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Le livre blanc des biodéchets en restauration

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1. Le livre blanc des biod chets en restauration Pr face Dans un monde o les enjeux de demain vont se situer au niveau du potentiel agronomique des sols du climat et de l alimentation humaine la lutte contre le gaspillage et la valorisation des ressources organiques sont essentielles Ce livre blanc va permettre aux producteurs des biod chets de la restauration de comprendre comment activement participer aux quilibres environnementaux dans une logique d conomie circulaire Sa pr sentation simple et d taill e va aider chaque producteur de biod chet mieux comprendre les aspects r glementaires et sanitaires afin de faire les choix de fili re qui s imposent Bonne lecture Olivier Leviel Expert judiciaire pr s de la Cour d Appel de Versailles et de la Cour d Appel Administrative de Douai Introduction Connaissez vous l effet papillon Ce principe stipule qu un v nement anodin survenant dans un endroit du globe peut avoir des cons quences inimaginables l autre bout de la plan te Le battement des ailes d un papillon ici pourrait ainsi de causes en effets provoquer une temp te l bas Tout est li I en va de m me pour le devenir de notre plan te Que l on parle d cologie de respect de l environnement ou de d veloppement durable impossible de dissocier un l ment de l ensemble Cela vaut galement pour la gestion des biod chets Cette question a toute sa place et non de
2. lectricit et 0 3 kWh quivalent chaleur attention aux pr sentations commerciales de certains fabricants la poudre ne peut pas tre utilis e directement en compost ni m me transform e en pellets les condensats ne peuvent pas tre rejet s directement dans les eaux us es Ces informations sont issues d une tude r alis e par l ADEME en janvier 2010 suivie par une note d information ADEME du 8 ao t 2014 mise jour le 6 novembre 2014 f L co digesteur Ll co digesteur utilise la technologie des s cheurs mais avec une temp rature plus lev e 70 C pour y associer l apport de bact ries et d enzymes qui permet de d marrer la d composition de la mati re La poudre obtenue reste cependant un d chet au sens de la r glementation sur la normalisation du compost et de la r glementation sanitaire sur les SPAN Elle devra donc tre trait e dans une fili re agr e pour les SPAn C3 Les pr cautions de stockage de la poudre r clameront la m me vigilance que pour celles prises dans le cadre de l utilisation des s cheurs local a r et sec sous peine de risquer un d veloppement bact rien de la poudre cf la responsabilit du restaurateur li e au changement de caract risation d un SPAN C3 en SPAn C2 provoqu par une d gradation du biod chet Comme pour les s cheurs les condensats devront tre r cup r s et trait s dans une fili re SPAn C3 RETENIR e n accepte pas certains biod che
3. EN SPAN C3 pulpe fraction liquide des biod chets consommation d eau du syst me La gestion des biod chets sur site par lE TESTER g Le broyeur pulpeur Ce dispositif consiste broyer les d chets avec un apport d eau plus ou moins important selon les appareils pour garantir le bon fonctionnement du broyeur alimentation en eau d clench e chaque broyage ou en continu et assurer le transport des d chets Bien que sup rieure au broyeur des quipements pr c dents sous vier ou sur pied au bio digesteur au s cheur et l co digesteur voqu s pr c demment la capacit de broyage trouvera ses limites avec les gros os ou les coquillages Le broyat m lang l eau est transport vers un dispositif permettant d extraire les liquides soit en utilisant un tamis filtre soit par centrifugation et d obtenir ainsi une pulpe Mais la pulpe reste un d chet au sens de la r glementation environnementale et de la r glementation sanitaire sur les SPAn Elle devra donc tre trait e dans une fili re agr e pour les SPAn C3 La partie liquide extraite par tamisage ou centrifugation devra tre stock e en contenant tanche pour tre collect e et trait e dans une fili re SPAn C3 au m me titre que la pulpe cf r glementation sur les SPAN II faudra galement rester vigilant sur les conditions de stockage de la pulpe qui devra imp rativement se faire dans un local r frig r sous peine de risquer une
4. au sein des tablissements de restauration octobre 2011 Ces ratios ont t publi s dans la circulaire du 10 01 2012 Le FSCI Association internationale des consultants en restauration et h tellerie a dress deux tableaux r capitulatifs des grandes donn es mises en lumi re par cette tude GISEMENT DE BIOD CHET Nombre Total Nombre i Grammage Biod chets Pe de prestations d tablissements par an ADEME GNR t an ORE E CES 1400 13500000 0 043 restauration rapide Total restauration commerciale 166614 3567 800 000 326243 Hospitalier 2 504 508 000 000 0527 267716 16500 1100000000 0 228 250800 Secteur SE nAnen 336500 1200000000 0 136 163 200 SRE satelites Tova 11 900 452 800 000 0 134 60675 M ue 8246 352000000 0 134 47 168 Total restauration collective Total en tonnes 1115802 375650 3612800000 789 559 10 TONNES AN seuil au 01 01 2016 soit 275 repas jour sur 260 jours servis par un restaurant d entreprise TRADUCTION DU SEUIL DE L ARR T Lieu de Biod chets putes 01 01 2012 01 01 2013 01 01 2014 01 01 2015 01 01 2016 jours an production g repas repas jour repas jour repas jour repas jour repas jour smole woj 60606 40406 20202 10101 f 5051 O OD yO mea e pa 365j 7646 5097 2549 1274 poubelles en salle Pour estimer le plus pr cis ment possible dans quelle cat gorie de producteur de biod chet vous vous situez l ADEME propos
5. bact ries m thanog nes permet de produire du biogaz m thane essentiellement ainsi qu un r sidu contenant principalement de l eau et de la mati re organique le digestat Le biogaz peut tre valoris nerg tiquement soit par injection avec purification et odorisation pr alable dans le r seau de gaz naturel GrDE e soit en alimentant une installation permettant de produire de la chaleur et de l lectricit Le digestat gt contient de l azote du phosphore mais aussi de la mati re organique d grader Il peut tre e pandu directement sous r glementation d chet suivant la proc dure du plan d pandage e ou transform en compost dans une installation de compostage Le choix entre compostage et m thanisation est li au type de d chet la m thanisation est par exemple tout particuli rement adapt e aux d chets gras et sucr s ou humides difficilement compostables en l tat mais aussi existence ou non de ces solutions de traitement au niveau local et de l offre des prestataires O Diminution de la masse des d chets par vaporation d eau et d gagement de dioxyde de carbone lors du compostage i E La gestion il EE des biod chets sur site a porle TES TUE Plusieurs solutions dont certaines sont associ es un quipement sont propos es aux professionnels pour trier et g rer sur site leurs biod chets Comme expliqu pr c demment cf III viter l
6. issu du compostage des d chets organiques Riche en humus il est utilis en pandage pour am liorer la propri t des sols Biod chets tout d chet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu des restaurants des traiteurs ou des magasins de vente au d tail ainsi que tout d chet comparable provenant des tablissements de production ou de transformation de denr es alimentaires Biogaz gaz produit par la d composition biologique sans oxyg ne de la mati re organique contenue dans certains d chets Compost m lange ferment de r sidus organiques et min raux utilis pour l amendement de terres agricoles DCT D chets de cuisine et de table ils repr sentent la partie fermentescible des d chets provenant de la pr paration de la distribution et de la consommation des repas D chet fermentescible ou organique d chet compos exclusivement de mati re organique biod gradable traitable par compostage ou m thanisation Digestat r sidu organique issu de la m thanisation bandage apports sur le sol selon une r partition r guli re d effluents d levage d amendements d engrais de produits phytosanitaires de boues de station d puration Huiles alimentaires usag es HAU principalement compos es des huiles de friture et de cuisson elles ne doivent pas tre rejet es dans le r seau des eaux us es ou dans les poubelles d ordures m nag res Les gros producteurs sont tenus d en assurer le tri la
7. po Risque le non respect de la r glementation sur les biod chets est passible d une amende de 75000 et deux ans de prison m s biod chets i s jf u La redevance sp ciale La redevance sp ciale RS correspond au paiement par les professionnels de la prestation de collecte et de traitement de leurs d chets effectu e par la collectivit lorsqu ils n ont pas contract eux m mes aupr s d un prestataire priv Sous l impulsion des autorit s et dans le but d pargner aux m nages les co ts relatifs l limination des d chets les collectivit s la mettent progressivement en place C est une tendance prendre en compte et anticiper afin de ne pas devoir supporter brutalement des co ts suppl mentaires ou trouver en urgence une solution alternative dans des conditions financi res peu favorables b Quel producteur de biod chets tes vous Lorsque les biod chets ne sont pas pes s il peut tre difficile d effectuer une estimation de leurs quantit s et donc de savoir lorsque l on sera concern par la nouvelle l gislation Pour aider les producteurs de biod chets du domaine de la restauration valuer le volume de biod chets qu ils g n rent en fonction de leur secteur d activit des ratios ont t propos s par le GNR Groupement national de la restauration en partenariat avec l ADEME et pr sent s dans les conclusions de l tude estimative de la production de biod che s
8. situ est r server en priorit des d chets v g taux tout en excluant les ventuels emballages pot de yaourt plastique mais aussi les carcasses et les os Un tri la source doit tre correctement suivi RETENIR solution r serv e une utilisation par le restaurateur sur ses propres espaces verts n cessite une personne d di e form e et motiv e au fonctionnement du composteur attention aux consommations lectriques en cas d lectro composteur ins curit juridique tant que les textes venir sur le compostage de proximit ne sont pas parus le seuil maximal de quantit de biod chets autoris e tre trait e n est pas d fini la responsabilit du restaurateur pourrait tre engag e si un accident sanitaire li l utilisation du compost dans un espace public espace vert d une cole par exemple tait av r R DUIRE TRIER ET VALORISER LES BIOD CHETS DES GROS PRODUCTEURS Guide pratique Dans l attente de pr cisions on ne peut que conseiller un producteur de biod chets contenant des SPA3 de ne pas s engager sur la voie du compostage de proximit ADEME guide R duire trier et valoriser les biod che s des gros producteurs 2013 Le s chat obtenu reste un d chet Il devra tre trait dans une fili re agr e SPAn C3 La gestion des biod chets sur site par le restaurateur c Le broyeur sous vier ou sur pied Cette
9. solution est utilis e aux tats Unis mais interdite en France car les r seaux et les stations d puration ne sont pas con us pour absorber la charge organique et ne disposent pas des traitements n cessaires aux sous produits animaux RETENIR e solution totalement en infraction avec la r glementation sanitaire europ enne et environnementale fran aise d Le bio digesteur Le bio digesteur dig re int gralement les d chets alimentaires et les transforme en eaux us es vacu es par les r seaux La mati re solide est dig r e biologiquement par des enzymes o des micro organismes qui la transforment en mati re liquide Toutefois comme pour le broyeur sous vier la loi n autorise pas l vacuation de ce liquide dans le r seau des eaux us es RETENIR e solution totalement en infraction avec la r glementation sanitaire europ enne et environnementale fran aise consommation d eau et d lectricit importante 6001 jour d eau chaude maintenue 60 C n accepte pas certains biod chets surgel s biod chets ligneux ou fibreux os coquillages noyaux aucune tude d impact sur les ferments utilis s dans ces mat riels pas d hygi nisation e Le s cheur Le s cheur est une technique venant des pays asiatiques avec une r glementation diff rente de la n tre ll est dot d un malaxeur et dispose d une r sistance en fond de cuve qui fonctionne durant toute la dur e du cycle pou
10. source en vue de leur valorisation Installation class e pour la protection de l environnement ICPE installation dont l exploitation peut tre source de dangers o de pollutions Les installations de valorisation de traitement ef de stockage des d chets en font partie et sont soumises autorisation pr fectorale apr s enqu te publique Pulpe partie solide du biod chet apr s passage dans un broyeur pulpeur Soupe biod chet broy destin tre stock en cuve SPAn Sous produit animaux ils sont class s en trois cat gories selon leur niveau de risque sanitaire allant par ordre croissant de C3 CI S chat r sidu du passage des biod chets dans un s cheur AANEXS Document d accompagnement commercial DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT COMMERCIAL Pour le transport de sous produits animaux de cat gorie 3 Transform s ou non Base juridique r glement CE n 1069 2009 du Par lement europ en et du Conseil du 21 octobre 2009 tablissant les r gles sanitaires applicables aux sous produits animaux non destin s la consommation humaine D nomination et poids des sous produits Sous produits animaux de CATEGORIE 3 impropres la consommation humaine Description du produit Biod chets tri s la source issus de la restauration D chets de cuisine et de table art 10 p du r glement CE n 106 9 2009 Produits en Vrac Conditionn s Esp ces repr sent es bovins porcins ovins ca
11. IE DE FONCTIONNALIT Les produits Meiko sont reconnus pour avoir les plus longues dur es de vie de leur cat gorie Meiko donne du sens la long vit de ses produits en y ajoutant l volutivit qui permet aux clients de b n ficier des am liorations de performances par une mise jour des logiciels de programmation reculant ainsi lobsolescence des produits trop souvent programm e par certains fabricants Meiko s appuie sur les qualit s de durabilit et d volutivit de ses produits pour r duire l empreinte cologique de son activit et de celle de ses clients et pour d velopper une conomie de fonctionnalit travers son contrat service cl en main WasteStar Meiko assure une utilisation optimis e de ses mat riels durant toute leur dur e de vie et le restaurateur peut disposer en fonction de ses besoins du juste quipement au juste moment pour le juste prix Pour s adapter aux volutions d activit une baisse du volume des biod chets par une meilleure gestion du gaspillage alimentaire o d autres param tres rendant le mat riel initial inadapt sur dimensionn ou sous dimensionn le contrat service cl en main WasteStar offre la possibilit d une meilleure visibilit budg taire de la gestion des biod chets transposable en charge directement affect e au nombre de repos servis Pour en savoir plus e Site de l institut de l conomie circulaire http Wwwvw instiftut economie cir
12. S PRODUCTEURS O D TENTEURS DE BIOD CHETS EN VUE DE LEUR VALORISATION La loi n 2010 88 du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle Il dans son article 204 rend obligatoire la mise en place d une collecte s lective en vue de la valorisation des d chets pour les gros producteurs ou d tenteurs de d chets organiques restaurants de grande taille cantines grande distribution compter du 01 01 2012 les personnes qui produisent o d tiennent des quantit s importantes de d chets compos s majoritairement de biod chets sont tenues de mettre en place un fri et lorsqu elle n est pas effectu e par un tiers une collecte s lective de ces d chets pour en permettre la valorisation de la mati re de mani re limiter les missions de gaz effet de serre ou favoriser le retour au sol 2 FIXATION DES SEUILS GROS PRODUCTEURS POUR LES BIOD CHETS SEUILS R GLEMENTAIRES ch ances Biod chets en t Huiles alimentaires usag es en 1 Du 01 01 12 ou 31 12 12 500 wuovornsousin2na w 50 HEURE E E Du 01 01 16 au 31 12 16 En 2025 l int gralit des biod chets devra tre tri e la source y compris ceux des m nages loi de transition nerg tique 14 10 2014 Il est noter que les huiles alimentaires qui ne sont pas trait es dans cet ouvrage font galement l objet d une r glementation sp cifique dont les seuils de production ont t revus la baisse de 2012 2016
13. alit des mati res premi res tout au long des cycles de vie du produit Cela signifie qu il n y a plus de d chet seulement des nutriments Relativement r cente la notion d conomie circulaire figurait d s 2007 dans l objectif n 1 du pacte cologique de la Fondation Nicolas Hulot En 2010 la Fondation Ellen MacArthur l a popularis S il n existe pas encore de d finition normalis e de l conomie circulaire la plus commun ment admise est celle du cradle to cradle L application de ces principes chez Meiko Les valeurs de l entreprise li es son statut de fondation ont naturellement conduit Meiko mettre en application la d marche d conomie circulaire Ce sujet s inscrit parfaitement dans la th matique de la gestion et de la valorisation des biod chets Pour Meiko l conomie circulaire se traduit travers deux actions principales LE CYCLE DES MAT RIAUX De la conception la fin de vie du produit Meiko met en pratique les fondements de l conomie circulaire e appareils constitu s plus de 90 d inox mati re dont le recyclage est infini et aux qualit s intrins ques in gal es e recyclage des d chets de production par cat gorie de mati re e recyclage des produits en fin de vie dans une fili re D3E Q Conception du produit Fin de vie du produit Fabrication et recyclage recyclage D3E taux gt 90 des d chets de production d i E i Il ll L CONOM
14. chets peut se faire l chelle d un tablissement de restauration sur place Il existe sur le march des composteurs de diff rentes capacit s en g n ral entre 100 et 1 000 litres adapt s diff rents volumes de biod chets Le compostage in situ implique un certain nombre de connaissances ef de contraintes notamment pour le personnel Ce dernier doit en effet apprendre un nouveau m tier En tant que responsable de la qualit du compost c est lui qui effectue au quotidien le m lange d chet sec d chet humide dans la cuve et devient garant de la p rennit du recyclage du compost Le r glement communautaire CE n 1069 2009 et son r glement d application UE n 142 2011 pr voient que le compostage des sous produifs animaux comporte une phase d hygi nisation 70 avec r duction pr alable 12 mm des particules pendant une heure et que cette phase soit effectu e dans une installation dot e d un agr ment sanitaire La circulaire du 13 d cembre 2012 du minist re de l cologie quant elle exon re les installations traitant des faibles quantit s de biod chets contenant des SPAN C3 et dont le compost ne sort pas de l tablissement de l obligation de r aliser une hygi nisation et de disposer d un agr ment sanitaire C est le cas du compostage de proximit Toutefois le seuil correspondant ces faibles quantit s n est pas encore d fini par le minist re de l Agriculture Le compostage in
15. culaire fr e Site internet de la fondation Ellen Mac Arthur http www ellenmacarfhurfoundation org e Le site d EPEA Paris repr sentant du cradle to cradle en France http www epeaparis fr ll 1 ul rose savoir plus _ Arr t du 12 juillet 2011 minist re de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement Circulaire du 10 janvier 2012 minist re de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement Commission de travail sur les biod chets de la restauration G Co juillet 2014 tude estimative de la production de biod chets au sein des tablissements de restauration Groupement national de la restauration 2011 Guide de classification des sous produits animaux et leur devenir DGAL 2014 La gestion des d chets en restauration FCSI janvier 2013 La transition nerg tique mode d emploi minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie octobre 2014 R duire trier valoriser les biod chets des gros producteurs ADEME 2013 R glement CE N 1069 2009 Parlement europ en et Conseil 21 octobre 2009 R glement UE N 142 2011 Commission europ enne 25 f vrier 2011 Note sur les s cheurs ADEME 6 novembre 2014 Proc d de s chage de d chets en restauration expertise ftechnico conomique et aspects r glementaires ADEME 2010 Glossaire Amendement organique produit stable sec haute valeur agronomique il est
16. d gradation du biod chet cf responsabilit du restaurateur li e au changement de caract risation d un SPAn C3 en SPAn C2 provoqu par une d gradation du biod chet Pour tre l gale cette technique de collecte et de stockage contraint le producteur se doter de bacs sp cifiques pour les biod chets et surtout stocker ces bacs dans un local r frig r En outre la fr quence d enl vement doit tre suffisante de quotidienne tous les 2 jours para t raisonnable afin d viter les nuisances olfactives et la d gradation des biod chets faut galement garder l esprit que la densit des biod chets est beaucoup plus importante que celle des d chets en m lange ancien DIB pour lesquels ces bacs taient initialement pr vus Les fiches techniques des fabricants de ces bacs pr cisent g n ralement un poids maximum autoris correspondant 30 du volume du bac Il est donc n cessaire de ne pas remplir les bacs au del du tiers de leur capacit Il convient galement d tre attentif aux risques d accidents pour le personnel li s la manipulation de contenants ayant des poids trop importants limiter le poids des bioseaux 22 kilos et le volume des bacs roulettes 240 litres Le remplissage partiel des bacs coupl une fr quence de collecte importante peut engendrer des co ts r els de collecte lev s tr s diff rents des tarifs initialement annonc s RETENIR e n cessit de pr voir une d
17. d enregistrement de la flotte de collecte en pr fecture R c piss d enregistrement de la flotte pour la collecte de SPAn C3 impropres la consommation humaine aupr s de la DDCSPP propos des installations R c piss de d claration pr fectorale ou arr t d enregistrement de regroupement des ou arr t pr fectoral d autorisation au titre de la r glementation ICPE biod chets Agr ment sanitaire C3 propos des installations Arr t d enregistrement d autorisation pr fectorale au titre de la de d conditionnement r glementation ICPE R c piss d enregistrement en pr fecture Agr ment sanitaire C3 propos des installations Arr t pr fectoral d enregistrement d autorisation au titre de la de valorisation r glementation ICPE R c piss d enregistrement en pr fecture Agr ment sanitaire C3 Le l gislateur a restreint deux fili res la valorisation des biod che s le compostage et la m thanisation Ces deux proc d s s inscrivent dans le mod le de l conomie circulaire qui repose sur une logique de boucle o l on recherche la cr ation de valeur en limitant le gaspillage des ressources Ainsi dans l conomie dite lin aire un d chet est destin tre incin r ou enfoui alors que dans l conomie circulaire ce d chet est appel devenir apr s transformation une nouvelle ressource dans le cas des biod chets cela quivaut rendre au sol ce qu
18. de traitement soient tous titre d exemple et sans deux agr s SPAn C3 Cet agr ment sanitaire est d livr par la Direction D partementale que cela constitue la seule de la Coh sion Sociale et de la Protection des Populations DDCSPP ou DDPP condition pour obtenir cet Dans un environnement sanitaire non contr l les SPAn C3 peuvent se d grader et agr ment les SPAn C3 pr senter des risques importants en termes de sant publique explique Olivier Leviel doivent tre r duits une Dans le cas le plus favorable le producteur devra les confier des fili res agr es taille inf rieure 12mmet pour les SPAn C2 avec comme cons quence des co ts de traitement nettement port s une temp rature plus on reux En cas de d gradation avanc e d autres dispositions pourraient tre sup rieure 70 C impos es par les autorit s sanitaires de la DDCSPP incin ration pendant plus d une heure Comme le pr cise Olivier Leviel le stockage le transport et la valorisation des ou via un processus de biod chets engagent r glementairement la responsabilit du producteur et doivent tre pasteurisation hygi nisation r alis s de sorte viter toute d gradation de la mati re contamination notamment qui pr sente les m mes vis vis des denr es alimentaires et nuisances olfactives ou visuelles La circulaire effets hygi nisants du 10 janvier 2012 ne pr cise que des r gles g n rales respecter ainsi que les r
19. ducteur de biod chets qui traite avec un prestataire de collecte doit donc imp rativement renseigner un DAC ce document est disponible en annexe La lettre de voiture sauf si les informations sont d j mentionn es dans le DAC Correspondant la r glementation du commerce et du transport routier arr t du 9 novembre 1999 LES DOCUMENTS R GLEMENTAIRES DES PRESTATAIRES En plus de ce principe g n ral il convient de prendre en compte les documents r glementaires qui s appliquent aux prestataires prenant en charge des biod chets contenant des SPAn et ceci toutes les tapes de la cha ne de traitement des d chets Sachant que le producteur reste responsable de ses d chets m me apr s les avoir confi s un tiers il doit pouvoir v rifier que leur valorisation s effectue po bien dans des installations agr es SPAn C3 Qu il puisse obtenir une copie des agr ments obtenus par les logisticiens et les sites de traitement en compl ment des documents pr c dents est donc particuli rement recommand R capitulatif des documents v rifier aupr s des diff rents prestataires dans le cas de la collecte du traitement et de la valorisation de biod chets contenant des SPAn C3 Documents v rifier Aupr s du prestataire de R c piss de d claration pour l exercice de l activit de transport collecte de d chets en pr fecture R c piss de n goce et courtage de d chets R c piss
20. e galement une fiche d autodiagnostic disponible sur le site www rhone alpes ademe fr rubriques m diath que gt publications gt d chets gt fiche Faire votre autodiagnostic d chet c Le cas particulier des tablissements de sant Les h pitaux EHPAD ou encore les maisons de retraite disposent de deux gisements distincts de biod chets I y a tout d abord celui du personnel assimilable la restauration collective classique Il y a ensuite celui des patients pour lequel les ratios par repas mentionn s dans la circulaire de janvier 2012 ne sont pas applicables En effet la restauration des patients est complexe car soumise diff rents param tres comme la grande vari t des profils nutritionnels satisfaire Ces tablissements doivent donc estimer leurs obligations en fonction du cumul des deux gisements m me si pour des raisons organisationnelles deux quipes diff rentes ou de mode de restauration utilisation de barquettes jetables ou de vaisselle traditionnelle les process de tri et de traitement des deux gisements peuvent s av rer diff rents Certains tablissements sont parvenus mesurer les quantit s de biod chets dans les retours de plateau des patients Voici les r sultats obtenus par le Centre hospitalier du Mans BIOD CHETS PAR PATIENT Services de soins g jour patient kg an patient EHPAD tablissement d h bergement des personnes g es d pendantes MCO m decine chir
21. e ait les moyens de proc der ce tri la source notamment en fermes de configuration des locaux qu il met sa disposition Enfin le compost ou le digestat obtenu doit satisfaire aux crit res microbiologiques d finis par le r glement UE 142 2011 Si par un proc d quelconque le restaurateur d cide de s parer la fraction liquide de la partie solide chacune de ces nouvelles formes de biod chets devient un produit d riv de SPAn C3 pr sentant les m mes po risques sanitaires que le biod chet d origine Ce produit d riv doit donc passer par les m mes fili res b n ficiant d un agr ment SPAn C3 De ce fait le d versement dans le r seau des eaux us es des biod chets ou de leur fraction liquide est interdit viter _ les risques _ sanitaires Ce que dit la circulaire du 10 janvier 2012 sur les d chets liquides Les boissons ou les sauces sont parfois difficilement compostables et leur faible caract re polluant pour les boissons ou les quantit s limit es pour les sauces en restauration peuvent ne pas justifier le co t de mise en place d un circuit de valorisation sp cifique contrairement aux huiles alimentaires Il doit tre clair en revanche que des d chets p teux tels que les pur es les soupes ou les cr mes sont d ment concern s par l obligation de valorisation POUR R SUMER le restaurateur est responsable de la gestion des biod chets cette responsabilit p
22. e compl te d quipements dimensionn s de fa on s adapter WASTESTAR tous les tablissements en fonction de leur taille ou leur organisation CC SC ET FC Les WasteStar SC ou FC outils de r f rence pour les restaurants de 1 500 D s 150 200 3 500 couverts jours et pour les cuisines centrales de 10000 20 000 repas jour ef plus couverts par jour peuvent s affranchir de toutes les contraintes de distance de nombre de points de la technologie collecte ou de volumes de cuve de stockage WasteStar est Avec l abaissement des seuils inscrit dans la circulaire du 10 janvier 2012 il devenait d sormais indispensable de concevoir un syst me adapt de plus petits formats de restauration accessible tous Syst me compact de traitement des biod chetfs le nouveau WasteStar CC s adresse ainsi sp cifiquement aux tablissements partir de 150 200 couverts jour L rendez vous mondial restauration amp h tellerie LE WASTESTAR CC NOMINE AU GRAND PRIX DE L INNOVATION DU SIRHA 2015 Pourcalerplus IOn zoom sur l conomie circulaire Un d veloppement r ellement durable doit sortir du cycle lin aire extraire fabriquer jeter D s les ann es 70 les premi res r flexions sur un mod le d conomie circulaire ont t men es En 2002 dans leur ouvrage Cradle to cradle Du berceau au berceau William McDonough et Michael Braungart opposent au recyclage conventionnel le principe du maintien de la qu
23. es risques sanitaires lorsque la transformation d un biod chet SPAn C3 n a pas t effectu e dans une installation et selon un process agr pour SPAn C3 elle aboutit r glementairement un sous produit animal d riv qui comporte intrins quement les m mes risques sanitaires que le biod chet SPAn C3 d origine La r glementation sanitaire et environnementale impose donc de traiter les biod chets dans les fili res agr es pour les SPAn C3 quelle que soit la forme obtenue solide et ou liquide l issue du traitement du biod chet par l quipement install chez le producteur confirme Olivier Leviel Il est important de garder ces notions l esprit afin de ne pas se laisser abuser par certaines solutions dont les pr sentations commerciales prennent certaines libert s avec les r glementations sanitaires ou environnementales voire consid rent que les biod chets sont des produits donc non soumis la r glementation des biod chets des gros producteurs L tat des lieux pr sent ci dessous se veut descriptif tant sur un plan technique que r glementaire a La collecte des biod chets en bac Les biod chets peuvent tre r colt s dans des bioseaux dans les cuisines puis transf r s dans des bacs ou caisses palettes Pour viter tout probl me d hygi ne tous ces contenants doivent tre lav s puis d sinfect s chaque utilisation et les containers de stockage doivent tre tanches et couverts Pour t
24. esponsabilit s des diff rentes parties prenantes La peste porcine de 1997 en France La derni re grande pid mie de peste porcine classique PPC a eu lieu entre f vrier 1997 et janvier 1998 Le virus a t transmis un levage cause d un sandwich au jambon jet dans un levage sans respecter les normes en vigueur pour les sous produits d origine animale Cette pizootie est l une des raisons de la mise en place d une r glementation sur les SPAn Cette crise sanitaire a conduit l abattage de 9 8 millions de porcs principalement aux Pays Bas mais aussi en Espagne en Allemagne et en Belgique Co t estim de cette crise sanitaire 2 3 milliards de dollars D autres pizooties semblables touchent encore aujourd hui l Union Europ enne telle la peste porcine africaine en Europe de l est en 2014 et t moignent que de r els risques de d veloppement sont toujours d actualit a Les biod chets ne peuvent pas dispara tre les responsabilit s non plus La circulaire du 10 janvier 2012 pr cise que l obligation de tri la source s applique aux producteurs ainsi qu aux d tenteurs de biod che s Dans le cas d un restaurant collectif dont la gestion est assur e par un prestataire c est ce dernier qui est consid r comme responsable de la gestion des d chets et donc notamment du tri la source des biod chetfs en vue de leur valorisation Le donneur d ordres est toutefois tenu de faire en sorte que le prestatair
25. eut tre partag e si la restauration est conc d e un prestataire quelle que soit la forme liquide ou solide sous laquelle le restaurateur d tient les biod chets il doit en confier la totalit une fili re b n ficiant d un agr ment transport et traitement pour les SPAn C3 et d une autorisation par arr t pr fectoral pour leur compostage ou leur m thanisation une fili re se caract rise par les outils logistiques de collecte et l installation de traitement qui toutes deux doivent b n ficier d un agr ment sanitaire et font l objet d une tra abilit exhaustive dont le producteur de biod chets doit pouvoir produire les documents l administration DREAL DDCSPP plusieurs documents doivent tre obtenus mis jour et demand s Voir III b b Les documents n cessaires pour le producteur pour le collecteur LES DOCUMENTS OBLIGATOIRES DU PRODUCTEUR DE BIOD CHETS Le registre des d chets L article R 541 43 du Code de l Environnement stipule que tout producteur de d chets doit tenir jour un registre chronologique de la production de l exp dition de la r ception et du traitement de ces d chets Ce registre est conserv pendant au moins trois ans Le DAC Document d Accompagnement Commercial Les articles 21 et 22 du r glement CE n 1069 2009 instaurent le principe d une tra abilit des SPAn avec la mise en place d un DAC qui doit accompagner chaque enl vement de biod chets Tout pro
26. il nous a apport a Le compostage Le compostage consiste en la mise en fermentation de mati re organique en pr sence d oxyg ne a robie Cela conduit une d gradation une recomposition puis une stabilisation de la mati re organique en humus Ce d chet organique ainsi compost est ensuite incorpor aux terres agricoles afin de les enrichir en l ments organiques qui pour partie se transformeront en min raux essentiellement azote N et Acide Phosphorique P O indispensables la croissance des plantes La mati re organique se transforme et se stabilise en un compost susceptible d tre distribu comme amendement organique Diff rentes normes telle que la NFU 44 051 d finissent pr cis ment les caract ristiques physico chimiques et bact riologiques des produits ainsi obtenus et garantissent leur inocuit et leur caract re fertilisant Si les analyses obligatoires d montrent le non respect de la norme le compost reste un d chet et pr sente un risque pour le sol exc s de m taux lourds pr sence plastique non biod gradable exc s d azote Dans ces conditions statut de d chet son Utilisation en agriculture ne peut intervenir que dans le cadre d un plan d pandage approuv par les ICPE pr cise Olivier Leviel b La m thanisation s agit galement d un proc d de d gradation de la mati re organique mais sans oxyg ne ana robie et en absence de lumi re Cette d gradation d e des
27. l gi aux pays du nord de l Europe sensibilis s la valorisation des biod chets o de nombreux quipements WasteStar d montrent leur efficacit depuis plusieurs ann es En France fort de cette comp tence Meiko a su d velopper des relations avec toutes les parties prenantes afin d tablir une offre sans quivalent et s inscrire dans une d marche d conomie circulaire Une offre cl en main Habitu proposer des solutions globales pour ses clients Meiko a con u une offre cl en main bas e sur e une tarification mensuelle liss e sur l ann e qui donne une meilleure visibilit budg taire et permet d affecter le co t des biod chets dans le prix du repas e un r ajustement annuel du contrat en fonction des r sultats obtenus apr s la mise en place du plan d action visant r duire le gaspillage alimentaire et des tonnages r ellement collect s La prestation Meiko comprend e une tude sur l estimation du volume annuel de biod chets e la fourniture l installation et la maintenance d un syst me WasteStar dimensionn selon les besoins du restaurateur e a collecte par camion citerne e une optimisation des tourn es de collecte gr ce au signal envoy par la sonde de niveau de la cuve directement au prestataire e a valorisation en compostage ou m tfhanisation dans un site agr SPAn C3 e la fourniture de tous les documents d agr ment et de tra abilit sur la fili re e un accompag
28. ls consid r s comme gros producteurs de biod chets demain rime avec aujourd hui Le 1 janvier 2018 selon le calendrier tabli dans le cadre de la loi Grenelle Il les seuils ont en effet t abaiss s 20 tonnes an 1 La transition nerg tique mode d emploi minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie octobre 2014 Pour rappel ils taient de 120 tonnes an en 20121 Le 1 janvier 2016 ils passeront 10 tonnes an Au del des volumes la maftrise du risque sanitaire doit aussi tre garantie tout au long de la vie du biod chet Il est donc urgent de saisir tous les enjeux d une gestion des biod chets adapt e aux besoins et conforme la r glementation en rappelant qu un biod chet peut tre de plusieurs natures Comme le pr cise l article R 541 8 du Code de l Environnement il peut s agir de e tout d chet non dangereux biod gradable de jardin o de parc e tout d chet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des m nages des restaurants des traiteurs o des magasins de vente au d tail e tout d chet comparable provenant des tablissements de production ou de transformation de denr es alimentaires Le propos de ce livre blanc se concentrera sur ces deux derni res cat gories l exclusion de ce qui est commun ment appel les d chets verts Vous clairer sur l volution d une r glementation faisant appel plusieurs domaines d expertise envir
29. n citerne vient ensuite p riodiquement collecter la soupe en vue de sa valorisation les collectes peuvent tre espac es de plusieurs semaines voire davantage RETENIR diminution des volumes de biod chets de 30 40 syst me tanche avec stockage en cuve dans un local banalis sur une longue dur e collectes pouvant tre espac es de plusieurs semaines voire davantage transparence des co ts concordance entre le tonnage collect et celui factur par le prestataire suppression des contenants interm diaires de leur manipulation et des op rations de nettoyage d sinfection attention aux diff rentes technologies employ es selon les fabricants ayant des incidences sur les consommations d eau la capacit accepter tout type de biod chet selon le type de broyeur 40 de r duction des volumes de biod chets Stockage en cuve tanche pendant plusieurs semaines jh WasteStar CC Innovation technologique et offre globale au service des professionnels CCC Tooo oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooHo l initiative de ce livre blanc destin clairer les choix des professionnels de la restauration par une meilleure compr hension de leurs obligations et des r glementations sanitaires et environnementales Meiko a accumul une exp rience unique depuis de nombreuses ann es Fabricant allemand Meiko a un acc s privi
30. nement dans la dur e avec un consultant sp cialis afin de r duire le gaspillage alimentaire Cuve de stockage Collecte des d chets Valorisation gique e a professionnels e Still Un accompagnement sur la dur e Les professionnels de la restauration savent qu il y aura toujours une part in vitable de biod chets traiter la r duire au maximum est non seulement un acte citoyen mais aussi une r gle de bonne gestion Meiko propose aux professionnels d tre accompagn s par un consultant sp cialis dans l identification des sources de gaspillage tude des process de commande de fabrication et de distribution de la qualit des repas servis de l ad quation en qualit et quantit avec le profil des convives Toujours dans l optique de r duire son volume de biod chets il est judicieux d envisager le don aux banques alimentaires des repas non consomm s l impact social de ces dons est tr s fort en 2012 1 4 million de personnes a b n fici de l aide alimentaire en France soit l quivalent de 200 millions de repas permet aux professionnels de la restauration de se concentrer sur leur c ur Recourir l expertise d un interlocuteur unique responsable et comp tent p de m tier et de satisfaire leurs obligations r glementaires en toute s curit Une gamme compl te Bas s sur la technologie des bio tanks les mat riels con us et fabriqu s par Meiko composent une gamm
31. onnement risques sanitaires parfois complexes vous pr senter les diff rentes solutions concr tes existantes et Vous aider prendre les bonnes d cisions afin de lever toute ins curit juridique c est I tout l objet de ce livre blanc Sommaire eu Les biod chets nd 4 l DC Tet SPAM deux notions essentielles ns IIl viter les risques sanitaires 000000 8 IV La valorisation des biod chets une 11 V La gestion des biod chets sur site par le restaurateur 12 VI Meiko innovation technologique et offre globale au service des professionnels de la restauration 0 18 Pour aller plus loin zoom sur l conomie cirCUIQIre 20 Bibliographie GIOSSQIre 22 Annexe Document d accompagnement COMMENCIQI 23 Le livre blanc des biod chets en restauration Une publication de Meiko France Parc de l Esplanade B timent K 1 rue Niels Bohr 77462 Saint Thibault des Vignes Directeur de la publication Olivier Robin R dacteurs Marine Dubois Patrick Genet Olivier Leviel Olivier Robin Cr ation et r alisation Syntagme Impression Imprimerie Dupli Janvier 2018 E Les biod chets l Les biod chets a Le cadre r glementaire L arr t du 12 juillet 2011 et la circulaire du 10 janvier 2012 ont fait voluer la r glementation sur le tri la collecte et la valorisation des biod chets Elle s articule autour de deux grands axes 1 OBLIGATION D UNE COLLECTE S LECTIVE POUR LES GRO
32. ouble collecte par une fili re agr e SPAn C3 en bac pour la pulpe en cuve pour les rejets liquides e consommation d eau importante 70 350 litres heure selon les mod les qui s ajoute la fraction liquide des biod chets e attention aux pr sentations commerciales de certains fabricants la pulpe des biod chets ne peut pas tre utilis e directement en compost les liquides extraits ne peuvent pas tre rejet s directement dans les eaux us es h Le bio tank Cette d nomination recouvre un mode de stockage qui associe une cuve de stockage des biod chets des r seaux de canalisation permettant d assurer le transfert automatique des biod chets des points de collecte vers la cuve dans un circuit tanche Lorsque les collecteurs sont positionn s directement aux postes de travail ce transfert automatique permet d liminer les contenants interm diaires et les op rations manuelles aff rentes manipulation nettoyage d sinfection tout en apportant confort de travail et garantie d hygi ne Plusieurs technologies peuvent tre utilis es pour effectuer ce transfert e par aspiration sous vide d air e par pouss e d air e par voie humide dans ce dernier cas on sera particuli rement vigilant aux consommations d eau engendr es par le syst me Ces syst mes utilisent des broyeurs permettant d obtenir une soupe d un volume 30 40 inf rieur au volume initial des biod chets Un camio
33. ous d signerons donc dans ce livre blanc les DCT par le terme commun de biod chets La r glementation sanitaire europ enne traduite en droit fran ais pr voit trois cat gories de SPAn correspondant aux trois niveaux de risque auxquels sont associ s des dispositions sp cifiques e SPAn C1 cadavres chiens ruminants DCT provenant des transports internationaux e SPAn C2 lisier et cadavres d levage DCT en d composition e SPAn C3 d chets de cuisine et table anciennes denr es lait uf sans risques sanitaires lev s Les DCT rel vent de la r glementation des SPAn C3 sauf lorsque la restauration concerne des transports internationaux avion bateau Dans ce cas c est la r glementation sur les SPAn CT qui s applique Les DCT peuvent tre d origine e v g tale pluchures de l gumes restes de fruit e animale os reste de viande o de poisson Is peuvent se pr senter sous forme e solide os noyau e liquide sauces jus e p teuse desserts pur e Les DCT repr sentent la partie fermentescible des d chets provenant de la pr paration de la distribution et de la consommation des repas Les producteurs de DCT devront s assurer que les dispositions retenues dans leurs tablissements leur permettent de traiter toutes les formes de DCT viter les risques sonigis if A HYGI NISATION La r glementation sanitaire impose que la logistique et le site
34. prins volailles autres pr ciser m lange Nature des produits ajout s sel anticoagulant le cas Poids Total en Kg estim pes ch ant tablissement de d part des sous produits Type d tablissement N d agr ment ou n de Siret Raison sociale et adresse T l phone Fax Nom et signature du responsable de l tablissement de d part ou de son repr sentant Collecteur Transporteur des sous produits Raison sociale et adresse N d enregistrement T l phone N d immatriculation Date de chargement Nom et signature du chauffeur tablissement destinataire des sous produits Etablissement interm diaire Installation de m thanisation T l phone Fax Installation de compostage Autre pr ciser Raison sociale et adresse Date et heure de r ception Nom du responsable du site de destination ou de son repr sentant Biffer les mentions inutiles Ce document est mis en trois exemplaires conserv s pour chacun d entre eux pendant deux ans au minimum par l tablissement de premi re destination l tablissement de d part et le transporteur Ce formulaire est libre de forme Minist re de l agriculture DGAL Direction G n rale de l Alimentation 251 rue de Vaugirard 5732Paris Cedex 15 T l 01 49 55 49 55 www agriculture gouv fr DDCSPP Direction D partementale de la Coh
35. r ass cher les biod chets D autres syst mes ass chent le biod chet par bain d huile Les condensats devront tre r cup r s afin d tre collect s sous forme de SPAn C3 liquide ce qui en pratique n est jamais le cas car ils sont syst matiquement envoy s au r seau d assainissement Une fois s ch e la partie solide des biod chets devient une poudre appel e s chat La poudre obtenue reste cependant un d chet au sens de la r glementation environnementale et de la r glementation sanitaire sur les SPAn Ce s chat devra donc tre trait dans une fili re agr e pour les SPAn C3 faudra toutefois rester vigilant sur les conditions de stockage lesquelles doivent imp rativement se faire dans un local a r et sec sous peine de risquer un d veloppement bact rien du s chat cf la responsabilit du restaurateur li e au changement de caract risation d un SPAn C3 en SPAn C2 provoqu par une d gradation du biod chet La gestion des biod chets sur site SSleMlSSIQroie Ur RETENIR n accepte pas certains biod chets os coquillages noyaux diminution des volumes de biod chets de 70 80 le s chat reste un d chet n cessit de pr voir une double collecte par une fili re agr e SPAn C3 en bac pour la poudre en cuve o bac tanche pour les condensats consommation lectrique 0 6 1KWh kg de biod chets sup rieure au potentiel de valorisation en m thanisation 0 3 kWh d
36. re l gale cette technique de collecte et de stockage contraint le producteur se doter de bacs sp cifiques pour les biod chets tri la source Elle l oblige des fr quences de collecte de 2 3 fois par semaine et surtout les UNE FR QUENCE stocker dans un local r frig r afin d viter les nuisances olfactives et la d gradation D ENL VEMENT des biod chets SPAn C3 vers une r glementation sanitaire SPAn C2 nettement plus deux trois fois contraignante et dot e de tr s peu d acteurs par semaine et un Le camion de collecte doit lui aussi faire l objet d un lavage et d une d sinfection stockage en local syst matique r frig r vitent des faut galement prendre conscience que la densit des biod chets est beaucoup nuisances olfactives plus importante que celle des d chets en m lange ancien DIB pour lesquels ces et la d gradation des bacs taient initialement pr vus Les fiches techniques des fabricants de ces bacs biod chets pr cisent g n ralement un poids maximum autoris correspondant 30 du volume du bac Il est donc n cessaire de ne pas remplir les bacs au del du tiers de leur capacit Il convient galement d tre attentif aux risques d accidents pour le personnel li s la manipulation de contenants ayant des poids trop importants limiter le poids des bioseaux 22 kilos et le volume des bacs roulettes 240 litres Si la fili re de valorisation est le compostage le prestataire po
37. s moindres dans les d bats autour des solutions retenues par les tats les territoires les entreprises et les particuliers pour relever ensemble les d fis pos s par la rar faction des ressources nerg tiques fossiles ou le d r glement climatique souligne Olivier Leviel Ne pas respecter les normes et r glementations qui s appliquent aujourd hui au stockage au traitement et la valorisation des biod chets c est d abord engager sa responsabilit de producteur C est aussi et surtout prendre le risque de cr er les conditions d une crise sanitaire ventuelle En France la prochaine loi de transition nerg tique ambitionne d instaurer un nouveau mod le nerg tique fran ais plus robuste et plus durable face aux enjeux d approvisionnement en nergie l volution des prix l puisement des ressources et aux imp ratifs de la protection de l environnement Pour cela des objectifs chiffr s l horizon 2025 et des plans d actions pour les atteindre dans les meilleurs d lais ont t fix s II s agira par exemple de favoriser la production d nergie issue de la valorisation des d chets ou de contribuer au d veloppement de l conomie circulaire en assurant la promotion de la lutte contre le gaspillage ef du retour la terre fermentescible ajoute Olivier Leviel En 2025 l int gralit des biod chets devra tre fri e y compris ceux des m nages 2025 c est d j demain Pour les professionne
38. sion Sociale et de la Protection des Populations de votre d partement ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l nergie 20 av du Gr sill BP 90406 49004 Angers Cedex 01 T l 01 47 65 20 00 www ademe fr EPEA Environmental Protection Encouragement Agency EPEA Paris 3 square de Chatillon 75014 Paris www epeaparis fr MEIKO France Parc de l Esolanade B timent K 1 rue Niels Bohr 77462 Saint Thibault des Vignes Cedex T l 01 64 15 65 20 contact meiko fr www meiko fr The clean solution Cr ateur de solutions durables www meiko fr
39. ts os coquillages noyaux e diminution des volumes de biod chets jusqu 90 e n cessit de pr voir une double collecte par une fili re agr e SPAn C3 en bac pour la poudre en cuve o bac tanche pour les condensats consommation lectrique 0 6 1KWh kg de biod chets sup rieure au potentiel de valorisation en m thanisation 0 3 kWh d lectricit et 0 3 kWh quivalent chaleur attention aux pr sentations commerciales de certains fabricants la poudre ne peut pas tre utilis e directement en compost ou transform e en pellets les condensats ne peuvent pas tre rejet s directement dans les eaux us es Ces informations sont issues d une tude r alis e par l ADEME en janvier 2010 suivie par une note d information ADEME du 8 ao t 2014 mise jour le 6 novembre 2014 March ADEME N 0906C0045 Philippe THAUVIN ADEME Service Pr vention et Gestion des D chets Direction Consommation Durable et D chets ADEME Angers Les tests respirom triques et de maturit ont mis en vidence l instabilit des produits s ch s ADEME guide Proc d s de s chage de d chets en restauration expertise technico conomique et aspects r glementaires 2010 Le poudre obtenue reste un d chet Elle ne peut pas tre utilis e directement en compost Elle devra tre trait e dans une fili re SPAn C3 nl AUGMENTATION DU VOLUME GLOBAL COLLECTER
40. urgie obs trique DCT et SPAn RS ROlONS Se eles O ll DCT et SPAn deux notions essentielles La particularit des biod chets issus de la restauration r side dans la pr sence de Sous Produits Animaux SPAn viande poisson ufs beurre yaourt qu il n est g n ralement pas possible d exclure M me un plat de l gumes qui tait destin l homme est consid r par le l gislateur comme un SPAn C3 puisqu il a cotoy un moment o un autre dans son processus de production ou distribution d autres plats contenant de la viande ou des produits base de lait Cette l gislation vise viter le retour de l ancienne fili re soupe aux levages industriels de cochon Depuis les r centes pand mies pizootie de la vache folle tremblante du mouton grippe aviaire botulisme maladies prion qui ont provoqu la mort de nombreuses personnes et atteint gravement certains secteurs de l conomie mondiale notamment la restauration les risques sanitaires li s aux SPAn font l objet d une surveillance accrue par les autorit s sanitaires commencer par la DDCSPP Direction D partementale de la Coh sion Sociale et de la Protection des Populations Une r glementation d di e a mis en place des process de collecte de traitement et de tra abilit sp cifiques La r glementation sanitaire utilise le terme d chets de cuisine et de table DCT mais pour faciliter la compr hension n
41. urra recommander des sacs biod gradables privil gier des sacs transparents d une certaine paisseur sup rieure 40 microns pour viter toute d chirure Collecter les biod chets de DCT contenant au moins 75 d eau en benne ordures m nag res classiques implique obligatoirement des gouttures de jus SPAn C3 au sol sur le site de chargement et tout au long du trajet avec tous les risques sanitaires inh rents pour le producteur de ces biod chets sans oublier les claboussures au d versement Cette collecte doit se faire avec des moyens de collecte totalement tanches V hicule adapt lorsqu il s agit de lev e de bac ou en change de containers vides contre pleins ne mes fl m Z m La gestion des biod chets sur site Cle NeSIQurote Ur Le remplissage partiel des bacs coupl une fr quence de collecte importante peut engendrer des co ts r els de collecte lev s tr s diff rents des tarifs initialement annonc s RETENIR e solution facilement accessible e n cessite des espaces suppl mentaires de stockage et un local r frig r pour limiter la fr quence de collecte e attention aux co ts de gestion cach s main d uvre li e aux transferts manuels et op rations de nettoyage des contenants r alit d une facturation au nombre de bacs collect s plus on reuse que ne le laisserait penser un tarif exprim la tonne b Le compostage sur site Le compostage des biod

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