NOTE DE PRÉSENTATION GLOBALE
Contents
1. habitat agricole extension d habitat C reconstructions Cier Avertissements constructions agricoles C et l icre C et l ICPE soumises autorisation cl tures acc s talus d blais et remblais assainissement E U assainissement pluvial r seaux boisements cultures O10001 00 0007 00 0007700 00010 l interdit C conditions prescriptions etc R recommandations g n rales2. 10 Sur ce dernier point dans une commune non dot e d un P P R pour le risque faisant l objet d un arr t portant constatation de l tat de catastrophe naturelle la franchise est modul e en fonction du nombre de constatations de l tat de catastrophe naturelle intervenues pour le m me risque au cours des cinq ann es pr c dant la date de nouvelle constatation selon les modalit s suivantes Premiere et deuxi me constatation application de la franchise Troisi me constatation doublement de la franchise applicable Quatri me constatation triplement de la franchise applicable amp Cinqui me constatation et constatations suivantes quadruplement de la franchise applicable Ces mesures cessent de s appliquer compter de la prescription d un P P R pour le risque faisant l objet de l arr t portant constatation de l tat de catastrophes naturelles dans la commune concern e Elles reprennent leurs effets en l absence d approbation du plan pr cit dans le d lai de quatre ans compter de la prescription correspondante 2 3 2 Infractions au P P R et sanctions Toute infraction aux r gles d finies par le plan de pr vention des risques est sanctionn e dans les conditions fix es par l article 40 5 de la loi du 22 juillet 1987 modifi e par la loi du 2 f vrier 1995 et transpos e notamment dans l article L 562 5 du code de l environnement Extrait de l article L 562 5 du code de l env
3. Etude des risques d inondations l chelle 1 5000 mars 1997 en terme d al a actualisation du S T P C et de vuln rabilit par le bureau d tudes B C E O M avec un porter connaissance la commune notamment l occasion de la r vision de son document d urbanisme M Juin 1997 Cartographie des risques g ologiques l chelle 1 25000 par le B R G M R union sur le bassin de la rivi re Langevin de la commune de SAINT JOSEPH E 17 juin 1997 arr t pr fectoral n 97 1277 SG DICV 3 prescrivant l tablissement d un Plan de Pr vention des Risques P P R naturels pr visibles sur la commune de SAINT JOSEPH 7 M 16 mars 1998 arr t pr fectoral n 98 0492 SG DICV 3 approuvant les mesures d opposabilit imm diate d termin es en amont de la rivi re Langevin secteurs de Grand Galet llet Calteau dans le cadre du proc dure P P R M 1999 2000 Etude des risques de mouvements de terrain l chelle 1 5000 d cembre 2000 par le B R G M R union dans le cadre de sa mission de Service public sur les zones enjeux du territoire de la commune de SAINT JOSEPH R sultats transmis la commune par courrier de la Pr fecture du 15 mars 2001 avec une pr sentation officielle le 17 ao t 2001 W 7 d cembre 2001 arr t pr fectoral n 2001 3933 SG DAI 3 prescrivant l tablissement d un Plan de Pr vention des Risques P P R naturels pr visibles sur la commune de SAINT JOSEPH relatif au
4. cifique chaque niveau d al a cf volet IIl REGLEMENT du pr sent document Le tableau ci apr s synth tise par nature d am nagement la r glementation applicable suivant les diff rents niveaux de contraintes Deux principaux niveaux de contraintes avec diff rents types de zones r glementaires ont t d finis savoir les zones g n ralement inconstructibles dites rouges situ es en al a g ologique tr s lev lev ou moyen et ou en al a inondation fort les zones constructibles sous r serve de respecter certaines prescriptions dites bleues concern es par un al a g ologique faible mod r et ou un al a inondation moyen I Al a inondations Faible ou pas de donn es Moyen Fort GRILLE REGLEMENTAIRE MULTIRISQUES Al a mouvements de terrain G ologique Nul ou pas de donn es Faible mod r recommandations g n rales Elev tr s lev ET 23 AVERTISSEMENTS e E e e E e e E Pour tout projet en bordure de ravines ou falaises il conviendra de continuer consulter syst matiquement les services comp tents D D E D A F O N F en raison notamment des servitudes hydrauliques et foresti res applicables Dans la mesure o un projet de construction sur une parcelle serait concern par plusieurs niveaux d al as les prescriptions applicables seront g n ralement celles qui sont les plus contraig
5. s successifs dus l alternance de coul es de laves et de niveaux de scories Humbert et Stieltjes 1986 expliquent cette structuration des cours d eau de la mani re suivante l orientation oblique des grandes rivi res est guid e par les grands accidents tectoniques du massif du Piton de la Fournaise ceci cr e une dissym trie g om trique entre chaque rive aval et amont pendage 13 leur volution est certainement r gressive depuis la mer pour que la proximit des grandes nappes d eau souterraine puisse soutenir les coulements superficiels n cessaires au d blaiement des mat riaux rod s ASPECT CLIMATIQUE La commune de Saint Joseph est situ e sur la c te au vent la plus arros e Les pr cipitations moyennes annuelles sont comprises entre 2500 et 5500 mm La commune de Saint Joseph est fortement expos es aux pluies intenses pendant les p riodes cycloniques Dans la nuit du 22 au 23 janvier 2002 lors du passage du cyclone intense Dina plus de 1000 millim tres d eau ont t enregistr s dans les hauts de la commune Les rivi res des Remparts et Langevin sont sortis de leur lit entra nant l vacuation de nombreuses familles 3 2 Enjeux et vuln rabilit r seau routier habitat activit s Lors du recensement de 1999 la commune de Saint Joseph comptait 30 293 habitants correspondant une densit moyenne de 170 hab km Le r seau routier principal correspond la r
6. une obstruction de son lit par un boulement ou provoqu es par un encombrement de son lit par des alluvions apparaissent vraisemblables ch ance centennale ou sup rieure ex rivi re des Pluies mars 2002 3 morts Aussi de par la connaissance des risques naturels acquise actuellement sur Grand Galet suivant les r sultats des tudes sp cifiques pr cit es il est pris en consid ration au niveau du pr sent P P R les hypoth ses d une crue aggrav e par la nature et la configuration du site ou d une crue 20 sup rieure la centennale Il est souligner particuli rement la possibilit de cr ation et de rupture de barrages naturels dirigeant des coulements plus importants vers la zone habit e ainsi que les risques suppl mentaires d isolement lors d v nements pluvieux intenses coupure de la route d acc s tr s sensible aux chutes de pierres 2 morts en 1994 co ts des r parations apr s le passage du cyclone Firinga en 1989 275 000 La route d acc s Grand Galet est menac e par des risques d boulements et d inondations lors d v nements m t orologiques exceptionnels Ces risques de coupure de l unique voie d acc s au village de Grand Galet rendent difficile voire impossible l vacuation des personnes en cas de difficult LES DIFF RENTS NIVEAUX RETENUS POUR L AL A MOUVEMENT DE TERRAIN ET L ALEA INONDATION ET LEUR MODE DE QUALIFICATION L al a mouvement
7. Faunistique ZNIEFF de type l et de type Il les Espaces Bois s Conserver EBC le littoral ZNIEFF de type I ces espaces ont une superficie limit s caract ris e par la pr sence d esp ces ou de milieux rares ou remarquables Ils sont particuli rement sensibles des am nagements ou des transformations m mes limit s ZNIEFF de type II Il s agit de grands ensembles naturels riches et peu modifi s ou qui offrent des potentialit s biologiques importantes 3 3 Quelques rappels historiques et caract risation des dangers pour les vies humaines 1904 Rivi re Langevin Ravine Hirondelle Ravine des Gr gues ont atteint hauteur extraordinaire en renversant ponts cases 4 jeunes enfants fuyant Ravine des Gr gues morts Le Journal de l Ile de La R union 29 mars 1904 1965 Hier matin 4h50 les barom tres de la Plaine des Cafres enregistraient une brusque chute de 4 millibars r agissant ainsi une onde de choc importante Quelques heures plus tard en fin de matin e hommes femmes et enfants arrivaient au Nez de B uf et faisaient le r cit de l v nement qui leur avaient fait fuir en pleine nuit leur minuscule village A 4h50 un pan de montagne s tait effondr hauteur du Bras de Mahavel et l norme glissement de terrain formait un barrage au fond de la vall e retenant les eaux de la rivi re des Remparts et de ses affluents Le lac de boue d une centaine de m tres de long et d
8. crue centennale voire d affouillements des berges avec les effets induits que cela suppose Deux niveaux d al a inondation ont t d fini Sur des secteurs particuliers comme Grand Galet des tudes sp cifiques de cartographie des zones risque notamment d inondation ont t r alis es L al a mouvements de terrain a t valu et cartographi dans le cadre de l tude Contribution l laboration du Plan de Pr vention des Risques mouvements de terrain sur la commune de Saint Joseph r alis e par le BRGM en d cembre 2000 Cinq grandes classes d al a mouvements de terrain ont t d finies par regroupement des typologies rencontr es Les documents cartographiques pr sent s dans ce dossier regroupent l al a inondation et l al a mouvements de terrain La cartographie des al as superposition de l al a mouvements de terrain et inondation pr sent e l chelle 1 25 000 porte sur l ensemble du territoire communal pour l al a mouvements de terrain et sur une partie du territoire correspondant aux STPC pour l al a inondation Des cartes plus d taill es l chelle 1 5 000 ont t tablies sur les secteurs enjeux de la commune La cartographie r glementaire traite simultan ment les deux al as croisement des donn es l chelle 1 25 000 et 1 5 000 sur certains secteurs du territoire communal A l chelle du 1 5 000 le t
9. largeur face littorale avale 12 5 km longueur 21 km DESCRIPTION DU MILIEU PHYSIQUE Sur la commune de Saint Joseph l altitude culmine 2530 m au Piton Chisny au milieu de la Plaine des Sables Plusieurs entit s g omorphologiques marquent le paysage les grandes rivi res qui incisent largement les flancs du Piton de la Fournaise les plan zes aux pentes radiales ainsi individualis es et les Plaines des Sables et des Remparts dans la partie centrale du volcan Ces grands traits morphologiques sont la r sultante de deux actions antagonistes l dification du volcan et son rosion Le massif du Piton de la Fournaise a une morphologie globale typique de volcan bouclier en assiette soupe renvers e Les pentes sont g n ralement radiales par rapport au sommet du volcan orient es vers le Sud et le Sud Ouest en ce qui concerne le territoire de la commune de Saint Joseph Au Nord de la commune le paysage est constitu de plateaux successifs Plaine des Remparts Plaine des Sables puis l Enclos s par s par des escarpements abrupts regard Est Rempart des Sables et Rempart de Bellecombe Les grandes ravines que sont la rivi re des Remparts la rivi re Langevin et dans une moindre mesure la ravine de Basse Vall e entaillent profond ment et obliquement les flancs du volcan alors que l incision des autres ravines de direction radiale est g n ralement faible avec un profil en long comprenant des cass
10. se sont pas conform s dans un d lai de cinq ans aux prescriptions impos es par le plan des travaux d am nagement peuvent tre impos s sous r serve de ne pas exc der 10 de la valeur v nale du bien Cette possibilit pr vue par l article L 125 6 du Code des Assurances ne peut tre mise en uvre que lors de la conclusion initiale ou du renouvellement du contrat Evidemment les assureurs pourront galement refuser leur garantie l gard des biens et des activit s install s post rieurement la publication d un P P R sur des terrains class s inconstructibles par ce plan Le Bureau Central de Tarification B C T est saisi des contentieux ventuels Les biens garantis sont les meubles et immeubles assur s contre les dommages incendie ou tous autres dommages et ayant subi des dommages mat riels directs c est dire portant atteinte la structure ou au contenu de la chose Sont donc exclues les vies humaines Une liste des biens garantis est donn e par la circulaire du 27 mars 1984 qui pr cise galement quels sont les biens susceptibles d tre exclus du r gime d assurance Cat Nat en raison notamment d autres modalit s de couverture L ETAT DE CATASTROPHE NATURELLE L tat de catastrophe naturelle est constat par un arr t interminist riel Minist re de l Int rieur et Minist re de l Economie et des Finances C est cet arr t qui permet aux assur s d tre indemnis s au titre de la g
11. tourbillonnants qui accompagnent le passage d un cyclone S il ne semble pas possible a priori de d terminer des zones plus ou moins sensibles au vent il est possible par contre de se pr munir contre cet al a par des dispositions constructives ad quates Le respect des normes techniques issues du document technique unifi r gles N V 65 et particuli rement de son additif de 1987 concernant les d partements d Outre Mer permet de s curiser les constructions Le respect de cette norme paracyclonique de construction est obligatoire pour tous les b timents publics et il est fortement recommand d y faire r f rence dans les contrats de constructions priv es Elle constitue actuellement un ensemble des r gles minimales respecter par tout b timent d usage courant afin de limiter les d g ts dus aux vents cycloniques Un guide sur la pr vention des d sordres les plus fr quents a galement t publi la R union sur la base des constatations dress es notamment sur les constructions la suite du passage de temp tes et de cyclones tropicaux Les points sensibles des b timents peuvent tre identifi s principalement au niveau des toitures et des menuiseries arrachements et infiltrations d eau D FINITION DE REGLES D OCCUPATION DES SOLS AU REGARD DES ALEAS IDENTIFIES Comme il a t pr cis ci dessus l al a vent doit tre pris en compte particuli rement par le respect des norme
12. une profondeur ind termin e ainsi cr e allait il longtemps tre contenu par le barrage A tout instant une br che pouvait se produire lib rant alors un torrent d eau et de boue susceptible de balayer les hameaux de Roche Plate et Dimitile Le Journal de l Ile de La R union 7 mai 1965 1980 Dans la nuit de samedi dimanche une case de la Cr te en partie suspendue au dessus du vide la suite d un boulement a t vacu e Le Journal de l Ile de La R union 21 janvier 1980 1980 Les fr res Defla qui habitent sur la route de Petite lle Saint Joseph ont chapp de justesse la noyade Par bonheur le plus jeune Jacky s est r veill vers minuit et constatant que l eau de la ravine toute proche entrait dans la maison a fait lever ses a n s Quelques minutes plus tard l eau envahissait la case et l emportait Le Quotidien 21 janvier 1980 1989 Toutes les ravines et rivi res coul et dans des proportions rarement atteintes ces derni res ann es La rivi re des Remparts a entam la derri re l h pital La ravine Vincendo sortie de son lit a travers la cit qui se trouve en contrebas On recense entre 5 et 600 maisons s rieusement endommag es ou d truites enti rement et entre 2000 et 2500 sinistr s Le Quotidien 1 f vrier 1989 1998 Il tait un peu plus de 20 heures 30 hier soir lorsqu un norme bloc de basalte s est abattu sur une case en bois sous t le l entr
13. 95 Elle vise r gler les situations o le d placement des populations dont la vie serait menac e s av re le seul moyen de les mettre en s curit un co t acceptable Cette mesure implique une analyse particuli re des risques car la notion de menace grave pour les vies humaines est fond e sur des crit res beaucoup plus restrictifs que ceux qui pr sident la d limitation du zonage P P R le plus souvent tablis sur la constructibilit ou les usages des sols Pour cette raison le classement en zone rouge d un P P R n est jamais lui seul un motif d expropriation Par contre des mesures de sauvegarde et notamment des vacuations temporaires m ritent au moins d tre prises dans les plans de gestion des crises des communes pour de tels secteurs expos s fortement 2 5 RESPONSABILIT S ETABLISSEMENT DU PLAN DE PR VENTION DES RISQUES P P R NATURELS PR VISIBLES C est le pr fet qui labore le P P R et peut le modifier AUTORISATION D OCCUPER LE SOL En l absence de Plan d Occupation des Sols P O S ou de Plan Local d Urbanisme P L U le maire d livre les autorisations au nom de l Etat sauf cas particuliers Si un P O S ou un P L U a t approuv le maire d livre les autorisations au nom de la commune En application de l article R 111 2 du Code de l Urbanisme si les constructions sont de nature porter atteinte la s curit publique l autorit administrative peu
14. Janvier 1993 cyclone Colina 2 morts d g ts importants F vrier 1998 temp te Anacelle 1 mort d g ts importants Janvier 2002 cyclone Dina d g ts tr s importants 2 1 LE CADRE G N RAL LE CONTEXTE R GLEMENTAIRE Le Plan de Pr vention des Risques est depuis la loi du 2 f vrier 1995 le seul document de cartographie r glementaire sp cifique aux risques naturels Le contenu du P P R est fix par l article 40 1 de la loi du 22 juillet 1987 modifi par l article 16 de la loi du 2 f vrier 1995 et transpos notamment dans les articles L 562 1 L 562 9 du code de l environnement Extrait de l article L 562 1 du code de l environnement Ces plans ont pour objet en tant que de besoin 19 de d limiter les zones expos es aux risques en tenant compte de la nature et de l intensit du risque encouru d y interdire tout type de construction d ouvrage d am nagement ou d exploitation agricole foresti re artisanale commerciale ou industrielle ou dans le cas o des constructions ouvrages am nagements ou exploitations agricoles foresti res artisanales commerciales ou industrielles pourraient y tre autoris es prescrire les conditions dans lesquelles ils doivent tre r alis s utilis s ou exploit s 29 de d limiter les zones qui ne sont pas directement expos es aux risques mais o des constructions des ouvrages des am nagements ou des exploitations agricoles foresti res
15. Plan de Pr vention des Risques P P R naturels pr visibles Commune de Saint Joseph NOTE DE PR SENTATION GLOBALE PREAMBULE Ce dossier est le Plan de Pr vention des Risques Naturels Pr visibles P P R concernant le territoire de la commune de Saint Joseph Il a t tabli conform ment aux dispositions l gislatives institu es par la loi Barnier n 95 101 du 2 f vrier 1995 transpos e notamment dans les articles L 562 1 L 562 9 du code de l environnement et aux dispositions r glementaires issues du d cret n 95 1089 du 5 octobre 1995 II comprend une note de pr sentation des documents graphiques des cartes d al as et de zonages r glementaires et un r glement avec des recommandations et des r gles g n rales Pour une consultation rapide du dossier il est recommand d examiner directement la fiche sp cifique ci avant pr sentant le mode d emploi du P P R En annexes sont joints ce dossier une revue de presse historique sur les risques naturels Saint Joseph une carte informative sur les ph nom nes naturels observ s sur la commune l chelle 1 25 000 une carte des quipements sensibles l chelle 1 25 000 La loi pr cit e inscrit en t te de ses dispositions le principe de pr caution Celui ci fonde les services instructeurs engager des P P R sans tarder en s appuyant sur les connaissances disponibles En cons quence la conduite du P P R doit tre men e avec pr
16. acuation des sols lors de pluies anormales Les zones basses littorales sont concern es la pente et l altitude trop faibles de ces zones les exposent la stagnation des eaux de pluie e les inondations par ruissellement urbain En secteur urbain des pluies intenses peuvent occasionner un tr s fort ruissellement le ph nom ne d infiltration est consid rablement r duit en raison de l imperm abilisation par l Homme des terrains naturels parkings routes qui va saturer les capacit s du r seau d vacuation des eaux pluviales et conduire des inondations au niveau des points bas Lahar coul e boueuse incluant des d p ts pyroclastiques d valant un appareil volcanique en empruntant ravins et lits de rivi re et pouvant tout submerger sur son passage 18 Un sous dimensionnement des ouvrages hydrauliques buses foss s et des accumulations de d tritus engendrent des r tr cissements qui vont g ner le passage de l eau et accentuer le risque d inondation 3 4 3 Autres al as Le vent Les effets du vent particuli rement pendant les cyclones ou ouragans peuvent tre d vastateurs Un ouragan est caract ris par une vitesse de vent sup rieure 117 km h mais la R union a enregistr des vents de plus de 200 km h pendant certains cyclones Les cirques peuvent para tre particuli rement prot g s de par leur encaissement entre des remparts tr s hauts Ils ne sont pourtant pas labri des vents violents ou
17. agmatisme sans rechercher une complexit inutile et avec le souci d aboutir directement dans la plupart des cas des propositions de mesures r glementaires Extrait de la loi n 95 101 du 02 f vrier 1995 principe de pr caution Art 1 1 5 alin a l absence de certitudes compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ne doit pas retarder l adoption de mesures effectives et proportionn es visant pr venir un risque de dommages graves et irr versibles l environnement un co t conomiquement acceptable INTRODUCTION Les cyclones les fortes pluies les glissements de terrain et les chutes de pierres ont marqu l histoire de la R union et la m moire d un bon nombre de R unionnais Mais tirer les le ons de l histoire n est sans doute pas une d marche naturelle et le soleil fait oublier ou efface trop rapidement les cicatrices laiss es par ces v nements Ainsi voit on s installer de nouvelles constructions et des habitations dans des sites o les risques sont perceptibles et des am nagements se r aliser sans protection et sans souci de l aggravation des risques qu ils peuvent provoquer La commune de Saint Joseph est le si ge de mouvements de terrain et d inondations notamment dans les principales ravines et rivi res Remparts et Langevin la suite d v nements pluvieux importants Certains carts sont directement menac s ainsi que leur v
18. arantie catastrophe naturelle Lorsque survient un v nement susceptible de pr senter le caract re de catastrophe naturelle le pr fet du d partement doit adresser un rapport la Direction de la S curit Civile dans le d lai d un mois compter du d but du sinistre Avant la signature de l arr t une commission interminist rielle appel e commission Cat Nat met un avis consultatif sur l intensit anormale de l agent naturel LE R GLEMENT DES SINISTRES Dans les dix jours suivant la publication au Journal Officiel de l arr t interminist riel l assur doit d clarer les dommages mat riels caus s par la catastrophe naturelle Le d lai est de trente jours pour les pertes d exploitation L assureur doit verser l indemnit dans un d lai de trois mois LES DISPOSITONS NOUVELLES POUR L INDEMNISATION DES VICTIMES DE CATASTROPHES NATURELLES Par arr t s du 05 septembre 2000 et du 4 ao t 2003 du minist re de l conomie des finances et de l industrie certains articles du code des assurances ont t modifi s pour renforcer le lien entre l indemnisation des dommages r sultant des catastrophes naturelles et les mesures de pr vention de ces risques Les nouvelles dispositions adopt es ont pour objet d une part l augmentation des franchises et d autre part leur modulation en fonction de la r p titivit des risques naturels survenus et des mesures de pr vention prises tendant les r duire
19. artisanales commerciales ou industrielles pourraient aggraver des risques ou en provoquer de nouveaux et y pr voir des mesures d interdiction ou des prescriptions telles que pr vues au 1 du pr sent article 39 de d finir les mesures de pr vention de protection et de sauvegarde qui doivent tre prises dans les zones mentionn es au 1 et au 2 du pr sent article par les collectivit s publiques dans le cadre de leurs comp tences ainsi que celles qui peuvent incomber aux particuliers 49 de d finir dans les zones mentionn es au 1 et au 2 du pr sent article les mesures relatives l am nagement l utilisation ou l exploitation des constructions des ouvrages des espaces mis en culture ou plant s existants la date de l approbation du plan qui doivent tre prises par les propri taires exploitants ou utilisateurs La r alisation des mesures pr vues aux 3 et 4 du pr sent article peut tre rendue obligatoire en fonction de la nature et de l intensit du risque dans un d lai de cinq ans pouvant tre r duit en cas d urgence A d faut de mise en conformit dans le d lai prescrit le repr sentant de l Etat dans le d partement peut apr s mise en demeure non suivie d effet ordonner la r alisation de ces mesures aux frais du propri taire de l exploitant ou de l utilisateur Les mesures de pr vention pr vues aux 3 et 4 ci dessus concernant les terrains bois s lorsqu elles imposent des r gles de
20. arts avec une pente souvent sup rieure 60 sur une hauteur de plusieurs centaines de m tres sont le si ge naturel de ces ph nom nes L alternance de coul es de lave et de produits pyroclastiques scories cendres cr e naturellement des discontinuit s stratigraphiques et une h t rog n it dans le comportement m canique Le d clenchement d boulements en masse ou grande masse est a priori circonscrit la rivi re des Remparts et la rivi re Langevin et dans une moindre mesure aux escarpements de la Plaine des Gr gues Le volume des mat riaux d plac s varie de l caillage des parois des remparts jusqu l boulement en tr s grande masse type boulement de Mahavel Les boulements se produisent galement sur la bordure littorale constitu e de falaises rocheuses fractur es Les chutes de pierres ou de blocs outre qu elles se produisent fr quemment partir des remparts des grandes rivi res int ressent galement largement d autres secteurs du territoire communal Il peut s agir de blocs mobilis s sur les pentes h t rog nes de certains c nes volcaniques Piton Langevin ou Lambert ou escarpements rocheux Rampe de Basse Vall e A l let de la Plaine des Gr gues une chute de gros blocs r cente mai 1999 selon les t moignages est parfaitement fossilis e par la cicatrice visible en paroi et les traces dans la v g tation sur sa trajectoire Les ph nom nes de grande ampleur ne sont g n
21. e de la route de la passerelle Langevin Un couple d octog naires a t surpris dans son sommeil Marie L one Audit 84 ans a t tu e sur le coup et Jean Emmanuel son mari bless la t te Le Journal de l Ile de La R union 28 mars 1998 15 3 4 Caract risation des al as et mesures de pr vention envisageables 3 4 1 Les mouvements de terrain Les diff rents types de mouvements de terrain rencontr s sur le territoire de la commune de Saint Joseph sont troitement li s aux conditions inh rentes du milieu D une mani re g n rale un mouvement de terrain est une manifestation du d placement gravitaire de masses de terrain d stabilis es sous l effet de sollicitations naturelles pluviom trie anormalement forte ou anthropiques terrassement d boisement exploitation de mat riaux ou de nappes aquif res Les types de mouvements de terrain recens s sur la commune de Saint Joseph sont les chutes de pierres chutes de blocs boulement en masse ou en grande masse les glissements coul es de boue associ es les affaissements ou effondrements LES CHUTES DE BLOCS EBOULEMENTS Les chutes de masses rocheuses sont des mouvements rapides discontinus et brutaux r sultant de l action de la pesanteur et affectant des mat riaux rigides et fractur s Des v nements exceptionnels surviennent pendant ou apr s des pisodes pluvieux l eau tant le facteur d clenchant principal Les remp
22. e la construction et de l habitation La responsabilit de leur application revient aux constructeurs Lors du d p t des demandes d autorisation de construire rappelons en effet que les ma tres d ouvrage s engagent respecter les r gles g n rales de construction Comme les professionnels charg s de r aliser les projets ils sont donc responsables de la mise en uvre de ces prescriptions En cas de non respect ou d infractions constat es par rapport aux dispositions du plan des sanctions sont pr vues sur le plan p nal mais aussi dans le cadre des contrats d assurance cf chapitre 2 3 Assurances et infractions au P P R Dans les zones rouges en particulier tout projet d am nagement susceptible d tre autoris m ritera d tre subordonn la r alisation d une tude d incidence int grant notamment la stabilit des versants et l identification des ph nom nes dangereux ainsi que d tudes g otechniques voire hydrauliques sur le secteur concern l objectif tant de d terminer les conditions de r alisation d utilisation ou d exploitation du projet Pour les secteurs susceptibles d tre expos s des risques naturels ventuellement non pris en compte au niveau du pr sent P P R faute de connaissance suffisante lors de son laboration des recommandations g n rales de pr vention ont t n anmoins nonc es Celles ci constituent des mesures minimales qui devront tre suivies sur l ens
23. emble du territoire communal A cet gard rappelons qu il conviendra au besoin d user de l article R 111 2 du code de l urbanisme notamment pour contr ler tout projet de construction concern par des risques non couverts par le pr sent P P R approuv Les reconstructions pourront tre ventuellement autoris es en zone rouge n 2 sous r serve d assurer la s curit des personnes et de r duire la vuln rabilit des biens par des mesures appropri es et de ne pas augmenter la population expos e La reconstruction sera toutefois interdite si la destruction tait due un ph nom ne naturel inondations mouvements de terrain 24 amp A titre de pr caution le PPR classe en zone d al a inondation fort des espaces cultiv s situ s dans ou proximit des entonnements ou des lits des ravines secondaires faible d nivellation Ce classement n interdit pas la poursuite des cultures l exclusion de tous ouvrages murs installations telles que serres mat riels fixes d irrigation etc et tous terrassements susceptibles d entraver ou de modifier l coulement des eaux et en particulier des cultures des sols qui participent au maintien des terres sans constituer un obstacle significatif l coulement des eaux TABLEAU SYNTH TISANT PAR NATURE D AM NAGEMENT LA R GLEMENTATION APPLICABLE SUIVANT LES NIVEAUX DE CONTRAINTES R1 zone rouge n 1 R2 zone rouge n 2 B zone bleue habitat neuf
24. erritoire communal a t divis en sept feuilles correspondant aux secteurs suivants secteur de Grand Coude et de Grand Galet feuille n 1 secteur des Lianes Plaine des Gr gues feuille n 2 secteur de Jean Petit Hauts de la cr te feuille n 3 secteur des Hauts de la Cr te Jacques Payet Vincendo feuille n 4 secteur des Lianes Manapany les Bains la Cayenne feuille n 5 secteur de Langevin feuille n6 secteur de Vincendo feuille n 7 CAS PARTICULIER VILLAGE DE GRAND GALET Dans le cadre d une premi re proc dure P P R prescrite en 1997 des mesures d opposabilit imm diate ont t approuv es sur le secteur de Grand Galet en amont de la rivi re Langevin par arr t pr fectoral n 98 0492 SG DICV 3 du 16 mars 1998 Eu gard aux enjeux de s curit sur ce secteur par rapport au d veloppement des constructions des tudes plus d taill es 1 2000 sur les risques hydrauliques et g ologiques ont t r alis es sous ma trise d ouvrage communale avec les bureaux d tudes B C E O M et B R G M cf liste des tudes Ces donn es ont t superpos s Le village de Grand Galet est implant sur un plateau entre la Grande Ravine cours amont de la rivi re Langevin et la ravine Grand Coude Ce secteur est expos la conjonction de ph nom nes g ologiques et hydrauliques Les laves torrentielles provoqu es par un emb cle sur la Grande Ravine li
25. es 2 2 LA PROC DURE R GLEMENTAIRE D TABLISSEMENT DU PLAN DE PR VENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES SUR LA COMMUNE DE SAINT JOSEPH 2 2 1 Les secteurs g ographiques concern s et la nature des ph nom nes naturels pris en compte La proc dure r glementaire P P R est d finie par le d cret n 95 1089 du 5 octobre 1995 Le point de d part de la proc dure est l arr t pr fectoral de prescription Pour le pr sent document cet arr t pr fectoral n 2001 3933 SG DAI 3 a t sign le 17 d cembre 2001 par la Pr fecture de la R union Il pr cise notamment que le p rim tre mis l tude concerne l ensemble du territoire de la commune de Saint Joseph et que les risques relatifs aux mouvements de terrain et aux inondations seront pris en compte Au regard des diff rents al as identifi s et de leur intensit le chapitre 4 de la pr sente note de pr sentation et le r glement pr cisent la d finition des r gles d occupation des sols li es aux risques pris en compte 2 2 2 L tat des r flexions men es Le projet de Plan de Pr vention des Risques est labor par les services de l Etat en l occurrence la Direction D partementale de l Equipement Aucune concertation ou consultation formelle n est exig e ce stade Toutefois des actions sp cifiques ont t men es en vue de la mise en place de la proc dure Les principales tapes de ce travail ont t les suivantes M 1996 1997
26. gestion et d exploitation foresti re ou la r alisation de travaux de pr vention concernant les espaces bois s mis la charge des propri taires et exploitants forestiers publics ou priv s sont prises conform ment aux dispositions du titre Il et livre III et du livre IV du Code Forestier Les travaux de pr vention impos s en application du 4 des biens construits ou am nag s conform ment aux dispositions du Code de l Urbanisme avant l approbation du plan et mis la charge des propri taires exploitants ou utilisateurs ne peuvent porter que sur des am nagements limit s OBJECTIF G N RAL DE L OUTIL P P R en r sum D limiter les zones expos es aux risques naturels secteurs inconstructibles et ceux soumis prescriptions ainsi que d finir les mesures de pr vention de protection et de sauvegarde y mettre en uvre tant par les particuliers que par les collectivit s publiques L Etat est responsable de l laboration et de la mise en application du P P R et c est le pr fet qui l approuve apr s enqu te publique et avis des conseils municipaux concern s Le P P R vaut servitude d utilit publique Il est annex au Plan d Occupation des Sols ou au Plan Local d Urbanisme lorsqu ils existent conform ment l article L 126 1 du Code de l Urbanisme Le P P R peut tre modifi d s lors que la connaissance des risques a volu et permet d tablir de nouveaux zonages r glementair
27. ironnement Le fait de construire ou d am nager un terrain dans une zone interdite par un plan de pr vention des risques ou de ne pas respecter les conditions de r alisation d utilisation ou d exploitation prescrites par ce plan est puni des peines pr vues l article L 480 4 du Code de l Urbanisme Les dispositions des articles L 460 1 L 480 1 L 480 2 L 480 3 L 480 9 et L 480 12 du Code de l Urbanisme sont galement applicables aux infractions vis es au premier alin a du pr sent article sous la seule r serve des conditions suivantes 19 Les infractions sont constat es en outre par les fonctionnaires et agents commissionn s cet effet par l autorit administrative comp tente et asserment s 29 Pour l application de l article L 480 5 du code de l urbanisme le tribunal statue au vu des observations crites ou apr s audition du maire ou du fonctionnaire comp tent m me en l absence d avis de ces derniers soit sur la mise en conformit des lieux ou des ouvrages avec les dispositions du plan soit sur leur r tablissement dans l tat ant rieur 39 Le droit de visite pr vu l article L 460 1 du Code de l Urbanisme est ouvert aux repr sentants de l autorit administrative comp tente 2 4 EXPROPRIATION ET MESURE DE SAUVEGARDE Le P P R n emporte aucune mesure d expropriation Une proc dure d expropriation ind pendante du P P R est pr vue par les articles 11 et suivants de la loi du 02 f vrier 19
28. nantes surtout si le projet est majoritairement touch par l al a le plus fort Compte tenu des diff rentes chelles adopt es pour l tablissement des documents graphiques du P P R la cartographie d taill e l chelle 1 5000 pr vaudra pour la d finition de la servitude r glementaire en cas de l g res disparit s sur un m me secteur avec la cartographie g n rale En outre une certaine latitude pourra tre envisag e pour une d limitation plus d taill e de la servitude dans les documents d urbanisme relevant de la responsabilit communale bien entendu si n cessaire ex P L U l chelle 1 2000 Aussi les pr cisions apport es par des tudes d incidence des chelles plus fines manant d organismes comp tents et pour des projets bordant les limites de constructibilit d finies au 1 5000 pourront tre prises en consid ration le cas ch ant lors de l instruction des actes d urbanisme Les r gles dict es n ont pas valeur d assurance tous risques mais ont simplement pour but de pr venir un accroissement du risque Les prescriptions r glementaires sont applicables et opposables toute personne publique ou priv e d s l approbation du P P R ou le cas ch ant d s la publication de l arr t pr fectoral correspondant Certaines prescriptions peuvent relever de r gles particuli res de construction ex fondations structure mat riaux etc d finies l article R 126 1 du code d
29. nt pr vues par le contrat L extension de la garantie est couverte par une prime suppl mentaire taux unique Toutes les personnes physiques ou morales autres que l Etat peuvent b n ficier de cette garantie que les praticiens appellent garantie Cat Nat Champ d application de la garantie La garantie couvrant les dommages occasionn s par une catastrophe naturelle se substitue aux m canismes classiques d assurances Son champ d application est fix par l article 1 de la loi du 13 juillet 1982 Sont consid r s comme les effets des catastrophes naturelles les dommages mat riels non assurables directs ayant eu pour cause d terminante l intensit anormale d un agent naturel lorsque les mesures habituelles prendre pour pr venir ces dommages n ont pu emp cher leur survenance ou n ont pu tre prises LES RISQUES COUVERTS Il s agit des dommages mat riels r sultant des catastrophes naturelles qui ne sont pas habituellement garantis par les r gles classiques d assurances L agent naturel doit tre la cause d terminante du sinistre et doit par ailleurs pr senter une intensit anormale Deux circulaires du 27 mars 1984 et du 28 d cembre 1992 fixent une liste non exhaustive des v nements naturels susceptibles d tre couverts elle comprend notamment les inondations cours d eau sortant de leur lit les ruissellements d eau de boue ou de lave les glissements ou effond
30. oies d acc s En terme de s curit civile plusieurs victimes de ces ph nom nes ont t recens es ces derni res ann es sur le territoire communal Dans un contexte d augmentation de la vuln rabilit la lutte contre les risques la R union et particuli rement de la commune de Saint Joseph doit tre une pr occupation majeure dans l am nagement et la construction Glissements de terrain et inondation Sur la commune de Saint Joseph Eboulement sur la route de Grand Galet Firinga Rive droite de la rivi re Langevin Firinga 1989 1989 1 1 L organisation de la gestion des risques La lutte contre les risques naturels s organise autour de quatre axes tr s diff renci s mais compl mentaires Tout d abord les populations menac es ont droit l information sur les risques Cette information est organis e par le pr fet et les maires dans les conditions fix es par le d cret du 11 octobre 1990 Les communes ont le devoir de relayer aupr s de leurs administr s la d marche engag e par la pr fecture dans ce domaine La gestion pr visionnelle des crises s appuie sur des syst mes d alerte et s organise dans les plans de secours sp cialis s mis en uvre par l Etat et les collectivit s Les travaux de protection l initiative des communes ou d associations b n ficient de subventions dans le cadre de programmations pluriannuelles Programme Pluriannuel d Endiguement des Ravines par exemple insc
31. ortance et de la localisation de cet al a des pr cautions constructives ou des travaux de protection pourront toutefois permettre d autoriser certaines constructions AFFAISSEMENTS ET EFFONDREMENTS La cavit souterraine d couverte le 18 avril 1993 lors du creusement d une tranch e rue Amiral Lacaze dans le quartier du butor Saint Joseph est un exemple d effondrement La pr sence de cavit s souterraines est la cause essentielle d apparition des d sordres de surface Le probl me difficile de la recherche de vides mal connus ou dont l existence est seulement soup onn e se pose donc fr quemment Les vides souterrains sont essentiellement li s des causes naturelles puisqu ils r sultent le plus souvent de la formation de tunnels au sein des coulements de lave du Piton de la Fournaise Ce ph nom ne est consid r comme faible compte tenu de son caract re relativement ma trisable Par ailleurs m me si les tunnels de lave sont difficiles rep rer et qu en th orie on peut en trouver dans n importe quelle coul e de lave fluide le principe a t retenu de ne pas p naliser excessivement l am nagement en demandant partout des reconnaissances appropri es En effet on peut consid rer que l occurrence d une rupture affectant des coul es de lave plus anciennes est faible dans la mesure o des effondrements ont d j eu lieu et que les recouvrements par des mat riaux divers att nuent au niveau du toit du t
32. oute nationale 2 qui se situe sur la frange littorale sur laquelle viennent se greffer les routes d partementales qui desservent les Hauts de la commune Les voies communales compl tent le r seau routier L activit de la commune de Saint Joseph est essentiellement agricole Les principaux enjeux qui ont t r pertori s et cartographi s dans l tude BRGM sur l valuation et la cartographie de l al a mouvements de terrain sont les suivants les services de s curit et de secours gendarmerie caserne de pompiers h pitaux et centres de soins etc les quipements sensibles r seaux lectrique de communication etc les voies de circulation le r seau d Adduction d Eau Potable sources captages stations de pompage r servoirs stations de traitement les installations class es soumises autorisation les tablissements d enseignement coles coll ges centres de formation les b timents administratifs mairies principales et annexes etc les autres tablissements recevant du public lieux de culte maisons de retraite etc les sites et services touristiques g tes campings etc les zones agricoles plantations de cannes sucre Outre l occupation du sol par l activit agricole qui repr sente un enjeu conomique le milieu physique naturel repr sente un enjeu environnemental travers les Zones Naturelles d Int r t Ecologique Floristique et
33. ralement pas ma trisables Le caract re impr visible de ce type d al a le classe dans les cat gories lev tr s lev En fonction de l importance et de la localisation de cet al a des pr cautions constructives ou des travaux de protection pourront toutefois permettre d autoriser certaines constructions GLISSEMENTS ET COULEES DE BOUE ASSOCI ES Un glissement est un ph nom ne affectant des formations g ologiques meubles et ou instables qui provoque le d placement d une masse de terrain sur une surface de rupture La vitesse d un glissement de terrain est g n ralement lente 16 Comme pour les chutes de masses rocheuses les d clencheurs naturels sont pr pond rants dans ce type d instabilit L eau associ e un pisode pluvieux important est le principal facteur aggravant en raison des pressions interstitielles qu elle d veloppe dans le sol et le sous sol Toutefois des actions anthropiques sont galement l origine des glissements travaux de terrassements tels que surcharge en t te d un talus ou d un versant d charge en pied supprimant une but e stabilisatrice rejets d eau non ma tris s pratique culturale d boisement etc Dans le secteur des Lianes des niches d arrachements circulaires partir de d p ts cendreux constituent un rare exemple indubitable de glissement Il en est de m me pour le mouvement affectant le talus en contrebas de la chauss e reliant la Plaine des Gr gue
34. rements de terrain la subsidence effondrement de terrain cons cutif la baisse de la nappe phr atique les s ismes Les trois crit res pr vus par le texte tant r unis caract re naturel de la cause du dommage anormalit de son intensit mise en uvre pr alable des mesures de pr vention il doit videmment exister un lien de causalit entre ces trois facteurs Avant le 1 janvier 2001 les risques cycloniques li s aux effets du vent taient couverts par la garantie T O C Temp te Ouragans Cyclones pr vue automatiquement au sein des contrats d assurance relatifs la couverture incendie et risques divers aux biens Avec la loi d orientation pour l Outre Mer n 2000 1207 du 13 d cembre 2000 les effets d un cyclone pour lequel les 9 vents maximaux de surface enregistr s ou estim s sur la zone sinistr e ont atteint ou d pass 145 km h en moyenne sur 10 mn ou 215 km h en rafales seront couverts par le r gime catastrophe naturelle Concr tement ce r gime permettra l intervention du fonds de garantie des catastrophes naturelles aliment par l Etat lors de certains v nements cycloniques LES BIENS GARANTIS La garantie b n ficie tous les assur s quel que soit leur degr d exposition aux risques L assureur a la possibilit de refuser la couverture des catastrophes naturelles aux propri taires ou exploitants de biens situ s dans une zone couverte par un P P R s ils ne
35. rites au Contrat de Plan Enfin la pr vention rel ve des communes qui ont le devoir de prendre en compte les risques connus dans leurs documents d urbanisme et de l Etat qui doit r aliser des Plans de Pr vention des Risques P P R dans les zones menac es L information pr ventive et surtout la pr vention sont des actions qui permettent d anticiper et d viter les probl mes li s aux risques La pr vention est l outil le plus efficace pour limiter l aggravation des risques 1 2 La pr vention des risques La politique de pr vention des risques naturels a pris un essor particulier en France en 1994 suite une succession d v nements catastrophiques depuis 1987 Il est apparu alors de mani re vidente qu un d veloppement urbain mal ma tris pouvait aggraver consid rablement les catastrophes en particulier lorsque les zones expos es sont urbanis es L extension urbaine peut m me contribuer les provoquer notamment par l imperm abilisation des sols la canalisation des rejets pluviaux et les divers travaux de terrassement Ces ph nom nes sont galement constat s sur l le de la R union qui subit r guli rement les effets d vastateurs des cyclones et des fortes pluies cf ci apr s tableau des v nements majeurs La commune de Saint Joseph est particuli rement concern e car elle cumule une volution conomique et d mographique sensible avec des al as li s aux cyclones pluies et mouvements de te
36. rrain tr s importants Il y a donc n cessit pour la s curit de la population communale de mettre en place des mesures de pr vention efficaces 1 3 Le Plan de Pr vention des Risques P P R naturels pr visibles Le nouveau dispositif instaur par la loi Barnier du 2 f vrier 1995 donne au pr fet la possibilit d agir rapidement sans ter aux collectivit s leurs responsabilit s ni leurs obligations Les Plans de Pr vention des Risques permettent d interdire ou de r glementer les constructions et am nagements en situation de risque ou en situation d aggraver directement ou indirectement les risques pour l environnement Dans une d marche tr s volontaire le gouvernement a lanc en 1994 une programmation des P P R notamment pour couvrir sur cinq ans les secteurs sur lesquels les risques sont d j identifi s et d limit s La commune de Saint Joseph y est identifi e pour l tablissement d un projet de plan de pr vention des risques 1 4 CATASTROPHES NATURELLES A LA REUNION QUELQUES V NEMENTS MAJEURS 1875 Salazie le Grand sable 16 morts d g ts normes F vrier 1962 cyclone Jenny 36 morts d g ts importants Janvier 1966 cyclone Denise 3 morts d g ts importants Janvier 1980 temp te Hyacinthe 25 morts 1 milliard de francs de dommages F vrier 1987 temp te Clotilda 9 morts d g ts tr s importants Janvier 1989 cyclone Firinga 4 morts d g ts tr s importants
37. rrentielle sont visibles Les dimensions du ph nom ne qui peuvent tre d duites de l observation sont exceptionnelles Etant donn le caract re soudain et nerg tique du ph nom ne les effets des laves torrentielles sont potentiellement tr s destructeurs et meurtriers Cet al a concerne les principales ravines de la commune et notamment la rivi re des Remparts et la rivi re Langevin 3 4 2 Les inondations L inondation d signe un recouvrement d eau qui d borde du lit mineur diff rents niveaux d un cours d eau p renne ou qui afflue dans les cours d eau non p rennes ravines ou dans les d pressions et les plaines c ti res Diff rents types d inondations sont susceptibles d affecter la commune de Saint Joseph e les inondations rapides par concentration du ruissellement Elles sont accompagn es de ph nom nes d rosion et d accumulation massive de mati res solides Suite des pluies violentes ou durables l augmentation du d bit des cours d eau peut tre telle que ceux ci peuvent gonfler au point de d border de leur lit mineur pour envahir leur lit majeur Les d g ts peuvent tre tr s importants et surtout le risque de noyade existe en particulier lors du franchissement de gu s lors de l arriv e de l onde de crue e les inondations lentes par stagnation d eaux pluviales ou par remont e de nappe La stagnation des eaux est li e une capacit insuffisante d infiltration et d v
38. s de terrain 1 L al a faible mod r concerne des zones o les informations v nementielles peuvent exister vis vis de mouvements d ampleur limit s ma trisables l chelle de la parcelle Les zones d al a faible mod r o les parades ma trise d ouvrage individuelle sont possibles condition de ne pas aggraver les risques sur le secteur du projet sont consid r es comme constructibles 2 Au niveau de l al a moyen des incertitudes demeurent par rapport l extension l ampleur et la fr quence des ph nom nes potentiels ou bien les caract ristiques des mouvements sont r ellement interm diaires entre un al a mod r et lev Les zones d al a moyen o les parades d passent le cadre de la parcelle chelle du versant et rel vent g n ralement d un ma tre d ouvrage collectif sont en principe inconstructibles Elles peuvent tre constructibles sous r serve de pouvoir identifier ce ma tre d ouvrage ou sous r serve que ces zones soient d j prot g es et apr s r vision du P P R Pour en pr ciser les conditions de constructibilit il convient de prendre en compte d autres crit res que l al a tels que les enjeux locaux dont les projets envisag s par la collectivit 3 L al a lev correspond des zones jug es instables o de nombreux mouvements de terrain sont recens s et o les param tres g om caniques sont d favorables et indiquent une s
39. s et Lianes Bel Air vers le sommet de la rampe permettant de franchir l escarpement Le plus souvent la nature tr s h t rog ne des d p ts volcaniques engendre m caniquement un comportement mixte entre celui d un milieu rocheux et d un sol Il est par cons quent difficile de distinguer formellement entre glissements parfois rocheux et boulements Les mouvements de grande ampleur pr c demment voqu s affectant la rivi re des Remparts et la rivi re Langevin peuvent ainsi aussi bien tre nomm s glissements rocheux Une coul e de boue est un mouvement rapide d une masse de mat riaux remani s forte teneur en eau et de consistance plus ou moins visqueuse Elle prend fr quemment naissance dans la partie aval d un glissement de terrain Outre les facteurs propres au glissement il faut aussi une configuration morphologique capable de concentrer les coulements et d imbiber les mat riaux Les ravines tr s encaiss es de La R union sont propices la propagation de ce ph nom ne Au cours des investigations de terrain dans le cadre de l tude de la cartographie de l al a mouvements de terrain il n a pas t relev de manifestations de coul es de boue autres que des d p ts de laves torrentielles Les ph nom nes de grande ampleur ne sont g n ralement pas ma trisables Le caract re impr visible de ce type d al a le classe dans les cat gories lev tr s lev En fonction de l imp
40. s paracycloniques de construction d finies dans les d partements d outre mer en 1987 cf additif au Document Technique Unifi R gles N V 65 ou tout autre document de m me niveau venant s y ajouter Le P P R n ayant pas pour vocation de r crire les normes il y est fait r f rence par une mesure r glementaire de pr vention d ordre g n ral applicable sur l ensemble du territoire communal cf volet III REGLEMENT fiche n 1 R gles g n rales Cette mesure devra tre port e la connaissance de tout p titionnaire de demande d autorisation de construire L al a inondation qui doit tre pris en compte selon les dispositions des circulaires minist rielles du 24 janvier 1994 et du 24 avril 1996 est la plus forte crue connue ou si cet al a tait plus faible que la crue centennale cette derni re Sur la commune de Saint Joseph il a t pris en compte l al a inondation dans les secteurs pour lesquels l tat des connaissances tait suffisant en mati re d al a et de vuln rabilit tude de BCEOM de mars 1997 l chelle Livre Cyclones Environnement Constructions D sordres Rem des Auteur M Jean POTHIN de la SOCOTEC R union 1992 19 1 5 000 Le ph nom ne se caract rise g n ralement par un r gime torrentiel avec des vitesses d coulement et ou des hauteurs d eau importantes Il s agit bien souvent de d bordements des cours d eau ravines en
41. t refuser le permis de construire ou l assortir de prescriptions sp ciales Cette disposition est notamment valable soit en l absence de P P R soit encore pour tenir compte de risques qui n taient pas pris en compte par le P P R approuv et dont la connaissance a t acquise ult rieurement La responsabilit individuelle du constructeur peut bien videmment tre mise en uvre en cas de contentieux administratif ou p nal s il n a pas sollicit les autorisations de construire ou n a pas respect les prescriptions du P P R LES RISQUES NATURELS PREVISIBLES A SAINT JOSEPH ET LEURS CONSEQUENCES POSSIBLES COMPTE TENU DE L ETAT DES CONNAISSANCES 3 1 La situation g ographique de la commune de Saint Joseph La commune de Saint Joseph se trouve sur la c te Sud de l le de La R union Elle s tend sur les pentes externes du massif du Piton de la Fournaise depuis l oc an et jusqu la Plaine des Sables et au rempart de l Enclos Fouqu Les limites communales sont essentiellement naturelles l oc an Indien au Sud la ravine de Basse Vall e l Est l Enclos Fouqu au Nord Est le Rempart des Sables au Nord la limite du bassin versant de la rivi re des Remparts au Nord Ouest et la ravine Manapany l Ouest Le superficie du territoire de Saint Joseph est de 178 km2 Celui ci a une forme trap zo dale dont les dimensions seraient petite largeur amont 5 km grande
42. tabilit pr caire Ces secteurs peuvent tre associ s aux zones d extensions maximales de ph nom nes aval des remparts ou ph nom nes r gressifs amont des remparts amp Les zones d al a lev sont inconstructibles Dans ces zones les mesures de pr vention et de protection sont techniquement difficiles ou tr s co teuses 4 En compl ment aux qualifications pr c dentes en terme d instabilit l al a tr s lev concerne des zones directement expos es des ph nom nes de grande ampleur et ou tr s fr quents amp Les zones d al a tr s lev sont inconstructibles dans la mesure o il n existe pas de parade technique L al a inondation 1 L al a moyen correspond aux zones inond es en crue centennale avec des hauteurs d eau inf rieures un m tre et en r gime non torrentiel Les zones d al a moyen sont constructibles Des prescriptions particuli res sont applicables dans ces zones 21 2 L al a est consid r comme fort lorsque les hauteurs d eau en crue centennale sont sup rieures ou gales un m tre et ou en r gime torrentiel les chenaux d coulement principal de la crue centennale Les zones d al a fort sont inconstructibles La grille r glementaire multirisques croisement de l al a mouvements de terrain et inondations tablie ci apr s d termine en fonction de la nature et de l intensit des al as une r glementation sp
43. te des avis recueillis est approuv par arr t pr fectoral Cet arr t fait l objet d une mention au Recueil des actes administratifs de l Etat dans le d partement ainsi que dans deux journaux r gionaux ou locaux diffus s dans le d partement Une copie de l arr t est affich e dans chaque mairie sur le territoire de laquelle le plan est applicable pendant un mois au minimum Le plan approuv est tenu la disposition du public en pr fecture et dans chaque mairie concern e Cette mesure de publicit fait l objet d une mention avec les publications et l affichage pr vus aux deux alin as pr c dents 2 3 ASSURANCES ET INFRACTIONS AU PLAN DE PR VENTION DES RISQUES 2 3 1 Rappel du r gime d assurance en vigueur La loi du 13 juillet 1982 a institu un r gime particulier d assurance avec intervention de l Etat destin l indemnisation des victimes de catastrophes naturelles Ce r gime se fonde sur le principe de la solidarit et l galit de tous les Fran ais devant les charges qui r sultent des calamit s nationales Pr ambule de la Constitution de 1946 repris par celle de 1958 Les contrats d assurance garantissant les dommages d incendie ou les dommages aux biens ainsi que les dommages aux corps de v hicules terrestre moteur ouvrent droit la garantie contre les catastrophes naturelles art L 125 1 du code des assurances Cette garantie est tendue aux pertes d exploitation si elles so
44. unnel de lave les effets d une surcharge 17 LAVES TORRENTIELLES Les laves torrentielles sont des ph nom nes complexes que se partagent les inondations le volcanisme lahar et les mouvements de terrain Il s agit de la propagation rapide dans un axe d coulement d un volume de mat riaux de comportement fluide ou visqueux La distance de propagation d passe celle d une coul e de boue et peut tre plurikilom trique Contrairement une coul e il ne s agit pas forc ment de la d sorganisation d un mat riau initialement coh rent ce peut tre aussi un transport solide telle une onde de crue se chargeant en mati re solide au fur et mesure de sa propagation et de l accroissement de sa capacit rosive Les mat riaux boul s dans le Bras de Mahavel en 1965 ont t rapidement mobilis s au sein d une lave torrentielle qui a descendu cette ravine longue d environ 3 km a butt sur la paroi oppos e de la rivi re des Remparts et s est scind e en deux langues de d p ts vers l aval et l amont de la rivi re Le D blai de Mahavel est le nom donn aux mat riaux d plac s qui ont barr la rivi re des Remparts et form un barrage qui a tenu une dizaine d ann es Divers lev s g ologiques signalent un certain nombre de coul es de boue qui sont en fait des laves torrentielles dans la rivi re des Remparts et la rivi re Langevin En particulier l embouchure de cette derni re les limites lat rales d une lave to
45. x ph nom nes d inondations et de mouvements de terrain W 2001 2002 mise au point par le B R G M R union d une cartographie multi al as naturels dans le cadre de l laboration du P P R multirisque de la commune de Saint Joseph avec les services de la D D E Apr s la phase d laboration le dossier est soumis des consultations puis approuv et publi conform ment l article 7 du d cret n 95 1089 du 05 octobre 1995 Article 7 Le projet de plan de pr vention des risques naturels pr visibles est soumis l avis des conseils municipaux des communes sur le territoire desquelles le plan sera applicable Si le projet de plan contient des dispositions de pr vention des incendies de for t ou de leurs effets ces dispositions sont aussi soumises l avis des conseils g n raux et r gionaux concern s Si le projet de plan concerne des terrains agricoles ou forestiers les dispositions relatives ces terrains sont soumises l avis de la chambre d agriculture et du centre r gional de la propri t foresti re Tout avis demand en application des trois alin as ci dessus qui n est pas rendu dans un d lai de deux mois est r put favorable Le projet de plan est soumis par le pr fet une enqu te publique dans les formes pr vues par les articles R 11 4 R 11 14 du code de l expropriation pour cause d utilit publique A l issue de ces consultations le plan ventuellement modifi pour tenir comp
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