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La revue ReMeD n°33

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1. d un traitement rationnel est alors tr s difficile faire com prendre aux malades D apr s les tudes faites l hypertension volue d une mani re dangereuse et mena ante en Afrique Elle a une responsabilit dans trois quarts des cas de mortalit en cardiologie hospitali re Le tradipraticien est incontournable en Afrique ce qui sera confirm par d autres intervenants Il diagnostique par empirisme or par exemple les sympt mes de l hypotension sont les m mes que ceux de l hypertension Le Pr Agboton est all la rencontre des tradipraticiens afin de leur expli quer en prenant de grandes pr cautions qu il est n ces saire de mesurer la tension avec des appareils appropri s Il s est av r qu ils trouvent cela beaucoup trop compliqu En Afrique les appareils de mesure de la tension ne sont pas assez nombreux et sont souvent en mauvais tat ou mal talonn s Il peut m me arriver que les brassards soient trop courts pour certaines personnes Cependant les normes ont chang et de nombreuses personnes sont hy pertendues conform ment ces nouvelles normes Faisant un brin d humour le Pr Agboton a soulign que les trois quarts des personnes pr sentes seraient des hypertendus qui s ignorent Il a par ailleurs rappel que le dialogue avec Ta dent chez le gu risseur mais la ma pr H Agboton table ronde ReMeD 13 novembre 2006 le patient est un l ment essentiel de r duction des fact
2. et de nombreux partenaires institutionnels L ensemble du projet est ex cut sur le terrain par une quipe de sp cialistes bas s la d l gation au Mali de SDM La probl matique y est abord e sous quatre aspects diff rents l am lioration de la prise en charge la sensibilisation et l information sur le diab te sucr la formation du personnel soignant diff rents niveaux du syst me de sant l ducation th rapeutique et nutritionnelle des malades l articulation m decines dite moderne et traditionnelle dans la prise en charge des patients www santediabetemali org En France 06 20 32 72 32 siege grenoble santediabetemali org Au Mali 223 221 95 66 santediabetemali wanadoo fr Maladies chroniques le r le du pharmacien Partie 3 Situation de la prise en charge de l hypertension en Afrique par le Pr H Agbo ton cardiologue au CNHU de Cotonou Michelle Hingant pharmacien ReMeD remier intervenant de apr s midi le Pr Agboton a pr sen t des tableaux tr s clairs sur l hypertension en Afrique et compl t son diaporama de commentaires clairants Il dit avoir eu beaucoup de diffi cult s comprendre pourquoi les maladies chroniques n taient pas accept es culturellement en Afrique En effet l id e d une maladie aig e est accept e et les malades se ren ladie chronique est per ue comme le Photo ReMeD r sultat d envoitements La n cessi t
3. l Organisation mondiale de la sant OMS et aux nombreuses initiatives nationales qui ont suivi tous les ans au mois de mai cette lutte continue mais in galement dans les pays d Afrique francophone La plupart des tudes aujourd hui mon trent un taux g n ral d au moins 40 de m dicaments non conformes En parall le il s av re que la premi re cause d achat sur le march illicite r side au niveau du moindre co t des m dicaments qui y sont vendus Source Le Miroir n 54 num ro sp cial Tchad 30 octobre 2006 En mai 2007 n est ce pas pr cis ment contre la d pense inutile et dangereuse voire mortelle qu occasionne un achat de m dicaments sur le march illicite qu il faut mettre en garde les populations des pays concern s E ReMeD A E
4. 3 Les principes actifs pourraient tre des d riv s aromatiques comme l eug nol ou l acide orsellinic proche de l acide benzoique contenus dans les fruits du giroflier En juillet 2002 la soci t Xechem d veloppe ce produit sous le nom d Hemoxin aux tats unis et le produit est accept par la Food and drug administration en ao t 2003 puis par l EMEA European medicine evaluation agency Giroflier Le 5 hydroxym thyl 2 furfural 5HMF Avec un m canisme tout fait diff rent les benzald hydes ont montr une activit antidr panocytaire Les benzald hydes bloque raient l entr e dans la cellule de calcium et inhiberaient la fuite de potassium Il y aurait formation de bases de Schiff avec les grou pes amin s terminaux des cha nes a de l h moglobine ce qui stabiliserait l oxyh moglobine et diminuerait la dissociation avec l oxyg ne 4 5 Plusieurs ald hydes comme la vanilline 6 ont t propos s pour le traitement de la dr panocytose mais l obligation de fortes doses rend les produits toxiques Le principal inconv nient semble tre la possibilit de liaison d autres prot ines que l H moglobine HbS Un autre benzald hyde le 5 hydroxym thyl 2 furfural 5HMF obtenu par hydrolyse acide des sucres qui existe dans le vin une concentration de 200mg l sup rieure 1g kg dans les fruits secs les jus de fruits et parfois tr s lev e pour le caramel 9 5g kg et le caf
5. en poudre de 6 2g kg et que l on trouve aussi dans les laits stabilis s par chauffage et les solut s injectables contenant du dextrose 7 a montr une activit remarquable n vitro et in vivo sur les souris transg niques 8 Avec 100mg kg donn par voie orale sous 5 d oxyg ne les souris trait es vivent encore apr s soixante minutes alors que les non trait es meurent avant quinze minutes En mai 2006 Xechem obtient de la Food and drug administra tion l enregistrement du 5HMF comme m dicament orphelin pour le traitement de la dr panocytose Gr ce aux recherches sur les produits traditionnels utilis s en Afrique par les tradipraticiens et l tude de l activit des produits naturels ces deux m dicaments permettront dans le futur de sou lager les douleurs des dr panocytaires W 1 Lamba S Buch K and Lewis H Potential Antisickling Agents Activated Ester Derivatives of Hydroxybenzoic Acid Planta Medica 1990 56 681 2 Wambebe C Khamofu H amp al Double blind placebo controlled randomised cross over clinical trial of NIPRISAN in patients with Sickle Cell Disorder Phytomedicine 2001 8 4 252 261 3 lyamu E W Turner E A Asakura T Niprisan Nix 0699 improves the survival rates of transgenic sickle cell mice under acute severe hypoxic conditions Br J Haematology 2003 122 1001 1008 4 Beddell C R Kneen G and White R D The anti sickling action of a series of aromatic aldehydes
6. ria Pakistan F d ration Royaume R publique de Russie i Unie de Tanzanie Source OMS Pr vention des maladies chroniques un investissement vital 2005 Maladies chroniques le r le du pharmacien Extrait de la d claration de principe de la F d ration Internationale Pharmaceutique Le r le du pharmacien dans la pr vention et le traitement des maladies chroniques ao t 2006 D apr s les estimations si aucune mesure n est prise 388 millions de personnes mourront de maladies chroniques au cours des dix prochaines ann es ce chiffre devrait encore augmenter par la suite En outre 80 de ces d c s auront lieu dans des pays aux revenus faibles et moyens Les cons quences macro conomiques seront consid rables Les maladies chroniques comprennent les maladies cardio vasculaires le cancer les maladies respira toires chroniques et le diab te Les principales maladies chroniques reposent sur des facteurs de risques communs sur lesquels on peut agir Ces facteurs de risques sont l origine d une grande partie des d c s dus aux maladies chroniques chez les hommes et chez les femmes de tous ges et dans toutes les parties du monde Ils comprennent les r gimes alimentaires d s qauilibr s le manque d activit physique et le tabagisme 1 tant donn que l on peut viter 80 des cas de mala dies cardio vasculaires et de diab te en liminant les fac teurs de risques la solution pourrait s
7. 2 3 Les co ts de sant de l asthme sont tr s lev s non seu lement pour les malades et leurs familles mais aussi pour les gouvernements Ils sont d autant plus lev s que les traitements utilis s sont inad quats Le co t de sant de l asthme au niveau mondial valu en nombre de pertes d ann es de vie corrig es du facteur d invalidit AVCI a t estim quinze millions par an Le co t de l asthme repr sente 1 des AVCI perdues au niveau mondial et est quivalent celui engendr par la cirrhose du foie la schi zophr nie ou le diab te 1 La majorit des malades n ont pas acc s aux m dica ments de l asthme Afin de faire b n ficier la majorit des malades des pro gr s dans la prise en charge des asthmatiques et en se basant sur les principes de G obal Initiative for Asthma GINA 4 L Union a publi un guide pour la prise en charge des asthmatiques adapt au contexte socio culturel et conomique des pays en d veloppement en 1996 et une deuxi me version a t publi e en 2008 5 Le traitement au long cours recommande uniquement les deux m dica ments inhal s inclus dans la liste des m dicaments essen tiels de l OMS Organisation mondiale de la sant le sal butamol et le b clom thasone Cependant diff rentes tudes coordonn es par L Union ont montr que les malades avaient une faible accessibilit aux m dicaments de l asthme y compris ces deux m dica ments
8. Br J Pharmac 1978 66 70 5 Beddell C R Goodford P J Kneen G White R D Wilkinson S and Wootton R Substitued benzald hydes designed to increase the oxygen affinity of human haemoglobin and inhibit the sickling of sickle erythrocytes Br J Pharmac 1984 82 397 407 6 Abraham D J Mehanna A S Wireko F C Thomas R P Orringer E P Vanillin a potential agent for the treatment of sickle cell anemia B ood 1991 77 6 1334 1341 7 Janzowski C Glaab V Samimi E Schlatter J Eisenbrand G Hydroxymethylfurfural assessment of mutagenecity DNA damaging potential and reactivity towards cellular glutathione Food and Chemical Toxicology 2000 38 801 809 8 Abdulmalik O Safo M K Chen Q Yang J Brugnara C Ohene Frempong K Abraham D J Asakura T 5 hydroxymethyl 2 furfural modifies intracellular sickle haemoglobin and inhibits sickling of red blood cells Br J Haematology 2005 128 552 561 E QUOI DE NEUF SUR E MED R flexion sur les m dicaments non utilis s MNU Le d bat sur les dons de m dicaments reprend partir d une demande de renseignements venue d Espagne En d pit de cette g n rosit face aux gaspillages et face aux in galit s aucune tude na prouv l utilit de tels dons Avec Wemos en Hollande Difam en Allemagne et Prosalus en Espagne ReMeD a men une campagne de 2000 2003 pour promouvoir la bonne pratique des dons La relance du d bat montre la n ce
9. Okouya Pr N A t Khaled K Bissell table ronde ReMeD 13 novembre 2006 Photo ReMeD ont une faible accessibilit aux m dicaments Pour tant la mise en uvre d une prise en charge standardis e de l asthme accessible la majorit des malades et d un bon rapport co t efficacit pourrait permettre d am liorer la qualit de vie des malades la qualit des services de sant et de dimi nuer les co ts de sant L asthme est un probl me mondial de sant publique On estime le nombre de malades souffrant d asthme au niveau mondial 300 millions de cas 1 Une enqu te pi d miologique internationale l enqu te ISAAC nternational Study of Asthma and Allergies in Childhood gr ce l utilisation d un protocole commun a permis pour la pre mi re fois de comparer la pr valence des sympt mes d asthme de rhinite et decz ma dans diff rents pays de tou tes les r gions du monde Cette enqu te conduite dans les ann es 1995 96 a montr que la pr valence cumul e des sympt mes d asthme chez les enfants de 13 14 ans tait tr s lev e dans la plupart des centres des pays industriali s s de 15 25 et d j lev e dans la plupart des cen tres se trouvant dans les grandes villes d Am rique Latine 13 4 et d Afrique 10 4 En outre la m me enqu te phase Ill men e cinq six ans plus tard a montr que cette pr valence avait augment dans la plupart de ces centres d Am rique
10. VIH dans les pays ressources limit es A partir d une exp rience pilote r alis e au sein du service de mala dies infectieuses du CHU Ibn Rochd Casablanca au Maroc Fondation GlaxoSmithKline Paris 2003 137 Tourette Turgis C Rebillon M Mettre en place une consultation d observance aux traite ments contre le VIH sida De la th orie la pratique 2002 Delfraissy J F dir La prise en charge th rapeutique des personnes infect es par le VIH rapport Paris 2004 264 Remerciements l association GISPE Marseille www gispe org Le financement des m dicaments essentiels g n riques dans le Nord de la R publique D mocratique du Congo Fran ois M R Tshitenge Malumba pharmacien inspecteur provin cial du Nord Kivu D epuis 1987 l approvisionnement en m dicaments essen tiels g n riques MEG est consid r comme une composante cl de l acc s des populations africaines aux soins de sant primaires A ce jour des donn es de plusieurs pays soulignent l accessibilit insuffisante aux MEG aussi bien au plan conomique que g ographique Le plus souvent cette inaccessibilit aux MEG est due au un financement insuffisant du secteur sant Pour valuer cette hypoth se nous avons tudi les donn es sur l approvisionnement en MEG dans le secteur public de la province du Nord Kivu en R publique D mocratique du Congo RDC M fhodes Cette analyse exploite les donn es de consommati
11. d une tude de L Union actuellement en cours dans plus de quarante pays La r ponse de L Union pour am liorer la prise en charge des malades Afin de relever ce d fi L Union a lanc en 2004 l initiative de mettre en place un dispositif d approvisionnement en m dicaments essentiels de l asthme l Asthma Drug Faci lity Cette nouvelle initiative est bas e sur deux principes promouvoir l utilisation du mod le de prise en charge de l asthme de L Union bas sur un traitement standardis utili sant seulement des m dicaments essentiels b clom tha sone inhal et salbutamol inhal Ce mod le recommande galement une s rie de mesures techniques incluant un syst me d information et d valuation permanent figure 1 Figure 1 4 PALIERS pour le traitement de l asthme a rosols avec CFC Diagnostic et traitement en fonction des sympt mes et de la fonction respiratoire B clom thasone 250ug CFC S v re Mod r l ger Intermittent Et salbutamol inhal la demande Avec l ensemble des mesures techniques de prise en charge de l Union mettre en place un dispositif d approvisionnement des m dicaments essentiels de l asthme prix faible en assu rant aussi la qualit et l utilisation ad quate des m dica ments achet s Le mod le de prise en charge standardis e de L Union Des tudes pilotes coordonn es par L Union ont montr l efficacit et
12. d am liorer l accessibilit des m dicaments efficaces m me aux mala des issus des communaut s les plus d favoris es et socia lement les plus vuln rables E a www iuatid org 1 Masoli M Fabian D Holt S Beasley R The global burden of asthma executive summary of the GINA Dissemination Committee report A ergy 2004 59 5 469 78 2 Beasley R Keil U Von Mutius E Pearce N etal on behalf of the ISAAC Steering Committee Worldwide variations in the prevalence of asthma allergic rhinoconjunctivitis and atopic eczema symptoms the International Study of Asthma and Allergies in Childhood ISAAC Lancet 1998 351 9111 1225 1292 3 Asher M l Montefort S Bj rksten B Lai C K W Strachan D P Weiland S K Williams H and the ISAAC Phase Three Study Group Worldwide time trends in the prevalence of symptoms of asthma allergic rhinoconjunctivitis and eczema in childhood ISAAC Phases One and Three repeat multicountry cross sectional surveys Lancet 2006 368 733 43 4 Global Initiative for Asthma GINA Global strategy for asthma management and prevention NHLBI WHO workshop report National Institutes of Health National Heart Lung and Blood Institute January 1995 MH publication 95 3659 Revision 2002 WWW gina com 5 Ait Khaled N Enarson D Management of asthma in adults Guide for Low Income Countries DA IUATLD Frankfurt am Main Moskau Sennwald Wein pmi Verl Gruppe 1996 Up date 2005 A
13. d autant plus rapide que le pH est plus acide En effet en solution aqueuse le pont ester de l art sunate s hydrolyse rapidement pour donner un produit actif la dihydroart misinine ou DHA ce qui explique pour quoi l art sunate est souvent consid r comme une pro drogue c est dire une mol cule dont le m tabolite imm diat r sultant de sa d gradation dans l organisme sera galement actif L art sunate est tr s peu soluble dans l eau et son hydrosolubilit diminue avec le pH Il est soluble dans l thanol le propyl ne glycol et le polyoxy thyl ne glycol 400 mais il est instable dans tous ces solvants et se transforme en quelques semaines pour donner de la DHA qui son tour se d grade en d autres d riv s inactifs La pr sence d un pourcentage faible de DHA dans les compri m s d art sunate est incontournable et est tol r e hauteur de 5 tudes de Stabilit des formulations en monoth rapie D une mani re g n rale l art sunate est stable dans les compri m s condition d viter la pr sence simultan e des deux princi paux agents de destruction la chaleur et l humidit Dans les com prim s l art sunate est suffisamment stable m me 35 ou 40 C lorsque le taux d humidit r siduelle dans le comprim est inf rieur 0 5 Si ce taux d passe 1 la vitesse de d gradation de l ar t sunate est consid rablement acc l r e 40 C Pessccceeseosocsooesooesocsesoesose
14. dicaments de l asthme sous forme d a rosols HFA Les pr parations de salbutamol HFA sont jug es comparables celles contenant des CFC 11 12 En revanche le b clo m thasone HFA est efficace et moins toxique plus faible dose l quivalence de dose entre le b clom thasone CFC et la version HFA est d environ deux pour un 13 14 Ainsi dans le mod le de traitement recommand par L Union le nombre de bouff es par jour pour le b clom thasone HFA Figure 2 sera la moiti du nombre recommand en utili sant la forme avec CFC Les co ts obtenus par ADF pour les deux formes d a rosols b clom thasone tant tr s pro ches l utilisation du b clom thasone HFA aura pour cons quence une nette diminution des prix des traitements Deux tudes comparant le co t et l efficacit des deux formes de b clom thasone CFC et HFA la moiti de la dose ont d montr le co t efficacit du b clom thasone sous sa forme HFA 15 16 Figure 2 4 PALIERS pour le traitement de l asthme a rosols HFA sans CFC Diagnostic et traitement en fonction des sympt mes et de la fonction respiratoire B clom thasone 250ug HFA S v re Mod r l ger Intermittent et salbutamol inhal la demande Avec l ensemble des mesures techniques de prise en charge de l Union Les personnels de sant et particuli rement les pharma ciens doivent avoir des informations sur ces nouveaux a roso
15. e M BPharm Transition vers des a rosols doseurs sans CFC comment s y retrouver Pharmactuel 2003 36 113 4 11 Baumgarten C R Dorow P Weber H H Gebhardt R Kettner J Sykes A P Equivalence of as required salbutamol propelled by propellants 11 and 12 or HFA 134a in mild to moderate asthmatics German Study Group Respir Med 2000 94 Suppl B S17 21 12 Kleerup E C Tashkin D P Cline A C Ekholm B P Cumulative dose response study of non CFC propellant HFA 134a salbutamol sulfate metered dose inhaler in patients with asthma Chest 1996 109 3 702 7 13 Fireman P Prenner B M Vincken W Demedts M Mol S J Cohen R M Long term safety and efficacy of a chlorofluorocarbon free beclomethasone dipropionate extrafine aerosol Ann Allergy Asthma Immunol 2001 May 86 5 557 65 14 Ederle K Multicentre Study Group Improved control of asthma symptoms with a reduced dose of HFA BDP extrafine aerosol an open label randomised study Eur Rev Med Pharmacol Sci 2003 Mar Apr 7 2 45 55 15 Malone D C Luskin A T Hydrofluoroalkane 134a beclomethasone as a dominant economic asthma therapy Respir Med 2003 Dec 97 12 1269 76 16 Price D Haughney J Duerden M Nicholls C Moseley C The cost effectiveness of chlorofluorocarbon free beclomethasone dipropionate in the treatment of chronic asthma a cost model based on a 1 year pragmatic randomised clinical study Pharmacoeconomics 2002 20 10 653 64 Erratum
16. enregistrement du journal Medline r f rencement scientifique Il est fait appel soumission d articles dans le domaine de la pharmacie de sant publique des pays d favoris s en particulier l acc s aux traitements Tout article adress pour publication la revue est enre gistr et soumis pour avis deux lecteurs sp cialis s choi sis par le comit de r daction Il est indispensable de pr ciser les coordonn es compl tes du correspondant adresse t l phone fax e mail et de rappeler le num ro d enregistrement de l article dans toute correspondance ult rieure Il doit tre certifi que l article n a t soumis aucune autre publication Si le travail relat fait intervenir des personnes il est de mand aux auteurs d apporter la preuve qu ils ont respect le droit des personnes Le nombre de pages dactylographi es attribu chaque article propos la revue est limit huit illustrations bi bliographie et r sum s compris soit 15 000 signes On joindra un r sum les mots cl s et la traduction en anglais du titre du r sum des mots cl s En ce qui concerne e les tableaux ils ne peuvent exc der le nombre de quatre IIS sont num rot s en chiffres romains Ils sont r alis s et fournis sous Excel e les figures elles sont num rot es en chiffres arabes et doivent comporter un titre e le r sum il est demand un r sum de quinze vingt lignes et si
17. entre les d penses militaires qui consomment souvent l essentiel du budget national et le financement de la sant publique E E onbnneseueud snbnilo4 E L art sunate quelles pr cautions faut il prendre pour la conservation des comprim s Pr Fawaz Fawaz Laboratoire de Gal nique et Biopharmacie Pascal Millet Ma tre de Conf rence Praticien Hospitalier art sunate dihydroart misinine 10 a hemisuccinate est un ester semi synth tique d art misinine utilis pour le traitement des cas de paludisme L art sunate est disponible en monoth rapie sous forme de comprim s de solutions injectables intra musculai res et intraveineuses et de capsules rectales Les comprim s sont les plus utilis s dans les cas de paludisme sans complication ne n cessitant pas d hospitalisation L OMS pr conise l utilisation ex clusive de l art sunate en association avec un autre antipaludique strat gie ACT Art misinin Combined Treatments Contrairement d autres antipaludiques jusqu alors utilis s dans les pays end mi ques entre autres la chloroquine et la quinine les d riv s de art misinine et l art sunate en particulier sont des mol cules fragi les demandant des pr cautions particuli res pour leur conserva tion Propri t s physico chimiques L art sunate est sensible la chaleur et l humidit mais insen sible la lumi re En milieu aqueux sa d gradation est
18. formation continue des acteurs du PETAO a du mal se met tre en place du fait de l absence de ressources Les perspectives Il serait important de d ployer l activit PETAO dans les CTaff et les UPEC qui d pendent du CTA de l h pital Laquintinie Nous souhaitons mettre en oeuvre une maison de l observance qui servirait d interface entre l h pital et les patients ou toute autre personne Pour cela il est urgent pour nous de r fl chir des moyens de financement de notre action ce qui nous donnera la possibilit de la p renniser et d atteindre nos objectifs Nous souhaiterions faire partie d un r seau d associations d aide l observance dans un but de soutien coordination et harmonisa tion de nos activit s Conclusion Les m dicaments tant d sormais de plus en plus accessibles la prise en charge de ces malades sous traitement au long cours reste un r el d fi au niveau de l observance Il est donc imp ratif de d velopper et p renniser les activit s d aide l observance Dans cette optique les changes et les partages d exp riences seraient b n fiques W OMS Am liorer l acc s aux traitements antir troviraux dans les pays ressources limi t es recommandations pour une approche de sant publique R vision 2003 www who int hiv en Marchand C Gagnayre R Recommandations pour la mise uvre de programmes d ducation th rapeutique pour les patients atteints d infection par le
19. in Pharmacoeconomics 2002 20 12 853 17 Tansey The technical transition to CFC free inhalers Br J Clin Pract Suppl 1997 May 89 22 7 18 Partridge MR The transition in practice health professionals and patients Br J Clin Pract Suppl 1997 May 89 32 6 19 Billo N Do we need an Asthma Drug Facility nt J Tuberc Lung Dis 2004 8 4 391 20 Billo N 2006 ADF from concept to reality nt J Tuber Lung Dis 2006 10 7 709 21 Billo N ADF Structure Process Perspectives Communication personnelle la Conf rence Mondiale de L Union Paris Novembre 2006 Partie 2 Le diab te un probl me majeur de sant publique pour l Afrique David B ran a St phane Besan on b John Bowis c Une explosion pid miologique ontrairement une ancienne conception qui consid rait le diab te sucr comme une mala die des pays et des hom mes riches la pr valence de diab te conna t au jourd hui une croissance S Besan on Dr S Resnikoff table ronde ReMeD 13 novembre 2006 Photo ReMeD exponentielle dans les pays en d veloppement et particuli rement en Afrique L Organisation mondiale de la sant OMS indique une croissance mondiale de la pr valence de 135 millions de malades en 1995 300 millions en 2025 La majorit de ET Maladies chroniques le r le du pharmacien cette augmentation se fera dans les pays en d veloppe ment Les pays d velopp s verront l
20. l tendue du territoire camerounais vingt deux centres de traitement agr s CTA deux centres de traite ment affili s CTaff et 62 unit s de prise en charge UPEC Les UPEC n assurent pas toutes les prestations de prise en charge et sont d pendantes d un CTA Pour le moment les antir troviraux ARV sont dispens s dans un circuit strictement hospitalier Actuellement consultation d observance et ducation th rapeutique sont inexistantes dans la grande majorit des centres de prise en charge Les patients sous traitement ont peu ou pas d informations concernant aussi bien le traitement que la maladie L objectif du projet est d am liorer l adh sion du patient afin d aider celui ci r ussir sa th rapie antir trovirale et diminuer mergence de souches virales r sistantes aux ARV Pour cela les objectifs sp cifiques sont la mise en place de consultations d observance et d ducation th rapeutique le d veloppement d outils d aide observance adapt s notre contexte le renforcement des capacit s de l quipe l valuation de l observance chez les patients M thodes Le PETAO Programme d ducation th rapeutique et d aide l observance a t mis en place par le pharmacien chef de l unit d observance au sein des locaux de l h pital de jour HDJ de l h pital Laquintinie dans la salle d IEC Information ducation communi cation et dans des box pour les
21. le port du lac Kivu vers la province du Sud Kivu l a roport de Goma et les a rodromes de Beni et de Butembo D autres voies ill gales pour atteindre les pays limitro phes utilisent les lacs Kivu et Edouard ou des routes et pistes se condaires Le financement de la sant au Nord Kivu Le financement de la sant est partag entre le gouvernement la population et les aides ext rieures Le tableau 1 pr sente le co t total n cessaire au fonctionnement de la province m dicale Tableau 1 Co t de fonctionnement en dollars US de la sant donn es 1er semestre 2004 GESIS H pitaux Bureau Centres de central de Total r f rence 89 029 zone Fonctionne ment primes 968 152 1 158 285 406 009 Total semes Le montant de 551 234 dollars concerne toute la province avec ses 400 centres de sant et vingt h pitaux g n raux de r f rence Les m dicaments repr sentent 96962 dollars de co t mensuel 581 776 6 et sont consomm s uniquement au niveau des cen tres de sant et des h pitaux Les 400 structures sanitaires de la province ont t approvision n es depuis 2003 en MEG gr ce une suite de projets financ s 2621 475 3 307 tre 1 339 818 1 378 263 419 808 169 519 408 223 303 229 710 69 968 28 253 551 234 par l Union Europ enne travers un programme d appui transitoire la sant PATS Pour ce financement la participation de la population est de 63 l appui ex
22. phone donnent un pourcentage moyen d hypertendus parmi les malades cardiovasculaires de 35 Ainsi l hypertension est la cause de 5 12 de toutes les hospitalisations de l adulte 3 4 Si on consid re les r sultats de l tude du Pr Bouramoue au Congo en 2002 l hypertension repr sentait 45 des 10824 cas de maladies cardiovasculaires MCV r pertori s loin devant les myo cardites et myocardiopathies 15 6 les cardiopathies rhumatis males 14 2 et l insuffisance coronarienne 6 9 Il y avait 3223 patients de plus de 50 ans contre 1705 moins g s p lt 0 01 b Jusqu 60 ans il y avait plus d hommes hypertendus n 2563 c que de femmes n 2365 avec une p lt 0 05 Au del les femmes taient plus nombreuses n 1065 vs 917 hommes mais sans diff rence significative Selon les classes sociales nantis Il o moins favoris s Ill pauvres les patients payaient significative ment un plus lourd tribut l hypertension dans la cat gorie III que dans la Il ou dans la 1 57 7 36 0 et 6 3 respectivement 5 La mortalit r sultante est d autant plus importante que la plupart des malades ne peuvent avoir acc s pour des raisons conomi ques des m dicaments trop co teux Quand est on hypertendu La relation entre le niveau de pression art rielle et le risque de survenue d accidents cardiovasculaires est continue et sans seuil L hypertension art rielle HTA est
23. possible un absfracf plus long en anglais quarante lignes e les quatre six mots clefs ils doivent tre joints l article en fran ais et en anglais e les photographies elles sont fournies num ris es et doi vent comporter une l gende Elles seront publi es en noir et blanc dans la revue et en couleur sur le site e la bibliographie elle est limit e aux auteurs cit s et ta blie par ordre alphab tique Chaque r f rence comporte un num ro d ordre rapport dans le texte entre parenth ses le nom des auteurs avec l initiale de leurs pr noms le titre de la publication l abr viation du nom en italique du p riodi que suivant l ndex Medicus l ann e le tome en caract res gras la premi re et la derni re page cf mod le ci dessous Indiquer tous les auteurs lorsqu il y en a six ou moins sinon indiquer les cinq premiers suivis de ef al e les courtes notes elles sont de 80 lignes dactylogra phi es moins de 7 000 caract res non compris le r sum et les mots cl s en anglais quatre r f rences bibliographi ques ventuellement un tableau Elles b n ficient d une proc dure de publication acc l r e Mod le de bibliographie Articles de revue 1 COLUZZI M SABATINI PETRARCA V amp DI DECO MA Chromosomal differentiation and adaptation to human environments in the Anopheles gambiae complex 7rans R Soc Trop Med Hyg 1979 73 483 497 Articles de livres titr
24. Guide to Essentials of Good Practice Paris France International Union Against Tuberculosis and Lung Disease 2005 www iuatld org 6 A t Khaled N Auregan G Bencharif N Camara L M Dagli E Djankine K Keita B Ky C Mahi S Ngoran K Pham D L Sow O Yousser M Zidouni N Enarson D Affordability of inhaled corticosteroids as a potential barrier to treatment of asthma in some developing countries nt Jour Tuber and Lung Dis 2000 4 3 268 271 7 Ait Khaled N Enarson D Bencharif N Boulahdib F Camara L M Dagli E Djankine K Keita B Koadag B Koffi Ngoran B Odihambo J Ottmani S Pham D L Sow O Yousser M Zidouni N Implementation of asthma guidelines in health centres of several developing countries nter J Tuberc Lung Dis 2006 10 1 104 109 8 A t Khaled N Enarson D A Bencharif N Boulahdib F Camara L M Dagli E Kara dag B Ottmani S E Pham D L Sow O Yousser M Zidouni N Treatment outcomes of asthma after one year follow up in health centres of several developing countries nt J Tuberc Lung Dis 2006 10 8 911 6 9 Ottmani S E Sherpbier R Pio A Chaulet P A t Khaled N Blanc L Khaltaev N Raviglione M Practical Approach to Lung Health PAL A primary health care strategy for Maladies chroniques le r le du pharmacien the integrated management of respiratory conditions in people five years of age and over WHO publication IHTM TB 2005 351 10 Lavall
25. L hypertension art rielle probl me grave de Sant publi que en Afrique Noire Sem H p Paris 1985 61 1061 4 2 Walker R W Mc Larty D G Kitange H M et al Stroke mortality in urban and rural Tanzania Lancet 2000 355 1684 7 3 Seedat Y K Race environment and blood pressure the South African experience J Hypertens 1983 1 7 12 4 Twagirumukiza M N cessit d une prise en charge pharmacologique standardis e pour l Hypertension en Afrique sub saharienne Editorial M decine d Afrique Noire 2005 5 Bouramoue C Kimbally Kaky G Ekoba G Hypertension art rielle de l adulte au centre hospitalier de Brazzaville propos de 4928 cas M decine d Afrique noire 2002 49 4 191 6 E snos unod n A Programme d ducation th rapeutique et d aide l observance PETAO des personnes vivant avec le VIH l h pital Laquintinie Douala Cameroun exp rience du centre de traitement agr de Easter Befoune people s Pharmacy Chantal Bian pharmacie de B panda Elisabeth Danga pharmacie du March Delphine Fotso pharmacie les Vertus Lydie Mboumi pharmacie du Ro cher Edith Mongue Din pharmacie la Jouvence C cile Mous singa pharmacie de la Cit des Palmiers Marie Ngan sop pharmacie de Nylon F licit Takouam pharmacie les Mer veilles Robert Tchangom pharmacie de la Balance Pulch rie Tiengoue pharmacie de l Alliance existe sur toute
26. RESEAU MEDICAMENTS amp DEVELOPPEMENT Que peut faire le pharmacien face l augmentation du nombre de diab ti ques d asthmatiques et d hypertendus en Afrique L intervenants de la Table Ronde organis e par ReMeD le 13 novembre 2006 se sont efforc s de r pondre cette question Oui les pharmaciens ont un r le pr pond rant jouer en d tectant les malades susceptibles de pr senter ces pathologies et en les orientant vers un m decin en fournissant des conseils adapt s de pr vention ou pour limiter l aggravation de la maladie en donnant des explica tions d taill es sur le traitement et le mode d emploi des m dicaments sur les effets secondaires en four nissant des conseils nutritionnels et d hygi ne de vie etc Le pharmacien est l pour s curiser le traitement pour que le rem de ne soit pas pire que le mal Oui en prenant en charge les premi res urgences et en orientant le malade avant qu il ne soit trop tard le pharmacien peut sauver des vies ont conclu les parti cipants Les motiv s de la cause pourront lire atten tivement les articles de notre dossier et les communi cations en libre acc s sur le site Internet de ReMeD E ReMeD Projections de la perte de revenu national imputable aux cardiopathies aux accidents vasculaires c r braux et au diab te dans certains pays 2005 2015 Dollars internationaux milliards r 8 M an t rz a Br sil Canada Chine Inde Nig
27. alit Or tout m dica ment sorti de la pharmacie et ramen par le client ne poss de plus les m mes ga ranties que ceux qui ont t livr s l offi cine suivant les r gles strictes de la cha ne du m dicament Nous jugions avec nos partenaires que ces personnes m ritaient mieux que les d chets de notre sur consommation en France o elle n est pas interdite la r utilisation des MNU des fins humanitaires constitue d ailleurs pour beaucoup un alibi cette surconsom mation La pratique MNU est donc la n gation des qualit s attendues d un bon pharma cien gestion d une pharmacie partir de l offre au lieu de la demande gestion d un stock stagnant pl thorique et comportant un fort taux de p rim s non respect des r gles thiques et des r gles de bonne pratique des m dicaments La solution id ale existe les pouvoirs publics pren nent conscience du ph nom ne Quart monde et le traite avec des moyens finan ciers et thiques conf r s par la loi Ne r vons pas En France les pouvoirs pu blics en question au pire pr f rent ignorer le probl me et au mieux utilisent l argu ment MNU pour justifier leur non ing rence Je vous fait part maintenant de la solution que nous avons adopt e avec nos partenaires associatifs chiffrer les v ritables besoins nous avons mis en place les moyens informati ques n cessaires red finir avec les membres du person nel soignant de l associ
28. anisera le recueil de donn es sur l utilisation des m dicaments per mettant d valuer la qualit de la prise en charge des mala des Les m dicaments inhal s suivants ont t s lection n s beclom thasone 250ug salbutamol 100pg terbutaline 250ug bud noside 200ug et fluticasone 125ug Ces m di caments sont disponibles sous forme d a rosols avec comme gaz propulseurs un chloroflurocarbure CFC ou un hydrofluoroalcane HFA Les CFC sont inoffensifs pour les malades mais contrairement aux HFA en s accumulant dans l atmosph re ils entra nent un appauvrissement de la couche d ozone Depuis le trait de Montr al relatif l interdiction progressive des substances qui appauvrissent la couche d ozone approuv en 1987 par 165 pays le Canada et d autres pays industrialis s ont cess de produire et d importer des produits contenant des CFC depuis 1996 Pour le traitement de l asthme les a rosols HFA ont t progres sivement mis au point Pour les a rosols contenant des CFC la r vision du trait de Montr al pr voyait leur retrait dans la plupart des pays pour l ann e 2005 10 Les tudes de biodisponibilit de pharmacocin tique d efficacit d am lioration de qualit de vie et de toxicit pour les a ro sols HFA ont int ress pr f rentiellement le salbutamol et le b clom thasone qui sont utilis s maintenant depuis plu sieurs ann es mais il y a tr s peu d tudes sur les autres m
29. appuyer essentielle ment sur la pr vention Cependant une fois la maladie iden tifi e il devient essentiel de g rer correctement cette mala die Les pharmaciens sont des acteurs importants au sein de l quipe de soins et ont des atouts consid ra bles pour intervenir dans la gestion des maladies chroni ques et ce d autant plus que le traitement des maladies chroniques n cessite souvent de recourir sur le long terme des m dicaments m 1 OMS Pr vention des maladies chroniques un investissement vital 2005 Suite page 3 EDITORIAL 2 E Befoune C Bian E Danga D Fotso L Mboumi Que peut faire le pharmacien face l augmenta E Mongue Din C Moussinga M Ngansop F Ta tion du nombre de diab tiques d asthmatiques et kouam R Tchangom P Tiengoue d hypertendus en Afrique 1 Le financement des m dicaments essentiels DOSSIER g n riques dans le Nord de la R publique D mocratique du Congo Maladies chroniques le r le du pharmacien 3 10 F M R Tshitenge Malumba Am liorer la prise en charge de l asthme par CAHIER D ARTICLES SCIENTIFIQUES l accessibilit aux m dicaments essentiels Pr N Ait Khaled N Billo K Bissell J Chhor L art sunate quelles pr cautions faut il prendre D Enarson pour la conservation des comprim s Le diab te un probl me majeur de sant Pr F Fawaz P Millet publique pour l Afrique Ca
30. ase d art sunate a constitu un dossier pharmaceuti que sp cifique chaque formulation d velopp e Les r f rences des publications ci apr s concernent la stabilit chimique de l art sunate injectable et de la stabilit de radicaux d riv s de l art misinine Arantes C de Araujo M T Taranto A G de M Carneiro J W Relative Stability of radicals derived from artemisinin a semiempirical and DFT study nter J Quant Chem 2005 103 749 762 Batty KT llett KF Davis T Davis ME Chemical stability of artesunate injection and proposal for its administration by intravenous infusion J Pharm Pharmacol 1996 48 1 22 26 besesosssosososososcosososososesooesesecososesssssesessssseosoososcosoososssseososossscssscsssssosoossesosesosososesososesesssesssssssesssesossosoososssosososososessossosesssese Cahier d articles scientifiques de la revue ReMeD recommandations aux auteurs de valoriser les exp riences de terrain des pays francophones la revue ReMeD se propose de publier des articles originaux en plus de sa partie magazine habituelle au sein d une nouvelle rubrique cahier d articles scientifi ques Ces articles devront se soumettre aux r gles habi tuelles des publications scientifiques en cinq parties introduction m thodes r sultats discussion et conclu sion Ces articles seront publi s sous la responsabilit d un comit de r daction qui constituera un comit de lecture et demandera l
31. ation la liste des m dicaments n cessaires S interdire tout recours aux MNU de quelque origine que ce soit PSF a pris en charge la fourniture des m dicaments pour les trois premiers mois de mise en route Ce temps n cessaire nous a permis d ta blir des dossiers solides que nous avons soumis au bailleurs potentiels en fait le faible co t relatif des besoins a t une surprise pour les responsables ce qui leur a permis de trouver facilement les finance ments D s le quatri me mois les m dica ments ont t achet s par PSF et r troc d s au prix co tant l association Les r sultats obtenus sont les suivants une gestion rationnelle des m dica ments m dicaments g n riques bonne pratique des antibiotiques par exemple am ne naturellement les m decins de l association prescrire les m dicaments les moins co teux pour un m me effet recherch le local de la pharmacie a t r duit de moiti et am nag rationnellement un b n vole suffit une fois par semaine assurer les t ches indispensables commande de m dicaments en fonction des sorties gestion de la pharmacie les m dicaments offrent videmment toutes les garanties et la dignit des pa tients est totalement respect e Voil ce que je peux vous dire de mon exp rience de pharmacien humanitaire M ambuge club internet fr la suite de la campagne de lutte contre le march illicite lanc e en 2002 par
32. bles des sympt mes cliniques de mauvaise irrigation des organes douleurs osseuses abdominales atteintes du syst me nerveux central et parfois thromboses et infarctus du myocarde Le m canisme de la falciformation est bien connu Le groupe isopropyl de la valine de la cha ne B va se loger dans la cavit hy drophobe form e par la ph nylalanine 85 et la leucine 87 d une autre d soxyh moglobine S pour former le dr panocyte Plusieurs produits naturels semblent capables d interf rer avec la valine et diminuer la falciformation Le Niprisan un m lange de quatre plantes africaines d couvert au Nigeria Plusieurs produits d riv s de l acide benzo que ont t test s comme antidr panocytaires 1 Les d riv s benzo ques qui sont des groupements fortement hydrophobes prennent la place du grou pement isopropyl de la valine et diminuent la liaison entre les deux mol cules de d soxyh moglobine S Un essai clinique 2 contr l en double aveugle a montr l efficacit et l innocuit dans le traitement de la dr panocytose d un m dicament d nomm Niprisan qui est un extrait lyophilis d un m lange de quatre plantes graines de Piper guineense tiges de Pterocarpus oson fruit d Eugenia caryophyllum et feuilles de Sorg hum bicolor De m me l tude obtenue par gavage de 300 500mg kg d extrait donn des souris transg niques pendant sept jours a permis leur survie pendant au moins soixante minutes
33. consultations individuelles Cette initiative a pu tre concr tis e par l implication des phar maciens du secteur priv venus animer b n volement ce pro gramme Les pharmaciens viennent le lundi et le vendredi partir de 8h30 Ces jours ont t choisis car ils correspondent des jours de dispensation des ARV Le circuit du patient Le patient ligible au traitement ARV doit assister deux cause ries ducatives et deux consultations individuelles pour obtenir son adh sion avant la d livrance des ARV Si apr s ces deux consultations le patient ne semble pas pr t on lui donne un temps de r flexion en l encourageant suivre les causeries de groupe la suite de ce d lai il peut avoir une troisi me consultation individuelle Lorsqu un probl me est identifi le patient est r f r vers le m decin le psychologue ou vers le counselling Une fois l adh sion recueillie le patient est r f r au m decin pour prescription Apr s celle ci le patient revoit le pharmacien pour analyse et validation en vue de la dispensation Chaque fois qu un patient arrive la pharmacie en retard par rapport sa date de rendez vous pour d livrance de son traitement ARV il est de fa on syst matique renvoy au PETAO pour identi fier la cause de non observance avant cette d livrance Il en est de m me lorsqu un praticien d c le un probl me de non observance chez un patient Da
34. coocesoessoseesessoscoseessossooeesesocosesessescsesoeeesssososessesoseseoesosesooeeesessoscsoeesossoocessesscososesososoesesessssesocesoeoon eessesosesosososososososesesesssesosesssosososseoosssssscosoososssocososososososossesososossssoesosososesssosesesssesessosecoosososessoososssosososssososocososessosesososeseoep tudes de stabilit des formulations en bith rapie FDC deux principes actifs dans une forme pharma ceutigue unique L art sunate est incompatible avec les amino 4 quinol ines Ainsi les m langes binaires art sunate amodiaquine art sunate mefloquine ou art sunate chloroquine par exemple entra nent la destruction des deux composants Comme dans la monoth rapie la d gradation de l art sunate est fonction de l humidit et de la chaleur mais elle est beaucoup plus rapide en pr sence des 4 amino quinol ines C est pourquoi la stabilit des formulations en bith rapie ne peut tre assur e qu en s parant les deux principes actifs par des moyens gal niques adapt s comprim s bicouches ou microencapsulation de l art sunate par exemple Les travaux r alis s dans notre laboratoire pour la proposition de formulations gal niques de la combinaison art sunate amodiaquine m langes pulv rulents et comprim s ont permis d arriver cette conclusion En outre nous avons pu noter que la d gradation de l art sunate est beaucoup plus rapide dans les m langes pulv rulents que dans les comprim s exp rience
35. dies chroniques le r le du pharmacien tient diab tique n cessaire pour une prise en charge ad quate et long terme des malades Que peut on faire Dans de tr s nombreux pays en d veloppement les res sources inad quates financi res et humaines repr sentent une barri re majeure pour la prise en charge et le contr le des maladies chroniques D autres obstacles apparaissent pour cette prise en charge ad quate comme le manque de mesures concr tes et de donn es fiables sur les maladies chroniques le manque de compr hension des facteurs co nomiques influen ant les risques de maladies chroniques et l orientation vers les maladies aigu s des syst mes de san t La prise en charge des maladies chroniques est plus complexe que celle des maladies aigues En effet elle re qui re une approche int gr e o les patients la famille et la communaut sont des participants actifs dans le traitement Une partie du probl me vient du fait que la communaut internationale ne reconna t pas comme une priorit le pro bl me des maladies chroniques et particuli rement du dia b te en Afrique sub saharienne La banque mondiale a ac cord plus de 3 54 milliards d euros aux diff rents pays pour leur secteur de la sant Sur la totalit de cette somme uni quement 2 5 ont t allou s la pr vention et la prise en charge des maladies chroniques et dans tous les cas dans des pays d Europe de l Est La major
36. donc un facteur de risque dont la d finition est arbitraire L OMS Organisation mondiale de la sant distingue trois grades d hypertension voir encadr ci dessous La pression art rielle PA s exprime en millim tre de mercure mmHg mais le langage courant utilise le centim tre de mercure Par exemple une pression 144 82 mmHg est souvent oralement exprim e par 14 8 Il faut perdre l habitude de cette simplification et qualifier pr cis ment les niveaux de PA systolique PAS et de PA diastolique PAD en millim tres c est l unit qu affichent les crans des tensiom tres lectroniques qui sont de plus en plus utilis s La PA varie en fonction des activit s de la vie quoti dienne Elle est tonnamment variable parfois d une minute l autre elle s l ve lors d un effort d une activit physique ou intel lectuelle d un sport d un rapport sexuel ou sous l effet d une mo tion contrario elle baisse pendant le repos et plus encore durant le sommeil Ces variations physiologiques ne sont pas synonymes de risque augment ou d tat pathologique une l vation transi toire de la PA ne correspond pas une HTA On ne retient le dia gnostic d HTA que si l l vation est permanente a Les trois grades d hypertension selon l OMS HTA l g re PAS 140 159 ou PAD 90 99 HTA mod r e PAS 160 179 ou PAD 100 109 HTA s v re PAS gt 180 ou PAD gt 110 Source L hypert
37. e de l ouvrage en italique 3 NELSON GS Human behaviour and the epidemiology of helminth infections cultural practices and microepidemiolo gy In Barnard CJ amp Behnke JM Eds Parasitism and Host Behaviour Taylor amp Francis Londres 1990 pp 234 263 Th ses livres congr s et rapports titre en italique 2 BARBIE Y amp SALES P Rapport sur les sondages palu dom triques effectu s dans la r gion de Zinder du 16 au 20 octobre 1962 Rapport n 1796 OCCGE Bobo Dioulasso 1962 Pour plusieurs r f rences du m me auteur l ordre alphab tique des auteurs suivants entre en compte puis la date de publication NB Veuillez viter les points apr s initiales et abr viations Les publications de l OMS ne doivent pas tre plac es WHO mais OMS E E PHARMACOPEE TRADITIONNELLE E Le traitement de la dr panocytose quels progr s Pr J L Pousset ReMeD a Dr panocytose est une maladie h molytique tr s courante dans la race noire Elle est caract ris e par la pr sence d une h moglobine particuli re H moglobine HbS o l acide glutamique est remplac par une valine en sixi me position de la cha ne f D s qu il se produit une diminution de l oxyg ne avion altitude la d soxyh moglobine produite se polym rise donne des formes en faucilles et augmente la viscosit du sang Ces globules rouges anormaux passent difficilement dans les vaisseaux sanguins et sont responsa
38. e la prise en charge Les m decins donnent le sentiment d avoir peur de perdre une part de leur ascendant sur le patient et vivent cette activit comme une remise en cause de leur comp tence Cela se traduit par une absence de pr paration du patient la consultation d observance lequel arrive sans le minimum de renseignements n cessaires sa bonne prise en charge historique du malade r sultats du bilan pr th rapeutique m dications en cours Tous les pharmaciens officinaux comme biologistes de Douala ont t plusieurs fois sollicit s pour cette activit malheureusement quelques uns non seulement ne se sont pas impliqu s mais discr ditent l activit Les infirmiers ont beaucoup de mal ins rer le circuit PETAO dans le circuit g n ral du syst me de soins et se plaignent d un A ES Programme d ducation th rapeutique et d aide l observance PETAO des personnes vivant avec le VIH exp rience du centre de traitement agr de l h pital Laquintinie Douala Cameroun surcro t de travail En effet ils sont directement impliqu s dans la r ception la r partition et l orientation des patients Les conseillers et assistants psychosociaux ont l impression que nous empi tons sur leur travail ce qui entra ne des difficult s de collaboration Globalement on per oit un probl me de d limitation du domaine de comp tence de chacun des intervenants Le recrutement de pers
39. ension art rielle Cespharm janvier 2006 L hypertension art rielle risques connaitre Dans 90 95 des cas aucune cause n est retrouv e On parle alors d hypertension essentielle ou idiopathique En revanche dans les cas restants une multitude de facteurs sont susceptibles de la favoriser l ge en vieillissant les art res perdent de leur souplesse d o une augmentation du chiffre sup rieur de la tension et h r dit le fait d avoir des parents hypertendus augmente le risque pour soi m me De m me les populations noires sont plus L hypertension art rielle souvent hypertendues que les autres Le surpoids ou l ob sit la s dentarit une alimentation trop sal e des excitants comme l alcool le tabac la noix de kola ou la r glisse facilitent le d veloppe ment d une hypertension ou l entretiennent quand elle existe Parmi les causes secondaires il faut noter les tumeurs surr na liennes les glandes surr nales qui s cr tent de l aldost rone ou des cat cholamines les atteintes r nales st nose r nale un r tr cissement de l art re r nale plus fr quente mais d autres cau ses existent telles que le syndrome n phrotique la glom rulon phrite etc Les causes cardiaques regroupent les malformations cardiaques dont la plus fr quente est la coarctation de l aorte r tr cissement d un segment de l aorte La prise en charge du patent hypertendu Consulter
40. es cas augmenter de 42 51 72 millions tandis que les pays en d veloppe ment verront leur nombre de diab tiques augmenter de 170 84 228 millions En 2025 les pays en d veloppement compteront 76 des patients diab tiques identifi s dans le monde Pourquoi cette explosion Selon l OMS cette explosion du diab te et plus g n rale ment cette transition pid miologique entre les maladies transmissibles et non transmissibles dans les pays en d ve loppement est la cons quence directe de l apparition mas sive de surpoids et de l ob sit dans toutes les classes sociales de ces pays Ce ph nom ne est troitement reli l apparition d une transition nutritionnelle progressive d fi nie comme une modification des r gimes alimentaires qui additionne au mod le de base tr s glucidique compos g n ralement de c r ales ou tubercules avec une sauce une occidentalisation des r gimes Cette transition trouve son origine dans l augmentation des revenus des popula tions mais surtout dans l volution des modes de vie avec la tr s forte croissance de l urbanisation Enfin la crois sance des maladies chroniques comme le diab te est ren forc e par l augmentation de l esp rance de vie et la crois sance de la s dentarit Une barri re la survie le prix de l insuline Au Mali en 2000 le produit int rieur brut PIB tait de 310 euros par habitant et le prix d une ampoule d insuline po
41. essentiels L tude conduite en 1998 dans huit pays revenus faibles ou interm diaires a montr que le b clom thasone inhal forte dose n tait disponible de mani re permanente que dans quatre pays Le co t d un a rosol de 200 bouff es variait de trois cinq fois d un pays l autre de cinq dollars Alg rie vingt sept dollars Burkina Faso pour le b clom thasone 250yg bouff e et de deux dollars Syrie huit dollars Mali pour le salbuta mol 100ug bouff e En g n ral les prix les plus lev s taient observ s dans les pays les plus pauvres Except A Es Maladies chroniques le r le du pharmacien dans deux pays le co t d un an de traitement standardis pour un cas d asthme persistant mod r exc dait le salaire mensuel d une infirmi re travaillant pour la premi re fois dans un h pital de sant publique Par exemple le co t d un tel traitement au Burkina Faso tait quivalent six mois de salaire d une infirmi re 6 En outre dans les pays les plus pauvres les soins des malades n taient pas couverts par une assurance sociale est vident que dans ces conditions la majorit des malades ne pouvaient pas rece voir un traitement au long cours r gulier utilisant des corti co des inhal s Cette faible accessibilit des malades aux m dicaments essentiels de l asthme ne s est pas am lior e en 2005 comme le montrent les r sultats pr liminaires
42. eurs de risques FTR Une m decine de qualit passe par les professionnels de sant Concernant les traitements de l hypertension les diur ti ques ont d montr leur efficacit un moindre co t et un moindre risque Il s agit ensuite d utiliser des antihyperten seurs d action centrale Pensez la bonne vieille r serpine Il faut en revanche rester vigilant quant aux revenus du malade quand on prescrit un traitement Si un traitement au dessus de ses moyens est conseill il arr tera Par ailleurs il faut aussi comprendre quv il n osera jamais dire qu il n a pas les revenus suffisants Le Pr Agboton a galement soulev la question du pres cripteur Le malade se rend d abord chez le pharmacien qui prend sa tension Il peut si n cessaire prescrire un diur ti que et donner des conseils d hygi ne de vie tels que l arr t de la consommation de tabac ou l exercice physique Les param dicaux sont aussi des prescripteurs Dans le cadre de l association pharmacies du c ur voir encadr ci dessous une formation sp cifique a t r alis e Dans cette perspective le Pr Agboton a soulign qu il existe peu de risques prescrire un diur tique ou un m dicament d action centrale En revanche il en est tout autrement concernant la prescription de b ta bloquants A la suite de cette communication le d bat a principale ment port sur l utilit des IEC Ont t voqu s notamment la pri
43. fin du mois de mai 2006 c est dire apr s vingt trois mois d activit nous avons fait 2 742 consul tations individuelles Une valuation est en cours pour nous permet tre d appr cier les r sultats obtenus mais nous notons une nette diminution des arr ts de traitement Nous avons aussi constat une forte demande d information de la part des patients et des person nes qui les accompagnent ainsi qu une satisfaction des malades par rapport la mise en place de cette activit Une enqu te de satisfaction est galement en cours Certains m decins nous ont fait part de l apport du PETAO aupr s de leurs malades qui adop tent une attitude positive et active par rapport leur traitement ARV Discussion Les difficult s L absence de locaux destin s cette activit pose en premier lieu des probl mes de confidentialit mais aussi de partage de ces locaux avec les intervenants des activit s pr existantes Il se pose en effet un probl me d espace le service ayant toujours la m me taille l afflux de personnes suppl mentaires provoque in vitable ment une gestion diff rente des espaces disponibles L absence d outils simples d aide est un probl me piluliers sup ports d information plan de prise carnet d auto surveillance etc Le nombre croissant des patients est un frein la qualit du tra vail De nombreuses r ticences sont enregistr es par rapport cette activit tous les niveaux d
44. hier d articles scientifiques de la revue ReMeD D B ran S Besan on J Bowis recommandations aux auteurs Situation de la prise en charge de l hypertension en Afrique par le Pr H Agboton cardiologue au PHARMACOPEE TRADITIONNELLE CNHU de Cotonou M Hingant Le traitement de la dr panocytose LU POUR VOUS quels progr s J L Pousset L hypertension art rielle Dr C Mouala 10 11 gt QUOI DE NEUF SUR E MED POLITIQUE PHARMACEUTIQUE R flexion sur les dons de m dicaments non utilis s Buge Programme d ducation th rapeutique et d aide l observance des PVVIH exp rience du centre de EXTRA Sergent Ana Koulou Foga Le Miroir 20 traitement agr de l h pital Laquintinie Douala BONNE ANN E 2007 A TOUS x Vous souhaitez b n ficier d un r seau d informations en sant publique Vous souhaitez partager votre exp rience avec 2000 professionnels de 70 pays Bulletin r ponse Adh rez ReMeD adresser ReMeD 35 rue Daviel 75013 Paris OUI je souhaite adh rer ReMeD et tre inform des diff rentes formations professionnelles dispens es par les ex perts du r seau m inscrire au forum E MED et recevoir la newsletter et le journal de l association Nom D S ROME ane ai da nes eme a aE ete Profession 1 biais ensrtiiaseihesnnts ARE SCOR a ee da er te Dee sde een en de QE SR E E TS FAR a man E mail Montant des cotisations Cotisations des personnes phy
45. http www ordre pharmacien fr fr jaune index3 htm aux pages 4 et 5 et premier chapitre de la page 6 Conclusion L OMS a reconnu que les maladies cardiovasculaires et l hyper tension art rielle sont devenues un probl me de sant publique majeur dans les pays en d veloppement Les objectifs et les stra t gies th rapeutiques sont les m mes que dans les autres contr es Cependant le traitement doit tenir compte des possibilit s financi res du patient en consid rant le co t des m dicaments et en privil giant les m dicaments essentiels sous forme g n rique et en renfor ant les mesures hygi no di t tiques ainsi que l ducation du patient Notre devoir est de pr venir l apparition de cette affection redou table en modifiant notre hygi ne de vie alimentaire lutte contre la surcharge pond rale le tabagisme l alcoolisme favoriser la prati que sportive tout ge lutter contre le cholest rol manger moins sal et g rer le stress Le traitement n cessite une surveillance rigoureuse du patient un bilan sanguin et des explorations compl mentaires afin de d pister les ventuelles complications E a Postel Vinay N Bobrie G L hypertension art rielle Cespharm janvier 2006 8 http www ordre pharmacien fr fr jaune index3 htm b Degr de signification terme statistique permettant de quantifier la force de l association ou de la conviction c Nombre de sujets 1 Bertrand E Odi Assamoi M
46. it des fonds de sant sont destin s la lutte contre des maladies telles que le paludisme la tuberculose et le VIH sida Malgr ceci le diab te doit b n ficier d un financement appropri car il faut rappeler que chaque ann e 3 2 millions de mort sont attri bu es au diab te et 3 1 millions 2 8 3 5 millions au VIH sida Le diab te n est pas encore consid r comme un pro bl me majeur de sant publique en Afrique sub saharienne bien qu il contribue d j au fardeau g n ral pesant sur les syst mes de sant en 1995 le diab te accaparait d j 8 des budgets de sant en Tanzanie Malgr les donn es pid miologiques alarmantes le diab te n est pas une pr occupation des acteurs locaux nationaux et internationaux Il est donc tr s urgent que e les bailleurs de fonds et les organisations internationales reconnaissent le diab te comme un probl me de sant pu blique dans les pays en voie de d veloppement et allouent les ressources appropri es pour ceci e les gouvernements des pays en d veloppement adop tent des politiques concernant la pr vention et les soins du diab te et des mesures pour amoindrir le fardeau financier du diab te e le secteur priv prenne en compte le co t de l insuline des seringues du mat riel de d pistage et de suivi pour les personnes les plus pauvres e les individus de part le monde s assurent que leurs re pr sentants sont conscients de la probl mati
47. l efficience d une telle prise en charge Une tude d intervention selon le mod le propos par l Union a t conduite dans des services de sant de neuf pays revenus faibles ou interm diaires L analyse des 499 mala des inclus dans cette tude a permis de montrer que les m decins avaient prescrit des cortico des inhal s la majo rit des malades souffrant d un asthme persistant mais dans un grand nombre de cas la dose prescrite tait plus basse que celle recommand e 7 Les r sultats de analyse de cette cohorte de malades un an apr s leur inclu sion ont montr une bonne efficacit de la prise en charge des malades puisque 51 d entre eux avaient un asthme contr l ou bien contr l mais le taux de malades perdus de vue tait tr s lev 31 Ce taux lev de perdus de vue s explique en partie par une mauvaise organisation des structures une formation insuffisante des personnels de sant et des patients mais probablement aussi par une fai ble accessibilit des malades aux corticoides inhal s Ce pendant pour les 167 malades qui avaient suivi leur traite ment le nombre de visites aux urgences et d hospitalisations avait diminu de mani re tr s importante avec pour cons quence une diminution des co ts de sant 8 Ainsi l organisation d une prise en charge standardis e de l asthme utilisant les deux m dicaments essentiels en tra ne une diminution des co ts directs de la maladie
48. li e la diminution des visites en urgences et des hospitalisations et des co ts indirects et intangibles gr ce l augmentation de la productivit des travailleurs la diminution de l absen t isme l cole et la diminution voire la disparition des cas d invalidit dus l asthme Les syst mes de sant publique devraient promouvoir un traitement de l asthme faisant ap pel des m dicaments de qualit peu co teux Le budget conomis pourra tre utilis pour d autres actions de sant Ce type de prise en charge standardis e de l asthme Maladies chroniques le r le du pharmacien bas e sur les m dicaments essentiels est galement re command par l OMS dans son initiative d Approche Prati que pour la Sant Respiratoire Practical Approach for Lung Health PAL 9 Le dispositif d approvisionnement Asthma Drug Faci lity 1 Afin de diminuer le prix des m dicaments essentiels de l asthme et d am liorer ainsi l accessibilit des malades des m dicaments efficaces L Union a cr un dispositif d approvisionnement en m dicaments contre l asthme Asthma Drug Facility ADF Ce dispositif a choisi aupr s des soumissionnaires les m dicaments essentiels de quali t les moins on reux et regroupera les demandes de nom breux pays ADF assurera la livraison des m dicaments jusqu l a roport ou le port des pays fournira du mat riel de formation pour les personnels de sant et org
49. ls afin de pouvoir les donner aux malades et pour expli quer le changement de forme de dose et de go t du produit lorsque des malades passent d une forme l autre d a rosol 17 18 Le but et le principe du concept d ADF ont t publi s en 2004 19 ADF est coordonn par le directeur ex cutif et un groupe de travail de L Union et est guid par deux comi t s ind pendants constitu s d experts internationaux issus de l OMS d autres organes internationaux et de pays en d veloppement Les progr s pour sa mise en place ont t publi s en 2005 20 Le dispositif est actuellement finalis et les premiers clients pourront soumettrent leurs demandes A ES d s le premier trimestre 2007 21 Les documents du concept d ADF et ceux r serv s aux clients sont mis jour r guli rement et peuvent tre consult s sur le site www globaladf org Pour toutes les activit s ADF ne cr e pas de nouvelles structures et fait appel des sous traitants ind pendants choisis parmi les candidats des appels d offres internatio naux Ce dispositif sera transparent efficace et r actif et ne doit pas cr er de d pendance Conclusion L initiative ADF lanc e par L Union est actuellement sou tenue par l OMS ISAAC et de nombreux autres partenaires La standardisation de la prise en charge des malades et l approvisionnement en m dicaments essentiels de l asthme travers le dispositif ADF devraient permettre
50. ment en insulines Sandrine Fayet CHMP Serge Barbereau ReMeD Am liorer la prise en charge de l asthme par l accessibilit aux m dicaments essentiels Pr Nad a A it Khaled L Union Enqu te internationale sur l acc s aux m dicaments es sentiels de l asthme r sultats pr liminaires Karen Bissell L Union Acc s aux anti asthmatiques en Afrique francophone r sultats pr liminaires Judith Andr ReMeD Infection VIH perspectives fin 2006 Pr Jean Fran ois Delfraissy ANRS Situation de la prise en charge de l hypertension en Afrique Pr Hippolyte Agboton 2 me ligne de traitement ARV cas de l ANSS Dr Marie Jos e Mbuzenakamwe ANSS Infection par le VIH dans les pays en d veloppement pers pective d un laboratoire pharmaceutique de recherche Dr Jean Francois Chambon GSK M urourvous L hypertension art rielle Lecture suivie de la fiche technique sur l hypertension art rielle du Cespharm a Dr Christian Mouala m decin de sant publique ReMeD Une pr valence lev e en Afrique subsaharienne L a pr valence de lhypertension art rielle dans la population g n rale en Afrique subsaharienne varie de 10 15 et m me 25 en Afrique du Sud Dans ce dernier pays chez les sujets noirs de plus de 65 ans le pourcentage d hypertendus est de 66 76 respectivement chez l homme et chez la femme 1 2 Des tudes men es dans les ann es 1990 2000 en Afrique franco
51. n Mise en oeuvre La s ance de PETAO est constitu e d une causerie ducative de groupe suivie d une consultation individuelle La causerie ducative de groupe Elle a lieu pendant une heure dans la salle d IEC de l h pital de jour La premi re partie est compos e d un expos d une dur e maximum de trente minutes Le th me central de cet expos concerne le traitement ARV avec ses particularit s et son enjeu Des sous th mes sont d velopp s par p riode de deux semaines ceci en fonction de la fr quence de certaines questions Les moyens audio visuels sont malheureusement inexistants ce qui nuit l efficacit de l information La deuxi me partie est un change avec les personnes pr sentes qui posent des questions pr sentent des dol ances ou font des suggestions II manque des outils d aide tels que des affiches des d pliants ou des prospec tus La consultation individuelle Elle a lieu la fin de la causerie de groupe commence par l accueil du malade et est suivie d un questionnaire pr alable com mun tous les types de consultations qui peuvent tre une consul tation d adh sion une consultation en vue de la dispensation ou une consultation pour non observance Questionnaire pr alable Au cours de celui ci sont recueillis les renseignements sur le patient permettant d aborder certains probl mes pr vention statut du partenaire et des enfants profil conomique etc ce jour n
52. ns ces deux derniers cas il est pr vu que le patient suive au moins deux s ances de PETAO Historique En 2002 une des pharmaciennes en service l h pital Laquinti nie de Douala apr s avoir t form e la prise en charge globale des PVVIH personnes vivant avec le VIH a mis en place une activit d aide l observance l h pital de jour Cette activit a suscit la cr ation par la tutelle de l unit d aide l observance dont ladite pharmacienne a t nomm e chef Cette pharmacienne a men ces activit s seule jusqu en juillet 2004 date laquelle face au nombre croissant de patients elle a fait appel aux pharmaciens du priv Quelques pharmaciens priv s se sont joints elle apr s avoir re u des formations la prise en charge globale de PVVIH et m nent cette activit coordonn e par ce pharmacien chef Ces phar maciens environ une dizaine viennent l h pital le lundi et le ven dredi pour l activit elle m me et le jeudi pour assister au comit th rapeutique Les pharmaciens du priv interviennent de mani re b n vole et ce groupe de pharmaciens s est constitu en association pour me ner bien ce programme et pour pouvoir se d ployer diff rents niveaux e Programme d ducation th rapeutique et d aide l observance PETAO des personnes vivant avec le VIH exp rience du centre de traitement agr de l h pital Laquintinie Douala Camerou
53. on des m di caments d clar es par les structures sanitaires Ces donn es sont g r es gr ce un logiciel du syst me d information sanitaire GESIS Les rapports des livraisons des m dicaments distribu s par le projet financ par NOVIB Oxfam Netherlands et la Banque mondiale BCECO IPS ont galement t exploit s D Le financement des m dicaments essentiels g n riques dans le Nord de la R publique D mocratique du Congo R sultats Situation globale de la province Nord Kivu La province m dicale du Nord Kivu est l une des onze que compte la RDC Elle est subdivis e en deux districts sanitaires vingt zones de sant et compte une population estim e 5471 000 habitants Les soins de sant primaires sont g r s par la division provinciale de la sant qui a en son sein une inspection provinciale de la pharmacie En application de la politique de l approche contractuelle promue par le minist re de la Sant plusieurs parte naires non gouvernementaux vingt apportent un appui important dans la mise en oeuvre des soins de sant Administrativement la province compte quatre territoires Rutshuru Masisi Lubero et Beni et trois villes Goma le chef lieu Butembo et Beni Ces deux derni res villes se trouvent dans la partie Nord de la province Les voies de communication avec l ext rieur sont le r seau routier de Goma vers le Rwanda via Gisenyi de Bunagana Rutshuru et Kasindi Beni vers l Ouganda
54. onnes suppl mentaires reste l heure actuelle notre difficult majeure car pour le moment tous les phar maciens qui interviennent au sein du PETAO le font de mani re b n vole Tous les pharmaciens actuels du PETAO ont une phar macie dans la ville de Douala et sont oblig s de s organiser pour tre libres pour l activit au moins un jour par semaine ce qui n est pas toujours possible cela il faut ajouter la participation au comit th rapeutique qui dure environ 2h30 une fois par semaine Quelques pharmaciens du PETAO sont du fait de l int r t qu ils portent au VIH sida r guli rement sollicit s comme formateurs dans les multiples formations la prise en charge des PVVIH orga nis es au niveau national ce qui augmente le temps consacr cette activit Les consultations individuelles et m me les causeries de groupe durent de plus en plus longtemps en effet notre disponibi lit donne aux patients le sentiment que nous pouvons les aider r soudre tous leurs probl mes et de ce fait ils se confient nous pour un toujours plus grand nombre de questions ce qui prend du temps Nous constatons que la majorit d entre nous sont en burn out puis s bien que toujours int ress s Nous pensons que nous devons former d autres personnes de mani re r duire le volume de travail individuel condition indispensable pour p renni ser l activit la d velopper et pr venir ce ph nom ne La
55. ous ne disposons que d un registre manuel o nous reportons des informations recueillies au pr alable sur des feuilles Il est pr vu de mettre en place un dossier pharmaceutique par patient papier ou lectronique ce qui permettrait une meilleure transmission des informations d un intervenant un autre ainsi qu un meilleur archi vage Consultation d adh sion Elle a pour but de recueillir l adh sion du patient apr s valuation de ses connaissances Consultation en vue de la dispensation Elle permet de valider l ordonnance apr s analyse de celle ci Lors de cet entretien un plan de prise manuel est remis au patient L existence de plan de prise pr imprim et de piluliers serait d un grand apport Consultation pour non observance Le principal objectif est de rechercher la cause de non obser vance pour aider le patient y pallier Les difficult s li es au traite ment la maladie et la vie de tous les jours sont des causes de non observance Des piluliers des carnets d auto surveillance des outils de communication plus long terme des centres d coute et des maisons de l observance seraient des outils pr cieux pour am liorer l observance et pr venir les cas de non observance Apr s chaque consultation un rapport crit est fait au m decin dans le carnet du patient R sultats Ce partenariat public priv a t mis en place au mois de juillet 2004 et continue jusqu ce jour A la
56. pr s s lec tion et destruction il n en restait que 5 que l on peut qualifier de r utilisables cela mettait notre disposition des quantit s tr s importantes Mais naturellement on ne pouvait donner que ce que l on avait et l int r t de ces MNU tait videmment tr s in gal le stockage ces dons sont anarchi ques soyez assur que vous n aurez pas que des dons professionnels et sont compos s de quelques m dicaments utiles noy s dans un flot de m dicaments inuti les L association partenaire a donc d am nager un local r serv forc ment trop petit et encombr que l on ne peut quali fier de pharmacie g r par trois b n vo les dont un plein temps L afflux de dons a tr s rapidement d pass la demande A la mise en route de la solution dont il sera question plus loin nous avons valu le stock prix d achat hors taxe 10 000 pour des besoins r els de 500 par mois ce qui fait que les b n voles cit s plus haut passaient une bonne partie de leur temps mettre en rayon des m dicaments inuti les et en retirer les nombreux p rim s soit dit en passant aucune de nos offici nes ne pourrait survivre une gestion de stock aussi calamiteuse la demande les clients de l associa tion partenaire sont h las eux aussi nom breux 1000 consultations par an Ils n en sont pas moins dignes de respect et ont droit comme le reste de la population des m dicaments de qu
57. que du diab te dans les pays en d veloppement et des enjeux autour de la gestion de cette question E a nternational insuline foundation Www access2insulin org b Sant Diab te Mali www santediabetemali org c D put europ en UK Conservateurs membre de la commission environnement sant publique et de s curit alimentaire et ministre de la Sant de Grande Bretagne 1993 96 Sant Diab te Mali SDM L association Appui au d veloppement Sant Diab te Mali SDM a t cr e en 2001 SDM est une association de solidarit internationale r gie par la loi du 1er juillet 1901 Ind pendante apolitique et non confessionnelle SDM est une organisation non gouvernementale ONG de d veloppement durable privil giant les projets qui utilisent une d marche participative SDM est compos e d une d l gation Essonne le de France et d une d l gation Mali f d r es par le si ge grenoblois devenu f d ration Appui au d veloppement Sant Diab te Mali SDM travaille avec six partenaires au Mali pour la r alisation du projet Am lioration de la prise en charge des patients atteints de diab te sucr au Mali le centre de lutte contre le diab te situ Bamako l h pital national du point G de Bamako le centre Ama dou Hamp t B CHBA de Bamako l nternational insuline foun dation NF de Londres l Association malienne de lutte contre le diab te AMLD et l h pital national Gabriel Tour
58. re ce test Ce transport ajoute encore des co ts de prise en charge au malade Pour les patients soi gn s avec des antidiab tiques oraux le co t de ces traite ments est galement prohibitif pour de nombreux malades Ainsi au Mali il est estim qu un patient diab tique Bama ko d pense mensuellement en moyenne 17 70 euros dans la prise en charge de son diab te co t comprenant une mesure de glyc mie huit seringues avec une ampoule d insuline ou les antidiab tiques oraux une consultation et les frais de transport pour rejoindre les structures de soin sa chant que le salaire mensuel moyen au Mali se situe autour de cinquante euros L importance du syst me de sant La pr sence d insuline de seringues et du mat riel d analyse est vital mais ne suffit pas Il doit tre accompagn d un syst me de sant avec un personnel form et des structures ad quates Les syst mes de sant en Afrique sub saharienne sont organis s pour le traitement des mala dies aigues non chroniques Au Mali au Mozambique et en Zambie pays qui comptent entre 10 et 19 millions d habitants il y a seulement deux m decins sp cialis s pour la prise en charge du diab te avec en plus cinq dix agents de sant ayant re u des petites formations d appoint En parall le la formation clinique sur le diab te les agents de sant doivent galement apprendre l ducation du pa HE JeISS0 E oooo Mala
59. s sit de continuer cette campagne au niveau Europ en Message d Alain Buge du 24 octobre 2006 id e de r utiliser les MNU M dicaments Non Utilis s pour les plus d munis est certes g n reuse Je peux VOUS dire que ce n est pas une bonne solu tion Il n est pas de mon propos de vous expliquer le fonctionnement de Cyclamed en France mais de vous faire part de mon exp rience personnelle en tant que phar macien d officine et membre de Pharma ciens Sans Fronti res PSF concernant l aide ce que nous appelons ici le Quart monde ce monde des invisibles c est dire les personnes d munies de papiers ou de droits non prises en charge par la Cou verture Maladie Universelle CMU la quelle toute personne l gale a au mini mum droit en France Pendant plusieurs ann es notre association a collect tri professionnellement pour reprendre votre expression les MNU r cup r s par Cyclamed pour les confier une associa tion partenaire en charge de l aide au Quart monde Les mauvais r sultats de cette pratique nous ont amen s l aban donner avec l accord et m me la de mande de l association concern e Voici les tares de la solution MNU qui nous ont amen s cet abandon l offre elle est videmment immense en France une officine moyenne g n re 100 litres de MNU par semaine Comme il y a 210 pharmacies dans mon D parte ment cela donne environ 21 m de MNU par semaine M me si a
60. s r alis es en piluliers herm tiquement ferm s ou ouverts temp rature et humidit contr l es R sum des pr cautions Du fait de l instabilit de l art sunate il est recommand de de mander aux importateurs des renseignements sur les tudes de stabilit des formes pharmaceutiques propos es API exci pients Par exemple une fabrication de comprim s utilisant une formulation gal nique valid e mais r alis e en milieu chaud et humide non contr l entra nera obligatoirement une instabilit et une r duction du temps de stockage Les comprim s commercialis s en mono ou bith rapies ont en g n ral une stabilit contr l e de vingt quatre mois lls doivent tre conserv s imp rativement une temp rature inf rieure 30 C dans un endroit sec et dans leur emballage d origine Il est impor tant de ne sortir les comprim s du blister qu au moment de leur administration E Les informations rapport es dans ce document r sultent d une tude conduite par le laboratoire de pharmacie gal nique l universit Victor Segalen Bordeaux2 dans le cadre du projet FACT Fixed artesunate combined treatments dirig par la fondation DNDi Drugs for neglected diseases initiative Il n existe pas notre connaissance de r f rence bibliographique disponible dans la litt rature sur la stabilit des formes s ches d art sunate Chaque industrie pharmaceuti que produisant des m dicaments b
61. se en compte du pouvoir d achat du malade la pres criptions de g n rique l influence dramatique des tradiprati ciens la difficult d exercer une activit physique partir d un certain ge et les probl mes de maintenance et d talonnage des tensiom tres A Maladies chroniques le r le du pharmacien Le prix co teux de l IEC m me sous forme g n rique et son usage exclusif en cas de complications insuffisance cardiaque ou diab te par exemple ont conduit le Pr Agbo ton ne pas aborder ce traitement au cours de son inter vention Enfin le Pr Agboton a clairement insist sur la logique bien sp cifique qui habite le tradipraticien mais qui ne doit pas tre un frein une prise de contact avec ce dernier Il a galement insist sur l importance du dialogue avec le pa tient Concernant les appareils il a conseill de demander aux utilisateurs d apporter le leur pour pouvoir comparer Stabiliser la tension des malades est tr s difficile en Afrique Le Pr Agboton estime environ 30 le nombre de ses patients stabilis s M Table Ronde ReMeD 2006 Photo ReMeD Toutes les communications de la Table Ronde 2006 sont en libre acc s sur www remed org Pr vention des maladies chroniques un investissement vital Dr Serge Resnikoff OMS Maladies chroniques en Afrique cas particulier du diab te Dr Ghislaine Hochberg Diab te au Mali St phane Besan on SDM Approvisionne
62. siques France et Union Europ enne 40 Pays en d veloppement hors expatri s 10 tudiants jeunes dipl m s ch meurs 10 Dons remed remed org Souscriptions des personnes morales 100 Associations 80 Soutien financier 450 Directeur de la publication Pierre Tour R daction Carinne Bruneton Secr taire de r daction Mathilde Chosseler Rermerciements S Barbereau M Dixneuf M Hingant M Nicolosi J L Rey Composition Mathilde Chosseler Impression AKOA ReMeD 35 rue Daviel 75013 Paris remed remed org www remed org agree ve ptoommani semi lt Maladies chroniques le r le du pharmacien Suite de la page 1 Ce dossier intervient peu apr s la Table Ronde annuelle de ReMeD qui avait pour th me cette ann e Mieux s engager dans la lutte contre les maladies chroniques dans L asthme le diab te et l hypertension ont entre autres t abord s sous l angle les pays en d veloppement essentiel de la bonne prise en charge du patient par le phar macien Partie 1 Am liorer la prise en charge de l asthme par l accessibilit aux m dicaments essentiels Pr Nadia Ait Khaled Nils Billo Karen Bissell Jamshed Chhor Donald Enarson L Union a L asthme est un probl me mondial de san t publique y compris dans les pays revenus interm diaires ou faibles La majorit des malades vivent dans ces pays et Dr B
63. t rieur Union Europ enne et autres bailleurs de 37 et le gouvernement pour moins de 1 L approvisionnement en MEG des structures sanitaires Le tableau 2 rapporte les donn es du budget de MEG consom m s soit le co t total en m dicaments n cessaires la province Il s agit du total des m dicaments des projets auxquels s ajoutent ceux achet s ailleurs ou donn s en particulier par le projet compl mentaire NOVIB BCECO Tableau 2 Valeur des m dicaments consomm s par semestre en dollars US selon la destination GESIS 1er semestre 2005 282 121 8 620 9 173 9 743 305 657 293 061 20 820 14 591 32 720 361 192 575 182 29 440 23 764 38 463 666 849 Co t mensuel 95 864 4 907 3 961 6 410 111 142 Discussion conclusion Au total les m dicaments sont presque exclusivement approvi sionn s gr ce aux financements ext rieurs des projets en cours d ex cution Il appara t que le financement des MEG souffre d un apport insuf fisant de l tat d o l impossibilit d envisager une p rennisation Le retrait d un partenaire ou l arr t de son financement a toujours cr un recul du syst me de sant qui se d sarticule Un effort devra tre fait par les tats avec l appui des bailleurs pour l allocation d un budget cons quent la sant En outre la population concern e qui s appauvrit ne pourra pas longtemps assurer sa part de financement Les pouvoirs publics devront donc choisir
64. ur un patient tait de neuf euros Une ann e d approvisionnement d insuline pour un malade repr sente approximativement 38 des ressources annuelles de sa famille Le co t de l insuline n est pas un probl me uniquement au niveau des patients diab tiques mais aussi au niveau des gouvernements Le Mozambique d pense approximative ment 1 20 euros par personne et par an pour les m dica ments En parall le le gouvernement du Mozambique doit d penser 3 60 euros pour acheter une ampoule d insuline en moyenne un patient besoin de treize ampoules par an ainsi le gouvernement se trouve devant un choix de priorit s entre fournir l insuline pour une personne par an ou des m dicaments essentiels pour quarante autres mala des Autres barri res les diff rents outils n cessaires la prise en charge du diab te L insuline seule ne suffit pas Les seringues sont n ces saires pour injecter l insuline Les patients diab tiques ont galement besoin de contr ler r guli rement le niveau de sucre dans leur sang avec des bandelettes urinaires des glucom tres ou diff rents tests de laboratoire Ces tests doivent tre disponibles et abordables pour les patients Au Mozambique seulement 6 des structures poss dent le mat riel n cessaire pour mesurer la glyc mie De plus ces tests sont souvent absents dans les centres de sant et les diab tiques doivent souvent parcourir une grande distance pour pouvoir fai

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