Première séance - Archives de l`Assemblée nationale
Contents
1. tre proc d toxicit transeutance et tol rance cutan e ou muqueuse lors que les autres concer nent la qualification des personnes appel es proc der ces essais En ce qui concerne les caract ristiques des essais qui doivent tre pratiqu s le Gouvernement sensible au souci manifest par votre commission d assurer une meilleure protection de la sant par une v rilication r elle de la toxicit des produits mis sur le march se rallie au texte de la commission Toutefois il conditionne son accord la prise en consid ration du sous amendement qu il a d pos En effet l exigence du recours des experts agr s ou des organismes nationaux ou internationaux reconnus risquerait de nous mettre en difficult avec nos partenaires de la Communaut conomique europ enne qui pourraient consid rer que nous introduisons dans notre l gis lation des mesures propres interdire l importation en France de produits cosm tiques fabriqu s dans un autre pays de la Commu naut En cons quence le Gouvernement pr fcrerait que contraire ment ce qui est propos dans l amendement la qualification des experts appel s proc der ces essais soit renvoy e un d cret M le pr sident Je mets aux voix le sous amendement n Le sous amendement est adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 1 modifi par le sous amcndement n 4 L amendement ainsi modifi e2. ASSEMBLEE NATIONALE 1 SEANCE DU 24 JUIN 1975 Le b n fice des dispositions du pr c dent alin a sera tendu aux personnes relevant du r gime des assurances sociales agricoles par d eret en Conseil d Etat Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 6 bis L article 6 bis est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l ensemble du projet de loi L ensemble du projet de lai est adopt EE ORDRE DU JCUR M le pr sident Cet apr s midi seize heures deuxi me s ance publique D p t du rapport de la Cour des comptes Diseussion apr s d claration d urgence du projet de loi n 1175 relatif la limite d ge des fonctionnaires de l Etat rapport n 1758 de M Gerbet au nom de la commission des lois eonsti tutionnell s de la J gislation et de l administration g n rale de la R publique Discussion apr s d claration d urgence du projet de loi organique n 1174 relatif au siatut de la magistrature rapport n 1759 de M erbet au nom de la commission des lois eonsti tutionnnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique Discussion en deuxi me lecture du projet de loi n 248 modi fiant le titre neuvi me du Livre troisi me du eode civil rap port n 1645 de M Foyer au nom de la commission des lois constitutionnelles de la l gislation et de l administration g n ra
3. Ces pr cisions me paraissent de nature apaiser les inqui tudes de la conmissien Quant au probl me des veuves des travailleurs non salari s il est r el et rel ve de l harmonisation des r gimes des non salari s avec celui des salari s Les veuves des salari s qui peuvent cinquante Cinq ans b n ficier de la r version jouissent du fait de cette r version de la couverture maladie ce qui n est pas le cas pour les veuves de non salari s pour fesquelies le versement de la r version n implique pas la couverture maladie Je confirme l Asscmbl e nationale que ee prokl ie a retenu toute mon attention et qu un projet de d cret pr par par mes services fait sctuellement l objet d un examen interminist riel et que compte tenu du v u exprim par l Assembi e et notam ment par M le rapporteur j interviendrai pour en h ter la parution Convaineu que ce projet en raison m me des modifications qui ont t apport cs par les deux assembl es est d une tr s grande qualit d sir persuad qu il r pond au d sir profond du Pr sident de la R publique d am liorer la condition des plus d favoris s je vous demande mesdames et messieurs les d put s de bien vouloir suivant en cela la proposition de M le rapporteur adopter le projei de loi portant g neralisa tion de la s curit sociale M le pr sident Personne ne demande la parole dans la discussion g n rale Aucune motion de renvoi en c
4. M le pr sident J informe l Assembl e que la candidature de M Burekel au si ge vacant de repr sentant titulaire de l Assem bl e nationale l Assembl e eonsultative du Conseil de l Europe a t affich e et publi e au Journal officiel de ee matin La nomination a pris effet d s cette publication M Burckel exercera son mandat jusqu au renouvellement de l Assembl e nationale RE DECLARATION D URGENCE D UN PROJET DE LOI M le pr sident J ai re u de M le Premier ministre la lettre suivante 2 Paris le 23 juin 1975 Monsieur le Pr sident J ai l honneur de vous faire connaitre qu en application de l artiele 45 de la Constitution le Gouvernement d clare l urgence au project de loi relatif l ind pendance du territoire des Comores d pos sur le bureau de l Assembi e nationale lt Veuillez agr er monsieur le Pr sident l assurance de ma haute consid ration Acte est donn de eette communication PES PRODUITS COSMETIQUES ET PRODUITS D HYGIENE CORPORELLE Discussion en deuxi me lecture d un projet de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la discussion en deuxi me lecture du projet de loi modifiant le livre V du code de la sant publique et concernant la fabrication le eondi tionnement l importation et la mise sur le march des produits cosm tiques et des produits d hygi ne corporelle N 1748 1769 La parole est M Sourdille rapporteur de la commis
5. assembl e d autres modifications ont t apport es au projet par le S nat Je ne reviendrai donc que sur les artieles qui font l ohjet de divergences de vue pour vous faire conna tre l opinion du Gouvernement Il s agit en premier lieu des essais pr alables la mise dans le commerce des produits cosm tiques au sujet desquels les positions se trouvent l g rement diff rentes Alors que le texte initial proposait ia constitution par le fabricant d un dossier rassemblant toutes informations utiles sur la nature du produit cosm tique et sur les essais pr alables sa mise en vente l Asseinhl e nationale dans le d sir tr s l gitime d apporter des garanties suppl mentaires aux consom mateurs a pr vu de mentionner dans la loi des essais obliga toires notamment en mati re de toxieit transeutan e et de tol rance cutan e Elle a galement pr vu que de tels essais devraient tre pratiqu s par des experts agr s ou des organismes nationaux ou internationaux dont la comp tence serait reconnue Le S nat a estim que ces essais pourraient tre fix s en tant que de besoin par d cret Le Gouvernement pour sa part a t favorable lamende ment du S nat qui lui a paru proposer une solution plus souple permettant d adapter les moda it s d application de la loi aux diverses cat gories de produits consid r s d envisager la mise en uvre de nouvelles techniques de conir le pr alable
6. et m me dans cer lains cas de pouvoir dispenser d essais quelque fois longs et on reux des pr parations de composition d j prouv e Il est certain cependant qu il sera tenu le plus grand compte des argumenis que l Assembl e a fait valoir en vue d une pro tection accrue de la sant des consommateurs En l tat il ne me parait gu re opportun de pr ciser dans la loi que les essais pr vus devraient tre pratiqu s par des experts agr s ou des organismes nationaux ou internationaux reconnus Cette exigence risquerait en effet d entra ner des difficult s sur le plan communautaire tout au moins tant qu une liste d experts ou d organismes europ ens n aurait pas t lablie Elle pourrait tre consid r e comme marquant un recul dans la voie de l harmonisation des r glements poursuivie par le trait de Rome En ce qui concerne les avis solliciter pour laborer la liste et le pourcentage des substances v n neuses autoris es dans certains produits cosm tiques il vous appartient mesdames messieurs de d terminer les institutions consulier pr ala ASSEMBLEE NATIONALE Re ee blement Le Gouvernement avait pr vu la consultation du Conseil sup rieur d hygi ne publique Vous y aviez ajout celle de J Acad mie nationale de m decine Le S nat a pr f r remplacer cette derni re par l Acad mie de pharmacie en raison de la comp tence qui lui tait d j reconnue dan ce domai
7. serait les industries elles m mes qui seraient d consid rces En cons quence la commission a r tabli le texte adopt par l Assembl e nationale en premi re lecture Tout en tant attach e aux essais de toxicit transcutan e et de tol rance cutan e elle laisse volontiers au pouvoir r glementaire le soin d tablir des listes d experts agr s ou de reconna tre des organismes natio naux ou internationaux Ainsi de meilleures garanties pourront tre offertes aux consommateurs Sous le b n fice de ces observations la commissien des affaires culturelles familiales et sociales demande l Assembl e d adupter le projet de loi ainsi modifi Applaudissements sur les banes de l union des d mocrot2s pour la R publique des r publicains ind pendants et des r formateurs des centristes ct des d mocrates souiuux M le pr sident La parole est Mme le ministre de la sant Mme Simone Veil ministre de la sant Monsieur le pr sident mesdames et messieurs les d put s voici un mois je pr sentais devant vous ee projet de loi relatif aux produits cosm tiques et aux produits d hygi ne corporelle Il ne me parait pas n cessaire de revenir sur l analyse de ee texte dont les objectifs ont t nettement fixes et qui viennent d tre rappel s de facon tr s elaire par M Sourdille rappor teur de la commission des affaires culturelles familiales et sociales Divers amendements avaient t adopt s par votre
8. 40 Adoption du texte propos pour l article L 658 6 modifl M Sourdille rapporteur de la commission des affaires cultu ARTICLE L 658 7 OU CO0E DE LA SANT PUBLIQUE Adoption relles familiales et sociales Mme Veil ministre de la sant Adoption de l article 2 du projet modifi i Passage la discussion de Particle 2 i Explication de vote M Darinot Art 2 Adoption de lensembie du projet de loi 4 G n ralisation de la s curit soclale Discussion en deu i me Premler alin a Adoption 5 f lecture d un projet de loi p 4642 ARTICLE L 6583 DU CODE DE LA SANT PUPLIQUE MM Delaneau rapporteur de ja commission des affaires cultu Amendement n 1 de la commission avec le sous amendement relles familiales et sociales Michel Durafour ministre du travail n 4 du Gouvernement M le rapporteur Mme le ministre Passage la discussion des articles Adoption du sous amendement et de l amendement modifi Art 1 A 2 4 5bis 5ter 6 6bis A 6 bis Adoption A option de l eusemble du projet de loi 5 Or re du jour p 4644 2t 111 Adoption du texte propos pour l article L 6583 modifi sl 4640 ASSEMBLEE NATIGNALE PRESIDENCE DE M ARSENE BOULAY vice pr sident La s arce est ouverte dix heures M le pr sident La s ance est ouverte AR ee NOMINATION D UN REPRESENTANT TITULAIRE A L ASSEMBLEE CONSULTATIVE DU CONSEIL DE L EUROPE
9. es nous a t on dit tout droit l information Pourquoi ne pas accepter que la formule soit indiqu e sur les produits alors que cela se fait pour les produits pharma ceutiques sans que les laboratoires aient que je sache trop en souffrir Les raisons d ordre cononiique qu on nous a oppos es ne sont donc gu re convaincantes Quant au respect de la propri t industrieile qu on a ga lement invoqu nous r p tons qu il peut tre assur par d autres moyens En ce qui concerne la composition des produits on a refus l tablissement des listes positives sous pr texte que cela pose rait des probl mes techniques tr s difficiles ce dont on peut douter au si cle de la rapidit et de l ordinateur m me si le contr le de celui ci nous chappe parfois Il s agissait pourtant l d un point essentiel En effet l ta blissement des listes positives aurait permis d viter des inci dents du genre de celui du talc Morhange Or le texte sur lequel nous allons voter dans quelques instants permettra que des substances peut tre canc rig nes soient ulilis es pendant des ann es dans des produits d hygi ne corporelle avec les dan gers que cela comportera pour les personnes qui en feront usage Nous avions aussi demand que soil exerc un contr le r el Or rien de tel ne nous est propos et nous avons pu citer des exemples quatre cents controles sculement pour des cen taines de milliers de produits On n
10. es culturelles familiales et sociales 0 e ey e a a aaa a a a a a G a p o a Ga a a a a a e ASSEMBLEE NATIONALE M Jean Delaneau rapporteur Monsieur le pr sident monsieur le ministre mesdames messieurs le S nat a examin dans sa s ance du juin 1975 le projet de loi adopt par l Assembl e nationale tendant la g n ralisation de la s curit sociale projet qui avait t rapport par M Peyret Ce projet revient en deuxi me lecture devant notre Assembl e en raison de quelques modifications apport es par le S nat aux dispositions du titre premier relatif l assurance maladie et maternit En revanche le S nat a adopt les dispositions des titres II et IlI du projet relatifs l assurance vieillesse et aux presta tions fami isles dans le texte vot en premi re lecture Ces modifications qit am tiorent le projet on sa form o sur des points importants mais particuliers ne remcttcnt pas en cause sen conomie g n rale Mais avant de les examiner article par article 1 convient d atti rer l attention de l Assembl e et du ministre du fravail sur les dispositions de l article 3 relatives aux veuves et aux divorc ss qui ont t adopt es conformes par le S nat et ne sont donc plus souraises notre cxamen En effet au cours de l examen en premi re lecture du prriet de loi relatif au recouvrement pubiie des pensions alimental es l Assembl e nationale a introduit en son artic
11. etage ASSEMBLEE NATIONALE I SEANCE DU 24 JUIN 1975 la num rotation des lots de fabrication ou l identification ainsi que les caract res de la publicit des produits cosm tiques et des produits d hygi ne corporelle lt Des d crets fixent les conditions d utilisation profession nelle des produits pr vus au pr sent chapitre lorsque cette utilisation est susceptible de comporter des dangers ou des incon v nients gt Personne ne demande la parole Je mets aux voix le texte propos pour l article L 658 7 du ode de ia sant publique Ce texte est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parule Je mets aux voix l article 2 du projet de loi modifi par les amendements adopt s L article 2 du projet de lm ainsr modifi est adopt M le pr sident Dans les expiications de vote sur l ensemble du vrujet de loi la parole est M Darinot M Louis Darinot Madame le ministre le texte sur lequel nous allons nous prononcer nous d oit comme il d coit les organi sations de consommateurs Vous avez en effet tant l Assembl e nationale qu au S nat et souvent avec une grande l gance je le reconnais repuuss la plupart des arguments avanc s par les membres de notre groupe Nous n avons obtenu aucune satisfaction en ce qui concerne le secret des fahrications Le public et les organisations de consommateurs se sont vu refuser pour des raisons techniqu
12. grale du produit doit tre transmise aux centres de traitement des intoxications d sign s par un arr t interminist riel lt L obligation d indiquer dans le dossier et de transmettre aux centres de traitement des intoxications vis s l alin a pr c dent la formule int grale du produit ne s applique pas aux parfums proprement dits et aux compositions parfumantes pour lesquels doivent toutefois tre indiqu s et transmis la liste et le dosage des supports et des produits pr vus aux articles L 658 5 et L 658 6 du pr sent code entrant ventuellement dans leur composition Les personnes ayant acc s aux dossiers ou aux Iormules vis es au pr sent article sont tenues au secret professionnel selon les modalit s pr vues l article 378 du code p nal sauf _ l gard des autorit s judiciaires e Un d cret fixe les conditions permettant la protection notamment dans les centres de traitement des intoxications du secret de la formule Int grale du produit ainsi que de celle des composants mentionn s au dossier de fabrication et d livr s par des fournisseurs exclusifs et responsables SEANCE DU 24 JUIN 1975 4641 M Sourdille rapporteur a pr sent un amendement n 1 libell en ces termes Apr s les mots lt ainsi que sur les essais r diger ainsi la fin du premier alin a du texte propos pour larti cle L 658 3 du code de la sant publique lt notamment de toxicit tran
13. ie gent l Acad mie de pharmacie et au Conseil sus rieur d hygi ne publique de France sont assez souveni les m mes Notre amendement vitera de perdre du temps en recueiliant deux fois eur avis M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement Mme le ministre de la sante Le Gouvernement est favorable cet amendemeni M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 2 L omcndement est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la paruie Je mets aux voix le texte propose pour l article L 658 5 du code de la sant pubiique modifi par l amendement n 2 Ce texte ainsi modifi est adopte ARTICLE L 658 6 DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE M le pr sident Je donne lecture du texte propos pour l article L 6526 du cole de la sant publique Art L 658 6 Des arr t s interminist riels pris apr s avis do Conseil superieur d hygi ne publique de France de l Acad mie de pharmacie du Comit national de la consommation fixent I la liste des agents conservateurs des bact ricides et des fonzicides qui peuvent tre employ s dans les produits cosm tiques ou les produits d hygi ne corporelle 2 la liste des colurants que peuvent contenir les produits cosm tiques ou les produits d hygi ne corporelle destin s entrer en contact avec les muqueuses 3 la liste des substances dont l usage est prohib gt M Sourdille rapporteur a pr sent un amende
14. judice de l application des dispo sitions du premier alin a de l article L 253 du code de la s curit sociale Persenne ne demande la parole Je mets aux voix l article 2 L article 2 est adopt Article 4 M le pr sident Art 4 Le titulaire soit d une pension ou rente de vieillesse soit d une pension de r version qui n exerce aucune activit professionnelle a droit et ouvre droit aux prestations en nalure de l assurance maternit Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 4 L article 4 est adopt 4644 Article 5 bis M le pr sident Art 3 bis L assurance meternit est attribu e dans les m mes conditions de dur e minimale de travail salari que l assurance maladie la date de r f rence tant celle du d but soit de la grossesse soit du repos pr natal Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 5 bis L article 5 bis est adopte Article 5 ter M le pr sident Art 5 er Par d rogation la l gislation en vigueu l assur sacial ou ses ayants droit qui a des droits ouverts dans piusieurs r gimes d assurance vieillesse continue sauf demande contraire expresse de sa part de relever du r gime d assurance maladie et maternit auquel il est rattach depuis au moins trois ans au moment de la eessation de son activit professionnelle ou de l ouverture de ses droits pension de r ver
15. ke 10 N DAN Le Num ro 0 50 F Mercredi 25 Juin 1975 URNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRANCAISE D BATS PARLEMENTAIRES ASSEMBL E NATIONALE COMPTE RENDU INTEGRAL DES SEANCES Abonnements l Edition des DEBATS DE L ASSEMBLEE NATIONALE FRANCE ET OUTRE MER 22 F ETRANGER 40 F Compte ch que postal 9063 13 Paris DIRECTION REDACTION ET ADMINISTRATION Ao Renseignements 579 01 95 one 26 Rue Desaix 75732 Paris CEDEX ij Administration 578 61 39 Le bureau de vente est ouvert tous les jours sauf le dimanche et les jours f ri s de 8 h 30 12 h et de 13 h 17 h CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 5 L gislature SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1974 1975 COMPTE RENDU INTEGRAL 84 SEANCE 1 S ance du Mardi 24 Juin 1975 ARTICLE L 658 5 DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE SOMMAIRE Amendement n 2 de la commission M le rapporteur Mme le ministre Adoption 2 4 i aF se consulta 1 Nomination d un repr sentant titulaire l Assembl e con Adoi aN eae oaos poir Tate L eiS modit tive du Conseil de l Europe p 4640 ARTICLE L 6586 DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE 2 D claration de l urgence d un projet de lol p 4640 Amendement n 3 de la commission M le rapporteur Mme le 3 Produits cosm tiques et produits d hygl ne corporelle Discus ministre Adoption sion en deuxi me lecture d un projet de loi p 46
16. le 15 l extension de la couverture du risque maladie au profit de la personne divorc e en cas de divorce pour rupture de la vie commune jusqu la date d applicatien de la loi portant u n ralisation de la s curit sociale Afin de ne pas d favoriser ies veuves et les autres cat gories de personnes divorc es il a paru tout fait souhaitable votre commission que les d crets en Conseil d Etat pr vus l arti cle 3 fixent une p riode sup rieure la dur e d un an retenue initialement et la prolrngent jusqu la date d application de la loi portant g n ralisation de la s curit sociale Sinon de noni breuses veuves et divorc es pourraient se voir refuser cette protection sociale pendant quelques mois entre le 1 juillet 1976 et le 1 janvier 1977 date laquelle devra tre d pos au plus tard le projet de loi relatif la deuxi me phase de la g n ralisation Sans doute lors des d bats du 29 avril devant notre Assembl e M le ministre a t il indiqu qu en l tat actuel des travaux ce projet parachevant la g n ralisation pourrait tre d pos la fin de la pr sente ann e et discut par le Parlement au cours de la session de printemps 1976 Mais il est souhaitable d limi ner d s maintenant le risque d une absence temporaire de pro tection sociale pour des personnes tout fait dignes d int r t Compte tenu des am nagements adopt s par le S nat la commission des affaires cult
17. le de la R publique Discussion des eonelusions du rapport n 1630 et du rapport suppl mentaire n 1729 de la commission des lois eonstitution nelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique sur la proposition de loi n 1443 de M Foyer modi fiant et compl tant la loi n 72 626 du 5 juillet 1972 instituant un juge de l ex cution et relative la r forme de la proc dure civile M Foyer rapporteur Diseussion des eonelusions du rapport n 1629 et du rapport suppl mentaire n 1727 de la commission des lois constitution nelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique sur la proposition de loi n 1527 de M Foyer tendant modifier le d eret loi du 8 ao t 1935 fixant le taux de l int r t l gal M B rard rapporteur A vingt et une heures trente troisi me s ance publique Fixaiion de j ordre du jour Suite de l ordre du jeur de la deuxi me s ance gt Diseussion en deuxi me jiecture du projet de loi n 1767 portant r forme du divorce La s ance est lev e La s anee est lev e dix heures trente cinq Le Directeur du service du compte rendu st nographique de l Assembl e nationale JACQUES RAYMOND TEMIN
18. ment n 3 ainsi con u Dans le premier alin a du texte propos pour l arti cle L 6586 du code de la sant publique supprimer les mots lt de l Acad mie de pharmacie La parole est M le rapporteur M Jacques Sourdille rapporteur Il s agit du m me pro bl me que dans l amendement pr c dent Nous proposons de supprimer la consultation de l Acad mie de pharmacie pr vue par le S nat comme celle de l Acad mie nationale de m decine que nous avions envisag e en premi re lecture pour nous en tenir Ja consultation du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement Mme le ministre de la sant Le Gouvernement accepte cet amendement M le pr sident Je meis aux voix l amendement n 3 L amendement est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix le texte propos pour l article L 658 6 du code de la sant publique modifi par l amendement n 3 Ce texte ainsi modifi est adopt ARTICLE L 658 7 DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE M le pr sident Je donne lecture du texte propos pour larti cle L 658 7 du code de la sant publique lt Art L 658 7 Un d cret en Conseil d Etat pris apr s consultation du Comit national de la consemmation d termine les conditions d application du pr sent chapitre et notamment les r gles concernant la d nomination l emballage l tiqu
19. ne par le code de la sant publique Je tiens simplement rappeler que le Gouvernement est favorable aux proc dures d instruction les plus simples et les plus propres faciliter la prise de d cisiors rapides lorsque cette rapidit s impose pour des motifs sanitaires Toutefois il est bien entendu que m me si ni l Acad mie de pharmacie ni l Acad mie de m decine ne sont introduites dans la proc dure dans ne nombreux cas le Gouvernement sera appel spontan ment et de sa propre initiative consulter si le besain en parait Fure ou l autre de ces acad mies selon la ques tion en cause Tels sont les principaux points ail demeurent en discussion et je suis persuad e que les solutions appropri es seront facilement trouv es En terminant je tiens r p ter que le Gouvernement est saucicux de disposer dans les meilleurs d lais d un texte qui assure de mani re efficace la protection de la sant des utilisa teurs de produits cosm tiques Je ne doute pas qu en raison des garanties qu il donnera d sormais aux produits fabriqu s ce texte permettra non seulement de conserver mais encore d accroitre le rayonnement international de cette industrie Applaudissements sur les bancs de l union des d mocrates pour la Re pubiique des r publ cains ind pendants et des r jormateurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident Personne ne demande la parale dans la dis cussion g n rale Aucu
20. ne motion de renvoi en commission n tant pr sent e le passage la discussion de l article pour lequel les deux assembl es du Farlement n ont pu parvenir un texte identique est de droit dans le texte du S nat Article 2 M le pr sident Je donne lecture du premier alin a de l article 2 Art 2 Il est ins r au titre IN du livre V du code de la sant publique un chapitre VIH ainsi r dig CHAPITRE VII PRODUITS COSMETIQUES ET PRODUITS D HYGIENE CORPORELLE Personne ne demande la parole Jc mets aux voix le premier alin a de l article 2 Cet alin a est adopt ARTICLE L 658 3 DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE M le pr sident Je donne lecture du texte propos pour l article L 658 3 du code de la sant publique lt Art L 658 3 Tout produit cosm tique ou tout produit d hygi ne corporelle doit avant sa mise sur le march titre on reux ou titre gratuit faire l objet d un dossier rassemblant toutes informations utiles sur la nature du produit sa formule int grale ses conditions de fabrication et de contr le son usage et son mode d emploi ainsi que sur les essais pr alables sa commercialisation Un d cret fixe en tant que de besoin la liste de ces essais et les modalit s selon lesqueiles ils doivent tre pratiqu s et authentifi s e Un exemplaire du dossier doit tre tenu en permanence la disposition des autorit s comp tentes La formule int
21. nt aurait mettre sur pied Le S nat l Acad mie nationale de m decine a pr f r celle de pharmacie dont le statut est du reste diff rent Devant cette contradiction il a sembl la commission que le plus sage tait de prendre en compte les remarques de Mme le minisire de la sant el de se contenter de l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique Le deuxi me point de d saccord porte sur un probl me de fond Nous avions apport au texte initial du projet des SEANCE DU 24 JUIN 1975 pr cisions concernant les essais pr alables qui nous semblaient une des conditions de s curit les plus importantes Le S nat a supprim ee que nous consid rions comme une am lioration essentielle et en particulier la disposition pr voyant que des essais de toxicit transcutan e et de tol rance eutan e ou muqueuse pratiqu s par des experts agr s ou par des orga nismes nationaux ou internationaux reconnus devraient obliga toirement figurer au dossier Madame le ministre il importe que les consommateurs n aient pas l impression que nous allons adopter une loi de circonstance une simple loi pr texte Iis doivent avoir l assurance que les produits qui seront mis en vente apr s la promulgation de la loi auront satisfait un minimum d essais ct que ne se repro duiront plus ni s grands accidents mortels qui ont t le facteur d clenchant du projet de loi ni les multiples accidents d allergie cutan e sinon ee
22. ommission n tant pr sent e le passage la discussion des articles pour lesquels les deux assembl es du Parlement n ont pu parvenir un texte iden tique est de droit dans le texte du S nat Article 1 A M le pr sident Art 1 A Un projel de loi pr voyant les conditions d assujeitissement ur r gime obligatoire de s curit sociale de toutes les personnes n en b n ficiant pas et exclues des dispositions du pr sent titre devra tre d pos au plus tard le t janvier 197 gt Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 1 A L article 1 A est adopte Article 2 M le pr sident lt Art 2 La personne qui accomplit le service national a droit pour les membres de sa famille au b n fice des prestations en nature des assurances maladie et maternit du r gime obligatoire d assurances maladie et mater nit dont elle relevait au moment de son d part ou d faut du r gime g n ral de la s curit sociale La personne qui vient d tre lib r e du service national actif et qui dans un d lai fix par voie r glementaire se fait inscrire comme demandeur d emploi dans les conditiens pr vues par le eode du travail b n ficie imm diatement pour ell m me et pour les membres de sa famille des prestations en nature de l assurance maladie et maternit du r gime pr vu au premier alin a et ce tant qu elle demeure inscrile comme demandeur d emploi sans pr
23. ont chacun connait et la vigueur ct la pros p rit et les marges b n ficiaires Si l on objecte que nous entrons de facon trop pr cise dans la d termination des essais je r pondrai que l accident du tale Morhange n aurait peut tre pas eu lieu si l on avait pratiqu des essais de toxicit transcutan e et en particulier ceux qui s accompagnent de tests l irritation cutan e car il semble bien que ce soit l existence d ulc rations qui ait rendu toxique J appli cation d hexachioropli ne qui ne l est normalement pas sur une peau saine Ce sont par cons quent des motifs incontestahlement s rieux qui nous conduisent demander au Gouvernement d accepter la premi re partie de l amendement Le sous amendement n 4 tient compte de l ventuelle dil ficult qu il y aurait en l tat actuel des choses d terminer des listes d experts ou dionganismes agr s sur le plan inter national Notre souci essentiel tait de souligner l existence de tels organismes mai il est peut tre trop t t pour pr voir leur intervention dans la loi C est pourquoi la commission est pr te accepter le sous amendement pr sent par le Gouvernemert M te pr sident La parole est Mme le ministre de la sant M le ministre de la sant Comme vient de le souligner votre rapporteur l amendement de la commission conticnt en fait deux types de dispositions Les unes pr cisent la nature des essais auxquels il doit
24. ous a souvent object qu il n tait pas possible en ce domaine d aller plus loin que la r glementation actuellement applicable aux produits alimentaires Nous aurons certaine ment l occasion d en reparler car les organisations de consom mateurs qui heureusement se d veloppent dans nolre pays ont l intention de vous demander que les produits alimen taires soient prot g s et notamment que les formules soient indiqu es sur les produits el que l tiquetage soit plus s rieux qu il ne l est actuellement Nous esp rons donc que Eitaiul nous pourrons en exa minani un projet de loi relatif la consommation voquer ces probl mes tr s importants de l tiquetage des produits et notamment des produits alimentaires Devant tous ces refus oppos s nos propositions le groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche s absliendra comme au S nat dans le voie sur le projet de loi relatif aux produits cosm tiques et d hygi ne corporelle M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l ensemble du projet de loi L ensemble du projet de loi est adopt eee GENERALISATION DE LA SECURITE SOCIALE Discussion en deuxi me lecture d un projet de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la discussion en deuxi me lecture du projet de loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale n 1720 1765 La parole est M Delaneau rapporteur de la commission des affair
25. scutan e et de tol rance cutan e ou muqueuse pratiqu s par des experts agr s on par des organismes nationaux ou internationaux reconnus Je suis galement saisi d un sousamendement n 4 pr sent par le Gouvernement et ainsi sonm lt Dans l amendement n 1 substituer aux mots lt pra tiqu s par des experts agr s ou par des organismes natio naux ou internalianaux reconnus les mots dans des conditions fix es par d eret La parole est M le rapporteur pour soutenir l amendement n 1 et donner son avis sur le sous amcndement n 4 M Jacques Sourdille rapporteur Comme je l ai d j not le S nat a supprim l indication d taill e des essais pr alabies effectuer invoquant notamment et Mme le ministre a repris cet argument le co t lev des essais de toxicit transcutan e et de tol rance cutan e ou muqueuse Je pr cise donc que ces essais qu on nous demande et la pression des industries surtout des petiles a t forte de ne pas imposer saus pr texte qu ils seraient on reux co tent de 2000 10000 Francs et parfois 2C 000 francs lorsqu il s agit d essais particuli rement pouss s sur l animal Ces sommes sont sans commune mesure avec Jles frais de distribution o de publicit et avec le montant des commissions l gitimement vers es aux interm diaires et aux vendeurs J estime donc que cet argument n est pas de niise s agissant d une industrie d
26. sion gt Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 5 ter L artielc 5 ler est a lopt Artirle 6 M le pr sident Art 6 Les dispositions des artieles 1 ter ei dessus entreront en application le 1 juillet 1975 gt Personne ne demande la parole Je mets aux voix l artiele 6 L article 6 est adapt Article 6 bis A M le pr sident lt Art 6 bis A Le troisi me alin a de l article 16 de a loi de finances pour l exereice 1952 n 52 401 du 14 avril 1952 est modifi eomme suit e b B n ficier d une r mun ration telle qu elle serait acquise par un travailleur de la m me profession pendant la dur e de travail effectivement accomplie par le eonjaint et correspondant le cas ch ant au salaire normal de sa cat gorie professionnelle gt Perscnne ne demande la parole Je mets aux voix l artiele 6 bis A L article 6 bis est adopte Article 6 bis M le pr sident Art 6 bis Le cinqui me alin a du 2 de l article L 285 du code de la s curit sociale et le troi si me alin a du paragraphe b du 4 de l article 1106 1 1 du code rural sont remplac s par les dispositions suivantes e ceux de moins de vingt ans qui poursuivent leurs tudes cette limite d ge pouvant tre recul e dans des condi tions fix es par voie r glementaire pour les enfanis ayant d interrompre leurs tudes pour cause de maladie
27. sion des affaires culturelles familiales et sociales M Jacques Sourdille rapporteur Monsieur le pr sident madame le ministre de la sant mes chers coll gues le projet de joi relatif aux produits cosm tiques et d hygi ne corporelle nous revicnt du S nat qui y a apporte un certain nombre d amen dements Remarquons d abord que le S nat a approuv la plupart des modifications introduites par l Assembl e nationale et en parti culier celles qui concernent l exigence d un niveau de qualif cation des responsables de fabrieation ou d importation le r gime particulier des parfums qui se trouve am lior par la r daction s natoriale les mesures de protection du secret professionnel qui vont de pair avec la transparence m dicale dont nous avions soulign la n cessit ainsi que la r glementation de la publicit concernant les produits cosm tiques En revanche un d saccord est apparu sur deux points qu il nous faut maintenant examiner Le premier est d apparence mineure Sur proposition de votre commission l Assembl e avait introduit dans le projet de loi la consultation de l Acad mie nationale de m decine en d pit des objurgations de Mme le ministre qui avait soulign que Ja consultation du Conseil sup rieur de l hygi ne publique tait d j suffisante ct que le recours d autres organismes conduirait retarder l tablissement des listes positives et n gatives que le minist re de la sa
28. st adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix le texle propos pour l article L 658 3 d code la sant publique modifi par l amendement adopt Ce texte ainsi modifi est adopt 4642 ARTICLE L 658 53 O CODE DE LA SANT PUBLIQUE M le pr sident Je donne lecture du texte propus pour l article L 658 5 du code de la sant publique z Art L 658 5 Les substances v n reuses ne peuvent entrer dons la composition des produits cosm tiques ou des produits d ivsi ne corporelle qu Ja condition de figurer sur une liste tablie par arret interministeriel apr s avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France et de l Acad mie de pharmacie qui fixe pour chaque substance v n neuse et pour chaque type de produits les doses et concentrations ne pas d passer M Sourdille rapporteur a pr sent un amendement n 2 ainsi r itige Dans le texte propos pnur l article L 658 5 du code de la sant publique supprimer les mots et de l Acad mie de pharmacie La parole est M le rapporteur M Jacques Sourdille rapporteur Nous proposons afin de raccourcir le cireuit de consultation de recueiilir uniquement l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France avant l tablissement de la liste des substances v n nceuses qui peuvent entrer dans la composition des produits Au demeurant les personnalit s qui s
29. ture de la vic commune que les personnes divorc es ne b n ficiant aueun titre des prestations en nature de l assurance maladie Ces dispositions sont done subsidiaires celles de l article 3 de la loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale Elles en prennent le relais en attendant la date d application de la loi porlant g n ralisation de Ja s curit sociale La protection des personnes divorec es dans le cas de divorce pour rupture de la vie commune n est pas sup rieure celle des autres femmes divorc es ou des veuves En e fet au del de la p riode de protection sociale sans coti sation r sultant de l article 3 de la loi tendant la g n ralisa tion de la s curit sociale les divorc es et les veuves ne seront prot g es que moyennant colisation La seule diff rence est que dans le cas g n ral il s agira d une cotisation d assurance volontaire modul e suivant les ressources ct ventuellement l SEANCE DU 24 JUIN 1975 prises en charge par l aide sociale alors que dans le cas de la personne divorc e pour rupture de la vie commune il s agira d une cotisation forfaitaire vers e par l poux qui reste tenu au devoir de secours Dans ce dernier czs en effet la situation est modifi e en raison de l existence entre la personne divorc e et la s curit sociale d une tierce personne normalement d bitrice des cotisa tions savoir l poux qui reste tenu uu devoir de secours
30. urelles familiales et sociales vous propose d adopter sans modification le texte qui nous est soumis M le pr sident La parole est M le ministre du trava M Michel Durafour ministre du travail Je remercie M Dela neau de son rapport fort clair sur le projet de loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale qui est aujourd hui soumis en deuxi me lecture l Assembl e nationale Ainsi que vous avez pu le constater le texte initial du projet a t am lior tant par l Assembl e nationale que par le S nat Tous les amendements n ont certes pas t accept s car il fallait garder au texte sa coh rence pour cette premi re phase fond e sur l id e de gratuit et de cat gories prioritaires Cependant tel qu il se pr sente aujourd hui ec projet de loi apportera une s curit nonrbre de nos concitoyens souvent parmi les plus d favorises M le rapporteur s est fait l cho de certaines pr occupations relatives la protection sociale des personnes divorc es Quelques indications permettront de pr ciser l articulation entre la loi tendant la g n ralisation de la s curit sociale et la loi relative au recouvrement public des pensions alimentaires Il n y a pas d incoh rence entre ces deux textes En effet les dispositions de l article 15 de la loi relative au recouvrement publie des pensions alimentaires vot e par l Assembl e nationale ne concernent en eas de divorce pour rup
Download Pdf Manuals
Related Search