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SECTION 2 - Santécom

1. 4 4555 36 3 4 5 Pharmacocinetiquess 44 3 4 6 Cas d intoxication chez les humains 46 3 47 Duree de protection 5 7 A nn it 56 3 4 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique 57 3 491 FRT SUM E esd Re Mare Se nn E E 58 3 5 DONNEES RELATIVES AUX INSECTIFUGES DU CENTRE ANTIPOISON DU QUEBEC 1988 2000 nee nr E E Tir 59 4 CONCEUSION tonnes trot at le 63 BIBLIOGRAPHIE esse nement nettes nets trente 65 ANNEXE CONSEILS G N RAUX RELATIFS L UTILISATION D INSECTIFUGES FORMULES PAR SANT CANADA ssremsereneneneseens 75 IV Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Figure 1 Figure 2 LISTE DES TABLEAUX Liste des insecticides domestiques offerts sur le march qu b cois en DOO dab adtesiuactacsaseits
2. NO D HOMOLOGATION NOM DU PRODUIT CONCENTRATION 54 24443 00 Buzz Away insect repellent pump spray 5 24444 00 Buzz Away insect repellent 12 towelettes 5 24537 00 Mckirdy s original fly repellent repalfly 15 25446 00 Druide Lotion chasse insectes 10 25447 00 Druide Lait chasse insectes 10 Tir de ARLA 2001a Institut national de sant publique du Qu bec 25 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 2 2 Propri t s physico chimiques Son num ro du CAS est le 8000 29 1 L huile de citronnelle du Ceylan contient environ 60 de g raniol environ 15 de citronnellal 10 15 de camph ne et de dipent ne ainsi que de tr s faibles quantit s de linalol et de born ol Quant l huile de citronnelle de Java elle contient 25 50 de citronnellal et 25 45 de g raniol Budaran et al 1996 3 2 3 Mode d action L huile de citronnelle aurait un v ritable effet r pulsif sur les insectes piqueurs Son odeur caract ristique aurait pour effet de repousser les insectes Grondin 1998 EPA 1999 Cette huile les loignerait plut t que de les tromper comme le DEET Grondin 1998 3 2 4 Caract ristiques toxicologiques 3 2 4 1 Toxicit aigu D apr s des tests effectu s sur des animaux de laboratoire les doses l tales DLs59 de l huile de citronnelle du Ceylan Cymbopogon nardus ont pu tre d termin es RT
3. 11 Principaux sympt mes occasionn s par les substances actives contenuesdans les produits insecticides domestiques chez l humain 18 Doses l tales de l huile de lavande mesur es chez des animaux 9 23 Produits base d huile de citronnelle homologu s au Canada en 2001 25 Doses l tales DL 0 de l huile de citronnelle du Ceylan mesur es chez des ANIMAUX re para enr le rire MU SE 26 Toxicit aigu pour deux esp ces de citronnelle 27 Toxicit aigu du di n propyl isocinchom ronate mesur e chez des animaux nn NE RM nn tin cases ean a ent nl Mn O lens 33 Toxicit aigu du DEET sur des animaux de laboratoire 9 59 36 Principales manifestations cliniques associ es la toxicit du 13 53 Cas cliniques effets syst miques suite une exposition topique ou orale 55 LISTE DES FIGURES R partition des intoxications aux insectifuges selon l ann e 4 599 59 9 9 59 R partition des intoxications aux insectifuges selon le mois de l ann e 60 Institut national de sant publique du Qu bec V Efficacit et risques des moyens de protection personn
4. ESP CE ANIMALE DOSE L TALE DOSE L TALE DOSE L TALE DL 50 DL 50 DL 50 PAR VOIE ORALE PAR INJECTION PAR APPLICATION INTRAP RITON ALE CUTAN E Rat 4250 mg kg 540 mg kg Souris 640 mg kg Lapin z gt 5 g kg Cochon de Guin e gt 5 g kg Tir de RTECS 2001 3 1 4 2 Toxicit chronique Aucune information relative la canc rog nicit la mutag nicit la neurotoxicit et la t ratog nicit ainsi qu aux effets possibles sur la reproduction par l huile de lavande n a t retrac e dans la litt rature m dicale via une recherche sur Medline ni dans les fichiers de l ARLA 3 1 5 Pharmacocin tique Aucune donn e n a t trouv e quant la pharmacocin tique de l huile de lavande 3 1 6 Cas d intoxication chez les humains Aucun cas d intoxication accidentelle chez les humains n a t retrac dans la litt rature m dicale via une recherche sur Medline 17 Une mesure de la toxicit aigu d une substance est la dose l tale cinquante 19 46 concentration causant le d c s chez 50 des sujets Les toxicologistes consid rent qu il y a toxicit s v re quand la DLs est faible et qu il y a toxicit l g re quand les valeurs sont lev es Cependant la DL ne peut traduire des effets long terme tels que la canc rog nicit les effets sur la reproduction ou le d veloppement Le terme de toxicit chronique est alors
5. ook nated sail Vadnais 21 ZEI SDESCRPUON ceria a T a 21 3 1 2 Propri t s 81 0 101 965 4 4 446 22 31032 Mode d Action ren nn tre Mn Mata matin A niet 22 3 1 4 Caract ristiques toxicologiques 44456 22 3 1 5 Pharmacocin tique see 23 3 1 6 Cas d intoxication chez les humains 23 3 1 7 Dur e de protection 24 3 1 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique 24 3 1 9 E NT SUME en nent iden eile 24 3 2 s HUILE DE CITRONNELLE 25e ee dre 25 77 0061 1 151117 25 3 2 2 Propri t s 81 0 101 965 4 456 26 3 23 Mode d actifs 26 3 2 4 Caract ristiques toxicologiques us 26 52729 61 10 1519 1 1 1 gt antenne A ASE 29 3 2 6 Cas d intoxication chez les humains 29 3 2 7 Dur e de
6. lequel contient du DEET presque 100 Au cours de la nuit la patiente a t prise de convulsions g n ralis es Suite un traitement la gu rison s est faite en 3 jours Selon les auteurs le DEET serait probablement l agent toxique ayant caus les sympt mes observ s chez la patiente Un autre cas d enc phalopathie toxique est mentionn par Edwards et Johnson 1987 Il s agit d une enfant de 18 mois et demi normalement en bonne sant Selon les auteurs ce cas est apparemment reli des pulv risations quotidiennes d un insectifuge base de DEET 20 Deep Woods Off pendant 3 mois environ De plus il semble que l enfant se l chait la peau apr s les applications Les sympt mes observ s chez la patiente ont t notamment de l ataxie de l opisthotonos de 4 Vari t de contracture g n ralis e pr dominant sur les muscles extenseurs La t te et le corps se renversent en arri re les jambes et les bras sont en extension Institut national de sant publique du Qu bec 49 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental l opsoclonie et des tremblements Apr s 11 jours de traitement la patiente a quitt l h pital Les sympt mes se sont estomp s apr s 3 mois environ ne laissant aucune s quelle neurologique apparente Oransky et al 1989 d crivent bri vement d autres cas impliquant cette fois ci une
7. EFFICACIT RISQUES pes MOYENS DE PROTECTION PERSONNELLE CONTRE LA TRANSMISSION bu VIRUS pu NIL OCCIDENTAL INSTITUT NATIONAL DE SANT PUBLIQUE DL QU BEC Qu bec RAPPORT FINAL EFFICACIT er RISQUES pes MOYENS DE PROTECTION PERSONNELLE CONTRE LA TRANSMISSION pu VIRUS pu NIL OCCIDENTAL DIRECTION DES RISQUES BIOLOGIQUES ENVIRONNEMENTAUX ET OCCUPATIONNELS MARS 2002 54 AUTEURS Guy Sanfa on Ph D Institut national de sant publique du Qu bec Sylvie Lessard M Env Institut national de sant publique du Qu bec Marion Schnebelen E N T E S Institut national de sant publique du Qu bec Daniel G Bolduc M Env Institut national de sant publique du Qu bec Manon Paul M Sc Env D E S S Toxicologie Institut national de sant publique du Qu bec AVEC LA COLLABORATION DE Lucie Andr e Roy M D M Sc Institut national de sant publique du Qu bec Direction de la sant publique de Montr al Centre REMERCIEMENTS Merci a M Christian Back GDG Environnement Inc et 4 M Jacques Boisvert Universit du Qu bec a Trois Rivieres pour leurs commentaires lors de la lecture externe de ce rapport Ce document est disponible en version int grale sur le site Web de Vv INSPQ http www inspq qc ca Reproduction autoris e a des fins non commerciales la condition d en mentionner la source CONCEPTION GRAPHIQUE Marie Pier Roy DOCUMENT DEPOSE A SANTECOM HTTP WWW S
8. Vhuile de citronnelle ont t retrac s dans la litt rature m dicale 1 s agit d intoxications survenues chez des enfants suite une ingestion accidentelle la lumi re des informations disponibles il semblerait que ces cas d intoxication soient associ s davantage aux huiles essentielles de citronnelle plut t qu des insectifuges base d huile de citronnelle Temple et al 1991 ont rapport cinq cas d intoxication survenue chez des enfants ayant ing r de l huile de citronnelle 1 s av re cependant difficile de tracer un profil complet de ces intoxications en raison du manque d information disponible que ce soit au niveau de l ge ou du sexe de l enfant de la quantit ou de la concentration d huile impliqu e Quoiqu il en soit des sympt mes b nins au niveau respiratoire ex irritation buccale toux ou r les ont t observ s chez ces jeunes patients suite l ingestion d huile de citronnelle environ 25 ml dans un cas De plus une l g re pneumonie d aspiration a t galement diagnostiqu e chez deux enfants N anmoins suite des traitements prodigu s en milieux hospitaliers aucune s quelle n a t observ e chez les patients Malgr les soins dispens s dans un h pital une enfant de 21 mois est d c d e 5 heures apr s l ingestion d environ 15 ml environ 3 cuiller es th d un produit contenant de l huile de citronnelle le Antimate Mant 19
9. favoriser la circulation de l eau e Tondre r guli rement le gazon et laguer les arbustes pour minimiser les endroits o se camouflent les moustiques adultes e Boucher les trous d arbre et les souches afin d y viter l accumulation d eau e Installer des nichoirs pour des oiseaux insectivores ex hirondelles 6 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental e Faire circuler l eau de la piscine et la traiter au chlore e R parer toute fuite d eau provenant de tuyaux de boyaux d arrosage de raccords ou de robinets Nouveau Brunswick 2000 MSSS 2001 New York City Department of Health 2001b New York State Department of Health 2001 Sant Canada 20018 City of Philadelphia Department of Public Health sd Maryland Department of Agriculture sd Somerset County Department of Public Works sd Virginia Department of Health sd 2 2 1 Justifications des recommandations mises par les autorit s de sant publique gt Elimination des gites artificiels Cette mesure de protection repose sur le cycle vital des moustiques lequel est le r sultat de stades de d veloppement ceuf larve et nymphe Ces stades se d roulent en milieu aquatique et se terminent par une vie adulte en milieu terrestre La plupart des moustiques d posent leurs oeufs la surface de l eau Les ufs et les larves pe
10. men s chez la patiente Suite a l application de DEET 100 un ryth me est apparu 20 minutes plus tard lequel s est d velopp en papules Il a t sugg r que cette urticaire de contact tait de type d hypersensibilit imm diate Deux autres cas impliquant une r ponse immunologique ont t observ s chez deux gar ons de 4 ans par von Mayenburg et Rakoski 1983 et Wantke ef al 1996 cit s par Hayes et Laws 1991 et Qiu et al 1998 Ces enfants ont galement d velopp une urticaire de contact peu apr s l application de DEET Toutefois les auteurs ne sp cifient aucunement les concentrations de DEET impliqu es 3 4 6 2 Effets syst miques suite une exposition dermique D apr s les informations recueillies dans la litt rature m dicale il y a eu 20 cas cliniques associ s des effets syst miques suite une exposition dermique de produits base de DEET De ce nombre il y a eu un cas d anaphylaxie un cas de probl me cardiovasculaire 3 cas de malformations f tales un cas de psychose aigu et 14 cas impliquant des effets neurologiques ex convulsions enc phalopathies dont 3 cas ont men au d c s Miller 1982 rapporte un cas d hypersensibilit anaphylactique au DEET ayant occasionn des effets syst miques chez une femme de 42 ans normalement en bonne sant Ayant touch son compagnon lequel s tait vaporis l instant avec un insectifuge contenant 52 de DEET dans une b
11. peu ou pas de temps l ext rieur soit moins de 1 heure au cours d une journ e comparativement un taux de 4 4 enregistr aupr s des personnes qui ont s journ l ext rieur pendant plus de 2 heures apr s le cr puscule ou avant l aube Or plus de 96 n 440 des r sidences avaient des moustiquaires aux fen tres et plus de 92 n 424 taient pourvues de climatiseurs gt Application raisonnable d insectifuges homologu s Cette mesure de protection repose sur la pr vention des piq res de moustiques par l effet r pulsif de certains insectifuges gr ce aux substances actives qu ils contiennent Bourassa 2000 Il est possible de reconna tre un produit homologu par la pr sence d un num ro d enregistrement lequel est inscrit obligatoirement sur le contenant Cependant il peut s av rer difficile de lire les informations qui y sont inscrites en raison de la petitesse des caract res En ce qui concerne la signification d une application raisonnable d insectifuges sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements elle demeure sujette diverses interpr tations puisqu elle n est aucunement explicit e dans le mode d emploi inscrit sur les contenants En effet pour bien d finir ce qu est une application raisonnable des pr cisions doivent tre apport es quant la quantit utiliser et la fr quence d application et ce en fonction de la concent
12. sensibiliser la peau et cons quemment occasionner des r actions allergiques chez certaines personnes 3 2 4 3 Toxicit chronique 3 2 4 3 1 Mutag nicit et canc rog nicit Concernant le potentiel mutag ne de l huile de citronnelle selon les informations recueillies via le syst me ChemKnowledge Scialli 1998 cette huile aurait provoqu une augmentation significative dans l aberration chromosomique dans les cellules d hamster lors de tests Aucune information relative au potentiel canc rig ne de l huile de citronnelle n a t retrac e dans la litt rature m dicale via une recherche sur Medline ni dans les fichiers de PARLA 3 2 4 3 2 Effets sur le d veloppement et la reproduction L huile de citronnelle a t r v l e comme faisant partie d un des groupes de produits structure chimique monoterp ne qui aurait pour cons quences de provoquer des anomalies morphologiques et d induire une toxicit embryonnaire chez des poussins Scialli 1998 Toutefois il est difficile d valuer si les r sultats observ s lors de ces tests r alis s sur des animaux de laboratoire sont transposables une utilisation quotidienne d un produit insectifuge base d huile de citronnelle par les humains Aucune information concernant les effets possibles sur la reproduction chez les animaux ou les humains par l huile de citronnelle n a t retrac e dans la litt rature m dicale via une recher
13. Tableau 1 est trac succinctement afin d appr cier les risques pour la sant humaine Le Tableau 2 pr sente les principaux sympt mes occasionn s par ces substances actives En ce qui concerne le profil toxicologique de l huile de citronnelle il se trouve quant lui la section 3 2 4 du pr sent document o il est question d insectifuges personnels 2 3 3 1 Pyr thrinoides et pyr thrines Les pyr thrino des peuvent induire chez l humain des cas de paresth sie soit l effet le plus fr quemment d crit suite une exposition cutan e ces produits Il s agit d un trouble de la sensibilit qui se traduit par la perception de sensations anormales surtout au niveau du visage Les sympt mes les plus souvent rapport s sont une sensation de br lures de picotements de d mangeaisons de fourmillement et d engourdissement Samuel et St Laurent 2000 CDC 2000 mentionne que d autres sympt mes tels que des maux de t te et de la fatigue peuvent galement tre provoqu s suite une exposition aux pyr thrino des Cependant la voie d exposition n est pas sp cifi e Chez l humain l inhalation de pyr thrines peut causer divers sympt mes lesquels se traduisent notamment par des maux de gorge des maux de t te de la dyspn e des tourdissements et un souffle court Ces sympt mes ont t effectivement observ s chez des Am ricains ayant t expos s cet insecticide lequel tait combin
14. aux fosses cubitales Dans tous les cas les sympt mes ont t des sensations de br lures et de l ryth me se d t riorant en cloques h morragiques Dans certains cas de profondes ulc rations ou cicatrices ont persist bien longtemps Institut national de sant publique du Qu bec 47 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental apr s une lente gu rison Les auteurs ne mentionnent pas le nombre total de soldats ayant appliqu ce produit 1 s av re donc impossible de d terminer le pourcentage des soldats ayant subi de tels effets McKinlay et al 1998 mentionnent un autre cas de dermatose bulleuse survenue chez un soldat de 19 ans apr s qu il ait appliqu un produit contenant 33 de DEET Le lendemain soit environ 10 heures apr s l application les ruptions sont apparues au niveau de la fosse cubitale Ces l sions sont disparues apr s 14 jours suite un traitement aux corticost ro des Au cours de plusieurs s jours de camping en zones infest es d insectes une femme de 35 ans a not l apparition de papules rouges environ 30 minutes apr s les applications de produits base de DEET Maibach et Johnson 1975 Les concentrations des produits utilis s ne sont pas sp cifi es par les auteurs mais il semble que divers produits aient t appliqu s sugg rant ainsi diff rentes concentrations de DEET Des tests cliniques ont alors t
15. dateurs Bien que ceux ci consomment effectivement des moustiques ils ingurgitent galement beaucoup d autres insectes Bourassa 2000 New Vork City Department of Health 2001a Crans sd tels que papillons col opt res et pucerons L efficacit pr datrice des hirondelles aurait t sur valu e New York City Department of Health 2001a Crans sd PMCA sd par des calculs th oriques afin d estimer le nombre de moustiques seule nourriture qu elles devraient manger quotidiennement pour satisfaire leurs besoins nerg tiques Crans sd En fait il semble que les moustiques ne constitueraient qu un faible pourcentage de la di te des hirondelles Crans sd PMCA sd et des chauves souris Crans sd Il est connu cependant que lors d une saison exceptionnellement prolifique pour les moustiques ces pr dateurs peuvent alors en consommer davantage mais cet effort alimentaire n est que temporaire En effet ceci ne durera que jusqu ce qu il y ait nouveau un quilibre entre les esp ces du milieu Bourassa 2000 Cet auteur mentionne que l installation de nichoirs pour certaines esp ces d oiseaux insectivores peut contribuer r duire de fa on appr ciable le nombre de moustiques adultes proximit des r sidences Quant l installation de cabanes chauve souris pr s des habitations le sujet est controvers savoir que certaines esp ces sont identifi es comme tant des vecteurs de la rage pouvant tre trans
16. huile la citronnelle pour int rieur Citrolite huile pour lampe Recochem Inc Int rieur et ext rieur huile la citronnelle pour int rieur et ext rieur Huile pour lampe Summer Lights huile de citronnelle Lampe pour parasol Bite Fighter huile de citronnelle 3 Torches anti moustiques la citronnelle huile de citronnelle 6 Torche de bambou 5 pieds Montebello huile de citronnelle Torche de m tal 5 pieds Summer Lights huile de citronnelle Citropellent gel vaporisateur Croc Bloc Ext rieur citronnelle 5 dioxyde de carbone bentonite connexes 0 8 Tue mouches 1 Int rieur et ext rieur aucune description T RSR Torches insecticides Batons anti moustiques Coghlan s Int rieur et ext rieur d cis trans all thrine 0 25 Torches anti moustiques Pic d trans all thrine 0 30 12 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 3 1 2 Insecticides liquides Utilis s l int rieur et ou l ext rieur ces insecticides doivent tre pulv ris s manuellement l aide d une g chette d un brumisateur au gaz propane thermique ou d un atomiseur non thermique Ils peuvent tre concentr s ou dilu s Les insecticides concentr s n cessitent une manipulation par les utilisateurs afin de pr parer une solution dilu e mais de concentration propr
17. qu partir de 500 mg kg le DEET a des effets corrosifs sur la doublure gastrique causant le d c s des lapins des doses inf rieures 500 mg kg aucun effet toxique n a t observ chez ces animaux confirmant l absence de toxicit chez les lapins une dose de 325 mg kg Schoenig ef al 1994 ont administr a des rats femelles du DEET non dilu 98 3 par gavage pendant leur p riode de gestation 6 15 jours des dosages quotidiens de 0 125 250 ou 750 mg kg Des lapins femelles ont galement re u des administrations quotidiennes de DEET non dilu diff rentes concentrations 0 30 100 ou 325 mg kg pendant leur gestation 6 18 jours Le m me protocole a t appliqu aux groupes t moins en rempla ant le DEET par de l huile de ma s une dose quotidienne de 750 mg kg les auteurs ont constat une toxicit maternelle chez les rats se manifestant par deux morts 2 25 ainsi que par une baisse de poids aussi remarqu e chez le f tus et une r duction de la consommation alimentaire Quant la toxicit maternelle chez les lapins elle s est manifest e par une perte de poids et une diminution de la consommation alimentaire des doses quotidiennes de 325 mg kg des doses inf rieures aucune toxicit n a t observ e chez les deux esp ces Selon les auteurs mise part la diminution du poids du f tus 750 mg kg jour chez le rat il n y a aucune vidence de toxicit f tale ni d eff
18. sentant peu pr s 70 compagnies diff rentes EPA 1998 En janvier 2001 d apr s la banque de donn es de l Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA 20018 le DEET est disponible sur le march canadien dans plus de 181 produits insectifuges con us pour pr venir les piq res d insectes chez les humains Ces produits ont des concentrations de DEET variant entre 5 et 95 et se pr sentent sous diff rentes formes pulv risateur lotion gel lingette ou cr me Selon une directive de PARLA publi e en avril 2002 les produits contenant plus de 30 de DEET seront interdits de vente apr s le 31 d cembre 2004 ARLA 2002 3 4 2 Propri t s physico chimiques Son num ro du CAS est le 134 62 3 Le DEFT est d sign par deux appellations Hayes et Laws 1991 e N N diethyl 3 methylbenzamide e N N diethyl m toluamide Un synonyme du DEET couramment utilis est le diethyltoluamide Sa formule chimique est le Ci H 7NO Kent et al 1997 EPA 1998 Le DEET est pratiquement insoluble dans l eau EPA 1998 mais soluble dans l alcool le propyl ne glycol et l huile Kent ef al 1997 3 4 3 Mode d action Pour rep rer sa proie le moustique femelle utilise des stimuli visuels thermiques et olfactifs Ainsi dans un premier temps il se sert d abord de ses yeux pour d tecter distance les mouvements les formes et les couleurs d un h te Puis dans un deuxi me temps le moustique femelle per oit les
19. Aedes triseriatus au cours d un seul t Sant Canada 20018 gt Tonte r guli re du gazon et lagage des arbustes Cette mesure de protection s explique par le fait que les moustiques adultes recherchent dans la v g tation soit pr s du sol des endroits pour se reposer AMCA 2000 Bourassa 2000 gt Pr dateurs insectivores Rappelons ici que le pr sent document recense les principales mesures de protection personnelle g n ralement recommand es par les autorit s de sant publique canadiennes et am ricaines Ainsi il ne s agit nullement de recommandations formul es par l Institut national de sant publique du Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 7 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Les pr dateurs de moustiques que sont notamment certaines esp ces de poissons de chauve souris d oiseaux et d insectes aquatiques repr sentent pour certains auteurs une alternative biologique pour le contr le des moustiques aux insecticides Plus pr cis ment la lutte biologique contre les larves et les nymphes de moustiques utilise entre autres certains poissons et insectes aquatiques Quant la lutte biologique contre les moustiques adultes elle implique le recours certaines esp ces de chauve souris et d oiseaux Bourassa 2000 1 semble cependant que l efficacit de ces approches biologiques soit
20. Appl Toxicol 21 3 355 365 Institut national de sant publique du Qu bec 71 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Schoenig G P T L Neeper Bradley L C Fisher et R E Jr Hartnagel 1994 Teratologic evaluations of N N diethyl m toluamide DEET in rats and rabbits Fundam Appl Toxicol 23 1 63 69 Scialli A R 1998 The REPROTOX System Georgetown University Medical Center and Reproductive Toxicology Center Columbia Hospital for Women Medical Center Washington D C Delivery method CD_ROM MICROMEDEX Greenwood Village Colorado 1998 Citronella Oil October 1998 Selim S R E Jr Hartnagel T G Osimitz K L Gabriel et G P Schoenig 1995 Absorption metabolism and excretion of N N diethyl m toluamide following dermal application to human volunteers Fundam Appl Toxicol 25 95 100 Smith C N LH Gilbert H K Gouck M C Bowman F Jr Acree et C H Schmidt 1963 Factors affecting the protection period of mosquito repellents US Department of Agriculture Washington D C USDA Technical Bulletin 1285 1 36 Snodgrass H L D C Nelson et M H Weeks 1982 Dermal penetration and potential for placental transfer of the insect repellent N N diethyl m toluamide Am Ind Hyg Assoc J 43 10 747 753 Snyder J W R O Poe J F Stubbins et L K Garrettson 1986 Acute manic psychosis following the dermal application of N N die
21. Contrairement Lindsay ef al 1996a Jensen et al 2000 ont constat quant eux que les chandelles contenant 3 de citronnelle se sont av r es inefficaces pour prot ger les individus expos s aux moustiques dans un milieu forestier Ils expliquent que cette diff rence dans le degr d efficacit des chandelles pourrait d pendre du type d habitat forestier et des esp ces de moustiques Dans l tude de Jensen al 2000 l efficacit des produits a t d termin e par le nombre de moustiques se posant sur une zone cutan e bien d finie jambes au cours d une p riode de 15 minutes Il s agit du landing rate 2 3 2 3 Spirales et torches insecticides Ayant quasiment la m me concentration en substances actives pyr thrinoides et utilisant le m me proc d combustion sans flamme et d gageant une fum e insecticide les spirales et les torches devraient tous donner sensiblement les m mes r sultats ind pendamment des marques commerciales L tude de Jensen ef al 2000 a montr que la fum e d gag e par les spirales s est av r e plus efficace contre les moustiques lorsqu elle enveloppait les volontaires En effet les spirales ont t moins efficaces lorsque la fum e tait balay e par les courants d air Il est noter cependant qu il est non recommand qu une personne soit enti rement envelopp e par cette fum e puisqu il faut viter de l inhaler sur des p riodes prolong e
22. EPA 1998 classe le DEET dans la cat gorie de toxicit III laquelle correspond une toxicit l g re Le Tableau 8 pr sente bri vement les doses de DEET provoquant une toxicit aigu sur des animaux de laboratoire ainsi que les cat gories de toxicit de ce produit en fonction des voies d exposition EPA 1998 Tableau 8 Toxicit aigu du DEET sur des animaux de laboratoire VOIE D EXPOSITION R SULTATS CAT GORIE DE TOXICIT Orale DLso rat De 2170 3664 mg kg Il Cutan e DLso lapin 4280 mg kg Il Inhalation aigu DLso rat 5950 mg m IV Irritation oculaire lapin Irritation oculaire et opacit Il corn enne apparentes partir du 7 et 3 jours respectivement Irritation cutan e lapin Irritations minimes apparentes IV partir du 7 jour Sensibilit cutan e Aucune Tir de EPA 1998 3 4 4 1 1 Toxicit orale En cas d ingestion de DEET deux types d intoxication sont observ s chez l humain Tout d abord une intoxication l g re dont les principaux sympt mes se traduisent par des douleurs abdominales des naus es des vomissements des diarrh es des irritations de la muqueuse gastrique ainsi que des sensations de br lure au niveau des l vres de la bouche et de la langue D autre part une intoxication s v re peut notamment provoquer de l anxi t de l irritabilit de la somnolence de la confusion une d sorientation des troubles psychia
23. Hadler 1989 Seizures temporally associated with use of deet insect repellent New York and Connecticut Mortal Morbid Wkly Rev 38 678 680 Osimitz T G et R H Grothaus 1995 The present safety assessment of deet J Am Mosq Control Assoc 11 274 278 Osimitz T G et J V Murphy 1997 Neurological effects associated with use of the insect repellent N N diethyl m toluamide DEET J Toxicol Clin Toxicol 35 5 435 441 Petrucci N et S Sardini 2000 Severe neurotoxic reaction associated with oral ingestion of low dose diethyltoluamide containing insect repellent in a child Pediar Emerg Care 16 5 341 342 PMCA The Purple Martin Conservation Association sd Attracting amp Managing purple martins 6p En ligne http purplemartin org main mgt html Page consult e le 11 janvier 2002 Pronczuk de Garbino J A Laborde et E Fogel 1983 Toxicology of an insect repellent N N diethyltoluamide Vet Hum Toxicol 25 422 423 Qiu H H W Jun et J W McCall 1998 Pharmacokinetics formulation and safety of insect repellent N N diethyl 3 methylbenzamide deet a review J Am Mosq Control Assoc 14 1 12 27 Robbins P J et M G Cherniack 1986 Review of the biodistribution and toxicity of the insect repellent N N diethyl m toluamide DEET J Toxicol Environ Health 18 4 503 525 Roland E H J E Jane et J M Rigg 1985 Toxic encephalopathy in a child after brief exposure to insect repell
24. Tandis que l tude men e par Selim ef al 1995 tend pr tendre le contraire D ailleurs Robbins et Cherniack 1986 rapportent que des traces de DEET ont t mesur es dans la peau les muscles et les tissus adipeux de souris soit 1 3 mois apr s avoir t appliqu une dose de 100 mg kg Ayant tudi l absorption du DEET Gleiberman et Voronkina 1972 cit s par Wright ef al 1992 sugg rent que la toxicit du DEET s exprime initialement par la d t rioration du syst me nerveux et par l accumulation progressive dans les organes et les tissus 3 4 6 Cas d intoxication chez les humains Malgr le fait que le DEET soit g n ralement consid r comme tant un insectifuge personnel d montrant un profil avantageux tant du point de vue de son efficacit que de son niveau de risque relativement peu lev Roland et al 1985 Edwards et Johnson 1987 Hayes et Laws 1991 Fradin 1998 Qiu et al 1998 Hampers et al 1999 et ce apr s plus de 40 ans d utilisation aupr s de millions de personnes travers le monde Osimitz et Grothaus 1995 Fradin 1998 la litt rature m dicale t moigne n anmoins de plusieurs cas d intoxication Des effets n fastes chez l humain ont t rapport s notamment lors d application de surdoses chroniques ou lors d ingestion de produits base de DEET ainsi que dans quelques cas lors de l utilisation telle que recommand e par le fabricant Hayes et Laws 1991 Les int
25. Voronkina 1972 Investigation of the absorption of diethyltoluamide repellent Med Parazitol Bolezni 41 189 197 Goodyer L et R H Behrens 1998 Short report The safety and toxicity of insect repellents Am J Trop Med Hyg 59 2 323 324 Gosselin R E R P Smith H C Hodge et J E Braddock 1984 Clinical Toxicology of Commercial Products Section 11 Fifth Edition Williams amp Wilkins Baltimore USA Grondin N 1998 Entomologie B tes noires Qu bec Sciences 36 10 50 53 Gryboski J D Weinstein et N K Ordway 1961 Toxic encephalopathy apparently related to the use of an insect repellent N Engl J Med 264 289 291 Institut national de sant publique du Qu bec 67 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Haddad L M M W Shannon J F Winchester 1998 Clinical Management of Poisonning and Drug Overdose 3 edition Hampers L C E Oker et J B Leikin 1999 Topical use of DEET insect repellent as a cause of severe encephalopathy in a healthy adult male Acad Emerg Med 6 12 1295 1297 Han L L F Popovici J P Alexander V Laurentia L A Tengelsen C Cernescu H E Gary N Ion Nedelcu G L Campbell et T F Tsai 1999 Risk factors for West Nile virus infection and meningo encephalitis Romania 1996 J Infect Dis 179 1 230 233 Hayes W J Jr et E R Jr Laws Eds 1991 Handbook of Pesticide Toxicology A
26. au butoxyde de pip ronyle et vaporis automatiquement dans un restaurant par un appareil con u cet effet pulv risateur pile ou pulv risateur automatique CDC 2000 D autres sympt mes peuvent galement survenir suite l inhalation de pyr thrines toux coulement ou congestion des voies nasales et douleur la poitrine NPTN 1998 Les pyr thrines peuvent galement occasionner des sensations de br lures oculaires des conjonctivites ainsi que des rougeurs des enflures et des irritations au niveau des paupi res CDC 2000 Quant au contact de ces substances avec la peau elles peuvent provoquer des irritations des d mangeaisons ou des cloques NPTN 1998 16 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 3 3 2 Propoxur Plusieurs cas d intoxication au propoxur ont t r pertori s chez les humains Appartenant a la classe des carbamates cet insecticide peut causer des signes classiques d inhibition des cholinest rases En effet les sympt mes peuvent se traduire notamment par de la tachycardie de la sudation des troubles de la vision des maux de t te des naus es des vomissements et des probl mes respiratoires tels que toux constriction de la poitrine essoufflement et congestion Samuel et St Laurent 2000 Ces auteurs mentionnent galement qu un comit de PEPA US Environmental Pro
27. au niveau du poids corporel rats souris hamsters lapins chiens de la consommation alimentaire rats souris hamsters lapins chiens et du taux de cholest rol chiens ainsi qu une augmentation du poids du foie rats souris de la salivation chiens des mouvements anormaux de la t te chiens et des tremblements chiens Des d c s peuvent galement se produire rats hamsters Institut national de sant publique du Qu bec 43 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Il aucune vidence du potentiel mutag ne du DEET la lueur des quelques tudes disponibles sur le sujet EPA 1998 De m me qu il n y a aucune vidence de son potentiel canc rig ne suite aux quelques exp riences men es sur des rats et des souris NPTN 2000b De plus aucune relation directe n a t tablie entre l exposition au DEET et l apparition de cancer chez l humain NPTN 2000b D ailleurs PEPA a class ce produit dans le groupe D des produits canc rig nes c est dire des produits non canc rig nes pour l humain NPTN 2000b Quant aux effets du DEET sur le d veloppement potentiel t ratog ne et la reproduction chez les animaux les tudes sur le sujet sont plut t contradictoires En effet certaines pr tendent qu il n y aucune vidence de cette toxicit chez les lapins et les rats exception faite lorsque ces derniers sont expo
28. de v tements ad quats ex pantalon chandail ou chemise manches longues aux sorties plus restreintes l ext rieur quand les moustiques sont plus actifs aube et cr puscule l utilisation de moustiquaires ex portes fen tres landaus tentes et l utilisation raisonnable d insectifuges sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements De plus l am nagement du milieu environnant afin d liminer les g tes de reproduction des moustiques est galement recommand e par les autorit s de sant publique la lueur des informations disponibles il semble qu en g n ral ces strat gies lorsque bien utilis es d montrent un certain degr de protection contre les piq res de moustiques En ce qui concerne les insecticides domestiques disponibles sur le march leur efficacit dans le contr le des moustiques s av re g n ralement plut t restreinte En effet l efficacit de plusieurs produits destin s pour usage ext rieur peut se voir limit e notamment par la pr sence de vents l gers ex a rosols manuels brumisateurs spirales chandelles la citronnelle ou par la non s lectivit des esp ces d insectes tu s ex lectrocuteurs seulement entre moins de 1 et 5 des insectes tu s sont des moustiques Quant aux produits destin s pour un usage int rieur ex a rosols manuels a rosols avec pulv risateurs piles ils peuvent s av rer efficaces pour se d bar
29. de r glementation de la lutte antiparasitaire 20018 Banque de donn es Regulatory Information on Pesticide Products version janvier 2001 ARLA Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire 2001b socinchom ronate de di n propyle MGK Repellent 326 D cision de r valuation RRD2001 01 Sant Canada Publi le 12 d cembre 2001 ARLA Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire 2001c n Octylbicyclohept nedicarboximide MGK Synergist 264 D cision de r valuation RRD2001 02 Sant Canada Publi le 12 d cembre 2001 ARLA Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire 2002 Insectifuges corporels contenant du DEET N N di thyl m toluamide et compos s apparent s D cision de r valuation RRD2002 01 Sant Canada Publi le 15 avril 2002 Barnard D R 2000 Repellents and toxicants for personal protection Global collaboration for development of pesticides for public health GCDPP WHO CDS WHOPES GCDPP 2000 5 World Health Organization 45p BCPC British Crop Protection Council 1997 The Pesticides Manual A World of Compendium 11 edition CDS Tomlin Editors 1606p Blomquist L L Str man et W Thorsell 1975 Distribution and fate of the insect repellent 4C_N N diethyl m toluamide in the animal body I Distribution and excretion after injection into mice Acta Pharmacol Toxicol 37 121 133 Institut national de sant publique du Qu bec 65 Efficacit et ri
30. distribution du DEET chez les souris Deux heures apr s une application cutan e de 15 mg kg de DEET le produit s est concentr notamment dans les glandes lacrymales les muqueuses nasales le foie la bile les poumons les intestins et l urine Les concentrations les plus lev es ont t mesur es dans le sang la glande thyro de les tissus adipeux et le syst me nerveux central L limination du DEET par voie urinaire a t de 13 apr s 2 5 heures suivant l application et de 34 apr s 2 jours Robbins et Cherniack 1986 ainsi que Clem ef al 1993 rapportent les premiers taux de p n tration cutan e de DEET mesur s chez les humains n 2 par Smith et al 1963 Ces taux ont t de 9 1 86 mg cm et 56 77ug cm Quant l tude de Feldmann et Maibach 1970 elle a permis dans un premier temps de mesurer un taux moyen d absorption de 16 7 chez des volontaires n 4 apr s qu ils aient appliqu 4ug cm de DEFT sur leur avant bras Puis suite une injection du DEET 4ug cm un taux d limination par voie urinaire de 52 3 a t observ au cours d une p riode de 5 jours Cit e par Clem ef al 1993 une autre tude a t men e par Morgan 1992 sur des volontaires ayant appliqu sur leur peau 1 ml de DEET 50 Les r sultats ont r v l que 50 du DEET est absorb apr s 6 heures et qu un pic de concentration dans le plasma est atteint au bout d une heure Les auteurs soulig
31. employ Institut national de sant publique du Qu bec 23 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 1 7 Dur e de protection Lors de l valuation de l efficacit des insectifuges personnels la dur e de protection peut s exprimer de deux fa ons Il s agit de la dur e de protection totale et de la dur e de protection partielle La dur e de protection totale est l indice d efficacit le plus courant Elle se d finit par le temps coul entre le moment de l application du produit et la premi re piq re confirm e une piq re suivie d une autre dans les 30 minutes Cet indice d efficacit est appropri pour les pr parations commerciales parce que la plupart des utilisateurs souhaitent une protection compl te plut t que partielle pendant une p riode prolong e ARLA 1999 2001b 2001c Quant la dur e de protection partielle elle se d finit par la diff rence entre le nombre de piq res observ es sur les sujets trait s et le nombre observ chez les sujets non trait s au cours d une p riode de temps donn e Normalement pour tre jug efficace lors de son homologation un insectifuge doit r duire le nombre de piq res de 95 Ce crit re se doit d tre respect pendant au moins 30 minutes ARLA 1999 La seule information relative la dur e de protection des insectifuges base d huile de lavande contre les
32. esp ce v g tale recherch e par les industries afin d tre transform e notamment en huile Principales sources de l odeur caract ristique de l huile de lavande des ac tates linalyliques sont pr sentes en diff rentes concentrations selon l origine de la plante 30 60 au Sud de la France 8 18 en Angleterre 25 au Kashmir L huile de lavande contient galement 30 40 de g raniol et d esthers linalol lavandulol n rol cin ol caryopphyllr ne coumarine limon ne b taocim ne furfural c tone amylique thylique thujone et pinocamphone Duke 1985 Budaran ef al 1996 L huile de lavande est soluble dans 1 81600 3 1 3 Mode d action Il existe deux modes d action pour les insectifuges personnels contre les insectes piqueurs 1 s agit de l effet barri re et de l effet r pulsif L effet barri re est cr par la simple application d un produit sur la peau En effet la pr sence d une couche huileuse sur le derme ne permettrait pas un insecte piqueur de s y poser Grondin 1998 Quant a l effet r pulsif il serait cr grosso modo par l odeur repoussante d un insectifuge pour certaines esp ces d insectes ou par une perturbation des r cepteurs chimiques log s sur leurs antennes lesquelles leur permettent normalement de rep rer leurs proies Grondin 1998 EPA 1999 Barnard 2000 En ce qui concerne le mode d action propre l insectifuge base d huile de lavande a
33. et la neurotoxicit 3 3 5 Pharmacocin tique Aucune information sur le sujet n a pu tre retrac e dans la litt rature scientifique 3 3 6 Cas d intoxication chez les humains Aucun cas d intoxication chez les humains sp cifique au di n propyl isocinchom ronate n a t retrac dans la litt rature via une recherche Medline 3 3 7 Dur e de protection Selon Sant Canada 2001b les produits base de di n propyl isocinchom ronate MGK 326 et de DEET ne semblent pas offrir de protection suppl mentaire contre les piq res de moustiques comparativement aux produits qui ne contiennent que du DEET D ailleurs leur utilisation pourrait donner lieu une exposition inutile aux produits chimiques 3 3 8 En r sum Le di n propyl isocinchom ronate n est pas homologu au Canada comme ingr dient actif pouvant tre utilis isol ment dans un produit insectifuge En effet il est toujours combin un autre ingr dient soit le DEET Or tant donn que les insectifuges base de di n propyl isocinchom ronate et de DEET ne semblent pas offrir de protection suppl mentaire contre les piq res de moustiques comparativement aux produits qui ne contiennent que du DEET leur utilisation pourrait donner lieu une exposition inutile aux produits chimiques Sant Canada 2001b Par ailleurs en raison de la raret des informations disponibles sur le di n propyl isocinchom ronate il s av re tr s difficile d value
34. gagent pas de vapeurs 2 3 1 7 lectrocuteurs Con us pour l ext rieur ces appareils attirent les insectes l aide d une lumi re ultraviolette dans le but de les faire traverser une grille m tallique qui les lectrocute Des sons r sonnants et des gr sillements indiquent que les insectes sont bel et bien pass s travers le dispositif d lectrocution Beaucoup des gens utilisent une minuterie afin de faire fonctionner l appareil le soir et la nuit seulement Pour certains mod les il est possible d ajouter des leurres ex 1 octen 3 ol dioxyde de carbone Jensen ef al 2000 dans le but d am liorer le rendement 2 3 2 Efficacit 2 3 2 1 A rosols manuels a rosols avec pulv risateur piles et insecticides liquides Les insecticides en a rosols manuels s av rent plus efficaces l int rieur Leurs principaux avantages sont l effet imm diat sur les moustiques l application rapide et le peu de mat riel requis Par contre l efficacit de ces produits n est que de courte dur e AMCA 2000 En ce qui concerne les a rosols avec pulv risateur piles lorsque utilis s correctement ils r duisent bel et bien le nombre d insectes volants CDC 2000 mais ce de fa on non sp cifique Ne n cessitant pas de manipulation directe avec l insecticide ces deux types d a rosols manuels et pulv risateurs piles impliqueraient un risque d exposition moindre des utilisateurs dans la mesure o
35. ils sont utilis s aux bons endroits A l ext rieur les insecticides en a rosols manuels et en brumisateurs insecticides liquides ont un rendement limit En effet ils se dispersent rapidement r duisant temporairement entre autres les populations de moustiques Ils peuvent s av rer utiles s ils sont appliqu s juste avant une activit ext rieure planifi e Au niveau des brumisateurs il faut consid rer que ces appareils s av rent complexes d utilisation University of California 1998 N cessitant une manipulation directe d insecticides liquides qu il faut parfois diluer les brumisateurs exposeraient ainsi davantage les utilisateurs des risques d intoxication 1 en est de m me suite un mauvais dosage par lequel 18 teneur en substances actives qui est vaporis e pourrait tre trop lev e De plus les insecticides destin s tre pulv ris s par ce type d appareils ne sont pas sans risque pour la sant humaine ex propoxur m thoxychlore et chlorpyrifos Suite la r valuation du chlorpyrifos faite par ARLA la vente de ce produit pour usage domestique en milieu r sidentiel l int rieur comme l ext rieur est actuellement interdite et ce depuis le 31 d cembre 2001 En fait l homologation du chlorpyrifos de la cat gorie usage domestique est d sormais interrompue ARLA 2000 14 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de p
36. int rieur du coude et d irritations cutan es s v res ont d j t rapport s Clem et al 1993 77 Pour en savoir plus sur les cas d intoxication chez les humains suite une ingestion de DEET consulter la section 3 4 6 3 Rougeur de la peau ou des muqueuses due a une dilatation des vaisseaux capillaires Etat inverse de la protection c est dire l tat d un tre vivant qui a t sensibilis par l introduction ant rieure dans son organisme d une substance trang re et qui apr s un certain d lai r agit d une fa on violente disproportionn e l introduction nouvelle de la m me substance m me dose minime Pour plus d information sur ce cas consulter la section 3 4 6 2 Pour plus d information sur ces cas consulter la section 3 4 6 1 28 29 30 31 Institut national de sant publique du Qu bec 37 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 4 4 2 Toxicit sub chronique 3 4 4 2 1Toxicit orale L EPA 1998 a men une tude sur six groupes de rats Du DEET 95 leur a t administr par ingestion pendant 90 jours a diff rentes doses 0 100 500 1000 2000 ou 4000 mg kg A 100 mg kg une augmentation du poids du foie et des l sions r nales chez les m les ont t observ es Ces l sions se caract risent par des inflammations et par la formation de gouttelettes diaphanes dans les tu
37. jours de gestation A 750 mg kg une baisse du tonus musculaire des d formations au niveau des pieds de l ataxie une incrustation p rinasale ont t constat es Ces sympt mes ont t relev s p riodiquement dans les autres groupes De plus une augmentation du taux D veloppement excessif d un tissu par multiplication de ses cellules mais avec conservation d une architecture normale et de fonctions normales pour les parties nouvellement form es 40 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental de mortalit une r duction du poids corporel et de la consommation de nourriture ainsi qu une augmentation du poids moyen du foie ont t not es Une r duction du poids corporel f tal a galement t observ e Dans une tude effectu e cette fois ci sur des lapins femelles en p riode de gestation aucun effet toxique n a t constat jusqu a la dose maximale administr e quotidiennement soit 325 mg kg EPA 1998 Afin de v rifier ces r sultats l exp rience a t r p t e mais avec des doses plus lev es de DEET soit 62 5 125 250 500 ou 1000 mg kg entre les 6 et 18 jours de gestation 250 mg kg une acc l ration de la respiration sans lien apparent avec la dose ing r e et 1000 mg kg une hypoactivit et de l ataxie ont t constat es Cette tude a r v l
38. mesure de la toxicit aigu d une substance par voie respiratoire est la concentration l tale cinquante CLso concentration pr sente dans l air causant le d c s chez 50 des sujets Institut national de sant publique du Qu bec 27 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental En somme selon EPA 1999 la toxicit de l huile de citronnelle varie selon la dose ing r e et la rapidit d absorption par l organisme Si les consignes d utilisation du produit sont respect es l huile de citronnelle ne devrait pas poser des probl mes de sant aux utilisateurs incluant les enfants et les autres groupes de personnes plus sensibles EPA 1999 Cet nonc repose sur les tudes men es sur des animaux de laboratoire o l huile de citronnelle s est av r e peu ou pas toxique EPA 1999 La toxicit principale concerne en fait les irritations cutan es EPA 1999 3 2 4 2 Toxicit sub chronique Contrairement l huile de citronnelle de Java laquelle n est pas un sensibilisateur cutan EPA 1997 indique qu une application prolong e ou r p t e d un produit base d huile de citronnelle du Ceylan peut provoquer des r actions allergiques chez certains individus Dans le m me sens se basant sur des tudes r alis es sur des animaux Sant Canada 2001b mentionne aussi que les produits base de citronnelle pourraient contribuer
39. mis du DEET T ratog ne Retard mental 1 4 ans M 25 Pendant la Schaefer et malformation cr nienne grossesse et Peters 1992 chloroquine 2 Osimitz et Murphy 1997 Tir et adapt de Qui et al 1998 Institut national de sant publique du Qu bec 55 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 4 7 Dur e de protection Les insectifuges disponibles sur le march contiennent du DEET des concentrations entre 5 et 95 Bourassa 2000 ARLA 20018 Cependant il semblerait que l effet r pulsif de cet ingr dient actif puisse plafonner quand sa concentration est de 30 Bourassa 2000 Conti et Oliveri 2001 a 50 Brown et Hebert 1997 Fradin 1998 Bourassa 2000 Des produits ayant des concentrations sup rieures 50 procurent seulement une courte dur e suppl mentaire de protection contre les insectes piqueurs Brown et Hebert 1997 Fradin 1998 A ce sujet Brown et Hebert 1997 ainsi que Fradin 1998 rapportent qu une tude men e en laboratoire a d montr que le DEET concentr a 50 a procur un taux de protection de 95 pendant 4 heures contre Aedes aegypti Tandis que le DEET concentr 100 n a assur qu une heure suppl mentaire de protection contre cette esp ce de moustique Le GRIP Groupe de recherche sur les insectes piqueurs de l Universit du Qu bec Trois Rivi res a valu notamment l effet r pulsif d un pro
40. neurotoxicit chez des sujets de sexe masculin g s de 29 ans n 1 et entre 3 et 7 ans n 4 Aucun d entre eux n avait d ant c dent m dical important Tous les gar ons ont t expos s un insectifuge base de DEET a des concentrations diff rentes selon les cas Cependant les teneurs d exposition n ont pas t sp cifi es Suite cette exposition de l urticaire s est manifest e chez l un des gar ons et des convulsions ont t observ es chez tous les patients entre 8 et 48 heures plus tard N anmoins tous ont eu une gu rison rapide et compl te Les auteurs mentionnent que ces 5 cas diff rent des autres cas cit s auparavant dans la litt rature et ce notamment en raison d une exposition moindre au produit base de DEET la majorit des gar ons n 4 a re u moins de trois applications ainsi que par la pr sence du faible nombre de sympt mes pr curseurs ex irritabilit d sorientation ataxie Par ailleurs selon les auteurs les cas de convulsions anecdotiques s av rent tr s difficiles interpr ter Ils concluent donc qu aucun des 5 cas n a pu tre associ directement l exposition au DEET Un autre cas de neurotoxocit est rapport par Oransky 1991 et cit bri vement par Osimitz et Grothaus 1995 s agit d un gar on g de 8 ans ayant t expos par voie cutan e un produit base de DEET de concentration inconnue lequel tait appliqu sur un tapis Les
41. protection asser r enr 30 3 2 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique 31 56 55 49001 2 11 1 101 11 ten in nine Es eat nn eee Teas 31 Institut national de sant publique du Qu bec Ill Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 3 DI N PROPYL ISOCINCHOM RONATE ssscceessecesssecsescessceceessecssssessascssseecssesecsussessseessseeees 32 3 31 D septionssstns anis noie mi a an a te ee serre a 32 3 3 2 Propri t s physico chimiques ss 32 3 3 3 Mode d actione wii 2 sess eiadsnsn die dav eecadsn e ve esinn 33 3 3 4 Caract ristiques toxicOlogiques 4 545 33 3 3 3 Pharmacocin tigue 34 3 3 6 Cas d intoxication chez les humains 34 3 3 7 Dur e de protection 34 33 68 En TESUM en nn on shea ti EA a 34 SANDER SE en en ren peter da Rire end 34 3 4 1 Description Re M NE ti nitrate E ns 34 3 4 2 Propri t s physico chimiques ss 35 3 43 Mode d action 795955 35 3 4 4 Caract ristiques toxicOlogiques
42. ronyle lequel est un synergiste utilis notamment avec les pyr thrines et les pyr thrino des NPTN 20008 En effet le butoxyde de pyp ronyle seul ou combin au n octyl bicyclohept ne dicarbomixide est fr quemment ajout aux produits base de pyr thrines afin d inhiber chez l insecte les enzymes responsables de la d toxication de ces insecticides CDC 2000 Ce synergiste est par ailleurs d pourvu de tout potentiel insecticide NPTN 20008 5 De source naturelle les pyr thrines sont d riv es des extraits de fleurs de chrysanth mes NPTN 1998 Les pyr thrino des sont la forme synth tique des pyr thrines ex all thrine t tram thrine ph nothrine NPTN 1998 Institut national de sant publique du Qu bec 9 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Les a rosols vaporisation manuelle peuvent tre g n ralement utilis s l int rieur et a 1 ext rieur La proc dure d utilisation pour l int rieur est de vaporiser le produit dans une pi ce maintenue ferm e pendant un certain temps afin d obtenir le r sultat escompt Par la suite les pi ces doivent tre a r es convenablement Lors de cette a ration 1 importe videmment de laisser le moustiquaire bien en place afin de pr venir toute nouvelle intrusion d insectes piqueurs dans la r sidence En ce qui concerne les a rosols avec pulv risateur piles ba
43. s de sant publique elle peut s av rer utile afin de pr venir le contact avec les insectes piqueurs Toutefois les gens n adopteraient pas facilement cette mesure de protection contre le VNO ce qui implique donc la n cessit d une strat gie de communication appropri e la lumi re des informations disponibles il semble bien que le DEET serait l ingr dient actif offrant la meilleure dur e de protection contre ces insectes Quoique les produits base d huile de lavande ou de citronnelle prot gent galement mais sur de plus courtes p riodes de temps En raison des effets ind sirables pouvant tre occasionn s par l application d insectifuges sur la sant des utilisateurs qu ils soient enfants ou adultes la prudence recommande d viter tout usage abusif de ces produits Pour ce faire il faut respecter les conseils g n raux propres une utilisation plus s curitaire ainsi que les recommandations mises par les fabricants et les autorit s de sant publique Toutefois pour bien d finir ce qu est une application raisonnable des pr cisions doivent tre apport es quant la quantit utiliser et la fr quence d application et ce en fonction de la concentration de la substance active de la surface corporelle prot ger et de l ge des utilisateurs Pour viter toute confusion lors de l utilisation de ces produits il importe donc que des recommandations claires et pr cises soient mis
44. se prot ger contre les piq res de moustiques En plus des recommandations sur l utilisation d insectifuges lesquels sont d crits davantage a la section 3 du pr sent document les autorit s de sant publique sugg rent souvent l adoption de nouvelles habitudes de vie ainsi que divers moyens visant liminer les g tes de reproduction des moustiques sur les propri t s priv es En ce qui concerne les insecticides domestiques leur utilisation pourrait tre per ue par certaines personnes comme une autre strat gie propice se prot ger contre les piq res d insectes Ce document recense les principales mesures de protection individuelle g n ralement recommand es par les autorit s de sant publique canadiennes et am ricaines afin de r duire l exposition aux moustiques pouvant transmettre le VNO 2 1 Habitudes de vie Afin de r duire l exposition aux piq res de moustiques les mesures de protection personnelle relatives aux habitudes de vie g n ralement recommand es par les autorit s de sant publique sont 9 La r duction des activit s ext rieures l aube et au cr puscule Tel est notamment le cas du jardinage qui est viter ces heures e Le port de v tements ad quats c est dire des v tements amples en tissu serr ou pais et de couleur claire couvrant le plus possible la surface cutan e pantalon chemise ou chandail manches longues bas et chapeau Le port d un filet de t te
45. sujette certaines contraintes Ainsi les poissons larvivores se sont av r s efficaces dans le contr le des moustiques Dans certains tats am ricains l esp ce Gambusia affinis est fr quemment introduite dans divers plans d eau ex gouts pluviaux jardins d eau mar cages Or cette esp ce larvivore n est pas indig ne sur tout le territoire am ricain New York City Department of Health 2001a Une fois introduit par son potentiel reproducteur lev Gambusia affinis peut devenir l occasion un comp titeur et un pr dateur envers des esp ces de poissons convoit es par des p cheurs Bourassa 2000 ou envers des esp ces de poissons indig nes New York City Department of Health 2001a De plus l efficacit pr datrice des gambusies dont Gambusia affinis est soumise certaines contraintes cologiques telles que leurs comp titions territoriales leurs p riodes de chasse et certaines conditions environnementales du milieu ex temp rature de l eau Il semble par ailleurs que d autres esp ces de poissons notamment des pinoches et des guppies se soient av r s galement int ressantes dans le contr le des larves de moustiques Bourassa 2000 Quant l efficacit de certaines esp ces d oiseaux ex hirondelles engoulevents et de chauve souris insectivores dans le contr le des moustiques adultes il semble bien qu elle soit quelque peu limit e en raison des habitudes alimentaires de ces pr
46. vidence de potentiel mutag ne du DEET 3 4 4 3 3 Neurotoxicit Il importe de signaler ici que les quelques tudes relatives au potentiel neurotoxique du DEET ayant t retrac es dans la litt rature ont t r alis es ou commandit es par les fabricants eux m mes Pour d terminer si le DEET est un neurotoxique s lectif une tude a t men e sur des rats de laboratoire afin d en valuer les effets chroniques et aigus Schoenig ef al 1993 Pour cela l exposition aigu a t valu e sur de jeunes rats adultes et l exposition chronique sur de vieux rats Ainsi du DEET non dilu 98 3 a t administr chez des jeunes rats via leur r gime alimentaire a des concentrations de 0 50 200 ou 500 mg kg en une seule dose 500 mg kg suite cette exposition aigu au DEET les auteurs ont constat des effets court terme 1 heure sur la r ponse thermique et l activit motrice Aucun de ces effets n a t observ apr s ce laps de temps ni m me des doses inf rieures Quant l administration chronique d une dose quotidienne de 250 mg kg 0 Pour plus d information concernant ces cas consulter la section 3 4 6 2 5 42 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental pendant 9 mois le DEET a produit une augmentation temporaire de l activit motrice dans les premi res 40 m
47. 0 des cas enregistr s au CAPQ sont symptomatiques et 33 5 d entre eux ont n cessit un traitement Institut national de sant publique du Qu bec 61 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 4 CONCLUSION Afin de pr venir les piq res de moustiques et par le fait m me de minimiser le risque d tre infect par le virus du Nil occidental VNO plusieurs strat gies de protection personnelle sont g n ralement recommand es par les autorit s de sant publique Elles sont toutes simples accessibles tous et chacun Ces recommandations concernent les habitudes de vie relatives g n ralement au port de v tements ad quats ex pantalon chandail ou chemise manches longues aux sorties plus restreintes l ext rieur quand les moustiques sont plus actifs aube et cr puscule l utilisation de moustiquaires ex portes fen tres landaus tentes et l utilisation raisonnable d insectifuges sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements De plus l am nagement du milieu environnant afin d liminer les g tes de reproduction des moustiques est galement recommand e par les autorit s de sant publique la lueur des informations disponibles il semble qu en g n ral ces strat gies lorsque bien utilis es d montrent un certain degr de protection contre les piq res de moustiques Quant aux in
48. 1 250 200 150 Fr quence 50 Figure 1 R partition des intoxications aux insectifuges selon l ann e Institut national de sant publique du Qu bec 59 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental La p riode durant laquelle les insectifuges sont le plus utilis s d bute vers la fin du printemps avec les activit s de plein air et l closion d insectes piqueurs et se poursuit grosso modo jusqu au d but de l automne Ainsi cette p riode s chelonne principalement entre les mois de mai et septembre L augmentation de l utilisation de ces produits engendre par le fait m me un accroissement des risques d intoxication En effet les cas d intoxication occasionn s par ces produits surviennent essentiellement au cours de cette p riode Tel qu illustr par la Figure 2 le nombre de cas d intoxication augmente significativement en mai pour atteindre un pic en juin pour ensuite amorcer une baisse partir du mois de juillet Noverrbre zz Septembre a Juillet MS Mals T Mi SSS p Mars I Janvier 0 100 200 300 400 500 600 700 Nombre de cas Figure 2 R partition des intoxications aux insectifuges selon le mois de l ann e Au Qu bec les intoxications aux insectifuges concernent trois ingr dients actifs le D
49. 1 mentionnent une tude r alis e aupr s de 85 personnes ayant utilis entre 4 et 6 ml d un produit contenant 60 de DEET dans une base d alcool raison d une ou deux applications par jour Les auteurs rapportent que ces applications ont eu lieu sur des p riodes prolong es sans toutefois en sp cifier la dur e Les effets observ s chez trois individus 3 85 ont t une conjonctivite une dermatite de contact une exacerbation de s borrh e et de l acn Une autre tude signal e par Hayes et Laws 1991 concerne l exposition de travailleurs n 58 un produit contenant du DEET en lotion DETA 20 dans une usine de fabrication De ce nombre 14 travailleurs ont d velopp de graves maladies cutan es De plus selon les r sultats de cette tude il semble que le contact direct avec 16 DEET 8 perturb localement 18 thermor gulation de 18 peau Le pourcentage du produit en question n a pas t sp cifi ni d ailleurs l occupation pr cise des travailleurs ayant d velopp des sympt mes Des manifestations dermatologiques plus s rieuses ont d j t d crites par Lamberg et Mulrennan 1969 En effet certains soldats ont d velopp une dermatose bulleuse le lendemain de l application d un insectifuge contenant 75 de DEET dans une base d alcool thylique ou de dichlorodifluorom thane 25 selon la forme utilis e soit en liquide ou en a rosol Les zones corporelles affect es ont principalem
50. 2 3 Produits insecticides domestiques Puisque l utilisation d insecticides domestiques pourrait tre per ue par certaines personnes comme une autre strat gie propice pour se prot ger contre les piq res d insectes un inventaire non exhaustif de ces produits offerts sur le march qu b cois a t r alis au cours de l t 2001 Les substances actives de chacun de ces produits sont pr sent es dans le Tableau 1 Il est noter qu il existe sur le march beaucoup d autres produits ou accessoires se disant aptes loigner les insectes piqueurs Il s agit notamment d metteurs d ultrasons de produits hom opathiques et de certaines esp ces de plantes ex Citrosa tant donn que le pr sent document vise essentiellement cerner et d finir les risques potentiels pour la sant humaine associ s l utilisation d insecticides domestiques et d insectifuges personnels ces autres produits ou accessoires ne sont donc pas trait s dans cet ouvrage 2 3 1 Fonctionnement Afin de mieux conna tre les principaux produits insecticides domestiques disponibles sur le march leur fonctionnement est expliqu succinctement 2 3 1 1 A rosols manuels et a rosols avec pulv risateur piles Les a rosols num r s au Tableau 1 sont tous base de pyr thrine ou de pyr thrinoide dont les concentrations varient selon les produits Plusieurs de ces a rosols contiennent galement du butoxyde de pip
51. 61 Temple et al 1991 Goodyer et Behrens 1998 La concentration de l huile de citronnelle n est cependant pas sp cifi e par les auteurs ni d ailleurs s il y a ou non d autres substances pr sentes dans la composition du produit Les sympt mes ont t notamment des convulsions et des vomissements ensanglant s Temple ef al 1991 pr cisent 21 22 Pour plus d information sur le DEET consulter la section 3 4 Connu sous le nom du syndrome de Mendelson ce type de pneumonie est d au reflux ou l aspiration du liquide gastrique dans les bronches 2 Ce produit tait destin tre appliqu sur les chiens femelles en chaleur afin de d courager les m les Institut national de sant publique du Qu bec 29 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental cependant que le lien cause effet s av re difficile tablir en raison du fait qu avant son arriv e a x 2 fas te F Boe p 24 Vh6pital la grand m re de l enfant lui aurait administr une solution m tique 3 2 7 Dur e de protection Il existe tr s peu d tudes disponibles ayant valu sp cifiquement la dur e de protection des produits base d huile de citronnelle En effet il s agit g n ralement d tudes comparatives entre divers produits insectifuges Encore plus rares sont les tudes relatives aux produits base d huile de citronnelle
52. A 1999 3 3 Di n propyl isocinchom ronate Les informations relatives aux insectifuges personnels base de di n propyl isocinchom ronate sont plut t rares De plus les quelques ouvrages disponibles remontent plusieurs ann es d j 3 3 1 Description Consult e en janvier 2001 la banque de donn es de l Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA 2001a mentionne que le di n propyl isocinchom ronate MGK Repellent 326 est disponible sur le march canadien dans 29 produits insectifuges con us pour pr venir les piq res d insectes chez les humains Cependant il est toujours combin avec le DEET Le di n propyl isocinchom ronate est utilis comme insectifuge dans des formulations base d huiles ou d mulsifiants Gosselin et al 1984 Les produits base de di n propyl isocinchom ronate se pr sentent sous diff rentes formes formulation base d huile en a rosol ou en lotion ARLA 20018 Lors du processus de r valuation du MGK 326 le titulaire de l homologation soit le fabricant a fait part tout r cemment de sa d cision de mettre fin tout investissement dans cet ingr dient actif aux fins d homologation canadienne tant donn que les donn es de toxicit pour le MGK 326 n ont pas t fournies la mise jour de l valuation du risque associ ce produit n a pu tre parachev e ARLA 20015 L ARLA 2001b signale qu en cessant volontairement ses ventes le tit
53. ANTECOM QC CA COTE INSPQ 2002 014 DEPOT LEGAL 2 TRIMESTRE 2002 BIBLIOTHEQUE NATIONALE DU QUEBEC BIBLIOTHEQUE NATIONALE DU CANADA ISBN 2 550 39332 5 Institut national de sant publique du Qu bec 2002 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental AVANT PROPOS Les Qu b cois n ont pas l habitude de c toyer les risques de transmission d une maladie par des moustiques Il n est donc pas surprenant que l av nement du virus du Nil occidental en Am rique du Nord veille des inqui tudes chez certaines personnes Pour d autres Qu b cois ce sont cependant les moyens qui pourraient tre pris pour pr venir ou pour contr ler une pid mie qui suscitent la controverse Aux tats Unis la population et les intervenants de sant publique sont plus familiers avec l utilisation de pesticides pour contr ler des moustiques responsables de la transmission d une maladie Ce n est pas le cas au Qu bec o ce genre d intervention n a probablement jamais t men Certaines mesures de pr vention sont plus famili res aux Qu b cois comme l emploi d insectifuges personnels ou l application du larvicide Bti Bacillus thuringiensis subsp israelensis Toutefois d autres techniques notamment celles impliquant l application d insecticides chimiques soul vent des questions quant aux risques pour la sant humaine et pour l environneme
54. C nardus IV HI IV 1 Java gt 4380 mg kg gt 2000 mg kg gt 3 1 mg l Au bout de 7 jours ou moins C winteratus 000 IV UD Tir de EPA 1997 Chez l humain suite l ingestion d huile de citronnelle l intoxication aigu peut se traduire par les m mes sympt mes que ceux observ s par les huiles essentielles en g n ral CAPQ 2001 e brilements pigastriques et de la gorge reflux naus es vomissements douleurs abdominales diarrh es e tachycardie fibrillation auriculaire bradycardie hypotension e pneumonite chimique et ced me pulmonaire possibles avec la forme liquide e vertiges ataxie tourdissements et coma ont t rapport s au Centre antipoison du Qu bec CAPQ La d pression du syst me nerveux central peut progresser rapidement vers un coma en 30 minutes Le d but des sympt mes peut tre retard jusqu 4 heures apr s l ingestion Des tourdissements et une d sorientation apparaissent habituellement dans les premi res 30 minutes Lors d un contact oculaire une s v re irritation un ryth me important et de la douleur sont observ s Toutefois des dommages long terme sont rarement constat s Lors d un contact cutan certaines personnes peuvent pr senter une irritation 1 L EPA a d fini 4 cat gories de toxicit pour les pesticides I tr s toxique II relativement toxique III l g rement toxique et IV tr s peu toxique 20 Une
55. ECS 2001 Les r sultats sont pr sent s succinctement au Tableau 5 Tableau5 Doses l tales DLs de Vhuile de citronnelle du Ceylan mesur es chez des animaux ESPECE ANIMALE DOSE L TALE 01 50 DOSE LETALE 01 50 DOSE LETALE DLs9 PAR VOIE ORALE PAR VOIE PAR VOIE CUTANEE INTRAPERITONEALE Rat gt 7200 mg kg gt 713 mg kg Souris gt 4600 mg kg Lapin gt 4700 mg kg Tir de RTECS 2001 18 Pour plus d information sur le mode d action du DEET consulter la section 3 4 3 26 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental D autres tudes effectu es sur des animaux de laboratoire ont pu comparer les doses toxiques de Vhuile de citronnelle du Ceylan et celle de Java toutes deux utilis es dans les produits insectifuges Le Tableau 6 expose ces r sultats en fonction des voies d exposition EPA 1997 Selon le classement d termin par EPA US Environmental Protection Agency l huile de citronnelle s av re peu ou pas toxique EPA 1999 Tableau 6 Toxicit aigu pour deux esp ces de citronnelle ESPECE DE DOSE LETALE 01 50 DOSE LETALE 0140 CONCENTRATION LETALE IRRITATION CITRONNELLE PAR VOIE ORALE OCULAIRE SEVERE PAR VOIE RESPIRATOIRE Ceylan gt 5000 mg kg gt 2000 mg kg gt 5000 mg kg Au bout de 3
56. EET dans 83 5 des cas l huile de citronnelle dans 15 5 des cas et l huile de lavande dans 1 0 des cas En consid rant la r partition des intoxications selon l ge des personnes et le type d ingr dient impliqu il appert que le DEET est le principal produit concern et ce quelque soit la cat gorie d ge Ces r sultats peuvent sugg rer que les gens utilisent davantage des insectifuges base de DEET Selon le CAPQ la r partition des cas enregistr s en fonction du sexe est relativement quitable soit 42 5 de femmes et 55 5 d hommes Il est noter que pour 2 0 des cas inventori s le sexe n a pas t sp cifi 60 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental En ce qui concerne la r partition des cas en fonction de l ge il est int ressant de constater que pr s de 80 des intoxications correspondent des enfants g s de 0 15 ans Pour tre plus pr cis ce taux refl te que 65 3 des cas touchent des enfants g s de moins de 6 ans et que 14 6 touchent des enfants g s entre 6 et 15 ans Les intoxications enregistr es par le CAPQ sont principalement survenues suite une ingestion 64 0 et dans une moindre mesure suite des contacts oculaire 18 0 et cutan 7 5 Les intoxications rapport es sont pratiquement toutes d origine accidentelle 95 8 Au total 47
57. ET a t appliqu a des doses quotidiennes de 100 300 ou 1000 mg kg pendant 13 semaines Aucun changement n a t observ au niveau du poids des organes et du corps du taux de mortalit et des param tres biologiques Cependant des desquamations ainsi que des ass chements cutan s ont pu tre relev s aux sites d application L histopathologie a permis de r v ler une augmentation du risque de d velopper des acanthoses et des hyperk ratoses Jusqu a des concentrations de 940 mg kg le DEET n a pas produit de l sion r nale chez le cochon d Inde D ailleurs EPA 1998 signale galement qu cette dose aucune l sion r nale n est survenue chez le hamster au cours d une autre exp rience Quoique des l sions r nales ont t constat es chez le rat m le dans une autre exp rience EPA 1998 Une exp rience a t r alis e sur des souris auxquelles du DEET m lang de l huile de mais leur a t administr par injection intrap riton ale 0 5 g kg Heick et al 1988 Les animaux ont montr des vidences de toxicit devenant somnolents et comateux Suite l injection de doses importantes de DEET doses non pr cis es par les auteurs les souris ont perdu connaissance dans les minutes suivantes et certaines sont mortes Le niveau d ammoniaque a tripl pendant une p riode de 2 3 heures pour revenir un niveau normal au bout de 5 heures Cette tude a permis de d montrer que des injecti
58. ET peut provoquer notamment des irritations de la peau des yeux et des muqueuses ainsi que des picotements des desquamations des ryth mes et des ass chements cutan s 1 s agit l d effets directs Par voies cutan e et orale le DEET peut induire galement des effets syst miques se traduisant par un d sordre du syst me nerveux central et une toxicit cardiovasculaire Les sympt mes pouvant se manifester sont de l ataxie de l anxi t de l irritabilit de la confusion des troubles psychiatriques de l anaphylaxie des mouvements anormaux des tremblements des convulsions et des d c s Quant aux informations disponibles relatives aux toxicit s sub chronique et chronique du DEET elles proviennent essentiellement d exp riences men es sur des animaux de laboratoire Les effets directs pouvant survenir lors d une exposition sub chronique par voie cutan e sont similaires ceux d une toxicit aigu Ainsi des picotements humains des desquamations lapins cochons d Inde ainsi que des irritations lapins et des ass chements cutan s lapins cochons d Inde peuvent survenir En ce qui concerne les effets syst miques suite une exposition cutan e le DEET peut perturber le cycle de l ur e humains souris et provoquer des l sions r nales rats Quant aux effets syst miques pouvant se manifester suite l ingestion de DEET ce produit peut occasionner selon les doses administr es une baisse
59. OSE OU CONCENTRATION ESP CE ANIMALE DL orale 5230 mg kg Rat DLs orale 6200 mg kg 1000 mg kg Rat DL orale 5230 7230 mg kg Rat DL orale 1600 mg kg Souris CLs orale gt 5000 mg kg Canard colvert et Colin de Virginie DLs cutan e 9400 mg kg Rat DLs cutan e 9500 mg kg Lapin DLs intrap riton ale 330 mg kg Souris DL injection intraveineuse 2500 mg kg Rat 1 46 inhalation 1 59 1 77 mg l Truite arc en ciel et Crapet Tir et adapt de RTECS 2001 Gosselin et al 1984 Worthing et Walker 1983 3 3 4 2 Toxicit s sub chronique et chronique Appliqu sur la peau des lapins le di n propyl isocinchom ronate provoque des rougeurs et des plissements cutan s une concentration de 9 4 ml kg apr s 18 jours d exposition Gosselin et al 1984 Chez les rats aucune diff rence n a t remarqu e entre le groupe t moin et le groupe ayant re u une dose de 1000 mg kg jour de ce produit dans leur r gime alimentaire et ce pendant 90 jours Il semblerait donc ne pas y avoir de toxicit orale sub chronique cette dose Gosselin ef al 1984 Institut national de sant publique du Qu bec 33 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Aucune information n a t trouv e concernant les effets du di n propyl isocinchom ronate sur la reproduction et le d veloppement ainsi que sur la mutag nicit la canc rog nicit
60. a augment de fa on significative chez les deux sexes Une tude a t r alis e sur des chiens EPA 1998 lesquels ont re u dans leur r gime alimentaire des capsules de DEET en g latine des doses quotidiennes de 50 100 200 ou 400 mg kg pendant 8 semaines A 100 mg kg une augmentation significative des ptyalismes chez les m les et les femelles a t observ e A une dose de 400 mg kg les sympt mes suivants ont t constat s une baisse du poids corporel chez les deux sexes une diminution de la consommation de nourriture chez la femelle ainsi qu une r duction du poids des testicules et des pididymes une baisse du taux de cholest rol et un accroissement des mouvements anormaux de la t te chez les m les 32 7 7 Organe allong log sur le testicule 3 S cr tions salivaires exag r es 38 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 4 4 2 2 Toxicit cutan e Citant les r sultats de Ambrose 1959 Edwards et Johnson 1987 rapportent que l application quotidienne de 1 mg kg de DEET pendant 13 semaines a notamment provoqu une desquamation une irritation et un ass chement cutan chez les lapins Aucun effet syst mique n a cependant t observ L EPA 1998 a r alis une tude relative la toxicit cutan e sub chronique chez les cochons d Inde Ainsi du DE
61. ai 2000 Sant Canada 20018 Lutte efficace contre les moustiques la maison Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA Ottawa Canada 2p En ligne http www hc sc gc ca pmra arla francais mosquito mosquito f html Page consult e le 03 mai 2001 Sant Canada 2001b Conseils de s curit concernant l utilisation d insectifuges personnels Direction g n rale de la sant de la population et de la sant publique Mai 2001 Ottawa Canada 2p En ligne http www hc sc gc ca hpb Icdc publicat info repell_f html Page consult e le 17 mai 2001 Schaefer C et P W Peters 1992 Intrauterine diethyl toluamide exposure and fetal outcome Reprod Toxicol 6 175 176 Schardein J L 1989 Evaluation of DEET in two generation reproduction fertility study in rats International Research and Development Corp Study No IRDC 555 004 January 23 1989 Submitted to US EPA by DEET Joint Venture Chemical Specialties Manufacturers Association Etude cit e dans EPA 1998 Schardein J L 1990 Neurotoxicity evaluation in rats following acute oral exposure to DEET International Research and Development Corp Study No 555 017 January 23 1990 Submitted to US EPA by DEET Joint Venture Chemical Specialties Manufacturers Association Etude cit e dans EPA 1998 Schoenig G P R E Jr Hartnagel J L Schardein et C V Vorhees 1993 Neurotoxicity evaluation of N N diethyl m toluamide DEET in rats Fundam
62. algr son hospitalisation son tat s est d t rior et il est mort neuf jours plus tard 3 4 6 4 En r sum Le nombre de cas d intoxication chez les humains s av re relativement faible et ce malgr la tr s grande utilisation des produits contenant du DEET 4 travers le monde D apr s la litt rature m dicale les cas d intoxication associ s une exposition topique ou orale des insectifuges base de DEET se rapportent a des irritations oculaires ainsi que des effets dermatologiques allergiques cardiovasculaires et neurotoxiques et peut tre aussi des effets t ratog nes Ainsi il peut s agir d effets directs ou syst miques Ces effets toxiques peuvent se produire suite une exposition aigu impliquant des doses lev es ou suite des expositions chroniques occasionnant une accumulation de DEET dans la masse corporelle Clem ef al 1993 Fradin 1998 N anmoins de petites doses ing r es peuvent galement engendrer des effets n fastes chez de jeunes enfants Petrucci et Sardini 2000 En g n ral les sympt mes apparaissent environ 30 60 minutes apr s une exposition aigu tandis qu en pr sence d une exposition chronique les sympt mes peuvent se manifester des jours des semaines ou des mois plus tard Les manifestations cliniques associ es la toxicit du DEET sont plut t bien tablies Tableau 9 Clem et al 1993 48 Maladie due un trouble de la coagulation sanguine 52 Insti
63. artment of Health 2001 Mosquitoes and West Nile Virus State Department of Health En ligne http www health state ny us nysdoh westnile guides wnvbrochure htm Page consult e le 23 octobre 2001 Institut national de sant publique du Qu bec 69 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Nouveau Brunswick 2000 Controle de la prolif ration des moustiques 00 05 25 Communications Nouveau Brunswick Canada 2p En ligne http www gnb ca cnb newsf hw 2000f0426hc htm Page consult e le 15 ao t 2001 NPTN National Pesticide Telecommunications Network 1998 Pyrethrins amp Pyrethroids Fact Sheet Document pr par pour U S Environmental Protection Agency United States 4p NPTN National Pesticide Telecommunications Network 1999 Chlorpyrifos General Fact Sheet Document pr par pour U S Environmental Protection Agency United States 4p NPTN National Pesticide Telecommunications Network 2000a Piperonyl Butoxyde Technical Fact Sheet Document pr par pour U S Environmental Protection Agency United States 5p NPTN National Pesticide Telecommunications Network 2000b DEET General Fact Sheet Document pr par pour U S Environmental Protection Agency United States 4p Oransky S 1991 Letter to New York Department of Environmental Conservation July 16 Oransky S B Roseman D Fish T Gentile M L Carter et J L
64. ase d alcool isopropylique la patiente a ressenti divers sympt mes dont des naus es de l hypotension une perte de connaissance et un angio ed me g n ralis Une fois gu rie suite des traitements re us l h pital des tests subs quents ont confirm le r le du DEET dans les sympt mes observ s chez la patiente une semaine auparavant Quant la toxicit cardiovasculaire associ e l utilisation d un insectifuge base de DEET elle a t constat e pr somptueusement aupr s d une femme g e de 61 ans tant normalement en bonne sant Clem ef al 1993 Apr s l application d une cr me solaire la patiente s est g n reusement pulv ris e un insectifuge base de DEET de concentration inconnue Elle affirme que lors de cet v nement la concentration utilis e tait sup rieure celle du produit qu elle emploie habituellement soit une concentration de 14 25 depuis des ann es et ce sans avoir eu de probl mes Tr s peu de temps apr s une hypotension et une bradycardie accompagn es de naus es de vomissements et de diarrh es sont apparues Suite un traitement la patiente est devenue compl tement asymptomatique 48 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Deux articles scientifiques mentionnent la probabilit d un effet t ratog ne associ l utilisatio
65. ayant t homologu s au Canada Les tudes r alis es pour valuer la dur e de protection de ces insectifuges contre les piq res de moustiques ont t men es en laboratoire ou en milieu naturel Or d pendamment du milieu exp rimental la dur e de protection peut varier norm ment en fonction de divers param tres tels que la temp rature et le degr d humidit de l air ambiant Il en est de m me notamment pour le degr d activit physique et la physionomie des utilisateurs Qiu ef al 1998 Barnard 2000 Grondin 1998 rapporte que la dur e de protection de l huile de citronnelle est de 3 ou 4 heures maximum lorsque des produits ayant des concentrations entre 4 et 7 sont appliqu s Aucune pr cision n est cependant apport e quant aux conditions exp rimentales ayant conduit ces r sultats Fradin 1998 rapporte qu une tude r alis e en laboratoire sur le produit Buzz Away contenant 5 d huile de citronnelle 8 permis de mesurer une dur e moyenne de protection de 1 9 heures contre Aedes aegypti Cet auteur mentionne galement que le Buzz Away Oil a d montr un taux moyen de 88 comme agent r pulsif au cours d une p riode de 2 heures en milieu naturel dans le cadre d une autre tude En g n ral le pouvoir r pulsif du Buzz Away 3118 a t maximal au cours des premi res 40 minutes pour ensuite diminuer pendant la p riode allou e experience Men e l arboretum de Univers
66. bec 53 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Le Tableau 10 r sume les cas cliniques pr sent s dans ce document impliquant des effets syst miques suite a une exposition dermique ou suite a une ingestion de produits contenant du DEET Ainsi il y a eu 20 cas cliniques associ s des effets syst miques suite une exposition dermique de produits base de DEET De ce nombre il y a eu un cas d anaphylaxie un cas de probl me cardiovasculaire 3 cas de malformations fcetales et 15 cas impliquant des effets neurologiques ex psychose convulsions enc phalopathies dont 3 cas ont men au d c s Quant aux effets syst miques associ s l ingestion volontaire ou accidentelle de produits base de DEET il y a 8 cas d intoxication humaine qui ont pu tre retrac s dans la litt rature m dicale impliquant des sympt mes neurologiques ex convulsions enc phalopathies De ce nombre 3 personnes sont d c d es Quant aux effets directs m me si le nombre de cas d intoxication humaine s av re tr s sup rieur au nombre de cas associ s aux effets syst miques les sympt mes rapport s dans la litt rature se r sument notamment des irritations oculaires des conjonctivites et des dermatites urticaire ryth me et dermatose bulleuse De plus selon une tude men e aupr s des Centres antipoisons am ricains Veltri et al 1994 sur les 9086
67. bules r naux Cela serait d une augmentation des a globulines formant une tumeur au niveau du tubule r nal A 500 mg kg une diminution du poids corporel et de 18 consommation de nourriture chez les deux sexes ainsi qu une augmentation du poids des reins chez les m les ont t constat es A 4000 mg kg des d c s sont survenus chez les deux sexes Une autre tude a t men e chez les hamsters lesquels ont re u dans leur r gime alimentaire du DEET pendant 90 jours EPA 1998 305 mg kg par jour une diminution du poids corporel et de la consommation de nourriture chez les m les et les femelles a t observ e Ces sympt mes ont t encore plus marqu s 624 mg kg et 940 mg kg De 624 940 mg kg une augmentation de l incidence des changements pathologiques et histologiques au niveau des testicules et des pididymes a t not e Il s agit en effet d une d g n rescence des testicules et des tubules pididymiales la dose maximale des d c s sont survenus chez les deux sexes Lors d une tude sur les souris EPA 1998 des doses de DEET 0 300 1000 3000 6000 ou 10000 mg kg ont t administr es quotidiennement et ce pendant 13 semaines Entre 6000 et 10000 mg kg le poids corporel a chut aussi bien chez les m les que chez les femelles 300 mg kg une l g re augmentation du poids du foie chez les m les et les femelles a t constat e Entre 1000 et 3000 mg kg le poids du foie
68. cademic Press Inc San Diego California Heick H M C R G Peterson M Dalpe Scott et I A Qureshi 1988 Insect repellent N N diethyl m toluamide effect on ammonia metabolism Pediatrics 82 3 373 376 Heick H M C R T Shipman B Chir M G Norman et W James 1980 Reye like syndrome associated with use of insect repellent in a presumed heterozygote for ornithine carbomoy transferase deficiency J Pediatr 97 471 473 Jensen T R Lampman M C Slamecka et R J Novak 2000 Field efficacy of commercial antimosquito products in Illinois J Am Mosq Control Assoc 16 2 148 152 Kent D H G A Willis et K J Lepik 1997 Poison Management Manual 4 edition B C Drug and Poison Information Centre p 201 202 Kuhlman R S R H Cameron G L Kolesari et A Wu 1981 N N Diethyl meta toluamide embryonic sensitivity Teratology 23 2 48 Lamberg S I et J A Mulrennan Jr 1969 Bullous reaction to diethyl toluamide deet resembling a blistering insect eruption Arch Dermatol 100 582 586 Leach G J R D Russell et J T Houpt 1988 Some cardiovascular effects of the insect repellent N N diethyl m toluamide DEET J Toxicol Environ Health 25 2 217 225 Lindsay R L G A Surgeoner J D Heal et G J Gallivan 1996a Evaluation of the efficacy of 3 citronella candles and 5 citronella incense for protection against field populations of Aedes mosquitoes J Am Mosq Control Assoc 12 2 293 294 Lin
69. cas rapport s entre 1985 et 1989 suite une exposition un produit contenant du DEET plus de 74 8 des gens expos s n ont eu aucune r action ou ont subi g n ralement des r actions mineures ex irritations cutan es oculaires et des muqueuses Les donn es du Centre antipoison du Qu bec vont dans le m me sens En effet entre 1988 et 1999 plus de 685 cas d enfants g s de 2 ans ou moins ont t expos s diverses concentrations de DEET majoritairement par voie orale De ce nombre 83 n ont pr sent aucun sympt me alors que les enfants symptomatiques n ont pr sent que des sympt mes relativement b nins ex naus es vomissements et irritations cutan es ou oculaires Roy et Sanfa on 2000 54 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Tableau 10 Cas cliniques effets syst miques suite 4 une exposition topique ou orale EFFETS SYMPTOMES CAS GE SEXE DEET APPLICATIONS R SULTAT R F RENCES N Neurotoxique L thargie confusion 1 30 ans 4 Quotidiennes Aucune Snyder et al psychose aigu pour 2 semaines et s quelle 1986 sauna Tremblements 1 3 5 ans F 15 Quotidiennes Aucune Grybosky et convlsions pour 2 semaines s quelle al 1961 d sorientation Comportement alt r 1 8 ans F 15 et 100 G n reuses Aucune Roland et al convulsions pour 3 jours s quelle 1985 A
70. ce en 12 heures pour la plupart des cas Se basant sur leurs r sultats Selim ef al 1995 affirment que le DEET ne s accumule pas dans les couches superficielles du derme Dans leur rapport PEPA 1998 mentionne galement que les produits base de DEET dilu dans un solvant tel que l thanol sont absorb s plus rapidement qu une formule non dilu e Ainsi le premier groupe de volontaires n 6 ayant appliqu du DEET a 15 un taux d absorption de 20 a t estim Pour l autre groupe n 6 ayant utilis du DEET non dilu ce taux a t valu 12 Quant aux taux d limination ils ont t de 89 et 94 pour les concentrations de DEET 15 et 100 respectivement 3 4 5 1 En r sum Selon les doses de DEET appliqu es les taux de p n tration cutan e mesur s chez l humain oscillent entre 9 et 56 Quant aux taux d absorption observ s chez l humain ils varient entre 3 et 20 Selon les esp ces animales et les doses appliqu es les taux d absorption cutan e varient entre 7 9 et 72 9 Avant d tre limin essentiellement par voie urinaire en quelques heures ou quelques jours selon la dose impliqu e le DEET se concentre dans divers organes et tissus Quant a l accumulation de DEET dans l piderme certaine tudes Blomquist ef al 1975 Blomquist et Thorsell 1977 Snodgrass al 1982 sugg rent qu un tel ph nom ne 8 lieu et que le produit est lib r lentement dans l organisme
71. che sur Medline ni dans les fichiers de ARLA 28 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 2 4 3 3 Neurotoxicit Comme c est le cas pour les autres huiles essentielles les effets neurologiques peuvent tre extr mement variables d pendant de la quantit du type et de la concentration de l huile de citronnelle CAPQ 2001 Suite une ingestion les effets d presseurs du syst me nerveux central tels que des tourdissements et de la d sorientation peuvent se manifester rapidement en de de 30 minutes ou tre retard s jusqu 4 heures s il y a pr sence d aliments dans l estomac 3 2 5 Pharmacocin tique N ayant aucune r f rence sp cifique l huile de citronnelle la pharmacocin tique g n rale des huiles essentielles est donc bri vement abord e La plupart des huiles essentielles sont bien absorb es par les muqueuses et la peau Ces huiles sont ensuite excr t es par les poumons les reins les selles et les sudations CAPQ 2001 3 2 6 Cas d intoxication chez les humains L utilisation d insectifuges base d extraits de plantes devient de plus en plus populaire en raison de la mauvaise r putation donn e aux produits commerciaux base de DEET Goodyer et Behrens 1998 Malgr une popularit croissante de ces nouveaux produits tr s peu de cas d intoxication
72. d vos besoins Par exemple pour une courte p riode de temps l ext rieur choisir un produit faible concentration d insectifuge protection de plus courte dur e et r p ter l application au besoin selon les consignes mises sur l tiquette pour une protection de plus longue dur e Ne pas appliquer les insectifuges sur des plaies ouvertes ou sur une peau irrit e ou br l e par le soleil viter tout contact avec les yeux En cas d claboussures dans les yeux rincer imm diatement avec de l eau Appliquer le produit de fa on mod r e et seulement sur les surfaces corporelles expos es ou sur les v tements A nsi ne pas appliquer de produit sous les v tements Les applications en grande quantit ou la saturation ne sont pas n cessaires pour que le produit soit efficace Laver la peau trait e au savon et l eau d s que le besoin de protection n est plus n cessaire viter de respirer les vapeurs de produits en a rosol Ne jamais utiliser les produits en a rosol l int rieur d une tente Ne les utiliser que dans des endroits bien a r s Ne pas les utiliser pr s des aliments Tester la sensibilit au produit chez un individu avant d en faire un usage r p titif en l appliquant sur une petite surface de son avant bras Attendre 24 heures pour savoir s il aura ou non des r actions En cas de doute face une r action cutan e suite l utilisation d un insectifuge arr ter i
73. de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Wantke F M Focke W Hemmer M Gotz et R Jarisch 1996 Generalized urticaria induced by a diethyltoluamide containing insect repellent in a child Contact Dermatitis 35 186 187 WHO IPCS 2001 Ukpid Monograph pyrethroids Jn IPCS INTOX CD ROM Worthing C R et S B Walker Eds 1983 The Pesticide Manual A World Compendium Seventh Edition The British Crop Protection Council Wright D M B D Hardin P W Goad et D W Chrislip 1992 Reproductive and developmental toxicity of N N diethyl m toluamide in rats Fundam Appl Toxicol 19 1 33 42 Zadikoff C M 1979 Toxic encephalopathy associated with the use of insect repellent J Pediatr 95 140 142 Institut national de sant publique du Qu bec 73 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental ANNEXE CONSEILS G N RAUX RELATIFS L UTILISATION D INSECTIFUGES FORMULES PAR SANT CANADA Institut national de sant publique du Qu bec 75 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 52 Conseils g n raux relatifs l utilisation d insectifuges formul s par Sant Canada Bien lire l tiquette du produit avant l application S lectionner un produit qui r pon
74. dsay L R G A Surgeoner et J D Heal 1996b Field evaluation of the efficacy of three Druide citronella based repellents to protect against Aedes species mosquitoes in Ontario Department of Environmental Biology University of Guelph Ontario Canada 10p Lipscomb J W J E Kramer et J B Leikin 1992 Seizure following brief exposure to the insect repellent N N diethyl m toluamide Ann Emerg Med 21 315 317 Mafong E A et L A Kaplan 1997 Insect repellents what really works Postgrad Med 102 63 69 68 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Maibach H I et H L Jonhson 1975 Contact urticaria syndrome contact urticaria to diethyltoluamide Arch Dermatol 111 726 730 Mant A K 1961 Association proceedings 1960 VI A case of poisoning by oil of citronella Med Sci Law 1 2 170 171 Maryland Department of Agriculture sd Tips to avoid mosquito bites and minimize the risk of disease 19 En ligne http www mda state md us mosquito bitetips htm Page consult e le 15 ao t 2001 McKinlay J R V Ross et T L Barrett 1998 Vesiculobullous reaction to diethyltoluamide revisited Cutis 62 1 44 Miller J D 1982 Anaphylaxis associated with insect repellent N Engl J Med 307 1341 1342 Moody R P F M Benoit D Riedel et L Ritter 1989 Dermal absorption of the insect
75. du Nil occidental G n ralement les intoxications sont occasionn es a la suite d une exposition aigu impliquant des doses lev es ou encore a une exposition chronique occasionnant une accumulation de DEET dans la masse corporelle Toutefois le nombre de cas d intoxication chez les humains retrac s dans la litt rature s av re relativement faible et ce malgr la tr s grande utilisation des produits base de DEET travers le monde C est pourquoi le DEET est tout de m me consid r comme tant un insectifuge d montrant un profil avantageux tant du point de vue de son efficacit que de son niveau de risque relativement peu lev Roland et al 1985 Edwards et Johnson 1987 Hayes et Laws 1991 Fradin 1998 Qiu et al 1998 Hampers et al 1999 Barnard 2000 Quoiqu il en soit la prudence recommande tout de m me d viter tout usage abusif de ces produits 3 5 Donn es relatives aux insectifuges du Centre antipoison du Qu bec 1988 2000 D apr s la banque de donn es du Centre antipoison du Qu bec CAPQ il est possible de constater que le nombre de dossiers concernant des intoxications et ou des expositions aux insectifuges personnels ont augment partir de 1993 passant effectivement de 121 en 1992 198 en 1993 De 1993 1998 la moyenne annuelle est d environ 200 dossiers Puis partir de 1998 le nombre de dossiers a diminu graduellement passant effectivement de 203 en 1998 158 en 2000 Figure
76. duction du nombre de spermatozo des formes et d placements anormaux De plus la prog niture des rats trait s a r v l une perte de vitalit la naissance Afin d analyser les effets du DEET sur la reproduction une tude a t men e par EPA 1998 sur deux g n rations de rats lesquels ont re u quotidiennement du DEET dans leur r gime alimentaire 25 100 ou 250 mg kg Dans tous les groupes des l sions r nales se traduisant par des inflammations des gouttelettes diaphanes dans les tubules r naux et la formation de tumeur tubulaire ont t constat es chez tous les m les De plus une r duction significative du poids corporel des rats nouveaux n s dans les groupes ayant re u 100 mg kg a t constat e au 7 jour d allaitement chez les m les et au 14 jour d allaitement chez les femelles Selon le National Pesticide Telecommunications Network NPTN 2000b il n y a aucune vidence que le DEET causerait des effets sur la reproduction et le d veloppement chez l humain Toutefois un doute persiste puisqu il semble y avoir trois cas o le DEET pourrait avoir eu un effet t ratog ne possible Schaefer et Peters 1992 Osimitz et Murphy 1997 3 4 4 3 2 Mutag nicit Les tudes men es par EPA 1998 sur l aberration chromosomique via des cellules ovariennes de hamsters l ADN via des h patocytes de rats et les Ames Assay via des souches de Salmonella typhimurium n ont prouv aucune
77. duit contenant 25 de DEET Boisvert et Tousignant 1993 L tude s est d roul e dans un bois humide de Saint Louis de France Qu bec Une dur e de protection totale d une moyenne de 2 heures 43 minutes a t obtenue Grondin 1998 rapporte que le DEET concentr 40 est un produit qui assure une protection durant 5 7 heures Sant Canada 2001b mentionne pour leur part que des concentrations de 5 10 15 et 30 de DEET prot gent pendant 2 3 5 et 6 5 heures respectivement Dans leur r valuation du DEFT PARLA indique que pour une concentration variant entre 5 6 une dur e de protection total de 2 heures est observ e tandis qu une concentration de 22 30 de DEET procure une dur e de protection de 6 heures ARLA 2002 Quant Bourassa 2000 il mentionne une dur e de protection contre les moustiques qui varie entre 1 5 et pr s de 6 heures sans toutefois pr ciser les concentrations de DEET La dur e de protection de formulations liposph res de DEET 6 5 10 et 20 a t mesur e sur des volontaires expos s 8 deux esp ces de moustiques Domb ef al 1995 Lors de cette tude le groupe non trait et le groupe t moin formulation liposph re sans DEET n ont montr aucune r sistance contre le moustique Aedes aegypti La formulation de 10 de DEET base d alcool a permis de repousser les moustiques pendant 1 5 heures Quant aux formulations liposph res de DEET elles ont repou
78. e tuer les insectes De compositions vari es les insecticides liquides r pertori s sur le march qu b cois sont en effet base de pyr thrines de pyr thrino des de propoxur de m thoxychlore et de chlorpyrifos Certains insecticides contiennent galement un synergiste soit le butoxyde de pyp ronyle ou le n octyl bicyclohept ne dicarbomixide 2 3 1 3 Produits la citronnelle L huile de citronnelle est l ingr dient actif de ces produits o par un processus de combustion une fum e insecticide est engendr e Con us pour une utilisation ext rieure ils sont vendus sous diff rentes formes telles que chandelles torches et lampes l huile Il existe galement sur le march un vaporisateur de citronnelle Citropellent gel lequel contient aussi du dioxyde de carbone et de la bentonite Ce produit doit tre vaporis tel quel l aide d une g chette sur les surfaces dures et verticales Le gel se colle aux parois et cr e une barri re insectifuge qui s vapore lentement 2 3 1 4 Plaquettes suspendre Un seul produit Vapona fait parti de cette cat gorie Il s agit de plaquettes de r sine impr gn es principalement de dichlorvos et dans une moindre mesure de substances actives connexes mais non sp cifi es sur le contenant du produit Suspendues dans un endroit ferm les plaquettes lib rent des vapeurs insecticides qui tuent les insectes dont les moustiques Ce produit n est pas con
79. e la transmission du virus du Nil occidental 2 1 2 Profil de la mise en application des mesures de protection personnelle Men e aupr s de 637 personnes l tude pid miologique de Mostashari et al 2001 concernant l closion d infections au VNO survenue New York en 1999 a permis de tracer un profil sur les connaissances des moyens de protection personnelle ainsi que leur mise en application par la population 1 appert que plus de 85 des gens ont pu mentionner correctement au moins une mesure de protection contre les moustiques vecteurs de maladies Seulement 61 ont par contre affirm avoir eu recours a l une d elles Par ailleurs les auteurs ont constat que les taux d utilisation d insectifuges avant et apr s que l pid mie ait t confirm e demeurent sensiblement les m mes En effet ces taux ont t de 6 souvent utilis 23 rarement utilis et 71 jamais utilis pour la p riode avant l pid mie comparativement 9 souvent utilis 21 rarement utilis et 70 jamais utilis et ce malgr une campagne de sensibilisation 2 2 Milieux environnants L limination des g tes potentiels de larves de moustiques autour des r sidences est aussi une des mesures de base privil gi es par les autorit s de sant publique dans la lutte contre le VNO Ainsi il est g n ralement recommand par ces organismes de e liminer ou emp cher pr s des propri t s toute accumulatio
80. elle contre la transmission du virus du Nil occidental 1 INTRODUCTION Le virus du Nil occidental VNO se transmet a l humain par la piq re d un moustique qui a pr alablement piqu un oiseau infect En l absence de vaccin et de traitement curatif pour les infections caus es par le VNO il faut agir sur le cycle de transmission du virus La pr vention des piq res de moustiques comporte diverses strat gies lesquelles sont trait es dans le pr sent document Dans un premier temps ce document recense les principaux moyens relatifs la protection personnelle en regard des piq res de moustiques par l adoption de nouvelles habitudes de vie propres les pr venir par l am nagement du milieu environnant afin d liminer les g tes de reproduction de ces insectes et par l utilisation d insecticides domestiques Un profil toxicologique de ces insecticides est galement trac succinctement afin d appr cier les risques pour la sant humaine Il est noter que l efficacit de ces diverses strat gies de protection personnelle est bri vement valu e en raison du peu d informations disponibles sur cet aspect Dans un deuxi me temps le pr sent document fait tat des connaissances relatives aux insectifuges personnels homologu s au Canada Ces insectifuges ont aussi pour but de pr venir les piq res par les insectes 1 est important de souligner ici que le nombre d tudes relatives aux diff rents insectif
81. ens avec poils entre 35 et 48 chez les rats et 39 chez les lapins Moody et al 1989 ont constat chez les singes des taux d absorption cutan e oscillant de 14 33 et m me un taux de plus de 68 a t mesur Il semble que le taux d absorption maximal ayant t enregistr est de 72 9 chez les vaches Taylor ef al 1994 L tude de Snodgrass ef al 1982 a permis d tudier notamment l limination du DEET concentr 75 dans une base d thanol pur lors d une application cutan e et d une injection intraveineuse chez trois esp ces animales lapins rats et chiens De plus le transfert placentaire et la bioaccumulation du DEET par le f tus chez les lapins ont t valu s le lendemain de chaque application chez des femelles en gestation Les auteurs ont observ que l limination du DEET inject chez les rats s est principalement effectu e par les urines dans les premi res 24 heures 97 autant chez les m les que chez les femelles Le pattern d limination chez les lapins et les chiens a t similaire quoique plus lent Dans les 7 jours suivant l injection l limination du DEET s est effectu e 90 chez les rats et 41 4 43 4 Pour plus d information concernant ces cas consulter la section 3 4 6 2 Pour plus d information sur ces cas d intoxication voir la section 3 4 6 Il y a p n tration cutan e lorsqu une substance se trouve dans la couche sup rieure du de
82. ent t au niveau de la fosse cubitale creux du coude L ryth me s est d velopp rapidement en cloques h morragiques pendant 2 3 semaines au cours de laquelle tout mouvement d extension du bras tait difficile en raison de la douleur ressentie La n crose cutan e a provoqu des cicatrices permanentes chez la plupart des sujets Les auteurs ne mentionnent pas cependant le nombre total de soldats ayant appliqu ce produit et le nombre de soldats ayant d velopp ce type de dermatite 1 s av re donc impossible de conna tre le pourcentage des soldats ayant subi de tels effets Afin de d terminer le m canisme de la dermatose bulleuse les auteurs ont recr aupr s de 77 soldats volontaires les m mes conditions d exposition Plus de 48 de ces soldats n 37 ont d velopp des cloques ou des ruptions cutan es dans la r gion de la fosse cubitale 1 8 t conclu que l apparition de ce ph nom ne pouvait s expliquer par l occlusion de cette partie du bras accentuant ainsi la sudation et favorisant alors une mac ration de l insectifuge Des observations similaires sont rapport es dans une tude mentionn e par Hayes et Laws 1991 et Qiu et al 1998 aupr s de soldats n 10 g s entre 18 et 20 ans En effet apr s une p riode de 18 24 heures suivant l application d un produit base de DEET 50 au niveau du visage du cou du torse et des jambes ces derniers ont d velopp une dermatite aigu
83. ents Can Med Assoc J 132 155 156 70 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Roy L A et G Sanfa on 2000 Avis concernant la protection personnelle pour contrer la transmission du virus du Nil occidental chez les humains au Qu bec Version de consultation Institut national de sant publique du Qu bec Qu bec Canada 6p RTECS Registry of Toxic Effects of Chemical Substances 2001 National Institute for Occupational Safety and Health Cincinnati Ohio Delivery Method CD ROM Micromedex Englewood Colorado Edition expires July 31 2001 Samuel O et L St Laurent 2000 Avis concernant le choix d un adulticide pour le contr le des insectes afin de contrer la transmission du virus du Nil occidental au Qu bec Centre d expertise en toxicologie humaine Institut national de sant publique du Qu bec 30p Samuel O et L St Laurent 2001 Choix d un adulticide pour le contr le de la transmission du virus du Nil occidental au Qu bec BISE Bulletin d information en sant environnementale 12 4 5 13 16 Sant Canada 2000 Conseils sur l utilisation d insectifuges personnels Direction g n rale de la sant de la population et de la sant publique Mai 2000 Ottawa Canada 2p En ligne http www hc sc gc ca hpb lcdc publicat info repell_ f html Page consult e le 17 m
84. er les consignes d utilisation mises par les fabricants et les autorit s de sant publique 3 2 Huile de citronnelle Les informations relatives aux insectifuges personnels base d huile de citronnelle sont plut t limit es En effet la majorit des documents disponibles reposent en fait sur l huile de citronnelle sous forme d huile essentielle plut t que comme ingr dient actif contenu dans un insectifuge De plus le profil toxicologique des huiles essentielles en g n ral a d tre abord afin de mieux esquisser celui de l huile de citronnelle 3 2 1 Description Cultiv es dans les r gions tropicales les citronnelles sont un groupe de plantes aromatiques du genre Cymbopogon lequel comprend 40 esp ces La citronnelle du Ceylan Cymbopogon nardus et celle de Java Cymbopogon winteratus dont une huile essentielle est extraite sont utilis es dans les lotions pour chasser les moustiques EPA 1997 Aux tats Unis l huile de citronnelle est l un des ingr dients actifs les plus r pandus dans la gamme des produits insectifuges dits naturels Fradin 1998 1 est possible de la trouver sous diff rentes formes bougies lotions pour le corps gels a rosols etc Toutefois au niveau des produits homologu s par l ARLA 20018 il n y en a que 5 Tableau 4 Leur concentration en ingr dient actif varie entre 5 et 15 Tableau 4 Produits base d huile de citronnelle homologu s au Canada en 2001
85. ergie au produit ce sujet il est recommand par Sant Canada 2001b de ne pas appliquer un insectifuge base d huile de citronnelle sur des enfants g s de moins de 2 ans Cependant cette recommandation semble reposer sur le fait qu aucun test toxicologique n aurait t men chez les enfants class s dans ce groupe d ge J Boisvert UQTR Communication personnelle 20 septembre 2001 Quant au minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec aucune pr cision n est actuellement apport e sur l ge minimal des utilisateurs MSSS 2001 Aux tats Unis l EPA 1997 conseille de ne pas utiliser les produits base d huile de citronnelle sur des enfants g s de moins de 6 mois 3 2 9 En r sum Les informations disponibles concernant les insectifuges homologu s base d huile de citronnelle font ressortir que ceux ci ont g n ralement une dur e de protection de pr s de 45 minutes 2 heures selon la concentration avec un maximum de 3 ou 4 heures Il est noter cependant que la dur e de protection peut varier norm ment en fonction de divers param tres ex temp rature et degr d humidit de l air ambiant degr d activit physique et physionomie des utilisateurs Selon des tests r alis s sur des animaux de laboratoire l huile de citronnelle sous forme d huile essentielle pourrait avoir des effets mutag ne et t ratog ne Toutefois 1 est difficile d valuer si ces r su
86. es et ce en consid rant ces param tres 7 Les conseils g n raux de Sant Canada 2001b relatifs une utilisation d insectifuges plus s curitaire sont pr sent s en annexe Institut national de sant publique du Qu bec 63 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental BIBLIOGRAPHIE Abou Donia M B K R Wilmarth K F Jensen F W Oehme et T L Kurt 1996 Neurotoxicity resulting from coexposure to pyridostigmine bromide deet and permethrin implication of Gulf War chemical exposures J Toxicol Environ Health 48 35 56 Ambrose A M 1959 Pharmacologic and toxicologic studies on N N diethyltoluamide Toxicol Appl Pharmacol 1 97 115 AMCA American Mosquito Control Association 2000 Mosquito Information 7p En ligne http www mosquito org mosquito html Page consult e le 30 octobre 2001 Angerhofer R A et M H Weeks 1981 Effect of dermal applications of N N diethyl meta toluamide M DEET on the embryonic development of rabbits Report 75 51 0034081 United States Army Environmental Hygiene Agency ARLA Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire 1999 Huile de soya Projet de d cision r glementaire PRDD99 02 Sant Canada 27p ARLA Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire 2000 Chlorpyrifos Note sur la r valuation REV2000 05 Sant Canada Publi le 28 septembre 2000 ARLA Agence
87. ets sur les diff rents param tres de la gestation ni de malformations des visc res et du squelette chez la prog niture des rats et des lapins En mentionnant les r sultats obtenus par Angerhofer et Weeks 1981 ayant appliqu du DEET sur des lapins par voie cutan e ainsi que par Wright ef al 1992 ayant administr ce produit par voie sous cutan e des rats Schoenig ef al 1994 signalent que le DEET n a pas provoqu d effet t ratog ne chez ces esp ces animales Par contre Schoenig al 1994 mentionnent que Gleiberman ef al 1975 ont observ quant eux une vidence d une toxicit embryonnaire chez le rat suite des applications cutan es quotidiennes de DEET 1000 mg kg De plus Schoenig ef al 1994 mentionnent l tude de Kuhlman ef al 1981 dans laquelle des malformations chez des embryons de poulet ont galement t constat es En raison des contradictions relatives aux effets potentiels du DEET sur la reproduction et le d veloppement une s rie d exp riences a t men e sur des rats par Wright ef al 1992 Ces animaux ont re u des injections de DEET non dilu par voie sous cutan e Des groupes de femelles ont re u du DEET non dilu des doses de 0 5 0 62 0 78 0 96 ou 1 2 ml kg quotidiennement entre les 6 et 15 jours de gestation Toutes les femelles du groupe ayant re u la dose maximale sont mortes 1 2 ml kg Pour les autres groupes des d c s sont survenus exception fai
88. ffet r pulsif du DEET puisse plafonner quand sa concentration est de 30 50 tant donn qu un insectifuge ayant une concentration sup rieure procure seulement une courte dur e suppl mentaire de protection contre les insectes piqueurs L utilisation du DEET n est cependant pas sans risque Survenant principalement chez de jeunes enfants les intoxications chez les humains associ es une exposition au DEET par voie orale ou topi que se traduisent par des irritations oculaires ainsi que par des effets dermatologiques ex urticaire de contact ryth me dermatose bulleuse allergiques choc anaphylactique cardiovasculaires ex hypotension bradycardie et neurotoxiques ex migraine ataxie irritabilit confusion psychose aigu tremblements convulsions coma et peut tre aussi par des effets t ratog nes ex malfor mation cr nienne retard mental mauvaise coordination sensori motrice Des d c s n 6 sont survenus cons quemment une atteinte neurologique la lueur des quelques tudes relatives la toxicit chronique du DEET il n y a aucune vidence des potentiels mutag ne EPA 1998 et canc rig ne NPTN 2000b de ce produit Quant aux effets sur la reproduction et au potentiel t ratog ne du DEET les tudes ce sujet semblent plut t contradictoires 58 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus
89. fficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Pour valuer la toxicit cutan e chez l humain des volontaires ont re u une application de 50 de DEET raison de trois fois par semaine pendant six semaines Les volontaires ont ressenti une sensation de picotements Hayes et Laws 1991 3 4 4 3 Toxicit chronique L tude sur des rats ayant re u du DEET non dilu 98 3 dans leur r gime alimentaire des doses quotidiennes de 0 10 30 ou 100 mg kg pour les m les et de 0 30 100 ou 400 mg kg pour 165 femelles a t effectu e durant 2 ans EPA 1998 Chez les femelles 400 mg kg une r duction significative du poids corporel et de la consommation de nourriture ainsi qu une augmentation du taux de cholest rol de 25 50 ont t constat es Cependant aucune toxicit n a t observ e chez les m les quelque soit la dose administr e L EPA 1998 a r alis une tude sur les chiens lesquels ont re u du DEET en capsule de g latine des doses de 0 30 100 ou 400 mg kg pendant 1 an La dose quotidienne a t d livr e en deux administrations gales Entre 30 et 100 mg kg aucun effet toxique n a t relev 400 mg kg de DEET une augmentation de la s cr tion de salive et des tremblements chez les m les et les femelles ont t constat s 30 minutes apr s l ingestion De plus la consommation de nourriture et le poids corporel
90. ini par EPA comme tant En raison de la raret des non classable NEA informations pour les ee ee b umam et humains titre indicatif pie n Luxe sympt mes chez animaux d information sur le sujet d pression du syst me nerveux central faiblesse tremblements convulsions diarrh es Chlorpyrifos Oui Maux de t te faiblesse Inhibiteur de cholinest rases naus es crampes de toxicit moyenne aces ee 8 N augmente pas le risque de Tespirer ouleur la cancer poitrine Dichlorvos Oui Transpiration contractions Inhibiteur de cholinest rases et fasciculations puissant musculaires p robl mes Canc rig ne possible pour gastro intestinaux 39 Phumain paralysie irr gularit s cardiaque NPTN 1998 WHO IPCS 2001 Samuel et St Laurent 2000 EPA sd BCPC 1997 18 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 4 En r sum Afin de pr venir les piq res de moustiques et par le fait m me de minimiser le risque d tre infect par le virus du Nil occidental plusieurs strat gies de protection personnelle sont g n ralement recommand es par les autorit s de sant publique Elles sont toutes simples accessibles tous et chacun Ces recommandations concernent les habitudes de vie relatives g n ralement au port
91. insectes piqueurs provient de Sant Canada 2001b Il semblerait que le seul produit homologu au Canada prot ge contre les piq res de moustiques pendant 30 minutes ou moins Il est noter que la dur e de protection d un insectifuge quel qu il soit peut varier consid rablement en fonction de diff rents param tres tels que la temp rature et le degr d humidit de lair ambiant ainsi que le degr d activit physique et la physionomie des utilisateurs Qiu et al 1998 Barnard 2000 3 1 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique Parmi les conseils fondamentaux mis par le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec MSSS 2001 et Sant Canada 2001b dans le cadre de la protection personnelle contre le virus du Nil occidental il est sp cifi qu il faut utiliser raisonnablement un insectifuge et seulement pour pr venir plus efficacement les piq res de moustiques l occasion des activit s ext rieures De plus Sant Canada 2001b recommande d utiliser des insectifuges qui sont homologu s au Canada et de ne les appliquer que sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements Afin de minimiser les effets adverses potentiels d un insectifuge base d huile de lavande il importe donc de respecter les consignes d utilisation imprim es sur l tiquette du produit Sant Canada 2001b ce sujet il est recommand par Sant Canada 2001b de ne
92. insi qu un tat comateux Suite un traitement son tat s est am lior sans laisser de s quelles et elle a pu quitter l h pital 24 heures apr s son admission Les auteurs signalent qu il semble qu il y a tout lieu de croire dans le r le du DEET comme agent tiologique dans ce cas d enc phalopathie Institut national de sant publique du Qu bec 51 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Tenenbein 1987 rapporte 5 cas d intoxication chez les humains dont 4 de sexe f minin suite a l ingestion de produits base de DEET Les patients atteints d enc phalopathie taient g s de 1 14 16 26 et 33 ans Ils auraient ingurgit environ 25 ml n 1 et 50 ml n 4 de produits contenant entre 47 5 et 95 de DEET Une heure apr s les sympt mes ayant t observ s ont t de l hypotension des convulsions et un tat comateux Deux patients sont d c d s une femme de 33 ans et un homme de 26 ans alors que les trois autres ont r cup r sans avoir de s quelles Un autre d c s est signal par Veltri et al 1994 Il s agit d un homme de 33 ans ayant ing r volontairement 8 onces environ 235 ml d un produit 8 base de DEET de concentration inconnue Apparus 1 ou 2 heures plus tard les sympt mes not s chez le patient ont t un arr t cardiorespiratoire de la coagulopathie des convulsions et un ced me c r bral M
93. inutes suivant l ingestion Apr s cette p riode plus aucun effet n a t observ L examen du syst me nerveux des rats expos s aux concentrations de 250 mg kg n a r v l aucun changement neuropathologique significatif Les auteurs concluent la lumi re de ces r sultats que le syst me nerveux du rat ne semble pas tre atteint lors d expositions aigu et chronique L EPA 1998 rapportent deux autres tudes sur le sujet Schardein 1989 1990 dont les protocoles exp rimentaux esp ces animales doses aigu s et chroniques s av rent sensiblement les m mes que ceux appliqu s par Schoenig et al 1993 D ailleurs il va sans dire que les r sultats le sont galement Au cours de la premi re tude Schardein 1990 a constat des effets court terme 1 heure apr s l ingestion d une seule dose de 500 mg kg de DEET chez le rat se traduisant notamment par une augmentation de la r ponse thermique une rection pileuse et une vocalisation accrue Quant l exposition chronique au DEET Schardein 1989 a observ que les rats expos s pendant 9 mois une dose de 250 mg kg jour ont galement eu une augmentation temporaire de leur activit motrice 3 4 4 4 En r sum Les informations concernant la toxicit aigu du DEET ont t obtenues principalement par les exp riences r alis es sur des animaux de laboratoire et par les cas d intoxication survenue chez les humains Suite une exposition le DE
94. ity of Guelph en Ontario en 1996 une tude a permis de mesurer la dur e moyenne de protection totale de deux produits base d huile de citronnelle soit le lait et la lotion chasse insectes de Druide Ces produits contiennent 10 d huile de citronnelle et 5 de terp ne de citronnelle La dur e moyenne de protection totale a t de 34 minutes et de 44 minutes pour la lotion et le lait respectivement Lindsay ef al 1996b En juin et juillet 1993 le GRIP Groupe de recherche sur les insectes piqueurs de l Universit du Qu bec Trois Rivi res a valu effet r pulsif de la lotion et de la cr me la citronnelle Druide en milieu naturel Boisvert et Tousignant 1993 L tude s est d roul e dans un bois humide de Saint Louis de France entre Trois Rivi res et Shawinigan Qu bec aupr s de volontaires n 10 g s entre 17 et 63 ans R sultats obtenus une dur e de protection totale d une moyenne de 1 heure 9 minutes cr me et de 49 minutes lotion avec une seule application de ces produits a la citronnelle contre 2 heures 43 minutes pour le DEET 25 4 Se dit de toute substance qui provoque le vomissement 30 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Sant Canada 2001b mentionne effectivement que les insectifuges base d huile de citronnelle homologu s au Canada p
95. le march canadien ARLA Communication personnelle juin 2001 Suite une r valuation du Di n propyl isocinchom ronate MGK 326 MGK 264 les insectifuges contenant cette substance combin e au DEET cesseront d tre disponibles la fin de l ann e 2002 ARLA 2001b ARLA 2001c 3 1 Huile de lavande Les informations relatives aux insectifuges personnels base d huile de lavande sont rarissimes En effet la majorit des documents disponibles reposent en fait sur l huile de lavande sous forme d huile essentielle plut t que comme ingr dient actif contenu dans un insectifuge De plus le profil toxicologique des huiles essentielles en g n ral a d tre abord afin d esquisser celui de l huile de lavande 3 1 1 Description Sur le march canadien un seul insectifuge base d huile de lavande est homologu par PARLA 20018 No D HOMOLOGATION NOM DU PRODUIT CONCENTRATION DU PRODUIT ACTIF 9930 FLY SCREEN 6 14 En vertu de cette loi une approbation relative l efficacit et l innocuit d un produit est mise par ARLA en lui octroyant un num ro d homologation Institut national de sant publique du Qu bec 21 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 1 2 Propri t s physico chimiques Son num ro du CAS est le 8000 28 0 Appel e commun ment lavande Lavandula angustifolia est une
96. ltats s av rent transposables une utilisation quotidienne d un insectifuge base d huile de citronnelle par les humains Bien qu elle soit susceptible d occasionner sensiblement les m mes sympt mes que l huile de lavande lors d exposition aigu l huile de citronnelle s av re malgr tout pas ou peu toxique EPA 1999 Ce qui semble se confirmer par le tr s faible nombre de cas d intoxication retrac s dans la litt rature m dicale Survenus la suite d une ingestion accidentelle les quelques cas d intoxication rapport s n 6 ont impliqu des enfants l un d eux tant d c d sans que le lien de cause effet n ait toutefois t d montr En fait les irritations cutan es sont la principale pr occupation associ e l utilisation des produits base d huile de citronnelle EPA 1999 De m me les insectifuges base Institut national de sant publique du Qu bec 31 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental d huile de citronnelle pourraient contribuer a sensibiliser la peau et cons quemment occasionner des r actions allergiques chez certaines personnes EPA 1997 Sant Canada 2001b N anmoins l huile de citronnelle ne devrait pas poser de probl mes de sant aux utilisateurs incluant les enfants et les autres groupes de personnes sensibles si les consignes d utilisation du produit sont respect es EP
97. mise aux humains New York City Department of Health 2001a Leur pr sence pr s des habitations implique ainsi un risque potentiel pour les humains 8 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental En ce qui concerne les insectes aquatiques pr dateurs ex dytiques larves de libellules et d ph m res ils n ont jamais d montr de v ritables succ s dans le contr le des larves et des nymphes de moustiques en raison de leur comportement de leur cycle vital complexe et parfois non synchrone avec celui d une esp ce de moustique vis e ainsi que de la difficult les produire massivement Bourassa 2000 en vue de les vendre sur le march Par exemple en milieu naturel les libellules sont bel et bien pr sentes dans les plans d eau mais g n ralement en faibles nombres En vue d un contr le des larves de moustiques des larves de libellules peuvent tre introduites mais certaines d entre elles n cessitent de un cinq ans pour atteindre le stade d adulte Quant leur habitude alimentaire ces larves ont un caract re cannibalesque et ne d montrent pas de s lectivit envers les autres organismes D apr s des recherches men es sur le terrain aucune n a permis de constater la performance des larves de libellules comme agent de contr le biologique New York City Department of Health 20018
98. mm diatement son utilisation laver la peau trait e et consulter un m decin en lui apportant le contenant du produit en question Garder tout contenant d insectifuge hors de la port e des enfants Pour r duire les possibilit s de contact avec les yeux ou la bouche viter d appliquer des insectifuges sur les mains des enfants Ne jamais utiliser de produit tiquet comme insecticide sur le corps Ces conseils ont t formul s par Sant Canada 2001b Institut national de sant publique du Qu bec 77
99. n d eau stagnante dans des objets tels que les jouets d enfants les pataugeoires les soucoupes des pots fleurs les toiles recouvrant les piscines les couvercles des spas les vieux pneus etc Placer ces objets o l eau de pluie ne peut les atteindre les recouvrir ou les mettre l envers Retourner les brouettes les seaux et autres quipements lorsqu ils ne sont pas utilis s Faire des trous au fond des objets pour vacuer l eau stagnante e Vider au moins deux fois par semaine l eau des bains d oiseaux des r cipients servant a l abreuvement des animaux domestiques des barils o s accumule l eau de pluie e Vider et percer les pneus servant de balan oire Id alement utiliser d autres types de balan oire e Assurer le drainage des embarcations les recouvrir ou lorsque possible les retourner 9 V rifier la pr sence d accumulations d eau sur les toits plats et les nettoyer au besoin e Nettoyer les goutti res encrass es par les d bris et particuli rement les feuilles qui ont tendance colmater les rigoles au printemps et l automne e A rer les jardins d eau assurer une circulation de l eau par une pompe par exemple et ajouter des poissons insectivores qui s alimentent de larves de moustiques e Am nager les terrains et les voies d acc s orni res de fa on liminer les endroits o l eau peut s accumuler e Nettoyer les foss s les canaux les bassins de fa on
100. n de produits base de DEET Schaefer et Peters 1992 Osimitz et Murphy 1997 Trois cas y sont signal s Dans l un de ceux ci il est rapport qu une femme pendant sa grossesse prenait de la chloroquine contre la malaria en plus d appliquer une lotion contenant 25 DEET raison d une deux fois par jour g de 4 ans son enfant souffre notamment d un retard mental d une mauvaise coordination sensori motrice et d une malformation cr nienne Schaefer et Peters 1992 Snyder et al 1986 mentionnent le cas d un homme de 30 ans souffrant de psychose aigu suite des traitements d autom dication contre un ryth me Ayant dur 1 semaine ces traitements ont consist en deux applications quotidiennes de DEET concentr 70 soit une application pour chaque c t du corps suivies de deux sessions de sauna distinctes soit pour les deux c t s trait s d une dur e de 60 90 minutes Parmi les sympt mes psychiatriques signal s il y a eu notamment une hyperactivit psychomotrice une irritabilit une agressivit une confusion et un comportement parano aque Suite des traitements prodigu s dans un h pital le patient a pu prendre son cong 10 jours plus tard Trois mois plus tard aucun sympt me psychiatrique ou dermique n est r apparu Les auteurs sugg rent qu en raison de l am lioration de l tat du patient 72 heures apr s son hospitalisation et d un r tablissement complet en 6 jours la
101. ne NPTN 1999 2 3 3 5 Dichlorvos Samuel et St Laurent 2000 rapportent que bien qu il soit peu irritant pour la peau et les yeux le dichlorvos est un produit tr s toxique par toutes les voies d exposition D ailleurs cet insecticide a souvent t impliqu dans des cas d intoxication chez les humains Une surexposition au dichlorvos cause diff rents sympt mes qui varie selon la voie d exposition L inhalation du produit cause des sympt mes respiratoires et oculaires L ingestion provoque des effets gastro intestinaux alors que l absorption cutan e peut tre responsable de transpiration et de contractions musculaires dans la r gion corporelle ayant t en contact avec 16 produit Dans les cas d exposition s v re des faiblesses des contractions et des fasciculations musculaires une paralysie et des irr gularit s cardiaques peuvent 12 Il s agit d enzymes pr sentes dans les muscles le tissu nerveux et le sang Ces enzymes ont pour r le d inactiver le transmetteur chimique lib r par les terminaisons nerveuses ac tylcholine 13 M me si la vente du chlorpyrifos pour usage domestique en milieu r sidentiel est d sormais interdite les risques toxicologiques de ce produit pour la sant humaine sont pr sent s dans le cadre du pr sent document puisqu il a t r pertori dans la composition d un insecticide liquide disponible sur le march qu b cois au cours de l t 2001 Instit
102. nent que le DEET pr sent dans le sang est rapidement dispers dans les tissus ou oxyd et hydroxyl dans le foie Environ 50 de la dose appliqu e a t limin e par les urines dans les 5 jours suivant l application Abou Donia et al 1996 soulignent que le m tabolisme du DEET dans l organisme est influenc par les doses appliqu es sur le derme Par exemple fortes doses 10 15 g d importantes quantit s de DEET non m tabolis non transform peuvent tre retrac es dans l urine alors qu faibles doses 15 mg il est compl tement m tabolis avant d tre excr t L tude de Selim ef al 1995 a galement permis de tracer un profil pharmacocin tique du DEET chez les humains Chez le premier groupe d individus ayant appliqu du DEET pur n 6 les auteurs ont mesur des taux d absorption cutan e variant entre 3 et 8 avec une moyenne de 5 6 Quant au deuxi me groupe ayant utilis du DEET 15 dans une base d thanol n 6 les taux d absorption ont oscill entre 4 et 14 pour une moyenne de 8 4 En raison de sa nature lipophile le DEET a t rapidement absorb par voie cutan e En effet il a t d tect dans le plasma 2 heures suivant Institut national de sant publique du Qu bec 45 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Vapplication Le DEET a t limin principalement par voie urinaire et
103. nt de m me qu propos de l efficacit de ces moyens de contr le pour enrayer la propagation ou la transmission du virus C est dans ce contexte que le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec a demand l Institut national de sant publique du Qu bec de r aliser une valuation des risques pour la sant humaine que pourraient repr senter les moyens de pr vention et de contr le de la transmission du virus du Nil occidental Cette tude 8 t effectu e gr ce une subvention du minist re de 18 Sant et des Services sociaux du Qu bec dans le cadre des travaux du Comit intersectoriel pour la pr vention et le contr le du virus du Nil occidental Le pr sent document fait partie d un ensemble de cinq rapports scientifiques dont le premier porte sur l pid miologie du virus lui m me et les trois suivants sur les risques d coulant des moyens de contr le et de pr vention protection personnelle larvicides adulticides Le cinqui me document est un rapport synth se on ee Marc Dionne Directeur scientifique Direction des risques biologiques environnementaux et occupationnels Institut national de sant publique du Qu bec I Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental TABLE DES MATIERES LISTE DES TABLEA UX sy issssssenstantescenssnasiassevacnsencessdoncsnneassens cece saseesassesacsassateenseancanssesdeatenssuaadece
104. nt qu une simple application de 2 ou 4 ml kg de DEET 15 sur la peau ras e d un lapin a provoqu une desquamation et des irritations Aucun effet syst mique n a t observ Les effets cardiovasculaires du DEET ont t tudi s chez les animaux par Leach ef al 1988 Les r sultats ont r v l que le DEET a un effet significatif sur la baisse de la pression sanguine et sur le rythme cardiaque Les r actions immunologiques telles que les anaphylaxies sont des complications dues au DEET D ailleurs ce ph nom ne a t observ chez une femme ayant touch plusieurs reprises un partenaire de tennis qui s tait enduit de DEET en a rosol Mentionn e par Grybosky ef al 1961 et Edwards et Johnson 1987 une tude a t men e par Ambrose 1959 aupr s de volontaires lesquels ont appliqu 1 ml d une solution contenant 50 de DEET sur leur visage et 2 ml sur leurs bras et ce pendant 5 jours Ils ont tous rapport des sensations de picotements et des l g res desquamations autour du nez Ces sympt mes ont disparu deux jours apr s l arr t de l application de DEET Aucun effet d favorable n a pu tre not Par ailleurs le DEET par contact cutan provoque des irritations des ruptions et des ulc res cutan s ainsi que de l urticaire et d autres r actions allergiques chez les personnes sensibles Plusieurs cas de sensations de br lures et d ryth mes au niveau des fosses cubitales
105. nts mais pas plus d une application par jour La restriction dans l utilisation de produits base de DEET chez ce groupe d ge reposerait fort probablement sur les m mes justifications que pour les enfants g s entre 2 et 12 ans Il est noter que bien avant l apparition du virus du Nil occidental sur le continent am ricain Sant Canada 2000 ne recommandait pas l application de tels produits chez les enfants de moins de 2 ans Et pourtant contrairement aux personnes g es les enfants ne constituent pas un groupe vuln rable pour d velopper une maladie suite une infection par ce virus Il y a donc lieu de se questionner sur le besoin r el d une telle recommandation comme strat gie de protection personnelle contre le virus du Nil occidental chez les enfants de cet ge et ce malgr le profil avantageux du niveau de risque par rapport son efficacit 3 4 9 En r sum la lumi re des informations disponibles le DEET serait l ingr dient actif offrant la meilleure dur e protection contre les insectes piqueurs G n ralement les insectifuges base de DEET prot gent contre les piq res d insectes entre pr s de 2 et 6 5 heures selon la concentration Il est noter cependant que la dur e de protection peut varier norm ment en fonction de divers param tres ex temp rature et degr d humidit de lair ambiant degr d activit physique et physionomie des utilisateurs Il semblerait que l e
106. of Philadelphia Department of Public Health sd Mosquito Control 2p En ligne http www phila gov departments health servindex Vector Control Animal Manageme Mosquito C ontrol mosquito_control html Yard amp Home Page consult e le 15 ao t 2001 Clem J R D F Havemann et M A Raebel 1993 Insect repellent N N diethyl m toluamide cardiovascular toxicity in an adult Ann Pharmacother 27 289 293 Conti L et R Oliveri 2001 Feature West Nile Virus side story Florida Wing Beats of the Florida Mosquito Control Association 12 2 10 13 Crans W J sd Products and promotions that have limited value for mosquito control 3p En ligne http www rci rutgers edu insects proprom htm Page consult e le 24 ao t 2001 Deglise F 2001 Moustiques Comment les repousser Prot gez vous Juillet 2001 17 20 Domb A J A Marlinsky M Maniar et L Teomim 1995 Insect repellent formulations of N N diethyl m toluamide deet in a liposphere system efficacy and skin uptake J Am Mosq Control Assoc 11 1 29 34 Duke J A 1985 CRC Handbook of Medicinal Herbs CRC Press Boca Raton Floride 66 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Edwards D L et C E Johnson 1987 Insect repellent induced toxic encephalopathy in a child Clin Pharm 6 496 498 EPA US Environmental Protecti
107. ol Encore faut il rappeler qu en plus des propri t s physico chimiques intrins ques un insectifuge ex viscosit tension de surface pression de vapeur potentiel lipophile des facteurs environnementaux ex temp rature ambiante degr d humidit vent pluie biologiques ex absorption cutan e transpiration teneur en lipides chez un sujet esp ces de moustiques et physiques ex type et concentration de la formulation vaporation abrasion par des v tements peuvent influencer leur degr d efficacit ainsi que leur dur e de protection Qiu et al 1998 3 4 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique En tout premier lieu dans le cadre de la protection personnelle contre le virus du Nil occidental il est conseill par le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec MSSS 2001 et Sant Canada 2001b d utiliser raisonnablement les insectifuges et seulement pour pr venir plus efficacement les piq res de moustiques l occasion des activit s ext rieures De plus Sant Canada 2001b recommande d utiliser des insectifuges qui sont homologu s au Canada et de ne les appliquer que sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements Pour r duire au minimum les effets ind sirables associ s aux insectifuges voici ce qui est recommand par le MSSS et Sant Canada gt Pour les adultes Utilisation d un produit base de DEET en concent
108. on Agency 1997 R E D Facts Oil of Citronella EPA 738 F 97 002 February 1997 EPA US Environmental Protection Agency 1998 Reregistration Eligibility Decision RED DEET EPA738 R 98 010 September 1998 United States 118p EPA US Environmental Protection Agency 1999 Biopesticides Fact Sheet Citronella Oil of Citronella 021901 Novembre 1999 EPA US Environmental Protection Agency sd Methoxychlor 72 43 5 TTNWeb Technology Transfer Network et ATW Air Toxics Website En ligne http www epa gov ttn atw hlthef methoxyc html Page consult e le 01 novembre 2001 Feldmann R J et H I Maibach 1970 Absorption of some organic compounds through the skin in man J Invest Dermatol 54 5 399 404 Fradin M S 1998 Mosquitoes and mosquito repellents a clinician s guide Annals of Internal Medicine 128 931 940 Frick T B et D W Tallamy 1996 Density and diversity of nontarget insects killed by suburban electric insect traps Ent News 107 2 77 82 Gleiberman S E A P Volkova G M Nikolaev et E V Zhukova 1975 A study on embryotoxic properties of the repellent diethyltoluamide Farmakol Toksikol 38 202 205 Gleiberman S E A P Volkova G M Nikolaev et E V Zhukova 1976 A study of the delayed effects of the use of repellents Report I Experimental study of the effects of extended use of the repellent diethyltoluamide DETA Med Parazitol Bolezni 45 65 69 Gleiberman S E et T M
109. ons de DEET peuvent faire augmenter le niveau d ammoniaque chez des souris normales bonne sant et que de larges doses de DEET peuvent s av rer par cons quent dangereuses pour des personnes ayant des probl mes au niveau de leur cycle d ur e L int r t port sur ce sujet provient d un cas d une enc phalopathie fatale survenue chez une petite fille de 6 ans h t rozygote ayant comme ant c dent une d ficience cong nitale de l enzyme ornithine carbamyl transf rase enzyme impliqu e dans le cycle de l ur e Heick et al 1988 Les auteurs concluent que cette maladie a pu tre aggrav e suite une exposition au DEET Plusieurs autres cas d enfants et de jeunes adultes ayant d velopp une enc phalopathie suite l utilisation de DEFT ont t galement recens s 35 L sions cutan es caract ris es par l paississement du corps muqueux de Malpighi couche profonde de l piderme d la multiplication exag r e des cellules Augmentation de l paisseur de la couche corn e de l piderme Se dit d un sujet chez lequel les deux chromosomes d une paire portent au m me emplacement deux g nes dissemblables ex un g ne normal et un g ne pathologique Pour plus d information sur ce cas consulter la section 3 4 6 2 Pour plus d information sur ces cas consulter les sections 3 4 6 2 et 3 4 6 3 35 36 37 38 Institut national de sant publique du Qu bec 39 E
110. ont chut chez les deux sexes au cours des 5 premi res semaines Une baisse du taux de cholest rol chez les m les ainsi qu une augmentation du niveau de plaquettes et une hyperplasie de l pith lium ut rin chez les femelles ont galement t observ es Quant l tude men e sur des souris expos es des doses quotidiennes de DEET de 0 250 500 ou 1000 mg kg dans leur r gime alimentaire durant 78 semaines une r duction du poids corporel et de la consommation de nourriture chez les m les et les femelles a t observ e Par contre aucune vidence de canc rog nicit n a t trouv e EPA 1998 Afin d tudier le potentiel canc rig ne du DEET une autre exp rience a t men e sur des rats et des souris EPA 1998 Ayant t expos s quotidiennement au DEET et ce durant toute leur vie ces animaux n ont d velopp aucun cancer Chez l humain aucune relation directe n a t tablie entre l exposition au DEET et l apparition de cancer NPTN 2000b L EPA a class le DEET dans le groupe D des produits canc rig nes c est dire des produits non canc rig nes pour l humain NPTN 2000b 3 4 4 3 1 Effets sur le d veloppement et la reproduction L EPA 1998 a men une tude sur le d veloppement chez des rats femelles en p riode de gestation Du DEET leur a t administr des doses quotidiennes de 0 125 250 ou 750 mg kg dans leur r gime alimentaire entre les 6 et 15
111. oxications associ es l utilisation de produits base de DEET peuvent survenir principalement suite une exposition oculaire effets directs irritation oculaire conjonctivite une exposition dermique effets directs dermatite effets syst miques anaphylaxie psychose aigu toxicit cardiovasculaire toxicit sur la reproduction convulsions enc phalopathie et d c s ou une ingestion effets syst miques enc phalopathie et d c s Les cas d intoxication chez les humains ayant t retrac s dans 18 litt rature sont pr sent s selon la voie d exposition 1 est noter qu 18 46 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental section 3 4 6 4 du pr sent document se trouve un r sum lequel trace un profil g n ral des cas d intoxication au DEET 3 4 6 1 Effets directs suite une exposition oculaire ou dermique Selon l tude de Veltri ef al 1994 sur les 9086 cas d exposition des produits base de DEET r pertori s par les Centres antipoisons am ricains entre 1985 et 1989 il y en a eu 31 9 n 2894 se rapportant des expositions oculaires suite des pulv risations majoritairement accidentelles De ce nombre plus de 84 4 n 2443 ont eu des sympt mes lesquels se traduisaient notamment par une irritation oculaire et une abrasion corn enne Hayes et Laws 199
112. pas appliquer cet insectifuge sur des enfants g s de moins de 2 ans Quant au minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec aucune pr cision n est actuellement apport e sur l ge minimal des utilisateurs d insectifuges base d huile de lavande MSSS 2001 3 1 9 En r sum L insectifuge base d huile de lavande semblerait avoir une dur e de protection r duite contre les moustiques soit de 30 minutes ou moins En raison de la raret des informations disponibles sur ce produit il s av re difficile d valuer son innocuit pour les humains Aucune information sur les risques potentiels la sant d une exposition ce type d insectifuge ainsi qu aucun cas d intoxication l huile de lavande chez les humains n a t retrouv e dans 18 litt rature m dicale Toutefois sur 18 base du profil toxicologique des huiles essentielles en g n ral l huile de lavande pourrait 24 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental th oriquement provoquer par contact direct des irritations cutan es et oculaires A la suite d une ingestion elle pourrait galement occasionner divers sympt mes tels que naus es vomissements c phal es et tourdissements Afin de minimiser les effets adverses potentiels des insectifuges base d huile de lavande il importe donc de respect
113. pourrait tre utilis pour de l gers travaux l ext rieur Il est parfois conseill aux travailleurs ext rieurs de porter des v tements l gers qui laissent passer air afin de permettre une vaporation e La v rification de l tanch it des portes fen tres et moustiquaires Au besoin installer des mous tiquaires herm tiques aux portes et aux fen tres des maisons aux tentes aux abris de camping et aux landaus des b b s e L application raisonnable d un insectifuge r pulsif homologu sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements en suivant attentivement les recommandations inscrites sur l tiquette du produit Barnard 2000 Nouveau Brunswick 2000 MSSS 2001 New Vork City Department of Health 2001b New York State Department of Health 2001 Sant Canada 2001a City of Philadelphia Department of Public Health sd Maryland Department of Agriculture sd Virginia Department of Health sd Pour plus d information sur les insectifuges homologu s au Canada consulter la section 3 Institut national de sant publique du Qu bec 3 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 1 1 Justifications des recommandations mises par les autorit s de sant publique gt R duction des activit s ext rieures l aube et au cr puscule Cette mesure de protection repose sur le fait que les mousti
114. psychose aigu tait associ e l utilisation du DEET Par ailleurs le patient n avait aucun ant c dent de maladie mentale En ce qui concerne les effets neurotoxiques plusieurs cas d enc phalopathies surtout observ s chez des jeunes sujets ont t rapport s Ainsi Gryboski et al 1961 ont t les premiers signaler le cas d une enfant de 3 ans et demi ayant d velopp une enc phalopathie toxique apr s avoir t vaporis e chaque nuit ainsi que sa literie avec l insectifuge Off raison de 180 ml en deux semaines La dose d exposition a t estim e a 0 14 ml kg jour Les auteurs mentionnent que ce produit contenait 15 de DEET dans une base d alcool thylique en plus d une faible quantit de fr on comme agent propulseur Les sympt mes observ s chez la patiente ont t notamment des tremblements des raideurs dans les bras et les jambes un tat de d sorientation une locution incoh rente et des convulsions Apr s un traitement sa gu rison a t compl te en 4 jours Roland ef al 1985 rapportent un cas d enc phalopathie toxique chez une fille de 8 ans Apr s 2 jours d applications copieuses d insectifuge Off contenant 15 de DEET un ryth me accompagn de d mangeaisons notamment au visage et aux extr mit s du corps expos es au produit s est d velopp De plus une alt ration de son comportement s est galement manifest e Le lendemain elle a utilis du Muskol
115. ques sont particuli rement agressifs la fin de l apr s midi et d s le coucher du soleil de m me qu aux premi res heures du petit matin et apr s une pluie Bourassa 2000 Il s agit d un facteur de risque dont l importance a bel et bien t identifi e lors de l closion d infections au VNO survenue New York en 1999 Mostashari et al 2001 Dans leur tude pid miologique pour les p riodes durant lesquelles l activit des moustiques est plus intense les auteurs rapportent que le plus haut taux de s ropr valence 4 4 correspond aux personnes qui ont s journ l ext rieur pendant plus de 2 heures apr s le cr puscule ou avant l aube En effet ce taux n est que de 1 pour les personnes qui ont t a l ext rieur pendant moins de 2 heures apr s le cr puscule ou avant l aube mais durant plus de 1 heure au cours d une journ e Les auteurs s interrogent cependant sur le taux de s ropr valence enregistr soit 4 5 aupr s d individus qui n ont en fait que pass peu ou pas de temps l ext rieur soit moins de 1 heure au cours d une journ e Selon les auteurs ce r sultat pourrait tre d des facteurs confondants non mesur s au cours de l tude lesquels n ont pas t cependant pr cis s dans l article ou au risque de transmission du VNO jusqu maintenant sous estim l int rieur des r sidences gt Port de v tements ad quats Cette mesure de p
116. r son innocuit pour les humains Il est noter que la distribution et la vente de ce produit ne serait plus permise sur le march canadien apr s le 31 d cembre 2002 ARLA 2001b 3 4 DEET Suite une revue de litt rature m dicale il appert que le DEET soit l ingr dient actif ayant t le plus tudi et ce travers le monde 3 4 1 Description D velopp par l arm e am ricaine en 1946 le DEET est l insectifuge le plus fr quemment utilis Fradin 1998 Depuis sa mise en march en 1956 le DEET est en effet utilis annuellement par 100 200 millions de personnes aussi bien en Am rique du Nord qu en Europe Mafong et Kaplan 1997 Le DEET est g n ralement consid r comme tant un insectifuge personnel d montrant un profil avantageux tant au point de vue de son efficacit que de son niveau de risque relativement peu lev 34 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Roland et al 1985 Edwards et Johnson 1987 Hayes et Laws 1991 Fradin 1998 Qiu et al 1998 Hampers et al 1999 Cette position semble tre effectivement appuy e par une revue de la litt rature scientifique qui tend d montrer que cet ingr dient est de loin le plus efficace et qu il est relativement inoffensif Aux tats Unis il existe environ 230 produits base de DEET enregistr s par l EPA repr
117. radiations thermiques mises par l h te lui permettant ainsi une approche plus pr cise vers sa proie Les antennes du moustique sont munies de r cepteurs servant d celer la pr sence de substances chimiques odorif rantes tel que le dioxyde de carbone secr t lors de la respiration et l acide lactique exsud par la transpiration Ces r cepteurs jouent un r le primordial dans l approche finale du moustique vers son h te et ce m me en pleine obscurit Bourassa 2000 Des scientifiques croient que le DEET perturberait les fonctions de ces r cepteurs chimiques Fradin 1998 Grondin 1998 Qiu et al 1998 NPTN 2000b Le DEET affecterait donc la capacit de l insecte piqueur rep rer sa proie Institut national de sant publique du Qu bec 35 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 4 4 Caract ristiques toxicologiques Bas sur plusieurs tudes dont la majorit repose en fait sur des exp riences men es sur des animaux de laboratoire le profil toxicologique du DEET est pr sent en d tail dans les sections suivantes et ce en fonction du type de toxicit en termes de dose et de dur e d exposition aigu sub chronique et chronique et des voies d exposition cutan e et orale Afin de retenir l essentiel de ce profil un r sum sur le sujet se trouve la section 3 4 4 4 du pr sent document 3 4 4 1 Toxicit aigu L
118. rasser des insectes piqueurs Toutefois la prudence est de rigueur afin de s exposer le moins possible aux vapeurs d insecticides mises En effet les risques d intoxication sont importants dans le cas de quelques produits tant don n la toxicit des mati res actives en cause et la possibilit d une exposition lors des manipulations ou des pulv risations de l insecticide Les cas d intoxications rapport s aux tats Unis impliquent g n ralement une localisation inappropri e ou une mauvaise manipulation des pulv risateurs Institut national de sant publique du Qu bec 19 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 SUBSTANCES ACTIVES COMME INSECTIFUGES Il existe sur le march canadien une multitude de produits insectifuges con us pour pr venir les piq res d insectes chez les humains et les animaux En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires 1 Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA autorise au moment de la r daction du pr sent document l utilisation de cinq ingr dients actifs pouvant tre appliqu s chez l humain Il s agit de l huile de soya de l huile de lavande de l huile de citronnelle du di n propyl isocinchom ronate et du DEET N N di thyl m toluamide ou N N di thyl 3 m thylbenzamide ARLA 2001a Cependant les insectifuges base d huile de soya ne sont plus disponibles sur
119. ration de 15 35 sur les parties du corps non prot g es par des v tements MSSS 2001 Une concentration de 30 et moins serait suffisante selon Sant Canada 2001b et ARLA 2002 Il semblerait que l effet r pulsif du DEET puisse plafonner quand sa concentration est de 30 Bourassa 2000 Conti et Oliveri 2001 50 Brown et Hebert 1997 Fradin 1998 Bourassa 2000 Des produits ayant des concentrations sup rieures 50 procurent seulement une courte dur e suppl mentaire de protection contre les insectes piqueurs Brown et Hebert 1997 Fradin 1998 Par ailleurs la dur e de protection offerte par un insectifuge base de DEET en concentration de 30 ou moins est largement suffisant pour s adonner des activit s de plein air gt Pour les enfants de 2 12 ans Utilisation mod r e pas plus de 3 applications par jour d un produit base de DEET en concentration de 10 ou moins sur les parties du corps non prot g es par des v tements MSSS 2001 Sant Canada 2001b ARLA 2002 Il appert que la plupart des cas d intoxication syst mique r pertori s dans la litt rature soient survenus chez des enfants suite des applications r p t es Hampers et al 1999 sur de grandes surfaces corporelles Ce ph nom ne pourrait s expliquer par la peau plus mince chez un enfant ainsi que par le rapport surface masse corporelle lequel s av re nettement sup rieur celui d un adulte l exposant davantage un ri
120. ration de la substance active de la surface corporelle prot ger et de l ge des utilisateurs Pour viter toute confusion lors de l utilisation de ces produits 1 importe donc que des recommandations claires et pr cises soient mises et ce en consid rant ces param tres Quant aux recommandations d utilisation formul es par les autorit s de sant publique am ricaines canadiennes et qu b coises concernant les insectifuges homologu s au Canada elles sont pr sent es sp cifiquement la section 3 de ce document Ces recommandations reposent en fait sur les profils toxicologiques et le degr d efficacit de ces produits ce sujet en termes de protection contre l infection au VNO l tude pid miologique de Mostashari et al 2001 a permis de constater que parmi les personnes qui ont s journ l ext rieur pendant plus de 2 heures apr s le cr puscule ou avant l aube n 223 celles qui ont alors utilis un insectifuge base de diethyltoluamide DEET ont un taux de s ropr valence plus faible 1 3 soit 1 93 que celles qui n en n ont pas fait usage 6 soit 8 130 Toutefois il faut mentionner que la taille des chantillons en terme de nombre d individus est relativement petite Un produit est homologu lorsque son efficacit et son innocuit ont t d montr es Institut national de sant publique du Qu bec 3 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contr
121. repellent Deet N N diethyl m toluamide in rats and monkeys effect of anatomical site and multiple exposure J Toxicol Environ Health 26 137 147 Morgan D P 1992 Insect repellents MEDITEXT medical management In Hall A M et B M Rumack eds Tomes information system Denver Micromedex edition expired November 30 1992 Mostashari F M L Bunning P T Kitsutani D A Singer D Nash M J Cooper N Katz K A Liljebjelke B J Biggerstaff A D Fine M C Layton S M Mullin A J Johnson D A Martin E B Hayes et G L Campbell 2001 Epidemic West Nile encephalitis New York 1999 results of a household based seroepidemiological survey Lancet 358 261 264 MSSS Minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec 2001 Virus du Nil occidental quelle mouche t a piqu Gouvernement du Qu bec d pliant New York City Department of Health 2001a Adult Mosquito Control Programs Draft Environmental Impact Statement En ligne http www ci nyc ny us html doh html wnv deis html Page consult e le 16 mai 2001 New York City Department of Health 2001b What can I do around my home to help reduce exposure to mosquitoes En ligne http www ci nyc ny us html doh html wnv wnvfaq9 html Page consult e le 23 octobre 2001 New York State Department of Health 2000 West Nile Virus Information for Outdoors Workers En ligne http www health state ny us nysdoh pest wnvoutdr htm New York State Dep
122. rme Il y a absorption cutan e lorsqu une substance entre dans le syst me sanguin ou lymphatique Es 44 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental les lapins Toutefois cette limination a t moindre chez les chiens 52 Puis dans une autre exp rience 00 le DEET a t appliqu sur le derme des rats des lapins et des chiens les auteurs ont constat que jusqu 75 de la dose absorb e dans l organisme se retrouve dans les urines d s le premier jour et ce pour les trois esp ces L limination a t quasi compl te apr s 3 4 jours Quant aux applications cutan es r p t es de DEET chez les lapins en gestation aucun signe d accumulation du produit chimique dans les tissus maternels et dans les f tus n a t constat Ayant re u plus de 29 applications ces femelles ont absorb et limin en moyenne 45 de la dose quotidienne et ce d s les premi res 24 heures Ce taux a t observ pendant toute la dur e du test D autres auteurs ont galement rapport que le DEET a bel et bien travers le placenta chez les souris Blomquist et al 1975 et les rats Gleiberman et al 1976 pour atteindre le f tus Toutefois la concentration de DEET y est moindre que celle mesur e dans le plasma maternel Blomquist et Thorsell 1977 ont men galement une tude relative la
123. rot gent contre les piq res de moustiques pendant moins de 1 heure Ces produits contiennent entre 5 et 15 d huile de citronnelle 3 2 8 Recommandations mises par les autorit s de sant publique De prime abord dans le cadre de la protection personnelle contre le virus du Nil occidental le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec MSSS 2001 et Sant Canada 2001b pr cisent notamment qu il faut utiliser raisonnablement un insectifuge et seulement pour pr venir plus efficacement les piq res de moustiques l occasion des activit s ext rieures De plus Sant Canada 2001b recommande d utiliser des insectifuges qui sont homologu s au Canada et de ne les appliquer que sur les v tements ou les parties du corps non prot g es par les v tements Tout comme pour un insectifuge base d huile de lavande il importe de respecter les consignes d utilisation imprim es sur l tiquette d un produit base d huile de citronnelle afin de minimiser les effets adverses potentiels Sant Canada 2001b Or l tiquette d un insectifuge base d huile de citronnelle Druide mentionne de ne pas utiliser ce produit sur les nouveau n s ou les tout petits Selon Deglise 2001 ceci s expliquerait par le fait que les huiles essentielles sont concentr es et ne devraient jamais tre appliqu es sur les enfants de moins de 2 ans lesquels risquent de souffrir davantage de r actions s v res en cas d all
124. rotection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 3 2 2 Produits a la citronnelle Ces produits sont utiles lorsque qu il n y pas de vent Leur rendement est un peu moins lev que les insectifuges personnels appliqu s sur le corps ou les v tements AMCA 2000 R alis e en Ontario dans un milieu forestier par Lindsay ef al 19968 une tude 8 compar l efficacit des chandelles 3 de citronnelle des b tons d encens 5 de citronnelle et des chandelles sans citronnelle L efficacit de ces produits a t mesur e par le nombre de piq res enregistr es au cours d une p riode de temps bien d finie soit 5 minutes Les auteurs ont constat que les personnes se trouvant pr s des chandelles la citronnelle ont eu 42 moins de piq res que les groupes contr les aucune protection Pour ce qui est des personnes se trouvant pr s des chandelles sans citronnelle une r duction des piq res de 23 a t enregistr e L efficacit entre l encens la citronnelle et les chandelles sans citronnelle a t quivalente Les conclusions de cette tude sont que les chandelles la citronnelle sont des moyens efficaces quoique imparfaits pour loigner les moustiques dans les jardins et que la capacit des chandelles sans citronnelle diminuer les piq res de moustiques s explique probablement par leur action attirante que repr sentent la chaleur et le dioxyde de carbone mis
125. rotection s explique par le fait que les v tements de couleurs p les attirent beaucoup moins les moustiques que ceux de couleurs fonc es Ces derniers emmagasinent davantage d nergie calorique chaleur laquelle est recherch e par ces insectes Il en est de m me pour la radiation thermique mise par la peau Bourassa 2000 Le port de v tements appropri s pantalon chemise ou chandail manches longues bas et chapeau permet ainsi d exposer le moins possible de surface cutan e aux moustiques Quant aux v tements en tissus serr s 115 peuvent offrir une protection contre les moustiques en les emp chant de piquer travers Barnard 2000 En somme les v tements recommand s ont pour objectif de cr er une barri re physique Il faut mentionner cependant que lors de journ es chaudes et humides ces recommandations peuvent tre particuli rement inconfortables notamment pour les travailleurs ext rieurs c est pourquoi il est conseill par le New York State Department of Health 2000 de porter des v tements l gers qui laissent passer lair afin de permettre une vaporation Il faut signaler galement qu il existe sur le march des filets comme ceux utilis s par les apiculteurs qui peuvent s av rer utiles en situation extr me c est dire quand les moustiques abondent Barnard 2000 Bourassa 2000 Ces filets sont con us notamment pour prot ger les mains et la t te gt tanch it des portes fen tres et mous
126. s Jensen ef al 2000 Pour plus d information sur l efficacit des insectifuges base d huile de citronnelle consulter la section 3 201 Institut national de sant publique du Qu bec 15 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 3 2 4 Electrocuteurs Des tudes scientifiques indiquent que les moustiques repr sentent entre moins de 1 Frick et Tallamy 1996 Crans sd et 3 Bourassa 2000 Jensen et al 2000 voire jusqu a 5 Bourassa 2000 New York City Department of Health 20018 des insectes tu s par ces appareils De plus aucune r duction significative de la densit des moustiques n a pu tre mise en vidence entre des terrains avec ou sans lectrocuteur Crans sd 1 semble par ailleurs que l efficacit de certains mod les pourvus de leurres soit encore limit e Jensen ef al 2000 Un autre aspect majeur concernant les lectrocuteurs est que la majorit des sp cimens tu s sont en fait des insectes inoffensifs et b n fiques ex papillons abeilles Frick et Tallamy 1996 New York City Department of Health 2001a Crans sd En fait cette r alit est galement valide pour plusieurs insecticides domestiques 2 3 3 Profil toxicologique Un profil toxicologique des principales substances actives contenues dans les insecticides domestiques disponibles sur le march qu b cois ayant t inventori s l t 2001
127. s s a des fortes concentrations occasionnant alors une r duction du poids foetal D autres tudes ont permis de constater quant elles le r le du DEET dans l induction d anomalies des spermatozo des rats d embryotoxicit poulets rats et d une perte de vitalit chez les rejetons rats Selon le National Pesticide Telecommunications Network NPTN 2000b il n y a aucune vidence que le DEET causerait des effets sur la reproduction et le d veloppement chez l humain Toutefois un doute persiste puisqu il semble y avoir trois cas o le DEET pourrait avoir eu un effet t ratog ne possible Schaefer et Peters 1992 Osimitz et Murphy 1997 3 4 5 Pharmacocin tique Malgr le tr s grand nombre de produits base de DEET disponibles sur le march mondial et les cas graves d intoxication r pertori s dans la litt rature m dicale il existe tr s peu tudes sur la pharmacocin tique chez les humains Qiu ef al 1998 En effet les connaissances relatives a la p n tration et absorption cutan es ainsi qu la distribution au m tabolisme et l limination du DEET ont t acquises essentiellement par des exp riences men es sur des animaux de laboratoire Robbins et Cherniack 1986 rapportent divers taux d absorption cutan e du DEET ayant t mesur s lors d tudes chez les animaux Cette absorption se situe entre 7 9 et 12 8 chez les chiens sans poils ras s 59 chez les chi
128. s neurologiques ex convulsions enc phalopathies De ce nombre 3 personnes sont d c d es Un cas d enc phalopathie toxique rapport par Zadikoff 1979 implique une enfant de 18 mois admise a l h pital le lendemain suivant l ingestion d un produit contenant 10 de DEET Mylol La quantit ayant t ing r e est inconnue mais vraisemblablement il s agirait d un faible volume L enfant a d montr des sympt mes notamment d irritabilit extr me d opisthotonos et de tremblements Au cours des 6 semaines d hospitalisation son tat s est am lior doucement Puis en raison de son transfert dans un autre h pital 1 8 t impossible de savoir si ses probl mes au niveau des r flexes tendineux se sont r sorb s L auteur sugg re un lien possible entre ce cas d enc phalopathie et l insectifuge ing r Petrucci et Sardini 2000 mentionnent le cas d une enfant de 3 ans pesant 10 kg normalement en bonne sant ayant d velopp une enc phalopathie La fillette aurait re u quelques applications d un produit contenant 20 de DEET dans une base d alcool Austan deux jours avant qu elle en n ait ingurgit selon toute vraisemblance environ 4 ml avant de se coucher La dose ing r e a t estim e 80 mg kg Environ 3 heures apr s l ingestion les sympt mes observ s ont t de l opisthotonos des convulsions g n ralis es et des convulsions cloniques au niveau du visage a
129. secticides domestiques disponibles sur le march lesquels pourraient tre per us par les utilisateurs comme une autre strat gie propice dans le contr le des moustiques leur efficacit s av re g n ralement plut t restreinte En effet l efficacit de plusieurs produits destin s pour usage ext rieur peut se voir limit e notamment par la pr sence de vents l gers ex a rosols manuels brumisateurs spirales chandelles la citronnelle ou par la non s lectivit des esp ces d insectes tu s ex lectrocuteurs seulement entre moins de 1 et 5 des insectes tu s sont des moustiques Quant aux produits destin s pour un usage int rieur ex a rosols manuels a rosols avec pulv risateurs piles ils peuvent s av rer efficaces pour se d barrasser des insectes piqueurs Toutefois la prudence est de rigueur afin de s exposer le moins possible aux vapeurs d insecticides mises En effet les risques d intoxication sont importants dans le cas de quelques produits tant donn la toxicit des mati res actives en cause et la possibilit d une exposition lors des manipulations ou des pulv risations de l insecticide Les cas d intoxications rapport s aux tats Unis impliquent g n ralement une localisation inappropri e ou une mauvaise manipulation des pulv risateurs En ce qui concerne le recours aux insectifuges comme strat gie de protection personnelle contre le VNO telle que recommand e par les autorit
130. soit notamment des migraines des changements d humeur de la l thargie de l ataxie et des convulsions g n ralis es Malgr les soins apport s elle est d c d e 8 jours apr s son admission l h pital Selon leur diagnostic les auteurs sugg rent qu elle aurait t atteinte d une d ficience cong nitale de l enzyme ornithine carbamyl transf rase OCT enzyme impliqu e dans le cycle de l ur e Les auteurs concluent que cette maladie a pu tre aggrav e suite l exposition au DEET Par ailleurs ils font une mise en garde concernant le fait que les produits chimiques et les drogues peuvent s av rer s curitaires pour la population en g n ral mais peuvent induire des effets catastrophiques chez d autres personnes ayant ce type d anormalit g n tique Pronczuck de Garbino et al 1983 signalent galement le d c s d une enfant de 17 mois souffrant d enc phalopathie aigu Trois semaines avant son hospitalisation des applications fr quentes d une lotion insectifuge base de DEET de concentration inconnue soit entre 10 et 20 lui ont t faites Selon leurs observations les auteurs suspectent fortement le r le potentiel du DEET dans ce cas 3 4 6 3 Effets syst miques suite une ingestion Suite l ingestion volontaire ou accidentelle de produits base de DEET il y a 8 cas d intoxication humaine qui ont pu tre retrac s dans la litt rature m dicale impliquant des sympt me
131. sque par une absorption cutan e relativement plus importante de produits base de DEET Tenenbein 1987 Dans le contexte de l mergence du virus du Nil occidental sur le continent 5 En effet la dur e de protection du DEET peut varier beaucoup notamment selon les esp ces de moustiques A titre indicatif une concentration de 10 de DEET dilu e l thanol offre une protection de 5 6 6 2 heures contre Aedes aegypti et de 2 2 heures seulement pour Culex quinquefasciatus Qiu et al 1998 Institut national de sant publique du Qu bec 57 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental am ricain il faut se questionner sur le bien fond d une telle recommandation comme strat gie de protection personnelle puisque les enfants n ont pas t identifi s comme tant un groupe vuln rable de d velopper une maladie suite une infection cet agent infectieux gt Pour les enfants de moins de 2 ans Le MSSS ne recommande pas d appliquer des produits a base de DEET chez les enfants de moins de 2 ans MSSS 2001 Par contre selon ARLA 2002 Sant Canada et la Soci t canadienne de p diatrie Sant Canada 2001b s il y a un risque lev de complications suite des piq res d insectes un produit contenant du DEET concentr 10 ou moins peut tre appliqu mod r ment par un adulte sur la peau de l enfant non prot g e par les v teme
132. sques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Blomquist L et W Thorsell 1977 Distribution and fate of the insect repellent C N N diethyl m toluamide in the animal body II Distribution and excretion after cutaneous application Acta Pharmacol Toxicol 41 3 235 243 Boisvert J et M Tousignant 1993 Rapport d tude de terrain sur l efficacit de produits Druide contenant de la citronnelle comme r pulsif a insectes piqueurs D partement de chimie biologie Universit du Qu bec Trois Rivi res Qu bec 13p Bourassa J P 2000 Le Moustique Les ditions du Bor al Montr al 244p Brown M et A A Hebert 1997 Insect repellents an overview Journal of the American Academy of Dermatology 36 2 243 249 Budaran S M J O Neil A Smith P E Heckelman et J F Kinneary 1996 The Merck Index An encyclopedia of chemicals drugs and biological 12 ed N J CAPQ Centre antipoison du Qu bec 2001 Informations tir es des fiches de Toxin sur les huiles essentielles CDC Centers for Disease Control and Prevention 2000 Illnesses Associated With Use of Automatic Insecticide Dispenser Units Selected States and United States 1986 1999 MMWR 49 22 492 495 ChemKnowledge System 2001 DEET Banque de donn es HSDB Hazardous Substances Data Bank compil es par National Library of Medecine Sur CD ROM Micromedex Englewood Colorado Volume 48 City
133. ss les moustiques pendant 2 5 3 5 et 6 3 heures pour les concentrations respectives de 6 5 10 et 20 de DEET Les auteurs ont galement tudi l absorption cutan e du DEET chez les lapins Ils ont d montr que la bio disponibilit d une solution d thanol contenant 10 de DEET est de 45 tandis que celle d une formulation liposph re de DEET est de 16 trois fois moins de DEET est donc absorb dans cette derni re pr paration ce qui prolonge l efficacit du produit Les auteurs mentionnent que l absorption cutan e du produit ne d pend pas seulement de la quantit de celui ci Elle d pend aussi de sa formulation En effet 39 de la formulation alcool et 19 de la formulation liposph re administr e par application cutan e ont t retrouv s dans les urines des lapins Ainsi la formulation de DEET avec liposph res permet de r duire l absorption cutan e et d assurer une protection contre les moustiques de 3 5 heures avec une formulation 10 de 2 Il s agit de formulations o le DEET est micro encapsul Ce type de produits a pour objectifs de r duire l absorption cutan e et d augmenter la dur e de protection 56 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental DEET par exemple comparativement a 1 5 heures avec une simple formulation de DEET 10 dans une base d alco
134. sseonesns V LISTE DES FIGURES V 1 INTRODUCTION E A EA EE A E E E 1 2 PROTECTION PERSONNELLE AUTRES QUE PAR LES INSECTIFUGES see 3 2 1 HABITUDES DE VIER isi cases es eet er a 3 2 1 1 Justifications des recommandations mises par les autorit s de sant publique 16 nan ea es 4 2 1 2 Profil de la mise en application des mesures de protection personnelle occ ns dans tt Rs A ana NS 6 2 25 MILIEUX ENVIRONNANT Sentiment tenta 6 2 2 1 Justifications des recommandations mises par les autorit s de sant PUBLIQUE ss st a en O E 7 2 3 PRODUITS INSECTICIDES 0 45 10 5 se 9 231 Fonctionnement e E EE 9 2 8072 80982 TE L 17 vos dash ret 14 2 3 3 Profiltoxicolopique 5 16 LANC EN R SUM sm rene naar nr en ln M nd nn ttes 19 3 SUBSTANCES ACTIVES COMME INSECTIFUGES ssesnnenrennnnnnsse 21 3 1 HUILE DE LAVANDE te orne
135. sympt mes observ s chez le patient se r sument des convulsions Lipscomb ef al 1992 d crivent le cas d un gar on de 5 ans normalement en bonne sant mais ayant un l ger retard d apprentissage Il a d velopp une enc phalopathie diffuse suite deux applications d insectifuges au cours de la journ e l une avec du Muskol contenant 95 de DEET et l autre avec du Off de concentration inconnue Ces applications ont t effectu es sur l ensemble du corps de l enfant Les auteurs soulignent galement que les seuls sympt mes observ s chez l enfant se r sument des convulsions il n y a donc eu aucun sympt me pr curseur ex irritabilit d sorientation ataxie Suite un traitement l enfant s est compl tement r tabli Un cas d enc phalopathie chez un homme de 27 ans normalement en bonne sant est signal par Hampers et al 1999 Ce cas est survenu apr s plusieurs pulv risations d un insectifuge base de DEET 25 Off Deep Woods Spray sur son cou ses bras et ses jambes au cours d un apr s midi humide et tr s chaud gt 34 C T t dans la matin e l homme avait galement appliqu un autre produit contenant 20 de DEET Off Deep Woods Sunscreen Lotion Les sympt mes observ s chez le patient ont t de la paresth sie des hallucinations de la confusion de la d sorientation et un tat d agitation L tat mental du patient s est r tabli 3 jours s
136. taxie opisthotonos 1 18 mois F 20 Quotidiennes Aucune Edwards et tremblements pour 3 mois s quelle Johnson 1987 Convulsions 5 3 29 ans M lt 3 applications Aucune Oranski et al 4 s quelle 1989 Convulsions 1 8 ans M Oranski 1991 Convulsions 1 5 ans M 95et 2 applications Aucune Lipscomb et en 1 journ e s quelle al 1992 Hallucinations 1 27 ans M 20et25 Plusieurs Aucune Hampers et al confusion d sorientation en 1 journ e s quelle 1999 agitation L thargie migraines 1 6 885 15 Une dizaine D c s Heick et al ataxie d sorientation 1980 Enc phalopathie aigu 1 17 mois entre Fr quentes D c s Pronczuck et 10 20 Pour 3 semaines al 1983 Migraines 1 5 ans F 10 Quotidiennes D c s Zadikoff d sorientation ataxie pour 3 mois 1979 convulsions Irritabilit opisthotonos 1 18 mois 10 Ingestion Aucune Zadikoff tremblements faible volume s quelle 1979 Arr t cardiorespiratoire 1 33 ans M 2 Ingestion Volume D c s Veltri et al convulsions 1994 Opisthotonos 1 3 ans F 20 Ingestion Aucune Petrucci et convulsions de 4 ml environ s quelle Sardini 2000 Hypotension 2 1 33 ans M n 1 47 5 90 Ingestion 2 d c s Tenenbein convulsions coma F n 4 de 50 ml environ 1987 Cardiovascul Bradycardie 1 61 805 G n reuses Aucune Clem et al aire hypotension s quelle 1993 Allergique Anaphalaxie 1 42 ans F 52 En contact avec Aucune Miller compagnon ayant s quelle 1982
137. te du groupe ayant eu la dose minimale de 0 5 ml kg Chez les rats femelles en gestation le poids du f tus a d clin significativement partir de 0 78 ml kg jour Cependant aucune malformation n a t observ e Par la suite des groupes de rats m les fertiles ont t expos s des doses quotidiennes de DEET non dilu de 0 30 0 73 1 15 ou 1 80 ml kg raison de 5 jours par semaine et ce pendant 9 semaines Aucun m le du groupe ayant re u la dose maximale 1 80 ml kg n a surv cu Pour les Institut national de sant publique du Qu bec 41 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental autres groupes des d c s sont survenus exception faite du groupe ayant eu la dose minimale de 0 3 ml kg Une fois ce test termin afin d tudier les effets du DEET sur la reproduction et le d veloppement chez les rats des males n 11 des groupes expos s aux doses de 0 3 et 0 73ml kg jour ont cohabit durant 7 jours avec des femelles n 4 Les auteurs concluent qu il n y a aucune vidence de la toxicit du DEET sur la reproduction et le d veloppement Quant l tude de Gleiberman ef al 1976 mentionn e par Wright et al 1992 il a t constat que le DEET appliqu sur des rats des doses quotidiennes de 100 et 1000 mg kg pendant 6 mois a r duit la fertilit des femelles et des m les ces derniers tant beaucoup plus sensibles au DEET r
138. tection Agency a d termin que le propoxur devrait tre class comme un canc rig ne probable chez l humain 2 3 3 3 M thoxychlore Les informations relatives au profil toxicologique du m thoxychlore sont rarissimes voire m me inexistantes en ce qui concerne les effets sur les humains En effet PEPA sd mentionne qu il n y a aucune information disponible concernant les toxicit s aigu court terme et chronique long terme de cet organochlor chez l humain exception faite de son effet l g rement irritatif au niveau de la peau N anmoins il est connu que le m thoxychlore peut provoquer chez les animaux divers sympt mes tels que faiblesse d pression du syst me nerveux central tremblements convulsions et diarrh es Par ailleurs en consid rant d autres organochlor s apparent s au m thoxychlore ceux ci peuvent occasionner des l sions au foie et aux reins chez l humain EPA sd 2 3 3 4 Chlorpyrifos Selon les concentrations en chlorpyrifos impliqu es lors d une exposition cet insecticide peut s av rer peu ou tr s toxique pour les humains Appartenant la classe des organophosphor s son m canisme de toxicit s explique par sa capacit inhiber les cholinest rases Les sympt mes occasionn s lors d une intoxication sont des maux de t te de la faiblesse de la nervosit des naus es des vomissements des crampes de la diarrh e de la difficult respirer et une douleur la poitri
139. terrasse Johnson Wax Ext rieur et garage pyr thrines 0 176 butoxyde pip ronylique technique 1 t tram thrine 0 081 Raid Insecticide contre les insectes Johnson Wax Int rieur et ext rieur d cis trans all thrine 0 14 t tram thrine volants 0 07 butoxyde pip ronylique technique 1 n octyl bicyclohept ne dicarboxymide 1 Raid Insecticide pour la maison et le Johnson Wax Int rieur et ext rieur pyr thrines 0 20 butoxyde de pip ronyle jardin technique 1 Raid Insecticide pour la maison et le Johnson Wax Int rieur et ext rieur pyr thrines 0 25 butoxyde pip ronylique jardin technique 1 05 parfum frais du plein air 10 Produits chimiques Sup rieur Inc pyr thrines 1 8 butoxyde de pip ronyle 10 LL Insecticide Bio Mist Terre verte Wilson pyr thrines 0 96 butoxyde de pip ronyle 9 6 Destructeur de mouches noires et C I L Int rieur et ext rieur m thoxychlore 120 g L maringouins Professionnel l exterminateur RK 42 Non sp cifi e sur le produit Int rieur et ext rieur d trans all thrine 0 05 n octyl bicyclohept ne dicarbomixide 0 4 chlorpyrifos 0 5 Institut national de sant publique du Qu bec 11 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental TYPES DE PRODUITS NOMS COMMERCIAUX MARQUES LIEUX D UTILISATION SUBSTANCES ACTIVES ET SYNERGISTES Citrolite huile pour lampe
140. thyl m toluamide deet in an adult Clin Toxicol 24 429 439 Somerset County Department of Public Works sd Mosquito control in and around the house Somerville New Jersey En ligne http www rci rutgers edu insects sompam htm Page consult e le 23 aout 2001 Taylor W G T J Danielson R W Spooner et L R Golsteyn 1994 Pharmacokinetic assessment of the dermal absorption of N N diethyl m toluamide deet in cattle Drug Metab Dispos 22 1 106 112 Temple W A N A Smith et M Beasley 1991 Management of oil of citronella poisoning Clinical Toxicology 29 2 257 262 Tenenbein M 1987 Severe toxic reactions and death following the ingestion of diethyltoluamide containing insect repellents J Am Med Assoc 258 1509 1511 University of California 1998 Mosquitoes Home amp Landscape Statewide Integrated Pest Management Project Sp En ligne http www ipm ucdavis edu PMG PESTNOTES pn7451 html Page consult e le 30 octobre 2001 Veltri J C T G Osimitz D C Bradford et B C Page 1994 Retrospective analysis of calls to poison control centers resulting from exposure to the insect repellent N N diethyl m toluamide DEET from 1985 1989 J Toxicol Clin Toxicol 32 1 1 16 Virginia Department of Health sd How can I keep mosquitoes from breeding around my home 1p En ligne http www timesdispatch com healthysummer nobreed htm Page consult e le 23 octobre 2001 72 Institut national
141. tiquaires En cr ant une barri re physique tanche qui obstrue l entr e des moustiques l int rieur des b timents le contact avec ces insectes s en trouve ainsi diminu Barnard 2000 New York City Department of Health 2001a Somerset County Department of Public Works sd Cependant il faut mentionner qu il appert que le r le des caract ristiques des r sidences ex pr sence ou absence de moustiquaires de climatiseurs comme facteur de risque de transmission du VNO semble plus ou moins bien d fini En effet l oppos des r sultats obtenus dans le cadre d une tude pid miologique 4 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental men e Bucharest Roumanie o les r sidences ont t identifi es comme facteur de risque soit plus pr cis ment par la raret des moustiquaires et des climatiseurs ainsi que par la pr sence d eau dans les sous sols Han ef al 1999 Mostashari et al 2001 mentionnent que les caract ristiques des r sidences newyorkaises s lectionn es pour leur tude pid miologique lesquelles sont localis es dans l picentre de New Vork n ont pas jou un r le majeur dans la d termination du risque d infections au VNO Mostashari et al 2001 ont effectivement rapport un taux de s ropr valence de 4 5 aupr s d individus qui n ont en fait que pass
142. triques des probl mes de coordination et des tremblements ainsi L EPA a d fini 4 cat gories de toxicit pour les pesticides I tr s toxique IT relativement toxique II l g rement toxique et IV tr s peu toxique 36 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental que des mouvements anormaux des convulsions une atteinte du foie ChemKnowledge System 2001 un coma et m me un d c s Haddad et al 1998 Cit e par Roland ef al 1985 et Edwards et Johnson 1987 l tude toxicologique men e par Ambrose 1959 sur des animaux de laboratoire a r v l les r sultats suivants Apr s l ingestion de 2 ml kg d une formulation de DEET 15 pendant une semaine les sympt mes observ s chez des rats albinos ont t une respiration difficile une ataxie un coma et des convulsions De plus l autopsie des ces animaux a r v l une hypertrophie des poumons des irritations intestinales ainsi qu une congestion des reins 3 4 4 1 2 Toxicit cutan e La toxicit du DEET par voie cutan e peut se traduire par des picotements un engourdissement des l vres de la langue et des muqueuses ainsi que des irritations l g res mod r es des ryth mes des desquamations et des ass chements cutan s En effet citant les r sultats de Ambrose 1959 Edwards et Johnson 1987 rapporte
143. tteries ils doivent tre install s l int rieur habituellement pr s de l entr e Pour un maximum d efficacit il faut placer l appareil dans un endroit o la circulation d air permettra l insecticide de se propager uniform ment Con us pour tuer les insectes volants ces appareils sont calibr s pour vaporiser automatiquement une fine brume de 50 100 mg d insecticide environ 0 5 1 85 de pyr thrines toutes les 15 minutes et ce 24 heures par jour CDC 2000 Ces appareils sont destin s au contr le des moustiques dans les pi ces peu a r es 7 Les teneurs en pyr thrines destin es pour ce type d appareils ayant t inventori s succinctement au Qu bec sont de l ordre de 1 8 10 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Tableau 1 Liste des insecticides domestiques offerts sur le march qu b cois en 2001 TYPES DE PRODUITS NOMS COMMERCIAUX MARQUES LIEUX D UTILISATION SUBSTANCES ACTIVES ET SYNERGISTES A rosols manuels A rosols avec pulv risateurs piles Electrocuteurs Insecticides liquides Produits a la citronnelle Insecticide pour cour et terrasse Int rieur et ext rieur d trans all thrine 0 20 butoxyde de Insecticide pour la maison et le jardin Wilson Int rieur et ext rieur d trans all thrine 0 25 butoxyde de Off a rosol parterre amp
144. tut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Tableau 9 TOXICITE Cardiovasculaire Dermatologique Allergique Neurologique syst me nerveux central Adapt de Clem et al 1993 Principales manifestations cliniques associ es la toxicit du DEET SYMPT MES hypotension bradycardie urticaire de contact ryth me dermatose bulleuse anaphylaxie ATAXIE irritabilit confusion difficult d locution crampes musculaires insomnie opisthotonos tremblements mouvements cloniques psychose convulsions coma d c s Les cas d intoxication syst mique r pertori s sont principalement associ s des enfants suite des applications r p t es Hampers et al 1999 sur de grandes surfaces corporelles quoiqu il y ait malgr tout quelques cas observ s chez des adultes En effet sur les 15 patients ayant eu des effets neurotoxiques suite une exposition topique au DEET il y en a 12 qui sont g s de 8 ans ou moins Tenenbein 1987 tente d expliquer ce ph nom ne par la peau plus mince chez un enfant ainsi que par leur rapport surface masse corporelle lequel s av re nettement sup rieur celui d un adulte l exposant davantage un risque par une absorption cutan e relativement plus importante de produits base de DEET Institut national de sant publique du Qu
145. u pour loigner ou tuer les insectes instantan ment 2 3 1 5 Spirales et torches insecticides Les spirales sous forme de serpentins et les torches sous forme de b tons ayant t inventori es sont toutes base de pyr thrinoides Con us selon le principe de l encens ces produits brilent sans flamme et d gagent une fum e insecticide Pour un maximum d efficacit les spirales et les torches doivent tre utilis es l ext rieur dans des endroits o il y a de faibles brises terrasse couverte v randa etc Elles ne sont pas recommand es pour les endroits confin s ou non a r s Il est noter que les insectifuges personnels base d huile de citronnelle sont d crits quant eux la section 3 2 La bentonite est de l argile provenant de cendres volcaniques qui 8 la propri t d absorber de grandes quantit s d eau et de gonfler Institut national de sant publique du Qu bec 13 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 3 1 6 Rubans et tubes a suspendre Utilis s tant l int rieur qu l ext rieur ces produits sont des pi ges aux parois collantes con us pour attirer les insectes volants dont les moustiques Selon les marques de commerce diverses substances aux caract ristiques particuli rement prononc es olfactives visuelles sont ajout es l adh sif pour app ter ces insectes Ces pi ges ne d
146. ucune information n a pu tre retrac e dans la litt rature scientifique 3 1 4 Caract ristiques toxicologiques 3 1 4 1 Toxicit aigu Sur la base du profil toxicologique des huiles essentielles en g n ral l huile de lavande pourrait th oriquement provoquer par contact direct des irritations cutan es et oculaires RTECS 2001 la suite d une ingestion elle pourrait galement occasionner divers sympt mes tels que naus es vomissements c phal es et tourdissements Haddad et al 1998 Situ en Ohio USA le Chemical Abstracts Service CAS 8 mis sur pied une banque de donn es sur plus de 32 millions de produits chimiques Afin d tre compil s dans cette banque ces produits ont re u cet effet un num ro d enregistrement Tel est le cas du produit Skin So Soft d Avon Destin aux soins de la peau de b b ce produit agit comme un l ger insectifuge par un effet barri re Grondin 1998 Disponible au Canada ce produit n est pas cependant homologu par ARLA 22 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental oy r 17 r Le Tableau 3 expose bri vement les doses 16 8165 de l huile de lavande observ es chez certaines esp ces animales Ces doses varient selon les voies d exposition Tableau 3 Doses l tales de I huile de lavande mesur es chez des animaux
147. uges varie beaucoup et que parfois il n y 8 presque pas de donn es disponibles N anmoins les caract ristiques physico chimiques et toxicologiques des substances applicables chez l humain sont pr sent es Un survol de la dur e de protection de ces insectifuges contre les piq res de moustiques est galement fait Ainsi ce document permet de tracer un profil des divers moyens de protection personnelle g n ralement recommand s par les autorit s de sant publique afin de pr venir les piq res par les insectes et ce en termes de justification et dans la mesure du possible d efficacit De plus il permet de mieux cerner et d finir les risques potentiels pour la sant humaine associ s l utilisation d insecticides domestiques et d insectifuges personnels Un insecticide vise d truire les vecteurs eux m mes Un insectifuge personnel est appliqu sur la peau ou sur les v tements afin d loigner les insectes piqueurs Synonymes r pulsif chasse moustiques Institut national de sant publique du Qu bec 1 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 2 PROTECTION PERSONNELLE AUTRES QUE PAR LES INSECTIFUGES Lorsque le virus du Nil occidental VNO est mis en vidence sur un territoire donn les premi res mesures de sant publique g n ralement mises de l avant consistent informer la population sur les moyens reconnus pour
148. uite un traitement quoiqu il souffrait encore de migraines Les auteurs pr cisent que rien n indique que le patient avait utilis de fa on excessive inappropri e ou chronique les insectifuges en question Zadikoff 1979 mentionne le cas d une enc phalopathie toxique possiblement reli l exposition d un insectifuge base de DEET chez une enfant de 5 ans Hospitalis e seulement 10 jours apr s l apparition des sympt mes l enfant souffrait notamment d irritabilit de migraines de d sorientation de confusion d ataxie d ath tose et de convulsions g n ralis es apr s avoir eu des pulv risations quotidiennes d un produit contenant 10 de DEET Mylol pendant presque 3 mois 4 Agitation constante des globes oculaires 7 Mouvements involontaires incoordonn s de grande amplitude affectant surtout les extr mit s des membres et la face 50 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental Malgr les traitements prodigu s son tat s est continuellement d t rior Elle est d c d e 24 jours suivant son hospitalisation Un autre d c s d une enfant de 6 ans est rapport par Heick et al 1980 Suite une dizaine de pulv risations d un insectifuge base de DEET a 15 sur des grandes surfaces corporelles elle a d velopp des sympt mes d enc phalopathie
149. ulaire de l homologation du MGK 326 ne pourra plus vendre ce produit apr s le 31 ao t 2002 Cependant la distribution et la vente du produit contenu dans des pr parations commerciales par d autres que le titulaire de l homologation seraient permises jusqu au 31 d cembre 2002 3 3 2 Propri t s physico chimiques Son num ro du CAS est le 3737 22 2 Appel plus couramment le di n propyl isocinchom ronate le dipropyl pyridine 2 5 est son autre nom chimique Sa formule chimique est le C13H 7NO 4 Il est pratiquement insoluble dans l eau mais il peut se m langer l thanol au k ros ne et au m thanol 1 se d compose 18 lumi re du soleil Worthing et Walker 1983 Pour plus d information sur le DEET consulter la section 3 4 32 Institut national de sant publique du Qu bec Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental 3 3 3 Mode d action Aucune information sur le mode d action propre au di n propyl isocinchom ronate n a t retrac e dans la litt rature scientifique 3 3 4 Caract ristiques toxicologiques 3 3 4 1 Toxicit aigu Mesur e aupr s d animaux de laboratoire la toxicit aigu du di n propyl isocinchom ronate pr sent e au Tableau 7 Tableau 7 Toxicit aigu du di 7 propyl isocinchom ronate mesur e chez des animaux est INDICE DE TOXICIT D
150. ut national de sant publique du Qu bec 17 Efficacit et risques des moyens de protection personnelle contre la transmission du virus du Nil occidental tre provoqu es La paralysie des muscles respiratoires peut s av rer fatale Samuel et St Laurent 2000 L EPA et l Agence internationale de recherche sur le cancer ont class le dichlorvos comme canc rig ne possible pour l humain Samuel et St Laurent 2001 Tableau 2 Principaux sympt mes occasionn s par les substances produits insecticides domestiques chez humain actives contenuesdans les INSECTICIDES CAS HUMAINS DOMESTIQUES D INTOXICATION SYMPT MES TOXICIT CHRONIQUE Pyr thrines Oui Maux de gorge maux de Aucune donn e semble t te dyspn e souffle court indiquer la pr sence ou tourdissements br lures l absence de potentiel oculaires conjonctivites canc rig ne chez l humain irritations cutan es Pyr thrino des Oui Sensation de br lures de Aucune donn e 11 de Selon IARC pas class ne et comme canc rig ne chez engour issements maux Phumain de t te fatigue diarrh e vomissements Propoxur Oui Maux de t te naus es Inhibiteur de cholinest rases vomissements d pression de toxicit moyenne toux CES As 8106 Canc rig ne probable pour constriction de la poitrine Vhumain M thoxychlore Aucun cas rapport Irritations cutan es D f
151. uvent se d velopper dans toute accumulation d eau stagnante qu elle soit d origine naturelle ex mares tourbi res mar cages ou artificielle ex pneus r cipients bains d oiseaux Les g tes artificiels propices au d veloppement des moustiques ont accentu les probl mes de nuisance et les risques de propagation de micro organismes Bourassa 2000 En supprimant l eau stagnante des milieux artificiels des g tes larvaires potentiels de moustiques sont par le fait m me limin s En effet selon Bourassa 2000 En modifiant la structure ou les composantes physiques de milieux o prolif rent les moustiques il est possible de nuire au d veloppement des formes immatures et d emp cher l apparition d adultes agressifs En ce qui concerne plus pr cis ment les vieux pneus c est dire hors d usage ou abandonn s ceux ci ont bel et bien t identifi s comme tant des g tes propices au d veloppement de certaines esp ces de moustiques Bourassa 2000 Sant Canada 2001a Pour assurer la croissance des populations larvaires il faut cependant que les conditions y soient optimales en ce qui a trait aux param tres physico chimiques de l eau pH couleur temp rature exposition la lumi re et la disponibilit de nourriture d bris et mati res organiques d origine v g tale Bourassa 2000 Ainsi par exemple un seul vieux pneu peut effectivement tre la source de milliers de moustiques de l esp ce

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