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1. maitre associ e Je me donne le droit de changer d id e quand je r alise que je suis dans l erreur 5 LES RESSEMBLANCES LES DIFF RENCES ENTRE LA STAGIAIRE ET SA MA TRE ASSOCI E Pas du tout Tout fait 45 partage pas les valeurs de ma ma tre associ e 12345678910 6 46 J accepte cet tat de fait mais je ne remets pas mes valeurs en 123456789 10 question 47 J accepte cet tat de fait et je remets mes valeurs en question 123456789 10 J ai discut avec ma ma tre associ e des ressemblances et des 12345678910 diff rences dans nos personnalit s d enseienante Je tiens compte du type de personnalit d enseignante de ma 123456789 10 maitre associ e J accepte d avoir une personnalit d enseignante diff rente 12345678910 Je me valorise de cette diff rence 123456789 10 Je me d pr cie en constatant cette diff rence 12345678910 38 6 ANALYSE DU COMPORTEMENT DE LA STAGIAIRE EN RELATION AVEC SA MA TRE ASSOCI E Pas du tout Tout fait 53 Je suis consciente que ma fa on d tre peut influencer ma ma tre associ e 54 Je montre de l initiative pour entrer en communication avec ma ma tre associ e 55 mes sentiments en utilisant l expression je sens ou je ressens 56 Je vais directement au but quand j ai quelque chose dire 12345678910 57 tiens compte des responsabilit s que doit assumer ma ma tre 12345678910 associ e 58 Le fa
2. 71 accueillir les l ves dans le calme et la bonne humeur ramener l ordre dansla classe prendre le temps d couter un l ve etc Pour analyser les mini r ussites une seule d marche est propos e Analyse de mes r ussites professionnelles Section I Nous sugg rons l tudiante d analyser ses mini r ussites tr s fr quemment plus pr cis ment d y consacrer au moins la moiti de son temps de r flexion crite C est un moyen simple d accro tre la conscience de son potentiel d enseignante et partant sa confiance en elle m me Pour analyser les incidents critiques de diverses natures la stagiaire peut travailler partir de la D marche r flexive propos e la Section Elle ne r pond pas n cessairement toutes les questions mais choisit de s attarder celles qui lui semblent plus susceptibles d clairer sa connaissance des composantes et des solutions de son probl me Evidemment pour que l analyse soit efficace chacune des quatre tapes de la d marche doit tre franchie Pour analyser les incidents critiques li s la discipline et l organisation de 1 classe la stagiaire peut adopter la D marche r flexive portant sur les incidents critiques Section II ou choisir de s auto valuer l aide de la Grille d auto valuation Section III construite partir de ce th me Cet exercice d auto valuation caract rise les meilleurs ma tres selon Wideen Certains experts so
3. Pour le superviseur l outil clairerait et orienterait son style de supervision Comme nous l avons vu dans le cadre de la supervision d veloppementaliste le superviseur adapte son degr de directivit au niveau de d veloppement personnel et professionnel de l tudiante D s le d but du stage les choix de la stagiaire et la profondeur de ses analyses crites constitueraient des indices pr cieux pour valuer ce niveau de d veloppement personnel et professionnel dont d pend l attitude du superviseur constituerait la base des discussions lors des rencontres d encadrement et aiderait suivre le cheminement d apprentissage de l tudiante conomiserait du temps en vitant les r p titions fastidieuses et les oublis potentiels d une stagiaire l autre puisqu il renfermerait des r f rences et des pistes de travail crites pour chacune des dimensions retenues de l objet d apprentissage concourrait valuer l atteinte des objectifs de chaque stage et ce en tenant compte des efforts d auto valuation de la stagiaire Les limites de la recherche cause de l tendue et de la complexit de l objet d apprentissage facteurs identifi s comme premier point de rep re pour la construction de l outil nous devions faire des choix c est dire accorder une importance variable aux diverses dimensions et m me en n gliger quelques unes Pr cisons maintenant ces choix que nous avons faits et qui d
4. les dimensions de l encadrement d une stagiaire 2 1 Une d finition de stage en ducation au pr scolaire et en enseignement au primaire Le concept de stage s ins re dans celui plus large de formation pratique comme le pr cise Dupuis Les concepts de formation pratique et de stage ne sont as identiques La formation pratique embrasse toutes es activit s qui visent rendre l tudiant apte contr ler un mod le d intervention professionnelle et ayant pour objet d appliquer dans la pratique les th ories enseign es Le stage st une de ces activit s mais il y en a d autres internats cliniques simulations laboratoires tudes de cas s minaires d int gration etc Ces diverses activit s peuvent d ailleurs s aSsocier au stage pour le pr parer ou l accompagner Dupuis 1982 p 30 Rappelons que dans les universit s la d finition du cours stage et sa mise en forme rel vent de la responsabilit de chaque professeur charg de ces cours C est peut tre ce qui explique que nous n ayons retrouv dans les crits que trois d finitions propres au concept de stage en ducation 27 Nous les pr sentons Pour Brunelle et Turcotte du Service p dagogique universitaire de l Universit Laval le stage est Une p riode d exp rimentation de l tudiant en milieu r el o sous la direction d un superviseur il s entraine l exercice de l acte professionnel pour lequel il est pr par
5. 10 PAQUETTE C 1985 Les chemins de l autod veloppement Montr al Qu bec Am rique PAQUETTE C 1986 Vers une pratique de la supervision interactionnelle Chesterville Interaction PARE A 1987 Le journal instrument d int grit personnelle et professionnelle Qu bec Centre d int gration de la personne de Qu bec PARE A LAFERRIERE T 1985 Inventaire des habilet s n cessaires dans l enseignement au primaire Qu bec Centre d int gration de la personne du Qu bec Inc PARE A et al 1982 Projet d int gration de la formation Qu bec Facult des sciences de l Education universit Laval PFEIFFER I L 1982 Supervision of Teachers Guide to improving instruction Phoenix Oryx Press POIRIER THIBAULT L 1983 La r gle ou la raison guide pratique de discipline en milieu scolaire Moncton Editions d Acadie POSTIC M 1977 Observation et formation des enseignants Paris Presses universitaires de France 83 POSTIC M et De KETELE J M 1988 Observer les situations ducatives Paris Presses universitaires de France ROCHAIS A 1986 La dialectique authenticit adaptation Notes observations Poitiers Organisme PRH ROGERS C R 1967 Libert pour apprendre Columbus Ohio Charles E Merrill Publishing Co SAFTY A 1990 Pour un enseignement dynamique et efficace Qu bec Presses de l Universit du Qu bec SCHON D 1987 Educating th
6. En aucun cas elle ne peut s identifier un quelconque souci d encyclop disme p 144 36 d montrer une capacit de renouvellement dans un contexte de formation continue exp rimentation lecture de rapports d tudes et de recherche participation des recherches actions des s minaires et des activit s diverses de perfectionnement observer et s informer afin de conna tre soi m me en regard de la profession ses repr sentations de la r alit de l enseignement sa volont et sa capacit d oeuvrer en milieu scolaire sur une longue p riode ses espoirs et ses craintes par rapport ce travail les valeurs qu elle v hicule dans son enseignement ses convictions p dagogiques ses forces et ses limites comme enseignante les attitudes et les attentes des autres adultes du milieu de la ma tre associ e identifier les strat gies d apprentissage qu elle utilise son style de gestion du groupe ses qualit s de communication les valeurs qu elle v hicule etc identifier ses attentes particuli rement par rapport la participation de la stagiaire dans la classe du directeur de l cole des autres enseignants des parents des sp cialistes qui aident les enfants 2 2 3 2 Les savoir faire 2 2 3 2 1 Les savoir faire plus directement li s l acte d enseigner Les savoir faire interactifs La stagiaire doit Observer l acte d enseigner en particulier les v nements et les comportements
7. g rer le groupe classe en fonction de ses forces et de ses limites comme enseignante du contexte dans lequel s ins re la classe local de classe cole saison etc de la client le de l intervention didactique pr vue activit s pr vues mat riel pr vu temps pr vu des v nements impr vus contr ler le groupe classe assurer l ordre dans la classe discipline Nous nous r f rons la d finition de Charles c est dire veiller ce que l l ve 38 soit la t che agisse avec responsabilit entretienne de saines relations humaines avec les autres Charles 1981 p 13 prendre la classe en charge c est dire assumer l enti ret des fonctions de son ma tre associ ce dernier devenant personne ressource et conservant l ultime responsabilit de la classe assumer en outre les fonctions d enseignement c est dire favoriser le d veloppement personnel des l ves aux plans intellectuel physique social moral et spirituel et les fonctions d encadrement des l ves de la classe et de l cole participer aux projets de l cole aux sorties et aux visites ducatives etc d montrer tous les savoirs savoir tre et savoir faire expos s dans ce tableau Les savoir faire r flexifs La stagiaire doit d finir des objectifs personnels de formation professionnelle S auto valuer en fonction des objectifs pr alablement tablis en rapport avec le d veloppement de
8. les droits des 12345678910 56 Les cons quences n gatives ont d coul automatiquement des comportements ind sirables cons quences naturelles 57 Les cons quences n gatives appliqu es avaient un lien logique en terme de nature avec le comportement ind sir 58 Les cons quences n gatives appliqu es avaient une importance roportionnelle l ampleur de la faute 12345678910 12345678910 12345678910 48 J ai vari mes modes de renforcements sourires multiples facons de dire c est bien reconnaissance de la part du groupe r compenses pr vues 49 T ai renforc le plus t t possible apr s le comportement d sirable 50 Pai renforc en relevant le comportement d sirable d une description 59 J ai commis l erreur de donner des travaux scolaires suppl mentaires comme cons quence n gative 60 Les cons quences n gatives ont suivi de pr s les comportements ind sirables 61 Je suis tomb e dans le pi ge de ren gocier la punition apr s la faute 62 Je me suis r ajust e en constatant que l application du r glement entrainait une injustice 27 6 AVERTISSEMENTS 63 utilis le non verbal comme signe convenu d un rappel ou d un 12345678910 avertissement 64 J ai vari les avertissements non verbaux 12345678910 65 Quand j ai averti j tais pr te appliquer les cons quen
9. s ajoute quand on consulte les documents traitant de supervision le fait qu on y confond souvent la supervision par les directeurs d cole aupr s des enseignants d j en fonction et la supervision assur e par les enseignants de l universit et par les ma tres associ es aupr s des tudiantes en stage Le courant de supervision p dagogique le plus important est celui issu du mod le de supervision clinique Goldhammer 1969 1973 que nous avons pr sent plus haut Rappelons que la supervision clinique consid re l acte d enseigner comme une forme de comportement humain qui poss de ses structures et qu on peut superviser d une mani re analytique et syst matique Ce mod le a servi de base l laboration de plusieurs autres mod les supervision interactionnelle Paquette 1986 supervision synergique Bellon 1978 Morrissette 1990 supervision d veloppementaliste Glickman 1990 Une autre approche la supervision artistique Eisner 1979 d vie du courant de la supervision clinique du fait qu elle est moins syst matique Elle consid re l acte d enseigner comme un geste d art qui doit tre abord dans sa globalit et dans sa dimension intuitive 45 Comme nous l avons mentionn dans la section traitant de l encadrement par le superviseur charg de cours nous privil gions parmi ces diff rents mod les celui de la supervision d veloppementaliste pour son adaptabilit au niveau de conceptua
10. tre Ces sections sont elles m amp mes subdivis es en savoirs plus directement li s l acte d enseigner et en savoirs relevant de l thique professionnelle et du d veloppement personnel Pour identifier ces deux derni res cat gories nous nous sommes inspir e du communiqu de Robert Bisaillon o il rappelle Enfin la formation des ma tres doit cultiver au coeur de lacte d enseigner une thique professionnelle o s articulent l autonomie et la responsabilit le QE LC loppement personnel et le sens institutionnel l interaction de l usager et de l expert Bisaillon 1992 p 5 Nous sommes bien consciente de la perm abilit de ces cat gories De plus nous avons vit de regrouper les objectifs en objectifs de stage I objectifs de stage II objectifs de stage III parce qu on retrouve la plupart des objectjfs 33 tous les niveaux de stage Entre autres les activit s d observation de communication ou de r flexion constituent une part essentielle des trois stages seule l importance relative varie Dans les diff rents mod les de formation pratique des universit s francophones canadiennes pr sent s par Martin 1990 on remarque la m me progression dans l engagement de la stagiaire au fur et mesure que cette derni re avance dans les stages Au d but l observation est pr pond rante La stagiaire assume ensuite de plus en plus de responsabilit s dans la classe pour en arriver une prise en cha
11. 20e reto erra e eee saos hae tee ie Na rea des na beue 55 4 1 2 M thodologie utilis e en Section II D marche r flexive portant sur les incidents critiques cesses nemen enhn nnne 5 4 1 3 M thodologie utilis e en Section III Grille d auto valuation sur la discipline et l organisation de la classe 62 4 1 4 M thodologie utilis e en Section IV Grille d auto valuation sur la relation ma tre associ e stagiaire 9944 4 nn 63 4 2 Mode d emploi et pr sentation mat rielle du guide de r flexion 67 CHAPITRE V R SULTAT DE LA RECHERCHE ee E 69 5 1 Contenu et structure du guide de r flexion 1 10 69 5 2 Mode d utilisation du guide de r flexion eee 70 CONCLUSION rtt Qa rossano roor aod osd IPS ERR EMI 73 2039960000 51 0C 77 LISTE DES FIGURES FIGURE 1 PROCESSUS DE LA SUPERVISION CLINIQUE SELON MORISSETTE ET 1 1990 cease taa tna bini 15 FIGURE 2 MOD LE SIMPLIFI DU PROCESSUS DE LA D MARCHE R FLEXIVE SELON HOLBORN 1992 87 nues 61 TABLEAU I LISTE DES TABLEAUX VUE SYNOPTIQUE DE L OBJET D APPRENTISSAGE DANS LES STAGES INTRODUCTION Depuis septembre 19
12. Brunelle et Turcotte 1977 p 18 Quant Nault 1992 les stages sont une immersion situationnelle dans le milieu scolaire p 5 Enfin la Direction de la formation du personnel scolaire et la Direction g n rale de la formation et des qualifications du MEQ novembre 1992 p 7 pr sentent ainsi le concept de stage Le stage est constitu d un ensemble d activit s d enseignement supervis es par les universit s en collaboration avec le mili u scolaire un entrainement syst matique et r fl chi il permet aux futurs enseign nts et cos ns de d velopper la capacit d int grer et de mettre en application dans un milieu r el 1 5 principes qui fonderont leur pratique quotidienne Ce temps de la formation favorise l int gration de la culture de la connaissance des disciplines et de la psychop dagogie en pus de permettre l tudiant ou tudiante de vivre la complexit de l acte d enseigner et dans un sens plu large de l acte ducatif MEQ novembre 1992 p 7 Cette derni re d finition nous appara t la plus pr cise et la plus compl te Voyons maintenant quels apprentissages est appel e l tudiante en milieu r el de pratique de l enseignement 28 2 2 La nature de l apprentissage de la profession dans les stages Minder 1991 r sume ainsi les conclusions des recherches sur l apprentissage fait de vivre une exp rience laisse dans l organisme psychique une trace un r sidu qui
13. J ai pens utiliser des codes non verbaux mimiques affiches J ai averti les l ves de la fin d une activit quelques minutes avant que celle ci se termine Il m est arriv de d ranger les l ves sans que ce soit vraiment n cessaire alors qu ils taient bien engag s dans une activit 24 3 26 27 28 29 30 31 32 33 34 LES CONSIGNES Les consignes taient claires J value d apr s les comportements observables des l ves Les consignes taient formul es en termes de comportements positifs qu ils doivent faire Les consignes taient formul es en termes de comportements observables Les consignes taient courtes Les consignes taient pr cises et compl tes c est dire qu elles couvraient tous les aspects de l action le quoi le comment le trajet le combien de fois le avec qui J ai restreint les consignes un petit nombre J ai t constante dans les consignes J ai attendu que tous les membres du groupe soient attentifs avant de donner les consignes J ai su ne pas me laisser interrompre lorsque j ai donn les consignes 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 25 4 REGLEMENTS DE LA CLASSE 35 Mes r glements sont pr sent s comme un moyen d assurer le respect 12345678910 des droit
14. Par la suite bien qu elle d borde du cadre de cette recherche l utilisation de cet instrument d encadrement devrait g n rer des retomb es profitables la stagiaire et au superviseur Pour la stagiaire cet outil permettrait un accompagnement individualis dans lequel la stagiaire se sentirait engag e du fait qu elle aurait le dernier mot sur le choix des th mes sur lesquels porterait son travail de r flexivit Ce choix serait orient par son int r t personnel l arrimage aux situations concr tes apport es par l immersion en milieu scolaire et les recommandations de sa ma tre associ e et du superviseur guiderait sa r flexion sur la pratique en l amenant d velopper ses capacit s d observation d analyse d int gration des acquis et d auto valuation participerait l mergence de son image professionnelle lui fournirait une source de documentation selectionn e relativement aux th mes trait s Cet apport th orique au moment o l tudiante est particuli rement chercheuse de solution devrait favoriser la difficile int gration de la th orie la pratique d velopperait la responsabilisation et l autonomie n cessaires pour prendre en charge sa formation initiale et continue 50 Malgr toutes ces retomb es escompt es nous sommes consciente un outil m me bien congu ne peut offrir la qualit d accompagnement offerte par une personne bien pr par e int ress e et disponible
15. en d tails cette d finition dans notre cadre de r f rence Comme nous le disions pr c demment nous constatons avec admiration que m me sans formation plusieurs ma tres associ es pratiquent une partie des crit res d une supervision id ale tels que mentionn s ci dessus D autres cependant n gligent de communiquer avec leurs stagiaires et ne leur fournissent pas de r troaction sur leurs interventions en classe Il arrive que d s les premi res heures elles les jugent inaptes l enseignement ou encore qu elles profitent de leur pr sence pour se d charger du poids de la classe 12 Par ailleurs il arrive que des ma tres associ es s attendent ce que les stagiaires reproduisent int gralement leur approche p dagogique Souvent les stagiaires c dent ces pressions pour selon Tardif 1992 p 89 suivre le chemin qui offre le moins de r sistance Ce ph nom ne d nomm mim tisme a t identifi par plusieurs auteurs Tardif 1992 Calderhead 1989 Leselbaum 1989 Frydman amp Allegaert 1986 Par et 1 1982 Nous retenons donc que l encadrement par les ma tres associ es est pr pond rant au cours du stage et que sa qualit varie Les principales lacunes sont li es aux faits que 1 cette t che n est pas encore reconnue 2 aucune s lection ne pr side cette fonction 3 surtout que ces b n voles manquent de formation la supervision et l encadrement Comme on a pu le co
16. s et 2 les relations inter personnelles 26 9 De plus nous proposons deux autres volets la r flexion de la stagiaire soit une section l invitant analyser ses r ussites afin de favoriser l mergence de son image professionnelle et une section proposant une d marche r flexive pour analyser tout incident critique notion d finie par upuy Walker 1990 survenant lors d un stage Dans notre volont de tenir compte de la deuxi me indication clairante la vari t du degr de d veloppement de la stagiaire nous avons adopt la d finition de l accompagnement de Nault 1992 qui int gre 1 les r sultats de Fuller 1969 sur les stades de d veloppement professionnel de l enseignant et 2 le mode de supervision qui en d coule la supervision d veloppementaliste de Glickman 1990 Nous avons b ti chacune des sections en associant le point de l objet d apprentissage retenu aux fonctions d accompagnement appropri es d apr s la d finition de Nault 1992 d une part et en nous r f rant des crits qui traitent plus sp cifiquement de r flexivit en ducation d auto d veloppement de gestion de discipline de la classe et de relations interpersonnelles particuli rement dans le contexte des stages en milieu scolaire d autre part Nous esp rons que l utilisation de ce guide de r flexion rejoindra notre pr occupation initiale d apporter une certaine am lioration l encadrement de la stagiaire Pl
17. 17 moins trois ou quatre rencontres avant que l on puisse faire sauter certaines barri res de communication et commencer vraiment une supervision ouverte Le coeur de notre probl me d encadrement vient du fait que nous ne pouvons pratiquer qu un cycle de supervision car nous ne pouvons offrir au total que deux heures de supervision chacune des stagiaires l int rieur d une session En effet trois l ments viennent r duire consid rablement le temps consacr la supervision les distances les al as de la temp rature et le ratio superviseur tudiantes conjugu la p riode limit e consacr e aux stages 1 2 2 1 Facteur distance La population de l Abitibi T miscamingue est diss min e sur un territoire immense sillonn de routes parfois impraticables durant l hiver Les stagiaires venant de tous les coins de cette vaste r gion aiment bien faire leurs stages dans leur localit Nous les y encourageons d ailleurs les milieux de stage Rouyn Noranda tant vite satur s Tout au long de la session une journ e de la semaine souvent le vendredi est r serv e la pr sence dans le milieu scolaire et les tudiantes se rendent dans leur cole d accueil Au cours de ces vendredis nous pouvons effectuer une premi re tourn e de rencontres des intervenants du milieu stagiaires ma tres associ es directeurs d cole mais nous n avons gu re le temps de faire davantage A la session pass e hiver 1992 n
18. DELA STAGIAIREE PENDANT LLACTIVEDE on E ides oua bun Di qu Ru LEER EE PUE qM C a 24 3 26 TR LM S IA 25 4 REGLEMENTS DE LA CLASSE ect 26 5 CONS QUENCES POSITIVES ET N GATIVES e 27 amp AVERTISSEMENTS odia ud 28 7 LES SENTIMENTS D INSECURITE DE LA STAGIAIRE 8 LES JUGEMENTS DE LA STAGIAIRE SUR LES ELEVES mr 29 9 LES SENTIMENTS DE LA STAGIAIRE ENVERS SON MA TRE ASSOCIE DANS LE DOMAINE DE LA DISCIPLINE 1111111110101101 a 29 QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES nn 30 BIBLIOGRAPHIE DISCIPLINE ET ORGANISATION DE LA CLASSE 31 Num ro d enregistrement de droit d auteur 437099 SECTION IV orenian TE E GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA RELATION MA TRE ASSOCIEB STAGIAIRE ne Rhin 38 1 PERCEPTIONS DE LA STAGIAIRE L INT RIEUR DE SA RELATION AVEC SA 8 5 22 22 0 eet save veste cd eb pa een ao cus ea n aeuo eeu 34 2 ANALYSE DES CHANGES DE LA STAGIAIRE AVEC SA MA TRE ASSOCI E 35 ADAPTATION DE LA GRILLE D VALUATION DE LA COMMUNICATION VERBALBA 36 4 LE DROIT D APPRENDRE DE SE D VELOPPER D VOLUER DE LA STAGIAIRE adde nom 37 5 LES RESSEMBLANCES ET LES DIFF RENCES ENTRE LA STAGIAIRE SA
19. MALTRE ASSOCIBE un a nn divine dts dett dates ba 38 amp ANALYSE DU COMPORTEMENT DE LA STAGIAIRE EN RELATION AVEC SA MAITRE ASSOCIEB 2222526 nue unquam adi te 39 7 ANALYSE DE LA COMMUNICATION NON VERBALE DE LA STAGIAIRE 40 EN REGARD D UN DE SES COMPORTEMENTS EN RELATION AVEC SA MA TRE Ue E DEE dt m 41 9 LES R PONSES DE LA STAGIAIRES AUX COMPLIMENTS OU AUX CRITIQUES POSITIVES DE SA MA TRE ASSOCI E nine 42 10 LES R PONSES DE LA STAGIAIRE AUX CRITIQUES N GATIVES DE SA MA TRE ASSOCGIBB en dac aS 43 11 LES CRITIQUES DE LA STAGIAIRE ENVERS SA MATTRE ASSOCIE E 1 44 QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES 2 1 2 22 0 4 220000 44 BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES CONSULTES POUR LA REDACTION DE LA GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA RELATION MATTRE ASSOCI E STAGIAIRE 45 Num ro d enregistrement de droit d auteur 437099 II INTRODUCTION La r cente restructuration des programmes de formation des ma tres entra ne une augmentation significative de la proportion des activit s de stages Cons quemment les formateurs doivent d velopper des outils qui les aideront encadrer les stagiaires et fourniront ces derniers des moyens de bien profiter de leur insertion dans le milieu scolaire La r daction d un guide de r flexion sur leur pratique en milieu de stage constitue une r ponse ce besoi
20. approche d veloppementaliste puisqu elle s arrime au degr de d veloppement personnel et professionnel de la stagiaire Cette derni re effectue ses choix priment ses int r ts personnels et ses constatations issues du contact avec le milieu scolaire et o elle peut consid rer les recommandations de sa ma tre associ et de son 68 superviseur Elle peut choisir de n approfondir qu une section ou m me qu une sous section L important c est qu elle progresse dans la connaissance et la compr hension de ses centres d int r t Cela implique qu une rencontre stagiaire superviseur ait lieu quelques semaines apr s l immersion de la stagiaire en milieu scolaire chacun des stages afin d identifier les besoins individuels de formation et les moyens concrets pour tenter d y r pondre En d coulent des consid rations de pr sentation mat riell le guide se pr senterait sous la forme d un cartable anneaux o chaque section peut tre enrichie du nombre de feuilles de travail souhait es d articles de notes de r f rences dans la mesure ces derniers se rapportent l objet de r flexion choisi D autres l ments de pr sentation plus secondaires mais pouvant contribuer favoriser le travail se dessinent des s parateurs des sections de couleurs vari es etc 69 CHAPITRE V R SULTAT DE LA RECHERCHE Etant donn le type de m thodologie retenue c est dire une analyse de donn es drites en
21. auto valuation est d laborer des fa ons d agir qui sont compatibles avec mes croyances et mes valeurs 4 Quelles modalit s pourraient tre envisag es si un tel v nement pouvait se reproduire 4 2 Quelles th orie ou r gle personnelles pourrais je retenir en vue d une exp rimentation dans une nouvelle situation QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES la suite de ce travail de r flexion qu est ce que j ai appris de neuf sur moi comme future enseignante A la suite de cette d couverte je me sens invit e quelle attitude ou quel comportement pour aller plus loin 21 SECTION III GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA DISCIPLINE ET L ORGANISATION DE LA CLASSE GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA DISCIPLINE L ORGANISATION DE LA CLASSE 1 PREPARATION DE L ACTIVITE Re i 1 J ai pr par et v rifi l avance tout le mat riel pr vu 12345678910 2 Les d placements taient con us de fa on conserver l ordre de la 12345678910 classe 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 J ai pr par l activit avec le plus de soin r 4 J tais enthousiaste la mati re enseign e avait beaucoup d int r t pour moi 5 L activit pr vue sollicitait suffisamment la participation des l ves 6 Avant d entrer en classe les comportements que je voulais que les l ves adoptent taient clairement tablis dan
22. d finir des comportements correspondant l ensemble des objectifs des trois stages nous avons regroup tous les objectifs particuliers id alement acquis par la stagiaire la fin du troisi me stage en un tableau qui sans tre 32 exhaustif se veut complet Pour ce faire nous nous sommes abondamment inspir e des orientations et comp tences attendues la formation l Education pr scolaire et Enseignement au primaire orientations et comp tences d finies par le Minist re de l Education 1992 des objectifs de la formation pratique d finis par la Direction g n rale de l Enseignement sup rieur Minist re de l ducation 1980 des objectifs de stages qu on retrouve dans les plans de cours des cours stages l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue des objectifs de stages mentionn s dans les Mod les de formation pratique des ma tres francophones dans des universit s canadiennes Martin 1990 de propositions th oriques venant d auteurs g n ralement reconnus en ducation du courant humaniste issu des travaux de Rogers 1967 de la r flexion dans et sur l action de Schon 1987 de l coute active de Gordon 1981 ainsi que d un trait p dagogique r cent de Michel Minder 1991 Finalement nous avons tenu compte du r cent point de vue du Conseil sup rieur de l ducation sur ce sujet Bisaillon 1992 Le tableau est divis en trois sections les savoirs les savoir faire et les savoir
23. d montrer de l initiative d montrer de la cr ativit tre ponctuelle d montrer de l esprit de recherche d montrer de la confiance en soi et accepter de s engager dans de nouvelles exp riences tre d brouillarde et savoir traiter des situations difficiles tre fiable responsable et faire preuve de maturit dans son comportement en g n ral tre ouverte aux recommandations et aux critiques constructives d montrer de l int r t s am liorer d montrer de la vitalit et de l enthousiasme d montrer un grand int r t pour tout ce qui touche la profession d montrer une conscience de la port e de ses intervention sur l volution des personnes et de la soci t pr senter en classe dans une tenue vestimentaire conforme aux normes de l cole Le tableau suivant TABLEAU I pr sente une vue synoptique des diff rents objectifs constituant l objet d apprentissage dans les cours stages 42 TABLEAU I VUE DE L OBJET D APPRENTISSAGE DANS LES STAGES Connaissance des programmes maitrise des contenus disciplinaires relatifs ces programmes familiarisation avec le mat riel didactique connaissance des l ves connaissance de l cole connaissance du syst me scolaire familiarisation avec diff rents contextes d enseignement familiarisation avec diff rents milieux socio conomiques ma trise de la langue crite et orale maitrise fonctionnelle
24. d partement d ducation pour son respect envers nos int r ts de recherche et sa d licatesse nous guider vers plus de coh rence et de rigueur Nos remerciements les plus sinc res s adressent galement notre directeur de recherche Monsieur R al Boucher professeur au d partement d ducation pour son ouverture d esprit pour la justesse de ses interventions et pour sa disponibilit Enfin nous d sirons souligner l encouragement et le support constants de notre conjoint Nos deux adolescentes ont aussi bien accept l impact d un pareil investissement intellectuel sur la vie familiale Ces tres chers ont grandement contribu la fiert prouv e au terme de cette aventure ii R SUM Nous avons initi cette recherche avec la pr occupation d apporter une certaine am lioration l encadrement de la stagiaire inscrite au Baccalaur at d ducation au pr scolaire et d enseignement au primaire l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Les crits r v lent que cette pr occupation est partag e Nous avons examin l encadrement fourni par les deux principaux mandataires de cette t che l encadrement des ma tres associ s et notre propre encadrement en tant que charg e de cours superviseure cette analyse ont t d gag es les constatations suivantes en ce qui concerne l encadrement des ma tres associ s 1 non reconnaissance de la t che 2 aucun crit re de s lection des ma
25. d en relever certains aspects en choisissant de les analyser comme des r ussites p dagogiques ou des incidents critiques Ces r ussites p dagogiques et ces incidents critiques constituent respectivement les deux autres sections de l outil et compl tent ce sur quoi portera notre guide convient d expliquer pourquoi nous avons retenu ces deux nouveaux l ments dans le contenu du guide Il importe d abord que la d butante analyse ses r ussites parce qu elle construit son image d enseignante le soi professionnel Elle y gagne au niveau de la connaissance de soi et de la confiance en soi Morrisson et McIntyre 1975 citant une tude de Cope 1971 rapportent que ce qui compte le plus pour les tudiants est de se mieux conna tre et d acqu rir plus de confiance en soi Dans une soci t o il est souvent mal vu de partager ses r ussites l intimit d un instrument crit favorise davantage cette d marche Un processus d analyse en trois tapes est propos le comment 53 Finalement nous sugg rons la stagiaire une d marche r flexive le comment partir des nombreux incidents critiques survenant lors des stages Dupuy Walker 1990 d finit ainsi la notion d incident critique le quoi tout v nement qui suscite une angoisse ou une d cision imm diate difficile prendre Cause des dimensions conflictuelles de ce dernier La sc ne peut ne durer que quelques secondes mais elle doit faire p
26. de B langer et al 1987 Ces responsables du support p dagogique aupr s des enseignantes de l Abitibi T miscamingue taient aux prises avec le m me probl me des distances A notre connaissance un outil d auto supervision mais cette fois ci adapt aux besoins de formation des stagiaires n existe pas et nous avons pens que l objet de cette recherche pourrait consister en jeter les bases en laborer le squelette Nous pourrions lors d une autre recherche ventuelle le valider et l enrichir avec la participation de stagiaires et d autres superviseurs int ress s l exp rimenter 1 4 Question de recherche Au sortir de cette analyse qui d gage la pertinence de b tir un instrument aidant l encadrement de la stagiaire se pose la question suivante Quelles seraient les composantes d un outil qui concourt l accompagnement de l tudiante dans son apprentissage de la profession l int rieur des stages en ducation au pr scolaire et en enseignement au primaire 25 Par composantes nous entendons des indications sur l objet de cet outil d encadrement le quoi et sur la mani re le comment dont il doit tre concu pour concourir l encadrement de l tudiante 26 CHAPITRE II CADRE DE R F RENCE Afin de bien d limiter les r alit s en jeu nous tenterons de d finir au cours de l tape suivante a nature d un stage la nature de l apprentissage dans les stages
27. de d veloppement professionnel Chacune des sections a t b ties en associant le point de l objet d apprentissage retenu aux fonctions d accompagnement appropri es d apr s la d finition de Nault 1992 d une part et en nous r f rant des crits qui traitent plus sp cifiquement de r flexivit en ducation d auto d veloppement de gestion de discipline de la classe et de relations interpersonnelles particuli rement dans le contexte des stages en milieu scolaire d autre part Comme il s agit d une premiere version nullement exp riment e ni valid e peut s attendre ce que le contenu du guide volue au cours des prochaines ann es la suite des r troactions des stagiaires et des formateurs utilisateurs iii TABLE DES MATI RES e pr nre v aad II R SUM aiment EAEAN U e tts PABLE DES MATIBBES LISTE DES FIGURES etch ee Re VII LISTE DES TABLEAUX 45 VIII INTRODUETION 5524208 5 6 NS 1 CHAPITRE eer EA 5 PROBL MATIQUE DE L ENCADREMENT DE LA STAGIAIRE see 5 1 1 L encadrement fourni par la maitre associ e semences 6 1 2 L encadrement que nous fournissons en tant que superviseure de uiid Je Mn 13 1 2 1 Le mod le de la supervision d veloppementaliste 14 1
28. deuxi mement dans son r le d valuateur une pr occupation d valuation 2 3 1 Les raisons de notre choix Diff rentes raisons nous ont amen e opter pour cette d finition Nous les mentionnons ci apr s la d finition de Nault 1992 est clairement situ e dans le cadre de la formation initiale des enseignants Son adoption nous permet d viter toute confusion avec la situation de supervision des enseignants en fonction par les directeurs d cole elle s inscrit dans le courant important de la supervision clinique par un de ses d riv s la supervision d veloppementaliste Glickman 1990 Comme nous l avons mentionn plus haut nous optons pour cette approche dans la pratique de notre supervision pour sa souplesse d adaptation aux divers niveaux de d veloppement personnel et professionnel de nos stagiaires par son approche en deux temps lors d une premi re et lors d une deuxi me insertion dans le milieu scolaire cette d finition tient compte des tapes habituelles de transformation du statut d tudiant celui d enseignant tapes d finies par Fuller 1969 de la facon suivante Stade 1 gocentrisme survie dans le milieu pr occupation de son image Stade 2 sensibilisation aux conditions mat rielles et humaines qui entourent l acte p dagogique t che gestion du temps ratio l ve ressources mat rielles et humaines etc 47 Stade 3 altruisme interrogation sur l impact de son ense
29. erreurs 12345678910 sensible la beaut 12345678910 ordonn e 123456789 10 d brouillarde 12345678910 1 g n reuse affectueuse avec les enfants respectueuse des droits des enfants respectueuse du rythme d apprentissage de chaque enfant curieuse de tout ce qui touche l enseignement dou e pour la musique dou e pour les arts plastiques dou e pour l art dramatique bonne communicatrice d licate discr te imaginative originale agile diplomate ouverte dou e d une bonne m moire douce Je suis invit e compl ter cette liste pour bien nommer les caract ristiques positives de ma personnalit professionnelle d enseignante Si je manque d inspiration je peux consulter l nventaire des habilet s n cessaires dans l enseignement au primaire de Par et Laferri re 1985 11 12 QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES 1 A la suite de ce travail de r flexion qu est ce que j ai appris de neuf sur moi comme future enseignante 2 A la suite de cette d couverte je me sens invit e quelle attitude ou quel comportement pour aller plus loin SECTION II DEMARCHE REFLEXIVE PORTANT SUR LES INCIDENTS CRITIQUES DEMARCHE REFLEXIVE PORTANT SUR LES INCIDENTS CRITIQUES Plusieurs v nements qui concernent la gestion et le contr le de la classe apparaissent comme des situations probl matiques ou des incidents critiques Selon Dupuy Walker peut consti
30. flexives des tudiants maitres C est aussi l avis d Oberg 1992 p 76 qui propose la question fondamentale suivante Les buts que je vise en valent ils la peine A cette tape de la critique Holborn sugg re l laboration de g n ralisations fond es sur l analyse pr c dente habituellement sous forme de principes ou d hypoth ses qui font comprendre qui se passe de fa on plus abstraite 60 Quatri me tape l invention Comme le souligne Dupuy Walker l analyse des difficult s n induit pas n cessairement une vision pessimiste de l enseignement mais contribue les d mystifier et les surmonter C est aussi l avis d Oberg 1992 s agit d envisager diff rentes solutions des changements dans les techniques les habilet s les objectifs les attentes l environnement A ce stade ci il y a laboration d une th orie personnelle qu il faut mettre l preuve dans des situations venir Holborn 1992 explique le caract re cyclique de la d marche et l illustre ainsi Le processus de la d marche r flexive est cyclique en ce sens que la compr hension de nos exp riences se transforme en principes et th ories qui guident nos actions au cours des situations futures et son tour l interaction de nos comportements avec une nouvelle situation m ne un autre cycle de d marche r flexive et de compr hension p 87 Holborn repr sente ainsi ce processus cyclique 61 1 Attention a
31. fonction d tudiants stagiaires Communication pr sent e lors du Vi me colloque de l Association internationale de recherche sur la personne de l enseignant qui portait sur La prise de fonction des personnels de l education S vres Centre national d tudes p dagogiques du 3 au 6 juillet 143 168 FORTIN N et LECLERC J M 1988 Les mots Le feedback comme moyen de formation dans les stages Montr al Universit de Montr al FRIEBUS R 1977 Agents of socialization involved in student teaching Journal of Educational Research 7 263 268 GABOR D 1985 L art d engager la conversation et de se faire des amis Montr al Le Jour LACASSE M 1992 De ma t te mon coeur Montr al Les Editions de l homme 45 LECLERC M 1973 Etude de changements du comportement verbal des stagiaires en fonction des caract ristiques de la relation ma tre de stage stagiaire Th se de doctorat Qu bec Universit Laval MAMCHUR 1992 J ai agi ma fa on faites de m me Comprendre des diff rences individuelles pour renforcer la relation stagiaire ma tre h te in Holborn P Wideen M et Andrews I dir Devenir enseignant tome 1 A la conqu te de l identit professionnelle p 95 114 Montr al Les Editions Logiques NORMAND GUERETTE D 1990 La relation enseignant enseign au sein de la formation des ma tres Psychologie pr ventive 17 38 43 PARE LAFERRIERE T 1985 Inventaire des habilet s
32. formation lieu l cole pendant quatre demi journ es au cours desquelles les maitres asSoci s sont lib r s mis De plus ils r coivent la formation dont ils ont besoin qu ils d terminent eux m mes Brossard 1991 Par ailleurs Laferri re et al 1991 nous apprennent que les ma tres associ es ont recu une quinzaine d heures de formation sur la supervision p dagogique le mod le de la supervision clinique a t retenu dans le cadre d un projet pilote men entre 1988 et 1991 en partenariat entre la Facult des sciences de l ducation de l Universit Laval la Commission des coles catholiques de Qu bec et l cole Jean de Br boeuf Malgr que les maitres associ es de notre r gion ne re oivent pas de formation la supervision p dagogique nous constatons lors de nos visites que certaines d entre elles d couvrent d elles m mes des caract ristiques d une supervision efficiente et les appliquent spontan ment Pour tenter de d finir ce que nous entendons par supervision efficiente nous nous r f rons Nault 1992 qui a d fini avec pr cision le r le et les fonctions d encadrement du ma tre associ On retrouve dans cette d finition la description des attitudes que le ma tre associ devrait adopter lors d une premi re insertion dans le milieu scolaire puis lors d un deuxi me s jour Nous pr sentons ici un r sum de cette d finition lors d une premi re insertion
33. limitent le quoi de notre outil Comme objet de deux sections nous privil gions les deux dimensions que les recherches pr cit es de Dupuy Walker 1990 Housego amp Boldt 1986 ont identifi es comme occasionnant le plus de difficult s aux stagiaires soit l organisation et la discipline dans la classe 53 8 et les 51 relations interpersonnelles 26 9 Chacune de ces deux dimensions sera 0 trait e par l laboration d une grille d auto valuation le comment Les autres dimensions de l objet d apprentissage dans les stages ne sont pas directement abord es Approfondir chacune d elles ne manquerait pas d int r t mais ce travail d borderait du cadre de cette recherche Nous passons en revue les dimensions d laiss es en justifiant notre position La connaissance des programmes mis par le Minist re de l Education et la ma trise des contenus disciplinaires relatifs ces programmes ne seront pas abord es Le programme de baccalaur at d ducation au pr scolaire et d enseignement au primaire comprend des cours obligatoires et optionnels qui traitent des didactiques des diverses disciplines l int rieur de ces cours les tudiantes ont l occasion de se familiariser avec les programmes le mat riel didactique et les approches p dagogiques respectifs chaque discipline On y revoit souvent certaines notions de base Les points Pratiquer diff rentes habilet s de l acte d enseigner et labo
34. n cessaires dans l enseignement au primaire Qu bec Centre d int gration de la personne du Qu bec Inc PARE A 1987 Le journal instrument d int grit personnelle et professionnelle Qu bec Centre d int gration de la personne de Qu bec ROCHAIS A 1986 La dialectique authenticit adaptation Notes d observations Poitiers Organisme PRH YEE H 1969 Do cooperating teachers influence the attitudes of student teachers Journal of Educational Psychology 60 4 327 332 46
35. p 51 64 J identifie le plus franchement possible 2 1 mes intentions mes objectifs en termes d effets visibles observables chez l l ve Comme le mentionne St Arnaud 1992 il faut viter les pi ges suivants d crire la strat gie propos e moyen d crire l effet idi soi ou le besoin personnel auquel on cherche r pondre d crire l effet psychologique chez l l ve ce qui est difficilement mesurable d crire un effet venir ce qui entra ne aussi des probl mes de mesure 2 2 mes croyances concernant les l ves l apprentissage mon propre r le le programme la situation 2 3 de regarder l pisode du point de vue des l ves Je me demande quels messages ont pu passer travers cette le on 2 4 J examine les messages cach s dans ma fa on d intervenir mes r glements et mes attentes l arrangement de la classe les r les que je me suis donn s J essaie d tablir des relations entre les v nements 2 5 Comment cette situation a t elle affect mon comportement mes sentiments mes attitudes 17 2 6 2 7 2 8 2 9 Qu est ce qui a t touch en moi Comment mon comportement a t il affect la situation Est ce que je sais mettre profit mes techniques et mes habilet s d enseignante voir le questionnaire ferm sur l organisation et la discipline de la classe En quoi les techniques que j ai retenues et mes habilet s conviennent elles aux ob
36. rigoureusement les faits Dupuy Walker et al 1990 proposent une grille o la stagiaire peut consigner en quelques minutes plusieurs variables entourant l v nement probl matique incident critique Nous adopterons cette mani re efficace d enregistrer l information Il s agit galement de d crire avec le plus de 59 pr cision possible ses pens es et son v cu subjectif c est dire son niveau d engagement son int r t ses sentiments ses sensations en essayant d en cerner l intensit Deuxi me tape l analyse L analyse consiste en une identification des intentions objectifs valeurs et croyances qui sous tendent ses actions Holborn 1992 propose de chercher des mod les qui se reproduisent et des relations entre les v nements Troisi me tape la critique St Arnaud 1992 p 61 propose deux questions cl s pour valuer l efficacit de ses intentions ses objectifs Ai je pris les bons moyens pour obtenir ce que je voulais Etait il possible d obtenir ce que je voulais mon attente tait elle r aliste Ce questionnement sur les valeurs objectifs intentions et croyances des stagiaires ne doit pas se limiter l valuation des moyens utilis s pour les atteindre mais doit tre pouss jusqu au crit re de validit Holborn 1992 p 94 affirme que les questions relatives aux valeurs en ducation la morale et la culture devraient occuper une place importante dans les d marches r
37. se manifeste par un changement de comportement ult rieur Minder 1991 p 11 a sch matis ce processus de la facon suivante Ind A Exp V Ind A k Un individu A Ind A pr sente un comportement a Comp a apr s avoir v cu une exp rience Exp V laissant une trace dans l organisme psychique de l individu devient l individu A Ind A qui a v cu un apprentissage manifest par un comportement ult rieur modifi Comp a Dans le cas qui nous int resse une stagiaire apr s avoir v cu l exp rience des trois stages devrait avoir acquis un apprentissage qui lui permette de manifester les comportements correspondants l ensemble des objectifs des trois stages c est dire des comportements qui d montrent qu elle est apte la pratique de l enseignement dans un tablissement scolaire Appliqu la situation d apprentissage de la stagiaire le sch ma se pr sente ainsi 29 Stagiaire au d but _ Stagiaire la fin des 3 stages des 3 stages 1 comportements Comp a Trace correspondant l atteinte de l ensemble des objectifs des 3 stages Nous avons d j privil gi une d finition des stages Maintenant pour clairer notre connaissance des autres l ments du sch ma nous pr senterons d abord le portrait de la stagiaire en nous limitant la dimension de son exp rience ant rieure en termes d interaction avec les enfants l ment qui nous semble le plus signif
38. ses attentes mon sujet 7 sens inform e par ma ma tre associ e sur sa perception des l ves 123 8 Je me sens inform e ma ma tre associ e sur les fondements de 123456 789 10 ses interventions en classe 9 Je me sens approuv e dans ce que je fais 1234567 89 10 10 Je me sens rassur e par ma ma tre associ e 12345678910 11 l int rieur de notre relation je sens qu il y a place pour que 12345678910 renne l initiative 12 Je prends des initiatives 12345678910 1 A l int rieur de notre relation je me sens autonome 12345678910 3 14 l int rieur de notre relation je me sens stimul e faire des 123456789 10 essais au risque de me tromper 123456789 10 12345678910 l universit sur ma formation pratique 17 Les exigences de l universit d une part et la pratique de ma 12345678910 ma tre associ e d autre part repr sentent deux cultures diff rentes Je me sens cartel e entre les deux 18 Je me sens emprisonn e par les directives de ma ma tre associ e 12345678910 19 Je me sens victime des humeurs de ma ma tre associ e 12345678910 123456789 10 12345678910 15 Je suis consciente que ma ma tre associ e garde tout le poids de la responsabilit de la classe 16 me semble que ma ma tre associ e ne partage pas les vues de 20 Je me sens cras e par la somme de travail demand e par ma
39. tre fiable responsable et faire Entrer en relation de fa on harmonieuse et efficace avec les enfants avec les adultes d velopper son sens institutionnel preuve de maturit dans son comportement en g n ral tre ouverte aux recommandations et aux critiques constructives d montrer de l int r t s am liorer d montrer de 1a vitalit et de l enthousiasme D montrer un grand int r t pour tout ce qui touche la profession se pr senter en classe dans une tenue vestimentaire conforme aux normes de l cole 43 En r sum on constate que l objet d apprentissage dans les stages est vaste difficile circonscrire Il est impensable que la stagiaire approfondisse tous ces savoirs l int rieur de trois cours stages La complexit et l ampleur de cet objet d apprentissage emp che le superviseur de g rer lensemble des comp tences attendues chez l tudiante Une grande partie de ces savoirs connaissance des enfants savoir communiquer toute la section des savoir tre est acquise dans des proportions tr s variables d une stagiaire l autre avant l inscription aux cours stages comme nous l avons d j mentionn dans notre portrait de la stagiaire Il faut donc faire des choix personnalis s et adapt s au degr de d veloppement personnel et professionnel de chacune Le choix des objectifs d apprentissage travailler particuli rement sera orient par ce que la stagiaire d sire elle m me appr
40. vue de la construction d un instrument crit le Guide de r flexion sur la pratique p dagogique l intention des stagiaires constitue le r sultat de la recherche Nous le pr sentons en rappelant son contenu sa structure et en donnant des indications quant son utilisation Le lecteur trouvera en annexe la version int grale du guide 5 1 Contenu et structure du guide de r flexion Le guide comporte quatre parties la premi re partie invite la stagiaire examiner ses exp riences positives d enseignement afin de d gager de reconnaitre et d int grer son image professionnelle en ses dimensions positives Une d marche d analyse de ses r ussites professionnelles en trois tapes lui est offerte a deuxi me partie propose une d marche r flexive pour la supporter dans l analyse crite des incidents critiques tels que d finis par Dupuy Walker c est dire tout v nement qui suscite une angoisse ou une d cision imm diate difficile prendre cause des dimensions conflictuelles de ce dernier La sc ne peut ne durer que uelques secondes mais elle doit faire par la suite l objet d une description la plus pr cise possible et servir l analyse r flexive de qui a pu arriver Cette analyse permet d envisager d autres moyens de percevoir et de r pondre des v nements de m me T nature Dupuy Walker 1990 p 3 la troisi me partie consiste en une grille d auto valuation partir d affi
41. 22 Le noeud du probl tne tiere a Rn Y ERROR Eu ee epe o ex rura dense 16 1 2 2 1 Facteur distanc cue dur eese ea ee D EUR Et FED RR E IA VS RARE 17 1 2 2 2 Facteur tempsi cioe ein adde qu Re pa rA TENE aaaea 18 1 2 2 3 Le ratio 19 1 2 3 La contradiction entre le r le de superviseur agent de relation d aide et le r le de superviseur valuateur 1 1 eee e naa 20 1 3 Une recherche de solution seems 21 1 3 1 La cr ation d un outil 23 1 4 Question de recherche ss 24 CHAPITRE eere eee eene teen nene sese se eese sees ee tese eese ee sese naa 26 CADRE DE R F RENTCE eerte 21111151 estos ttt tt aos 26 2 1 Une d finition de stage en ducation au pr scolaire et en enseignement au primaire eese eene eene retento toto tatnen en 26 2 2 La nature de l apprentissage de la profession dans les stages 28 2 2 1 L exp rience ant rieure de la stagiaire avec les enfants 29 2 2 2 Distinction entre la d finition de l objet d apprentissage dans les stages et celle de la t che d enseignante i recor eere ea rae eene Hexe rex vx Ege Se 30 2 2 3 La d finitio
42. 5678910 d guis s de sarcasmes de remarques d soblieeantes sur pass 33 J coute ma ma tre associ e 12345678910 34 Je laisse parler ma ma tre associ e 12345678910 35 Je v rifie si j ai bien compris ce que ma ma tre associ e a dit 12345678910 3 Je v rifie si l autre a bien compris ce que j ai dit 12345678910 6 37 Je v rifie si ma ma tre associ e pense ou ressent ce que je crois 12345678910 qu elle pense ou ressent 38 Je v rifie les besoins de ma maitre associ e et je les respecte 12345678910 39 Je remarque le c t positif de ses comportements de ses id es et de ses sentiments que j appr cie sinc rement honn tement 30 Je dis clairement et pr cis ment ce que je pense et ressens ma ma tre associ e 31 J exprime ce que je ressens d une fa on non accusatrice mais directe et constructive 32 36 4 LE DROIT D APPRENDRE DE SE D VELOPPER D VOLUER DE LA STAGIAIRE Pas du tout Tout fait 123456789 10 12345678910 12345678910 12345678910 Sous la supervision de ma ma tre associ e je me donne le droit de faire des erreurs 42 Je me donne le droit de ne pas tout savoir de l enseignement et du milieu de stage et je demande ma ma tre associ e l information dont j ai besoin 43 Je me donne le droit d avoir des limites et je ne les cache pas ma
43. 89 nous intervenons titre de charg e de cours superviseure aupr s des stagiaires inscrites au Baccalaur at d ducation au pr scolaire et d enseignement au primaire l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue UQAT Au cours de ces quatre ann es notre r le a consist d une part pr parer les stagiaires s int grer et intervenir dans les coles primaires et d autre part assurer un encadrement de leur exp rience par des visites dans le milieu scolaire et des rencontres post immersion scolaire l universit Les d buts dans la pratique de l enseignement comportent de nombreux cueils pouvant servir de tremplins l apprentissage condition que les tudiantes soient bien support es Afin de mieux cerner ces cueils Dupuy Walker 1990 a identifi la suite de Housego amp Boldt 1986 que les difficult s que rencontrent les stagiaires se situent surtout au niveau de l organisation et de la discipline de la classe 53 8 et des relations interpersonnelles 26 9 Dans le cadre de nos activit s nous rencontrons divers besoins de formation des tudiantes qui rel vent des deux types de difficult s mentionn es ci dessus Interpell e par ces besoins nous nous heurtons cependant au manque de temps et l insuffisance des instruments de formation Nous d plorons de ne pouvoir quiper ad quatement les stagiaires pour leur permettre de retirer tout le profit potentiel de leur immersion e
44. 8910 12345678910 122345678910 12345678910 12345678910 12345678910 67 comportement est authentique c est dire qu il refl te vraiment mes humeurs mes id es mes valeurs mes besoins mes 73 Jer alise que j ai le pouvoir de sugg rer mes id es 74 Je r alise que j ai le pouvoir de garder mes id es pour moi 75 Je veux m imposer dominer 76 Jeme gomme je me laisse dominer je renonce m affirmer 77 Quand suis authentique il y a d j en moi le consentement m adapter s il le faut 78 Quandje cherche comment m adapter demeure en moi l intention de continuer tre moi c est dire tre authentique dans les limites que m imposera la n cessit de m adapter 9 LES R PONSES DE LA STAGIAIRES AUX COMPLIMENTS OU AUX CRITIQUES POSITIVES DE SA MA TRE ASSOCI E Les sections qui suivent sont largement inspir es de Beaudry et Boivert 1979 Pas du tout Tout fait J accepte facilement les compliments et les critiques positives 12345678910 79 p 4 m itives 80 m applique prendre conscience de mes qualit s d enseignante 12345678910 81 Je suis d fensive devant un compliment 12345678910 12345678910 82 Pai peur qu il ne s agisse de flatteries ou de complaisances 42 10 LES R PONSES DE LA STAGIAIRE AUX CRITIQUES N GATIVES DE SA MA TRE ASSOCI E Pas du
45. AT pourrait entreprendre un projet de formation des ma tres associ es Cependant une telle initiative exigeant la mobilisation d importantes ressources humaines et financi res d passe largement le cadre de notre champ d activit s Voyons donc les possibilit s du c t du superviseur Du c t de l encadrement fourni par le superviseur Dans le contexte qui est le n tre le manque de temps et d outil pour accompagner la stagiaire constitue deux obstacles majeurs un encadrement 23 plus efficace Si limites de temps issues d un ratio superviseur tudiant lev se maintiennent nous ne pouvons gu re compter sur un accroissement de la pratique de la supervision p dagogique par le superviseur pour r gler le probl me de l encadrement des stagiaires Il faudra trouver une solution moins co teuse compte tenu de la r cession conomique et des compressions budg taires La cr ation d un outil d encadrement nous semble la solution la mieux adapt e 1 3 1 La cr ation d un outil d encadrement Nous nous tournons donc vers la possibilit de construire un outil d encadrement utilisable par les stagiaires elles m mes Cet outil viserait d velopper l autonomie de l tudiante le probl me du mim tisme de la stagiaire envers son ma tre associ a t relev plus haut sa capacit de r flexivit ses aptitudes la r solution de probl me en d autres termes la prise en charge r elle de sa formation dans le
46. OGRAMME DE L OBSERVATION PERFECTIONNEMENT EN CLASSE JL ENTRVUE D ANALYSE DES RESULTATS DE L OBSERV ATION FIGURE 1 PROCESSUS DE LA SUPERVISION CLINIQUE SELON MORISSETTE ET AL 1990 Le mod le de supervision d veloppementaliste d velopp par Glickman 1990 est une variante du mod le de supervision clinique expliqu e ci dessus Il ajoute au mod le de base l utilisation judicieuse de trois approches directive de collaboration ou non directive selon le degr de capacit de conceptualisation de l tudiante qu on supervise niveau de conceptualisation bas moyen ou lev Il s agit donc pour le superviseur d valuer le niveau de conceptualisation de l tudiante puis de choisir l approche la plus appropri e Par exemple si on supervise une tudiante qui connait peu les enfants et le monde de l enseignement au moment d un premier stage une approche plus directive sera probablement appropri e Glickman entend par une approche directive une relation o le superviseur repr sente la principale source d information et l int rieur de laquelle il d termine de facon sp cifique les actions poser par le 16 _ supervis Par contre dans le cadre de l approche de collaboration de Glickman les probl mes sont pos s et on cherche en commun les solutions Il s agit d utiliser cette approche avec les tudiantes d un niveau interm diaire Cependant si l tudiante que l on supervise est d j habile pour g
47. RE ASSOCIEE STAGIAIRE Note p dagogique Les affirmations constituant le questionnaire ferm m invitent tourner le regard au dedans insight Je dois bien me garder de tenter d analyser l int riorit ou les attitudes de ma ma tre associ e En ce qui concerne ma ma tre associ e je ne peux que constater objectivement ses comportements observables et tenir compte de ce qu elle m aura explicitement r v l de son int riorit Certaines questions se recoupent Des formulations diff rentes peuvent favoriser la compr hension Je suis invit e utiliser ce guide pour analyser mon comportement et mes attitudes l int rieur de la relation avec ma ma tre associ e Cependant il peut aussi servir clarifier ma relation avec le la directeur trice d cole ou un membre du personnel de l cole Certaines questions peuvent tre appliqu es la relation aux l ves ou toute relation interpersonnelle 1 LES PERCEPTIONS LA STAGIAIRE L INT RIEUR DE SA RELATION AVEC SA MA TRE ASSOCI E Pas du tout Tout fait 1 Je sens que ma ma tre associ e me fait confiance 12345678910 2 Je me sens appuy e 12345678910 3 Je trouve qu elle me laisse de la libert 12345678910 4 Je me sens guid e ma ma tre associ e 123456789 10 5 me sens inform e par ma maf tre associ e sur les ressources du milieu de stage 6 Je me sens inform e par ma maitre associ e sur
48. UNIVERSIT DU QUEBEC RAPPORT DE RECHERCHE PRESENT L UNIVERSIT DU QUEBEC EN ABITIBI T MISCAMINGUE COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA EN DUCATION M d par GINETTE HARVEY LABORATION D UN GUIDE DE R FLEXION SUR LA PRATIQUE P DAGOGIQUE L INTENTION DES STAGIAIRES NOVEMBRE 1994 Ce rapport de recherche a t r alis l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue dans le cadre du programme de ma trise en ducation extensionn de UQAR UQAT BIBLE THEQUE C gep de l Abitibi T miscamingue Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Mise en garde La biblioth que du C gep de l Abitibi T miscamingue et de l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue a obtenu l autorisation de l auteur de ce document afin de diffuser dans un but non lucratif une copie de son uvre dans Depositum site d archives num riques gratuit et accessible tous L auteur conserve n anmoins ses droits de propri t intellectuelle dont son droit d auteur sur cette uvre Il est donc interdit de reproduire ou de publier en totalit ou en partie ce document sans l autorisation de l auteur REMERCIEMENTS Au cours de ce travail d envergure nous avons b n fici du support de plusieurs professeurs du d partement d ducation Nous les remercions grandement D une fa on toute particuli re nous tenons exprimer notre reconnaissance Madame Yvonne Da Silveira professeure au
49. acit s r flexives Les comportements correspondants l ensemble des objectifs des trois stages nous semblent le dernier l ment important pr ciser dans ce sch ma On pourra aussi se r f rer au chapitre de l exposition de la probl matique pour une conception plus pr cise de l exp rience des stages en Abitibi T miscamingue Mais avant d aborder les objectifs particuliers nous ouvrons une large parenth se pour expliquer la distinction eritre la d finition de l objet d apprentissage dans les stages et celle de la t che d enseignante 2 2 2 Distinction entre la d finition de l objet d apprentissage dans les stages et celle de la t che d enseignante Si on consid re que les stages visent rendre la stagiaire apte assumer la M t 121 1 1 prise en charge d un groupe d l ves ou d une classe en milieu scolaire nous serions tent e de confondre la d finition de l objet d apprentissage des stages avec celle de la de l enseignante Or on doit s en garder parce que l apprentissage de la stagiaire a la particularit de comporter un important volet d exploration des r alit s de la profession d int gration au milieu scolaire et d apprentissage soutenu par les formateurs ma tre associ e superviseur Egalement dans un contexte de formation professionnelle qui comprend une formation initiale et une formation continue par le support l insertion 31 professionnelle et la formation en cours d em
50. agiaires ne semble pas avoir fait l objet de recherche D apr s nos observations sommaires en milieu scolaire nous constatons que l encadrement des directions d cole aupr s des stagiaires varie beaucoup selon leur disponibilit leur int r t et leur formation la supervision p dagogique Le directeur intervient surtout lorsqu il y a conflit entre la ma tre associ e et la stagiaire Son r le d encadrement tant plut t limit nous n en ferons pas davantage mention dans la pr sente recherche Dans les pages suivantes nous consid rerons de plus pr s l encadrement de la ma tre associ e et celui du superviseur de l universit puisque ce sont les deux principaux mandataires de l encadrement de la stagiaire 1 1 L encadrement fourni par la maitre associ e l Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue UQAT est appel e ma tre associ e l enseignante qui accepte de recevoir dans sa classe une stagiaire raison d une journ e semaine d octobre avril et pour la p riode intensive de stage pr sence continue de deux ou trois semaines des stagiaires dans les coles au cours de la session d automne ou d hiver Pr sentement cette enseignante accomplit cette t che sur une base volontaire et ne re oit aucune compensation p cuniaire ni all gement de t che en contrepartie Le fait que la t che des ma tres associ es n est pas all g e pour leur permettre de consacrer du temps leur stagiaire se r percute di
51. alyse r flexive de ce qui a pu arriver Cette analyse permet d envisager d autres moyens de percevoir et de r pondre des v nements de m me nature Dupuy Walker 1990 p 3 la troisi me partie consiste en une grille d auto valuation partir d affirmations portant sur l organisation et la discipline de la classe Parmi les divers cueils sur la route des d butantes en enseignement cette dimension de l objet d apprentissage de la stagiaire a t identifi e par Dupuy Walker 1990 comme occasionnant le plus de difficult et cela dans une proportion de 53 8 S ajoute une petite liste d ouvrages de r f rence qui traitent de discipline en classe a quatri me partie accompagne la stagiaire dans la r flexion sur la relation avec sa ma tre associ e au moyen du m me type de grilles d auto valuation Encore selon l tude pr cit e les relations interpersonnelles et particuli rement celles avec la ma tre associ e occupent le second rang des difficult s d apprentissage cela dans une proportion de 26 9 Une liste de quelques manuels de r f rence est galement fournie 3 INDICATIONS P DAGOGIQUES La r flexion crite doit suivre de pr s la pratique p dagogique pour contrer le caract re fugace des sentiments des sensations et des motions Nous sugg rons d y consacrer au moins une demi heure apr s chaque journ e de stage Le guide n est pas un cahier compl ter La stagiaire proc de ainsi elle
52. antes fournir une valuation la plus imm diate possible sur la performance de stagiaire et ce dans toutes les interventions se r f rer au mod le de la supervision clinique de Cogan 1973 et Morissette 1990 tablir progressivement un climat de r flexion sur la pratique l amener d crire fid lement ce qui s est pass favoriser l auto critique sur ce qui a fonctionn 4 1 2 M thodologie utilis e en Section II D marche r flexive portant sur les incidents critiques a Les points de l objet d apprentissage plus particuli rement vis s dans cette section de la D marche r flexive portant sur les incidents critiques sont les suivants pratiquer diff rentes habilet s de l acte d enseigner observer et s informer afin de connaitre les l ves observer et s informer afin de se conna tre soi m me en regard de la profession observer les v nements et les comportements l aide de grilles les savoir faire r flexifs les savoir faire qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel les savoir tre plus directement li s l acte d enseigner b Les points de la d finition d accompagnement de la stagiaire que nous tentons d op rationnaliser dans cette section sont les suivants 58 laisser merger les sentiments d angoisse d ins curit d incertitude du stagiaire surtout pendant les premi res semaines de stage laisser le stagiai
53. ar la suite l objet d une description la plus pr cise possible et servir l analyse r flexive de ce qui a pu arriver Cette analyse permet d envisager d autres moyens de percevoir et de r pondre des v nem nts d m me nature Dupuy Walker 1990 p 3 Notre guide se limite donc quatre sections 1 une d marche d analyse des r ussites p dagogiques en trois tapes 2 une d marche r flexive pouvant traiter des incidents critiques de types vari s 3 une grille d auto valuation portant sur la discipline et l organisation de la classe 4 une grille d auto valuation traitant des relations interpersonnelles particuli rement de celles entre la ma tre associ e et la stagiaire De plus nous limitons la pr sente recherche l laboration d une premi re version de notre outil Nous pourrons le valider et l enrichir au cours d une recherche ult rieure Voil les indications quant aux buts et aux limites de notre recherche Consid rons maintenant la m thodologie retenue 54 CHAPITRE IV M THODOLOGIE Les m thodes utilis es pour construire notre outil rel vent de deux ordres le premier concerne le contenu de l instrument et le deuxi me le mode d emploi et la pr sentation formelle 4 1 Contenu de l instrument d accompagnement Afin d aborder le contenu nous avons associ syst matiquement des dimensions de la d finition de l accompagnement de Nault 1992 aux dimensions de l objet
54. bec Gouvernement du Qu bec MODULE PRESCOLAIRE PRIMAIRE mai 1990 Guide de formation la pratique de l enseignement Annexes p dagogiques l intention de la titulaire et Annexes p dagogiques l intention de la ou du stagiaire Rimouski Universit du Qu bec Rimouski MORISSETTE D et al 1990 Un enseignement de qualit par la supervision synergique une d marche pratique pour les enseignants et pour les directeurs Qu bec Presses de l Universit du Qu bec 82 MORRISSON A Mc INTYRE D 1975 Profession enseignant Paris Librairie Armand Colin NAULT T 1992 janvier Proposition d une d finition du statut et des r les de l enseignant accompagnant un stagiaire en formation initiale Document de travail Communication pr sent e lors du colloque La qualit de la formation pratique une responsabilit partag e Qu bec Minist re de l Education ler et 2 juin NORMAND GUERETTE D 1990 La relation enseignant enseign au sein de la formation des ma tres Psychologie pr ventive 17 38 43 OBERG 1992 R le de l auto valuation dans le d veloppement professionnel in Holborn P Wideen M et Andrews I dir Devenir enseignant tome 2 D une exp rience de survie la maitrise d une pratique professionnelle p 71 82 Montr al Les Editions Logiques OUIMET M 1992 2 mars Profs la rel ve d ficiente Il faut montrer aux l ves qui est le boss La Presse 130 p A 1
55. beuf ont men un projet pilote o les ma tres associ s ont re u une formation la supervision et m me une reconnaissance de leur travail de formation aupr s des stagiaires repr sent e par une diminution de leur t che de quatre p riodes de cinquante minutes Laferri re et al 1991 A la Commission des coles catholiques de Montr al on annon ait en 1989 que des projets de recherche action pourraient dans leur application r pondre des besoins de perfectionnement des ma tres associ es et permettre une int gration plus harmonieuse des stagiaires Nous pourrions voir apparaitre une nouvelle forme d cole universitaire Baril 1989 Le projet de l cole Marguerite de Lajemmerais projet conjoint de l cole et de l Universit du Qu bec Montr al avec l appui financier du Minist re de l Education et de la va en ce sens Les ma tres associ s re oivent formation et support dans leur travail de supervision Brossard 1991 Des efforts dans le m me sens que ces projets ont t r alis s A l universit Laval Par Laferri re Dumas Gervais 1982 ont beaucoup travaill former les ma tres associ es l universit de Montr al un instrument vid o con u par Fortin et Leclerc 1988 et intitul Les mots le feedback comme moyen de formation dans les stages illustre une supervision faite selon les r gles de l art par une ma tre associ e A linstar de ces universit s l UQ
56. brement une invitation produire la fin de son analyse une synth se une ou deux phrases de ce qu elle a appris de nouveau ceci afin de mieux int grer le fruit de sa r flexion a Les dimensions de l objet d apprentissage plus particuli rement vis es dans la section de l analyse des r ussites professionnelles sont les suivantes s observer soi m me en regard de la profession pour conna tre sa volont et sa capacit d oeuvrer en milieu scolaire sur une longue p riode et pour connaitre ses forces et ses limites comme enseignante observer les v nements et les comportements l aide de grilles s auto valuer en fonction des objectifs pr alablement tablis en rapport avec le d veloppement de cette formation professionnelle r fl chir sur et dans l action afin de d velopper des attitudes propres la remise en question et d s lors au changement percevoir les liens entre la th orie et la pratique Etre capable d identifier les fondements de ses interventions p dagogiques d velopper des habilet s intellectuelles d analyse de synth se de conceptualisation et d introspection d velopper toute la s rie des savoir tre b Les dimensions de la d finition des r les attitudes et fonctions de l enseignant accompagnateur selon Nault 1992 que nous tentons de 57 traduire et d op rationnaliser dans cette section de la relation ma tre 2 associ e stagiaire sont les suiv
57. cette formation professionnelle r fl chir sur et dans l action afin de d velopper des attitudes propres la remise en question et d s lors au changement percevoir les liens entre la th orie et la pratique Etre capable d identifier les fondements de ses interventions p dagogiques 39 d velopper des habilet s intellectuelles d analyse de synth se de conceptualisation et d introspection 2 2 3 2 2 Les savoir faire qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel La stagiaire doit entrer en relation de fa on harmonieuse et efficace avec les enfants individuellement et en groupe Cela sous tend plusieurs savoir tre authenticit empathie coute respect congruence disponibilit patience sens de l accueil inconditionnel confiance en l l ve sens de l humour constance tenacit etc cr er et maintenir une atmosph re qui favorise l expression des sentiments des attitudes des int r ts Savoir pr senter ses exigences positivement utiliser un vocabulaire ad quat pr cis et appropri la situation de la classe pr senter un message bien articul poss der une voix bien modul e prononciation intonation un d bit appropri modifier le volume selon les situations de communication activit de grand groupe de petits groupes communication avec un seul l ve s exprimer oralement et par crit dans un fran ais correct orthog
58. choisit une mini r ussite ou un incident critique survenu durant la journ e et l analyse selon les m thodes propos es Nous entendons par mini r ussite les nombreuses actions r ussies qui maillent le quotidien d une enseignante ex accueillir les l ves dans le calme et la bonne humeur ramener l ordre dans la classe prendre le temps d couter un l ve etc Pour analyser les mini r ussites une seule d marche est propos e Analyse de mes r ussites professionnelles Section I Nous sugg rons l tudiante d analyser ses mini r ussites tr s fr quemment plus pr cis ment d y consacrer au moins a moiti de son temps de r flexion crite C est un moyen simple la conscience de son potentiel d enseignante et partant sa confiance en elle m me Pour analyser les incidents critiques de diverses natures la stagiaire peut travailler partir de la D marche r flexive propos e la Section Elle r pond pas n cessairement toutes les questions mais choisit de s attarder celles qui lui semblent plus susceptibles d clairer sa connaissance des composantes et des solutions de son probl me Evidemment pour que l analyse soit efficace chacune des quatre tapes de la d marche doit tre franchie Pour analyser les incidents critiques li s la discipline et l organisation de la classe la stagiaire peut adopter la D marche r flexive portant sur les incidents critiques Sec
59. ciation internationale de recherche sur la personne de l enseignant qui portait sur La prise de fonction des personnels de l education S vres Centre national d tudes p dagogiques du 3 au 6 juillet 143 168 DUPUY WALKER L et al s d Document d information sur les incidents critiques l intention des tudiants Montr al Universit du Qu bec Montr al FEDERATION DES COLLEGES CLASSIQUES 1963 Les sanctions en ducation Montr al F d ration des Coll ges classiques FORTIN N et LECLERC J M 1988 Les mots le feedback comme moyen de formation dans les stages Montr al Universit de Montr al Facult des sciences de l Education 42 pages et vid o FRIEBUS R 1977 Agents of socialization in student teaching Journal of Educational Research 7 263 268 FROIDURE E s d Les sanctions en ducation r compenses et ch timents Bruxelles Editions des Stations de Plein Air FRYDMAN M et ALLEGAERT J 1986 S autoformer dans l enseignement technique et professionnel la pr paration de l l ve l auto formation Bruxelles Labor FULLER F F 1969 Concerns of teachers A Developmental Conceptualisation American Educational Research Journal 6 2 207 266 GIRARD L MC LEAN E MORISSETTE D 1992 Supervision p dagogique et r ussite scolaire Boucherville Gaetan Morin Editeur GLICKMAN C D 1990 Supervision of Instruction a Developmental Approach 2nd ed Boston A
60. classroom practice Teaching and Teacher Education CALDERHEAD J 1989 The contribution of field experiences to student primary teachers professional learning Research in education 40 33 49 CHARLES C M 1981 Building Classroom Discipline New York Longman COLLEGE MARIE VICTORIN s d Dossier d accompagnement en stage d intervention Formation des adultes en animation pastorale Montr al Coll ge Marie Victorin CONSEIL DES UNIVERSITES 1987 juin Le secteur de l ducation dans les universit s du Qu bec Une analyse de la situation d ensemble Ste Foy Rapport du Comit de l tude sectorielle en ducation CONSEIL SUPERIEUR DE L EDUCATION 1984 La condition enseignante Qu bec Editeur officiel COTE C 1992 La discipline en classe et l cole Montr al Gu rin R 1989 La discipline scolaire une r alit affirmer Montr al Agence d Arc DEWEY J 1904 The relation of theory to practice in education Third Yearbook of the National Society for the Study of Education Chicago University of Chicago C Mc Murray ed DOUET 1987 Discipline et punitions l cole Paris Presses universitaires de France DUPUIS P 1982 La formation pratique en milieu universitaire Montr al Universit de Montr al DUPUY WALKER L 1990 Les incidents critiques et la prise de fonction d tudiants stagiaires Communication pr sent e lors du Vi me colloque de l Asso
61. d apprentissage dans les stages Nous nous sommes limit e aux dimensions s lectionn es dans le chapitre pr c dent On constatera que plusieurs de ces dimensions se rejoignent Cette op ration d association nous a permis d aborder les dimensions de l objet d apprentissage retenues sous l angle des dimensions de l accompagnement qui lui sont propres A la suite de ces associations on s est pos la question Comment un instrument crit peut il assurer cette forme d accompagnement en regard de cet objectif d apprentissage Pour r pondre cette question nous avons explor les crits de plusieurs auteurs qui traitent de relations interpersonnelles dans le domaine des stages de formation pratique Holborn et al 1992 Calderhead 1989 Brossard 1991 de contr le de la classe Legault 1993 C t C 1992 Safty 1990 Cot R 1989 Jubin 1988 Douet 1987 Poirier Thibeault 1983 de r flexivit 55 Schon 1987 St Arnault 1992 Oberg 1992 d auto analyse d autod veloppement Paquette 1982 1985 Par 1987 Rochais 1986 Lacasse 1992 Nous nous sommes inspir e aussi de certains documents servant l accompagnement des stagiaires dans des universit s francophones du Qu bec Dupuy Walker et al document non dat Document d information sur les incidents critiques l intention des tudiants Module pr scolaire primaire de l Universit du Qu bec Rimouski mai 1990 Guide
62. de formation la pratique de l enseignement Annexes p dagogiques l intention de la titulaire et Annexes p dagogiques l intention de la ou du stagiaire d un dossier d accompagnement en stage d intervention utilis la formation des adultes en animation pastorale au Coll ge Marie Victorin auteur non indiqu d un guide de stage Branchaud et Gagnon 1991 utilis en technniques d ducation sp cialis e au Coll ge de l Abitibi T miscamingue et finalement des grilles de r flexion produites dans le Guide g n ral d interpr tation et d instrumentation p dagogique pour le programme d ducation pr scolaire du Minist re de l Education Dans les pages suivantes nous d crivons comment nous avons appliqu cette m thodologie chacune des quatre sections du guide de r flexion 4 1 1 M thodologie utilis e en Section I Analyse des r ussites professionnelles En conformit avec la m thodologie adopt e pour la construction du guide nous associons des dimensions de l objet d apprentissage tel que d fini dans notre cadre de r f rence certaines dimensions de la d finition des r les 56 attitudes et fonctions de l enseignant accompagnateur selon Nault 1992 Nous 02 proposons ensuite la stagiaire une m thode simple pour mieux se conna tre travers une r flexion crite sur sa pratique p dagogique une occasion de formuler ses observations ses r flexions ses questionnements tout fait li
63. des savoirs acquis dans les cours d j suivis l int rieur du programme de formation des ma tres QUI RELEV D montration d une comp tence culturelle d montration d une capacit de renouvellement connaissance de soi m me en regard de la profession connaissance des attitudes et des attentes des autres adultes Si nts Etre juste avec les l ves Observer pratiquer diff rentes habilet s de l acte d enseigner laborer une strat gie didactique fonctionnelle g rer le groupe classe contr ler le groupe classe prendre la classe en charge tre respectueuse des individus et accorder beaucoup d importance la personnalit de chacun des l ves amp tre chaleureuse et amicale amp tre la fois bienveillante et rigoureuse fle D finir des objectifs de formation professionnelle s auto valuer r fl chir sur et dans l action percevoir les liens entre la th orie et la pratique d velopper des habilet s intellectuelles d analyse de synth se de conceptualisation et d introsp ction Etre empress e se mettre la t che d montrer de l ouverture d esprit d montrer de l autonomie d montrer de l initiative d montrer de la cr ativit tre ponctuelle d montrer de l esprit de recherche d montrer de la confiance en soi et accepter de s engager dans de nouvelles exp riences tre d brouillarde et savoir traiter des situations difficiles
64. diante au Baccalaur at d ducation au pr scolaire et d enseignement au primaire est ins r e dans un r seau relationnel complexe Les crits dans ce domaine t moignent de la pr pond rance de l influence de la relation ma tre associ e stagiaire sur l apprentissage de la profession Yee 1969 Seperson 1973 Friebus 1977 Feiman Nemser et Buchmann 1987 est noter aussi que la stagiaire est galement encadr e par le charg de cours superviseur de l universit Plusieurs auteurs et plusieurs universit s utilisent le terme triade pour d signer le r seau relationnel entre stagiaire ma tre associ e superviseur de l universit tant il est vrai qu il s agit d une relation d accompagnement serr e les fonctions s enchev trent et se compl tent Une tude canadienne effectu e par Grimmet et al 1983 met en vidence la confusion et m me des conflits entre les r les respectifs de la ma tre associ e et du superviseur de l universit Cette tude canadienne confirme d ailleurs les r sultats d une dizaine d autres tudes am ricaines cit es par Grimmet et Ratzlaff 1986 et d montre entre autres l absence de d finition claire et diff renci e des r les de chacun absence qui aboutit dans certains cas en duplications de fonctions et dans d autres en omissions 5 un certain encadrement de la stagiaire est galement assur par le directeur de l cole Son r le aupr s des st
65. e le manque de formation des ma tres associ es De plus on n offre peu pr s aucune pr paration formelle recevoir et encadrer des stagiaires ce qui laisse trop de place l improvisation p 153 Au manque de formation sp cifique l encadrement s ajoute le fait qu aucun crit re ne concourt la s lection des ma tres associ es est ma tre associ e qui le d sire car la demande de milieu de stage d passe l offre A l UQAT la plupart des superviseurs de l universit rencontrent personnellement la ma tre associ e au d but du stage en pr sence de la stagiaire si possible pour l informer de son r le et r pondre ses 8 interrogations ou ses craintes cette occasion le superviseur remet un d pliant r sumant les objectifs de chacun des trois stages et les r les respectifs des personnes qui y sont engag es stagiaire ma tre associ e directeur d cole professeur de l universit Voici le texte qui d finit le r le du ma tre associ Module Education Guide des stages 1992 1993 Celui ci est ressource et guide pour la stagiaire dans ses apprentissages re oit la stagiaire et facilite son int gration au milieu scolaire et au cheminement de sa classe aide la stagiaire atteindre ses objectifs personnels et ceux fix s par l universit facilite le d roulement du stage ou du projet en collaboration avec la stagiaire participe l laboration et l acce
66. e reflective practitioner Toward a new desing for teaching and learning in the professions San Francisco Jossey Bass SEPERSON A et JOYCE B 1973 Teaching styles and student teachers as related to those of their cooperating teachers Educational Leadership Research Supplement 146 151 SERGIOVANNI T 1984 Liberating Supervision in Search of Meaning Impact on Instrucional Improvment No l SOMMERMEYER A et DUVAL C 1970 Quelle autorit suivie de L autorit et la discipline l cole l mentaire par Claude Duval Tournai Editions Gamma ST ARNAUD Y 1992 par l action Montr al Les Presses de l Universit de Montr al B R POPKEWTIZ T S et ZEICHNER K M 1979 80 Teacher education and professional perspectives of student teachers Interchange on Educational Policy 10 4 12 24 TARDIPF C 1992 En stage comment d veloppe t on ses propres perspectives de l enseignement in Holborn P Wideen M et Andrews L dir Devenir enseignant tome 1 la conqu te de l identit professionnelle p 81 94 Montr al Les Editions Logiques VALOIS R 1982 Proposition d un instrument d valuation des tudiants en stage pratique de formation des ma tres au CEUAT M moire de maitrise Centre d tudes universitaires en Abitibi T miscamingue YEE A H 1969 Do cooperating teachers influence the attitudes of student teachers Journal of Educatio
67. ence de leur personnalit professionnelle Nous l avons souvent constat l apprivoisement des stagiaires la r flexion crite entraine des r ticences Pour aider les tudiantes les surmonter souhaitons que les formateurs sugg rant cet instrument seront eux m mes convaincus de la pertinence de la r flexivit dans le cadre de la formation des enseignants Plus encore qu en s appropriant l criture r flexive ils transmettent leur exp rience avec enthousiasme BIBLIOGRAPHIE ACHESON K A et GALL M D 1987 Techniques in the clinical supervision of teachers Preservice and Inservice Applications NewYork Longman Inc ALTET M et DONARD B 1983 Micro enseignement et formation des enseignants Paris Presses Universitaires de France ARTAUD G 1989 Intervention ducative Au del de l autoritarisme et du laisser faire Ottawa PUO AUGER L 1972 Communication et panouissement personnel Montr al Editions de l homme BAILLAUQUES S 1990 La formation psychologique des instituteurs Paris Presses Universitaires de France BARIL H 1989 La formation pratique des futurs maitres Dimensions Commission des coles catholiques de Montr al 10 3 7 14 BEAUCHESNE A Automne 1992 et Hiver 1993 Journal de stage A l intention des tudiantes et des tudiants inscrits l activit SEN 402 Stages d enseignement au secondaire Sherbrooke Universit de Sherbrooke Facult d ducatio
68. endre et les besoins de formation identifi s la suite de nos observations et de celles de la ma tre associ e Comme points de rep re utiles pour la construction de notre outil nous devrions retenir ces deux l ments 1 l ampleur et la complexit de l objet d apprentissage et 2 la vari t du degr de d veloppement personnel et professionnel des stagiaires On pourrait imaginer un outil chacun des objectifs de l objet d apprentissage dans les cours stages constituerait une entr e La stagiaire selon son degr de d veloppement professionnel et personnel selon les int r ts issus du contact avec le milieu et finalement selon les recommandations de la maitre associ e et du superviseur ces trois dimensions devant normalement pr senter une certaine convergence pourrait choisir un ou plusieurs de ces savoirs comme chantiers d apprentissage 44 Nous voil mieux inform e sur l objet de notre outil d encadrement Afin de nous donner des indications sur la mani re d aider la stagiaire dans ses apprentissages nous consid rerons maintenant la nature de l encadrement d une stagiaire pour en extraire les dimensions adaptables un outil d accompagnement crit 2 3 Les dimensions de l encadrement d une stagiaire Notons que m me si nous utilisons les termes d accompagnement ou d encadrement c est sous le terme de supervision qu on retrouve les informations pertinentes dans les crits Cependant une difficult
69. entre le superviseur de l universit et l tudiante En terminant nous souhaitons toutes les tudiantes en formation initiale qui s engagent dans la voie royale de la r flexion crite d en go ter rapidement le profit et la joie Qu elles cernent le plus t t possible une juste image de leur personnalit d enseignante dont elles assureront l panouissement par la r flexion crite tout au long de leur formation continue Le pr sent document constitue une premi re version Il s agit plut t d un document de travail qui devrait tre valid au cours des ann es prochaines avec la collaboration d autres superviseurs et surtout des utilisatrices elles m mes SECTION I ANALYSE DES REUSSITES PROFESSIONNELLES DE LA STAGIAIRE ANALYSE DES REUSSITES PROFESSIONNELLES DE LA STAGIAIRE Note p dagogique au moins la moiti de mes r flexions devrait porter sur mes exp riences positives d enseignement afin de d gager de reconna tre et d int grer mon image professionnelle dans toute sa r alit autant positive que n gative Ce travail de r flexion devrait d velopper ma confiance en moi comme enseignante ETAPE 1 Je reprends une action r ussie au cours de la journ e Je ne recherche pas les r ussites retentissantes mais les mini r ussites du quotidien Ex J ai accueilli les l ves dans le calme et la bonne humeur J ai d tect qu un l ve avait besoin d aide et je la lui ai fournie J ai trouv un m
70. es bien exprim es je m attarde afin d identifier ce que cette mini r ussite r v le de moi comme enseignante Je dois d passer la g ne qui m emp che de nommer mes qualit s Je me laisse guider par ces paroles de Lacasse M aimer c est tout mettre en oeuvre pour m affirmer par et travers mes qualit s mes talents et mes dons A l inverse de ce que je pourrais croire mettre en valeur ma beaut personnelle est la forme la plus belle de l humilit Je me mets au service des tr sors que la vie a d pos s en moi pour les d couvrir les explorer les faire grandir afin qu ils puissent enrichir le monde de leurs fruits Lacasse 1992 p 200 Je choisis donc une ou des caract ristiques que la mini r ussite a r v l es de moi comme enseignante et je l value sur une chelle de dix degr s n est pas n cessaire qu une qualit soit d velopp e l extr me pour qu elle m appartienne vraiment Cette liste est loin d tre exhaustive Je la compl te de mes trouvailles Cette mini r ussite r v le que je suis Je commence tre beaucoup habile pour b tir du mat riel attrayant pour les l ves habile pour trouver des moyens pour veiller l int r t des l ves pr voyante dans mes pr parations de cours bonne animatrice pr cise dans mes explications souriante serviable je commence tre je suis beaucou capable d admettre mes
71. es n ayant pas re u de formation Les tudes de Tabachnik et al 1979 1980 vont dans le m me sens Boisvert 1987 s est pos la question de la pertinence d une formation minimale des ma ftres associ es pour encadrer les stagiaires cette question 42 des ma ftres associ es ont r pondu affirmativement alors qu la m me question 87 des superviseurs et 69 des stagiaires ont r pondu oui L auteure fait une br ve revue d exp riences de formation des ma tres associ es effectu es aux Etats Unis et en Saskatchewan D apr s les informations recueillies ces formations ont donn des r sultats tr s positifs Selon Boivert il faudrait axer cette formation sur l acquisition de certaines comp tences en relation d aide en techniques de feedback et d auto critique Pour donner quelques exemples de la forme que pourrait prendre cette formation et pour nous situer dans le contexte qu b cois citons le cas de l cole secondaire Marguerite de Lajemmerais de la Commission des coles catholiques de Montr al qui est devenue pour quelques ann es une cole associ e de l Universit du Qu bec Montr al dans le cadre d un projet de partenariat dans la formation pratique des futurs enseignants et enseignantes du secondaire Un article de Brossard paru dans Vie p dagogique nous apprend au sujet de ce projet que les ma tres associ s re oivent une formation de l UQAM pour mieux superviser leurs stagiaires Cette 10
72. eux univers diff rents le monde universitaire et le milieu scolaire se retrouve souvent en situation difficile parce qu elle n a pas toujours le soutien n cessaire souhait Dupuy Walker 1990 met galement en perspective toute l importance d un encadrement ad quat ce moment crucial de la formation professionnelle A la lumi re de ces opinions il appert qu il y a place l am lioration dans la qualit de l encadrement de la stagiaire La pr sente recherche s int ressera ce probl me Nous nous sommes interrog e sur les mesures prendre l int rieur du cadre de nos activit s pour que les tudiantes b n ficient d un meilleur encadrement Dans le texte qui suit nous pr sentons au chapitre I une analyse de la probl matique de l encadrement de la stagiaire et quelques hypoth ses de solution Nous en privil gions une et tablissons notre question de recherche Au chapitre II nous analysons les composantes de cette question afin d en d gager des voies pour l action Au chapitre III nous pr cisons les buts et limites de la recherche Nous pr sentons au chapitre IV la m thodologie employ e Enfin le chapitre V introduit le texte int gral de notre Guide de r flexion sur la Pratique p dagogique l intention des stagiaires lequel est plac en annexe et constitue le r sultat de notre recherche 4 PROBL MATIQUE DE L ENCADREMENT DE LA STAGIAIRE En cours de stage l tu
73. formation des ma tres 2 2 3 1 2 Les savoirs qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel La stagiaire doit d montrer une comp tence culturelle se traduisant par une ouverture aux divers domaines du savoir une appropriation la plus riche possible de l h ritage culturel national et universel Bisaillon 1992 cite ces comp tences culturelles parmi les comp tences diverses auxquelles fait appel l acte d enseigner Minder 1991 p 144 en d finissant le maitre cultiv le distingue du maitre rudit Le ma tre cultiv n est pas n cessairement le ma tre rudit Le ma tre cultiv doit tre tout simplement un intellectuel v ritable c est dire quelqu un qui organise son adaptation au milieu et sa conqu te de l environnement selon quelque sch ma rationnel qu il s est constitu personnell ment La mise au point de contextes d apprentissage efficaces suppose non seulement que le maitre soit bien au courant de ce qui se passe autour de lui et dans le monde mais encore qu il tout propos un sain esprit critique Ses qualit s dominantes sont l acuit de l intelligence la cr ativit de l imagination la lucidit envers soi m me l humilit des d marches et la modestie personnelle La culture est une attitude dynamique adopt e par l individu en face des donn es de la civilisation c est dire en face de l acquis mat riel moral et spirituel de l humanit
74. icatif car il influence norm ment la nature de l apprentissage dans les stages L apprivoisement la r alit de l enfant mobilisera beaucoup le temps et l nergie d une tudiante qui en est ses premi res exp riences avec les jeunes La stagiaire qui a franchi cette tape sera plus d gag e pour aborder les autres facettes de la complexit de l acte d enseigner Ensuite nous pr senterons la d finition des comportements correspondant l atteinte de l ensemble des objectifs des trois stages 2 2 1 L exp rience ant rieure de la stagiaire avec les enfants Les stagiaires abordent les stages avec des exp riences ant rieures bien diversifi es Plusieurs connaissent bien les enfants parce qu elles ont travaill comme monitrices dans des camps de vacances des terrains de jeu Elles ont entra n des jeunes dans des disciplines culturelles ou physiques musique danse art plastique natation gymnastique patinage artistique etc D autres ont assum la responsabilit prolong e de jeunes enfants dans des activit s de gardiennage Certaines sont m res de famille depuis plusieurs ann es Enfin 30 une minorit en est son premier contact avec la r alit de l enfant Cons quemment les tudiantes habitu es interagir avec les enfants ont une longueur d avance sur les autres Elles peuvent se consacrer davantage l approfondissement de leurs connaissances plus proprement didactiques et d velopper leurs cap
75. ignante 102 Je peux me consid rer comp tente m me si je fais quelques erreurs 12345678910 43 11 LES CRITIQUES DE LA STAGIAIRE ENVERS SA MA TRE ASSOCI E Pas du tout Tout fait Il m arrive de penser que si j exprime ce qui me d pla t ma ma tre associ e les cons quences seront d sastreuses Jen aime pas dire des choses d sagr ables J aime mieux me taire Cette attitude de me taire m aide me sentir mieux avec ma ma tre associ e Dans ma relation ma ma tre associ e j exprime autant de sentiments positifs que n gatifs Quand j exprime des sentiments n gatifs ma maftre associ e je 12345678910 suis br ve Si je souffre d un comportement de ma ma tre associ e je r alise que c est moi qui ai un probl me Quand j exprime des sentiments n gatifs ma ma tre associ e je 12345678910 d cris objectivement la situation ou le comportement que je n aime pas Je m appuie sur des faits Quand j exprime des sentiments n gatifs ma ma tre associ e je 12345678910 pr cise comment son comportement affecte concr tement ma vie de stagiaire mes sentiments Quand j exprime des sentiments n gatifs ma ma tre associ e j utilise le je Quand j exprime des sentiments n gatifs ma ma tre associ e 12345678910 j exprime aussi clairement le comportement que j aimerais qu elle adopte l avenir QUESTIONS D INTEGRA TION OBLIGATOIRES A la suite de ce t
76. ignement souci de l galit des chances de s instruire adaptation de l enseignement aux besoins des l ves elle colle au v cu des stagiaires tel que nous le percevons et que l ont d crit Calderhead 1989 Leselbaum 1989 Par et a1 1982 Pour rappeler rapidement quelques unes des principales difficult s rencontr es citons le ph nom ne du mim tisme le haut niveau de stress engendr par les d fis du contr le de la classe de la planification long terme et par le contexte d valuation l inad quation entre les attentes de deux milieux de cultures diff rentes le milieu scolaire et l universit cette d finition de la relation enseignant accompagnateur stagiaire est tablie en fonction des buts et des principes de base suivants propos s par Nault et auxquels nous adh rons Nault 1992 10 L accompagnement d un stagiaire vise l apprentissage de l enseignement et le d veloppement professionnel et personnel du stagiaire impliqu dans cette relation L apprentissage enseigner devient signifiant quand l exp rience de stage permet au stagiaire d atteindre ses propres buts Rogers 1969 et de devenir enseignant en aisant exp rimentant et non en copiant ou en reproduisant le mod le qui lui est offert Dewey 1904 Apprendre enseigner est grandement favoris lorsque le stagiaire est impliqu dans le processus d apprend par le d veloppement de son auto analyse et d son auto valua
77. it que ma ma tre associ e doit porter une valuation 123456789 10 m emp che de m exprimer 59 Des r gles de politesse m emp chent m affirmer 12345678910 60 fais subir mes humeurs ma ma tre associ e 123456789 10 39 7 ANALYSE DE LA COMMUNICATION NON VERBALE DE LA STAGIAIRE inspir e de Beaudry et Boivert 1979 Pas du tout Tout fait 61 Je regarde ma ma tre associ e dans les yeux 40 du temps de la 12345678910 conversation proportion qui se situe dans la normale selon Beaudry et Boivert 1979 p 116 Je ne peux regarder ma ma tre associ e dans les yeux 12345678910 J ai une posture d tendue Je ris nerveusement ou j ai des blagues inappropri es J ai des mouvements excessifs t te corps mains 66 Jem abstiens de tout mouvement 40 ros 8 EN REGARD D UN DE SES COMPORTEMENTS RELATION AVEC SA MA TRE ASSOCI E la stagiaire value les affirmations suivantes inspir es de Rochais 1986 Pas du tout Tout fait 12345678910 aspirations etc 68 Cecomportementest constructeur de ma personne c est dire qu il me fait grandir 69 Ce comportement est constructeur d une bonne relation avec ma ma tre associ e 70 Je r alise que m me si ma ma tre associ e a beaucoup de pouvoir sur moi j exerce moi aussi certains pouvoirs 72 Je r alise que j ai le pouvoir de faire telle d marche ou de laisser 12345678910 aller les choses 1234567
78. ituations de classes difficiles d sorganis es et probl matiques il a besoin de clarifier les informations tir es de sa pratique amener le stagiaire d crire le plus fid lement possible ce qu il fait et dit en classe laisser le stagiaire prendre des initiatives pour d velopper son sens des responsabilit s amener le stagiaire cueillir des donn es pr cises sur certaines habilet s d enseignement telles que g rer une classe questionner analyser et critiquer le mat riel didactique l habilet planifier et adapter le plus possible ses prestations aux diff rents groupes qui lui sont confi s aider le stagiaire changer et recevoir r guli rement du feedback sur sa pratique afin de progresser dans l action aider le stagiaire recevoir des alternatives ce qui a t v cu dans un but de tester des hypoth ses sugg r es plut t que d appliquer un principe th orique ou une recette A cette p riode de formation Schon 1987 recommande que l enseignant accompagnateur retienne ses informations d expert pendant que les stagiaires s engagent dans l action pour laisser merger leur propre identit professionnelle et non dans l ombre de celle de l enseignant accompagnateur Afin d atteindre ces objectifs et selon le plan adopt pour l laboration de chacune des sections nous avons consult les auteurs suivants afin de construire des questions d auto valuation susceptibles d clairer la stagiaire A
79. jectifs que j essaie d atteindre Je cherche des mod les qui se reproduisent 2 10 En quoi cette situation ressemble t elle d autres que j ai d j exp riment es 19 3 La critique est faire plus tard dans un autre environnement apr s un jour ou deux Je relis mon analyse et je me pose les questions suivantes Elles sont tir es d Oberg 1992 p 82 et de St Arnaud 1992 p 61 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 3 7 3 8 3 9 3 10 3 11 Ce que je vois me plait il Affirmerais je publiquement les croyances et les valeurs que j ai num r es Sinon pourquoi Suis je en d saccord avec certaines d entre elles Sont elles imputables des circonstances qui d passent mon contr le En suis je s re A quel point mon insatisfaction est elle s rieuse Ai je pris les bons moyens pour obtenir ce que je voulais tait il possible d obtenir ce que je voulais mon attente tait elle r aliste Y a t il des fa ons de compenser mes frustrations Manque t il certains buts ou croyances que j aimerais voir apparaitre dans laliste Pourquoi n y sont ils pas Pourrait il s y trouver Quelles sortes d organisations et d actions enseignantes pourraient leur permettre de se manifester 20 3 12 Quelle hypoth se pourrais je mettre de l avant qui orienterait mes interventions futures 4 L INVENTION selon Oberg p 82 Le but de cette d marche d
80. jet d apprentissage plus particuli rement vis s dans cette grille d auto valuation sur la discipline et l organisation de la classe sont les suivants g rer le groupe classe en fonction de ses forces et de ses limites comme enseignante en fonction du contexte dans lequel s ins re la classe en fonction de la client le en fonction de l intervention didactique pr vue et en fonction des v nements impr vus contr ler le groupe classe pratiquer diff rentes habilet s de l acte d enseigner observer et s informer afin de conna tre les l ves Observer et s informer afin de connaitre soi m me en regard de la profession observer les v nements et les comportements l aide de grilles les savoir faire r flexifs les savoir faire qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel les savoir tre plus directement li s l acte d enseigner Les points de la d finition d accompagnement de la stagiaire que nous tentons d op rationnaliser dans cette section sont les suivants laisser merger les sentiments d angoisse d ins curit d incertitude du stagiaire surtout pendant les premi res semaines de stage laisser le stagiaire exprimer pleinement la fa on dont il per oit les v nements car il les voit travers son exp rience d tudiant encore l ve tablir progressivement un climat de r flexion sur la pratique r fl chir avec le stagiaire sur le
81. les Cette habilet qu a la conscience d observer acquiert avec le temps une certaine permanence et peut exister en dehors des moments d criture au moment m me l on agit p 26 se situe dans la cadre de l criture libre du journal de bord Cette expression libre ne doit pas tre supprim e ou endigu e par l utilisation du guide que nous proposons L instrument se veut un suppl ment l criture libre dans une optique de familiarisation l analyse plus syst matique la r solution de probl me et l int gration de la th orie la pratique Il cherche galement favoriser l mergence de la personnalit professionnelle de l tudiante 2 CONTENU DU GUIDE DE R FLEXION Le guide comporte donc quatre parties issues des intentions pr cit es la premi re partie invite la stagiaire examiner ses exp riences positives d enseignement afin de d gager de reconnaitre et d int grer son image professionnelle en ses dimensions positives la deuxi me partie propose une d marche r flexive pour la supporter dans l analyse crite des incidents critiques tels que d finis par Dupuy Walker c est dire tout v nement qui suscite une angoisse ou une d cision 1mm diate difficile prendre cause des dimensions conflictuelles de ce dernier La sc ne peut ne durer que quelques secondes mais elle doit faire par la suite l objet d une description la plus pr cise possible et servir l an
82. les diff rents documents relatifs au stage pr paration de cours valuation crite du ma tre associ du directeur d cole auto valuation de la stagiaire journal de bord Parcourir ces documents les commenter et d gager quelques pistes de travail pour le prochain stage occupent largement l heure de la rencontre Une autre difficult s ajoute au travail d encadrement de la stagiaire par le superviseur la contradiction entre le r le de superviseur agent de relation d aide et le r le de superviseur valuateur 1 2 3 La contradiction entre le r le de superviseur agent de relation d aide et le r le de superviseur valuateur Pour arriver un encadrement adapt aux besoins de formation et de soutien des stagiaires en enseignement il faut du temps et un climat de confiance Nous tentons d tablir ce climat de confiance mais c est beaucoup demander une stagiaire que de partager ses difficult s professionnelles avec la personne 21 charg e d valuer sa performance Cela demeure galement tr s contraignant __ pour le superviseur Une tudiante de l UQAT a d j soulev ouvertement ce probl me qui nous en sommes certaine se pose chacune On les invite d montrer leur potentiel d enseignante dans un climat de jugement o il n y a pas grand temps pour les reprises Ce probl me revient en leitmotiv chez les auteurs Calderhead 1989 Morissette et al 1990 Sergiovanni 1984 Paquette 1986 Aches
83. lisation du supervis Nous avons pr sent un r sum de la d finition du statut et des fonctions assum s par l enseignant accompagnateur labor e par Nault 1992 Cette d finition adopte le mod le de la supervision d veloppementaliste document d finit avec pr cision la relation d accueil et d accompagnement de la stagiaire lors de ses premi res insertions professionnelles Cette d finition occupe une place centrale dans notre recherche car nous construirons notre outil en tablissant des rapports entre les parties de l objet d apprentissage tel que nous l avons d fini et les diff rents r les fonctions et attitudes du ma tre associ selon Nault 1992 Il serait trop long d exposer ici l ensemble de cette d finition Nous en rappelons seulement les grands traits comme nous l avons fait plus haut Nous exposerons ensuite les raisons de notre choix Selon Nault 1992 lors d une premi re insertion premi rement dans son r le de facilitateur le ma tre associ adopte une attitude d accueil une attitude d coute deuxi mement dans son r le de mod le d enseignant le ma tre associ adopte une attitude de directivit une attitude d veil aux habilet s r flexives 46 lors d un deuxi me s jour dans le milieu scolaire premi rement dans ses r les de guide de conseiller le ma tre associ adopte une attitude d coute d ouverture i une attitude de collaboration
84. llyn amp Bacon GOLDHAMMER R 1969 Clinical supervision Special Methods for the Supervision of Teachers Holt Rinehart and Winston GORDON T 1981 Enseignant efficace Montr al Le Jour division de Sogides Lt e GOUPIL G 1985 Observer en classe Brossard Behaviora GRIMMETT P P et RATZLAFF H C 1986 Expectation for the Cooperating Teacher Role Journal of Teacher Education nov d c S 80 HOLBORN P 1992 Devenir un praticien r flexif in Holborn P Wideen M et Andrews I dir Devenir enseignant tome 2 D une exp rience de survie la maitrise d une pratique professionnelle p 85 103 Montr al Les Editions Logiques HOLBORN P WIDEEN M et ANDREWS I dir 1992 Devenir enseignant tome 2 D une exp rience de survie la ma trise d une pratique professionnelle Montr al Les Editions Logiques HOLBORN P WIDEEN M et ANDREWS L dir 1992 Devenir enseignant tome I A la conqu te de l identit professionnelle Montr al Les Editions Logiques HOSEGO B E J et BOLD N B 1986 Critical Incidents in the Supervision of Student Teaching in an Extended Praticum Paper pr sented at the Annual Meeting of the American Educational Research Ass San Francisco JUBIN P 1988 L l ve t te claques Paris Les Editions 5 F LACASSE M 1992 De ma t te mon coeur Montr al Les Editions de l homme LAFERRIERE T et al 1991 Projet pilote d une cole a
85. ma tre associ e 21 Je me sens jug e class e tiquet e incomp tente par ma associ e 2 ANALYSE DES CHANGES DE LA STAGIAIRE AVEC SA MA TRE ASSOCI E 22 Je suis l aise d initier la conversation avec ma ma tre associ e 23 Nous avons convenu d un temps propice dans la journ e pour changer sur ma formation 24 J ai demand ma ma tre associ e de me sp cifier ses attentes au niveau des t ches qu elle souhaite me confier 25 Je suis satisfaite de la quantit des r troactions fournies par ma maitre associ e 26 Nous discutons beaucoup mais je demeure insatisfaite de nos conversations qui portent rarement sur les caract ristiques de mon enseienement 27 Je lui ai clairement exprim mon d sir de recevoir du feedback sur les caract ristiques de ma personnalit d enseienante 28 Je lui ai exprim ce d sir de recevoir du feedback plusieurs reprises 29 Parce que je manque de r troaction je doute de la qualit de mes apprentissages en stage Pas du tout Tout fait 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 35 3 ADAPTATION DE LA GRILLE D VALUATION DE LA COMMUNICATION VERBALE Selon Beaudry et Boisvert 1979 p 153 Pas du tout Tout fait 12345678910 12345678910 Je respecte ma ma tre associ e pas d insultes de compliments 1234
86. mentionnez les caract ristiques sp ciales du groupe qui vous enseignez ex groupe niveaux multiples pr sence d un ou de plusieurs enfants handicap s Note p dagogique Dans les quatre sections suivantes je prends l espace qui m est n cessaire sur des feuilles s par es La m me question est parfois formul e de diff rentes fa ons Je n essaie pas de r pondre toutes les questions Je choisis celles qui m interpellent et me font avancer La description de l incident critique doit cependant tre compl t e 1 LA DESCRIPTION DE L INCIDENT CRITIQUE 1 1 Je d cris la situation les faits en m en tenant aux composantes observables le plus objectivement possible Je d cris mes actions et celles des personnes concern es 1 2 me d cris ensuite subjectivement dans cette situation 1 2 1 Je reformule le plus fid lement les pens es qui traversaient mon esprit ce moment l Je d cris mes sentiments mes sensations Je commence souvent mes phrases par Je me sens J essaie de saisir et d exprimer l intensit de mes sensations par des comparaisons Si le coeur m en dit je peux faire un dessin pour symboliser mes sentiments mes sensations Cela peut simplement prendre la forme de ronds d ovales de carr s de rectangles de coeurs d clairs de fl ches etc 2 L ANALYSE La majorit des points suivants sont tir s d Oberg 1992 p 80 81 de Holborn 1992 p 89 et de St Arnaud 1992
87. mi ces th mes on retrouve la technique d observation en classe les habilet s d enseignement les modes d organisation et de gestion de groupes les techniques de planification d interaction l valuation des apprentissages la r flexivit sur et dans l action Nous ins rons aussi des changes individuels et collectifs pour permettre aux tudiantes d exprimer et d analyser leur exp rience dans le milieu scolaire car elles se rendent d j dans les coles raison d une journ e par semaine au d but de la session Durant cette m me tape du d but du stage nous effectuons une premi re tourn e de visites d information aupr s des ma tres associ es et des directeurs d coles Vers la fin du stage au cours de deux ou trois semaines o les tudiantes se pr sentent dans leur classe d attache tous les jours p riode que nous nommons stage intensif nous retournons dans les coles pour les observer lorsqu elles dispensent une activit d enseignement Lors de cette unique visite de supervision nous nous inspirons des principes et tapes du m d le de supervision d veloppementaliste Glickman 1990 Nous pr sentons ici l essentiel de cette approche 3 Nous emploierons indiff remment les termes superviseur et professeur de l universit puisqu ils repr sentent la m me fonction 14 1 2 1 Le mod le de la supervision d veloppementaliste Ce mod le est un d riv d un autre mod le pr pond rant en s
88. milieu scolaire On viterait ainsi une p dagogie de l empreinte o la stagiaire copie les mod les qui lui sont propos s pour susciter une p dagogie de la gen se o l tudiante est amen e construire elle m me son savoir comprendre les erreurs effectu es comme des l ments d un processus sur lesquels il faut travailler et non comme des fautes qu il faut sanctionner Baillauqu s 1990 p 221 en invitant revoir la formation initiale a pour pr occupation la prise en compte des adultes se formant ce m tier pour que leur formation soit aussi et d abord leur affaire Sarto Lebel 1987 p 167 conclut dans le m me sens son chapitre sur les notions de contr le de supervision et d valuation par la phrase suivante La supervision devrait 24 stimuler l auto d veloppement Leselbaum affirme la n cessit d un lieu r flexif pour les stagiaires La formation g n rale est trop abstraite parce qu elle traite s par ment du savoir de l institution de l l ve sans les mettre en relation entre eux Dans le stage en responsabilit il y a certes mise en rapport concret de ces l ments mais aucune r flexion sur celle ci Et ce qui manque dans 1 formation c est pr cis ment ce lieu r flexif pourraient tre analys es ces diverses relations L selbaum 1989 p 78 Egalement cette id e de construire un instrument d auto supervision p dagogique nous est venue la suite du choix
89. n d instrumentation 1 INTENTION DEL AUTEURE Ce guide a t construit dans l intention de stimuler la r flexion crite de la future enseignantel en proposant divers types de questionnements sur les r ussites et les difficult s rencontr es en p riode de stage dans le milieu scolaire Nous insistons sur l importance de la dimension crite de la r flexion Par 1987 l explique ainsi Le fait d crire permet d exercer et de lib rer des habilet s naturelles Non seulement l acte d crire devient il plus facile et plus productif de jour en jour mais la pens e devient plus claire et plus pr cise Les processus rationnels et non rationnels mis en jeu deviennent plus mobiles plus disponibles La conscience la capacit d attention d observation de questionnement s accroissent Graduellement nous devenons plus capables de nous retirer temporairement de nos sensations de nos perceptions de nos motions de nos pens es pour les observer et les comprendre d une autre place que celles 1 Dans ce texte nous utuliserons le f minin pour d signer les tudiants et tudiantes et les stagiaires dans le but d all ger le texte et en regard du fait que la client le est tr s majoritairement f minine que nous occupions dans le quotidien Cette capacit de d sidentification Assagioli 1965 c est dire de prendre du recul et de retrouver son essence est une condition au d veloppement aux transformations personnel
90. n D partement de p dagogie BEAUDRY M et BOISVERT J M 1979 S affirmer et communiquer Montr al Centre interdisciplinaire de Montr al BELANGER R et al 1987 Auto supervision p dagogique guide labor en r gion Abitibi T miscamingue Minist re de l Education Direction r gionale de l Abitibi T miscamingue BELLON J etal 1978 Classroom supervision and instructional improvement Dubuque Kendall Hunt BISAILLON R 1992 La formation pratique tape d terminante d un continuum professionnel Qu bec Conseil sup rieur de l ducation communication pr sent e au colloque La qualit de la formation pratique une responsabilit partag e colloque organis par le minist re de l Education les ler et 2 juin BOISVERT S 1987 Devrait on donner une formation aux ma tre associ s des stages des programmes de formation des ma tres Montr al Biblioth que centrale de la m moire de maitrise BRANCHAUD et GAGNON 1991 Guide de stage Technniques d ducation sp cialis e Rouyn Coll ge de l Abitibi T miscamingue L 1991 Entrer dans la profession et en sortir professionnellement Vie p dagogique 24 26 BRUNELLE J et TURCOTTE 1977 Les formules p dagogiques 2e d Qu bec Universit Laval Service de p dagogie universitaire CALDERHEAD J 1991 Images of teaching student teachers early conceptions of
91. n et les comp tences attendues de la formation l Education pr scolaire et l enseignement primaire Douze ans plus t t le minist re de l Education 1980 avait d j invit les formateurs revoir l encadrement des stagiaires Cette pr occupation d am liorer l encadrement des stagiaires a t exprim e galement par le Conseil des universit s du Gouvernement du Qu bec 1987 dans son Rapport du comit de l tude sectorielle en ducation 2 A l UQAT on nomme ma tre associ e l enseignante qui accueille une tudiante dans sa classe pour la dur e d un stage Sauf dans le cas du nous citons des auteurs nous utiliserons le f minin afin d all ger le texte et en regard du fait que la client le est tr s majoritairement f minine 2 3 De son c t le Conseil sup rieur de l Education 1984 apr s avoir recueilli des informations aupr s des enseignants faisait la remarque que les stagiaires taient peu encadr es guid es support es tant par les professeurs superviseurs que par les ma tres associ es Ouimet La Presse 2 mars 1992 dans une s rie de trois articles interrogeait des stagiaires en enseignement sur la qualit de l encadrement La journaliste constate que certaines ma tres associ es prennent leur r le coeur mais que d autres en profitent pour prendre des vacances Nault 1992 dans une communication sur la qualit de la formation pratique affirme que la stagiaire confront e d
92. n des comportements correspondant l ensemble des objectifs des MOIS CER Uo E era citer one 31 2 2 5 1 LES SAVOIS annees 33 2 2 3 1 1 Les savoirs plus directement li s l acte d enseigner 33 2 2 3 1 2 Les savoirs qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel tante 35 22 32 Les savoir falle 36 2 2 3 2 1 Les savoir faire plus directement li s l acte d enseigner 36 2 2 3 2 2 Les savoir faire qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement 1 2 39 2 2 3 3 Les ra e 40 2 2 3 3 1 Les savoir tre plus directement li s l acte d enseigner 40 2 2 3 3 2 Les savoir tre qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement 1 41 2 3 Les dimensions de l encadrement d une stagiaire 44 2 3 1 Les raisons de notre Choix 46 CHAPITRE 49 BUTS ET LIMITES DE LA 02 2 4 49 CHAPITRE IV PQ 54 METHODOLOGIE TR nr iMt 54 4 1 Contenu de l instrument d accompagnement essences 54 4 1 1 M thodologie utilis e en Section I Analyse des r ussites professionnelles
93. n ma tre associ e stagiaire sont les suivantes observer et s informer afin de conna tre elle m me en regard de la profession ses repr sentations de la r alit de l enseignement sa volont et sa capacit d oeuvrer en milieu scolaire sur une longue p riode ses espoirs et ses craintes par rapport ce travail les valeurs qu elle v hicule dans son enseignement ses convictions p dagogiques ses forces et ses limites comme enseignante les attitudes et les attentes des autres adultes du milieu et de la ma tre associ e en particulier identifier les strat gies d enseignement qu elle utilise son style de gestion du groupe ses qualit s de communication les valeurs qu elle v hicule etc identifier ses attentes particuli rement par rapport la participation de la stagiaire dans la classe observer les v nements et les comportements par l auto observation et l observation syst matique l aide de grilles s auto valuer en fonction des objectifs pr alablement tablis en rapport avec le d veloppement de cette formation professionnelle r fl chir sur et dans l action afin de d velopper des attitudes propres la remise en question et d s lors au changement percevoir les liens entre la th orie et la pratique Etre capable d identifier les fondements de ses interventions p dagogiques d velopper des habilit s intellectuelles d analyse de synth se de conceptualisation et d intros
94. n milieu scolaire 1 pans ce texte nous utiliserons le f minin pour d signer les tudiants et tudiantes stagiaires dans le but d all ger le texte et en regard du fait que la clientele est tr s majoritairement f minine Nous souhaiterions les accompagner les guider davantage dans la r flexion suscit e par la pratique de l enseignement Nous aimerions les aider jeter des ponts entre les situations probl matiques rencontr es et les apports de la recherche en Education A moyen terme nous visons ce qu elles prennent en mains leurs d veloppements personnel et professionnel En tant que superviseure de l universit nous ne sommes pas seule responsable de l encadrement des stagiaires Les ma tres associ es exercent un r le de premier plan elles sont en pr sence de l tudiante pendant plusieurs jours de classe Tout en reconnaissant la grande valeur de ce travail b n vole souvent accompli avec d vouement nous constatons que ces enseignantes ne d montrent pas toujours la disponibilit et l int r t requis et ne re oivent pas la formation n cessaire pour assurer un encadrement ad quat la stagiaire Ces constatations sur l insuffisance de qualit dans l encadrement de la stagiaire sont d ailleurs formul es au niveau de la province de Qu bec Le minist re de l Education du Qu bec 1992 p 18 r affirmait l importance d encadrer rigoureusement les stages dans son Document de consultation sur l orientatio
95. nal Psychology 60 4 327 332 GUIDE DE R FLEXION SUR LA PRATIQUE PEDAGOGIQUE LINTENTION DES STAGIAIRES GUIDE DE REFLEXION SUR LA PRATIQUE PEDAGOGIQUE L INTENTION DES STAGIAIRES9 PAR GINETTE HARVEY UNIVERSITE DU QUEBEC EN ABITIBI TEMISCAMINGUE ROUYN NORANDA JUIN 1994 Num ro d enregistrement de droit d auteur 437099 TABLES DES MATIERES TABLES DES MATIBRES e iu ced iocus I INTEODDOCTION aetatis oben en EO ERR 1 1 INTENTION DE L AUTEURE ttt 1 3 INDICATIONS P DAGOGIQUES tt 3 SECTION I e Re an era did s erased ia aa 6 ANALYSE DES REUSSITES PROFESSIONNELLES DE LA STAGIAIRE 7 QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES ttti 12 SECTIONE I dese und eR dta d Lou B DEMARCHE REFLEXIVE PORTANT SUR LES INCIDENTS CRITIQUES 14 IDENTIFICATION DES VARIABLES ENTOURANT LA SITUATION PROBLEMATIQUE 15 1 LA DESCRIPTION DE L INCIDENT CRITIQUE ME NR 16 LAS ae ce RP tu AD s 17 3 TACCREFIGUE ee Re isset Ne 19 4 nd 21 QUESTIONS D INTEGRATION OBLIGATOIRES anni 21 SEC TION IL AD S 22 GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA DISCIPLINE ET L ORGANISATION DELACLASSE 23 L PREPARATION DE L ACTIVITE ttd 23 2 LES ATTITUDES ET LES COMPORTEMENTS
96. nstater lors du colloque de l Association qu b coise universitaire en formation des ma tres AQUFOM de novembre 1992 tous les partenaires engag s dans la formation des futurs enseignants Minist re de l Education universit s commissions scolaires milieu scolaire sont tr s conscients de la situation Suite aux discussions qui ont cours autour du r cent Document de consultation minist riel sur la formation pratique novembre 1992 on peut esp rer des efforts bien concrets pour am liorer le statut des ma tres associ es En effet ce document propose entre autres mesures qu on d finisse pr cis ment le r le de la ma tre associ e qu on labore des crit res de s lection et qu on reconnaisse officiellement ce r le par la mise sur pied d un soutien administratif et p dagogique formation sp cifique l encadrement des tudiantes Nous allons maintenant consid rer les apports et les lacunes de notre encadrement en tant que superviseure de l universit 13 1 2 L encadrement que nous fournissons tant que superviseure de l universit Chaque enseignant qui est confi e une charge de cours d finit son type d encadrement Ce dernier peut donc varier d un superviseur l autre Nous d crirons bri vement les principales tapes de celui que nous pratiquons Le travail s amorce par cinq rencontres l universit o divers th mes sont trait s selon le niveau du stage Stage I Stage II Stage Par
97. nt gration dans la classe faire une place au stagiaire tablir une relation de coll gue en devenir plut t que de subordonn laisser merger les sentiments d angoisse d ins curit d incertitude du stagiaire surtout pendant les premi res semaines de stage laisser le stagiaire exprimer pleinement la fa on dont il per oit les v nements car il les voit travers son exp rience d tudiant encore l ve laisser le stagiaire s exprimer sur la fagon dont il veut recevoir du feedback de son enseignement aider le stagiaire faire face ce qui ne va pas l encourager le nourrir de feedback sur le plan personnel plut t que sur le plan professionnel clarifier les attentes sur les t ches que le stagiaire aura effectuer d s la premi re rencontre ou en d but du stage fournir une valuation la plus imm diate possible sur la performance du stagiaire et ce dans toutes les interventions se r f rer au mod le de 1 supervision clinique de Cogan 1973 et Morissette 1990 tablir progressivement un climat de r flexion sur la pratique r fl chir avec le stagiaire sur les v nements surprenants qui se sont produits pendant son enseignement l amener d crire fid lement ce qui s est pass 66 favoriser l auto critique sur ce qui a fonctionn et soutenir sa d marche pour trouver des alternatives ce qui n a pas fonctionn laisser le stagiaire verbaliser sur toutes les s
98. of supervisory training for cooperating teachers on preservice teacher s development during early field experiences Journal of Educational Research 80 5 277 282 MINDER M 1991 Didactique fonctionnelle Objectifs strat gies valuation Bruxelles De Boeck Wesmael MINIST RE DE L EDUCATION 1992 septembre La formation l ducation pr scolaire et l enseignement primaire Orientations et comp tences attentues Document de consultation Direction g n rale de la formation et des qualifications Direction de la formation du personnel scolaire Qu bec Gouvernement du Qu bec MINISTERE DE L EDUCATION 1982 Grilles de r flexion produites in Guide g n ral d interpr tation et d instrumentation p dagogique pour le programme d ducation pr scolaire p 245 265 Qu bec Gouvernement du Qu bec MINIST RE DE L EDUCATION 1980 f vrier La formation pratique des enseignants Direction g n rale de l enseignement sup rieur Document d orientation Qu bec Gouvernement du Qu bec MINIST RE DE L EDUCATION 1992 novembre La formation pratique le stage document de consultation Direction de la formation du personnel scolaire Direction g n rale de la formation et des qualifications Qu bec Gouvernement du Qu bec MINIST RE DE LEDUCATION 1980 Les besoins qualitatifs en formation des enseignants du primaire et du secondaire Document d information Direction g n rale du d veloppement p dagogique Qu
99. on amp Gall 1987 Bellon 1978 Baillauqu s 1990 Frydman amp Allegaert 1986 Morrison amp McIntyre 1975 Nous supposons que le stress engendr par le fait d tre observ e syst matiquement diminuerait si la stagiaire avait pratiqu pr alablement une forme d auto observation et d auto valuation l aide d instruments appropri s Par exemple nous avons remarqu qu elle semble plus d tendue quand elle s est pr alablement enregistr e sur vid o et qu elle a proc d une forme d auto supervision l aide de la grille qui servira au superviseur lors de sa visite Elle a ainsi l occasion de se familiariser avec la d marche de supervision ce qui rend cette derni re moins menagante ses yeux 1 3 Une recherche de solution Du c t de la formation des mattres associ s Comme nous l avons d j mentionn des am liorations notables s annoncent dans la voie de la formation et de l encadrement des ma tres associ s Au Qu bec quelques exp riences en ce sens ont eu cours ou se d roulent actuellement et les r sultats semblent prometteurs Nous en avons mentionn quelque uns dans la section qui traite de l encadrement fourni par les ma tres associ es Nous rappelons ici ces projets et nous en nommons d autres dont nous avons eu cho 22 Entre 1988 et 1991 la Facult des sciences de l ducation de l Universit Laval la Commission des coles catholiques de Qu bec et l cole Jean de Br
100. ous disposions de huit vendredis avant les stages intensifs pour effectuer dix huit visites dans les deux r gions d Amos et de LaSarre Nous avons renoncer prendre la route deux reprises cause de la temp rature Ajoutons que lorsque la temp rature est favorable il faut compter presque autant de temps pour franchir les distances 18 s parent les petites coles que de temps consacr aux rencontres elles m mes Au moment du stage intensif toujours pour la session pass e hiver 1992 nous avons partiellement r solu le probl me des distances en demeurant dans les deux villes principales des r gions couvrir Nous disons partiellement car peu importe la r gion l on doit superviser que ce soit celle d Amos de LaSarre de Val d Or de Rouyn Noranda ou de Ville Marie plusieurs coles sont localis es vingt trente minutes de route des centres Le probl me des distances moiti r solu reste celui du temps 1 2 2 2 Facteur temps Invariablement lors du stage intensif nos activit s sont comprim es dans le temps Nous effectuons une visite d une dur e moyenne de deux heures chacune des stagiaires lors des deux semaines du stage intensif Comme chacune tient donner sa le on dans les meilleures conditions c est dire au d but de l vant midi ou de l apr s midi nous ne pouvons gu re superviser qu une tudiante par demi journ e Nous disposons de vingt demi journ es pour supervi
101. oyen efficace pour expliquer telle notion J ai propos une nouvelle activit ma ma tre associ e J ai trouv un exemple qui a clair la compr hension des l ves en plus de les amuser Mon mat riel tait tout fait pr t avant mon enseignement J ai r ussi entra ner la participation de tous les l ves J ai partag mon point de vue concernant le sujet discut la pause caf J ai salu le concierge J ai initi la conversation avec la directrice J ai offert mon aide pour surveiller les l ves dans la grande salle J ai pens distribuer le message de la directrice l intention des parents J ai su ramener l ordre dans la classe J ai su couter Frangois Etc ETAPE 2 Une fois cette mini r ussite rep r e je d cris avec le plus de Ex pr cision possible les sensations positives qu elle d clenche en moi Il peut s agir de sensations physiques ou psychologiques L important c est de trouver les mots qui d crivent vraiment ce que je ressens Je me sens l g re comme un oiseau J ai le go t de rire Ca danse en moi Je me sens pleine d nergie J ai le go t de chanter Je me sens toute encourag e Etc Si la sensation est forte et agr able je peux si le coeur m en dit l exploiter et l int grer danvantage en me laissant aller dessiner ou crire une petite po sie ou chanter ou ex cuter quelques pas de danse Une fois mes sensations positiv
102. partir de diff rentes m thodes lenregistrement automatique l ordinateur permet de faciliter ce travail la mesure de produits permanents 37 les productions des l ves l observation directe de la classe par l observation continue et le r cit anecdotique les questionnaires l auto observation l observation syst matique en particulier l aide de grilles Goupil 1985 pratiquer diff rentes habilet s de l acte d enseigner l art de questionner la gestion des r ponses le renforcement les techniques de l investigation la diversit des stimuli la mise en situation la cl ture la transition la pause etc laborer une strat gie didactique fonctionnelle nous nous r f rons ici au protocole de pr paration de le on propos par Minder et qui synth tise les tapes les plus importantes d une strat gie didactique fonctionnelle Ce protocole comprend l intention g n rale l objectif le niveau taxonomique l nonc en termes de comportements observables les pr requis la situation de d part le probl me organiser une situation probl matique en ayant comme crit res de choix l veil v ritable de l int r t la possibilit de rencontre fonctionnelle de l objectif la recherche de la r ponse am nager les contingences de solution l valuation seuil de satisfaction la rem diation si l objectif est non atteint l enrichissement si l objectif est atteint Minder 1991 pp 294 295
103. pection entrer en relation de facon harmonieuse et efficace avec les adultes cela sous entend aussi plusieurs savoir tre ouverture initiative coute discr tion authenticit sympathie accueil inconditionnel optimisme affirmation de soi art de n gocier sa place etc d montrer des aptitudes travailler en quipe solliciter l aide et le conseil des autres membres du personnel partager ses connaissances avec les autres membres du personnel tre empress e se mettre la t che d montrer de l ouverture d esprit d montrer de l autonomie d montrer de l initiative d montrer de la cr ativit d montrer de l esprit de recherche b 65 d montrer de la confiance en soi et accepter de s engager dans de nouvelles exp riences tre d brouillarde et savoir traiter des situations difficiles tre fiable responsable et faire preuve de maturit dans son comportement en g n ral tre ouverte aux recommandations et aux critiques constructives d montrer de l int r t s am liorer d montrer de la vitalit et de l enthousiasme d montrer un grand int r t pour tout ce qui touche la profession Les dimensions de la d finition des r les attitudes et fonctions de l enseignant accompagnateur selon Nault 1992 que nous tentons de traduire et d op rationnaliser dans cette section de la relation ma tre associ e stagiaire sont les suivantes favoriser l i
104. ploi ne s attend pas retrouver le m me niveau de ma trise des habilet s et des aptitudes chez la finissante stagiaire et chez une enseignante d exp rience Par exemple on n exige pas que la finissante stagiaire poss de parfaitement la connaissance de tous les programmes ou qu elle g re parfaitement son groupe dans toutes les situations Les formateurs s attendent donc ce qu une partie des habilet s et des aptitudes reste approfondir Cette pratique correspond l orientation fournie par le Conseil sup rieur de l Education par la voix de son pr sident Robert Bisaillon 1992 Celui ci confirmait dans cette communication que les exp riences d apprentissages des tudiantes ne devaient jamais tre pr sent es comme irr versibles moins d un potentiel jug nettement insuffisant Les activit s de formation pratique doivent ouvrir des exigences de perfectionnement et de d veloppement Une fois tablies ces distinctions entre l objet d apprentissage de la stagiaire et la t che de l enseignante et gardant en perspective que la d finition du contenu d un cours stage et la d finition de ses objectifs particuliers demeurent la pr rogative de chaque professeur d universit il reste claircir la nature de cet objet d apprentissage des stages constitu de l ensemble des objectifs des trois stages 2 2 3 La d finition des comportements correspondant l ensemble des objectifs des trois stages Pour
105. premi rement dans son r le de facilitateur le maitre associ adopte une attitude d accueil une attitude d coute deuxi mement dans son r le de mod le d enseignant le maitre associ adopte une attitude de directivit une attitude d veil aux habilet s r flexives 11 lors d un deuxi me s jour dans le milieu scolaire Me ne premi rement dans ses r les de guide de conseiller le ma tre associ adopte une attitude d coute d ouverture une attitude de collaboration deuxi mement dans son r le d valuateur une pr occupation d valuation Cette d finition ne s adapte pas tout fait notre r alit cause de la division faite par Nault des r les selon deux s jours en milieu scolaire alors que nos tudiantes en font trois De plus nous sommes d avis que la supervision doit tre consid r e dans une perspective individuelle et s ajuster plus directement au stade de d veloppement professionnel de la stagiaire Par exemple une attitude dite de collaboration plut t qu une attitude dite de directivit pourrait mieux convenir lors d un premier stage en regard d une stagiaire qui aurait beaucoup d exp rience aupr s des enfants Cependant nous conservons cette d finition comme une r f rence valable car elle nous semble couvrir l ensemble du travail d encadrement de la maitre associ e et tre au diapason de la recherche sur le sujet Nous reverrons plus
106. ptation du projet de formation pratique en tenant compte des besoins de sa classe l accord de la direction de l cole invite la stagiaire aux r unions qui pourraient tre enrichissantes donne la stagiaire du feedback sur ses actions dans le milieu rencontre le professeur de l universit donne la stagiaire une appr ciation de son travail en classe conform ment au guide et aux grilles d valuation Comme on le voit au dernier point du r le de la ma tre associ e celle ci doit valuer la stagiaire M me si l valuation finale de la performance de la stagiaire rel ve enti rement de la responsabilit du charg de cours superviseur de l universit notons cependant que nous donnons beaucoup de poids l appr ciation de la ma tre associ e En effet nous recueillons soigneusement ses commentaires oraux en entrevue priv e lors de nos visites dans les coles De plus l valuation crite de la ma tre associ e constitue une des pi ces ma tresses de l valuation de la stagiaire 9 Cette visite du superviseur de l universit et ce petit document Guide des stages 1992 1993 cit ci dessus orientent le travail de la ma tre associ e mais ces mesures s av rent insuffisantes parce que l enseignante n est pas form e pour ce travail Selon McIntyre et Killian 1987 les ma tres associ es ayant recu une formation sont davantage enclines fournir une r troaction de nature critique que cell
107. raphe grammaire structure de phrases 40 entrer en relation de facon harmonieuse et efficace avec les adultes Cela sous tend aussi plusieurs savoir tre ouverture initiative coute discr tion authenticit sympathie accueil inconditionnel optimisme affirmation de soi art de n gocier sa place etc Les adultes engag s dans cette relation sont la ma tre associ e le superviseur de l universit le directeur les autres enseignants les parents les sp cialistes les autres membres du personnel de l cole les membres de la commission scolaire d montrer des aptitudes travailler en quipe solliciter l aide et le conseil des autres membres du personnel partager ses connaissances avec les autres membres du personnel 2 2 3 3 Les savoir tre 2 2 3 3 1 Les savoir tre plus directement li s l acte d enseigner La stagiaire doit d montrer une sensibilit aux valeurs des groupes avec lesquels elle travaille tre juste avec les l ves tre profond ment respectueuse des individus et accorder beaucoup d importance la personnalit de chacun des l ves tre chaleureuse et amicale tre la fois bienveillante et rigoureuse 41 2 2 3 3 2 Les savoir tre qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel La stagiaire doit tre empress e se mettre la t che d montrer de l ouverture d esprit d montrer de l autonomie
108. ravail de r flexion qu est ce que j ai appris de neuf sur moi comme future enseignante A la suite de cette d couverte je me sens invit e quelle attitude ou quel comportement pour aller plus loin BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES CONSULTES POUR LA REDACTION DE LA GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA RELATION MAITRE ASSOCIEE STAGIAIRE AUGER L 1972 Communication et panouissement personnel Montr al Editions de l homme BEAUDRY M et BOISVERT 1979 S affirmer et communiquer Montr al Centre interdisciplinaire de Montr al BAILLAUQUES S 1990 La formation psychologique des instituteurs Paris Presses Universitaires de France BARIL H 1989 La formation pratique des futurs ma tres Dimensions Commission des coles catholiques de Montr al 10 3 7 14 BOISVERT S 1987 Devrait on donner une formation aux ma tre associ s des stages des programmes de formation des maitres Montr al Biblioth que centrale de la C E C M m moire de ma trise BROSSARD L 1991 Entrer dans la profession et en sortir professionnellement Vie p dagogique 71 24 26 CALDERHEAD J 1991 Images of teaching student teachers early conceptions of classroom practice Teaching and Teacher Education CALDERHEAD J 1989 The contribution of field experiences to student primary teachers professional learning Research in education 40 33 49 DUPUY WALKER L 1990 Les incidents critiques et la prise de
109. re exprimer pleinement la fa on dont il per oit les v nements car il les voit travers son exp rience d tudiant encore l ve tablir progressivement un climat de r flexion sur la pratique r fl chir avec le stagiaire sur les v nements surprenants qui se sont produits pendant son enseignement favoriser l auto critique sur ce qui a fonctionn et soutenir sa d marche pour trouver des alternatives ce qui n a pas fonctionn laisser le stagiaire verbaliser sur toutes les situations de classes difficiles d sorganis es et probl matiques il a besoin de clarifier les informations tir es de sa pratique amener le stagiaire d crire le plus fid lement possible ce qu il fait et dit en classe Afin d atteindre ces objectifs nous avons eu recours divers auteurs Le courant de la pratique r flexive issu des travaux d Argyris et Schon claire sur la fa on dont les stagiaires peuvent r fl chir sur leur pratique de l enseignement Nous avons explor quelques ouvrages qui utilisent cette pratique r flexive St Arnaud 1992 Dupuy Walker 1990 Holborn 1992 Oberg 1992 Dans chacun de ces mod les d analyse nous retrouvons de mani re perm able les quatre tapes r flexives sugg r es par Oberg 1992 p 83 description analyse critique invention Voici une br ve description de chacune de ces tapes Premi re tape la description En premier lieu il convient de d crire objectivement et
110. rectement sur la disponibilit qu elles peuvent offrir l encadrement des tudiantes Au cours de nos supervisions nous avons parfois reconnu la suite de Leselbaum 1989 cet l ment de non disponibilit de la ma tre associ e parmi les causes de non r ussite d un stage 7 Les ma itres associ es acceptent ce travail d accueil et d encadrement selon diverses motivations Valois 1982 a effectu un sondage aupr s de sept directions d cole de Rouyn Noranda afin de recueillir les commentaires sur ce qui incite les enseignants accepter ou non une stagiaire dans leur classe M me si ce travail date d une douzaine d ann es la situation ne semble gu re chang e Ces motivations se regroupent autour des th mes suivants le d sir de l enseignante de remettre le service qu on lui avait rendu en l accueillant quand elle m me tudiait l envie de communiquer son exp rience l attrait pour le renouvellement qu apporte la stagiaire par ses connaissances p dagogiques r centes son dynamisme et sa cr ativit l int r t pour l aide qu une stagiaire engag e apporte sa ma tre associ e et souvent un m lange de toutes ces motivations En g n ral les ma tres associ es manifestent beaucoup d accueil de bonne volont et de d vouement Cependant elles n ont re u aucune formation sp cifique l encadrement et la supervision des stagiaires Le Conseil sup rieur de l Education 1984 d plor
111. rer une strat gie didactique fonctionnelle seront trait s indirectement lorsque nous inviterons les tudiantes d velopper leurs habilet s r flexives Les habilet s de l acte d enseigner et leurs strat gies didactiques constitueront pour une grande part l objet de leur r flexion Nous avons choisi de soustraire ces points de notre guide parce que nous y consacrons quelques heures lors des rencontres pr paratoires au stage l universit et nous leur fournissons une documentation en vue d enrichir leurs connaissances sur ces sujets Nous sommes consciente que nous effleurons des domaines tendus trait s entre autres par Altet et Britten 1983 et Minder 1991 Les 52 habilet s de l acte d enseigner d bouchent sur le micro enseignement qui pourrait facilement alimenter un cours de quarante cinq heures L exploration du milieu scolaire par l observation syst matique large part de l objet d apprentissage de la stagiaire est abord e lors des ateliers pr paratoires au moyen d exercices d observation galement on fournit des grilles d observation aux futures enseignantes dirigeant leur attention sur les caract ristiques des l ves les particularit s de leur contexte scolaire l instrumentation etc Enfin la d marche r flexive propos e dans le guide induit n cessairement une phase d observation pr alable Bien que nous n abordons pas directement ces dimensions l tudiante aura cependant l opportunit
112. rer un groupe et famili re avec le milieu de l enseignement si elle d montre une bonne aptitude l analyse la troisi me approche de Glickm n l approche non directive semble la plus indiqu e ce stade de d veloppement du niveau de conceptualisation de la stagiaire le superviseur adopte des attitudes d coute d encouragement de clarification et de questionnement qui stimule la r flexion Maintenant que nous avons pr sent la mani re dont nous encadrons les stagiaires c est dire selon le mod le de la supervision d veloppementaliste nous abordons le noeud de notre probl me d encadrement le facteur temps 1 2 2 Le noeud du probl me Selon Isabel Pfeiffer 1982 un cycle complet de supervision n cessite une plage de deux heures Les crits sur les diff rents mod les de supervision pr tendent que pour arriver des r sultats appr ciables il faut proc der plusieurs cycles de supervision d au moins deux heures chacun Morissette et al 1990 affirment que la supervision ne produit tous ses effets b n fiques que si elle devient un processus continu aux multiples boucles et qu elle doit tre con ue dans l optique d un changement long terme Girard Mc Lean et Morissette 1992 insistent sur le fait que les recommandations du superviseur exigent une observation de faits r p t s et significatifs et non d incidents ponctuels et fortuits D apr s Par 1982 p 127 il est clair qu il faut au
113. res associ s d une part les facteurs nous privant de temps ratio tudiantes superviseur distances temp rature d autre part d bordent le cadre de nos responsabilit s Tenant compte de cet tat de fait nous avons choisi de cr er un instrument d auto supervision l intention des stagiaires Nous avons donc retenu la question de recherche suivante 2 Quelles seraient les composantes d un outil qui concourt l accompagnement de l tudiante dans son apprentissage de la profession l int rieur des stages en ducation au pr scolaire et en enseignement au primaire Afin de r pondre cette question nous nous sommes r f r e divers crits pour d terminer 1 la nature des stages en formation initiale l enseignement au primaire 2 la nature de l objet d apprentissage l int rieur des stages et 3 la nature d un encadrement adapt Deux indications clairantes pour la construction de l outil ont merg de ce travail 19 l ampleur et la complexit de l objet d apprentissage 2 la vari t du degr de d veloppement d une stagiaire l autre Pour g rer l ampleur et la complexit de l objet d apprentissage nous avons d r duire l tendue de notre guide deux facettes de l objet d apprentissage facettes identifi es par Dupuy Walker 1990 comme occasionnant le plus de difficult s aux d butantes 1 1 discipline et la gestion de la classe qui repr sentent 53 8 de ces difficult
114. rge compl te pendant quelques semaines la fin du dernier stage Voici d abord la liste des objectifs constituant l objet d apprentissage dans les stages Plut t tendue elle se divise en trois grandes divisions les savoirs les savoir faire et les savoir tre Chacune de ces divisions se subdivise en savoirs plus directement li s l acte d enseigner et en savoirs qui rel vent de l thique professionnelle et du d veloppement personnel Ensuite afin d en favoriser une vue globale nous reprenons l objet d apprentissage dans les stages en tableau synoptique Tableau I pr sent la page 42 2 2 3 1 Les savoirs 2 2 3 1 1 Les savoirs plus directement li s l acte d enseigner Nous incluons dans les savoirs les activit s d observation et de recherche afin de conna tre La stagiaire doit se familiariser avec les programmes du degr o elle est en stage et voir les liens qui existent entre les disciplines ma triser les contenus disciplinaires 34 relatifs ces programmes en sciences de la nature en enseignement religieux et moral en art plastique en art dramatique en danse en musique en math matique en frangais en sciences humaines en formation personnelle et sociale se familiariser avec le mat riel didactique disponible relatif ces programmes dans 16 milieu cole commission scolaire municipalit universit et ventuellement librairies et pouvoir l e
115. rmations portant sur l organisation et la discipline de la classe Parmi les divers cueils sur la route des d butantes en enseignement cette dimension de l objet d apprentissage dans les stages a t identifi e par Dupuy Walker 1990 comme occasionnant le plus de difficult et cela dans une proportion de 53 8 S ajoute une petite liste d ouvrages de r f rence qui traitent de discipline en classe la quatri me partie accompagne la stagiaire dans la r flexion sur la relation avec sa ma tre associ e au moyen du m me type de grilles d auto valuation Encore selon l tude pr cit e les relations interpersonnelles et particuli rement celles avec la ma tre associ e occupent le second rang des difficult s d apprentissage cela dans une proportion de 26 9 Une liste de quelques manuels de r f rence est galement fournie 5 2 Mode d utilisation du guide de r flexion La r flexion crite doit suivre de pr s la pratique p dagogique pour contrer le caract re fugace des sentiments des sensations et des motions Nous sugg rons d y consacrer au moins une demi heure apr s chaque journ e de stage Le guide n est pas un cahier compl ter La stagiaire proc de ainsi elle choisit une mini r ussite ou un incident critique survenu durant la journ e et l analyse selon les m thodes propos es Nous entendons par mini r ussite les nombreuses actions r ussies qui maillent le quotidien d une enseignante ex
116. rtement pour aller plus loin BIBLIOGRAPHIE DISCIPLINE ET ORGANISATION DE LA CLASSE ARTAUD G 1989 Intervention ducative Au del de l autoritarisme et du laisser faire Ottawa PUO COTE C 1992 La discipline en classe et l cole Montr al Gu rin COTE R 1989 La discipline scolaire une r alit affirmer Montr al Agence d Arc DOUET B 1987 Discipline et punitions l cole Paris Presses universitaires de France FEDERATION DES COLLEGES CLASSIQUES 1963 Les sanctions en ducation Montr al F d ration des Coll ges classiques FROIDURE E s d Les sanctions en ducation r compenses et ch timents Bruxelles Editions des Stations de Plein Air JUBIN P 1988 L l ve t te claques Paris Les Editions E S F LEGAULT J P 1993 La gestion disciplinaire de la classe Montr al Les Editions Logiques POIRIER THIBAULT L 1983 La r gle ou la raison guide pratique de discipline en milieu scolaire Moncton N B Editions d Acadie SAFTY A 1990 Pour un enseignement dynamique et efficace Qu bec Presses de l Universit du Qu bec chapitre 5 La discipline en classe SOMMERMEYER A et DUVAL C 1970 Quelle autorit suivie de L autorit et la discipline l cole l mentaire par Claude Duval Tournai Editions Gamma Sl SECTION IV GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA RELATION MA TRE ASSOCIEE STAGIAIRE GRILLE D AUTO EVALUATION SUR LA RELATION MA T
117. s v nements surprenants qui se sont produits pendant son enseignement favoriser l auto critique sur ce qui a fonctionn et soutenir sa d marche pour trouver des alternatives ce qui n a pas fonctionn 63 laisser le stagiaire verbaliser sur toutes les situations de classes difficiles d sorganis es et probl matiques il a besoin de clarifier les informations tir es de sa pratique amener le stagiaire d crire le plus fid lement possible ce qu il fait et dit en classe Afin d atteindre ces objectifs nous avons consult plusieurs auteurs qui traitent de discipline et d organisation de la classe Artaud 1989 C t C 1992 C t R 1989 Douet 1987 Jubin 1988 Legault 1993 Poirier Thibault 1983 Safty 1990 Sommermeyer et Duval 1970 Nous avons b ti des questions qui invitent la stagiaire revoir ses exp riences la lumi re des diverses th ories regroup es par th mes pr paration de l activit consignes r glements de la classe cons quences positives et n gatives avertissements Nous avons ajout une s rie de questions qui permettront la stagiaire de se situer en regard de sentiments fr quemment r v l s par les stagiaires dans les crits 4 1 4 M thodologie utilis e en Section IV Grille d auto valuation sur la relation ma tre associ e stagiaire a Les dimensions de l objet d apprentissage plus particuli rement vis es dans la section de la relatio
118. s de chacun 36 Mes r glements visent d velopper la responsabilisation des l ves 12345678910 uM 38 Le nombre des r glements tourne autour de cinq 40 Mes r glements sont tablis partir d un consensus du groupe 41 Mes r glements sont revus p riodiquement 12345678910 42 J applique les r glements avec constance 12345678910 43 Je sais user de discernement dans les cas d exception 12345678910 44 J ai pr vu des cons quences positives si les l ves respectent les r glements 45 J ai pr vu des cons quences n gatives si les l ves ne respectent pas les r glements 226 5 CONS QUENCES POSITIVES N GATIVES 46 appliqu les cons quences positives ou n gatives que j associe au 12345678910 respect ou au non respect des r glements Les cons quences positives 47 J airenforc les bons comportements plusieurs reprises 12345678910 12345678910 12345678910 12345678910 r aliste et d un ton admiratif 51 Mes renforcements ont un lien logique avec le comportement 12345678910 souhait 52 observ pour d couvrir ce qui motive les l ves de ma classe 12345678910 53 Pai observ pour d couvrir ce qui motive tel l ve dont je d sire 12345678910 modifier le comportement 54 J aiconsult les enfants pour d couvrir ce qui les motive 12345678910 Les cons quences n gatives les punitions 55 Les cons quences n gatives administr es ont respect
119. s ma t te arl de ces comportements avec mon ma tre associ 8 Avant d entrer en classe j ai d termin les comportements que je ne tol rerais pas 9 parl de ces comportements avec mon ma tre associ 12345678910 12345678910 12345678910 10 J ai pr vu des activit s suppl mentaires attrayantes pour les l ves qui auraient termin plus t t que l ensemble du eroupe 11 La longueur des activit s tait proportionnelle l int r t des l ves 2 LES ATTITUDES ET LES COMPORTEMENTS DE LA STAGIAIREE PENDANT L ACTIVITE 12 J tais s re de moi dans la fa on dontj animais l activit Je n ai pas 123456789 10 13 d montr du dynamisme en variant le ton de ma voix 123456789 10 Due 5 16 Je me d pla ais un peu tout en restant dans le champ de vision des 12345678910 l ves 17 J tais fig e 12345678910 18 Mon visage tait expressif 123456789 10 19 signes convenus pour les messages et consienes r p titifs 20 J ai accompagn les l ves dans leurs activit s individuelles ou de groupes 22 laiss un temps raisonnable de transition entre les diff rentes 123456789 10 23 J avais constamment tous les l ves de la classe dans mon champ de 123456789 10 vision 24 donn de l attention aux l ves lorsqu ils taient sages 12345678910 12345678910 v cu d h sitation
120. ser une vingtaine de stagiaires Le compte est serr Quand on ampute les deux semaines d une journ e p dagogique ou de quelques jours de temp rature impropre aux activit s scolaires la supervision en souffre encore beaucoup Le ratio superviseur tudiantes constitue le troisi me facteur r duisant le temps consacr la supervision des stagiaires 19 1 2 2 3 Le ratio superviseur tudiantes Le ratio superviseur tudiantes qui joue autour de vingt tudiantes par superviseur l int rieur d une charge de cours est sans doute tributaire des coupures g n rales dans les secteurs des services publics du sous financement des universit s en r gion et des priorit s des administrateurs Comme nous l avons expliqu plus haut on n arrive pas assurer un encadrement ad quat lorsqu on supervise vingt stagiaires La difficult devient criante lorsqu un professeur se voit attribuer pour une m me session une t che il doit accompagner une soixantaine de stagiaires de m me niveau donc qui font leur stage intensif simultan ment et dont les milieux de stages sont parpill s dans des secteurs diff rents de l Abitibi T miscamingue Voil donc ce qui constitue trois obstacles majeurs une supervision ad quate des stagiaires par la superviseure de l universit Revenons la description de l encadrement tel que nous le pratiquons dans la p riode post stage Durant la p riode qui suit le stage intensif nous r uni
121. ses 12345678910 convenues si la situation ne se corrigeait 66 J ai su limiter mes avertissements et passer l acte quand ce fut 12345678910 n cessaire 67 averti mes l ves de tout changement dans les cons quences 12345678910 7 LESSENTIMENTS D INSECURITE DE LA STAGIAIRE 68 que je pourrai un jour contr ler une classe 12345678910 69 me sens incapable de contr ler tel l ve je le 12345678910 70 n arrive pas garder leur attention 123456789 10 71 peur de retourner en classe 123456789 10 72 me sens pers cut e par ces enfants 123456789 10 73 Je doute d tre faite pour l enseignement 123456789 10 3 74 sens seule avec ces difficult s contr ler la classe 123456789 10 5 me sens incomp tente mes propres yeux 12345678910 76 Jeme compare telle autre stagiaire qui contr le bien sa classe 12345678910 77 Je me donne le droit d avoir des difficult s s rieuses contr ler une 12345678910 classe puisque je suis dans la phase initiale de ma formation 78 J aurais voulu me voir ailleurs 123456789 10 8 LES JUGEMENTS DE LA STAGIAIRE SUR LES ELEVES 82 Ils sont placoteux 12345678910 83 Ces l ves viennent chercher toutes mes nergies 12345678910 9 LES SENTIMENTS DE LA STAGIAIRE ENVERS SA MA TRE ASSOCIEE DANS LE DOMAINE DE LA DISCIPLINE voir galemen
122. ssoci e Communication pr sent e lors du 2e congr s des sciences de l ducation de langue frangaise du Canada LEBEL Sarto et al 1987 Le programme de perfectionnement la pratique de la supervision p dagogique Qu bec Ecole nationale d administration publique LECLERC M 1973 Etude de changements du comportement verbal des stagiaires en fonction des caract ristiques de la relation ma tre de stage stagiaire Th se de doctorat Qu bec Universit Laval LEGAULT J P 1993 La gestion disciplinaire de la classe Montr al Les Editions Logiques LESELB AUM N et al 1989 La formation des professeurs en centres p dagogiques r gionaux Edition augment e d un programme de formation pour les Conseillers p dagogiques Paris INRP Collection Rapports de recherche MAGER R F 1978 Pour veiller le d sir d apprendre Paris Bordas MAMCHUR C 1992 J ai agi ma fa on faites de m me Comprendre des diff rences individuelles pour renforcer la relation stagiaire maitre h te in Holborn P Wideen M et Andrews I dir Devenir enseignant tome 1 A la conqu te de l identit professionnelle p 95 114 Montr al Les Editions Logiques 81 MARTIN P A 1990 Mod les de formation pratique des ma tres francophones dans des universit s canadiennes Rouyn Noranda D partement d ducation Universit du Qu bec en Abitibi T miscasmingue MCINTYRE D J KILLIAN J E 1987 The influence
123. ssons sept ou huit tudiantes en s minaires o chacune pr sente un bilan de l exp rience v cue M me si elles prennent soin de pr parer ce s minaire nous sommes souvent d cue par le caract re sommaire des analyses qu elles produisent Elles se limitent partager des informations g n rales leur stage s est bien d roul elles s entendaient bien avec leur ma tre associ e elles ne mentionnent que quelques apprentissages marquants A notre avis la r alit d un stage est si riche d occasions de d couvertes qu elles devraient t moigner de grandes avanc es dans la connaissance d elles m mes comme enseignantes 20 dans l art de la communication dans l exploration des r alit s de l enfant dans les diff rentes approches p dagogiques etc Nous croyons que cette distance entre les acquisitions potentielles tirer de leur immersion en situation r elle d enseignement et la pauvret des rapports d apprentissages qu elles pr sentent lors des s minaires est attribuable au fait que la stagiaire est laiss e elle m me dans la phase r flexive qui doit accompagner le contact avec la r alit scolaire Cette distance pourrait tre att nu e par l utilisation d un instrument d accompagnement qui guiderait la stagiaire dans sa r flexion et l aiderait int grer ses d couvertes Une rencontre individuelle d valuation sommative suit la p riode des s minaires et termine la session Nous r visons alors
124. t la section sur les relations ma tre associ e stagiaire 123456789 10 12345678910 12345678910 87 12345678910 7 88 Je me sens compar e telle autre stagiaire qui contr le bien sa classe 12345678910 89 Je sens qu on attend de moi que je contr le tr s bien la classe 12345678910 12345678910 123456789 10 12345678910 84 Je me sens incomp tente ses yeux 85 me sens incomprise 86 J aimerais qu elle m observe et qu elle me dise pr cis ment pourquoi je perds le contr le de ma classe sans pour autant me sentir tiquet e incomp tente Je me sens cras e sous le poids du jugement de ma maitre associ e 90 Je me sens oblig e d adopter tous les comportements ma ma tre associ e m me si je les trouve inadapt s mon enseignement ou au groupe d l ves 91 Je pourrais contr ler ces l ves mais je me sens emp ch e par la peur de la r action de ma ma tre associ e si je change quelque chose aux habitudes de fonctionnement de la classe 92 J aimerais en parler avec quelqu un d exp rience sans me sentir jug e ou valu e 30 QUESTIONS D INTEGRA TION OBLIGATOIRES 93 la suite de ce travail de r flexion qu est ce que j ai appris de neuf sur moi comme future enseignante 94 Alasuite de cette d couverte je me sens invit e quelle attitude ou quel compo
125. tion II ou choisir de s auto valuer l aide de la Grille d auto valuation Section IIT construite partir de ce th me Cet exercice d auto valuation caract rise les meilleurs ma tres selon Wideen Certains experts soutiennent que les enseignants les plus efficaces et les plus satisfaits sont ceux qui s appliquent faire r guli rement leur auto valuation qui sont port s analyser leurs activit s et qui se consid rent eux m mes comme des personnes qui apprennent tout au long de leur vie Wideen 1992 p 29 Ici encore on ne s arr te pas toutes les formulations d auto valuation mais on s int resse celles qui rejoignent les pr occupations de l heure Enfin pour analyser les difficult s li es la relation entre la ma tre associ e et la stagiaire cette derni re se retrouve nouveau devant l alternative de la D marche r flexive portant sur les incidents critiques Section IT ou celle de la Grille d auto valuation Section IV construite partir de ce th me des relations interpersonnelles A la fin de chaque moment d analyse on doit r pondre aux deux questions d int gration qui terminent chaque section afin de mettre en relief ce que cette r flexion nous a appris de neuf et pour pr ciser comment elle oriente nos attitudes ou nos comportements futurs En aucun cas le maitre associ ne devrait avoir acc s ce document Il est plut t destin servir de base aux changes
126. tion plut t que de celles faites par les autres intervenants Le but ultime de la relation d accompagnement est d amener le stagiaire apprendre apprendre enseigner ce processus d apprentissage le Conduira assumer son propre d veloppement professionnel et ultimement devenir un vrai professionnel responsable de sa profession Nault 1992 p 10 En somme dans la partie pr c dente nous avons d abord cern la nature le quoi de l objet d apprentissage Gr ce la d finition de Nault 1992 qui int gre les courants que nous jugeons les plus adapt s la supervision de notre client le approche d veloppementaliste auto formation nous disposons maintenant d indications sur la mani re le comment dont une maitre 48 associ e doit proc der pour favoriser l acquisition de cet objet d apprentissage par l tudiante Au cours des sections suivantes nous pr ciserons d abord le but et les limites de notre recherche Nous exposerons ensuite la m thode utilis e pour b tir notre outil en nous basant sur des indications retenues sur le quoi contenu et le comment mani re d une part et en nous adaptant aux limites d un instrument d accompagnement crit d autre part 49 CHAPITRE BUTS LIMITES DE LA RECHERCHE Le but de cette recherche consiste en l laboration d une premi re version d un outil d encadrement pour les stagiaires inscrites au Stage I au Stage II et au Stage
127. tout Tout fait 83 l impression que ma ma tre associ e ne m adresse que des 12345678910 critiques n eatives is c5 84 Je r p te sa critique pour v rifier si j ai bien compris 12345678910 85 besoin je demande ma mai tre associ e de pr ciser ce qu elle 123456789 10 veut dire 90 Quand je juge qu une critique est juste je l admets en me sentant 12345678910 anxieuse et incomp tente 91 Quand je juge qu une critique est juste je l admets sans pour autant 123456789 10 me sentir incomp tente 92 Je sais avec pr cision ce que ma maf tre associ e me reproche 12345678910 2 3 4 Les critiques de ma ma tre associ e sont vagues dans mon esprit 12345678910 9 9 lls agit plut t d un climat je ne me sens pas la hauteur 12345678910 95 Certaines critiques de ma ma tre associ e me semblent justifi es 12345678910 J en fais la liste Certaines critiques de ma ma tre associ e me paraissent 12345678910 injustifi es J en fais la liste Je suis automatiquement d fensive face la critique de ma ma tre 12345678910 associ e J essaie d en trouver la cause Je me sens humili e suite la critique justifi e 12345678910 Je me sens coupable suite la critique de ma ma tre associ e 12345678910 100 J accepte mon statut de d butante dans la profession 12345678910 101 Je suis consciente que j apprendrai par mes erreurs tout au long de 12345678910 ma Carri re d ense
128. tres associ s 3 aucune formation la supervision du c t de notre encadrement manque de temps pour assurer la supervision Le statut et la formation des ma tres associ s d une part les facteurs nous privant de temps ratio tudiantes superviseur distances temp rature d autre part d bordent le cadre de nos responsabilit s Tenant compte de cet tat de fait nous avons choisi de cr er un instrument d auto supervision l intention des stagiaires A la suite de l analyse de notre question de recherche deux indications clairantes pour la construction de l outil ont merg 1 l ampleur et la complexit de l objet d apprentissage dans les stages 29 la vari t du degr de d veloppement professionnel d une stagiaire l autre Nous avons donc limit le contenu de notre outil quatre sections deux portant sur 1 la discipline la gestion de la classe 2 les relations interpersonnelles dimensions reconnues plus probl matiques pour les stagiaires selon une tude de Dupuy Walker 1990 Nous proposons l tudiante des grilles d auto valuation pour aborder ces difficult s Une troisi me section du guide sugg re la d butante une m thode d analyse de ses r ussites professionnelles Une quatri me section offre la stagiaire une d marche r flexive partir des incidents critiques survenant lors du stage Le choix de la stagiaire travers ces divers modes r flexion r pond la vari t du degr
129. tuer un incident dit critique ou probl matique tout le moins tout v nement qui suscite une angoisse ou une d cision imm diate difficile prendre cause des dimensions conflictuelles de ce dernier La sc ne peut ne durer que quelques secondes mais elle doit faire par la suite l objet d une description la plus pr cise possible et servir l analyse r flexive de ce qui a pu arriver Cette analyse permet d envisager d autres moyens de percevoir et de r pondre des v nements de m me nature Dupuy Walker 1990 p 3 15 IDENTIFICATION DES VARIABLES ENTOURANT LA SITUATION PROBLEMATIQUE La partie identification des variables est tir e du Document d information sur les incidents critiques l intention des tudiants de Dupuy Walker 1990 Date Jour dela semaine L Ma Me J V Nb de jours d j pass s en stage Endroit se passe la situation probl matique Classe O Corridor O Cour d cole O Gymnase O Autre Temp rature ext rieure Climat de groupe Mati re enseign e Intervention individuelle O sous groupe O groupe Personnes en pr sence et sp cifiquement concern es par cet incident critique Moi et des l ves de la classe des l ves d autres classes le 550 16 un ou des enseignants un professionnel de l enseignement la direction les parents le superviseur un membre du personnel de soutien autre Donnez le nombre d tudiants dans le classe et
130. uger 1972 Beaudry et Boisvert 1979 Baillauqu s 1990 Baril 1989 Boisvert 1987 Brossard 1991 Calderhead 1991 Calderhead 1989 Dupuy Walker 1990 Fortin et Leclerc 1988 Lacasse 1992 Mamchur 1992 Normand Gu rette 1990 Par et Laferri re 1985 Par 1987 Rochais 1986 Yee 1969 67 4 2 Mode d emploi et pr sentation mat rielle du guide de r flexion Le mode d emploi et la pr sentation mat rielle du guide de r flexion sont largement tributaires du deuxi me point de rep re identifi 1 vari t du degr de d veloppement personnel et professionnel des stagiaires Comme nous l avons mentionn plus haut pour en tenir compte nous imaginons un outil chacune des quatre sections constitue une entr e potentielle selon le choix de la stagiaire La stagiaire y trouvera 1 une invitation examiner ses exp riences positives d enseignement 2 une d marche r flexive pour la supporter dans l analyse crite des incidents critiques tels que d finis par Dupuy Walker 1990 39 ume grille d auto valuation partir d affirmations portant sur l organisation et la discipline de la classe ainsi qu une liste d ouvrages consult s pour son laboration 4 une grille de r flexion par le moyen de l auto valuation portant sur la relation avec sa ma tre associ e ainsi qu une liste des ouvrages consult s pour sa r daction Cette facon de proc der est conforme l
131. ui devrait tre valid au cours des ann es prochaines avec la collaboration d autres superviseurs et surtout des utilisatrices elles m mes 73 CONCLUSION Nous avons initi cette recherche avec la pr occupation d apporter une certaine am lioration l encadrement de la stagiaire inscrite au Baccalaur at d ducation au pr scolaire et d enseignement au primaire l universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Par ailleurs cette pr occupation tait partag e au Qu bec entre autres par le Minist re de l Education 1980 et 1992 p 18 le Conseil des universit s du Gouvernement du Qu bec 1987 le Conseil sup rieur de l Education 1984 Ouimet La Presse 2 mars 1992 Nault 1992 Dupuy Walker 1990 Nous avons examin l encadrement fourni par les deux principaux mandataires de cette t che l encadrement des ma tres associ s et notre propre encadrement en tant que charg e de cours superviseure De cette analyse ont t d gag es les constatations suivantes en ce qui concerne l encadrement des ma tres associ s 1 cette t che n est pas encore reconnue 2 aucun crit re ne pr side la s lection des ma tres associ s 3 ces b n voles ne re oivent aucune formation la supervision des tudiantes Du c t de notre encadrement nous nous heurtons un manque de temps pour assurer une supervision ad quate selon les crit res indiqu s dans les crits Le statut et la formation des ma t
132. upervision le mod le de la supervision clinique Nous pr senterons ce mod le de la supervision clinique puis nous indiquerons ce que la supervision d veloppementaliste y ajoute La supervision clinique est une approche d velopp e en Am rique au cours des ann es 1950 par le Master of Arts in Teaching MAT program l universit de Harvard Cogan 1973 recherchant un instrument efficace pour intervenir aupr s de ses stagiaires raffine et d crit les tapes de la supervision clinique Ce mod le vise am liorer l enseignement et pr tend qu il est une forme de comportement humain qui poss de ses structures et peut tre contr l aborde la supervision d une mani re analytique et syst matique Le terme clinique provient de l accent mis sur le d tail On y rel ve des faits des actes d enseignement plut t que des valeurs tr s souvent partir d une grille d observation pr construite La relation enseignant superviseur y est empreinte de r ciprocit et s inscrit dans un climat de respect pour l autonomie et la recherche personnelle y pratique l analyse la r flexion et l valuation La supervision clinique n est pas une th orie mais plut t un mod le qui se pr sente comme un cycle d tapes dont la configuration varie un peu d un auteur l autre mais qui revient g n ralement aux quatre tapes suivantes 15 L ENTREVUE DE PR PARATION L OBSERVATION IV LA MISE AU POINT Il D UN PR
133. us particuli rement nous escomptons les retomb es mentionn es plus haut sous le titre Buts et limites de la recherche Nous les rappelons bri vement Nous d sirons offrir la stagiaire l occasion d un accompagnement individualis un guide sa r flexion et un lieu d mergence de son image professionnelle une source de documentation directement accessible pour les cueils les plus fr quents un terrain pour la responsabilisation et l autonomie n cessaires sa formation initiale et continue Dans l optique de la supervision d veloppementaliste nous souhaitons fournir au superviseur une orientation pour son style de supervision une solution aux r p titions orales des notions th oriques des indices suppl mentaires pour valuation de la stagiaire Comme il s agit d une premi re version nullement exp riment e ni valid e on peut s attendre ce que le contenu du guide volue au cours des prochaines ann es la suite des r troactions des stagiaires et des formateurs utilisateurs 75 x PTE PnBH B 76 En outre il demeure que les fruits d un travail de r flexion dans le cadre des stages s av rent proportionnels la motivation et l investissement de chaque tudiante Pour certaines l introspection et l criture conserveront longtemps un caract re rebutant alors que pour d autres l exercice de la r flexion guid e s associera la satisfaction profonde d une meilleure intellig
134. utiennent que les enseignants les plus efficaces et les plus satisfaits Sont ceux qui s appliquent faire r guli rement leur auto valuation qui Sont port s analyser leurs activit s et qui se consid rent eux m mes comme des personnes qui rennent tout au long de leur vie Wideen 1992 p 2 P Ici encore on ne s arr te pas toutes les formulations d auto valuation mais s int resse celles qui rejoignent les pr occupations de l heure 72 Enfin pour analyser les difficult s li es la relation entre la ma tre associ e et la stagiaire cette derni re se retrouve nouveau devant l alternative de la D marche r flexive portant sur les incidents critiques Section II ou celle de la Grille d auto valuation Section IV construite partir de ce th me des relations interpersonnelles A la fin de chaque moment d analyse on doit r pondre aux deux questions d int gration qui terminent chaque section afin de mettre en relief ce que cette r flexion nous a appris de neuf et pour pr ciser comment elle oriente nos attitudes ou nos comportements futurs Comme pour un journal de bord le maitre associ ne devrait pas avoir acc s ce document est plut t destin au travail r flexif de la stagiaire et tre une des bases aux changes entre le superviseur de l universit et l tudiante Ce guide de r flexion constitue une premi re version Il s agit plut t d un document de travail q
135. ux exp riences concr tes et personnelles 2 D veloppement d une th orie personnelle qu on exp rimente Examen analyse identification dans une nouvelle situation de facteurs cl s de mod les gt Formulation de conceps de r gles de principes FIGURE 2 MOD LE SIMPLIFI DU PROCESSUS DE LA D MARCHE R FLEXIVE SELON HOLBORN 1992 P 87 Nous avons construit une grille de d marche r flexive partir de ce mod le en l enrichissant des informations que nous venons de relever Pour fournir un support la r flexion des stagiaires nous avons retenu le concept d incident critique d velopp par Flanagan 1954 et utilis aupr s des stagiaires en enseignement par Dupuy Walker 1990 Cette derni re consid re comme pouvant constituer un incident dit critique ou probl matique tout le moins tout v nement qui suscite une angoisse ou une d cision imm diate difficile prendre cause des dimensions conflictuelles de ce dernier La sc ne peut ne durer que quelques secondes mais elle doit faire par la suite l objet d une description la plus pr cise possible et servir l analyse r flexive de ce qui a pu arriver Cette analyse permet d envisager d autres moyens de percevoir et d r pondre des v nements de m me nature 62 4 1 3 M thodologie utilis e en Section III Grille d auto a b valuation sur la discipline et l organisation de la classe Les points de l ob
136. xploiter ad quatement les outils de l l ve et de l enseignant Observer et s informer afin de conna tre les l ves les tapes du d veloppement des jeunes leur personnalit individuelle leur mode d apprentissage leurs int r ts leurs aptitudes particuli res leur milieu socio culturel les interactions entre eux les difficult s d apprentissage l cole cerner sa culture le fonctionnement et les r glements de l cole les diff rents services offerts aux l ves et aux enseignants les valeurs v hicul es dans cette cole les rouages du syst me scolaire activit s institutionnelles caract re p dagogique ex journ es p dagogiques condition de travail probation vie syndicale se familiariser dans la mesure les situations le permettent avec diff rents contextes d enseignement et d velopper son sens institutionnel grande cole petite cole classes h t rog nes classes niveaux multiples cas de douance cas de difficult d apprentissage cas de m sadaptation socio affective cas d handicap physique ou mental etc se familiariser dans la mesure les situations le permettent avec diff rents milieux socio conomiques citadin agricole revenu lev faible revenu monoculturel multiculturel 35 ma triser la langue crite et orale 2 ma triser de fa on fonctionnelle les savoirs acquis dans les cours d j suivis l int rieur du programme de

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