MSF Infos Décembre 2013 - Médecins Sans Frontières
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1. e partenariat permet M decins Sans Fronti res d tre b n ficiaire du Livret d Epargne pour les Autres Ce produit d pargne solidaire permet de reverser tout ou partie des revenus de son pargne des ONG Titulaire du label Finansol r mun r au taux de 1 25 brutt il offre la possibilit au souscripteur de d terminer le pourcentage des int r ts qui sera revers une ou plusieurs organisations Une r duction d imp t allant jusqu 75 des dons effectu s est appliqu e 1 Taux en vigueur au 01 09 2013 susceptible d volutions Courir solidaire pour MSF ivez le Semi Marathon ou le Schneider Electric Marathon de Paris 2014 sous un nouveau jour relevez un D fi MSF Les D fis MSF c est une autre fa on de se mobiliser pour aider activement les populations dont la vie ou la sant est menac e Nous avons pu compter sur vous lors des pr c dents D fis Course des H ros Marseille Cassis Saint Lyon tes vous pr t relever les prochains D couvrez tous les D fis MSF sur www lesdefismsf fr MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 123 D MEDECINS SANS FRONTIERES Ceci est un vaccin www 1europarsemaine com POOR AGIR ENSEMBLE ES EEEE EENI EEP EEEE EETEEEEEEEPEEEEEE MANDAT DE PR L VEMENT SEPA OUI JE VEUX FAIRE EN FAVEUR DE M DECINS SANS FRONTI RES r UN DON REGULI ER D E Association reconnue d utilit publique 8 rue Saint Sabin 75011 PARIS e ICS FR3277712. MSF INFOS N 170 INFOS M DICALES La chimio pr vention une nouvelle arme contre le paludisme saisonnier Au plus fort de la saison des pluies le paludisme fait des ravages en Afrique Au Mali en 2013 une nouvelle campagne de pr vention est lanc e aupr s de 177 000 enfants haque minute un enfant africain meurt du paludisme Il n y a pourtant pas de fatalit Avec la chimio pr vention du paludisme saisonnier CPS les quipes m dicales disposent d un traitement pr ventif intermittent efficace chez l enfant Il consiste administrer une combinaison de m di caments antipaludiques dose th rapeutique durant la saison o le risque de transmission du palu disme est le plus lev Cette action permet der duire la fois la morbidit et la mortalit li e au paludisme Ainsi les m dicaments soignent les enfants au mo ment de leur administration et leurs principes actifs les prot gent galement pendant 28 jours contre une nouvelle infection 72 DE R DUCTION DES D C S DUS AU PALUDISME En 2012 ce traitement pr ventif avait t d ploy au Mali dans le district de Koutiala en ciblant 160 000 enfants de 3 5 ans Les r sultats ont t spectaculaires avec une diminution de 67 des cas de paludisme simple et de 72 du nombre de d c s d s au paludisme La distribution des m dicaments s est faite de deux mani res en porte porte dans les zones les moins peupl e
3. R2 INS A MEDEC N 170 d cembre 2013 2 J133C ISSN 1146 2930 SANS FRONTIERES In LE JOURNAL DES DONATEURS DE M DECINS SANS FRONTI RES ET a i gt LAUNE A Soutenir les Syrien I face au blocus humanitaire a an gt A o gt DOSSIER p 7 INER L ER LES ENFANTS 4 d LE LAUNE Syrie soutenir Les Syriens face au blocus humanitaire P4 ACTUALIT S Arm nie Une nouvelle avanc e dans le traitement de la tuberculose P6 En bref Ethiopie R publique d mocratique du Congo P7 PORTRAIT Bernard Lem nager itin raire d un chirurgien solidaire P8 DOSSIER Vacciner pour sauver les enfants P9 MISSIONS Iran survivre dans les quartiers sud de T h ran P15 INFOS M DICALES La chimio pr vention une nouvelle arme contre le paludisme saisonnier P16 NOUS SOUTENIR AUTREMENT Quelques conseils pour r diger son testament P18 D BATS HUMANITAIRES Traitement des maladies chroniques non infectieuses MSF doit elle sauter le pas P19 EN SAVOIR PLUS Urgences m dicales les tentes en toile de fond P20 V NEMENTS P22 VOUS AGISSEZ P23 Lettre d accompagnement Encart Directeur de la publication Dr M Terzian Directeurs de la r daction M Cagniart M Janssens C Livio R daction J C Nougaret Contributions A Bussotti S Maurin A De La Motte P Borelle Graphisme amp fabrication tcgraphite e MAURY Imprimeur SA Zone industrie
4. nienne La chirurgie de la tubercu lose pulmonaire dans des cas particuliers permet d liminer un foyer localis chez les personnes qui n arrivent pas gu rir ou qui rechutent et restent donc conta gieuses L Arm nie est dans une phase de transition en mati re detraitement de la tuberculose et de ses formes multi r sistantes La capacit des autorit s nationales faire face cette maladie a fortement aug ment ces derni res ann es et si la pr valence semble avoir dimi nu l appuidesassociationsetde la soci t civile estimportant pour les soutenir mm Situation o un laboratoire pharmaceutique fournit un m dicament en attente de mise sur le march un m decin pour un malade n ayant pas d autre option th rapeutique ACTUALIT S O Un enfant est pes pour valuer le risque de malnutrition THIOPIE DES OP RATIONS PROLONG ES DANS LE CAMP DE RAAD es quipes poursuivent leurs op rations dans le camp de Raad dans la r gion de Gambella dans l ouest du pays La situation sanitaire reste pr caire pour les populations r fugi es eau puis e dans la rivi re et manque de latrines dans ce camp qui accueille officiellement 5 600 personnes ayant fui les combats et les violences dans l Etat de Jonglei au Soudan du Sud voisin Au mois de septembre les quipes m dicales ont vaccin les enfants du camp contre la rougeole et v rifi leur statut nutritionnel U
5. responsable de programme Autre exemple depuis deux ans en Syrie le syst me de sant a t totalement d sorganis par le conflit arm Si nous soignons les blessures dues aux combat nous prenons aussi en charge les cas de diab te et d hypertension ASSURER LE SUIVI DE NOS PATIENTS Faut il pour autant d velopper davantage notre action sur ces maladies chroniques Les avis divergent au sein de l organisation Principalenjeu lesuividespatients Sommes nous capables de prendre en charge toutes les ruptures de traitement Avec nos moyens finan ciers pouvons nous nous engager traiter denouvelles pathologies pour des patients qui n auront plus acc s non infectieuses au traitement le jour o on ne sera plus l s interroge Gilles Pelis sier superviseur logistique Ces maladies n cessitent pour garantir un suivi efficace sur le long terme la capacit d effectuer des diagnostics avec un acc s r gulier des patients aux traite ments et la possibilit de suivre l volution de leur tat de sant Un enjeu complexe en situation de conflit ou de d placement de po pulations Ainsi pour r aliser des dialyses il faut la fois disposer d un plateau technique avec des appareils co teux et des comp tences sp cialis es relativement rares dans nos contextes d inter vention Dem me le traitement du diab te ou l hypertension requi rent des laboratoires pour assurer le suiv
6. C est la premi re fois que les quipes MSF d ploient en urgence ce dispositif complet pour op rer des bless s dans une r gion d vast e de victimes pallier la destruction des infrastructures de sant et op rer les bless s dans de bonnes conditions MSF utilise des h pitaux compos s de tentes gonflables En quelques jours seulement un h pital complet et enti rement quip peut tre mont Retour en photos sur ces actions vitales sous tentes Moins de 10 jours apr s le tremblement de terre de janvier 2010 MSF installait un h pital de 100 lits dot de deux blocs chirurgicaux Port au Prince Les personnels de MSF ont pu apporter une aide m dicale d urgence aux rescap s dans un h pital complet sur une surface grande comme un terrain de football D CEMBRE 20131 gt EN SAVOIR PLUS toile de fond cause de l embargo de nombreux habitants de Gaza souffrent de blessures graves mal soign es En septembre 2011 une quipe franco palestinienne a op r 24 patients atteints de s quelles de br lures de blessures la main de contractures de la peau dans un h pital gonflable Ce programme int gre un partage de comp tences entre professionnels de sant sd En mai 2011 les quipes ont ouvert le seul h pital sp cialis pour grands br l s en Ha ti pr s du bidonville de Cit Soleil l un des quartiers les plus pauvres de la capitale L h pital de
7. autoris sans tarder et au plus tard dans Les 13 mois en cas de pr l vement non autoris Vos droits concernant Le pr sent mandat sont expliqu s dans un document que vous pouvez obtenir aupr s de votre banque Renvoyer ce bulletin dat et sign dans une enveloppe sans l affranchir M decins Sans Fronti res Libre R ponse Autorisation 78039 75533 Paris Cedex 11 www leuroparsemaine com
8. de courte dur e ont r alis un total de 126 op rations de chirurgie reconstructrice de janvier septembre 2013 MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 17 gt PORTRAIT Bernard Lem nager itin raire d un chirurgien solidaire gt Les souvenirs les plus forts Mes plus grandes motions je les ai v cues en Syrie Un jour une maman est arriv e h pital MSF avec sa fille d un an La petite avait t br l e au troisi me degr n avait pas pu tre soign e et se trouvait en tat de malnutrition tr s s v re Le pronostic tait sombre Ce jour l j ai t frapp par la beaut de sa m re par sa dignit avec dans son regard une grande tris tesse mais aussi de la confiance et de lespoir Rien que pour ce regard j prouve le besoin d y retourner Mon pire souvenir Ce f t aussi en Syrie Nous avons re u une fillette victime d une explosion Elle souffrait d un d but de gangr ne Elle avait perdu sa famille Son oncle qui l accompagnait nous a dit Elle n a plus que moi et moi je n ai plus qu elle Il a fallu l amputer mais nous n avons pas pu la sauver c est toujours tr s difficile vivre pour un m decin gt Les diff rences entre la chirurgie en France et sur le terrain Comme nous n avons pas de scanner nous pratiquons une m decine clinique Nous prenons plus de temps pour questionner et observer les signes cliniques du 81 D CEMBRE 201
9. Drouillard compte 125 lits dont 30 d di s aux grands br l s op r s dans des blocs sous tente gonflable En 2012 481 patients souffrant de br lures ont t soign s dans cette unit EL MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 121 gt V NEMENTS Partenariat avec le CHU de Brest des internes en mission avec M decins Sans Fronti res Pourquoi ce choix de partir l tranger pour un semestre de m decine avec MSF Lorsque j tais en sixi me j ai dit mes parents Quand je serais grand je veux tre m decin sans fronti res Du coup quand j ai appris le partenariat entre la fac et MSF j ai saut sur l occasion Qu est ce que tu retiendras de ta mission Une anecdote marquante C est sans doute la joie de voir les enfants malnutris sourire quand ils commencent retrouver leurs forces C est l que je me disais c est gagn on l a sauv Les enfants quand ils ne sont pas bien ne sourient pas C est quelque chose qui m a profond ment touch Le 12 septembre 2013 MSF l Universit de Bretagne Occidentale et le CHRU de Brest officialisaient un partenariat pour permettre des internes de m decine g n rale de compl ter leur formation en effectuant des missions sur le terrain avec MSF T moignage de Cl ment Cogneau premier interne engag pour une mission de six mois B tou au Congo Brazzaville En quoi cette exp rience va t aider pour exercer la m decine g n ra
10. Elle explique les difficult s qu ont les femmes trouver un h pital pour accoucher dans cette r gion Aviez vous des coll gues syriennes Oui je travaillais avec quatre sages femmes syriennes formidables Chaque semaine nous prenions en charge l accouchement d une douzaine de b b s et donnions entre 50 et 60 consultations J intervenais quand il y avait des complications je les aidais et voyais avec elles les soins donner Je faisais aussi du perfectionnement des comp tences A cause du conflit l une d entre elles n avait pas achev sa formation Elle s impr gnait de tout le savoir possible Avez vous vu des cas particuli rement difficiles Oui un jour une femme est arriv e enceinte avec une pr clampsie s v re autrement dit une forte hypertension Son b b est mort pendant que nous nous efforcions de sauver sa vie elle Une cons quence dramatique de l absence de soins dont elle avait besoin durant sa grossesse Mais la r silience de cette femme m a poustoufl e Elle prouvait un grand chagrin et en m me temps tait si reconnaissante pour les soins et le soutien qu elle avait re us C tait impressionnant MSF INFOS N 170 D CEMBRE 201315 endommag s Pour soigner les patients souffrant de formes multi r sistantes les quipes m dicales introduisent l usage compassionnel d un nouveau m dicament la B daquiline D epuis juillet 2013 en Arm nie un nouve
11. dizaines de milliers de personnes qui ont fui une nouvelle vague d attaques et d ex cutions sommaires perp tr es tant par des groupes arm s que par des forces gouvernementales dans le nord ouest du pays Et si nous pouvons continuer soigner et t moigner c est gr ce au soutien et la fid lit de nos donateurs Merci de votre confiance 99 Dr Mego Terzian Pr sident de M decins Sans Fronti res MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 13 gt LA UNE Soutenir les Syriens face au blocus epuis plus de deux ans la Syrie D est d chir e par un conflit particuli rement meurtrier qui a fait pr s de 100000 morts Environ 2 millions de Syriens se sont r fugi s dans les pays voisins Car l int rieur de la Syrie la situation ne cesse de se d grader Par ailleurs quatre millions de personnes d plac es vivent dans des conditions tr s pr caires Les zones contr l es par les groupes de l opposition arm e sont soumises des bombarde ments intensifs qui n pargnent pas les h pitaux Il est devenu tr s difficile de trouver un endroit pour se faire soigner ou pour accoucher Pourtant dans cet environnement ex tr me les m decins sans fronti res sont l en permanence pour venir au secours des hommes des femmes et des enfants bless s ou malades mm Activit s m dicales et structures soutenues en Syrie de janvier septembre 2013 11200 2 700 op rations 6800 vaccinations consultatio
12. par les poli tiques de sant publique Elle a permis de faire reculer des mala dies meurtri res ou invalidantes comme la poliomy lite la diph t rie la coqueluche ou le t tanos SURMONTER LES OBSTACLES LA VACCINATION Pourtant dans les pays en d velop pement pr s de 7 millions d en fants d c dent avant l ge de 5 ans Un tiers d entre eux succombent des maladies comme la pneumonie et la diarrh e qu il serait possible de pr venir par la vaccination Le Programme Elargi de Vaccination PEV lanc par les Nations Unies en 1974 a permis d augmenter le nombre d enfants vaccin s et l acc s denouveauxvaccins Mais de multiples obstacles en privent encore des millions d enfants dans de nombreux pays Plusieurs causes expliquent le d ficit de vaccination dans les pays en d veloppement La premi re r side dans les d faillances du syst me de sant Les difficult s d acc s aux soins g ographiques ou financi res entravent le suivi des nourrissons et le respect du calendrier vaccinal Il n y a que 300 m decins pour 5 millions d habitants en R publique centra fricaine contre 16000 pour la m me population en France le tout dans un pays plus tendu que l hexagone Les distances couvrir pour acc der un centre de sant sontimmenses D s lors emmener un enfant se faire vacciner peut se r v ler une gageure et leur couver turevaccinale ne peut tre assur e Une autre
13. plus adapt s auxcontextes d favoris s Elle fait pression sur les laboratoires phar maceutiques et les organismes internationauxtels que GAVI pour que les ONG b n ficient des meil leurs prix disponibles et tendent leurintervention plus de patients La Campagne interpelle aussi les acteurs de la recherche m dicale VACCINER POUR SAUVER LES ENFANTS pour la mise au point de vaccins n cessitant moins de doses ou de rappels ing rables oralement et plus faciles transporter Pour surmonter les contraintes li es la r frig ration desvaccins MSF a men une tude au Tchad afin valuer la possibilit de les conserver hors cha ne de froid Les r sultats pr liminaires sontencou rageants Dans de trop nombreux pays travers le monde des millions d enfants continuent d tre priv s de vaccins Pour leur garantir les m mes chances de survie que dans les pays du Nord MSF milite pour que la vaccination mesure de sant publique efficace puisse enfin atteindre tous ceux qui en ont besoin mm 1 GAVI Alliance est une initiative cr e en 1999 et regroupant des agences des Nations Unies des fabricants de vaccins des tats et des bailleurs de fonds LA VACCINATION EN QUELQUES CHIFFRES Nombre de personnes vaccin es contre la rougeole en 2013 Tchad 32000 nt Syrie 6800 Jam TR En 2012 792 000 doses de vaccins ont t administr es dont notamment 179 327 vaccins contre la
14. 00000 morts 4 25 millions de personnes d plac es millions de r fugi s hors de Syrie Source Nations Unies Pourquoi mettre en place une maternit Pour les femmes qui ont des grossesses risques il est presque impossible de recevoir des soins obst triques d urgence Des structures m dicales ont t d truites pendant le conflit et celles qui restent ne fonctionnent pas bien Avant le conflit un r seau de sages femmes prenait en charge les futures mamans Aujourd hui nombre d entre elles ne sont pas suivies du tout elles se nourrissent moins bien et beaucoup sont d plac es Tout ceci se r percute sur le bon d roulement de la grossesse Quels soins dispensez vous Nous offrons la prise en charge m dicalis e des accou chements y compris des soins obst triques d urgence et nous r f rons les femmes qui ont besoin d une c sa rienne l quipe chirurgicale Nous dispensons aussi des soins pendant la grossesse y compris des traite ments prophylactiques pour des pathologies telles que l an mie ainsi qu un suivi apr s l accouchement Nous donnons galement des consultations de gyn cologie hors service des h pitaux touch s Source Statistiques officielles syriennes juin 2013 Il est presque impossible de recevoir des soins obst triques d urgence Margie sage femme revient d une mission de pr s de deux mois dans un h pital du nord de la Syrie
15. 12 les quipes MSF ont administr 792000 doses de vac cins dont environ un tiers en situation d urgence Au Tchad en r ponse une pid mie de m nin gite pr s de 180000 personnes ont t concern es Les deux autres tiers r sident avant tout dans ce que l on appelle les vaccinations de routine lors de la consultation d un enfant de l admission dans un projet nutri tionnel ou dans un h pital Des vaccinations qui concernent aussi les adultes Environ 30000 doses de vaccin antit tanique ont t administr es des femmes en ge de procr er souvent au cours d un suivi de grossesse Sur le terrain les programmes int grent aussi la vaccination dans une strat gie de sant infantile globale Au Mali et au Niger des projets p diatriques utilisent les principales vaccinations de l enfant comme autant de rendez vous pour pr venir diagnostiquer et traiter les pathologies les plus impor tantes de la petite enfance La pr vention de la malnutrition des consultations m dicalesr guli res et une prise en charge pr coce du paludisme sont ainsi propos es tous les enfants de 1 mois 2 ans D VELOPPER DE NOUVEAUX VACCINS MSF agit galement pour le d ve loppement de nouveaux vaccins plus efficaces et plus accessibles Avec la CAME Campagne d Acc s auxM dicaments Essentiels elle plaide en faveur de la mise au point de vaccins plus simples d utilisa tion moins chers et
16. 3 MSF INFOS N 170 64 ans Bernard Lem nager chirurgien et jeune retrait effectue trois quatre missions chaque ann e avec MSF En Syrie au Pakistan ou en R publique centrafricaine il s engage au c ur des crises Trois questions pour d couvrir son quotidien en mission patient sa temp rature Il faut aussi surmonter les questions de la langue d valuation du temps depuis quand avez vous mal La notion de douleur n est pas appr ci e de la m me mani re non plus Nos seules aides techniques sont la radiologie et quelques examens de laboratoire Malgr tout nous op rons avec des standards de qualit et dans des conditions mat rielles tr s correctes gt Une journ e type en Syrie 7 00 Petit d jeuner avec point s curit en fonction des derniers v nements 8 00 D part en voiture pour l h pital pour des raisons de s curit l arriv e visite du matin tour des chambres avec l anesth siste et l infirmi re chef sans oublier bien s r le traducteur 9 00 Au bloc op ratoire nous traitons surtout des grands br l s changement de pansement ou greffes de peaux sous anesth sie ainsi que les urgences du jour c sariennes traumatismes divers accidents ou blessures de guerre 13 30 Pause d jeuner 15 00 18 30 Retour au bloc 19 00 Contre visite des patients Le soir d briefing de la journ e avec l quipe pendant le d ner Coucher t t et certaines nuits
17. 93046 Objet du mandat soutien r gulier aux actions de M decins Sans Fronti res Cr ation Matthieu Lepoint mpanch Fotolia com 1 euro par semaine Celle ci me sera communiqu e d s l enregistrement de mon mandat 4 33 euros par mois VOS COORDONN ES vi3mxx r Nom Pr nom 5 euros par mois 10 euros par mois Code Postal nmn 15 euros par mois LES COORDONN ES DE VOTRE COMPTE joignez galement un relev d identit bancaire RIB euros par MOIS montant votre convenance FR IBAN International Bank Account Number Faita Eee Signature obligatoire En 2013 tout don vers M decins Sans BIC Bank Identifier Code En signant ce formulaire de mandat vous autorisez M decins Sans Fronti res envoyer des instructions votre banque pour d biter votre compte Fronti res ouvre droit une r duction d imp t de 75 dans la limite et votre banque d biter votre compte conform ment aux instructions de M decins Sans Fronti res Le premier versement pourra avoir lieu au plus A t t 5 jours apr s signature du pr sent document de 521 euros de don 66 au del Vous b n ficiez du droit d tre rembours par votre banque selon les conditions d crites dans la convention que vous avez pass e avec elle Toute demande ventuelle de remboursement devra tre pr sent e dans les 8 semaines suivant la date de d bit de votre compte pour un pr l vement
18. INFOS N 170 VACCINER POUR SAUVER LES ENFANTS ccins sont transport s par ns r frig r s et sont livr s par bateau ou avion cargo ET Les vaccins sont achemin s aux pharmacies centrales parfois de simples maisons puis plac s dans des r frig rateurs souvent aliment s par des g n rateurs Sur le terrain une quipe assure le bon d roulement des activit s et la relation avec les autorit s locales 4 Dans la capitale partir des stocks les une coordination vaccins sont transport s est responsable dans des glaci res ou de l ensemble bo tes r frig r es en 4x4 des projets men s ou motos quand les pistes dans le pays sont boueuses vers des centres de sant d localis s ou directement Les vaccins contre sur les sites de vaccination la rougeole arrivent destination et les patients re oivent leurs injections Jenny Ridley MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 113 VACCINER POUR SAUVER LES ENFANTS Au Soudan du Sud dans le camp de r fugi s de Yida o les enfants sont les premi res victimes des conditions de vie pr caires et du manque d acc s aux soins entre ao t et octobre dernier une campagne de vaccination contre le pneumocoque a t men e Cette bact rie est notamment l origine des pneumonies 5 Mis 1 Retrouvez en six photos le chemin de cette intervention Ts kd de sa programmation par l quip
19. ar la recherche et l innovation dans la mise en uvre des traitements Aujourd hui elle r fl chit au d veloppement de sa capacit de prise en charge de patients souffrant des maladies chroniques non infectieuses ne tude publi e fin 2012 par le journal m dical The Lancet indique que les maladies chroniques non infectieuses l hypertension le diab te les maladies cardio vascu laires sont l origine de 65 des d c s dans le monde Dans les pays en d veloppement les maladies infectieuses VIH sida ou tuber culose rougeole paludisme et la malnutrition repr sentent tou joursla premi re cause de mortalit m me si elles sont mieux trait es et tuent beaucoup moins qu il y a vingtans Toutefois selon l OMS dans les ann es venir la mortalit d e aux maladies chroniques y d passera aussi celle des maladies in fectieuses indique Cathy Hewison sp cialiste de latuberculose MSF UNE R DUCTION DE 72 DES CAS DE PALUDISME MSF a contribu aux progr s dans le traitement et la pr vention des maladies infectieuses Au jourd hui au Tchad ou au Mali nous sommes en mesure de pr ve nir jusqu 70 des cas de palu disme gr ce la pr vention saison ni re Et nous avons d montr qu il est possible de diviser par deux les d c s d enfants d s la malnutrition avec la distribution de compl ments nutritionnels enrichis Notre action de sensibi lisation et de lobbyin
20. au m dicament la B daquiline a t introduit avec un usage compassionnel pour soigner les tuberculoses les plus r sistantes Ce m dicament utilis en dernier recours est une lueur d espoir pour des personnes r sis tantes aux autres traitements Aujourd hui le projet concerne 22 patients sur un total de 234 per sonnes souffrant de tuberculose 6 D CEMBRE 2013 MSF INFOS N 170 Plus de 80 d entre elles sont suivies en ambulatoire dans des structures de soins proches de leur domicile Les quipes m dicales interviennent en collaboration avec ces centres de sant afin de s assurerqueles patients prennent r guli rement leurs m dicaments carlestraitements sont particuli rement longs et prouvants Certains d entre eux n cessitent un suivi 7 jours sur 7 et des soins Tests de laboratoires sur la tuberculose heure fixe l organisation peut tre complexe dans des zones re cul es o les services de sant sont plus dispers s L appui des quipes m dicales devientessen tielpourassurerune continuit de traitement HUIT PATIENTS SUR 10 SUIVIS EN AMBULATOIRE L usage compassionneldela B da quilineest la deuxi me innovation mise en uvre en Arm nie aupr s des patients souffrant de tubercu lose multi r sistante Elle fait suite l op ration r ussie avec succ s d but 2013 de sept patients at teints de formes r sistantes de la maladie Erevan la capitale arm
21. e d cider o vivre personne ne devrait l emp cher si cela se produit dans le respect d autrui Samia La libert n a pas de prix Chacun devrait avoir la possibilit de choisir la vie qui lui convient dans le respect de l autre Soyons humaniste soyons tol rant Il est toujours difficile pour une personne de se d raciner Toujours Merci aux nombreuses r actions de nos fans Nous ne pouvons tre m decins sans fronti res sans nous interroger sur le co t humain des barri res que dressent les hommes et de leur co t humain f M decins Sans Fronti res Dr Unni Karunakara ancien pr sident international de MSF vient de commencer un challenge parcourir 5 0o00 km v lo en Inde pour sensibiliser aux actions de MSF et r colter des fonds pour PONG Suivez et soutenez Unni dans sa travers e en vous abonnant sa page Facebook http on fb me 1aGSKx8 le 1 octobre 2013 Claire a prouve qu il existe bien des personnes au service des autres f licitations et courage pour cette longue route Atika Bon courage Je soutiens MSF depuis plusieurs ann es Belle initiative Raymonde F licitations courage et bonne chance De tout c ur avec vous Merci pour votre soutien au d fi sportif solidaire du Dr Unni Karunakara Retrouvez toute l actualit de nos missions sur www msf fr gt DITO URGENGE PHILIPPINES Le typhon Haiyan a d vast les Philippines l heure o no
22. e m dicale la s vaccination de l enfant en passant par la r ception SM des vaccins et l accueil des familles D CEMBRE 20131 gt MISSIONS Iran survivre dans les quartiers sud de T h ran Darvazeh Ghar est l un des quartiers les plus pauvres de T h ran au sud du Grand Bazar L se c toient commer ants clients press s toxicomanes prostitu es ou enfants des rues Pour ces populations risque se soigner peut tre particuli rement difficile Rencontre avec les patientes et les soignantes de la clinique qui les accueille a plupart des gens ne connaissent pas Dar vazeh Ghar ils viennent pour acheter leurs rideaux et puis repartent raconte Mona sage femme Quand je dis mes proches quenous avons une clinique ici ils ne peuvent pas le croire Chaque jour on peut recevoir des r fugi es des femmes enceintes toxicomanes des prostitu es Pour elles c est difficile de payer des soins et elles ne peuvent pas non plus aller dans les cliniques du minist re de la Sant Ici on les soigne et tout est gratuit ajoute Mona Marginalis es craignant parfois d tre arr t es ces femmes ne poss dent pas toujours les pa piers d identit qui leur permet traient d acc der au syst me de sant public Chaque jour Mona re oit une trentaine de patients en consultation suivi de grossesse ou m dical des mamans et des nouveau n s apr s l accouche m
23. ent conseils en planning fami lial et contraception Pour elles cette clinique est un espoir dit Zarha infirmi re leur premi re visite ces femmes sont m fiantes puis elles se sentent plus l aise Elles savent qu on leur veut du bien C est le seul endroit o elles peuvent recevoir les soins m dicaux dont elles ont besoin Zarha est en charge dutriage elleexaminetous les patients et d finit un ordre de priorit en fonction de la s v rit de leur tat D PRESSION ET D PENDANCE Shukrieh a 22 ans M re de deux enfants elle est d abord venue pour son jeune gar on sur les conseils du centre de d sintoxica tion o elle re oit m thadone et soutien social Mon fils est ma lade il cogne sa t te contre les murs parfois ses mains sont si serr es qu on ne peut plus les ouvrir Il fait des crises d pilepsie En plus des soins de sant la cli nique dispense galement depuis quelques mois un suivi social et psychiatrique Au total 13 pa tientes ont b n fici de consulta tions psychiatriques en septembre 2013et97 ont t orient es vers les centres sociaux partenaires Mah bubeh 49 ans est l une d entre elle Quandune femme comme moi essaie de sortir de la d pendance elle fait face un monde o il n y a pas de place pour elle confie t elle Toxicomane divorc e elle a perdu la garde de ses entants et a fait une tentative de suicide Au jourd hui el
24. g a permis de rendre accessibles destraitements et des vaccins pour nombre de maladies n glig es Et dix ans apr s le soutien de MSF la cr a tion du DN Dr les quipes m di cales disposent sur le terrain de solutions efficaces contre la mala die du sommeil ou laleishmaniose Un engagement qui se traduit aussi dans le traitement des mala dies infectieuses chroniques Au Malawi MSF met en uvre un programme de d centralisation des soins et suit pr s de 34 000 pa tients souffrant du VIH Sida dont 82 sous ARV3 TCH TCH NIE 7 D C S SUR 10 D S AUX MALADIES CARDIO VASCULAIRES De nombreux patients souffrants demaladies chroniques non infec tieuses sont d j pris en charge Unit de soins chirurgicaux et cardio vasculaires Grozny 18 D CEMBRE 2013 1 MSF INFOS N 170 gt D BATS HUMANITAIRES dans les projets MSF travers le monde Depuis la fin 2010 les quipes MSF interviennent au sein de l unit de r animation du service de cardiologie de l H pital r publicain d urgence de Grozny D sla premi re ann e ce sont plus de 800 patients qui ont t admis 72 d entre eux souffraient d un syndrome coronarien aigu L ou verture de ce programme r pondait un constat clair les maladies cardio vasculaires occasionnent pr s de 7 d c s sur 10 dans ce pays C est le principal probl me de sant publique et nous devions y r pondre pr cise Andr Munger
25. i de patients Autant d investisse ments qui seraient r alis s au d Un m decin MSF contr le les risques de malnutrition aupr s d un enfant soudanais r fugi au Tchad triment d autres besoins des popu lations Annette Heinzelmann directrice m dicale indique d autres voies pour mieuxint grer le suivi des patients L enjeu est moins m dical que dans l organisa tion des op rations sur le terrain Par exemple il faudrait de nou velles approches pour int grer la prise en charge des maladies chro niques non infectieuses dans les projets existants Autre exemple nous pouvons nous appuyer sur l exp rience de d centralisation des soins communautaires dans les projets sur la tuberculose et le VIH sida pour suivre les patients souf frants de maladies chroniques non infectieuses l o ils vivent mm 1 Organisation Mondiale de la Sant 2 Drugs for Neglected Disease initiative Intitiative pour des medicaments pour les maladies negligees 3 Anti r troviraux MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 119 gt EN SAVOIR PLUS les tentes en MSF intervient au c ur des conflits et des catastrophes SECOURS AUX HABITANTS OU CACHEMIRE EN 2005 naturelles Dans l urgence Mansehra trois semaines peine apr s le tremblement de terre un h pital pour r pondre l afflux sous tentes gonflables a t assembl sur un terrain vague situ c t de l h pital de district
26. ique pr sente de nombreux avantages notamment celui d tre incontestable et de vous donner ainsi l assurance que vos volont s seront respect es D autre part le notaire peut vous conseiller sur la fa on de r partir vos biens une aide appr ciable si vous avez des h ritiers r servataires ou si vous souhaitez d signer plusieurs h ritiers Le conseil de Me Geffroy notaire Comment s assurer du respect de mon testament olographe et de sa conservation Si vous souhaitez r diger vous m me votre testament soyez vigilant Respectez bien le formalisme qui en assure la validit crire de votre propre main dater et signer Par s curit je vous conseille de le d poser chez un notaire afin d en assurer la conservation Le notaire avisera le Fichier Central des Derni res Volont s qu il d tient une disposition vous concernant sans en d voiler le contenu Le Fichier Central des Derni res Volont s est syst matiquement consult l ouverture d une succession Vous pouvez galement d signer un ex cuteur testamentaire une personne de confiance que vous choisissez pour veiller la bonne ex cution du testament et en r gler les formalit s ke D POUR PLUS D INFORMATIONS ET DE CONSEILS CONTACTEZ NOUS Catherine B CHEREAU Responsable des relations testateurs Fleury GIRARD Charg des relations testateurs T l 01 40 21 57 00 E mail relations testateurs msf org RE 16 D CEMBRE 2013
27. le doit se prostituer pour payer son loyer Pas d argent pas de travail pas de soutien Elle d prime et la d pression la re plonge dans la d pendance Pour elle comme pour tant d autres femmes la clinique de Darvazeh Ghar est sa seule chance d tre soign e EN Par souci de confidentialit les pr noms ont t modifi s MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013115 gt NOUS SOUTENIR AUTREMENT QUELQUES CONSEILS POUR R DIGER SON TESTAMENT Le testament est le seul document qui vous permette de choisir qui h ritera de vos biens et quelle part reviendra chacun de vos h ritiers de d signer une association comme MSF parmi vos h ritiers Quelques conseils pour mener bien cette d marche Vous choisissez de e r diger vous m me votre testament on parle alors de testament olographe Pour tre valable il doit obligatoirement tre crit de votre main dat et sign Vous pouvez ensuite le conserver ou le confier un notaire e r diger votre testament avec l aide d un notaire il s agit du testament authentique Un notaire r dige vos souhaits sous votre dict e en pr sence d un second notaire ou de deux t moins sans lien de parent avec vous Le notaire conserve le testament original en son tude et l enregistre au Fichier Central des Derni res Volont s Quelle forme testamentaire choisir Le testament olographe simple et gratuit reste le plus r pandu Mais le testament authent
28. le en France Travailler avec MSF avec beaucoup moins de moyens techniques qu en France m a permis de d velopper mon sens clinique C est dire utiliser mes yeux mes mains mes oreilles Je n ausculte plus du tout mes patients de la m me mani re Quand un patient arrive dans mon cabinet je comprends certaines choses que je n aurais jamais vues avant Je sais que j essayerai de prescrire des examens compl mentaires et des m dicaments bon escient mm Les prises de parole MSF sur www speakingout msf org 22 D CEMBRE 2013 MSF INFOS N 170 couvrez sur ce nouveau site les m canismes de d cision ayant men aux prises de parole de l organisation lors des crises humanitaires cl s des 40 derni res ann es Premi re tude mise en ligne Somalie 1992 1993 Guerre civile alerte la famine et intervention militaro humanitaire de l ONU m gt VOUS AGISSEZ Campagne 2013 Une campagne interactive sur AVECMSF FR epuis le 12 novembre 2013 M decins Sans Fronti res a lanc une nouvelle campagne de mobilisation et d appel aux dons en France avec un message direct SANS vous nous ne pouvons tre m decins SANS fronti res Cette ann e MSF renforce sa pr sence sur internet et les r seaux sociaux pour rencontrer un nouveau public et appeler la g n rosit Rejoignez nous pour soutenir notre action www avecmsf fr Partenariat Cr dit Mutuel MSF rm Europe
29. lle de Malesherbes 45330 Malesherbes Photos Couverture Lam Duc Hien P3 MSF P4 M Agenet MSF P5 MSF P6 B De Cock P7 C Niquin MSF A Baumel MSF M Henrio MSF P8 jen msf2013 P9 Y Libessart MSF P14 Y Libessart MSF P15 S Maurin MSF P16 MSF P17 S Rolin MSF P18 19 K Monteiro MSF D Chedorge MSF P20 21 R Vallet B Finck B Stevens N Vigilanti A Drouart V Babize M Stare Y Libessart A Quillien P22 C Cogneau P23 MSF M decins Sans Fronti res 8 rue Saint Sabin 75544 Paris CEDEX 11 T l 01 40 21 27 27 N de commission paritaire 0618 H 83241 w PEFC 10 31 1282 Certifi PEFC Ce produit est issu de for ts g r es durablement et de sources contr l es pefc france org gt COURRIER DES LECTEURS Cette rubrique est la v tre N h sitez pas nous envoyer vos commentaires donateurs paris msf org ou r agir sur notre page Facebook ou notre compte Twitter f M decins Sans Fronti res Le 10 octobre dernier MSF d non ait le drame de Lampedusa o 300 nouvelles victimes se sont r cemment ajout es aux dizaines de milliers de migrants et de r fugi s d c d s en tentant de rejoindre Lampedusa MSF appelait les tats membres de l Union Europ enne reconna tre le co t humain des politiques migratoires r pressives le 10 octobre 2013 Pascal Personne n a d cid o na tre chacun devrait tre libre d
30. m ningite au Tchad Combien co te une vaccination v v Un PEV pour 100 vaccins un enfant dans ROR en Syrie un pays du Sahel Programme Elargi de Vaccination PEV 16450 vaccins contre la rougeole en R publique d mocratique Janc parles Nations Unies en 1974 du Congo et au Soudan du Sud MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 111 gt DOSSIER Vaccination mode d emploi D ployer des secours et des soins des milliers de kilom tres n cessite une organisation complexe et des moyens importants Les vaccins contre la rougeole sont ae produits au plus pr s des populations 3 qui en ont besoin puis stock s dans a des entrep ts frigorifiques sur le 2 terrain Les seringues sont fabriqu es o en France Chaque ann e pr s de e 1000 tonnes de m dicaments ou o mat riels et fournitures transitent par o la base logistique MSF proche de l a roport de Bordeaux M rignac URGENCE VACCINATION SI GE DE MSF LTele xo h z Les grandes orientations des projets de vaccination sont pilot es partir de Paris New York Tokyo ou encore Duba Autour des responsables des op rations de secours et garants de leur bon fonctionnement le d partement m dical la logistique ou les ressources humaines apportent leur expertise pour pour L quipe terrain alerte permettre aux quipes terrain de le si ge sur ses besoins r pondre l pid mie de rougeole 12 D CEMBRE 2013 MSF
31. ne unit de traitement va tre install e prochainement pour permettre l acc s l eau potable pour tous les r fugi s Le Haut Commissariat aux refugi s HCR et PARRA l agence thiopienne de gestion des refugi s se sont engag s ouvrir un nouveau camp offrant de meilleures conditions de vie dans les semaines venir mm R PUBLIQUE D MOCRATIQUE DU CONGO RDC SOINS AUX PERSONNES D PLAC ES DU CAMP DE MUGUNGA III u Nord Kivu les mouvements de population sont constants Dans le camp de Mugunga Ill comme ailleurs c est le conflit entre les forces arm es de la R publique d mocratique du Congo FARDC O Des milliers de Congolais se sont regroup s dans le camp de Mugunga Il et les rebelles du M23 qui rythme la vie quotidienne Au cours du mois de septembre les n gociations ont repris entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles mais de nombreux points d achoppement subsistent Durant l t de violents combats ont clat juste derri re le camp La ville de Goma toute proche a t bombard e Un centre de sant a t install dans le camp de Mugunga IIl depuis d cembre 2012 Les pathologies les plus fr quemment trait es sont les infections respiratoires les diarrh es et le paludisme Les quipes prennent galement en charge les victimes de violence sexuelles pr s de 900 depuis le d but de l ann e mm CHIFFRE CL Gaza des chirurgiens en mission
32. ns chirurgicales contre la rougeole Fha 2 h pitaux MSF Le y4 X LA 2 postes m dicaux avanc s 20 centres 9 h pitaux syriens de sant Les h pitaux et centres de sant re oivent un soutien en m dicaments et mat riel m dical les postes m dicaux avanc s sont soutenus par des quipes MSF Irak Ouverture d un centre de soins pour les r fugi s syriens Mi septembre nous avons ouvert un centre de soins pour prendre en charge les r fugi s syriens arriv s depuis peu dans amp 1 D CEMBRE 2013 MSF INFOS N 170 le camp de Kawargosk en Irak Des milliers de Kurdes syriens ont fui leur pays quand la fronti re irakienne a rouvert en ao t dernier Ils sont aujourd hui Les pathologies les plus pr s de 30000 vivant dans trois camps situ s non loin de la ville d Erbil au Kurdistan Depuis l ouverture du dispensaire nos trois m decins donnent plus de 200 consultations par jour Une quipe mobile assure galement des soins dans deux autres camps de r fugi s o elle se rend quatre cinq jours par semaine chaque visite elle r alise en moyenne 80 consultations fr quemment trait es sont les diarrh es les infections des voix respiratoires les dermatoses ainsi que les maladies chroniques comme le diab te Dr Adrien Marteau m decin superviseur gt LA UNE humanitaire Impact du conflit Destruction des infrastructures de sant Plus de 1
33. retour l h pital pour traiter des urgences Le tout 7 jours sur 7 pendant quatre semaines car j tais le seul chirurgien ma gt DOSSIER I VACCINER POUR SAUVER LES ENFANTS les quipes m dicales ont vaccin 32000 enfants pour sauver les enfants A Chaque ann e deux millions d enfants pour endiguer une pid mie de rougeole meurtri re touchant les meurent de maladies dont ils pourraient A tre prot g s par une simple vaccination les combats dans la province du 7 Darfour Chaque ann e ce sont Cet acte SI banal chez nous Se heurte des centaines de milliers d enfants de nombreux obstacles dans les pays auli sene einsi POSE conie les maladies contagieuses les plus en d veloppement graves lors d pid mies en situa tion d urgence ou de d placement de populations mais aussi dans des pays dont le syst me de vaccination de routine est d fail lant LLLI MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 19 Emtards TF De aapa pirap 1 EL Carnet de vaccination utilis pour le suivi des enfants sur le terrain Case mes Hd es ie m a 0 TT a l L a a ao aula o m os Thenea i n u pans du 2 mana on as Penga i om E o H vammaa n rmz ma Vue de France la vaccination est un geste banal BCG DT Polio pneumocoque ROR coqueluche h patite B grippe m ningite chez nous la protection des enfants et des femmes enceintes est mise en uvre
34. s rie de facteurs est li e aux vaccins eux m mes Tout d abord leur co t Fournir un enfant tous les vaccins recom mand s dans le PEV revient 27 Ce qui limite les possibilit s des tats mais aussi des organisa tions humanitaires de toucher le plus grand nombre d enfants Ensuite les protocoles utilis s n cessitent parfois trois doses ou des injections espac es Cela rend une op ration de vaccination beau coup plus compliqu e et co teuse 10 D CEMBRE 2013 MSF INFOS N 170 iii r gap l Ep Diis de siniwi i Bi CLR dass CEST caril faut revenir plusieurs fois sur un m me site et d placer des popu lations de mani re r p t e C est lecas duvaccin pentavalent contre la dipht rie le t tanos la polio my lite la coqueluche etl Haemo philus B Enfin la plupart des vaccins n cessitent une cha ne du froid et donc une logistique lourde et co teuse notamment dans des contextes o l lectricit n est souvent pas disponible CONFLITS ET CATASTROPHES LIMITENT LA VACCINATION Les conflits ou les catastrophes naturelles ont galement un fort impact sur les capacit s de vacci nation En Syrie par exemple presque trois ann es de guerre ont totalement d sorganis un syst me de sant qui assurait la vaccination de routine des nour rissons Descampagnesderattra page ont t r alis es pour vac ciner pr s de 6800 enfants au premier semestre 2013 En 20
35. s et en site fixe dans Saee CUS celles o la densit de population tait plus lev e Cette activit s tait d roul e du mois d ao t au mois d octobre avec une distribution toutes les 4 semaines CHIFFRES CLEFS DU PALUDISME 219 millions de cas 660000 d c s 80 des cas dans 17 pays des m res et leurs enfants attendent pour recevoir la CPS Fort de ces bons r sultats le projet a t reconduit en 2013 dans le district sanitaire de Koutiala Cette ann e quatre passages ont t r alis s au lieu detrois afin d tendrelacouverture durant la p riode de haute transmission du paludisme La campagne de pr ven tion d marr e d but juillet s est achev e en octobre Le nombre d enfants concern s a aussiaugment Environ 177 000 ont re u le traitement pr ventif Les r sultats de r duction de l incidence du paludisme seront connus dans les prochaines semaines La CPS a d montr son efficacit en pr vention de cette maladie Il s agit d sormais d affiner le dispositif et de r duire le co t moyen d un trai tement environ 4 5 pour quatre passages en 2013 pourenvisager une diffusion largieet prot ger encore plus d enfants mm MSF INFOS N 170 D CEMBRE 2013 117 gt D BATS HUMANITAIRES Traitement des maladies chroniques MSF doit elle sauter le pas Depuis plus de 40 ans MSF participe la lutte contre les maladies infectieuses par son action sur le terrain et p
36. us mettions sous presse La vie de centaines de milliers de familles a t compl tement boulevers e Les quipes MSF se sont mobilis es d s les premi res heures pour leur porter secours Suivez leur intervention sur ms ir 66 Refuser l inacceptable yrie Philippines R publique centrafricaine Ha ti Pakis tan au c ur des crises comme dans l ensemble des pays dans lesquels nous intervenons les m decins sans fronti res disent NON la fatalit de l abandon et de l indiff rence Depuis plus de 40 ans nous soignons les populations victimes de conflits arm s de catastrophes ou de grande pr carit Acteurs de terrain impartiaux mais engag s aux c t s des victimes face l inacceptable nous t moignons galement pour pousser les autorit s tant nationales qu internationales assumer leurs responsabilit s En Syrie o les besoins sont immenses mais les secours tr s limit s cause du blocus humanitaire impos par Damas MSF demande aux responsables politiques qui ont n goci le d mant lement des armes chimiques de n gocier aussi fermement un acc s des secours aux populations en d tresse En R publique centrafricaine le plaidoyer de MSF pour d noncer l abandon de ce pays finit par porter quelques fruits comme le d blo cage de certains financements de l aide et l envoi possible de casques bleus La communaut internationale doit sans attendre venir en appui aux
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