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Guide de lutte contre les EICU - ADEME Ile-de

1. iledFrance Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie GUIDE DE RECOMMANDATION pour lutter contre l FFET D LOT DE CHALEUR URBAIN destination des collectivit s territoriales Octobre 2012 CONTENU LAS Le 10 LD Te ae o PP EEE 4 t LePlanRegionalpour le CR a n 4 2 LE TES CA 0 AD EAIOR Se ee dd ne baies dates a de de ee Le 4 3 Un guide destination des collectivit s territoriales sise 4 Ces SALLE 0 LE CR D A a 5 1 L effet d ilot de chaleur urbain Un ph nom ne physique 5 2 C U O S E E 7 EEE EEE 9 Mode d emploi des Fiches de recommandation sessssesessesessecsssssosssesesssossssoesosossosossssossssossssosssesesssoese 12 Approche 24 0 04 APE ET EEEN EEEE 13 A Some etU GeT AN errira eE EEEE EET A 14 ENEO ee A A A A AN 14 1 ACCOMPAGNEMENT ET SENSIBILISATION s ssssisessisessisiseisisersitkatstktkststta ksta k atakak s tekak Ataks ESEA EANA EN EA ESEEE ESENES SENEE EEEE Earne rran 15 2 VEGETANONETRAFRAICHISSEMENT scorrrinioerisaiisacreiei tonnin anoeie daea ann i eona NA eaea EAEN ANA ASTANE ONERE SEn 16 3 SENSIBILISATION ET PERSONNES A RISQUE s s ssssssisessisessisiratsisatutttatstttks itta ts t ttnet atst ttnt A SESE SENE EEA ENESES ESEESE ESEA dOeten tease 17 B Ventilation naturelle des espaces ext rieurs ssssesesesesesescececesesescecececesesoscoeceseseececesecesesoececeseseeee 18 ENJELA E 18 1 DONNEES M T OROLOGIQUES tatn etta tst aknu ttak s E AENEA
2. Climat de l le de France www meteo paris fr ile de france climat html M t o Paris Climatisation Basse Consommation La ventilation nocturne Comit Scientifique et Technique des Industries Climatiques COSTIC 1998 Rapport technique B timents exemplaires Fiche 3 1 le free cooling par ventilation intensive Bruxelles Environnement Institut Bruxellois pour la Gestion de l Environnement IBGE 2010 Balade thermique Sensations garanties Ga lle Lo Giudice Emeline Marquet Master Chaleur urbaines Jean Paul Thibaud ENSAG 2008 Passive cooling of outdoor urban spaces The role of materials solar energy Doulos L Santamouris M Livada Group Building Environmental Studies Section Applied Physics Physics Department University of Athens 2004 Mod lisation et simulation des microclimats urbains Etude de l impact de la morphologie urbaine sur le confort dans les espaces ext rieurs Cas des coquartiers Khaled Athamena Ecole Centrale de Nantes Ecole Doctorale SPIGA 2012 Du Microclimat au b timent Concevoir en milieu urbain prise en compte des interactions b ti environnement urbain M Musy Ecole Nationale Sup rieure Architecture Nantes CNRS www grenoble archi fr chaleursurbaines diaporama conf 16 10 07 2007 Projet CLIM Climat urbain et climatisation C de Munck G Pigeon F E Meunier B Tr m ac P Bousquet M Merc
3. Synth se des causes de formation de lot de chaleur urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 8 3 Impacts Les flots de chaleur urbains ont des impacts n fastes sur l environnement et sur la sant Ces impacts sont notamment accentu s en p riode estivale Confort thermique Afin de r duire la vuln rabilit individuelle et d assurer un tat de satisfaction vis vis de l environnement thermique les temp ratures ambiantes doivent tre ni trop basses ni trop lev es Le corps humain une temp rature centrale moyenne de 37 C ind pendante de la temp rature de son environnement Cette temp rature est maintenue gr ce aux apports de calories apport s par la nourriture et aux changes de chaleur avec l environnement imm diat selon ces m canismes la convection la conduction le rayonnement et la transpiration L interpr tation du confort thermique est avant tout subjective elle d pend d une personne l autre suivant les poques les cultures le niveau d activit le type de v tements port s la temp rature de l air et des surfaces environnantes le rayonnement solaire ainsi que la vitesse et l humidit relative de l air Qualit de l air L augmentation des temp ratures engendr es par l effet d ilot de chaleur aggrave la pollution atmosph rique et accro t les effets n fastes du smog sur la
4. classique imperm able 1 E E Toitures v g talis es intensives paisseur de substrat au del de 30cm O 4 Toitures v g talis es semi intensives paisseur de substrat entre 15 et 30cm 0 6 Toitures v g talis es extensives paisseur de substrat inf rieur 15 cm 0 7 1 Toitures en pente ou terrasse gravillonn e ou non 2 o a i a eee le eel m e TR 7 EE r 7 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 51 SOURCES e Plan R gional pour le Climat Livret Vert Etat des lieux des enjeux climatiques R gion Ile de France Juillet 2010 e Mesures de lutte aux flots de chaleur urbains Institut National de Sant Publique du Qu bec Juillet 2009 e Les lots de chaleur urbains L adaptation de la ville aux chaleurs urbaines Institut d Am nagement et d Urbanisme d Ile de France Novembre 2010 e Les flots de chaleur urbains R pertoire de fiches connaissance Institut d Am nagement et d Urbanisme d Ile de France Novembre 2010 e Plan R gional pour la Qualit de l Air PRQA Ile de France 2009 e Contribution l analyse de la prise en compte du climat urbain dans les diff rents moyens d intervention sur la ville Colombert Morgane Universit Paris Est 2008 e Adaptation de la ville l augmentation des temp ratures Etude en droit de l urbanis
5. B VENTILATION NATURELLE DES ESPACES EXTERIEURS Le territoire et la ville Recenser les donn es m t orologiques du territoire et les donn es de vent locales Conna tre les donn es climatiques de son territoire est indispensable pour mettre en place des actions en faveur du rafra chissement de la ville Ces donn es sont disponibles sur demande M t o France Plusieurs stations m t orologiques permettent de recenser des donn es de vent au plus proche de son territoire Orly Montsouris Le Bourget Trappes Roissy Ces donn es permettront d identifier les Printemps vents dominants sur l ensemble de l ann e et plus particuli rement en p riode estivale Et Rose des vents en p riode estivale en Ile de France Les indiquent la probabilit d occurrence R f rence ann es 1970 Horizon moyen ann es 2055 Horizon lointain ann es 2085 60 6e ss ss so so 45 4s ao LEJ 35 35 30 34 25 23 20 v 2 ts 13 1 1 es es C7 ss 45 es 12 2 10 15 g 15 Evolution des temp ratures moyennes quotidiennes Source drias climat fr Des pr visions climatiques r gionales long terme sont galement disponibles sur le net R alis dans le cadre du Plan National d d Adaptation le site Drias les climats du futur drias climat fr permet de se faire une id e un peu plus pr cise des pr visions plus ou moins long terme 2035 2055 ou 208
6. CONTENU L dde 10 LES 1 Ce ER A AEEA AEE ANEN A 3 1 Le Plan national d adaptation au changement climatique 3 2 Le Sch ma R gional du Climat de l Air et de l Energie de la r gion Ile de France 3 3 Le Plan R gional pour le Climat 3 4 Le r seau d adaptation 3 Programme d tudes sonate enlaiessrenedne lasers a tiennent tennis soutient 5 1 Mode de lecture 5 2 Programme d tudes 6 ANNEXES finesse oder no ent edeoie ed entend ed esse eu cr es en etes 10 1 Plan national d adaptation au changement climatique 10 2 Plan R gional pour le Climat d le de France Chantier 6 11 3 SRCAE Projet 12 Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 2 INTRODUCTION 1 Le Plan national d adaptation au changement climatique Le Plan national d adaptation au changement climatique PNACC conform ment l article 42 de la loi du 3 ao t 2009 sur la programmation du Grenelle de l environnement a pour objectif de pr senter des mesures concr tes op rationnelles pour pr parer de 2011 2015 la France faire face au changement de climat et l adaptation du territoire Ce plan national d adaptation au changement climatique premier plan de cette ampleur publi dans l Union europ enne a t labor suite une vaste concertation qui a conduit plus de 200 recommandations L une des actions d velopp es concerne plus particuli re la
7. Myr a Ta 5 Li Occupation du sol 2008 simplifi e Source IAU dF restituer de mani re d phas e la nuit p riode g n ralement plus fraiche Ceci permet au b timent de garder une temp rature stable en p riode de chaleur et offrir ainsi aux habitants plus de fra cheur gratuite Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 33 E MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES Le territoire et la ville Augmenter l alb do et l missivit globale de la commune A l chelle du territoire et de la ville il s agit de limiter la part de surface fonc e faible alb do de la superficie de la ville Ceci passe dans un premier temps par l augmentation du couvert v g tal constituant la ville mais aussi par le choix de mat riaux r fl chissant fort alb do Voir liste de y HEE e REA ES E Thermographie a rienne de Sacramento Les surfaces de stationnement les chauss es les mat riaux imperm ables constituant l espace public Source NASA Marshall Space Flight Center and Global Hydrology and Climate Center mat riaux en Annexe avec une missivit lev e QE 4 et enfin les toitures sont les premi res cibles pour un choix de mat riaux raisonn Plus ces mat riaux ont une r flectivit alb do et une missivit lev e moins ils emmagasinent de la chaleur et moins ils participent au r chauffement de l esp
8. ger que l air froid En montant il se refroidit et retombe C est ainsi LA A 2 que se cr e un d me au dessus de la ville o les masses d air se figure 4 Rayonnement solaire et infrarouge d placent dans un mouvement ascendant en ville Source IAU dF Le mod le d urbanisation l une des causes principales des lots de chaleur est le mod le d urbanisation et de d veloppement de la ville La ville concentre par nature de nombreuses activit s humaines mettrices de chaleur des mat riaux urbains qui emmagasinent de la chaleur restitu e tardivement et une densit de constructions qui multiplie les surfaces de r flexion La ville dense fait obstacle aux coulements dair A favorables au rafra chissement naturel des espaces t ext rieurs Compar e aux zones rurales la ville poss de LOLLL CLLLLLS hh 7 SVF 1 SVF lt 1 moins de moyens de rafra chissement naturels tels que la v g tation et l eau Ces espaces ont en effet un important pouvoir de rafra chissement de l air gr ce l vaporation de l eau et l vapotranspiration des plantes Figure 5 Le facteur de vue du ciel Source APUR La r duction du facteur de vue du ciel due aux morphologies urbaines formes orientation espacements limite de plus les pertes radiatives nettes des b timents et des rues Les grands b timents et les rues troites cr ent des canyons o s accumule et reste capt
9. v l un impact sanitaire plus lev dans les villes que dans leurs r gions respectives notamment sur les personnes g es Le premier int r t de la lutte contre les lots de chaleur urbains est de diminuer les risques sanitaires qui lui sont li s particuli rement les risques li s aux canicules mais aussi les probl mes notamment respiratoires dus la pollution des villes Les canicules sont en effet le premier risque pris en compte dans la lutte contre les ICU La canicule de l t 2003 et dans une moindre mesure celle de 2006 ont mis en vidence les probl matiques de sant lors des p riodes de forte chaleur La chaleur accablante accentu e ou g n r e par les lots de chaleur urbains peut cr er un stress thermique pour la population Certaines personnes sont davantage vuln rables aux lots de chaleur urbains comme les personnes atteintes de certaines maladies chroniques les populations socialement isol es les tr s jeunes enfants les travailleurs ext rieurs les personnes ayant un faible niveau socio conomique les sportifs ext rieurs de haut niveau et les personnes souffrant de troubles mentaux Enfin les personnes g es sont galement pr dispos es des troubles li s la chaleur notamment en raison des changements physiologiques associ s au vieillissement La chaleur accablante engendr e par les lots de chaleur urbains peut provoquer des inconforts des faiblesses des troubles de la consci
10. Ces tudes devront plus largement s inscrire en coh rence avec l laboration de Plans Climat Energie Territoriaux pour lesquels l ADEME et la R gion se sont engag s Enfin ces tudes s inscrivent dans le cadre du programme europ en Interreg 4B intitul C Change dans lequel la R gion est partenaire Ce programme r unit 7 partenaires europ ens notamment sur le r le des espaces ouverts et de la planification en mati re d adaptation au changement climatique 4 Le r seau d adaptation Le pr sent programme d tudes s inscrit dans la continuit du Guide de recommandation pour lutter contre l effet d ilot de chaleur urbain r alis dans le cadre de la r alisation de l tude de pr figuration d un r seau d observation sur l adaptation au changement climatique Ce r seau d observation aura pour principale mission de mettre disposition des acteurs franciliens des usagers et du public des informations sur la vuln rabilit de leur territoire aux impacts du changement climatique et sur les moyens de s y adapter Il devra rassembler et synth tiser Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie 3 l information identifier les besoins en mati re d observation du changement climatique des vuln rabilit s des risques et des actions d adaptation en lien avec le Club Climat d le de France et le SRCAE Ce programme vise orienter les
11. DURA E EARE de EA 35 3 RE V TEMENTSPERMEABLES nnn OE A E E a N E a in 36 4 ARCHITECTURE BIOCLIMATIQUE s ssssssssisisesersiststseketstststtkata tatt teta tatars Ataka tA ESES EEEAESESENEENSESES ESEE ESESES ESENES SESE EE EEES ESES EE ENESE rarr eat 37 D LOD OOE eE E E E E 38 F Degagements ANEN ODIQUES a rnsbhsnisstisitins die since EE 39 EN ee re 339 1 DIMINUTION DU PARC AUTOMOBILES nn E EEE EEEE et iris 40 2 MIXIT ET MUTUALISATION tonini E E iaaa E a denses ee nn ae 41 3 REDUCTION DES APPORTS INTERNES DE CHALEUR snnnssnensesnsesnenesnsnesnsneesnenesnsnesnsnesnsnennsnenesnenesnenesnsnensnenennnnnns 42 Retours d exp rience ne de Re de tn en eee eee D en ae ed 43 1 Balades thermiques OF nObIE en 43 2 Programme PIRVE FO OS ae den ao en esse ete a ne 44 3 Plan Climat Le projet AMICA du Grand Lyon sense nnssssenessssns 44 ECO PAR RS an a a a a de ee ten 45 ANNEXES soiin un Er EE EEEE AEE benne esse sene ocre cine damsente ee AEA acinelone mener a 49 1 Coefficient d absorption et alb do des mat riaux is 49 2 Coefficients de ruissellement Source HQE ns ssnnnrssssssnns 51 SOCOS ie antenne no midionmi en inondations 52 R MEFCI MENES a an anse ee ten ane ea ane ea data annee ect tn 55 PROGRAMME D ETUDE DETAILLE ET HIERARCHISE sessessesseessesseeceeceecoecossossoossosesseeseesesoseseeosee eee ADDENDUM Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO S
12. Plusieurs dispositifs permettent de favoriser la ventilation des espaces ext rieurs et ainsi de rafra chir l air ambiant La plantation de feuillus l ouest au sud ouest et au sud des espaces publics permet par exemple de cr er en t de lair rafra chi travers la v g tation tout en prot geant des rayons du soleil tandis qu en hiver l ensoleillement sera maximal apr s la tomb e des feuilles De m me planter des plantes feuilles persistantes l est au nord et l ouest permet d att nuer les vents froids d hiver et ainsi de mieux conserver l nergie l int rieur des b timents g D e CRAN PERMANENT Cet agencement de feuillus et de plantes feuilles persistantes peut tre mis en uvre de diverses Un Mn sas autres fa ons afin de cr er les diff rents types d crans n cessaires Des syst mes de treillis au niveau Arbres feuillus et prairie Arbres feuillus grands Arbres feuillus petits conif res ou gazon tonte r duite arbustes et gazon c dres et gazon des espaces pi tons peuvent aussi tre utilis s Source Fauteux et associ s 2010 Tendre vers un sch ma en quinconce dans la disposition des b timents l alignement classique des b timents et des rues en quadrillage r gulier n est pas la configuration la plus favorable la ventilation des espaces ext rieurs et indirectement la ventilation des b timents qui composent ce quadrillage Lorsque les const
13. Poara 7 EME ES ea Le i Sweetee 2 F r p n 4 7 gt re e Le D f i i F i i vs MEP F7 Fy Dr P i P PU sog aa P Sir No Dre Tres EU Ti Umites administratives S D parremert Occupation du sel hgrcde Rois Figure 2 L urbanisation de Paris du XVIIIe si cle nos jours Source IAU dF Etapes du rose fonc au rose clair deuxi me moiti du XVIIIe si cle premi re moiti du XIXe si cle 1900 1960 1994 A Paris la diff rence peut parfois d passer les 10 C l chelle journali re entre le centre de la ville et la campagne la plus froide En journ e les lots de chaleur sont morcel s situ s principalement en zones industrielles du fait des propri t s physiques des surfaces qui absorbent la chaleur A l inverse la nuit se forme un flot de chaleur unique centr sur le centre ville du fait de la densit urbaine qui emp che la chaleur de s vacuer Cela signifie qu en p riode de fortes chaleurs la population subit des temp ratures tr s lev es pendant la nuit rendant difficile le repos et la r cup ration 2 20 E 2 20 E Roissy airport Valde Marne Figure 3 Cartographie des lots de chaleur le jour et la nuit valeur moyennes du 4 au 13 ao t 2003 donn es des satellites NOAA AVHRR Evolution des temp ratures sur un cycle de 24h pour diff rents modes d occupation des sols Source InVS Zones industrielles tr s chau
14. RSS b ton HTF IAES EA E NSN z222 PES LA RS RS PE Des dalles imperm ables dispos es les unes c t des autres laissant percoler l eau de pluie dans des 2 SNS SE snI joints perm ables Ce dispositif convient particuli rement aux espaces publics rues pi tonnes cours Coll ge Ernest Renan CG44 AURA Source aura architectes com B ton poreux place stationnement Verdissement vertical jusqu la hauteur de 10 m V g talisation des murs aveugles 10 d chauss e et garages souterrains jen d avec une paisseur de terre v g tale jusqu 80 cm sur dalle 0 5 To j Espaces verts sur Les dalles de rez Pianter sur les toits de mani re extensive ou intensive Planter la toiture Surt Rev tement imperm able pour l air et EEEREN asiaa par ex D cor Baume dailage avec une j sur dalie Tepig migrer dis Les structures engazonn es par leur forme alv ol e permettent la v g talisation et supportent des 0 0 ns sur 0 7 aiaia aok charges lourdes comme par exemple sur les aires de stationnements EENE Surfaces rev tement perm able pour l air et l eau en pleine Des aipa eaan 3 i normalement v g ta j erre mran R par ex AR hes cri PRES dallage avec une couche de 1 0 0 3 gravier sable Infiltration d eau de sis dar mt d Infiltration d eau de pluie pour enrichir la Surfaces res C ilusion dune Le PAS ete aneda nappe phr atique infiltration dans des ouvertes par ex da
15. SESAN A ENEA NA ESENS EN entiere eee 19 MODES SERRES a EAE TAE A EEE 20 3 VENTILATION NATURELLE DES B TIMENTS srrsircniociiiienoi sneen a ie E EE EAEE EIN EE EEE S EE N E an 21 C V g talisation et fra cheur des espaces urbainS sssseceseseseseececesesesoecececessssecececesesosoececeseseececeseee 22 ENIRU e A TE E E A E TE A EE E 22 1 VEGETALISATION DU TERRI OIRE des en ae een en eee 23 2 AIRES DE RAFRAICHISSEMENT ET MAILS PLANTES nnnnnnnrrnnnssrsnsnenesnsneneesnsnenenesnsnenesnsnenensnsnenesnsnenensnsneesnsnenensnne 24 3 PROTECTION ET VEGETALISATION DES FACADES nnnenrnnnenrsnsnenrsnsnenenesnsneesnsneneesnsnenennsnsneesnsnenensnsneesnsnenensnne 25 D Perm abilit et gestion alternative des eaux pluvialesS sessssssececesessssecececesesescecesesessscecesesesesceces 26 AE AA EE A E E A E A A E A E E 26 L CYCLE NATUREL DEK EAU 27 t YAE NATORELDE CEAD I ire AO E AEE E OA TETO OAA E EO TEE 28 A RARAC EMEN A E E A A A 29 3 PERMEABILITE ET COEFFICIENT DE RUISSELEMENT s sissssissssisersisiseisisaksitkatst ekaksi takst akak Akaka EEA EA ENEA ENEAS EEES EEEE SEEE aeaee re eent 30 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 2 4 TE CAMOUES ALTERNATIVE S SR aiiin i E e a i N E D E N o dle 31 INR ON SE A AA 32 E Mat riaux et infrastructures Sn 33 ENIE UN a E E E 33 i ALBEDOETEMISSIVITE siscrcpninpariseneannne nene EARE EAEE EEE NEANS 34
16. cision pour les collectivit s locales Cet outil devra leur Court permettre de faire des choix quant la v g talisation de leur territoire terme dans un objectif de lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Montant pr visionnel 50 000 Dur e pr visionnelle 4 mois Partenaires IAU DRIEA IF Etudes existantes IAU DRIEA IF Etude relative la connaissance des lots de chaleur des agglom rations d Ile de France Objet Cartographier l extension g ographique et l ampleur des lots de chaleur urbains des principales agglom rations d Ile de France Boulogne Billancourt Argenteuil Montreuil Saint Denis Versailles L tude devra r aliser une premi re approche de la probl matique partir de donn es cartographiques pr cises pour identifier les zones potentiellement probl me Une analyse historique des images satellites disponible par superposition devra tre r alis e Enfin des campagnes de Moyen mesure sur l t 2013 et 2014 alliant implantation de dispositifs de mesure terme de temp rature de terrain mesurages fixes et mesures embarqu es temp rature vent humidit A lissu de l tude des pr conisations pourront tre int gr es la dynamique d urbanisme existante Montant pr visionnel 300 000 Dur e pr visionnelle 2 ans Partenaires MeteoFrance APUR ADEME compl ter Etudes similaires Programme PIRVE Toulouse Projet EPICEA Inventaire d
17. collaboration de INSTITUT Direction r gionale D AM NAGEMENT et interd partementale ET D URBANISME de l quipement et de l Am nagement LE DE FRANCE LE DE FRANCE LORENE gt A IRCI Expertise et ressources pour un d veloppement durable Dans le cadre du programme europ en C CHANGE COMMUNICATION FOR CHANGE INNOVATIVE APPROACHES TO SOCIAL AND BEHAVIOR CHANGE COMMUNICATION Ouvrage con u et r alis par ALTO STEP sous la direction de Romain Guilbaud avec la collaboration des quipes projets de e9 care et strat gie ALTO STEP ALTO Ing nierie Care Environnement 36 40 Rue de la Rousselle 33000 Bordeaux 1 Avenue du Gu Langlois 77600 Bussy Saint Martin 14 rue Soleillet 75020 Paris T l 05 57 10 88 75 T l 01 64 68 18 50 Fax 01 64 68 17 29 T l 01 43 66 97 27 Avec la participation du Professeur Jean Fran ois SINI Ecole Centrale de Nantes Laboratoire de recherche en Hydrodynamique Energ tique et Environnement Atmosph rique LHEEA Equipe Dynamique de l Atmosph re Urbaine et C ti re DAUX Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 55 fledFrance Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie PROGRAMME D ETUDES DETAILLE ET HIERARCHISE pour les 5 ans venir ADDENDUM GUIDE DE RECOMMANDATION EFFET D LOT DE CHALEUR URBAIN Novembre 2012
18. d assurer un confort thermique en p riode estivale les climatiseurs sont souvent privil gi s Cependant cette solution n est pas choisir d embl e car en plus de la grande demande en nergie qu elle cr e une climatisation accrue et g n ralis e peut entra ner des impacts accentuant l ilot de chaleur urbain De fa on g n rale la climatisation grande chelle peut occasionner une grande demande en nergie Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 9 la production de chaleur anthropique par extraction de lair chaud de l int rieur du b timent vers l ext rieur du b timent l mission de gaz effet de serre CFC HCFC HFC caus e par l utilisation de fluides frigorig nes nocifs la d gradation de la qualit de lair et certaines de ses cons quences sur la sant humaine Legionella la lumi re des cons quences de l utilisation de la climatisation grande chelle dont certaines ont t rapport es ci dessus il s av re donc tr s important d envisager d autres solutions plus durables tant pour l environnement que pour la sant des g n rations actuelles et futures et qui tiennent compte de consid rations qui toucheront la fois les causes du changement climatique et l adaptation ce changement Risques sanitaires Les tudes pid miologiques des vagues de chaleur ont r
19. doit maximiser les apports gratuits d clairage la lumi re naturelle A ce titre une tude Box internet Ordinateur d ensoleillement pr cise du site et de son environnement est indispensable Exemple d apports internes Source ALE Montpellier Thermographie d une fa ade parisienne Source APUR b 7 7 ue SA LE Ci E vi dr Favoriser le recours aux appareils ayant une bonne efficacit nerg tique 2 PO Ah LS z Pour l ensemble des appareils courant lectrom nager bureautique le choix de syst mes ls CES EN GBA Va 4 a ra D nf A performants permet de limiter les missions de chaleur de ces appareils Limiter l usage de la climatisation En p riodes de chaleurs estivales les besoins en froid augmentent pour refroidir ou maintenir temp rature constante les espaces de vie Des tudes ont montr es Projet CLIM que les rejets de chaleur li s aux syst mes de climatisation actuels provoquent une augmentation faible et locale de la temp rature nocturne dans les rues de l ordre de 0 5 2 C par rapport un cas sans climatisation Ils Scenario de r f rence pas de climatisation participent ainsi modifier la structure et l amplitude des lots de chaleur urbain nocturnes valu s 0 75 C Paris La climatisation augmente la temp rature des rues et appelle plus de climatisation Il Pr sence des syst mes de climatisation sur les toits parisiens Etude de 4 scenarios
20. espaces verts sont essentielles en milieu urbain Bien repartis ils doivent cr er une trame verte continue travers les villes et leur territoire facilitant de m me leur appropriation par les habitants L implantation de grands espaces verts en amont des vents dominants T en gt F4 gt j Sd Lu m Flux d nergie zone urbaine zone rurale F Source Colombert 2008 permet de pr rafra chir l air en p riode estivale avant qu il ne p n tre au sein de l espace urbain Une Desserte des espaces verts dans la Trame verte Source IAU he S A l K d 7 ai A Pii Caa 3 trame verte bien constitu e participe la r duction de l effet d lot de chaleur urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 23 C VEGETALISATION ET FRAICHEUR DES ESPACES URBAINS Le quartier et la rue AIRES DE RAFRAICHISSEMENT ET MAILS PLANTES L 2 lt A D velopper acc s des aires de rafra chissement z on A Le rafra chissement de l espace urbain passe l chelle de chaque quartier par la cr ation de diverses gt ag A z z f A a aires de rafra chissement aires de repos ombrag es installation d tendues d eau bassins fontaines gt Ah Pen z SD Renea E s Die jets d eau ou brumisateurs La v g tation a un r le important jo
21. estival par un feuillage caduc La conception architecturale des b timents se concentre g n ralement autour de la lutte contre le probl me du froid isolation menuiseries en oubliant parfois le confort d t Ce confort d t primordial pour le confort thermique des occupants passe par une architecture bioclimatique se prot ger du soleil toiture d bordante casquettes volets ou stores ext rieurs viter le transfert de la chaleur par les mat riaux et la dissiper en ventilant et en rafra chissant les pi ces Cf figure ci contre La v g tation a un r le important jouer dans la protection solaire Elle procure de l ombrage et r duit l insolation directe sur les b timents et les occupants Elle r duit plus localement la vitesse du vent et diminue les pertes par convection du b timent Afin d optimiser leur action les arbres doivent tre dispos s sur les faces est sud est et ouest des b timents en s assurant qu ils soient assez grands pour ombrager les toitures en t Une filtration d au moins 60 du rayonnement solaire sur ces faces est recommand e Le choix d arbres caducs limitera l ombrage au minimum pendant les autres saisons maximisant ainsi les apports solaires n cessaires en hiver m V g taliser le pourtour des b timents et assurer une fra cheur optimale De m me la v g tation doit tre int gr e aux zones b ties afin d am liorer l environnement imm diat de chaque construction
22. issues de la campagne Capitoul et des relev s in situ des temp ratures avec une analyse paysag re en entretiens avec les habitants des zones p riurbaines de Toulouse Cette tude a permis de d gager des typologies thermiques pour les quartiers tudi s et le ressenti des habitants La prise en compte des modes d habiter relation des individus leur environnement est ainsi pr pond rante pour la lutte contre l effet d lot de chaleur urbain Ei Interface dominante v g tale F sgh ee mh rale Le Interface dominante Min rale EE Interface mixte min ral et eau MM 1F Sante bois e mur de dotare ER 24 Abre Arbunte haie prioute peviion EM 55 He v p taie soi nu pavilion M Sir pscre BB Ade Abuse ie pelouse ON 38 bre ponctuel pelouse pavilion DB C7 asc roprerent M 2820 arbuste ae pouse vila MM 43 re ponctue pavilon EM 5 3 Mur de obture arbres ponctuels BB 25 atre porcus polouse mur de dlture M 66 Fooue povio EM G Route entr s paring bitume b ton F1 3 Arbre so et proue Figure 12 Parcours de mesures de temp ratures le 3 juin 2009 6h30 Blagnac El ments paysagers le long des parcours de mesure Source PIRVE 2010 3 Plan Climat Le projet AMICA du Grand Lyon Men parall lement l laboration du PCET de la Communaut Urbaine du Grand Lyon le programme AMICA Adaptation and Mitigation an Integrated Climate policy Approach programme europ en Interreg I
23. la chaleur de lair avoisinant et des habitations gt p F Diff rence d alb do et temp rature de surface Source Report US EPA Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 38 DEGAGEMENTS ANTHROPIQUES mr RA Les missions de gaz effet de serre sont un facteur aggravant des lots de chaleur urbains Ce Rd Ces missions sont caus s principalement par des activit s de nature anthropique l activit p industrielle la consommation nerg tique des b timents et des habitations ou encore les au transports Le Livret Vert du Plan R gional pour le Climat rapporte que les secteurs r sidentiels et tertiaires sont responsables de pr s de 35 des missions de gaz effet de serre GES en Ile LG Fe n 2 a de France Les missions de GES participent au r chauffement global de l atmosph re A LS SERY mt x Par o T ru l chelle urbaine les missions de chaleur sont les causes de l lot de chaleur urbain Elles PE RC w oN ia sont principalement dues aux missions l int rieur des b timents et par l utilisation gt Z ECAR N TEA E d appareils lectrom nagers bureautiques ou encore de climatiseurs Ces appareils sont J AY NE g n ralement g n rateur de chaleur et accentue l lot de chaleur urbain Il s agit donc de r duire la demande nerg
24. lorsqu ils sont Espaces verts et bois s public Source IAU dF 2009 associ s une architecture bioclimatique La pr sence du v g tal en milieu urbain est donc essentielle car elle permet le maintien de la temp rature un niveau bas et limite ainsi largement l effet d ilot de chaleur urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 22 C VEGETALISATION ET FRAICHEUR DES ESPACES URBAINS Le territoire et la ville Augmenter l indice global de v g talisation de la commune Une strat gie territoriale de v g talisation en milieu urbain a pour objectif d augmenter l indice global de v g talisation d une ville Cette augmentation passe par un d veloppement diffus l chelle du territoire et de la ville Des l ments structurant comme les espaces bois s les parcs urbains et les jardins doivent tre compl t s par une v g tation diffuse permettant de faire perdurer l effet de refroidissement ressenti Cette action passe par une strat gie territoriale de v g talisation qui favorisera la v g talisation Des axes de transport mails avenues lignes ferroviaires plantations d alignement Des emprises fonci res publiques espaces verts espaces ext rieurs des quipements publics La coul e verte du Sud Est Parisien Anthonv Des terrains priv s pourtour des b timents verdissement des pieds d immeu
25. lutte contre la canicule en ville et limiter l effet d lot de chaleur Extrait du PNACC en annexe 2 Le Sch ma R gional du Climat de l Air et de l Energie de la r gion Ile de France Le Sch ma R gional du Climat de l Air et de l Energie SRCAE de la r gion Ile de France est actuellement soumis l approbation de l organe de d lib ration du conseil r gional novembre 2012 Plusieurs orientations traite sp cifiquement de l effet d ilot de chaleur urbain Extrait du SRCAE en annexe 3 Le Plan R gional pour le Climat En Ile de France Le Plan R gional pour le Climat adopt le 24 juin 2011 comporte un volet adaptation au changement climatique et d finit des champs prioritaires d actions autour de l am lioration de la connaissance et de son partage de la lutte contre les lots de chaleur urbains des enjeux de l eau des risques sanitaires et de la biodiversit Le Plan R gional pour le Climat pr voit la r alisation de deux tudes une tude de pr figuration d un r seau d observation en accompagnant la production d un document sur l effet d lot de chaleur urbain et une tude permettant la caract risation des enjeux conomiques de l adaptation pour l le de France La R gion le de France et l ADEME le de France ont souhait r aliser ces tudes dans le cadre du partenariat qui les lie visant am liorer la connaissance des impacts du changement climatique sur le territoire francilien
26. permettent la population d appr hender les ressentis per us pour chaque ambiance caract ris e Ils participent la sensibilisation des habitants au climat urbain estival et aux probl matiques li es aux lots de chaleur urbains LE PARASOL HUMIDE AE 5 E Nerd K 7 5 ESN ty hr JS f 2 _Lejardin de ville un vaste lieu Sous de tr s grands N ispositif jr ande ra E arbre ares couronn e importentee 7 arbres ont urs COUPONNES impor ames sS La roseraie constitue l un des rares endroits o saaa Ma ue protection continue c ntre les l on peut prendre le D s les pre y ET NES Fu FT miers rayons de soleil les bancs et les pelouses Be reyot solaires Cette humidit v g tale asude sont me Le en fait un D l ombre danne une ambiance fraiche vaire froide lieu et o la monte JE per son orientation eu Nord et la pr sence ou non de g tr s viteen empereur Figure 11 Balade thermique et exemple de coupe r sultante Source Lo Giudice 2008 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 43 2 Programme PIRVE Toulouse Le programme PIRVE Formes urbaines modes d habiter et climat urbain dans le p riurbain toulousain participe galement la prise en compte et l int gration des habitants dans les questions de chaleurs urbaines L tude combine des mesures
27. programme des Investissements d avenir d di s la d marche EcoCit s les actions li es la r duction de l impact des lots de chaleur au sein des op rations de construction pourront faire l objet de demande de cofinancement Les dossiers ont t remis par les collectivit s le 15 mars 2011 Pilote DGALN DHUP Outil Recensement des pratiques concourant l adaptation au changement climatique dans le projets EcoQuartiers et EcoCit s Calendrier 2012 Indicateurs de suivi diffusion du retour d exp rience et des bonnes pratiques Mesure 3 2 Int grer un diagnostic de vuln rabilit au changement climatique parmi les crit res retenus pour l obtention du label EcoQuartier 2012 Pilote DGALN DHUP Calendrier 2012 Indicateurs de suivi tablissement des crit res Indicateurs de r sultats D livrance du label Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 10 2 Plan R gional pour le Climat d le de France Chantier 6 Chantier 6 Lutter contre les flots de chaleur urbains Lutter contre les ilots de chaleur urbains gt gt Identifier les ilots de chaleur urbains ICU actuels et futurs sur l ensemble des territoires franciliens Envisager des mesures de lutte contre les ICU dans le but de r duire la vuln rabilit des territoires les plus CONCern s L effet d ilot de chaleur urbain est un ph nom ne assez anc
28. que la consommation d eau pour le rafra chissement de l espace public n exc de pas 2L m h pendant 4 h pour un rafra chissement de l ordre de 2 4 C Brumisateur naturel Source Lo Giudice Marquet 2008 Techniques utilis es S ville en 1992 arch JL de Asiain Source Trait d architecture et d urbanisme bioclimatique Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 29 ARGILE 100 gt a 60 50 S S Ki 40 R duire le coefficient de ruissellement du quartier en maximisant les surfaces de pleine terre et en ayant recours des rev tements perm ables A Zone tr s perm able SABLE Particules dont le diam tre est Afin de favoriser l infiltration naturelle des eaux pluviales et humidification des sols il s agit de A B Zone perm able compris entre 0 005 mm et 2 mm o oa a 100 C Zone peu perm able SILT Particules dont le diam tre est maximiser les espaces de pleine terre d un quartier et de privil gier le recours des rev tements 100 90 8 70 60 50 40 3 20 10 0 R RENRNENCE RER ANR QUEUES SABLE SABLE en poids SILT est inf rieur 0 002 mm poreux ou perm ables On distingue diff rents rev tements permettant la bonne infiltration de l eau Lo Lo O E Triangle de corr lation entre la texture du sol et sa perm abilit Source Am nagement et e
29. riaux L inertie thermique d un mat riau mesure sa capacit accumuler de la chaleur et en diff rer la restitution apr s un certain temps temps de d phasage Les mat riaux forte inertie permettent d emmagasiner et de stocker la chaleur vitant qu elle ne se retrouve dans l air ambiant La chaleur contenue dans les mat riaux de forte inertie ne sera restitu e l environnement que six dix heures apr s que ceux ci aient commenc leur stockage soit vers la fin de la journ e au moment o il sera possible de faire entrer de l air plus frais dans les b timents Les mat riaux ayant une bonne inertie thermique sont par exemple la pierre le b ton la terre crue et la brique Pour maximiser le potentiel de fra cheur qu offre une forte inertie des mat riaux l int rieur des b timents il serait id al de placer les parois forte inertie l o il y a de l ensoleillement et veiller ce qu au moins 50 des parois des pi ces soient forte inertie Une forte inertie thermique permet d viter les surchauffes en conservant la fra cheur de l air nocturne pendant toute la journ e tout en gardant la fra cheur dans le b timent gr ce une bonne isolation et une bonne tanch it l isolation par l ext rieur lorsqu elle est possible permet de conjuguer une bonne isolation thermique en hiver et une bonne inertie thermique favorisant le confort d t en limitant le recours au rafraichissement actif
30. sant humaine Le smog compos de particules fines et d ozone troposph rique se forme lors de la r action entre les rayons du soleil la chaleur et les polluants oxydes d azote NOx et compos s organiques volatils COV Les temp ratures au del de 30 C sont particuli rement favorables la formation d ozone au sol expliquant que l t soit caract ris par des niveaux d ozone plus lev s En accentuant la chaleur et en accroissant les risques de vagues de chaleur les flots de chaleur urbains aggravent donc le ph nom ne du smog La recrudescence des probl mes respiratoires aigus les cas de bronchites l ath roscl rose les infarctus les accidents c r brovasculaires et les morts subites sont en lien avec moderne Paris l augmentation des concentrations de polluants dans lair La chaleur accrue a de plus un effet sur la qualit de l air int rieur Elle favorise la multiplication des acariens des moisissures et des bact ries Certaines substances toxiques telles que les formald hydes contenues dans les colles utilis es dans la fabrication des meubles et les mat riaux de construction sont lib r es lors de fortes chaleurs Besoins de rafra chissement Les besoins de rafra chissement de l air int rieur et de r frig ration peuvent g n rer une hausse de la demande en nergie ayant comme cons quence l mission de gaz effet de serre selon la source d nergie employ e En effet afin
31. t la thermographie mesure la capacit des mat riaux surchauffer Thermographie a rienne du 7 arrondissement Source APUR 2010 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 34 E MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES S Le quartier et la rue Augmenter l alb do des surfaces min ralis es L asphalte le b ton et le granit sont des rev tements qui accumulent l nergie solaire en journ e et restitue la chaleur emmagasin e la nuit Ces mat riaux imperm ables et sombres sont de v ritables r servoirs de chaleur qui accentuent l lot de chaleur urbain La couleur la rugosit et les dimensions des mat riaux utilis s en surfaces jouent un r le important dans la capacit absorber les rayonnements solaires Afin de lutter contre l effet d lot de chaleur cette absorption doit tre limit e Le choix des mat riaux de surface en fonction de leur alb do permet de lutter contre ce ph nom ne Les mat riaux alb do lev ont la capacit de r fl chir davantage les rayons plut t que de les absorber L absorption de la chaleur est influenc e par le type de mat riau ainsi que par sa couleur Les surfaces de couleur p le comme le gris sont privil gier Des carts de temp rature pouvant aller jusqu 20 C ont t constat s entre une surface asphalt e et une surface peinte en blanc
32. tique de ces sources et de limiter la chaleur qu ils d gagent afin de lutter contre l effet d lot de chaleur urbain Le choix d une architecture bioclimatique privil giant un acc s la lumi re naturelle et la baisse des consommations incitent limiter les missions de chaleur et ainsi r duire l effet d lot de chaleur urbain Les transports sont quant eux responsables des missions de gaz effet de serre hauteur de 30 en r gion parisienne transports de personnes et transports de fret La r duction de lt p fat A 7 z z SAT AN TEA Vous la circulation doit donc tre une priorit afin de lutter contre ce d gagement d mission de t A te ata a ie z 7 z x ay o z D e S PUS gaz effet de serre et de chaleur d origine anthropique Le d veloppement des transports en A4 a y tas i communs l incitation des modes actifs v lo et pi ton et par exemple le covoiturage permettent de r duire par cons quent le ph nom ne d lot de chaleur urbain Des actions d am lioration dans ces deux domaines permettraient de limiter l effet d lot de Densit s de population hab ha Source IAU dF chaleur urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 39 F DEGAGEMENTS ANTHROPIQUES Le Territoire et la ville D velopper une politique de r duction du parc automobile en
33. une des ambitions affich es des EcoQuartiers est pr cis ment de r duire les missions de gaz effet de serre s adapter au changement climatique Les objectifs pris en compte au titre de cette ambition sont notamment l tablissement d un diagnostic et la prise de mesures pour minimiser les risques pr visibles et mergents le renforcement de la capacit anticiper ces risques renforcement de la r silience des actions sp cifiques pour la r duction des ph nom nes d lot de chaleur urbain un travail sur la porosit les formes couleurs et mat riaux mouvement d air sur la v g talisation et l vapotranspiration pour contribuer limiter l lot de chaleur urbain et am liorer le confort des espaces ext rieurs et ma triser leurs changes avec les espaces ext rieurs Plusieurs projets EcoCit s notamment dans le sud de la France insistent sur la n cessaire adaptation du b ti aux conditions climatiques locales La connaissance du contexte et la mani re dont les ma tres d oeuvre vont r fl chir limiter les effets n gatifs des am nagements sont primordiales Cela va de pair avec les r flexions men es l chelle des quartiers sur la performance de consommation du b ti et les strat gies nerg tiques mettre en oeuvre production int gr e d nergies renouvelables de mani re faire le lien entre climat confort d t et d hiver et limitation des gaz effets de serre Dans le cadre des fonds du
34. urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 37 E MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES 2 i L lot et le b timent F0 O0 AU SAR OAE EE E DRN b 2 Fe Euy sr gt 2 4 J Ta Privil gier les toitures blanches Coolroof A l chelle b timentaire les toits sont les surfaces les plus expos es aux rayonnements du soleil R cemment des mat riaux de rev tement de toiture ont t d velopp s pour lutter sp cifiquement contre l effet d lot de chaleur urbain Des produits comme les membranes lastom res ou polyur es les tuiles et graviers p les sont des mat riaux haut alb do qui peuvent s appliquer en toiture Les membranes r fl chissantes ont une dur e de vie deux trois fois sup rieure un toit conventionnel avec un taux de r flexion de 80 Les enduits r fl chissant rev tement apparent la peinture s appliquent sur les toits de bitume conventionnels avec un rouleau ou une brosse et augmentent ainsi la r flectivit des toitures Les graviers blancs s installent sur une toiture conventionnelle et ont une qualit de r flexion intrins que L utilisation de ces mat riaux est recommand e pour les toits plats uniquement car install s sur un toit en pente ils peuvent cr er un blouissement De m me que pour les toitures le choix de rev tement p le ou d une peinture blanche pour les murs est et ouest particuli rement frapp par le soleil en t permet de diminuer
35. viter d ouvrir les fen tre en pleine journ e ou encore viter de sortir aux heures chaudes de la journ e sont des recommandations mener aupr s des habitants Elles sont souvent oubli es dans nos m urs actuelles Personne g e Enfant et adulte Je mouille ma peau plusieurs fois par jour Je bois beaucoup d eau et tout en assurant une l g re ventilation et Des journ es d informations p dagogiques destination des franciliens sur l effet d lot de chaleur urbain et les pisodes caniculaires pourront tre organis es en sensibilisant notamment sur le r le important de la v g tation et de l eau en ville Voir Retours d exp rience 1 Pr voir une aide aux personnes seules ou ne pouvant se d placer Les p riodes de forte chaleur li es aux lots de chaleur sont de nature handicaper certaines personnes Outils de communication Outils de communication i dans leurs habitudes quotidiennes Une aide aux personnes en perte d autonomie ou ne pouvant se A E eau sources Mne teen erete aaie d placer seules est pr voir afin de les aider dans leur quotidien et acc der par exemple aux lieux de rafra chissement le risque de d c s et multipli par 4 10 pour ces personnes selon l tude InVS De m me des rafra chisseurs d air faible consommation et faible co t peuvent tre mis disposition Adopter une politique permettant de r duire les missions de polluant en ville Tout au long
36. 12 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 11 3 SRCAE Projet Vuln rabilit s du territoire r gional Pour l le de France les principaux enjeux significatifs identifi s ce jour sont l effet d ilot de chaleur urbain et ses effets associ s sur la d gradation de la qualit de lair Cet enjeu rev t une importance particuli re en r gion le de France compte tenu de la forte densit urbaine en c ur d agglom ration La canicule de 2003 a conduit une surmortalit importante La diff rence de temp rature entre c ur d agglom ration et espace rural a t majeure avec une temp rature nocturne au centre sup rieure 25 C Des travaux ont t r alis s par l Institut d Am nagement et d Urbanisme et l Agence des Espaces Verts d Ile de France sur le r le des espaces ouverts dans la lutte contre l effet d lot de chaleur urbain Cette probl matique est galement au c ur du programme C Change auquel participe la R gion Lutter contre les effets de l lot de chaleur suppose des actions sur le cadre b ti et notamment le confort d t sur l am nagement des villes et la planification sur les espaces ouverts la nature en ville et la gestion de l eau ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE nn ORIENTATION ACC 1 2 PRENDRE EN COMPTE LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS L AM NAGEMENT URBAIN L am nagement et la planifi
37. 5 en termes de temp ratures moyennes ou maximales de nombre de jours de gel ou de canicule ou de u volumes de pr cipitations z Int grer la planification urbaine la bonne circulation des vents en p riode estivale L am lioration du confort des habitants en ext rieur est li e principalement aux formes urbaines et la planification globale du territoire Une tude sur la circulation des flux d air l chelle de la ville et principalement dans les rues et les espaces publics permet d identifier les zones d inconfort et d apporter des actions correctives la planification du territoire et ses formes urbaines De m me dans le cas d une nouvelle op ration d am nagement une tude a raulique permet de v rifier que le nouvel EVER EST FE ER LA LA ES SE LA EE EG F5 LD am nagement ne r duit par le r le rafra chissant des vents en p riode estivale sur le reste du territoire T mini C 8 0 2 2 lt 7 100 EIS 15 ES LEZ 9 5 3 Combin s une strat gie de bonne circulation des vents en p riode estivale sur le territoire les espaces T maxi C 15 0 on IRON MERS ESS 192 207 ER RSS DE EG 20 DK v g talis s Voir C ou b n ficiant d tendues d eau Voir D sont capables de rafra chir la ville plus Record froid C DE le 5207 ES N MESA DEAN No au MAN SA EAN efficacement Cette strat gie est notamment optimale pour les villes ayant un fort taux d humidit SR aude depuis 1961 PUBS EN ES E
38. ATDJOU mixit sociale est de plus primordial face aux recommandations de verdissement et de valorisation des Source Sch ma directeur d am nagement Ville de Saint Ouen espaces naturels souvent vecteur de la gentrification Une politique sociale et volontaire forte doit tre men e pour maintenir cette mixit Enfin cette mixit des usages souvent associ e la densification principe premier de l am nagement durable peut parfois apparaitre en contradiction avec certains principes de lutte contre l effet d lot de chaleur urbain espaces naturels gestion alternative des eaux pluviales perm abilit des sols vers une certaine dispersion urbaine Il s agit de pond rer chacun de ces enjeux afin de construire la ville de mani re raisonn e et associer densification et lutte contre l effet d lot de chaleur urbain Privil gier le recours des choix nerg tiques mutualis s NS ag ronse Dans l objectif de limiter les pertes de chaleur dans les processus de production d nergie chauffage eau chaude sanitaire industrie il est n cessaire de recourir des choix nerg tiques mutualis s R cup ration de chaleur des r seaux d assainissement ZAC centre j2 a n Sainte Genevi ve SEMNA Source Ecoquartiers suivez le guide l chelle du quartier La priorit est donn e aux r seaux de chaleur avec un approvisionnement en nergie renouvelable On notera comme exempl
39. CU en R gion Ile de France comme ailleurs et les moyens de l att nuer Les deux rapports que l Institut d Am nagement et d Urbanisme d le de France a r alis s sur les ilots de chaleur urbains Janvier 2011 feront l objet d une attention particuli re Poursuivre les travaux de m t orologie urbaine l chelle r gionale ou locale l instar de ceux men s actuellement par M t o France le Grand Paris impact du Changement Climatique sur Paris EPICEA etc Continuer les travaux tudes r alis s dans le cadre du programme C Change sur le ph nome ene des ICU par rapport au changement climatique un document sera produit pour mettre en vidence l int r t majeur des espaces verts pour lutter contre les ICU le programme proposera un certain nombre de recommandations en la mati re issues des travaux des groupes d experts transnationaux Tenir compte du role des espaces verts en termes de rafraichissement dans les documents et projets d am nagement dans le but de renforcer la pr sence d espaces verts en tissu urbain R af rmer l objectif de surface d espace vert par habitant sup rieure 10m Int grer cet l ment dans les documents d urbanisme et sensibiliser les collectivit s au caract re d quipement public aux usages multiples des espaces verts De m me la gestion de l eau doit concourir cet objectif de lutte contre les ilots de chaleur urbains Etude lanc e l automne 2011 Novembre 20
40. II C vise identifier de bonnes mesures d adaptation baisse de la vuln rabilit locale pr sentant galement un int r t pour la th matique d att nuation r duction des missions Il a particip ainsi la structuration de la politique climatique lyonnaise Une action sp cifique aux ICU Identifier et ma triser les risques associ s aux lots de Chaleur Urbains est d velopp e en ce sens au sein du Plan Climat L action est essentiellement centr e sur le d veloppement de connaissances mais galement sur l int gration de la question d adaptation dans les documents strat giques qui permettront terme le d ploiement des projets de terrain li s aux lots de chaleur L action s est d roul e en trois phases Phase 1 Participation au projet AMICA r alisation d une tude de vuln rabilit du territoire Phase 2 Etude sur l identification des lots de chaleur urbains et leurs cons quences sanitaires o Revue bibliographique de la micro climatologie urbaine et mise en vidence des contributions des flots de chaleur dans les probl matiques sanitaires en cas de pics de chaleur o Identification des l ments aboutissant la constitution d un lot de chaleur et mod lisation cartographique o R flexion sur les m thodes de validation de l outil de pr diction des lots de chaleur urbain Phase 2bis Int gration progressive de la question climatique dans les r flexions de
41. Par l vapotranspiration les temp ratures ambiantes sont abaiss es le niveau d humidit est amplifi et la ventilation naturelle canalis e A ce titre les arbres qui jouent le r le de protection solaire doivent avoir un tronc lanc afin de ne pas freiner l coulement du vent Une bande d au moins 3 m tres de large de v g talisation au sol ou d crans solaires sur les 2 3 de la p riph rie du b timent est une protection efficace l ensoleillement direct source label ECODOM Favoriser la v g talisation des toitures et l implantation de murs v g taux La v g talisation des toitures et des fa ades plantes grimpantes ou murs vivants permet de r duire la quantit de chaleur transf r e au b timent gr ce l vapotranspiration et l ombrage cr et de rafra chir l air ambiant ext rieur Cela permet galement d amoindrir les grands carts de temp rature l int rieur du b timent gr ce l augmentation de la masse thermique du b timent Concernant les toitures les types intensifs ou semi intensifs sont privil gier me 1 i D Ces installations v g tales poss dent galement d autres avantages tels que la protection de l enveloppe never tedon pan Enne M rv g tal yne murvivant core deFFa du b timent aux rayons UV la captation des particules en suspension et la pr vention des graffiti Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot d
42. Raccordement un r seau de chauffage urbain biomasse Modes doux et mobilit s favoris s Figure 19 Le Parc du Vallon Source gpvlyonduchere org Hydrauliques Ma trise d ouvrage Grand Lyon Direction de l Eau Ma trise d oeuvre Hydratec Terrasol Am nagement paysager Ma trise d ouvrage SERL Am nagement Ma trise d oeuvre ILEX paysage urbanisme LEA Les Eclairagistes AssocP Il est noter que dans une grande partie des projets d coquartiers recens s la lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain est rarement identifi e en tant que telle mais travers une approche globale de l ensemble des th matiques d un am nagement durable La prise en compte de cette probl matique part enti re sera l un des enjeux majeurs des futurs am nagements durables en milieu urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 48 ANNEXES 1 Coefficient d absorption et alb do des mat riaux Source audience cerma archi fr d apr s Guide solaire de l nergie passive Mazria 1981 Calcul Coefficient Alb do d absorption BRIQUES Verniss e Blanche 0 26 0 74 Verniss e lvoire cr me 0 35 0 65 Mat riau Teinte Ordinaire Rouge clair 0 55 0 45 Ordinaire Rouge 0 66 0 34 Extrud e ou fil e Rouge 0 52 0 48 Marbr Pourpre 0 77 0 23 Bleue 0 89 0 11 CALCAIRE Claire 0 35 0 65 Sombre 0 50 0 50 Gr
43. S PR DEEE ns s l pa PET Nomenclature de la fiche Th me de la partie Echelle Sujet Photos et sch mas illustratifs VEGETALISATION ET FRAICHEUR DES ESPACES URBAINS L lot et le b timent SF es nain Ri Ds AR Prot ger les b timents du rayonnement solaire estival par un feuillage caduc La conception architecturale des b timents se concentre g n ralement autour de la lutte contre le probl me du froid isolation menuiseries en oubliant parfois le confort d t Ce confort d t primordial pour le confort thermique des occupants passe par une architecture bioclimatique se prot ger du soleil toiture d bordante casquettes volets ou stores ext rieurs viter le transfert de la chaleur par les mat riaux et la dissiper en ventilant et en rafra chissant les pi ces Cf figure ci contre La v g tation a un r le important jouer dans la protection solaire Elle procure de ombrage et r duit linsolation directe sur les b timents et les occupants Elle r duit plus localement la vitesse du vent et diminue les pertes par convection du b timent Afin d optimiser leur action les arbres doivent tre dispos s sur les faces est sud est et ouest des b timents en s assurant qu ils soient assez grands pour ombrager les toitures en t Une filtration d au moins 60 du rayonnement solaire sur ces faces est recommand e Le choix d arbres caducs limitera lombrage au minimum pendant les aut
44. S RE ER EN EE Soleil h jr 4h55 1h55 3h 4h35 6h10 6h55 7h35 7h40 7h10 6h10 4h15 2h20 1h40 Solms euma 200 EN jo Dane En Me Jos on ne Eu on 26r zon Pluie mm 630 mm S0 S0 O0 40 60 60 60 20 50 50 60 50 R capitulatif du climat parisien Source meteo paris com Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 19 B VENTILATION NATURELLE DES ESPACES EXTERIEURS Hot 7 a hhii Le quartier et la rue Hof 2 otdi Int grer une tude a raulique lors de la phase de conception des projets d am nagement urbain l incident 0 87 m s A l chelle d un quartier une tude a raulique permet d identifier pr cis ment les zones d d inconfort li es aux vents dans les espaces ext rieurs En phase conception de projet urbain ceci permet d assurer la Exemple d tude de ligne de courant et intensit du vent Lyon Confluence Source RUROS N fois la bonne ventilation des espaces ext rieurs sans toutefois engendrer de l inconfort de mani re trop importante Une tude a raulique des quartiers existants permettra d identifier les zones peu a r es et aa les zones d inconforts des dispositifs pourront tre mis en place pour rediriger l air ou casser les vents et ra ainsi am liorer le confort des espaces ext rieurs du quartier Utiliser la v g tation pour rediriger l air des zones de chaleur
45. TEP ALTO Ingenierie f 3 INTRODUCTION 1 Le Plan R gional pour le Climat Le Plan R gional pour le Climat adopt le 24 juin 2011 comporte un volet adaptation au changement climatique et d finit des champs prioritaires d actions autour de l am lioration de la connaissance et de son partage de la lutte contre les lots de chaleur urbains des enjeux de l eau des risques sanitaires et de la biodiversit Le Plan R gional pour le Climat pr voit la r alisation de deux tudes une tude de pr figuration d un r seau d observation en accompagnant la production d un document sur l effet d lot de chaleur urbain et une tude permettant la caract risation des enjeux conomiques de l adaptation pour l le de France La R gion le de France et l ADEME le de France ont souhait r aliser ces tudes dans le cadre du partenariat qui les lie visant am liorer la connaissance des impacts du changement climatique sur le territoire francilien Ces tudes devront plus largement s inscrire en coh rence avec l laboration de Plans Climat Energie Territoriaux pour lesquels l ADEME et la R gion se sont engag s la r alisation du Sch ma R gional Climat Air Energie SRCAE pilot par la R gion et l Etat et le Plan National d Adaptation PNA au Changement Climatique Enfin ces tudes s inscrivent dans le cadre du programme europ en Interreg 4B intitul C Change dans lequel la R gion est partenaire Ce
46. ace urbain On privil giera les mat riaux performants mais aussi un choix des pigments de couleur claire car la couleur agit sur la r flectivit des surfaces concern es Afin d agir plus efficacement sur le territoire il est possible de cibler les surfaces emmagasinant le plus de chaleur gr ce une thermographie du territoire ou de certains quartiers de la ville en t L ensemble de ces actions permettra d augmenter l alb do et l missivit globale du territoire Analyse de thermographie a rienne de Paris Source APUR 2010 R aliser une thermographie a rienne du territoire La thermographie a rienne par infrarouge est une technique de mesure des temp ratures distance Elle permet d tablir un indicateur des d perditions thermiques des b timents d une part mais aussi de mesurer la temp rature des surfaces composant l espace public La pr cision de mesure est de l ordre du dixi me de degr Cette mesure permet d identifier les points prioritaires d intervention et d agir de fa on cibl e sur le territoire Cette action permet galement d identifier les b timents les plus nergivores et d initier par la suite leur r habilitation thermique Voir D 3 On distingue ainsi les thermographies d t et les thermographies d hiver En hiver la thermographie est effectu e de nuit pour valuer les d perditions thermiques et ne tient pas compte du r chauffement des mat riaux par le soleil En
47. ain op ration de renouvellement urbain traitement des espaces desserte en transports en privil giant les modes doux R aliser une op ration prenant en compte toutes les dimensions de la mixit sociale et interg n rationnelle fonctionnelle formes urbaines R aliser une op ration pilote en mati re d am nagement durable respect de l environnement consommation conome du foncier gestion alternative des eaux de pluie gestion des d chets des nuisances sonores de l nergie Lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain V g talisation et fra cheur des espaces urbains Organisation du quartier autour d une coul e verte du centre ville au parc de la Pr valaye vivre dans la ville habiter un parc Pr servation des bois d j implant s pour valoriser la trame verte Perm abilit et gestion alternative des eaux pluviales R cup ration des eaux de pluie Syst mes de noues pour alimenter les jardins Toitures terrasses v g talis es pour ralentir l coulement des eaux Bassins de r tention sec enherb s pour le stockage et la pr servation de la ressource D gagements anthropiques Mixit des formes urbaines pens e en lien avec la consommation conome du foncier Mixit des fonctions avec 11 000 m d quipements de quartier cr che cole quipement pour personnes g es Densit fluctuante de 60 logogements hectare 240 logements hectares Une offre de trans
48. artition des polluants le confort des citadins les l ments naturels des villes D finition L expression lots de chaleur urbains d signe la diff rence de temp rature observ e entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes En effet des observations ont d montr que les temp ratures des centres urbains sont en moyenne sup rieur de 4 C et peuvent atteindre jusqu 12 C de plus que les r gions limitrophes Figure 1 L lot de chaleur urbain est en premier lieu un ph nom ne physique Se caract risant par des diff rences de temp ratures il est la cons quence des apports de chaleur naturels et anthropiques et des conditions climatiques et m t orologiques des espaces o il appara t 26 C 25 24 23 22 80 km Figure 1 Sch ma de l effet d ilot de chaleur urbain Source Descartes 2009 l intensit des lots de chaleur change sur une base quotidienne et saisonni re en fonction des diff rents param tres m t orologiques et anthropiques En g n ral l intensit des lots de chaleur de la canop e urbaine est plus forte la nuit que le jour l ICU se manifeste par des diff rences parfois tr s importantes entre le centre chaud et la p riph rie plus froide particuli rement lors des minima de temp rature en fin de nuit L augmentation des temp ratures ne se trouve pas seulement sur la couche la plus basse de l atmosph re en contact direct avec la ville On
49. aux pluviales Grand Lyon dans le sol les dalles avec joint perm able les rev tements poreux b ton dalle et les structures alv olaires permettant l engazonnement Voir C 2 Lorsque cela est possible la largeur des voies de circulation d un quartier peut tre r duite afin de STE ss ti z z er _ ny z 4 EEND an AN LEURS m 4 7 e LE k N PE ue 4 ph et AE si diminuer les surfaces min ralis es au profit de surfaces v g talis es Les chauss es sont en effet responsables d une grande partie des eaux de ruissellement La mise en place de chauss es drainantes TRUE est une solution A l chelle du quartier la notion de coefficient de ruissellement est consid rer Le coefficient de ruissellement varie selon les surfaces Voir Annexe plus il est lev plus le ruissellement est important Exemple derev tementooreux Source CC 92 Exemple de places de parking enherb es non tanches et moins l infiltration naturelle est lev e Ce coefficient est influenc par l imperm abilisation des Source Am nagement et eaux pluviales Grand Lyon surfaces et par les l ments de v g tation L atteinte d un coefficient de ruissellement peu lev est rechercher A l chelle des espaces publics favoriser l infiltration des eaux pluviales au plus proche d o elles sont tomb es L humidification des sols joue un r le majeur dans le rafra chissant de l air ambia
50. bles fa ades v g talis es par une politique d urbanisme incitative Ainsi les arbres d alignement feuillus participent ombrager les rues mais aussi les fa ades d immeubles permettant ainsi aux logements de ne pas surchauffer De m me les espaces verts que ce soient de petits squares de quartiers ou de grands parcs urbains fournissent aux citadins des lieux o l on peut se rafra chir lorsque la temp rature de la ville est trop forte La densification de ces l ments par une v g tation diffuse permettra d atteindre les objectifs du SDRIF savoir dans les secteurs d ficitaires en Mri St CU PAC espaces verts 10m d espaces verts publics par habitant i 5 i ATR Ei E 2 g 7 3 EN anie y os D velopper les continuit s vertes et veiller la sauvegarde des espaces verts Comme la perte du couvert v g tal contribue l augmentation de la chaleur en milieu urbain la conservation et la cr ation d espaces verts ainsi que le verdissement sont essentiels Il n est pas question ici d emp cher le d veloppement urbain mais de l harmoniser aux besoins de la population en prot geant entre autres les milieux naturels ou en recr ant ceux qui ont disparu Il s agit d une occasion de d velopper les continuit s vertes existant sur le territoire et d en tisser une trame verte Favoriser l implantation de grands espaces verts en amont des vents dominants La bonne r partition et la pr servation des
51. cation urbaine rec lent de grandes marges de man uvre tant en mati re d adaptation que d att nuation Ces deux objectifs doivent tre consid r s de concert dans les projets d am nagement ceci afin de limiter les risques d aboutir des principes d am nagement parfois contradictoires En effet d un c t la recherche de l optimisation des consommations nerg tiques et de la r duction des distances plaident en faveur d une ville dense et compacte De l autre c t une approche urbanistique plus a r e et ventil e int grant des espaces ouverts o l eau est pr sente permet de r pondre au double enjeu de Fatt nuation et de l adaptation Le changement climatique augmentera l occurrence des v nements climatiques extr mes et entra ne ainsi une hausse des risques de s cheresse de retrait gonflement d argile et d incendie D s lors il appara t essentiel d opter pour une approche multirisques pluridisciplinaire et multicrit res des d cisions d urbanisme Un enjeu de r sistance aux ph nom nes climatiques concerne galement les infrastructures d approwvisionnement et de transport Les risques d v nements m t orologiques extr mes doivent tre pris en compte pour garantir la continuit des services essentiels et des services publics Par ailleurs les p riodes caniculaires conditionnent l apparition d ilots de chaleur en milieu urbain et ont des r percutions n gatives sur la qualit de l air Du fait de la
52. cern s Cette action pourra tre d velopp e au sein des Plans Climat r alis s par chaque collectivit sur le territoire francilien 4 Ecoquartiers Les projets pr sent s ci dessous font partie du palmar s national EcoQuartier 2011 et int grent plusieurs des recommandations pour la lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Pour plus de retours d exp rience www developpement durable gouv fr Palmares national EcoQuartier 2011 ZAC La Courrouze Rennes M tropole Consid r e comme le laboratoire du d veloppement urbain durable de Rennes M tropole La Courrouze se situe sur d anciens sites industriels et friches militaires l int rieur de la rocade au Sud Ouest de Rennes Cr e en 2003 l am nagement de la ZAC est pr vu en 4 tranches sur 15 ans pour une superficie de 115ha dont 40ha d espaces verts Les premiers logements du secteur Bois habit s ont t livr s en 2010 Figure 14 Les diff rents secteurs de La Courrouze et sa trame bleue Source Eco quartiers fr Ma trise d ouvrage Rennes M tropole SEM Territoires Ma trise d uvre Secchi Vigano architectes urbanistes Dard paysagiste et Gec Ing nierie Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 45 Les trois grands objectifs identifi s pour le site sont R aliser une couture urbaine en reconnectant la Courrouze au tissu urb
53. comme la climatisation protection Solaire mat riaux orientation ventilation Les param tres du confort en t dans un b timent Source Re d t en PACA t C t C 1 d phasage 2 amortissement Faible inertie thermique Forte inertie thermique Inertie thermique d un mat riau Source energieplus lesite be r Temp rature Ci 0 4 6 10 12 14 16 Temp rature ext rieure Temp rature int rieure d un b timent avec forte inertie Temp rature int rieure d un b timent avec faible inertie Evolution des temp ratures lors d une journ e d t dans un b timent forte et faible inertie Source energieplus lesite be 18 20 22 44 Heures T C Temp rature ext rieure Souree Pavate isolation avec fibres min rales isolation avec panneaux de bois mou Evolution des temp ratures sous toiture pour des structures Murs lourds isol s par l ext rieur isolantes diff rentes Source Pavatex Murs l gers isol s par l int rieur 48 Plancher Local avec B wo Local avec forte inertie peu d inertie Cloisons Pas de cloison ou lourdes a cloisons l g res Carrelage 6 p e O eF Gp 6 a Structure b ron RON apports instantan s charge r elle retard e chaleur emmagasin e chaleur restitu e Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur
54. concern s De m me pour les travailleurs ext rieurs des aires de repos dans des abris rafra chis sont pr voir D velopper la pr sence d arbre et de v g tation Voir C La pr sence de v g tation en ville permet d am liorer la qualit de l air par la production d oxyg ne la captation de CO la filtration des particules en suspension et la r duction de la demande nerg tique li e la climatisation La v g tation a la propri t de soutirer de l air ambiant une partie des polluants qui s y p trouvent en les fixant sur les feuilles tiges et tronc jusqu ce qu une pluie vienne les entra ner vers le sol Jusqu 85 des particules en suspension dans l air peuvent tre capt s par un espace bois Il a t prouv que la v g tation a des effets positifs sur la gestion du stress la fatigue mentale et l tat d esprit am liorant ainsi le bien tre des habitants Par la v g talisation l am lioration des conditions de vie est associ e la diminution de l effet d lot de chaleur urbain Afin de capter des pollutions particuli res certains milieux le choix de v g taux sp cifiques est une solution Les haies sont par exemple pr conis es pour retenir les particules nocives des pots d chappement Eviter les esp ces v g tales mettrices de compos s organiques volatils COV ainsi que les esp ces fort pouvoir allergisant Dans le choix des v g taux il convient d vite
55. d une journ e un francilien est confront diverses pollutions Dans les voitures suivant le type d axe emprunt et les environnements travers s des niveaux de pollution deux fois plus importants que sur les trottoirs sont observ s De m me les cyclistes sont victimes de cette pollution engendr e par le trafic Ecarter une piste cyclable de quelques m tres de l axe routier permet par exemple de r duire de fa on cons quente l exposition la pollution automobile Ces constats montrent la n cessit d engager une politique en faveur de la r duction de l automobile en ville et de la diminution des activit s polluantes en milieu urbain Voir F Exemple d une piste cyclable l cart de la pollution automobile Source Cyclesud Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 15 Donner l acc s des aires de rafra chissement L acc s des aires de rafra chissement est essentiel pour soulager la population des effets n fastes de la chaleur et pr venir des risques sanitaires li s aux coups de chaleur ou la d shydratation Outre les aires de rafra chissement ext rieures Voir D les quipements publics sont propices l accueil de la population en p riode de forte chaleur en offrant des espaces climatis s Les coles les centres culturels les centres commerciaux ou encore les lieux de culte sont principalement
56. de climatisation Source Projet CLIM Source de Munck et al 2010 s agit de lutter contre ces effets n fastes par un refroidissement sans rejet de chaleur dans l air et ainsi limiter les impacts sur le climat urbain Voir B 3 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 42 RETOURS D EXPERIENCE 1 Balades thermiques Grenoble Balade thermique Sensations garanties Lo Giudice 2008 est un travail d tude men sur Grenoble avec l Ecole nationale sup rieure d architecture de Grenoble et le Cresson centre de recherche sur l espace sonore et l environnement urbain D velopp e afin d tudier les chaleurs urbaines l int rieur de la ville l tude a propos un parcours thermique travers diff rents lieux d monstratifs de plusieurs ph nom nes Il passe dans des endroits diff rents par leurs morphologies leurs am nagements ou leurs usages et s effectue pied et en tram sur une dur e de 1h 1h30 La comparaison des diff rents lieux travers s permet d identifier certains ph nom nes thermiques comme la chaleur l humidit le froid ou le vent Ces parcours s illustrent sous la forme d une coupe qui permet de repr senter la morphologie du b ti les am nagements divers les infrastructures la v g tation mais aussi les usages afin de voir comment la population s approprie ces lieux Ces parcours
57. des le jour plus froide la nuit Centre ville tr s chaud la nuit ne permet pas l organisme de r cup rer de la chaleur diurne Parcs temp ratures 2 3 C inf rieures au centre ville sur l ensemble du cycle diurne Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 6 2 Causes En plus du climat local influenc par diff rents param tres m t orologiques comme la temp rature l humidit relative et le vent plusieurs causes li es au milieu urbain favorisent l mergence et l intensification des lots de chaleur urbains Ces causes sont principalement le transfert particulier de la chaleur en ville le mod le d urbanisation le comportement des mat riaux la perte progressive de la v g tation et de la pr sence de l eau et les sources anthropiques de chaleur Les transferts de chaleur en ville A l chelle de la ville l nergie re ue du Soleil et de l atmosph re est absorb e et r fl chie en partie par les mat riaux de la ville Lorsqu elle est absorb e elle chauffe les b timents et les diff rents rev tements et couverts urbains la partie r fl chie est renvoy e La particularit de la ville r side ici dans la multitude de surfaces sur lesquelles peut tre envoy e l nergie Est galement observ un ph nom ne de convection Lorsque l air chauff par la ville s l ve il se dilate et devient alors plus l
58. durables int gre les enjeux de l adaptation au changement climatique dans ses r flexions et constitue ainsi une source d informations pertinente pour les acteurs franciliens Outre l implication de ces diff rents organismes les services de l Etat dans leur porter connaissance ont vocation diffuser une information sp cifique pour l int gration de r gles d urbanisme en faveur de l adaptation du territoire au sein des diff rents documents d urbanisme et de planification de transports Les probl matiques li es au d veloppement des r seaux de froid y seront incorpor es Actions recommand es aux collectivit s territoriales D cliner les mesures r gionales en mati re d am nagement urbain dans le volet Adaptation des PCET Les mesures prises en faveur de l adaptation demandent une vision sur le moyen le long et m me sur le tr s long terme Les b timents et les villes construits ou transform s aujourd hui seront encore en usage dans cinquante ou cent ans dans un contexte climatique qui aura sensiblement volu Les documents d urbanisme et de planification du territoire permettent aux collectivit s de pr voir leurs am nagements avec une vision large et prospective des enjeux de leurs territoires Ils offrent un cadre efficace pour d velopper des solutions d adaptation afin d anticiper les volutions du climat et leurs cons quences concr tes pour le territoire Les collectivit s pourront s appuyer sur les organis
59. e transversale ou par surventilation nocturne Voir B en remplacement d une ventilation m canique le rafra chissement solaire les puits canadiens ou proven al et les syst mes de rafra chissement par rayonnement sont par exemple des principes permettant de limiter l usage de la climatisation qui MS contribue fortement l mission de chaleur Voir ci apr s La r habilitation thermique des b timents existant est aussi en ce sens un enjeu majeur Une thermographie cibl e des b timents permet r RE UN C IL an 2 Les premiers immeubles collectifs passifs Eribour Vauban Common amp Gies d identifier les b timents les moins isol s P 5 passif g 25 40 C Minimiser l clairage artificiel et optimiser les gains de lumi res naturelles l clairage est une des sources de chaleur interne Le premier principe afin de r duire ces apports est ne R fr girateur r R fr girateur de privil gier l utilisation de lampes fluocompactes et de prohiber les lampes halog nes et incandescence mettrices de chaleur Ensuite il convient de r guler le recours l clairage artificiel On compte parmi les m canismes de r gulation le contr le du flux lumineux adapt en fonction de la lumi re naturelle entrante le contr le horaire les d tecteurs de pr sence et minuterie ou encore les cellules d clairement Pour r duire la d pendance l clairage artificiel la conception des b timents
60. e 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 8 DESCRIPTIF ETUDES EGNEANG FORMAT THEME DESCRIPTIF ETUDES EGNEANG FORMAT THEME ECHEANCE FORMAT THEME Long terme Int grer la cartographie des lots de chaleur urbain un Syst me d Information G ographique SIG Objet Incorporer les donn es en lien avec l effet d ilot de chaleur urbain au sein d un SIG afin de b tir un mod le cartographique et de permettre de simuler la distribution spatiale de l intensit des flots de chaleur l t sur un cycle Long de 24h Permettre de caract riser l apport des mesures de lutte contre les Op rationnel ICU travers le temps terme Montant pr visionnel 100 000 Dur e pr visionnelle 2 ans Partenaires A d terminer Etudes existantes C Champiat Dpt Sant Environnement de Guyane Identifier les lots de chaleur urbains pour r duire l impact sanitaire des vagues de chaleur Nom de l tude Objet Descriptif Court O Montant pr visionnel terme p rationne Dur e pr visionnelle Partenaires Ji Etudes existantes Ji Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 9 Analyse du cycle de vie des impacts environnementaux d coulant de implantation de mesures d att nuation d ilots de chaleur urbain Objet R ali
61. e chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 25 PERMEABILITE ET GESTION ALTERNATIVE DES EAUX PLUVIALES ENJEUX En lien troit avec la v g talisation la gestion des eaux pluviales est un moyen important de gt lutte contre l effet d lot de chaleur urbain En effet plusieurs tudes tablissent une 2 Ei corr lation entre le taux d humidit des sols et l att nuation des lots de chaleur urbains Gr ce l vapotranspiration les sols humides ont des capacit s semblables celles de la v g tation et leurs temp ratures de surface sont plus fra ches que celles des sols secs Une hausse de la capacit de r tention d eau de la ville et de l vapotranspiration induite permet donc de diminuer les temp ratures locales l eau par son inertie thermique lev e att nue les fluctuations de temp rature en retirant la chaleur l air chaleur sensible pour passer l tat vapeur chaleur latente elle r duit ainsi la temp rature ambiante L am nagement d tendues d eau permet ainsi de cr er des microclimats et d att nuer les variations de temp rature Plusieurs pratiques de gestion alternative des eaux pluviales permettent de favoriser la pr sence d eau en surface et l humidification des sols en milieux urbains ainsi une relation compl mentaire avec la v g talisation est d velopp e Le d veloppement de ces techniques nn iit favorise le traitement des eaux pluv
62. e des eaux pluviales urbaines proche du cycle naturel en privil giant la pr sence de l eau sur le territoire les gestions alternatives et leur int gration paysag re pour ainsi rendre plus diffus la d limitation entre le tissu urbain et le milieu naturel La r ouverture des cours d eau imperm abilis s fait partie de ces opportunit s de rafra chissement Trame Bleue Le d veloppement de la trame bleue participe l am lioration du cycle naturel de l eau Il s agit de compl ter et de renouveler les diff rents cosyst mes et zones humides du territoire ruisseaux rivi res lacs milieux humides for ts qui participent la gestion des eaux de ruissellement du territoire Les milieux humides ont l int r t de conserver les eaux de pluie pendant de longues p riodes aidant au d veloppement des v g taux l absorption des fortes pluies et donc la r duction de l effet d ilot de chaleur urbain Les zones humides sont des zones sensibles qu il faut pr server l chelle du territoire Elles jouent un r le important dans le maintien de la vie en milieu urbanis nuages gouttelette d eau neige pluie pluie vapeur d eau vapeur d eau r Le cycle de l eau Source Am nagement et eaux pluviales Grand Lyon FPE mal mer Le LR Se R ouverture de la Bi vre dans le Parc de Fresnes Source CA du Val de Bi vre Le chemin de l eau Source CG 91 La Bi vre Cachan Sou
63. e la r cup ration de chaleur produite par les process industriels et les Datacenter centre de donn es informatiques la r cup ration de chaleur sur eaux us es les Pompes chaleur PAC r versibles utilisant la g othermie ou encore la r cup ration de SES R seau de distribution CPCU chaleur sur groupes frigorifiques pour la production d eau chaude sanitaire Contre d aonde stoa des Giden m nagers de byrom Onti PO D Cog n reten CO L ensemble de ces techniques innovantes permet la fois de produire de l nergie issue d apports de 7 rene N P Mt ie cru chaleur gratuits et de limiter les apports de chaleur en milieux urbain participant ainsi limiter l effet 2 A CR d lot de chaleur R cup ration de chaleur sur Datacenter Source Dalkia Cartographie du r seau de distribution CPCU Source www cpcu fr Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 41 F DEGAGEMENTS ANTHROPIQUES L ilot et le b timent he N ZA VE Concevoir selon les principes de la construction de b timents passifs Afin de r duire les missions de chaleur li es l exploitation des b timents les apports internes de chaleur interne au b timent peuvent tre r duits Les principes de la construction passive permettent de r duire dans un premier temps les apports li s aux syst mes Le choix de la ventilation naturell
64. e vie des aires de stationnement v g talis s et de leur p rennit dans le temps suivant les aires urbaines milieu dense zone pavillonnaire zone rurale centre ville Court Op rationnel C V g afin d mettre des recommandations et de capitaliser sur leur apport pour terme Benchmark la lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Montant pr visionnel 20 000 Dur e pr visionnelle 3 mois Partenaires Professionnels Collectivit s Am nageur SEM Etudes existantes I Identifier les secteurs risque leur de chaleurs accablantes Objet Identifier les secteurs urbains d Ile de France particuli rement sensible aux chaleurs en p riode de canicule afin de cibler les mesures de luttes et les campagnes de sensibilisation aux zones urbaines les plus vuln rables Court TT Op rationnel terme Montant pr visionnel 50 000 Dur e pr visionnelle 6 mois Partenaires MeteofFrance APUR Etudes existantes Etude des lots de chaleur montr alais dans une perspective de sant publique Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 6 DESCRIPTIF ETUDES ECHEANCE Etablissement d une cartographie de l indice de v g tation en Ile de France Objet Cartographier l indice global de v g tation l chelle des communes et des quartiers principaux qui la composent afin de d velopper un v ritable outil d aide la d
65. eaux pluviales d velopp es pr c demment Voir D 4 et D 5 peuvent tre appliqu es l chelle d un lot ou d une parcelle Les superficies b ties doivent ce titre tre minimis es afin de maximiser les surfaces perm ables Les toitures v g talis es peuvent galement tre d velopp es Voir ci apr s L eau des toitures peut tre r cup r e et achemin e vers des am nagements de r tention ou d infiltration bassins ciel ouvert noues puits d infiltration De mani re g n rale les surfaces imperm ables au sol stationnements terrasses cheminements min ralis s doivent tre r duites pour privil gier la v g talisation des espaces et l utilisation de rev tements perm ables Avant toute construction un tat faune flore du site doit identifier le couvert v g tal et les arbres qui peuvent tre pr serv s L infiltration des eaux pluviales sur site ne pourra n anmoins tre mise en place que lorsque les caract ristiques de sols perm abilit des sols pollution risque de dissolution du gypse anciennes carri res auront t d termin es et auront valid sa faisabilit Encourager la mise en place de toitures v g talis es Les toitures v g talis es sont une solution efficace pour rafra chir les toitures et l air ambiant par vapotranspiration Elles ralentissent et diminuent l vacuation des eaux pluviales en retenant une quantit appr ciable d eau de pluie qui permet de c
66. ence des crampes des syncopes des coups de chaleur voire exacerber les maladies chroniques pr existantes comme le diab te l insuffisance respiratoire les maladies cardiovasculaires c r brovasculaires neurologiques et r nales au point de causer la mort Les agences de sant travers le monde sur recommandation de l Organisation Mondiale de la Sant OMS mettent en place divers programmes de lutte aux effets de la chaleur accablante et de pr vention des lots de chaleur urbains La canicule de 2003 a eu de lourdes cons quences sanitaires plus de 15 000 d c s suppl mentaires par rapport la mortalit habituelle sur cette p riode en France soit une surmortalit de 60 dont un niveau nettement sup rieur en Ile de France avec 5000 d c s soit une surmortalit de 134 Une tude r alis e par InVS montre que l effet d lot de chaleur urbain a jou un r le important dans la surmortalit observ e pendant les vagues de chaleur repos nocturne emp ch persistance de la canicule t Suite au protocole de Montr al les CFC sont interdits dans la CE depuis 1987 Les HCFC devrait tre interdits horizon 2020 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 10 Enfin les pathologies notamment respiratoires li es la pollution sont galement prendre en compte Les ICU et particuli rement les canicules se caract risen
67. es mat riaux selon leur propri t de lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Objet Recensement et caract risation de l alb do des temp ratures de surface et de l inertie des principaux mat riaux sur le march francilien utilis s pour le rev tement des surfaces ext rieures enrob s toitures mat riaux Moyen d enveloppes de fa ade rev tements urbains afin de fournir aux acteurs de l am nagement et aux professionnels de la construction un catalogue SANE des mat riaux utiliser pour lutter contre l effet d ilot de chaleur urbain Montant pr visionnel 200 000 Dur e pr visionnelle 1an Partenaires CSTB Professionnels de la contruction Etudes existantes Santamouris M Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 7 FORMAT Op rationnel Op rationnel Op rationnel THEME C V g DESCRIPTIF ETUDES ECHEANGE FORMAT THEME DESCRIPTIF ETUDES ECHEANGE FORMAT THEME ECHEANCE FORMAT THEME Analyse des mesures de luttes contre l effet d ilot de chaleur urbain mise en uvre dans les co quartiers et les op rations de renouvellement urbain en Ile de France Objet Analyser et diagnostiquer les mesures mises en uvre sur des op rations d am nagement r centes Analyse de la morphologie urbaine Analyse des Moyen mat riaux utilis s Analyse du projet paysager Pe
68. et IAU IdF Un des premiers objectifs de la conception environnementale des espaces publics urbains est la cr ation de zones urbaines offrant des espaces ext rieurs confortables Bien que la notion de confort soit avant tout subjective il existe des indices comme le PPD Predicted Percent of Dissatisfied qui permettent d valuer le pourcentage maximum de personnes satisfaites La chaleur est ce titre un des param tres essentiels pour le confort et le bien tre humain Au sein des lots de chaleur la temp rature est souvent plus lev e que la temp rature corporelle et entraine un inconfort qui pousse le corps retrouver un quilibre gr ce aux m canismes de thermor gulation du corps humain La ventilation permet dans certains cas d atteindre un niveau de confort acceptable Elle favorise les changes de chaleur entre l eau et lair et vacue la transpiration Assurer la bonne ventilation des espaces ext rieurs est essentiel Le trac des rues et l orientation des b timents affectent ces conditions de ventilation un travail sur le plan de nos villes doit tre men pour optimiser cette ventilation et lutter efficacement contre l effet d ilot de chaleur urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 18 B sup rieur 10 m s E sup rieur 10 m s B de 5 10 m s B de 5 10 m s B de 2 5 m s ode 2 5 m s
69. euilles et par vapotranspiration de l eau leur surface Cela engendre la fois une baisse de la temp rature et une augmentation du taux d humidit de l air L ensemble de ces param tres participe activement au rafra chissement de l espace urbain Ainsi les zones bois es sont 2 8 C plus fra ches que le reste de la ville La plantation d arbres align s ou isol s les espaces plant s les parcs urbains et les espaces naturels participent cette r duction de l intensit des lots de chaleur en apportant de l ombre et de la fra cheur aux espaces publics La v g tation a d autres effets multiples qui permettent de lutter efficacement contre les lots de chaleur urbains Elle permet notamment de g rer les eaux de ruissellement de fa on naturelle Voir D et de r duire l absorption de la chaleur dans le milieu urbain en combinant la r flexion d une partie des rayons solaires et l ombrage apport par les feuillages La contribution sp cifique d un arbre en milieu urbain est primordiale Outre la r duction des lots de chaleur par le biais de l vapotranspiration et l absorption de l nergie solaire les arbres contribuent au maintien de la qualit de lair par absorption de CO2 et le rejet d O2 ainsi que la filtration des particules Voir A Ils participent la diminution du ruissellement de surface Voir D et des polluants Enfin ils limitent la consommation nerg tique des b timents
70. ffet d lot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 28 PERMEABILITE ET GESTION ALTERNATIVE DES EAUX PLUVIALES Le quartier et la rue Aires de rafra chissement L acc s et la proximit des aires de rafra chissement sont essentiels au sein des espaces publics On distingue les aires aquatiques les bassins les brumisateurs ou plus r cemment les miroirs d eau illustration ci contre qui permettent aux habitants de se rafra chir En privil giant les proc d s pulv risateurs ou brumisateur on augmente de m me l vapotranspiration en maximisant la surface de contact air eau et ainsi on accentue le rafra chissement de l air ambiant A noter que l efficacit de l vaporation provoqu e brumisation arrosage est plus importante que par vaporation naturelle mais bien plus grande consommatrice d eau On peut en minimiser la consommation en utilisant de l eau de pluie ressource gratuite peu exploit e Arrosage des surfaces imperm ables sur l espace public L arrosage des surfaces imperm ables de pr f rence avec de l eau non potable est un moyen efficace pour r duire la temp rature de surfaces min ralis es perm ables ou non Les bouches de lavage pr sentes notamment Paris peuvent servir ce nouvel usage afin de rafra chir les voiries du quartier Jets d eau sur la place Rapp Colmar Source Ruch MP AUDAL Une exp rience au Japon a montr
71. forc e par l effet d ilot de chaleur urbain Cette augmentation des temp ratures a des effets la fois sur la sant et sur le bien tre des habitants particuli rement en p riode estivale Ces cons quences sont en lien direct avec l aggravation de la pollution atmosph rique engendr e par la hausse des temp ratures et les effets n fastes du smog sur la sant humaine L absorption des polluants et la diminution du smog sont essentiels pour le maintien de la qualit de Vair et l att nuation des risques pour la sant publique En effet une surmortalit importante est observ e dans les grandes agglom rations notamment lors des canicules Les sympt mes li es la chaleur comme les coups de chaleur l hyperthermie la d shydration les maladies respiratoires et cardiovasculaires sont les principales causes de cette surmortalit Une tude InVS a mis en vidence certains facteurs de risque li s aux caract ristiques des personnes perte d autonomie pathologie pr existante ou leur environnement chambre sous les toits chaleur persistante la nuit Il est n cessaire de sensibiliser et de prendre les mesures n cessaires pour r duire ces risques de surmortalit Le maintien de la qualit de l air par la diminution des activit s polluantes et l augmentation de la v g tation en ville et les actions de sensibilisation en mati res sanitaires sont les enjeux principaux afin de limiter la d gradation des cond
72. forte densit urbaine en c ur d agglom ration la r gion est particuli rement concern e par cette probl matique La canicule de 2003 avait conduit une surmortalit importante en Ile de France Lors de cet t la temp rature nocturne dans le centre tait sup rieure 25 C Les diff rentiels de temp rature entre le centre de l agglom ration et les zone rurale ont pu d passer les 7 C Il est possible d agir pour rem dier ce genre de situation e Par des actions sur le cadre b ti en favorisant le d veloppement du confort d t et les r seaux de froid e Par un am nagement des villes et une planification en cons quence e Par des espaces ouverts et une v g talisation contr l e en ville hors flore allerg ne Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 12 e Par une meilleure prise en compte des circulations d air dans les syst mes urbains Par une gestion strat gique des cycles de l eau et des sols Recommandations pour l organisation r gionale gt Acteurs cl s Conseil r gional AESN DRIEE DRIEA DDT CR IAU AEV Ekopolis Le projet de SDRIF identifie les diff rents principes d am nagement pour permettre la r duction des risques qui pourraient toucher la r gion et aborde la question des lots de chaleur Afin de concilier les imp ratifs en mati re d att nuation et d adaptation il pr conise une
73. g talisation d augmenter l infiltration des eaux proximit et de favoriser la filtration naturelle On distingue Les bassins de r tention Deux types de bassin ciel ouvert peuvent tre mis en uvre les bassins en eau et les bassins secs l un conserve de l eau en permanence et offre une tendue d eau permanente rafra chissant ainsi l air ambiant L autre est mis en eau ponctuellement en cas de fortes pluies Les bassins ont l avantage de pouvoir tre int gr s un espace public ou paysager Le bassin en eau permettra le d veloppement de v g taux sp cifiques et notamment de plantes aquatiques filtrantes limitant ainsi la pollution de l eau avant un rejet ventuel ou avant leur infiltration phyto puration ou phyto rem diation On notera que les dispositifs de stockage type bassin de r tention et noue pr sentent un entretien plus Eau ruisselant sur le sol simple que des ouvrages enterr s sp PAS IET TERMIN aT Les drains et les noues paysag res Stockage pendant la pluie Les drains et les noues permettent d acheminer l eau naturellement en surface Les noues ou foss s engazonn s permettent aussi le stockage le traitement et l infiltration ventuelle des eaux pluviales Massif drainant Chambre de d cantation Les noues sont v g talis es et comportent g n ralement un fond drainant constitu de sols Infiltration 2 m conserver avec
74. h ma R gional de Coh rence Ecologique et en particulier en zone dense qui renforcent ces orientations vers des espaces urbains multifonctionnels support de cadre de vie et de biodiversit Ces outils dont la mise en uvre rel ve des acteurs locaux sont subventionn s par le Conseil R gional e L Agence r gionale des espaces verts AEV soutient les collectivit s territoriales dans leur politique d acquisition et d am nagement d espaces ouverts en leur proposant des subventions e l institut de l am nagement de l urbanisme IAU le de France d veloppe la connaissance sur ces sujets et publie des tudes disponibles pour les d cideurs et les acteurs locaux Signalons la publication Les Tlots de chaleur R pertoire de fiches connaissance qui propose des fiches d taillant des solutions architecturales bioclimatisme mat riaux et d am nagement eau v g tal Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 13 formes urbaines et urbanisme pour ma triser les flots de chaleur e L Agence r gionale des espaces verts AEV soutient les collectivit s territoriales dans leur politique d acquisition et d am nagement d espaces ouverts en leur proposant des subventions Les collectivit s peuvent ainsi financer une partie de leurs projets Par ailleurs Ekopolis p le de ressources en Ile de France pour l am nagement et la construction
75. hat P Poeuf C Marchadier CNRS EA21 M t o France Climespace 2010 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 53 Thermographie des immeubles parisiens APUR 2010 Etalement urbain et changements climatiques R seau Action Climat France RAC F 2011 Climat et modes d habiter dans le p riurbain toulousain PIRVE CNRS MEEDDAM 2010 Am nagement et eaux pluviales sur le territoire du Grand Lyon Guide l usage des professionnels Communaut urbaine Grand Lyon 2008 Ecoquartiers suivez le guide 12 engagements pour un am nagement durable EPL GrDF 2011 Le coefficient de Biotope par Surface CBS Berlin Natur amp Stadtgr n htto WwWww natureparif fr attachments forumdesacteurs Rencontres Grandesville biodiversite 3 Present ation BBevyer Berlin pdf 2012 Confort d t en Provence Alpes C te d Azur ARENE PACA ENVIROBOITE 2008 Int gration des pr cautions du changement climatique dans l am nagement urbain durable le cas des ZAC de Montpellier E Jedidi Universit Paul Verlaine Metz 2011 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 54 REMERCIEMENTS Ouvrage produit par iledFrance Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Avec la
76. herches compl mentaires sur le territoire qui permettront d am liorer la connaissance et la prise de d cision dans ce domaine Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 4 CAUSES ET IMPACTS Ce chapitre est une synth se de deux tudes men es par l IAU Idf et INSP du Qu bec Il ne pr tend pas faire un tat exhaustif des causes et impacts de l Effet d lot de Chaleur Urbain Pour un tat d taill les tudes dont il s inspire pourront tre consult es Mesures de lutte aux flots de chaleur urbains INSP du Qu bec Juillet 2009 Les lots de chaleur urbains R pertoire de fiches connaissance IAU IdF Novembre 2010 1 L effet d ilot de chaleur urbain Un ph nom ne physique L effet d lot de chaleur urbain ICU est un ph nom ne physique climatique peu connu en comparaison d autres manifestations du m me ordre comme notamment l effet de serre responsable du changement climatique Il est pourtant l chelle urbaine tout aussi important d autant plus que l effet de serre en tant que moteur du changement climatique renforce l effet d ilot de chaleur Ce dernier est engendr par la ville sa morphologie ses mat riaux ses conditions naturelles climatiques et m t orologiques ses activit s R ciproquement il influence le climat de la ville temp ratures pr cipitations les taux et la r p
77. iales petite chelle vers une gestion la source au plus pr s d o la pluie tombe Aube Un des objectifs de la gestion alternative des eaux pluviales est la diminution de la quantit d eau de ruissellement produite Il s agit de ralentir son coulement et ainsi de limiter la pollution induite La diminution de la quantit d eau ruissel e participe au m me titre limiter les r percussions sur les cosyst mes qui sont affect s par l imperm abilisation des sols Il y a donc lieu de d velopper des milieux urbains la fois denses moins imperm ables en favorisant le d veloppement de leur trame verte et bleue Le recours des surfaces perm ables participe cette diminution des lots de chaleur Trame Bleue ECOLINE Source IAU dF urbains et une gestion durable des eaux pluviales Ils favorisent les changes thermiques li s l vapotranspiration et int gre une pr sence ventuelle de v g tation et d eau au sein de leur structure drainant alv olaire Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 26 Am liorer le cycle naturel de l eau sur le territoire Lors des derni res d cennies la r gion parisienne a subi comme l ensemble des grandes m tropoles un ph nom ne d talement urbain augmentant la part des surfaces imperm abilis es constitu es des rues des zones pav es des e
78. ien et connu dans son principe Le jour les zones b ties accumulent de la chaleur qui est restitu e la nuit diminuant ainsi l cart de temp rature jour nuit Cet cart de temp rature a des effets directs en termes Sanitaires mais galement sur le plan m t orologique ainsi que sur les milieux Dans un contexte d volution climatique vers des p riodes estivales plus chaudes plus s ches et plus longues du type canicule de 2003 l augmentation de la fr quence et de l ampleur de ce ph nomene en fait un des enjeux principaux de l adaptation au changement climatique en Ile de France La densification urbaine tant au c ur de la strat gie d att nuation la prise en compte du ph nom ne en amont permettra de concilier ces deux imp ratifs Actions engag es Etude de IAU sur les ilots de chaleur urbains Etablissement d une cartographie de l indice de v g tation en Ile de France Presentation de l action Approfondir la connaissance autour de l effet d illot de chaleur urbain pour mieux le pr venir L objectif est de produire des recommandations permettant de concilier densification et pr vention dans les documents strat giques et des sp cifications techniques pour l am nagement et la construction et la stimulation de l innovation pour pr venir ou diminuer ce ph nom ne Acteurs concern s Collectivit s am nageurs constructeurs Rassembler et synth tiser l information disponible sur le risque d ilots de chaleur urbain I
79. illet 2011 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 52 Reducing Urban Heat Islands Compendium of Strategies Urban heat island basics Trees and Vegetation Green roofs Cool roofs Cool pavements Heat Island Reduction Activities U S Environmental Protection Agency 2003 R le des flots de chaleur urbains dans la surmortalit observ e pendant les vagues de chaleur InVS 2012 Consultation internationale de recherche et de d veloppement sur le grand pari de l agglom ration parisienne livret de chantier 1 amp 2 Le Grand Pari de l agglom ration parisienne Groupe Descartes 2009 Bilan de la qualit de l air en Ile de France en 2011 AirParif 2012 Villes et adaptation au changement climatique Observatoire National sur les Effets du R chauffement Climatique ONERC 2010 Canicule et chaleurs extr mes Les outils de communication www sante gouv fr Minist re des Affaires sociales et de la Sant 2012 Les chroniques cyclistes www cyclesud fr Cyclesud 2008 Evaluer les risques li s au travail la chaleur www inrs fr accueil risques phenomene physique chaleur evaluer html Institut National de Recherche et de S curit INRS 2011 Drias les futurs du climat www drias climat fr Minist re de l Ecologie et du D veloppement durable et de l Energie 2012
80. ion de l enveloppe du b timent aux rayons UV la captation des particules en suspension et la pr vention des graffiti Toiture v g talis e en r gion parisienne Mur v g tal type mur vivant Gare de l Est APPROCHE GLOBALE La lecture de ce guide et la prise en compte des recommandations nonc es doit s inscrire dans une approche globale et int gr e de l ensemble des th matiques afin d agir l chelle globale comme l chelle locale La sensation de confort des espaces ext rieurs est en effet li e diff rents facteurs d ambiance qui voluent selon les lieux et les sensibilit s Exemple ci dessous d un b timent sur pilotis Sont principalement reconnus dans ces facteurs La temp rature T temp rature de l aire temp rature de surface temp rature d ambiance humidit li e principalement aux zones plant es et aux plans d eau Les vitesses d air et les turbulences qui varient suivant la direction des vents et les obstacles sur site _ L ensoleillement r gi par les ombrages du site et les mat riaux choisis D autres facteurs comme le bruit ou la qualit de l air En cons quence la forme urbaine la nature des mat riaux ainsi que les composants V g tation et eau influent directement sur la combinatoire microclimatique qui en r sulte C est la combinaison de ces diff rents facteurs qui permettra de lutter efficacement contre l effet d ilot de chaleur urbain et offrir aux hab
81. ique des lots de chaleur et provoquant des probl mes sanitaires L organisme ne pouvant aucun moment se rafraichir en p riode de fort chaleur Il s agit de limiter la chaleur d gag e par la surface des villes et des mat riaux ext rieurs qui la composent Une des mesures efficaces pour lutter contre cet effet est d agir directement sur les infrastructures les rev tements et les mat riaux qui constituent la ville Le recours des mat riaux alb do lev r fl chissant ou clairs permet de diminuer cette accumulation de chaleur et de r duire ainsi les lots de chaleur urbains Des mesures simples comme les rev tements des espaces publics l g rement color s ou blanc participent l augmentation de l alb do globale d une ville A l chelle des b timents une autre propri t des mat riaux influe le confort des habitants en milieu urbain l inertie thermique L inertie thermique d un mat riau caract rise sa capacit diff rer la restitution de la chaleur emmagasin e Ils ont un r le important dans les enveloppes b ties et les consommations nerg tiques qui en d coulent Le choix des mat riaux suivant leur inertie permet de limiter l utilisation de la climatisation Voir F en p riode de forte chaleur Face l effet d lot de chaleur l enjeu r side dans la capacit des b timents et des mat riaux qui le composent emmagasiner de la chaleur le jour et la eue L M w L C4
82. is clair MARBRE Blanc 0 44 0 56 Sombre 0 56 0 34 GRANIT Rouge tre 0 55 0 45 METAUX Acier maill Blanc 0 45 0 55 Vert 0 76 0 24 Rouge sombre 0 81 0 19 Bleu 0 80 0 20 Acier galvanis Tr s sale Blanc propre Cuivre Poli 0 18 0 82 Terni 0 64 0 36 Plomb en feuille vieilli 0 79 0 21 Aluminium 0 54 0 46 Cellulosique Blanc 0 18 0 82 Jaune 0 33 0 67 Orange 0 41 0 59 Rouge vif 0 44 0 56 Rouge sombre 0 57 0 43 Brun 0 79 0 21 Gris 0 75 0 25 Vert brillant 0 79 0 21 Vert clair 0 50 0 50 Vert sombre 0 88 0 12 Bleu fonc 0 91 0 09 Noir 0 94 0 06 Amiante ciment Blanc 0 42 0 58 Expos l ext Depuis 6 mois 0 61 0 39 Apr s 12 mois d exposition 0 71 0 29 Apr s 6 ans d exposition tr s sale 0 63 0 37 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 49 Amiante ciment Rouge 0 69 0 31 Couverture d asphalte Neuve 0 91 0 09 Vieillie 0 62 0 38 Etanch it en feuilles bitum es Brun 0 67 0 33 Vert 0 66 0 34 Feutre bitum Sans surface aluminis e Avec surface aluminis e Ardoise Gris argent 0 79 0 21 Gris bleu 0 67 0 33 Gris verd tre grossi re 0 63 0 37 Gris fonc lisse 0 89 0 11 Gris fonc grossi re 0 80 0 2 Tuile m canique en terre cuite Rouge 0 64 0 36 Pourpre fonc 0 61 0 39 Tuile moul e la main en terre Rouge 0 60 0 4 cuite Brun rouge 0 69 0 31 Tuile en ciment sans colorant Sa
83. itants des espaces ext rieurs confortables en p riode estivale T air T surface Humidit Vitesse d air ee 5 r A f 5 dd f bai e m E S E E A N d R s Len r en 2 Sn cb en n Aa j j r A PA A LS PRE TS A SR E A E cialr mere n 4 EL LE j 5 Pi D US LA on Poe Le 2 EP ES LP 2 El SP OS Un et pet de IA A LE Figure 10 M canisme microclimatique Source A Guyot L ensemble des recommandations pr sent es varient par leurs apports en termes d ombrage d humidit d a ration des espaces de gain en temp rature ou encore d am lioration de la qualit de l air Ces apports sont n anmoins peu quantifiables et concernent des chelles vari es Des estimations pourront n anmoins tre obtenues dans la litt rature existante Voir Source Ces recommandations s adressent tout type de projet de la cr ation d coquartiers des op rations de r novation urbaine ou d am nagements dans la ville existante L enjeu se situant principalement au c ur de la ville existante les recommandations doivent tre adapt es tant qu il se peut ce type d op ration La prise en compte de l ensemble de ces pr occupations montre la n cessit d une approche globale la lecture de ce guide Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d ilot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 13 En milieu urbain la hausse globale des temp ratures est ren
84. itions de vie dans les grands centres urbains De plus les Sch mas R gionaux Climat Air et Energie SRCAE instaur s par les Loi Grenelle 1 et 2 de l environnement imposent de cartographier des zones dites sensibles en ce qui concerne la qualit de l air Ces zones se d finissent par une forte densit de population et par des d passements des valeurs limites pour certains polluants PM10 et NO2 Sur ces zones les actions en faveur de la qualit de l air sont qualifi es de prioritaires Un grand nombre de communes d Ile de France est concern par cette zone sensible Source Bilan de la qualit de l air en Ile de France en 2011 AirParif 1 R le des flots de chaleur urbains dans la surmortalit observ e pendant les vagues de chaleur InVS 2012 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 14 Mettre en place une campagne de sensibilisation aux bonnes pratiques estivales En p riode de forte chaleur une politique d information sur les bonnes pratiques adopter notamment dans les logements est mettre en place L vacuation de la chaleur la nuit surventilation nocturne l usage des protections solaires ext rieures l hydratation r guli re la limitation des apports de chaleurs interne usage d appareils lectriques g n rant des surchauffes type s che linge s che cheveu fer repasser halog ne
85. ive la chaleur occasionn e par le rayonnement solaire et les activit s humaines Au m me titre on d c le des micro ilots de chaleur urbains dus aux morphologies particuli res de certaines rues et quartiers Le comportement des mat riaux La ville stocke plus de chaleur que la campagne Ceci est principalement d aux propri t s des mat riaux qui composent les b timents les voies de circulations et les infrastructures Leur comportement inertie alb do par rapport au rayonnement et la chaleur est diff rent de celui de la terre nue ou v g talis e que l on trouve plus facilement la campagne B a p gt Figure 6 Flux d nergie et de rayonnement au dessus d une zone urbaine et d une zone rurale Source Colombert 2008 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 7 Les rev tements imperm ables et les mat riaux des b timents influencent le microclimat et les conditions de confort thermique car ils absorbent beaucoup de chaleur durant le jour qu ils restituent l atmosph re pendant la nuit contribuant ainsi l effet d flot thermique urbain Perte progressive de la v g tation et disparition de l eau en ville La densification progressive des villes et le d veloppement des infrastructures urbaines ces derni res d cennies participent la perte progressive des espaces naturels et de la v g talisation e
86. l illustration ci contre confirme ce constat avec une mesure de temp rature entre diff rents mat riaux de rev tement poss dant des alb dos diff rents Des techniques sp cifiques permettent d am liorer l alb do des surfaces min ralis es existantes notamment Les pav s invers s consistent tendre une fine couche de bitume sur laquelle est dispos un granulat haut alb do L asphalte et le b ton color qui par l ajout de pigments r fl chissant permettent d augmenter la r flectivit Tr s r pandu l asphalte noir est proscrire du fait de sa couleur tr s fonc e il a un alb do tr s faible Une couche superficielle de b ton appliqu e sur une chauss e de bitume le b ton ayant un alb do plus lev avec des temp ratures de surface plus fra che Ces techniques peuvent tre en particulier appliqu es pour la voirie et les espaces publics Surfaces Mat riaux rugueuses chauds Surfaces lisses Mat riaux Mat riaux clairs sombres Asphalte Pav s B ton Pierre Mosa que Mat riaux Marbre froids Mat riaux Mat riaux clairs sombres Chaleur caract ristique des mat riaux Exemple de mesures et comparaison des diff rences entre la 2 fs ae a temp rature de surface du mat riaux et l air Ph nom nes de transfert de chaleur Temperature C 2 2 7 p Y 08 00 s 1200 1300 d s ss 1600 1700 Time Variation des tem
87. la Mission Arbre Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 44 Ce travail a permis la collectivit de d terminer les zones les plus risques de sensibiliser les principaux acteurs et de penser les solutions mettre en uvre plus longue ch ance Plus d informations sur cette action sur www pcet ademe fr Temp rature moyenne des B ts cadastraux Li per 200 flandissr identification des flots de chaleur urbains Zone test n 1 quartier Gratte Ciel Villeurbanne S L gende SCORE ICU Ei 1 11 5 ilot de fraicheur H Etablissements sanitaires et sociaux EE 5 5 IcCU nul B ti cadastral 15 25 ICU faible EN 1 25 50 ICU moyen d Farm F sp E 50 100 ICU intense suit JUaNES de feppomi rnbon yonnase ry ammm Figure 13 Identification des lots de chaleur urbains Temp rature moyenne des lots cadastraux Source www pcet ademe fr Le Plan r gional pour le Climat d le de France adopt le 24 juin 2011 d veloppe diff rentes actions en mati re d adaptation dont le Chantier 6 Lutter contre les lots de chaleur urbains Les objectifs principaux sont Identifier les lots de chaleur urbains ICU actuels et futurs sur l ensemble des territoires franciliens Envisager des mesures de lutte contre les ICU dans le but de r duire la vuln rabilit des territoires les plus con
88. le haut de la nappe perm ables Combin es certains v g taux les eaux de ruissellement peuvent tre filtr es V g talis es et permettant le stockage de l eau de pluie les noues participent au rafra chissement local Source Mairie de Paris DU MCC J Leroy Puits d infiltration Source Grand Lyon et ge 118 d une rue d une cour ou d un espace public Les puits d infiltration Les puits d infiltration recueillent les eaux de ruissellement et permettent leur infiltration dans le sol Ils sont utilis s notamment pour recueillir les eaux de ruissellement des toits Leur conception est simple et demande peu d espace au sol Les chauss es structure r servoir Les chauss es structure r servoir sont constitu es de pav s poreux favorisant l infiltration de l eau la Noues v g talis e Nanterre Source CG 92 Coupe d une chauss e structure r servoir so a Source SEPIA Conseil source Elles ont un alb do plus lev que le bitume et emmagasinent ainsi moins de chaleur que ce l dernier Associ un drain elles permettent d acheminer les eaux vers un ouvrage de r tention Les toitures v g talis es Voir D 6 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 31 Favoriser l infiltration in situ des eaux pluviales Les strat gies et techniques de gestion des
89. llage de bois pierres de 0 2 0 5 treillis de pelouse nn dd g De ai 0 7 Une approche cologique le CBS Coefficient de Biotope par Surface Berlin Source Natur amp Stadtgr n Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 36 E MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES L ilot et le b timent Suivre les principes de l architecture bioclimatique En t la surchauffe des b timents pousse l utilisation des climatiseurs qui rafra chissent lair int rieur mais d gagent de la chaleur l ext rieur Voir F augmentant ainsi l lot de chaleur Une conception bioclimatique pour un b timent neuf ou une r habilitation d un b timent existant permet de prot ger les b timents des surchauffes en p riode estivale et donc de limiter l utilisation des climatiseurs Sont pris en compte l orientation du b timent le confort thermique et la conception de l enveloppe pour laquelle le choix des mat riaux est primordial Le choix concernant l isolation l tanch it l inertie thermique voir ci apr s les baies vitr es ou encore les protections solaires sont indispensables pour assurer le confort d t des b timents Le choix des mat riaux de construction en fonction de leur alb do peut galement contribuer lutter contre les lots de chaleur Int grer l inertie thermique dans le choix des mat
90. me C cile Fedele Universit Paul Cezanne Aix Marseille III e Climate change adaptation by design a guide for sustainable communities London Town and Country Planning Association TCPA 2007 e Concevoir des espaces ext rieurs en environnement urbain une approche bioclimatique Projet RUROS CRES 2004 e La gestion durable des eaux de pluie Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le d veloppement durable MAMROT Qu bec 2010 e Guide sur le verdissement pour les propri taires institutionnels commerciaux et industriels Contrer les lots de chaleur urbain Conseil Environnement Montr al 2010 e Mat riaux r fl chissants et perm ables pour contrer les lots de chaleur urbains Conseil r gional de l environnement de Montr al 2008 e Lutte contre les lots de chaleur urbains R f rentiel Conception et Gestion des Espaces Publics Communaut urbaine du Grand Lyon 2010 e Impact du changement climatique sur les ressources en eau du bassin versant de la Seine PIREN D cembre 2011 e Les petites rivi res urbaines d Ile de France PIREN D cembre 2011 The draft climate change adaptation strategy for London Mayor of London F vrier 2010 e Trait d architecture et d urbanisme bioclimatiques Alain Li bard Andr De Herde Observ ER Editions du Moniteur 2005 e Mieux vivre Paris pendant la canicule APUR Ju
91. meerg Cresta Ledon MAP CE ty KAA ares r Cengesrer apre Zone REZ aao ppt oreen Aard e Ja LEZ D Metem net reused n te LEZ an oed eot nadd in the LERT A Seine A Atan ven raont otre LEZ Umweltzone en Allemagne quivalent d une Zapa D limitation d une Low Emission Zone Londres quivalent d une Zapa Source ADEME Source TZ Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 40 F DEGAGEMENTS ANTHROPIQUES Le quartier et la rue MIXITE ET MUTUALISATION Accentuer la mixit fonctionnelle des quartiers Il est aujourd hui acquis que la mixit fonctionnelle entre activit s bureaux logements commerces et quipements permet de diminuer les migrations alternantes et les d placements motoris s induits Cette diminution des d placements motoris s r duit ainsi les apports de chaleur g n r s et participe la baisse de l lot de chaleur urbain En r alit cette mixit fonctionnelle associ e la mixit sociale n est pas vidente car elle d passe les phases de conception et de construction et doit tre entretenue dans la dur e Cette notion a donc TT AITTEZ a N LA LA 2 souvent un co t non n gligeable dans le montage op rationnel d un quartier durable Le maintien de la Plan des fonctions Docks de Saint Ouen R ichen et Roberts Associ s H Saudecerre M RAF
92. mes cit s dans le paragraphe pr c dent afin de trouver des conseils et un accompagnement dans la prise en compte des effets du changement climatique dans leurs documents d urbanisme D ja mentionn s pr c demment les Plans Climat Energie Territoriaux sont les documents ensembliers d actions d att nuation et d adaptation une chelle locale pour lutter contre le changement climatique A ce titre ils constituent le cadre id al pour impulser une strat gie d adaptation en coh rence avec les am nagements locaux urbains existants et futurs En outre les collectivit s concern es doivent identifier et prendre des mesures de lutte contre les Ilots de Chaleur urbains ICU voir le chantier n 6 du Plan r gional pour le climat Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 14
93. milieu urbain L talement urbain sur le territoire francilien impose une r flexion et une strat gie en mati re de d placements afin de limiter l utilisation de l automobile et les missions de gaz effet de serre et de chaleur que celle ci engendre Localement la circulation automobile amplifie le r chauffement diurne et ralentit le refroidissement nocturne elle participe ainsi la surchauffe des villes en rejetant de la chaleur v hicule lectrique inclus et de la pollution hors v hicule lectrique Le mod le urbain est vou tre r organis pour limiter la circulation automobile Le mod le pavillonnaire de faible densit moins de 20 logements l hectare est bannir car consommateur d espace et acteur de l augmentation de l usage de la voiture Tandis que la densification des centres urbains est privil gier en favorisant la mixit des usages vecteurs du moindre d placement et du recours aux transports en commun Un mod le conjuguant immeubles collectif et habitat individuel dense a r s par des espaces verts publics et priv s plant s d arbres est d velopper au sein de quartiers disposant d une mixit fonctionnelle Voir ci apr s F 2 ceux ci desservis par des transports collectifs Un travail sur la r duction des distances domicile travail est mener en parall le l chelle du territoire Une r glementation de la circulation en journ e chaude est devenue indispensable Elle pe
94. n milieu urbain Cette perte de v g tation implique une perte de fra cheur en milieu urbain En effet la v g tation joue un r le essentiel de protection contre la chaleur gr ce au ph nom ne d vapotranspiration et d ombrage des sols et des b timents Au cours du processus naturel d vapotranspiration de la vapeur d eau l air ambiant se refroidit en c dant une partie de sa chaleur pour permettre l vaporation La v g tation participe galement une bonne gestion des eaux pluviales et une meilleure qualit de l air dans les villes L intensification de l urbanisation des derni res d cennies a en effet provoqu la modification des types de recouvrement des sols Le d veloppement des canalisations des gouts la disparition progressive des rus affleurant et des zones les plus humides pour des raisons de salubrit ont particip cette artificialisation des sols Les sols naturels ont t remplac s par des mat riaux imperm ables tels que l asphalte et les mat riaux utilis s pour la construction des b timents qui n assurant pas de fonctions de filtration et d absorption de l eau modifient ainsi le parcours naturel des eaux pluviales Il en r sulte qu en ville le taux d infiltration des sols est de seulement 15 et la quantit ruissel e de 55 tandis qu en milieu naturel environ 50 des eaux de pluie sont infiltr es dans le sol et 10 ruissellent vers les cours d eau Les sources anthropiq
95. nctuer la ville arbrisseau 5 10 m m V g taliser les aires de stationnements Les stationnements construits g n ralement avec du bitume un mat riau faible alb do Voir E POSER 3 s EA arbuste 1 5 m y couvre sol 0 1 2 m O gramin es vivaces prairies contribuent au stockage de chaleur La v g talisation d une partie des aires de stationnement est une alternative l imperm abilisation pour r duire cet effet et participer au rafra chissement du quartier Ils repr sentent en effet un potentiel surfacique important Cette mesure passe par La v g talisation des pourtours des places de stationnements bandes v g talis es plantation d arbres mm gazon O Source Guide sur le verdissement Source Ecovegetal Le choix de rev tements semi v g talis s pour les emplacements de stationnement modules alv olaires Cela permet ainsi d augmenter les surfaces d vapotranspiration et de lutter contre l effet d lot de chaleur urbain La qualit de lair en est aussi am lior e Voir A La question de l entretien de ces espaces ne devra n anmoins pas tre lud e afin de p renniser leur action dans le temps Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 24 C VEGETALISATION ET FRAICHEUR DES ESPACES URBAINS m Prot ger les b timents du rayonnement solaire
96. ns colorant SOLS EXTERIEURS Rev tement d asphalte ou de 0 93 0 07 goudron Sol nu 0 75 0 25 Herbe verte apr s pluie 0 67 0 33 Herbe haute et s che 0 87 0 89 0 11 0 13 Glace avec rares zones 0 31 0 69 enneig es Feuille de ch ne 0 71 0 78 0 22 0 29 Humide Parsem de blanc Neige Poudreuse fra che 0 13 0 87 Glac granuleuse 0 31 0 69 Pl tre blanc 0 07 0 93 Argent poli 0 07 0 93 Bois de pin 0 60 0 40 Surfaces lisses unies Blanc 0 25 0 40 0 60 0 75 Gris au gris fonc 0 40 0 50 0 50 0 60 Vert rouge brun 0 50 0 70 0 30 0 50 Brun au bleu fonc 0 70 0 80 0 20 0 30 Bleu fonc au noir 0 80 0 90 0 10 0 20 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 50 2 Coefficients de ruissellement Source HQE nas Coefficient de Cat gorie de surface i ruissellement Espaces verts bois s couverture par des arbres plus de 70 en projection au sol hors cheminement et voirie 01 internes i Espaces verts engazonn s pleine terre hors cheminement et voirie internes 0 Espaces verts sur dalle ou v g talisation intensive avec paisseur de substrat sup rieure 30 cm LA A 0 Chauss e structure r servoir perm able sur sol dominante sableuse 0 Chauss e structure r servoir perm able sur sol dominante limoneuse ou argileuse 0 Parking v g talis 0 Voirie ou parking en enrob
97. nt pour la lutte contre es VA popar DELSA EX tres Ni les lots de chaleur urbains Le principe de la gestion alternative des eaux pluviales Voir ci apr s D 5 LE AE CA est donc de freiner le parcours de l eau de pluie pour augmenter l infiltration naturelle des espaces EME i urbains en limitant leur ruissellement et en favorisant l vapotranspiration L effet d lot de chaleur provoque de plus une augmentation de l intensit des pr cipitations qui engendre la saturation des r seaux lors des v nements pluvieux importants L infiltration naturelle des eaux pluviales au plus proche de leur lieu de production joue ici un r le capital L am nagement de noues d espaces v g talis s de zones humides et de rev tements poreux A 17 z z fd z A ES a bS ND re doit donc tre privil gi car il permet de limiter la quantit d eau ruissel e Voi ci apres D 5 Rives de la Haute De le Lille Atelier Pranlas Descours Atelier de paysages Bruel Delmar Source Ecoquartiers suivez le guide Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 30 G rer les eaux pluviales avec des techniques alternatives de surface l chelle d un quartier plusieurs techniques alternatives de gestion des eaux pluviales peuvent tre combin es L objectif est de permettre une int gration paysag re favorisant la v
98. observe galement un d me de chaleur en altitude De plus ce d me est irr gulier on peut ainsi une m me altitude observer des diff rences de temp ratures importantes Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 5 Particularit francilienne Les causes des lots de Chaleur Urbains sont pr sentes depuis longtemps en r gion parisienne La densit de population au centre de Paris a baiss par rapport la situation des si cles pr c dents mais reste toujours tr s forte par rapport d autres grandes m tropoles d autant plus que la densit b tie du tissu haussmannien est l une des plus lev es Si l talement urbain de la deuxi me moiti du XX si cle a fait baisser la densit b tie il a d une part favoris le d veloppement de l utilisation de la voiture individuelle mettrice de CO2 gaz effet de serre GES et de chaleur et d autre part entra n la perte d une grande partie des espaces naturels qui permettent de rafra chir l atmosph re Enfin si aujourd hui le mot d ordre est la densification urbaine pour pr server les espaces ruraux et r duire l utilisation des transports ce retour fait resurgir la question de la concentration des activit s et des habitations qui favorisent l apparition des lots de chaleur urbain are x ka amp s 11 in y IN
99. ompenser la perte de couvert v g tal du b timent au sol De plus la v g talisation des toitures am liore la qualit de lair Voir A et r duit la demande nerg tique li e la climatisation Voir F Privil gier emploi de rev tements poreux ou perm ables pour les espaces ext rieurs A l instar des rev tements pr conis s l chelle du quartier Voir D 4 le choix de rev tements perm ables ou poreux est privil gier pour les stationnements et les cheminements pr sents au sein des l lot ou des parcelles b ties Foss s et noues Source Am nagement et eaux pluviales Grand Lyon gum y TE ROU ONN Mesure de la diff rence de temp rature entre une toiture classique et une toiture v g talis e Source Report US EPA Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 32 MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES Il a t estim que les surfaces fonc es pouvaient repr senter plus de 40 de la superficie d une ville Tr s fr quemment de l asphalte ou du b ton ces rev tements ont un alb do tr s faible ce qui signifie qu ils r fl chissent peu les rayons du soleil et emmagasinent de la chaleur Il en r sulte une l vation de la temp rature ambiante typique de l effet d lot de chaleur urbain A l chelle de la ville la pr occupation r side dans la hausse des temp ratures la nuit caract rist
100. optimis e Il a t observ lors de la vague de chaleur de 2003 en Europe que la surmortalit a t plus importante dans les appartements orientation unique ne permettant pas une ventilation transversale La technique de ventilation tirage naturel ou surventilation nocturne requiert de laisser l air frais entrer par des ouvertures pr f rablement situ es dans le bas de la fa ade nord du b timent air plus frais et de laisser sortir l air chaud par une ouverture situ e dans le haut du b timent Ce diff rentiel de temp rature cr e un effet de chemin e et permet une ventilation verticale et un renouvellement de l air plus rapide En plus du diff rentiel de temp rature effet local l effet de chemin e est galement li la diff rence de pression thermodynamique et aux changes thermiques avec l ext rieur il est donc plus prononc dans les b timents comportant de nombreux tages Par ces techniques la temp rature de lair int rieur peut ainsi tre r duite de plusieurs degr s Pour favoriser la ventilation naturelle l tude des vents dominants est n cessaire Une tude a raulique peut venir confirmer le choix de la ventilation naturelle en fonction de l orientation du b timent et des b timents avoisinant Un angle de 45 par rapport au vent local dominant en t est pr conis pour une ventilation naturelle optimale Voir B 2 Le tirage thermique est renforc par le rayonnement
101. p ratures moyennes de surface au cours de la journ e z errs z1 Diff rences de rugosit a P 1 a 3 source Doulos L Santamouris M Livada l passive cooling of urban spaces The role of materials solar energy 2004 outdoor Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 35 MATERIAUX ET INFRASTRUCTURES Le quartier et la rue Favoriser les mat riaux perm ables Le choix de mat riaux perm ables permet d humidifier les surfaces min ralis es et parfois de v g taliser a minima ces surfaces Les mat riaux bas alb do sont de plus g n ralement imperm ables et ne participent pas une gestion durable des eaux pluviales Voir D On distingue plusieurs types de rev tements perm ables permettant d augmenter l alb do Rev tements perm ables non souples Source solsetjeux com Les pav s v g taux sont install s sur le sol et permettent la v g tation de pousser travers leurs alv oles Ils permettent l coulement des eaux de pluie et prot gent les racines D une conception tr s r sistante ils permettent la circulation de v hicules Les asphaltes poreux m langeant des granulats grossiers lib rent l espace n cessaire l coulement des eaux offrant au sol une meilleure hydratation De m me en int grant un gravier de gros calibre au gui r K i Ales Z
102. port encourageant les modes doux et le passage d un transport en commun en site propre pour desservir le quartier R duction des consommations nerg tiques de 35 et eau chaude sanitaire fournie 40 par le solaire Figure 15 Gestion alternative des eaux de pluie Mixit des formes urbaines Source Eco quartiers fr EcoQuartier Baudens Bourges Sur le site d un ancien h pital militaire le Conseil g n ral du Cher et la SEM Territoria am nagent l EcoQuartier de Baudens Prim sur la th matique Ville moyenne le projet propose une mixit fonctionnelle et d usages autour de la pr servation des b timents de l ancien hopital 10 400 m SHON de logements sociaux et 22 530 m SHON de logements priv s ainsi que la cr ation de 5 000 m SHON d activit s et services La livraison de l op ration est pr vue d but 2014 Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 46 Figure 16 L EcoQuartier de Baudens Source ecoquartier baudens fr Ma trise d ouvrage CG 18 SEM Territoria Ma trise d uvre Cabinet Ruelle architecte paysagiste urbaniste Lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Ventilation naturelle des espaces ext rieurs Des espaces de vie partag s pour un quartier a r dont une place centrale avec la pr sence d un jardin la place Baudens et un Jardin Sous le Vent de promenade s appuyant s
103. production et de oo arr er a LE perte de chaleur leur permettra de mieux contr ler ces ph nom nes Respiration S tte RS CE S CE ER Les principes de la convection la radiation l vapotranspiration par ss ioiii Does ondoti respiration ou par sudation sont diffuser one E NEN Aa iii Les signaux d alarmes des coups de chaleur et de la d shydratation pr C aan y gt ainsi que leurs manifestations cliniques doivent tre connus La n g M canisme expliquant les effets sanitaires des particules fines Source fischerdesign com fi vre l tourdissement la confusion la fatigue le malaise 100 72 g n ralis l essoufflement les vomissements la diarrh e ou encore la chute de tension doivent 90 no KE ma 10 Heat index tre identifi s comme les signes avant coureurs d un coup de chaleur ou d une d shydratation i 80 71 Les mesures g n rales adopter en cas de forte chaleur doivent tre diffus es Bien s hydrater 5 70 viter caf th alcool boissons sucr es pr f rer des repas l gers frais et fr quents ou encore 5 rechercher les endroits frais sont des pratiques g n raliser en p riode de chaleur lt 2 68 Une sensibilisation aux actions et usages adopter en int rieur comme l ext rieur est mener 30 67 La fermeture des stores rideaux et fen tres le jour l ouverture des fen tres la nuit les bains et 20 66 douches rafra chissantes sont des actions adop
104. programme r unit 7 partenaires europ ens notamment sur le r le des espaces ouverts et de la planification en mati re d adaptation au changement climatique 2 Le r seau d adaptation Le pr sent guide s inscrit en parall le de la r alisation de l tude de pr figuration d un r seau d observation sur l adaptation au changement climatique Ce r seau d observation aura pour principale mission de mettre disposition des acteurs franciliens des usagers et du public des informations sur la vuln rabilit de leur territoire aux impacts du changement climatique et sur les moyens de s y adapter Il devra rassembler et synth tiser l information identifier les besoins en mati re d observation du changement climatique des vuln rabilit s des risques et des actions d adaptation en lien avec le Club Climat d le de France et le SRCAE Le Guide de recommandations pour lutter contre l Effet d lot de Chaleur Urbain pr figure les outils op rationnels qui pourront tre produit par le biais du r seau d observation sur l adaptation au changement climatique 3 Un guide destination des collectivit s territoriales Le pr sent guide destination des collectivit s locales et am nageurs fait l inventaire des mesures disponibles et recommand es pour lutter contre l effet d ilot de chaleur urbain Il est labor sur la base des connaissances actuelles et a vocation tre approfondi gr ce un programme d tudes et de rec
105. r les esp ces mettrices de compos s organiques volatils COV entrant dans la composition du smog ainsi que les esp ces fort pouvoir allergisant La pollution atmosph rique et notamment les teneurs lev es en ozone potentialisent l action des allerg nes En effet les plantes des milieux urbains plus stress es pollinisent davantage ce qui engendre la fixation de certaines substances polluantes aux particules de pollen et augmente le potentiel allergisant Espace de rafraichissement pour personnes g es Source Nantes das AA noisetier bouleau gramin e plantain Les principaux pollens allergisants Source AirParif Exemple de plante d int rieur d polluante le ficus benjamina Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 16 A SANTE ET QUALITE DE L AIR inhalation de particules f Poumons nflammation Stress oxydatif x Progression n i e o Inflamation syst mique Stress oxydatif Aug 4 o Coeur Alt ra Mite au Sensibiliser sur les mesures adopter en cas de forte chaleur Augmentation du isque dathmie A Afin de limiter la surmortalit en p riode de forte chaleur il est n cessaire d alerter et de sensibiliser les rit e RARE RES te habitants sur ce ph nom ne Augmentati a dela ce pui ee L La sensibilisation des individus aux m canismes de
106. raitement des eaux avant rejet de mettre en valeur les milieux humides am liorant ainsi le cadre de vie et de r duire l effet d lot de chaleur urbain Une gestion durable des eaux pluviales passe par la mise en place d une planification et d une strat gie urbaine en ce sens favorisant les techniques alternatives et limitant l imperm abilisation des sols D finir des exigences de d bit de fuite la parcelle Afin d accentuer le recours une gestion alternative des eaux pluviales la d finition d exigence en mati re de d bit de fuite la parcelle et sur l espace public est indispensable Elle favorise la mise en place d ouvrages de r tention participant la pr sence d tendues d eau en milieu urbain la r duction des surfaces imperm ables et le recours une infiltration naturelle La d finition d une exigence de d bit de fuite participe de plus d sengorger le r seau public souvent satur lors des v nements pluvieux Cette exigence doit tre d finie au sein du r glement du Plan Local d Urbanisme de chaque commune o au sein du cahier des prescriptions pour une op ration de ZAC Volume de ruissellement e s Faible densit 70 Z de sols perm ables Densit moyenne Milieu dense de sols 10 Z de sols perm ables perm ables Volumes de ruissellement Source La gestion durable des eaux pluviales Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l e
107. rce Ville de Cachan Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 27 D PERMEABILITE ET GESTION ALTERNATIVE DES EAUX PLUVIALES Le territoire et la ville Encourager la gestion alternative des eaux pluviales La gestion classique des eaux pluviales consiste diriger les eaux pluviales vers un r seau de conduite souterraine l aide de puisards dispos s sur les chauss es les stationnements et les autres surfaces imperm abilis es qui r cup rent les eaux ruissel es Apr s traitement elles sont redirig es vers les cours d eau de la r gion Une gestion alternative des eaux pluviales se pr occupe quant elle de traiter les eaux pluviales la source en veillant leur qualit et prot ge ainsi les nappes souterraines et les cours d eau r cepteurs Les eaux pluviales sont mises en valeur au sein du paysage urbain favorisant le d veloppement d cosyst mes Leur gestion implique un maintien de l eau sur site et un coulement plus lent favorisant ainsi l vapotranspiration et l infiltration naturelle Cette approche permet de mettre en valeur le territoire tout en limitant les impacts environnementaux et en optimisant les investissements publics Les avantages d une gestion alternative des eaux pluviales sont en effet multiples Elle permet de limiter les co ts li s la gestion du r seau d assainissement et au t
108. res saisons maximisant ainsi les apports solaires n cessaires en hiver V g taliser le pourtour des b timents et assurer une fra cheur optimale De m me la v g tation doit tre int gr e aux zones b ties afin d am liorer l environnement imm diat gt de chaque construction Par l vapotranspiration les temp ratures ambiantes sont abaiss es le niveau d humidit est amplifi et la ventilation naturelle canalis e A ce titre les arbres qui jouent le r le de protection solaire doivent avoir un tronc lanc afin de ne pas freiner l coulement du vent Une bande d au moins 3 m tres de large de v g talisation au sol ou d crans solaires sur les 2 3 de la p riph rie du b timent est une protection efficace l ensoleillement direct source label ECODOM Favoriser la v g talisation des toitures et l implantation de murs v g taux La v g talisation des toitures et des fa ades plantes grimpantes ou murs vivants permet de r duire la quantit de chaleur transf r e au b timent gr ce l vapotranspiration et ombrage cr et de rafra chir l air ambiant ext rieur Cela permet galement d amoindrir les grands carts de temp rature l int rieur du b timent gr ce l augmentation de la masse thermique du b timent Concernant les toitures les types intensifs ou semi intensifs sont privil gier Ces installations v g tales poss dent galement d autres avantages tels que la protect
109. rmettre de capitaliser le terie Benchmark retour sur exp rience en Ile de France Montant pr visionnel 50 000 an Dur e pr visionnelle 3 mois an Partenaires SEM Am nageur Collectivit s R gion Etudes existantes Athamena K Indicateurs pour l analyse de la contribution d u projet urbain l ilot de chaleur Identifier les mesures de lutte contre la pollution de l air proximit de sources d missions importantes Objet Approfondir les connaissances concernant les mesures protection contre la pollution de l air proximit des sources d missions importantes trafic routier activit industrielle afin de diminuer l exposition et offrir un Moyen LA ii Op rationnel A Air environnement saint aux zones urbaines proximit et aux axes de terme d placement doux pistes cyclables voies pi tonnes Montant pr visionnel 80 000 Dur e pr visionnelle 9 mois Partenaires Air Parif Etudes existantes PRQA Poursuivre les travaux de m t orologie urbaine l chelle r gionale et locale Objet D velopper les connaissances en mati re de donn es m t orologiques du territoire francilien des donn es de vent locales et de la cons quence de Moyen B formes urbaines sur le confort des espaces ext rieurs en milieu urbain terme Op rationnel Vent Montant pr visionnel 100 000 Dur e pr visionnelle 2an Partenaires Meteo France APUR ADEME Etudes existantes Projet EPICEA Novembr
110. ructions sont implant es diagonalement la direction des vents dominants les zones de haute et de basse pression englobent alternativement le b ti assurant ainsi une ventilation naturelle transversale sur toute la surface et permet d viter les probl mes de masque Lors de vents dominants locaux avec une direction pr dominante en t un sch ma en quinconce peut tre prescrit pour une meilleure ventilation naturelle des espaces et une ventilation Protection v g tale Source RUROS naturelle des b timents Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 20 B VENTILATION NATURELLE DES ESPACES EXTERIEURS L ilot et le b timent Favoriser la ventilation naturelle des b timents La ventilation naturelle des b timents participe la r duction des apports de chaleur des syst mes de ventilation et vite la surchauffe des espaces int rieurs limitant ainsi localement l lot de chaleur On distingue deux types de ventilation naturelle la ventilation transversale et la ventilation tirage naturel ou surventilation nocturne La ventilation transversale s effectue en ouvrant les fen tres ou les portes situ es sur des murs oppos s ce qui permet aux courants d air de circuler dans les pi ces Plus la diff rence de temp rature entre l air ext rieur et int rieur est grande plus la capacit de climatisation est
111. ser une analyse du cycle de vie de mesures de lutte aux lots de chaleur urbains sur le territoire francilien afin d valuer les autres impacts Acad mique environnementaux potentiels d coulant de leur mise en uvre Permettre Prospectif de comparer les mesures de lutte aux ICU Montant pr visionnel 50 000 Dur e pr visionnelle 3 mois Partenaires Universitaires Etudes existantes Etude INSPQ par le CIRAIG et l Ecole Polytechnique de Montr al ANNEXES 1 Plan national d adaptation au changement climatique Fiches actions FICHE URBANISME et CADRE BATI Action n 3 Lutter contre la canicule en ville et limiter l effet d ilot de chaleur Cette action comporte deux mesures Faire le bilan des bonnes pratiques d adaptation dans le cadre du plan Ville Durables Exiger un diagnostic de vuln rabilit au changement climatique parmi les crit res retenus pour l obtention du label EcoQuartier 2012 Pilote DHUP Action n 3 Lutter contre la canicule en ville et limiter l effet d ilot de chaleur Mesure 3 1 Dresser le bilan des bonnes pratiques d adaptation dans le cadre du plan Villes Durables L expertise des dossiers du nouvel appel projets EcoQuartiers 2011 permettra de mettre en vidence les bonnes pratiques dans les op rations en France sur la lutte contre les lots de chaleur Dans la dimension pr servation des ressources et adaptation au changement climatique l
112. solaire U Les vents A ne station m t o enregistre en permanence dominants gt Ye les donn es climatiques et assure le contr le assistent la du syst me ventilation e ventilation naturelle Zone nord les bureaux ind pendants sont quip s d un syst me s par Les protections de ventilation solaires assurent une limitation des Les bureaux paysag s apports tout en peuvent tre ventil s maintenant un naturellement ou bon tirage m caniquement ou par les deux proc d s La fa ade sud est ventil e naturellement La ventilation nocturne Source COSTIC Mouvement d air par diff rence de pression entre deux fa ades ES PE Etude a raulique d un plan masse identifiant les fa ades propices la ventilation naturelle Source ALTO Ing nierie Mouvement d air par diff rence de temp rature Principe de la ventilation transversale Source Bruxelles environnement Ventilation par atrium Source energieplus lesite be Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 21 VEGETALISATION ET FRAICHEUR DES ESPACES URBAINS ENJEUX La r introduction d espaces naturels et plus largement du v g tal en ville est une des solutions les plus efficaces pour lutter contre l effet d lot de chaleur urbain La v g tation permet de stabiliser la temp rature de l air par r tention de l eau dans les f
113. spaces de stationnement ou encore des emprises b ties Par cons quent les espaces bois s les espaces verts la v g tation et les milieux humides sont en constante r gression faisant place l imperm abilisation des sols la r duction de l vapotranspiration et l augmentation des quantit s d eau ruissel es L quilibre du cycle naturel de l eau s en trouve ainsi modifi accentuant le ph nom ne d lot de chaleur urbain Afin de b n ficier du caract re rafra chissant des zones humides le cycle naturel de l eau des milieux naturel doit tre retrouv L infiltration naturelle ou encore le ruissellement vers les cours d eau par des cheminements v g talis s sont favoriser L am lioration du cycle naturel de l eau par un couvert v g tal participe la r duction de l effet d ilot de chaleur urbain en augmentant l vapotranspiration ainsi qu au maintien de la qualit des nappes phr atiques et des cours d eau La pr sence de l eau favorise en effet l absorption de chaleur en retirant la chaleur de lair lorsque l eau liquide s vapore abaissant ainsi la temp rature et att nuant ses variations Ce dispositif climatisant va de pair avec une ventilation efficace des tendues d eau et la multiplication de ces masses d eau au sein du territoire car leur apport n est b n fique que dans un p rim tre proche A l chelle du territoire l objectif est de d finir un cycl
114. t d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 47 Le projet aborde de front les probl matiques du quartier et s articule autour de neuf enjeux avec trois id es fortes R unir autour d un centre de quartier r alisation d une place centrale regroupant quipements publics services commerces Ouvrir le quartier sur son environnement cr ation d un parc relais am nagement de pistes cyclables Valoriser les qualit s paysag res du site am nagement du Parc du Vallon mise en valeur des Balmes Sr AE Na PAPE LR CARS Cu e a E in 4 ri cie gr UE Lo 1 en S BEN LE Kaai Hi ae 22 o k i f er Ps ei y ge msn dE Pa du hi l ZA ps Figure 18 La Duch re Source gpvlyonduchere org Lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Sant et qualit de l air Toitures v g talis es pour absorption des poussi res du CO2 et confort en t V g talisation et fra cheur des espaces urbains Offrir un v ritable poumon vert avec les onze hectares d espaces verts du Parc du Vallon Perm abilit et gestion alternative des eaux pluviales Am lioration de la gestion des eaux pluviales et gestion du d bit de fuite la parcelle Le ruisseau des Gorges remis l air libre sur une partie du parc Am nagement hydraulique noues bassins pour canaliser et g rer naturellement les eaux de pluie et le ruisseau D gagements anthropiques
115. t entre autres par une stagnation des masses d air en ville ce qui concentre les polluants dans l air et peut donc avoir des cons quences graves sur la sant Niveau Effets de la chaleur Sympt mes et cons quences Niveau 1 Coup de soleil Rougeur et douleur d me v sicules fi vre c phal es Niveau 2 Crampes de chaleur Spasmes douloureux jambes et abdomen transpiration Forte transpiration faiblesse froideur et p leur de la peau pouls faible Niveau 3 Epuisement thermique temp rature normale Temp rature corporelle sup rieure 40 6 C peau s che et chaude pouls Niveau 4 Coup de chaleur rapide et fort perte de conscience possible D c s possible par d faillance de la thermor gulation Figure 9 Risques pour la sant d une exposition la chaleur sympt mes et niveaux de gravit Source inrs fr Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 11 MODE D EMPLOI DES FICHES DE RECOMMANDATION Les fiches sont organis es selon le mod le ci dessous La partie de gauche d veloppe les mesures associ es la recommandation partir d un texte explicatif et de sch mas si n cessaire La partie de droite illustre travers des exemples r gionaux des situations favorables r pondant aux mesures et la recommandation abord es Les fiches de recommandation sont associ es trois niveaux d in
116. t notamment la constructibilit des zones expos es et prescrivent certaines mesures constructives L Etat cofinance par ailleurs des actions de r duction de la vuln rabilit et de protection contre les inondations dans le cadre des Programme d Action de Pr vention des Inondations PAPI construction d ouvrages d cr tement des crues diagnostics de vuln rabilit du b ti existant et des activit s Par ailleurs renouveler l urbanisme en zone inondable n cessite bien souvent de recourir des mod lisations hydrauliques complexes partir des donn es du service de pr vision des crues de la DRIEE Le Conseil r gional dans le cadre de sa politique r gionale de l eau d velopp e en partenariat avec l Agence de leau Seine Normandie et la plupart des Conseils g n raux accompagne les collectivit s pour la mise en place de mesures sans regrets d adaptation au changement climatique pour la gestion de l eau dans la ville Il soutient ainsi la r ouverture des rivi res urbaines climatisation de la vile la r duction du ruissellement urbain par r tention de l eau pluviale sur les parcelles d coulement et par l utilisation d espaces multifonctionnels espaces naturels terrain de sport ou loisirs model s de terrain toitures v g talis es etc et des dispositifs paysagers de maitrise la source des ruissellements d eaux pluviales e L Etat et la R gion laborent conjointement des outils pour la mise en uvre du Sc
117. ter l int rieur des b timents Adapter ses 65 activit s viter de sortir aux heures chaudes de la journ e adapter sa tenue vestimentaire et pe F y 322 viter les coups de soleil sont les usages respecter en ext rieur Temp rature de l air C l ombre Etre attentif aux personnes risques Heat Index Troubles physiologiques possibles en cas d exposition prolong e la chaleur et ou avec une activit physique Une attention particuli re doit tre port e sur les personnes risques Sont identifi es comme personnes ari ug risques les jeunes enfants les personnes g es les sportifs les travailleurs en ext rieur les personnes SEA x PO Coup de soleil crampes musculaires et puisement physique isol es ou les personnes dans des endroits difficiles rafra chir comme les personnes vivant sous les toits risque de d c s multipli par 4 selon l tude InVS DOS tpuisement coup de chaleur possible Risque lev de coup de chaleur coup de soleil Les personnes sensibles aux probl mes respiratoires doivent galement b n ficier d une attention Le Heat Index Source INRS particuli re car lors de vagues de chaleur la qualit de l air est souvent compromise Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 17 Rose des vents sur la r gion parisienne Orly Source M t o France
118. tervention Le territoire et la ville La lutte contre l effet d lot de chaleur urbain cette chelle s appuie sur le potentiel qui r side dans la strat gie territoriale des collectivit s et par exemple l utilisation des terres C est l opportunit du d veloppement de solutions rentables et int gr es dans le cadre d une strat gie de changement climatique global plus grande chelle Le quartier et la rue Cette chelle implique l volution des quartiers des am nagements ext rieurs et des groupes de b timents qui les composent Il s agit de trouver un quilibre entre l adaptation du domaine public et des espaces entre les b timents et leur d veloppement L lot et le b timent Les petits d veloppements notamment les logements les immeubles commerciaux ou b timents tertiaires offrent des possibilit s pour l int gration de mesures de lutte contre l lot de chaleur urbain dans ou autour des b timents Une attention particuli re est accord e la conception du b timent de ses environs son exploitation et sa gestion L utilisation de chaque fiche est donc adapter en fonction du contexte des projets concern s Recommandation Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effet d flot de chaleur urbain I CARE ALTO STEP ALTO ingenierie f 12 a ce 5 gt PT SL PRE RE EER TEE PN ai E ER TECTION ET VEGETALISAT DES FAC DES EO nr Dry pe of a S E
119. tiques de lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Descriptif tudes Chacune des tudes fait l objet d un court descriptif Le programme pr cise titre indicatif un montant pr visionnel et une dur e d tude pr visionnelle Ces informations devront tre pr cis es le cas ch ant Les sources des tudes existantes mentionn es sont r f renc es au sein du Guide de lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU I CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 5 2 Programme d tudes Les tudes sont pr sent es suivant les ch ances pr figur es DESCRIPTIF ETUDES ECHEANCE FORMAT THEME Analyse des retours d exp riences sur l implantation d aire de rafra chissement en ville Objet Mener une tude sur les usages au travers des saisons des aires de rafra chissement milieu urbain aires de repos ombrag s jeux d eau brumisateurs accueil au sein des quipements publics afin d mettre des Court Op rationnel recommandations et de capitaliser sur leur apport pour l am lioration des terme Benchmark conditions sanitaires en p riode de forte canicule Montant pr visionnel 20000 Dur e pr visionnelle 3 mois Partenaires Collectivit s Etudes existantes I Analyse des retours d exp riences sur la v g talisation des aires de stationnement Objet Mener une tude sur les usages et la dur es d
120. tudes et les recherches compl mentaires qui contribueront am liorer la connaissance et la prise de d cision dans la lutte contre l Effet d lot de Chaleur Urbain Il pr figure les outils op rationnels qui pourront tre produit par le biais du r seau d observation sur l adaptation au changement climatique Novembre 2012 Programme d tude d taill et hierarchis Guide derecommandations EICU CARE ALTO STEP ALTO Ingenierie f 4 PROGRAMME D ETUDES 1 Mode de lecture Ech ances Court terme dans les 2 ans venir Moyen terme d ici2 4ans Long terme d ici5 ans et plus Format Acad mique Etude universitaire Op rationnel Inventaire et typologie des EICU identification des solutions par type d EICU Benchmark Bonnes pratiques d coulant de l urbanisme historique de zones plus chaudes Prospectif Aspects plus long terme de la probl matique d EICU Th me Les th mes ci dessous font r f rences aux 6 grandes th matiques d velopp es dans le Guide de recommandation pour la lutte contre l effet d ilot de chaleur urbain Ils sont indiqu s de la fa on suivante A Air A Sant et Qualit de l air B Vent B Ventilation naturelle des espaces ext rieurs C V g C V g talisation et fra cheur des espaces urbains D Eau D Perm abilit et gestion alternative des eaux pluviales E Rev t E Mat riaux et infrastructures F Anth F D gagements anthropiques Ensemble des th ma
121. uer elle participe la protection solaire Elle apporte un ombrage et cr e un microclimat par vapotranspiration Le choix des esp ces est important car la qualit de l ombre d un arbre d pend de sa densit Voir figure ci contre Ainsi le feuillage d un arbre peut filtrer Illustation des aires de rafra chissement issue de balades urbaines Source Lo Giudice 2008 de 60 90 du rayonnement solaire Un tapis de v g tation r duit galement le rayonnement solaire r fl chi par le sol Quel que soit le projet de verdissement le choix de la verdure pour remplacer de ass Rimma a lasphalte ou du b ton sera toujours plus b n fique pour le rafra chissement de l espace biomasse Assurer la p rennit et la croissance des essences plant es grand arbre 20 30 m Free Pour que les arbres puissent fournir de la fra cheur leur bonne croissance est essentielle Un d veloppement en pleine terre ou en am nagements cellulaires adapt s est dans un premier temps privil gier Un arbre occupant un espace restreint dans le sol n atteindra pas sa taille maximale et sa ne a f grand conif re 20 30 m dur e de vie en sera court e Le choix d esp ces indig nes tol rantes aux variations climatiques de la r gion parisienne et la pollution urbaine est aussi un param tre primordial L application de ces recommandations permettra de p renniser les aires de rafra chissement qui viendront po
122. ues Les activit s humaines participent la fois au r chauffement climatique global et l chauffement local de lair urbain participant ainsi accentuer l effet d ilot de chaleur urbain Dans les milieux urbains les sources d mission de gaz effet de serre sont principalement les v hicules motoris s les proc d s industriels et le chauffage des immeubles l aide de combustibles fossiles Les rejets de gaz effets de serre li s ces activit s humaines dans l atmosph re augmentent sa capacit absorber le rayonnement infrarouge et donc sa temp rature De plus la chaleur naturelle vient s ajouter une chaleur directe ou indirecte produite par les activit s humaines industries transports syst mes de climatisation lectrom nager chaudi res Ces rejets de chaleurs perturbent l quilibre thermique localement Lorsque la chaleur naturelle est d j lev e notamment cause du rayonnement infrarouge r fl chi de multiples fois les chaleurs anthropiques accentuent le ph nom ne et rendent la ville difficilement supportable en terme de temp rature Variables incontr lables Conditions anticycloniques Saison E Conditions journali res ilot de Chaleur Vitesse du vent Urbain Couverture nuageuse Conception urbaine Chaleur anthropique Facteur de vue du ciel Pollution de l air Espaces verts Mat riaux des b timents Population relative Action humaine Figure 7
123. ur le patrimoine v g tal existant V g talisation et fra cheur des espaces urbains Jardins collectifs jardins privatifs des Rez de chauss e terrasses plant es Mat riaux et infrastructures Choix de mat riaux p rennes avec un choix des couleurs et une attention aux choix des mat riaux de sol ext rieurs D gagements anthropiques Diversit des volum tries passage du faubourg aux quartiers pavillonnaires Double orientation des logements pour un bon ensoleillement Action Mon cher V lo afin de promouvoir l utilisation de ce mode de d placement 17 y j tin 4 i RTL Il ii 1h 144 La protection de l intimit des RDC Soigner la v g talisation des toitures L int gration des locaux annexes dans les b timents Des perc es visuelles dans le quartier L int gration des commerces de proximit au RDC des petits collectifs Des sols qui donnent l impression d un jardin r sidentiel Figure 17 Photographies diverses du projet Source Atelier Ruelle La Duch re Lyon Construit en 1960 le quartier La Duch re fait l objet d un Grand Projet de Ville d velopp sur la p riode 2003 2016 afin de faire du quartier un espace de vie plus attractif plus ouvert plus quilibr Soutenu notamment par l ANRU et l Acs le projet a t prim pour la th matique Renouvellement Urbain Octobre 2012 Guide de recommandation pour lutter contre l effe
124. ut s accompagner de campagnes de dissuasion telle que l augmentation des co ts de stationnement des p ages urbains ou d incitation comme les parcs relais et la gratuit des transports collectifs en cas d alerte chaleur La loi Grenelle 2 encourage l exp rimentation de Zones d actions prioritaires pour l air Zapa o l acc s la circulation est interdit aux v hicules polluants Le d veloppement et le renforcement des r seaux de transport en commun est avec la promotion des modes de transports doux le troisi me pilier de cette strat gie de diminution du parc automobile Cette strat gie peut tre formalis e l chelle du territoire au sein des documents directeurs d urbanisme SCOT PADD Plan de D placement Urbain PDU ou Plan Local de D placement PLD La campagne La ville Le jour DAMSLES MATERIAUX EVAPORATION PAR LA VEGETATION CHALEUR DEGAGEE RAR LES ACTIVITES HUMAI CHALEUR EMISE PAR LA SURFACE CHALEUR DEGAGEE La nuit PAR LES MATERIAUX CHALEUR DEGAGEE PAR LES ACTIVITES HUMAINES Grande hauteur 4 Faible emprise au sol gements ha Habitat interm diaire Maisons Bj Appartements Faible hauteur Forte emprise au sol 76 logements ha Hauteur moyenne Emprise au sol moyenne 76 ents ha Formes urbaines et densit Source Etalement urbain et changements climatiques RAC F D veloppement des modes doux Source PDUIF lAay mA Low imevon Zore LIZ bou
125. ville compacte conome en ressources et qui int gre des espaces ouverts en milieu urbain espaces naturels continuit s biologiques parcs squares jardins publics etc Il conforte la n cessit d une trame verte d agglom ration via la diminution des carences en espaces verts Les r sultats du projet RexHyss projet de recherche sur Fimpact du changement climatique sur les ressources en eau et les extr mes hydrologiques dans les bassins de la Seine et de la Somme anticipent une diminution cons quente des d bits de la Seine jusqu 30 l tiage ainsi qu une diminution de la recharge des nappes cf fascicule de pr sentation de ces r sultats commune au fur et mesure de leur parution Document actuellement en cours de r vision publics Il pr voit cet effet la r servation d emprises fonci res dans les zones carenc es en espaces verts du c ur de l agglom ration notamment lors d op rations de renouvellement urbain et gr ce la valorisation d espaces verts existants L Etat la R gion et ses organismes associ s apportent par leurs travaux et leurs missions des l ments pour une meilleure prise en compte de l adaptation dans les am nagements e Les actions men es par l Etat dans le cadre de sa strat gie de pr vention des risques naturels en Ile de France sont multiples et associent de nombreux acteurs Les plans de pr vention des risques naturels tant pour l inondation que les argiles restreignen

Guide de lutte contre les EICU - ADEME Ile-de

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