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L`ingénierie des Politiques et Dispositifs de Formation

1. H 2 Partant de cette premi re hypoth se il nous fallait donc tablir comment analyser et valuer le dispositif par le biais de quelle d marche et avec quels outils C est l qu un deuxi me angle d attaque vient appuyer la probl matique le champ de l audit et du conseil en formation En effet comme nous l avons vu page 31 rappelons que Guy Le Boterf Paul Dupouey et Fran ois Viallet tablissent l audit comme un examen syst matique partir d un r f rentiel de crit res explicites d un syst me de formation plan action ou dispositif de ses r sultats et de ses effets afin d identifier les probl mes qui se posent et de prendre les d cisions appropri es leur r solution Audit de la Formation Professionnelle les Ed Organisation 1990 p 24 25 Trois id es sous tendent cette d finition 1 L auscultation syst matique l examen m thodique la fois des effets et du fonctionnement La pr occupation de ne rien laisser au hasard est primordiale 2 L utilisation d un r f rentiel de crit res explicites c est essayer de rendre plus objectif possible le cadre de r f rences Il s agit bien de d finir des points de rep res qui permettent de dire s il y a cart dysfonctionnement contradiction incoh rence probl me entre la situation recherch e et r elle La construction d un r f rentiel constitue un acte essentiel de l audit Sans r
2. Ainsi il est noter que dans le cadre de la coop ration r gionale Les avis ne sont pas unanimes mais 77 des perspectives de partenariats et de travail en r seau s av rent possibles ouvrant de nouveaux horizons la formation en r gion une offre de formation bas e sur des certifications canadiennes pourrait tre propos e permettant d ouvrir le dispositif et de favoriser un fonctionnement en syst me ouvert d initier une dynamique de formation r gionale en lien avec le d veloppement conomique gt d ouvrir des formations sur des m tiers et des techniques canadiennes et de travailler sur les r f rentiels permettant d ouvrir notre offre de formation vers les canadiens instaurer une d marche qualit comme garantie commerciale de vente de prestations Enfin l apprentissage a t un l ment int ressant au cours de quelques entretiens car emprunt de positivisme E 4 L apprentissage c est une voie de la formation qui permet d offrir un choix de formations plus larges que celui de l archipel E 10 L apprentissage est un point positif du dispositif car il permet de se former dans les m tiers que les jeunes affectionnent sans avoir partir E 12 Les jeunes peuvent pr parer localement le m tier en 1 ou 2 ans avant d avoir partir int r t parfois d au jeune ge de l int ress E 25 L apprentissage permet d tre s r de son c
3. Le CIO est r serv aux l ves donc il faut une r ponse pour les autres publics D ailleurs il n y a pas de croisements d information CIO et ANPE ce qui est mon avis important Il n y a pas d OPCA donc on fonctionne dans un dispositif unique avec un financement de formation unique pour les DE et les salari s Les conseill res du P le Emploi ne sont pas form es pour faire de l orientation d ailleurs en m tropole le P le Emploi sous traite ce type de prestations Pour les salari s dans le cadre de demandes individuelles il n y a pas d interlocuteur sauf la secr taire de la Commission Permanente qui n est pas non plus form e pour tre orientateur Cette derni re les envoie l AFC dans le cadre de la convention Acc s aux Comp tences Cl s qui le permet adaptation et allongement local de la convention nationale ce qui encore est un bricolage local vers une personne l AFC qui fait office d orientateur Mais encore l rien n est formalis et il faut des outils ad quats pour ce type de prestation Je trouve d ailleurs ces dispositions inqui tantes car il y a conflit d int r t pour POF Un seul OF priv l AFC sous traite l orientation SPM donc il n y a pas de jeu de concurrence Ainsi on rentre obligatoirement dans le conflit d int r t ce qui n est pas pertinent pour le dispositif territorial et la qualit des prestations Il faut donc un service d orientation identifi c est une n
4. P AIO En effet selon les l ments de diagnostic proposer un lieu identifi neutre et autre que le seul organisme de formation priv du territoire qui en proposant un service d AIOA va s auto prescrire pour la suite des parcours va permettre de Favoriser un meilleur acc s l information sur la formation et les droits en la mati re pour tous les publics rendre lisible la place et l action des acteurs puisqu il s agira d un lieu identifi de premier accueil et d information pour tout les publics permettant de r guler le flux des b n ficiaires sur le dispositif de traiter les demandes au cas par cas et de r orienter les personnes vers les bons interlocuteurs faisant ainsi gagner un temps de travail pr cieux aux diff rents acteurs du syst me d avoir une repr sentation multi structurelles physique chelle locale d veloppant ainsi les r seaux m tropolitains et permettant au syst me dit ferm de s ouvrir gr ce aux partenaires du r seaux 98 d offrir un service public de l orientation conform ment la loi n 2009 1437 et d amener r fl chir collectivement ses modes de financements au statut de la structure d orientation ses axes de travail 2 D velopper l information sur les professions et les m tiers en cr ant une vitrine territoriale pour la promotion de la FPC des m tiers des professions et des dispositifs d emploi permettant
5. Favoriser les relations transversales entre acteurs gr ce une animation territoriale D velopper les contacts avec des partenaires ext rieurs afin d voluer vers un travail en r seaux et limiter la probl matique li e l insularit A noter que dans le cadre actuel de l organisation de la FPC sur le territoire aucun crit n existe sauf le r cent r glement d intervention datant de f vrier 2010 qui est le r glement relatif l intervention du Fonds de la Formation Professionnelle pour les actions individuelles et la commission permanente En dehors de ce document n existe que le Sch ma de D veloppement Strat gique SDS labor en 2009 par diff rents acteurs de tous secteurs en partenariat ce qui est un point cl dans l objectif d un projet partag Mais ce dernier n a pas encore t mis en uvre La synth se de l atelier Travail emploi et formation r dig e l issue des Etats G n raux de l Outre mer tenus SPM le 19 08 2009 am ne des points clairants sur la volont d volution du dispositif ainsi que sur des axes potentiels de d veloppement Cependant rien n a encore t concr tement mis en uvre Ainsi aujourd hui les acteurs sont en mesure de parler d un manque d organisation tablie dans le dispositif actuel de FPC 12 E 2 Mettre un PRDF en place oui mais il faut d abord revoir le r glement Personne n a vraiment mis le doigt sur la
6. d offrir un espace d di l information l orientation et l emploi avec des outils adapt s et ad quats permettant ainsi aux structures de formation de s attacher uvrer au mieux leur r le en mati re de formation et limiter la polyvalence rendant peu lisible leur r le Promouvoir l acc s la formation des adultes et dans cette perspective collecter et diffuser l offre de formation relative au territoire et ainsi Recenser les besoins et apporter des indicateurs Promouvoir les dispositifs d emploi locaux et nationaux et informer sur les droits en la mati re D velopper une information qualitative et accessible tout au long de la vie sur l ensemble du territoire pour permettre une d couverte et une ouverture sur les professions et les m tiers et favoriser l autonomie des individus dans leurs choix professionnels Favoriser la visibilit de la mixit hommes femmes dans les m tiers les fonctions et les responsabilit s Favoriser la d couverte des m tiers en lien avec l entreprise et ainsi D velopper les relations avec les entreprise et promouvoir leurs int r ts et leur implication dans le dispositif territorial de FPC 3 Favoriser l orientation tout au long de la vie en d veloppant des outils et actions en faveur de l emploi permettant de Privil gier un acc s facilit au travail d orientation tout au long de la vie en cr ant des conditions d acc s pour tous des d ma
7. C est une catastrophe 70 E 11 On a la chance d avoir un financement important mais l organisation laisse d sirer D j peut on parler d organisation Le th me autour de la perception du dispositif a t sensible pour tous les acteurs y compris politiques Nombre de donn es n gatives ont t avanc es mais cependant mises en parall le avec des id es d volution qui d notent la r elle volont que l on rencontre chez chacun des acteurs de voir voluer le dispositif Comme nous venons de le voir son fonctionnement actuel n est pas satisfaisant pour ces derniers Or dans un dispositif plusieurs param tres sont prendre en compte Nous avons essay de les analyser et d en faire le tour en fonction des donn es que nous avons r cup r es au cours de ces entretiens Nous venons de parler de la place des acteurs dans le dispositif L un des l ments r currents est la difficult de collaboration inter structures De plus nous voyons que le dispositif est per u comme un syst me ferm voire cloisonn o chacun s attache uvrer dans son cadre sans collaborer avec les autres acteurs Hormis la CACIMA personne n a parl de travail en r seaux avec des partenaires m tropolitains ou canadiens ce qui vient renforcer la dimension de syst me ferm E 3 I faut d velopper des relations transversales entre tous les acteurs il faut coordonner le dispositif Il faut que le
8. du dispositif de FPC de l archipel que sur des l ments de r f rence dans ce cadre nous avons galement investit le deuxi me temps d une d marche d audit et not qu il est possible de le mettre en uvre pour tout ou partie d un dispositif nous avons rejoins notre premi re hypoth se amenant qu un dispositif doit tre g r comme une organisation par la conduite d un projet et avons alors appris que cette hypoth se est galement applicable pour une partie du syst me ou pour un sous dispositif comme celui de IAIOA Ainsi si ce dernier fonctionne sur des d marches issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation cela le rendrait plus efficace et aiderait dynamiser le dispositif tout entier En effet dans le sch ma territorial de d veloppement de l AIOA SPM document que nous avons r alis l issue de notre mission annexe 11 nous avons amorc des axes relatifs au d veloppement de l ATOA et son fonctionnement sur le territoire au sein du dispositif de FPC en tenant compte de l environnement du contexte socio conomique des institutions des acteurs approche territoriale Voyons globalement quels axes ont t amorc s et ce que leur mise en uvre peut amener les axes sont d taill s par le biais de fiches actions dans le sch ma de d veloppement de l AIOA SPM 1 Am liorer l accueil et l information sur la formation en identifiant un lieu d di
9. lt gt Quelles responsabilit s d l gu es lt gt Quels moyens attribu s lt gt Quels risques quels al as action pr ventive lt gt Quels objectifs qualit politique qualit lt gt Quels indicateurs mesure et am lioration lt gt Quelles interfaces avec les autres processus Cette derni re question nous a amen chercher la typologie des processus Toujours selon D Possoz et M Ravitsky nous apprenons que Selon l usage des qualiticiens les processus sont class s en 3 cat gories parmi lesquelles nous retrouvons le Processus de management a Processus de r alisation des produits R Relation client conception approvisionnement ordonnancement r alisation a Processus support S Ressources Humaines mat rielles a Processus de management M Politique planification des objectifs qualit volution de l organisation mesure de la satisfaction des clients Pour synth tiser voici la proc dure norme suivre Processus et ISO 9001 AFNOR a Identifier les processus n cessaires au Syst me de Management a D terminer le s quencement et les interactions de ces processus 28 a Attribuer les responsabilit s d l gu es a Assurer la disponibilit et la circulation des informations a Mettre en uvre la surveillance et l analyse de ces processus a D finir des objectifs d am lioration de la qualit et les planifier Mettre en uvre les actions
10. sous dispositif li P AITOA nous a permis de voir quel point il est important de structurer le champ de la formation et de lui donner la place qu il m rite La formation tous les niveaux ne doit pas tre un fait du hasard mais le fruit d une strat gie claire d une organisation efficace et d un pilotage pertinent La mise en uvre de la qualit du fonctionnement du dispositif pour les b n ficiaires d pend de ces param tres et de sa capacit int grer et impliquer les acteurs du dispositif dans ses projets et son volution Une telle organisation et un tel pilotage n cessitent d abord une politique de territoire dont la r flexion collective de tous les acteurs est mise en uvre par le biais d un PTDFP pilot par la Collectivit 107 Une bonne organisation du dispositif de la formation et de ses pratiques n cessitent une bonne politique des proc dures de gestion pertinentes un management efficace ainsi qu une volont et une motivation de tous les acteurs Quelques recommandations pour le dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon D terminer les secteurs conomiques strat giques porteurs identifier les besoins de formation dans ces secteurs et les capacit s de formations locales r gionales m tropolitaines et pr voir les conventions et accords correspondants Elaborer un plan strat gique des formations professionnelles prioritaires examin
11. strat gie pour une coop ration profitable et durable rapport de mission S nat mars 2007 Regards crois s sur des pratiques d orientation tout au long de la vie Champ contre champ Editions Espace Formateurs Institut d mission des d partements d outre mer Saint Pierre et Miquelon rapport 2008 IEDOM Paris Department of Economic Development Tourism and Culture Saint John Visitors Guide 2010 Destination Saint John s L orientation professionnelle guide pour les d cideurs aux Editions de l OCDE Sitographie ARDOUIN T Cours Ing nierie en formation et Audit et Conseil en formation Master II ICF Rouen 2010 CNED http www cned blackboard com webct SAV ARIEAU B et POSSOZ D Cours Conduite de projet et qualit Master II ICF Rouen 2010 CNED http www cned blackboard com webct CENTRE INFFO http www centre inffo fr CREFOR http www crefor asso fr DROIT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE http www droit de la formation fr LABORATOIRE CIVIIC UNIVERSITE DE ROUEN http www univ rouen fr civiic 112 ANNEXES 113 Financement des ANNEXE 1 rojets individuels de FPC ar le CFP de Saint Pierre et Miquelon PUBLIC REMUNERATION MENSUELLE Stage d une dur e Minimale de 40 heures ou comportant une dur e hebdomadaire de 30 heures au moins Demandeur d emploi ASSEDIC L AREF Allocation de Retour l Emploi Formation e
12. L absence de recensement des besoins de la population et des entreprises en mati re de formation Le besoin de d velopper l offre locale de formation vers l ext rieur et notamment vers le Canada qui est g ographiquement proche de l archipel et dont certaines techniques professionnelles utilis es localement en sont issues Le besoin de d velopper des formations ouvertes et distance La qualit des formations propos es qui est jug e plut t bonne Le manque d information sur le dispositif et les droits des b n ficiaires La volont quasi unanime de voir se cr er une structure relative l orientation et Pinformation qui offrirait un accompagnement individualis tout public et permettrait d acc der des indicateurs pour aider au choix de l orientation Besoin de mettre en place une structure neutre AIOA comme premier lieu d accueil tout public r gulant les flux Besoin de promouvoir la GPEC vers les entreprises De promouvoir la FPC et ses dispositifs vers tous les publics D informer sur les droits en mati re de FPC vers tous les publics De diversifier les outils d information et d orientation D tre accompagn individuellement sur des outils nationaux d orientation D tre accompagn individuellement sur tous projets de formation professionnalisation reconversion Evaluer les projets et conseiller sur leur mise en uvre Offrir des indicateurs concrets d aide la d cision en ma
13. PRESENTATION I Saint Pierre et Miquelon La France en Am rique du Nord p 7 I Le dispositif de FPC de l archipel mode d emploi et sp cificit s p 8 M Constats p 10 IV Le th me de recherche et la question de d part p 16 SECONDE PARTIE CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE I Dispositif de formation et organisation d finitions p 19 I Changement organisationnel et processus de management p 23 HI L audit de formation d finition caract ristiques d marches et posture p 29 IV L orientation en FPC p 38 TROISIEME PARTIE RECHERCHES DE TERRAIN ET RESULTATS I Objet de la recherche p 43 La probl matique p 43 b Les hypoth ses de recherches p 45 IL Pr sentation de la mission p 53 La lettre de mission p 53 b L Association pour la Formation Continue SPM p 54 c Le terrain et Les chantillons p 55 II M thodologie de la recherche p 59 M thodes d investigation p 59 b Techniques d enqu te entretiens semi directifs et enqu te la population p 60 c P rim tre de la recherche p 64 IV Analyse et interpr tations des r sultats p 64 a L approche territoriale p 64 b R sultats g n raux de la recherche et retours sur les hypoth ses p 67 c Bilan p 103 V Pr conisations difficult s et limites de la recherche p 107 CONCLUSION GENERALE p 110 Bibliographie p 112 Annexes p 113 INTRODUCTION S ELEVER POUR MIEUX VOIR RELIER POUR MIEUX COMPRENDRE SITUER POU
14. annexe 7 enqu te sous forme num ris e la maquette papier propos e au journal hebdomadaire a t transmise en annexe de la note probl matique Apr s acceptation de la prise en charge par la commune des frais d impression et de diffusion de notre enqu te la population nous avons d prendre une demie journ e de cong afin d aller plier en trois et glisser dans chaque journal chacune des 4500 enqu tes qui ont t imprim es 3000 pour la 62 diffusion dans le journal sur l archipel et 1500 pour la diaspora pour les journaux envoy s dans le monde entier aux Saint Pierrais et Miquelonnais expatri s et abonn s au journal et pour les pertes mauvaises impressions pliures d chirures etc L enqu te a ainsi t diffus e dans l Echo des caps num ro 1220 du 25 juin 2010 en annexe la page 10 Annexe 8 o l on trouve galement notre interview sur le sujet Nous avons galement laiss la possibilit la population de pouvoir r pondre cette enqu te en ligne par le biais du site wwww Cheznoo net qui est le site web officiel de l archipel et qui relate tous les faits manifestations ou actes de la vie sociale locale Apr s avoir n goci avec l administrateur du site nous avons donc laiss un lien sur lequel les gens int ress s pouvaient cliquer Pour laborer le document et pour la premi re fois nous avons utilis Google documents ce qui a t galement formateur
15. de travail bien sup rieure notre id e de d part En effet pour nous ce travail et cette mission ont notamment engendr L tude approfondie et l application de d marches m thodologiques issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation La rencontre avec plusieurs auteurs et chercheurs en Sciences Sociales La mise en uvre du processus de recueil et d analyse de donn es La mise en uvre concr te d une conduite de projet dans son entier amenant la r alit de sa signification et la gestion d un planning avec ses ch ances La posture d un chercheur puis d un auditeur avec des capacit s d coute et d empathie Savoir prendre du recul Le travail de recherches et d analyse que nous n aurions jamais pens tre en mesure de r aliser La d couverte l laboration et la mise en uvre d outils de recherches et de m thodologies de recherches La rencontre avec les acteurs du dispositifs et Une connaissance plus objective du fonctionnement du dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon Comme nous le disions cette mission hormis son int r t technique et les connaissances qu elle a pu nous apporter nous a permis de mettre jour le r el fonctionnement du dispositif local de FPC avec un regard distanci En effet par le biais des rencontres avec les diff rents acteurs nous avons pu d couvrir objectivement le r le de ces derniers et leurs fonctions E
16. et nous am ne nous poser la question de la l galit dans ce cadre Toutes les actions collectives font l objet de conventions et les actions individuelles donnent lieu des remboursements sur factures Dans le cas de formations au montant trop lev de type formations de tennis qui co tent pr s de 10 000 par an une convention est sign e avec l OF Localement tout est tripartite le chef de service du STEFP ayant d l gation de signature L Apprentissage Nous avons constat que l apprentissage avait bien du mal d coller En effet seule la premi re ann e peut tre en principe effectu e SPM du fait de l absence d un CFA localement et du fait aussi que certains techniques et gestes demand s l examen ne sont pas pratiqu s sur Saint Pierre La CACIMA est le centre d aide la d cision qui recherche les employeurs n gocie les contrats et remet ces derniers au STEFP qui est rest comp tent pour l enregistrement et le paiement des primes l embauche 915 et la formation 1820 par cycle Il a t not que les contrats sont souvent remis en retard et incomplets ce qui oblige le STEFP d une part demander les l ments d autre part enregistrer des contrats non conformes Le lyc e d Etat a introduit une section Centre de Formation d Apprentis CFA pour accueillir les jeunes en alternance et dispenser l enseignement g n ral cette section est fin
17. f rentiel on ne saurait parler d audit 3 Une d marche au service du management cela sous entend que l audit ne se limite pas au constat Il aide r soudre des probl mes actuels ou pr visibles il d bouche sur des propositions op rationnelles il contribue la prise de d cision et r alisation de projets Jacques SOYER Fonction formation Editions Organisation 2003 p 114 am ne galement des id es cl s qui renforcent cette d finition de l audit l audit peut porter sur la totalit du syst me ou Pune de ses parties il suit une m thode qui lui permet de n oublier aucun l ment il tudie le fonctionnement interne mais galement les sorties du syst me les r sultats attendus et les effets dont certains ne sont pas pr vus il n cessite la pr sence d un r f rentiel qui doit tre pr alablement 47 construit il permet de d couvrir des dysfonctionnements il ne se contente pas seulement de mettre jour ce qui ne va pas mais il propose des solutions il est finalis il r pond des buts fix s au d part Ainsi ce savoir faire relatif la d marche d audit s appuie sur des outils des m thodes d investigation et des m thodologies mais aussi sur le rep rage d un corpus th orique de base Dans la cadre de notre probl matique il s agit de d velopper une culture de l valuation partir des diff rents enjeux qui ont t avanc s pr c demm
18. g n r e par ces chantiers touche sa fin 1 4 Le dynamisme du Canada Atlantique depuis 1992 On constate un nouveau dynamisme conomique des provinces du Canada Atlantique Terre Neuve et Labrador Nouvelle cosse le du Prince douard et Nouveau Brunswick Le S nateur de Saint Pierre et Miquelon Denis Detcheverry souligne dans son rapport de mission sur la coop ration Les repr sentants de Saint Pierre et Miquelon demandent une ren gociation avec le Canada de la zone d exclusivit cf le rapport l Assembl e nationale sur la d limitation des fronti res maritimes entre la France et le Canada et pr sent par Mme Annick Girardin d put e de Saint Pierre et Miquelon et M Louis Gu don le 10 d cembre 2008 66 f 4 r gionale ces provinces sont en plein essor Pourtant elles ont connu entre autres la m me crise de la p che que Saint Pierre et Miquelon Livr es elles m mes elles ont d affronter cette r alit ont pris du recul et se sont remises en question pour trouver des solutions adapt es et innovantes Elles se sont organis es pour mettre en uvre des plans d action clairement tablis et coh rents Les recherches d hydrocarbures principalement off shore au large de Terre Neuve ont d j d bouch sur des mises en exploitation de gisements p troliers notamment au nord du Grand Banc White Rose Terra nova Hibernia Des infrastructures d appuis et
19. me les jeunes ont besoin d une vision large du secteur puisque cela est porteur ici et en m tropole niveau local d tudes et de formation ad quats Un lien avec le CIO est incontournable car il n existe qu un seul monde du travail E 19 On rencontre une politique dans les Dom Tom o l on veut que les jeunes reviennent au pays L orientation c est aussi aider le jeune r fl chir son projet de vie ici ou ailleurs Et pour cela l envoyer en formation l ext rieur peut lui permettre de s ins rer ensuite plus facilement dans la r gion ou sur le territoire Il ne faut pas penser un service de formation comme ferm vers l archipel Il faut pouvoir trouver r ponse tout projet et cela prend un travail en r seau et une coordination importante E 22 Il faut donc des gens sp cialis s qui aident avec de bonnes exp riences L orientation engage la vie si une personne est mal orient e son retour sur l archipel n est pas facile Il faut donc penser la reconversion ou la promotion sociale Il faudrait un travail de r seau le P Emploi pour le suivi et une personne sur l orientation qui aurait un r seau de partenaires locaux et irait sur le terrain ou assurerait une veille comme par exemple aller voir l ADEME pour identifier les nouveaux m tiers autour de l nergie renouvelable pour ensuite transmettre l information aux partenaires et optimiser l offre de formation du territoire Outils
20. origine du financement de ces formations Ainsi le Conseil Territorial doit tre m me de faire le lien emploi formation ce n est pas le r le de l tat Ici les O F doivent jongler entre l Etat et le CT Donc c est difficile car les logiques ne sont pas les m mes des deux c t s Chaque institutions ses propres strat gies c est tr s tendu et les belles initiatives pour la collectivit ne parviennent pas toujours aboutir C est dommage E 11 Si dans le cadre du d veloppement conomique la collective d veloppait les infrastructures relatives au tourisme accueil des paquebots par exemple a ouvrirait des chantiers et on formerait nos hommes en fonction des besoins On aurait une offre de formation qui serait vraiment en ad quation avec le d veloppement conomique et les entreprises Pour cela il faut porter des projets et on patauge Dans le secteur du BTP SPM 99 de notre march c est la commande publique A eux de r fl chir On voit ici une volont commune d optimiser la relation emploi formation d veloppement conomique au sein du dispositif puisque ce dernier point est per u comme incontournable Toutefois on note le manque de coordination de ces dimensions sur le territoire qui s tablit encore par le biais de l absence d une politique territoriale cibl e qui doit tre amen e par une r flexion collective des acteurs formalis e par l laboration d un
21. par lui ou impos s par les v nements On peut penser que l une des manifestations de la libert humaine s exprime par la volont d organiser autant que faire se peut son devenir Certains consid reront que ce projet est en quelque sorte d termin par la n cessit d une adaptation ou d une riposte permanente aux changements qui affectent les conditions de vie et les r alisations 51 personnelles d autres y verront plut t l effet de motivations internes inscrites dans le d veloppement humain au cours de la vie Quoi qu il en soit l orientation est pour chaque personne l expression de son pouvoir de se projeter dans le futur S1 l orientation des adultes fait l objet de propositions d aide de conseil d accompagnement c est parce que la collectivit trouve un int r t ce que les individus qui la composent trouvent des voies de r alisation qui ne remettent pas en cause les liens sociaux tablis mais contribuent positivement son d veloppement en r duisant toutes les formes d exclusion y compris celles qu engendre le ch mage Les pratiques d orientation sont ainsi satur es de l expression des valeurs et des rapports de force et d influence qui existent au sein d une soci t donn e L intervention ducative en orientation est donc par essence un processus de socialisation Comme on le voit ici tout est histoire de changement mais surtout d volution Cette derni re hypoth
22. probl matique li e aux choix du d veloppement conomique de notre archipel p che aquaculture tourisme Hydrocarbures Faire un PRDF oui mai partir d un relev de besoin li aux secteur en d veloppement afin d adapter les formations au besoin d embauche moyen et long termes Il faut absolument une volont du CT de remettre en place la formation avant de d velopper conomiquement l archipel sinon nous allons faire appel de la main d uvre trang re pour pallier aux besoins D autre part la dimension li e la relation emploi formation et au d veloppement conomique local a t amen e lors de ces entretiens E 2 A SPM on fait des choix de formation qui entra nent des m tiers mergents alors qu il faudrait faire le contraire cibler les m tiers mergents et ouvrir des formations pour aller vers eux Mais il y a un probl me peu de r seaux existent voire pas et ne semble pas se constituer Le SDS a t sign mais o est la liste des besoins locaux en terme de m tiers pour l avenir en lien avec le d veloppement conomique hydrocarbures par exemple Comment va t on faire pour que les jeunes soient inform s El Il manque une vision long terme des besoins Le dispositif est g r au jour le jour et il en va de m me pour les besoins en formation Mais si l on sait aujourd hui que l on aura besoin de carreleurs dans deux ans par exemple cela laisse du temps aux pub
23. qui permettent de les atteindre Enfin l approche par les processus est videmment li e la gestion de projets et la d marche qualit Ainsi comme nous le confirment les auteurs v Adopter l approche par les processus dans une organisation c est un projet v Consid rer le Projet comme un processus la conception v Am liorer chaque processus un micro projet Ces diff rentes phases nous ont amen des clairages sur comment optimiser le fonctionnement d une organisation comment d finir et satisfaire ses besoins comment mesurer sa performance et comment am liorer et maintenir une d marche qualit Mais comment mesurer et valuer le dispositif actuelle d o l on part pour savoir vers quoi nous devons aller II L audit de formation d finitions caract ristiques d marches et posture a D finitions La logique d valuation fait d sormais partie int grante de toute activit professionnelle Cette valuation s appuie notamment sur des audits pour r aliser des bilans des diagnostics ou garder trace d une situation qu elle soit particuli re ou au contraire r guli re De m me les d cideurs et dirigeants font appel des conseillers ou des missions de conseil pour asseoir ou prendre leurs d cisions Les choix strat giques ou de r gulation s appuient alors sur des donn es recueilles et des pr conisations De fait l audit et le conseil ont envahi
24. sente 2854 personnes dont 2607 sont occup es professionnellement recensement 2006 A Miquelon nous trouvons une population active de 327 personnes dont 256 occupent un emploi Comme nous l avons d j voqu le statut de collectivit Territoriale obtenu en 1985 rapproche le fonctionnement de cet archipel de celui d un d partement fran ais du point de vue des structures administratives et politiques Localement nous trouvons un Conseil Territorial une Pr fecture tous les services de l Etat en miniature une d put e un s nateur deux maires et un Ev que Nous avons un vieil h pital ainsi qu un neuf en construction un syst me de sant et de s curit sociale g r s localement pas de carte vitale ici o les m decins salari s s arr tent de travailler 17h sauf le m decin de garde fort heureusement Les habitants sont en majorit originaires de Bretagne de Normandie et du Pays Basque arriv s au XVI si cle pour la p che la morue sur les bancs de Terre Neuve Armoiries Drapeau Saint Pierre et Miquelon est donc avant tout un archipel de p cheurs m me si aujourd hui la p che est devenue un m tier en voie d extinction En effet en 1992 suite une d cision du Tribunal international de New York red finissant les fronti res maritimes entre la France et le Canada la crise de la p che arrive et les usines ferment Depuis cette population de p cheurs a bien du mal se recon
25. venir Cette d marche rel ve d une activit de management en tant que mode particulier de pens e op rationnelle de traitement d information de prise de d cisions et d organisation pour l action d roul e dans une organisation et comprend donc dans ses dimensions la Conduite de projet Identifier les modalit s concr tes techniques de mise en uvre d un projet toujours unique Ainsi il nous a fallu nous attacher d finir et comprendre ce que sont un dispositif de formation une organisation et ce que repr sente la conduite d un projet 19 a Dispositif de formation La notion de dispositif est selon la d finition donn e par le petit Robert Un ensemble de moyens dispos s selon un plan Dans le domaine de la formation il s agit selon J MARTIN et E SAVARY Formateur d adultes Chronique sociale Lyon 1996 de moyens mobilis s de fa on coordonn e pour assurer des personnes l acc s un savoir un niveau de qualification et leur permettre de d velopper leurs comp tences sociales et professionnelles S1 nous d taillons les l ments constitutifs d un dispositif de formation nous trouvons e Des acteurs mobilis s dont les r les missions responsabilit s et marges d autonomie constituant leur pouvoir convergent vers la r alisation des objectifs vis s par la formation qualification obtention d un dipl me d veloppement de comp tenc
26. La mise en place d un service orientation permettrait aux gens de se diriger syst matiquement vers un lieu identifi permettant de traiter individuellement les besoins en orientation de g rer le flux et de r orienter ensuite les gens vers les acteurs concern s Quel gain de temps ce serait pour tout le monde acteurs et b n ficiaires compris 80 E 1 Avec la fusion le P Emploi aura t il un r le d orientation au complet avec l embauche de psychologues du travail dans les mois venir Ce r le n est pas clairement identifi Et quels publics cela concernerait il Le P le Emploi est un service public national il n y a donc pas localement d identification et d ajustement des besoins locaux par rapport aux besoins nationaux Une structure d orientation serait en mesure de pouvoir le faire et offrirait des services adapt s aux b n ficiaires facilitant aussi le travail des acteurs E 9 Orientation et formation ne sont pas s parables surtout ici car c est petit Il faudrait des statistiques car que deviennent les jeunes apr s la formation C est voir de plus pr s Quelle perte il y a de gens mal orient s Car d un c t on veut une bonne orientation mais a prend du temps et il y a parfois des changements pour X raisons c est la formation tout au long de la vie Localement il faut que le P le Emploi puisse faire le lien entre les besoins locaux afin de mieux aider les gens se remettre au travai
27. Le macroscope vers une vision globale Le seuil 1975 FIGARI G 1994 Evaluer quel r f rentiel De BOECK Universit FLOGLIERINI CARNEIRO I 1993 Organisation et gestion des entreprises Dunod JORRO A 2001 Evaluation de la formation des dispositifs et des actions de formation CNED UR LE BOTERF G DUPOUEY P VIALLET F 1990 Audit de la formation professionnelle Editions d Organisation LIVIAN Y F 2008 Organisation th ories et pratiques Dunod MARTIN J SAVARY E 1996 Formateur d adultes Chronique Sociale Lyon MASSA H Fondements de la pratique de l approche syst mique en travail social Les Cahiers de l Actif n 3088 309 MELESE J 1992 Approche syst mique des organisations Editions d Organisation MINVIELLE Y Rep res pour l ing nierie de formation Edu permanente n 157 2003 4 MONGILLON P VERDOUX S 2003 L Entreprise orient e processus AFNOR MORIN E 1977 La m thode Ed Le Seuil Paris PERETTI J M Dictionnaire des Ressources humaines Vuibert 2001 PROBST G MERCIER J Y BRUGGIMAN O RAKOTOBARISON A 1997 Organisation et management Tome 2 G rer le changement organisationnel Editions d Organisation Paris QUIVY R et CAMPENHOUT L 2006 Manuel de recherche en sciences sociales Dunod SOYER J 2003 Fonction formation Editions d Organisation Detcheverry D Saint Pierre et Miquelon et le Canada atlantique
28. NTIC pour informer et promouvoir l orientation la formation les m tiers l emploi en mettant en uvre un site Internet portail territorial de l orientation de la formation et de l emploi afin de Proposer sous la forme d un portail Internet un acc s un ensemble d informations de liens et d adresses afin de promouvoir l orientation la formation les dispositifs d emploi Partager l information de mani re conviviale et la mettre disposition facilement gr ce la proximit virtuelle offerte par Internet Assurer une mise Jour permanente pour maintenir la r activit n cessaire au domaine de la formation de l orientation de l emploi Constituer un espace de partenariats entre les acteurs et de liens avec des sites compl mentaires m tropolitains canadiens ou tout simplement locaux Offrir un acc s continue 24 24 et 7 jours sur 7 l information sur l orientation la formation et l emploi Ainsi au travers de ces axes d intervention et de ces plans d actions d finis partir de nos travaux de recherches et plus pr cis ment partir des probl matiques merg es par les acteurs et les b n ficiaires voil comment il est possible par le biais de l AIOA de r guler au mieux le fonctionnement du dispositif actuel de FPC au service du d veloppement local Cependant pour une mise en uvre efficace il est n cessaire que les acteurs comprennent le r le de l AIO
29. Pierre et Miquelon 101 Le document am ne la dimension AIOA sous forme d axes d intervention au nombre de 6 et de fiches actions qui d clinent le mode de mise en uvre de chaque axes d intervention apportant ainsi des pr conisations 1 Am liorer l accueil et l information sur la formation 1 Identifier un lieu d di P AIO 2 D velopper l information sur les professions 2 Cr er une vitrine territoriale pour la et les m tiers promotion de la FPC des m tiers des professions des dispositifs d emploi 3 Favoriser l orientation tout au long de la vie 3 Outils et actions en faveur de l emploi 4 Aider l laboration et l accompagnement 4 Proposer une Guidance Professionnelle de projet Personnalis e vers l emploi 5S Structurer l accompagnement individualis 5 Mettre en uvre l accompagnement en formation individualis en formation dans le cadre d une d marche contractuelle 6 Utiliser les NTIC pour informer et promouvoir l orientation la formation les m tiers l emploi 6 Mettre en uvre un site Internet portail territorial de l orientation de la formation et de l emploi Ce document affiche les orientations choisies en fonction d un diagnostic territorial repr sentant un cadre partag de r f rence sur le moyen terme Mais l efficacit et la plus value de ce document r sideront comme nous le di
30. Plan Territorial de D veloppement de la FPC aux T axes transverses pour le d veloppement du territoire Mais pour ce faire une autre probl matique se pose celle du recensement des besoins 73 E 1 Localement sur quoi se base le recensement des besoins des entreprises par exemple Pas d outils fiables mis part le bouche oreille La secr taire du CCEFP faisait du rep rage avant mais ne le fait plus On bidouille E 3 D j il n y a pas de recensement des besoins du territoire l audit est important et il n y en a pas SPM fonctionne au jour le jour donc n anticipe pas les besoins futurs E 8 A SPM on a besoin de se remettre en question le gouvernement donne en partie un budget pour maintenir des outils si le projet colle aux outils Donc ici les outils devancent le projet Alors on n anticipe pas les besoins ni ne les recense Comme c est un petit territoire on voit si les formations marchent bien Si le BTP a besoin de charpentiers alors on met en place une formation et on mets des DE int ress s dessus Ici tout se fait de mani re passive E 21 Les financeurs mettent en place les formations d une ann e sur l autre en fonction de la commande directe des entreprises du BTP Les co pr sidents devraient dire nous sommes engag s vers le d veloppement de l industrie des services donc tudions les besoins des secteurs et posons des formations en cons quence E
31. accueil des quipages maintenance etc La p che elle m me s est industrialis e et internationalis e y compris dans la zone de p che fran aise exemple la pr sence des chalutiers usines japonais la fin du XXe si cle Cette organisation conomique mais aussi culturelle et sociale s est effondr e dans les ann es 90 avec le r glement du conflit franco canadien sur la zone d exclusivit l arbitrage international de New York en 1992 r duisant drastiquement la zone de p che fran aise suivi des accords de p che franco canadien du 2 d cembre 1994 et la m me ann e 1992 du moratoire d cr t par le gouvernement f d ral canadien sur la p che la morue les r serves halieutiques tant puis es du fait de la surp che L aide de la m tropole a permis l archipel de faire face aux cons quences de cet effondrement avec en particulier la reconversion de travailleurs de la p che dans le BTP l organisation saisonni re de cette activit prise en charge des p riodes hivernales ch m es et le soutien au secteur par une tr s cons quente commande publique quipements b timents administratifs Cet effort tr s important dot l archipel de locaux administratifs de qualit et d infrastructures qui peuvent s av rer tr s utile pour le d veloppement ult rieur par exemple l a roport de Saint Pierre Mais avec l ach vement de la construction de l h pital en 2010 l activit
32. ajustement successif entre l employabilit et l environnement local interface avec l ensemble des partenaires pouvant favoriser les volutions professionnelles D velopper des pratiques d entretiens approfondis relevant de m thodes d histoire de vie et de dynamisation des personnes et s appuyant sur Des outils prouv s et personnalis s Offrir des prestations de service de qualit par le biais d un personnel comp tent et professionnalis dont l action est cadr e par une charte 5 Structurer l accompagnement individualis en formation en mettant en uvre l accompagnement dans le cadre d une d marche contractuelle offrant ainsi La garantie toute personne en d marche de formation un accompagnement par un r f rent charg de la coordination des diff rentes phases n cessaires la r alisation de son projet La structuration de l accompagnement individualis en formation mise en uvre dans le cadre d une d marche contractuelle r alis par un r f rent au sein d un organisme de formation et initi par un diagnostic formation et contractualis par un plan d actions identifiant les objectifs atteindre les s quencements les modalit s d valuation du parcours Promouvoir une thique professionnelle partag e Favoriser l action des OF sur le territoire Eviter le conflit d int r t en ouvrant le syst me une autre mode de fonctionnement 100 6 Utiliser les
33. appel un professionnel du secteur pour assurer la partie technologique du m tier et la pratique parfois un professionnel est mobilis juste pour un jeune E 12 Un Professionnel intervenant est pay comme un intervenant ext rieur donc cela multiplie les intervenants et les co ts en fonction de la diversit de la demande Nous sommes vite limit s La promotion du dispositif E 4 Il y a un probl me d information les jeunes ne savent pas qu ils ont droit l apprentissage car ils pensent souvent que cela est r serv aux jeunes scolaires E 12 La promotion de l apprentissage n est pas assur e localement c est tr s regrettable car cela pourrait d bloquer des parcours et des projets Ainsi en mati re d apprentissage on d note le besoin de Clarifier le dispositif son fonctionnement ses modes de financement par rapport au public ses acteurs LEP CACIMA STE LADOM et les mesures dans lesquelles l apprentissage peut s ins rer P R fl chir puis veiller une mise en application des contrats d apprentissage dans un cadre l gal F R fl chir l optimisation de la recherche pr alable des entreprises d accueil en m tropole Cibler et recenser des professionnels locaux intervenants pour chaque secteur Promouvoir l apprentissage et les avantages pour les entreprises de prendre un jeune sous contrat Promouvoir l apprentissage chez les jeunes demandeurs d emploi
34. budget mais c est le Conseil Territorial qui pilote Normalement l Etat a un r le de contr le et d intervention pour les publics en difficult C est tout E 23 Il ne faut toutefois pas confondre l existence d un organigramme th orique Conseil commission permanente groupes techniques etc reproduisant sur le papier ce qui peut se d ployer dans une r gion m tropolitaine avec une situation effective dans l archipel o l organisation ne repose n cessairement que sur quelques individus correspondant la r alit d une collectivit de quelques milliers d habitants Le nombre important de fonctionnaires ou agents de l Etat donne parfois l illusion de structures disposant de capacit s disproportionn es Cette probl matique se traduit notamment par la place qu occupe la FPC dans l organisation de la collectivit dans laquelle il n y a pas de service identifi pour animer et coordonner les actions sur le territoire Ainsi il y a ambigu t sur ce que ressentent les acteurs identifier qui g re r ellement la FPC De plus nos interview s ont du mal d finir le p rim tre r el de la FPC et son r el responsable Cependant d apr s les deux principaux acteurs politiques l volution du syst me visant valoriser la place des acteurs a t amorc e E 14 Le Conseil Territorial va mobiliser un agent d di la FPC afin que sa mission autour de la gouvernance de la FPC soit
35. comp tent pour cela ESS Avec la crise les gens ont besoin d un accompagnement d une remobilisation mais dans le syst me personne ne sait faire et n est identifi comme orientateur Il n y a pas que les Demandeurs d emploi qui ont besoin de cet accompagnement les chefs de structure sont coup s du terrain et ne prennent pas toujours des d cisions objectives dans leurs choix en formation E 2 L orientation pour les adultes est indispensable et incontournable car un projet de formation s labore et l individu n est pas au fait de tout surtout ici et il rencontre des probl mes d informations Pour la reconversion professionnelle aussi C est un choix difficile il faut pouvoir tre conseill et avoir des outils en main pour l aide la d cision Clairement il faut avoir une personne r f rente pour l aider d finir et v rifier un projet E 8 Localement il n y a personne de r ellement identifi pour renseigner et accompagner les gens dans leur projet leur orientation Il faut des indicateurs et un service qui ait des outils ad quats sur lesquels les gens peuvent se baser pour choisir un m tier une orientation professionnelle Par exemple il y a des gens qui viennent me voir en me demandant quels m tiers existent dans les secteurs porteurs comme les hydrocarbures et comment ils pourraient se former pour tre pr t bosser quand le secteur va s ouvrir Saint Pierre ou en r gion Je ne
36. cup ration des enqu tes papiers et des urnes et un temps de d pouillement et d analyses des enqu tes papiers et en ligne Pendant ces 15 jours nous sommes r guli rement all e visiter les urnes afin de ne pas laisser les r ponses trop longtemps dans les bo tes en raison de quelques actes de vandalismes dont nous avons t victime enqu tes vierges et urnes d truites ou jet es la poubelles avec le contenu et r cup r es in extremis par nos soins Comme on le voit ici pour cette enqu te par questionnaire nous avons pleinement b n fici des avantages de la petitesse du territoire et de la proximit sociale pour promouvoir notre d marche de recherches 63 C P rim tre de la recherche L Archipel de Saint Pierre et Miquelon est situ 20 km de la c te sud de Terre Neuve et moins de 1500 km de Montr al Ottawa Boston ou New York Plus pr s encore se trouvent les provinces Atlantiques du Canada comme la Nouvelle Ecosse Halifax et le Nouveau Brunswick Moncton La M tropole se situe plus de 5000 km l Est sur la m me latitude que la ville de Nantes La culture et le mode de vie la fran aise de cet archipel viennent de ses origines diverses Basques Bretonnes et Normandes mais aussi Nord am ricaines et Acadiennes Comme nous l avons vu le fonctionnement du dispositif de formation professionnelle et Continue est propre ces les De fait l enqu te ne rev t q
37. de cat gorie B du STEFP cit pr c demment La remont e des besoins se fait au cours de r unions sectorielles organis es une fois par an durant lesquelles ce dernier agent demande aux participants leurs besoins en main d uvre qualifi e comme nous le disions plus haut les repr sentants syndicaux sont des chefs d entreprises Une fois les besoins majoritairement ceux du BTP cal s avec la commande publique de l ann e les deux organismes de formations qui participent aux d bats et aux d cisions proposent leur catalogue La d cision finale a lieu au cours du deuxi me comit en fin d ann e Actuellement une tentative de modification des p riodes est amorc e afin de permettre aux organismes de formation de mieux planifier leurs activit s Au cours des ces deux comit s pl niers les axes sont d gag s ainsi Achat d actions collectives r parties quitablement entre les deux OF b n ficiant essentiellement aux salari s d entreprises Mais localement la plupart des gens sont en contrats saisonniers ou contrats de chantier Ainsi les personnes int grent les formations pendant qu elles sont au ch mage ce qui ne pose aucun probl me la base puisqu elles ne sont pas financ es par les employeurs mais la reprise du travail nous avons not que ces derniers refusent de prendre en compte les qualifications ou les volutions obtenues pour les r embaucher Ainsi tous les ans des ma ons par
38. de droit commun en mati re de formation professionnelle Du point de vue de l Union europ enne Saint Pierre et Miquelon est un pays et territoire d outre mer PTOM associ PUE et qui n applique qu une partie du droit communautaire notamment articles 185 et 186 du Trait CE de Lisbonne Le territoire est ligible au Fond europ en de d veloppement FED Dans le cadre de la programmation en cours les deux orientations prioritaires d finies pour la Institut d mission des d partements d outre mer Saint Pierre et Miquelon rapport 2008 IEDOM Paris 2009 IEDOM op cit 65 contribution du FED sont la mise niveau des infrastructures portuaires et a roportuaires le d veloppement durable et la qualit de l environnement 1 3 La fin de la p riode de transition apr s la crise de 1992 De mani re continue en tout cas depuis 1816 sinon depuis le trait de 1763 qui met fin l affrontement franco britannique au Canada l archipel a servi de base la grande p che hauturi re morue conduite partir des ports fran ais F camp Saint Malo Paimpol etc profitant des droits au sud de Terre Neuve French shore jusqu en 1904 et sur les Grand Bancs du sud est en application du principe de la zone conomique exclusive de 200 milles marins Outre la p che proprement dite les activit s conomiques qui se sont d velopp es taient annexes celle ci avitaillement traitement des poissons
39. de formation ou d orientation v cues localement Leurs besoins merg s ou non en formation en accompagnement ou en orientation 94 Ainsi Des graphiques recensant les tendances de la population en mati re de formation sur des th mes identifi s Des commentaires personnalis s sur le point de vue des b n ficiaires par rapport au dispositif en place amenant une volont forte de voir voluer ce dernier par le biais des entretiens de l enqu te diffus e la population ainsi que par le travail d observation d analyse et d valuation nous avons pu aboutir l objectif de notre mission un diagnostic qui nous permis de produire un sch ma territorial de d veloppement pour l AIOA Saint Pierre et Miquelon bas notamment sur 1 les r sultats des enqu tes par questionnaires amenant y SONS MK S L int r t de la population pour la formation La volont de maintenir les comp tences professionnelles de l archipel afin d appuyer le d veloppement conomique de ce dernier Le manque d ad quation de l offre de formation locale avec les besoins r els de la population L absence de recensement des besoins de la population et des entreprises en mati re de formation Le besoin de d velopper l offre locale de formation vers l ext rieur et notamment vers le Canada qui est g ographiquement proche de l archipel et dont certaines techniques professionnelles utilis es local
40. de l AFC aux frais du contribuable pour mettre en place des actions qui sont n cessaires dans l imm diat afin de pouvoir soumissionner la commande publique en mati re de BTP Le dirigeant de l UPACS quant lui appara t comme principalement pr occup par la conduite de ses entreprises SPM T l com entre autres et par le plan de formation annuel de ces derni res D autre part AFC r alise les prestations dont le public prioritaire est b n ficiaire Stages de Formation et d Insertion Professionnelle SFIP collectifs et individuels et sp cifiques l outre mer la mise en uvre de l Atelier de P dagogie Personnalis e APP et particuli rement l acc s aux comp tences clefs les tests d entr e aux formations AFPA coordonn s par une psychologue AFPA Caen etc L AFC r alisait galement des prestations de services pour le compte du P le Emploi mais a derni rement perdu le march pour non conformit de mise en uvre du cahier des charges du Cible Emploi Cet organisme de formation priv tant le seul sur l archipel les prestations ont t r alis es ces derniers mois par les conseill res du P le Emploi elles m mes sans que ces derni res maient pu suivre de formations de professionnalisation pour cela Ainsi AFC a de nouveau t sollicit e pour prendre en charge ce type de prestation La CACIMA dont on ne d veloppera pas les missions g n rales qui sont similaires celle d un
41. de moins de 26 ans 79 o Th me 3 Perception et int r t de l orientation sur l archipel Ce th me aurait pu surprendre les interview s puisque depuis le d but des entretiens c tait le dispositif de FPC du territoire qui tait au c ur des conversations Or aboutir au sujet de l orientation s est fait naturellement comme un glissement vident puisque plusieurs probl matiques avanc es pouvaient trouver en partie r ponse avec ce th me de discussion Les interview s avaient d j d ailleurs pour la plupart leur id e de ce que l orientation pouvait amener au dispositif Voyons ce qui a t avanc dans ce cadre et l analyse qui a pu en tre tir e E l Oui d velopper le volet orientation localement est incontournable Le dispositif n est pas clairement identifi en terme de comp tences et nous conseillers du P Emploi nous manquons de formation en mati re d orientation On se d brouille comme on peut en fonction des questions avec nos outils Mais le P Emploi manque d outils d utilisation simple et rapide donc nous avons de la difficult traiter des demandes et rep rer les projets ou les besoins Cela repr sente une perte de temps pour nous nous pouvons renseigner et conseiller mais nous ne sommes pas orientateurs c est un m tier part enti re qui n cessite un temps d accompagnement qui doit tre fait dans le cadre d une prestation et avec un acteur identifi e et
42. de raffinage sont projet es ou en train de se mettre en place notamment Terre Neuve proximit de Saint Pierre Chantiers navals de Marystown quipement d appui transbordement et raffinage dans la baie de Placentia ateliers Saint Jean etc Le Tourisme conna t un d veloppement r el dans la r gion notamment Terre Neuve Le guide du visiteur Visitor s Guide de l office du tourisme de Saint Jean propose ainsi un itin raire Heritage Run and Saint Pierre et Miquelon Visite de la p ninsule de Burin et de l Archipel o Saint Pierre et Miquelon sont particuli rement valoris s cette destination fran aise est une m lange de chaleur humaine et de possibilit s inattendues que l on recherche la cuisine fran aise o un environnement culturel et artistique unique Saint Pierre et Miquelon est d finitivement un lieu d couvrir et red couvrir ajoute le guide D autres activit s conomiques du Canada Atlantique pourraient s tendre Saint Pierre comme l installation d un atelier d EADS Atlantique annexe de son implantation de Lunenburg Nouvelle cosse b R sultats g n raux de la recherche et retours sur les hypoth ses Rappelons dans ce cadre que notre recherche est galement bas e sur des champs th oriques transversaux li es des l ments de terrains relatifs la taille de l archipel et son fonctionnement sp cifique parfois hors cadre m tropolitain Ainsi la dimensi
43. de toute forme permettraient d impulser l id e qu une d marche d audit n est pas synonyme de contr le comme nous avons pu ressentir l id e aupr s de plusieurs acteurs interrog s Cette id e pr con ue doit pouvoir tre modifi e et ramen e sa vrai place qui est un d tre un outil d aide l volution Comme nous l avons vu le contexte qui entoure une d marche d audit est ind niablement prendre en compte Sur notre petit archipel l approche territoriale tait r ellement incontournable et nous a aid comprendre certaines pratiques certaines m thodes mais appr hender galement la difficult de structuration du dispositif dans son fonctionnement et m me dans les actions des acteurs principalement li e au manque r el d une gouvernance tablie et d un travail cadr par rapport des objectifs d finis Aujourd hui le territoire met en uvre un Sch ma de D veloppement Strat gique qui se veut tre une trame laquelle les acteurs devraient pouvoir se r f rer Concernant la Formation Professionnelle Continue il est dommage de parler d volution avec cet outil si personne n a mesur en amont de sa r daction les objectifs atteindre avec des outils pertinents C 2 bilan de la mission Rappelons tout d abord l intitul et les modalit s initialement pos s dans le document de mise en uvre du stage Master Professionnel ICF 2 ann e o figure l accor
44. droits en mati re de FPC pour tous les publics qui informerait sur l offre de formation du territoire T qui serait en mesure de conseiller les chefs d entreprises en mati re de formation de GPEC de droits la formation qui proposerait une p dagogie et des outils adapt s l accompagnement des personnes en demandes r pondant des besoins en orientation en v rification de projets professionnels en appui la mise en uvre de projets professionnels mettant en oeuvre un travail de r seaux et de partenariats internes et externes qui r orienterait les personnes vers les acteurs concern s aidant r guler au mieux le dispositif qui aiderait recenser les besoins et ferait le lien entre l emploi la formation et le d veloppement conomique par le biais P d un observatoire en tant qu outils et indicateurs pour l orientation qui assurerait une veille sur la l gislation les dispositifs les m tiers mergents qui proposerait une offre de service vers le P le emploi pour l appui la mise en application de ses outils li s l orientation Le statut et le financement d une structure ou d un service d orientation reste valuer Mais avant cela il est n cessaire de prendre en compte les avis de la population sur le dispositif et sur le besoin ou non d avoir un service d orientation au sein de ce dispositif Nous ferons ensuite le lien entre les r sultats des
45. entretiens et ceux des enqu tes et nous retournerons vers les hypoth ses mises en amont des recherches afin de voir si oui ou non elles ont t confirm es par les r sultats du travail de terrain SYNTHESE GLOBALE DES ENTRETIENS Ce que l on d note dans les r sultats des entretiens avec les diff rents acteurs du dispositif vY Manque de lisibilit sur la place et le r le des acteurs yY Besoin d organiser le dispositif en tant que tel et de coordonner les actions yY Besoin de d velopper des relations transversales entre acteurs afin de favoriser les changes yY D velopper des partenariats inter structures et inter institutionnels vY D velopper des r seaux internes et externes Canada coop ration r gionale et m tropole aidant l ouverture du syst me apprentissage orientation projets individuels S Veiller aux besoins de professionnalisation des acteurs v Veiller la qualit des prestations et services propos s en mati re de FPC Y Recenser les besoins locaux population et entreprises avec des outils pertinents lt Proposer une offre de formation en ad quation avec les besoins r els de la population et des entreprises et les projets de d veloppement conomique du territoire Probl matique de la gouvernance Manque un service de formation professionnelle continue pilot par le Conseil territorial Besoin de revoir le fonctionnement et le r glement actuel de
46. et ce titre il n y a pas de place pour les partenaires sociaux dans les d cisions et dans la mise en uvre d une politique territoriale de formation Ces derniers se positionnent uniquement en tant que payeurs ce qu ils n appr cient pas du tout L archipel ne b n ficie pas non plus de Comit Territorial R gional de Coordination de l Emploi et de la Formation Professionnelle CRCEFP et de ce fait il n existe pas de Plan Territorial de D veloppement de la Formation Professionnelle PRDF comme c est le cas dans toutes les r gions fran aises et les autres DOM TOM Ainsi la gouvernance locale de la FPC n est pas clairement tablie puisque m me si cette derni re revient aux r gions depuis la d centralisation le fonctionnement local sp cifique qui place l Etat comme tant le principal financeur 2 3 du budget total relatif la FPC rend la mise en place et le pilotage d une politique de formation assez d licats Pourtant comme nous l avons vu les moyens humains et financiers existent 630 000 de budget annuel d di la FPC avec plusieurs acteurs intervenant sur diff rentes prestations Les acteurs locaux Nous retrouvons les instances d cisionnaires et les acteurs de terrain Ces derniers ne sont pas tr s nombreux sur l archipel et se doivent donc d tre des ultra polyvalents gt La Pr fecture gt La Chambre de Commerce Prestataires gt Le Conseil Terri
47. et ventuellement r valu chaque ann e en Comit de Coordination de l Emploi et de la Formation Professionnelle Organiser le service de coordination animation territoriale pr vu comme d pendant institutionnellement de la Collectivit territoriale en s assurant qu il peut jouer effectivement un r le de coordination inter institutionnelles Favoriser les conditions de conclusion d un accord paritaire des partenaires sociaux sur la formation professionnelle et la signature d une convention avec un OPCA national interprofessionnel Respecter la r glementation directement applicable en mati re de formation tout au long de la vie suivi et contr le des organismes de formation droit des salari s etc et pr voir une l gislation adapt e pour que les entreprises de Saint Pierre et Miquelon s inscrivent dans les m canismes nationaux de la participation des employeurs la formation des salari s Mettre en place une structure neutre relative l AIOA qui va permettre notamment de r guler les flux sur le dispositif en favoriser l acc s et la mise en uvre valoriser la place des acteurs et des outils locaux remplir les orientations fix es par la loi N 2009 1437 relative la formation et l orientation professionnelles tout au long de la vie sur le territoire favoriser le recensement des besoins en mati re de formation les relations et partenariats entre acteurs de la formation et acteurs socio c
48. exploratoire bas e sur de l observation et avant d entretenir chaque acteur pour avoir une vision de base objective du dispositif a Les acteurs de terrain Pr sentons d abord rapidement les deux structures cibl es pr c demment comme tant les acteurs de terrain notons que l AFC sera pr sent e de mani re plus d taill e dans la troisi me partie de ce m moire puisqu il s agit galement de notre lieu de stage L Association pour la formation continue AFC Organisme de formation classique qui dispense des formations collectives faisant l objet de la commande publique et essentiellement des actions de professionnalisation dans le secteur du BTP et le secteur maritime ajout s quelques actions bureautiques et anglais 11 Le bureau de l association est compos de chefs d entreprises qui ont du poids localement et d organisations syndicales de salari s dont les dirigeants sont soit chef d entreprises soit pr sident de grosses structures comme par exemple la Caisse de Pr voyance Sant CPS qui est localement l quivalent de la Caisse Primaire d Assurance Maladie Les besoins en formation sont exprim s directement par ces gens aupr s du Directeur de l association salari qui tablit son catalogue et le r percute aupr s du Service du Travail de Emploi et de la Formation Professionnelle STEFP Le Pr sident du FEA BTP passe directement commande au Directeur
49. fa on Du moment que mes gars savent travailler ils n ont pas tous besoin de dipl me E 23 A Saint Pierre et Miquelon les droits au Cong individuel de formation CIF au Droit individuel la formation DIF la conclusion de contrats de professionnalisation l exercice de la validation des acquis de l exp rience VAE et du bilan de comp tence sont th oriquement applicables Mais les m canismes particuliers de financement d di s n existent pas et il n y a pas d organisme collecteur D s lors que les entreprises et les salari s de l archipel ne b n ficient pas de ces financement l acc s ces possibilit s est difficile voire impossible sauf ventuellement dans le secteur sanitaire et social pour des unit s li es des entreprises m tropolitaines et qui auraient b n fici de concours d OPCA La principale probl matique reste donc le financement E 11 En tant que Chef d entreprise j estime que la taxe qui est pr lev e sur les salaires et revers e par le biais du Conseil Territorial au FFP est l argent des partenaires sociaux Or nous ne sommes pas d cisionnaires comme le Pr fet et le Pr sident du Conseil Comment voulez vous que a marche Comment connaissent ils mieux que nous nos besoins Nous devrions pouvoir d cider autant qu eux comme c est le cas en M tropole E 21 Le CT dit que la taxe sur les salaire qui est pr lev e et revers e au FFP est de l argent de la collec
50. faibles voire les dysfonctionnements du dispositif par rapport leur r le dans ce dernier Le but tant d avoir un recul sur leur point de vue leur pratique et le fonctionnement du dispositif tout entier Cela nous a galement permis de d couvrir les r les et fonctions de chacun r les que nous aurions d conna tre pour travailler de temps autre avec eux sur la formation mais qui au final se sont r v l s tre une vraie d couverte pour nous et ont mis en vidence le manque de communication entre acteurs Au vu des changes souriants et d tendus que nous avons pu avoir avec les diff rents acteurs nous pouvons dire que les entretiens ont favoris le rapport de confiance entre les personnes interview es et nous Cela nous a permis d observer en m me temps les comportements et les r actions de ces personnes et de pouvoir envisager plus de partenariats et une meilleure communication sur des dossiers venir a Pour ce premier chantillon il n y a pas eu de r el crit re de s lection dans la mesure o sur ce petit territoire il tait vident d approcher les quelques acteurs du dispositif qui oeuvrent pour la FPC et qui sont tr s souvent des ultra polyvalents Compte tenu de la proximit sociale vidente sur un petit territoire comme Saint Pierre et Miquelon il a t facile de pouvoir obtenir des rendez vous avec la majorit des acteurs tant politiques qu organisationnels certains d tena
51. ils ne connaissent pas le m tier d assistante de direction Avant de recruter les chefs d entreprise pourraient consulter les fiches m tiers au service orientation s ils le souhaitent pour savoir quel profil ils recherchent exactement Une fiche m tier sert aussi a E 8 La Sod par est un bon outil dans le cadre de la coop ration r gionale car elle a des contacts et des r seaux sur le Canada Une structure d orientation devrait donc pour ces raisons travailler avec la Sod par qui pourrait aussi aider envoyer des gens en plus de d velopper le lien et ouvrir des possibilit s avec le Canada dans le cadre de la coop ration r gionale ESS Il faudrait construire des fiches emploi parcours en concertation avec P Emploi DTE Education nationale par exemple Avoir un lieu identifi AIOA neutre pour viter le conflit d int r ts pour les jeunes et tous les publics E 4 Localement il n y a qu un Bilan de Comp tence Approfondi collectif 1 fois par an D j l il y a un probl me et ces dispositions n cessitent d tre corrig es et mises en oeuvre par un service d orientation l ann e comme cela se fait dans certaines structures en m tropole 83 E 9 Les b n ficiaires doivent porter un projet professionnel qui puisse tout de m me d boucher pas facile ici et ailleurs Par exemple on a eu des demandes pour une licence d anglais en Norv ge ou pour faire potier ou naturop
52. je ne sais pas toujours qui m adresser Faire le tour signifie perdre du temps car tout est toujours probl matique alors je pr f re parfois dire au stagiaire que je ne sais pas ou qu il n y a pas de r ponse localement Cette difficult autour du fonctionnement du syst me s inscrit par le biais de la probl matique de gouvernance que nous avons voqu e o vient s embo ter le manque d laboration d une politique territoriale de FPC adapt e au territoire L existence de cette derni re permettrait de coordonner un dispositif en tant que tel c est dire qu un dispositif une fonction de cadre organisateur l action Il proc de des mises en ordre qui soutiennent l action de l individu Les techniques de la distance Regards sociologiques sur le t l travail et la t l formation Paris L Harmattan 1999 E 2 Il est impossible de faire voluer le dispositif si l on n tablit pas de PRDFP sinon ce sera peu efficace 71 Le PRDF inclut toutes les probl matiques avec la formation initiale et l apprentissage ESS Je ressens une lourdeur des services et des partenaires Le dispositif est un syst me ferm qui ne tourne toujours qu autour des m mes personnes Les O F sont fig s tout autant que la mutation du P le Emploi Il faut tre imaginatif et cr atif en restant dans les cordes nationales C est un travail faire avec les politiciens et les acteurs du dispos
53. la FPC Manque un PTDFP Besoin de dynamiser un travail collaboratif inter structures et des projets partag s Besoin de revoir les modes de financement de la FPC SR KR amp X R fl chir au rattachement avec un OPCA m tropolitain S Besoin de mettre en place une structure neutre d Accueil Information Orientation et accompagnement AIOA comme premier lieu d accueil tout public r gulant les flux Besoin de promouvoir la GPEC vers les entreprises Promouvoir la FPC et ses dispositifs vers tous les publics Informer sur les droits en mati re de FPC vers tous les publics Diversifier les outils d information et d orientation Accompagner individuellement sur des outils nationaux d orientation Accompagner individuellement tous projets de formation professionnalisation reconversion Evaluer les projets et conseiller sur leur mise en uvre ES KR KO KO Offrir des indicateurs concrets d aide la d cision en mati re d orientation professionnelle Favoriser l action des OF sur le territoire Eviter le conflit d int r t Favoriser l int r t des entreprises pour la FPC NS amp Promouvoir et favoriser une d marche qualit en mati re de FPC b 2 Les enqu tes par questionnaire Nous avons vu lors de la description des techniques d enqu tes que nous avons employ es pour effectuer ce travail de terrain cf b 2 page 61 comment nous avions proc d pour laborer cet outil dans sa
54. la coop ration r gionale 45 des r ponses am nent l id e qu il faut pouvoir aller se former aussi bien en France qu au Canada car la population doit tre capable de pouvoir travailler au Canada ou d employer des techniques canadiennes localement 39 valident aussi l id e mais parce que c est moins loin d aller se former au Canada plut t qu en M tropole 42 ne connaissent pas leurs droits en mati re de formation 32 pensent que sur l archipel nous avons moins de droits qu en m tropole pour 22 nous b n ficions des m mes droits et seulement 4 pensent que nous avons localement plus de droits qu en m tropole Enfin concernant l ad quation du dispositif actuel de FPC avec leurs attentes et leurs besoins 38 r pondent oui mais mettent en avant le manque d information sur son fonctionnement et ses 88 limites Pour 29 non car on est loin de la m tropole et beaucoup de structures ne sont pas repr sent es ici 22 pensent que localement les droits en mati re de formation ne sont pas tous mis en uvre et votent non Concernant le statut des interrog s la grande majorit s av re tre des salari s du secteur priv non cadre 47 suivi des fonctionnaires 23 puis des demandeurs d emploi 8 des salari s du priv non cadres 7 des chefs d entreprise 6 les retrait s les tudiants les inactifs et les jeunes sortant du syst me scolaire ferment la mar
55. la r alit qui n est jamais donn e directement voir et qu il faut analyser diss quer et reconfigurer si la r f rentialisation est la m thode le r f rentiel est le produit de cette d marche Apr s avoir visit le champs de l audit nous avons souhait faire des recherches sur le th me de l orientation qu elle soit ducative professionnelle et continue IV L orientation en FPC Comme nous l avons amorc dans nos constats et notre questionnement de d part la dimension orientation professionnelle nous para t tre un l ment incontournable tant dans le cadre d une politique territoriale en mati re de formation professionnelle continue Macro que d un dispositif territorial en FPC Mezzo Ainsi pour tayer cette id e il nous a d abord fallu nous interroger sur le d finition de l orientation dite professionnelle et sur sa place en FPC a D finitions L orientation professionnelle est n e en France l issue de la premi re guerre Mondiale dans une p riode de mutation et de crise conomique Il s agissait de faciliter l entr e dans la vie active des adolescents sortant de l enseignement primaire Puis le d veloppement de l orientation scolaire et professionnelle n a pas t uniforme Cependant selon P Carr et P Caspar Trait des sciences et des techniques de la formation p 524 Dunod 2 me dition 2009 Au cours du vingti me si cle l
56. les certifications les d bouch s et les niveaux de r mun ration ainsi que l acc s des services de conseil et d accompagnement en orientation de qualit et organis s en r seaux b Aspects pratiques L orientation professionnelle constitue un outil essentiel pour s curiser les parcours professionnels pour accompagner les passages qui peuvent conduire la reprise d une formation un changement de poste ou encore une reconversion L attente en mati re d aide l orientation est vive La cr ation d une D l gation interminist rielle l orientation en septembre 2006 ainsi que la publication d un Sch ma national de l orientation et de l insertion professionnelle en mars 2007 t moignent de la mobilisation politique sur cette question Des acteurs multiples interviennent sur le champ de l AIO Accueil Information Orientation avec pour cons quence un certain manque de coh rence d ensemble et de lisibilit pour le grand public D finir ce qu est un professionnel de l orientation est d ailleurs un exercice difficile tant les pratiques de terrain recoupent des domaines vari s La professionnalisation des acteurs de terrain praticiens de l orientation des jeunes mais aussi des adultes a t r cemment tudi e Certaines structures ont mis en uvre d ambitieux plans de formation 39 destination des conseillers Les relations partenariales qu un gr
57. me ainsi qu avec quelques b n ficiaires Les rencontres avec certains des acteurs principaux intervenant directement dans le dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon nous ont notamment amen y constituer un r f rentiel comprenant le r glement d intervention de la DTEFP en mati re de FPC pour analyse Le Sch ma de d veloppement Strat gique du territoire pour conna tre les orientations le cahier des charges de l Acc s aux Comp tences cl s et la convention sign e dans ce cadre avec l APP local pour analyse du r el et du prescrit la grille Les attentes des acteurs vis vis de la formation issus du cours sur l Audit p 24 L orientation professionnelle guide pour les d cideurs aux Editions de l OCDE la r forme de la formation par la Loi n 2009 1437 pour v rifier si des carts existent le PRDF de la Guyane pour l observation du fonctionnement d un autre dispositif DOM TOM Ces documents sont principalement des documents d orientation des documents relatifs la gestion des emplois et des ressources humaines des documents li s la formation En effet notre posture d auditeur a suppos la mesure d un cart avec une norme et ces documents nous ont donc servi de points de rep re dans notre d marche De plus la lecture de ces diff rents l ments nous a apport un contenu d informations sur le sujet et a permis d tablir un pr diagnostic ajout e
58. note le manque de F diagnostics et plus globalement d une d marche d audit de projets partag s d outils d aide au recensement des besoins de mise en uvre d une veille sur le champs emploi formation qui permette de mettre en avant les secteurs en demande et les m tiers mergents de r flexion et d laboration d axes de travail sur du moyen long terme De plus au niveau des entreprises nous a avons pu noter le non int r t des entreprises pour la FPC E 9 Localement pour les salari s du priv il y a n cessit de se former de mani re individuelle dans les entreprises car les entreprises ne veulent pas laisser les salari s se former Pas de plan de formation dans les entreprises car elles ne r alisent pas l importance de la formation de leur personnel Mais qui peut les informer Pas de volont des branches professionnelles de faire remonter et redescendre les besoins au niveau des adh rents Les grosses entreprises locales n ont pas de vision long terme par exemple et ils sont les principaux employeurs avec les moyens qui vont avec E 1 Il faut mettre plat les besoins en formation du territoire Pour cela il faut recenser les comp tences locales dans les entreprises et recenser les besoins venir Mais on ne sent pas les chefs d entreprises tr s ouverts cela 74 E 15 Au niveau des entreprises il faut que ce derni res soient sensibilis es la GPEC ce qui
59. notre r le d accompagnement individuel nous avons peu de demandes car les gens ne savent pas que des financements existent donc ils ne viennent pas la CACIMA E 9 La Loi 2004 donnait pouvoir aux r gions mais ici on est cheval entre les deux Etat et Conseil Territorial Ainsi le service plusieurs casquettes ce qui est difficile g rer et laisse un flou E 20 Il me semble qu il n y a pas d organisation inter structures pas de communication entre partenaires Chaque acteur travaille seul dans son coin C est parfois lourd g rer car tout est embo t dans un dispositif Les diff rents interview s ont donc amen le fait que la place de chaque acteur n est pas clairement d finie parfois m me en interne Cela entra ne forc ment une perte de temps et des dysfonctionnements lorsque l on ne sait pas vers qui et o aller s adresser Cela draine un flou et souligne le manque d organisation des acteurs entre eux pas de collaboration directe peu de communication sauf en cas de besoin Selon les interview s il a obligation de balader les b n ficiaires d un acteur l autre afin d aller chercher l information qui leur manque E 4 Le technicien au sein du r seau sait qui est en comp tences face une demande mais les b n ficiaires ne le savent pas et cela engendre beaucoup de perte de temps chez les diff rents acteurs du dispositif pour identifier le projet
60. nous sommes bas e dans un premier temps sur des concepts amen s par diff rents auteurs au cours de nos travaux de recherches th oriques Si nous avons choisi l ing nierie de formation comme axe d entr e de recherches p 16 c est parce que sa d finition m me est forte de sens pour appuyer la probl matique que nous avons souhait traiter En effet comme nous l avons vu la terminologie AFNOR positionne l ing nierie comme tant un Ensemble de d marches m thodologiques coh rentes qui s appliquent la conception de syst mes d actions et de dispositifs de formation pour atteindre efficacement l objectif fix Rappelons donc les d marches m thodologiques dans lesquelles elle doit s inscrire afin de faire le rapprochement direct avec notre probl matique et notre premi re hypoth se une mise en uvre d un projet comme d marche sp cifique et rigoureuse de structuration m thodique et progressive d une r alit venir cette d marche rel ve d une activit de management en tant que mode particulier de pens e op rationnelle de traitement d information de prise de d cisions et d organisation pour l action d roul e dans une organisation et comprend donc dans ses dimensions la Conduite de projet Identifier les modalit s concr tes techniques de mise en uvre d un projet toujours unique Ainsi nos recherches ont t induites par les l ments re
61. oeuvre de ces d marches issues de l audit a pu nous permettre d atteindre les r sultats escompt s et de v rifier cette hypoth se nous souhaitons cependant pouvoir approfondir P hypoth se 2 H 2 Dans une approche transversale un niveau mezzo investir le deuxi me temps d une d marche d audit dite d enqu te et d analyse va favoriser l mergence des dysfonctionnements et ou des points forts du dispositif et permettre de poser des recommandations afin de proposer des axes objectifs de d veloppement En effet m me par le biais d une approche transversale dans une d marche d audit la phase de diagnostic n est pas s parable de celles de l analyse op rationnelle et fonctionnelle puisqu elle en est l aboutissement Ainsi dans la cadre d une approche transversale le deuxi me temps d un audit est investir dans sa totalit afin d aboutir aux r sultats escompt s dans le cadre de l mergeance de points forts ou faibles d un dispositif o La troisi me hypoth se postule que La mise en place d un nouveau sous syst me transversal permet de r pondre aux besoins du territoire dans le domaine de l information et l orientation au service du d veloppement local Nous consid rons que cette hypoth se est totalement confirm e En effet dans le cadre de la mission nous avons d nous pencher sur l ensemble du dispositif son fonctionnement ses acteurs ses b n fi
62. organisation cibl es par les interrog s am nent r fl chir son besoin d volution donc un changement organisationnel Rappelons que dans son livre Sociologie du changement 2007 Paris Editions du Seuil Philippe BERNOUX pr sente ce dernier comme le r sultat d une combinaison entre un ensemble de forces les contraintes de l environnement les institutions et les acteurs o se m lent domination et libert d finissant ainsi ce qu il nomme les trois racines du changement l environnement les 91 institutions et les acteurs Cela rejoint les l ments amen s par les acteurs du dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon et d note le besoin imp ratif de diagnostic pour valuer le dispositif amp la mise en uvre d une gouvernance aux contours d finis S e manque de lisibilit sur le r le et la place des acteurs dans le dispositif de FPC de l archipel et ce tant pour les acteurs que pour les b n ficiaires le manque de relations transversales de partenariats inter institutionnels et entre acteurs au sein du dispositif le r le d terminant des acteurs dans l organisation en mesure d amorcer ou non le changement Le manque d une strat gie de d veloppement du dispositif de FPC r ellement d finie l existence d un Sch ma de D veloppement Strat gique SDS relatif au territoire mais encore non mis en uvre D autre part nous avons appris av
63. orientation a t institutionnalis e et ses missions d finies par les pouvoirs publics Des associations diverses se sont donn es des fonctions d aide la formation et l orientation des adultes Si l orientation a t consid r e par rapport des finalit s professionnelles les principaux atouts de son d veloppement se sont d abord situ s dans l interaction avec le syst me ducatif et notamment avec la formation professionnelle continue Ainsi L expression orientation ducative appliqu e l adulte renvoie d abord une diversit de pratiques d velopp es dans des cadres institutionnels vari s ou int gr es des dispositifs d accueil de jeunes adulte ou d adultes en qu te d aide l insertion professionnelle ou d accompagnement de transitions professionnelles L usage du terme orientation contient un pr suppos fort affirmation conjointe de l interd termination du devenir humain et de l emprise possible de l homme 38 sur la gestion de ce devenir La r f rence ducative signifie de mani re implicite que les m diations sociales propos es se justifient par la reconnaissance d une certaine incomp tence de l adulte r soudre par lui m me ses propres probl mes et comporte l hypoth se que des interventions externes peuvent contribuer r duire celle ci et accro tre par l m me ses chances d adaptation des situations professionn
64. permettrait de d velopper la comp tence des salari s par entreprise et celles de l entreprise m me E 4 Localement on ne peut pas proposer les m mes formations qu en France mais les entreprises ne jouent pas le jeu La CACIMA est quip e d outils d aide la GPEC mais seulement 7 entreprises s y sont int ress es E 17 Peu de chefs d entreprise se forment en g n ral il n y a pas de volont la t te des entreprises car ils ne voient pas l int r t c est le probl me du ma tre et de l l ve De ces l ments r sultent plusieurs probl matiques dont la premi re est celle du droit commun et de la r glementation en mati re de FPC E 17 Le probl me est que le dispositif n est pas en ad quation si le salari fait une demande individuelle elle doit passer en commission permanente et peut tre rejet e C est la m me chose pour les formations collectives au sein d une entreprise Mais sur quoi se base le comit pour accepter ou rejeter une demande L entreprise et le salari ne sont ils pas plus m me de conna tre leurs besoins E 11 Le CIF et le DIF Je ne sais pas ce que c est Je ne peux me permettre de laisser partir des gens en formation alors que j ai besoin d eux On a fait une VAE collective de Ma ons une fois a a t le bordel car il a fallu trier les heures o ils n taient pas l La VAE a ne change rien pour l entreprise de toute
65. plus l auditeur utilisera des outils diversifi s Il combinera les techniques formalis es avec les situations informelles et combinera les techniques d entretien avec les techniques d observation 7 La prise en compte de l attitude du syst me audit Elle permet d obtenir la strat gie d intervention selon si l attitude des acteurs du syst me audit est r sistante passive prudente entreprenante ou innovatrice Cette approche th orique nous ouvre des pistes autour des outils pour auditer des limites qui existent dans ce cadre mais galement du r le d terminant des acteurs Maintenant que nous avons pris en 32 compte tous ces param tres la question de la mise en uvre des d marches dans l audit fait surface Quelles sont elles d D marches dans l audit M me si l on voit le r le d terminant des acteurs dans le concept de changement organisationnel et combien ce concept semble applicable un dispositif territorial de formation il est bien dit par LFLOGLIERINI CARNEIRO dans Organisation et gestion des entreprises chez Dunod que la transformation de l organisation est faite partir d un diagnostic qui met en vidence les nouvelles opportunit s et les menaces d volution de l environnement ainsi que les forces et les faiblesses de l organisation actuelle pour y faire face Mais comment valuer quelle s approche s utiliser pour analyser puisque Le cho
66. se li e l orientation est confirm e ici par le fait qu il est inconcevable de penser un dispositif de formation territorial qui plus est insulaire et enclav sans vouloir optimiser le processus de socialisation L orientation est galement devenue une priorit et un droit tout au long de la vie au travers de la toute derni re loi du 24 novembre 2009 sur l acc s la formation et l orientation tout au long de la vie Ainsi par le biais du droit la formation l information et l orientation tout au long de la vie le changement organisationnel devient vident et amorc par toutes les dimensions apport es dans les 3 hypoth ses Cependant dans le cadre de cette derni re hypoth se l objectif est de coordonner les informations du territoire donn es conomiques sociales culturelles relation emploi formation organigramme des acteurs sur le territoire etc afin d offrir des indicateurs aux b n ficiaires s inscrivant dans un objectif d orientation C est une mani re de coordonner l information en renfor ant les liens et la communication entre les acteurs de l organisation les obligeant ainsi se repositionner A d s par un diagnostic il sera plus facile de voir comment leur champ de comp tence pourrait tre d velopp et dans quels objectifs Notre mission va justement nous amener investir toutes les donn es pr c demment avanc es dans le champ de l ing nierie de formation et p
67. tout changement ne sera effectif que si les personnes concern es acceptent les mises en uvre c est dire en comprennent et en acceptent le sens en font l objet de leur action les acteurs ne sont donc pas soumis passivement aux contraintes ils ont un r le actif dans les changements ils en sont la cl e Avec le cadre th orique de l interactionnisme P BERNOUX apr s avoir d fini les interactions comme les changes entre les membres d une soci t pr sente la dynamique du changement comme le r sultat de l volution des interactions entre les personnes concern es Les acteurs construisent donc les changements travers leurs interactions P BERNOUX affirme que les acteurs sont la racine fondamentale du changement effectif qu ils construisent sa r alit concr te et op rationnelle travers leurs interactions condition qu ils le comprennent et acceptent de le mettre en uvre Gr ce ces l ments relatifs au changement organisationnel tels que partir d un diagnostic d finir des objectifs visant une volution actions proc dures nouvelles processus de changement syst mes de relations entre acteurs les trois racines du changement piliers m me d un dispositif territorial de formation professionnelle et continue mais galement le r le incontournable des acteurs nous nous sommes interrog e sur la mise en uvre du changement ou comment dans un premier temps valuer les objectifs et c
68. 18 Pas d ad quation entre les besoins futurs du territoire et la formation donc avec ce fonctionnement il y a peu de perspectives de d veloppement En effet pour qu un dispositif soit efficace il faut pouvoir s appuyer sur des indicateurs concrets afin qu il y ait une remont e des besoins du territoire dans chaque secteur E 14 La collectivit manque d indicateurs sur la dimension emploi formation il n y a m me pas de BMO effectu par le P Emploi Afin de pouvoir identifier les besoins il faudrait cr er un observatoire de l emploi priv qui donnerait des perspectives de d veloppement des secteurs E 7 Il est difficile pour le seul O F priv local de mettre en place des formations adapt es au besoin du territoire sans remont e des besoins Il n y a pas de veille et c est nous d aller recenser les besoins aupr s des entreprises Au niveau des demandeurs d emploi c est P le Emploi de le faire mais rien ne remonte jusqu nous Quant aux entreprises il n y a que tr s peu d entreprises locales qui m nent des politiques de formation Elles ne pratiquent pas de GPEC ce qui est un frein norme pour le d veloppement d une offre de formation en ad quation avec leurs besoins si elles souhaitent se maintenir niveau ou se d velopper E 3 SPM a besoin d une administration de d veloppement Ici on a une administration de gestion la petite semaine Ainsi l on d
69. 4 rappelons que IL FLOGLIERINI CARNEIRO dans Organisation et gestion des entreprises chez Dunod aborde le changement organisationnel et crit la transformation de l organisation est faite partir d un diagnostic qui met en vidence les nouvelles opportunit s et les menaces d volution de l environnement ainsi que les forces et les faiblesses de l organisation actuelle pour y faire face Le choix des changements n cessaires doit tre envisag comme une approche strat gique La strat gie interne pr voit la nouvelle organisation les nouvelles pratiques voire les nouveaux comportements n cessaires pour assurer la comp titivit de l entreprise vis vis de ses concurrents La d finition des changements tient compte galement de leur mise en place Il faut prendre en compte les comp tences des membres de l organisation leurs valeurs et leur volont de favoriser la concr tisation des nouvelles orientations Mais pour la sociologie le changement est un processus P BERNOUX y apporte d ailleurs une contribution importante amenant le changement en tant que processus d apprentissage par les acteurs de nouvelles mani res d agir et de coop rer qui ne deviendrait effectif qu avec une modification ad quate de r gles habituelles de travail et des relations entre les acteurs concern s par le changement Son aboutissement est incertain tant sur les l ments de la situation de travail proc dure
70. A au sein du dispositif et en acceptent les volutions c f le r le d terminant des acteurs dans le changement organisationnel p 26 et qu il y ait une coordination rigoureuse de ce nouveau syst me b 4 Le sch ma territorial de d veloppement de l AIOA SPM pi ce jointe Annexe 11 Comme nous l avons vu pr c demment ce travail est la finalisation de la mission effectu e l AFC du 22 f vrier 2010 au 31 juin 2010 Ce sch ma est relatif au d veloppement de l AIOA sur le territoire et issu rappelons le d un travail en auto commande En effet puisque l organisme de formation qui nous emploie l AFC souhaite mettre en place une prestation de service relative l orientation cette mission a permis un positionnement professionnel et plus objectif visant situer au mieux la place d un service ou d une structure d orientation au sein du dispositif de FPC de l archipel Ce travail s est bas sur les l ments amen s par les entretiens les enqu tes par questionnaires une approche territoriale des dimensions plus techniques et th oriques mais aussi les informations relev es sur le fonctionnement actuel du dispositif Cette proposition de sch ma de d veloppement territorial de l AIOA se veut tre un outil d aide la mise en place d une politique territoriale en la mati re et une proposition de d veloppement strat gique et de mise en uvre fonctionnelle de la dimension ATOA Saint
71. R MIEUX AGIR J DE ROSNAY amp PRESENTATION DU PARCOURS ET DU PROJET Saint Pierre et Miquelon petit archipel fran ais perdu dans la brume de l Atlantique nord au large du Canada 242 km de sable et de terres pour 6500 habitants R sidente depuis 17 ans de ce territoire insulaire nous travaillons et voluons dans un microcosme o tout semble limit en raison de la taille restreinte de l archipel des moyens existants localement du statut particulier de ces les qui sont une collectivit territoriale donc ni r gion ni d partement et de l enclavement g ographique dont nous souffrons depuis si longtemps Formatrice en Fran ais Langue Etrang re pendant 5 ans puis Coordinatrice d un APP et formatrice polyvalente depuis 8 ans pour l unique organisme de formation priv local nos fonctions nous am nent constater r guli rement les failles du dispositif territorial de formation qui fonctionne dans un syst me ferm Force est surtout de constater les limites de ce dispositif au travers des besoins et des demandes des b n ficiaires qui ne trouvent pas toujours r ponse Ainsi au del du besoin ressenti par tous y compris par la Collectivit et l Etat de faire voluer ce dispositif nous souhaiterions notre niveau pouvoir participer cette volution enclench e depuis fin 2009 par le conseil territorial Par le biais de ces tudes en Master IT mais galement avec les travaux de re
72. TE les syndicats patronaux et salari s les partenaires sociaux A l origine il s agissait d une structure juridique permettant le relais avec l AFPA en m tropole Deux personnes du STE travaillaient pour AFC subventionn e alors par des cr dits d Etat Puis un Directeur a t embauch des ventes priv es ont t effectu es et la structure a pu s autofinancer et se d velopper progressivement Aujourd hui l quipe de l AFC se compose de cinq salari s temps complet 54 Un Directeur deux secr taires et quatre formateurs uvrant dans des domaines diff renci s Soudure bureautique savoirs de base et perfectionnement professionnel anglais L quipe est r guli rement renforc e par des formateurs venant ponctuellement de m tropole voire du Canada afin d ouvrir des formations sur des domaines qui ne sont pas couverts par l quipe permanente Le d coupage des secteurs de formation exploit s localement se fait de la mani re suivante 45 pour la formation professionnelle tous secteurs 25 pour l insertion professionnelle et les prestations d aide la recherche d emploi 15 pour l Atelier de P dagogie Personnalis e APP et 15 de ventes priv es notamment pour la formation des fonctionnaires Etat et Collectivit L AFC doit faire face des enjeux et des difficult s de taille puisqu il s agit de rentabiliser la structure et les investissements sachant qu au
73. U NIVERSITE DE ROUEN UFR PSYCHOLOGIE SOCIOLOGIE ET SCIENCES DE L DUCATION DEPARTEMENT SCIENCES DE L EDUCATION M ASTER II METIERS DE LA FORMATION PARCOURSINGENIERIE ET CONSEIL EN FORMATION L ing i iedesP olitiquseD igostisdeF ormation pour le d veloppement qualitatif du dispositif territorial de FPC de Saint Pierre et Miquelon M ARIE X AVIERE GIRAUD SOUS LA DIRECTION DE MR SYLVAIN LACAILLE SEPTEMBRE 20 10 fA LAT UNIVERSIT DE ROUEN GIRAUD M arie X avi re M moire M aster ICF Univ Rouen Sept 2010 REM ERCIEM ENTS Au terme de la r alisation de ce m moire je souhaite remercier mon Directeur de m moire Mr Sylvain Lacaille M a tre de conf rence associ pour ses corrections et conseils en m thodologie tout au long de cette ann e de M aster II ainsi que M adame M arianig Porot et Madame Catherine M augendre pour leur gentillesse et leur professionnalisme Je tiens galement remercier mon amie et coll gue M yl ne Gaspard pour sa patience et ses conseils en informatique sans qui je n aurais pu r aliser bien ma mission et merci Arlette pour son pr cieux clairage Je remercie galement toutes les personnes qui ont donn un peu de leur temps pour ce m moire ou pour participer aux entretiens et aux questionnaires effectu s dans le cadre de ces recherches SOMMAIRE Introduction Pr sentation du parcours et du projet p 4 PREMIERE PARTIEZ CADRE CONTEXTUEL
74. X le changement est comprendre comme un processus continu conduire par le responsable visant l mergence d une nouvelle forme de l organisation s articulant avec l existant mais dont l issue exacte est incertaine En effet certaines orientations peuvent s av rer diff rentes de ce qui avait t imagin par l initiateur e D autre part sur la r alisation du changement P BERNOUX la pr sente comme un double apprentissage de la part des personnes impliqu es l apprentissage de nouvelles mani res de faire d ex cuter son travail et galement l apprentissage de nouvelles relations de nouvelles mani res de coop rer Ces deux apprentissages sont indissociables et aboutissent des modifications des r gles du jeu entre acteurs c est dire le syst me de relations de l organisation Le changement serait donc un processus d apprentissage par les acteurs de nouvelles mani res d agir et de coop rer Il ne deviendrait effectif qu avec une modification ad quate de r gles habituelles de travail et des relations entre les acteurs concern s par le changement Son aboutissement est incertain tant sur les l ments de la situation de travail proc dures relations qui vont voluer que sur le sens de l volution conforme ce qui est attendu par celui qui initie le changement ou non 25 Le r le d terminant des acteurs Comme le remarque Eric ALBERT et Jean Luc EMERY dans Le Ma
75. aint Pierre et Miquelon synth se du groupe de travail des socioprofessionnels Ce dernier document am ne des questionnements sur les orientations les axes strat giques d finir et la mise en place d une politique territoriale de formation Cette d marche d montre bien la volont des acteurs de mieux mettre en uvre un dispositif local de FPC ajust aux besoins du territoire et nous laisse donc penser que ce dernier comporte des dysfonctionnements Comment tablir et mettre en oeuvre des axes strat giques Par quels moyens et avec quels outils Quels moyens techniques et humains peuvent tre mis en uvre et comment r viser le syst me de financement actuel Telles sont les questions qui ont t pos es Ainsi notre r flexion concernant le travail de recherches autour de ce m moire est n e d un questionnement sur l volution d un dispositif territorial de formation et quelles d marches utiliser pour la mettre en uvre sachant que ce contexte d volution rev t des param tres particuliers li s l insularit l enclavement la conjoncture socio conomique locale l isolement de notre petit archipel et la complexit du dispositif de FPC local existant Apr s ces premiers constats g n raux quelques constats au c ur du dispositif ont d tre amen s puisqu il nous fallait regarder de plus pr s le fonctionnement de ce dernier Toujours dans le cadre d une premi re d marche
76. aire n tait pas celle retenue sachant qu ici n tait cibl que le ressenti de la population par rapport un dispositif nous souhaitions une approche transversale les besoins de chacun tant souvent relatifs leur statut Cependant pour tayer les questions de l enqu te nous nous sommes appuy s sur les entretiens que nous avons men s avec les diff rents acteurs mais aussi sur des entretiens avec deux demandeurs d emploi et deux salari s du priv Ces quatre derni res personnes ont servi de premier public l enqu te avant qu elle ne soit diffus e et ce afin de v rifier la lisibilit la clart du document et dans le but de la compl ter ou la recentrer au besoin 58 IT M thodologie de la recherche a M thodes d investigation Comme nous l avons vu la m thode d investigation choisie a t l approche qualitative pour les raisons suivantes 1 L approche des sujets et des situations est compr hensive nous nous situons du point de vue des acteurs nous prenons en compte le contexte approche territoriale et sa complexit nous nous appuyons sur des travaux et les th ories existantes en la mati re 2 L enqu te qualitative est pertinente il s agit de rechercher du sens sur des pratiques et un fonctionnement global En ce sens le terrain nous sert mettre l preuve affiner pr ciser voire modifier les hypoth ses pr d finies 3 L approche du terrain e
77. alisation comme une approche sp cifique de l audit qu elle 36 attribue G rard Figari En effet dans le cadre d une tude relative l valuation de la formation des dispositifs de formation elle distingue trois approches de l audit 1 L approche de Michel BERNARD dans Audit de formation de la conception la pratique Education permanente n 91 1987 p 9 29 qui consid re l audit comme une proc dure construite et n goci e visant un moment donn un examen syst matique d une situation d finie et articul e son contexte en vue de l identifier de la caract riser de la v rifier et de la signifier et d engager l mergence d orientations et de sc narios ouverts Int grant les deux acceptations de l audit le contr le et l valuation M BERNARD rend compte des tensions qui caract risent la d marche entre contr le et valuation L expert s appuiera sur cinq dimensions Conformit prescrit r alis Efficacit objectifs r sultats Efficience ressources r sultats Pertinence en r f rence au projet Coh rence en r f rence au contexte 2 L approche de Guy Le BOTERF pour Anne JORRO cette d marche est proche de celle de M BERNARD car G Le BOTERF y donne une d finition strat gique de l audit en relevant sa capacit r soudre les probl mes par auscultation syst matique Ainsi l audit est un examen syst matique partir de
78. analyse de donn es selon les m thodes qualitatives expos es dans notre programme de formation Cependant notre ma trise d un travail exploratoire en sciences sociales ne peut tre consid r e comme acquise l issue de cette premi re exp rience d investigation Certes la compr hension du processus de recherche des objectifs de d part aux conclusions mises semble plus facile acqu rir une fois test e Mais nous ressentons d j que seule une pratique r p t e enrichira notre capacit mener de fa on plus experte la recherche dans ce domaine Il nous semble surtout important de rappeler ici que cette premi re exp rience de recherche nous a permis d acqu rir de nouvelles comp tences dans trois domaines 1 des comp tences organisationnelles savoir la gestion des diff rentes responsabilit s professionnelles personnelles et universitaires et la gestion du temps sur une p riode de mission limit e Nous avan ons d j ici la n cessit pour le chercheur de b n ficier d un environnement plus propice la recherche et la production d crits car la posture que nous avons occup e dans le cadre de la mission a souvent t noy e par celle de l tudiant ayant d autres ch ances et par celle du professionnel de la formation ayant galement des ch ances 110 2 Des comp tences techniques savoir l acquisition de m thodes et d outils supports d investigation exemples gui
79. anc e par le Conseil Territorial La subvention est de 45 000 et r cemment le Conseil Territorial a d cid de prendre cette subvention sur les 210 000 qu il affecte la Formation Professionnelle et Continue Visiblement il n y a pas de contr le effectu sur l activit du CFA ni sur l utilisation des fonds Enfin il n y a eu aucun apprenti sur la session 2008 2010 6 sur la session 2009 2011 principalement parce que les entreprises auraient compris qu outre les primes susmentionn es elles r cup raient 1500 vers s par P le Emploi au titre du plan de relance Cela a tout de m me permis d ouvrir un peu plus le dispositif local en mati re d apprentissage Rappelons qu il n existe pas localement de centre d orientation pour adulte en mesure de renseigner et promouvoir ce type de formation La Mobilit En outre mer et donc Saint Pierre et Miquelon c est L Agence De l Outre Mer pour la Mobilit LADOM qui intervient sur Le transport passeport mobilit pour les jeunes de moins de 30 ans sur une formation AFPA et en Centre Polyvalent de Formation Professionnelle CPFP 15 En r alit les formations agr es en commission permanente font office d actions CPFP et parfois c est m me le transport pour des jeunes qui vont suivre une formation initiale universitaire qui est pris en charge Le Projet Initiative Jeune PIJ mensuel aide attribu e aux jeu
80. and nombre de structures entretiennent fr quemment sont galement un l ment de professionnalisation Mais aujourd hui un des enjeux majeurs pour les organisations charg es de l orientation r side dans le travail en r seau et diff rents projets t moignent d une prise de conscience collective de la n cessit de travailler ensemble Il est noter que c est galement une priorit europ enne dans le cadre de la mise en uvre de la strat gie de Lisbonne Et l orientation tout au long de la vie est un des axes retenus pour la pr sidence fran aise de l Union europ enne en 2008 c L orientation vers des horizons partag s On assiste depuis quelques ann es un int r t nouveau sur les probl matiques d Accueil Information Orientation AIO de la part des diff rents niveaux politiques r gional national europ en Diff rents travaux t moignent de cette volont politique et font appara tre des points de vue convergeant vers une forme de consensus la fois sur le diagnostic et sur les axes d am lioration attendus dans ce secteur Si l on peut se r jouir de cette reconnaissance de l int r t et de l importance de l orientation Professionnelle pour les individus comme pour le syst me de formation et d emploi il para t galement n cessaire de saisir l opportunit des travaux qui s ouvrent pour s interroger sur les questions d ordre politique organisationnel technique et t
81. angement se traduit concr tement par la r alisation par les personnes concern es d une s rie d actions ou proc dures nouvelles dans le cadre de l exercice de leur activit professionnelle s talant sur une p riode d termin e Pour la sociologie le changement est un processus Dans notre effort de d finir le changement organisationnel P BERNOUX apporte une contribution importante en posant une question fondamentale dans l introduction de son livre Sociologie du changement Paris Editions du Seuil Le changement en g n ral et le changement dans les organisations en particulier sont des objets difficiles appr hender Qu appelle t on changement en effet Cette question est riche d interrogations doit on en effet consid rer que le changement est effectif lors de la prise de d cision du dirigeant lors de la r alisation des actions n cessit es par le changement ou bien encore lorsqu il est entr dans les habitudes des personnes concern es et qu il est devenu p renne La r ponse que l auteur propose peut se d composer en deux volets e Se r f rant N ALTER il engage remplacer le terme de changement par l expression processus de changement mettant ainsi en avant l importance de la dynamique de transformation de la dur e du changement et galement l in vitable incertitude de son aboutissement r el par opposition aux objectifs vis s par la direction Selon P BERNOU
82. anque au lyc e de SPM En effet nous embauchons beaucoup de demandeurs d emploi de mani re saisonni re mais peu sont r ellement qualifi s dans un domaine Et s ils le sont on ne peut pas les garder l ann e car ils passent des concours et finissent dans la fonction publique Mais aujourd hui nous avons des besoins en main d uvre qualifi e comme en lectricit pl tre peinture plomberie tapisserie et pour le chantier de l h pital nous avons donc d faire appel de la main d uvre ext rieure Pour avoir un bon technicien il faut de bonnes connaissances de base et une formation en entreprise 10 000 heures de pratique E 11 Dans le BTP les nouveaux m tiers arrivent Ce sera une obligation pour nous de nous former car c est une volont du gouvernement Il faut r duire de 25 les besoins nerg tiques avec des panneaux solaires isolation vitrages etc Il nous faut des formations sp cifiques et pour tre reconnus il faut faire partie de l lite et faire un travail de qualit L AFC a propos 2 formations en la mati re c est d j une approche mais ce n est pas suffisant Du coup nous utilisons beaucoup notre r seau interne avec des formations l ext rieur pour nos salari s Mais le probl me c est que nous ne sommes jamais rembours s hauteur de nos d penses M me pas 50 Il faut revoir l offre de formation locale et la mettre en ad quation avec les avanc es professionnelles dans l
83. athe Les jeunes ne savent pas ce qu est la r alit et ne se posent pas la question de l int gration l emploi derri re Donc il faut une organisation qui informe r ellement les jeunes LADOM par exemple n gocie et n oriente pas n importe o Donc la personne qui oriente doit tre au courant du dispositif local mais aussi des autres dispositifs afin de faire part aux candidats des perspectives objectives Pour ce faire il y a une question d valuation il faut avoir des outils ad quats E 11 lt Il y a une mergence de nouveaux m tiers mais pour les promouvoir il faut un travail de clarification des r f rentiels cela doit se faire de mani re coordonn e par un acteur professionnel et localement il n y pas de coordination et rien sur l orientation Il faut un organisme ind pendant solide car au centre de tensions multiples qui fasse de l orientation Il faut valuer l conomie pr visible court et moyen terme et mettre en place des Certificats de Qualification Professionnelle Les jeunes ne se basent pas l dessus conomie mais veulent faire ce qu ils ont envie Ainsi pression des jeunes des parents etc il faut trouver des financements multiples Il faut une orientation plus large que ce qui existe aujourd hui car il faut une part d initiative des jeunes pour que a fonctionne E 12 Une Collaboration avec le CIO serait int ressante pour s associer l emploi global et l orientation car m
84. atif de ce dernier et r fl chir l int r t de l AIOA sur le dispositif De ce fait ces travaux de recherches nous ont presque amen e tudier les trois niveaux macro mezzo et micro afin de partir de la gouvernance du dispositif et de sa gestion puis de l organisation avec les acteurs et du ressenti des b n ficiaires autour de son fonctionnement afin de pouvoir aboutir la r daction d un sch ma territorial de d veloppement de P AIOA Concernant les m thodologies et les outils de recueil des donn es comme nous l avons vu nous n avons pas pu enregistrer tous les entretiens car certaines personnes ont exprim leur peur de voir les informations filtrer Nous avons respect leur volont en essayant de noter au fur et mesure leurs dires tout en observant leurs r actions Ceci n a pas t une t che facile rendant en plus les transcriptions difficiles en aval Mais cela a permis que ces personnes soient plus l aise pour s exprimer et c tait le but En raison de l exiguit il a galement t difficile de rendre anonymes les donn es relev es car des l ments sur la structure o l acteur interrog volue professionnellement ressortent de mani re assez claire Ainsi les r sultats des analyses ne pourront pas tre diffus s aux acteurs et aux lus Il convient d apporter un document abouti avec des axes g n raux de diagnostic et des objectifs d volution amen s par les acteurs et le
85. ation ou le montage d un projet professionnel 66 r pondent oui dont 42 pensent que la structure laquelle il s adresserait serait en mesure de pouvoir fournir des r ponses et des outils adapt s leurs attentes et leurs questionnement dans un d lai court Cependant pour 48 des personnes interrog es un service d orientation professionnelle repr sente un lieu d information tous publics sur les m tiers existants et le cursus suivre pour y acc der F 94 des b n ficiaires ayant r pondu l enqu te pensent qu un service d orientation professionnelle devrait tre propos localement pour les publics adultes D autre part 96 pensent important de pouvoir acc der des indicateurs permettant de savoir si un secteur professionnel a des d bouch s localement ou pour conna tre les possibilit s d volution dans leur emploi F La majorit des interrog s 87 pense galement qu un besoin existe sur l archipel en mati re d accompagnement individualis tout public pour aider au montage d un projet professionnel et pour conseiller en mati re de formation et d emploi De plus 75 trouvent qu il n est pas facile d obtenir des informations et de b n ficier de la VAE d un BCA ou du DIF sur l archipel Majoritairement l offre de formation locale ne correspond pas aux besoins des interrog s 41 et 28 ne sont pas all s se renseigner sur le sujet Dans le cadre de
86. av de 6500 habitants pour 242 km de superficie ce petit archipel est divis en plusieurs les dont deux seulement sont habit es Saint Pierre la plus peupl e a t notre principal terrain d investigation En effet tous les acteurs du dispositif de FPC local y sont concentr s et en ce qui concerne les b n ficiaires la population de l le de Miquelon a t interrog e au m me titre que celle de Saint Pierre par le biais d une enqu te Notre volont d avoir une posture neutre par rapport ces recherches passait par le fait qu il fallait absolument nous d tacher de l AFC pour laquelle nous travaillons Cela afin de ne pas fausser la repr sentation et la finalit de l tude aux yeux des gens interrog s 56 C 3 Echantillons et outils utilis s Le choix de l chantillon s est fait partir des besoins suivants recueillir la perception du dispositif de FPC local de chacun des acteurs qu il soit acteur politique ou organisationnel et la place qu il occupe en son sein conna tre le ressenti des b n ficiaires du dispositif de F P C local et leur niveau de connaissance en la mati re droits formations acteurs tous statuts et tous ges confondus Notre choix a d abord t de faire des entretiens semi directifs amenant des donn es qualitatives crois es avec la premi re population acteurs afin de pouvoir sonder et valuer ce qui pour eux taient les points forts ou
87. avons vu page 22 selon D Possoz Une typologie des projets rencontr s dans le secteur de la formation peut tre dress e selon trois types dans une logique embo t e du micro au m so celle des pratiques p dagogiques qui rel vent de l ing nierie p dagogique celle des dispositifs de formation ing nierie de formation des politiques sociales ing nierie sociale Les sociologues utilisent aussi cette forme de contextualisation en ce qu elle permet d articuler les dimensions formelles et relationnelles de la structure sociale pour mieux d finir les contraintes auxquelles sont soumis ou les opportunit s dont b n ficient les membres d une unit conomique et sociale d apr s E Lazega Ainsi dans le champ de la conduite de projet nous nous tions particuli rement int ress e au type 2 le projet de dispositif qui est le Terrain privil gi de l ing nierie de dispositif de formation d insertion la conception et le pilotage d un cadre d actions destin faire face une insertion trois niveaux possibles territorial sectoriel et micro social Nous avions donc tabli cf page 22 que face au contexte particulier du dispositif territorial de Saint Pierre et Miquelon l approche territoriale dans la conduite de projet tait pertinente afin de pouvoir r pondre au mieux aux enjeux pos s par l enclavement et l insularit de l archipel et arriver
88. ce qui a rendu leur r ponse en partie inexploitable Cette somme consid rable de travail organiser sur dix mois en parall le des occupations professionnelles et familiales nous a permis d apprendre que dans le cadre d une conduite de projet il fallait tre attentif pouvoir travailler sur un champ bien limit et identifi afin de pouvoir en faire le tour et d en ma triser la dimension temporelle de r alisation Nous avons vraiment volu dans une organisation de travail et de logique dite d entonnoir et avons ainsi appris travailler les nombreux flux d information de mani re les ramener nos objectifs initiaux Enfin au vu du temps de travail et des nombreux r sultats que ces recherches ont g n r il a t videmment difficile pour nous de pouvoir r diger ce m moire en 80 pages Toutes ces difficult s ne nous ont pas arr t e mais nous ont parfois fortement fait douter de notre capacit aller au bout de ces recherches CONCLUSION GENERALE Les recherches que nous avons men es se sont effectu es dans un contexte d acquisition d une m thode et d outils de recherche en sciences sociales Cette m thode tablie en sept tapes telles que d velopp es par R Quivy et L Van Campendhout dans Manuel de recherche en sciences sociales Dunod 2006 a ainsi fait l objet d une premi re pratique formative Quant aux outils nous avons pu mettre en pratique le processus de recueil et d
89. cessit pour r guler au mieux le dispositif Ce qui est avanc sur sa place au sein du dispositif Un lieu neutre et identifi de premier accueil physique de droits communs et identification de projets T renseigne tout publics sur leurs droits en mati re de formation P Promeut et accompagne les gens sur les projets de VAE tous minist res oriente les gens vers les acteurs concern s aide la r flexion d cision construction projet professionnel accompagne les gens ouvre le march de prestations de services l orientation et vite l auto prescription pour l OF priv recadrant et fluidifiant ainsi le fonctionnement du dispositif Financements statut E 7 L AFC est souvent sollicit e pour une aide au montage de formations Aussi nous souhaitons nous positionner P 8 P pour proposer du conseil aux entreprises voire la collectivit Il me semble que cela rentre dans le cadre d une prestation de services d AIOA que nous mettons en place par le biais de APP E 4 Il faut rebondir sur les dispositifs nationaux afin de croiser des financements existants et pouvoir les utiliser localement par exemple un Bureau Information Jeunesse a un financement Etat idem pour les Missions locales Il faut labelliser une structure neutre pour ces dispositifs afin de r cup rer plusieurs financements et de les mobiliser au cas par 82 cas Ainsi plusieurs financements sont possibles san
90. cessus en tant que professionnel de l orientation en relation avec l ensemble des acteurs Accueil Information Diagnostic du besoin Prestations de conseil en emploi en formation en orientation en insertion bilan Evaluation etc 40 En effet les autres attentes qui p sent sur l orientation sont on le sait nombreuses et souvent d crites comme paradoxales au carrefour de pr occupations d ordre politique conomique social psychologique Diff rentes cat gories d acteurs sont impliqu s des titres divers dans le processus d orientation familles entreprises structures de formation initiale ou continue publics etc de ce fait la clarification attendue de ce travail d ing nierie est d autant plus n cessaire que les attentes sont multiples et complexe r gulation du march du travail entreprises ne parvenant pas trouver les salari s dont elles ont besoin galit d acc s l emploi des femmes et des hommes plans sociaux anxi t des familles quant au devenir de leurs enfant etc autant de probl matiques sociales aigu s qu en tant que professionnels de l orientation nous ne pouvons ignorer et dans lesquelles nous devons prendre toute la place qui est la n tre rien que la n tre Nos interventions en tant que structure d orientation se situent toujours dans un processus continu o 1l y a un amont et un aval Nous apportons notre contribution en mobilisant des comp te
91. che SYNTHESE Ce que l on d note dans les r sultats des enqu tes par questionnaires 1 L int r t de la population pour la formation 2 La volont de maintenir les comp tences professionnelles de l archipel afin d appuyer le d veloppement conomique de ce dernier 3 Le manque d ad quation de l offre de formation locale avec les besoins r els de la population 4 L absence de recensement des besoins de la population et des entreprises en mati re de formation 5 Le besoin de d velopper l offre locale de formation vers l ext rieur et notamment vers le Canada qui est g ographiquement proche de l archipel et dont certaines techniques professionnelles utilis es localement en sont issues 6 Le besoin de d velopper des formations ouvertes et distance 7 La qualit des formations propos es qui est jug e plut t bonne 8 Le manque d informations sur le dispositif et les droits des b n ficiaires 9 La volont quasi unanime de voir se cr er une structure relative l orientation et l information qui offrirait un accompagnement individualis tout public et permettrait d acc der des indicateurs pour aider au choix de l orientation b 3 Retours sur les hypoth ses Nous avions initialement pos le questionnement suivant Dans un contexte d insularit et d enclavement quelles d marches m thodologiques issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation peuvent ai
92. cherches et la mission de terrain effectu e dans ce cadre nous souhaitons pouvoir analyser et valuer une partie du dispositif qui pour nous est au c ur d une volution efficiente du dispositif territorial global l Accueil Information Orientation AIO et accompagnement individuel aux projets professionnels tous publics En effet le champ de l information et de l orientation n est pas optimis localement puisque aucune structure ou acteur n a r ellement t identifi dans ce cadre ni de moyens mis en oeuvre Pas de financements objectivement d finis pour la VAE le CIF le DIF qui n existe 1 J De Rosnay Le macroscope vers une vision globale Le seuil 1975 in Eric Vatteville Mesure des ressources humaines et gestion de l entreprise Editions Economica 1985 p27 pas Saint Pierre et Miquelon puisqu il n y a pas d organisme paritaire collecteur agr qui aideraient notamment l aboutissement de projets personnels ou de formations individuelles En effet le statut de Collectivit Territoriale obtenu par l archipel en 1985 avait g n r la mise en place d un syst me de Formation Professionnelle et Continue provisoire qui depuis 25 ans est rest fig Aussi l issue de ce travail de recherches nous souhaitons pouvoir r fl chir l am lioration de accompagnement des publics dans la construction de leur projet professionnel et trouver un moyen d optimiser l orientation de
93. ciaires afin de pouvoir v rifier cette hypoth se Ainsi le cheminement fut long et nous a amen investir une d marche de chercheur et d auditeur du dispositif Il fallait videmment en comprendre le fonctionnement valuer ses points forts et faibles pour ensuite trouver la place de l AIOA en son sein la position actuelle de ce champ sur le dispositif et ses possibilit s d volution favorisant le fonctionnement g n ral de ce dernier Rappelons que la derni re loi sur la formation et l orientation professionnelles tout au long de la vie lie formation et orientation professionnelles d o la n cessit pour le dispositif de fonctionner dans le cadre d une politique globale Ainsi il nous paraissait int ressant d analyser d valuer et de r fl chir la partie AIOA et l impact que la mise en place effective d un tel outil pourrait avoir sur le fonctionnement du dispositif Nous avons donc pris en compte dans un premier temps les r sultats des travaux de recherches de terrain autour du fonctionnement actuel du dispositif pour aboutir ces l ments de diagnostic yY L int r t de la population pour la formation 96 S SONS SSS SOON RALLIA S KOLO ASON SO La volont de maintenir les comp tences professionnelles de l archipel afin d appuyer le d veloppement conomique de ce dernier Le manque d ad quation de l offre de formation locale avec les besoins r els de la population
94. coordination dans le dispositif v le fonctionnement actuel du dispositif comme syst me ferm De plus dans le champ de la conduite de projet nous avons appris que le projet de dispositif qui est le terrain privil gi de l ing nierie de dispositif am ne la conception et le pilotage d un cadre d actions destin faire face une insertion trois niveaux possibles territorial sectoriel et micro social 90 Adopter une approche territoriale dans la conduite d un projet d volution du dispositif de FPC de notre petit archipel permet d analyser les caract ristiques socioculturelles qui marquent le terrain de la population dans ses dimensions historiques conomiques sociologiques culturelles de recenser les donn es d mographiques qui habitent notre espace temporel d identifier les acteurs et les r seaux sociaux qui les structurent de situer les projets de d veloppement les dynamiques en uvre les freins et les atouts de poser la probl matique de la formation objets populations cibles localisation moyens disponibles requis et ainsi d aboutir la r alisation d un diagnostic territorial prenant en compte les v sp cificit s li es au territoire face son insularit son statut le financement de son dispositif de FPC et les limites de ce dernier qui permettrait ainsi v d ajuster le dispositif aux besoins r els du territoire gr ce des indicateurs concrets D autr
95. crit res explicites d un syst me de formation plan action dispositif de ses r sultats et de ses effets afin d identifier les probl mes qui se posent et de prendre les d cisions appropri es leur r solution Les normes utilis es rappellent les dimensions compl mentaires de BERNARD Norme de conformit d efficacit de coh rence de pertinence d efficience d opportunit Comme la formation n est pas seulement un investissement social mais un investissement productif moyen terme et qu elle contribue au projet d entreprise l valuation de formation est conceptualis e comme une d marche de management Ce mod le est largement repris dans le champ de la formation Le contr le initial volue vers le conseil L expertise combine bilan et conseil 3 L approche de G rard Figari Anne JORRO observe que Figari pr conise une d marche de r f rentialisation c est dire de n gociation du r f rentiel d valuation avec les acteurs concern s par l audit plut t que d arriver avec un r f rentiel d j l En r alit l valuateur poss de une structure de d part dans laquelle il fera voluer les crit res Apr s les consid rations g n rales sur le rapport entre r f rentialisation et audit il me faut d couvrir et comprendre la d finition que G FIGARI donne de la r f rentialisation La r f rentialisation consiste rep rer un contexte et construire en le fondant
96. d du Responsable P dagogique de Formation Monsieur H DAGUET Ce rappel va nous permettre de mieux cerner les volutions amen es cette m me mission par la r alit de terrain Etude pour la mise en place d un service d Accompagnement Information Orientation AIO au sein de l Association pour la Formation Continue Partant du dispositif territorial de formation professionnelle et continue Saint Pierre et Miquelon la mission consistera en l analyse et l valuation des besoins du territoire en mati re d AIO et d accompagnement la VAE Il faudra v rifier la faisabilit du projet au sein de PAFC seul organisme de formation priv de l archipel s interroger sur la mise en place de ce service les moyens p dagogiques et financiers mettre en uvre les partenariats Bas e sur des principes d audit pr diagnostic analyse rapport mais galement sur des entretiens individuels physiques et t l phoniques cette tude aboutira la r daction d un document de type sch ma territorial de d veloppement pour l AIOA Saint Pierre et Miquelon Notre lieu de mission annonc tait l AFC En effet rappelons que cette derni re porte le projet de d velopper par le biais de l Acc s aux Comp tences Cl s mis en uvre par l Atelier de P dagogie Personnalis e A P P des prestations de services li es l orientation Mais pour pouvoir juger de l efficacit de ce projet il c
97. dans le dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon Evidemment ce premier th me permettait aux interview s de se pr senter et surtout de se positionner eux m me dans le dispositif de FPC de l archipel Cela nous a permis de d couvrir r ellement quels sont leurs r les et leurs fonctions au sein du dispositif Mais cet exercice classique a galement eu un effet de levier sur certaines probl matiques que ces acteurs rencontrent chacun leur niveau E l Le PEmploi est bien identifi mais les gens n ont pas de rep res pour savoir o s adresser Ils viennent donc directement au P Emploi ce qui am ne une perte de temps et une obligation pour nous d couter et comprendre le projet pour r orienter les personnes vers les acteurs concern s E2 Nous connaissons des probl mes d organisation et de communication au sein de notre service il n y pas de management et c est le flou sur le syst me de mise disposition de l Etat car il n y a pas de convention dans ce cadre Ainsi le r le des membres du service n est pas toujours bien identifi m me en interne E 3 Toutes les structures qui oeuvrent localement en mati re de formation sont s par es pas de collaboration Education Nationale AFC Francoforum pas de coordination On ne sait m me pas qui fait quoi Tout est d cousu et c est un probl me pour travailler car il n y a pas ou peu de collaboration E 4 Concernant
98. dans le meilleur des cas pour se rendre en m tropole voyage co t tr s lev 1300 euros environ Heureusement l Archipel a ses propres structures destin es la formation professionnelle et continue la CACIMA Chambre d Agriculture de Commerce d Industrie de M tiers et de Artisanat organisme consulaire et L Association pour la Formation Continue AFC pour laquelle nous travaillons depuis 2002 II Le dispositif de FPC de l archipel mode d emploi et sp cificit s Le dispositif de Saint Pierre et Miquelon est tr s diff rent des syst mes que l on rencontre en M tropole En effet son financement repose essentiellement sur les pouvoirs publics Il n existe pas de fonds d assurances formation sur l archipel nous ne poss dons pas localement d OPCA ni de FONGECIF et les employeurs sont exon r s de leur obligation contributive la FPC A cette derni re s est substitu e une taxe locale pr lev e par les services fiscaux et vers e au budget du Conseil Territorial Lors de sa cr ation en 1979 le taux de cette taxe a t fix 0 5 de la masse salariale brute et n a pas volu depuis Certains secteurs d activit comme la p che et l audiovisuel RFO par exemple ne sont pas assujettis cet imp t Du produit de cette taxe le Conseil Territorial affecte 210 000 au financement de la formation professionnelle abond par ailleurs par le Minist re de l Outre Mer au
99. de d entretien semi directif grille d analyse et de contenu enqu te par questionnaire dont seul un usage r p t autorisera une ma trise plus professionnelle 3 Des comp tences relationnelles savoir la gestion de la relation et de la communication entre les locuteurs et nous un exercice des plus int ressants car d voilant nos forces et nos points de vigilance en mati re de communication verbale et non verbale dans le cadre d un change D codage du verbal et du non verbal d cryptage des territoires des postures des visages des gestes qui parlent des attitudes et comportement etc D autres comp tences pourraient venir compl ter la liste l issue de cette mission notamment dans le cadre de la diffusion de l enqu te et du recueil des donn es ou encore du diagnostic final La capacit synth tiser et analyser toutes ces donn es afin d aboutir un sch ma territorial de d veloppement de l AIOA sur l archipel en est un autre exemple mais nous n allons pas refaire ici le tour d un bilan d j avanc mais videmment non exhaustif Il est certain que l exp rience de terrain doit tre coupl e une bonne connaissance technique de l ing nierie de la formation et de l audit de formation dans le cas de cette mission car sans ces appuis technico th oriques nous n aurions pas t en mesure d avoir une posture neutre et mettre en uvre tout un processus de gestion de pr
100. de situation g n rale de Saint Pierre et Miquelon I 1 Population activit s La Collectivit territoriale de Saint Pierre et Miquelon qui comprend l le de Saint Pierre l le de Miquelon Langlade et les les et flots qui en d pendent d passe l g rement les 6000 habitants Le recensement INSEE de mars 2006 constatait une baisse de 3 par rapport 1999 une tendance la diminution de la population qui semble se confirmer La population active est estim e 64 de la population d ensemble quivalent au taux national D apr s les estimations du programme CEROM 64 Comptes conomiques rapides de l Outre mer le PIB par habitant se situe tr s l g rement en a Z ee 7 1 dessous de la moyenne nationale le plus lev des collectivit s ultramarines fran aises L activit conomique est largement domin e par le secteur tertiaire 83 essentiellement par administration 39 de la valeur ajout e soit pr s du double de la moyenne nationale le commerce et le BTP Elle est marqu e par une forte saisonnalit le BTP notamment tant inactif pendant les mois d hiver La p che et ses activit s connexes ne repr sentent que 2 de la valeur ajout e totale Le nombre de demandeurs d emploi DEFM de cat gorie 1 varie compte tenu de la saisonnalit de certains emplois de 150 en t 350 en hiver taux de ch mage de 10 5 de la population active et le nombre de RMIste tait en 2008 de 370
101. der au d veloppement qualitatif d un dispositif territorial de FPC disposant d une autonomie locale Afin de r pondre ce questionnement nous avions labor trois hypoth ses o La premi re hypoth se postule que Le dispositif territorial de FPC est un projet qui doit tre pilot au travers d une approche territoriale et d un processus de management Nous consid rons que cette hypoth se est partiellement confirm e 89 Parmi les indicateurs qui nous ont aid partiellement confirmer cette hypoth se amp le manque de lisibilit sur le r le et la place des acteurs dans le dispositif de FPC de l archipel le manque de relations transversales et de partenariats inter institutionnels et entre acteurs du dispositif le manque de coordination et d organisation dans le dispositif drain par un manque de clart sur la gouvernance en la mati re qui engendre l absence d un PTDFP bas sur un travail collaboratif avec les acteurs l absence d une politique territoriale de d veloppement de la FPC les probl mes d implication du patronat et des entreprises en mati re de formation les sp cificit s li es au territoire face son insularit son statut le financement de son dispositif de FPC et les limites de ce dernier le fonctionnement actuel du dispositif en syst me ferm En effet notre probl matique aborde l ing nierie des dispositifs de f
102. dis lors de notre stage sur le terrain Il conviendra videmment de les v rifier lors de notre travail de recherches mais cela nous a permis dans un premier temps de comprendre le fonctionnement actuel du dispositif et d tre en mesure de vous l expliciter ici Ce travail tait galement incontournable afin de pouvoir amorcer les premiers contours de la probl matique L un des principaux constats r side dans le fait que les fonctions et les r les de chacun des acteurs ne sont pas clairement identifi s au sein de l organisation de la FPC et du territoire Ainsi sur le terrain 1l est tr s difficile pour une personne de savoir qui et o elle doit s adresser en cas de 10 question de tout ordre li e la formation 1 information ou l orientation Dans ce dernier cadre nous l avons vu rien n est propos pour les publics autres que les jeunes scolaris s qui pour leur part peuvent s adresser au Centre d Information et d Orientation C I O du Lyc e d Etat de Saint Pierre et Miquelon Des documents r els tels que le Sch ma de D veloppement Strat gique SDS initi en 2008 partir d une volont commune des acteurs de tous secteurs et r unissant diff rents groupes de travail sur des th mes pr cis renforcent ces constats De plus lors d entretiens exploratoires nous avons pu avoir acc s une synth se r alis e en 2008 dans le cadre d une r flexion sur la FPC S
103. e dispositif et en rendant chacun la place cl qu il peut occuper L AFC devrait avoir une place de choix sur l AIOA et particuli rement en structurant l accompagnement individualis en formation en mettant en uvre l accompagnement dans le cadre d une d marche contractuelle Sans la mise en uvre de cette phase par ce type de partenaires un parcours d orientation peut plus difficilement se concr tiser D autre part le travail en r seau entre AFC notamment et une structure d orientation aiderait au recensement des besoins Par ce biais le r le de l AFC serait galement valoris et pourrait travailler d velopper son offre de formation de mani re ad quate au regard d l ments concrets et objectifs Il est noter que le sch ma de d veloppement de AIOA que nous avons r dig dans le cadre de notre mission fera l objet d une pr sentation collective aux lus puis aux acteurs Il s agira de pr senter les travaux de recherches la m thodologie employ e et les r sultats Ainsi l id e mise par les interrog s du besoin de mettre en place une structure neutre li e l orientation ainsi que les raisons de ce choix et les moyens de mise en uvre propos s dans le sch ma de d veloppement de l AIOA seront soumis ces publics pour avis dans le but plus implicite d impulser galement un travail de r flexion collectif et collaboratif dans ce cadre Au del de ce document qu
104. e Chambre de commerce m tropolitaine de son c t s est sp cialis e dans les actions de courte dur e au b n fice de ses adh rents les entreprises et leurs salari s telles le management la conduite de projet la d coupe du poisson pour les deux usines de p ches la bureautique et la comptabilit b Constats autour du dispositif de FPC Nous avons pu noter au travers de la d couverte de l organisation de ce dispositif le manque d implication du Conseil Territorial en mati re de FPC qui repr sente encore une singularit de l archipel En effet le Service du Travail et de l Emploi STEFP par le biais d une mise disposition d un agent de cat gorie B semble s tre appropri le dispositif qui a t constitu comme suit Un Comit de Coordination de l Emploi et de la Formation Professionnelle CCEFP fond par un arr t conjoint du Conseil Territorial et de la Pr fecture qui repr sente une instance de r partition des fonds pr cit s entre les acteurs conomiques Il se r unit deux fois par an en juin et en d cembre 12 Co pr sid par le Pr sident du Conseil Territorial et le Pr fet les membres sont les Organisations Patronales OP les Organisations Syndicales OS les repr sentants d administrations l Education Nationale la CACIMA Nous avons not qu il n y avait pas de quorum pas de vote et pas de pr pond rance de voix Le secr tariat est tenu par le m me agent
105. e au fil de nos recherches relatives la sociologie des organisations et au management L approche syst mique Dans un premier temps ce sont les recherches du biologiste L Von BERTALANFFY 1968 cit par H MASSA Fondements de la pratique de l approche syst mique en travail social Les Cahiers de P Actif n 3088 309 p 9 qui Pont conduit penser qu un organisme est en lui m me un syst me c est dire un ordre dynamique de parties et de processus en interaction mutuelle Cette id e semble tre au centre de la Th orie G n rale des Syst mes laquelle est l origine de la pens e syst mique Avec la th orie g n rale des syst mes une nouvelle mani re de g rer les probl mes et 33 rapports entre la personne et son milieu est mise en vidence Celle ci s appuie sur de nouveaux concepts th ories et propositions correspondant une autre conception du monde l approche syst mique Voici quelques d finitions dont je ne peux faire l conomie et qui caract risent le syst me un complexe d l ments en interaction donc en mouvement ce qui suppose forces et nergie L Von Bertalanffy 1972 Organis en fonction d un but J de Rosnay 1975 Un syst me constitue une unit globale organis e d interrelations entre l ments actions individus correspondant galement un dispositif territorial de formation Ces d finitions reprennent respectivement les tro
106. e c est la CACIMA qui n gocie directement avec le CFA d accueil mais pour les autres il est difficile de trouver une entreprise depuis SPM C est une difficult majeure pour le jeune car il ne peut pas obtenir d engagement d une entreprise sans s tre d plac d abord en m tropole Il faudrait un financement sp cial pour prendre en charge un billet d avion afin que le jeune puisse aller au pr alable d marcher les entreprises avant son d part final E 12 Les chefs d entreprises sont h sitants prendre des jeunes et s il y a un chec ils ne renouvellent pas l exp rience Nous sommes sur un petit territoire donc le vivier est vite puis Nous travaillons toujours peu pr s avec les m mes entreprises ce qui signifie que les secteurs d activit s exploitables localement sont limit s Les publics E l L apprentissage est r serv aux jeunes jusqu 26 ans Il n y a pas de Demandeurs d emploi en contrat d apprentissage alors qu il y a beaucoup d avantagez avec l apprentissage et il y a beaucoup de D Emploi qui ont moins de 26 ans et qui n ont pas de formation ou de dipl me Il sera donc int ressant de mieux prendre en compte l apprentissage dans le dispositif et de le d velopper localement notamment vers les jeunes DE sans niveau de qualification Les effectifs E 4 Malheureusement l apprentissage est limit en terme d effectif car en fonction du nombre de personnes on fait
107. e de renforcement de l efficacit de l action voire de rentabilit L ing nierie applicable la formation appara t ici comme le moyen de r aliser cette finalit Elle permet la fois l architecture de la formation et de donner du sens l action de formation en la restituant dans un contexte socioprofessionnel plus large Autrement dit l ing nierie applicable la formation ou ing nierie de la formation pourrait tre une m thodologie globale reposant sur trois niveaux interd pendants et compl mentaires Selon Yvon Minvielle Rep res pour une ing nierie de formation dans Education permanente n 157 2003 4 nous pouvons distinguer une ing nierie des pratiques politiques une ing nierie des syst mes de formation et une ing nierie des pratiques p dagogiques Ce rep rage en trois niveaux qu il soit macro mezzo et micro ou bien politique organisationnel et p dagogique est g n ralement accept et partag par les acteurs de la communaut professionnelle Le but de notre recherche tant bas sur un niveau mezzo il s agit bien ici d une ing nierie des syst mes de formation dit niveau organisationnel Enfin toujours selon l AFNOR rappelons les d marches m thodologiques dans lesquelles l ing nierie de formation doit s inscrire la mise en uvre d un projet comme d marche sp cifique et rigoureuse de structuration m thodique et progressive d une r alit
108. e l Acc s aux Comp tences cl s et la convention sign e dans ce cadre avec l APP local de documents plus g n raux la grille Les attentes des acteurs vis vis de la formation pr c demment cit e L orientation professionnelle guide pour les d cideurs aux Editions de l OCDE la r forme de la formation par la Loi n 2009 1437 le PRDF de la Guyane En effet notre posture d auditeur suppose la mesure d un cart avec une norme et ces documents nous servent de point de rep re dans notre d marche De plus la lecture de ces diff rents l ments nous apporte un contenu d information sur le sujet et permet d tablir un pr diagnostic l issue des entretiens des acteurs Puis est venue la phase de l analyse fonctionnelle o s inscrivaient les entretiens et l enqu te diffus e la population afin d aboutir l objectif de la mission un diagnostic qui nous a aid produire un sch ma territorial de d veloppement pour l AIOA Sa int Pierre et Miquelon Les pratiques utilis es et d crites ci apr s montrent plus concr tement comment nous avons r investi les donn es th oriques b Les techniques d enqu te b 1 Pour les acteurs entretiens semi directifs Tous les acteurs ont t contact s par t l phone et apr s nous tre pr sent e et avoir pr sent la mission ces derniers ont tout de suite accept de nous rencontrer Les outils d investigation que nous avons
109. e la structure sociale pour mieux d finir les contraintes auxquelles sont soumis ou les opportunit s dont b n ficient les membres d une unit conomique et sociale d apr s E Lazega Ainsi dans le champ de la conduite de projet nous nous int resserons plus particuli rement au type 2 le projet de dispositif qui est le Terrain privil gi de l ing nierie de dispositif de formation d insertion la conception et le pilotage d un cadre d actions destin faire face une insertion trois niveaux possibles territorial sectoriel et micro social Face au contexte particulier du dispositif territorial de Saint Pierre et Miquelon l approche territoriale dans la conduite de projet nous est apparue pertinente afin de pouvoir r pondre au mieux 22 aux enjeux pos s par l enclavement et l insularit de l archipel et arriver un fonctionnement ad quat et appropri du dispositif Ainsi voici comment se d cline l approche territoriale selon le m me auteur Dans un bassin g ographique un pays un territoire il s agit d analyser les caract ristiques socioculturelles qui marquent le terrain d une population dans ses dimensions historiques conomiques sociologiques culturelles Recenser les donn es d mographiques pyramides des ges flux migratoires cat gories socioprofessionnelles qui habitent cet espace temporel
110. e n est nullement r ductrice n1 antinomique avec d autres d marches Le consultant d gagera donc les intrants de l organisation les extrants ou sortants c est dire le produit de l organisation le s sous syst me s de l organisation le s sous syst me s individuel s l organisation formelle organigramme proc dures techniques l organisation informelle les habitudes normes sociales pratiques culturelles la politique sociale et culturelle de l organisation le contexte ou environnement de l organisation L approche strat gique Marc DENNERY Piloter un projet de formation ESF 2003 p 41 51 propose une d marche en cinq tapes pour effectuer une analyse strat gique de la situation Cette d marche s appuie essentiellement sur l analyse strat gique que nous devons Michel CROZIER qui fait la d monstration que toute organisation est un construit social port e par les acteurs qui la composent vY Etape 1 D couvrir le spectre il s agit de visualiser l ensemble des acteurs qui vont intervenir dans le syst me de formation l initiateur le commanditaire le chef de projet 34 formation l organisme de formation les formateurs la hi rarchie les subordonn es les b n ficiaires les coll gues de travail V Etape 2 Identifier les risques et opportunit s pour chacun des acteurs il s agit de voir si le syst me formation dans son changement comp
111. e part nous consid rons que les acteurs du dispositifs interrog s ont du moins dans leur pratique un investissement sur le dispositif en majorit dans une strat gie d adaptation aux contraintes de l environnement et non d investissement malgr leur volont de voir voluer le dispositif qu ils per oivent comme peu adapt et moyennement fonctionnel Le syst me actuel am ne un cloisonnement des acteurs et ce fonctionnement stratifi est ressenti par les b n ficiaires En effet le dispositif devrait tre per u comme une organisation qui permettrait l agencement de relations entre composants ou individus produisant un syst me liant de fa on inter relationnelle les l ments et individus qui d s lors deviennent les composants d un tout Nous avons appris que l organisation draine en effet solidarit et solidit relative donc assure au syst me une certaine possibilit de dur e en d pit de perturbations al atoires comme nous l avons vu avec Edgar MORIN Ainsi g rer le dispositif comme une organisation am nerait v des relations transversales et des partenariats inter institutionnels et entre acteurs v de resituer la place des acteurs rendant le fonctionnement du dispositif lisible et fluide v la coordination des actions au sein du dispositif v Une meilleur lisibilit du dispositif et un fonctionnement plus homog ne pour les b n ficiaires Ainsi les probl matiques de gestion du dispositif en tant qu
112. e seul prestataire de services pour P Emploi Donc il n y a pas de concurrence au cas o la qualit de la prestation ne serait pas satisfaisante et c est le cas avec l AFC car il y a un manque de gestion Mais le P Emploi ne peut pas travailler avec une autre structure Ainsi nous avons obligation de continuer prescrire l AFC Une structure d orientation permettrait d ouvrir un march de prestataires de service pour cet outil d orientation ce qui permettrait de jouer sur la qualit des services dans le cadre de la concurrence La dimension orientation est souhait e par les interview s dans le dispositif car selon eux il faut un premier lieu d accueil qui traite les demandes individuelles et qui permet de g rer le flux en r orientant les gens vers les acteurs du dispositif en mesure de pouvoir r pondre leurs besoins de sous traiter pour le P le Emploi qui en met le besoin les prestations d orientation avec les outils nationaux Cible Emploi ouvrant un jeu de concurrence amenant une rigueur dans la qualit des prestations propos es Des relations transversales avec les acteurs sont n cessaires P Emploi CIO STE amenant une coordination de la dimension orientation sur le dispositif avec la mise en uvre d une veille par le biais de la cr ation d un observatoire n cessitant la dynamique d une politique territoriale des dimensions Orientation formation emploi L orienta
113. e territoire en mati re d orientation et d information les attentes de notre employeur sont cons quentes En effet la t che demand e par ce dernier a t lanc e afin de pouvoir proposer une offre ad quate en mati re d information d orientation et d accompagnement formalisant ainsi le r le de l AFC en la mati re sur le dispositif territorial Le but tant galement de pouvoir obtenir des financements suppl mentaires dans ce cadre Face ces enjeux nous nous sommes demand e si le r sultat final pouvait tre totalement objectif puisque des int r ts financiers sont amorc s D autre part poser une offre de formation ad quate signifie recenser les besoins afin de pouvoir pallier ces derniers Ainsi pour une question de neutralit et de posture professionnelle nous avons volontairement choisi de fixer notre mission universitaire dans le cadre d une auto commande annexe 4 afin que le diagnostic et le sch ma territorial qui en d coulent soient plus objectifs et non influenc s par les attentes de l employeur De ce fait ces documents resteront notre propri t et ne pourront pas subir de modifications en fonction des attentes du centre de formation qui nous emploie Pour cette mission universitaire nous n avons donc pas eu de commande tablie ni de lettre de mission manant de l employeur mais seulement un objectif atteindre en lien avec nos t ches professionnelles Cette mission est la passerelle
114. e tout et l Etat suit mais ici c est encore le contraire et cela g n re une probl matique interne d organisation des t ches au regard du cadre national E 16 Les services de l Etat sont mis la disposition autant que de besoin le patron est donc le pr fet mais les services sont ainsi mis sous les directives du Pr sident donc ce dernier dirige et d cide On note ici que la gouvernance en FPC n est pas clairement tablie aux yeux des interview s En effet il y a deux acteurs principaux le Pr fet pour l Etat et le Pr sident du Conseil Territorial pour la collectivit qui sont seuls d cisionnaires en la mati re sur le territoire En effet le processus de 69 transfert de comp tences organis par les lois de d centralisation de 1982 et 1983 n a pas t mis en uvre Saint Pierre et Miquelon La gouvernance devrait revenir aux r gions donc localement au Conseil territorial mais les 2 3 du budget allou la FPC viennent de l Etat ce qui aboutit une gouvernance de la formation professionnelle continue exerc e conjointement par l Etat tr s fortement impliqu et la Collectivit E 3 lt Il faut remodeler l organisation m me de la collectivit en mati re de gouvernance avant de songer mieux organiser des dispositifs internes comme celui de la FPC par exemple E 6 Les Moyens financiers rattach s la r gion ne sont pas suffisants Aussi l Etat apporte 2 3 du
115. ec Y Minvielle qu un dispositif est un assemblage de cinq ressources des ressources mat rielles financi res humaines des ressources comp tences mais aussi la ressource qui compte le plus la ressource management c est dire la capacit assembler toutes ces ressources pour que a fonctionne Ainsi pour aider au d veloppement qualitatif du dispositif il s agit bien de mettre en uvre la ressource management et notamment le management par processus qui se d finit comme le r sultat d un travail d quipe permettant d identifier de partager de clarifier et d am liorer les pratiques cr atrices de valeur par les usagers la collectivit et les partenaires d une organisation Utiliser le management par processus serait donc un outil cl au d veloppement du dispositif car adapt au probl matiques li es aux manque de lisibilit sur le r le et la place des acteurs dans le dispositif de FPC de l archipel et ce tant pour les acteurs que pour les b n ficiaires manque de relations transversales et de partenariats inter institutionnels et entre acteurs du dispositif manque de coordination des actions du dispositif et am nerait en plus Ja notion et la mise en oeuvre d une d marche qualit Mais pour valider totalement cette premi re hypoth se et v rifier pleinement l efficacit de ces concepts m thodologiques il faudrait pouvoir investir ces d marches relatives l ing nierie des dispo
116. elles nouvelles On notera toutefois que la centration sur la vie professionnelle m exclut pas que les actions d orientation puissent concerner des probl mes touchant la vie personnelle et sociale associ s l activit ou la carri re professionnelle ou traitant du projet humain bien au del de l activit salari e l orientation tout au long de la vie Dans cet ouvrage on note galement que la l gislation de la formation continue et de l ducation permanente a mis en vidence la n cessit d une orientation continue celle ci apparaissant comme l un des moyens de g rer l alternance entre formation et vie professionnelle et les continuit s et discontinuit s dans et entre ces p riodes de vie Toutefois l expression de cette n cessit a pu changer de nature en m me temps que les conceptions et les modes de r alisation de la formation continue Orientation professionnelle D finition juridique d apr s www pratiques de la formation fr Aujourd hui la loi sur l orientation et la formation tout au long de la vie vot e en octobre 2009 stipule que toute personne a le droit d tre inform e conseill e et accompagn e en mati re d orientation professionnelle Le texte organise un service public de l orientation tout au long de la vie en pr cisant que celui ci doit garantir toute personne l acc s une information gratuite compl te et objective sur les m tiers les formations
117. ement des publics pour un jeune en milieu scolaire qui doit partir en m tropole qui finance Le Service des Bourses ou la formation professionnelle Autre exemple dans le cadre de la mobilit un jeune du lyc e va suivre une formation en m tropole en apprentissage qui finance Le service des bourses ou le passeport mobilit Cas 1 le jeune touche une bourse donc il est financ par le Service des Bourses donc l Education Nationale Cas 2 le jeune s inscrit dans le cadre d un PIJ donc c est l tat qui finance par le biais du FFP Il y a besoin d une clarification du syst me 78 La gestion du dispositif et la r glementation E 2 Pour l apprentissage l enregistrement des CFA et des entreprises d accueil est obligatoire Le dispositif donne lieu des contrats qui sont enregistr s et qui donnent droit une exon ration de charges sociales une prime l embauche une prime la formation par ann e de scolarit La CACIMA v rifie et enregistre et la r gion paye les primes A SPM l Etat conserve l enregistrement des contrats d apprentissage et le paiement des primes mais la CACIMA monte le dossier donc souvent les dossiers sont incomplets et transmis hors d lai sur des actions souvent en cours Nous sommes hors cadre l gal Les entreprises d accueil et la mobilit g ographique E 4 Concernant tous les contrats d apprentissage relevant de la section locale il n y a pas de probl me puisqu
118. ement en sont issues Le besoin de d velopper des formations ouvertes et distance La qualit des formations propos es qui est jug e plut t bonne Le manque d informations sur le dispositif et les droits des b n ficiaires La volont quasi unanime de voir se cr er une structure relative l orientation et Pinformation qui offrirait un accompagnement individualis tout public et permettrait d acc der des indicateurs pour aider au choix de l orientation 2 Mais galement sur les l ments inh rents au champ de l AIOA dans les entretiens men s aupr s des acteurs et laissant para tre RIT UK Re UK Besoin de mettre en place une structure neutre AIOA comme premier lieu d accueil tout public r gulant les flux Besoin de promouvoir la GPEC vers les entreprises Promouvoir la FPC et ses dispositifs vers tous les publics Informer sur les droits en mati re de FPC vers tous les publics Diversifier les outils d information et d orientation Accompagner individuellement sur des outils nationaux d orientation Accompagner individuellement tous projets de formation de professionnalisation ou de reconversion 95 v valuer les projets et conseiller sur leur mise en uvre v Offrir des indicateurs concrets d aide la d cision en mati re d orientation professionnelle 3 Tout cela crois aux l ments de diagnostic issus de l approche territoriale M me si la mise en
119. ent donc sur une situation concr te qui est regard e analys e d crite par rapport un contexte un r f rentiel une situation souhait e des r sultats et des effets avec des crit res explicites en vue d une aide la d cision T ARDOUIN Audit et conseil en formation unit 4 master II ICF Rouen 2010 Ainsi nous avons choisi de creuser P hypoth se suivante dans le cadre d une d marche d audit comme outil d valuation du dispositif Hypoth se 2 L analyse op rationnelle puis l analyse fonctionnelle d une d marche d audit un niveau mezzo vont favoriser l mergence des dysfonctionnements du dispositif et permettre de poser des recommandations afin de proposer des axes objectifs de d veloppement En effet le but d valuer le dispositif territorial actuel de FPC Saint Pierre et Miquelon est de savoir avant de conduire le projet via le management par processus quels sont les dysfonctionnements qui sont cibler et quelles recommandations peuvent tre mises et partir de quoi afin de proposer des axes strat giques de d veloppement La d marche d audit en elle m me r pond donc tr s bien nos attentes comme nous l avons vu avec les citations d auteurs et met en uvre des outils et m thodologies adapt es qu il convient d investir par rapport aux enjeux au niveau d intervention cibl Mezzo organisationnel et contractue
120. ert des coordonn es une signification Il s agit en effet de pouvoir construire un r f rent capable de repr senter et de guider un processus d investigation d analyse et de diagnostic Cette phase am ne donc un premier outil Si l on postule que l audit constitue un dispositif on est amen chercher dans cette notion un principe organisateur classificateur des donn es traiter Dans des travaux r alis s par Figari en 1994 il a t pos qu un dispositif peut se d crire travers trois dimensions indissociables et interactives qu il appelle l induit les d terminismes le construit les strat gies et le produit les r sultats La posture d auditeur suppose la mesure d un cart avec une norme un r f rentiel qui doit servir de point fixe la d marche Lacaille S et Ardouin T 2009 L audit de formation p 72 p 107 p 114 Dunod Ainsi dans le cadre de l valuation du dispositif local le r f rentiel peut tre constitu par exemple des statuts et des projets p dagogiques des organismes de formation ou de tout acteur institutionnel intervenant sur le dispositif des fiches de poste et des r f rentiels de comp tences des formateurs du Sch ma de D veloppement Strat gique et de documents r els de travail qui peuvent amener des informations sur le fonctionnement et les intervenants du dispositif territorial de FPC de l archipel afin de po
121. ervice de la d cision L audit d bouche sur un diagnostic une formulation de probl mes r soudre il est donc plus qu une description g n rale de la situation Il est aussi plus qu une activit de contr le et s exerce donner des possibilit s de d cision en distinguant l urgent l important le prioritaire Il a une approche explicative et compr hensive du syst me L auditeur d crit et explique par une recherche structur e fond e sur des indicateurs explicites mais aussi scrute la situation de l int rieur qui ind niablement le propulsera dans le domaine du subjectif 31 2 Un audit dynamique et prospectif Le diagnostic doit tre compl t par un pronostic des probl mes qui peuvent survenir Il faut donc prendre en compte l environnement actuel mais aussi l histoire ant rieure pour d terminer les effets de r manence Il est une d marche it rative qui n cessite autant d allers retours n cessaires entre les diverses tapes de la d marche M me s il ne pourra r duire z ro la marge d incertitude que conna t toute situation en volution l audit cherchera d terminer la strat gie qui aura le plus de chance d aboutir un r sultat souhaitable et possible 3 Un audit participatif et ducatif Ici les auteurs font la d monstration que plus les acteurs du syst me audit participent la d marche plus ils auront de possibilit s de s approprier les recommandations qui ma
122. es e Une instance de pilotage pour suivre la mise en oeuvre et r guler au regard des r sultats obtenus le processus de formation en ajustant notamment les interventions des diff rents acteurs e Une combinaison de moyens mat riels locaux machines mat riels logiciels p dagogiques m thodes techniques outils Organis s selon des principes qui par analogie pourraient s inspirer d une partie de la trilogie structurante de la trag die th trale unit de temps de lieu et d action ces l ments peuvent tre relatifs e Au temps selon le rythme choisi formation concentr e sur une seule p riode ou en alternance r partie sur plusieurs s quences espac es e l espace un ou plusieurs lieu x en pr sentiel et ou distance e Aux modalit s de regroupement en groupe et ou individuel e Aux pratiques personnelles et professionnelles Ainsi partir de ces derniers param tres peuvent appara tre au sein d un dispositif de formation une ou plusieurs modalit s de formation que l on peut regrouper autour de deux axes le rapport aux pratiques le degr de prise en compte des pratiques professionnelles et personnelles par le dispositif l acteur de la conduite de l action le degr de responsabilit laiss l apprenant ou au formateur sur la d finition des objectifs du parcours dans son rythme mes m thodes et outils utilis s Pour compl ter et parfaire cette analyse des diff rents m
123. es secteurs Sur ces trois derni res probl matiques relatives au positionnement des entreprises en mati re de FPC on d note ainsi le besoin de P R fl chir collectivement un syst me de rattachement un OPCA m tropolitain ou un mode de collecte de fonds le financement local de la FFP doit tre revu amenant les entreprises contribuer pleinement la formation professionnelle continue de leur salari s Rappelons qu en m tropole et dans les DOM les entreprises sont assujetties une obligation de d penses pour la formation de leurs salari s selon des modalit s sp cifiques en fonction de la taille de l entreprises articles L 6331 1 47 du code du travail Recenser les besoins des entreprises en les d marchant P Rassembler les besoins pour offrir une offre de formation par secteur r alisable localement D velopper l offre de formation en concertation avec les chefs d entreprise en direction de leurs propres besoins et des besoins de leur entreprise Collaborer activement avec les chefs d entreprise en leur proposant une place cl dans les changes les faisant ainsi se sentir concern s 76 Travailler en r seaux avec des partenaires m tropolitains pour le montage des formations difficilement r alisables localement et ouvrir un syst me avec le Canada coop ration r gionale et la France noter le d veloppement prochain du travail en r seau avec LADOM Pro
124. et fonctionnement avanc s D veloppement de r seaux internes et externes Canada m tropole d veloppement de partenariats inter structures et inter institutionnels Clarification des r f rentiels m tiers par le biais de F l laboration de fiches m tiers Mise en uvre du Bilan de Comp tences Approfondi de mani re conventionnelle sur la dur e mise en uvre d outils divers d information dans le domaines de l orientation valuation du projet et conseils de mise en oeuvre Promotion des dispositifs existants apprentissage PIJ et mise en ad quation avec le public Face toutes ces donn es il est possible de noter qu un besoin en mati re d orientation se fait r ellement sentir aupr s des acteurs Rappelons que la nouvelle loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 lie la formation l orientation professionnelles tout au long de la vie Ainsi reprenons les id es avanc es relatives la mise en place de l orientation au sein du dispositif de FPC de SPM selon les besoins du territoire et la volont des acteurs Dans ce cadre on d note un manque d identification des acteurs dans le dispositif et donc 84 d un lieu ressource identifi qui permettrait d informer les gens sur l organigramme relatif aux fonctions et r les des acteurs qui ferait la promotion de la FPC et des ses dispositifs apprentissage ACC PIJ etc qui informerait sur les
125. exemple font des formations pay es essentiellement par l Etat et restent man uvres Cela permet tout de m me d amener une activit aux O F R partition de l enveloppe restante 215 000 en actions individuelles 42 857 pour un soutien au secteur a ronautique Environ 8000 pour les actions d orientation ateliers testing AFPA et mission du CIBC pour le Bilan de Comp tence Approfondi BCA r alis localement une fois par an sur deux semaines pour 14 personnes environ C est le P le Emploi qui finance les Demandeurs d Emploi et le Comit pour la Formation Professionnelle qui finance les salari s 25 000 sont r serv s la VAE d gag s sans indicateurs puisqu il n y a pas de recensement des besoins mais presque aucune part de ce budget n est utilis ce qui montre la difficult de mise en oeuvre de ce droit sur l archipel pas d informations approfondies sur le sujet disponibles localement hors Internet 13 Le CIFet le DIF sont quasi inexistants dans le budget car jamais sollicit s pour les raisons suivantes pas d information sur le sujet localement pas de possibilit de financements du DIF hormis pour quelques structures qui cotisent des OPCA en m tropole refus de l employeur de lib rer le salari Il nous est apparu que tous ces manques taient plus ou moins int gr s dans les aides individuelles syst me r gi par la Commission Permanente sou
126. forces et les faiblesses de l organisation actuelle pour y faire face Le choix des changements n cessaires doit tre envisag comme une approche strat gique La strat gie interne pr voit la nouvelle organisation les nouvelles pratiques voire les nouveaux comportements n cessaires pour assurer la comp titivit de l entreprise vis vis de ses concurrents La d finition des changements tient compte galement de leur mise en place Il faut prendre en compte les comp tences des membres de l organisation leurs valeurs et leur volont de favoriser la concr tisation des nouvelles orientations Plusieurs aspects sont souligner dans l approche de ces deux auteurs e Le changement se fait partir d un diagnostic de la situation e La d finition des objectifs du changement est un choix de la direction et fait partie d une approche strat gique e Les objectifs visent une volution terme sur un ou plusieurs aspects de l organisation la structure les proc dures le management la culture qui passe par une volution des comportements et des attitudes cf les quatre grandes familles ou leviers La socio dynamique du changement Paris Editions d Organisation 24 e La strat gie adopt e pour atteindre ces objectifs tient compte de la situation interne avant le changement notamment des comp tences du personnel de leurs valeurs et de leur volont d adh rer aux nouvelles orientations e Le ch
127. forme et sur son fond et comment nous l avions promu afin d optimiser son taux de r ponses Au total nous avons r colt 135 r ponses dont une est arriv e hors d lai beaucoup trop tard pour tre prise en compte puisque les r sultats avaient d j t analys s et concernant les 134 restantes 17 n taient pas exploitables Le principal mode de r ponse utilis pour r pondre a t de remplir l enqu te en ligne 18 enqu tes ont t r colt es dans les urnes dont seulement 2 Miquelon et 3 sont arriv es notre domicile par voie postale Toutes les autres ont t remplies en ligne d o les 13 de 86 pertes car certaines r ponses ont t mal saisies Par exemple l une des enqu tes a t enregistr e plusieurs fois au m me moment avec les m mes r ponses Nous avons donc d vacuer ces r ponses aux enqu tes similaires et simultan es pour ne conserver que l originale Il est noter que finalement m me si l approche et la finalit se voulaient tre qualitatives il a t quelque peu incontournable pour exploiter ces r sultats de passer par une approche quantitative afin de voir partir des r ponses propos es le pourcentage de personnes qui adh raient telle ou telle r ponse propos e L avantage de l enqu te par questionnaire vis e qualitative a t de pouvoir ins rer des espaces pour les commentaires afin de r colter plus d indications sur le positionnement de
128. hangement ce qu il vise et qui le souhaite Tenter une d finition du changement organisationnel au del du sens commun c est s en faire une repr sentation plus pr cise et donc d j mieux le cerner C est aussi tre capable de le reconna tre dans sa sp cificit et en faire un objet d tudes Pour construire cette d finition deux disciplines compl mentaires ont t mobilis es le management d une part et la sociologie d autre part Pour le management le changement est strat gique Les ouvrages que j ai consult s emploient l expression changement organisationnel quand ils abordent le changement mais c est souvent pour voquer l imp rieuse n cessit pour toute organisation d voluer la dynamique et la complexit croissantes de notre environnement ne permettent plus de concevoir des organisations fixes immuables Ces derni res n auraient aucune chance de survivre face l ins curit l instabilit et le d veloppement de leur milieu PROBST MERCIER BRUGGIMAN et RAKOTOBARISON Organisation et management Tome 2 23 G rer le changement organisationnel p 12 Paris Editions d Organisations 264p mais aucun de ces ouvrages ne d finit directement le changement organisationnel Y F LIVIAN dans Organisation th ories et pratiques chez Dunod pr sente indirectement des l ments de d finition l occasion du chapitre intitul L accompagnemen
129. hipel par le biais des rencontres et des changes qui ont permis aux acteurs organisationnels d tre entendus et de donner leur point de vue cela est apparu comme tant tr s important pour eux L enqu te a permis de donner la parole la population sur le sujet ce que les usagers appr cient en g n ral Pour les acteurs politiques la d marche d entretiens et la finalit m me de la mission ont permis de les amener parler du dispositif r fl chir aux probl matiques merg es et ce qui leur semble repr senter des moyens d volutions de ce dernier au travers d objectifs reli s au territoire transversalit du champs d action Ainsi au del de tout ce que nous avons pu apprendre et investir sur le plan humain technique et professionnel au travers de cette aventure nous avons particuli rement appr ci le fait de pouvoir uvrer pour le d veloppement de notre archipel et d avoir eu les moyens de pouvoir induire une d marche participative de la population et des acteurs de la FPC de l archipel cette dynamique VI Pr conisations difficult s et limites de la recherche a Pr conisations Notre recherche et la mission men e sur le terrain nous ont mis face la r alit des pratiques du dispositif de FPC de l archipel la mani re de concevoir et de g rer ce syst me complexe En effet l analyse du dispositif en g n ral puis de la possible mise en place d un
130. hique que pose la mise en uvre de ces orientations Regards crois s sur des pratiques d orientation tout au long de la vie Champ contre champ Editions Espace Formateurs p 30 Construire une ing nierie sp cifique pour les dispositifs d orientation Le terme m me d orientation professionnelle peut pr ter confusion Selon qui l emploie ou le contexte dans lequel il est utilis il peut d signer tour tour un champ complet et toutes les activit s qu il recouvre ou des prestations proprement dites un processus ou bien un r sultat Une ing nierie au sens d une conception globale sous tous ses aspects techniques conomiques sociaux et financiers devrait permettre d identifier et de formaliser les diff rents actes techniques d en d finir les contours d en re pr ciser les contenus et les exigences Se doter d un r f rentiel commun permettrait de resituer l ensemble de l offre de services dans un cadre Ce travail est un pr alable l laboration de cartographies ou de r pertoires Les professionnels de l orientation doivent tre en capacit plus clairement qu aujourd hui de d finir de formaliser de conceptualiser leurs apports leur offre de services leurs prestations et ce dans leur diversit Seul un travail d ing nierie approfondi peut permettre d identifier autour de quelques grandes fonctions centrales la place que chacun occupe et sa contribution dans ce pro
131. hoix en d couvrant vraiment la r alit du m tier L apprentissage lie formation initiale formation professionnelle entreprise travail en r seaux march du travail collaboration et d veloppement conomique E 4 La CACIMA g re l apprentissage et l alternance par le suivi et la v rification de la faisabilit des contrats en partenariat avec la section locale de l Education Nationale Nous v rifions ensemble les conditions de mise en uvre des contrats En fonction du projet du jeune nous voyons s il y a une entreprise d accueil localement et nous regardons si le r f rentiel colle avec les activit s de l entreprise Le r f rentiel et le m tier sont mis en uvre dans l entreprise E 2 Le taux de recrutement au niveau national est de 80 m me pourcentage pour Saint Pierre donc tr s lev et tr s positif E I M me si au d marrage de la section pas de dipl me le fait d avoir une exp rience favorise ensuite l embauche E 12 Les professionnels mobilis s pour assurer la partie technique et pratique sont souvent des entrepreneurs locaux M me dans le cadre de l apprentissage le dispositif a ses limites et g n re quelques probl matiques La clarification du financement E 4 L apprentissage est financ par le Conseil Territorial car cela rel ve d une comp tence r gion E 10 Dans le cadre de l apprentissage il y a une difficult au niveau du financ
132. i cible une structure de type MIFE dont les principales missions nous paraissent tre en ad quation avec les besoins de l archipel noter que lors d une visite en m tropole en Juin dernier nous sommes all e rencontrer les principaux acteurs de l Intermife Chamb ry et observer le fonctionnement concret d une MIFE Roanne afin de nous assurer de visu de l ad quation du fonctionnement d une telle structure pour mettre en oeuvre l orientation et travailler au lien emploi formation sur l archipel analyse op rationnelle de la d marche d audit nous travaillons encore lapprofondissement de ce projet afin d apporter des l ments de bases chiffr s sur les moyens p dagogiques et financiers mettre en uvre pour alimenter la r flexion puis peut tre la concr tisation de ce projet sur le territoire Les r sultats de l enqu te la population seront eux comme pr vu diffus s par le biais du journal local l Echo des Caps afin que les gens qui y ont particip puissent consulter les r sultats C est aussi 105 une mani re d amener l information aux b n ficiaires et la population afin de mieux comprendre la finalit de la recherche et le projet qui pourrait en d boucher dans l int r t du d veloppement local C 3 bilan personnel Pour notre part le bilan de ce travail de recherches est plus que positif m me s il a drain quelques moments de stress et une quantit
133. identifier les acteurs et les r seaux sociaux qui les structurent situer les projets de d veloppement les dynamiques en uvre les freins et les atouts Poser la probl matique de la formation objets populations cibles localisation moyens disponibles requis A ce niveau conduire un diagnostic de territoire par exemple constitue un projet en tant que tel men selon une m thodologie ad Hoc IT Changement organisationnel et processus de management a Changement organisationnel Face tous ces clairages th oriques une nouvelle question s est pos e Le changement organisationnel est il applicable un dispositif territorial de Formation Professionnelle Il nous est donc apparu dans un premier temps que le mode de fonctionnement d un dispositif global avec tous ses acteurs ses r les ses r gles et les contraintes socio conomiques auxquelles il doit faire face et r pondre font de ce dernier une organisation Partant de cette th orie et toujours dans le contexte d volution du dispositif territorial de formation nous nous sommes donc int ress e de plus pr s au concept de changement organisationnel et les pistes d volution que cela introduit De quoi parle t on exactement quand on voque le changement organisationnel Le sens commun r pondra d un changement dans l organisation Cette r ponse est insatisfaisante car elle ne dit rien entre autres sur ce qu est le c
134. individu et de d fendre qu un dispositif une fonction de cadre organisateur l action Il proc de des mises en ordre qui soutiennent l action de l individu Comme le fait Y Minvielle c est aussi identifier qu un dispositif est un assemblage de cinq ressources des ressources mat rielles des ressources financi res des ressources humaines des ressources comp tences mais aussi la ressource qui compte le plus la ressource management c est dire la capacit assembler toutes ces ressources pour que a fonctionne b Organisation D finition Au vu de cela nous devions v rifier s il est possible d identifier un dispositif territorial comme une organisation afin de pouvoir explorer ensuite la notion de management en tant que ressource potentielle Apr s nos lectures sur la sociologie des organisations et l intervention psychosociale il nous a sembl que le fonctionnement m me d une organisation ses modes de gestion et d volution pouvaient s appliquer un dispositif territorial de formation professionnelle En effet m me si dans un premier temps l organisation est pour J M PERETTI Dictionnaire des Ressources humaines Vuibert 2001 p 162 la construction de la structure de fonctionnement et de direction de l entreprise elle repr sente galement L action consistant agencer divers l ments en vue d obtenir un r sultat d termin et enfin un en
135. ion d valuation s int ressera elle au Combien puisque par d finition valuer c est une mesure d cart entre un r el et prescrit Toutes ces donn es ont amen des clairages sur comment mener une d marche d audit m me en partie en se basant sur une m thodologie qui va permettre d merger les dysfonctionnements et les probl matiques par le biais d une m thodologie pertinente qui prend sans cesse en compte les donn es existantes et se base toujours sur le contexte dans lequel le dispositif se trouve socioculturel conomique etc Cela r pond exactement ce qui a t avanc dans la probl matique venant ainsi la confirmer H 3 L hypoth se 1 a amen une affirmation autour du mode de gestion du dispositif visant son optimisation et par la suite le maintien de sa qualit L hypoth se 2 a amen une d marche adapt e et pertinente sur comment valuer au mieux le dispositif afin de pouvoir tablir un diagnostic efficient L hypoth se 3 met en avant une alternative au fonctionnement actuel du dispositif Hypoth se 3 La mise en place d un nouveau sous syst me transversal permet de r pondre aux besoins du territoire dans le domaine de linformation et l orientation au service du d veloppement local Cette hypoth se s appuie tout d abord et dans sa forme sur le concept de changement organisationnel 50 Comme nous l avons vu page 2
136. ions l accord des personnes interview s et l engagement de notre part de conserver ces donn es titre confidentiel uniquement utilisables dans le cadre de notre recherche Cependant l utilisation du magn tophone a t par la suite abandonn e pour certains car beaucoup d interlocuteurs ont sembl g n s l id e de se faire enregistrer Les discours nous sont apparus ensuite moins superficiels les interlocuteurs ayant visiblement moins de retenue indices pour nous de la difficult d changes des acteurs politiques ou non sur le sujet et du contexte local de proximit tr s particulier Dans ce cas nous nous en sommes donc tenue la prise de note et avions pr par une question par page ce qui nous permettait de naviguer facilement d une page l autre lorsque nous voulions noter des l ments importants sans avoir rappeler le lien avec la question Mais ce mode de gestion s est av r tre plus difficile car il fallait conduire l entretien rebondir au besoin sur les propos de l interlocuteur et g rer la prise de notes Cette m thode s av re efficace seulement si les notes sont analys es peu de temps apr s l entretien afin d en conserver le contexte intacte et rester objectif sur les discours qui ont t men s 61 Les transcriptions des entretiens enregistr s ont fait l objet d une analyse de contenu et chaque th matique a t vers e une grille de d pouillement dans la
137. ique du Nord Contexte g ographique culturel et socio conomique L Archipel de Saint Pierre et Miquelon est situ 20 km de la c te sud de Terre Neuve et moins de 1500 km de Montr al Ottawa Boston ou New York Plus pr s encore se trouvent les provinces Atlantiques du Canada comme la Nouvelle Ecosse Halifax et le Nouveau Brunswick Moncton La M tropole se situe plus de 5000 km l Est sur la m me latitude que la ville de Nantes Les g ologues voient dans cet ensemble d les l un des derniers maillons de la cha ne des Appalaches perdu en mer Les quatre les principales sont Saint Pierre la plus peupl e o se trouve la ville Miquelon o existe un village du m me nom Langlade reli e Miquelon par un long cordon dunaire et l le aux Marins d peupl e dont la reconstruction progressive nous transporte l poque de la grande p che morues sur les bancs de Terre Neuve RE pr e g a cf 7 iy dure q Miquelon i E i P FL nf z J Miqueloi fGrand Miquelon 4e x Dee Golfe du LS T A A Saint Laurent l ks a PJ Ein i mhi Petit Barachois l ri AN Langlande Petite Miquelon x LF ile Saint Pierre Las j t Fp J SAINT PIERRE Oc an Atlantique 10 km Collectivit territoriale r gie par la loi organique 2007 223 l archipel compte 6318 habitants recensement 2007 dont 627 Miquelon La population active de l le de Saint Pierre repr
138. ir par le biais de d marches m thodologiques cibl es issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation aider au d veloppement qualitatif du dispositif territorial de FPC disposant d une autonomie locale Investir des d marches comme celles li es la conduite de projet ou encore l audit a t tr s formateur pour nous mais s est surtout r v l tre tr s efficace C est d ailleurs la raison pour laquelle nous pouvons affirmer l issue de ces travaux que le dispositif territorial de FPC de Saint Pierre et Miquelon est une organisation dont il est n cessaire que l volution soit g r e comme un projet conduit par le biais d une approche territoriale et d un processus de management Or si l on parle d volution il convient de mesurer les carts existants avec une norme et donc d employer une d marche d audit dans son entier ou alors comme nous l avons exp riment puisque nous tions en auto commande et n avions pas de commanditaire ni de lettre de mission investir le deuxi me temps d une d marche d audit pour savoir d o l on part et vers quoi l on se dirige afin d obtenir ensuite un fonctionnement efficient et ad quat l environnement Mais il ne faut surtout pas oublier que dans une organisation les acteurs sont les l ments d un tout et tiennent un r le d terminant Ainsi informer et communiquer sur des modes de gestion d organisation 103
139. is principes nonc s par T ARDOUIN lorsqu il d finit le syst me le principe d interaction le principe de r troaction et le principe de totalit Ces caract ristiques contribuent expliquer le fonctionnement des ensembles Le syst me constitue donc un tout coh rent et indivisible c est dire qu une modification de l un de ses l ments produit la modification des autres l ments et du syst me tout entier Ceci indique que le syst me est plus que la somme de ses l ments que les interactions entre les l ments comptent autant que les l ments eux m mes Il est fait appel la notion de r ciprocit des interactions et d interd pendance Le tout devient primordial Il s agira de n gliger les l ments au profit de la structure et d aller ainsi au c ur de la complexit du syst me En corollaire la notion de totalit le principe de non sommativit montre qu un syst me n est pas la somme de ses l ments son analyse par segments isol s aboutirait le d truire en tant que syst me L analyser dans sa complexit organis e c est dire dans sa structure c est tenir compte de sa gestalt Par cette approche syst mique comme le mentionne T ARDOUIN le consultant cherche d crypter l organisation son syst me ses sous syst mes ses buts et mettre en relation son analyse avec les objectifs de la mission d audit Mais comme il a t dit auparavant l approche syst miqu
140. it sous couvert du service de FPC de la collectivit De plus il faut chaque ann e pr voir des r unions d informations avec les partenaires par exemple le P le Emploi a des outils nationaux d orientation mais SPM est oubli car ces outils ne sont pas adapt s au territoire Il faut donc une dynamique locale car les acteurs en place doivent eux m mes mener la r flexion Statuts propos s pour le service orientation T rattach l organisme de formation priv l AFC structure neutre et d localis e association service rattach au service de FPC de la collectivit territoriale Groupement d Int r ts Publics GIP Financements sur les financements de l OF mesure sp cifique relative l orientation financement FFP croisement de financements multiples relatifs des dispositifs nationaux BIJ PIJ Mission locale etc vitant un financement local par le FFP P Financements Etat Collectivit territoriale Divers Labellisation de la structure si neutre et d localis e Les outils les r seaux les partenariats E 1 Pour l orientation des r seaux sont construire Il faut constituer et mettre disposition des fiches m tiers pour les entreprises qui veulent recruter car souvent ces derni res demandent des secr taires par exemple niveau bac mais en r alit ils veulent des assistantes de direction qu ils veulent payer moins cher et ils ne s en rendent pas compte car
141. itif tous ensemble E 6 Avec plus de moyens il faudrait mettre en place un PTDFP Il faut un pilotage ce qui manque aujourd hui du dispositif avec comme principale mission la r daction du PTDFP qui permettra de coordonner l action des acteurs E 4 Localement il n y a pas de politique de formation mise en place bas e sur les besoins du territoire pas de pilotage ni de coordination du dispositif et du r seau d acteurs donc au final il n y a pas d organisation E 16 La collaboration entre acteurs n est pas optimis e car il n y a pas de pilotage donc pas de droits r els d intervention E 22 Il faut que le dispositif soit pilot et qu il y ait une organisation que chaque acteur soit clairement identifi dans ses fonctions Ainsi sur ce volet on d note Besoin de mettre en oeuvre une gouvernance par le territoire clairement identifi e afin de Mettre en place un service de FPC et organiser le dispositif lt Piloter le dispositif et coordonner les actions des acteurs R diger un Plan Territorial de D veloppement de la Formation Professionnelle qui viendra Fixer des axes de d veloppement concrets bas s sur La mise en uvre d un travail collaboratif sous la forme d un Projet partag Le PTDFP serait un r f rentiel sur lequel les acteurs auraient s appuyer leur donnant ainsi une trame et des objectifs pour lesquels leurs actions seraient coordonn es
142. ix des changements n cessaires doit tre envisag comme une approche strat gique Les tapes de l audit T ARDOUIN propose des tapes qui selon nous int grent les caract ristiques efficaces nonc es ci dessus les crits produire dans le cadre d un audit sont soulign s dans le sch ma Annexe 2 En compl ment de ce que nous venons d exposer pour r aliser un audit et comme le souligne chaque auteur cit il nous faut trouver des grilles de lecture qui nous permettront de rendre intelligible la situation tudi e D autres outils pour auditer Des grilles de lecture pour analyser la situation Ainsi au travers de ce cadrage th orique il nous appara t que la premi re tape pour r ussir un audit est d appr hender la demande et les enjeux dans lesquels il a t formul Un probl me bien pos est d j moiti r solu pr tendait Aristote C est pourquoi il nous semble indispensable de se doter de grilles de lectures pour analyser et comprendre la situation rencontr e G Le BOTERF P DUPOUEY et F VIALLET mettent en avant dans les caract ristiques d un audit efficace la reconnaissance n cessaire de la complexit de la situation et de ses acteurs Ainsi il nous a sembl int ressant d tudier l approche syst mique d une situation complexit de la situation et l approche strat gique d une situation reconnaissance des acteurs strat gie plusieurs fois voqu
143. l et au contexte particulier qui a t pos Dans la d marche d audit nous retrouvons trois temps qui sont 1 Analyse et demande 2 Enqu te et analyse 3 Intentions et recommandations Nous retrouvons galement six tapes incontournables une demande une commande une analyse op rationnelle et un pr diagnostic une analyse fonctionnelle un diagnostic et une restitution Enfin certains crits sont indispensables comme la lettre de mission des outils d intervention et des r f rentiels un rapport de diagnostic et un rapport final Par une approche transversale du champs de l audit de formation ont t cibl s dans cette deuxi me hypoth se les l ments constitutifs du temps d enqu te et d analyse dans la d marche d audit deuxi me temps l analyse op rationnelle et pr diagnostic et l analyse fonctionnelle En effet si l on ne peut pas effectuer une d marche d audit compl te parce qu il n y a pas de commanditaire comme c est le cas pour notre mission ces deux derni res tapes peuvent tre 48 employ es comme m thodologie de travail et nous semblent tre des tapes cl s de la strat gie et du r sultat de l audit L analyse op rationnelle am ne la mobilisation d un r f rentiel de l audit Le terme de r f rentiel tant pris ici dans son sens premier d un ensemble d axes par rapport auxquels tout point toute situation acqui
144. l et le CIO ne veut pas de coordination Il faut pourtant coordonner l ensemble et pour se faire il faut une structure neutre oeuvrant en partenariat ESS Ici il manque un observatoire de l emploi priv local l observatoire de la fonction publique existe d j mais toute le monde se passe la patate chaude et personne ne sait qui doit faire quoi Une structure d orientations serait en mesure de faire remonter les besoins et d avoir un syst me de veille A SPM il faut regrouper un certain nombre de moyens afin d avoir un guichet unique pour l orientation subventionn en partie par Etat C T car il y a comp tence des 2 structures sur le sujet E 16 Effectivement la mise en place d un observatoire est incontournable et demand e depuis d j plusieurs ann es Il faut observer et cartographier les besoins en formation de l Archipel li s au d veloppement conomique de ce dernier Il faut tre en mesure de coupler les jeunes et moins jeunes pour r ussir avoir un juste quilibre entre les formations techniques et les autres types de formations Ne pas privil gier l une l autre Un observatoire repr sente un outil concret d aide l orientation et la prise de d cision et peut tr s bien tre mis en place et g r par un service d orientation tout public E l Le Cible Emploi est la seule prestation outil d aide l orientation aujourd hui sous trait e par un O F priv AFC qui est l
145. la collectivit et les partenaires d une organisation L approche processus et la d marche qualit sont associ s depuis de nombreuses ann es Les auteurs proposent la d marche suivante pour l alignement des processus Etape 1 cartographier les processus Etape 2 Choisir les processus cl s Etape 3 D ployer les objectifs sur les processus cl s Etape 4 Manager les processus Etape 5 Mettre en oeuvre l approche processus Etape 6 Communiquer sur les r sultats Pour mieux investir ces donn es nous avons cherch comprendre concr tement ce que repr sente l approche processus D Possoz et M Ravitsky en ont fait un sch ma Donn es d entr e Processus Donn es de sortie SPECIFICATIONS gt ACTIVITES gt PRODUITS EXIGENCES A VALEUR SATISFACTION ATTENTES AJOUTEE DES BESOINS Moyens Mesures Am liorations L approche processus am nent les avantages suivant e D finir comprendre d crire et satisfaire les exigences 27 e D finir la valeur ajout e d un processus e Mesurer la performance efficacit efficience e Am lioration continue possible en utilisant la roue de Deming ou PDCA de mani re o y Planifier M Faire v V rifier v Agir Roue de Deming Pour l approche processus des questions cl s sont poser r troactive lt Quelles activit s pour quel r sultat
146. la sph re politique sociale et professionnelle Suite nos lectures de cours et d ouvrages c est aux co auteurs de L audit de formation chez DUNOD Messieurs T ARDOUIN ET S LACAILLE que nous avons emprunt ce dernier passage Cela nous a orient vers une solution possible et ce qui nous a sembl pouvoir tre un outil d valuation puis d aide au d veloppement d un dispositif territorial de formation professionnelle et continue l audit Ces m mes auteurs d finissent l audit comme Une d marche sp cifique d investigation et d valuation partir d un r f rentiel incluant un diagnostic et conduisant des recommandations et proposent la figure suivante relative l intervention psychosociale dans les organisations figure 1 3 p 31 29 Diagnostic Evaluation Audit Conseil Afin de compl ter cette premi re approche nous avons galement repris deux d finitions tir es du cours de Audit et Conseil en formation Master II ICF 2010 qui font suite celle de l audit donn e pr c demment Diagnostic Conclusion formul e apr s d roulement d un processus d investigation et d valuation Dans le d roulement d une mission d audit le diagnostic correspond au moment o les constatations faites sont suffisantes pour noncer un probl me en indiquant sa nature ses causes ses cons quences effectives ou possibles Evaluation ce terme aux significations souven
147. les besoins et qui est en comp tences pour aider l int ress J ai une obligation r guli re de r orienter les jeunes pour les retrouver en formation et ou en cr ation d entreprise plus tard C est une perte de temps qui draine une mauvaise organisation On a galement pu noter une ultra polyvalence dans les fonctions de chacun 68 E 7 Nous sommes le seul organisme priv de formation sur le territoire ce qui nous oblige proposer de tout dans tous les domaines et tre ultra polyvalents E 15 L archipel est petit et il y a donc peu de coll gues avec qui changer alors on se d brouille mais comme on intervient sur plusieurs champs il n est pas toujours facile de trouver une r ponse objective en tout cas pour ma part E 17 On ne retrouve pas tous les types de structures qui existent en m tropole Aussi on doit tre polyvalent parfois de mani re autodidacte Ces l ments peuvent amener la question de la professionnalisation des acteurs sur toutes les fonctions qu ils occupent et de la qualit des prestations et services relatifs la FPC qui sont propos s localement E 4 Le dispositif n est pas clairement identifi en terme de comp tences et les conseillers du P Emploi manquent de formation en mati re d orientation On se d brouille comme on peut en fonction des questions avec nos outils E 6 Comme toujours on bidouille on se d brouille car il faut faire a
148. lev s au fil de nos lectures dans ce champ et ont amen cette premi re hypoth se Hypoth se 1 Le dispositif territorial de FPC est un projet qui doit tre pilot au travers d une approche territoriale et d un processus de management Dans un premier temps nous avons concr tement d fini ce qu est la notion de dispositif et avons donc relev plusieurs d finitions dont celle de B Fusulier et P Lannoy qui rappelons le est de dire que Le dispositif est l occasion d une distribution de l intelligence celle du dispositif se partageant avec celle de l individu et de d fendre qu un dispositif une fonction de cadre organisateur Paction Il proc de des mises en ordre qui soutiennent l action de l individu Comme le fait Y Minvielle Rep res pour l ing nierie de formation Edu permanente n 157 2003 4 c est aussi identifier qu un dispositif est un assemblage de cinq ressources des ressources mat rielles des ressources financi res des ressources humaines des ressources comp tences mais aussi la ressource qui compte le plus la ressource management c est dire la capacit assembler toutes ces ressources pour que a fonctionne Au vu de cela nous avons v rifi par le biais des recherches th oriques s il tait possible d identifier un dispositif territorial comme une organisation afin de pouvoir utiliser ensuite la ressource manage
149. lics int ress s par le m tier de se former et de s ins rer sur le march du travail au retour de la formation La SODEPAR Agence de d veloppement devrait conna tre les besoins et les int grer aux projets de d veloppement conomique La relation emploi formation devrait donc tre beaucoup plus d velopp e E 8 On nous questionne sur l orientation que l on peut donner la FPC mais il me semble que le d veloppement de la FPC n est pas toujours en lien avec le d veloppement conomique Il faut y travailler de plus pr s E 10 La probl matique g n rale de SPM Les projets se font au jour le jour pas de vision sur le long terme pas d anticipation C est un frein pour louverture du dispositif de FPC E 14 Le Conseil territorial croit au d veloppement conomique par le biais de la FPC C est pour cette raison que le FFP a accept de financer des formations relatives aux hydrocarbures au r seau chaleur aux nergies renouvelables nous avons m me amorc la r alisation d un bilan nerg tique du territoire avec l ADEME Nous voulons d velopper de nouveaux secteurs car nous savons qu ils vont g n rer des emplois Le but est de faire revenir nos jeunes dipl m s apr s leurs tudes et de cr er 3 ou 4 belles activit s porteuses d avenir pour le territoire E 9 La FPC et le d veloppement conomique sont en lien bien s r Hydrocarbures r seau chaleur la collectivit est l
150. lus particuli rement du management ainsi que celles de l audit de formation La troisi me hypoth se essence m me de notre mission de terrain se positionne plus comme tant une solution et un objectif atteindre Mais avant d en arriver ce stade comment allons nous proc der en terme de m thodologie et d outils pour aller v rifier ces hypoth ses 52 Il Pr sentation de la mission a La lettre de mission L organisme de formation qui nous emploie se positionne actuellement sur la mise en place de prestations relatives l Accueil l Information l Orientation AIO et nous a plac e en charge du dossier En effet nous travaillons d j une offre annexe 3 et cette mission qui s inscrit la base dans le contexte de notre emploi actuel va avant tout nous permettre de prendre du recul sur nos propres id es d Analyser nos pratiques de Concevoir et R aliser des outils pour Evaluer le dispositif de FPC actuel et amener des indices concrets sur la place et les besoins en mati re d information et d orientation Par la m me nous travaillons la d marche d ing nierie de la formation ou ACRE avanc e par T ARDOUIN cours d marche d ing nierie de la formation Mais l A F C est elle r ellement le lieu indiqu pour un tel projet En tant qu employ e de cette structure et connaissant l avantage pour cette derni re de faire merger la probl matique de l absence d offre de services sur l
151. lut t confirmer cette deuxi me hypoth se amenant des clairages pr cis sur la m thodologie employer et les r sultats escompt s On voit combien la dimension contextuelle est importante et vient galement appuyer l approche territoriale propos e dans la premi re hypoth se Tout semble s embo ter et tre fait pour aller de pair L analyse fonctionnelle va dans ce sens puisqu ce stade la mission est clairement identifi e cibl e et en partie connue l auditeur doit articuler trois temps de la r flexion action ou trois dynamiques chacune expos e dans la figure logigramme de l analyse fonctionnelle OBSERVER ANALYSER EVALUER Cette phase s appuie sur autant de savoirs et de comp tences du consultant ou de l quipe tant dans sa mise en uvre que dans son analyse Le consultant r alisera autant de boucles de ce triptyque que n cessaire pour r aliser et mettre en forme son diagnostic Dans ce cadre existent des techniques de r solution de probl me constituant un fil de raisonnement tel l hexam tre de Quintilien pour la phase d observation et d analyse couramment appel QQOQCP Quoi Qui O Quand Comment Pourquoi Son but est d avoir sur tous les d terminants du probl me des informations suffisantes pour analyser et valuer avec exactitude quelle en est la cause principale Si la phase d analyse ajoute galement le Pourquoi Pour quoi et Pour qui la dimens
152. mation Professionnelle les Ed Organisation 1990 p 52 73 offrent galement quelques pistes de r flexion portant sur la posture de l auditeur et les caract ristiques inh rentes son identit professionnelle Quand ils parlent du r f rentiel professionnel que peut proposer l auditeur le choix des caract ristiques d pend tr s directement des le ons que l auditeur aura su tirer de ses exp riences L auditeur n est pas neutre il engage l audit par son r f rentiel quand ils parlent de la formulation des probl mes au sein du diagnostic les probl mes n existent pas en eux m mes ils m existent que par rapport aux individus qui les d signent comme tels nous les posons partir de notre point de vue de nos crit res de nos syst mes de valeurs de notre histoire L op ration de diagnostic n est donc pas neutre Quand ils parlent de l approche compr hensive du syst me cette approche exige de l auditeur une attitude tr s ouverte une grande capacit se d centrer pour se mettre la place de l autre C est de l int rieur que l auditeur pourra comprendre la logique des donn es implicites Quand ils parlent de la position d ind pendance de l auditeur mais cette ind pendance cette libert d observation et d appr ciation ne signifie pas sa neutralit Dans l observation du vivant et de complexit l objectivit n exclut pas la subjectivit L auditeur doit alors prendre c
153. me Franco Canadien utilisable dans les deux pays Un formateur du Canada viendrait l AFC pour les modules fran ais et vice versa Des ouvriers qualifi s m tropolitains doublent leur salaire au Canada Ainsi ils peuvent installer leur famille SPM et aller bosser en face Terre Neuve Ils peuvent juste transiter par le sol fran ais mais dans tous les cas 7 11 000 ouvriers devraient se qualifier Ils pourraient tre fran ais et venir accompagn s de leur famille ce qui serait profitable pour l conomie locale Des vols suppl mentaires seraient mis en place C est une opportunit pour le d veloppement de SPM et de la formation E 11 La coop ration r gionale oui mais a se travaille Pour le moment il n y a aucune retomb e concr te Nous dans le BTP on doit savoir bosser avec des mat riaux et des techniques canadiennes et europ ennes Donc les formations doivent tre adapt es E 16 La coop ration r gionale est incontournable Il y en a toujours eu mais l c est le moment de la d velopper Terre Neuve qui tait l enfant pauvre du Canada est en passe de devenir le plus riche Il y a une carte jouer en Jormation Il faut former les jeunes avec des certifications canadiennes comme aux Iles de la Madeleine Il faut que les jeunes puissent tre capables d aller travailler en face Un projet d Entreprise de Travail Temporaire est l tude C est une opportunit pour ouvrir l archipel en pla
154. ment En effet apr s nos lectures sur la sociologie des organisations et l intervention 8 45 psychosociale il nous a sembl que le fonctionnement m me d une organisation ses modes de gestion et d volution pouvaient s appliquer un dispositif territorial de formation professionnelle Ainsi de nombreux auteurs apportent leurs contributions sur la d finition d une organisation Cependant rappelons ici celle d Edgar MORIN La m thode Ed Le Seuil Paris 1977 cit par Jacques MELESE Approche syst mique des organisations Editions d Organisation L organisation est l agencement de relations entre composants ou individus qui produit une unit complexe ou syst me dot e de qualit s inconnues au niveau des composants ou individus L organisation lie de fa on inter relationnelle des l ments ou v nements ou individus divers qui d s lors deviennent les composants d un tout Elle assure solidarit et solidit relative donc assure au syst me une certaine possibilit de dur e en d pit de perturbations al atoires Suite ces d finitions nous avons pu conforter l hypoth se qu un dispositif territorial de formation est bien une organisation Une fois cette sous hypoth se v rifi e il nous fallait ensuite nous diriger vers la notion de projet et le concept de conduite de projet pour trouver une trame technique et un savoir faire ad quat notre travail de terrain Comme nous l
155. mouvoir la GPEC dans l archipel comme outil de d veloppement des entreprises Utiliser la GPEC comme l un des outils de recensement des besoins de formation sur le territoire Promouvoir la FPC comme outil de d veloppement de l entreprise et de maintien niveau des comp tences Promouvoir la d marche qualit au sein des entreprises comme la garantie d une qualit de services Il est noter un point r guli rement ramen dans les conversations la coop ration r gionale E 21 La coop ration r gionale nous a permis d obtenir des bourses d tudes par le gouvernement canadiens afin que des canadiens puissent venir au Francoforum tudier sans avoir payer la totalit de leurs frais d tudes De plus nous avons galement des partenariats avec l Universit Frecker de Terre Neuve Pour nous ces ententes sont salvatrices et nous garantissent la majorit de notre march E 7 Nous avons pu mettre en place une formation chafaudage en partenariat avec le Coll ge of North Atlantic CNA de Burin La coop ration r gionale c est bien mais il faut tre vigilant Il faut un vrai dispositif qui int gre un projet partag entre plusieurs acteurs et notamment la Sod par la CACIMA et l AFC car il faut que tout soit g r de A Z E 8 Le CNA veut mettre un programme CNA AFC en place pour bosser sur les modules professionnels qui sont diff rents au Canada et en France et avoir un dipl
156. n fonction de la r f rence de travail A F F ETAT Livre IX du Code du Travail R mun ration forfaitaire de 130 34 652 02 en fonction de l ge de la situation du stagiaire Dispositions particuli re pour les Travailleurs Handicap s Salari s secteur priv Cong Individuel de Formation 2 Ou Plan de formation Entreprise 1 F F P 1 Dans le cadre du plan de formation entreprise 50 du salaire brut mensuel de base plafond S S et la totalit des cotisations patronales le Salaire de r f rence tant le salaire per u sur la p riode de formation ETAT 2 Dans le cadre d un CIF 708 59 art 11 du d cret 88 368 du 15 04 1988 modifi par D cret N 2002 1551 du 23 12 2002 Autres Employeurs artisans Commer ants prestataires de services agriculteurs FF P Activit maintenue 50 du revenu mensuel tabli partir du BIC de l ann e pr c dente ETAT Sans activit 708 59 art 11 du d cret 88 368 du 15 04 1988 modifi par D cret N 2002 1551 du 23 12 2002 114 Annexe 2 Les tapes de l audit par T ARDOUIN Cours Audit et Conseil en formation Unit 4 Master 2 ICF Rouen Premier temps ANALYSE DE LA DEMANDE 1 Une demande Un probl me un d s quilibre une question un besoin d valuation Etude de faisabilit de l audit 2 Une commande Une volont d intervention La lettre de mis
157. n tant qu acteur du dispositif nous ne ma trisions pas toutes ces informations et ne pouvions difficilement pas les faire circuler aux b n ficiaires D autre part cette mission a permis des rencontres inattendues avec des intervenants ext rieurs cl s quant au d veloppement du dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon Il est vident que nous devions imp rativement tenir compte des l ments obtenus lors de ces rencontres dans notre analyse de terrain puisque des projets de d veloppement y taient induits LADOM avec la mise en place d un fonds de continuit territoriale et le diagnostic de terrain tabli par un chef de Mission de la DGEFP visant d velopper le dispositif actuel pour optimiser la continuit des droits des b n ficiaires en mati re de FPC localement Ainsi cette mission s est voulue tre objective et actualis e Les 106 regards distanci s de ces deux acteurs ont t importants mais la raison professionnelle de leur visite et ou leurs travaux l a t encore plus Cela nous a montr l vidence de devoir rester tr s attentifs ce qui peut se passer dans le contexte de recherches cibl es et aller chercher l information l o elle se trouve sans jamais rester passif Ces personnes nous ont apport des l ments d information concrets permettant de donner encore plus de sens notre mission volutive Cette derni re a galement drain la promotion de la FPC dans l Arc
158. nager est un psy p 84 Paris Editions d Organisations de nombreux changements d organisation ou de processus se font sans blocage sans retard sans technologie labor e pour accompagner le changement il n en reste pas moins vident que chacun peut citer plusieurs exemples de changements organisationnels parfois m mes simples en apparence qui ont chou Comment comprendre cet apparent paradoxe Qu est ce qui se joue dans les changements organisationnels qui va conditionner leur r ussite ou leur chec Dans son livre Sociologie du changement 2007 Paris Editions du Seuil Philippe BERNOUX se fixe comme objectif d analyser les multiples causes du changement et pr sente ce dernier comme le r sultat d une combinaison entre un ensemble de forces les contraintes de l environnement les institutions et les acteurs o se m lent domination et libert d finissant ainsi ce qu il nomme les trois racines du changement l environnement les institutions et les acteurs L auteur cependant ne donne pas la m me importance aux racines ainsi d sign es Il s appuie sur deux cadres th oriques l individualisme m thodologique et l interactionnisme pour d signer les acteurs comme jouant un r le central dans le changement e Le paradigme de l individualisme m thodologique qui postule que tout ph nom ne social r sulte de comportements individuels lui permet d affirmer que
159. nces professionnelles sp cifiques mais toujours en interaction et donc en interd pendance avec d autres dont l orientation n est pas forc ment le m tier Tir de Regards crois s sur des pratiques d orientation tout au long de la vie Champ contre champ Editions Espace Formateurs p 31 et 32 Ce cadrage amen par ces auteurs sur la d finition la repr sentation et la place de l orientation en formation professionnelle et continue nous a apport des clairages sur pourquoi et comment cette derni re est mise en uvre et l importance de ses fonctions au sein d un dispositif d un r seau et m me de la soci t Apr s ces recherches et ce cadrage th orique sur les champs du management de l audit et sur l orientation en FPC il nous fallait ensuite appliquer ces techniques ce savoir faire et ce savoir tre afin de vivre et mettre en oeuvre concr tement la teneur de ces comp tences professionnelles par le biais de notre mission de terrain 41 Troisi me partie Recherches de terrain et r sultats 42 I Objet de la recherche a La probl matique Au fil des recherches et de nos lectures nos choix ont volu parce que certaines donn es et certains auteurs ont clair notre questionnement et aid identifier un cheminement La question de d part tait en effet de savoir comment d velopper un dispositif territorial de formation bas sur un syst me ferm Mai
160. neront de l audit 4 Une relation d coute ext rieure mais engag e L ext riorit du consultant charg de l audit facilite l ind pendance de son point de vue mais ne signifie pas sa neutralit car son ind pendance est limit e par un contrat n goci au d part avec le commanditaire et sa libert d observation et d appr ciation se confortera la loi de r currence loi qui sous tend que l id e que nous nous faisons de nous m mes contribue nous transformer conform ment cette repr sentation de m me que l id e que nous nous faisons de la r alit sociale concourt la modifier alors que nous pensons seulement l observer 5 La mobilisation d un cadre de r f rence riche et pertinent L audit doit utiliser les crit res appropri s tels que les crit res de pertinence de conformit d efficacit d efficience de coh rence et d opportunit A ce propos J SOYER Fonction formation Editions Organisation 2003 p 120 rajoute un crit re qui mesure l adaptabilit du syst me r activit souplesse qui nous semble important d appr hender pour r aliser un audit Les acteurs soulignent aussi que l audit n est pas seulement affaire de techniques mais aussi un acte de culture 6 La reconnaissance de la complexit de ses acteurs Les auteurs montrent en quoi l approche syst mique peut tre une approche int ressante dans un audit avec la reconnaissance n cessaire des acteurs De
161. nes de moins de 30 ans en formation qualifiante de niveau V ou IV en AFPA CPFP etc d un montant de 305 maximum cumulables avec l ARFF ou une r mun ration Etat dans la limite de 762 L aide installation 762 une seule fois Les aides la mobilit sont imput es sur les cr dits Outre Mer LADOM finance les passeports et les aides l installation le PIJ est pay par le STEFP de m me la r mun ration des stagiaires n a pas t transf r e au Conseil Territorial elle reste la charge de l Etat via le STEFP Pour conclure cette partie il nous semble important de pr ciser qu un Chef de mission du Groupe National de Contr le est venu en mai dernier afin d tablir un diagnostic sur le dispositif de FPC de l archipel l initiative du STEFP et de la Pr fecture Nous l avons rencontr et nos constats semblaient converger Son rapport rendu l automne devrait tre clairant sur les points que nous venons de citer D autre part des documents r els tels que le Sch ma de D veloppement Strat gique initi en 2008 partir d une volont commune des acteurs de tous secteurs et r unissant diff rents groupes de travail sur des th mes pr cis renforcent ces constats De plus lors d entretiens exploratoires nous avons pu avoir acc s une synth se r alis e en 2008 dans le cadre d une r flexion sur la FPC Saint Pierre et Miquelon synth se du groupe de travail des s
162. ns ce cas mais cet entretien s est finalement tr s bien pass car comme cela a t le cas avec tous les autres acteurs la volont des acteurs de voir se d velopper le dispositif en fonction des besoins d termin s en partie au travers de leurs dires a t le principal moteur des conversations gt Enfin les hasards de calendrier nous ont permis de pouvoir rencontrer deux intervenants politiques ext rieurs 1 Le Directeur G n ral de LADOM L Agence De l Outre mer pour la Mobilit en visite officielle avec pour objectif la mise en place d un Fonds Territorial de Mobilit 2 Un Chef de Mission de la D l gation G n rale Emploi et la Formation Professionnelle venu pour tablir un diagnostic territorial sur le fonctionnement du dispositif Au total nous avons entretenu 25 personnes en face face dans le cadre de cette mission b Concernant le deuxi me chantillon les b n ficiaires l approche qualitative a galement t choisie et a amen l utilisation d une enqu te par questionnaire C f cours m thodologie qualitative pour recueillir les avis et commentaires de la population Ainsi tous les publics pouvaient r pondre l enqu te si tent qu ils aient un avis ou v cu une exp rience de formation professionnelle et continue sur le territoire L unique crit re de tri t le statut de la personne puisque l approche quantitative m me induite par un questionn
163. nt m me plusieurs casquettes La difficult r sidait plut t dans la posture neutre tenir pour mener les entretiens gt Ainsi nous avons pu rencontrer 9 acteurs politiques A tour de r le le Pr sident du Conseil territorial et le Secr taire G n ral de Pr fecture qui sont galement les deux Co Pr sidents du Comit pour la Formation Professionnelle le S nateur la D put la Conseill re Economique et Sociale et syndicaliste deux repr sentants d organisations patronales un repr sentant syndical et le Chef de Service de l Education Nationale Saint Pierre gt Nous avons galement rencontr 14 acteurs organisationnels responsables ou intervenants 1 D organismes de formation AFC CACIMA et Francoforum Institut de langue fran aise 57 2 D institutions Education nationale Service Travail et Emploi P le Emploi Service des bourses Agence de d veloppement annexe 5 A noter que l entretien avec le Directeur de l AFC tait primordial en raison de la place occup e par cette derni re dans le dispositif mais galement dans le cadre des modalit s de la mission qui visaient v rifier la faisabilit et les moyens de mise en uvre d un projet autour de l orientation et la formation au sein de l AFC Cet entretien nous semblait galement d licat puisqu il s agit de notre employeur et d une auto commande Tenir une posture neutre et objective nous paraissait difficile da
164. ocioprofessionnels annexe 1 Ce dernier document am ne des questionnements sur les orientations les axes strat giques d finir et la mise en place d une politique territoriale de formation Comment tablir et mettre en oeuvre des axes strat giques Par quels moyens et avec quels outils Quels moyens techniques et humains peuvent tre mis en uvre et comment r viser le syst me de financement actuel IV Le th me de recherche et la question de d part Ma r flexion de base concernant ce m moire est n e d un questionnement renforc par les constats que nous venons de pr senter Comment aider l volution d un dispositif territorial de formation fonctionnant en syst me ferm et quelles d marches utiliser pour la mettre en uvre sachant que ce contexte d volution rev t des param tres particuliers li s l insularit l enclavement la conjoncture socio conomique locale et l isolement d un petit archipel fran ais Lors de la lecture des cours universitaires nous avions identifi dans un premier temps les th mes Ing nierie de formation et Audit et conseil en formation comme les principaux th mes de 16 recherches pour ce sujet puisqu ils nous semblent offrir au travers de grands axes de travail les outils cl s et pertinents la mise en uvre de la question de d part Ainsi afin d approfondir nos recherches sur la ques
165. odes de formation nous citerons les quatre crit res d analyse propos s par Thierry ARDOUIN Apprentissage et formation cours de Licence Sciences de l ducation e Les lieux de formation en centre de formation en entreprise sur le lieu le poste de travail domicile 20 e Le lien entre le formateur et l apprenant rapport au temps et l espace plus ou moins de proximit de distance pr sentiel face face direct distance lien plus t nu Relation en continu Relation discontinue ponctuelle e Acc s aux contenus de formation d pendant directement de l intervention du formateur pu ind pendant de l action imm diate du formateur c est l apprenant qui va chercher et obtenir les contenus par lui m me hors du face face p dagogique e La position de l apprenant par rapport au groupe d pendante ou ind pendante e Par rapport aux objectifs de formation e Par rapport la mise en oeuvre des apprentissages au m me moment la m me chose que l ensemble du groupe objectifs diff rents int r ts personnels professionnalisation Nous avons ainsi relev plusieurs d finitions au dispositif comme celles de Peraya Linard Ardouin Martin et Savary et nous donnerons encore celle de B Fusulier et P Lannoy qui nous semble la plus repr sentative Le dispositif est l occasion d une distribution de l intelligence celle du dispositif se partageant avec celle de l
166. ojet dans le champ de la formation Analyser Concevoir R aliser et Evaluer ACRE sont sans aucun doute les quatre mots qui r sument au mieux notre travail de recherches et notre mission leur issue Mais pour conclure nous aimerions galement rappeler que nous nous sommes bas e sur nos connaissances et nos comp tences en ing nierie de formation pour mener bien cette recherche partant du principe que Selon T ARDOUIN dans Ing nierie de formation pour l entreprise Analyser Concevoir R aliser Evaluer Editions DUNOD 2006 p 239 L ing nierie est bien un ensemble de moyens au service du d veloppement de la formation et des dispositifs de formation et que le r le des acteurs est d terminant pour son volution car Faire pour sans faire avec c est souvent faire contre Proverbe africain 111 R f rences bibliographiques ALBERT E et EMERY J L Le Manager est un psy Editions d Organisations ARDOUIN T 2006 Ing nierie de formation pour l entreprise Dunod ARDOUIN T et LACAILLE S 2009 L audit de formation Dunod 2 dition BERNARD M 1987 Audit de formation de la conception la pratique Edu Permanente BERNOUX P 2004 Sociologie du changement Paris Edition du Seuil CASPAR P et CARRE P 2009 Trait des sciences et techniques de la formation geme dition Dunod DENNERY M 2003 Piloter un projet de formation E S F DE ROSNAY J
167. omment les atteindre 26 b L organisation et le management par les processus Toutes ces tapes th oriques nous ont amen dire qu il est possible d appliquer la ressource management dans le pilotage et la gestion d un dispositif et nous avons cibl notamment le concept d organisation par les processus approche processus afin de voir si conduire le projet dans le cadre d un processus de management est pertinent Pour D Possoz et M Ravitsky l organisation par les processus se d finit comme suit Dans un syst me de management de la qualit Mise en place utilisation syst matique et pilotage d une organisation permettant e de r guler une politique nonc e et e d atteindre des objectifs d am lioration permanente des produits et ou services achet s par les clients Mais qu est ce qu un processus et comment se d finit le management par processus Selon Mongillon P et Verdoux dans L Entreprise orient e processus aligner le pilotage op rationnel sur la strat gie et les clients AFNOR 2003 Un processus est un ensemble d activit s orient es en interaction qui transforme des l ments d entr es en l ments de sortie Le management par processus se d finit comme le r sultat d un travail d quipe permettant d identifier de partager de clarifier et d am liorer les pratiques cr atrices de valeur par les clients les actionnaires le personnel
168. on la plus d licate a t pour nous de croiser outils m thodes investigations th ories et approche territoriale afin de pouvoir obtenir des r sultats les plus objectifs possibles Voyons dans un premiers temps quels ces r sultats et ce que nous avons pu observer puis analyser 4 F g 2 es Denis Detcheverry Saint Pierre et Miquelon et le Canada atlantique strat gie pour une coop ration profitable et durable rapport de mission S nat mars 2007 Il faut aussi tenir compte de la production gazi re de Sable Island au large de la Nouvelle Ecosse et des prospections dans toute la r gion dont les deux permis de recherche en hydrocarbures dans la ZEE fran aise pour Conocophilips Canada permis de Langlade et Bardoil Energy SPM permis d Hermine Department of Economic Development Tourism and Culture Saint John Visitor s Guide 2010 Destination Saint John s 67 b 1 Les entretiens Dans le cadre des entretiens la petitesse de l archipel a fait qu il tait incontournable que nous rencontrions la totalit des acteurs organisationnels dit de terrain du dispositif ainsi que les acteurs plus politiques Afin de d tailler les r sultats que nous avons obtenus pour ces 25 entretiens nous allons reprendre les diff rents th mes amen s au cours de ces derniers avec les diff rents acteurs et voir quels ont t les r sultats et quelle analyse nous avons pu en faire o Th me 1 Place de l acteur
169. onomiques et mettre ainsi en place un observatoire de l emploi et de la formation professionnelle sur le territoire Investir et mettre en uvre des d marches issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation comme m thodologies de gestion telles que les d marches d audit de management de conduite de projet en tant qu outil de d veloppement du dispositif territorial de FPC b Limites de la recherche La formation est un champ complexe et notre mission tait favorable cette complexit En effet notre travail de recherches s est vite r v l bien plus cons quent que ce que nous avions imagin Nous avons cibl en auto commande l objet de notre mission car celui ci tait li de pr s un projet 108 et des pratiques professionnelles inscrites dans le champ de nos fonctions actuelles Cependant au vu de l exigu t de l archipel et afin de mieux comprendre le fonctionnement du dispositif de FPC dans son ensemble il aurait t difficile de ne pas rencontrer tous les acteurs et obtenir leur point de vue Ainsi l origine nous aurions pu presque nous situer sur une approche Macro c est dire plus politique qu organisationnelle Mais notre objectif tait bien d tudier le fonctionnement de ce dernier afin de faire merger ses points forts et faibles approfondir des d marches d ing nierie des politiques et dispositifs de formation pouvant aider au d veloppement qualit
170. onscience de son impact in vitable qu il exerce l inverse il doit prendre conscience galement des effets sur lui m me des r actions du milieu sur lequel il intervient Enfin quand ils parlent de la mobilisation d un cadre de r f rences riche et pertinent o ils font appel la mobilisation de ressources culturelles de l auditeur car celui ci certes s emploie utiliser des techniques mais l audit de formation est aussi un art L auditeur travaille avec sa personnalit sa sensibilit son intuition La richesse des informations obtenues d pend non seulement des instruments qu il emploie mais galement de la confiance qu il inspire f La r f rentialisation_ Le concept de r f rentialisation semble prendre de l importance dans le champ socio ducatif T ARDOUIN Ing nierie de la formation pour les entreprise DUNOD 2003 note que dans ce domaine la r f rentialisation a abouti l laboration de trois r f rentiels emploi comp tences et formation G rard Figari avec la sortie en 1994 de son ouvrage Evaluer quel r f rentiel aux ditions De Boeck Universit Bruxelles 1994 met en d bat la question de la r f rentialisation dans le domaine de l valuation des dispositifs de formation th me qui touche l origine de nos recherches Ainsi Anne JORRO Evaluation de la formation des dispositifs et des actions de formation CNED UR 2001 consid re la r f renti
171. onvenait d aller voir au sein m me du dispositif le fonctionnement c ur de ce dernier et d valuer la pertinence de placer cette dimension d AIOA dans le seul organisme de formation de l archipel Ainsi la r alit de terrain nous a davantage amen e sur le contexte territorial et le dispositif qu au sein de l organisme de formation Il nous a paru bon de prendre du recul par 104 rapport cette derni re puisque nous en sommes salari e et d aller voir aupr s des autres acteurs du dispositifs o l action de l AFC se situait concr tement et s il tait bon de placer l AIOA son niveau Les r sultats nous l avons vu ne sont pas n gatifs Cependant ils ne correspondent peut tre pas aux attentes du directeur de l AFC En effet ils traduisent prioritairement le besoin de mise en place d une structure neutre qui va permettre la coordination d un r seau d acteurs et d informations sur la formation l emploi et l orientation Un organisme de formation comme l AFC seul prestataire de services priv du territoire ne peut videmment pas pour des raisons d ontologiques s auto prescrire De plus sa position sur le dispositif le met dans une place o le manque de concurrence peut drainer une certaine passivit autour de la dimension qualit des prestations de services offertes Ainsi il est bon par le biais d une dynamique de r seau d optimiser l action des acteurs en r gulant l
172. ormation ing nierie de formation le niveau Mezzo qui est issue d une typologie de projet dans le secteur de la formation Appliquer les d marches m thodologiques dans lesquelles l ing nierie de formation doit s inscrire signifie de mettre en uvre un projet comme d marche sp cifique et rigoureuse de structuration m thodique et progressive d une r alit venir Nous avons appris par la conduite de notre propre projet structurer m thodiquement et de mani re progressive les objectifs puis les axes que nous souhaitions fixer pour arriver notre r sultat et donc nous avons pu juger de la praticit et de l efficacit de sa mise en oeuvre Ainsi dans le cas du dispositif les probl matiques de gestion et de coordination de ce dernier amen es par les acteurs et valid es par les b n ficiaires aboutissent penser qu il faut inscrire le dispositif et son volution comme un projet et mettre en oeuvre la conduite de projet Cette approche ramen e aux l ments de diagnostic et de terrain montre que si le dispositif est conduit en tant que projet et selon une d marche d ing nierie de dispositif cela am nerait dans un premier temps Je besoin d identification des modalit s concr tes techniques et de mise en oeuvre de ce dernier obligeant prendre en compte v le manque de lisibilit sur le r le et la place des acteurs v leur manque de relations transversales et de partenariats le manque de
173. orte pour eux des risques ou des opportunit s pour d terminer quelle va tre leur attitude yY Etape 3 D terminer les zones d incertitudes et ceux qui les ma trisent ces zones peuvent tre au niveau de la ma trise du budget du contenu de la formation du choix de l organisme prestataire de la disponibilit et du choix des apprenants du transfert p dagogique de Pinformation sur le projet de formation de l ing nierie de formation et l ing nierie p dagogique vY Etape 4 Evaluer les ressources manant du pouvoir des acteurs l id e que les acteurs peuvent avoir dans le projet de formation des opportunit s strat giques et ma triser des zones d incertitudes cruciales mais pour autant pourront ils vraiment influencer la r ussite du projet Ils num rent les 4 types de ressources strat giques l expertise savoir rare ma tris et n cessaire l organisation c est bien ce dernier aspect qui peut donner un pouvoir l acteur le contr le des r gles c est la capacit que poss de un acteur de jouer avec les r gles le contr le de l information les liaisons du syst me celui qui d tient des relations privil gi es Il num re aussi trois types de relations strat giques l opposition entre les acteurs leurs alliances ou la n gociation qu ils peuvent op rer yY Etape 5 Imaginer les strat gies et coalitions possibles Il s agit de pronostiquer ce qui va se passer En d autre
174. osent et de prendre les d cisions appropri es leur r solution Trois id es sous tendent cette d finition 1 L auscultation syst matique l examen m thodique la fois des effets et du fonctionnement La pr occupation de ne rien laisser au hasard est primordiale 2 L utilisation d un r f rentiel de crit res explicites c est essayer de rendre plus objectif possible le cadre de r f rences Il s agit bien de d finir des points de rep res qui permettent de 30 dire s il y a cart dysfonctionnement contradiction incoh rence probl me entre la situation recherch e et r elle La construction d un r f rentiel constitue un acte essentiel de l audit Sans r f rentiel on ne saurait parler d audit 3 Une d marche au service du management cela sous entend que l audit ne se limite pas au constat Il aide r soudre des probl mes actuels ou pr visibles il d bouche sur des propositions op rationnelles 1l contribue la prise de d cision et r alisation de projets Nous retrouvons l aussi pour Jacques SOYER Fonction formation Ed organisation 2003 p 114 les id es cl s qui renforcent cette d finition de l audit l audit peut porter sur la totalit du syst me ou l une de ses parties il suit une m thode qui lui permet de n oublier aucun l ment il tudie le fonctionnement interne mais galement les sorties du syst me les r sultats attendu
175. ositif territorial de FPC est un projet qui doit tre pilot au travers d une approche territoriale et d un processus de management Hypoth se 2 L analyse op rationnelle puis l analyse fonctionnelle d une d marche d audit un niveau mezzo vont favoriser l mergence des dysfonctionnements et ou des points forts du dispositif et permettre de poser des recommandations afin de proposer des axes objectifs de d veloppement Hypoth se 3 La mise en place d un nouveau sous syst me transversal permet de r pondre aux besoins du territoire dans le domaine de l information et l orientation au service du d veloppement local 55 La derni re hypoth se li e l orientation est celle que l on a cherch confirmer ou infirmer par le biais de cette mission Elle a t notamment amen e par le fait qu il nous est paru inconcevable de penser un dispositif de formation territorial qui plus est insulaire et enclav sans vouloir optimiser le processus de socialisation L orientation est galement devenue une priorit et un droit tout au long de la vie au travers de la toute derni re loi du 24 novembre 2009 sur l acc s la formation et l orientation tout au long de la vie Alors le changement organisationnel nous est apparu vident et est cibl dans les trois hypoth ses par diff rents axes Ainsi pour remplir cette mission nous avons r investi les dimensions th oriques cibl es dans le champ de l ing nie
176. otion de la FPC et l offre de formation destination des entreprises E 17 Je pense qu il faut que les chefs d entreprise soient amen s collaborer dans l laboration d une nouvelle offre de formation Il y a trop de formations d di es des publics en difficult et beaucoup de chefs d entreprise ne sont pas enthousiastes car ils pensent que la FPC est l uniquement pour faire de la r insertion sociale Il faut vendre des produits accrocheurs et avoir une d marche commerciale On tourne en rond dans le catalogue de l AFC et de la CACIMA Il faut mettre en place des sessions de formations par secteur et travailler avec les entreprises pour regrouper leurs besoins en la mati re E 16 Localement il n y a pas de formation de cadres ni juridiques ni techniques de gestion Il faudrait offrir des Jormations en direction des chefs d entreprise mais ils se font une fausse id e de la FPC Forc ment il n y a aucune promotion localement Quand on est chef d entreprise on doit avoir un minimum de connaissances juridiques en ressources humaines en gestion Il faut d velopper les comp tences des chefs d entreprise en les attirant par des formations bas es sur des comp tences cibl es lecture de bilans gestion du personnel savoir d l guer Il faut leur montrer que la formation est int ressante pour eux et peut tre il y viendront ensuite pour leurs salari s E 11 Un CAP dans les m tiers du b timent m
177. par laquelle nous avons pu aboutir la demande de notre employeur gr ce aux m thodes et outils choisis qui nous ont aid mener bien notre mission tant universitaire que professionnelle C est la raison pour laquelle il nous paraissait pertinent de proposer AFC comme lieu de stage Cette mission de terrain a cependant amen de nouvelles t ches pour nous et g n r videmment un suppl ment de travail En effet nous avons exp riment et nous sommes r ellement form e des m thodes qui nous taient encore inconnues telles la technique d entretien la cr ation d outils de type grille d entretien et grille 33 de d pouillement l analyse et le croisement de donn es la gestion de temps d un projet et l utilisation d outils relatifs son organisation diagramme de Gantt par exemple Nous avons galement travaill la diffusion d une enqu te destin e la population qui vient compl ter les entretiens individuels des acteurs du dispositif afin d aboutir un diagnostic bas sur des indicateurs pertinents et finalement la r daction d un sch ma territorial de d veloppement amenant des pr conisations en la mati re Nous tudierons plus loin et en d tails les conditions de r alisation de la mission Mais pour mieux cerner le contexte voici une br ve pr sentation de la structure qui nous emploie qui a galement t notre lieu de stage pour cette mission l Association
178. personnes Dans son rapport 2009 l Institut d mission des d partements d outre mer constate certaines offres d emploi sont demeur es insatisfaites Cette situation est en partie li e l inad quation de la formation d un grand nombre de demandeurs d emploi plus des trois quarts ont un niveau d tudes inf rieur ou gal au Brevet ou des dipl mes de m me niveau I 2 Statut organisation administrative L archipel constitu en d partement DOM en 1976 est devenu collectivit en 1985 et depuis 2003 collectivit d outre mer Article 74 de la Constitution La loi organique 2007 223 du 21 f vrier 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives l Outre mer a d fini le statut particulier de l archipel Article LO6411 1 et suivants du code g n ral des collectivit s locales La loi pr cise que la R publique garantit la libre administration de Saint Pierre et Miquelon et le respect de ses int r ts propres en tenant compte de ses sp cificit s g ographiques et historiques et que l applicabilit de plein droit des lois et r glements ne fait pas obstacle leur adaptation l organisation particuli re de la collectivit LO6413 1 Cette loi indique galement les comp tences du Conseil territorial de Saint Pierre et Miquelon qui sont celles des d partements et des r gions m tropolitaines en dehors d un certain nombre d exceptions explicites Le Conseil a donc comp tence
179. positif territorial de FPC en pilotant ce dernier comme une organisation Cela permettrait l agencement de relations entre les acteurs produisant un syst me liant de fa on inter relationnelle les l ments et individus qui d s lors deviendront les composants d un tout L organisation draine en effet solidarit et solidit relative donc assure au syst me une certaine possibilit de dur e en d pit de perturbations al atoires De plus mettre en uvre la ressource management et notamment le management par processus se d finirait comme le r sultat d un travail d quipe permettant d identifier de partager de clarifier et d am liorer les pratiques cr atrices de valeur par les usagers la collectivit et les partenaires au sein du dispositif Pareillement l AIOA un travail bas sur une approche territoriale et des principes d audit am nerait une analyse fonctionnelle et op rationnelle du dispositif aboutissant un diagnostic sur lequel se baser pour mesurer les objectifs atteindre En effet ces d marches sont valables pour tout dispositif tous les niveaux tant pour celui de l AIOA que pour celui de la FPC sur le territoire conclusion Sch ma AIOA page 16 C Bilans C I bilan g n ral Comme amen par notre probl matique le but de ces recherches et de notre mission n tait pas de critiquer le fonctionnement actuel du dispositif mais bien d en faire merger les points forts et faibles afin de pouvo
180. pour la Formation Continue b Lieu de stage L Association pour la Formation Continue SPM L AFC AU SERVICE DE VOS PROJETS La formation est un l ment cl de l existence de l archipel de Saint Pierre et Miquelon Notre loignement de la m tropole notre environnement nord am ricain au regard de notre petite population nous obligent encore plus que d autres mobiliser toute notre nergie afin de maintenir notre niveau de comp tence et le d velopper sans cesse Soutenir les initiatives de chacun permettre au secteur conomique le dynamisme de ses projets accompagner les volutions tel est le projet port par toute l quipe de l AFC L AFC s efforce de mettre en place des r ponses locales aux besoins de formation exprim s par les entreprises ou les particuliers Elle mobilise pour ce faire des comp tences reconnues en sollicitant en cas de besoin des partenaires m tropolitains ou canadiens Notre m tier sur la question permet ainsi la r alisation de vos projets en tenant compte le plus possible de vos contraintes Tir du site web de l AFC www afc spm net Cette association loi 1901 est n e le 21 d cembre 1987 d une volont de l Etat de pallier le manque de structure de formation sur l archipel En effet avant cette date n existait localement que la Chambre de Commerce Aussi l AFC a t mise en place par le Service du Travail et de l Emploi S
181. pour nous dans le cadre de l utilisation de cet outil qui permet galement une analyse directe des donn es En amont de la diffusion de l hebdomadaire et afin de promouvoir le mieux possible la diffusion de cette enqu te et inviter la population y participer nous avons t re ue en direct sur le plateau du journal t l vis de 20h pour venir pr senter nos recherches et expliciter au mieux le pourquoi de cette d marche d enqu te ce que cette derni re repr sentait et pourquoi il tait int ressant que les gens y r pondent nous avions contact RFO afin de les avertir de la diffusion d une enqu te dans le cadre de nos recherches universitaires Enfin nous avons confectionn des urnes et d pos des enqu tes suppl mentaires dans les boulangeries de Saint Pierre et de Miquelon la poste dans la salle des bo tes postales pas de facteur sur l archipel la population vient r cup rer son courrier dans un lieu unique cela pour les non abonn s l Echo des caps et pour les personnes qui n auraient pas suivi le journal de 20h lors de notre intervention t l vis e Une ch ance de 15 jours pour r pondre l enqu te a t pos e puisque nous tions d j en retard sur notre planning diagramme de Gantt annexe 9 que la p riode de diffusion se situait la fin juin d but des vacances estivales o plus du quart de la population quitte l archipel et qu il fallait pr voir un temps de r
182. probl matique m rite selon nous d tre trait e parce que pos e comme cela elle am ne un angle d attaque croisant les dimensions Macro Mezzo et Micro et propose donc de faire le tour de la question et de prendre en compte le contexte insularit et enclavement le syst me dispositif les b n ficiaires dimension qualitative la place des acteurs Ing nierie du dispositif et les d cideurs Ing nierie des politiques De plus nous sommes dans un contexte d volution de la FPC en France avec la nouvelle loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 sur la formation et l orientation professionnelles tout au long de la vie S interroger aujourd hui sur le dispositif de FPC inh rent un petit territoire comme Saint Pierre et Miquelon am ne se poser des questions sur comment valuer notre fonctionnement et notre dispositif actuel afin d aller vers ce qui est attendu et r pondre aux normes impos es par le gouvernement dans le cadre de la loi notamment pour le maintien et l galit des droits des b n ficiaires sur tous les territoires fran ais Mais cela oblige galement poser des objectifs en 43 fonction des besoins identifi s pour le territoire Cela n cessite donc une d marche d valuation du dispositif et engendre la mise en place d outils efficients Le deuxi me int r t de cette question est pour nous l optimisation d un syst me de FPC qui comporte nombre d enjeux face a
183. quelle sont venues s ajouter les informations relev es par le biais de la prise de notes afin de pouvoir ensuite les analyser Par rapport notre position de recherches ces entretiens furent tr s formateurs car chaque fois nous avons pu et d adapter et parfaire une m thode d approche ou de relance en fonction de l attitude motiv e ou non des acteurs dans leurs r ponses b 2 Pour les autres populations enqu te par questionnaire Pour les autres populations c est dire les b n ficiaires du dispositif territorial de FPC local le choix de l enqu te par questionnaire a t fait car il tait difficile de s lectionner un chantillon de personnes b n ficiaires et chefs d entreprises dans une population d j limit e La finalit tait qualitative et le seul crit re de tri des enqu tes tait bas sur le statut de la personne comme nous l avons pr c demment voqu La difficult de constitution d une enqu te par questionnaire r side en la r daction des questions qui doivent tre suffisamment cadr es pour r pondre des objectifs qualitatifs Cependant elles doivent tre pos es de mani res directes et claires afin qu il n y ait pas d h sitations quant la compr hension puis la r daction des r ponses En effet si les questions sont mal orient es trop ouvertes les donn es peuvent ne pas tre exploitables ou rendre difficile l acc s au questionnaire et ain
184. ravers de la r daction de ce m moire pilot e par l Universit de Rouen des r ponses objectives L aboutissement des recherches tant th oriques que de terrain pourrait engendrer l laboration d un outil local pratique d aide la d cision l orientation de la FPC sur le territoire et d aide la d finition et la mise en uvre d axes strat giques de d veloppement Bas sur des dimensions humaines sociales th oriques p dagogiques financi res culturelles cet outil pourrait ainsi permettre d apporter des pr conisations structur es et adapt es fond es sur de l existant pour une volution ad quate et efficiente du dispositif actuel tant pour les b n ficiaires que pour les acteurs et les d cideurs Dans le cadre de la posture de soi traiter cette probl matique nous am ne prendre alternativement la posture d un chercheur puis d un auditeur et enfin d un conseiller en FPC Ainsi nous avons concr tement mettre en uvre les donn es concepts outils avanc s dans les cours universitaires et dans les multiples ouvrages d auteurs que nous avons lu sur le sujet et notamment celui de ACRE qui am ne justement le fait de pouvoir investir et appliquer les quatre tapes de l ing nierie de formation selon T ARDOUIN Analyser Concevoir R aliser Evaluer 44 b Hypoth ses de recherches H 1 En faisant un tat r trospectif de la question de recherche nous
185. rches d orientation qui permettent de s curiser l entr e en formation qualifiante par le biais d un travail pr alable d valuation et de construction du projet Faciliter l acc s des jeunes en chec scolaire en favorisant des passerelles entre les dispositif et ainsi d velopper Le travail de collaboration et de partenariat inter institutionnel et entre les acteurs Un accompagnement ducatif vers l emploi Un observatoire local de l emploi et de la formation en partenariat avec les institutions concern es d veloppant une autre d marche partenariale 99 L animation de partenariats locaux pour l aide la d cision et la r alisation de projets de structures locales de d veloppement Informer et orienter vers la cr ation d entreprises et d activit s en amont du travail de la CACIMA et en partenariat avec cette derni re valorisant ainsi Un syst me d changes transverses entre acteurs 4 Aider l laboration et l accompagnement de projet en proposant une Guidance Professionnelle Personnalis e GPP vers l emploi afin de Aider l laboration et l accompagnement de projets avec une p dagogie et des outils appropri s et offrir Une strat gie ducative r pondant aux besoins sp cifiques des personnes se d clinant en quatre tapes et pouvant conduire la production d un portefeuille adapt la personne et son environnement La derni re tape propose un
186. regard de l loignement avec la m tropole il faut proposer et vendre tous les produits la fois et ce de mani re ponctuelle pour un petit nombre de stagiaires Cela oblige les formateurs permanents se diversifier et tre polyvalents mais aussi faire venir ponctuellement des formateurs vacataires pour les p riodes de formations concern es prix lev du billet d avion d o un surco t important quant la gestion de la structure par rapport celles de m tropole Nous accueillons tous les publics et montons annuellement 600 parcours de formation ce qui veut dire qu environ 10 de la population de l Archipel se forme au sein de l AFC C Le terrain et Les chantillons C 1 Rappel Notre mission qui consiste en l aboutissement d un sch ma territorial de d veloppement sur l information et l orientation Saint Pierre et Miquelon est principalement li e comme nous l avons vu l Ing nierie de formation et particuli rement au management ainsi qu l audit et au conseil en formation En effet dans le cadre de la probl matique pos e par le m moire qui est Dans un contexte d insularit et d enclavement quelles d marches m thodologiques issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation peuvent aider au d veloppement qualitatif d un dispositif territorial de FPC disposant d une autonomie locale trois hypoth ses ont t mises Hypoth se 1 Le disp
187. remplie La FPC locale va tre structur e et organis e par le biais d un service identifi et ce d s la rentr e 2010 Nous souhaitons clarifier et optimiser la place de tous les acteurs dans le dispositif en coordonnant les actions sur le territoire E 13 L Etat est l pour pauler la Collectivit autour de la FPC et notamment sur un plan financier Cependant nous allons accompagner le Conseil Territorial afin qu il occupe pleinement sa responsabilit en mati re de gouvernance en favorisant le d tachement d un agent d Etat pour la mise en place d un service d di enti rement la FPC Nous avons d j fait venir un charg de Mission en mai dernier afin d effectuer un diagnostic du dispositif actuel et voir quelles pourraient tre ses volutions Cette n cessit de mettre en place un service d di e la FPC pour le territoire est justifi e par les carts qui existent entre ce que les acteurs souhaiteraient comme mode fonctionnement c est dire oeuvrer au sein d un syst me plus ouvert et coordonn et le fonctionnement r el du dispositif aujourd hui 4 o Th me 2 Perception du dispositif de formation de Saint Pierre et Miquelon E 1 C est le bordel E 3 Ce n est pas un dispositif c est une usine gaz ESS Ce dispositif a t pens il y a 25 ans dans le cadre du partage des collectivit s et n a jamais volu depuis E 7
188. rie de formation et plus particuli rement du management et de l audit de formation Ces domaines sur lesquels sont bas es l hypoth se une et deux viendront nous le verrons appuyer ou non la confirmation de la troisi me hypoth se apr s exp rimentation En effet cette troisi me hypoth se se positionne comme tant l une des solutions possibles la probl matique et repr sente potentiellement un objectif atteindre Nous devons donc passer par les deux premi res hypoth ses et les exp rimenter in situ Au travers de cette mission le but tait bien de poser la probl matique de la formation objets populations cibles localisation moyens disponibles requis Pour ce faire nous avons donc conduit un diagnostic de territoire qui constitue un projet en tant que tel men selon une m thodologie bien identifi e qui rel ve d une approche qualitative La d marche d audit en elle m me a galement tr s bien r pondu nos attentes puisqu elle met en uvre des outils et m thodologies adapt es qu il convenait d investir par rapport aux enjeux au niveau d intervention cibl ici Mezzo organisationnel et contractuel et au contexte particulier qui a t pos C 2 Le terrain Notre recherche tant centr e sur le dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon c est donc l archipel tout entier qui s est retrouv tre notre terrain de recherche Au c ur de cet environnement insulaire et encl
189. rs sont examin s en commission ils ne sont pas anonymes et localement tout le monde se conna t ce qui nous a paru rendre l objectivit de la d cision quelque peu difficile Les dossiers sont transmis aux membres avant la commission et nous avons pu observer que la pr sence des membres tait variable en fonction des dossiers pr sent s en commission Nous avons not qu aucune orientation strat gique n tait d gag e annuellement ce qui am ne financer des d parts en formation de tout type sans v rification ou travail d orientation en lien avec des indicateurs locaux concrets dans le domaine de l emploi Les OF ne sont pas sollicit s pour valuer la possibilit d une mise en uvre locale de parcours individuels de formation Il nous est ainsi paru que des actions int ressantes qui pourraient profiter des individus se retrouvent noy es dans la masse Nous avons vu passer des demandes pour des formations en sophrologie naturalisme dessinateur de BD avec peu de perspectives de d bouch s localement les membres ne savent pas si l int ress un 14 projet de vie sur l archipel ou ailleurs l issue de sa formation et l information n a pas t souvent demand e par un membre Le fait de n avoir aucune orientation ni aucun axe d intervention et le fait d avoir une r union toutes les 5 semaines font que le conseil ex cutif du Conseil Territorial n est pas consult sur ces actions
190. s acteurs collaborent Par exemple il faut une coop ration entre AFC l Education Nationale et la SODEPAR pour ouvrir une politique locale de formation ad quate en lien avec le d veloppement conomique de SPM E 4 PEmploi ne peut pas travailler avec la CACIMA car cette derni re s occupe des entreprises et des salari s mais pas des Demandeurs d emploi ce qui cr e d j en barrage inter institutionnel Ensuite AFC est le seul prestataire de service polyvalent priv sur le territoire qui selon nous est mal organis Le P Emploi n a plus confiance car les prestations de service ont t mal g r es De plus l AFC n a plus de cr dibilit aux yeux des D Emploi donc difficile de les envoyer l Alors comment fait on E 7 Communiquer pourquoi Il n y a pas de politique clairement d finie et personne n a la m me vision des choses car chacun se cantonne ses fonctions dans son pr carr Ainsi on vite les conflits E 12 Dans ce dispositif nous sommes face des politiques verticales d un autre temps E 21 Nous n avons pas besoin de communiquer avec les autres car nous sommes les seuls uvrer dans notre champs d action Fran ais Langue Etrang re Nous sommes les acteurs d un syst me qui s auto suffit car il ne fonctionne pas sur prescription E 22 Lorsque je rencontre une difficult pour r pondre une demande individuelle li e un vide dans le dispositif
191. s relations qui vont voluer que sur le sens de l volution conforme ce qui est attendu par celui qui initie le changement ou non En effet ces donn es th oriques viennent appuyer le fait que bas sur un diagnostic le changement organisationnel va amener de nouvelles orientations au syst me et ici au dispositif territorial s appuyant ainsi sur les comp tences au sein de ce dernier et l optimisation de l interrelation entre acteurs Les constats avaient soulev une probl matique li e la difficult d identification des r les et fonctions de chacun l int rieur du syst me rendant difficilement accessible l information aux b n ficiaires Le manque de prestations li es l orientation a galement t soulev et vient rejoindre sur le fond cette fois la dimension du changement organisationnel Mais pourquoi l information et l orientation La dimension orientation dans sa d finition et la place qu elle occupe au sein de la Formation Professionnelle et Continue aujourd hui a t trait e dans ce m moire de la page 42 45 En plus de ce qui a t amen sur le sujet nous souhaitons citer un autre passage de Caspar P et Carr P dans leur Trait des sciences et des techniques de la formation p 528 Dunod peme dition 2009 qui vient conforter notre derni re hypoth se L histoire personnelle sociale et professionnelle de l homme est jalonn e de changements voulus
192. s avoir besoin de finances locales LADOM qui s occupe des formations pour l Outre mer partir d une convention LADOM AFPA ne tient pas compte de l archipel Ainsi dans le cadre de la mobilit passeport mobilit aide la continuit territoriale il faut cr er un Groupement d Int r ts Publics GIP afin d avoir localement un interlocuteur Puisque la mobilit est li e la formation une m me structure est pertinente Un service unique d orientation simplifierait donc les choses mais reste complexe mettre en place Il faut valuer le r le de l Etat travers le dispositif E 5 11 faut un lieu regroup soit par recrutement soit par permanences Un accueil de la personne et les rendez vous dans la m me structure Un premier tri pour l orientation ou pour les rendez vous en interne il faut que le service soit d localis Il faudrait aussi cr er un comit de vigilance pour la jeunesse comit type vigilance avec diff rents partenaires professionnels du secteur qui se rencontrent et changent sur les cas particuliers ce qui est diff rent du CCEFP Cela donnerait l occasion aux professionnels de terrain d changer pour l volution du dispositif Il ne faut pas de hi rarchie mais juste des relations transversales E 6 La pr paration et la prescription des outils d AIOA se feraient en amont par le service de FPC qui devra clarifier les proc dures d activation La plate forme d orientation sera
193. s b n ficiaires C est une partie sur laquelle il faut tre vigilant afin de respecter nos engagements envers les interrog s De plus analyser les propos de ces derniers en respectant cette demande d anonymat tout en essayant de ne pas tomber dans le pi ge d interpr tations subjectives en raison de la proximit sociale du territoire n a pas toujours t simple La posture professionnelle tenir dans ce cadre doit rester objective Ainsi nous avons eu traiter 25 entretiens ce qui a demand un travail consid rable de gestion de rendez vous sur nos heures creuses et de transcription de ces entretiens qui pour la plupart ont dur plus d une heure Ensuite la conception et la diffusion de l enqu te par questionnaire la population la communication de la d marche aux m dias vers la population puis le d pouillement et l analyse de plus de 100 r ponses soit donn es sur papier soit par le biais d Internet nous ont galement rendu la t che rude Ce dernier mode de diffusion de l enqu te a galement engendr des probl matiques au niveau du d pouillement des r sultats car cette enqu te qui se voulait qualitative et sur laquelle avait t int gr s des espaces de commentaires s est vite orient e vers une approche plus quantitative En effet une 109 partie des interrog s par ce biais ont coch pour plusieurs r ponses la case autre sans mettre de commentaire explicatif
194. s b n ficiaires au sujet de l orientation mais cela a repr sent une difficult suppl mentaire pour l analyse finale Enfin l approche territoriale est implicite dans ce type d outil mais galement incontournable au vu de la taille du p rim tre de la recherche En effet les r ponses taient relatives au fonctionnement du dispositif propre l archipel son financement ses acteurs sa culture locale et son d veloppement conomique qui est au c ur de toutes les dimensions li es au territoire Les R sultats annexe 10 Faisons une analyse globale de ces r sultats Pour la majorit des interrog s 56 la formation professionnelle et le d veloppement conomique sont li s car il est important de maintenir les comp tences professionnelles pour que le potentiel de l archipel ne d cline pas Pour 90 participer une action de formation est b n fique parce que cela permet de maintenir et d velopper des connaissances et ou en acqu rir de nouvelles 77 des interrog s ont suivi une ou plusieurs formations localement dans le cadre d une d marche personnelle et ou professionnelle La majorit des gens qui n ont pas suivi de formation localement ne l ont pas fait parce que l offre de formation locale ne correspondait pas leurs besoins 46 33 pour diverses raisons personnelles 9 pour refus de employeur de laisser le salari aller se former et pour le reste les principales raisons son
195. s commission du CCEFP cr e elle aussi par un arr t conjoint et d tentrice de pouvoirs exorbitants puisque de fait ses avis valent d cision La Commission permanente se doit galement d tre comp tente en mati re d emploi La commission Permanente Nous retrouvons ici les deux co pr sidents le Pr sident du Conseil Territorial et le Pr fet membres de droit le Tr sorier Payeur G n ral du Tr sor Public le Chef du Service local des Finances de l Etat le chef du STEFP le P le Emploi et les O P et O S par roulement Peut tre invit e toute structure susceptible d mettre un avis technique Nous avons de nouveau constat qu il n y avait pas de quorum pas de vote et pas de pr pond rance de voix Le secr tariat est toujours tenu par le m me agent de cat gorie B du STEFP Sur le terrain les demandeurs d emploi qui souhaitent partir en formation en m tropole ou ailleurs d posent un dossier au P le Emploi qui les accompagne sur le montage administratif Nous notons qu il n y a pas de phase dite d orientation afin de v rifier le projet de l int ress d valuer sa position par rapport son projet ses motivations ses attentes ses objectifs et pas de moyen de rem diation ou de r orientation propos e bas e sur des indicateurs concrets Les autres candidats salari s et autres d posent leur dossier au STEFP toujours au m me agent de cat gorie B pr cit Les dossie
196. s et les effets dont certains ne sont pas pr vus il n cessite la pr sence d un r f rentiel qui doit tre pr alablement construit 1l permet de d couvrir des dysfonctionnements il ne se contente pas seulement de mettre jour ce qui ne va pas mais il propose des solutions il est finalis il r pond des buts fix s au d part Cette id e reprise par T ARDOUIN Audit et conseil en formation unit 4 Master II ICF Rouen 2010 est la premi re des quatre caract ristiques d un audit en formation un travail n goci puis Sur une situation concr te qui est regard e analys e d crite par rapport un contexte un r f rentiel une situation souhait e des r sultats et des effets avec des crit res explicites en vue d une aide la d cision Ainsi nos recherches continuent de r pondre pleinement notre questionnement de base Il nous faut donc poursuivre en int grant les caract ristiques d un audit efficace puis les tapes d une d marche d audit c Caract ristiques d un audit efficace Avant d exposer les tapes de la d marche d audit propos es par T ARDOUIN voyons les conditions et caract ristiques d un audit efficace selon G Le BOTERF P DUPOUEY et F VIALLET Audit de la Formation Professionnelle Editions Organisation 1990 p 52 73 qui nous semble faire une tude exhaustive pour une bonne r alisation de cette pratique 2 Un audit au s
197. s il fallait ajouter cela le contexte particulier identifi pr c demment comme Quelles d marches utiliser sachant que ce contexte d volution rev t des param tres sp cifiques li s l insularit l enclavement la conjoncture socio conomique locale et l isolement de notre petit archipel cf page 11 Nos recherches th oriques coupl es aux constats et notre r flexion de base nous ont aid aboutir une probl matique plus cibl e que notre questionnement de d part Ainsi nous avons d d abord s lectionner le niveau d entr e de notre probl matique savoir Macro Mezzo ou Micro Question difficile puisque nous souhaitons am liorer le fonctionnement de ce dernier Mezzo mais est il possible de le faire sans prendre en compte la dimension politique du sujet Macro et les b n ficiaires Micro Qu est ce qui dans l entr e par l Ing nierie de formation est donc cibl Enfin quel type de d veloppement cherche t on optimiser Qualitatif ou quantitatif Ainsi au travers de ces questions et des r ponses que nous avons eues fournir nous avons abouti la probl matique suivante Dans un contexte d insularit et d enclavement quelles d marches m thodologiques issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation peuvent aider au d veloppement qualitatif d un dispositif territorial de FPC disposant d une autonomie locale Cette
198. s publics adultes dans le but de favoriser les conditions d acc s la formation et la qualification de tous localement y compris des jeunes d scolaris s Nous pensons la formation professionnelle comme tant une des cl s du d veloppement strat gique de l archipel Il faut ainsi r fl chir aux moyens d optimiser le dispositif localement afin d amorcer objectivement le d veloppement conomique et social du territoire tout en fonctionnant sur un syst me ouvert favorisant les contacts avec l ext rieur et le travail en r seaux Pour cela il nous faudra dans un premier temps faire le tour complet de ce dispositif de FPC afin de bien en comprendre le fonctionnement actuel et mesurer ses points forts et ses points faibles Le travail de recherches men notamment autour de la dimension orientation nous permettra d affirmer ou non l id e que nous nous en faisons comme tant l un des moyens d optimisation du dispositif Les tapes de cette ann e de travail nous ont permis de mener cette mission de mani re plus professionnelle et d aller chercher notamment les informations suivantes qui vont nous aider contextualiser l archipel dans sa dimension sociale conomique g ographique politique institutionnelle et cerner le fonctionnement actuel du dispositif de FPC Premi re partie Cadre contextuel et empirique de la recherche Pr sentation I Saint Pierre et Miquelon la France en Am r
199. s termes quelle va tre la strat gie adopt e par chaque acteur au cours du projet de formation L int r t de ce mod le sociologique de M CROZIER ne r siderait pas selon Marc DENNERY dans la justesse de ses r sultats th oriques mais plut t sur son aspect pratique et simple utiliser pour tudier la faisabilit d un projet de formation en amont voire d anticiper les risques potentiels au cours du dispositif Ainsi nous pourrions r sumer l analyse strat gique en tapes 1 Partir d un probl me pr cis 2 Identifier les acteurs impliqu s la r solution de ce probl me 3 Sp cifier la nature de leurs relations 4 Caract riser les enjeux pour chacun d entre eux 5 Rep rer les ressources et contraintes de chaque acteur 6 Reconstituer la rationalit du comportement de chacun des acteurs Maintenant que nous avons pu prendre connaissance du d roulement des outils et de la d marche suivre pour r aliser un audit en tant que chercheurs en herbe nous nous interrogeons l gitimement sur la posture tenir pour l auditeur En effet quelle identit professionnelle doit il tenir 35 e La posture de l auditeur Selon T ARDOUIN Par posture nous entendons la fa on dont l individu se tient dans la position rep r e donn e et ou prise La posture renvoie alors aux attitudes et aux comportements dans le r le professionnel G Le BOTERF P DUPOUEY et F VIALLET Audit de la For
200. semble humain structur orient vers la r alisation d objectifs d termin s P BERNOUX dans Sociologie du changement Paris Editions du Seuil consid re l organisation comme un ensemble construit par des acteurs qui int grent les contraintes comme l ments de la strat gie L auteur cite cet effet M CROZIER et E FRIEDBERG lesquels d crivent l organisation comme un ph nom ne autonome un construit et non une r ponse ces derniers critiquent ainsi 2 MINVIELLE Y Rep res pour l ing nierie de formation Edu permanente n 157 2003 4 21 les th ories consid rant l individu ou le groupe dans le vide c est dire simplement partir de ses besoins pris dans l absolu ind pendamment des strat gies qu il d veloppe et de l organisation laquelle il appartient Ainsi de nombreux auteurs apportent leurs contributions sur la d finition d une organisation et nous avons particuli rement retenu celle d Edgar MORIN La m thode Ed Le Seuil Paris 1977 cit par Jacques MELESE Approches syst miques des organisations Les Editions d Organisations 1992 premi re dition en 1979 L organisation est l agencement de relations entre composants ou individus qui produit une unit complexe ou syst me dot e de qualit s inconnues au niveau des composants ou individus L organisation lie de fa on inter relationnelle des l ments ou v nements ou indi
201. si un jeune de savoir si beaucoup d tudiants se positionnent d j sur le m tier qui l int resse ce qui peut pousser revoir son projet de vie localement et de prendre des d cisions en toute connaissance de cause Cet outil servirait d observatoire des comp tences et des m tiers locaux orientation possibilit d embauche l issue de formation march du travail E 20 Au niveau des entreprises il faut que ce derni res soient sensibilis es la GPEC ce qui permettrait de d velopper la comp tence des salari s par entreprise et celles de l entreprise m me Un service d orientation peut apporter une aide et un conseil aux chefs d entreprise sur ce champs et sur d autres en la mati re puis orienter ensuite les gens vers les autres acteurs du dispositif une fois le projet d gag E 22 La majorit des gens ne savant pas ce qu est un DIF ou un CIF et en plus localement beaucoup de personnes souhaitent faire une VAE puisque nombre de gens sont embauch s sans qualification de base mais ils ne savent pas o s adresser ou comment tre accompagn a rel ve du droit des personnes et comme ce n est pas appliqu ici pour des raisons financi res et parce que personne n est r ellement identifi pour le faire une fois de plus on est en dehors des clous Un service d di l orientation pourrait renseigner sur les droits en formation et aider et accompagner les projets de VAE E 2
202. si limiter le taux de r ponse Nous avons donc d cid de proposer plusieurs types de r ponses d j formul es avec une option autre de mani re offrir aux lecteurs des choix multiples Etant bas e sur une approche qualitative il nous est paru important de laisser des espaces libres de type commentaires afin que les r ponses propos es par les participants puissent tre d velopp es ou approfondies Ainsi le travail sur la conception du questionnaire a t lourd et quelque peu difficile pour nous Les questions ont t modifi es et test es plusieurs fois sur un public neutre puis il a fallu travailler sa forme et son mode de diffusion Pour ce dernier point l id e de la diffusion de l enqu te par le biais du journal local nous est apparue int ressante approche territoriale habitudes coutumes culture de l archipel et cela nous a oblig a rencontrer plusieurs fois le R dacteur en Chef du journal L Echo des caps fournir une maquette selon les possibilit s et le format de parution demander ensuite un devis puis prendre rendez vous avec Madame le Maire afin de demander si la parution de l enqu te dans le journal communal pouvait se faire titre gracieux sachant que nous avions travaill une maquette la moins on reuse possible mais avec une apparence quelque peu accrocheuse utilisation d une couleur en plus du noir avec une photo symbolique repr sentant l archipel
203. sion Deuxi me temps ENQUETE ET ANALYSE 3 Un pr diagnostic et analyse op rationnelle Premi res observations et constitution des hypoth ses Construction des outils d intervention et des r f rentiels 4 Analyse fonctionnelle r alisation des terrains Visites documents enqu te travail de groupe 5 Diagnostic Rapport de diagnostic rapport interm diaire Troisi me temps DES INTENTIONS RECOMMANDATIONS 6 Restitution Recommandations Rapport final 115
204. sions pr c demment dans la d clinaison op rationnelle de ce cadre de r f rence L archipel ne poss de pas de Plan Territorial de D veloppement de la Formation Professionnelle ainsi ll est vrai que l laboration et la validation du PTDFP seront des rendez vous cl s pour l archipel En particulier l laboration des sch mas de formation sch ma de l apprentissage sch ma des formations initiales sch mas de formations sanitaires et sociales devront traduire les orientations du PTDFP la territorialisation la mise en coh rence des voies de formation et le renforcement des liens avec les acteurs conomiques seront des axes incontournables de ces sch mas Le PTDFP tablit aussi un cadre pour le montage d actions innovantes o chacun des acteurs peut tre force de proposition C est pourquoi une phase de communication et d information repr sente un maillon essentiel pour expliquer en quoi le PTDFP apporte une plus value pour les publics pour les entreprises et pour les professionnels de l orientation et de la formation En ce sens l obligation de coh rence est un engagement fort prendre par l ensemble des acteurs envers la population et les acteurs conomiques La population doit en effet y trouver un acc s favoris la formation professionnelle au moment et en des lieux opportuns Les acteurs conomiques doivent y trouver un levier efficace de d veloppement de leurs activit s II en r sultera la croissance du capital h
205. sitifs et des politiques de formation dans le cadre de la mise en uvre concr te du changement organisationnel et ce afin de v rifier si leur mise en uvre est facilement r alisable sur le territoire Cependant il est maintenant possible d approfondir cette premi re hypoth se en amenant que H 1 Le dispositif territorial de FPC est une organisation dont le changement l volution doit tre g r comme un projet conduit par le biais d une approche territoriale et d un processus de management 92 o La deuxi me hypoth se postule que L analyse op rationnelle puis l analyse fonctionnelle d une d marche d audit un niveau mezzo vont favoriser l mergence des dysfonctionnements et ou des points forts du dispositif et permettre de poser des recommandations afin de proposer des axes objectifs de d veloppement Nous consid rons que cette hypoth se est confirm e En effet dans le cadre de nos travaux de recherches nous avons pu mettre en uvre l analyse op rationnelle puis fonctionnelle d une d marche d audit afin de favoriser l mergence des dysfonctionnements et ou des points forts du dispositif et pouvoir ensuite les analyser puis poser des pr conisations relatives au d veloppement de la dimension AIOA de l archipel de Saint Pierre et Miquelon th me principal de notre mission L analyse op rationnelle a donc engendr la rencontre de plusieurs acteurs du syst
206. st qualitative la taille de l chantillon est restreinte A partir de cette m thode et vu le caract re exploratoire et apprenant de cette investigation il nous a sembl pertinent de mener aupr s des diff rents acteurs du dispositif intervenant de pr s ou de loin une tude qualitative afin de mieux comprendre gt Leurs repr sentations sur le dispositif territorial de formation gt Leurs repr sentations sur les effets du dispositif ses gains ses contraintes et ses ventuelles pertes de pouvoirs cons cutives gt Leurs pratiques et leurs logiques d acteurs fonctionnement travail en quipe en r seaux relations transversales optimis es ou pas etc gt Leur point de vue sur l orientation et les moyens existant localement dans ce cadre Dans un deuxi me temps l approche par les b n ficiaires et les chefs d entreprise toujours sur la base d une tude qualitative paraissait logique afin de mesurer les m mes premi res dimensions que pour les acteurs ajoutant gt Leur ressenti par rapport une ou des situations de formation ou d orientation v cues localement gt Leurs besoins merg s ou non en formation en accompagnement ou en orientation Ces m thodes d investigation sont appuy es par des donn es plus th oriques amen es videmment sur les pratiques gr ce au cours de l Unit 5 M thodologies qualitatives et quantitatives qui nous a permis d appr hender puis de choisir des m
207. suis pas orientateur je travaille au d veloppement conomique et je ne suis pas en mesure de pouvoir donner ces infos Mais c est la preuve que les gens ne savent pas o aller s adresser et sur quoi se baser en mati re d orientation C est un des principaux leurres du dispositif de FPC local il me semble car un service comme a viendrait forc ment faire le lien entre l emploi la formation et le d veloppement conomique Il y a donc une volont de voir se cr er un service ou une structure d orientation parce que le m tier d orientateur est un m tier part enti re pour lequel des comp tences professionnelles sp cifiques sont n cessaires T avec une p dagogie et des outils adapt s afin de pouvoir accompagner conseiller et aider la d cision de tous les publics qui ont un besoin d orientation T les chefs d entreprise qui ont besoin de conseil en mati re de formation T les gens en reconversion professionnelle o conseils outils et indicateurs sont n cessaires Jl manque pour cela un lieu identifi et outill avec une personne r f rente afin de T r pondre de mani re ad quate aux besoins du territoire en mati re d orientation professionnelle Mais selon les interview s pourquoi l orientation devrait elle avoir sa place dans le dispositif E 4 Les publics ont un d ficit d informations sur comment fonctionne la FPC SPM A quoi a t on droit par public o faut il aller
208. sur des donn es un corps de r f rences relatif un objet ou une situation par rapport auquel pourront tre tablis des diagnostics des projets de formation et des valuations La r f rentialisation veut tre une m thode de d limitation de r f rents et se distingue en cela du r f rentiel qui d signe lui un produit fini et plus exactement une formulation momentan e de la r f rentialisation Evaluer quel r f rentiel De BOECK Universit 1994 p 48 Une autre originalit de la contribution de G FIGARI est de mettre en vidence l apport des concepts de mod le syst me dans la d finition de la r f rentialisation L approche mod le aboutit 37 reconstruire le r el en utilisant une organisation simplificatrice des donn es autour d une construction abstraite Quant l approche syst mique elle conduit consid rer la r f rentialisation comme un ensemble de proc dures qui tendent notamment fixer comme pr alable la d finition des finalit s du syst me traiter retraiter et r guler les informations selon le principe de la boucle de r troaction et traiter la complexit Interpr tant le concept de la r f rentialisation T ARDOUIN Ing nierie de formation pour l entreprise DUNOD Paris 2003 p 96 crit la r f rentialisation est une lecture de la r alit une mod lisation qui permet de mieux la comprendre et l appr hender Une reconstruction de
209. t des changements organisationnels o il pr cise les caract ristiques des interventions d accompagnement du changement qu il d finit comme un ensemble d actions men es aupr s d une organisation et ayant pour but de l aider progresser vers un objectif de changement fix par ses dirigeants e elles ces interventions d accompagnement concernent un changement finalis correspondant un certain moment des objectifs plus ou moins partag s mais exprimables e Elles sont centr es sur l volution des attitudes et des comportements consid r e comme la base des diverses transformations effectuer Les modifications de proc dures et de r gles n interviennent que pour soutenir cette volution et ne constituent pas les seuls moyens utilis s e elles engagent de fa on directe et active la direction g n rale de l entreprise e elles sont effectu es selon un processus se d roulant avec des degr s variables d activit s sur une p riode relativement longue et visant un effet long terme m me si des r sultats tangibles peuvent tre obtenus tr s rapidement LFLOGLIERINI CARNEIRO dans Organisation et gestion des entreprises chez Dunod aborde le changement organisationnel et crit la transformation de l organisation est faite partir d un diagnostic qui met en vidence les nouvelles opportunit s et les menaces d volution de l environnement ainsi que les
210. t floues et extensives peut tre d fini selon les quatre approches suivantes 1 Op ration visant pr ciser sur les bases de crit res et r f rences retenues la valeur attribuable un objet un r sultat un potentiel 2 D termination et estimation des points forts et ou faibles d un syst me d une organisation face des sources de dangers ou d opportunit s 3 Appr ciation circonstanci e du degr de r alisation d une politique d un projet ou d un programme 4 Phase dans la d marche de l audit qui fait suite l investigation et l analyse qui permet de mesurer les carts entre les prescriptions syst me de r f rence et les r alisations par l entit audit e afin d en souligner les impacts et leurs cons quences Ainsi toutes nos tapes de r flexion et de recherches nous renvoient une question est ce que l audit est un outil cl dans le cadre de l valuation l analyse et le d veloppement d un dispositif de formation Quelle d marche suivre En quoi consiste plus pr cis ment un audit b R le de l audit D apr s Guy Le Boterf Paul Dupouey et Fran ois Viallet Audit de la Formation Professionnelle les Editions d Organisation 1990 p 24 25 l audit est un examen syst matique partir d un r f rentiel de crit res explicites d un syst me de formation plan action ou dispositif de ses r sultats et de ses effets afin d identifier les probl mes qui se p
211. t li es un manque d identification d un interlocuteur pouvant les renseigner sur les moyens de financement et l offre de formation du territoire Les formations suivies localement sont principalement des formations la bureautique la pr paration de concours de la fonction publique une remise niveau maths fran ais et enfin en anglais 51 des interrog s pensent que la qualit des formations suivies localement s l ve 4 sur une chelle de 5 et 31 votent plut t pour une note de 3 sur 5 Pour 44 il faudrait recenser les besoins des habitants et des entreprises en mati re de formation et pour 26 d velopper l offre de formation 87 62 des interrog s ont suivi une formation l ext rieur de l archipel dont 62 parce que l offre locale n tait pas en ad quation avec leurs besoins Concernant la FOAD 48 n ont pas suivi de formation de ce type pour diverses raisons et notamment en raison du manque de connaissances sur le sujet 35 ne savent d ailleurs pas en quoi cela consiste Ainsi 64 des interrog s pensent qu il serait b n fique de d velopper l acc s aux formations distance sur l archipel et 32 estiment que c est incontournable principalement pour d velopper l offre de formation locale et repousser les limites de l insularit A la question Savez vous o vous adresser pour trouver un appui et des conseils sur le choix d un parcours de form
212. taxe proprement dite La quote part est inf rieure et ne couvre pas ce qui a t tir Il n y a pas d apport suppl mentaire du C T juste le montant de ce qui a t tax sur les salaires Mais est ce que cette taxe recouvre une partie au moins de la prise en charge des frais de formation des salari s 50 de la formation 50 du salaire faux et 100 du billet d avion I faut voir comment cela est pris en charge et si cela est quivalent En r alit c est l Etat qui couvre le d ficit car plusieurs financements ne fonctionnent pas ici comme par le biais d un Fongecif ou d un OPCA Il faudrait regarder comment un agr ment pourrait tre donn une structure pouvant r colter les fonds 75 E 3 En France le financement est largement r gional et ici la participation des entreprises n est pas suffisante donc il faut aller en chercher plus Par rapport au nombre de salari s combien manque t il par an Combien de demandes sont formul es chaque ann e Combien refus es car l enveloppe est trop petite Le syst me C T Etat via le contrat de plan 2007 2012 se re signe donc se ren gocie Ainsi un jour a peut s arr ter et il faut donc repenser le syst me Comment va t il fonctionner apr s Fonctionner en terme de besoins Le rattachement un OPCA est la solution il faut r fl chir comment int grer cela au dispositif l est tout le probl me Le troisi me point est li e la prom
213. te forme de formation et donc c est un tremplin pour la formation localement C est le moment de se diversifier Il faut savoir ce que l on veut E 14 La coop ration r gionale c est quelque chose de compliqu L Etat a des difficult organiser des changes et aussi faire reconna tre ses dipl mes Moi je suis tr s attach au syst me ducatif fran ais et je ne veux pas brader nos dipl mes Nous sommes capables de faire du d veloppement r gional et nous avons d j des partenariats avec des coles canadiennes mais a prend du temps a viendra avec le d veloppement de nouveaux secteurs professionnels E 12 Avec la coop ration r gionale le lyc e d j sign des conventions avec plusieurs universit s comme au Nouveau Brunswick Nous avons un projet qui d marre tout doucement des changes dans le cadre de la cuisine Nous le faisons pour nos l ves de bac pro cuisine mais cela s est ouvert aussi pour la formation professionnelle continue Des chefs sont venus derni rement apprendre la cuisine fran aise dans notre tablissement et nous sommes all s chez eux voir comment ils proc daient D autre part nous avons pu n gocier des stages de 4 semaines pour les fili res professionnelles comme pour le Bac Pro secr tariat C est une r elle opportunit pour nous car les jeunes peuvent aller voir ailleurs comment on travaille et nous sommes moins limit s pour les stages en entreprises
214. thodologies et des outils de recherches en sciences sociales en fonction des objectifs que nous nous sommes fix s Le cours de D marche d ing nierie Unit 2 partie 1 nous est galement d une grande utilit puisque nous avons pu investir la d marche ACRE et nous appuyer sur des outils tels que la grille Les attentes des acteurs vis vis de la formation La formation investissement Ed organisations p 24 du cours qui repr sente 59 pour nous l un des l ments d analyse et de diagnostic pour comprendre le fonctionnement d un dispositif de formation travers ses acteurs En effet inspir e d une d marche d audit rappelons que nous sommes en auto commande la m thode d investigation et les outils que nous utilisons font partie int grante du deuxi me temps d un audit enqu te et analyse Nous sommes donc d abord pass e par une analyse op rationnelle et un pr diagnostic au travers desquels nous avons effectu nos premi re observations constitu nos premi res hypoth ses reprenant entre autres les hypoth ses de la probl matique du m moire r fl chi et construit les outils que nous avons utilis s dans le cadre de cette mission et effectu un travail de recherches de documents et d informations cl s pouvant nous servir de r f rentiel Ce dernier s est constitu de documents locaux r glement d intervention de la DTEFP en mati re de FPC la cahier des charges d
215. ti re d orientation professionnelle Favoriser l action des OF sur le territoire Eviter le conflit d int r t et ouvrir le syst me Favoriser l int r t des entreprises pour la FPC Favoriser les contacts avec les entrepreneurs et leur implication dans le dispositif de FPC Promouvoir et favoriser une d marche qualit en mati re de FPC Ces l ments de diagnostic rapport s l analyse de plusieurs documents tels que le PRDF de la Guyane le sch ma de d veloppement strat gique du territoire et des lectures recherches cibl es sur le sujet de l orientation des adultes ont amen des l ments cl s venant affirmer la pertinence des l ments amen s par les enqu tes les entretiens et la recherche d informations 97 Les relations partenariales qu un grand nombre de structures entretiennent fr quemment sont galement un l ment de professionnalisation Mais aujourd hui un des enjeux majeurs pour les organisations charg es de l orientation r side dans le travail en r seau Nous apportons notre contribution en mobilisant des comp tences professionnelles sp cifiques mais toujours en interaction et donc en interd pendance avec d autres dont l orientation n est pas forc ment le m tier Tir de Regards crois s sur des pratiques d orientation tout au long de la vie Champ contre champ Editions Espace Formateurs p 31 et 32 Face ces l ments tant bas s sur la r alit
216. tion et la probl matique qui d coule de ces tout premiers l ments de terrain nous allons pr sent explorer les donn es th oriques des auteurs dans les domaines et sous domaines qui touchent les recherches cibl es l Ing nierie de formation la conduite de projet l audit et le conseil en formation 17 Seconde partie Cadre th orique de la recherche 18 I Dispositif de formation et organisation d finitions Pr ambule l ing nierie de formation Nous avons choisi l ing nierie de formation comme axe d entr e de recherches parce que sa d finition m me est forte de sens pour notre questionnement de d part autour de l optimisation d un dispositif territorial de formation En effet d apr s l organisme charg de normaliser les proc dures dans les d marches qualit s l AFNOR l ing nierie de formation correspond un Ensemble de d marches m thodologiques coh rentes qui s appliquent la conception de syst mes d actions et de dispositifs de formation pour atteindre efficacement l objectif fix Comme l indique Thierry ARDOUIN L ing nierie de la formation d marche d ing nierie unit 2 Master 2 ICF 2010 la finalit premi re d une d marche d ing nierie quel que soit le domaine est la recherche d une optimisation de l investissement Les objectifs du point de vue de l ing nierie en g n ral se situent dans une logiqu
217. tion sous quelle forme place au sein du dispositif E 6 Il faut un endroit neutre et un lieu bien identifi Un accueil de droits communs un accueil physique pour tous La structure d orientation doit identifier les probl matiques des projets renseigner sur les droits orienter vers les structures ou les interlocuteurs appropri s orienter vers une r flexion aider la r flexion pour la construction professionnelle accompagner les gens en demande Elle viendrait galement appuyer les projets professionnels et aiderait 81 mettre en uvre ces projets Il faut aider la personne lever les freins aider la r flexion l aboutissement et au suivi du projet E 4 Une structure d orientation doit tre un lieu neutre et identifi comme premier lieu ressources pour les porteurs de projet de cr ation d entreprises de projets de formation de construction de projet ou d aide la formation pour un dipl me cibl Cela va n cessiter d avoir des contacts r guliers avec STE et le P le emploi et visera d velopper les collaboration et le besoin de coordination Cette structure ou ce service doit faire des retours d info gr ce un outil de base de donn es par exemple qui permettra de recenser les comp tences et de renseigner les chefs d entreprise sur les tudiants en tude et leur retour par rapport des comp tences bien pr cises Cela favoriserait l emploi et les contacts mais permettrait aus
218. titre du Contrat de d veloppement 2007 2013 hauteur de 420 000 C est donc 630 000 qui sont r serv s au financement de la formation professionnelle Saint Pierre et Miquelon SPM incluant tous les dispositifs qui devraient pouvoir exister localement VAE CIF DIF BCA tests psychotechniques AFPA S2 achats d actions collectives de formation soutien au plan de formation de l unique compagnie a rienne locale aide et accompagnement aux projets individuels et tous les publics Demandeurs d emploi Salari s en emploi Salari s en CIF CDD CAE etc Chefs d entreprise Travailleurs ind pendants sans salari s Rmiste inscrits ou non inactifs Les fonds du Minist re de l Outre Mer sont vers s la Pr fecture qui subd l gue au Service du Travail de l Emploi et de la Formation Professionnelle STEFP qui lui m me verse au budget du Conseil Territorial au moyen d une convention globale tripartite La gestion financi re repose enti rement sur le STEFP et plus particuli rement sur une personne agent de cat gorie B qui d cide des r partitions lesquelles sont ensuite propos es en s ance pl ni re de mani re automatique sauf en ce qui concerne les actions achet es aux Organismes de Formation ces derniers consid rant que l int gralit des fonds devrait leur tre vers e Les d cideurs sont donc le Pr fet et le Pr sident du Conseil Territorial de l archipel
219. tivit Puisque mon entreprise est cons quente nous participons pleinement ce financement D ailleurs nous laborons un plan de formation annuelle qui s l ve 50 000 pour 2011 Sera t il accept Nous n avons aucun indicateur qui nous dit comment l argent du FFP est utilis Pas de service formation pas d observatoire Est ce que les fonds sont utilis s bon escient Certains secteurs comme la p che ne cotisent pas et profitent pleinement du syst me La solution serait d tre rattach un organisme paritaire collecteur E 7 La politique des chefs d entreprise locaux est de ne pas mettre la main la poche car ils estiment que la taxe sur les salaires vers es par le biais du FFP est leur contribution la formation Ainsi toute d marche de formation doit selon eux tre prise en charge en totalit par la Comit pour la Formation Professionnelle En tant SPM comment un O F priv peut mettre en place des formations pour 2 ou 3 personnes sans financement public en sachant qu il y aura le co t du transport du formateur son salaire son h bergement et les moyens mat riels prendre en charge pour la r alisation de la formation C est du suicide pour l OF priv Rappelons que le syst me de financement local de la FPC est sp cifique l archipel et apparemment probl matique E 5 Au niveau du CT on parle d une taxe sur les salaires Mais il ne s agit pas en r alit d une
220. torial Organe consulaire CACIMA de Service et Organismes gt La Direction du Travail Emploi gt L AFC de formation gt Le P le Emploi Localement n existent pas de Mission Locale ni de structure de type CARIF ou OREE d agence d int rim ou de maison de l emploi Hormis le P le Emploi la CACIMA et l AFC aucune structure n est accessible localement dans le domaine de l emploi et de la formation Possibilit s de Financement des projets individuels de FPC Comme nous l avons vu la formation professionnelle Saint Pierre et Miquelon est financ e par le Comit de Coordination de l Emploi et de la Formation Professionnelle CCEFP co pr sid par le Pr fet et le Pr sident du Conseil Territorial Ce fonds est abond par le produit de la taxe sur les salaires vers e par les entreprises et une participation de l Etat Concr tement si une demande de formation ne peut trouver r ponse localement il est possible de se former l ext rieur de l archipel en sollicitant une aide du Fonds de la Formation Professionnelle FFP Les r gles de prise en charge sont les suivantes Frais de formation pris en charge de 50 100 Frais de transport plafonn s 1220 Participation la r mun ration voir tableau annexe 1 III Constats Les constats mis ci apr s sont des constats qui ont t appr ci s dans le cadre de notre travail quotidien au sein de l AFC puis approfon
221. u un caract re territorial d o l approche territoriale incontournable et ne pr tend pas tre repr sentative Le nombre d interviews est restreint et s inscrit plus dans une d marche non pas de recherches de donn es exhaustives mais plut t d une ma trise d une d marche de recherche en sciences sociales Il en va de m me pour l enqu te diffus e la population Pour ces deux raisons les r sultats ne sont absolument pas g n ralisables IV Analyse et interpr tations des r sultats a L approche territoriale Notre hypoth se 1 avance l approche territoriale comme outil Hypoth se 1 Le dispositif territorial de FPC est un projet qui doit tre pilot au travers d une approche territoriale et d un processus de management ainsi notre premier travail de terrain a t d approfondir l analyse du p rim tre de la recherche dans le but d appliquer l approche territoriale Ainsi une pr sentation du contexte a t faite pr c demment page 7 mais celle qui suit se veut plus technique bas e sur des l ments administratifs et chiffr s voulue par une approche territoriale Cette recherche a t tr s formatrice pour nous car nous y avons beaucoup appris et n avions jamais auparavant effectu de recherches bas e sur une approche territoriale et croisant des donn es chiffr es des l ments historiques techniques culturels l gislatifs conomiques I El ments
222. u dispositif Ainsi le guide d entretien structur au d part sur trois th mes et 30 questions s est transform en cinq questions reprenant elles seules les trois th mes cibl s chacun marqu par une question centrale et des questions d approfondissement o Th me 1 Place de l acteur dans le dispositif de FPC de Saint Pierre et Miquelon o Th me 2 Perception du dispositif de formation de Saint Pierre et Miquelon o Th me 3 Perception et int r t de l orientation sur l archipel Le fait d avoir pr par ce guide nous a permis de conserver une trame spirituelle nous aidant cadrer nos entretiens et garder notre position d auditeur neutre Par ailleurs apr s nous tre pr sent e et afin d exposer nos interlocuteurs notre d marche de recherche nous reprenions chronologiquement la d marche personnelle de reprise d tudes distanciation implicite par rapport l AFC pr sentions le processus d apprentissage se finalisant par la r daction d un m moire valorisation du continuum r flexif afin d induire la m thode d investigation et amener de mani re neutre l utilisation d un magn tophone pour enregistrer les premiers entretiens Tout le monde a accept de participer l entretien de mani re plus ou moins d tendue ce que nous avons pris comme un indice de confiance dans la d marche que nous leur avons propos e et nous avons donc enregistr ces derniers puisque nous av
223. umain l chelle territoriale au b n fice de tous les hommes et femmes de Saint Pierre et Miquelon Le principe fondateur reste l implication active de l ensemble des acteurs qui peut d abord tre amorc e dans la phase de mise en uvre de ce sch ma de d veloppement de l AIOA puis plus tard dans d laboration du PTDFP Cette implication pourra ainsi se 102 poursuivre et s accentuer au travers de ce dernier que ce soit au niveau institutionnel et strat gique mais aussi au plus pr s des b n ficiaires conclusion Sch ma AIOA page 16 L AIOA est fondamentalement li la FPC comme le souligne la derni re loi sur la formation et l orientation professionnelles tout au long de la vie Il y a donc n cessit d une politique de territoire quilibr e qui dynamisera la formation et les acteurs au sein du dispositif par le biais de l AIOA Il est important de professionnaliser cette dimension sur le territoire et de pouvoir offrir une p dagogie de la m diation et des outils ad quats pour s orienter en proposant un service public en la mati re Cependant il ne faut pas oublier un l ment cl pour une mise en uvre efficace de ce sch ma utiliser des strat gies relatives l ing nierie des dispositifs comme mode de gestion Tout comme pour l AIOA investir des d marches m thodologiques issues de l ing nierie des politiques et dispositifs de formation aideraient au d veloppement qualitatif du dis
224. un fonctionnement ad quat et appropri du dispositif Toutes ces tapes th oriques nous ont permis de dire qu il est possible d appliquer la ressource management dans le pilotage et la gestion d un dispositif et nous avons choisi notamment le concept d organisation par les processus approche processus afin de voir si conduire le projet dans le cadre d un processus de management est pertinent Cette phase a amen des clairages sur comment 46 optimiser son fonctionnement comment d finir et satisfaire les besoins comment mesurer sa performance et comment am liorer et maintenir une d marche qualit Roue de Deming cf pages 27 et 28 Rappelons que selon Mongillon P et Verdoux S L Entreprise orient e processus aligner le pilotage op rationnel sur la strat gie et les clients AFNOR 2003 qui proposent galement une d marche pour l alignement des processus Un processus est un ensemble d activit s orient es en interaction qui transforme des l ments d entr es en l ments de sortie Le management par processus se d finit comme le r sultat d un travail d quipe permettant d identifier de partager de clarifier et d am liorer les pratiques cr atrices de valeur par les clients les actionnaires le personnel la collectivit et les partenaires d une organisation L approche processus et la d marche qualit sont associ s depuis de nombreuses ann es
225. une approche territoriale qui ont amen v la connaissance factuelle et contextuelle du dispositif et des choix politiques de formation v une connaissance informelle du dispositif avec les premi res observations constats v de nous installer dans une posture d observation tr s large amenant ensuite nos lt hypoth ses de travail sur le fonctionnement du dispositif son mode de financement les relations entre acteurs S la construction des outils d intervention que nous allions ensuite utiliser 93 enqu tes par questionnaire ayant fait l objet de test sur chantillons r duit de 4 personnes dont l objectif est une approche transversale et la finalit obtenir le niveau de satisfaction collectif et l analyse du climat social Entretiens grilles de conduite et d analyse Donn es qualitatives crois es pour une finalit de croisement des donn es obtenues visites sur site observation et rencontre des acteurs prise en compte du r el la planification de la mission par un diagramme de type Gantt Puis l analyse fonctionnelle permis d articuler les trois temps de la r flexion action parfois de mani re r troactive gt gt gt L observation pour la constitution des l ments signifiants L analyse afin de d composer les l ments les mettre en lien puis en perspective L valuation valuer les carts qualitatifs puisque la finalit des recherches se ve
226. ut qualitative d investir l hexam tre de Quintilien pour la phase d observation et d analyse couramment appel QQOQCP Quoi Qui O Quand Comment Pourquoi afin d obtenir des informations suffisantes pour justement analyser et valuer avec exactitude quelle est la cause principale des probl matiques du dispositif amen es par les interrog s et d arriver une mesure d cart entre un r el et prescrit A partir de cette m thode et vu le caract re exploratoire et apprenant de cette investigation l tude qualitative que nous avons men e aupr s des diff rents acteurs du dispositif par le biais d entretiens a permis de mieux comprendre gt gt gt gt Leurs repr sentations sur le dispositif territorial de formation Leurs repr sentations sur les effets du dispositif ses gains ses contraintes et ses ventuelles pertes de pouvoirs cons cutives Leurs pratiques et leurs logiques d acteurs fonctionnement travail en quipe en r seaux relations transversales optimis es ou pas etc Leur point de vue sur l orientation et les moyens existant localement dans ce cadre Le r el Dans un deuxi me temps l approche par les b n ficiaires et les chefs d entreprise toujours sur la base d une tude qualitative nous a permis de mesurer les m mes dimensions que pour les acteurs ajout s gt gt Leur ressenti par rapport une ou des situations
227. utilis s pour les acteurs du dispositif taient l origine des entretiens directifs En effet un guide d entretien annexe 6 avait t au d part construit avec nombre de questions Mais tr s vite au fil des entretiens les acteurs avaient tant de choses dire qu ils finissaient toujours par d boucher sur les th mes de questionnement envisag s Ainsi nous sommes pass s rapidement d entretiens directifs semi directifs puis pour certains non directifs Nous avons choisi les entretiens plut t que les questionnaires car il nous semblait plus logique d tre en situation de communication chaud personne n tait en possession des questions avant l entretien et de noter certaines attitudes Le choix des questions partait d abord du th me large pour arriver la mission qui est plus orient e vers 60 la dimension d orientation Pour cela nous avons utilis la strat gie en entonnoir rendant le glissement vers l orientation logique et naturel et sans sous entendu de manques dans le dispositif Tenant conserver une posture bas e sur la neutralit et empathie c f cours Audit et Conseil en formation 11 nous fallait toujours faire attention r guler le discours et garder de mani re subtile nos interlocuteurs sur les champ cibl s sans influencer leurs r ponses Cela fut un excellent exercice de communication et nous avons senti tous les acteurs tr s concern s par l volution d
228. uvoir en faire le tour et ma triser les enjeux de son d veloppement Ramen e notre probl matique l analyse op rationnelle va engendrer la rencontre de l auditeur avec tout ou partie du syst me et avec ses diff rents acteurs ou divers interlocuteurs qui vont transmettre de l information et faciliter ainsi le d roulement de la mission Les rencontres avec les acteurs principaux intervenant directement dans le dispositif de FPC de Sa int Pierre et Miquelon permettront notamment une connaissance informelle de ce dernier pour l auditeur l installant dans une posture d observation tr s large amenant ensuite les hypoth ses de travail et la construction des outils d intervention tels des questionnaires des grilles d entretien ou de sources de donn es Le pr diagnostic partie de l analyse fonctionnelle am ne lui une connaissance factuelle et contextuelle et non d une analyse approfondie des tenants et des d terminants des choix qui ont pr c d cette situation Ce n est pas la structure le service ou la collectivit territoriale qui est ici au centre de l tude mais bien une action un dispositif ou des choix politiques de formation d cid s ou port s par ceux ci Les l ments de contexte ne sont l que pour donner du sens de la perspective l objet de l audit de formation nous pla ant ici dans une lecture synchronique de la situation 49 Tout ces l ments viendraient p
229. ux constats qui ont t pr c demment pos s En effet nous sommes sur un territoire fran ais isol avec des contraintes de proximit sociale et d loignement de la M tropole avec un syst me sp cifique et particulier de gouvernance et de financement Ici la FPC est sans nul doute une des cl s de sortie de plusieurs probl matiques li es au d veloppement m me du territoire et r pondant notamment celle relative l enclavement que nous connaissons depuis toujours Traiter cette probl matique veut dire qu au del du mode de gestion et des outils qui seront pr conis s pour son volution des enjeux plus politiques pourraient aboutir dans le cadre du d veloppement de la coop ration r gionale avec le Canada pour la FPC par exemple et la mise en lien par le biais de partenariats avec des r gions facilitant l int gration des r seaux m tropolitains et ouvrant de nouveaux horizons pour les b n ficiaires amp Enfin traiter cette probl matique oblige ma triser le fonctionnement actuel du dispositif et ses moyens d volution et donc rencontrer tous ses acteurs afin de dresser un diagnostic et en parall le investir des dimensions th oriques et pratiques pour mettre en place des outils d volution ad quats bas s sur une approche territoriale Comme on le voit ici les enjeux sont multiples et cette probl matique pos e nous am ne vers des hypoth ses qui pourraient repr senter au t
230. vec ce qu on a et dans des d lais courts parfois E 18 Chacun bricole ce qui limite les conflits Ainsi on d note La n cessit de coordonner les r les la place et les actions des diff rents acteurs afin de r guler au mieux leur intervention dans le dispositif De d velopper des relations transversales amenant une collaboration entre acteurs De rendre lisible pour les b n ficiaires et les acteurs la place et le r le de chacun de ces derniers par un organigramme D assurer une veille autour des besoins des acteurs en mati re de formation et de professionnalisation De veiller la qualit des services et prestations propos s et de travailler une d marche qualit Pour une mise en uvre efficace de ces volutions il s agit videmment de cibler qui est en charge de la coordination de la FPC sur le territoire Cela engendre le probl me de la gouvernance de la FPC localement et souligne la place des acteurs principaux dit politiques E 3 Le pr fet et le pr sident du Conseil territorial se marchent dessus les domaines r galiens ne sont pas d finis E 9 Juridiquement c est difficile parce que nous passons d un bureau l autre fonction contr le Etat et fonctions FPC pour le Conseil Territorial par le biais de notre agent qui n est pas officiellement d tach mais qui a toujours fait le travail E 13 Normalement c est la collectivit qui d cide d
231. vertir Le BTP B timent Travaux Publics est le secteur de r orientation professionnelle mais ne fonctionne que de mani re saisonni re De plus ce secteur d activit est peu porteur d avenir puisque l archipel a une superficie de 242 Km mais seulement l le de Saint Pierre la plus petite et le petit village de Miquelon offrent des opportunit s pour le secteur du BTP opportunit s qui s amenuisent au fil des ann es Ainsi l conomie de nos les repose aujourd hui sur le fait que 40 de la population travaille dans la fonction publique avec des salaires index s permettant un niveau de vie confortable Pour le reste de la population les salari s du priv sont galement nombreux avec des salaires moins importants mais toujours plus int ressants qu en m tropole au regard du co t lev de la vie particuli rement sur les produits alimentaires Beaucoup de salari s uvrent sur des postes pour lesquels ils n ont pas de qualification et o une VAE serait int ressante Enfin 12 moyenne annuelle de la population est au ch mage et doit essayer de se r ins rer ou se r orienter professionnellement consid rant que l activit conomique de l archipel est essentiellement bas e sur la saisonnalit et la culture du CDD La formation professionnelle et continue devrait donc occuper une place de choix dans cet archipel notamment enclav par le fait qu il faille au minimum emprunter deux avions
232. vidus divers qui d s lors deviennent les composants d un tout Elle assure solidarit et solidit relative donc assure au syst me une certaine possibilit de dur e en d pit de perturbations al atoires Suite ces d finitions il nous est apparu qu un dispositif territorial de formation est bien une organisation Ainsi pour compl ter ces d finitions et notamment approfondir celle de l AFNOR sur l Ing nierie de formation il nous faut maintenant nous diriger vers la notion de projet et le concept de conduite de projet c Projet et conduite de projet Selon D Possoz Cours Conduite de projet et qualit Master II ICF Rouen 2010 CNED Le terme Projet est fr quemment employ dans nos contextes d action pour d crire une tentative dans laquelle un certain nombre d activit s sont men es afin d atteindre un objectif particulier Mais de quels types de projets peut il s agir Toujours selon D Possoz Une typologie des projets rencontr s dans le secteur de la formation peut tre dress e selon trois types dans une logique embo t e du micro au m so celle des pratiques p dagogiques qui rel vent de l ing nierie p dagogique celle des dispositifs de formation ing nierie de formation des politiques sociales ing nierie sociale Les sociologues utilisent aussi cette forme de contextualisation en ce qu elle permet d articuler les dimensions formelles et relationnelles d

L`ingénierie des Politiques et Dispositifs de Formation

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