Home

Circulaire interministérielle n°DGS/RI1/DGALN/DGAL/2012/360 du

Contents

1. Anses valuation du dispositif de sanitaires pilotage et analyse de la surveillance des cas surveillance v t rinaire signalement des cas confirm s la DGAL ANSM pr vention de la transmission du virus West Nile par la ONCEFS r seau SAGIR d transfusion et par la greffe surveillance de la mortalit de EFS et CTSA pr vention de la transmission du virus West Nile par l avifaune la transfusion ABM pr vention de la transmission du virus West Nile par la greffe Anses Anses laboratoire de sant animale de Maisons Alfort LNR analyses enc phales d oiseaux d quid s et s rums d quid s confirmation Laboratoires de CNR IRBA Marseille laboratoire de virologie expert Pr l vements r f rence humains aviaires collaboration avec le LNR pour l isolement des souches et quins collaboration avec le LNR pour l isolement des souches signalement des cas confirm s et probables aux ARS Cire InVS analyse des pr l vements entomologique surveillance des centres questres militaires 31 Centre national CNE expertise des vecteurs CNEV expertise des vecteurs d expertise Niveau ARS Cire DREAL appui sur les r gional surveillance des cas humains Centralisation des fiches de hematigues biocides signalement pilotage et analyse de la surveillance humaine au niveau interr gional Niveau Unit des virus mergents facult m decine Marseille
2. virale a t mise en vidence les esp ces pr sentes pouvant jouer un r le de vecteur de transmission et cibler ainsi les op rations de contr le des populations de moustiques si n cessaire Elle a pour but d estimer le risque li aux vecteurs L valuation de ce risque vectoriel est fond e sur la pr sence et la densit de la faune culicidienne anthropophile capture de moustiques adultes pr l vements larvaires le potentiel de d veloppement des populations de moustiques en fonction des surfaces et de la proximit de g tes larvaires potentiels et de l avancement de la saison la pr sence d habitations humaines ou de sites d activit humaine et de la densit des populations pr sentes qui conditionnent le choix et la pertinence des m thodes de contr le mesure du risque li l utilisation d adulticides la pr sence d h tes r servoirs ou diss minateurs pouvant tre infectieux oiseaux Surveillance sp cifique Une surveillance sp cifique sera activ e par la DGS suite la r union de la CNAD dans l ensemble des d partements du pourtour m diterran en d s la mise en vidence d une circulation du virus West Nile dans l avifaune ou de cas quins ou humains Si la surveillance entomologique est assez ais ment r alisable dans les zones o existe un organisme charg de la d moustication elle pourra galement tre tendue la demande et en cas de besoin d autr
3. article R 3114 9 du code de la sant publique Les d partements concern s figurent sur une liste fix e par l arr t du 23 avril 1987 qui comprend les d partements de la Haute Corse de la Corse du Sud de la Guadeloupe de la Guyane de la Martinique et de La R union 2 Pr sence de moustiques constituant une menace pour la sant de la population La liste des d partements relevant d une telle situation est fix e par arr t conjoint du ministre charg de la sant et du ministre charg de l environnement Arr t du 26 ao t 2008 modifi A ce jour les d partements concern s sont Var Alpes Maritimes Bouches du Rh ne Alpes de Haute Provence Gard H rault Vaucluse Lot et Garonne 3 En cas de besoin dans les d partements dont les conseils g n raux le demanderaient Remarque les maires au titre de leurs pouvoirs de police g n rale et sp ciale dont le r glement sanitaire d partemental peuvent galement mettre en place des mesures de lutte contre les moustiques limination des g tes larvaires traitement larvicide 2 La politique de zonage et l ex cution des mesures de LAV Que la lutte vise des moustiques vecteurs ou des moustiques nuisant les r gles suivantes s appliquent ces r gles sont issues de la loi n 64 1246 du 16 d cembre 1964 relative la Une r flexion est engag e pour une volution de cette r glementation 45 utte contre les moustiques modifi e
4. Activation Activation Activation Contr le des Faire un diagnostic du risque Faire un diagnostic du risque Faire un diagnostic du risque pour vecteurs pour l homme et l environnement pour l homme afin de d finir les l homme afin de d finir les op ra afin de d finir les op rations op rations pr ventives tions pr ventives et curatives pr ventives ad quates et le ad quates et le p rim tre ad quates et le p rim tre p rim tre d intervention d intervention p rifocal d intervention p rifocal p rifocal Protection Rappel des mesures de Mesures recommand es Mesures fortement individuelle et r duction des sources domestiques protection individuelle par communication locale communication locale et nationale en situation de cas group s Diffusion d une brochure d information recommand es Communication locale et nationale Diffusion d une brochure d information ARS S curisation des produits sanguins et des greffons Information simple de ANSM EFS ABM CTSA Information de ANSM EFS ABM CTSA Activation de la CAD l ments et produits du corps humain par l ANSM Pour les cas situ s hors du pourtour m diterran en o cette mesure ne s applique pas d embl e 35 FICHE 4 C FONCTIONNEMENT ET COMPOSITION DE LA CELLULE D AIDE A LA DECISION ELEMENTS ET PRODUITS DU CORPS HUMAIN La cellule d aide la d ci
5. DD CS PP surveillance des cas DDT appui sur les d partemental laboratoire de virologie expert Signalement des cas humains diagnostiqu s confirm s et probables aux ARS Cire InVS Cliniciens et biologistes des tablissements de soins surveillance et signalement des cas humains suspects Envoi des pr l vements au CNR quins Centralisation des d clarations Mise en uvre des mesures de police sanitaire V t rinaires sanitaires surveillance des cas quins LVD pr l vements des enc phales aviaires th matiques biocides 32 FICHE 4 A LA CELLULE NATIONALE D AIDE A LA DECISION CNAD Composition elle regroupe l ensemble des comp tences sur les volets humains quins aviaires et entomologiques autour des repr sentants des administrations et agences concern es ainsi que des experts scientifiques Elle associe galement les repr sentants des d partements concern s cf tableau 8 Missions la CNAD synth tise les informations disponibles et leur mise jour constate le niveau de risque selon les crit res d finis au point 2 et propose aux directeurs d administrations centrales concern es les mesures mettre en uvre dans leur domaine de comp tence cf Fiche 4 B Fonctionnement la cellule nationale d aide la d cision est activ e par la DGS en cas de mise en vidence d une circulation virale niveaux 1 2 et 3 pendant toute la saison d activit d
6. Dans le cas d une circulation virale autochtone la lev e de l alerte est transmise aux membres de la CAD par la DGS Si n cessaire l ANSM organise une r union t l phonique de la CAD afin de proposer le d lai respecter pour l arr t des mesures mises en place dans le contexte de l alerte Tableau 9 Composition de la CAD l ments et produits du corps humain Direction G n rale de la Sant D partement des Urgences Sanitaires Bureau risques infectieux et politique vaccinale Bureau l ments et produits du corps humain Institut de veille Sanitaire D partement des Maladies Infectieuses Unit s des Maladies ent riques alimentaires et des zoonoses D partement International Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant D partement de l Evaluation des Produits Biologiques Service de coordination de l information des vigilances des risques et des actions de sant publique Etablissement Fran ais du Sang Service de la Personne Responsable Direction m dicale Agence de la Biom decine Direction M dicale et Scientifique Centre de Transfusion Sanguine des Arm es Direction ou un repr sentant d sign par la direction CNR des Arbovirus IRBA Marseille Pr sident du groupe d experts de l ANSM sur les arboviroses CHU de Saint Etienne laboratoire de virologie Personnalit qualifi e ARS Auvergne
7. Institut de Recherche Biom dicale des Arm es Information Post Don Liquide C phalo Rachidien Laboratoire V t rinaire D partemental Laboratoire National de R f rence M decin Inspecteur de Sant Publique Office National de la chasse et de la faune sauvage Para Menthane 3 8 Diol Rich Botanical Oil Produits Sanguins Labiles Qualification Biologique des Dons Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction R seau national d pid mio surveillance des maladies de la faune sauvage Virus Toscana Virus West Nile INTRODUCTION Le virus West Nile VWN ou virus du Nil occidental est un arbovirus de la famille des Flaviviridae qui peut infecter l homme Les infections humaines VWN sont asymptomatiques dans 80 des cas et se manifestent pour pr s de 20 d entre elles par une simple fi vre d t Dans moins de 1 des cas surviennent des infections neuro invasives de type m ningite ou enc phalite liquide c phalo rachidien LCR clair pouvant entrainer des s quelles neurologiques et le d c s du patient Ces infections VWN sont accidentellement transmises aux humains et aux chevaux le plus souvent par un moustique vecteur du genre Culex le r servoir du virus tant constitu par les oiseaux migrateurs et r sidents et le vecteur Il n y a pas de transmission interhumaine ni de transmission du virus d homme homme via le moustique La possibilit d une transmission par certains produits de sant d ori
8. ge et Nombre Substance active Concentration de population maximum d applications par jour De 6 mois l ge de 1 DEET 1 10 30 la marche 1 M lange de cis et trans 20 30 pmenthane 3 8 diol PMDRBO citrodiol 2 1 IR3535 2 20 De l ge de la 2 DEET 10 30 marche 24 mois 2 M lange de cis et trans 20 30 pmenthane 3 8 diol PMDRBO citrodiol 2 IR3535 20 De 24 mois 12ans 2 DEET 20 30 2 Picaridine 2 20 30 2 M lange de cis et trans 20 30 pmenthane 3 8 diol PMDRBO citrodiol 2 IR3535 20 35 Plus de 12 ans 3 DEET 20 50 3 Picaridine 20 30 3 M lange de cis et trans 20 30 pmenthane 3 8 diol PMDRBO citrodiol 3 IR3535 20 35 Femmes enceintes 3 DEET 30 3 Picaridine 20 3 M lange de cis et trans 20 pmenthane 3 8 diol PMDRBO citrodiol 3 IR3535 20 1 Le DEET a fait l objet d une expertise au niveau europ en une restriction d usage est mise chez l enfant de moins de 2 ans Cependant en cas de risque lev de transmission d une maladie vectorielle il est utilisable sur une p riode courte en respectant scrupuleusement le nombre d applications maximum admis et les conditions pratiques d usage chez l enfant 2 L IR3535 l icaridine et le PMDRBO para menthane 3 8 diol Rich Botanical Oil sont en cours d valuation au niveau europ en D apr s les Recommandations de bonne pratique pour la protection pers
9. 2 semaines apr s la disparition des sympt mes dans une zone de collecte en d un s jour dans la zone Quarantaine des produits en stock alerte d alerte l tranger Et pr lev s avant l alerte et lib ration Sensibilisation des donneurs l information post conditionn e aux r sultats de la QBD don IPD si signes cliniques apr s don mise en place en r trospectif exclusion de 28 jours exclusion de 28 jours compter du retour compter du retour Exclusion des candidats au don se pr sentant avec Suspension des collectes en Camargue Ou QBD Ou QBD un ant c dent d infection VWN 120 jours n p riode d activit compter de la disparition des signes cliniques vectorielle motivations op rationnelles obligation fix e par la directive 2004 33CE Qualification Biologique des Dons QBD RT PCR valid e en transfusion disponible pour le VWN Pour 2012 la zone d alerte est d termin e comme suit Albanie Canada Croatie Gr ce continentale Ile de Eub e Ile de Samos Etats Unis Hongrie Isra l Italie trois r gions V n tie Frioul V n tie Julienne Sardaigne Kosovo ex R publique Yougoslave de Mac doine Roumanie Russie Serbie Territoires Palestiniens Tunisie Turquie Ukraine 2 Greffons La transmission du virus des receveurs d organes partir de donneurs transfus s avant leur d c s avec des produits sanguins labiles contamin s par le virus a t
10. Coordonnateur R gional d H mosvigilance En tant que de besoin tout autre acteur notamment local dont la contribution est n cessaire la bonne appr ciation de la situation CRH CIRE sera convi participer la CAD OT ANNEXE 1 HISTORIQUE Le virus West Nile a t isol pour la premi re fois en 1937 en Ouganda dans la province du Nil occidental La premi re pid mie a t identifi e en Isra l dans les ann es 50 suivie par d autres pid mies de gravit et d ampleur variables dans plusieurs pays occidentaux du Moyen Orient d Afrique et d Asie Europe Le virus a t r cemment l origine de plusieurs pid mies en Europe Roumanie 1996 97 R publique Tch que 1997 et Russie 1999 En Europe la circulation du virus est limit e la p riode d abondance maximale des moustiques du genre Culex de mai fin octobre ou d but novembre En 2008 des cas humains et quins ont t d tect s en Italie en Roumanie et en Hongrie Des cas aviaires ont galement t mis en vidence en Autriche Depuis 2010 des cas humains dus au lignage 2 du virus WN ont t diagnostiqu s pour la premi re fois dans l UE et la circulation du virus a t intense avec des cas humains en Gr ce en Roumanie en Italie en Hongrie en Espagne en Russie en Isra l et en Turquie Des cas quins gt 5 ont t rapport s au Maroc en Espagne en Italie et en Gr ce Continent am ricain et Ant
11. FICHE 2 B ACTIVATION DE LA SURVEILLANCE ENTOMOLOGIQUE 17 FICHE 2 C MESURES DE PROTECTION INDIVIDUELLE CONTRE LES VECTEURS 18 FICHE 2 D LUTTE ANTIVECTORIELLE 22 FICHE 2 E MESURES VIS A VIS DES ELEMENTS ET PRODUITS DU CORPS HUMAIN 24 FICHE 3 STRAT GIE DE COMMUNICATION 29 FICHE 4 ORGANISATION DU DISPOSITIF 31 FICHE 4 A LA CELLULE NATIONALE D AIDE A LA DECISION CNAD 33 FICHE 4B SYNTHESE DES MESURES DE GESTION ENVISAGEES EN CAS DE DETECTION D UNE ACTIVITE VIRALE DE VWN EN FRANCE 35 FICHE 4 C FONCTIONNEMENT ET COMPOSITION DE LA CELLULE D AIDE A LA DECISION lt ELEMENTS ET PRODUITS DU CORPS HUMAIN 36 ANNEXE 1 HISTORIQUE 38 ANNEXE2 BIOLOGIE ET CLINIQUE DE L INFECTION 40 ANNEXE 3 LA MALADIE HUMAINE 43 ANNEXE 4 R GLEMENTATION DE LA LUTTE ANTI MOUSTIQUES 45 LISTE DES SIGLES ABM AFSSET ANSM Anses ARS BEH CAD CAP TV CDC CHR CHU CIRAD Cire CNAD CNEV CNR CoDERST CSH CTSA 0165 DDT DDCS DD CS PP DEB DEET DGAL DGALN DGPR DGS DGV DREAL DUS Agence de la Biom decine Agence Fran aise de S curit Sanitaire de l Environnement et du Travail Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Agence R gionale de Sant Bulletin pid miologique hebdomadaire Cellule d Aide la D cision Centres Antipoison et de Toxicovigilance Center for Disease Control and prevention Centre hospitali
12. diffuser cette circulaire et son annexe actualis e relative au guide de proc dure de lutte contre la circulation du virus West Nile l ensemble des tablissements de sant 4 et services d concentr s concern s ainsi qu toute organisation pouvant tre impliqu e dans les mesures de surveillance et de gestion de la maladie Pour le ministre et par d l gation Le directeur g n ral de l am nagement Pour la ministre et par d l gation du logement et de la nature Le directeur g n ral de la sant an n sig gid Jean Marc Michel Jean Yves Grall Pour le ministre et par d l gation Le directeur g n ral de l alimentation 4 Patrick Dehaumont Lib ibert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINISTERE DE L AGRICULTURE MINISTERE DE L ECOLOGIE DU MINISTERE DES AFFAIRES DE L AGROALIMENTAIRE ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE SOCIALES ET DE LA SANTE LA FORET L ENERGIE Guide de proc dures de lutte contre la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine Septembre 2012 SOMMAIRE LISTE DES SIGLES 3 INTRODUCTION 5 FICHE 1 SURVEILLANCE 6 FICHE 1 A VOLET HUMAIN DE LA SURVEILLANCE 7 FICHE 1 B VOLET EQUIN DE LA SURVEILLANCE 12 FICHE 1 C VOLET AVIAIRE DE LA SURVEILLANCE 13 FICHE 1 D VOLET ENTOMOLOGIQUE DE LA SURVEILLANCE 14 FICHE 2 STRATEGIE DE REPONSE EN CAS DE MISE EN EVIDENCE D UNE CIRCULATION DU VIRUS WEST NILE 15 FICHE 2 A RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE 16
13. le virus de la fi vre jaune de la dengue et de l enc phalite de Saint Louis Il existe au moins 7 lignages du virus West Nile dont deux Lignage 1 et Lignage 2 ont t associ s des infections chez l homme Le lignage 1 est pr sent dans le monde entier alors que le lignage 2 reste pour le moment associ des foyers pizootiques en Afrique en Europe de l Est et r cemment en Gr ce en Espagne et en Italie L pid miologie de ce dernier lignage est en cours d volution tant sur le plan de sa r partition g ographique que de son pouvoir pathog ne en particulier chez l homme Les vecteurs Les moustiques sont les principaux vecteurs biologiques du VWN Le virus a t isol chez plus de 75 esp ces de moustiques et galement chez d autres esp ces comme les tiques pour lesquelles la transmission exp rimentale a pu tre prouv e Les moustiques ornithophiles du genre Culex jouent un r le majeur dans le cycle Culex pipiens en Europe et en Am rique du Nord Culex univittatus au Moyen Orient et en Afrique Cx quinquefasciatus Cx tritaeniorhynchus et Cx vishnui en Asie 4 Les pid mies apparaissent habituellement dans les zones humides et g n ralement en fin d t lorsque les populations de vecteurs du genre Culex sont abondantes Cependant un pisode tel que celui du Var en 2003 montre que des cas peuvent survenir en dehors de ce contexte cologique de grande zone humide En Europe le vi
14. ont t publi es le 29 septembre 2010 par la Soci t de M decine des Voyages avec le label de la Haute Autorit en Sant ces recommandations texte court sont consultables l adresse suivante http www medecine voyages fr publications ppavtextecourt pdf L Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail AFSSET a rendu un avis relatif l valuation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires dans le contexte de l pid mie de chikungunya le 19 juillet 2007 http www anses fr ET PPND016 htm pageid 1553 amp parentid 424 sante FICHE 2 D LUTTE ANTIVECTORIELLE L objectif principal de la lutte antivectorielle est de minimiser l impact du virus West Nile sur la sant humaine en r duisant de mani re pr ventive la densit des moustiques par la mise en uvre d actions pr coces et cibl es Compte tenu de la connaissance encore limit e de l cologie et de l pid miologie de cette arbovirose et des donn es disponibles sur l efficacit des mesures de contr le il appara t que la lutte antivectorielle ne peut supprimer tout risque de survenue de cas humains Les op rations de contr le sont en effet susceptibles de r duire le risque de piq re mais ne peuvent en aucun cas le supprimer l exp rience des Etats Unis en t moigne Les insecticides pr sentant un risque non n gligeable pour l environnement impact sur les esp ce
15. p renne Il consiste en la surveillance clinique des cas quins dans le cadre de la d claration obligatoire des enc phalites quines ainsi que le signalement l InVs par le CNR de tous les cas humains qu il identifie dans le cadre de son activit Dispositif de surveillance saisonni re Dans les zones et la p riode o les moustiques vecteurs sont pr sents et actifs ce dispositif consiste en une surveillance des cas humains suspects une surveillance des mortalit s aviaires et une surveillance entomologique activ e uniquement en cas de circulation virale Zones g ographiques concern es tableau 1 Pourtour m diterran en r gion Corse Languedoc Roussillon et PACA o ont eu lieu de pr c dentes pid mies et o sont r unies des conditions g ographiques et climatiques propices la circulation du virus P riode d activation du dispositif du 1 juin au 31 octobre de chaque ann e p riode d activit des moustiques vecteurs pour la surveillance humaine et entomologique La surveillance des mortalit s aviaires s tend jusqu au 30 novembre Tableau 1 D partements o s applique le dispositif de surveillance saisonni re Surveillance humaine Surveillance aviaire Surveillance Mortalit aviaire entomologique 2A 2A 2B 2B 06 06 11 11 11 13 13 13 30 30 34 34 34 66 66 66 83 83 84 L valuation r guli re du dispositif de surveillance aviaire quin humain et entomologique a
16. premi re intention dans un laboratoire agr par le minist re charg de l agriculture pour le diagnostic WN En cas de r sultat IgG positif les examens s rologiques de confirmation sur ces pr l vements sanguins animaux sont r alis s par le Laboratoire National de R f rence LNR de l Anses laboratoire de sant animale de Maisons Alfort pour recherche d IgM Des pr l vements d enc phale peuvent galement tre transmis au LNR de l Anses laboratoire de sant animale de Maisons Alfort pour analyses virologiques La DGAL est imm diatement inform e des cas positifs FICHE 1 C VOLET AVIAIRE DE LA SURVEILLANCE La surveillance aviaire repose sur la surveillance des mortalit s d oiseaux sauvages et vise identifier l apparition de souches entra nant des mortalit s d oiseaux telles qu observ es aux Etats unis chez les corvid s Elle est men e dans les d partements risque West Nile du pourtour m diterran en 66 11 34 30 13 84 83 06 2A 2B Les mortalit s d oiseaux sauvages font l objet depuis octobre 2005 sur l ensemble du territoire national d une surveillance pour la d tection du virus de l influenza aviaire Cette surveillance est assur e par le r seau SAGIR qui est le r seau national d pid mio surveillance des maladies de la faune sauvage r seau ONCFS FNC FDC les DD CS PP et les laboratoires agr s et d partementaux conform ment aux instructions de la DGAL qui entretient la r ac
17. quin Surveillance active humaine animale quine et aviaire et entomologique D partement 34 30 13 2A 2B 2003 Idem Var 7 cas humains dont 3 m ningo enc phalites et 4 formes pseudo grippales et 4 cas quins 2004 Guide de proc dures de lutte Camargue 32 cas quins confirm s ainsi que contre la circulation du VWN en plusieurs s roconversions aviaires avec identification France m tropolitaine de la souche virale chez deux oiseaux et aucun cas humain 2005 Idem Aucune circulation virale d tect e 2006 Idem Pyr n es Orientales 5 cas quins Depuis 2007 Idem Aucune circulation virale d tect e 3025 ANNEXE 2 BIOLOGIE ET CLINIQUE DE L INFECTION Cycle biologique du virus Le virus West Nile est un arbovirus Son cycle de vie implique un insecte vecteur un r servoir animal et des h tes accidentels qui sont des impasses pour la poursuite du cycle cf sch ma ci dessous Chez l insecte vecteur le virus suit un cycle de d veloppement dit extrins que La temp rature de lair a une grande influence sur la rapidit de ce cycle ainsi que sur la survie des femelles et donc sur la dur e de la p riode de transmission Chez l h te ou r servoir animal oiseaux dans le cas du virus West Nile le virus d veloppe un cycle de d veloppement dit intrins que On constate alors une vir mie de 1 4 jours avant immunisation L homme et le cheval peuvent tre infect s apr s p
18. r gional et d partemental ainsi que les agences sanitaires les laboratoires de r f rence et des centres d expertise Afin d aider les d partements qui seraient confront s la circulation aviaire quine et ou humaine du virus un appui est mis en place au niveau national une cellule nationale d aide la d cision CNAD regroupant la DGS la DGAL la DGALN lInVS l ANSM l EFS l ABM et l ONCFS associant des structures d expertise CNR LNR CNEV EID et CIRAD et les services d concentr s DD CS PP DREAL et DDT et ARS concern s r unie sous l gide de la DGS une cellule d aide la d cision sp cifique pour les questions relatives aux lt l ments et produits du corps humain regroupant DGS ANSM InVS EFS ABM CTSA et le CNR r unie sous l gide de l ANSM Il est fortement recommand qu une cellule d valuation regroupant les services concern s soit activ e par le pr fet en cas de d tection du virus dans le cadre de la surveillance pid miologique et animale Les surveillances humaine et entomologique s appliquent du 1er juin au 31 octobre dans les d partements du pourtour m diterran en La surveillance des mortalit s aviaires s tend jusqu au 30 novembre En cas de d tection de cas humain des mesures de surveillance humaine pourront tre activ es au niveau national Dans ce cas un message sera adress par la DGS aux ARS et aux tablissements de sant Nous vous demandons de
19. sant animale de Maisons Alfort Tel secr tariat LSA 01 43 96 70 41 71 11 Etablissement Fran ais du Sang Direction M dicale et Scientifique Direction m dicale Tel secr tariat 01 55 93 96 58 Agence de la Biom decine Direction M dicale et Scientifique Tel secr tariat 01 55 93 65 64 53 65 88 Centre de Transfusion Sanguine des Arm es Direction 01 41 46 72 00 Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Unit sanitaire de la faune Tel standard 01 30 46 60 00 34 FICHE 4 8 SYNTHESE DES MESURES DE GESTION ENVISAGEES EN CAS DE DETECTION D UNE ACTIVITE VIRALE DE VWN EN FRANCE Actions Niveau 1 Avifaune roconversion ou mortalit av ak due au VWN Niveau 2 Cas quins autochtones Niveau 3 Cas humains autochtones Surveillance Surveillance avifaune Surveillance quine Surveillance humaine Surveillance entomologique Renforcement de la surveillance de la mortalit mise en alerte du r seau SAGIR des organisations impliqu es dans la gestion ou l tude de la faune sauvage ou des milieux naturels prot g s de la zone Information Appel la vigilance des professionnels de sant animale de la zone Information mise en alerte par PARS des tablissements de soins du d partement concern Activation circonscrite autour des cas Renforcement de la surveillance de la mortalit mise en aler
20. seront d clench es de fa on gradu e sur propositions de la CNAD en fonction des donn es de la surveillance La strat gie de r ponse prend en compte l ensemble des donn es r centes acquises en France et l tranger NIVEAUX DE RISQUE Les donn es de la surveillance permettent d estimer l importance de l activit virale et donc du risque pour la sant humaine dans une r gion ou zone donn e Trois niveaux de risque peuvent ainsi tre identifi s Niveau 1 toute preuve de circulation du virus du West Nile dans l avifaune sauvage et domestique y compris la mortalit aviaire due au VWN Niveau 2 Cas quins Niveau 3 Cas humains Pour les niveaux 2 et 3 il s agit de cas autochtones excluant les cas import s infect s dans des zones de circulation connue du virus LA STRATEGIE D INTERVENTION Elle d pend du niveau de risque observ et s articule autour de quatre volets le renforcement de la surveillance destin mieux appr cier l tendue et l importance de la circulation virale fiches 2 A et 2 B l information du public sur les mesures de protection individuelle adopter fiche 2 C la mise en uvre de mesures de lutte antivectorielle destin es contr ler les populations de moustiques est d cid e au cas par cas fiche 2 D la s curisation des approvisionnements sanguins et des dons d organes fiche 2 E Les mesures mettre en uvre selon les diff rents niveaux de risque son
21. traitement sp cifique de cette infection Deux vaccins pour le cheval sont commercialis s en France un vaccin inactiv et un vaccin recombinant 44 ANNEXE 4 REGLEMENTATION DE LA LUTTE ANTI MOUSTIQUES Rappel sur la r glementation actuelle de la lutte anti vectorielle et de la lutte anti moustiques 1 Les trois niveaux d intervention En fonction de la situation pid miologique locale et notamment de la circulation d agents pathog nes transmissibles par voie vectorielle on distingue les trois situations suivantes emportant des niveaux d intervention diff rents 1 Existence de conditions entra nant un risque de d veloppement de maladies humaines transmises par l interm diaire d insectes et constituant une menace pour la sant de la population Dans les d partements se trouvant dans cette situation La d finition des mesures de lutte n cessaires rel ve de la comp tence de l tat L ex cution des mesures de LAV rel ve du d partement conseil g n ral depuis la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales La surveillance entomologique des insectes vecteurs et en tant que de besoin des r sistances des insectes vecteurs aux produits biocides et la d finition de la strat gie et des contenus des actions d information et d ducation sanitaire de la population sont des missions exerc es par l agence r gionale de sant au titre du 1 et du 2 de l
22. 7 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re des affaires sociales et de la sant Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Minist re de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t Direction G n rale de la Sant Sous direction pr vention des risques infectieux RI Direction G n rale de l Alimentation Service de la pr vention des risques sanitaires de la production primaire Sous direction de la sant et de la protection animales Bureau de la sant animale Direction G n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature Direction de l eau et de la biodiversit Sous direction de la protection et de la valorisation des esp ces et de leurs milieux La ministre des affaires sociales et de la sant La ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Le ministre de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t Mesdames et Messieurs les pr fets de r gion Mesdames et Messieurs les directeurs des Agences r gionales de sant Mesdames et Messieurs les directeurs r gionaux de l environnement de l am nagement et du logement Mesdames et messieurs les directeurs r gionaux de l alimentation de l agriculture et de la for t de r gion Corse PACA et Languedoc Roussillon pour attribution Mesdames et Messieurs les pr fets de r gion Mesdames et Messieurs les directeurs des Agences r gionales de sant Mesd
23. GALN DGAL 2009 233 du 24 juillet 2009 relative aux mesures visant limiter la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine Annexe 1 Guide de proc dures de lutte contre la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine Diffusion les tablissements ou organismes concern s doivent tre destinataires de cette circulaire par l interm diaire des services d concentr s ou des ARS selon le dispositif existant au niveau r gional 1 Contexte Le virus West Nile VWN ou virus du Nil occidental est un virus qui infecte accidentellement l homme L infection humaine est asymptomatique dans 80 des cas Dans 20 des cas elle se manifeste par un syndrome pseudo grippal Dans 1 150 des cas environ elle provoque des manifestations neurologiques m ningite enc phalite ou m ningo enc phalite La mortalit des formes neurologiques est valu e entre 7 et 9 Le cycle habituel du virus implique des moustiques vecteurs et des oiseaux jusqu ici consid r s comme le r servoir animal du virus L homme comme le cheval sont des h tes accidentels du virus et ne permettent pas la poursuite du cycle de transmission La transmission du virus l homme se fait habituellement par piq re d insecte Toutefois la transmission par produits sanguins labiles et greffons humains a t observ e et constitue donc un risque r el de transmission interhumaine En France m tropolitaine le virus a t d te
24. a souche virale chez un cheval 2001 2003 Camargue tr s faible circulation du VWN s roconversion d un canard en 2001 d une volaille domestique en ao t 2002 et d un cheval en 2002 Pas de cas humain ou quin dans les cinq d partements avec une surveillance active 2003 Var un cas humain de m ningo enc phalite VWN suivi d un cas quin d enc phalite tous deux dans la m me zone du Var Une recherche active de cas a alors montr 7 cas humains ainsi que 4 cas quins Une tude s rologique par technique ELISA confirm e par neutralisation r alis e dans une population de 2024 donneurs de sang du Var a montr 9 porteurs d anticorps IgG et 1 porteur d IgM SANS 2004 Camargue 32 cas quins confirm s ainsi que plusieurs s roconversions aviaires avec identification de la souche virale chez deux oiseaux et aucun cas humain 2005 aucune activit du virus West Nile 2006 5 cas quins dans les Pyr n es Orientales Depuis 2007 aucune activit du virus West Nile Historique de la surveillance Avant 2000 Surveillance nationale D claration obligatoire des cas cliniques quins et signalement des cas humains par le Centre National de R f rence des Arbovirus 2000 Mise en place dans les d partements 34 30 13 2A 2B d une surveillance humaine animale quine et aviaire et entomologique la suite de l pisode mentionn ci dessus 2004 Mise en place du Guide de proc dures de l
25. ames et Messieurs les directeurs r gionaux de l environnement de l am nagement et du logement Mesdames et messieurs les directeurs r gionaux de l alimentation de l agriculture et de la for t des autres r gions pour information Mesdames et Messieurs les pr fets de d partement Mesdames et Messieurs les directeurs d partementaux charg s de la protection des populations Mesdames et Messieurs les directeurs d partementaux des territoires des d partements 2A 2B 06 11 13 30 34 66 83 84 pour attribution Mesdames et Messieurs les pr fets de d partement Mesdames et Messieurs les directeurs d partementaux charg s de la protection des populations Mesdames et Messieurs les directeurs d partementaux des territoires des autres d partements pour information CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N DGS RI1 DGALN DGAL 2012 360 du 1er octobre 2012 relative aux mesures visant limiter la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine Date d application imm diate NOR AFSP1236571C Classement th matique Protection sanitaire Valid e par le CNP le 12 octobre 2012 Visa CNP 2012 244 Cat gorie Directives adress es par le ministre aux services charg s de leur application sous r serve le cas ch ant de l examen particulier des situations individuelles R sum La pr sente circulaire d finit les mesures visant limiter la circulation du virus West Nile en France m tro
26. amplificateurs ils ne peuvent pas infecter un moustique lors d un repas sanguin ANNEXE 3 LA MALADIE HUMAINE Clinique On estime que 80 des infections humaines VWN sont asymptomatiques Lorsqu elles sont symptomatiques les infections VWN s expriment le plus souvent par un syndrome pseudo grippal La p riode d incubation dure de 2 14 jours pour les transmissions vectorielles et 21 jours pour les contaminations transfusionnelles Les formes s v res d infections VWN apparaissent dans environ 1 cas sur 150 et se traduisent par des manifestations neurologiques m ningite aseptique m ningo enc phalites paralysie flasque aigu syndrome de Guillain Barr principalement d crites chez des sujets g s La mortalit de la maladie a t valu e 2 des infections et 7 9 chez les patients pr sentant des formes neurologiques lors des pid mies de 2002 et 2003 aux USA Modes de transmission l homme Le virus se transmet principalement par des piq res d insectes Culex pipiens le plus souvent Cependant d autres modes de transmission ont t mis en vidence l occasion de l pid mie nord am ricaine transfusion et transplantation d organe exposition professionnelle en laboratoire transplacentaire allaitement maternel Les possibilit s de contaminations transplacentaires et par l allaitement n ont pas donn lieu des recommandations particuli res autres que la protection individuelle cont
27. ans le sang ou vir mie est br ve quelques jours Le risque de transmission transfusionnelle de ce virus est donc troitement li au risque de pr lever un donneur pendant la p riode de vir mie alors qu il ne pr sente par ailleurs aucun signe clinique d infection qui l exclurait du don au moment de la s lection clinique donneur asymptomatique vir mique Les donneurs asymptomatiques et potentiellement vir miques sont ceux qui r sident ou ont s journ r cemment dans une zone o des cas humains surviennent En cons quence il faut la fois tenir compte des alertes issues de la surveillance m tropolitaine mais le cas ch ant galement des cas humains survenus dans les autres pays o le virus West Nile circule Niveaux 1 et 2 de la circulaire absence d alerte pour les l ments et produits du corps humain Il ny pas d argument justifiant la mise en place des mesures de s curit transfusionnelle en l absence de cas humain confirm en M tropole Cependant de mani re pr ventive il n est pas pr vu de programmer des collectes de sang en Camargue du 16 juillet au 30 novembre Cette d cision prise ind pendamment d une alerte est motiv e d un point de vue organisationnel pour viter de devoir suspendre les collectes en cas d alerte dans cette zone g ographique o le virus a d j circul plusieurs reprises Niveau 3 alerte pour les l ments et produits du corps humain L alerte sera d c
28. ans un pays o surviennent des cas humains est susceptible de transmettre le virus s il a t contamin durant son s jour et qu il est asymptomatique et vir mique au moment du don Dans ce contexte les mesures suivantes seront mises en place entre le 1er juin et le 30 novembre les donneurs revenant d un s jour dans les pays dans lesquels des cas humains d infection VWN ont t signal s au cours de l ann e et ou de l ann e pr c dente seront exclus pour une dur e de 28 jours compter de la date de leur retour ces exclusions sont propos es en fonction des donn es acquises par les acteurs de surveillance apr s activation de la CAD fonctionnement de la CAD Fiche 4 C Le tableau 5 ci dessous r capitule des mesures de pr vention envisageables pour les produits sanguins labiles Tableau 5 Mesures de pr vention envisageables pour les produits sanguins labiles en cas d alerte VWN Collectes en zone d alerte S lection d s donneurs Collectes en dehors de la Collectes impact es par Produits zone d alerte une alerte l tranger Tributaire du des formes asymptomatiques Contribution limit e 80 de formes asymptomatiques Suspension de collecte Mesure non sp cifique en cas d infection ou de Ou Maintien avec QBD par RT PCR Donneurs risque d exposition Donneurs risque fi vre gt 38 C au moment du don contre indication au VWN du fait d un s jour d exposition au VWN du fait de
29. appui de l InVS l objectif est d identifier les zones potentielles d exposition En cas de survenue dans d autres d partements les investigations sont r alis es de la m me mani re Une recherche active r trospective et prospective des cas est alors mise en uvre dans les tablissements de sant de la zone concern e Renforcement de la surveillance humaine sur l ensemble du territoire afin de d tecter les cas ayant s journ dans la zone de transmission du virus mais hospitalis s dans un autre d partement Ceci d autant que la fr quentation touristique des d partements m diterran ens est tr s importante La DGS envoie un message l ensemble des tablissements de sant coupl un message aux ARS Dans ce contexte le CNR r duira les d lais de traitement des pr l vements adress s Renforcement de la surveillance quine et investigations autour des cas Niveau 1 Information par les DD CS PP concern es des v t rinaires de la zone risque identifi e afin de les inviter une vigilance particuli re vis vis de la d tection des cas quins Niveaux 2 et 3 Mise en alerte des v t rinaires de la zone risque identifi e largie aux secteurs limitrophes afin de d tecter le plus rapidement possible les cas quins et mesurer ainsi l importance et l tendue de la circulation virale Enqu te de la DD CS PP concern e pour statuer sur le caract re autochtone des cas et rechercher d vent
30. au lien suivant http www invs sante fr Dossiers thematiques Maladies infectieuses Maladies a transmission vectorielle West Nile Virus Publications Outils disponibles sur le site internet de l INVS e Fiche de signalement 2012 e Conseils aux laboratoires pour l envoi des chantillons de sang total ou de LCR au CNR des arbovirus de Marseille e Etiquettes de transmission e Protocole de surveillance 2012 Circuit des alertes humaines r sultats probables ou confirm s Le CNR lorsqu il d tecte un cas d infection VWN r pondant la d finition de cas probable ou confirm notifie imm diatement les r sultats au laboratoire hospitalier d clarant et PARS g ographiquement concern e laquelle informe la DGS informe sans d lai lInVS L ARS met en uvre une investigation du cas Lors de l investigation les informations cliniques et pid miologiques d taill es des 3 semaines pr c dant le d but des signes sont recueillies Si ce cas est autochtone la DGS r unit la cellule nationale d aide la d cision CNAD Fiche 4A Circuit des alertes et r sultats des autres volets de la surveillance La DGS est destinataire des alertes provenant des r seaux de surveillance aviaire quin et entomologique Elle transmet ces informations l InVS et aux ARS concern es et active la cellule nationale d aide la d cision CNAD Circuit de l information synth tisant la surveillance L ARS Paca C
31. aussi tre activ e en pr sence de cas humain s survenant l tranger lorsque des mesures d exclusion du fait d un s jour dans la zone concern e n ont pas t d finies au pr alable dans le cadre des travaux du groupe de travail arboviroses de l ANSM B e Ill Les mesures sp cifiques de pr vention Le choix des mesures doit dans la mesure du possible concilier la pr vention de la transmission virale et le maintien des activit s de collecte et de pr l vement pour assurer la continuit de l approvisionnement de ces l ments et produits du corps humain Le rationnel d taill des mesures a t discut et pr cis pr alablement dans le cadre du groupe de travail arboviroses r uni par l ANSM La pr sente circulaire mentionne la fois les mesures de pr vention qui sont propos es a priori c est dire en dehors du contexte d une alerte et les mesures qui pourraient s ajouter dans le contexte d une alerte signalant des cas humains dans une zone Ces derni res seront propos es par la CAD 111 1 Produits sanguins labiles La s curit repose sur une s lection clinique pr alable des candidats au don recherche de contre indication au don identification de facteurs de risque et sur une qualification biologique des dons mettant en uvre un d pistage sp cifique du virus West Nile Le virus West Nile se caract rise par l apparition d infection aigu chez l homme pour laquelle la pr sence du virus d
32. ct au d but des ann es 1960 et nouveau en 2000 en Camargue chez des chevaux L analyse de cas group s humains et quins survenus en 2003 dans le d partement du Var ainsi que les donn es internationales ont conduit proposer en 2004 une adaptation des mesures de surveillance et de protection jusqu alors en place Depuis 2007 aucune circulation du virus West Nile n a t d tect e en France m tropolitaine alors que depuis 2010 une recrudescence de cas quins et humains de West Nile est observ e dans de nombreux pays d Europe du Sud et de l Est Le guide de proc dure de lutte contre la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine a fait l objet d une actualisation Les principales modifications du guide annex cette circulaire portent sur l organisation de la cellule nationale d aide la d cision et la cellule d aide la d cision relative aux l ments et produits du corps humain et sur les mesures de gestion des l ments et produits du corps humain en cas de circulation virale Le volet sant animale n a pas volu l exception de la d finition du niveau 1 de risque qui a t largie toute preuve de circulation du virus du West Nile dans l avifaune sauvage et domestique et ne se limite plus uniquement la mortalit aviaire Par ailleurs la surveillance humaine du West Nile a permis de d tecter depuis 2003 plusieurs cas annuels d infection virus Toscana VTOS Ce vi
33. culation active du virus La mise en vidence d une circulation virale conduit renforcer le dispositif d information et de communication en fonction et proportionnellement aux diff rents niveaux de gestion circulation du virus au sein de la population aviaire cas quins ou cas humains La communication sera mise en uvre prioritairement au niveau local mais une communication nationale compl mentaire pourra tre mise en uvre notamment pour annoncer le d but de la circulation virale ou en fonction de l volution de la situation Elle comportera une information sur la situation pid miologique sur la maladie chez l homme la surveillance exerc e et un rappel sur les mesures de protection individuelle et de lutte contre les g tes larvaires En cas de circulation active du virus l information et la communication destination des acteurs impliqu s dans le dispositif de surveillance et de gestion professionnels collectivit s locales et territoriales partenaires s articulera notamment autour des actions suivantes information et sensibilisation des professionnels de sant et des laboratoires sur la situation pid miologique les sympt mes la d claration et le signalement des cas les traitements la transmission du virus etc sensibilisation des v t rinaires et du r seau SAGIR sur la situation pid miologique les sympt mes chez les oiseaux et les chevaux la d claration et le signalement des cas
34. d crite aux USA s rie de 3 cas en 2002 aux USA Des transmissions par la greffe d organes ont aussi t document es partir de donneur contamin par voie vectorielle s rie de 3 cas en 2005 Le tableau 6 ci dessous r capitule les mesures envisageables pour les greffons en cas d alerte VWN 1 Iwamoto M Jernigan DB Guasch A Trepka MJ Blackmore CG Hellinger WC Pham SM Zaki S Lanciotti RS Lance Parker SE Diaz Granados CA Winquist AG Perlino CA Wiersma S Hillyer KL Goodman JL Marfin AA Chamberland ME Petersen LR West Nile Virus in Transplant Recipients Investigation Team Transmission of West Nile virus from an organ donor to four transplant recipients N Engl J Med 2003 May 29 348 22 2196 203 27 Tableau 6 Mesures de pr vention envisageables pour les greffons en cas d alerte VWN Pr l vements en zone d alerte Pr l vements en dehors de la zone d alerte Pr l vements impact s par une alerte l tranger Donneurs risque d exposition au VWN du fait d une r sidence dans une zone d alerte Donneurs risque d exposition au VWN du fait d un s jour dans une zone d alerte Donneurs risque d exposition au VWN du fait d un s jour l tranger dans une zone d alerte Donneur d c d Donneur vivant Donneur d c d Donneur vivant Donneur d c d Donneur vivant Sensibilisation des quipes la mise en vidence de cas humain de VWN dans la zon
35. dans son contexte Des faux positifs existent et la valeur pr dictive positive d un test est d autant plus faible que la pr valence de la maladie est faible Dans la situation de confirmation d un premier cas autochtone les crit res seront donc plus stricts et la confrontation des donn es cliniques biologiques et pid miologiques rev t une importance particuli re dans l interpr tation du r sultat Cette interpr tation doit toujours tre r alis e en troite concertation avec le CNR ainsi que les cliniciens l InVS et ARS CVGS Cire Symptomes neurolo siques IgM Fi vre IgG Viremie Infection J 7 T0 3 6 mois Figure 1 courbes des IgM et IgG anti VWN au cours du temps Remarque la surveillance humaine des infections VWN repose sur l exploration virologique syst matique des pr l vements de LCR des syndromes neuro invasifs survenus dans les d partements du pourtour m diterran en entre le 17 juin et le 31 octobre Plusieurs virus peuvent tre la cause de ces syndromes dont le virus Toscana Le virus Toscana VTOS est un phlebovirus de la famille des Bunyaviridae transmis par les phl botomes Ce virus est end mique dans le Sud de la France et dans l Europe m ridionale et est responsable principalement d infections asymptomatiques de syndromes pseudo grippaux mais aussi de m ningites estivales Les infections neuro m ning es VTOS repr sentent donc un diagnostic diff rentiel des infectio
36. duelle adapt s L application des produits doit tre cibl e en fonction des caract ristiques cologiques du moustique vis Par ailleurs des pr cautions relatives aux conditions d application respecter en fonction des techniques d utilisation et des conditions climatiques locales pourront tre pr vues 9922 R f rences Circulaire DPPR DGS DGT du 21 juin 2007 relative aux m thodes de lutte contre les moustiques et notamment l utilisation de produits insecticides dans ce cadre parue au BO Environnement du 15 ao t 2007 Site Internet du Minist re charg de l environnement http www developpement durable gouv fr La reglementation biocide html Avis AFSSET sur les produits insecticides en ligne sur le site Internet de l Anses http www anses fr ET PPN7B52 htm pageid 15598 amp parentid 424 http www anses fr ET PPN5724 htm pageid 1561 amp parentid 424 OMS http whalibdoc who int hq 2006 WHO CDS NTD WHOPES GCDPP 2006 1 eng paf ll Strat gie de la lutte antivectorielle en fonction des niveaux de risque En l absence de mise en vidence d une circulation du VWN et dans une zone sans pr c dent pizootique promouvoir la r duction du risque la source par la suppression ou le contr le des g tes larvaires d origine anthropique proximit des habitations En cas de circulation virale niveaux 1 3 la cellule nationale d aide la d cision propose des mesures de lutte antivecto
37. e Rappel de la contre indication absolue au pr l vement des donneurs d c d s avec des signes neurologiques D pistage des donneurs discuter en CAD Sensibilisation des quipes la mise en vidence de cas humain de VWN dans la zone D pistage des donneurs discuter en CAD Recherche de l ant c dent de s jour Et D cision d exclure le donneur sans signes cliniques vocateurs apr s analyse de la balance b n fice risque pour le receveur Recherche de l ant c dent de s jour Et Report du pr l vement au del des 28 jours apr s le retour pour les organes et les tissus Pour les CSH le pr l vement est report sauf si l tat du receveur ne permet pas cette attente Recherche de l ant c dent Recherche de l ant c dent de de s jour s jour Et Et Report du pr l vement au del des 28 jours apr s le retour pour les organes et les tissus Pour les CSH le pr l vement est report sauf si l tat du receveur ne permet pas cette attente D cision d exclure le donneur sans signes cliniques vocateurs apr s analyse de la balance b n fice risque pour le receveur Cas particulier des donneurs de CSH pr lev s en zone d alerte en p riode d activit vectorielle 1er juin au 30 novembre lorsque les CSH sont import es en France Recherche du g nome viral sur un chantillon de sang pr lev au moment du don p
38. e des arboviroses Les anticorps IgG apparaissent 2 3 semaines apr s le d but de l infection Il est n cessaire de disposer de 2 pr l vements 1 3 semaines d intervalle qui en montrant une augmentation significative du titre des anticorps permettront de prouver que l infection est r cente D autre part un test de type western blot applicable aux pr l vements humains et quins est utilisable pour la confirmation des s rologies West Nile et peut tre int ressant dans le cadre d un protocole de surveillance et d alerte Le laboratoire de l IRBA dispose de ce test Amplification g nique par RT PCR Dans le contexte de la surveillance du VWN cette m thode de diagnostic mol culaire est moins appropri e que les meilleures techniques de s rologie G n ralement la vir mie et la virorachie se sont n gativ es lors de l apparition des signes cliniques neurologiques ou se situent en dessous des limites de d tection des tests actuellement disponibles En cons quence leur int r t reste limit pour le diagnostic d une suspicion clinique d infection VWN Isolement viral par culture Cette technique n cessite un laboratoire de s curit P3 Elle est longue plus d une semaine La fen tre d application de cette technique est la m me que pour la recherche du g nome viral par RT PCR et de fait elle occupe la m me place dans l algorithme de diagnostic des formes cliniques Traitement I n y pas de
39. e en culture Les autres insectes h matophages sont trait s selon le m me processus Organisation de la surveillance entomologique La surveillance sera r alis e par EID M diterran e au titre de la convention DGS EID L information obtenue sera diffus e la DGS et au CIRAD http west nile cirad fr Les analyses virologiques seront r alis es par le CNR Arbovirus Service de Sant des Arm es IRBA Marseille NB En ce qui concerne les infections neuro invasives VTOS une enqu te entomologique pourra tre conduite avec l accord des patients autour et leur domicile et ventuellement leur lieux de travail ou de loisir Cette enqu te entomologique sera r alis e par les entomologistes associ s au CNR de l IRBA de Marseille Les r sultats de ces investigations seront communiqu s aux ARS concern es EEN TES FICHE 2 C MESURES DE PROTECTION INDIVIDUELLE CONTRE LES VECTEURS En cas de circulation du virus West Nile les mesures de protection individuelle rev tent une importance majeure dans la r duction du risque de transmission du virus en l absence de moyens permettant d radiquer totalement ce risque port de v tements ad quats amples et longs utilisation de r pulsifs cutan s v rification de l tanch it des portes et fen tres utilisation de moustiquaires de pr f rence impr gn es moustiquaires de lit de porte ou de fen tre impr gnations de tissus rideaux v tements e autr
40. endant la p riode risque de circulation virale Justification clinique et suivi du receveur si le r sultat n est pas disponible avant la greffe Pour 2012 la zone d alerte est d termin e comme suit Albanie Canada Croatie Gr ce continentale Ile de Eub e Ile de Samos Etats Unis Hongrie Isra l Italie trois r gions V n tie Frioul V n tie Julienne Sardaigne Kosovo ex R publique Yougoslave de Mac doine Roumanie Russie Serbie Territoires Palestiniens Tunisie Turquie Ukraine et Mexique exclusion de 4 mois en cas de retour du Mexique en pr vention d un risque d exposition du donneur la Maladie de Chagas 2 West Nile Virus infections in organ transplant recipients New York and Pennsylvania August September 2005 MMWR october 5 2005 54 40 1021 1023 28 FICHE 3 STRATEGIE DE COMMUNICATION La strat gie d information et de communication diff re selon le niveau de risque phase de surveillance sans circulation virale ou circulation virale av r e Chaque minist re ou service de l Etat concern est charg de la communication vers les cibles et par les relais qui lui sont propres Cependant la communication doit se faire en coordination avec l ensemble des acteurs concern s services de l Etat collectivit s locales et territoriales partenaires afin de garantir une communication harmonis e et coh rente notamment si plusieurs d partements ou r gions sont conce
41. ent donc un indicateur m diocre d une circulation virale en termes de probabilit de d tection du virus Consid rant le faible rapport b n fice co t qui r sulte de cette surveillance sp cifique elle ne sera pas conduite de fa on syst matique mais uniquement activ e en cas de mise en vidence d une circulation virale Au del de la surveillance ces enqu tes visent identifier les esp ces pr sentes et potentiellement vectrices du virus afin de pouvoir cibler les actions de contr le des populations si la situation le justifie Les investigations entomologiques n ont pas permis d identifier avec certitude les vecteurs locaux du virus mais ont dirig les soup ons vers les esp ces Culex pipiens et Culex modestus Culex modestus est le seul moustique avoir t trouv infect durant l pisode des ann es 1960 Le tableau 3 pr sente les vecteurs potentiels du virus West Nile qui sont pr sents sur le littoral m diterran en Tableau 3 Vecteurs potentiels du virus West Nile sur le littoral m diterran en fran ais source EID m diterran e Contact naturel Infection Transmission Moustique 5 Origine de l observation virus moustique experimentale experimentale Aedes vexans gt x Russie S n gal USA Aedes albopictus x x USA Mexique France Anopheles maculipennis s l x Portugal Ukraine Russie Bi lorussie Anopheles plumbeus x France Anopheles hyrcanus x Russie Coquilletidia richiardii X Bul
42. er r gional Centre Hospitalier Universitaire Centre de coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement Cellule Inter r gionale d Epid miologie Cellule Nationale d Aide la D cision Centre national d expertise des vecteurs Centre National de R f rence Conseil D partemental de l Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques Cellule souche h matopo tique Centre de Transfusion Sanguine des Arm es Cellule de veille et gestion sanitaire Direction d partementale des territoires Direction d partementale de la coh sion sociale Direction D partementale de la coh sion sociale et de la protection des populations Direction de l Eau et de la Biodiversit NN diethyl m toluamide Direction G n rale de l Alimentation Direction G n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature Direction G n rale de la Pr vention des Risques Direction G n rale de la Sant D pistage G nomique Viral Direction R gionale de l Environnement de l Am nagement et du Logement D partement des Urgences Sanitaires EFS EID FNC FDC HAS HCSP InVS IRBA IPD LCR LVD LNR MISP ONCFS PMDRBO PSL QBD RT PCR SAGIR VTOS VWN Etablissement Fran ais du Sang Entente Interd partementale pour la D moustication F d ration nationale des chasseurs F d ration d partementale des chasseurs Haute Autorit de Sant Haut Conseil de la Sant Publique Institut de Veille Sanitaire
43. es et les pigeons apparaissent comme des r servoirs incomp tents Chez les oiseaux la vir mie dure entre 1 et 4 jours Cependant il n est pas d montr que les oiseaux soient infect s vie pas d infection chronique On ne peut donc pas les consid rer comme des r servoirs au sens microbiologique du terme Un cycle particulier de transmission efficace du fait de la forte population d oiseaux et de moustiques ornithophiles pourrait assurer le maintien du virus dans l environnement on parlerait plut t d un cycle d amplification Les moustiques sont galement consid r s comme des r servoirs car une fois infect s par le virus ils le restent toute leur vie qui peut atteindre plusieurs semaines voire plusieurs mois mais dans ce cas ils subissent une p riode d hibernation pendant lesquelles ils sont capables de transmettre le virus Ce r le de r servoir est encore accentu par la transmission verticale Les h tes accidentels Plusieurs esp ces mammif res sont sensibles l infection par le VWN L acquisition naturelle de l infection a t d montr e essentiellement chez l humain et le cheval Quelques autres animaux ont pu tre d couverts infect s lapins chats chiens entre autres Les quid s semblent plus fr quemment infect s apr s les oiseaux La symptomatologie clinique est constitu e d une enc phalite avec fi vre pouvant conduire la mort de l animal Les h tes accidentels ne sont pas
44. es mesures compl mentaires d appoint tel que la destruction des gites larvaires proximit et dans les habitations e limitation des activit s en ext rieur aux heures o les moustiques sont les plus actifs 1 En population g n rale voyageurs et r sidants 1 1 Les r pulsifs cutan s Dans la strat gie de protection contre les moustiques vecteurs les r pulsifs sont un compl ment la tenue vestimentaire l utilisation de moustiquaire et la lutte contre les g tes larvaires Les r pulsifs sont compos s d une substance active qui loigne les insectes sans les tuer Ils sont appliqu s sur toutes les parties du corps non couvertes en vitant les muqueuses et les yeux Ce sont des produits biocides de type TP 19 Il est fortement recommand d utiliser comme r pulsifs cutan s ceux dont les substances actives font actuellement l objet d une valuation d efficacit et d innocuit dans le cadre de la directive europ enne biocide 98 8 CE et d en respecter les conditions d utilisation Les substances actives en cours d valuation et susceptibles d tre contenues dans des produits r pulsifs cutan s sont Le NN diethyl m toluamide DEET Le R3535 ou EBAAP La picaridine ou icaridine Le PMDRBO cis et trans para menthane 3 8 diol Rich botanical Oil Leur dur e de protection varie de 4 8 heures selon la nature et la concentration de la substance active ainsi que des conditions d utilisation sudatio
45. es produits est d conseill e 20 2 Dans les tablissements de sant Dans les tablissements de sant la protection des patients et du personnel contre les piq res de moustique est la charge de l tablissement qui l organise en fonction de sa configuration moustiquaires aux fen tres climatisation de certaines zones diffuseurs lectriques r pulsifs cutan s moustiquaires de lit 8 6 En particulier sont recommand es des moustiquaires de berceau au niveau des maternit s Il convient toutefois de rappeler que la protection individuelle doit imp rativement s accompagner de mesures de recherche suppression ou traitement des g tes larvaires aux abords de l tablissement Les r pulsifs et produits d impr gnation doivent tre utilis s en tenant compte des recommandations tablies par les experts et accessibles aux liens internet indiqu s ci dessous Les recommandations sanitaires relatives aux r pulsifs cutan s labor es par le Haut conseil de la sant publique sont publi es tous les ans au mois de juin dans le BEH consacr la sant des voyageurs disponible sur le site de l InVsS http www invs sante fr Dossiers thematiques Populations et sante Voyageur s Recommandations sanitaires aux voyageurs Les recommandations d taill es de bonne pratiques actuelles concernant la Protection Personnelle Anti vectorielle ou protection contre les insectes piqueurs et les tiques
46. es vecteurs La DGS en assure le secr tariat Les structures d expertise CNR et LNR EID CNEV et CIRAD PARS et les services d concentr s DD CS PP sont associ s autant que de besoin Si cette cellule vient d cider une op ration sur les milieux naturels les DREAL et les DDT sont contact es 33 Tableau 8 Composition de la cellule nationale d aide la d cision West Nile Structure Coordonn es Direction G n rale de la Sant D partement des Urgences Sanitaires Num ro d alerte 01 40 56 57 84 Tel secr tariat 01 40 56 59 07 52 96 Bureau risques infectieux et politique vaccinale T l secr tariat 01 40 56 43 17 58 71 Direction G n rale de l Alimentation Bureau de la sant animale Tel secr tariat 01 49 55 84 61 Direction G n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature Direction de l Eau et de la Biodiversit Sous direction de la protection et de la valorisation des esp ces et de leurs milieux Tel secr tariat 01 40 81 12 49 Institut national de Veille Sanitaire Unit s des Maladies ent riques alimentaires et zoonoses Tel secr tariat Paris 01 41 79 68 90 Agence Nationale de S curit du M dicament et des produits de sant D partement de l Evaluation des Produits Biologiques Tel secr tariat 01 55 87 34 93 Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses laboratoire de
47. es zones Cette surveillance sp cifique repose sur un inventaire des esp ces culicidiennes par collecte de donn es de terrain pr l vements et identifications de stades immatures dans les g tes larvaires potentiels ces derniers sont rep r s sur le terrain au cours des visites et ou au pr alable sur photo a rienne capture d adultes piqueurs l aide de pi ges au CO et de pi ges femelles gravides les premiers permettent de capturer des imagos piqueurs les seconds permettent de capturer des imagos ayant d j pris au moins un repas sanguin ce qui augmente la probabilit de r colter des individus infect s mais limite les captures aux esp ces du genre Culex un inventaire des autres insectes h matophages les techniques mentionn es pr c demment permettent d inventorier dans le m me temps d autres insectes h matophages C ratopogonides Simulies Phl botomes des pi ges sp cifiques peuvent galement tre utilis s en cas de besoin par ex pi ges lumineux pour C ratopogonides une cartographie des g tes larvaires potentiels Un relev des g tes potentiels observ s sera r alis et report sur une cartographie au 1 25 000 une recherche du virus West Nile tous les moustiques captur s sont identifi s group s par pools mono sp cifiques et conserv s 80 40 de mani re permettre la recherche du g nome du virus West Nile par RT PCR et ou l isolement de virus par mis
48. eu connaissance d un signal d alerte L activation de la CAD se fait par l ANSM qui envoie un courrier lectronique ses participants pour convocation et organisation d une conf rence t l phonique 2 D cision et ajustement des mesures Les propositions de mesure sont formul es dans le cadre des r unions t l phoniques de la cellule N anmoins lorsque les alertes ne n cessitent pas de discussion des propositions sont formul es par l ANSM qui recueille par courrier lectronique l avis des membres de la CAD Les propositions de la CAD sont transmises au Directeur g n ral de l ANSM qui d cide des mesures mettre en uvre Les d cisions sont transmises par l ANSM PABM et au CTSA courrier postal ou courrier lectronique en cas d urgence L ANSM fait un retour d information sur les mesures mises en uvre apr s r ception des notes de service communiqu es par l EFS le CTSA et PABM information restitu e par courrier lectronique aux membres de la CAD Les Directeurs g n raux des ARS concern es sont inform s par la DGS Le suivi de la situation pid miologique se fait par l interm diaire de l InVS qui envoie des points de situation pid miologique aux membres de la CAD 36 En tant que de besoin l ANSM organise des nouvelles r unions t l phoniques pour l ajustement des mesures si l volution de la situation pid miologique le n cessite 3 Lev e de l alerte
49. galement tre pos es avec profit sur les fen tres et les portes 1 4 Mesures d appoint En les consid rant seulement comme mesure d appoint de la protection personnelle il est possible d utiliser les m thodes insecticides suivantes a rosols de confort pour une utilisation domestique ponctuelle insecticide diffusion continue sous forme de plaquette chauffante prise lectrique ou sous forme liquide diffuseur lectrique pour l int rieur Les serpentins fumig nes doivent tre r serv s un usage ext rieur qui devra rester limit dans le temps La climatisation ou de la ventilation brasseur d air peuvent constituer des mesures d appoint surtout si elles sont associ es une bonne qualit d tanch it des locaux et l usage d insecticides Les pi ges lumineux attractifs ne constituent pas a priori une protection suffisante Il est conseill de ne pas utiliser des m thodes dont l efficacit n est pas d montr e appareils sonores ultrasons bracelets anti insectes vitamine B1 hom opathie raquettes lectriques rubans papiers et autocollants gluants sans insecticides En dehors d un contexte pid mique de lutte contre les moustiques vecteurs de maladies le recours des moyens de protection autres que les serpentins fumig nes doit tre pr f r notamment chez les enfants les personnes g es les asthmatiques et autres personnes souffrant de troubles respiratoires chez qui l utilisation de c
50. garie Russie Roumanie Culex modestus xX x x France Russie Culex pipiens x x x Afrique du Sud Bulgarie Egypte Isra l Roumanie R publique Tch que USA Portugal Italie France Culex theileri x Afrique du Sud Culiseta morsitans x USA Culiseta longiareolata x Ochlerotatus cantans X Bulgarie Slovaquie Ukraine Ocherotatus caspius xX xX xX Ukraine Italie Isra l France Ochlerotatus dorsalis xX xX USA Ochlerotatus geniculatus x France Ochlerotatus punctor x France Ochlerotatus sticticus x USA Vermeil et al 1960 Hanoun et al 1964 Balenghien et al 2008 Surveillance de routine Une surveillance entomologique de routine existe dans les zones o un tablissement public Entente Inter d partementale pour la D moustication EID ou autre met en uvre des op rations de contr le des moustiques vuln rants Elle comporte un inventaire et le suivi des populations de moustiques Pour ce qui concerne le littoral m diterran en elle est r alis e par EID M diterran e sur une zone allant de Marseille la fronti re espagnole l exclusion du parc naturel r gional de Camargue Cette zone inclut donc les d partements des Pyr n es Orientales l Aude l H rault le Gard et les Bouches du Rh ne FICHE 2 STRATEGIE DE REPONSE EN CAS DE MISE EN EVIDENCE D UNE CIRCULATION DU VIRUS WEST NILE Objectifs limiter la propagation du virus pr venir l exposition des personnes au virus Les mesures de gestion
51. gine humaine a t rapport e aux Etats Unis L pid miologie du VWN s est modifi e dans les ann es 2000 En effet alors qu il avait t responsable d pid mies en Afrique en Europe de l Est au Moyen Orient et en Asie il a t d tect pour la premi re fois sur le continent am ricain aux Etats Unis en 1999 et s est tendu tout le continent nord am ricain et en Am rique Centrale En France m tropolitaine d tect d s les ann es 1962 1963 en Camargue il n est r apparu qu en 2000 chez des chevaux Au vu des donn es pid miologiques nationales et internationales un guide a t labor en 2004 et actualis r guli rement au gr des d tections du VWN Le guide d crit les modalit s de la surveillance humaine v t rinaire et entomologique des infections VWN ainsi que les mesures et la strat gie de r ponse visant la protection des personnes et la limitation de la circulation du VWN en fonction de niveaux de risque Sa r daction a t coordonn e par la Direction G n rale de la Sant DGS en collaboration avec la Direction G n rale de l Alimentation DGAL et la Direction g n rale de l am nagement du logement et de la nature DGALN Direction de l Eau et de la Biodiversit DEB Il int gre les travaux men s par l Institut de Veille Sanitaire InVS l Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant ANSM l Agence nationale de s curit sanitaire de
52. illes Le virus a t d tect aux USA pour la premi re fois en 1999 New York Depuis il a diffus sur l ensemble du territoire des USA au Canada en 2002 au Mexique aux Antilles dont la Guadeloupe en 2002 ainsi qu en Am rique du Sud Le syst me de surveillance des Centers for Disease Control and prevention CDC faisait tat de 62 cas humains en 1999 Le nombre de cas recens s a culmin 9862 cas dont 264 d c s en 2003 et en 2007 ce sont 3630 cas dont 124 d c s qui ont t r pertori s par les CDC L analyse des virus de l pid mie qui s vit aux USA montre qu il s agit probablement d une pid mie caus e par une souche unique introduite en 1999 France La circulation du virus est connue de longue date en Camargue Elle a t d montr e au cours des derni res ann es dans plusieurs d partements du pourtour m diterran en 1963 Camargue 19 cas humains et pizootie chez les chevaux Isolement de la m me souche virale chez les hommes les chevaux et chez des moustiques de l esp ce Culex modestus 1963 2000 aucun cas clinique n a t signal le seul indicateur d activit virale observ a t un faible taux de pr l vements s rologiques positifs humains et animaux cheval et lapin dans les ann es 1975 79 2000 Camargue 76 cas quins d enc phalites li es au VWN ont t identifi s en Camargue sans qu aucun cas humain n ait t d tect avec identification de l
53. iq re par un insecte vecteur Ce sont des h tes accidentels car ils n interviennent pas dans le cycle normal de d veloppement du virus Ils sont une impasse pour ce virus Cycle de transmission du virus West Nile en Camargue Source Mondet 8 Le virus West Nile en Camargue un arbovirus r mergent Cycle de conf rences lt Savoirs partag s gt Montpellier Agropolis Mus um 22 novembre 2000 Cette figure fait appara tre les oiseaux migrateurs comme voie d introduction du virus dans une zone donn e Bien que ceux ci aient tr s certainement un r le dans la circulation du virus West Nile il est possible que le virus persiste d ann e en ann e via d autres h tes r servoirs diss minateurs H tes H tes H tes EESE V oil diss minateurs tangentiels oiseaux oiseaux Re 5 migrateurs Cx modestus EPIZOOTIE esp ces Cx pipiens ZONE transmission verticale EPIDEMIE ENZOOTIQUE hibernation Afrique ZONE PID MIQUE ET PIZOOTIQUE Camargue transmission verticale hibernation oiseaux esp ces mou Vecteurs H tes r servoirs amplificateurs 40 Documented WNV circulation human animal From 11 Aug Western Route to 7th Oct 2010 5551 Eastern Route Couloirs de migration aviaire dans la r gion m diterran enne Le virus Le virus appartient la famille des Flaviviridae qui comprend aussi
54. ire Sud centralise les donn es informatis es et anonymis es et tablit une synth se hebdomadaire en lien avec ARS Languedoc Roussillon Cire LR Cette synth se faisant office de r tro information est transmise hebdomadairement la DGS l InVS au CNR et aux autres partenaires laboratoires cliniciens et autres acteurs de la surveillance aviaire quine entomologique Il appartient chaque ARS Cire d assurer la r tro information locale aux cliniciens et aux laboratoires d clarants de leur inter r gion respective Bilan de la saison de surveillance Les ARS Paca Corse et Languedoc Roussillon Cires r digent un rapport commun pr sentant le bilan de la surveillance humaine la fin de la p riode de surveillance qu elles transmettent la DGS l InvS et aux partenaires du r seau de surveillance Figure 2 Dispositif de surveillance VWN dans les d partements m diterran ens 1er juin au 31 octobre CAS SUSPECT PL LCR clair fi vre gt 38 5 ge gt 15 ans ARS CVAGS Cire LABO h pitaux Signalement cas gt CNR arbovirus R tro information hebdomadaire Rauni EEE hebdomadaire 10 Tableau 2 Missions des acteurs de la surveillance humaine Institutions Missions P riodicit Laboratoires Identification des cas suspects Temps r el hospitaliers ie 5 z Envoi d chantillons but diagnostic au CNR Temps r el HIER AVEC IES I Signale
55. it le niveau de risque observ mortalit aviaire cas quin cas humain tre fond e sur une estimation du risque vectoriel et environnemental li l emploi de ces substances l Utilisation de produits insecticides 1 Choix des produits Les produits utilis s dans le cadre de la lutte anti vectorielle larvicides adulticides sont des produits biocides TP 18 qui doivent tre choisis puis appliqu s par des professionnels munis d quipements de protection individuelle adapt s La liste des produits utilisables en pratique est r duite et les r sistances des moustiques ces produits sont en constante augmentation en raison notamment d une utilisation parfois inopportune de ces biocides La liste des produits insecticides utilisables en France est disponible l adresse suivante http simmbad fr public servlet produitList html Tout renseignement sur le statut r glementaire d un produit insecticide peut tre obtenu aupr s de l Anses Helpdesk biocides l adresse suivante http www helpdesk biocides fr index php option com _artforms amp formid 2 amp ltemid 1 amp lang fr 2 Utilisation des produits Les produits insecticides doivent tre utilis s par des op rateurs conform ment aux dispositions pr vues par le ou les arr t s pr fectoraux relatifs la lutte anti vectorielle ou de confort en application de la loi n 64 1246 du 16 d cembre 1964 Ils doivent tre munis d quipements de protection indivi
56. kungunya Ils sont pr cis s dans la fiche 4 C Il Crit res pour l activation de la CAD lt l ments et produits du corps humain Afin d optimiser le fonctionnement de la CAD des seuils d activation ont t pr d termin s Ces seuils qui tiennent compte des pisodes de circulation virale connus ant rieurement dans chacun des territoires n aboutissent pas n cessairement la mise en place de mesures sp cifiques de pr vention mais d finissent les crit res partir desquels il est justifi de r unir la CAD Le crit re d activation le plus pertinent prendre en compte est le nombre de cas humains En effet les signaux des autres volets de surveillance ne sont pas eux seuls des indicateurs adapt s pour estimer le nombre de donneurs potentiellement contamin s L InVS est charg e du relais de l information visant documenter ce crit re Les seuils d activation de la CAD sont r sum s dans le tableau ci dessous METROPOLE Antilles R union ETRANGER Selon la CAD pour les pays ne 1 cas humain figurant pas sur la liste des exclusions autochtone 1 cas humain 1 cas humain i autochtone autochtone a priori labor e Niveau 3 par le GT arboviroses de lANSM Ainsi la CAD l ments et produits du corps humain sera syst matiquement activ e en pr sence d un cas humain autochtone en m tropole et le serait galement si une transmission autochtone tait identifi e dans les DOM Elle pourra
57. l alimentation de l environnement et du travail Anses l Agence de la Biom decine ABM l Etablissement Fran ais du Sang EFS le Centre National de R f rence des Arbovirus CNR le Laboratoire National de R f rence des Arbovirus LNR l Entente interd partementale pour la d moustication du littoral m diterran en EID M diterran e et l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONCFS FICHE 1 SURVEILLANCE La surveillance vise la d tection la plus pr coce possible de toute circulation virale gr ce au signalement rapide de tous les cas humains ou animaux suspects ou et confirm s d infection VWN Elle s applique donc aux h tes et vecteurs du virus et comprend des volets humain quin aviaire et entomologique Elle est coordonn e par la Direction g n rale de la sant et la Direction g n rale de l alimentation avec la participation de l Institut de veille sanitaire InVS et des Cellules interr gionales d pid miologie Cire des Agences r gionales de sant du CNR des arbovirus du Laboratoire national de r f rence de l Anses des Directions d partementales de la protection des populations de EID m diterran e et de l ONCFS Elle repose sur un dispositif national p renne et un dispositif de surveillance saisonni re activ dans les zones g ographiques o le risque de circulation du virus est accru et la p riode d activit des moustiques vecteurs Dispositif national de surveillance
58. lench e si un cas humain est confirm en m tropole Cet v nement correspond au niveau de risque 3 du dispositif de surveillance m tropolitaine du virus West Nile Il provoquera l activation de la CAD l ments et produit de corps humain gt et des mesures conservatoires imm diates seront mises en place le temps que les investigations de surveillance autour du cas humain index permettent de d terminer la zone g ographique risque Deux types de mesures peuvent s envisager soit une suspension de collecte En pratique ce type de mesure pourrait concerner des zones o la suspension n a pas d impact significatif sur l approvisionnement soit un maintien des collectes avec mise en place d une qualification par d pistage g nomique viral des dons ce qui n cessite un court d lai pour l acheminement des r actifs Dans les deux ventualit s les produits sanguins labiles pr lev s avant l alerte et encore en stock feront l objet d une quarantaine en l attente d un d pistage g nomique viral r trospectif Enfin les donneurs ayant s journ ou r sid dans la zone feront l objet d une exclusion temporaire de 28 jours A distance de l alerte initiale la cellule pourra tre convoqu e de nouveau pour re d finir les mesures en fonction de la zone g ographique concern e La fin des mesures sera propos e apr s la lev e de l alerte de niveau 3 Cas humain de VWN l tranger Un donneur qui a s journ d
59. les moyens de protection et de pr vention pour eux mais aussi pour les chevaux En cas de circulation du virus chez les chevaux ou chez les humains la DGS les ARS et les services de l Etat devront galement informer les populations susceptibles d tre dans les zones de circulation du virus afin qu elles se prot gent des piq res de moustiques riverains centres de vacances ou tablissements scolaires professionnels du tourisme leveurs centres questres M me si la transmission du virus ne se fait pas du cheval de l homme l homme via le moustique la pr sence d oiseaux contamin s est symptomatique d une circulation virale 30 FICHE 4 ORGANISATION DU DISPOSITIF Acteurs de la surveillance et de la gestion Cette gestion implique les secteurs de la sant de l agriculture et de l cologie au niveau national et local ainsi que les agences sanitaires les laboratoires de r f rence et des centres d expertise L expertise entomologique est apport e par le CNEV D autre part trois laboratoires experts participent au dispositif de surveillance tableau 7 Tableau 7 Mission des acteurs de la lutte contre le West Nile Sant Agriculture Environnement Niveau national Gestionnaires DGS coordination des actions de surveillance et gestion en lien DGAL DGALN DGPR appui sur avec la DGAL et pilotage de la CNAD les th matiques Biocides utilisation des produits insecticides r pulsifs Agences
60. les produits sanguins labiles et les greffons organes tissus cellules Il n est pas identifi un risque de transmission avec les m dicaments d riv s du sang car les proc d s de pr paration de ces m dicaments comportent des tapes d di es l inactivation limination virale dont l efficacit a t valid e sur un virus mod le de la m me famille que le virus West Nile CAD lt l ments et produits du corps humain gt l ment central d aide la d cision des mesures Il est impossible de pr voir la dynamique des prochaines pid mies d infection virus West Nile I n est donc pas possible d tablir un sch ma pr cis et fig des mesures sp cifiques appliquer a priori c est dire en dehors d une alerte Dans ce contexte une cellule d aide la d cision CAD sp cifique aux l ments et produits du corps humain sera activ e par l ANSM lorsqu un des crit res d finis ci dessous sera rencontr Ceci afin de proposer des mesures sp cifiques de pr vention de la transmission de ce virus par les l ments et produits du corps humain dans le contexte particulier de l alerte qui est signal e La cellule pourra se r unir aussi souvent que n cessaire l initiative d au moins un des acteurs concern s pour observer la dynamique de l pid mie et ajuster si besoin les mesures Son fonctionnement et sa composition sont communs la CAD visant la pr vention de la transmission de la dengue et du chi
61. lite m ningite ou polyradiculon vrite syndrome de Guillain Barr ou paralysie flasque aigu ayant conduit la r alisation d une ponction lombaire avec pour un cas suspect un LCR clair non purulent sans tiologie identifi e pour un cas probable tout cas suspect qui remplit au moins un des crit res de laboratoire suivants o Identification d anticorps IgM anti VWN dans le s rum par ELISA o s roconversion ou multiplication par 4 du titre des anticorps IgG anti VWN d tect s par ELISA sur deux pr l vements cons cutifs pour un cas confirm tout cas suspect avec au moins un des crit res de laboratoire suivants o Isolement du VWN par culture dans le sang ou le LCR o d tection de s quences virales VWN par RT PCR puis s quen age dans le LCR ou le s rum o d tection d IgM anti VWN dans le LCR par ELISA o s roconversion ou multiplication par 4 du titre des anticorps IgG anti VWN d tect s par ELISA dans le s rum sur deux pr l vements cons cutifs confirm s par test de neutralisation Pour le diagnostic du premier cas autochtone la d tection d IgM dans le LCR et la d tection de s quences virales VWN par RT PCR ne suffiront pas confirmer le cas ce cas sera consid r comme probable Pour le consid rer comme confirm il faudra qu un autre au moins des crit res de cas confirm soit rempli En effet de mani re g n rale un test biologique doit tre interpr t
62. ment des cas suspects probables ou Temps r el cliniciens hospitaliers confirm s ARS au plus dans les 72h ARS CVGS et Cire R ception des fiches de signalement de cas Validation de ces fiches et remplissage des items ventuellement manquant aupr s des biologistes ou des cliniciens R capitulatif incluant le 0 cas suspect Investigation des cas confirm s et probables Alerte l InVS et la DGS si cas probable ou confirm autochtone R ception des fiches et des pr l vements CNR Validation et cha nage des pr l vements Saisie informatique analyse des donn es et transmission de ces donn es R tro information donn es agr g es anonymes d a a R tro information d a a tous les partenaires locaux de la surveillance humaine CIRE Sud R tro information d a a partenaires nationaux de la surveillance humaine et partenaires des autres volets de la surveillance Au fur et mesure Temps r el Hebdomadaire D s signalement par le CNR Temps r el Au fur et mesure Le jeudi soir Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire CNR Arbovirus Analyses biologiques des chantillons pr lev s Rendu des r sultats biologiques aux laboratoires d clarants Transmission des r sultats ARS Cire concern e Le plus rapidement possible au moins 1 fois par semaine Temps r el Te
63. mps r el saji en FICHE 1 B VOLET EQUIN DE LA SURVEILLANCE Surveillance clinique nationale des quid s La d tection des cas cliniques quins par les v t rinaires praticiens constitue le point essentiel de la surveillance animale Elle s inscrit dans le cadre r glementaire de d claration obligatoire des enc phalites virales des quid s et s applique donc tout le territoire Les directions d partementales charg es de la protection des populations DD CS PP veilleront chaque ann e maintenir la bonne r activit de ce r seau d pid miosurveillance sur l ensemble du territoire notamment lors des r unions d information des v t rinaires sanitaires Sur le pourtour m diterran en La sensibilisation des v t rinaires sanitaires concernant l ensemble du territoire la surveillance clinique des cas quins ne pr sente pas de particularit sur le pourtour m diterran en Aucune surveillance active s rologique de chevaux sentinelles n est programm e En cas de confirmation de foyers aviaires quins ou humains des enqu tes de s ropr valence chez les chevaux pourront tre organis es autour de la zone probable de contamination des cas fiche 2A Organisation de la surveillance des quid s La d claration obligatoire des suspicions d enc phalites quines est r alis e par les v t rinaires sanitaires aupr s des DD CS PP Les pr l vements sanguins sont adress s pour analyse s rologique de
64. n temp rature et humidit ambiantes usage concomitant d une cr me solaire l application doit tre renouvel e apr s une baignade l utilisation de cr mes solaires anti UV diminue l efficacit de protection des r pulsifs et r ciproquement Un r pulsif ne devrait tre appliqu sur la peau qu au moins 30 minutes apr s une cr me de protection solaire Ces produits sont employer avec pr caution ils ne doivent pas tre ing r s ni appliqu s sur les muqueuses ou sur des l sions cutan es tendues est fortement recommand aux porteurs de lentilles corn ennes de ne pas manipuler les lentilles de contact apr s application d un r pulsif en raison du risque irritatif des produits et de l alt ration possible des lentilles notamment par le DEET Ces produits ne doivent pas tre manipul s ou appliqu s par les enfants eux m mes Pour les jeunes enfants de moins de 30 mois l ANSM recommande de ne pas appliquer de produit sur le visage et sur les mains en raison du risque d ingestion orale Chez l enfant et la femme enceinte leur utilisation doit respecter un mode d emploi pr cis voir les recommandations sanitaires pour les voyageurs dans le tableau 4 ste Tableau 4 Concentrations des substances actives entrant dans la composition de r pulsifs corporels jug s efficaces en fonction des tranches d ge et de population Cat gorie d
65. ns WNV neuro invasives Leur pid miologie tendue et tendances peut tre explor e galement par le dispositif de surveillance humaine VWN en France m tropolitaine ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE HUMAINE RENFORCEE Circuit des pr l vements Le laboratoire de biologie m dicale hospitalier d clarant adresse les premiers pr l vements LCR et s rum ou d faut sang total au CNR des Arbovirus en s assurant d un d lai maximal de 10 jours entre le d but de la fi vre et le pr l vement Un second pr l vement de s rum ou d faut de sang total sera adress chaque fois que possible au CNR concern avec un d lai id al de 15 20 jours et un minimum de 5 jours apr s le premier pr l vement Les cas probables ne pourront pas tre confirm s sans ce second pr l vement Le CNR des Arbovirus est l Institut de recherche biom dicale des arm es IRBA Antenne Marseille Les modalit s d acheminement des pr l vements sont pr cis es sur le site internet de l InVS Circuit des fiches de signalement Le laboratoire de biologie m dicale hospitalier d clarant remplit les fiches de signalement et les transmet l ARS qui en assure la validation ainsi qu au CNR avec le colis d envoi des pr l vements Les ARS compl tent et valident les fiches puis les centralisent et les saisissent sous un format lectronique au fil des signalements La fiche de signalement 2012 est t l chargeable sur le site de l InVS
66. onnelle antivectorielle gt organis es par la Soci t de m decine des voyages et la Soci t fran aise de parasitologie label Haute autorit de sant HAS version au 29 septembre 2010 19 NB Les recommandations d utilisation figurant dans le tableau concernent l usage de r pulsifs cutan s dans les zones risque de maladies graves transmission vectorielle En dehors de cette situation de risque grave l ANSM pr cise qu au vu des r sultats des valuations europ ennes en cours concernant les substances r pulsives l usage de l IR3535 est privil gier chez les jeunes enfants et les femmes enceintes En raison de leur dur e d efficacit g n ralement br ve et des risques d allergie ou de photosensibilisation il n est pas recommand d utiliser les huiles essentielles comme r pulsif cutan Signalement des effets secondaires Les r pulsifs n tant ni des m dicaments ni des produits cosm tiques ils ne rel vent pas du syst me classique de pharmacovigilance ou de cosm tovigilance en place sur tout le territoire Tout signalement d ventuel effet secondaire li l utilisation d un r pulsif cutan doit tre fait aupr s du centre anti poison et de toxicovigilance CAP TV local 1 2 Les produits d impr gnation des tissus Appliqu s sur des tissus v tements rideaux ils sont absorb s dans les fibres s vaporent tr s lentement augmentant ainsi la r manence du produit a
67. par la loi du 13 ao t 2004 du 9 d cembre 2004 et de son d cret d application du 1er d cembre 1965 d cret n 65 1046 modifi par le d cret 1 2005 1763 du 30 d cembre 2005 a D finition des zones de lutte Il revient au pr fet de d finir par arr t les zones de lutte d une part au titre de la lutte anti vectorielle et d autre part au titre de la lt lutte de confort gt Cet arr t doit pr voir la liste des communes concern es par la lutte II est conseill de pr voir d s la r daction de l arr t une liste large susceptible de couvrir l ensemble des communes qui pourront tre concern es court moyen et long termes par la lutte contre les moustiques lors de la campagne saisonni re En tant que de besoin l arr t pr fectoral fixe les proc d s utiliser en tenant compte de leurs effets sur la faune la flore et les milieux naturels la date du d but des op rations et la dur e des p riodes pendant lesquelles les agents charg s de la lutte contre les moustiques pourront p n trer avec leurs mat riels dans les propri t s publiques et priv es m me habit es pour y entreprendre s il le faut d office les actions de prospection et de traitement les travaux et les contr les n cessaires b D finition des mesures de lutte La d finition des mesures de lutte fait l objet d un arr t pr fectoral pris sur le rapport du directeur g n ral de l ARS apr s avis du conseil d partemen
68. partements du pourtour m diterran en ainsi que sur le diagnostic et le signalement Cette information pourra se faire notamment par l organisation d une r union d information organis e par les ARS CIRE ou par l envoi d un courrier Dans les autres d partements la sensibilisation des tablissements de soins sera r alis e par voie de circulaire DGS DGAL sensibilisation des v t rinaires notamment sur la d claration des cas quins sur l ensemble du territoire et en particulier dans les d partements du pourtour m diterran en par l organisation de r unions d information l initiative des DD CS PP information du r seau SAGIR l initiative de la DGAL et campagne d information cibl e sur le signalement de la mortalit aviaire dans les d partements du pourtour m diterran en destination des chasseurs ornithologues et des organisations impliqu es dans la gestion ou l tude de la faune sauvage ou gestionnaires des milieux naturels prot g s Une communication sp cifique sera faite au plan local par PARS destination du grand public populations locales notamment sur la maladie les mesures de protection contre les moustiques et de lutte contre les g tes larvaires le dispositif de surveillance et de gestion etc Des informations destination du grand public sont accessibles sur le site internet du minist re charg de la sant http www sante gouv fr 29 Communication de crise en phase de cir
69. permis de d finir la zone g ographique laquelle il s applique et de montrer l importance de la surveillance clinique quine La surveillance entomologique n a pas mis en vidence de corr lation entre les zones forte densit de moustiques et les zones de transmission virale En cons quence la surveillance entomologique sp cifique n est pas r alis e en routine elle est activ e en cas de circulation virale d tect e par les autres volets de la surveillance FICHE 1 A VOLET HUMAIN DE LA SURVEILLANCE Le volet humain de la surveillance cible la d tection des infections neuro invasives VWN en r alisant des analyses de confirmation de VWN devant chaque cas cliniquement compatible lt cas suspect gt m me en absence de circulation document e du virus Cette surveillance repose sur les laboratoires hospitaliers qui lors de la r ception d un chantillon de LCR clair v rifient que le LCR a t pr lev chez un patient r pondant la d finition de cas suspect Ils signalent les cas suspects aux Agences r gionales de sant CVGS et Cire et adressent les pr l vements biologiques correspondant au Centre national de r f rence CNR des arbovirus Marseille D finition des cas Tout adulte 215 ans hospitalis dans l un des neuf d partements du pourtour m diterran en entre le 1 juin et le 31 octobre pr sentant un tat f brile fi vre 238 5 C et des manifestations neurologiques de type enc pha
70. politaine Mots cl s virus du Nil occidental virus West Nile surveillance sanitaire surveillance v t rinaire surveillance entomologique vecteurs produits du corps humain communication lutte antivectorielle lutte contre les moustiques Textes de r f rence Code de la sant publique et notamment partie III Livre Titre premier relatif la lutte contre les pid mies et certaines maladies transmissibles Loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales Loi n 64 1246 du 16 d cembre 1964 relative la lutte contre les moustiques D cret n 65 1046 du 1er d cembre 1965 pris pour l application de la loi n 64 1246 du 16 d cembre 1964 relative la lutte contre les moustiques modifi par le d cret n 2005 1763 du 30 d cembre 2005 Circulaire DPPR DGS DGT du 21 juin 2007 relative aux m thodes de lutte contre les moustiques et notamment l utilisation de produits insecticides dans ce cadre Articles L 221 1 L228 1 L223 8 et D 223 21 du livre Il titre II du code rural et de la p che maritime Arr t du 27 juillet 2004 fixant les mesures techniques et administratives relatives la police sanitaire des enc phalites virales des quid s Note de service DGAL SDSPA N2008 8140 du 16 juin 2008 relative au programme de surveillance v t rinaire de la fi vre West Nile Texte abrog CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N DGS RI1 D
71. ppliqu le plus souvent pyr thrino des Ceci offre des avantages en termes de persistance de co t et de s curit d emploi contact avec la peau fortement r duit par rapport une application cutan e Lorsque des tissus sont impr gn s par des produits insecticides moustiquaires ou tissus ces derniers ont un double effet r pulsif et insecticide avec une efficacit variant en fonction des concentrations des produits utilis s et des esp ces de moustiques L utilisation ventuelle de produits r pulsifs sur les v tements doit tre compl t e par l application de r pulsif sur les parties d couvertes 1 3 Les moustiquaires La moustiquaire de lit constitue une barri re efficace pour se prot ger des piq res en particulier de Culex pipiens dont l activit est essentiellement nocturne Il est pr f rable d employer une moustiquaire impr gn e industriellement d insecticide pyr thrino de qui agit galement comme r pulsif En particulier l emploi de moustiquaires de berceau si possible impr gn es d insecticides pyr thrino des perm thrine deltam thrine est le moyen prioritaire de protection pour les jeunes enfants Ces produits sont d une grande s curit d emploi et de longue dur e d action Ils sont insecticides et r pulsifs En dehors des p riodes de s jour au berceau le port de v tements couvrants impr gn s d insecticides pyr thrino des constitue une protection Des moustiquaires peuvent
72. re les moustiques Transmission du virus West Nile par la transfusion et par la greffe En ao t 2002 aux USA quatre receveurs d organes ont t infect s partir d un m me donneur Ce donneur transfus avant son d c s a t contamin par l un des produits sanguins qui lui avait t administr Depuis des tudes ont mis en vidence l infection par transfusion chez 23 patients en 2002 puis 6 en 2003 apr s la mise en place d un d pistage entre 2002 et 2003 Il est difficile d estimer le risque transfusionnel dans les zones o l pid mie est peu importante Il a cependant t possible de l estimer de mani re r trospective pour le Var en 2003 environ 1 donneur vir mique au moment du don 16 000 donneurs ce qui compte tenu qu environ 2 000 dons ont t effectu s pendant cette p riode pid mique dans le Var conduirait observer 1 donneur vir mique tous les 8 ans De plus cette estimation a t conduite sur le m me mode de calcul que celle qui avait t faite aux Etats Unis en 2002 et qui s est r v l e par la suite avoir une bonne valeur pr dictive si on se r f re au r sultat du d pistage g nomique viral g n ralis de 2003 Aux USA par contre il est estim entre 4 76 10 000 au Nebraska et 2 12 10 000 en Louisiane En moyenne aux USA ce risque est estim 0 36 10 000 Contamination professionnelle Quelques cas de contamination professionnelle ont t rapport s chez de
73. rielle en fonction des risques identifi s L objectif de ces mesures est de r duire le risque la source par la suppression des g tes larvaires d origine anthropique proximit des habitations si n cessaire appliquer des larvicides envisager tr s localement des traitements adulticides si les populations d adultes exc dent des niveaux habituels sur les sites activit humaine communiquer vers la population pour recommander des mesures de r duction des sources domestiques et les pr cautions l mentaires de protection individuelle et informer sur les protections prendre face aux op rations de traitement adulticide Dans des zones risque il faut intensifier les op rations de contr le des moustiques adultes pour obtenir un niveau de contr le ad quat et en cas d extension un territoire plus important et ou une multiplication des cas consid rer l opportunit d pandage par voie a rienne Si la situation justifie la mise en uvre d pandage par voie a rienne une information grand public devra tre diffus e afin d informer la population des mesures de pr caution prendre Les grandes lignes de la r glementation encadrant la lutte contre les moustiques sont pr sent es en annexe 4 Dana FICHE 2 E MESURES VIS A VIS DES ELEMENTS ET PRODUITS DU CORPS HUMAIN L analyse du risque de transmission du virus West Nile concerne l ensemble des l ments et produits du corps humain tels que
74. rn s Tous les acteurs doivent se tenir mutuellement inform s des actions d information et de communication qu ils entreprennent La mutualisation des actions et des outils doit tre privil gi e et recherch e quand cela est possible La communication a pour objectif final de limiter la propagation du virus dans la faune et de pr venir l exposition des personnes au virus en informant les populations notamment locales sur la maladie et les moyens simples de pr vention et de protection en sensibilisant les professionnels concern s v t rinaires professionnels du secteur aviaire et quin chasseurs et autres membres du r seau SAGIR professionnels de sant sur la maladie le dispositif de surveillance la strat gie de lutte mise en place et le signalement rapide des cas suspects Communication de pr vention dans les d partements concern s et ou en p riode de surveillance saisonni re du 1 juin au 31 octobre pour la surveillance humaine et entomologique et au 30 novembre pour la surveillance des mortalit s aviaires L information et la communication destination des acteurs impliqu s dans le dispositif de surveillance et de gestion professionnels collectivit s locales et territoriales partenaires s articule notamment autour des actions suivantes information des tablissements de soins des professionnels de sant lib raux et des CNR sur la mise en place de la surveillance active dans les d
75. rus West Nile a t isol chez 19 esp ces de moustiques dont 11 figurent parmi les 36 esp ces pr sentes sur le littoral m diterran en fran ais Une infection exp rimentale et ou une transmission exp rimentale a galement t prouv e chez 8 esp ces Sur cette base nous pouvons tablir titre indicatif une liste de 15 vecteurs potentiels pour le littoral m diterran en cf tableau 3 de la fiche 1 D Le moustique Cx modestus a t identifi comme vecteur effectif en Camargue dans les ann es 60 mais les auteurs pr cisaient que Cx pipiens pouvait galement jouer un r le La transmission arbovirale est souvent le fait de plus d une esp ce Les moustiques sont avant tout des amplificateurs Les esp ces qualifi es de passerelles permettent l infection d un h te accidentel cheval homme Dans une moindre mesure ils peuvent tre diss minateurs pouss s par le vent ou transport s par l homme dans les moyens de transport terrestres maritimes ou a riens Les r servoirs Il est commun ment admis que les oiseaux sont les r servoirs naturels du WNV La plupart survivent l infection et d veloppent une immunit permanente Cependant certaines esp ces sont particuli rement sensibles famille des Corvidae La comp tence en tant que r servoir a t tudi e aux Etats Unis Les oiseaux de l ordre des pass riformes corvid s moineau domestique apparaissent comme des r servoirs comp tents Les poulets adult
76. rus se manifeste la plupart du temps par une fi vre et plus rarement par une infection plus s v re neuro invasive type de m ningite f brile liquide c phalo rachidien LCR clair Ces infections VTOS sont transmises par des phl botomes et de nombreuses inconnues persistent quant au cycle de transmission du virus La survenue de ces cas d infections neuro invasives VTOS t moigne d une end micit et d une circulation de ce virus sur le pourtour m diterran en et justifie parfois d une prise en charge en r animation avec exceptionnellement la survenue de s quelles neurologiques En raison de la s v rit potentielle des infections VTOS et de leur end micit sur le littoral m diterran en et en particulier en r gion Paca une surveillance exploratoire des infections neuro invasives VTOS a t coupl e officiellement la surveillance du VWN 2 Objectif Cette proc dure a pour objectif le rep rage pr coce de la circulation du virus West Nile afin de permettre la mise en uvre rapide et coordonn e de mesures de pr vention et de protection des personnes Ces mesures sont graduelles et proportionnelles au risque 3 Niveaux de risque Les donn es de la surveillance permettent d estimer l importance de l activit virale et donc du risque pour la sant humaine dans une r gion ou zone donn e Trois niveaux de risque peuvent ainsi tre identifi s Niveau 1 toute preuve de circulation du virus d
77. s locataires concessionnaires exploitants ou occupants de terrains ou de retenues et tendues d eau situ s dans les zones de lutte c Rapport sur la mise en uvre La mise en uvre des op rations de lutte contre les moustiques fait l objet d un rapport annuel pr sent au CoDERST par l ARS L arr t pr fectoral pr cit d taillera le contenu souhait de ce rapport 46
78. s prot g es et les cha nes trophiques et pour l homme leur utilisation doit tre faite dans le cadre d une approche int gr e et d une r ponse proportionn e au risque Ainsi la lutte m canique par la destruction des g tes larvaires potentiels ou actifs doit tre privil gi e et encourag e Cette r duction des g tes passe par des actions de salubrit de l environnement ramassage et limination des d chets entretien des terrains et des voies de circulation curage des foss s par la mise en place de solutions p rennes et non chimiques protection m canique des r cipients de stockage d eau pluviale conception des r seaux hydrauliques domestiques goutti res regards d eau pluvial vitant les stagnations d eau Les collectivit s locales et les acteurs conomiques concern s secteurs de l h tellerie et de la restauration tablissements d enseignement et le grand public doivent tre sensibilis s et associ s en permanence la destruction des g tes domiciliaires Lorsque la destruction de ces g tes ne peut tre r alis e l opportunit d un traitement larvicide sera alors tudi e Les traitements adulticides du fait de leur impact potentiel sur l homme et l environnement ainsi que de leur efficacit temporaire sont r serv s aux situations de tr s fortes nuisances ou lors de la mise en vidence d une circulation virale La d cision de mise en uvre de ces traitements devra quel que so
79. s personnels de laboratoire II s agissait de blessure ou coupure par du mat riel souill n cropsie d un oiseau infect cerveaux de souris infect s Contamination transplacentaire Le premier cas a t d crit aux USA chez une jeune femme infect e la 27 semaine de grossesse Le nouveau n n la 38 semaine tait porteur d IgM sp cifiques dans le s rum et le LCR signant l infection intra ut rine ASS Contamination par l allaitement maternel Le cas d un nourrisson porteur d IgM sp cifiques sans mise en vidence d autre exposition au virus que le lait maternel sugg re fortement la possibilit de transmission par le lait maternel Diagnostic Quatre techniques diagnostiques sont possibles S rologie Deux techniques s rologiques sont utilis es La recherche d IgM par technique ELISA Celles ci apparaissent partir du 2 3 me jour de la maladie dans le sang p riph rique Au niveau du LCR 80 des malades atteints de formes neurologiques sont positifs en IgM J8 Il existe des r actions crois es avec les autres flavivirus mais moins fortes qu avec les IgG Elles imposent de confirmer tout r sultat positif par un test de neutralisation Ces IgM peuvent persister au moins 1 an ce qui justifie la mise en place d un titrage des IgG sur deux pr l vements distants d au moins 10 jours Le test de neutralisation est le test de r f rence pour le diagnostic sp cifiqu
80. sion CAD l ments et produits du corps humain propose les mesures mettre en uvre pour la s curisation des produits sanguins labiles et des greffons organes tissus cellules en cas d alerte Elle regroupe l ensemble des acteurs de la sant humaine repr sentants des administrations et agences concern es ainsi que des experts scientifiques et en tant que de besoin de tout autre acteur n cessaire l examen de l alerte signal e La CAD lt l ments et produits du corps humain gt participe la cellule nationale d aide la d cision mais se r unit ind pendamment pour la proposition de d cisions dans son domaine et informe en retour la cellule nationale d aide la d cision des mesures pr conis es La CAD l ments et produits du corps humain gt est activ e par l ANSM qui en assure le secr tariat L ANSM peut en tant que de besoin demander ce que l EFS le CTSA ou ABM mettent en place des mesures de pr vention sp cifiques en lien avec l alerte trait e sur la base des propositions de la CAD 1 Signalement de l alerte et activation de la CAD par l ANSM L alerte peut tre signal e par partir d un cas humain autochtone en m tropole ou dans les DOM et si des cas humains sont d clar s l tranger l ANSM l EFS le CTSA ou ABM si une suspicion de transmission par transfusion ou greffe est d clar e la demande de l un de ses membres qui aurait
81. t synth tis es dans la fiche 4 B Ce tableau doit tre consid r comme un outil d aide la d cision qui n exclut pas un examen au cas par cas des situations notamment dans le cadre de la cellule nationale d aide la d cision pilot e par la DGS 524 FICHE 2 RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE La mise en vidence d une circulation virale conduit renforcer le dispositif de surveillance afin par l exhaustivit des signalements d en bien identifier l tendue et l intensit Il consiste essentiellement en une information et une sensibilisation des acteurs de la sant humaine et animale et en des investigations sp cifiques autour des cas Renforcement de la surveillance humaine et investigations autour des cas Niveau 1 Information des tablissements de sant et des m decins lib raux du d partement concern par cette mergence virale afin de leur recommander une vigilance particuli re Cette information est r alis e pour les d partements du pourtour m diterran en par la ou les ARS concern es Niveau 2 Mise en alerte des tablissements de sant du pourtour m diterran en information et sensibilisation par la ou les ARS concern es Niveau 3 Mise en alerte des tablissements de sant du pourtour m diterran en information et sensibilisation Enqu te pid miologique r alis e par les cellules de veille des ARS dans les d partements du pourtour m diterran en avec l
82. tal de l environnement et des risques sanitaires et technologiques CODERST Aussi il est recommand de nommer parmi les personnalit s qualifi es membres du CoDERST une personne comp tente en mati re de lutte anti vectorielle le cas ch ant membre de la Commission d partementale de la nature et des paysages Pour l ex cution des mesures de LAV dans les zones d limit es les agents des services du d partement ou de l organisme public auquel le d partement peut en avoir confi l exercice disposent de pouvoirs sp cifiques notamment celui de p n trer sur des propri t s priv es infest es de moustiques Les obligations pesant sur les propri taires locataires exploitants ou occupants de terrains b tis ou non b tis l int rieur des agglom rations d immeubles b tis et de leurs d pendances de d charges et de d p ts situ s hors agglom rations en vue de faire dispara tre les g tes larves dans les zones de lutte contre les moustiques sont quant elles pr vues galement par arr t pr fectoral pris apr s avis du CoDERST et de la Chambre d agriculture qui devra communiquer la Pr fecture son avis dans le d lai d un mois En pratique il est possible de ne faire qu un seul arr t pr fectoral annuel reprenant les trois points pr cit s zones de lutte d but et dur e des p riodes pendant lesquelles les agents pourront p n trer dans les propri t s obligations pesant sur les propri taire
83. te du r seau SAGIR des organisations impliqu es dans la gestion ou l tude de la faune sauvage ou des milieux naturels prot g s de la zone Mise en alerte des professionnels de la sant animale de la zone Possibilit d enqu te de s ropr valence chez les chevaux autour des cas Investigation pid miologique adapt e la situation Mise en alerte des tablissements de soins du pourtour m diterran en de la zone Acc l ration du traitement des pr l vements par le CNR Information et sensibilisation des tablissements de sant au niveau national Activation dans la ou les zones de transmission autour des cas quins Renforcement de la surveillance de la mortalit mise en alerte du r seau SAGIR des organisations impliqu es dans la gestion ou l tude de la faune sauvage ou des milieux naturels prot g s de la zone Mise en alerte des professionnels de la sant animale de la zone Possibilit d enqu te de s ropr valence chez les chevaux autour d un cas Investigation pid miologique adapt e la situation Mise en alerte des tablissements de soins du pourtour m dit rran en en situation de cas group s Acc l ration du traitement des pr l vements par le CNR Information et sensibilisation des tablissements de sant au niveau national Activation dans la ou les zones de transmission autour des cas humains Cellule nationale d aide la d cision
84. tivit de cette surveillance par la diffusion r guli re d appels la vigilance Dans les dix d partements lt risque VWN gt sur chaque oiseau faisant l objet d un pr l vement r alis dans le cadre du programme de surveillance de l influenza un pr l vement compl mentaire de l enc phale est effectu par le laboratoire d partemental d analyses v t rinaires et transmis au LNR Anses laboratoire de sant animale de Maisons Alfort qui r alise une recherche du virus WN L isolement des souches virales est r alis en collaboration avec le CNR des arbovirus Les cadavres analyser sont s lectionn s selon les crit res du programme de surveillance de l influenza aviaire pendant une p riode allant de juin novembre Afin de ne pas saturer les laboratoires experts de pr l vements le nombre de demandes d analyses virologiques sera limit 3 oiseaux par esp ce et par pisode de mortalit en cas de mortalit s massives Dans les autres d partements aucune surveillance sp cifique des mortalit s d oiseaux sauvages au regard du risque West Nile ne sera conduite Rire FICHE 1 D VOLET ENTOMOLOGIQUE DE LA SURVEILLANCE La probabilit de capturer un moustique infect par chantillonnage en un lieu et un moment donn est faible de l ordre de 1 3 pour 1000 dans des zones de fortes circulations Or le virus West Nile a un faible niveau de circulation en France Dans ce contexte les moustiques constitu
85. u West Nile dans l avifaune sauvage notamment la mortalit aviaire Niveau 2 cas quins Niveau 3 cas humains 4 Modalit s de gestion Cette proc dure repose sur un renforcement de la surveillance pid miologique et animale quin et aviaire dans les d partements du pourtour m diterran en 06 11 13 2A 2B 30 34 66 83 plus le 84 du 1 juin au 31 octobre de chaque ann e p riode d activit des moustiques vecteurs La surveillance des mortalit s aviaires s tend jusqu au 30 novembre l valuation du risque en fonction des donn es de la surveillance des mesures de pr vention selon la les esp ce s atteinte s et l extension g ographique de la circulation virale Ces mesures comprennent outre le renforcement de la surveillance destin mieux appr cier l tendue et l importance de la circulation virale l information du public sur les mesures de protection individuelle adopter la lutte contre les g tes larvaires la mise en uvre de mesures de lutte anti vectorielle destin es contr ler les populations de moustiques vecteurs ces mesures devant s efforcer d tre compatibles avec les imp ratifs de protection de la nature ainsi que la s curisation des approvisionnements sanguins et des dons d organes 5 Mise en uvre Le dispositif de gestion du risque li au virus West Nile implique les secteurs de la sant humaine et animale et de l environnement aux niveaux national
86. uels autres cas Des enqu tes de s ropr valence chez les chevaux pourront tre r alis es par les DD CS PP autour des cas quins voire humains pour mieux caract riser l intensit de l activit virale Ces enqu tes doivent notamment permettre de confirmer le caract re autochtone des cas de pr ciser l tendue de l pid mie et d appr cier le caract re r cent ou ancien des contaminations Elles d passent le simple cadre de la gestion compte tenu des d lais n cessaires l obtention des r sultats et s inscrivent dans un objectif d acquisition de connaissances sur la circulation virale Renforcement de la surveillance de l avifaune Niveaux 1 2 et 3 mise en alerte du r seau SAGIR par la DGAL et des organisations impliqu es dans la gestion ou l tude de la faune sauvage f d rations de chasseurs organisations naturalistes ou gestionnaires des milieux naturels prot g s Si des cas quins et ou humains autochtones sont d tect s dans des d partements autres que les d partements du pourtour m diterran en le dispositif de surveillance de la mortalit aviaire sera activ dans ces d partements par l ONCFS en collaboration avec les DD CS PP TGS FICHE 2 B ACTIVATION DE LA SURVEILLANCE ENTOMOLOGIQUE La surveillance sp cifique des moustiques sera activ e en cas de circulation virale s roconversion ou mortalit aviaire cas quins cas humains afin notamment d identifier dans le secteur o une activit
87. utte contre la circulation du virus West Nile en France m tropolitaine qui organise le syst me interminist riel de surveillance et gestion Ce dispositif a t labor suite la mise en vidence des cas humains et quins en 2003 dans le Var par le syst me de surveillance national d claration des cas cliniques quins et signalement des cas humains par le Centre National de R f rence des Arbovirus et les r sultats de la recherche active de cas et de l tude s rologique chez les donneurs de sang du Var Tableau 10 Synth se de la surveillance West Nile en France m tropolitaine Ann es Surveillance R sultats 1963 D claration des cas cliniques Camargue 19 cas humains et pizootie chez les quins et signalement des cas chevaux Isolement de la m me souche virale chez les humains par le Centre National hommes les chevaux et chez des moustiques de de R f rence des Arbovirus l esp ce Culex modestus 1963 2000 Idem Aucun cas clinique humain ou animal Faible taux de pr l vements s rologiques positifs humains et animaux cheval et lapin dans les ann es 1975 79 2000 Idem Camargue 76 cas quins d enc phalites li es au VWN ont t identifi s en sans qu aucun cas humain m ait t d tect 2001 2002 Idem Camargue tr s faible circulation du VWN s roconversion d un canard en 2001 d une volaille domestique en ao t 2002 et d un cheval en 2002 Pas de cas humain ou

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

keytronics, sa de cv - y como premio obtenemos la satisfacción total  Manual Topcon Serie GPT7500 Espanol  Targus XXL Laptop Case  Télécharger - Interlocation  Clutch Problems, Troubleshooting, and Service - Goodheart  Pure Siesta DAB/FM Clock Radio  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file