28 communes des deux d partements dans lesquels s inscrit le Mercantour de l tat de la collectivit nationale d autres encore parce qu ils sont un bien fragile et profitable tous Sans doute est il encore difficile de faire accepter localement que ces territoires rel vent plus que tout autre d une pluralit d int r ts d une possession partag e ou Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 23 65 d une propri t indivise Tout au moins parait il opportun de donner ou de rappeler ad quatement aux maires tous les l ments explicatifs de la situation juridique et de leurs pr r
75. les discussions venir avec certains conseils municipaux pr voir au cas par cas qu un intervenant ext rieur choisi pour ses comp tences en mati re de communication publique conduise les d bats de mani re neutre et quitable pour que les repr sentants des communes et ceux de l tablissement public du parc national soient assur s de pouvoir exposer leurs points de vue le plus efficacement DOS SDS aie et nie 29 7 Pr parer les r unions prochaines avec les conseils municipaux en se centrant sur les interrogations et les craintes d j formul es par les communes et non pas sur une argumentation g n rale sur l utilit et les objectifs de la charte nn nes nee ntm esenes esse doian est eusnasnnns 30 8 Engager une concertation sp cifique avec les chambres d agriculture sur la situation conomique et sociale des leveurs d ovins 32 9 Inclure la repr sentation du d partement des Alpes Maritimes dans le groupe national lo nt tn nninceetennnennnse 33 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 6 65 10 D finir au niveau national avant mars 2013 des mesures relatives au loup montrant aux acteurs du parc national du Mercantour que la gravit de la situation actuelle a t prise en compte par l tat en permettant notamment une meilleure efficacit des tirs de r gulation en donnant une marge de man uvre accrue aux pr fets 33 11 Envisager titre transitoire pou
76. los 04 Maire 7 11 2012 Pr sident de la communaut de communes du Haut Verdon Val d Allos Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 59 65 Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre Papaud Michel Pr fet des Alpes de 7 11 2012 Haute Provence Especier Sylvie Sous pr fet de 7 11 2012 Barcelonnette Gilly Lucien Commune de Jausiers Maire 7 11 2012 04 Conseiller g n ral du canton de Barcelonnette accompagn de 5 membres du conseil municipal Klein Lucien EP du Parc national du Adjoint au chef du 8 11 2012 Mercantour secteur de l Ubaye Rebattu Guy EP du Parc national du Garde moniteur du 8 11 2012 Mercantour secteur de l Ubaye Lombard Georges EP du Parc national du Garde moniteur du 8 11 2012 Mercantour secteur de l Ubaye Ghilardi Joseph Commune de Breil sur Maire 12 11 2012 Roya 06 Vassalo Jean Pierre Commune de Tende 06 Maire accompagn de 12 11 2012 7 membres du conseil municipal et des pr sidents de soci t s de chasse et de p che Lhommedet Isabelle EP du Parc national du Charg e de 12 11 2012 Mercantour d veloppement local pour les secteurs V subie et Roya 06 Cevasco Jean Marie EP du Parc national du Garde moniteur du 12 11 2012 Mercantour secteur Roya B v ra Combeaud St phane EP du Parc national du Garde moniteur du 12 11 2012 Mercantour secteur Roya B v ra Floch Ray
77. ls de la zone 2 5 4 Les leveurs et les bergers Les leveurs et les bergers surtout dans les Alpes Maritimes ont actuellement une vision tr s critique du parc l vidence conditionn e presque en totalit par la question du loup La tension s est gravement accrue en 2012 Elle provient de l augmentation r guli re ces derni res ann es des attaques de loups sur les troupeaux et des pertes qui en r sultent importantes pour certains leveurs mais aussi au sentiment profond que nonobstant les pouvoirs publics sont dans l incapacit r gler efficacement leurs difficult s Le motif qu il s agit d une politique nationale qui n est ni d finie ni port e uniquement par l tablissement public du parc n exempte pas celui ci de leur point de vue Cette r action estt compr hensible leveurs et bergers travaillent dans le parc le plus souvent dans des p turages situ s dans le c ur o l application des r gles d pend de la direction du parc En outre les relations avec les autorit s qui incarnent la politique du loup localement s tablissent au principal avec les services du parc plus qu avec ceux de la DDTM ou de l ONCFS Le parc du Mercantour est ainsi pour les leveurs et les bergers seul charg des maux de la politique du loup ou de ses d faillances C est lui que s adresse le virulent reproche que l tat refuse d admettre que les aspects humains et conomiques de la question du loup sont au moins a
78. moment et les individus pourquoi avoir sanctionn cette ann e alors que la manifestation tait tol r e auparavant e La r ticence concilier dans l exercice de leur mission de police la protection de la nature et l attention aux hommes comment ne pas voir qu il s agissait d une tradition et d une pratique cultuelle justifiant un minimum de compr hension e L inaptitude admettre des logiques autres y compris quand elles sont expliqu es ou d fendues par un lu e L excessive autonomie de certains agents du parc et leur refus d une interf rence hi rarchique dans les activit s de police pourquoi ne pas avoir suivi la recommandation de la direction de l tablissement public de ne pas aller voir imm diatement le maire dans un souci d apaisement Les discussions avec la mission propos de cet incident ont souvent donn lieu au rappel d autres situations conflictuelles relatives la police de l environnement Force est de constater qu il s agissait souvent d v nements peu nombreux et anciens certains de ceux cit s s tant produits il y a plus de dix ann es La disproportion d plor e par nombre des interlocuteurs de la mission pour ce qui est de la nature des infractions commises par les habitants et l intensit des r actions des gardes se constate en sens inverse dans l cart entre ce qui localement a t ressenti et qui est rappel pas seulement par les contrevenants et la r alit des sanctions
79. mond Pr fecture 06 Sous pr fet de Nice 13 11 2012 Montagne Bernardini Secr taire g n rale 13 11 2012 arrondissement Nice Montagne Baudin Bernard F d ration nationale des Pr sident de la FNC 20 11 2012 chasseurs pr sident de la FDC 06 conseiller g n ral 06 conseiller municipal de Nice Giran Jean Pierre D put du Var 21 11 2012 David Jean Paul Commune de Maire 21 11 2012 Guillaumes 06 Lorenzi Jean Mario Commune de Sospel Maire 17 11 2012 06 Balarello Jos Canton de Tende 06 Conseiller g n ral 17 11 2012 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 60 65 Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre Brunelot Herv Direction d partementale Directeur 28 11 2012 des territoires et de la mer 06 Merlot Pierre Direction d partementale Service environnement 28 11 2012 des territoires et de la et nature mer 06 Lecomte Philippe Direction d partementale Charg des mesures 28 11 2012 des territoires et de la de protection mer 06 DEssus Michle Chambre d agriculture Pr sident accompagn 28 11 2012 des Alpes Maritimes d un vice pr sident et d une collaboratrice Larr re Rapha l Conseil scientifique de Pr sident du conseil 3 12 2012 l EP du Parc national du Mercantour Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 61 65 3 Infractions constat es dans le parc national du Mercantour entre 2008 et
80. n dans le Mercantour comporte certes des l ments de tension Mais ceux ci ne doivent pas masquer la r alit d une concertation r ussie qui s est d roul e avec le concours de tr s nombreux partenaires y compris ceux qui peuvent exprimer des critiques ou des r serves sur tel ou tel aspect de la politique suivie par l tablissement public du parc national ou par l tat en mati re de d veloppement durable Ils ne doivent pas conduire non plus l tablissement public du parc national et ses agents se mettre en retrait de leurs ambitions et de leurs missions pas plus qu d nier aux difficult s rencontr es le poids dont elles p sent sur le processus en cours Cette derni re phase avant l adoption d finitive de la charte est d cisive pour assurer la r ussite et donner une r alit tangible et dans la dur e une solidarit cologique des territoires et des collectivit s nationale ou locales qui en sont comptables Le pr sident et la direction sont clairement dans cet tat d esprit IIs ont besoin du soutien de tous les repr sentants de l tat concern s sur le territoire ainsi que de celui des collectivit s les plus importantes avec lesquels les communes du parc ont l habitude de travailler La mission a constat qu un nombre significatif de communes semble pr tes adh rer la charte mais que des r sistances plus ou moins fortes subsistent dans environ une dizaine de communes Cependant la situation reste dif
81. n milieu scolaire la coop ration transfrontali re L assistance financi re et technique aux communes pour l tude et le montage de projets a connu une progression continue L ensemble de cet effort pr figure ce que Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 14 65 pourra tre la coop ration dans le cadre de la mise en uvre de la charte et une grande partie du travail de concertation pour la pr paration de la charte a port sur ces enjeux Malgr l ampleur du travail r alis et la diversit des champs couverts par l intervention de l tablissement public du parc national au c t des acteurs du territoire la mission a constat au contact des conseils municipaux et des repr sentants associatifs que cet effort est insuffisamment port au cr dit de l tablissement public Les incidents de l t 2012 semblent parfois peser plus lourd dans l appr ciation port e localement sur l tablissement public du parc national que les r sultats d ann es d engagement dans des projets communs avec les acteurs locaux Un l ment d explication de cette diff rence d appr ciation tient l exposition m diatique tr s diff rente selon qu il s agit des incidents de l t ou de l action en profondeur de l tablissement public du parc national Il semble donc n cessaire de faire nouveau un effort de valorisation de l action de l tablissement public du parc national au plus pr s du territoire et d
82. ncertitudes sur la d cision que prendront certaines communes il est n cessaire de s interroger sur les modalit s et les difficult s de mise en uvre de la principale innovation de la loi de 2006 l adh sion des communes la charte Dans l esprit des l gislateurs l adh sion doit manifester la r alit de la solidarit cologique entre le c ur de parc et les communes qui l entourent sur la base d objectifs communs de protection des espaces et de d veloppement durable 3 2 1 La conception m me de la charte document global ne permet pas de rendre suffisamment concret pour les communes l int r t de leur adh sion Pour l essentiel cette articulation est comprise surtout lorsqu elle s appuie sur une pratique de coop ration d j existante et de long terme entre l tablissement public du parc national et la collectivit Elle est d autant mieux comprise par les maires qui con oivent leurs relations avec l tablissement public du parc national dans une dynamique de projet non exclusive d autres partenariats et pour lesquels les ventuels points de vue diff rents sur certains dossiers ne constituent pas une source de blocage de l ensemble de la relation avec lui Pour que l appropriation par les lus de la politique de protection soit effective et r ponde ainsi aux objectifs de la loi il est indispensable qu elle prenne souche dans des projets communs concrets inscrits dans la dur e et correspondant aux enjeux
83. ne police sp ciale relativement r cente dans le corpus juridique L vidence d un manquement certaines de ses dispositions est moindre que pour la police g n rale On comprend plus ais ment l infraction et le risque d un franchissement de ligne continue sur la route que d une cueillette quelques pas l int rieur de la limite du c ur de parc Le bien fond et le statut de la police de l environnement demeurent mal compris et accept s m me par ceux auxquels elle s applique le plus quotidiennement du fait qu ils vivent dans des espaces prot g s et peut tre parce que pr cis ment elle les affecte plus C est pourquoi la comparaison souvent faite dans le Mercantour entre les gendarmes et les gardes du parc s agissant de la fa on d appliquer les pouvoirs de police n est pas totalement appropri e Les premiers sont mieux appr ci s que les seconds au motif qu ils appliqueraient avec plus de clart et de discernement les rappels la loi et les sanctions Mais ce ne sont ni les m mes polices ni les m mes situations La gendarmerie pr sente depuis plusieurs si cles dans le paysage b n ficie d un acquis et de pratiques autres que l tablissement public et ses agents tout juste trentenaires 4 1 3 Ceci suppose un redoublement d efforts sur le sens et la r alit de la police de l environnement Le tact et la p dagogie dans l exercice d licat des missions de police sont d autant plus n cessaires que la police de l
84. nforcer l appropriation commune des enjeux et des objectifs long terme des politiques publiques conduite dans le parc national 2 4 Une concurrence subsiste entre collectivit s locales et tat pour la propri t et la pr servation des territoires du parc Le sentiment de d possession des territoires a t nettement exprim dans certaines communes Tel a t le cas Saint Etienne de Tin e Saint Dalmas le Selvage Jausiers Il est tr s probable que cette impression est partag e dans d autres communes Elle n est pas propre aux seuls habitants et professions chasseurs p cheurs leveurs Des maires indiquent qu ils continuent de regretter que le parc ait restreint leurs pouvoirs en mati re de police circulation stationnement animaux errants ou d autorisation d urbanisme Sur ce dernier point la loi du 14 avril 2006 n a rien pr vu de tel mais c est ainsi que la situation est parfois comprise Dans le m me ordre d appr ciations critiques l gard du parc en ce qu il se subsisterait ind ment aux lus locaux revient le questionnement ancien sur les d tenteurs de la l gitimit pour entretenir et faire vivre les territoires du c ur voire les autres Les agriculteurs les habitants et au total les lus sont consid r s comme tout autant sinon mieux qualifi s pour le faire que les scientifiques du conseil scientifique la direction du parc lointaine et pr sente de fa on intermittente et
85. nna tre son souhait de voir modifier le syst me des constats dans le sens d un dispositif d claratif sinon forfaitaire appuy e en ce sens par l autorit pr fectorale et l ONCFS Cette position tait aussi jusqu une date r cente celle de la chambre d agriculture Elle est revenue depuis peu sur sa propre proposition et a confirm la mission qu elle pr f rait dor navant que les constats continuent d tre faits dans les conditions existantes Dans le contexte actuel la mission consid re pour sa part qu il est pr f rable de conserver le dispositif en vigueur et de ne pas passer un syst me purement d claratif cela pour plusieurs raisons e M me si les constats sont loin de constituer les seuls moments de contact entre les bergers et les agents du parc le retrait de l tablissement public du parc national de cette mission ne manquerait pas d tre interpr t comme une forme de d sint r t envers la profession un moment o elle traverse des difficult s plus aigu s pr cis ment li es la recrudescence des attaques Dans une situation d j compliqu e l image de l tablissement public du parc national et de ses agents pourrait en souffrir e La mise en place d un syst me d claratif suppose un dispositif de contr le al atoire a posteriori qui sans tre impossible concevoir soul ve certaines interrogations On peut craindre que les visites de contr le destin es s assurer de la r alit des
86. nstat des attaques de loups Int grer le cadrage des missions envisag par la direction de l tablissement public du parc national la demande de l administration centrale en lui donnant une base r glementaire depuis les constats jusqu aux bar mes d indemnisation Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 34 65 4 La mise en uvre de la police de l environnement appara t comme un facteur cl d une meilleure acceptation locale de l tablissement public du parc et de son action relative la charte 4 1 Les relations entre les agents du parc et les populations s agissant de l application de la police de l environnement ne reposent pas sur des donn es objectives 4 1 1 Des r criminations vivement exprim es Dans la quasi totalit des entretiens men s par la mission la probl matique de la police de l environnement a t pr sent e comme le principal facteur explicatif des tensions pass es ou pr sentes entre l tablissement public et les autres acteurs du parc maires et habitants des communes Partout et pas seulement en Haute Tin e le comportement des agents qui ont dress un proc s verbal l encontre de l organisateur de la messe sur le plateau de Sestri re commune de Saint Dalmas le Selvage en juillet 2012 a t plusieurs mois apr s cit comment stigmatis Il est apparu comme l illustration de e L instabilit des pratiques selon le
87. ntations permettant de faciliter les d bats 51 6 1 Dans le contexte de la mise en uvre de la loi de 2006 il parait important de laisser aux acteurs locaux de r elles possibilit s de n gociation 51 6 2 Dans cet esprit des clarifications pourraient utilement tre faites par le MEDDE sur les conditions de mise en uvre des chartes 51 6 3 Des ajustements de m thode ont t sugg r s la mission pour faciliter l appropriation des principes et des actions contenus dans la charte 52 Conclusion ssasssssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nannan nnna 54 ANNEXES EE Va a aeaa iae a 56 1 Lettre de mission de la ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Septembre 2012 teuni eensnnienninnnennesissrasss 57 2 Liste des personnes rencontr es 59 3 Infractions constat es dans le parc national du Mercantour entre 2008 et WA 4 P E E E SR E 62 4 Glossaire des sigles et acronymes nanna 63 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 3 65 R sum Cr en 1979 le parc national du Mercantour semblait avoir atteint sa maturit L laboration de sa charte en application de la loi du 14 avril 2006 avait t engag e fin 2008 et s est achev e dans sa phase locale fin 2011 le texte est actuellement soumis l avis du Conseil d tat en m me temps que les chartes des crins e
88. ogatives compte tenu de la loi sur les parcs et d autres textes afin de minorer les motifs de contestation l gard de l tablissement public du parc 5 Mettre l tude au niveau de l administration centrale du minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie un document m thodologique r capitulant et expliquant les r glementations relevant de la comp tence du parc tablissement public et leurs incidences sur les pouvoirs r glementaires du maire en zone c ur 2 5 La situation est cependant variable selon les endroits et les cat gories d acteurs Le parc national du Mercantour s tend sur 215 000 ha et 28 communes Il est divis en sept secteurs recouvrant six grandes vall es Les rapports avec le parc et l tablissement public sont n cessairement diff renci s 2 5 1 Les vall es La mission a not sans tablir une corr lation enti re et d finitive que l acceptation du r le et des activit s de l tablissement public du parc semble moindre dans les hauts de vall e de l Ubaye de la Tin e de la Roya Diff rentes explications peuvent tre avanc es e Des facteurs g ographiques isolement relatif d mographie et historiques e Des donn es de politique locale pour les vall es de la Roya et de la B v ra le fait que les communes du secteur ne sont pour le moment pas repr sent es au conseil d administration du parc cf partie 5 4 e La sens
89. oires ou aux services dans lesquels les personnels agents techniques et techniciens de l environnement sont susceptibles d tre affect s L exercice de la police peut en effet prendre des tournures diff rentes l ONCFS Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 39 65 et dans les parcs et pour ces derniers les contextes culturels et politiques doivent tre consid r s dans un souci d efficacit e La gestion des tensions ou des conflits II faut nouveau souligner qu il arrive que les agents du parc soient plac s dans des situations difficiles lors desquelles peuvent tre durement contest es leur personne ou la l gitimit de leur intervention bergers en col re ou en grande d tresse apr s des attaques de loup d autant plus que celles ci ont t r p t es pendant plusieurs jours et nuits r ticences d usagers chasseur impulsif etc tant souvent seuls sur le territoire qu ils surveillent en posture de face face par nature d licate ils n ont alors pas de soutien pour aider bien r agir le fait d tre plusieurs ne garantit pas cependant d tre plus habile comme le montrent les incidents de l t 2012 messe du plateau de Sestri re ou constat loup avec violences sur les agents D o l int r t d une pr paration technique et psychologique prolong e au besoin par des retours d exp rience pour r duire les motifs de conflits dans leurs relations avec les autres acteurs
90. ologie du d veloppement durable et de l nergie par courrier du 16 ao t 2012 pour souligner notamment que ces v nements sont venus jeter un trouble sur les intentions pr t es l tablissement au point de compromettre la confiance qui avait t gagn e aupr s des lus et des socioprofessionnels au prix de longs efforts Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 12 65 1 2 Le retentissement des v nements de l t 2012 a pris une ampleur inhabituelle Ce sont deux d p ches de l AFP relatant la verbalisation de la messe en date des 26 et 30 juillet 2012 qui ont donn un retentissement m diatique important l affaire La premi re d p che voque les z l s gardes du parc national et la seconde une sc ne poignante o un vieil homme la voix tremblante lance un garde du parc j ai peur de vous Une sc ne qui en dit long sur les relations conflictuelles entre habitants et agents qui cohabitent pourtant depuis 1979 ajoute la r dactrice La presse locale a ensuite relay activement cette premi re m diatisation puis tr s largement la presse nationale a tendu la couverture de la situation la question du loup ainsi TFI a programm une mission sur le loup avec l leveur Bernard Bruno objet de nombreux reportages dans la presse crite Cette mergence m diatique a conduit les diff rents responsables locaux prendre publiquement position Leurs
91. on ont conduit un travail important de concertation sur le projet de charte qui appara t au final comme un document riche et de 6 LUE EEE 26 3 2 Des questions de m thodologie se posent n anmoins 27 3 2 1 La conception m me de la charte document global ne permet pas de rendre suffisamment concret pour les communes l int r t de leur adh sion 27 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 1 65 3 2 2 Les difficult s constat es dans la concertation appellent en diversifier les modalit s l avenir iii snsrcnrcccsseeeecccceecesensenensues 29 3 3 Des incompr hensions s rieuses persistent dans certaines communes quant aux probl matiques pos es par l aire d adh sion ereenn 29 3 4 La question r manente du loup perturbe fortement les d bats sur la charte 30 4 La mise en uvre de la police de l environnement appara t comme un facteur cl d une meilleure acceptation locale de l tablissement public du parc et de son action relative la charte 35 4 1 Les relations entre les agents du parc et les populations s agissant de l application de la police de l environnement ne reposent pas sur des donn es objectives 35 4 1 1 Des r criminations vivement exprim es 35 4 1 2 La police de l environnement est encore mal accept e 36 4 1 3 Ceci suppose un redoublement d efforts sur le sens et la r alit d
92. onfortant leur perception d favorable des relations avec l tablissement public du parc national du Mercantour 1 1 Rappel des v nements Trois v nements impliquant des agents de l tablissement public du parc national de nature et d importance diff rentes survenus cet t dont deux pour des affaires de police en c ur de parc ont suscit un cho particulier tant dans la population que dans les m dias entra nant des prises de position publiques et des r actions des principaux partenaires du parc Le 4 juillet 2012 dans la commune de Saint Dalmas le Selvage situ e dans la vall e de la Tin e deux agents du parc ont verbalis les organisateurs d une messe en plein air sur le plateau de Sestri re au motif que celle ci se d roulait sans autorisation Le lendemain s est tenue une rencontre entre le maire de la commune dans son bureau et les deux agents concern s la demande de ceux ci et malgr l avis contraire de la direction du parc destin e claircir les circonstances de l incident s est conclue par un d p t de plainte des agents de l tablissement public du parc national la Gendarmerie le 23 juillet pour menaces de mort prof r es leur endroit par le maire de la commune Le 8 ao t l occasion d un constat d attaque de loups contre un troupeau sur la commune de Ch teauneuf d Entraunes hors p rim tre du parc dans la vall e du Haut Var un leveur a frapp avec un manche d out
93. onn e aux missions de police suppose d tre encore plus attentif aux modalit s concr tes de leur application pour les diff rents usagers du parc Ne pas tenir compte l avenir du contexte social et politique propre au parc du Mercantour ni de l ampleur des d sapprobations survenues pendant l t 2012 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 37 65 donc ne pas agir avec un discernement renforc reviendrait se d sint resser de l efficacit de l application de r gles dont on affirme la n cessit de principe e Ceci risque d interf rer de fa on non positive dans le Mercantour avec la mise en uvre de la loi du 14 avril 2006 dans son volet charte Celle ci va n cessiter pour l aide la conception ou la r alisation de projets coh rents avec les objectifs de d veloppement durable par construction un engagement accru de l tablissement public On voit mal comment avec des emplois en diminution la direction va pouvoir concilier une r partition plus quilibr e entre les secteurs entre les agents et pour ceux ci entre les missions de police et celles concernant le d veloppement cf sur ce point partie 5 14 Acc l rer l volution de la d finition des missions des gardes pour les mettre en mesure de contribuer activement la r alisation des objectifs assign s au parc par la loi du 14 avril 2006 Ceci suppose d agir un double niveau d
94. onnement La consultation institutionnelle locale a t r alis e du 25 ao t au 25 octobre 2011 aupr s des 28 communes et 122 organismes L enqu te publique s est tenue du 28 novembre au 28 d cembre 2011 dans les 28 communes concern es o les cinq commissaires enqu teurs ont tenu des permanences Le travail de pr paration de la charte a abouti un document dont la qualit est reconnue par les diff rentes instances appel es donner un avis Ce processus de concertation est l vidence tr s complet II a permis de n esquiver aucune des interrogations qui semblent aujourd hui justifier la r serve de certains conseils municipaux et dont la mission a parfois eu l impression qu elles lui taient pr sent es comme n ayant fait l objet d aucune r elle prise en compte Il n a pas forc ment lev les oppositions de fond comme par exemple celles sur les installations hydro lectriques ou l alevinage des lacs Mais la mission a relev peu d oppositions argument es et plut t d une part des interpr tations libres de risques assez g n raux qui auraient pu galement faire partie des d bats de pr paration de la charte auxquels les lus ont t associ s pendant de longs mois et d autre part de r elles incompr hensions sur le statut de l aire d adh sion par rapport au c ur de parc 3 2 Des questions de m thodologie se posent n anmoins Au terme du long processus de concertation et alors que demeurent de r elles i
95. our les communes d autre part les donn es structurantes des relations entre l tablissement public et les autres acteurs principalement les communes du parc dans la mesure o ces donn es conditionnent l volution du parc notamment l application future des dispositions de la charte Pour ce faire il importait d tablir un climat de confiance en premier lieu avec la direction du parc qui s est initialement interrog e sur les raisons et la n cessit d une telle investigation Se pr sentant et agissant aupr s d elle dans un esprit d appui conform ment la lettre du 5 septembre 2012 la mission esp re y tre parvenue Il en va de m me avec les agents du parc et les lus des deux d partements concern s Ces derniers ont cet gard d clar avoir appr ci le principe de la mission le pr sident du conseil d administration du parc et le pr sident de la chambre d agriculture des Alpes Maritimes savent gr la ministre d avoir ainsi r pondu positivement aux d marches que chacun avait effectu aupr s d elle Manifestement la situation actuelle de l tablissement public du parc avec des d ceptions son gard dans plusieurs communes les inqui tudes de certaines professions notamment les leveurs ovins ont suscit une attente que les instances nationales et pas seulement la direction de l tablissement public s int ressent de plus Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 9
96. ouristiques et frontalier avec deux r gions italiennes la Ligurie et le Pi mont Au sein de l arc alpin le parc national du Mercantour est le plus m ridional des espaces prot g s alpins Il est membre du r seau alpin des espaces prot g s constitu dans le cadre de la Convention alpine Au niveau transfrontalier le parc national du Mercantour dispose d une fronti re commune avec deux parcs naturels de la r gion italienne du Pi mont le Parco Naturale Alta Valle Pesio e Tanaro et surtout le Parco Naturale Alpi Marittime avec lequel il entretient des relations de coop ration suivies encadr es par une charte de jumelage sign e en 1987 et renouvel e en 1998 La coop ration se renforce avec des programmes communs de r introduction gypa te barbu et le Programme Int gr Transfrontalier PIT en mati re de connaissance scientifique dont inventaire biologique g n ralis tourisme durable dont charte europ enne de tourisme durable mobilit douce et accessibilit culture ducation l environnement et surtout la cr ation en cours d un GECT Le territoire du parc s tend sur 28 communes dont 22 dans les Alpes Maritimes et six dans les Alpes de Haute Provence Son c ur anciennement zone centrale s tend sur 68 500 ha et son aire optimale d adh sion anciennement zone p riph rique sur 146 300 ha A l exception d une commune des Alpes de Haute Provence qui ne comporte pas de territoire
97. pement durable 7 section secr tariat g n ral bureau Rapports et Documentation Tour Pascal B 92055 La D fense cedex T l 33 01 40 81 68 73 www cgedd developpement durable gouv fr
98. plus fine avec les gardes ce niveau imm diat il pourra tre appropri de cr er un emploi d adjoint au chef de secteur Dans une telle configuration la r partition des attributions au sein du bin me est une question importante qui ne peut tre trait e en l tat et dans ce rapport On peut du reste y r pondre de plusieurs fa ons 21 D finir de fa on pr cise l articulation des attributions entre les charg s de d veloppement et les chefs de secteur pour le suivi des projets et des op rations engag s au titre de la charte du parc 5 3 3 La question de la taille critique des secteurs La mission estime qu elle se pose pour plusieurs raisons D abord du fait que dans l organisation actuelle les quipes sont d ores et d j pauvres en effectifs de 5 3 gardes selon les secteurs sous la responsabilit d un chef de secteur Nonobstant les incidences qu une absence peut avoir sur le bon exercice des missions de terrain nombreuses et vari es ceci ne facilite pas le management du groupe par le chef de secteur Il n a gu re de possibilit s d adaptation des situations impr vues Un plus large secteur avec un nombre plus grand bien que toujours faible il est vrai d agents de terrain pourrait de ce point de vue permettre une plus grande souplesse de gestion Si par ailleurs les activit s de chacun doivent voluer se diversifier vers davantage de partenariats et moins d observation ou de police
99. pr senter comme un l ment important d adaptation de l tablissement public pour tenir compte des v nements de 2012 et surtout de la mise en uvre de la charte Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 47 65 5 4 Les instances pr vues par la loi de 2006 pour la gouvernance du parc ne semblent pas en revanche appeler de modifications majeures 5 4 1 Le conseil d administration Le conseil d administration du parc du Mercantour comprend 45 membres plus le directeur de l tablissement public Quelle que soit la participation effective aux r unions n cessairement d importance moindre c est une instance lourde La pratique de plusieurs ann es montre que le conseil joue le r le d fini par la loi de 2006 Il para t difficile d en attendre plus notamment pour d velopper ce niveau les d bats strat giques ou les changes sur les probl matiques de fonctionnement du parc pourtant indispensables afin d associer davantage les lus aux orientation majeures int ressant le parc conform ment l esprit de la loi du 14 avril 2006 Le bureau dans une configuration plus r duite le permet davantage et se pr te bien une bonne pr paration des r unions du conseil d administration Certains lus ont fait remarquer que c est dans les communes m mes que se jouent les perceptions et les relations avec l administration du parc Le conseil d administration ne peut que synth tiser d
100. r Il pourrait ainsi tre utile que la direction r it re la n cessit d explications pr alables et d changes avec le contrevenant avant toute mesure D s les premiers mois de 2013 il pourrait en outre tre recommand en accord avec les parquets de ne sanctionner que les infractions manifestement graves et intentionnelles commises par des habitants Ce suivi au plus pr s et syst matique pendant cette p riode pourrait ainsi tenir lieu d exp rimentation concr te justifi e par les circonstances d une volution possible ult rieure vers un suivi plus pr cis par la direction des activit s de police des agents cf infra partie 4 3 2 3 Parmi les populations et les lus des territoires concern s la mission n a pas constat d adh sion manifeste aux objectifs et aux r sultats du parc national du Mercantour en mati re de protection de la nature Dans ses entretiens avec les acteurs du parc du Mercantour autres que ceux relevant de l administration de l tat la mission a t frapp e de constater qu aucun moment ne s est exprim e de fa on spontan e une pleine appropriation de la politique men e depuis 1960 1979 pour le Mercantour dans les parcs nationaux un degr moindre n a pas t mentionn e la reconnaissance d une r ussite imputable conjointement l tat et aux collectivit s locales dans l ambition d excellence et d exemplarit recherch e dans ces territoires en mati re
101. r est un enjeu majeur e Pour la cr dibilit de la politique minist rielle vis vis des parcs nationaux traduite par et dans les chartes e Pour celle de l tablissement public du parc du Mercantour compte tenu du fort engagement de la direction sur cette question La direction de tablissement public a engag une r flexion ce sujet depuis plusieurs mois La mission n entend pas se prononcer ici sur le fond des mesures jusqu pr sent tudi es dont certaines gestion financi re processus de qualit et certification etc renvoient d autres objectifs que ceux relatifs la mise en uvre de la charte et aux relations avec les parties prenantes aux activit s du parc Il importe cependant que ces travaux soient d sormais traduits par des mesures rapidement et en tout cas d ici la mi 2013 II y a l un enjeu de management propos duquel elle est attendue Ce serait du reste un premier et fort signal parmi ceux mentionn s comme n cessaires au point 5 2 Dans la mesure o la direction n a pas encore finalis son plan de r organisation la mission appelle son attention sur ce qu elle consid re comme des points importants au regard des objectifs pr c demment signal s lls concernent e Le r le des chefs de secteur vis vis des gardes e L articulation entre chefs de secteur et charg s de d veloppement e L volution des missions des chefs de secteur vers davantage de polyvalence e La taille critique des s
102. r e et n cessitent l enti re coop ration des collectivit s concern es Il existe une forte attente locale que la pratique de la mise en uvre de la charte soit marqu e par une place importante laiss e la n gociation et au rapport quilibr entre partenaires 6 2 Dans cet esprit des clarifications pourraient utilement tre faites par le MEDDE sur les conditions de mise en uvre des chartes Dans l imm diat il serait b n fique au processus de signature que soient pr cis es les conditions dans lesquelles la direction de l tablissement public du parc national peut tr s rapidement engager avec certaines communes et avant m me l adh sion formelle la charte des discussions pr paratoires sur les conventions d application relatives des actions qui s inscrivent en continuit avec l existant Il conviendrait galement de d finir clairement quel discours doit tenir l tablissement public du parc national vis vis des communes qui sans s tre d j prononc es s interrogent sur la perspective de rejoindre dans trois ans les communes adh rentes La tentation de pr senter le refus d adh rer dans l imm diat comme devant entra ner une prise de distance de l tablissement public du parc national serait la fois un handicap pour l avenir et peu r aliste sur le terrain Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 51 65 Toutefois il pourrait tre pr cis ces communes que de leu
103. r fait elles s excluent d une dynamique et de moyens communs qui seront forc ment cibl s sur les communes dont la signature aura ouvert le processus de mise en uvre des conventions d applications de la charte Ce serait l occasion d admettre la fois que la charte s inscrit dans la dur e que la loi de 2006 n a nullement con u le dispositif d adh sion comme un dispositif couperet mais qu en m me temps l adh sion la charte est porteur en elle m me d s le d but de sa mise en uvre d une diff rence de traitement au b n fice de ses signataires En aucun cas le refus d adh sion ne doit tre consid r comme un chec de l tablissement public du parc national ni de l tat puisque cette hypoth se fait partie de la libert de choix qu exerce souverainement la commune m me si l on peut regretter qu elle le fasse Inscrire la charte dans la dur e comme l a voulu le l gislateur c est aussi admettre que son appropriation puisse se faire par paliers sur la base de l exemplarit et de la qualit des premi res conventions d application La confiance et la l gitimit que suppose sa r ussite ne sont pas acquises par le vote d une seule d lib ration mais ont vocation se consolider dans le long terme Au regard des objectifs poursuivis une focalisation excessive sur le niveau des adh sions serait une erreur Enfin beaucoup d interlocuteurs de la mission d horizons diff rents ont exprim l attente d un discours
104. r le seul parc national du Mercantour pour l ann e 2013 les tirs d effarouchement en zone c ur 33 12 Un syst me d claratif pr sentant trop d inconv nients dans le contexte actuel conserver le dispositif en vigueur de constat des attaques de loups Int grer le cadrage des missions envisag par la direction de l tablissement public du parc national la demande de l administration centrale en lui donnant une base r glementaire depuis les constats jusqu aux bar mes d indemnisation 34 13 Intensifier l information sur les statistiques de la police de l environnement vis vis des lus dans le Mercantour Veiller les mettre en perspective par rapport l ensemble des missions des gardes moniteurs du parc dans un travail sp cifique de communication 37 14 Acc l rer l volution de la d finition des missions des gardes pour les mettre en mesure de contribuer activement la r alisation des objectifs assign s au parc par la loi du 14 avril 2006 38 15 Acc l rer l ach vement avec les parquets des instructions de politique p nale en vue d une diffusion avant la fin du premier trimestre 16 Compl ter les instructions de politique p nale relative au parc du Mercantour en cours de pr paration par un mode d emploi d finir par la direction du parc facilitant leur mise en uvre op rationnelle Prolonger ces directives par des r unions d information par secte
105. rc Le maire de Saint Dalmas le Selvage concern par les deux incidents sur sa commune a rappel que lus et population nous n avons rien contre le parc et la protection de la nature mais cet incident met en lumi re les probl mes relationnels entre les populations locales et certains gardes qui appliquent une r glementation avec m pris Les interlocuteurs rencontr s par la mission ont tous soulign la gravit ressentie de ces v nements et leur importance dans les relations entre la direction de l tablissement public et ses partenaires ainsi que pour l image du parc national Le proc s verbal tabli l encontre de l organisateur de la messe a raviv le questionnement latent d une partie de la population locale sur la place qui lui est reconnue par les personnels de l tablissement public du parc national sur le territoire o elle r side L incident a nourri l incompr hension r ciproque existante Il est apparu d autant plus sensible qu il porte sur une pratique traditionnelle de ces vall es la messe de plein air Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 13 65 Outre l amende elle m me c est l absence de questionnement ou de prise en compte du caract re habituel de cet v nement sur ce m me lieu par les agents de l tablissement public du parc national qui a confort le sentiment que ceux ci ne portaient pas une consid ration satisfaisante la culture et la trad
106. rc 14 communes avaient mis un avis favorable 7 communes n avaient pas r pondu 6 ne s taient pas prononc es tout en demandant parfois des modifications et 1 commune avait mis un avis d favorable sans d ailleurs le motiver Pour quilibr qu il puisse para tre ce r sultat traduisait n anmoins la n cessit d un effort suppl mentaire significatif pour esp rer atteindre un niveau d adh sion plus satisfaisant Lors de ses visites dans les communes la mission a constat que la conjonction entre les v nements de l t 2012 les d bats autour de la charte et la recrudescence d attaques de loups p sent incontestablement sur le processus d adh sion la charte A cela s ajoute le cas particulier des communes de la vall e de la Roya et de la Bevera qui s estiment mal repr sent es au conseil d administration du Parc C est le sentiment qu ont exprim galement les maires des communes du parc lors d une r union organis e sp cifiquement le 14 novembre 2012 par l tablissement public du parc national Ils se sont fait explicitement l cho des difficult s convaincre face des opposants qui s appuient sur un ressenti n gatif de l tablissement public du parc national et sur la crainte que la r glementation du c ur puisse tre tendue l aire d adh sion Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 16 65 Le pr sident et la direction sont conscients de la n cessit de poursuiv
107. re le dialogue avec les communes et ont propos chaque maire d organiser une rencontre avec le conseil municipal au premier trimestre 2013 Dans une dizaine de communes la mission consid re comme indispensable de faire un effort sp cifique d explication des conditions de mise en uvre de la charte en partant des craintes et parfois des erreurs d interpr tation qui p sent sur le processus d adh sion Il convient d une part de r pondre de mani re pr cise la crainte que l aire d adh sion supporte terme les m mes r gles que la zone c ur et d autre part de pr ciser les cons quences d un rejet de la charte sans para tre exercer une pression excessive restreignant la libert de choix locale Vis vis de certains conseils municipaux la direction de l tablissement public du parc national gagnerait b n ficier du soutien sp cifique du corps pr fectoral En effet plusieurs t moignages recueillies par la mission ont montr qu il est parfois difficile aux repr sentants de l tablissement public du parc national d tre en capacit la fois de mener les d bats de r pondre aux mises en cause exc dant la discussion sur la charte et d exposer pleinement les enjeux de celle ci pour la commune La pr sence du repr sentant de l tat avec lequel les communes ont l habitude de travailler pourrait faciliter le dialogue 2 Pr voir d s le d but 2013 une action sp cifique d explication et de sensibilisation
108. rsonnels sur les finalit s et les m thodes que ces ajustements pourront tre effectu s Un travail important a d ores et d j t effectu Il reste le concr tiser 23 D finir la r partition des attributions respectives du directeur de l tablissement public et de son adjoint dans un double objectif d une part affermir le lien avec les chefs de secteur ainsi que la capacit suivre les activit s de police d autre part mettre en uvre la charte et les conventions avec les communes Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 46 65 5 3 5 La mise en place d instances locales organisant un suivi collectif des politiques et de l activit des secteurs impliquant les conseils municipaux Cette proposition correspond galement l analyse que le secteur est l chelon cl pour le pilotage et le suivi des actions conduites par l tablissement public dans le parc C est ce niveau que se situe l interface majeure avec les lus et les populations et que peuvent tre adapt es les orientations g n rales aux particularit s locales Il est sans doute aussi le lieu de la mise en coh rence des projets et conventions et projets propres chaque commune dans la mesure ou la carte des secteur est articul e la topographie des vall es La mission estime que l am lioration des relations entre les partenaires du parc passe par une association plus grande des maires
109. s au vote des conseils municipaux a suscit au del d un premier cercle de partenaires tr s avertis au mieux une certaine indiff rence et au pire beaucoup d incompr hension ou de craintes plus ou moins argument es qui ont nourri dans certaines communes la tentation d un rejet de l ensemble du dispositif Est questionn e la pertinence de demander aux communes un engagement non pas sur des actions pr cises mais sur des principes pr alables la mise en uvre de celles ci Cet engagement global y compris sur des th matiques qui peuvent ne pas concerner la commune se veut vertueux pour certains lus rencontr s il constitue Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 52 65 une difficult suppl mentaire dans la d marche d appropriation par le public des politiques publiques qu il porte lls sugg rent une autre m thode d inspiration contractuelle o sur des principes et des engagements inchang s la signature par une commune d une convention d application entra nerait adh sion la charte Ce serait donc sur la base de r alisations concr tes d une appropriation beaucoup plus simple que pourrait se construire par tape les liens de solidarit cologique voulus par la loi Pour eux l hyper sp cialisation juridique scientifique et technique du processus d laboration est la fois n cessaire et inadapt C est pourquoi ils sugg rent de le dissocier d une part en confiant au conse
110. s la presse locale et nationale et des prises de position d lus contre le parc national Les tensions entre les agents du parc et certains acteurs locaux rendent aujourd hui difficile la conduite dans un contexte serein des missions de l tablissement dans le domaine de la protection de la nature Au vu de cette situation je souhaite qu une mission d appui au directeur du parc puisse tre diligent e par le Conseil G n ral de l Ecologie et du D veloppement Durable afin d analyser le positionnement des acteurs du territoire de mesurer l importance des difficult s actuelles H tel de Roquelaure 246 boulevard Sa Paris T l 33 0 1 40 81 21 22 wyrw develo g Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 57 65 en mati re de missions de pr servation de la nature et de faire des propositions pour permettre aux acteurs locaux de renouer le dialogue de fa on sereine sans remettre en question le p rim tre voire l existence m me du parc La mission pourra s appuyer sui les r sultats de la mission d audit p riodique de l tablissement public du parc national du Mercantour en cours de finalisation Vous voudrez bien nous transmettre votre rapport final au plus tard le 15 novembre 2012 A ae Delphine BATHO Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 58 65 2 Liste des personnes rencontr es Nom Pr nom Or
111. sement public du parc national Les v nements de 2012 ont donc ranim des ranc urs datant de la cr ation du parc ou d apr s 1992 Elles se sont conjugu es aux insatisfactions que l laboration de la charte depuis 2009 avait d j fait rena tre Pour beaucoup d interlocuteurs de la mission la phase de concertation et d enqu te publique sur la charte puis la p riode interm diaire pr alable l adoption proprement dite par les conseils municipaux a fait resurgir trois types de critiques sur le parc national plus que sur la charte elle m me e Un sentiment de d possession et de n gation de la culture et des traditions ce que le maire de Saint Dalmas le Selvage a r sum publiquement ainsi en ao t selon la presse les paysages fa onn s par nos anc tres ont t spoli s e Une d nonciation de contraintes jug es excessives et appliqu es sans discernement e L impression d une remise en cause des activit s et de la pr sence humaine dans le le c ur de parc ce que le pr sident du conseil g n ral a cibl en jugeant inacceptable la remise en cause permanente des activit s humaines ou ce qu exprime d une autre mani re la chambre d agriculture en s interrogeant sur la p rennit de l activit agropastorale Le registre du symbolique et de l motion connote fortement ces r actions de d fiance envers le parc En octobre 2011 l issue de la consultation institutionnelle des 28 communes du pa
112. si de la qualit des rapports de travail et extra professionnels des agents de secteur et des autres Elle est aussi conditionn e par les relations des chefs de secteur avec les maires et les conseils municipaux les explications qu ils peuvent donner r guli rement sur toute mesure ou d cision impactant la vie quotidienne des habitants 2 3 2 L importance des enjeux de long terme Sans tirer de conclusions d finitives ni g n rales de ces constats dans le Mercantour la mission estime qu il serait utile de r affirmer les ambitions assign es aux parcs nationaux et les objectifs des politiques publiques men es travers eux Les discussions en cours dans le Mercantour portent principalement sur les volutions positives ou n gatives qui pourraient d couler de la charte sous l angle des possibilit s offertes par celle ci s agissant du d veloppement local et de la conduite de projets nouveaux en aire d adh sion Compte tenu des enjeux court terme pour l tat comme pour les communes cet accent est parfaitement justifi Mais il serait regrettable que soient perdus de vue dans le discours public comme dans la pratique des activit s du parc les objectifs plus long terme en mati re de protection des espaces et des esp ces principalement dans le c ur mais aussi en aire d adh sion Tout ce qu a pu noter la mission dans le Mercantour conduit proposer d agir pour viter l avenir dans les esprits et dans les pratiq
113. sion d appui au parc national du Mercantour Page 32 65 9 Inclure la repr sentation du d partement des Alpes Maritimes dans le groupe national loup 10 D finir au niveau national avant mars 2013 des mesures relatives au loup montrant aux acteurs du parc national du Mercantour que la gravit de la situation actuelle a t prise en compte par l tat en permettant notamment une meilleure efficacit des tirs de r gulation en donnant une marge de man uvre accrue aux pr fets 11 Envisager titre transitoire pour le seul parc national du Mercantour pour l ann e 2013 les tirs d effarouchement en zone c ur Par ailleurs le regain de tension provoqu par l augmentation des attaques de loups pose l tablissement public du parc national de mani re plus aigu le probl me de la participation de ses agents aux constats de d g ts faits par les loups en vue de l indemnisation Cette mission est aujourd hui partag e entre l tablissement public du parc national et l ONCFS selon une r partition territoriale convenue entre les deux tablissements Elle p se de plus en plus sur leur activit du fait de la progression constante du nombre d attaques Nombre de constats d attaques de loups effectu s par les agents de l ONCFS et du PNM les donn es figurant entre parenth ses ne concernent que le territoire du parc 2008 2009 2010 2011 2012 au 7 novembre Alpes 213
114. ssion a d j fait tat des perceptions contrast es sur les finalit s et le bilan du parc ainsi que des divergences subsistant entre les diff rentes cat gories d acteurs quant certaines activit s pastoralisme chasse police de l environnement Le poids de certaines personnalit s le caract re affirm et tenace des montagnards les pesanteurs historiques et les divisions qui en r sultent encore maintenant la g ographie du parc sont autant de facteurs suppl mentaires prendre en compte pour le management de l tablissement public Ils obligent la direction dans ses rapports avec les acteurs la conduite des projets la gestion des situations ou simplement des r unions conseil d administration pr paration et prochainement suivi de la charte Elle est ainsi conduite redoubler d efforts pour prouver qu son niveau elle sait agir avec le discernement et la capacit de compr hension des usages ou des particularismes dont l insuffisance est reproch e certains gardes Les conditions n apparaissent pas non plus toujours facilitatrices s agissant des rapports avec les agents des corps de l environnement exer ant dans le parc du Mercantour Diff rents l ments peuvent tre mentionn s sans tre exhaustif e _ L loignement g ographique dans les vall es et les secteurs et peut tre aussi parfois dans les mentalit s Il en r sulte une certaine distanciation vis vis de la direction de l tablissement public
115. t des Pyr n es ces trois parcs tant les plus avanc s au niveau national Le parc du Mercantour a ainsi conclu de fa on positive la charte ayant fait l objet au printemps 2012 d une validation par les instances nationales comp tentes un long travail de concertation interne largement appr ci localement Le projet de charte avait t valid la quasi unanimit du conseil d administration du parc national Ce pouvait tre interpr t comme un signal fort sur l tat des relations entre les diff rents acteurs du parc Pourtant l ann e 2012 a vu se produire diff rents incidents mettant en cause des agents du parc des lus et des leveurs incidents largement m diatis s qui ont laiss penser que la situation serait plus pr caire et les perspectives d adh sion la charte des 28 communes du parc incertaines Ces incidents ont donn lieu de la part du pr sident du conseil d administration de l tablissement public du parc une saisine en ao t 2012 de la ministre Il soulignait les incidences du dossier du loup sur le projet de charte et les perturbations que l exercice des missions de police entraine sur un dialogue qui ne passe plus entre les agents du parc et le territoire C est dans ce contexte que la ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie a confi au conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable une mission d appui au directeur du parc national du Merc
116. t selon les avis exprim s de nature faire bien davantage accepter le parc en tant qu institution et les activit s des gardes en pratique Ceux qui conviennent qu une telle adaptation n est pas envisageable ou possible font valoir que tout au moins ce serait dans les modalit s d application de la r glementation par les agents du parc localement qu un assouplissement devrait tre trouv Cette question est trop pidermique pour tre appr hend e d une fa on uniquement rationnelle Le d calage entre les faits et les r actions est patent Objectivement le nombre de proc s verbaux dress s par les agents du parc l encontre des habitants pour non respect de la r glementation relative au c ur est faible En Haute Tin e Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 19 65 titre l exemple secteur o les insatisfactions ont t fortement expos es la mission ont t dress s ou effectu s en 2012 e 7 proc s verbaux dont un seul concernant un habitant affaire de la messe Sestri re en juillet e 17 timbres amende dont un seul concernant un habitant divagation de chien dans le c ur du parc e 19 rappels la r glementations formalis s prise d identit et remise d un papier dont aucun sur des habitants locaux e 43 rappels la r glementation verbaux dont moins de 5 pour des habitants locaux De m me la direction du parc rappelle qu elle n a refus d instruire aucun dossi
117. texte essentiel qui p se sur les d bats autour de la charte moins par ses effets directs sur la mise en uvre de celle ci que par l tat de tension qu il instaure au d triment de l tablissement public du parc national Outre l accusation rappel e plus haut d avoir r introduit le loup en 1992 l tablissement public du parc national cristallise tous les ressentiments qui peuvent s exprimer dans une partie de la population contre la politique de protection du loup pourtant celle ci rel ve d une convention internationale et d une directive europ enne mises en uvre sur l ensemble du territoire par divers services de l tat et non pas exclusivement par l tablissement public du parc national Le plan d action national sur le loup ne rel ve nullement de sa comp tence et le concours qu il apporte sa mise en uvre appara t coh rent avec son c ur de m tier Cette situation paradoxale agit d favorablement sur l opinion qu expriment les populations les plus exasp r es par les d g ts des loups propos d un processus qui vise associer encore plus troitement l avenir de leur commune aux objectifs de d veloppement durable de l tablissement public du parc national Pour autant cette tension ne r sume pas la r alit des relations entre l tablissement public du parc national et la profession agricole qui se sont construites en profondeur au fil du temps sans impasse sur le constat de divergences mais sur la base d ob
118. ttable qu est port son cr dit tout le travail Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 42 65 effectu au sein du parc du Mercantour pour la pr paration de la charte qualit de la concertation communication et d une fa on plus g n rale la posture ouverte d coute et de dialogue qui est la sienne Il importe par cons quent que la perception externe et la r alit interne de certains aspects du management de l tablissement public soient rectifi es Cela implique d abord de donner certains signes positifs ou simplement d emp cher des messages n gatifs dans les semaines et mois venir Tout doit tre fait pour que l ann e 2013 ne voit pas la reproduction d incidents tels que ceux de l t 2012 D o la n cessit pour la direction d orientations et d un suivi plus pr cis relativement aux actes de police de l environnement et de mani re plus g n rale aux attitudes professionnelles Des recommandations ont d j t faites ce sujet 5 3 Parall lement il serait opportun que la direction de l tablissement public du parc national du Mercantour proc de des modifications sur des points d organisation de fa on faciliter la mise en uvre de la charte et am liorer les relations de l tablissement public avec les autres acteurs Le suivi et la valorisation des actions inscrites dans la charte et surtout dans les conventions pass es avec les communes qui auront adh
119. u forestiers s inqui taient des restrictions de leurs droits b tir ou exploiter leurs for ts Les lus voyaient avec m fiance l irruption d un droit d rogatoire sur leur territoire l intervention de fonctionnaires de l tat et un pouvoir de d cision partag avec des administrations centrales et des experts scientifiques En outre l int gration des zones optionnelles en c ur de parc par le Conseil d tat avait renforc le ressentiment des communes concern es qui voyaient ainsi se fermer la possibilit d implanter des stations de sports d hiver Ce ressentiment est toujours pr sent et a t expos la mission Jausiers et Saint Dalmas le Selvage notamment Mais au fil du temps une coop ration entre l tablissement public du parc national et les repr sentants de la chasse et du monde agricole s est progressivement install e Elle s est ensuite largie l ensemble des partenaires du parc particuli rement les communes Cet apaisement des relations entre l tablissement public du parc national et ses partenaires a t le fruit d un engagement des personnels et de la direction des niveaux tr s vari s l tablissement a d velopp une politique partenariale avec les principaux acteurs des territoires notamment sur la base de conventions d objectifs et de moyens dans des domaines d activit aussi larges que le tourisme la restauration et l entretien du patrimoine le d veloppement rural la p dagogie e
120. ues une dichotomie pr judiciable entre le c ur et l aire d adh sion entre un p le v cu comme une contrainte le c ur avec son statut d exception ses restrictions et une finalit qui lui serait sp cifique de pr servation de la nature et de la biodiversit et des p les attractifs et seuls valoris s parce que terrains d actions dynamiques int grant seuls la composante humaine du parc l aire d adh sion Il conviendrait par cons quent de renforcer entre l tat et les collectivit s parties prenantes aux parcs e L appropriation globale de la loi de 2006 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 22 65 e L affichage conjoint de la compl mentarit long terme dans un int r t collectif qui reste d montrer localement des objectifs et des politiques men es dans l ensemble du parc Une telle action n aurait cependant de pleine efficacit qu apr s la p riode actuelle pr c dant l adh sion des communes la charte en tout cas dans le Mercantour La concertation est tr s avanc e et le rappel d objectifs autres que ceux vis s par la charte pour l aire d adh sion projets de d veloppement durable consid r s actuellement comme la principale plus value de la loi de 2006 perturberait sans doute inutilement le processus 4 Organiser en 2013 une concertation entre l tat les collectivit s locales agissant dans le Mercantour et les associations concern es pour re
121. ur 39 17 0rganiser d s 2013 au niveau de l tablissement public du parc du Mercantour des formations sur le sens les finalit s et la m thodologie de la police de l environnement dans le contexte de l application de la loi du 14 avril 2006 et de la charte du parc 40 18 Adapter au niveau national les modules de formation des agents des corps de l environnement aux probl matiques de mise en uvre de la police de l environnement dans le contexte de la loi du 14 avril 2006 formation initiale et formation continue 40 19 R tudier la question des profils de recrutement des agents des corps de l environnement Mieux distinguer les affectations selon les organisations ONCFS et parcs nationaux et selon les sp cificit s ou les Besoins des DArCS 5 smart einer ne aaa aaa a aaan aeiaai 40 Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 7 65 20 Conforter la place et le r le des chefs de secteur Accentuer la dimension manag riale dans la d finition de leur emploi et l avenir dans le choix des HU lAIres 525sn nn nenna 44 21 D finir de fa on pr cise articulation des attributions entre les charg s de d veloppement et les chefs de secteur pour le suivi des projets et des op rations engag s au titre de la charte du parc 45 22 Assouplir les r gles d affectation des chefs de secteur et des gardes de fa on ce qu ils puissent intervenir dans deux secteurs connexes 46 23 D
122. ur Page 18 65 une retomb e appr ciable en particulier dans les Alpes Maritimes avec la r serve que la question du loup ces derniers temps aurait impact la fr quentation des touristes Il est raisonnable de consid rer qu une large majorit des maires et des autres lus conseillers g n raux parlementaires estime nonobstant les v nements de l t et ceux survenus ant rieurement qu il y aura toujours l avenir plus d avantages que d inconv nients tre partie prenante du parc du Mercantour Ils ont pris d finitivement acte de l existence m me du c ur qu il ne leur appara t plus possible de contester seule subsiste une discussion marginale pour sa d limitation certains endroits dans la commune de Breil sur Roya 2 2 La r glementation relative au c ur de parc reste toutefois encore mal accept e d une partie de la population locale La question de l acceptation par les populations des obligations relatives au c ur doit tre diff renci e de celle de l acceptation du principe de cette zone par les lus La mission ne s est pas entretenue directement avec les habitants des communes dans lesquelles elle s est rendue Elle a sur ce point recueilli les avis des lus des agents du parc et des repr sentants d associations locales de chasseurs et de p cheurs dont l expression publique tr s affirm e semble peser sur l opinion dans certaines communes Les avis convergent pour indiquer que dans beaucoup
123. ussi de pouvoirs de police et par ailleurs agents de l tat qu il convient de transmettre ou de rappeler commentaires l appui les chiffres relatifs aux infractions constat es par les agents du parc dans chacun des secteurs et des sanctions effectu es 13 Intensifier l information sur les statistiques de la police de l environnement vis vis des lus dans le Mercantour Veiller les mettre en perspective par rapport l ensemble des missions des gardes moniteurs du parc dans un travail sp cifique de communication 4 2 L quilibre entre missions de police et missions de d veloppement doit tre mieux assimil par l ensemble des agents de l tablissement public Quelle que soit l exactitude des critiques adress es aux gardes en mati re de police certains d entre eux ont paru ne pas suffisamment mesurer les incidences d un comportement ou d une mesure sur la perception du reste de leurs activit s et surtout sur la perception de l ensemble de l tablissement public L impact des v nements de l t 2012 pourtant peu nombreux et localis s devrait amener r fl chir 1 d un type d activit s elles m mes inf rieures 20 de la totalit de celles des gardes moniteurs du parc est plus ou moins nettement imput en leur d faveur l ensemble des services et surtout la direction de l tablissement Il est donc indispensable que tous les agents aient une compr hension syst
124. ussi importants que ceux qui touchent la protection d une esp ce menac e mais qui l est pr sent selon eux bien moins qu en 1992 date de sa r apparition dans le parc La mission estime que si le minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie entend que soit confort e l image du parc du Mercantour et les relations entre sa direction et les autres acteurs pour optimiser la signature et l application de la charte et s il veut montrer que l impact des incidents de l t 2012 a t compris il est devenu urgent de donner un signal fort pour la gestion du loup Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 25 65 3 Malgr un travail approfondi men par l quipe dirigeante du parc dans l laboration de la charte celle ci reste diversement appr ci e parfois mal comprise ou mal per ue 3 1 La direction et le conseil d administration ont conduit un travail important de concertation sur le projet de charte qui appara t au final comme un document riche et de qualit Le conseil d administration s est engag d s la fin 2006 dans la traduction concr te des ambitions de la loi du 14 avril 2006 notamment pour faire merger les axes strat giques du projet de territoire couvert par la proc dure d adh sion Un an plus tard sur la base d une premi re concertation associant notamment les maires et les services de l tat il fixait les orientations de d veloppement local
125. utres contextes professionnels justifierait la mise en uvre de mesures de soutien personnalis es Les sous pr fets d arrondissement Nice comme Barcelonnette qui ont assist eux m mes des constats ont confirm le caract re r pugnant et choquant des effets de l attaque De nombreux agents effectuant les constats ont d clar comprendre la situation de d tresse des leveurs dans ces moments l et soulign le caract re p nible des sc nes de constats Les mesures d indemnisation comme l am lioration des mesures de protection pour indispensables qu elles soient ne peuvent constituer l unique r ponse cette d tresse e Cette situation ne peut l vidence pas tre assum e par le seul tablissement public du parc national et doit tre aussi prise en charge par l tat au titre de la politique national du loup La pr paration en cours du prochain plan d action national sur le loup pourrait utilement int grer le contexte particulier de l importante activit d levage dans cette partie du territoire A cet gard il est indispensable de s interroger sur les effets symboliques et pratiques que pourraient avoir des mesures adapt es permettant un desserrement de la pression que les loups font peser sur les troupeaux 8 Engager une concertation sp cifique avec les chambres d agriculture sur la situation conomique et sociale des leveurs d ovins Rapport n 008567 01 Mis
126. vec les conseils municipaux e Un rappel d taill des diff rences entre le c ur et l aire d adh sion e La diff rence de situation venir entre les communes ayant adh r la charte et les autres pour l aire d adh sion ceci sans donner l impression d une relation de tout ou rien entre ces derni res et le parc e Les modalit s de mise en uvre tape par tape des objectifs et des mesures de la charte en aire d adh sion ainsi que les conditions pratiques de leur valuation e Les avantages et les inconv nients financiers institutionnels pour les communes adh rer 3 4 La question r manente du loup perturbe fortement les d bats sur la charte Depuis 20 ans la question de la pr sence du loup dans le massif suscite des d bats passionn s o se confrontent des convictions tranch es Malgr cela les efforts Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 30 65 conjoints de partenaires responsables tels dans les Alpes Maritimes la f d ration d partementale des chasseurs ou la chambre d partementale de l agriculture engag s aux c t s des services de l tat et de ceux de l tablissement public du parc national ou de l ONCFS ont permis jusqu maintenant de concilier au mieux mais non sans vives tensions l objectif de protection du loup et celui de maintien des activit s agropastorales dans le territoire du parc La pr sence du loup constitue un l ment de con
127. vit d animation sans intervention dans des Rapport n 008567 01 Mission d appui au parc national du Mercantour Page 44 65 activit s de police facilite sans doute cette perception positive au del de leurs qualit s personnelles Le suivi des conventions pass es avec les communes au titre de la charte si toutes les communes adh rent ou la plupart d entre elles entra nera des besoins accrus ce titre dans la dur e Il n est pas certain que 3 ETP soient suffisants Les chefs de secteur pourraient ainsi partiellement contribuer ces missions en croissance Ceci suppose galement un ajustement dans le descriptif de leurs missions et dans les profils des agents affect s au parc du Mercantour de fa on tenir mieux compte des sp cificit s du parc Les am liorations sur ces questions rel vent principalement de la DRH du minist re A ce sujet se pose la question de savoir s il conviendra l avenir de maintenir la distinction entre les emplois de charg de d veloppement local et de chef de secteur La quantit de travail et les volutions probables dans la nature des relations entre les communes et les agents en charge des projets de d veloppement demandent certes tre valu es en pratique partir de 2013 Mais il est possible qu apparaisse pertinent le regroupement des deux fonctions au niveau du secteur Dans ce cas la charge de travail ayant augment en incluant par hypoth se ce qu impliquera une relation

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