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Télécharger les Cahiers de la Retraite

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1. Le collaborateur deviendra acteur d un processus partag d une cha ne d activit continue La satis faction du client rejaillira sur l ensemble des collaborateurs et inversement e 1 P riph rique qui permet d interagir par commande vocale reconnaissance de mouvement et d image 2 Smartphone terminal de poche 3 Organisation segment e du travail 4 Flashcode pictogramme pouvant tre d cod par des t l phones mobiles disposant du lecteur flashcode Photographier le flashcode permet de d clencher diff rentes actions seconnecter unsite Web envoyer un SMS un MMS ou un courrier lectronique g n rer un appel t l phonique 5 Gestion lectronique des documents EN SAVOIR gt http obsmetiers rcp pro fr etudes de branche prospective metier Ses messs poemes Messe eee 14 LL L enjeu Comprendre Les engagements de service de la retraite compl mentaire document r pertoriant les prestations de service que tous les groupes de protection sociale s engagent mettre en uvre a minima ont t labor s et valid s en 2011 L ann e 2012 sera consacr e leur promotion Objectif en faire un outil de valorisation d homog n isation et d am lioration des services de la retraite comp mentaire Engagements de service L contrats d objectifs 2011 2014 des institutions de retraite compl mentaire affirment que les groupes de protection sociale d
2. Validation par l Agirc et l Arrco des p riodes de ch mage partiel et d APLD gt En application du protocole du 5 f vrier 1979 sign par les partenaires sociaux les participants qui b n ficient d indem nit s de ch mage partiel peuvent obtenir des points de retraite compl mentaire qui compl tent ceux acquis par cotisa tions au titre de leur activit Ces points sont int gralement la charge des r gimes Agirc et Arrco La reconduction des dispositions de ce protocole est subor donn e chaque ann e la signature d un avenant par les partenaires sociaux CALCUL DES DROITS Seules sont prises en compte les heures de ch mage partiel qui d passent 60 h dans l ann e civile La condition de 60h est appr ci e une seule fois par ann e civile pour un m me salari m me s il a t occup dans plusieurs entreprises qui l ont successivement plac en ch mage partiel Les droits sont calcul s partir d une majoration des r mun rations acquises au cours de la p riode durant laquelle le ch mage partiel a t indemnis salaire fictif S s RX C 60 T C R r mun rations acquises C nombre total d heures de ch mage partiel indemnis es par l employeur pendant toute l ann e civile ou pendant la fraction d ann e durant laquelle le salari tait li l entreprise par contrat de travail T nombre d heures de la p riode d emploi au cours de laquelle est intervenu
3. l encontre de cette derni re d ci sion les salari s se fondent sur la violation par la cour du principe de faveur qui aurait d la conduire retenir l accord de branche plus favorable leurs yeux LA D CISION DE LA COUR DE CASSATION La Cour de cassation a pour sa part estim qu au sens de l accord Arrco de 1996 doit tre consid r e comme une entreprise adh rente la soci t m me cr e post rieu rement cette date qui reprend tout ou partie de l activit et du personnel d une entre prise qui tait adh rente donnant ainsi raison la soci t Distribution Casino France Elle a en outre pr cis qu une convention collective de branche ne pouvait pr voir des stipulations non conformes celles de l accord national interprofessionnel Arrco Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Jurisprudence 29 Doit tre consid r e comme une entreprise adh rente la soci t m me cr e post rieurement cette date qui reprend tout ou partie de l activit et du personnel d une entreprise qui tait adh rente et donc cass les jugements du conseil de prud hommes Celui ci en effet ne peut se fonder sur la convention sectorielle de 2001 pas totalement conforme l accord Arrco dans la mesure o elle ne reprend pas les exceptions la r gle du 60 40 Sur la viola tion du principe de faveur la Haute Cour sancti
4. 1 Examiner les l ments cl s du RIS les r gimes de la carri re le nombre de trimestres les p riodes particuli res 2 Remettre 3 R pondre aux questions l estimation r glementaires de l assur indicative concernant tous les r gimes de sa carri re base et compl mentaire et l incidence de certains choix et al as de carri re Le premier r gime sollicit est le r gime en charge de l EIR pour le compte de tous les r gimes de la carri re Comment les f d rations Agirc et Arrco se sont elles pr par es pour la mise en place de ce nouveau service C V En premier lieu une op ration de fiabilisation des carri res 1967 a t r ali s e avec les groupes pour garantir une qua lit optimale des feuillets Agirc Arrco que recevra cette ann e la population cible des 45 ans Par ailleurs le comit des direc teurs des groupes a confi un groupe de travail pilot par Laurie Maillard directeur g n ral du groupe Mornay la mission de d finir les modalit s de mise en uvre de lEIR au sein de la retraite compl mentaire en particulier destination des 45 54 ans qui seraient 20 s int resser un tel service selon la derni re enqu te du GIP Info Retraite Un plan de formation a t d ploy par le centre de formation aupr s des conseillers Cicas et d une vingtaine de formateurs relais de chaque groupe Ces formations entrent Les Cahiers de la retraite compl mentaire
5. de la Retraite Compl mentaire Le point sur Un entretien personnalis ra pour les 45 ans j et plus L enjeu Engagements de service Les r gimes se mobilisent N 8 10 L entretien information retraite EIR pour les 45 ans et plus se met en place 04 Actualit s gt Handicap a roule pour le centre hospitalier de Thuir La retraite compl mentaire en mouvement gt Accompagnement du changement Du nouveau en perspective gt Datacenter Inauguration prochaine tude sur la m moire L importance du rep rage pr coce est confirm e 08 Tendances Niveau de vie Quelle redistribution des revenus en 2010 10 Le point sur Un entretien personnalis pour les 45 ans et plus 12 A venir Les nouveaux canaux de la relation client 14 Les engagements de service de la retraite compl mentaire ont t labor s et valid s en 2011 F 14 Lenjeu Engagements de service Les r gimes se mobilisent gt Une trame commune mais personnalisable gt Pourquoi des engagements de service gt 2012 l ann e de mise en uvre 22 Regards crois s Des qualit s d coute et de dialogue 24 RC mode d emploi Formation des administrateurs Conna tre l essentiel et mieux cerner les enjeux 26 Droit et r glementation Le dispositif de ch mage partiel 28 Jurisprudence Cotisations Arrco Application des r gles de r partition 30
6. Enqu tes et analyses E r putation Une veille organis e et efficace 32 L entretien Mesurer la performance des r gimes 34 Europe Le vieillissement actif un enjeu de soci t Sommaire Plus de 300 administrateurs ont suivi en 2011 les formations sp cifiques propos es par l Agirc et l Arrco N 8 2 TRIMESTRE 2012 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris Cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Claire Sophie Saint Amans p 4 24 25 Caroline Mille p 5 Julien Parize p 5 Emmanuelle Dejardin p 6 7 Fr d rique Nortier p 8 9 Martine Atrax C cile Vokl ber p 10 11 Nathalie Reboul p 12 13 Un dite p 14 21 22 23 32 33 34 35 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 26 27 Sophie Michas p 28 29 St phanie Graveline p 30 31 Cr dits photos ThinkStock p 1 15 20 Gettyimages p 7 GraphicO p 8 A Dagan p 11 GraphicO p 13 GraphicO p 17 ThinkStock p 19 GraphicO p 21 V Colin p 22 23 Gettyimages p 25 Gettyimages p 26 Gettyimages p 29 V Colin p 32 33 GraphicO p 35 Conception et r alisation UN DITE Impression CIA Bourgogne D p t l ga
7. e au groupe de protection sociale depuis 1994 il si ge au conseil d administration de l Agirc de 1992 2004 et participe aux commissions sociale et technique Il est galement depuis le 1 janvier 2012 pr sident de l Association sommitale du groupe de protection sociale Je m panouis pleinement dans ma fonc tion d administrateur Ce qui m anime c est d abord le social et le service que nous pouvons rendre nos mandants Notre groupe apporte des solutions ses partici pants en difficult nous disposons notam ment de centres sp cialis s comme Le Hameau des Angeli res pour les enfants dont les parents ont t d chus de l autorit parentale ou Le Belloy qui accueille des personnes accident es pour faciliter leur r insertion professionnelle Notre groupe a galement particip la cr ation de la SCI Revicap destination des adultes han dicap s mentaux vieillissants et de Vacances R pit Familles destination des aidants ayant en charge une personne non auto nome Ces projets sont passionnants Le paritarisme Pour Georges Calsina il permet des actes forts et courageux En 1996 1997 nous avons bloqu la valeur du point de la caisse des cadres pendant deux ann es cons cutives il fallait avoir le sens des responsabilit s Nous avons galement d cid en 1997 de fusionner les deux caisses Arrco deux ans avant le r gime unique en 2002 nous avons rapproch
8. il le souhaite web call back le client prend rendez vous pour tre appel click to chat assistance par messagerie instantan e e Utilisation des flashcodes e Forum avis comparateurs de produits e R seaux sociaux s aujourd hui ce mode d organisation carac t rise fortement les groupes de protection sociale souligne Jean David Michel directeur de d veloppement au groupe Pro BTP Le client est au centre du multicanal ilnous faut proposer des parcours clients coh rents dans un environnement r glementaire complexe o le contact humain reste encore tr s important Dans notre domaine les contacts ne sont pas quo tidiens on n a pas l occasion de faire bonne impression plusieurs fois la qualit de service doit tre irr prochable La place de chaque collaborateur intervenant dans la cha ne de la relation client doit tre r fl chie globalement car l organisation du travail devient transversale Comme l indique Thierry Blanville l utilisation des canaux en mode multi canal n cessite le partage des donn es clients entre les diff rents canaux des outils de FACE FACE Accueil physique ou face a face distance via les tablettes la TV connect e e Visioconf rences ae men me eme me moe eme es e ha travail collaboratifs une coh rence des r ponses apport es et une homog n it du niveau de la qualit sur l ensemble des canaux Il conclut
9. RSA activit et PPE ainsi que des aides au logement ont une influence 5e n gligeable sur le niveau de vie des personnes du dernier quintile Au total sous la l gislation 2010 la contribution des prestations nettes des pr l vements des 20 des personnes les plus ais es est sup rieure de 2 points de niveau de vie celle de la l gislation de 1990 o Diminution des prestations ou augmentation des imp ts en 2010 par rapport 1990 l I I I I I I L L I ler 2e 3 4 Quintile de niveau de vie avant redistribution Total D Prestations familiales M Aides au logement M Minima sociaux g Cotisations et contributions sociales E Compl ments de revenus E Imp ts directs d activit Champ France m tropolitaine personnes vivant dans un m nage dont le revenu est positif ou nul et dont la personne de r f rence m est pas tudiante Note les bourses du secondaire et les aides pour la prise en charge de la d pendance ne sont pas prises en compte Sources Insee DGFIP Cnaf Cnav CCMSA enqu te Revenus fiscaux et sociaux 2007 actualis e en 2009 mod le Ines calculs Drees et Insee LE R LE DES PR L VEMENTS Les pr l vements favorisent pour 34 la r duction des in galit s L imp t sur le revenu y compris la prime pour l emploi y contribue pour 27 Il reste le pr l ve ment le plus progressif 40 des m nages tant non imposables m me s il l est ne
10. avec les r sultats des valuations neuropsycholo giques effectu es secondairement Ces deux tests se sont r v l s en comparaison avec d autres tests de d pistage comme tant les plus pertinents avec un l ger avantage pour le 12 mots pour un rep rage pr coce des troubles cognitifs De plus ils devraient pouvoir tre utilis s tr s simplement en m de cine de ville m me si l heure actuelle dans la communaut scientifique fran aise il n existe pas de consensus sur des tests simples de rep rage pr coce Cette tude met aussi en vidence qu au del de l ge il existe de r els facteurs de risque associ s le d ficit de relations sociales les difficult s financi res l absence ou la faiblesse d activit s culturelles les troubles anxio d pressifs La d tection de ces fac teurs et leur correction dans la mesure du possible sont donc fondamentales contrario la pratique d activit s physiques collectives appara t comme un excellent moyen de pr vention du d clin cognitif Les centres Bien Vieillir Agirc Arrco en proposant une re d couverte des activit s physiques ne se contentent pas de rep rer mais pr viennent la d t rioration des fonctions mn siques Et au del de leurs effets propres les ateliers m moire propos s sont un excellent moyen de re nouer des relations Actualites Les prochains travaux gt l tude nationale men e en 2012 abordera les
11. ces engagements de service soient ceux de tous explique Lo c du Pontavice directeur des objectifs et de la qualit Agirc Arrco Reste maintenant aux groupes de protection sociale promouvoir ces engagements Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 L enjeu Un manque de visibilit Au cours des deux premi res vagues de contrats nous avons r alis des enqu tes montrant qu une partie de nos clients ignoraient les prestations qu ils taient en droit d attendre des institutions explique Lo c du Pontavice Autre constat il n y avait aucune coh rence en mati re d engagements de service Les f d rations Agirc et Arrco ont donc souhait dans le cadre des nouveaux contrats d objectifs 2011 2014 y rem dier faire conna tre les services les rendre plus lisibles et homog nes L enjeu Comprendre Les groupes de protection sociale disposent d sormais de six engagements de service concrets pour chacun de leur public entreprises actifs et retrait s Ils correspondent aux services que les institutions s engagent a mettre en uvre au quotidien Explications Une trame commune mais personnalisa rois engagements sont communs aux entreprises aux actifs et aux retrait s et trois sp cifiques chacun de ces publics les engagements de service ont t labor s de fa on d gager des d nominateurs communs travers six grands th mes
12. d ensemble pour d terminer lavenir des syst mes de retraite Ces indicateurs de suivi sont particuli rement adapt s au domaine des politiques sociales car ils donnent des l ments pour juger si nous avons un niveau de recettes suffisant qui ne fait pas peser un poids trop lourd sur les actifs et qui reste solidaire et quitable e 1 lis sont largement inspir s du programme de qua lit et d efficience retraite annex au PLFSS Les missions du Cor et du Copilor Le Copilor veille au respect des objectifs du syst me de retraite par r partition d finis par la loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites Il doit rendre un avis annuel sur la situation des r gimes de retraite faire des propositions et initier une r flexion nationale sur les objectifs et caract ristiques d une r forme syst mique Le Copilor s appuie sur les travaux du Cor charg d assurer le suivi et l expertise du syst me d assurance vieillesse Le Cor a un r le d expertise et de conseil pouvant conduire faire des propositions tandis que le Copilor pr sid par le ministre des Affaires sociales a une mission de pilotage davantage orient e vers la d cision 34 Europe Ann e du vieillissement actif 2012 a t d clar e par la Commission europ enne ann e du vieillissement actif et de la solidarit interg n rationnelle Des sujets de pr occupation majeurs pour les r gimes Agirc et Arrco d
13. engagements de service se justifient pour montrer que l entreprise est capable d apporter des r ponses Nous sommes aujourd hui envahis de messages d arguments de vente Nous ne savons plus faire de choix C est pourquoi un engagement doit tre diff renciant et en tout cas r pondre une question voire une inqui tude du client Il faut rassurer donner des cadres apporter des informations qui clarifient Les consommateurs les usagers sont en recherche de vrai de fonctionnement a l ancienne face au sentiment que les modes de vie se d gradent Les engagements de service constituent une forme de compensation qui s curise qui renforce le respect Pourquoi le service public les administrations les organismes sans concurrence s engagent ils D B L Quand on est en situation de monopole il faut veiller a ne pas tomber dans lautosatisfaction Les engagements de service sont l gitimes partir du moment o l institution souhaite asseoir sa cr dibilit et rassurer Ainsi dans la fonction publique dans un conseil g n ral par exemple les engagements de service renvoient une image de respect pour les administr s et inspirent en retour le respect des agents de la collectivit par leur administration de tutelle qui prend le soin de les consid rer Cela permet de r affirmer des valeurs et la notion de service public les administr s savent quels services leur sont rendus et les fonctionnaires save
14. et r pondre aux attentes plus sp cifiques des diff rents publics voir tableau DES ENGAGEMENTS ADAPTABLES PAR CHAQUE GROUPE Le groupe de travail s est pench sur les formulations a r fl chi aux marges de ma n uvre dont disposeraient les institutions pour adapter le texte en fonction de leurs sp cificit s de leur organisation Ainsi cha cune peut ajuster les engagements sa propre configuration ses proc dures Par exemple les groupes capables d afficher de meilleurs d lais que ceux mentionn s dans la trame commune pourront bien s r le faire Ils pourront aussi int grer des services retraite qui leur sont propres COMMUNIQUER SOUS SES PROPRES COULEURS Les institutions sont invit es commu niquer sur les engagements de service avec leur propre en t te et leur charte graphique en veillant rappeler qu il s agit des enga gements de service de la retraite compl mentaire Agirc Arrco Ces actions de communication qui seront suivies d en qu tes de satisfaction aupr s des clients sont essentielles pour remplir les objectifs d information et de visibilit qui ont pr sid l laboration du projet Elles auront aussi en interne un r le important jouer pour valoriser le travail des quipes et confor ter le chantier d harmonisation des services de la retraite compl mentaire e Les th mes d clin s dans les engagements de service Entreprises Salari s Ret
15. et la question du rattrapage de l inflation de l ann e N 1 la demande d acc s aux valeurs des points Arrco avant 1999 pour pouvoir calculer ses droits Le GIE Agirc Arrco a r pondu par la mise en ligne d informations ad quates sur son site www agirc arrco fr 1 quivalent du bouche oreille sur Internet Alertes TT R partition par territoire de veille Les blogs sont la principale source des alertes identifi es pour le trimestre 26 des avis positifs et 31 des avis n gatifs Viennent ensuite les sites des syndicats 26 des avis positifs et 25 des avis n gatifs Twitter 35 des avis positifs et 14 des avis n gatifs la presse en ligne 24 des avis n gatifs et 3 des avis positifs et les forums 10 des avis positifs et 4 des avis n gatifs Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Enqu tes et analyses 31 C est le nombre d alertes analys es a AEN chaque molis par la cellule de veille responsable Internet et nouveaux media groupe Pro BTP Une d marche bien orchestr e gt P Le r putation de la retraite Repartition des alertes par theme compl mentaire a fait l objet d une organisation dynamique de la part du GIE R partition en pourcentage Agirc Arrco La cr ation d un espace 132 25 collaboratif d di accessible chaque l Personnes 7 3 E membre du groupe de travail laboration 0 d un outil d aid
16. l institution d adh sion soit encore d un accord conclu au niveau de l entreprise Aujourd hui le principe est donc celui d une r partition 60 part patro nale 40 part salariale sauf pour les entreprises qui au 1 janvier 1999 rele vaient d une convention ou d un accord de branche pr voyant une r partition dif f rente sous r serve que ces normes aient t conclues ant rieurement au 25 avril 1996 Les entreprises cr es avant le 1 janvier 1999 non vis es par de telles dispositions conven tionnelles ont galement pu maintenir la r partition qu elles avaient individuel lement adopt e Dans ce dernier cas la r partition des cotisations r sultait d une n gociation interne l entreprise et pouvait alors tre une contrepartie de la mise en place d autres avantages tels qu un taux sup rieur au taux obligatoire LE CONTENTIEUX Les affaires soumises la chambre sociale de la Cour de cassation portent sur la lic it de l application par la soci t Distribution Casino France d une r par tition des cotisations jug e moins favo rable par les salari s que la r partition 60 40 Cette entreprise cr e en d cembre 1999 dans le cadre d une restructu ration pour reprendre l activit d une soci t dissoute a maintenu la r partition en vigueur dans la pr c dente soci t soit 48 6 la charge des salari s et 51 4 la charge d
17. les trois caisses de pr voyance Seul le paritarisme permet cela Georges Calsina se montre particuli rement attentif aux frais g n raux Dans notre groupe les administrateurs patronaux et salari s veulent la m me chose r duire les co ts de gestion Nous avons pris les frais g n raux du r gime g n ral comme talon Ce sont les plus bas du secteur et nous nous en approchons Nous sommes donc dans l pure lanc e par les partenaires sociaux Agirc Arrco et nous tenons y rester Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Jean Louis Girodot FNPS L int r t g n ral d abord Jean Louis Girodot diteur membre du bureau de l Association sommitale du groupe Audiens est galement le secr taire g n ral de la F d ration nationale de la presse sp cialis e FNPS Au d but de sa carri re Jean Louis Girodot exerce ses talents de journaliste dans diff rents p riodiques Puis il s oriente vers dition de publications En 1969 25 ans il publie son premier support Une trentaine d autres suivront parmi lesquels les magazines Onze et Premi re dont il sera cofondateur Il dirige depuis 1980 la publication de La Lettre de l conomie Sociale hebdomadaire qu il d finit lui m me comme une sorte de Journal offi ciel des secteurs mutualiste coop ratif et associatif Je me suis tr s t t int ress aux organi sations professio
18. ou au geste gr ce sa commande kinnect M Martin discute avec son conseiller gr ce au dispositif de visio conf rence consulte ses remboursements de frais de sant ou demande son RIS en ligne De la science fiction Non Ce sc nario pourrait bien demain constituer notre quotidien En 2013 80 des t l visions vendues pourront tre connect es Internet Les nouvelles technologies voluent tr s rapidement en 2001 les smartphones m existaient pas ni les r seaux sociaux et elles vont profond ment marquer notre relation avec les clients affirme Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco Thierry Blanville responsable de l unit d enseignement La gestion de la relation client au Cnam pr cise Les nouvelles technologies modifient bel et bien la relation client Celui ci exige de la lisibilit de la clart dans l offre de produits ou de services Mieux inform d une mani re g n rale il s inscrit davantage dans un change d gal gal Il attend une disponibilit totale de la relation client et imm diate de son interlocuteur et une personnalisation dans la gestion et le traitement de sa demande Le client entend tre reconnu LA TECHNOLOGIE NE DOIT PAS FAIRE OUBLIER L ESSENTIEL Cinq millions de tablettes tactiles type Ipad seront vendues cette ann e contre un million en 2011 Vingt millions de smart phones sont d j
19. pour les entreprises Ces engagements de service de la retraite compl mentaire taient importants pour r pondre aux contrats d objectifs mais aussi pour valoriser l activit retraite dans des groupes ayant plusieurs activit s AL Wintti Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 enjeu Mbs EPPA es Abs Er PJAN ais D g Fr d ric Andr responsable Qualit R unica Le GIE et les groupes se sont mutuellement enrichis Nous avons finalis la r daction des engagements de service au sein du groupe de travail Les grandes id es taient d j mises Les institutions ont apport l expertise du terrain Il tait important d tre clair dans la description des engagements pour que chaque groupe de protection sociale m me avec une organisation diff rente puisse s approprier ce socle commun Au niveau de l accueil client par exemple nous avons laiss la possibilit chacun d adapter le texte selon sa configuration d accueil et ses proc dures Les f d rations et les groupes se sont mutuellement enrichis Ainsi l engagement n 3 faciliter les d marches administratives pour les entreprises correspond des services d ja propos s par R unica mais non pr sent s en termes d engagement client alors que nous sommes familiers de cela dans le cadre de notre certification ISO 9001 de la relation clients et la gestion pr voyance D
20. troubles du sommeil L tude 2013 s attachera mesurer l impact du parcours de pr vention au travers notamment des modifications du comportement individuel et des cons quences induites aux niveaux m dical psychologique et conomique PO UNE APPROCHE GLOBALE DE LA PERSONNE Le rep rage pr coce des troubles de la m moire effectu dans les centres de pr ven tion Bien Vieillir Agirc Arrco est int ressant plusieurs titres e l accompagnement pluridisciplinaire qui permet la r assurance l estime de soi l coute la r flexion sur le projet de vie de chacun et l tablissement de nouveaux liens sociaux e la modification des comportements sou tenue par l offre d ateliers m moire pour les personnes sans troubles av r s e l orientation vers un suivi m dico psychologique sp cialis des personnes pr sentant un d ficit cognitif e le soutien enfin des familles et notam ment des aidants orientation vers les groupes de parole solutions et plates formes de r pit mais aussi bilans de pr vention sp cifiquement d di s aux aidants L approche globale de la personne qui a pr sid la cr ation des centres Bien Vieillir Agirc Arrco il ya 30 ans est d sormais mod lis e et valid e sous plusieurs angles le bien vieillir l quilibre la pr vention des chutes et aujourd hui la m moire 1 L tude 2009 S intitulait Bien vieillir valuation et perception d
21. N 8 2 trimestre 2012 dans le cadre souhait par le GIP Info Retraite de formations crois es avec les principaux r gimes connus par les salari s au cours de leur carri re les r gimes de base Cnav et Mutualit sociale agricole bien s r mais aussi le r gime social des ind pendants et les r gimes du secteur public Ircantec CNRACL et Service des retraites de l tat Enfin les f d rations mettront disposition des conseillers des documents produits par le GIP Info Retraite flyer sur l EIR et brochure Ma retraite mode d emploi Comment les groupes se pr parent ils C V Le groupe de travail des directeurs de groupe a exprim un positionnement volon tariste tant en termes quantitatifs que quali tatifs et cela d s l ann e 2012 Les groupes s engageront pour 2013 sur un objectif chif fr TEIR r aliser d une part directement aupr s des particuliers et d autre part via le relais naturel qu est l entreprise en aval des visites pr vues dans les contrats d objectifs 2011 2014 Quant 2012 l observation des premiers EIR sera partag e par les groupes af n d en tirer tous les enseignements en termes d organisation de modalit s entre tiens physiques distance par les groupes par les Cicas et de contenus modalit s de promotion processus de pr paration dur e th mes abord s au cours de l entretien Un groupe de travail op rationnel est par ai
22. antes Quelles soient auto nomes ou partiellement d pendantes elles ont besoin d tre accompagn es par du personnel ou des aidants pour leurs d marches et activit s m dicales au quo tidien Se d placer est souvent une source de probl mes difficilement surmontables C est pour cette raison que l Agirc et l Arrco 777 16 euros C est le montant mensuel au 1 avril 2012 du minimum vieillesse dont b n ficient les 400 000 retrait s les plus modestes 4 7 par rapport 2011 De gauche droite Jean Claude Barboul Anne Saint Laurent et Philippe Banyols en s appuyant sur l expertise du CCAH et en partenariat avec ce dernier ont lanc en octobre 2011 un appel projets sur ce th me D un montant de 52 000 euros le prix d cern r compense cette ann e le projet novateur du centre hospitalier de Thuir projet qui a valeur d exemple et peut facilement tre reproduit par d autres l acquisition de trois v hicules pour ses quipes mobiles dont l un a t adapt aux besoins des personnes mobi lit r duite Philippe Banyols s explique L achat de ces voitures permettra des d pla cements plus fr quents et plus rapides chez le patient dans un d partement tr s vaste avec la cl la possibilit de placer la personne handicap e vieillissante au c ur d une v ri table action collective etmultidisciphinaire Et Jean Claude Barboul de conclure Ce pri
23. base des principales attentes qui si elles ne sont pas prises en compte d truisent la confiance explique Xavier Qu rat H ment directeur de la qualit du groupe La Poste Les enga gements doivent apporter des solutions utiles et efficaces qui facilitent la vie du client et le rassurent dans sa relation la marque Il faut que l entreprise partage des valeurs fortes avec ses clients et qu elle les int gre au c ur de son ambition de service Pour cela il est essentiel d tre dans une logi que de preuve C est ainsi que les engage ments pris d s 2009 par le groupe La Poste portent tr s concr tement sur la r duction du d lai d attente en bureau de poste le traite ment des r clamations ou la remise en distri bution des lettres recommand es sur simple demande du client d s le lendemain UN GAGE DE CONFIANCE Les engagements contractualisent les attentes et les offres Ils permettent de transformer les attentes implicites en devoirs et posi tionnent l entreprise sur du qualitatif si l nonc de la promesse ne dit pas comment on arrive la tenir contrairement une Pourquoi des engagements de service Il faut que l entreprise artage des valeurs ortes avec ses clients et qu elle les int gre au c ur de son ambition de service Xavier Qu rat H ment directeur de la qualit du groupe La Poste norme ISO il sous entend la mise en uvre d actions concr tes permettant de ga
24. ccro t de mani re exponentielle avec une proportion de 25 de sujets atteints Ces donn es appliqu es la population fran aise en 2009 permettent d valuer plus de 220 000 le nombre annuel de nouveaux Le r le de la m moire gt Si dans notre langage quotidien la m moire d signe la facult de se souvenir son r le est en r alit plus large Elle repr sente la capacit d enregistrer de conserver intacte de restituer la demande une information tout en la situant dans le temps C est donc une fonction majeure qui nous permet de conserver notre identit de favoriser les apprentissages de nous adapter a l environnement d acc der au langage d acqu rir des habilet s motrices de r ver Dans le processus de vieillissement normal la m moire et le raisonnement s alt rent avec l avanc e en ge Ce vieillissement de nos capacit s diff re tr s significativement des troubles cognitifs pathologiques comme la maladie d Alzheimer et les maladies apparent es Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 b j i i 1 pei En 2009 le nombre de nouveaux cas de maladie d Alzheimer chez les personnes g es de 65 ans et plus est estim plus de 220 000 par an cas chez les patients g s de 65 ans et plus Les scores des deux tests neuropsychologiques utilis s au cours de l tude test des 12 mots et MoCA ont t crois s
25. cho sociaux r alis s dans ces centres Les per sonnes volontaires taient toutes retrait es et en bonne sant apparente Le rep rage d ventuels troubles cognitifs se fait d abord dans le cadre des actions indivi duelles des centres c est dire au cours de la consultation qui comprend un entretien psychologique et un examen m dical Anne Saint Laurent insiste sur l int r t d une approche pluridisciplinaire Elle ajoute S agissant des troubles de la m moire l enjeu est de rep rer pour mieux itude ationale 2011 M moire me a phie d Touti pepire pour manu accompagne gt tude nationale r alis e par les centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arcco le a t pr sent e la presse et aux professionnels le 5 juillet dernier Eclairage accompagner ou de rassurer mais aussi et surtout d apprendre modifier son com portement pour conserver une m moire active LES APPORTS DE L TUDE L tude men e en 2011 confirme l impor tance du rep rage 12 4 des retrait s qui ont consult pr sentaient des troubles cogni tifs l gers 2 3 des personnes ont en revanche obtenu aux tests des r sultats vo cateurs d une maladie d Alzheimer Ce chiffre est coh rent avec les estimations actuelles L incidence annuelle de la maladie d Alzhei merest en effet estim e 2 chez les patients g s de 65 ans et plus Au del de 85 ans la pr valence s a
26. d os d images de bookmarks et r seaux sociaux g n ralistes Il est en effet important d assurer un suivi continu du traitement des alertes car lar activit est indispensable en cas de signal n gatif d tect Nous appr cions particuli rement les changes indissociables de ce travail collaboratif qui favorisent un enrichissement mutuel de nos pratiques Volum trie 1 Responsables de GPS personnalit s de la retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 L entretien Indicateurs de suivi Le Comit de pilotage des r gimes de retraite Copilor a d fini avec le concours du Conseil d orientation des retraites Cor des indicateurs de suivi de la performance des r gimes Que s agit il de mesurer quelles fins Les explications de Yves Gu gano du Cor et de Laurent Caussat du Copilor uels sont les objectifs d finis par la loi du 9 novembre 2010 Quels sont les indicateurs propos s pour les suivre L C Selon la loi les syst mes de retraite doivent r pondre des objectifs de lisibi lit et de transparence ainsi que de p ren nit financi re Ils doivent aussi permettre le maintien du niveau de vie des retrait s l quit interg n rationnelle la solidarit intrag n rationnelle la r duction des carts de pension entre les hommes et les femmes Le Copilor est charg de veiller au respect de ces objectif
27. de la future retraite 2012 sera une ann e d exp rimentation et d observation C cile Vokl ber Quelles sont les modalit s de mise en uvre de l EIR pour cette ann e C V 2012 sera une ann e d exp rimen tation et d observation Le volume des demandes d EIR est incertain les salari s n s en 1967 destinataires d un relev de situation individuelle l automne 2012 seront invit s via la lettre d accompagne ment demander un entretien aupr s de leur r gime d affhiliation Quelque 350 000 salari s n s un mois pair seront ainsi convi s appeler l Agirc et l Arrco via le num ro unique Cicas le O 820 200 189 Par ailleurs l ensemble des assur s ayant re u un document cette ann e ou ayant consult leur relev actua lis de points RAP ou leur RIS en ligne de 10 000 40 000 consultations par semaine sur les portails des groupes sont susceptibles de se voir proposer un entretien par le r seau de la retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Le point sur 1l L entretien information retraite EIR mode d emploi La demande d EIR L assur compose le num ro unique 0820 200 189 ou contacte directement son groupe de protection sociale OU demande l entretien l occasion de conf rences en entreprise 0 09 min partir d un poste fixe La r alisation de l EIR
28. die et Normandie 3 Rouen Nancy pinal Paris et Lille En savoir gt Sur la sant en mouvement lire le M mento de l administrateur n 85 Trois nouveaux Supports d information permettent de d couvrir net entreprises fr le manuel des d clarations en ligne actualis et deux nouvelles affiches N h sitez pas les commander aupr s de documentations gip mds fr
29. dministrateurs d institutions de retraite compl mentaire ils voquent leur mission avec passion et enthousiasme Des qualit s d ecoute Georges Calsina CFE CGC Un engagement total Ancien ing nieur lectro technicien Georges Calsina CFE CGC est notamment pr sident de l Association sommitale du groupe Pro BTP Georges Calsina a men toute sa carri re chez Cegelec Toulouse Cet originaire de la ville rose aujourd hui retrait d bute dans l entreprise 18 ans en tant que chef d atelier puis gravit petit petit les che lons Deux ans plus tard il adh re la CFE CGC BTP Je me suis engag dans le syndicalisme tr s jeune la suite d une injustice faite un coll gue La seule personne avoir pris sa d fense tait le repr sentant CFE CGC BTP Cet homme offrait une image tr s positive tant profes sionnellement qu humainement son d part l ann e suivante je lui ai succ d la t te du syndicat Georges Calsina demeurera ainsi pr sident de la CFE CGC BTP en Midi Pyr n es jusqu en 2011 Il en est aujourd hui le vice pr sident 40 ans il devient administrateur d une institution de retraite Tr s l aise avec les donn es financi res il cumule vite les mandats administrateur et pr sident d une caisse de retraite Agirc depuis 1990 administrateur et pr sident d une caisse de retraite Arrco et de la soci t de gestion de portefeuilles rattach
30. e la veille et la formation par 2 n 700 un expert ont bien facilit les choses R forme Les changes lors des points trimestriels 8 11 la rotation des territoires de veille E Groupes de a R glementation l mergence de nouveaux sujets d int r t protection sociale p JA des salari s sur la retraite compl mentaire notamment le RIS sont pour moi les points 1 a 2 l nn o forts de notre d marche Informatique 7 0 NC Services 12 E D V RONIQUE DEVEZ ISABELLE IR 2 1 7 PIECHOWIAK DELPHINE SURCIN equipe Actor Autres Relation clients de veille e r putation AG2R La Mondiale sociale Lecture 35 des alertes concernent le montant des retraites u n SUIVI continu Le montant des retraites est le th me qui a fait l objet du plus grand nombre d alertes La veille e r putation sur la retraite l int rieur de ce th me c est la question de la prise en compte du rattrapage de l inflation compl mentaire men e avec les dans la revalorisation des retraites qui a t le plus souvent voqu e par les internautes R ee es q P E repr sentants de diff rentes institutions M Avis n gatifs est assur e au sein d AG2R La Mondiale M Avis positifs par une quipe de charg es de veille du d partement Veille informative et documentaire L int gration de cette mission am ne trois collaboratrices explorer en alternance les diff rents territoires du Web 2 0 blogs sites de partage de vi
31. e l employeur Cette r partition avait t ins titu e par un accord d entreprise conclu en 1996 Les salari s demandent au juge un rappel de salaire correspondant un trop per u par l employeur en se fondant sur les dispositions de l accord Arrco du 25 avril 1996 qui instituent la r partition de droit commun d une part leur convention de branche conclue en 2001 stipulant une r par tition des cotisations 60 40 d autre part D s lors la question de droit portait sur la qualification de la soci t Distri bution Casino France S agissait il d une entreprise nouvelle ce qui en l absence de convention ou accord de branche ant rieurs l accord Arrco du 25 avril 1996 aurait conduit l application de la r partition 60 part patronale 40 part salariale Ou bien s agissait il d une entreprise d j adh rente auquel cas le maintien des taux en vigueur ant rieurement la cr ation de la soci t tait conforme la r glementation Arrco Les juges du fond en fonction des affaires Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 ont apport des r ponses diff rentes Le conseil de prud hommes de Nice a quali fi la soci t Distribution Casino France d entreprise nouvelle et fait pr valoir la convention de branche la cour d appel d Aix en Provence a au contraire donn la primaut l accord d entreprise Dans leur pourvoi
32. e ce sur quoi l entreprise est attendue et ce qu elle peut tenir C est un outil de diff renciation qui peut en effet tre double tranchant si l entreprise n est pas s re de son fait Depuis l engagement surdimensionn tout est possible la SNCF a fait voluer sa charte on ne demande pas des trains ponctuels la minute pr s mais qu un soin particulier soit apport en cas de retard l accompagnement et l information des voyageurs Il faut bien pr parer l engagement s assurer de son utilit pour le client prendre etemps d organiser les conditions de r ussite D s lors pour l organisme qu il soit public ou priv cette d marche permet t d optimiser ses m thodes de travail de faire voluer la prestation et d engager une professionnalisation vis vis de ses clients En amont il aura fallu s interroger sur son efficacit son professionnalisme ce qui Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 enjeu 19 Dominique Braisaz Latille directrice de DBL Consultants constitue en soi un processus vertueux Une charte vise essentiellement travailler son image de marque montrer sa force elle prouve que l organisme n a pas peur de s engager Dans quelles circonstances une entreprise doit elle afficher ses engagements Communiquer en temps de crise est il pertinent D B L Plus le contexte est ambigu confus complexe plus les
33. e exceptionnelle conjoncturelle et impr visible gt Sont exclus du dispositif les salari s dont le ch mage est provoqu par un conflit collectif de travail gt gt gt gt Les salari s en ch mage partiel b n fi cient d une allocation sp cifique de ch mage la charge de l tat s ils subissent une perte de salaire imputable soit la fer meture temporaire de leur tablissement soit la r duction de l horaire de travail pratiqu dans l tablissement en de de la dur e l gale de travail gt Cette allocation peut tre compl t e par une indemnit support e int gralement ou en partie par l employeur et fix e par accord accord national interprofession nel du 21 f vrier 1968 ou accords parti culiers gt Si la situation perdure les salari s dont l activit est r duite mais qui ne sont pas licenci s peuvent b n ficier depuis le 1 mai 2009 d une convention d activit partielle de longue dur e APLD qui permet le versement d indemnit s compl men taires de ch mage partiel financ es par l tat l Un dic et l employeur La dur e minimale des conventions ouvrant droit APLD est de deux mois jusqu au 30 septembre 2012 Cette p riode est renouvelable sans que la dur e totale puisse exc der douze mois cet effet une convention est conclue entre l tat ministre pr fet ou DDTEFP et les organismes professionnels inter professionnels ou l
34. e l avanc een ge des personnes accueillies dans les centres de pr vention Agirc Arrco l tude 2010 Pr server l quilibre pour pr venir les chutes Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Tendances Niveau de vie Les prestations sociales et les pr l vements fiscaux r duisent les in galit s de revenus dans la population tat des lieux de la redistribution mon taire en 2010 et volution depuis vingt ans Quelle redistribution des revenus en 2010 nentend par transferts deredistribu tion mon taire laredistribution des revenus r alis e par la fiscalit directe et les prestations sociales prestations familiales allocations logement et minima sociaux Elle a pour objec tif principal la r duction des in galit s de niveau de vie entre les m nages voir gra phique En 2010 la redistribution mon taire a aid augmenter de 53 le niveau de vie moyen des 20 des personnes les plus modestes leur revenu disponible s tablis sant 11 300 euros par an Parall lement elle a contribu diminuer de 19 le revenu moyen des 20 des personnes les plus ais es qui s tablit 43 600 euros par an Soit un rapport de 1 3 9 apr s redistribution mon taire contre 1 7 2 avant redistribution Il y a vingt ans l impact de la redistri bution sur les in galit s de niveau de vie tait l g rement sup rieur Les changements l gis
35. e la m me mani re au niveau des institutions de retraite il nous faut mettre en avant le b n fice pour le client sous forme d engagement Cela a notre sens plus de force que la simple proposition d un service Nous savons qu il y aura d autres r formes que l avenir des retraites va faire d bat II faut que l ensemble des concitoyens sache quels services sont en jeu Et de notre c t quand on a une vision claire de ce sur quoi on s engage c est plus facile en termes de motivation d organisation et d am lioration des processus e L enjeu Comprendre Beaucoup d entreprises adoptent des engagements de service Ces derniers correspondent ils a une attente r elle des clients Comment les entreprises procedent elles Quels sont les cueils a eviter romouvoir aupr s de ses clients les enga sements pris en mati re de qualit de service une pratique aujourd hui tr s r pandue dans de nombreux secteurs professionnels en particulier dans la grande distribution l h tellerie la t l phonie mobile les four nisseurs d nergie Elle permet d informer le client de l offre de service mais constitue aussi pour l entreprise un argument marke ting face la concurrence pour fid liser ses clients ou en conqu rir de nouveaux De plus en plus d entreprises de secteurs non concurrentiels s engagent dans cette d mar che C est le cas des grandes entreprises publiques et de certains serv
36. entreprise d faut de convention seul le ch mage partiel classique peut s appliquer 1 Direction d partementale du travail de l emploi et de la formation professionnelle Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 gt gt gt Dur e de la p riode d indemnisation gt En cas de r duction d activit l indemnisation du ch mage par tiel n est pas limit e dans le temps mais le contingent annuel d heures indemnisables rem bours par l tat est limit 1 000 heures par salari pour l ensemble des branches professionnelles gt En cas de suspension d activit fermeture de l entreprise le versement d indemnit s horaires de ch mage partiel par l em ployeur est possible pendant six semaines cons cutives Au del le salari peut percevoir des allocations ch mage de la part de P le emploi pendant trois mois gt Si la suspension d activit se poursuit au del de trois mois le pr fet d cide compte tenu de la situation de l entreprise si le salari peut continuer tre indemnis au titre du ch mage partiel En cas d accord le sala ri continue tre indemnis pendant trois mois suppl men taires gt Dans lecas contraire le contrat de travail est consid r comme rompu et le salari est indem nis par P le emploi comme un demandeur d emploi part enti re gt gt gt Droit et r glementation
37. es retraites Focus sur les principes d organisation avec C cile Vokl ber responsable d unit la direction du cabinet Agirc Arrco un entretien personnalis pour les 45 ans et plus u est ce que l entretien information retraite EIR C V C est un service ouvert par la loi du 9 novembre 2010 aux actifs de 45 ans et plus aupr s d un de leurs r gimes de retraite obligatoires Ces assur s peuvent depuis le 1 janvier 2012 demander b n ficier de l entretien qu ils aient re u ou non un relev de situation individuelle RIS ou une estimation indicative globale EIG Cet entretien tr s encadr par la loi se distingue au moins sur deux points des rendez vous ou entretiens classiquement r alis s par les organismes de retraite en particulier lors des pr liquidations le service doit tre global et unique sur tous les droits retraite obligatoire et il vise les actifs d s 45 ans Existe t il une proc dure d organisation com mune l ensemble des r gimes de retraite C V Oui des principes communs ont t d finis Les conseillers retraite de tous les r gimes devront passer par trois tapes pour une information globale examen de la carri re et de l ensemble des droits partir du relev de situation indivi duelle d tenu par l assur ou dit pour l occasion information sur des points r glementaires cl s et d livrance de simu lations de montant
38. estations familiales sous conditions de ressources de 10 Malgr le faible poids financier de ces prestations cibl es l allo cation logement et les minima sociaux repr sentent 11 du niveau de vie des 20 des personnes les plus d favoris es apr s redis tribution les prestations familiales 15 Depuis 20 ans l indexation de ces presta tions sociales sur les prix et non plus sur les salaires a contribu minorer leur apport redistributif en particulier pour les 40 des personnes situ es en bas de l chelle des niveaux de vie malgr un certain nombre de changements l gislatifs visant augmen ter leur progressivit Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Tendances 09 Comment a volu la part des diff rents transferts dans le niveau de vie entre 1990 et 2010 En points de niveau de vie apr s redistribution Augmentation des prestations ou diminution des imp ts en 2010 par rapport 1990 Lecture pour les 20 des personnes les plus ais es le 5 quintile de niveau de vie les cotisations et contributions sociales ont augment entre 1990 et 2010 et entra n une baisse de 4 points de leur niveau de vie Cette baisse est plus que compens e hauteur de 5 points de niveau de vie par la baisse des imp ts directs imp t sur le revenu et taxe d habitation Les volutions des prestations familiales des compl ments de revenus d activit
39. hiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 L enjeu Ce qu il faut retenir Les enjeux gt Les engagements de service s inscrivent dans le cadre des contrats d objectifs 2011 2014 Ils ont vocation rendre visibles et homog nes les services des r gimes de retraite compl mentaire aupr s des clients entreprises actifs et retrait s gt Pour les groupes de protection sociale i s agit d un outil de management et d am lioration continue gt Les engagements de service permettent de valoriser l activit et le travail des quipes de contribuer l am lioration des prestations Le calendrier gt 2012 est l ann e de mise en uvre du volet communication les groupes int grent les engagements de service dans leur plan de communication l horizon 2014 des enqu tes de satisfaction client construites sur la base des engagements de service permettront de v rifier leur impact et de modifier ou compl ter la trame commune Cette d marche donne une forte visibilit et fixe des enjeux importants promouvoir l activit des groupes de protection sociale pouvoir afficher un service global etune qualit de service Isabelle P cou directeur g n ral du groupe B2V Regards crois s Parcours Georges Calsina CFE CGC 62 ans et Jean Louis Girodot FNPS 68 ans se sont engag s tr s jeunes dans le syndicalisme Aujourd hui a
40. ices publics par exemple les tablissements de sant avec la charte du patient et les services de l tat avec la charte Marianne Les usagers sont devenus des clients qui ont l habitude d tre mieux inform s mieux cout s et rassur s dans la prise en consid ration de leur demande TRE DANS UNE LOGIQUE DE PREUVE Pour d finir ces engagements de service les entreprises proc dent g n ralement en quatre grandes tapes o une enqu te pour identifier les attentes de leurs clients e le choix des points mettre en avant et leur traduction en engagements de service e la mobilisation des quipes pour tenir les engagements e la mesure de la satisfaction et du respect des engagements L entreprise peut d cider de ne pas commu niquer sur ses engagements qui constituent alors uniquement un outil de management dans le cadre de sa politique qualit Lorsqu il y a monopole ou caract re obli gatoire les entreprises h sitent parfois afficher leurs engagements qualit Elles exposent plus volontiers les engagements de moyens mise disposition de salle modernisation des quipements que ceux de r sultats attendus par les clients C est cependant une d marche que la SNCF EDF ou encore La Poste ont enga g e La Poste nous avons co construit une d marche d engagements tr s volonta riste avec les clients les associations de consommateurs et les postiers sur la
41. imple mais vaste p rim tre de surveillance La mutualisation de la veille a apport la preuve de son efficacit La cellule de veille cr e fin 2010 avec le soutien d un consultant ind pendant et devenue autonome en septembre dernier scrute d pouille et analyse d sormais pr s de 23 200 alertes par mois ce qui repr sente 278 400 alertes par an UNE ORGANISATION DU TRAVAIL PROACTIVE ET EFFICACE La cellule de veille est aujourd hui com pos e de 16 membres entre lesquels les diff rents territoires ont t partag s un groupe de protection sociale est charg de la presse en ligne un autre des blogs un troisi me des forums Pour tenir compte des variations de flux tr s importantes en fonction des territoires les r seaux sociaux g n ralistes Facebook les sites de partage ou le Web lui m me g n rent chacun des flux pouvant atteindre jusqu 1 000 alertes en une seule journ e une rotation trimes trielle des territoires a t mise en place Le groupe qui veille un territoire g n rant un flux important pendant un trimestre se verra attribuer un territoire moins important en volume le trimestre suivant de mani re quilibrer la charge de travail et favoriser la connaissance de l ensemble des territoires par la communaut des veilleurs travers un espace collaboratif sp ci fique les veilleurs de la cellule changent comparent leurs m thodes de travail et font
42. is lors du week end du 11 ao t 2012 L inauguration du Datacenter est pr vue au cours du quatri me trimestre 2012 O des assur s destinataires en 2011 d un relev O de situation individuelle RIS ou d une estimation indicative globale EIG ont lu le document envoy Parmi ces lecteurs 84 en ont v rifi le contenu Actualit s 05 Accompagnement du changement Du nouveau en perspective Le dispositif de Accompagnement du changement transverse ACT jusque l d di au d ploiement de l Usine Retraite dans les groupes de protection sociale volue Guy Brisson responsable du programme ACT nous en dit plus Sur ce sujet Quelles sont les perspec tives d volution dans les ann es venir G B Notre priorit est l accompagnement des gestionnaires des groupes dans le cadre du d ploie ment de l Usine Retraite Il faut les sensibiliser les rassurer et les former Parall lement le service de la retraite compl mentaire volue afin de r pondre aux besoins de nos clients La mensualisation des pres tations retraite en janvier 2014 aura des impacts sur Vlactivit des gestionnaires allocataires ou des liqui dateurs En 2015 l ensemble des gestionnaires des groupes sera concern par la mise en uvre des projets du sch ma directeur avec notamment les nouveaux r f rentiels nationaux ou la nouvelle plate forme de liquidation retraite Notre mission est d accompagner
43. ises les salons En interne nous sensibiliserons les salari s travers nos r u nions et comme le sugg rait le groupe de travail nous informerons les nouveaux embauch s Nous communiquerons aussi aupr s des administrateurs Damien Vandorpe pr cise Lestimportant de s aligner sur les propositions des groupes de travail pour ne pas tre dissonants Nous sommes dans une p riode compliqu e avec des op rations de migration de fusion pour certains groupes ces engagements doivent nous servir de fil rouge pour r ussir traiter nos affaires internes sans r percussion sur nos clients Nous allons devoir tre imaginatifs dans un souci permanent de la qualit de service Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Des enqu tes de satisfaction Un groupe de travail Enqu tes a t cr afin de b tir un questionnaire commun en s appuyant sur les engagements de service Les enqu tes de satisfaction constitueront une derni re tape pour en v rifier la mise en uvre et le cas ch ant d gager de nouvelles attentes non encore satisfaites Le groupe de travail a pour mission de b tir un questionnaire commun tous les groupes de protection sociale tout en acceptant les caract ristiques de chacun Nous avons d abord partag les exp riences des institutions en mati re de mesure explique Vincent de Bary directeur qualit tudes et veille du g
44. ite comme tr s soutenue tout en tant un tour d horizon incontournable qu il faut ensuite approfondir On y apprend beau coup et cela permet d avoir une vision d ensemble sur l histoire du r gime la l gis lation et la gestion m me si pour certains la partie financi re est jug e fort complexe Qualifi es plusieurs reprises par les participants de denses ces formations offrent cependant l opportunit de partager un moment fort et convivial sur l actualit des r gimes notamment avec la pr sidence pari taire et le directeur g n ral des f d rations UN APPROFONDISSEMENT TH MATIQUE Les treize s minaires r partis en 6 th mes voir encadr et propos s en 2011 ont galement t tr s appr ci s bien que d une dur e trop courte L animation dis pens e par les intervenants est jug e vivante proche du terrain soucieuse de r pondre aux questions Si certains sujets sont tiquet s comme difficiles il n en reste pas moins que les changes sont fruc tueux et la documentation malgr sa pro fusion est particuli rement appr ci e Gr ce au r le p dagogique des intervenants et la qualit et la vari t des outils utilis s les groupes de participants souvent effectif Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 ES cac og Pesis ii 7
45. l ao t 2012 No ISSN 2112 4841 Comptes des r gimes dito 03 La concertation est relancee e 6 juillet dernier les partenaires sociaux se sont r unis afin d analyser la situation financi re des r gimes Agirc et Arrco Ce point d tape annuel inscrit l article 14 de l accord du 18 mars 2011 t moigne d un pilotage prudent et vigilant Le contexte de crise financi re et co nomique qui perdure depuis plusieurs ann es implique que les partenaires sociaux suivent au plus pr s l tat des comptes des r gimes pour prendre le moment venu toute mesure n cessaire garantir leur p rennit Le constat est le suivant le r gime Arrco enregistre pour la troisi me ann e cons cutive un r sultat technique les ressources diminu es des charges d ficitaire d grad par rapport 2009 et 2010 Il passe ainsi de 139 millions d euros en 2010 988 millions d euros en 2011 Le r sultat technique du r gime Agirc se creuse galement et passe de 2 5 milliards d euros en 2010 2 8 milliards d euros en 2011 Si les r serves moyen et long termes de l Arrco atteignent aujourd hui 42 4 milliards d euros et celles de l Agirc 8 4 milliards d euros les d sinvestissements importants n cessaires au regard de la d gradation conomique du pays mettent en danger l avenir m me de ces r serves Des mesures doivent rapidement tre prises pour r quilibrer les comptes Nous a
46. l leurs l uvre sous l gide de la nouvelle direction du Produit retraite afin de d ter miner les outils ouverts aux groupes et aux Cicas pour piloter ce nouveau service 1 D cret n 2011 2073 paru le 30 d cembre 2011 2 Une EIG standard pour les plus de 55 ans une estimation dite EIR sur la base de trois parcours futurs pour les salari s de 45 54 ans 3 Les salari s n s un mois impair re oivent une lettre mentionnant le num ro de la Cnav ou de la MSA 4 0 09 min TTC partir d un poste fixe venir Prospective Le 27 mars dernier s est d roul le premier atelier d bat prospectif organis par l Observatoire des m tiers sur le th me des nouveaux canaux de la relation client L occasion de faire un tat des lieux des volutions des nouvelles technologies et de s interroger sur la fa on dont celles ci impacteront demain linterlocution client des groupes de protection sociale Les nouveaux canaux 66 ucun groupe de protection sociale ne peut faire l conomie de l ensemble des canaux disponibles our entretenir arelation avec ses clients Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco nstall dans le canap de son salon M Martin g re son compte de pr voyance en ligne sur le site de son groupe de protection sociale sur l cran de sa t l vision connec t e Internet Il commande l interface la voix
47. l activit d une soci t dissoute a maintenu la r partition des cotisations Arrco institu e pr c demment Les salari s s estimant d savantag s contestent cette r partition Explications Les regles de r partition ar un accord du 25 mars 1996 les partenaires sociaux de l Arrco ont fix une r gle g n rale de r partition des cotisations applicable compter du 1 janvier 1999 date de la mise en place du r gime unique au sein de l Arrco Ils ont ainsi d cid pour les entreprises nouvelles cr es partir du 1 janvier 1999 que la cotisation serait r partie raison de 60 la charge de l employeur et de 40 la charge du participant Toutefois soucieux de respecter les dispositifs n goci s ant rieurement dans les branches ou dans les entreprises ils ont affirm le maintien des r partitions institu es par convention ou accord collectif de branche ant rieurs l accord du 25 mars 1996 Dans le m me esprit pour les entreprises d j existantes au 31 d cembre 1998 ils ont galement admis que soit maintenue compter du 1 janvier 1999 la r partition des cotisations entre l entreprise adh rente et le participant Avant l accord du 25 avril 1996 en effet en l absence de r glementation commune en la mati re la r partition des cotisations d coulait soit de la convention collective professionnelle applicable l entreprise soit du r glement int rieur de
48. latifs intervenus depuis expliquent cette volution la baisse L APPORT REDISTRIBUTIF DES PRESTATIONS SOCIALES L efficacit redistributive d un transfert se mesure en combinant deux crit res Premi rement la progressivit plus celle ci est importante plus le transfert est redis tributif Deuxi mement la part du transfert dans le revenu disponible de la totalit des m nages l aussi plus elle est lev e plus le transfert est redistributif En effet si la masse financi re totale distribu e par un transfert est lev e le nombre de m nages concern s est alors important et ou le revenu disponible pour ces m nages substantiel lement modifi Ce sont les prestations sociales en particulier familiales qui contribuent le plus la r duction des in galit s hauteur de 66 comparativement aux pr l ve ments Viennent en premier lieu les pres tations familiales vers es sans condition de ressources Elles participent pour 16 la r duction des in galit s dont 11 pour les seules allocations familiales du fait de l importance des masses financi res qui leur sont consacr es et aussi parce que les m nages qui ont le plus d enfants sont plus nombreux parmi les m nages modestes Viennent ensuite les prestations vers es sous conditions de ressources les allocations logement aident r duire les in galit s de 19 les minima sociaux de 17 et les pr
49. le ch mage partiel soit 1 820 h pour une ann e civile compl te 151 67 h pour un mois civilet5h pour une journ e depuis le 1 janvier 2002 dur e l gale de travail gale 35 h Sur cette base de salaire fictif les points Arrco attribuer sont le r sultat de la formule suivante S x Taux de cotisation contractuel de l entreprise Salaire de r f rence de l ann e EXEMPLE M Durand salari non cadre a per u au cours d une p riode d emploi de dix mois et vingt jours 15000 euros au titre de ses r mun rations Il a connu 145 heures de ch mage partiel Nombre total d heures T 10 x 151 67 20 x 5 1616 70 heures Salaire fictif 15 000 x 145 60 866 35 1616 70 145 Points Arrco attribuer 866 35 x 6 3 46 points 15 0528 Les dispositions ci dessus s appliquent galement aux salari s non cadres dont les r mun rations sont sup rieures au pla fond de la S curit sociale En ce qui concerne les cadres cette mesure ne doit pas conduire l attribution par les institutions Arrco d avantages de retraite cal cul s sur des salaires d passant ledit plafond Pour l Agire les points calcul s tiennent compte du syst me de cotisation en vigueur dans l entreprise Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 28 Jurisprudence Cotisations Arrco Une entreprise cr e en d cembre 1999 pour reprendre
50. les gestionnaires pour qu ils vivent au mieux ces trans formations C est pourquoi ACT se traduira d sormais par Accompa gnement du changement et de la transformation Il a d ailleurs t d cid de cr er un p le permanent Po ro J o 5 d di cette activit au sein du GIE Agirc Arrco Comment se positionne l ACT sur ces nouveaux chantiers G B Nous mettons la disposition des chefs de projet le savoir faire acquis ces derni res ann es en termes de conduite du changement Les actions men es et les outils utilis s en collaboration avec les quipes conduite de changement des groupes ont fait leur preuve C est le cas pour l analyse des carts ou les baro m tres qui permettent d examiner les r sistances aux changements et d y rem dier avec des plans d action Il est essentiel de continuer dans cette dynamique d accompagnement des gestionnaires au del du d ploiement de l Usine Retraite 1 Transverse car fond sur une d marche de collaboration et d changes entre les groupes de protection sociale 2 Une comparaison entre loutil informa tique du groupe et l Usine Retraite permet d identifier les changements induits pour les gestionnaires et de proposer des pistes d action en termes d organisation de com munication ou de formation missions d audit ont t men es par la direction de l audit et 90 du contr le Agirc et Arrco aupr s des in
51. lyser la situation Yves Gu gano y a plusieurs dimensions prendre en compte le niveau et la dur e de la retraite le niveau et la dur e des cotisations L objectif de lisibilit du syst me de retraite est peut tre celui auquel il est le plus diff cile d associer un indicateur le plus satis faisant tant probablement de s appuyer sur des enqu tes aupr s des assur s L C Pour suivre l objectif de lisibilit et de transparence nous pouvons aussi nous appuyer sur le taux d envoi de documents dans le cadre du droit l information des actifs Concernant la solidarit intrag n ra tionnelle nous suivrons l volution du taux de pauvret des personnes g es le pourcentage de personnes touchant le minimum vieillesse La palette d indica teurs est large taux d emploi des plus de Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Nous serons amen s faire voluer les indicateurs Laurent Caussat 50 ans situation des salari s au moment de leur d part en retraite cart de pen sions entre hommes et femmes Nous disposons d un portefeuille d in dicateurs robustes qui ont fait leurs preuves Nous serons n anmoins amen s les ajuster les faire voluer Quelle vision faut il privil gier synth tique ou analytique Y G Il y a un quilibre trouver entre la volont d avoir une vision synth tique et la n cessi
52. m administrateurs r duit appr cient les changes r actifs la pertinence des informations et les sujets abord s En revanche plusieurs adminis trateurs mettent le souhait qu une partie de la formation soit exclusivement consacr e aux questions r ponses INNOVATION 2012 En application de l article 16 de l accord du 8 juillet 2009 instance de coordination 7 Agirc Arrco CTIP devait concevoir et mettre en place des dispositifs de formation sp cifiques l intention des administrateurs si geant dans les conseils d administration des associations sommi tales des groupes de protection sociale C est chose faite avec la mise en place cette ann e d une formation destin e aider ces administrateurs traiter les ques tions sp cifiques auxquelles ils doivent faire face dans le cadre de leur mandat Il s agit de leur donner une vision d ensemble des multiples activit s du groupe de pro tection sociale et d aborder des domaines qui se trouvent l intersection de la retraite compl mentaire et de l assurance de per sonnes en mettant en exergue les points de vigilance et de responsabilit de l admi nistrateur dans l exercice de son mandat Au total 250 administrateurs sont poten tiellement concern s par cette formation sp cifique compl mentaire des stages RC mode d emploi 25 Programme 2012 L offre de formation Agirc et Arrco aux administrateur
53. ments reste faible et leur parti cipation la r duction des in galit s n est que de 3 Sources M C Cazenave J Duval A Eidelman F Langumier et A Vicard La redistribution tat des lieux en 2010 et volution depuis vingt ans France portrait social Paris Insee Insee r f rences novembre 2011 1 Sont exclus les cotisations et prestations retraites assurance maladie etch mage les transferts en nature des services publics justice s curit ducation etsant etlensemble des pr l vements indirects TVA par exemple 2 Un pr l vement est progressif quand il repr sente une part croissante du revenu mesure que celui ci augmente linverse une prestation est progressive si sa partdiminue avec la progression du niveau devie 3 Ces prestations repr sentent 39 de l ensemble des prestations sociales 4 Majoration puis largissement de lPassiette des b n ficiaires de l allocation de rentr e scolaire 1993 et 1998 allocations familiales pour les enfants jusqu 21 ans au lieu de 19 1998 et 1999 harmonisation des allocations logement 2001 et 2002 refonte des aides pour Paccueil du jeune enfant 2004 et mise en place du RSA 2009 10 Le point sur Information des actifs L entretien information retraite EIR partir de 45 ans se met en place dans les r gimes membres du GIP Info Retraite conform ment la loi du 9 novembre 2010 portant r forme d
54. n europ enne en janvier 2011 dans le cadre du soutien l innovation dans le domaine du vieillissement actif et en bonne sant l exp rience des centres de pr vention Bien Vieillir Agirc et Arrco a t retenue pour tre mise en avant sur un site Web participatif dont la vocation est de faciliter l change des bonnes pratiques et le d veloppement de partenariats au niveau europ en En savoir gt Partenariat europ en sur l innovation dans le domaine du vieillissement actif et en bonne sant EIP AHA https webgate ec europa eu eipaha du groupe L antenne lilloise de Dispo Cadres compte 38 b n voles qui agissent aux c t s d une quipe pluridisciplinaire compos e de d l gu es l action sociale du groupe Humanis de consultants du travail pro fessionnels et de psychologues Nous recevons en moyenne 100 nouveaux cadres chaque ann e Tous les conseillers b n voles ont t form s l coute active l animation de groupes et aux techniques de recherche demploi C est passionnant d accompagner les gens dans une p riode aussi cruciale confie tienne Facques coordinateur des b n voles de Dispo Cadres Lille 1 Eurostat est la direction g n rale de la Commission europ enne charg e del informationstatistique a l chelle communautaire et charg e de produirelesstatistiques officielles de l Union europ enne 2 Alsace Aquitaine Centre Nord Pas de Calais Picar
55. nger de comporte ment apr s avoir fr quent un centre de pr vention lire encadr e le service Sortir plus offre la possibilit aux personnes isol es de plus de 80 ans de se faire accompagner lors de leurs sorties hors de leur domicile rendez vous chez le m decin ou le coiffeur courses visite chez un proche Initi en 2004 et g n ralis depuis le 1 janvier dernier ce dispositif participe la qualit de vie des seniors en facilitant le maintien du lien social e la sant en mouvement est une nouvelle action exp riment e en 2012 par les r gimes Agirc et Arrco Son objectif redonner envie aux personnes g es de 60 75 ans de prati quer une activit physique r guli re Actuel lement test e dans cinq r gions pilotes Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 cette action sera valu e en fin d ann e en vue de son ventuelle g n ralisation Le 9 novembre prochain une manifesta tion inter r gimes sera organis e dans le cadre de l ann e europ enne du vieillisse ment actif Elle permettra aux r gimes Agirc et Arrco de pr senter quelques unes de leurs actions dans ce domaine PARTICIPER LA VIE CONOMIQUE ET SOCIALE Le bien vieillir passe aussi par le maintien du lien social C est pourquoi les groupes de protection sociale parrainent ou accom pagnent des associations de retrait s qui permettent aux seniors de se rencontrer de s inves
56. nnelles de la presse explique t il 30 ans j ai t lu pr sident du Syndicat de la presse magazine et sp cialis e l un des sept syndicats de la F d ration natio nale de la presse sp cialis e Deux hommes sont l origine de son engagement Ren Laborie pr sident fondateur de la Mutuelle de la presse du livre et de la communication ainsi que Georges B rard Quelin patron de la Soci t g n rale de presse m ont tous deux amica lement invit participer plusieurs organisations de nos professions Pourquoi J tais jeune en activit et j avais h rit de la fibre sociale de ma m re enseignante De plus j tais dans la profession depuis plusieurs ann es Au fil du temps j avais pu mettre l preuve mon app tence pour l int r t g n ral C est quelque chose qui ne s apprend pas l cole En mati re de protection sociale je suis un self made man Mais existe t il des professionnels en la mati re Devenu secr taire g n ral de la FNPS poste qu il occupe encore aujourd hui Jean Louis Girodot en sera le repr sentant aupr s de la Mutuelle de la presse du spec tacle et de la communication Regards crois s 23 Administrateur d une caisse de retraite Arrco depuis 1991 il est galement devenu administrateur d une caisse de retraite Agirc lors du rattachement au secteur de la presse de celui de l audiovisuel et du spectacle Il participe au
57. nt pour quels engagements ils travaillent Cela revalorise aussi l action et la volont politique des lus K enjeu Comprendre Les groupes de protection sociale vont conduire en 2012 la phase de mise en uvre des engagements de service Comment se les approprient ils Qu en attendent ils et comment vont ils mener le volet communication essentiel pour rendre visibles les services sur lesquels les r gimes s engagent es engagements reposent sur des donn es factuelles Ils impliquaient un accord de l ensemble des groupes sur des objectifs atteisnables et r alistes r sume Damien Vandorpe directeur g n ral du groupe Humanis Et en effet ces engagements correspondent une attente des groupes Nous voulions pouvoir mettre en avant le service global la qualit de service Ce troi si me contrat d objectif concr tise cette volont explique Isabelle P cou directeur g n ral du groupe B2V Nous souhaitons avec ces engagements renforcer le lien entre le groupe et les clients qu ils puissent se dire que B2V est l pour eux UN OUTIL DE MANAGEMENT Pour les groupes de protection sociale les avantages sont multiples poursuit Isabelle P cou D abord ces engagements cr ent des devoirs Ils sont structurants Les clients seront en droit d exiger ce quoi nous nous enga geons Ils vont aussi permettre de f d rer les quipes d impulser un changement dans les com
58. oitation des fins d am lioration des FAQ lasbesseses ss ss ss ds se sde see es cu protection sociale ne peut faire l conomie de l ensemble des canaux disponibles pour entretenir la relation avec ses clients Il est donc important de r fl chir la meil leure utilisation possible de ces nouveaux modes de communication vis vis des entreprises des actifs l entretien information retraite EIR partir de 45 ans doit il se faire uniquement en face face classique Peut on le concevoir par t l phone par chat ou en visioconf rence des futurs retrait s est il envisageable de les informer de l avanc e de leur dossier de liquidation via un SMS ou un courriel et enfin des retrait s L ORGANISATION DU TRAVAIL DEVIENT TRANSVERSALE Avec le d veloppement de l utilisation des canaux en mode multicanal il ne sera plus possible de travailler en silo pourtant Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 PS Se en ne ee mme me ie Cie S INTERNET SES en te etes em Nue Se SN Sn mm mn eee ce S S Via le PC le smartphone les tablettes la TV connect e les objets communicants e Interfaces personnalisables e Moteurs s mantiques analyse des mots e Vid os didacticiels e Assistance client avatars et utilisation du langage naturel click to call le client peut tre rappel par t l phone instantan ment s
59. oivent d livrer leurs clients un service global homo g ne et visible Ils pr cisent la n cessit d afficher un service visible notamment via des engage ments de service partag s par tous sur un niveau de service auquel les entreprises et les particuliers sont en droit de pr tendre C est aujourd hui en bonne voie Depuis f vrier 2012 les institutions disposent en effet d un outil de promotion commun les engagements de service document dans lequel Les r gimes se mobilisent elles prennent six engagements pour chacune de leur cible entreprises actifs et retrait s L enjeu est de faire en sorte que chaque client soit clairement inform du type et du niveau de service qu il peut obtenir mais aussi qu il b n ficie du m me niveau de prestation quel que soit son groupe de protection sociale UN TRAVAIL COMMUN Pour d terminer ces engagements un groupe de travail compos de repr sentants des institu tions et pilot conjointement par la direction du Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 cabinet et la direction des objectifs et de la quali t Agirc Arrco a t constitu en 2011 l issue de ces travaux une trame commune a t approu v e par le comit des directeurs du 8 novembre 2011 Adh sion et appropriation de la d marche sont les deux cl s de sa r ussite Il ne s agissait pas d im poser une solution Il fallait que
60. onal coordination action handicap En savoir gt WWW ccah fr Le GIE Agirc Arrco mis en place le 1 juillet 2002 f te ses 10 ans cette ann e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 D Vers la retraite AG La retraite 3000 complementaire en mouvement 77 Le sch ma directeur n aura bient t plus de secrets pour vous Une plaquette intitul e Vers la retraite 4G d taille les garanties de service et de performance pr vues par le sch ma directeur de l informatique retraite compl mentaire 2011 2014 S appuyant sur les attentes des entreprises et des particuliers cette plaquette explique comment le sch ma directeur r pond galement aux nouveaux enjeux du service retraite compl mentaire au travers des diff rents projets qui le composent D j distribu e aux administrateurs des groupes de protection sociale elle est aussi disponible sur simple demande la DSI retraite compl mentaire Cette plaquette marque le lancement d une collection les essentiels Cette derni re aura pour vocation de rassembler tout ce qu il faut savoir sur le syst me d information de la retraite compl mentaire Datacenter Inauguration prochaine La construction du Datacenter le nouveau centre de traitement et de stockage des donn es informatiques du Centre des services nationaux CSN est aujourd hui termin e le transfert des mat riels sera r al
61. onne le conseil de prud hommes qui aurait d rechercher si compte tenu d un taux de cotisation plus lev pr vu par l accord d entreprise le r gime de retraite compl mentaire taux et cl de r partition des coti sations r sultant de cet accord n tait pas globalement plus favorable aux salari s que celui pr vu par la convention de branche Ainsi l histoire n est pas finie puisque la Cour a renvoy les parties devant les juges du fond sur ce dernier point La bataille se d place ainsi sur le terrain de l appr ciation du caract re globalement avantageux ou non de l accord d entreprise litigieux e 1 Tel que fix par l article 15 de l accord national interprofessionnel de retraite compl mentaire du 8 d cembre 1961 2 Cf deux arr ts de la chambre sociale de la Cour de cassation du 3onovembre 2011et un arr t de la m me formation du 7 mars 2012 30 Enqu tes et analyses e r putation Un an apr s le lancement de la veille e r putation men e conjointement par les groupes de protection sociale et les f d rations le moment est venu de faire un premier bilan une Veille organis e et efficace appelons l objectif du projet mettre en place un r seau e r putation communau taire afin de surveiller en continu ce qui se dit sur le Web en mati re de retraite compl mentaire et pouvoir ainsi r pondre de fa on concert e et coh rente en cas de buzz n gatif Objectif s
62. ont es premi res actions innovantes en faveur du bien vieillir ont pr s de 30 ans a population europ enne vieillit de fa on significative Selon les projections d Eurostat les personnes g es de 65 ans et plus repr senteront pr s de 30 de la population de l Union europ enne en 2060 contre 16 en 2010 Si elle est positive cette mutation d mographique soul ve galement des interrogations qui concernent le march du travail le finan cement des retraites les syst mes de sant la qualit de vie apr s la retraite Dans ce contexte la Commission europ enne a choisi de consacrer l ann e europ enne 2012 au vieillissement actif et la solida rit interg n rationnelle L ann e europ enne en France Le 28 f vrier dernier l ann e europ enne a t officiellement lanc e en France Un site Internet d di l v nement www solidarite gouv fr vieillissement actif 2230 relaie les projets et v nements organis s tout au long de l ann e au niveau europ en national et r gional CHANGER LES MENTALIT S Cette ann e europ enne poursuit plusieurs objectifs Elle vise sensibiliser l opinion publique au r le utile que jouent les per sonnes g es dans la soci t et l conomie Autre objectif stimuler le d bat et l appren tissage mutuel entre les pays de l Union europ enne afin d encourager les bonnes pratiques et favoriser la coop
63. ormations propos es aux administrateurs est envoy nominativement avec le M mento de l administrateur Si vous souhaitez en recevoir un exemplaire demandez le par mail nvanklaveren agirc arrco fr dministrer une institution de retraite requiert des connaissances et une capacit d analyse dans le domaine de la retraite compl mentaire et de sa gestion ainsi que dans le domaine plus vaste de la protection sociale Aussi les f d rations proposent elles chaque ann e aux admi nistrateurs des institutions Agirc et Arrco des formations sp cialement adapt es leurs besoins En 2011 15 sessions de formation ont t programm es forma tions initiales et formations th matiques Elles ont t suivies par 301 administrateurs 112 venant de 20 institutions Agirc et 189 issus de 24 institutions Arrco Ou en disent les participants Voici quelques extraits de leurs appr ciations SE FAMILIARISER AVEC LES ROUAGES Indispensable et pertinente la formation initiale tre administrateur d une institu tion propos e tout nouvel administrateur Agirc ou Arrco permet de se familiariser gr ce des intervenants de qualit aux fondamentaux de la retraite compl mentaire fonctionnement gestion et principes Construite sur deux jours autour des princi pales missions de l administrateur v ritable porte parole du r gime la formation sui vie par 24 administrateurs est d cr
64. pas t retenu Nous avons donc propos une approche plus progressive consistant comparer la dur e de carri re valid e g n ration par g n ration les taux de cotisation g n ration par g n ration c est dire des indicateurs plus analytiques que syn th tiques Y G Les partenaires sociaux comme tous les membres du Cor ont chacun leur sensibilit et leur point de vue Certains indicateurs sont pour eux plus parlants et plus pertinents que d autres Le dialogue qui existe au sein du Cor a justement pour but de faire merger des bases communes sur lesquelles tout le monde peut s entendre et qui tout le moins peuvent servir de r f rence pour la discussion L entretien 33 En quoi ces indicateurs peuvent ils tre un apport dans le d bat sur une ventuelle r forme syst mique Y G Le 7 rapport du Cor qui examine les diff rentes techniques d acquisition des droits retraite annuit s points ou comptes notionnels a soulign la n ces sit de revenir aux objectifs assign s au syst me de retraite dans le cadre d une ventuelle r forme syst mique Ces indi cateurs ont donc un r le jouer dans la r flexion qui sera men e Ils doivent per mettre de d battre sur des bases objectives Il faut aussi que l on puisse discuter pour chaque indicateur de la valeur cible que l on cherche atteindre L C Il s agit effectivement de pouvoir d gager un diagnostic
65. portements C est un argument de management nous pouvons nous appuyer sur cette volont commune d atteindre un niveau de service Or ce niveau de service est valorisant pour les quipes Pour Damien Vandorpe il s agit aussi d un outil de management qui permet d afficher en interne nos objectifs de piloter d animer nos forces manag riales Ainsi le volet com munication joue t il un r le essentiel tant en interne qu en externe Les engagements Les engagements de service sont un outil de management qui permet d afficher en interne nos objectifs de piloter et d animer nos forces manag riales Damien Vandorpe directeur g n ral du groupe Humanis ont d ailleurs t labor s pour que chacun puisse les adapter et les utiliser au mieux Les groupes ont r fl chi ensemble aux actions de communication mener avec le public comment quel moment sur quel support Des grilles ont t propos es aux institutions pour les guider TRAVAIL D APPROPRIATION Nous travaillons sur un plan de commu nication qui tienne compte la fois des engagements de service et de la strat gie de communication propre notre groupe explique Isabelle P cou Nous allons nous inspirer des propositions du GIE Agirc Arrco Nous utiliserons Internet tous nos supports papier les entretiens avec les actifs les rencontres avec les retrait s ou 2012 l ann e de mise en uvre les entrepr
66. pour le syst me de protection sociale national e Philippe Vivien Pr sident de l Agirc Philippe Pihet Pr sident de l Arrco ROCCO s s S aiaia Philippe Pihet 04 Actualites Handicap a roule pour le centre hospitalier de Thuir la suite d un appel projets lanc en octobre 2011 le prix Action sociale Agirc et Arrco est d cern au centre hospitalier de Thuir u cours de la c r monie des laur ats du CCAH 2012 qui s est d roul e Paris le 29 mars dernier Jean Claude Barboul pr sident de la commission de coordination d action sociale de l Arrco a remis le Prix Agirc et Arrco cr en 2012 Philippe Banyols directeur g n ral du centre hospitalier L on Jean Gr gory de Thuir Pyr n es Orientales Ce centre sp cialis en sant mentale a mis en place depuis 2007 deux quipes mobiles qui sillonnentla r gion une quipe de g ronto psychiatrie et une quipe de r habili tation psychosociale Elles interviennent de mani re compl mentaire et coordonn e dans le cadre d tablissements sp cialis s ou directement au domicile des personnes handicap es UN PROJET NOVATEUR Comme le souligne justement la direc trice de l action sociale Agirc Arrco Anne Saint Laurent L acc s aux dispositifs de pr vention de d pistage et de soins reste souvent complexe et insatisfaisant pour de nombreuses personnes handica p es vieilliss
67. rait s L information sites Internet brochures magazines L information sites Internet brochures magazines L information sites Internet brochures magazines L accueil et la r ponse aux demandes par t l phone courriel o sur rendez vous L accueil et la r ponse aux demandes par t l phone courriel ou sur rendez vous L accueil et la r ponse aux demandes par t l phone courriel o sur rendez vous Les informations d livr es sur les droits retraite tout au long de la carri re en d but de Carri re 35 ans 45 ans Les d marches administratives l services d mat rialis s pour les d clarations trimestrielles et annuelles Les d marches pour demander la retraite conseillers retraite du groupe ou des Cicas Les proc dures de paiement paiement d mat rialis alerte en cas de retard La garantie du suivi des d clarations et des demandes accus de r ception des DADS et DUCS La garantie de la continuit des revenus au moment du d part la retraite premier paiement dans le mois qui suit la date d effet de la retraite L coute r clamations conciliations enqu tes L coute r clamations conciliations enqu tes L coute r clamations conciliations enqu tes 1 D clarations automatis es des donn es sociales 2 D clarations unifi es de cotisations sociales Les Cahiers de la retraite compl mentai
68. rantir que la promesse sera tenue Au sein du groupe La Poste la d marche Esprit de service met l accent sur les attitudes cl s accueil coute efficacit adopter chaque niveau de la relation de service entre collaborateurs et clients entre les managers et leurs collaborateurs et entre m tiers Cette sym trie des attentions constitue un levier puissant au service des managers pour d ve lopper la satisfaction des collaborateurs et des clients La diff renciation et la pr f rence de marque profiteront aux organisations qui mettent l accent sur les qualit s relationnelles l engagement et l esprit de service du personnel Cette d marche estune composante majeure de la transformation de service de La Poste salu e par le 1 prix du Podium de la Relation Client TNS Sofres BearingPoint 2012 dans la cat gorie Entreprises de Services mdique Xavier Ou rat H ment e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 3 questions Quel est l int r t pour une entreprise de formaliser des attentes de clients jusque l implicites D B L Les engagements de service peuvent prendre diff rentes formes charte r f rentiel certification label IIS consistent dans tous les cas formaliser par crit ce que l entreprise propose Cela permet de rassurer les clients de clarifier les prestations condition de mettre dans cette chart
69. ration Quatre champs d action ont t retenus e l emploi nouvelles opportunit s profes sionnelles pour les seniors formation tout au long de la vie transfert des exp riences e la participation la vie sociale aide au b n volat actions culturelles lutte contre la fracture num rique e le vieillissement en bonne sant promo tion de la sant et des soins pr ventifs logement adapt activit s physiques e la solidarit entre les g n rations pro grammes Life Story Challenge et Generations school de la Commis sion europ enne AGIR EN FAVEUR DU BIEN VIEILLIR Conscients des enjeux li s d mographique les r gimes Agirc et Arrco se sont engag s depuis de nombreuses ann es dans une d marche d action sociale permettant d anticiper et de r pondre aux volution Le vieillissement actif un enjeu de soci t nouveaux besoins des personnes g es Ils d veloppent des actions communes len semble des institutions de retraite compl mentaire notamment pour pr venir la perte d autonomie En voici quelques exemples e les centres de pr vention Agirc Arrco mis en place depuis pr s de trente ans sont des lieux qui permettent aux seniors de faire un bilan complet sur les plans m dical psychologique et social Cette approche la fois collective et individuelle incite les participants modifier leurs habitudes ils sont en effet 45 cha
70. re N 8 2 trimestre 2012 Jean Claude S brier directeur du p le gestion Audiens Il fallait trouver des formulations convenant a l ensemble des groupes et valorisant l activit retraite Audiens a d j des engagements de service li s non seulement a la retraite compl mentaire mais aussi la pr voyance et la sant Ces engagements portent sur l accompagnement des entreprises des actifs et des retrait s pour la gestion des cotisations et des prestations en retraite pr voyance et sant compl mentaires Audiens s engage galement sur les m tiers de l action sociale de la pr vention de la gestion pour compte de tiers et sur le m dical avec son Centre de sant parisien La culture des engagements et de leur respect c est notre culture Les groupes de protection sociale sont dans une p riode complexe avec des regroupements de leurs syst mes informatiques Les engagements de service s adressent des institutions h t rog nes aux expertises et aux profils tr s diff rents II fallait donc et c tait l objet du groupe de travail auquel nous avons particip trouver des formulations qui permettent a toutes les institutions de reprendre les six engagements des f d rations Agirc et Arrco et de les int grer leurs sp cificit s Chez Audiens par exemple il faudra ajouter des prestations qui sont propres notre groupe comme l aide au param trage des logiciels de paie
71. remonter quotidiennement les alertes prendre en compte Une fois par trimestre ils se r unissent pour signaler les difficult s rencontr es proposer des am liorations ventuelles dans l organisation de la veille et optimiser ainsi la d marche Par exemple les mots et expressions devant faire l objet de la veille ont volu afin de r pondre au mieux au paysage de l e r putation POUR TRE EN MESURE DE R AGIR RAPIDEMENT Chaque alerte n gative identifi e comme importante par un veilleur fait l objet d une fiche de signalement En fonction de la nature de l alerte mise en cause de la retraite compl mentaire en g n ral ou d un groupe de protection sociale en particu lier les responsables communication des entit s concern es se concertent afin de d cider s il faut ou non r agir Si tel est le cas ils construisent ensemble une r ponse coh rente Chaque fin de trimestre les alertes positives et n gatives sont analys es class es par th matique et par source puis synth tis es dans un livrable qui est ensuite diffus l ensemble des groupes de protection sociale BILAN DU PREMIER TRIMESTRE 2012 Du 1 janvier au 31 mars 2012 130 alertes positives ou n gatives ont t relev es Elles ont fait l objet d un suivi par la cellule de veille et ont notamment concern les nou velles majorations pour enfants appliqu es partir de janvier 2012 la revalorisation des retraites
72. rimestre 2012 Droit et r glementation Fiche pratique Dans un contexte de crise conomique durable les pouvoirs publics ont cherch att nuer les r percussions des baisses d activit sur l emploi en privil giant le recours au ch mage partiel Le dispositif de ch mage partiel Les diff rentes allocations de ch mage partiel Principe gt Le dispositif de ch mage partiel permet aux entreprises confront es a des difficult s conomiques de r duire ou de suspendre temporaire ment leur activit afin d viter des licenciements tout en assurant aux salari s qui restent li s l employeur par un contrat de travail une indemnisation en compensation de la perte de salaire qui en d coule gt Ce dispositif peut tre mis en place en cas de conjoncture conomique d favorable de difficult s d approvisionnement en mati res premi res ou en nergie de sinistre ou d intemp ries caract re exceptionnel de transformation de restructuration ou de modernisation de l entre prise ou lors de toute autre circonstance de caract re exceptionnel gt Les salari s dont la dur e de travail est fix e par forfait en heures ou en jours sur l ann e ainsi que les travailleurs saisonniers sont gale ment susceptibles d tre concern s par ce dispositif dans certaines circonstances gt Dans tous les cas l allocation ne peut tre attribu e que de mani re tem poraire et pour une caus
73. roupe Malakoff M d ric Quelles sont les m thodes des unes et des autres les rythmes Comment mesure t on la satisfaction client Ensuite la v ritable question est de savoir comment mesurer la perception client eu gard ces engagements Le groupe travaille actuellement sur la fa on de proc der Et notamment sur les possibilit s de mutualisation Si chacun a un prestataire des m thodologies et des chelles diff rents nous aurons des r sultats diff rents A contrario si les groupes prennent un prestataire commun l enqu te viendra s ajouter celles d j r alis es par les groupes La r flexion est donc en cours sachant que ces enqu tes ne pourront tre men es que lorsque les institutions auront communiqu sur leurs engagements Et bien videmment la fa on dont elles auront communiqu jouera sur l impact aupr s des clients Vincent de Bary nous livre une conviction suppl mentaire Une enqu te annuelle peut appara tre comme un examen de passage Mais plus on inscrit ces tudes dans le quotidien des institutions plus on am liore les prestations Les engagements de service et les mesures doivent donc devenir des outils de management et c est cette condition qu ils se traduiront rapidement pour les clients par des am liorations de prestations Il s agit donc de construire avec cette enqu te de satisfaction un v ritable outil d am lioration continue un mat riau pour les op rationnels Les Ca
74. s Vous tes administrateur depuis peu de temps Les formations initiales sont propos es raison d une session d une dur e de deux jours dans l ann e pour chaque r gime La formation initiale Arrco a eu lieu au premier semestre la formation Agirc est pr vue au cours du second semestre mais est d j compl te Vous souhaitez approfondir vos connaissances Six stages th matiques sont propos s l action sociale Agirc et Arrco la gestion financi re et les m canismes de compensation la retraite compl mentaire et les enjeux europ ens les outils de pilotage et la qualit de gestion informatique et activit s d une institution informatique et enjeux strat giques En 2012 l offre de formation rencontre un vif succ s et chacun comprendra qu il est n cessaire de privil gier les inscriptions de ceux qui n ont pas suivi de formation ou qui ont particip ces sessions quelques ann es auparavant propos s par l Agirc et l Arrco initiaux et th matiques et par le CTTP sur l assurance de personnes En 2012 cette formation de deux jours est programm e sur deux sessions un bilan sera fait l issue de ces premi res sessions Pour plus d informations sur un stage ou pour s inscrire contacter Nadine Van Klaveren T l 01 71 72 13 89 nvanklaveren agirc arrco fr 1 Centre technique des institutions de pr voyance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 t
75. s Or pour tre en mesure d assurer cette mission un tableau de bord lui est n cessaire Une s rie d indicateurs de suivi des objectifs lui a donc t pr sent e en f vrier dernier par la direction de la S curit sociale en lien avec le secr taire g n ral du Cor Un groupe de travail du Copilor est charg d approfondir la r flexion puis d arr ter les indicateurs de pilotage et leurs cibles Conference sociale Le gouvernement et les partenaires sociaux ont abord la question des m thodes et des outils de suivi des enjeux de notre syst me de retraites et des politiques associ es dans le cadre de l atelier Retraites et financement de la protection sociale de la conf rence sociale des 9 et 10 juillet 2012 Mesurer la performance des r gimes gt Yves Gu gano est secr taire g n ral du Conseil d orientation des retraites Cor Y G Dans ce contexte le Cor a r alis la demande du groupe de travail du Copilor des travaux d approfondissement sur la notion de taux de remplacement et sur les diff rentes dimensions de l quit interg n rationnelle Globalement sur la d finition des indi cateurs plusieurs questions se posent que souhaitons nous mesurer Avec quel niveau de d tail Telle ou telle donn e est elle pertinente Ainsi pour les objectifs d quit inter et intrag n rationnelle il Les indicateurs doivent permettre de comprendre et d ana
76. stitutions de retraite compl mentaire en 2010 5 complets 32 suivis 30 ponctuels 12 transversaux 11 de processus Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Actualites Etude sur la m moire L importance du rep rage pr coce est confirm e L tude nationale 2011 des centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco M moire de la plainte l oubli rep rer pour mieux accompagner est parue E e 5 juillet 2012 la pr sentation aux journalistes et aux partenaires de la troisi me tude nationale r alis e par les centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco M moire de la plainte l oubli rep rer pour mieux accompagner a t l occasion de saisir concr tement l importance des enjeux soci taux et de sant publique que constituent la m moire et ses troubles La manifestation tait anim e par Philippe Fontaine pr sident de la commission sociale Agirc Anne Saint Laurent directrice de l action sociale Agirc et Arrco le Dr Philippe Dejardin m decin coordonnateur des centres de pr vention et le Dr Arlette Parola m de cin directeur de l Irips UNE TUDE R ALIS E AUPR S DE RETRAIT S VOLONTAIRES En 2011 l Agirc et l Arrco ont d cid de conduire une tude aupr s des personnes qui fr quentent les centres de pr vention L tude a t men e sur 7 des 14 centres Elle s appuie sur 972 bilans m dico psy
77. t de refl ter des dimensions et des situations diff rentes Sans trop multiplier les indicateurs il est utile d aller suffisamment dans le d tail les indicateurs doivent avant tout permettre de comprendre et d analyser la situation pas de la r sumer grands traits simpli fi s La fa on de r soudre ce dilemme consiste avoir des indicateurs princi paux auxquels sont associ s des indica teurs secondaires car sur ces sujets le diable est dans les d tails L C Il faut combiner une vision analy tique et une vision synth tique facilement interpr tables qui permettent de cerner la r alit Cela implique d avoir des indi cateurs simples robustes et capables de circonscrire un sujet C est aussi la raison pour laquelle le choix des indicateurs est une phase importante qui donne lieu des arbitrages Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 gt Laurent Caussat est sous directeur des tudes et pr visions financi res la direction de la S curit sociale en charge du secr tariat du Comit de pilotage des r gimes de retraite Copilor Y a t il des indicateurs qui font d bat chez les partenaires sociaux Si oui lesquels L C L quit interg n rationnelle est un sujet politiquement sensible Un indicateur mesurant la valeur cumu l e des cotisations vers es et celle des prestations servies tout au long de la vie d une g n ration n a
78. t tement moins depuis 1990 du fait de la baisse des bar mes et de diff rentes mesures d exo n ration en 2010 les 20 des m nages les plus riches payent un imp t moins lev qu en 1990 le gain pour ces m nages repr sente 5 de leur niveau de vie l inverse la taxe d habitation est l g rement d gressive et contribue accro tre les in galit s de revenu de l ordre de 0 3 Cette hausse est toutefois r duite par les exon rations dont b n ficient les m nages les plus pauvres depuis 2001 Les cotisations sociales aident hauteur de 5 la r duction des in galit s Contrai rement l id e r pandue elles sont l g re ment progressives en raison des all gements de cotisations sociales patronales sur les bas salaires et d un taux d emploi moins lev pour les personnes les plus pauvres Enfin les contributions sociales instaur es Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 3 0 La redistribution mon taire a aid augmenter de 53 le niveau de vie moyen des 20 des personnes les plus modestes en 2010 dans les ann es 1990 CSG et CRDS sont un peu plus progressives que celles qu elles ont remplac es en raison des taux r duits voire de l exon ration appliqu s sur les revenus de remplacement et des taux plus lev s appliqu s sur les revenus du patri moine Cependant leur poids dans le total des pr l ve
79. tir dans un projet d assurer un lien interg n rationnel Les 40 Relais ami caux Malakoff M d ric r partis sur toute la France comptent 12 500 adh rents et 2 500 b n voles Ils m nent trois grands types de missions aupr s de diff rents publics du b n volat conomique et social insertion professionnelle des jeunes accom Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 C est le pourcentage de seniors qui changent de comportement apr s avoir fr quent un centre de pr vention Agirc Arrco pagnement des demandeurs d emploi sou tien des personnes handicap es visite des personnes g es domicile ou en Ehpad des actions de pr vention sant conf rences d information ateliers d entretien des activit s de loisir voyages ateliers cr atifs activit s sportives Sur les 368 800 heures de b n volat totalis es en 2011 46 taient consacr es aux actions conomiques et sociales pr cise tienne Lottin direc teur adjoint l action sociale chez Malakoff M d ric Le groupe Humanis a pour sa part choisi de faire appel des b n voles retrait s pour accompagner les cadres en recherche d emploi Ils interviennent au sein des Espaces Emploi Humanis Dispo Cadres des structures pilot es par l action sociale Europe 35 Les centres de pr vention a l honneur Au terme d une consultation lanc e par la Commissio
80. utilis s Depuis 2004 les r seaux sociaux sont en plein essor Facebook compte 845 millions de membres et enregistre chaque jour 483 millions de connections dans le monde Viadeo r seau fran ais totalise 35 millions de membres Couramment utilis pour les messages d alerte Twitter compte 300 millions d uti lisateurs dans le monde De quoi donner le vertige Pour autant Jean Jacques Marette nous rappelle au principe de r alit Le service global correspond une r elle demande et de nouveaux outils nous permettent d aller la rencontre du client et r ciproquement Gardons en t te cependant que la relation client n a de sens qu au service de valeurs On ne peut rendre un service de qualit si les fondamentaux ne sont pas excellents Il nous reste des progr s faire en ce sens Mais il est vrai aussi qu aucun groupe de Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 Les diff rents canaux de la relation client rsseescss essessessmess esestess2ssseesssesms T L PHONE e Num ros courts pour acc der tous les services ex 3932 Malakoff M d ric e Couplage t l phonie et informatique centres d appels e Reconnaissance vocale E E E A E E E E E E ih n amp oa n G p am a Enh L D SE a e me mess A L a te COURRIER e D mat rialisation Ged e Indexation e Analyse s mantique e Traitement automatique de la r ponse e Expl
81. vons tout lieu cepen dant de garder confiance en l avenir si nous sommes capables de prendre rapidemment des mesures fortes D j dans les ann es 1990 le contexte conomique d favorable avait conduit les partenaires sociaux adopter des mesures drastiques et le cap avait t franchi Les derni res r visions techniques l horizon 2030 tiennent compte des volutions conomiques et des mesures annonc es r cemment La r union du 6 juillet premi re rencontre de concer tation a permis aux partenaires sociaux de prendre connais sance des derni res pr visions techniques horizon 2030 ces pr visions tiennent compte des volutions cono miques r centes des effets des mesures de recul de l ge de la retraite et de l extension toute r cente du dispositif carri res longues qui r sulterait de l application du d cret n 2012 847 du 2 juillet 2012 Or l inverse du r gime de base il n y a pas de financement en contre partie de cette mesure dans les r gimes compl mentaires Des r unions de travail sont d ores et d j programm es la prochaine se tiendra le 12 octobre Elles seront men es parall lement la r flexion nationale qui s engage autour de la r forme du syst me de retraite fran ais La conf rence sociale des 9 et 10 juillet l initiative du gouver nement en a pos les contours Cette actualit sera d terminante pour nos r gimes et plus largement
82. x r compense un projet novateur plus d un titre D une part parce qu il permet d anticiper l volution de la personne han dicap e du fait de son vieillissement d autre 10 ans Les laur ats du CCAH 2012 Le 29 mars dernier cinq laur ats ont t r compens s parmi les 17 projets d tablissements et de services nomin s e l Esat Le Pech de Goubi re g r par lassociation mutualiste agricole de Rocamadour Lot cat gorie Acc s l emploi e l institut d ducation motrice d Uckange g r par l APF Moselle cat gorie Accompagnement des enfants et des adolescents handicap s e le Foyer d accueil m dicalis Le Bel Air g r par l association l Essor Essonne cat gorie Accompagnement des personnes polyhandicap es e la r sidence accueil La Source du Mesnil g r e par l association Vivre Ensemble Seine Maritime cat gorie Acces l autonomie e la maison d accueil sp cialis e L Aquarelle g r e par la branche Handas de l APF Pas de Calais cat gorie Prix sp cial du jury 2 tablissement et service d aide parle travail 3 Association des paralys s de France part parce qu il d cloisonne les secteurs sanitaire et m dicosocial Enfin parce qu il propose une v ritable d marche de pr ven tion parfaitement en ad quation avec les objectifs prioritaires de l action sociale de l Agirc et de l Arrco e 1 Comit nati
83. x travaux de plu sieurs commissions dont les commissions sociale et financi re Au sein des institutions Agirc et Arrco il met son exp rience au service de la convic tion qui l anime depuis des ann es Il est indispensable que les repr sentants de la soci t civile s investissent dans leur pro tection sociale et je suis convaincu qu un r gime de retraite compl mentaire doit tre fond sur une administration de type pari taire Les repr sentants des employeurs et des salari s doivent travailler ensemble pour construire ensemble des r gimes adapt s Certes cela demande de part et d autre des qualit s d coute Mais dans les m tiers de la presse les diff rents acteurs ont l habi tude de travailler conjointement ils ont le souci de comprendre les attentes de chacun Dans le cadre de l Agirce et de l Arrco nos instances sont tr s vivantes riches en d bats constructives Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 8 2 trimestre 2012 RC mode d emploi Formation des administrateurs Depuis plus d une dizaine d ann es l Agirc et l Arrco proposent un panel de formations sp cifiques destination des administrateurs d institution afin de les aider acqu rir les fondamentaux ou approfondir un domaine particulier Bilan 2011 et perspectives 2012 Connaitre l essentiel et mieux cerner les enjeux Chaque ann e courant d cembre le catalogue des f

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