Home

Mental`idées - Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale

1. Groupe ouvert R unions mensuelles programm es en alternance le lundi et le vendredi de 9h 15 11h 15 dans les locaux de la L B FS M Quatre dates ont t fix es lundi 21 septembre vendredi 16 octobre lundi 16 novembre et vendredi 18 d cembre 2009 Le programme pr cis du contenu des rencontres sera finalis le 21 septembre 2003 14 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Clef de la r flexion Ce groupe aborde les questions sp cifiques que se posent les professionnels face aux situations familiales marqu es par un v cu d exil dans des contextes de non r gularisation ou de r gularisation administrative dans le pays d accueil Les enjeux li s entre autres l attente des titres de s jour la dimension intercul turelle un v cu traumatique souvent de l ordre de l impensable seront d clin s dans leurs dimensions syst miques et intrapsychiques sans oublier l impact sur les comp tences motrices et cognitives de l enfant L objectif du groupe est d offrir une mise au travail des grilles de lecture classiques des professionnels face aux symptomatologies pr sent es par les familles et les enfants travail de discernement entre modalit s psychiques d fensives ayant un potentiel d adapta tion et chronification particularit s de l inscription psychique du concept de Lieu cf E Benslama La r flexion porte galement sur la nature des soins qu il convient d apporter en tant partic
2. Le corps terre d asile l adolescence Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 31 Judith Dereau psychiatre et R gine de Biolley psychologue Clinique de la Ram e Service du Docteur Andr Passelecqa Bruxelles Du corps anorexique au corps adolescent temporalit du processus th rapeutique Nathalie Crame psychologue Centre Hospitalier Adolescents C H A H pital psychiatrique pour enfants et adolescents La Petite Maison Chastre Se faire un corps l adolescence Christina et les blondes quilibre entre insupportable et cr ativit F4 trofe La Cit espace institutionnel jalonne la temporalit adolescente elle m me marqu e par l ac c l ration et l intensification de la d couverte de la Cit au del des murs de la maison familiale Vouloir ne pas y entrer n en pas vouloir sortir devient possible Inscription dans la cit De ces dynamiques h t rog nes m diatis es par la famille et l cole mergent les figures de l adoption de l appropriation de l exclusion et de la destruction adolescentes RESPONSABLES e Annick Delf ri re psychologue coordinatrice Adolescence la L B RS M S S M Chapelle aux Champs e Anne Pascale Marquebreucq psychologue psychoth rapeute directrice du Centre d Accueil Sp cialis C A S Le Tamaris formatrice au C E RO R E S S S M Chapelle aux Champs U C L Bruxelles INTERVENTIONS Claude Louzoun psychiatre Haute
3. Adoleecmel amp m tamorphoses 9 soir e 10 et 11 d cembre 2009 Dossier M tamorphoses de l adolescence 42 Marine G rard Introduction adolescence en question 42 RENCONTRES AVEC Dr Michel Croisant Centre de Jour pour adolescents de l Equipe Le travail de l adolescence 45 Anne Malfait Ana s Domb Diane de Moffarts L Et la Ros e antenne locale du SSM L Et L adolescence temps de passage 50 Dr Eric Manouvrier Val rie Deckmyn Le Quotidien H pital de Jour de Fond Roy L adolescence au singulier 55 Jean Fran oise Nandrin Centre scolaire du Sacr Coeur de Lindthout D s ducation et rapport au savoir 61 Isabelle Counet Institut Saint Hubert adolescence mode d emploi 66 B n dicte Limbourg Fatima Zaitouni A M O S O S Jeunes Quartier Libre l adolescence en d tresse 69 Psycendoc Adolescence lire 72 Questions d actualit Lettre ouverte de la Plate Forme Psysm 74 Agenda du secteur 78 ditorial Comme de coutume cette p riode de l ann e on s adresse de bons souhaits de rentr e J esp re pour ma part que vos mois d t ont t l occasion de repos de d couvertes et de ressourcements De son c t la Ligue a pr par un programme d activit s pour l an n e acad mique qui s annonce avec l espoir qu il soit la hauteur des attentes de chacun mais galement qu il r ponde aux questions et th matiq
4. r flexion qui semble s vaporer tre tr s haut au dessus de nous On ne parle m me pas de savoir si c est pertinent ce qu on lit sur Internet c est encore autre chose au sens critique Il n y a plus de r flexion sur le savoir qu on pratique Mais la r flexion sur le sens de ce que l on fait je ne suis pas s r que je l avais en sortant de rh to L je l ai mais a fait un moment que je suis sorti de rh to Adolescence et pression sociale Les id aux soci taux collectifs auxquels sont confront s les adolescents aujourd hui sont plus exigeants et surtout contradic toires aussi leur vitalit a moins de possibilit de s exprimer dans et par la vie sociale faute de r f rence claire et de centre de gravit stable de t moin tuteur familial et social coh rent et continu Maurice Corcos M G Dans cette carte blanche vous voquiez aussi la pression mise sur la r ussite dans la vie J Fr Nandrin Il y a une pression parentale et une pres sion sociale Je pense que c est d abord une pression de la soci t sur les parents et puis des parents sur les enfants dans une sorte de double action ou double d tente La presse annonce plus de 800 000 ch meurs pour 2010 donc on va essayer d viter que notre enfant soit au ch mage donc il doit faire de bonnes tudes donc il faut qu il r ussisse dans les bonnes coles Tout l heure je serai en r union de recours pour un l
5. soit ne sont pas leur place dans les cours de transition g n rale ce qui n est pas une faute quand m me soit ne sont pas leur place dans ce type d cole un peu stijf Et donc p tent un plomb pour le dire famili rement Je pense un l ve pr cis qui dit je ne supporte plus la pression qu on me met ici Or quelle pression lui met on On lui demande de ne pas avoir son jeans sur les genoux et on lui demande d tre l heure Ce sont les seules choses qu on peut reprocher cet l ve pour lui c est une pression insupportable Je vois que pour toute une s rie d l ves les pres sions que l on met dans la r alisation d un travail r gulier dans un cadre r gulier a devient hyper diffi cile Et comme ils doivent absolument r ussir et en m me temps en partie parce qu ils sont adolescents ils ne savent pas toujours verbaliser leurs difficult s trouver les mots et les moments pour le dire parfois m me ils ne s en rendent pas compte eux m mes ils p tent un plomb Souvent j ai des l ves qui posent de gros probl mes qui finalement apr s engueulade au moment o la discussion commence disent Si mes parents pouvaient accepter que je sois ailleurs Et quand tu vois les parents c est l que commence le vrai pugilat o toutes les excuses sont bonnes pour nier Je vois des parents qui n entendent pas ce que dit l adolescent On est dans un bureau comme celui ci l
6. tre utile a suffit A propos des m dicaments aucun jeune n est forc en prendre Si je pense que a pour rait lui tre utile on en discute mais il reste libre de sa d cision d en prendre ou pas La seule r serve c est si j estime que sa s curit ou celle des autres n est pas garantie En ce sens je pense que nous ne sommes pas un h pital tout fait classique Certains jeunes sont somm s par le juge d avoir un lieu mais ce sont eux qui font le choix d tre ici c est fondamentalement leur d cision Le jour o un jeune dit Je ne veux plus venir ici il ne reste pas Je ne retiens absolument personne Encore une fois on en discute mais je ne m oppose pas leur d cision Le plus souvent quand ils d cident de partir c est de mon point de vue aussi le bon moment pour quitter l institution Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 57 Je suis tr s attentif garantir la libert des sujets Et cela passe par la libert de parole et l ouverture du champ de d sir Qu est ce que la crise d adolescence Dr E Manouvrier Les questions actuelles il y en a plein mais ce sont vraiment des questions pour moi Ce sont souvent des questions que j adresse aux ado lescents Je les questionne lorsqu ils viennent avec un sujet un peu entendu je leur demande Mais qu est ce que tu entends par l J coutais une jeune fille qui m expliquait J ai des relations sexuelles avec mon petit
7. L cole lieu de violence Jean Fran ois Nandrin Nous pouvons peut tre partir de ces quatre pistes que tu voques L cole comme lieu de violence structurelle In vitablement il y a une violence induite par le fait d tre 900 dans l cole ou 20 dans une classe ou m me 16 dans de petits groupes labo on doit parler un la fois on doit accepter de rester assis Sinon simplement la vie n est pas possible si tout le monde parle se l ve et fait ce qu il veut C est une violence objective je pr f rerais aussi tre dans mon jardin cette heure ci Je dirais que le probl me est renvoy plus loin quand dans la non ducation on ne peut pas supporter cette frustration Je passe la deuxi me id e cette non ducation qui Rencontre avec Jean Fran ois NANDRIN pr fet d ducation Centre scolaire du Sacr Coeur de Lindthout m interpelle personnellement puisque j y suis sans cesse confront en tant qu ducateur Comment j ex pliquerais a Je pense qu on est toujours face cette id e de l enfant roi L enfant tyran c est encore autre chose mais avec l enfant roi on est dans cette con damnation de toute frustration du petit enfant on ne peut pas leur dire non ce n est pas bon pour eux ce n est pas gentil Je pense qu on a m me absorb l id e qu il est interdit d interdire que ce serait en soi mal de le faire et donc dans les coles on retrouve de jeunes enfant
8. g es d pendantes sont nombreux dans leur pays M me d pendantes les personnes g es doivent continuer exercer leurs droits leurs devoirs et leurs libert s de citoyens Elles doivent aussi garder leur place dans la cit au contact des autres g n rations dans le respect de leurs diff rences La coordination prendra le temps de poursuivre ses rencontres avec divers intervenants locaux et europ ens Mrax Fondation Roi Baudouin Centre pour l galit des chances Ligue des Droits de l Homme Plate Forme AGE etc afin de confronter les constats et carences face la dignit de la personne g e devenue d pendante Par nos changes nous esp rons faire progresser les droits des personnes g es d pendantes dans notre pays respectif et au niveau europ en Un s minaire sera organis fin 2010 pour diffuser nos changes aupr s d un plus large public Apport AGE Plate Forme europ enne des Personnes g es Dans le contexte de nos rencontres et d bats la liaison de notre travail avec la Plate Forme AGE est doublement int ressant 1 connaissance europ enne du sujet 2 possible implication dans le projet europ en Daphn En effet avec l appui du programme de Daphne Il de la Commission europ enne AGE travaille sur un projet avec un r seau de 11 organismes pour d velopper Une charte europ enne du droit des personnes plus g es d pendantes Le projet fonctionne officiellement de d cembre
9. galement accentuer les pro bl mes entre les adolescents et leurs parents L gitimit et ad quation de l action sociale M G La recherche a t elle r v l d autres choses F Zaitouni On s est pench sur une ann e de situa tions dans l id e de reprendre cela dans cinq ans afin de pouvoir constater l volution des choses c t de a on planche aussi sur un outil statistique et en mettant tout cela en lien on essayera d adapter notre travail La r flexion est en cours Quand on parlait de r f rence ducative on constate galement certaines incoh rences un niveau institu tionnel B Limbourg Il y a norm ment de situations o des mesures sont prises de fa on tr s limit e et donc le jeune va 15 jours ici 3 semaines l C est tr s clat F Zaitouni On essaie de mettre en place une solution durable mais en r alit certains jeunes vont de solu tion provisoire en solution provisoire Nous pouvons nous occuper des jeunes jusqu 18 ans a fait souvent un long trajet si le jeune est demandeur ou sa famille Dans pas mal des situations on a l impression d tre un point de rep re ils reviennent diff rents temps de leur parcours plus dif ficiles Parfois on se demande si c est positif pour le jeune ce parcours tellement clat entre diff rentes institutions B Limbourg En accueil de nuit nous n avons que trois jours mais nous pouvons accompagner le jeu
10. obligatoire Actuellement on observe que le discours des m dias dessine un portrait commercial des adoles cents qui les situe au temps des enfants de l conomie marchande selon l expression de M DAGNAUD La litt rature contemporaine abondante ce sujet suit diverses tendances parmi lesquelles certains auteurs affirment que l adolescence existe comme tape de crise entre l enfance et l ge adulte d autres comme G LUTTE cherchent supprimer l adolescence sinon la lib rer car il s agirait d une situation artifi cielle de marginalisation et de subordination des jeunes par le pouvoir politico conomique dominant d autres encore affirment que l adolescence n existe pas en partant d une lecture historique de diff rentes perceptions sociales de la p riode entre l enfance et l ge adulte A travers ces diff rents constats on observe sans encore en percevoir tous les tenants et aboutissants que le concept d adolescence ne peut tre saisi que dans une perspective constructiviste sous peine de se laisser happer par une appr hension imaginaire de l adolescence telle que v hicul e par les m dias Nous pouvons conclure provisoirement que l ado lescence en tant que concept a vu le jour au point de rencontre de diverses contingences d mographique juridique institutionnelle et notamment familiale o domine une convergence celle de la probl matisation de l enfan
11. Bruxelles Pr sentation d une exp rience de travail au Service de Sant Mentale Le M ridien e Fatoumata Camara psychologue clinicienne coordinatrice clinique du Projet Th rapeutique 85 Domaine U L B Erasme dir dr Y Simon programme anorexie boulimie l adolescent au centre de la concertation entre divers prestataires de son r seau de soin dans le con texte des troubles alimentaires e Ath na Lazarou psychologue Le Quotidien groupe des jeunes H pital de Jour du Groupe la Ram e Fond Roy Bruxelles Atelier th menthe e Antoine Masson Tanja Y Sp ri Tanguy de Foy Rapha lle de Menten Amaia Arrizabalaga animateurs du site www passado be S S M Chapelle aux Champs U C L Bruxelles PASSADO un dispositif d espaces et de passages pour l adolescence sur internet e Evelyne De Wolf pour les 4 F d rations des Centres de Planning Familial en Communaut Fran aise de Belgique www loveattitude be site dynamique l attention des adolescents abordant les questions de la vie relationnelle affective et sexuelle e Anne Pochet responsable du Programme th rapeutique Christophe Losson ducateur responsable de l atelier projet vid o Centre Th rapeutique de Jour pour adolescents C T J ado H pital V Van Gogh Marchienne au Pont L exp rience adolescente au travers du dispositif th rapeutique de l atelier projet vid o e Jacqueline Maun directrice du Cen
12. Le plus impor tant c est que quelqu un reste assis c t de lui attentif et offre ce point d o quand la vie est pre se voir comme un objet suf fisamment pr cieux et consid r pour que la fen tre au bord de laquelle son noyau de cerise est pos ne se referme pas Philippe Lacad e C est incroyable le chemin qu a fait cette jeune je suis stup faite Mais elle a trouv ici un point d o un point d o se voir autrement Simplement parce qu l y a eu un regard qui la prenait en compte a m a vraiment clair e cette histoire de point d o mais cela dit ce n est pas vrai uniquement pour les jeunes c est vrai pour les adultes aussi Lorsque des jeunes en position d chec trouvent un interlocuteur qui les coute juste d une autre oreille et o ils peuvent s inscrire d une autre fa on c est incroyable les effets que a peut avoir P Lacad e dit que certains jeunes dans ces banlieues dans ces lieux o les jeunes inventent leur langue s excluent de la langue commune Et il ajoute que nous ne sommes pas oblig s d ent riner cela On est pas oblig s de dire Oui ils sont exclus tant pis c est comme a lls n avaient qu pas commencer Il dit Qu est ce qu on attend pour aller leur rencontre en disant Mais qu est ce que vous voulez dire au fond je n ai pas compris vous parlez d une fa on que je ne comprends pas C est ce qu il fait dans les coles c
13. Nancy Bresson psychologue clinicienne I U RM Universit Lyon1 doctorante en psychopatholo gie et psychologie clinique charg e de cours Universit Lumi re Lyon 2 La pulsion de savoir et l irruption pulsionnelle et sexuelle a l cole y Alt rit sexualit diff renciation La maturit sexuelle en devenir impose au jeune de se conformer au sexe qui l habite Les premiers mois amoureux le confrontent au risque d chec narcissique et aux malentendus relationnels Il doit aussi faire face l alt rit en lui et apprendre supporter l angoisse et l embarras sans plus pouvoir s appuyer sur une fonction parentale qui a perdu de sa validit Cette nouvelle donne structurelle se complique de l volution contemporaine de la soci t face la fragilit du lien conjugal et la multi plicit des modes d tre homme ou femme RESPONSABLES e Michel Croisant psychiatre m decin directeur du C J A Centre de Jour pour Adolescent de l Equipe Bruxelles e Marine G rard psychologue clinicienne S S M de Saint Gilles L B RS M INTERVENTIONS Arnaud Malauss na psychologue clinicien doctorant Universit Lyon 2 Laboratoire du C R PPC Centre de Recherches en Psychopathologies et Psychologie Clinique directeur de recherche Pr R Roussillon Etreindre mais pas contraindre Monique Baudoux psychologue Unit Kalima B reng re Devillers sexologue Caroline Debrigode ducatrice sp cialis e L
14. ceux qui fument des joints l universit pendant des ann es et qui restent dans l espace adolescent V Deckmyn L universit permet de prolonger le temps de l adolescence Dr E Manouvrier Oui c est bien connu Je vois des jeunes qui sont assez intelligents et qui jusqu 24 ans r ussissent correctement mais dans des ambiances enfum es de p tards Ils retardent l ch ance de l ge adulte Tout cela va de pair avec une sexualit plut t infantile c est tonnant Le jour o ils r alisent alors le sympt me appara t et l angoisse l angoisse devient irr pressible V Deckmyn Les jeunes ne sont pas sans inventer plein de trucs tout de m me Dr E Manouvrier Bien s r Mais je ne pense pas quil y ait vraiment un sujet sans limite avec un projet de cr ation Pour cr er il faut int grer une limite sinon on est plut t dans un genre d invention Par exemple il y a beaucoup d ados qui inventent plein de trucs ils sont plein de s duction pour l adulte ils font plein de choses et on se dit Mince pourquoi je n y suis plus C est terrible Bon puis un moment donn il y a ce virage o a tombe finies les inventions fini de rire c est tr s particulier un niveau personnel je trouve que a a toujours un c t tristounet je me dis que tous ces r ves et toutes ces inventions qui avaient un statut ph m re C est difficile de mettre au travail un ou une jeune de 14
15. coup d encre D de Moffarts J ai l impression que c est l inverse que cet ge est bien pris en compte Il y a d ailleurs de nouvelles formations qui s int ressent aux probl ma tiques et aux questions sp cifiques que suscite ce temps de l adolescence Il me semble cependant que fractionner les quipes en fonction des ges de la vie des patients n est pas pertinent Passeurs d adolescents A Domb Le fait de fractionner veut il dire qu on con sid re que l adolescence va mal se passer ou plut t que c est un passage obligatoire et qu il faut le d passer en proposant un lieu clinique plus sp cifique l adolescence Si on travaille ensemble une quipe adulte une quipe enfant il n y a pas de clivage et le passage peut se faire dans une continuit C est un passage plus en douceur d une quipe l autre a permet de ne pas avoir changer de th rapeute parce qu on est adolescent quand on est suivi d j avant Pourquoi changer de th rapeute parce qu on est ado lescent Est ce que a n cessite une pratique plus particuli re M me si on pr te peut tre une oreille un peu diff rente au discours quand il s agit d un jeune enfant d un adolescent ou d un adulte quoiqu il en soit on travaille toujours avec une coute subjective Avec des rep res de structures et de d sirs et pas ou moins d ges ou de stades A Malfait En tout cas on pourrait dire de ce temps d
16. fait et la d rive In Solidarit Sant Sept Oct 2001 n 23 p 27 e Approche n 5 SAVOIR ET SCOLARIT m Dossiers de revues Le mal d apprendre In Enfances amp Psy 2005 n 28 cole et pr vention l absent isme la l gitimit la d mocratie d crochage estime de soi conduite risque In Les Cahiers de Prospective Jeunesse 1er Trim 1998 Vol 3 n 1 L cole et les Psys In Enfances Adolescences 2007 1 n 11 e Approche n 6 ALT RIT SEXUALIT DIFF RENCIATION m Articles de revues Le Naour Ronan La question de l identit et du narcissisme l adoles cence In Information Psychiatrique Avril 2008 Vol 84 n 2 pp 149 154 Hachet A L adolescence l preuve des failles du narcissisme parental In Neuropsychiatrie de l Enfance et de l Adolescence Mars 2009 Vol 57 n 2 pp 108 112 Bernard D Lacan et l adolescence initiation devenir homme femme In Evolution Psychiatrique Oct D c 2008 n 4 pp 676 684 Vers l ge d homme dossier In Sant Mentale Mensuel des Equipes Soignantes en Psychiatrie Mai 2003 n 78 De l adolescence Nouvelles Familles dossier In Neuropsychiatrie de l Enfance et de l Adolescence 2007 n 5 6 PSYCENDOC Centre de documentation de la L B FS M 53 rue du Pr sident 1050 Bxl 1er tage Horaire Lundi et mardi de 12h 30 16h 30 et Mercredi de 10h 30 13h 30 Renseignements Aria
17. le passage par une multiplicit d in tervenants avec une diffraction du transfert la possibilit d ext riorisation des instances psychiques et des mouvements pulsionnels Le psychodrame psychanalytique individuel tel qu il a t con u et labor par des psychanalystes garde l essentiel de la d marche psychanalytique l association libre l attention flottante et bien s r le transfert comme moteur principal de l volution Il en garde surtout les objectifs induire un fonctionnement psychique plus souple avec des d fenses et des contre investissements moins contraignants mettant d avantage le sujet au contact des productions de son inconscient rendant celles ci moins inqui tantes permettant par l au patient d accro tre ses changes au moi de se renforcer et aux adolescents de poursuivre les identi fications rest es en suspens et bloqu es par les conflits de la pubert Ce qui change c est la fa on dont les outils fondamentaux de la d marche psychanalytique sont mis en oeuvre Cette mise en oeuvre propre au psychodrame peut tre vue comme un renforcement de l tayage des processus psychiques par le cadre Ce renforcement repose essentiellement notre avis sur deux ordres de donn es qui se soutiennent et se compl tent l un l autre une aide aux processus de figuration et par l m me de liaison et un renforcement des facteurs de diff renciation Philippe Jeammet Lorsque j insistais sur c
18. lettre ouverte au secteur de la psychiatrie et de la sant mentale fait un int ressant tat des lieux sur les projets l gis latifs qui concernent les professions de la sant mentale Enfin je terminerai en vous annon ant l ouverture du site web de la Ligue www lbfsm be en ligne partir du 21 septembre 2009 Ce sera un outil de communication suppl mentaire entre vous et la Ligue Toute mon quipe esp re que vous trouverez ce num ro all chant convivial et bien structur A vous rencontrer vous lire vous couter durant toute cette ann e 2009 2010 que je vous souhaite heureuse et stimulante Eric Messens Le site de L B FS M sera en ligne partir du 21 septembre 2009 http www lbfsm be Certaine rubriques sont encore en construction Nous y travaillons Vous y trouverez d j les textes fondateurs les membres de la Ligue le Programme du Congr s Adolescence amp M tamorphoses le Mental id es la possibilit de s inscrire pour recevoir la newsletter de la Ligue le Psycendoc et ses bul letins bibliographiques Nous esp rons qu il vous plaira et vous int ressera Faites nous savoir ce que vous en pensez debloudts lbfsm skynet be Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 3 Carte blanche Aux nouveaux animateurs du groupe de travail Benjamin Thiry Docteur en psychologie Psychologue clinicien Service psychosocial SPS de l
19. n ration In Mental Juin 2001 n 9 pp 87 107 Godbeter Merinfeld Ed l adolescence en contexte Introduction In Cahiers Critiques de Th rapie Familiale 2008 1 n 40 pp 5 11 Jeammet Phil Evolution sociale et psychopathologie des adoles 72 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M cents Quelles perspectives In Enfances Adolescences 2005 n 2 pp 57 70 Orgogozo Isab L enfance et l adolescence face la mondialisation et l effondrement des cadres de r f rence culturels parti culiers Quelle transmission quelle restructuration In Th rapie familiale 1996 Vol 17 n 1 pp 3 17 Douville Olivier La part mythique dans le destin de l adolescence In Journal des Psychologues Juin 2007 n 248 pp 44 48 Ill REVUES SUR L ADOLESCENCE AU PSYCENDOC ADOLESCENCE ENFANCES amp ADOLESCENCES NEUROPSYCHIATRIE DE L ENFANCE ET DE L ADO LESCENCE IV DOSSIERS TH MATIQUES PSYCENDOC SUR L ADOLESCENCE Adolescence g n ralit Crise d adolescence Amour et sexualit l adolescence Alcool et adolescence Suicide chez les adolescents Cannabis D pression Echec scolaire abandon scolaire Estime de soi D linquance juv nile L Autorit parentale l Automutilation Nouvelles technologies GSM Jeux vid o Internet Relations fr res soeurs nombreux articles sur la relation parents adoles cent la psychoth rapie d adolescents l expertise Inserm relative au trouble des co
20. ou Je ne suis nulle part Qu est ce que vous me conseil leriez ou Je pense partir un mois l tranger dans un projet linguistique ou humanitaire qu est ce que vous en dites Je donne un avis plut t que des conseils Si on me demande conseil j essaie d aider l l ve trouver une r ponse si tant est qu il y en ait une Donc je relaye leur demande au conseil de classe devant mes coll gues j en fais une synth se et puis je leur donne un retour lors d une r union de parents Il m arrive d avoir des l ves dont les parents ne parlent pas fran ais dans ce cas je pr pare la r union avec l l ve Je pense par exemple une jeune turque qui sera la premi re de sa famille aller l uni versit C est une vraie bataille L mon r le c est d tre la fois t moin ou plut t m diateur entre l l ve et la famille l ve qui avait essay mais qui n avait pas pu convaincre ses parents qu elle pouvait aller l universit Les l ves nous interpellent galement en nous demandant quoi sert le savoir que vous me trans mettez en tant que prof M G Que dire des difficult s des professeurs face certains adolescents qualifi s de difficiles dans le meilleur des cas Ceux dont on entend le plus souvent parler dans les m dias Nous avons vu que la transmission met la r p tition en crise il nous faut aussi aborder la crise de la transmission elle m me
21. pour cesser d exister mais pour rena tre la vie autrement est ais ment rep rable dans bon nombre de tentatives de suicide Elle provoque le clinicien et l oblige conflictualiser aussi bien le d sir de tuer la vie devenue insupportable que le d sir de vivre autrement surtout lorsque ce vivre autrement tend l enferme ment dans une bulle narcissique mortif re Maja Perret Catipovic M G Comment se situer alors humainement et professionnellement par rapport aux missions tradi tionnelles de l cole Que recouvre la fonction d enseignant L enseignement l articulation de la transmission d un savoir et d une rencontre humaine L exp rience des adultes en g n ral et des parents en parti culier n est en tant que telle que de peu de secours pour l ado lescent Elle ne peut lui tre transmise du moins sous cette forme elle est pour lui au mieux d pourvue de sens au pire destructrice pour son sentiment d identit Le travail de l adolescence peut tre envisag comme la cr ation d une iden tit propre originale distincte de celle de l enfant mais n an moins en continuit avec elle mais galement comme une entreprise de d construction et de reconstruction du lien de filiation Jean Paul Matot l Counet J ai peut tre tendance apr s des ann es d enseignement vouloir sortir de ma fonction et peut tre occuper une position qui n en est pas une Je croi
22. psychiatre m decin directeur du C J A Centre de Jour pour Adolescent de l Equipe a s b l Bruxelles Jeudi 10 decembre 8h 00 Accueil et inscriptions 8h 45 Allocutions d ouverture Beno t CEREXHE Ministre charg de la Sant la Commission Communautaire Fran aise de la R gion de Bruxelles Capitale Denis HERS psychiatre m decin directeur du S S M Chapelle aux Champs pr sident de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale L B FS M Bruxelles Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 29 9 h 15 I CONF RENCES Pr sidente de s ance Ann d ALCANTARA psychiatre chef de clinique associ Centre Th rapeutique pour Adolescents C Th A Service de Psychiatrie Infanto Juv nile Clin Univ Saint Luc Bruxelles Crise de la m tamorphose Dr Antoine Masson psychiatre psychanalyste S S M Chapelle aux Champs professeur charg de cours aux FU N D P Namur et l U C Louvain Comme sl pr tait l oreille son propre corps o un avenir tranger commence bouger Maurice Corcos psychanalyste chef de service du D partement de Psychiatrie de l adolescent et de l adulte jeune Institut Mutualiste Montsouris I M M professeur de psychiatrie infanto juv nile Universit Ren Descartes Paris V 11h 00 Pause caf 11h 30 Trouver le lieu et la formule des souffrances modernes Philippe LACAD E psychiatre psychanalyste Bordeaux psychiatre attach au Centre de Jour pour ad
23. s International Adolescence et m tamorphoses Un premier tour d horizon nous apprend que si le Micro Robert poche nous annonce prudent que l ado lescence est l ge qui suit la pubert et pr c de l ge adulte l inverse les m dias alarmistes ou com patissants souvent les deux la fois sont intarissables ce sujet Un pari pr side l criture de ce dossier th ma tique les professionnels de l adolescence ceux qui c toient quotidiennement les adolescents b n ficieraient d un savoir particulier relatif l actualit de cet ge de la vie un savoir pratique diff rent de celui que nous aurons l occasion d entendre les 9 10 et 11 d cembre 2009 Ce pari est inspir par D W WINNICOTT lorsqu il crivait Ceux qui laborent des th ories crivent et parlent le font un niveau diff rent de celui o vivent les adolescents En quoi consiste cette dif f rence C est ce que nous nous efforcerons de d couvrir dans ce dossier A c t d autres types de savoirs le travail et les r flexions men s la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale se donnent comme point de d part les questions qui mergent du terrain et de la clinique l instar de l esprit du travail la Ligue les r flexions qui vous sont pr sent es ci apr s s ori ginent dans les r alit s du terrain Forte de ces r flexions je me suis port e la ren contre de professionnels professe
24. t du sympt me l un ou l autre dont on peut dire qu il se structure vers la psychose On est certainement attentif ici ne pas tre dans l ti quetage mais plut t tenter une clinique de l coute En terme de structure nous tenterons un rep rage dans l coute Mais nous avons t moigner que beaucoup d adolescents ne vont pas bien et sont dans une tentative de parole sur ce qui ne va pas C est ce qu il faudrait soutenir plut t que de pointer les adoles cents qui passent l acte m me s il y a aussi dire quelque chose de cela a existe mais ce n est pas le plus int ressant dire de la clinique qu on voit ici c est plut t tous ceux qui ne vont pas bien et dont on ne parle pas La cr ativit des cliniciens mise l preuve D de Moffarts Cela m voque ce que certains font par le biais d Internet pour toucher un plus grand nombre M G En effet un nombre croissant de professionnels ressentent la n cessit de sortir de leur bureau de cr er un type de cadre plus souple face aux r actions ou l absence de r action des adolescents dans des conditions de prise en charge standard ou tradition nelles Ma coll gue Annick Delf ri re galement coordinatrice Adolescence nomme a des prises en charge asp cifiques A Domb Peut tre mais la m diation du lien th rapeutique par le biais d ordinateurs pose question la clinique J entends bien qu il faille sortir de
25. 2008 novembre 2010 Par une consultation qui fera participer des personnes plus g es elles m mes des recommandations seront d velopp es pour des autorit s europ ennes nationales et locales des prestataires de service des organismes des person Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 19 s Groupe Formateurs Groupe semi ferm Prendre contact avec Isabelle Boniver pour toute information 20 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M nes plus g es et des victimes potentielles Une s rie d ateliers nationaux sera organis e Chaque atelier adressera une dimension sp cifique Notre possible participation serait d impliquer notre coordination dans le travail de recherches et de rencontres pr vues au niveau national ainsi que de co organiser notre s minaire en collaboration avec le s minaire de AGE Clef de la r flexion La formation articul e au terrain Parall lement au groupe de travail un axe Formation cr il y a maintenant treize ans continuera r pondre aux demandes de formation du secteur Personnes g es L exp rience aidant les formateurs en sont arriv s de plus en plus exposer les pr occupations du terrain Cette volution repose tant sur l identit particuli re des formateurs tous travailleurs en Service de Sant Mentale et intervenants con front s quotidiennement une pratique de proximit avec les personnes g es que sur leur volont de r pondre la structu
26. M 21 R unions Elles ont lieu le 4 me jeudi du mois de 14h 00 16h 00 dans les locaux de la L B FRS M Dates 24 septembre 22 octobre et 26 novembre 2009 et 28 janvier 25 f vrier 25 mars 22 avril 27 mai 24 juin 2010 22 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M S appuyant sur ces conceptions de l habitat le groupe de travail Logement et Sant Mentale initi par Thierry Lahaye fonctionnaire du Service Sant de la COCOF rassemble actuellement des professionnels d horizons divers Service de sant mentale Soci t de logement social Association de quartier CASG CPAS Maison M dicale Maison d accueil Syndicat de locataires des chercheurs d universit des mandataires politiques Le groupe de travail poursuit d ann es en ann es plusieurs objectifs rassembler valoriser et mettre en perspective les donn es statistiques les tudes et enqu tes men es sur le th me sant mentale et logement favoriser une meilleure connaissance des personnes en souffrance psychoso ciale et mieux comprendre les processus qui ont men la pr carisation soutenir et ventuellement former les acteurs de premi re ligne heurt s quo tidiennement par cette souffrance les aider la supporter et leur donner les moyens et les outils pour y r pondre informer sur les ressources locales pour permettre chacun de s en saisir par un travail de r seau interpeller les mandataires politiques Le trav
27. Mentale la F d ration des Services de Sant Mentale Bruxellois francophones organise une journ e d tude le 9 octobre 2009 Journ e bureaux ferm s dont l objectif est d offrir un temps de partage et d changes de savoirs entre services de faire le point sur l tat de notre secteur apr s deux ans de travail intense et de remise en question notamment l occasion du nouveau d cret Comment voluons nous Comment modifier l image st r otyp e mais pas toujours infond e qu ont les autres professionnels de notre secteur qui serait dans sa tour d ivoire Cette journ e sera consacr e une r flexion en deux temps r serv e donc aux membres des quipes des 22 Services de Sant Mentale Premier temps La matin e sera consacr e des pr sentations d exp riences et des changes autour du travail psy men avec l aide d interpr tes Dans notre ville multiculturelle qui accueille des populations d origines tr s diverses 78 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M nos services sont de plus en plus sollicit s pour rencontrer et assurer le suivi psycho social voire des interven tions m dicales et psychoth rapeutiques individuelles et ou familiales aupr s de personnes qui ne parlent pas suffisamment voire pas du tout la langue fran aise Il n est bien s r pas question de refuser de recevoir ces personnes mais il nous parait indispensable de mettre au travail tous ensemble
28. V Deckmyn Pour le moment justement nous pr parons le futur colloque des h pitaux de jour qui aura lieu Nancy Du sexe l h pital de jour Nous tra vaillons la question partir de la proposition que nous faisons sur la sc ne que constitue l h pital de jour auquel s adressent des jeunes dans une souffrance une r elle probl matique du lien au social et l autre en g n ral la question du sexuel se pose de fa on tr s singuli re Comme pour chacun en fait sauf que cela se modalise de fa on particuli re Au fond la r ponse l argument qui nous est propos est de traiter la question au cas par cas de dire comment chaque jeune est questionn par ce resurgissement de la sexu alit qui n est pas neuf mais se module et se pose diff remment apr s la pubert Nous ne pouvons envisager cela qu au cas par cas Effectivement certains font totalement l impasse une jeune fille a r pondu tous ses amoureux les uns apr s les autres Mon Papa ne veut pas Je dois dire que c est extr mement prudent de sa part Elle s est mise couvert avec un argument imparable Un autre s est engouffr dans une position telle que toute attitude de s duction est un quivalent d acte sans questionnement de sa part l nonc est d j l acte Ce sont des positions radicalement diff rentes Parvenir en dire des g n ralit s a semble impossible Le point d o V Deckmyn Peut tre que la seule c
29. aussi lien et surtout tiers entre eux et des adultes qu ils pour ront rencontrer travers ce m dia plut t que dans un change duel dont ils n ont pas forc ment les moyens psychiques Pour soutenir l nonciation de soi et m me plus encore l nonciation de ses difficult s et de ses pro bl mes dans un entretien duel avec un interlocuteur singulier il faut d j aller bien C est dire il faut d j avoir beaucoup de ressources pour tre en mesure d utiliser cette offre th rapeutique l de l entretien individuel et a fortiori de la psychoth rapie Un dis positif comme le n tre vise des jeunes qui ne savent pas dire leur probl matique travers ce dispositif et la mettre au travail La m diation est la fois le lien avec les pairs le tiers entre le jeune et l adulte qui ont un objet d investissement commun l adulte je parle des animateurs d atelier des intervenants dans le cadre de la psychoth rapie institutionnelle et il s agit aussi d une tentative de proposer au jeune un moyen un moyen de se dire n est peut tre pas la meilleure formulation car cela supposerait qu il ait d j acc s des moyens de sym bolisation mais en tout cas d exprimer quelque chose de sa probl matique travers des supports figuratifs sensoriels perceptifs L o il y a d faut de symbo lisation Donc il y a cette offre de l accueil cette offre de la socialisation et tout l aspect communautaire qui fa
30. autrement a d pend des cours et il importe de leur apprendre g rer cette connaissance le coup classique c est le travail copi coll d une encyclop die sur le net Quand on leur montre que cette information est fausse via un livre c est une d couverte qu un livre existe Nous utilisons aussi Internet mais nous avons des connaissances ou d faut des livres qui nous permettent de v rifier Je ne sais donc pas s il y a moins de pulsion de savoir je ne sais m me pas si j en avais une leur ge mais il y a un autre type d acc s au savoir L enseignement en 2025 on est en 2010 il faut voir loin devra totale ment changer Sinon a n aura pas de sens Nous on panique parce qu l n y a plus de m morisa tion a ne se fait plus je remarque que ceux qui montent de primaire n ont plus appris les petits po mes la cigale et la fourmi qui taient des exercices de m morisation Maintenant soyons honn tes avons nous encore besoin de m morisation si tout est notre disposition La vraie question c est le jour o je suis au milieu de la campagne et que mon Gsm est en panne comment faire pour trouver quelque chose que je ne sais plus Si je ne sais plus lire une carte et que mon Gps est en panne Si on vit un crash Internet l on aura l air malin Maintenant je me dis qu ils accumulent aussi du savoir on ne doit pas regarder avec nos yeux d adultes le type de savoir des adolescents M G Vous dite
31. avec la mention Congr s Adolescence 2009 nom et pr nom Le paiement valide l inscription Date et signature Choix du symposium suivi chaque apr s midi Pour le jeudi 10 d cembre je m inscris O n 1 Autorit et contestation O n 2 Corps et pubert O n 3 Inscription dans la cit o Pr sentations libres Posters Multim dias Pour le vendredi 11 d cembre je m inscris O n 4 M diations culturelles et milieu technologique O n 5 Savoir et scolarit O n 6 At rit sexualit diff renciation m Pr sentations libres Posters Multim dias Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 41 Metamorphoses adolescentes l adolescence en question Marine G rard psychologue clinicienne philosophe Coordinatrice Adolescence S S M de Saint Gilles L B FS M Ceux qui explorent ce domaine de la psychologie doivent d abord savoir que l adolescent gar on ou fille ne d sire pas tre compris Il faut que les adultes gardent pour eux ce qu ils parviennent comprendre de l adolescence Comment introduire efficacement la th matique de l adolescence sans retrancher sa complexit tout en attisant la r flexion Qu est ce que l adolescence qui la rencontre Que dire de plus que les nombreux auteurs qui se sont d j pench s sur la question Telles sont les interrogations l origine de ce dossier elles ont guid sa mise en forme l approche du Congr
32. comme un tranger face son propre corps et dans le regard de l autre Son corps en pleine mutation peut tre utilis comme mode d expression des particularit s de soi jusqu l expres sion d une souffrance singuli re Pour le jeune il s agira d un temps de t tonnement de d couverte et de n gociation intime confron t au regard de l autre qui l interroge RESPONSABLES e Rita Sferrazza psychiatre p dopsychiatre m decin directeur S S M Universit Libre de Bruxelles U L B e Michel Cailliau psychologue psychoth rapeute Equipe Adolescence S S M U L B INTERVENTIONS Christophe du Bled psychologue psychanalyste S B P Centre de Guidance S S M U L B Corps pubert et psychodrame Dominique Haarscher psychanalyste directrice du Centre de jour Le Pr Texte Bruxelles Boulimie et image du corps 3 cas Isabelle Duret professeur de psychologie clinique Facult des Sciences psychologiques et de l ducation directrice du Service de Psychologie du d veloppement et de la famille et Sasha Goldsztein psychologue clinicienne chercheuse doctorante au Service de Psychologie du d veloppement et de la famille U L B Tentatives de suicide l adolescence quand la limite physique vient remplacer la limite de sens Wilfried Gontran psychologue clinicien formateur charg d enseignement Psychologie Universit Toulouse Il coordinateur H pital de Jour pour Adolescents Bruxelles
33. d pendance Vous savez sans doute que ces derni res ann es il y a eu un rapprochement entre les cliniciens du b b et les cliniciens de l adolescence Il y a eu deux ou trois colloques l initiative notam ment de Golse de Gutton de Braconnier et d autres B b ado Trois colloques publi s chez Eres dans Carnet Psy avec les tentatives de rapprochement entre ces deux disciplines ces deux extr mes avec la question de la r alit interne de la r alit externe la question du traitement l appareil psychique par les interactions et aussi la question des enjeux essentiels de la s paration et de l int riorisation L adolescence c est aussi la question du traitement et du d passe ment de la d pendance Beaucoup d adolescents qu on voit au Centre de Jour sont des adolescents dans des probl matiques de d pendance majeure Qui peuvent prendre la forme d une phobie sociale d une phobie scolaire d anxi t de s paration C est l enjeu d une d pendance l enjeu d une autonomisation par la possibilit d int rio risation ou non Il s agit d une clinique laquelle on est confront s celle de la persistance de modalit s dif ficilement d passables de d pendance M G Winnicott parle en effet de deux mouvements qui coexistent s alternent chez les adolescents l ind pendance qui d fie et la d pendance r gressive 5 Dr M Croisant Il s agit d une clinique de plus en plus fr quente et qui se
34. dans une sorte de supr me r alisation de soi Moi je l cran Si pour a je dois tuer mon voisin lui foutre le feu ou me balader poil c est secondaire Le moi je pouss jusqu la sacralisation a emp che les gens de rentrer modestement dans un m tier o ils feront leur trou ils auront leur famille et amis On est dans une course autre chose Il y a donc tout un r seau d influence sociale qui pousse les parents mettre la pression ils sont effray s et se disent S il ou elle ne devait pas sor tir brillamment d coles brillantes avec un bon dipl me que ferait il ou elle La r alit sociale actuelle exerce en effet sur les individus et les groupes sociaux des contraintes de concurrence de produc tivit de rentabilit un degr qui menace le lien social et le sentiment d appartenance Elle contribue ainsi non pas l au tonomie ni m me l individualisme mais la d subjectivation ou encore pour reprendre une expression de Ren Roussillon l errance narcissique Jean Paul Matot M G Votre propos serait que cette pression se d place du social vers les parents puis sur l enfant ou l adolescent et qu elle engendrerait de la violence l cole Comment J Fr Nandrin Je vois des l ves qui sont hyper sous pression de r ussir et qui soit n en sont pas capables dans cette cole c est un peu pr tentieux mais c est la r alit
35. dans l h pital au sein des quipes soignantes cette clinique singuli re avec les patients gravement malades qu ils rencontrent o la maladie et la mort sont pr sentes font partie des pistes de travail de ce groupe Pour ce faire nous travaillons ensemble autour de vignettes cliniques apport es par les participants et tentons d articuler cela la lecture d articles th oriques Le groupe est ouvert de nouveaux participants sous r serve d un premier contact avec les deux animatrices En effet le nombre de participants est limit et ce afin de pr server la confiance et la qualit des changes autour de situations cliniques souvent complexes Depuis deux ans ce groupe de travail se propose d offrir un espace support de partage de dialogue de transmission et de r flexion autour de la construction de notre nouvelle exp rience professionnelle Durant la premi re ann e nos pr occupations se sont partir de ce que les mem bres du groupe ont apport centr es sur les diff rents mod les de prise en charge institutionnelle sur la question des identit s professionnelles de l int gration une quipe et l appr hension des demandes de prise en charge Ces d bats nous ont confort s dans l id e de l utilit et de la sp cificit d un questionnement ce stade initial de la pratique professionnelle Certains membres du groupe ont parall lement travaill sur une intervention collective dans le cadre du pro
36. du jeune lui m me comment mettre en place l accompagnement Il est au centre de l action La plupart des jeunes que nous rencontrons ont entre 15 et 17 ans autant de filles que de gar ons Cet accueil g n raliste nous confronte pas mal de ques tions en lien avec la fugue les ruptures familiales l exclusion par les parents les probl mes scolaires Le d crochage institutionnel est aussi un th me de r flexion beaucoup de jeunes que nous recevons ont un parcours d institution en institution Pour un jeune dans un tel parcours chaotique comment nous Dossier M tamorphoses de l adolescence Rencontre avec B n dicte LIMBOURG assistante sociale Fatima ZAITOUNI coordinatrice p dagogique A M 0 S 0 S Jeunes QOuartier Libre situer Nous constituer comme fil rouge Nous accueillons aussi de nombreux mineurs trangers non accompagn s MENA c est important de le signaler Ce sont des jeunes qui d barquent d autres pays totalement isol s et nous pratiquons ici un accueil et un accompagnement On leur explique quelles sont les possibilit s en Belgique en tant que mineur M G Cela doit tre un tout autre accueil B n dicte Limbourg C est vrai qu il s agit d un accueil assez sp cifique Pour rejoindre la pr sentation g n rale de Fatima j ajouterai que nous nous sommes pench s sur trois types de situations rencontr es fr quemment notamment les mineurs non accom pagn
37. envoy e tous les membres de la Commission Sant de la chambre et la Ministre Si vous souhaitez nous contacter contact psysm be Notre force tre unis face aux politiques En conclusion Il est temps de bouger si vous estimez que l enjeu vous concerne Il est urgent de faire savoir au maximum de vos contacts que cette fois sous un calme apparent les choses avancent tr s vite plus vite que l on pourrait l imaginer et malheureusement pas dans le sens qui nous convient Au nom de la Plate forme des Professionnels de la sant mentale Jacqueline Goffin coordinatrice de la Plate Forme Psysm Assembl e G n rale extraordinaire de la Plate Forme Psysm le lundi 12 octobre 2009 de 20h 00 22h 30 la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale 55 rue du Pr sident 1050 Bruxelles Ordre du jour principal la situation l gislative actuelle 76 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Annexe propositions de loi L gislature 2007 2011 A la Chambre des Repr sentants 24 novembre 2008 par Yolande Avontroodt Katia della Faille de Leverghem et Hilde Vautmans DOC 52 1604 001 Proposition de loi modifiant l arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant en ce qui concerne l exercice de la psychoth rapie R sum cette proposition de loi vise prot ger le titre de psychoth rapeute et r glementer la formation de psychoth rapeute en vue de pr
38. est mise en place et des projets relatifs leur accueil Pour les MENA notamment on a pas envie que a aille trop vite Lorsqu un jeune arrive on veut qu il puisse se poser parce que tout pourrait se mettre en place tr s rapidement le service de tutelle puis aller dans un centre Nous n avons pas beaucoup de jours maxi mum trois jours ventuellement renouvelables mais nous prenons ce temps avec le jeune s il le souhaite de s arr ter un moment de pouvoir peut tre recontac ter sa famille de voir comment sa famille prend son d part En effet ces jeunes sont partis pour certaines raisons mais ils ont quitt des gens auxquels ils taient attach s l bas Un temps pour faire le point La richesse de notre service c est que gr ce la per manence 24h 24 et ce temps que nous offrons nous permettons au jeune son entourage de pouvoir s ar r ter un petit moment Trois jours a ne para t pas long mais a nous permet de remobiliser le jeune par rapport sa situation Comment en est il arriv l Que veut il en faire Ce n est pas toujours un choix parfois les v nements semblent s tre encha n s dans la vie du jeune jusqu la situation pr sente Il y a norm ment de situations diff rentes M me pour les parents qui souvent n en peuvent plus ces trois jours peuvent s av rer utiles Quand leur relation avec l adolescent ne va plus du tout le fait de pouvoir s arr ter que chacun r
39. et migra tions en particulier sur la sant mentale des migrants mais aussi celle des professionnels travaillant avec et pour les migrants ainsi que celle des citoyens vivant quotidiennement au contact de ceux ci 82 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M e Pr senter et valuer les projets novateurs et efficients visant une r elle int gration au travers d une partici pation active des migrants e l homme et la diversit ainsi que sur la participation seule voie vers l am lioration de la s curit et de la coh sion sociale e Se concerter pour une d claration commune relative quelques points fondamentaux et irr ductibles tels que le refus de camps de d tention en Europe ou l acc s gratuit aux soins de sant pour tous Aspects pratiques inscriptions Nous remercions les participants int ress s de bien vouloir nous adresser d s que possible le formulaire d ins cription Le formulaire peut tre envoy par e mail Pour plus d informations merci de consulter notre page web WWw smes europa org ou contactez nous directement Luigi Leonori Pr sident de SMES Europa Svp diffusez cette invitation parmi vos coll gues particuli rement impliqu s dans le domaine de migration http www smes europa org BLESSURES_INVISIBLES_invitation_seminaire Athenes_2009 htm http www smes europa org preliminary_program_sem htm http www smes europa org ATHSEM_callabstracts_UK htm http www smes europa org ATH
40. fonds comprend 1000 livres 40 abonnements des revues sp cialis es 100 dossiers th matiques des rapports d activit s des SSM bruxellois des Actes de colloques et des tudes Tout est disponible pour le pr t Un Bulletin Bibliographique mensuel r sultat du d pouillement des revues est envoy gratuitement par mail Vous pouvez l obtenir par simple demande Ariane Coppens documentaliste au 02 501 01 20 ou psycendoc lbfsm skynet be Le Congr s se d roulera durant la soir e du 9 d cembre et les journ es des 10 et 11 d cembre 2009 Lieu Centre Culturel et de Congr s de Woluw Saint Pierre 93 avenue Charles Thielemans 1150 Bruxelles Le Centre est situ pr s du boulevard de la Woluwe Ring Zaventem Li ge et de l avenue de Tervueren E 411 Mons Paris Acc s au d part du centre ville et des stations de m tro Sainte Catherine ou de Brouck re ou encore Gare centrale les trois sont proches de la Grand Place M tro ligne 1 direction stockel station Montgomery puis Tram 39 ou 44 arr t du Chien vert ou de la sta tion de m tro Schuman Bus 36 arr t du Chien vert L accr ditation pour les m decins belges a t demand e Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 39 Modalit s d inscription Frais d inscription Pour la soir e et les 2 journ es du Congr s les frais incluant l inscription les lunchs et les pauses caf sont de Avant le 30 10 2009 A
41. humains sont naturellement pr dispos s satisfaire une s rie de besoins primaires qui s ils le sont induisent un haut niveau de bien tre psychologique Traduction personnelle Ward Polaschek amp Beech 2006 p 298 Ce mod le permet candidement d affirmer que les d linquants sont des tres humains qui partagent les m mes besoins et d sirs que tout un chacun Le comportement d linquant survient lorsque ces besoins ne sont pas suffisamment atteints Le Good Lives Model postule en outre que les individus doivent tre appr hend s d une mani re holistique et int gr e Ward Polaschek amp Beech 2006 p 299 Cette conception pourrait tre per ue comme triviale Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 5 6 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M voire na ve par les psychod ynamiciens qui sont r d s l approche glo bale des sujets qu ils rencontrent Or il s agit d y voir une opportunit int ressante celle de r fl chir des points de rencontres ventuels entre des conceptions psychodynamiques et celles du Good Lives Model En outre la satisfaction des besoins primaires des justiciables implique la prise en compte de facteurs sociaux qui chappent parfois la comp tence des psychoth rapeutes La d liquescence des relations sociales claires et positives chez certains justiciables d coulent du ph nom ne d anomie d fini par Durkheim 1897 Les maladies sociales Rojzman 2005 p 121 p
42. la puissance r v latrice de cette m tamorphose et de son pouvoir d in vention C est alors les modes d accueil de l adolescence qui s en trouvent questionn s e L adolescence branle les assurances de toutes sortes Entre blessures et lans abattements et pas sions elle peut donner lieu un malaise n tant jamais l o on l attend Comment d s lors tenir une place d interlocuteur dans cet espace instable e La fulgurance de l adolescence agit l occasion comme un puissant r v lateur des failles des zones obscures et des secrets du monde tel qu il s organise Ce que la jeunesse nous force voir peut s av r er interpellant ou d rangeant suscitant la tentative de la ma triser au risque de faire taire la parole qui nous est adress e e En transformant ce qui leur est transmis en se saisissant de mani re d sinvolte des moyens mis leur disposition les jeunes trouvent inventent en brouillant les rep res en d naturant parfois les valeurs acquises Quelques fois tels des iconoclastes ils s approprient leur mani re le don qui leur est fait tan t t pour l ab mer tant t pour le r g n rer e Quant l accueil que la soci t r serve l adolescence le contexte d incertitude et le sentiment d in s curit ambiants peuvent inciter aux m canismes d touffement aux strat gies de capture de r pres sion et de r duction au silence Le public jeune est videmment pr destin au d ploiement de ces
43. le simple acc s la majorit a peut avoir un effet de l chage sur le jeune Thierry Lebrun intervient souvent sur ces questions l entre les grands adoles cents et les jeunes adultes on est souvent d munis et le jeune peut tre lui m me dans une terreur de l chage envers toute une s rie d assises qu il avait pu Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 47 vivre jusqu pr sent comme contraignantes dont il se plaignait dont il d plorait l intervention mais qui avaient un effet potentiellement porteur et encadrant Au centre de jour pour adolescents nous avons plusieurs situations ces derni res ann es de jeunes qui acc dent la majorit en cours de prise en charge et l on en voit l impact potentiellement terrorisant pour certains Psychoth rapie institutionnelle et adolescence M G Face ces jeunes quelles sont les sp cificit s du travail mises en place au Centre de Jour pour ado lescents Dr M Croisant La sp cificit selon moi de l offre institutionnelle d un dispositif comme le n tre tient la fois d une certaine offre de socialisation d accueil et de m diation th rapeutique aussi Puisqu on accueille des jeunes qui sont en difficult d laboration de men talisation de verbalisation c est dire de symboblisation Et la pr occupation est de leur donner la possibilit d une rencontre avec un m dia qui d un c t fera lien entre eux et d autres jeunes des pairs qui fera
44. loi Demotte car s il n tait pas parfait il reconnaissait la sp cificit du champ de la sant mentale et les diff rentes pratiques qui y coexistent Il reconnaissait galement les divers chemins pos sibles pour les personnes en difficult psychiatrique ou souffrance psychique que ce soit lors de consultations de diff rents intervenants en parall le dans le m me temps psychiatre psychanalyste travailleur social m decin g n raliste ou successivement en r action aux al as de la vie Nous sommes depuis 2007 dans une nouvelle l gislature ce qui a pour effets de rendre caducs tous les textes d pos s la l gislature pr c dente propositions de loi d pos es par des d put s ou s nateurs ou ventuel projet de loi du Ministre A l heure actuelle diff rentes propositions de lois ont donc t d pos es par des parlementaires tant la Chambre qu au S nat Propositions Goutry Mayeur Elsen Avontroodt Vienne voir annexe Les difficult s rencontr es par le Projet Demotte ont convaincu les politiques et en particulier la Commission sant de la Chambre qu il fallait changer de m thode et ils ont d cid de baser leur travail sur une seule de ces propositions de loi en l occurrence la proposition Luc Goutry et consorts CD amp V et cdH 3 Nos positions par rapport aux propositions actuelles a Contrairement nos souhaits voir notre site Internet www Plateforme psysm be les parlementaires et
45. lorsqu on r pond un petit peu peut tre un peu plus que ce qu on aurait l habitude de faire dans un cadre qui s inspire de celui de la cure type il ne s agit pas tant de l int r t de la r ponse qu on va don ner mais d affirmer je fais partie du monde de ceux avec qui on peut parler Donner quelques l ments de soi est n cessaire pour pr sentifier qu on fait partie du monde des vivants des gens du langage Je pense que les adolescents ont besoin d un certain tayage l dessus pour ensuite passer autre chose pour que cela puisse les renvoyer leurs propres signifiants C est un versant de notre clinique la forme des malaises et des esquives affich es par les adolescents touche la structure m me des changes et des dispositifs de parole ayant cours dans le social Si l adolescent cherche se donner une consis tance dans des liens de parole encore lui faut il rencontrer et prouver le pouvoir de m tamorphose et de transmutation des repr sentations qu assurerait une parole juste Olivier Douville Tout cela me fait penser la question de l avenir Il me semble qu on ne peut pas se passer de cette question avec des adolescents La voie est trop belle D ailleurs spontan ment ils viennent avec cette question parfois sous le couvert d chec scolaire ou de projets plus ou moins articul s Mais c est une mani re d interroger l esp rance plac e dans l avenir Quel avenir va pou voir se
46. manifeste par le d crochage sco laire avec enfermement domicile Les situations de claustrations domicile il y a un terme japonais qui d signe cela hikikomori Ce terme est rendu en fran ais par claustration domicile ce sont des ado lescents qui restent enferm s chez eux avec une restriction de leurs centres d int r t et de leurs activit s Dans le meilleur des cas le maintien de quelques liens avec des interlocuteurs assez virtuels via Internet mais pas toujours Il s agit d une fa on de n gocier la d pendance par un cramponnement des objets dont ils ont la ma trise travers Internet ou les ordinateurs il y a des possibilit s d exercer une ma trise quand tout chappe Le corps change le corps subit videmment des modifications C est une clinique pour laquelle un centre de jour comme le n tre est sollicit de plus en plus fr quemment M G Ces situations que vous d crivez pourraient elles tre consid r es comme des versions modernes de la d compensation adolescente Dr M Croisant Une d compensation oui C est vraiment un recul devant l adolescence un cramponnement des situations qui donnent les moyens d une ma trise et qui le plus souvent vont jusqu exclure du lien social Il s agit d un univers restreint sur lequel on a la ma trise et qui annule tout le reste avec une ventuelle complaisance de l entourage familial laisser s installer une telle situation qui vient p
47. optent pour une approche bas e sur la pratique quotidienne des participants ce qui n exclut pas la possibilit d une tude de textes th oriques ou d un change particulier avec un invit expert Les Groupes de travail de la Ligue se r unissent g n ralement une fois par mois raison de deux heures en journ e Cette d cision aussi se prend coll gialement entre participants lis sont gratuits et le plus souvent ouverts tous les professionnels que leurs institutions soient ou non membres de la L B FS M La Ligue demande simplement aux intervenants int ress s d y engager une pr sence r guli re et chacun de ces groupes de produire au moment o il le juge opportun un outil qui permette de transmettre le fruit de son travail un pu blic largi article manifestation scientifique tude document d information des tin tous Clef de la r flexion Autonomie et auto s paration En continuit avec la dynamique de r flexion que nous offre r guli rement d sor mais le mouvement du R seau ll depuis quelques ann es nous avons choisi de poursuivre dans ce sens en prenant pour th me de nos rencontres cette saison celui propos pour la prochaine journ e d tude et introduit encore une fois par un texte d Afredo Zenoni Ce th me centr sur la sp cificit de ce que l on pourrait nommer la clinique de l ins paration aborde et questionne l autonomie en tant qu id al promu par un c
48. puissantes logiques Comment trou ver avec eux la juste mesure que leur mancipation requiert Nous aborderons ce questionnement multiple selon six voies d approche qui organiseront le pro gramme des journ es AUTORIT ET CONTESTATION CORPS ET PUBERT INSCRIPTION DANS LA CIT M DIATIONS CULTURELLES ET MILIEU TECHNOLOGIQUE SAVOIR ET SCOLARIT ALT RIT SEXUALIT DIFF RENCIATION Selon la diversit des repr sentations nous interrogerons la pertinence de nos interventions des id aux dans nos missions et nos engagements au sein de la famille de l cole des institutions ou des cabinets de consultations Les jeunes nous obligent faire voluer nos th ories et nos pratiques penser notre clinique dans une perspective volutive trouver des nouvelles modalit s de collaboration entre la famille et l cole entre les secteurs du social de l aide la jeunesse de la sant mentale et du soin Mais il s agit aussi de revenir sur ce que nous induisons chez les jeunes en produisant sans cesse davantage sur eux films enqu tes vulgarisations textes de psys et autres sociologisations De ce que l adolescence induit ce que nous induisons chez les adolescents de nombreux paradoxes se d ploient dont il nous revient de les rendre clairants entre la tentative de comprendre et l accepta tion de ne pas comprendre pour se laisser surprendre entre l intimit du singulie
49. que le concept d adolescence joue contre la castration Il joue comme on a bien le temps ou maintenant je vis Dans ma clinique j observe que a vient un ge variable pour l un ce sera 18 ans pour un autre 25 V Deckmyn Jamais plus t t Dr E Manouvrier C est vraiment au moment o au terme de cette p riode d alibi qu on a construite culturellement il se dit C est fini Fini de rire comme disait Lacan C est un moment d angoisse la prise de responsabilit du sympt me le sympt me il l assume A l h pital de jour il s agit d une clinique diff rente fonci rement singuli re Mais en consultation c est a En consultation il y a la difficult des petits ados dans la p riode pubertaire o ils sont assez pervers polymorphes a se v rifie puis il y a une p riode de perplexit o ils s amusent et il y a le moment o ils rentrent vraiment dans ce qu on pourrait appeler le monde adulte et dans le social Et l V Deckmyn L ils se mesurent ces questions Dr E Manouvrier Il y a une p riode difficile mettre au travail c est la p riode des ados interm diaires Les petits viennent parce qu ils ont assez embar rass leurs parents et ces derniers en ont ras le bol Ils viennent quelque temps le temps de se calmer un peu Ensuite il y a les 14 17 c est difficile de les mettre au travail et puis il y a les 14 17 prolong s ce sont
50. qui tienne de r inventer ce que serait la division subjective dont on peut se soutenir Gr ce quoi un adolescent peut se faire repr senter qu est ce que c est les signi fiants de l Autre On est dans les questions les plus fondamentales que la parole am ne a je trouve que c est fort int ressant et je suis enthousiasm e par le travail avec les adolescents Temps de passages l acte A Malfait Bien entendu nous voyons parfois des ado lescents qui seraient du c t de ce qu on pourrait appeler le passage l acte Le passage l acte grave ou moins grave griffer les voitures ou bien rouler sans permis des vols aussi ou des passages l acte plus sexuels dans les coles Ce ne sont pas en g n ral des adolescents qui viennent spontan ment nous parler Il s agit plut t du juge qui les envoie voire m me la prison pour l un ou l autre majeur que j ai pu rencontrer ici parce que nous sommes c t de la Providence La Providence est une cole secondaire qui accueille des jeunes adolescents mais aussi des jeunes majeurs qui sont encore dans des probl ma tiques tr s adolescentaires avec d ventuels passages l acte jeunes qui sont refoul s d autres coles Le Service de Sant Mentale est le plus proche de l cole Ces adolescents ne viennent pas forc ment longtemps ils sont envoy s par le juge C est donc tout un travail pour qu ils puissent se r approprier la demande en leur nom pro
51. s Un groupe de r flexion s est constitu par rapport cette question m me si toute l quipe prend en charge des MENA Nous faisons galement tout un travail du c t des coles certains membres de l quipe se penchent d avantage sur les questions relatives aux probl mes scolaires Le troisi me groupe de r flexion concerne les ruptures l exclusion les fugues ou d autres mani festations du mal tre d un jeune par rapport sa famille de la famille par rapport l adolescent On re oit tous types de probl matiques et l on peut s appuyer sur la r flexion de ces sous groupes pour mener notre action Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 69 L un des fils rouges de notre travail est que le jeune quelle que soit sa difficult soit au centre de ce qu on am ne On essaie de construire avec lui de voir quelle est sa demande de s arr ter un moment Quel est le parcours du jeune Qu a t il envie de faire On lui donne les informations sur ce qui est possible on l accompagne et en essayant de maintenir le contact avec sa famille son r seau Accueil des mineurs trangers non accompagn s En ce qui concerne les mineurs non accompagn s la situation a beaucoup volu depuis une dizaine d ann es Au d part on avait quelques jeunes qui arrivaient chez nous et tout tait mettre en place On se demandait comment les rencontrer et construire quelque chose Petit petit toute une l gislation s
52. sem_registrationUK htm http www smes europa org info_schedule htm Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 83 1e Congr s international de l Unit Parents B b Centre Hospitalier Universitaire de Tivoli Beb s penses B b s parles Bruxelles 19 et 20 novembre 2009 au Th tre Saint Michel 2 rue P re Eudore Devroye 1040 Bruxelles Progra mme Accr ditation en Ethique traduction simultan e Jeudi 19 novembre 7h30 Accueil 8h30 9h00 Allocutions Dr Marius Laurent Directeur M dical du CHU Tivoli Prof Marc Vainsel p diatre Administrateur g n ral du Fonds Houtman Dr Colette Vanhelleputte Chef du service de P diatrie du CHU Tivoli Ministre de l Enfance de l Aide la Jeunesse et de la Sant Il tait une fois Pr sidente de s ance Prof Francine Gillot de Vries 9h00 10h00 Dr Luc Gourand Echographie r cits pluriels et non dits 10h00 11h00 Prof Albert Ciccone Au regard de la transmission transg n rationnelle de quel enfant parle t on 11h 11h30 Pause caf 11h30 12h30 Dr Claire De Vriendt Goldman De ce qui se vit ou ne se vit pas dans le psychisme de la m re en devenir 12h30 13h00 Table ronde 13h00 14h00 Lunch lls me pensent donc je suis Pr sidents de s ance Prof T Berry Brazelton et Dr Liliane Parise Int r ts et apports de l chelle NBAS de T Berry Brazelton dans les situations compl
53. si les tudes de psychologie peuvent en la mati re constituer un pr liminaire de qualit ce n est certainement pas le seul c Selon la Proposition Goutry ce n est que dans un second temps seulement que serait ouvert le d bat sur le statut de psychoth rapeute La psychoth rapie est une discipline part enti re et il n y a pas de raison d attendre pour l gif rer sur la profes sion de psychoth rapeute d autant plus que la seule proposition actuelle sur la psychoth rapie va l oppos de nos conceptions Mental id es n 16 09 2009 L B RS M 75 d La proposition Goutry ne reconna t que la formation acad mique Nous sommes inquiets que sous couvert de protection des patients et m me des psychoth rapeutes on oublie qu une partie essentielle de la formation du psychoth rapeute est acquise par l exp rience pratique et la connais sance de soi gr ce un travail personnel au terme d un long parcours et se poursuit tout au long de la carri re professionnelle La plupart des psychoth rapeutes actuels universitaires et non universitaires ont poursuivi leur formation en dehors des milieux acad miques dans des associations professionnelles existantes qui font partie de notre Plate forme Ce sont ces associations qui devraient tre reconnues et agr es de sorte qu elles puissent leur tour garantir la comp tence de la formation de leurs membres Il est abusif de penser qu un dipl me si prestigieux soit il
54. suffise carter le danger du charlatanisme e Dans ce qui pr c de nous nous sommes born s aborder les points de divergence majeurs par rapport ce que nous savons et percevons des intentions des politiques 4 Que faire Nous pensons que nous sommes un tournant apr s des ann es de discussion et un calme apparent les poli tiques sont maintenant bien d cid s l gif rer C est donc le moment de vous manifester pour d fendre vos id es La situation m rite r ellement un investis sement de votre part pour que nous puissions continuer faire valoir nos points de vue Nous continuons rencontrer des politiques mais cela ne garantit pas qu ils nous suivront 1 Agissez au sein de vos lieux de travail et dans vos associations et f d rations 2 Faites vous membres en virant votre cotisation sur le compte 523 0800726 66 Cotisation individuelle 10 Association 20 3 Signalez autant que possible l existence de la plate forme aux associations n erlandophones avec lesquelles vous tes en lien S ils sont moins actifs sur les sujets qui nous occupent ils sont pourtant tout fait concern s galement 4 N h sitez pas contacter les hommes et femmes politiques que vous connaissez pour les informer et leur signaler votre d saccord avec la proposition Goutry en l tat 5 Signalez dans vos d marches que vous adh rez aux revendications de la plate forme Nous pr parons une p tition qui sera
55. tous les enjeux con sum ristes et commerciaux li cette classe d ge V Deckmyn Oui ce n est qu apr s coup que l on pourra le dire J ai entendu une interview de quelqu un qui travaillait depuis le d but dans la revue Salut les copains et qui expliquait que cette revue avait t cr e parce que pendant les ann es 50 il commen ait y avoir un ph nom ne musical qui int ressait plus les jeunes que d autres gens Avant ce n tait pas le cas il y avait la musique et les gens taient int ress s ou pas ce serait donc un principe conomique qui aurait pr sid la cr ation de tout cela Il y a l un ph nom ne culturel mais avant tout il s agit d un ph nom ne commercial c est le march de l adoles cence La logique de march est motrice de la culture C est un truisme Dr E Manouvrier C est pourquoi ce que serait l ado lescence est toujours en question Pour chaque jeune que je rencontre je ne sais pas ce qu est l adolescence Je parle comme je le disais au d but de la limite de mon ge et puis j entends un jeune qui parle de la limite de son ge J essaie d entendre de quoi il parle Du point de vue psychod ynamique une adolescence existe pour chacun mais chaque fois de fa on singuli re L adolescent en tant que tel n existe pas seule existe sa mani re d tre l sa fa on de chercher sa voie d adresser une demande f t elle insupportable ou irrespectueuse afin de tr
56. toutes ces questions Je dirais avec la pratique que j ai au sein de l quipe adulte et la pratique que j ai la Ros e que c est fort int ressant car on peut du coup travailler sur le lien qu il peut y avoir entre un enfant petit ou grand et ses parents J observe que dans une quipe adulte on va peut tre davantage s identifier comme th rapeute l adulte qu on a en charge alors que le th rapeute d enfant va s identifier l enfant et donc aussi au bon parent qu il devrait avoir Et a induit in vitablement quelque chose de l ordre du cli vage Du clivage de la clinique mais du clivage aussi des positions prises par les uns et par les autres Je pense qu ici travailler ensemble on essaie de d passer ce clivage ou d j de le penser et d ailleurs on est plusieurs voir aussi bien des petits et des parents Je m int resse la clinique des enfants les coll gues form s la clinique infantile n h sitent pas voir les parents On est dans un travail qui est int ressant ce niveau l M G rard Comment expliquer qu il y ait rarement une quipe adolescent dans les institutions alors qu il existe des quipes enfant et adulte Les ado lescents passent parfois de l quipe enfant l quipe adulte Peut on alors dire que cet ge de la vie n est pas pris en compte C est tonnant car dans d autres domaines le th me de l adolescence fait couler beau
57. ve qui a 25 heures d chec sur 30 et qui fait recours tellement c est important de ne pas tre li min d une cole r put e et tellement c est important de continuer la fili re g n rale Comme on le disait tout l heure quelqu un qui devient plombier c est quelqu un qui gagnera mieux sa vie et qui peut tre tr s heureux et satisfait de son m tier La pression sociale sur les parents se pr sente dans le fait qu il faut monter ce fameux ascenseur social Si nous qui sommes des intellectuels avons des enfants qui ne sont plus des intellectuels c est une d ch ance Personnellement je trouve qu humai nement ce n est pas une d ch ance Nous sommes plusieurs responsables de l cole avoir de la famille qui tait des manuels il y a une ou deux g n rations mon arri re grand p re tait b niste j en suis fier Je ne pense pas avoir augment de niveau par rapport lui Je serais fier de savoir faire ce qu il faisait Faut il y voir l action du lib ralisme Je ne suis pas trop pour mettre le lib ralisme en grand m chant loup partout o a bouge C est vrai qu on a une soci t qui veut qu on apparaisse Je crois que c est plut t de ce c t l qu il faut chercher il faut para tre il faut appa ra tre Il y avait quelques analyses dans la presse r cemment sur le tout pour appara tre propos des missions de TV r alit tout pour tre l cran
58. velopper des Dr Van Leuven Fr SSM LS initiatives afin de mieux articuler les secteurs de la sant mentale des adultes et M ridien t l 0486 87 88 66 celui des enfants et des adolescents f vanleuven skynet be Y Trop souvent la prise en charge des parents souffrant de troubles psychiatriques ar PE et celle de leurs enfants restent s par es Une participation r guli re n est pas requise Le groupe est informel et mou ai z P vant l essentiel tant de faire conna tre et Le Principe du r seau nomade est de faire se rencontrer des quipes qui ont de susciter des initiatives d velopp un projet ou une r flexion particuli re sur cette question d veloppe Toute personne confront e cette ques ment d espace d accueil aux familles dans les h pitaux psychiatriques groupes tion et souhaitant l approfondir peut d enfants ou d adolescents rencontres m diatis es concertations unit s m res rejoindre le groupe de m me que toute enfants L important tant de d velopper une culture de cette articulation des quipe d sireuse de partager un projet soins aux adultes et aux enfants qu elle a d velopp peut prendre contact Rendez vous Tous les trois mois habituellement un lundi matin de 10h 12h un rendez vous est propos dans un lieu o que ce soit en Belgique ou dans un pays proche qui a d velopp quelque chose autour de cette question 1e rendez vous vendredi 25 septembre 2009 de 10h
59. 00 12h 00 visite d appartements supervis s familiaux Luxembourg Mental id es n 16 09 2009 L B RS M 17 Coordination Personnes g es Coordinatrice Boniver I S S M Le Wops t l 02 762 97 20 e mail isabelleboniver hotmail com La coordination qui rassemble des travailleurs de multiples secteurs sant men tale homes h pitaux centre de soins et des personnes g es elles m mes b n voles groupes d entraides d fend et d sire promouvoir une thique de travail bas e sur le respect de la personne prise dans l ensemble de son indi vidualit M me fragilis e la personne g e doit pouvoir garder ses droits sa dignit son int grit Leur r le est indispensable l quilibre des soci t s elles repr sentent l exp rience la sagesse et la m moire collective La coordination s inscrit dans une logique de mise en r seau entre les profession nels Nous nous donnons du temps pour resituer le contexte du vieillissement de la population de consid rer les personnes g es comme actrices de leur propre destin et de profiter de cette long vit toute neuve travers des solidarit s nou velles elles aussi travers des groupes et r seaux d changes interprofessionnels interg n rationnels et internationaux E Piace des personnes g es dans notre soci t droits citoyennet espaces de vie images souffrances parole maltraitance Le groupe de travail se veu
60. E OUVERT LE RAT CONTEUR d veloppe un int r t et un savoir faire tout particulier dans le domaine des sciences humaines En participant aux col loques conf rences et manifestations importantes tant en psychanalyse psychiatrie psychoth rapie qu en psychologie en g n ral nous nous effor ons de suivre l volution de ces disciplines en proposant une s lection de livres actuels et tayant les d bats contemporains Nous accueillons par ailleurs la librairie de nombreux auteurs pour des rencontres avec les lecteurs poursuivant ainsi cet espace de recherches et de r flexions que repr sentent les sciences humaines www alivreouvert be en construction B REVUE ADOLESCENCE www adolescence free fr Revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines elle a t cr e au printemps 1983 par un groupe de psychanalystes engag s de fa on quotidienne dans la clinique et le traitement des adolescents Chaque num ro se pr sente sous la forme d une partie centrale laborant le th me nonc en titre les dossiers qui suivent fournissent des angles de vue diff rents en particulier historique anthropologique ou encore ceux sur lesquels insiste l actualit des publications BCAHIERS DE PSYCHOLOGIE CLINIQUE www universite deboeck com Les cahiers de psychologie clinique sont une revue semestrielle interdisciplinaire ouverte l expression des diverses approches susceptibles d enrichir la compr h
61. Editeur responsable Belgique Belgi Eric Messens PP 53 rue du Pr sident 1050 Bruxelles 1050 Bruxelles 5 1 7371 ISSN 1780 0951 Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale M tamophoses adolescentes en lien avec le Adolescence amp m tamorphoses Mental id es est une publication de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale L B ES M 53 rue du Pr sident 1050 Bruxelles t l 0032 0 2 511 55 43 fax 0032 0 2 511 52 76 email Ibfsm skynet be Comit de r daction Dr Charles Burquel Elisabeth Collet Dr Denis Hers Responsable de publication Eric Messens Graphisme et mise en page Fran oise Herrygers Contact r daction herrygers lbfsm skynet be Photographies Marine G rard Fran oise Herrygers Manuel Versaen Illustration de couverture Manuel Versaen Le Comit de r daction se r serve le droit de refuser la publication d une annonce ou d un texte re u Les textes parus dans Mental id es ne peuvent tre reproduits qu apr s accord pr alable de la revue et moyennant mention de la source 2 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Sommaire Editorial 3 Eric Messens Carte blanche B Thiry C Mertens E Posson 4 Peut on traiter la d linquance Groupes et Coordinations th matiques 8 Programme de travail 2009 2010 Groupes de travail 8 Coordinations 12 Agenda de la L B ES M Congr s International Bruxelles 26
62. GES G N RAUX Lebovici S Diatkine R Soule Mich Trait de Psychiatrie de l enfant et de l adolescent Paris Ed Puf 1985 Tome 1 680 p Tome 2 841 p Tome 3 620 p Braconnier Al Chartier J P Gutton Phil Huerre Patr Jeammet Phil Lauru Didier Marty Fr L adolescence aujourd hui Ramonville Saint Agne Ed Er s 2005 118 p Coll Carnet Psy dir Manuelle Missonnier Morhain Yves Roussillon R Actualit s psychopathologiques de l adolescence De Boeck Juin 2009 336 p Collection Oxalis Lesourd S L vy M Birnbaum A Rassial J J Hoffmann Ch Lauru D Freymann J R Vanier A Adolescence Crises Ed Arcanes Apertura Printemps 1999 192 p Apertura Printemps 1999 Vol 15 m Dossier de revues Les adolescents In Cahiers de Psychologie Clinique 1996 n 6 Les Adolescents De l adolescence Nouvelles Familles In Neuropsychiatrie de l Enfance et de l Adolescence 2007 n 5 6 Adolescents aujourd hui In Neuropsychiatrie de l Enfance et de l Adolescence 2004 n 1 Lacad e Phil article Sympt mes contemporains nouvelles questions L Adolescence une d licate transition In Mental Juin 2001 n 9 La Psychanalyse une disci pline du r el p 87 Il ARTICLES SUR LE PH NOM NE DE L ADOLESCENCE Lacad e Phil l adolescence une d licate transition L espoir dans l l ment de nouveaut de chaque g
63. I L A Fondation ACTION FORTEENS Belgique Institut de psychanalyse de l adolescence LE BACHELIER France International Society for Adolescent Psychiatry and Psychology I S A PP R seau International Inter Universitaire Cliniques de la cr ation R seau Clinique de l Adolescence France Soci t Belge Francophone de Psychiatrie et des Disciplines Associ es de l Enfant et de Adolescence Cahiers de Psychologie Clinique Enfances Adolescences Enfances amp Psy Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 27 Le brisement de la gr ce crois e de violences nouvelles A Rimbaud L adolescence est un v nement que rien aucun acte ou discours ne vient puiser Impliquant aussi bien les parents que le jeune elle est une travers e parfois fragile une transition d licate qui demande le plus grand soin et appelle toute notre attention Le Congr s proposera d explorer autant ce que l adolescence produit sur son environnement social que ce qui est induit en retour par la soci t sur l adolescence C est le va et vient entre l adolescence et son entourage qui nous int ressera Les conditions contemporaines de ces mouvements leurs expressions leurs codifications questionnent nos approches et nos pratiques pour comprendre ce qui tant t exhibe l adolescence tant t l emp che Face cette d licate transition c est d abord le malaise de chacun qui nous interpelle cependant il s a gira aussi de prendre acte de
64. Nord Ouest t l 02 478 49 55 Groupe ouvert tout intervenant int ress par la question de la r insertion en sant mentale R unions traditionnellement le deuxi me jeudi du mois de 14h00 16h00 dans les locaux de la L B FRS M Dates 10 septembre 8 octobre 12 novembre 10 d cembre 2009 et 14 janvier 11 f vrier 11 mars avril d terminer mai d terminer 10 juin 2010 A x i Travail communautaire et de r seau en sant mentale Personnes ressources Thomas N et Corral N S S M Le M ridien t l 02 209 63 91 E mail meridcommu apsy ucl ac be Groupe largement ouvert depuis 11 ans aux professionnels travaillant dans le secteur psychosocial int ress s par la th matique Actif depuis de nombreuses ann es la Ligue le groupe Pratiques Cliniques avec les justiciables se poursuit Un peu diff remment toutefois puisque de nou veaux coordinateurs du groupe prennent la rel ve Ce groupe reprendra les questions d articulation Sant Justice et se r unira cinq fois par an Lors des rencontres nos discussions porteront sur des lectures des questions d actualit et des cas cliniques Nous souhaitons r fl chir sur l articulation de dif f rents mod les dans un souci de dialogue constructif Clef de la r flexion La d linquance est elle une maladie et peut on la traiter D o vient ce terme de d linquant que recouvre t il Quelles seront les traite ments de la d li
65. OLLES EN LIEN AVEC LE SERVICE DE PSYCHIATRIE DU C H U DE ST PIERRE ET D AUTRES PARTENAIRES DU SECTEUR DE LA SANT MENTALE Poursuite de r unions visant d velopper une r flexion commune sur les disposi tifs de prise en charge des demandes recherche action visant d velopper le tra vail local en r seau avec les maisons m dicales des Marolles du Miroir et l Entraide des Marolles mais galement avec d autres quipes et institutions actives dans le quartier Lancement d une coordination sant mentale dans le cadre de la Coordination sociale des Marolles l initiative du R seau Sant Mentale Marolles Y Seligman Le projet EOLE a d marr effectivement en janvier 02 Pour rappel il s agit d une recherche action financ e de mani re intermittente par le minist re f d ral de la sant depuis 2002 La CoCof a accord en novembre 2006 un subside pour le r seau LIENS Ligne Intersectorielle en Sant afin de d velopper largement le tra vail en r seau Bruxelles autour de la ligne t l phonique Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 25 genda de la L B F S M Organis par la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale au Centre Culturel et de Congr s de Woluw Saint Pierre Avenue Charles Thielemans 93 1150 Bruxelles ternational es In Le mercredi 9 d cembre 2009 en soir e amp les journ es des jeudi 10 et vendredi 11 d cembre 2009 A Bruxelles Con avec le soutie
66. SFERRAZZA p dopsychiatre m decin directeur S S M U L B La d construction adolescente Jean Paul MaToT p dopsychiatre membre de la Soci t Belge de Psychanalyse ma tre d en seignement l Universit Libre de Bruxelles chef du service de p dopsychiatrie de l H pital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Souffrance et construction de soi l adolescence le recours la peau David LE BRETON professeur de sociologie l Universit Marc Bloch de Strasbourg membre de l Institut Universitaire de France membre du laboratoire U R A C N R S Cultures et soci t s en Europe Les m tamorphoses de la construction l adolescence Maja PERRET CATIPOVIC psychologue psychanalyste responsable du Centre d Etude et de Pr vention du Suicide CEPS Service de Psychiatrie de l Enfant et de l Adolescent H pitaux Universitaires de Gen ve Projet Children Action 11h 00 Pause caf 11h 30 Paradoxalit de la m tamorphose pubertaire en cours Philippe GUTTON psychiatre psychanalyste professeur m rite en psychologie clinique Universit d Aix en Provence directeur de la Revue Adolescence Paris Discutant Philippe van MEERBEECK neuropsychiatre psychanalyste professeur ordinaire la Facult de M decine de l Universit Catholique de Louvain U C L 13h 00 Pause de midi Lunch 14h 30 M SYMPOSIA ET PR SENTATIONS LIBRES M tamorphose de soi m me et des liens l adolescence
67. Seine France Soin amp Culture Un mode d accueil d adolescents d crocheurs Patrick Spapen psychologue th rapeute familial charg de cours l U L B Yannick Gladsteen psy chologue th rapeute familial et Kris Van Gerwen infirmi re psychiatrique th rapeute familial C H U Brugmann Bruxelles Un th rapeute inscrit dans la cit Richard Durastante psychologue clinicien Centre Bergeret Maison des adolescents du Rh ne docteur en psychologie clinique France Le dispositif en tuilage maillage d une enveloppe contenante autour des adolescents en souffrance l chelle de la Cit Thierry Najman psychiatre des H pitaux m decin responsable de l U A T A France Le travail plusieurs dans une unit pour adolescents de la banlieue parisienne Anne Biadi Imhof sociologue C N R S U M R 8070 Ce R Li S Centre de Recherches sur les Liens Sociaux Universit Paris Descartes La d linquance des jeunes peut aussi contester le d sordre et l absence d autorit Baptiste Brossard doctorant en sociologie au Centre Maurice Halbwachs C N R S E N S E H E S S Ecole Normale Sup rieure France Automutilation et Internet les impacts de la fr quentation de forums Internet sur la pratique de l au tomutilation et sur le choix des soins 32 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Jeudi e Isabel Ramallo psychiatre et Jo lle Conrotte psychologue S S M Le M ridien
68. a Corato psychologue clinicienne responsable de l Unit de Jour du Centre M dical Enaden Bruxelles INTERVENTIONS Serge B d re psychologue psychanalyste Bordeaux membre Espace Analytique La m tamorphose de l l ve Rimbaud impact de la rencontre avec Georges Izambard son prof de rh torique Jean Fran ois Nandrin enseignant au Sacr Coeur de Lindthout criminologue et auteur de La d ch ance de l autorit parentale la voix des parents Comment l cole devient lieu de violence Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 35 Bernard Dehan psychologue Centre de Jour pour Adolescents de l quipe Equipe Adolescence S S M U L B Psycho Belliard Bruxelles Quelque part un point secret o la m me chose est anecdote de la vie et aphorisme de la pens e Charlotte Laplace psychologue clinicienne responsable du Service d Animation et d Activit s Th rapeutiques et Barbara Truyers infirmi re gradu e sp cialis e en sant communautaire licen ci e en sciences de la sant publique infirmi re chef du 2 me tage Clinique La Ram e Bruxelles Ecole des savoirs le lyc e th rapeutique comme lieu de rencontre entre la langue du jeune et les savoirs du monde Martine Paradis Guennou p dopsychiatre Fabienne Nardot Henn p dopsychiatre Didier Bon cadre socio ducatif R seau Philado C H U Montpellier Prise en charge d adolescents en rupture par un r seau de sant
69. a malheureusement confort dans l id e que la question du suicide chez les personnes g es par peur ou par m connaissance du ph nom ne n est encore que trop peu abord e Au cours des derni res ann es peu d efforts ont t consacr s la pr vention du suicide chez les personnes g es en comparaison des efforts consacr s la pr vention du suicide chez les jeunes On ne peut accepter comme une fatalit ce qui peut pousser au suicide Il y a tou jours avant le passage l acte une situation de souffrance ressentie ou r elle qu il faut pouvoir appr hender Nous devons nous pencher sans tabou sur ce qui pousse des personnes g es d sirer la mort Les causes du suicide chez les per sonnes g es semblent le plus souvent les probl mes de sant le passage la vie en institution la perte d une relation d intimit conjoint e ami e les pro bl mes socio conomiques la maltraitance H las galement La soci t les professionnels de la sant la famille et les person nes g es elles m mes consid rent les id es suicidaires comme un ph nom ne normal dans le processus de vieillissement Quand une personne g e parle de la mort rarement y voit on autre chose que des mots sans cons quence Par contre lorsque les jeunes parlent de mort aussit t appara t l image du suicide L objectif de cette recherche serait d avoir une perception accrue et une meilleure com pr hension du suicide che
70. a prison de Forest benjamin thiry just fgov be Caroline Mertens Psychologue clinicienne Service psychosocial SPS de la prison de Forest mertens caroline just fgov be Elodie Posson Psychologue clinicienne Service psychosocial SPS de la prison de Forest posson elodie just fgov be Actif depuis de nombreuses ann es la Ligue le groupe pratique clinique avec les Jjusticiables se poursuit Il comptera cinq s ances au cours desquelles nous abor derons les questions actuelles concernant l articulation Sant Justice Lors des rencontres nos discussions porteront sur des lectures des questions d actualit et des cas pratiques Nous souhaitons r fl chir sur l articulation de dif f rents mod les dans un souci de dialogue constructif 4 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Pratique clinique avec les justiciables Peut on traiter la d linquance Corollaire direct de l ordre social le d sordre social porte plusieurs noms La d linquance en est un Depuis l existence des syst mes p naux codi fi s ou non les r ponses la d linquance ont t multiples Jusqu au XVIII si cle ces r ponses avaient un point commun le ch timent portait sur le corps du condamn Foucault 1975 Tortures et peines de mort visaient r tablir l ordre social de mani re ostentatoire Au fil du temps les s vices physiques pour enrayer la d linquance ont t progres sivement abandonn s au pro
71. adolescent dit Moi j ai le projet de faire du tra vail sur bois ou de l oenologie Et la m re continue sur sa lanc e elle ach ve la phrase du jeune en disant donc l ann e prochaine dans cette cole ci Le directeur lui objecte que son fils a un projet et elle lui r pond du tac au tac que ce sont des tudes de Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 63 marginaux Le projet que porte son fils est imm diatement rejet comme un projet de marginal Le gamin re oit a et tu es assez psy pour comprendre qu il part avec ce paquet sur le coeur Je suis un mar ginal Le lendemain il vient videmment comme marginal l cole dans une tenue et des comporte ments qui ne conviennent pas il se fait videmment engueuler et se dit ben oui je suis un marginal C est l que se cr ent des noeuds de tension les jeunes n arrivent pas monnayer cette pression qui leur est mise et les parents n entendent pas ne veulent pas entendre M G Face ce genre de probl matique les missions traditionnelles de l cole sont elles mises en ques tion J Fr Nandrin Les missions telles qu elles sont d finies dans la loi le d cret de 97 on est tout fait dedans on doit en faire des citoyens des gens ouverts Je r sume Je pense qu on est vraiment dans ces missions l Mais nous n avons pas les capacit s il se trouve que je suis criminologue mais nous n avons pas bea
72. adre institutionnel parti culier comment penser et n gocier notre place dans l institution afin d ouvrir un champ de possibles dans notre rencontre avec le patient etc A l aube de la troisi me ann e nous vous proposons un programme de travail orient sur toute question ou pr occupation li es notre pratique professionnelle nos stages nos tudes sur toute interrogation d ordre th orique ou pratique Nous proposons une m thodologie bas e sur l intervision incluant la partici pation l engagement et la mise au travail de chaque participant par le biais de l change et de la confrontation d exp riences et de r flexions De plus cette ann e l animation se proposera en tournante Par ailleurs nous vous proposons de penser la pluralit des discours th oriques par rapport une pratique de travail complexe et ventuellement afin d enrichir le d bat d inviter des praticiens porteurs de ces r flexions Nous vous invitons donc pour une premi re r union le 26 octobre 2009 de 18h 00 20h 00 pour discuter des questions probl matiques et enjeux que nous aime rions d battre et d velopper dans le d cours de l ann e 2009 2010 Clef de la r flexion ce qui est op rant dans l institution Ce groupe a d but en octobre 2008 avec comme postulat de d part que le travail en institution est pour la plupart d entre nous tr s banal Nous posions n anmoins qu l reste toujours un d fi On doit to
73. ail de l ann e 2009 2010 sera ax 1 ga go sur la rencontre et l change autour des projets et des pratiques de terrain articulant logement absence de logement et questions de sant mentale sur les suites de la journ e d tudes consacr e ce m me th me sant men tale et logement Journ e qui a eu lieu le mardi 24 mars 2009 sur les d veloppements encore d finir soutenir dans le cadre de l Ann e europ enne de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale Coordination des Urgences Coordinateurs Hoyois Ph L B FRS M t l 02 511 55 43 Dr Deschietere G Services des Urgences Unit de Crise et d Urg psy chiatriques U C L Clinique St Luc t l 02 764 21 21 bip 7005 e mail gerald deschietere belgacom net Delsart CI S S M Chapelle aux Champs Unit de Crise et d Urgences psychiatriques U C L Clinique St Luc t l 02 764 21 21 email claudinedelsart skynet be Dr Gilson S S S M de l U L B Centre de Guidance t l 02 503 15 56 Dr Sferrazza R S S M de l U L B Psycho Belliard Plaine t l 02 650 59 26 E Coordination unit de crise et d urgences psychiatriques U C L St Luc et Services de Sant Mentale Inter secteur Bruxelles Sud Est Contacts Dr Deschietere G et Delsart CI t l 02 764 21 21 e mail claudinedelsart skynet be Groupe ouvert aux quipes pluridisci plinaires des S S M et toutes quipes ambulatoires et hospi
74. anouvrier En effet et on file dans les g n ra lit s Ici comme on l a dit ils sont tr s singuliers parce qu ils sont pour beaucoup des sujets psychotiques Il s agit d un am nagement du temps de l adolescence tr s particulier Prenons la question de la sexualit par exemple V Deckmyn Qui les laisse pour certains muets On parlait de la mani re dont cela s inscrit de fa on sin guli re pour chacun l un d entre eux est tr s veill quant aux femmes mais toute femme trop belle est Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 59 une salope parce qu elle se refuse lui Alors qu elle l invite par sa beaut C est tr s particulier comme con ception de la s duction On prend en compte ce qu ils disent de la sexualit mais aussi de leur rapport la nourriture ou diff rentes choses comme autant de traits qui viennent nous indiquer o ils en sont dans leur rapport au monde Dr E Manouvrier Loin de nous l id e que la sexualit devrait chez tous se r gler comme ceci ou comme cela Pour certains ce sera un refus de la sexualit pour d autres la sexualit sera r activ e constamment parce qu elle contribuera localiser une jouissance envahissante M G Merci pour cette rencontre riche et pleine de nouveaut 1 Lacad e P 2007 L veil et l exil enseignements psychanalytiques de la plus d licate des transitions l adolescence France Editions C cile Defaut 2 Expos d
75. ant mentale quipes SOS Enfants centres d orienta tion ducative quipes d aide en milieu ouvert Service de l Aide la Jeunesse pouponni res centres d h bergement centres r sidentiels de l Aide la Jeunesse Groupe ouvert R unions Attention pour les anciens participants changement de jour Pratiquement 6 rencontres de 2 heures sont programm es un lundi matin de 9h 15 11h 15 la L B FS M Dates la premi re r union est fix e au lundi 12 octobre 2009 de 9h 15 11h 15 la L B FRS M Le programme pr cisant les autres dates et le contenu des 6 r unions de l ann e acad mique sera communiqu vers la mi septembre Clef de la r flexion La clinique en sant mentale met en vidence un malaise de plus en plus g n ralis dans les apprentissages chez les enfants et les jeunes qui s exprime travers une explosion des demandes logop diques envoy es par le milieu scolaire Les psy quant eux sont galement de plus en plus interpell s pour des difficult s relationnelles dans le milieu scolaire agitation motrice importante pauvret du registre symbolique absence de concentration absence de langage repli impor tant pulsions agressives non contenues violences verbales voire des passages l acte qui t moignent d un rejet de l alt rit Au del des demandes dites classiques les professionnels des SSM observent donc une clinique o le versant psychique et le versant
76. c phale Paris Poster le concept de dangerosit Rencontre de l quipe ados de la Ram e Participation la plate forme de concertation MEO mineurs Supervision de l quipe SOS Enfant Mouscron Formation l intervention de crise au sein de 5 h pitaux d Alger en collabora tion avec la CUD Coop ration Universitaire au D veloppement j Participation au congr s pr sentation des Urgences par 4 membres de l quipe k Rencontre avec l quipe de Saint Jean de Saint Michel de HELIX de Auxad et des Urgences de la Citadelle de Li ge lI Participation au congr s de l Aferup Gen ve 2009 m Organisation du s minaire au sein de l Unit par le Professeur Louis Crocq sur le traumatisme psychique le lundi 5 mai Q Q 7O 5 Prochaines activit s de l ann e acad mique 2009 2010 a Etude sur les TS l adolescence partir de leur passage aux Urgences b Poursuite de la r flexion sur le devenir des Urgences Psychiatriques des per sonnes g es c Participation au congr s de l Aferup Lille d Organisation de s minaires ouverts au public par le Pr Susan Wolff sur l abord analytique de la crise mardi 29 septembre par le Pr Fran oise Digneffe sur le concept de dangerosit mardi 8 d cembre M Situations et pratiques de crise et d urgence en sant mentale Contact Hoyois Ph t l 02 511 55 43 Groupe r unissant la Coordination Urgences de l U L B et la Coordination Urge
77. ce en ce sens que le sujet ne va plus tre psychiquement apr s la pubert comme il tait avant mais une crise dont la forme et l issue sont toujours tr s largement conditionn es par la culture et le syst me familial aux quels appartient chacun Si les exigences de travail psychique de transformation apparaissent inh rentes au processus m me de l adolescence les formes prises par ces changements comme leurs checs sont parti culi rement tributaires des modalit s de fonctionnement de la soci t Loin de constituer une notion vidente comme on aurait pu le croire au premier abord nous voyons que l adolescence se d ploie dans diff rents domaines suivant des acceptions qui ne sont pas toujours qui valentes mais qui conservent cependant une certaine pertinence Mon propos sera d introduire la com plexit du processus adolescent et aux questions associ es sa prise en charge au sens large 1 Winnicott D W 1969 De la p diatrie la psychanalyse Editions Science de l Homme Payot France 2 Corcos M 2009 La terreur d exister fonctionnements limites l adolescence Editions Dunod p 10 Paris 3 Masson A 2009 Douville O De l adolescence errante Variations sur les non lieux de nos modernit s Cahiers de Psychologie Clinique n 33 para tre sera disponible au Psycendoc 4 Balegamire Bazilashe J amp Marc P 2000 Adolescence des clefs pour comprendre d
78. ce autrement dit de la naissance de l en fance comme probl me social au 19 si cle et de la naissance de la psychologie comme science du d veloppement de l enfant la fin du 19 si cle L int r t accru pour les jeunes la fin du 19 si cle s explique aussi par le d veloppement des sciences humaines et sociales lesquelles donnaient une large part la classification notamment en fonction de l ge Aucune tentative d approche de cet ge de la vie ne peut faire l impasse sur le lien unissant l mergence des sciences humaines et adolescence Pourquoi les professionnels des sciences humaines ont ils jug n cessaire de conceptualiser l adolescence Ce n est pas le propos de ce dossier Cependant quelle est la pertinence de ce concept en psychologie clinique P JEAMMET psychiatre psychanalyste et auteur de nombreux ouvrages traitant de l ducation et de l ado lescence nous claire quant l usage de ce concept tr s peu abord par S FREUD et ses contemporains A l adolescence selon P Jeammet les rapports entre r alit interne et r alit externe sont interrog s et subissent des changements importants l adolescence crit il correspond donc une exigence de travail psychique inh rente au d veloppement de tout tre humain laquelle tout individu est confront et laquelle toute soci t s efforce d apporter une solution Il poursuit Il y a donc bien crise d adolescen
79. ce que c est la derni re du cycle des humanit s c est l que se prennent de grandes d cisions des choix de vies des choix d tudes D ailleurs le travail que je fais dans ma formation l U C L traite de ce choix d tudes que j essaie d accompagner en collabo ration avec le PMS de l cole Comment aider ces l ves y voir un peu plus clair en tenant compte de l influence familiale des attentes familiales implicites qui sont des attentes vis vis desquelles les jeunes ont se situer Que ce soit pour aller dans le sens de ces attentes o au contraire pour s insurger compl te ment et faire soi disant exactement le contraire la famille est de toute fa on le point de rep re Je pense que parmi les questions qu ils nous posent travers leurs attitudes au fond la grande question reste comment vivre Ou autrement dit qu est ce qui vous fait tenir Je pense que c est une question qu ils posent dans la famille d abord et les parents viennent souvent nous interpeller en demandant ce qu il faut faire en disant Nous on ne sait pas Il me semble que les conflits familiaux se d placent par fois l cole j ai parfois dans mes classes des l ves extr mement provocateurs parce que ces r ponses ils 66 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Rencontre avec Isabelle COUNET enseignante du secondaire Institut Saint Hubert Bruxelles ne les trouvent pas chez eux T t ou tard ils doive
80. construire Je trouve que c est un tr s bel outil que de pouvoir se servir de cette question Non pas pour qu elle reste fig e du c t de quel m tier mais pour qu elle renvoie un d fil de signifiants La cha ne des signifiants ne s arr te jamais un signifiant renvoie un autre et la s ance suivante on peut retravailler sur ce qui a t dit qui n est jamais tout fait a Ce n est pas tout fait a on est videm ment pass c t et il faudra le redire autrement Avec la question de l avenir on est vraiment au coeur des choses On peut rencontrer des adolescents qui s arr tent Je ferai n importe quoi je gagnerai ma vie ou Je m en fous j irai au ch mage mais pour d autres elle ouvre vraiment la question de Je vais tenter de me soutenir de a de telle modalit parti culi re de travail pour plus tard On r pond Ah Et pourquoi et le jeune est renvoy imm diatement gr ce quoi je peux faire a Gr ce quoi A 54 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M cause de quoi Gr ce quels signifiants re us par les parents Je trouve que c est vraiment une tr s belle question Comment l adolescent s inscrira dans ce qui lui vient comme m tier comme avenir et pourquoi choisira t il telle ou telle orientation Certains vont se contenter de dire Je veux faire a ou Je ne veux pas faire a et ils ne tentent pas de
81. copain c est normal j ai 16 ans c est l adolescence Je lui ai demand des explications la crise d adolescence je ne sais pas ce que c est Il faut me l expliquer Lorsqu un adolescent me dit C est normal je fais ma crise d adolescence Je lui dis Alors l si tu utilises ce mot il faut que tu me l expliques Il r plique Mais vous tes sp cialiste et je lui r ponds Oui peut tre mais je n ai pas tout compris Ce qui m int resse c est au cas par cas comment chaque jeune vit sa vie Celui qui passe 20 heures d af fil e sur son ordinateur par exemple comment vit il avec a Quelle place cela occupe pour lui Parce que pour l un ce n est pas la m me chose que pour l autre Parler de cyberd pendance c est une g n ralit a ne veut rien dire V Deckmyn C est tr s int ressant car r cemment des parents nous ont demand si nous ne ferions pas un groupe de parole ou de discussion pour qu ils puissent partager leur v cu avec d autres parents d adolescents en difficult etc J y ai r fl chi parce que ce n est pas la premi re fois qu on nous pose la question et chaque fois je me dis Au fond pourquoi pas Et puis tout coup je me rends compte Mais qu est ce que le p re d untel qui passe 20 heures devant l or dinateur avec un v cu tout fait particulier va dire au p re d untel qui passe disons 18 heures devant son ordinateur mais qui a un t
82. ct LBFSM Le groupe est ouvert toutes les person nes int ress es par le sujet Depuis longtemps d j la pr carit est mise en lien avec les questions d acc s aux soins et d amplification des probl matiques de sant Mais depuis une quinzaine d ann es les cliniciens les travailleurs sociaux et de mani re g n rale les acteurs de terrain sont confront s l inscription toujours particuli re des processus de pr carisation dans le champ de la sant mentale Cela am ne des questions nouvelles et complexes que nous tentons d aborder sous l angle de l change d exp rience et de savoir dans les groupes de travail de la Coordination Sant Mentale et Pr carit Ces groupes de travail se veulent des espaces d change et de d veloppement d une culture commune Il ne s agit pas de d velopper une conceptualisation et une th orisation mais bien de travailler partir de et sur sa pratique pour d gager un savoir de terrain On ne peut plus aborder aujourd hui les questions de pr carit de pauvret d ex clusion sans s interroger sur les effets de ces r alit s sur l individu et sur la famille Les manifestations de mal tre de souffrance psychosociale de maladie mentale sont multiformes mais viennent toujours interroger la place que la soci t offre aux individus qui la composent Ce n est pas d aujourd hui qu existe la structuralit du lien entre le psychique et le social que l on nomme souffrance psychos
83. ctuelles c est risquer d installer une clinique de l imaginaire Les questions actuelles en lien avec l adolescence sont nombreuses et stimu lantes pour l esprit mais elles int ressent le sociologue l anthropologue ou l conomiste en nous Comme cli nicien il y a lieu de s en d prendre La clinique est l art du Dossier M tamorphoses de l adolescence Rencontre avec Dr Eric MANOUVRIER psychiatre chef d Unit Val rie DECKMYN coordinatrice Le Quotidien H pital de Jour de Fond Roy singulier Les g n ralit s sont toujours encombrantes l adolescence est un concept tr s g n ral En clinique on ne rencontre pas un adolescent mais un sujet dans sa singularit On peut en dire de m me des grandes entit s nosologiques Prenons la schizo phr nie c est une notion v n rable qui a cent ans et qui concerne bien l adolescence La schizophr nie est un concept fort utile pour mener des tudes pharma cologiques par exemple mais en clinique le schizo phr ne n existe pas Chaque sujet schizophr ne que je rencontre a pour t che de r soudre un certain nombre de questions qui concernent le genre humain et selon des modalit s chaque fois extr mement singuli res Si vous m autorisez une g n ralit ce serait celle ci quoiqu il ne s agisse pas d une question extr mement actuelle au sens de la nouveaut On peut dire que les adolescents sont en prise directe avec l actualit de l
84. d hui vient elle mettre en question les pratiques dites classiques et pousse t elle les quipes de professionnels faire preuve de cr ativit Ces questions aussi sont au travail au sein de la Coordination Adolescence Mental id es n 16 09 2009 L B RS M 15 Adolescence Aide la Jeunesse et Sant Mentale Personnes ressources Delf ri re A et G rard M Groupe compos de travailleurs d institu tions des secteurs de l Aide et protection de la Jeunesse et de la sant mentale ambulatoire r sidentiel sous contrainte ou volontaire R unions Nos r unions se d roulent dans les locaux de la Ligue chaque 1er mardi du mois de 9h 30 11h 30 Dates 6 octobre 3 novembre sous r serve vacances scol de Toussaint 1 d cembre 2009 et 5 janvier 2 f vrier 2 mars 6 avril sous r serve vacances scol de P ques 4 mai 1 juin 2010 Entre autruche et girafe Comment grandir avec un parent en souffrance psychique Personnes ressources Caulier C S S M de Saint Gilles t l 02 542 58 58 Dr Van Leuven Fr S S M Le M ridien t l 0486 87 88 66 f vanleuven skynet be 16 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Adolescence Aide la Jeunesse et Sant Mentale se propose de rassembler les acteurs de terrains travaillant dans le champ de l adolescence l articulation de la sant mentale et de l aide la jeunesse il permet chacun de mieux appr hen
85. de la Coordination Enfance ont pour projet d offrir des temps d arr t aux professionnels afin qu ils puissent penser leurs pratiques respectives et en approfondir la sp cificit dans un processus d laboration inter actif En fonction des th matiques il existe un souci d articuler des approches interdisciplinaires et intersectorielles en respectant les diff rences Par le biais de ce processus de r flexion la Coordination enfance soutient un dispositif de soins en r seau pens partir des familles Si vous tes int ress e de participer l un des groupes n h sitez pas prendre contact avec Anne Labby cant Mentale CMPS Enseignement Enfants familles Ce groupe a pour objectif de r unir des professionnels issus de l enseignement du milieu psychosocial et de la sant men tale professeurs directeurs assistants sociaux logop des psy travaillant dans l enseignement et tout professionnel travaillant en CPMS et Services de sant mentale Groupe ouvert R unions mensuelles programm es chaque 3 lundi du mois de 17h 00 18h 30 dans les locaux de la L B RS M Quatre dates ont t fix es 21 septembre 19 octobre 16 novembre 14 d cembre 2009 M ant Mentale Clinique des pathologies narcissiques de la parentalit Tout professionnel confront cette cli nique est invit participer ce groupe qu il travaille en structure ambulatoire ou r sidentielle services de s
86. de la parentalit et la difficult d en parler 16h00 17h00 Mme Sabine Vassart et Mr Christophe Losson Pieds nus dans la lumi re conte th tral outil th rapeutique pour voquer et travailler les affects en jeu autour de la naissance 17h00 18h00 Table ronde et conclusions Samedi 21 novembre 2009 de 10h00 12h00 au CHU Tivoli La Louvi re Matin e de rencontre avec le Professeur T Berry Brazelton le Dr Joshua Sparrow et le Prof Kevin Nugent S ance destin e aux professionnels form s l utilisation de la NBAS ou souhaitant se former Nombre de places limit es sur wwW chu tivoli be Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 85 Journ e d tude Pr annonce Construire un monde commun avec le sujet psychotique l occasion du XXX anniversaire du Service de Sant Mentale Le Chien Vert Bruxelles le 27 novembre 2009 au Centre Culturel et de Congr s de Woluw Saint Pierre avec la participation de Liliane Abensour psychanalyste Paris co r dactrice de la revue Psychanalyse et Psychose auteur de La tentation psychotique PUF et Bernard Penot psychanalyste Paris auteur de Figures du d ni et de La passion du sujet freudien Er s Des interventions cliniques des membres de l quipe s articuleront leurs conf rences pour dire la construction d un monde commun dans le travail avec le sujet psychotique au Chien Vert Nous esp r
87. der les sp cificit s de chaque institution et de mettre au travail leurs diff rences leurs interactions et articulations En 2008 2009 nous avons approfondi avec l aide de vignettes cliniques notre con naissance des singularit s de chaque institution et des r seaux existants autour d un th me Les professionnels en r seau autour de l Adolescent Sujet de son histoire Les participants du groupe ont marqu leur d sir de poursuivre le travail partir de situations concr tes En 2009 2010 la th matique abord e sera Pertinence coh rence et l gitimit des prises en charge institutionnelles de l adolescence Les professionnels de l adolescence font face dans leur pratique de multiples questions relatives la pertinence de leur dispositif de travail au maintien de la coh rence du parcours du jeune face notamment aux retours multiples en institu tion et au maintien de la l gitimit de leur action entre autre lors de l acc s la majorit du jeune Plusieurs axes de travail nous accompagneront e La temporalit Comment travailler avec le d calage qui s op re souvent entre la temporalit de l institution et la temporalit psychique du jeune Comment aider le jeune se r approprier le fil de son histoire partir d un parcours fait de rup tures et de discontinuit s Comment l institution met elle au travail ces parcours erratiques e Le relais Quels sont les ingr dients d un re
88. e mesure que la parole ose se d ployer Se constituer en lieu d adresse faire une offre en atten dant qu il y ait demande puisqu elle n est peut tre pas encore constitu e en tant que telle Se vouloir dans une proximit dans cette offre Je trouve int ressant par exemple que nous n ayons pas de sonnette ici Il n y a pas un concierge ou un tage monter nous sommes dans une proximit d espace Je trouve int ressant qu on n ait pas de sonnette ou qu elle soit tomb e en panne parce que a nous permet de nous porter au devant de celui qui frappe la porte Avec une population qui est en difficult au titre de l exil et au titre aussi de l adolescence M G Ce qui est en jeu dans cette histoire de sonnette il me semble c est de pouvoir s avancer se porter la Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 53 rencontre de venir A Malfait Oui c est a Et aussi d tre au plus proche je pense de ce qu on est soi On est parfois interpell titre personnel par les adolescents ils n ont pas encore appris ce qu est le cadre psychoth rapeutique ce qu l en est de l autre suppos savoir qui se tait ou qui dans le meilleur des cas est dans la neutralit bienveillante Ils posent des questions personnelles qui viennent nous interpeller pas tant du c t de la r ponse cela n a pas grand int r t mais ils viennent nous demander si on va tre fiable dans la parole Et je pense que
89. e Dunod Paris Durkheim E 1897 Le suicide Etude de sociologie Presses Universitaires de France Paris Foucault M 1975 Surveiller et punir Naissance de la prison Editions Gallimard Paris Kinable J 1998 Transgression et passage l acte psychopathique Dans Jonckhere P Passage l acte De Boeck Universit Bruxelles Quirion B 2007 Les transformations de l intervention th rapeutique en milieu correctionnel p rennit de la logique dominante ou innovations p nales Champ p nal S minaire mis en ligne le 29 septembre 2007 Retir de http champpenal revues org document1471 html le 15 juillet 2009 Lacan J 1966 Ecrits Editions du Seuil Paris Leeuw FL van der Knaap L M amp Bogaert S 2007 Reducing the knowl ege practice gap a new method applied to crime prevention Public Money amp Management june 2007 Millaud F 1998 Le passage l acte point de rep re psychodynamique Dans Millaud F Le passage l acte Aspect clinique et psychodynamique Masson Paris Ministerie van Justitie 2009 Retir de http www justitie nl onderwer pen criminaliteit erkenningscommissie kwaliteitscriteria le 10 juillet 2009 Rojzman C 2005 La th rapie sociale Dans F d ration Fran aise de Psychoth rapie Pourquoi la psychoth rapie Dunod Paris pp 207 215 Ward T Polaschek D L L amp Beech R 2006 Theories of sexual offending John Wiley amp Sons Ltd Ward T amp S
90. e Est ce que l adolescent est susceptible de se mobiliser pour adresser une parole l autre Et d installer par l m me un trans fert Je vois quelques adolescents ici et je le trouve 52 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M tr s particulier le transfert adolescent C est particulier dans la mesure o je t moignerais qu on est interpel l comme personne On est invit s impliquer en tout cas Je dirais presque se mouiller C est un mot un peu fort on est invit pouvoir t moigner du fait qu on est bien des vivants des humains des gens de la parole Et que cette adresse va pouvoir tenir puisque si nous sommes des gens de la parole c est ce qui sp cifie l humain la parole il me semble Les adoles cents questionnent ce qui serait sp cifiquement humain Est ce que la parole c est fiable Est ce que a a une chance de permettre le passage la parole Le passage adolescent mais aussi le passage d une rive l autre de la M diterran e Est ce qu on peut se fier la parole pour faire ce passage Je pense que les ado lescents adressent ce genre de questions leur th rapeute Je crois qu ils ont tr s bien compris a les adolescents Ils ne l ont videmment pas th oris mais spontan ment ils sont dans ces questions l Est ce que la parole a une chance de tenir C est merveilleux tout de m me de r inventer la parole C est dire de r inventer ce que serait une parole
91. e la vie est elle pertinente et l gitime L tymologie nous enseigne que si le participe pr sent d adolescere adolescens signifie en train de grandir le participe pass adultus signi fie qui a fini de grandir Diff rents auteurs dont s inspirent largement les paragraphes suivants s ac cordent sur le fait que la question des limites entre l enfance et l ge adulte appara t au Moyen ge poque o l ge de l exercice des pouvoirs civils et politiques est en recul Au fil du temps la structure de la famille et la conceptualisation de l enfance voluent et l Emile de ROUSSEAU marquera de fa on d cisive la conception de l ducation de l adolescent partir du 18 si cle Au 19 si cle les mots adolescent ou adolescence sont d emploi fort rare du moins jusqu en 1880 Le terme n entrera dans le langage courant que tr s tardivement la fin du 19 d but du 20 si cle Il est d ailleurs souvent utilis comme sy nonyme de jeunesse Mais c est surtout dans les ann es 1940 qu il deviendra populaire YANNICK JAFFR anthropologue et directeur de recherche au C N RS faisait valoir lors du forum pluridisciplinaire intitul Les interpellations actuelles de l adolescence que l outillage mental pour penser nos rapports avec l enfance avait compl tement chang au cours des si cles derniers Il est possible soutenait il d tablir une h
92. e passage que l adolescent est invit d abord revisiter la structure oedipienne et puis revisiter quelque chose de l ordre du signifiant qui n est plus le signifiant du parent des parents mais qui devient ses propres signifiants articul s au lieu de l Autre a c est une sacr e paire de manches pour un adolescent Je suis sensible la situation des adolescents que nous ren controns ici ce sont des adolescents souvent dans des situations d exil d exil au sens large On a travaill ce th me r cemment Il s agit parfois de la deuxi me ou troisi me g n ration parfois ce sont des primo arrivants de l ann e ou de l ann e d avant Donc il y a quelque chose qui se redouble il y a le passage ado lescent mais il y a aussi le passage d une culture l autre d une langue l autre Ce passage l passer des r f rences infantiles des parents ce qui va devenir l Autre social le discours qui fait lien dans le social c est un fameux passage Il s agit galement de passer d une logique une autre il me semble de la logique oedipienne la logique de l Autre l adolescent est invit se confronter ce qu il en est de l alt rit de l autre sexe Il y a donc le r el du corps et le r el de la pulsion mais il y a travers cela la question de com ment le renouer Comment refaire un nouage Comment les trois registres se remettent ensemble et comment ils se tiennent Il s agit de revisit
93. e Yannick Jaffr anthropologue lors de la Journ e europ enne des adolescents organis e le 28 mai 2009 pour c l brer le lancement de la fondation ACTION FOR TEENS l initiative du Groupe Hospitalier La Ram e Fond Roy 3 S Freud crit que la sexualit infantile peut tre d crite comme disposition perverse polymorphe l enfant peut en mati re de sexualit potentiellement prendre n importe quelle direction toutes les possibilit s s ouvrent lui L organisation g nitale d pend d un agencement non de la nature mais de l histoire personnelle Laplanche J amp Pontalis J B 1967 Vocabulaire de la psychanalyse France PU 4 Winnicott D W 1969 De la p diatrie la psychanalyse France Editions Science de l homme Payot 60 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Dossier M tamorphoses de l adolescence D s ducation et rapport au savoir Jean Fran ois Nandrin est pr fet d ducation au Sacr Coeur de Lindthout d ducation car ce travail ne comporte pas seulement un versant disciplinaire mais galement un versant d accompagnement Il est cri minologue de formation et auteur de La d ch ance de l autorit parentale la voix des parents Marine G rard Vous avez crit une carte blanche dans la Libre Belgique sur la violence l cole les pistes de r flexion que vous pr sentez m ont paru int ressantes et j aurais voulu vous entendre les d velopper un peu
94. e au Psycendoc 4 Collection Carnet Psy dition Er s A corps et cri Crises et chuchotements 5 Winnicott D W 1969 De la p diatrie la psychanalyse France Editions Science de l homme Payot p 400 6 Perret Catipovic M 1995 Quand les mots ne parlent plus In A Brousselle amp P Jeammet dir Adolescence 25 143 158 p 158 Disponible au Psycendoc 7 Forget J M 2005 l adolescent face ses actes et aux autres une clinique de l acte France Er s p 145 amp 148 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 49 Dossier Les m tamorphoses de l adolescence l adolescence temps de passages L Et la Ros e est l antenne locale du Service de Sant Mentale L Et Cureghem J y ai t chaleureusement accueillie par Anne Malfait psychologue la Ros e et psychanalyste par ailleurs ainsi que par Ana s Domb psychologue et Diane de Moffarts psychologue Cette antenne a t ouverte il y a bient t 5 ans suite au constat qu une partie de la population d Anderlecht ne se d pla ait pas jusqu au S S M de la rue d Aumale comme si le passage du canal ne pouvait se faire constituant ainsi une barri re g ographique emp chant certaines personnes de b n ficier des consultations mises leur disposition Il a d s lors sembl important l quipe enfant de se rapprocher de la population pour pouvoir la soutenir au mieux Un lieu a alors t mis disposit
95. e que je repr sente C est tr s important travailler avec les jeunes profs Personnellement je souhaiterais vraiment qu on installe l cole un lieu de parole avec une personne ext rieure je crois qu il n est pas bon que ce soit un ancien de l cole qui fasse a avec ses jeunes col l gues On porterait trop de casquettes la fois et puis il faut savoir se nourrir intellectuellement ailleurs Les sollicitations des adolescents prennent souvent la forme d une provocation je pense qu on ne peut pas s arr ter a Il y a toujours quelque chose derri re ces provocations de non dit ou de violence Souvent une grande souffrance Selon moi on peut tre l mais est ce qu on peut faire grand chose Je ne sais pas l adolescence aux prises avec les mutations sociales contemporaines M G Toi qui es depuis longtemps dans l enseigne ment est ce que les adolescents d aujourd hui sont diff rents de ceux d hier l Counet Je pense un article de Philippe van Meerbeeck sur Kim de Gelder o il parle des figures du Joker et du Kamikaze Selon moi les conduites risque ont toujours exist et les confrontations aux limites et m me la mort Les formes sont peut tre diff rentes en mai 40 mon p re est parti avec sa classe de rh to en France la confrontation la mort tait de cet acabit Maintenant l histoire est diff rente et la confrontation les jeunes se l am nagent travers des condu
96. ela me parait diff rent je pense notam ment au travail que tu as pu faire autour de l criture avec une adolescente Il s agissait de sortir d un cadre pour qu elle puisse se r approprier ce cadre et en faire quelque chose et pouvoir s y d velopper A Malfait En tout cas je pointerais ce que tu disais quant l amorce transf rentielle Cette patiente dont tu parles tait justement une adolescente qui ne disait rien du tout Rien du tout aux premiers entretiens Les adolescents ont parfois besoin du silence quand ils peuvent s en soutenir du c t d une revendication ou d un d fi mais pour d autres le silence mat rialise le vide vide dans lequel ils pourraient bien tomber Donc il faut mesurer si on est dans le premier cas ou dans le second Pour cette jeune fille je pensais que c tait de l ordre du vide et j ai tent alors qu elle puisse se met tre crire en lui tendant le post it Je n avais pas devin qu elle allait empocher tout le paquet de post it et la semaine suivante elle est arriv e triomphante Et dans le triomphe je crois qu il y avait l adresse trans f rentielle qui s tait install e Enfin on peut le dire dans l apr s coup de presque deux ans de suivi Elle avait crit partout recto verso sur les post it et elle tait tr s heureuse de venir me montrer qu elle avait quelque chose dire en tout cas crire ce stade l Puis j observe que l crit est devenu moins n cessair
97. en avec les caract ristiques et les besoins des publics mais aussi avec les services offerts et leurs contextes institutionnels Si tous cherchent d abord r pondre en interne aux situations critiques certaines requi rent de prendre contact avec des services ext rieurs soit pour tre aid dans leur prise en charge soit pour y orienter les personnes De ce point de vue beaucoup para t encore faire quant aux relations entre services tant au niveau des changes institutionnels qu celui de modalit s appropri es de prise en charge simultan e ou successive de personnes connaissant situations ou tats critiques Une meilleure connaissance de ceux ci devrait aussi permettre de mieux appr hender les ressources mobilisables en interne et en externe et leurs possibilit s de changement de fa on pouvoir offrir des r ponses adapt es la diversit des situations rencontr es En s appuyant sur ces constats un programme de travail pour l ann e 2009 2010 sera tabli dans le courant du mois de septembre Clef de la r flexion D veloppement de collaborations de r flexions d tudes de projets dans le domaine de la pr vention et ou la prise en charge des situations de crise et d urgence en sant mentale avec les services d urgences des h pitaux de stage de l U L B ET MISE EN PLACE D UNE COLLABORATION VIA LE R SEAU SANT MENTALE MAROLLES AVEC LE R SEAU M DICAL D AIDE PSYCHOLOGIQUE ET SOCIALE DU QUARTIER DES MAR
98. end l an cienne proposition d pos e au cours de la pr c dente l gislature et qui l poque a servi de base l labora tion de l avant projet du Ministre Demotte Au S nat 16 juillet 2008 par Marc Elsen Wouter Beke Anne Delvaux Nahima Lanjri CDH Proposition de loi modifiant l Arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant en vue de la r glementation de l exercice de la psychologie clinique de la sexologie clinique et de l or thop dagogie clinique Commentaire Reprise de la proposition Goutry mais au s nat 17 juillet 2007 par Christiane Vienne Philippe Mahoux Olga Zrihen PS Proposition de loi modifiant en ce qui concerne l exercice des professions de la sant mentale l arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant Commentaire proposition qui s inspire de la Proposition Mayeur d pos e la Chambre et est proche de l avant projet de l ex ministre de la sant R Demotte Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 77 genda du secteur E Journ e soir e d tude et de festivit s Le collectif Ex Lieu pr sente Vendredi 2 octobre 2009 de 9h 23h 00 et plus Salle LUMEN Chauss e de Boondael 28 1050 Bruxelles proximit de la Place Flagey Orateurs Jean Furtos Olivier Douville Pierre Angelo Di Vittorio mais aussi de nombreux artistes des intervenants psychosociaux d
99. ension et la technique en psychologie clinique et en psy choth rapie Elle publie des articles cliniques des articles de recherche de description et d valuation de d marches psychoth rapeutiques de pr sentation et d analyse des formations en sant mentale Les rubriques r currentes pr sentent des notes de lecture et un courrier des lecteurs Elle ouvre aussi ses colonnes l expression de r flexions sur les probl mes sociaux thiques ou politiques li s l exercice de la psychologie clinique Elle souhaite en outre soutenir les premiers travaux des jeunes auteurs E REVUE ENFANCES ADOLESCENCES www sbfpdaea be La revue Enfances Adolescences est le fruit de plus de vingt ans de travail au sein de la Soci t Belge Francophone de Psychiatrie et des Disciplines Associ es de l Enfance et de l Adolescence D s son origine la soci t s est montr e ouverte aux secteurs tr s vari s de la pratique en sant mentale dans ses diff rents lieux et cadres Les approches ou mod les th oriques y ont toujours t divers de la psychanalyse la sys t mique de l pid miologie la r flexion sociologique en incluant la recherche et la formation La revue t moigne de cette richesse en r unissant des textes de praticiens de diff rentes disciplines du champ de la sant mentale de l enfance et de l adolescence 38 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M E REVUE ENFANCES amp PSY www editions eres coml Une rev
100. ent qu ils sont responsables de leur parole V Deckmyn les entendre vraiment il y a quelque chose l h pital de jour qui l che assez vite de l ordre du rapport imaginaire On se rend compte que les jeunes qui viennent ici s apaisent assez vite alors qu ils arrivent souvent avec un pass un peu lourd d exclusion d coles d institutions etc Au bout du compte le travail qu on met en place est tr s peu du c t de leur vouloir quelque chose ou d une exi gence de r sultat Et il me semble que du moment o quelque chose s apaise ils peuvent se mettre parler en paroles ou avec autre chose Je pense un jeune qui n a pas dit un mot en entretien mais qui a beaucoup travaill en atelier Pour permettre la parole il faut que l imagi naire d gonfle un peu Sinon on est ali n dans un rapport de force Dr E Manouvrier Prenons deux exemples les condi tions d admission et la prescription de m dicaments Les conditions d admission je les ai voulu minima listes il n y en a que deux que le jeune soit volontaire pour fr quenter l h pital de jour et qu il s engage tre pr sent aux ateliers Ce sont les deux seules condi tions Il ne lui est pas demand de s int resser aux ateliers ou d y participer il peut par exemple papoter r vasser dormir ou couter de la musique Il ne lui est pas davantage demand d avoir un projet Sil pense que la fr quentation de l h pital de jour pourrait lui
101. ent pour la premi re fois l adolescence il s agit plut t d une r action contre l adolescence Ce ne sont donc pas des jeunes qui auraient d j un lourd pass psychiatrique et qui chronologiquement biologiquement devien draient adolescents et appelleraient une structure qui recueille des jeunes d une certaine classe d ge Il s agit vraiment dans notre projet th rapeutique d accueillir des jeunes dont la probl matique clot avec l adolescence C est ce qui caract rise notre institution Ce sont des jeunes qui chouent face l laboration de l adoles cence m me si cet chec est pr par par toute la con struction ant rieure de la personnalit et tout ce qui est d j install de fonctionnement familial avant le sur gissement pubertaire l adolescence entre rupture et continuit M G Ce n est pas courant une institution qui s oc cupe exclusivement d adolescents De plus vous n ac cueillez pas n importe quels ados Comment mettre cela en lien avec la continuit naturelle entre les ges de la vie Dr M Croisant Il y a une continuit mais il y a des sur Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 45 gissements qui peuvent avoir un effet de rupture et l adolescence est ce surgissement probablement essentiel M me si les cliniciens de chacun des secteurs ont tendance revendiquer les sp cificit s de leur patient le Mais c est une tape absolument d ci sive radicale et qu
102. environ 17 ans parce qu en gros il nous renvoie Mais fichez moi la paix Laissez moi jouir Parfois je rencontre des jeunes qui sont juste la transition une s ance ils disent Moi je n ai pas besoin de psychiatre pourquoi on me colle des psys Je me d brouille tout seul J ai envie de m amuser tous mes copains s amusent et pas moi Pourquoi j ai des pro bl mes comme a et pourquoi je me pose autant de questions Et la s ance suivante tu entends presque des adultes qui parlent On ne peut pas h ter cette ch ance de la castration assum e Il faut savoir laisser le temps l adolescent c est le principe conomique de Freud c est le temps de la jouissance aussi En tant que clinicien je me pr te jusqu un certain point au jeu de l adolescent dans ce temps d entre deux sans tre complice Le probl me c est comment tre adolescent au moment de l adolescence C est extr mement difficile pour quiconque Le probl me c est que nous sommes mis au d fi et qu il nous faut faire face en tant qu adulte mais notre r le est de faire face plut t que de porter rem de ce qui est essentiellement une manifestation de sant Donald WWinnicott V Deckmyn T moin Dr E Manouvrier T moin il sait que je tiens la distance et qu il a son temps Certains le disent j ai besoin de temps V Deckmyn De nouveau on parle peu des jeunes qui sont ici Dr E M
103. er le stade du miroir et certains sont en grande difficult par rapport cela l angoisse resurgit je pense que l adolescence fait resurgir des angoisses tout particuli rement aupr s de ces jeunes l M G Vous parlez de votre clinique ici la Ros e dans ce qu elle peut avoir de particulier Comment a s articule faire siens les acquis des parents pour ces adolescents A Malfait Je trouve que c est une question qui a toute sa pertinence avec les adolescents en particulier par rapport ceux qu on voit ici En effet si un adolescent est invit sa propre organisation psychique progressivement en lien avec ce qu il en est du champ de l autre de l autre social il va aussi s autoriser dans un premier temps poser des questions thiques Les adolescents posent des questions thiques ils vien nent demander et se demander s ils vont entrer dans tout cela S ils vont reprendre les choses leur compte ou s ils vont ventuellement questionner A Domb D autant plus qu on est avec ce public parti culier qui est pris par la question identitaire vu l immi gration voire l exil A qui et quoi je vais m identifier Voil quoi les jeunes sont confront s Mes rep res sont ils dans ma culture g n alogique ou dans la cul ture dans laquelle j ai grandi Qu est ce qui va me faire du bien pour grandir dans la soci t d accueil Comment harmoniser la culture de mes parents avec la culture de
104. erche de cette v rit enfouie au d tour de son discours Psychiatres psychologues et psychoth rapeutes ont quelque chose dire sur le ph nom ne d linquant qu ils traduisent en vocabulaire psycho dynamique d sintrication pulsionnelle clivage Balier 1988 d subjecti vation Ciavaldini 2008 trouble majeur du narcissisme Bergeret 1974 faille symbolique d faut de mentalisation Millaud 1998 pens e op ratoire Kinable 1998 etc Les r flexions de la communaut psy ne laiss rent pas le monde judiciaire indiff rent Au contraire les juges y entendirent un espoir nouveau celui de gu rir la d linquance L mergence de cet espoir a induit un changement dans certaines pratiques psychoth rapeutiques la justice s introduit dans le contrat th rapeutique pass entre le patient et le th rapeute Cette immixtion du pouvoir judiciaire dans le cadre clinique a t vivement critiqu e et a amen les psychoth rapeutes faire un pas en arri re notamment en arguant le fait que certains patients n taient pas accessibles la d marche psychanalytique voire m me la moindre th rapie Le discours du chacun sa place mena certains intervenants de la sant tourner le dos la justice Certains autres maintinrent un contact plus ou moins distant plus ou moins teint de m fiance De nos jours apr s s tre fait de l oeil sant et justice envisagent une union mais sous le couvert d un contra
105. ertain discours contemporain Ce discours le plus souvent d menti par l exp ri ence n en touche pas moins le cour de notre pratique en institution pr cis ment par les points d impasse qu il g n re au niveau de la relation et de l accompagne ment Nous explorerons aussi quelques textes et articles en rapport avec ce sujet Nous poursuivrons ainsi si possible notre effort de rep rage th orique toujours avec l id e qu un minimum de langage commun est indispensable pour notre groupe de travail un change productif dans la dur e C est sur le mode d une discussion autour de pr sentations de cas et de vignettes cliniques amen es tour de r le par les participants que se construit notre travail de questionnement et de r flexion toujours ouverts sur l action _ Pa Pratiques cliniques avec les justiciables Personnes ressources Thiry B benjamin thiry just fgov be Mertens C caroline mertens just fgov be Posson E elodie posson just fgov be Groupe ouvert toute personne int ress e par la question de l articulation justice sant R unions cinq fois par an un mardi de 9h 00 11h 00 dans les locaux de la L B RS M Dates 27 octobre 8 d cembre 2009 et 9 f vrier 20 avril 8 juin 2010 EI z Sant mentale et Insertion Personnes ressources Baise A Le Quotidien H p de Jour Fond Roy t l 02 379 02 12 N lisenne A Clin Fond Roy t l 02 375 44 93 Vertriest l Prisme
106. es aspects de support social et de solidarit Elle tente d articuler histoires singuli res et contextes de vie facteurs psychiques et facteurs sociaux Le s minaire existe depuis une douzaine d ann e Depuis deux ans nous proposons aux participants d aller la rencontre de diverses exp riences communautaires Bruxelles l aide de la m thodologie des marches exploratoires L id e est d organiser par petits groupes des visites guid es de ces diff rents lieux avec une m thodologie propre aux d marches communau taires Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 9 R unions le jeudi de 13h 00 16h 00 dans les locaux du S S M Le M ridien rue du M ridien 68 1210 Bruxelles Dates 14 janvier 18 f vrier 25 mars 6 mai 2010 a singularit du travail psychoth rapeutique avec des patients atteints de maladie pronostic l tal Personnes ressources Daune Fr C H U Bordet 02 541 33 22 Flausch A Centre de Guidance U L B t l 02 503 15 56 Groupe ouvert aux travailleurs en sant mentale et dans le r seau hospitalier en contact avec ce type de patients et dont le suivi se fait en ambulatoire et ou l h pital R unions une fois toutes les six semaines dans les locaux de la L B RS M et toujours un vendredi de 9h 00 11h 00 Dates 18 septembre 16 octobre 4 d cembre 2009 et 15 janvier 5 mars 30 avril 18 juin 2010 E Groupe de travail Nouvelle g n ration en
107. es usagers Nous sommes 18 professionnels avoir t remerci s ou avoir pris la d cision de quitter nos unit s de soins psychiatriques au sein d un h pital g n ral au coeur de Bruxelles Pourtant nous avions mis en place des projets plusieurs dans le but de d velopper la fonction psychiatrique et p dopsychiatrique dans cet h pital et ce au plus pr s des probl mes rencontr s par des personnes et des familles en situation de souffrance psychique et sociale Nous avions d velopp tout cela en lien avec les struc tures du quartier les comp tences de chacun Nous aimerions partager nos r flexions sur ce type de travail et sur ce qui a fait difficult s voire violence durant ces derniers mois dans l institution Cela concerne les professionnels autant que les usagers nos yeux il est n cessaire de collectiviser ces exp riences et de les penser car elles touchent des enjeux majeurs dans l orga nisation des soins et demande que l on questionne le sens leur donner PAF 20 euros journ e repas de midi 10 euros soir e et buffet froid 25 euros journ e et soir e Renseignements compl mentaires et inscriptions ex lieu gmail com E Journ e d tude des S S M organis e par la F d ration des Services de Sant Mentale Bruxellois Francophones Vendredi 9 octobre 2009 de 9h 18h 00 Rue de la Concorde 56 1050 Bruxelles A l occasion de la Journ e Mondiale pour la Sant
108. est a qu il propose des moments de rencontre o les psychanalystes vont dans les coles et changent Dr E Manouvrier Les jeunes dits de banlieue ne sont pas vraiment ceux que nous rencontrons ici Il y a parfois des jeunes moins favoris s par la fortune mais leur langage s il parait singulier n est pas un langage par lequel ils s excluent c est plut t un langage o ils se particularisent Certains appartiennent m me une culture tr s forte comme celle des Marolles V Deckmyn Mais la question du point d o c est autre chose a me concerne dans mon travail Installer les conditions de confiance et de parole M G Je suis tr s int ress e par ce que vous avez dit les jeunes qui inventent leur langue Le congr s portera notamment sur le pouvoir d invention de cr ation inh rent l adolescence Ce n est pas le ver sant dont j entends le plus parler en ce qui concerne l adolescence les discours portent plus d habitude sur le versant d linquance passage l acte Dr E Manouvrier Nous n avons pas de probl me de d linquance Lorsqu un acte est pos c est tr s rarement du passage l acte au sens psychanalytique ce sont plut t des actings et autres mises en acte Les passages l acte concernent des sujets psychotiques dans un contexte clinique o le sujet a perdu sa libert Le passage l acte est rarissime Il y a des mises en acte de propositions d licates n
109. ette souplesse du cadre je voulais dire aussi il faut assumer que mon orientation est psychanalytique que pour moi l objet du soin et de la pr occupation dans le travail c est tout de m me la r alit psychique le monde interne qui peut se traiter par son ext riorisation sur diff rentes sc nes Chez Philippe Jeammet la notion d espace psychique largi est tout fait essentielle Relisez son article des ann es 80 dans la Revue Fran aise de Psychanalyse R alit interne et r alit externe l adolescence a reste un article de r f rence L espace psychique largi de l adolescent Ce r le d instance tenu par autrui est classique en ce qui con cerne l Id al du Moi depuis Psychologie collective et analyse du Moi Mais dans le cas de l adolescent c est tour tour une part de chaque instance qui peut tre abandonn e un autre et si nous disons abandonn e plut t que d l gu e par exemple c est que nous pensons que le terme de d l gation a une conno tation de ma trise qui nous semble dans ce cas totalement absente De ce fait la perte de la personne porteuse de cette fonction ou son invalidation brutale entra ne une v ritable amputation non seulement au niveau narcissique mais aussi au niveau des capacit s de fonctionnement mental de l adolescent qui peut tre l occasion d une d sorganisation plus ou moins grave de la personnalit Philippe Jeammet Avatars contemporains de la
110. eur temps L actualit c est dire tout ce qui surgit comme neuf y compris les miroirs aux alouettes C est un bien car c est un temps n cessaire d colage d ajustement avec leur poque qu on songe leur Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 55 familiarit avec l univers informatique c est une diffi cult car ils sont en prise directe sans m diation sans la distance qu offre le fait d avoir v cu un certain temps C est de cela que l on pourrait partir chacun parle de la limite de son ge L ge est une notion com plexe et paradoxale car nous parlons toujours de cette limite et n anmoins le sujet jouissant n a pas d ge En clinique je suis donc peu attentif ce qui pourrait tre consid r comme les questions actuelles qui laisse une grande part l imaginaire mais plut t ceci qu est ce que le sujet dit de lui des autres de son ge de son temps de son poque de ce qu on appelle l adolescence puisque le terme est re u dans la culture Quand on dit un adolescent Ton corps change ou C est la crise d adolescence il nous croit un peu sur parole mais il en est le premier tonn C est aussi sur r aliste que de dire un enfant Ton corps t appartient Ce n est pas cela qu il est forc ment confront Que sa parole puisse tre libre et que soient mises en place les conditions d une rencontre c est a qui importe La sexualit adolescente en question
111. euvent galement tre consid r es comme des facteurs induisant le comportement d linquant Au del des clivages auxquels les psychologues sont habitu s le domaine de la criminologie clinique conna t une p riode tr s fertile susceptible de d boucher sur d importantes innovations p nales Quirion 2007 Quelles seront les traitements de la d linquance de demain La d lin quance peut elle vraiment tre assimil e un sympt me traiter Comment articuler les diff rents mod les de prise en charge des sujets d linquants Quels sont les enjeux thiques propres ces mod les Au del des mod les th oriques comment le praticien de terrain se situe t il face aux patients d linquants Finalement comment aider un justiciable s extraire d une certaine ten dance r p ter des scenarii qui lui chappent mais galement d un syst me p no sanitaire souvent complexe R f rences bibliographiques Aos S Miller M amp Drake E 2006 Evidence based adult corrections pro grams what works and what does not Olympia Washington State Insitute for Public Policy Balier C 1988 Psychanalyse des comportements violents Presses Universitaires de France Paris Bergeret J 1974 La personnalit normale et pathologique Dunod Paris Ciavaldini A 2008 Le mod le psychodynamique en psycho criminologie In Senon J L Lopez G Cario R et al Psycho criminologie Clinique prise en charge expertis
112. exes et dans l adversit 14h00 16h00 Prof Kevin Nugent Dr Joshua Sparrow Dr Claire De Vriendt Goldman Dr Marie Paule Durieux Partition quatre voix la NBAS en clinique p rinatale 16h00 16h30 Pause caf 84 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M 16h30 17h30 Prof Drina Candilis La NBAS consultation th rapeutique en p rinatalit les enseignements d une exp rience aupr s des parents aveugles et malvoyants 17h30 18h00 Table ronde Vendredi 20 novembre 8h30 Accueil L o l histoire se re dit Pr sidente de s ance Prof Dominique Charlier Mikolajczak 9h00 10h00 Dr Michel Dugnat Unit s Parents B b discours crois s autour de la triade et r cits de vie 10h00 11h00 Dr V ronique Lema tre La place du corps du b b dans le travail familial p rinatal 11h00 11h30 Pause caf 11h30 12h30 Dr Liliane Parise Mme Cindy Mottrie Mme Genevi ve Bruwier Dr David Benbassat Unit Parents B b du CHUTivoli Quand le r ve devient cauchemar le b b non pensable 12h30 13h00 Table ronde 13h00 14h00 Lunch Ce qui m entoure Pr sidente de s ance Mme Maggy Camus 14h00 15h00 Dr Lisa Ouss La narrativit un mod le entre neurosciences attachement et psychanalyse A propos de la transmission du trauma 15h00 16h00 Dr Martine Lamour La souffrance des soignants confront s aux troubles graves
113. fit d autres modalit s de peines Depuis les derni res d cennies le syst me p nal se voit donc contraint d inventer de nouvelles r ponses au ph nom ne d linquant La naissance et l essor de la criminologie sont contemporaines de cette nouvelle conception p nologique il s agit de faire appel aux sciences humaines pour proposer de nouvelles solutions la d viance sociale En Europe francophone la criminologie entretint tr s t t de fortes accointances avec la psychanalyse En 1950 Lacan 1966 propose une communication lors de la treizi me Conf rence des Psychanalystes qui articule psychanalyse et criminologie Selon lui les deux disciplines recherchent la v rit v rit du crime dans sa face polici re v rit du criminel dans sa face anthropologique p 125 Encore aujourd hui la lecture psycha nalytique des actes d linquants demeure la r f rence majeure pour les praticiens de France et de Belgique francophone Elle maintient l id e que le passage l acte d linquant est porteur d un message qui chappe aux capacit s symboliques du sujet Le fait criminel peut d s lors tre assimil un sympt me porteur d un sens cach Selon Ciavaldini 2008 le recours l acte est un fait clinique qui signe qu un travail de mise en repr sentation et donc en conflit psychique a chou p 26 Les profes sionnels de la sant mentale qui rencontrent les d linquants tentent d s lors d aller la rech
114. fl chisse de son c t a permet de reprendre les choses R guli rement on remarque que le lendemain les choses sont dif f rentes F Zaitouni Plus apais es il y a vraiment une prise de recul B Limbourg Alors qu ils avaient commenc par nous t l phoner en disant Mon fils ou ma fille doit rentrer dans l heure Le lendemain ou deux jours apr s ils sont contents de pouvoir reprendre les choses et de les 70 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M r am nager Un retour est envisageable alors qu au moment m me ce n tait pas le cas Les trois jours d accueil de nuit permettent l adulte d tre cr atif ils peuvent penser autre chose pour ensuite revenir la situation et faire le point Dans un second temps plus apais s l adulte et le jeune pour ront commencer se parler n gocier M G Si j entends bien ce que vous proposez c est l apog e de la crise un temps de qualit pour faire le point B Limbourg Oui ce temps permet chacun de r fl chir avec l aide des intervenants Nous avons choisi de donner un temps mais pas juste le temps On a choisi de mettre le jeune au travail tr s rapidement Il peut bien s r s arr ter une heure manger etc F Zaitouni C est une r alit laquelle nous sommes confront s certains adolescents en partant de la mai son se retrouvent dans la rue pendant un certain temps Quand ils arrivent nous devo
115. gagements et dialogues en sant mentale Personnes ressources Kholti S S S M Psycho Etterbeek 02 735 84 79 Leurs S 0496 15 18 35 Pauchet B 0487 58 90 58 Vandenbrande A 0486 44 28 76 Messens E et Herrygers Fr L B RS M 02 511 55 43 10 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Pour l ann e 2009 2010 nous avons d cid de consacrer dans un premier temps quelques mois la r daction d une synth se de nos r flexions autour des marches exploratoires de septembre d cembre C est la raison pour laquelle nous n ouvrirons le s minaire de nouveaux participants qu partir de janvier 2010 La th matique retenue pour l ann e venir est Quels sont les lieux ou les groupes qui font collectifs pour les jeunes Bruxelles actuellement Nous irons par groupe de deux ou trois personnes la rencontre de divers lieux de rencontre des jeunes Si vous tes int ress veuillez avoir l amabilit de confirmer votre participation N Thomas ou N Corral par t l phone au 02 209 63 91 ou par e mail meridcommu apsy ucl ac be Clef de la r flexion De jeunes psychologues sont r guli rement engag s dans des services hospital iers et se retrouvent souvent bien isol s dans leur pratique clinique avec ces patients l Ce groupe offre ainsi la possibilit d un change avec des coll gues partageant cette m me exp rience R fl chir leur identit de psychologue leur place
116. h 00 CONF RENCE Annette Perdaens sociologue Observatoire de la Sant et du Social de Bruxelle Capitale co auteur du rap port bruxellois sur l tat de la pauvret Vivre dans un logement d cent 15h 45 D bat anim entre les orateurs et les participants 16h 00 G teau d anniversaire 17h 00 Cl ture Et tout au long de la journ e diffusion de t moignages film s des Seniors pr sentation de leurs travaux r alis s dans le cadre de M moire Vivante moments festifs Exposition participation possible de tous une oeuvre collective li e aux ateliers d art th rapie aupr s de l quipe M moire Vivante 02 216 26 09 aupr s de Lisette De Cuyper ione 02 242 56 09 fax 02 215 18 79 mail lagerbessm swing be Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 79 1 Colloque International organis par Or e Communication L Or e asbl L Institut de psychiatrie et de psychologie m dicale CHU Brugmann Centre Inter Universitaire belge de Recherche amp d action en sant mentale A l cole du bien tre amp du d veloppement humain durable Bruxelles mercredi 18 et jeudi 19 novembre 2009 Au Mus e royal d Art et d Histoire du Cinquantenaire Parc du Cinquantenaire 10 1000 Bruxelles Pr programme Animation amp pr sentation Paul Danblon journaliste scientifique 9h00 9h15 10h00 10h45 11h00 11h45 12h30 13h30 14h15 15h00 15h15 16h00 16h30 Discours d introductio
117. hamps psychosomatique 2006 n 43 L intelligence des corps In Cahiers de Psychologie Clinique 2008 1 n 30 e Approche n 3 INSCRIPTION DANS LA CIT m Dossiers de revues Droit de Cit In Adolescence Printemps 2007 n 59 Droit de Cit Les jeunesses bruxelloises In Bruxelles Sant Avril Mai Juin 2009 n 54 Lauru D article La rue l adolescent In Evolution Psychiatrique Juill Sept 2004 Vol 69 n 3 Vision et repr sentation pp 409 415 e Approche n 4 M DIATIONS CULTURELLES ET MILIEU TECHNOLOGIQUE Ottavi Dom Dufour Dany Robert livre L enfant face aux m dias Quelle responsabilit sociale et familiale Bruxelles Coordination de l aide aux victimes de mal traitance Minist re de la Communaut Fran aise nov 2005 83 p Temps d arr t Lectures Gustin Pascale brochure Des dinosaures au pays du net Bruxelles Coordination de l aide aux victimes de mal traitance Minist re de la Communaut Fran aise avril 2006 61 p Temps d arr t Lectures Dossiers de revues Adolescence et mondes virtuels In Psychotropes 2009 Vol 15 n 1 Ordinateur une d pendance Internet et les jeux en ligne quelle pr vention pour les nouvelles addictions Acte de la Journ e d tude du 27 11 06 organis e par le CLPS Mons Soignies Les Cahiers Prospective Jeunesse 2 me Trim 2008 Vol 13 n 2 Internet et la nouvelle communication entre le bien
118. hose g n rale que je puisse dire dans le cadre du travail que nous faisons ici c est que nous recevons des jeunes on les accueille et on se propose la rencontre Est ce que chaque adulte citoyen qui est amen 56 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M rencontrer des jeunes s expose encore la rencontre Rencontre qui est fondamentale pour n importe quel jeune C est une question que je me pose un niveau plus large que celui de l h pital de jour Par exemple je me rends compte parfois qu il existe des gens cultiv s qui ont des enfants mais ne sont pas du c t de la transmission au nom d une libert ou d une paix Cela produit des enfants qui semblent incultes Je suis soucieuse parce que je trouve qu ils auraient des choses transmettre et qu ils les ont presque refus es Se proposer la rencontre n est pas du tout confortable ce n est pas une position qui est faite d une l g re ouverture ou d une l g re sympa thie ce n est pas de cela qu il est question Nous pratiquons l h pital de jour une sorte de mise en disponibilit Nous proposons des activit s des r unions des entretiens un tas de choses mais nous pouvons tre assur s de notre fonci re ignorance vis vis du trajet de chacun Il est arriv que l un d entre eux ne vienne jamais en entretien pendant les quatre ans de son s jour ici et fasse enti rement son travail l atelier en faisant des sculptures par exem
119. i est l occasion par excellence de manifestations de ce qui pouvait pr exister de failles ant rieures mais qui n avait pas eu forc ment des effets particuli rement invalidants ou probl matiques pour l enfant M G J ai envie de vous demander na vement de quoi est fait ce remaniement de l adolescence Dr M Croisant J ai peur d tre tr s classique ce sont l les grands poncifs sur l adolescence l adolescence c est tout de m me l int gration d un corps sexu d une histoire personnelle et la s paration d avec les parents et les figures d attachement infantile En tout cas sinon une s paration effective un remaniement profond de la relation aux parents Avec la question centrale des id aux et de la construction de ses valeurs propres Ce sont les grands classiques qu on nonce depuis peu pr s 40 ans que la psychiatrie de l adoles cent est devenue une discipline relativement diff renci e dans la psychiatrie La destructivit adolescente M G On parle aussi de l acc s une certaine destruc tivit Dr M Croisant Oui l int gration d un corps sexu c est aussi l int gration d un corps pulsionnel Philippe Jeammet aime dire que l adolescence c est l inceste et le parricide devenus possibles C est dire on a les moyens de ses fantasmes que ce soient les fantasmes libidinaux mais aussi les moyens de ses fantasmes agressifs Winnicott dit aussi que grandir est un acte fondamentalemen
120. identit le cas d Augustin enfant des rues Porto Novo e Sophie Maes p dopsychiatre th rapeute syst mique Unit pour adolescents H pital le Domaine U L B Braine L Alleud l adolescent et son corps ou les liaisons dangereuses e Mich le Laurent psychiatre et Claudine Delsart psychologue psychanalyste Unit de Crise et d Urgences Psychiatriques Cliniques Universitaires St Luc Bruxelles De l influence des changements soci taux sur la prise en charge des tentatives de suicide l adolescence e Romuald Jean Dit Pannel psychologue clinicien en n phrologie et dialyse en France Besan on et Dijon doc torant en psychopathologie et psychologie clinique aupr s du Pr Cupa Universit Paris Ouest Nanterre La D fense Laboratoire des Atteintes Somatiques et identitaires L A S I La rencontre emp ch e du sujet avec son adolescence par la maladie somatique chronique exemple de sujets atteints par le syndrome d Alport Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 37 We amp REMS Mercredi jeudi et vendredi BLIBRAIRE Bruxelles A LIVRE OUVERT LE RAT CONTEUR ouvert du lundi au samedi de 10h 00 19h 00 116 rue Saint Lambert 1200 Bruxelles Librairie g n rale A Livre Ouvert t l 02 762 98 76 amp Librairie Jeunesse Le rat conteur t l 02 762 66 69 e mail a livre ouvert skynet be Depuis sa cr ation il y a plus de trente ans la librairie g n raliste A LIVR
121. inent d tre attentif dans les relations parent s enfant et particularit s des v cus transf rentiels et contre transf rentiels avec des parents en souffrance avec l archa que Propositions d invitations ext rieures Le Gerceau de Braine L alleud Unit m re b b de Clair Vallon maternelle th rapeutique Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 13 Clinique de l exil Enfants et familles Tout professionnel interpell et en ques tionnement par rapport cette clinique est invit participer ce groupe SSM CPMS M decins sans fronti re AMO IMP Aide la jeunesse L objectif est de relever le d fi de co construire un proces sus de soin plusieurs et en r seau en articulant la dimension psychique et sociale Groupe ouvert R unions mensuelles program m es chaque 1 lundi du mois de 9h 15 11h 15 la L B FS M Dates 7 septembre 5 octobre 2 novembre 7 d cembre 2009 et 4 janvier 1 f vrier 1 mars avril date d finir vacances scolaires de P ques 3 mai 7 juin 2010 Un programme pr cis du contenu des r unions sera finalis le 7 septembre 2003 M Cant Mentale Logop des Tout logop de en questionnement par rapport la clinique pr cis e ci apr s est invit e venir rejoindre le groupe qu il ou qu elle travaille en SSM ou dans des structures parall les coles centres de r adaptation fonctionnelle centres d h bergement centres de jour
122. inzaine d adolescents M G rard Le fil conducteur des diff rentes rencontres que j ai faites est une question quelles sont les ques tions actuelles avec lesquelles vous tes aux prises dans votre pratique avec des adolescents Mais j aimerais en savoir un peu plus sur les sp cificit s de votre travail au centre de jour Dr M Croisant Je pourrais dire qu au Centre de Jour nous accueillons des adolescents qui sont en chec d laboration de l adolescence en tant qu v nement psychique S ils ne butaient pas devant cette int gra tion cette laboration des remaniements psychiques de l adolescence ils n auraient pas tre chez nous ils pourraient tre dans une prise en charge beaucoup plus l g re ou peut tre une prise en charge n aurait pas avoir lieu Les adolescents que nous accueillons ne sont pas forc ment repr sentatifs de la population adolescente ils sont repr sentatifs de ce quoi sont confront s ceux qui deviennent adolescents et de ce que parvien Dossier M tamorphoses de l adolescence Rencontre avec Dr Michel CROISANT m decin directeur Centre de jour pour adolescents de L Equipe nent d passer travailler et int grer la plupart d entre eux Ceux que nous accueillons sont ceux qui ne parviennent pas faire ce travail d laboration et d int gration pour la plupart Le cas de figure le plus typique rencontr au Centre de Jour est celui de jeunes qui d compens
123. ion par la commune afin qu une antenne locale puisse s implanter dans le quartier d favoris de la Ros e pour le projet d une quipe enfant dans un quartier pr caris Ce contexte explique que les deux lieux de consultations ne fonc tionnent pas exactement de la m me fa on la rue d Aumale le service adulte et le service enfant tra Vaillent de fa on s par e avec toutefois des liens fonctionnels alors qu la rue des m gissiers des soignants des deux quipes travaillent ensemble dans une pratique partag e autour des familles 50 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Rencontre avec Anne MALFAIT psychologue psychanalyste Ana s DOMB psychologue Diane de MOFFARTS psychologue l Et la Ros e antenne locale du S S M L Et Cureghem Quelle clinique avec l adolescence A Malfait La plupart des quipes de sant mentale sont tellement importantes qu on va sp cifier ce qu il en est de la clinique infantile qui comprend les petits et les adolescents et ce qu il en est des quipes adulte A la Ros e il y a une volont d s le d part comme c est un projet sp cifique d localis et que les personnes se sont port es volontaires des volontaires des deux quipes se sont retrouv s d entr e de jeu partager la clinique la clinique infantile la clinique de l adolescent la clinique des parents la clinique des parents d adolescents Donc on navigue dans
124. ionel Demilier psychologue Unit Karibu Centre Hospitalier Jean Titeca Bruxelles Contextes th rapeutiques de groupe en faveur d un processus de construction identitaire pour des adolescents hospitalis s au sein d une unit psychiatrique Claire Balleys assistante doctorante D partement des Sciences des Soci t s des cultures et des religions Universit de Fribourg Suisse Les n gociations sociales entre pairs adolescents Alain Rozenberg et Alain Dekeuleneer psychologues C J A Centre de Jour pour Adolescents de l Equipe a s b l Bruxelles Adolescence et psychodrame aller et retour Isabelle Thys et Gr goire Nyssens psychologues au Tamaris Bruxelles Les adolescents plac s en institution quelles diff renciations Emilie Kpadonou p dopsychiatre professeur agr g de p dopsychiatrie exer ant dans le Service M dico Psycho P dagogique S M PP de consultation et de suivi p dopsychiatriques et dans le service de psychiatrie au C N H U Centre National Hospitalo Universitaire de Cotonou B nin Le mal dire de la sexualit l adolescence la place de la maladie 36 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Vendredi e Annick Delf ri re psychologue coordinatrice Adolescence la L B FRS M S S M Chapelle aux Champs et Elisabeth Duch ne psychiatre Infanto Juv nile S S M Chapelle aux Champs Centre Th rapeutique pour Adolescents C Th A Cliniques universita
125. ir certains r les d l ves le clown la victime etc a pompe un temps Peut on tre seul M G Les adolescents d aujourd hui vous posent ils certaines questions plus sp cifiques J Fr Nandrin Nous avons fait des r collections comme chaque ann e et deux animateurs ont 64 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M demand que je fasse remplir un questionnaire par les l ves je leur ai fax et j ai jet un oeil indiscret dessus Enorm ment d l ves demandaient de tra vailler le probl me de la solitude Peut on tre seul Je traduis seul sans MSN sans Gsm sans le copain la copine fusionnel avec qui on est toujours sans petit copain petite copine Peut on vivre seul Je pense que c est une question qui tait aussi la n tre en tant qu adolescents qui a toujours t une question d ado lescent mais en m me temps ce sont des questions qui deviennent br lantes et d rangeantes pertur bantes aujourd hui Je pense que c est une diff rence et que c est quelque chose de tr s fort dans leurs relations agressives ami cales d plac e dans les deux cas avec nous la droite des l ves qu on voit toujours deux Peut on tre seul Peut on ne pas tre admir des autres Peut on ne pas tre aim Et qu est ce que c est qu tre aim De grandes questions de philosophie qu on a toujours pos es en tant qu adolescents mais je pense que le contexte actuel devient terriblement diffici
126. ires 30 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M p denx Alexandre Beine psychiatre adjoint la clinique Fond Roy membre adh rent de l Association Lacanienne Internationale A L I et de l Association Freudienne de Belgique A FB Appel l Aut re orit soutien et masque du d sir Michel Demangeat psychiatre psychanalyste Bordeaux pr sident d honneur de l Union Internationale d Aide la Sant Mentale La Pesanteur et la Gr ce la crois e de l adolescence Didier Robin psychologue psychanalyste syst micien et formateur au S S M Chapelle aux Champs Bruxelles C est l interdit qui autorise Elisabeth Duch ne psychiatre infanto juv nile et Isabelle Primo psychologue C Th A Contestations et consistance du tiers Eliane de Rosen responsable de maison Marie Charlotte Sarlet permanente et Guillaume Descamps permanent C Th A L autorit soumise au paradigme de la complexit Outre les rituels d accueil et de cl ture une m diation audiovisuelle par micro trottoir et reportage ainsi qu une m diation artistique fera relais la parole des adolescents interpellera le public en temps r el et animera le d bat entre professionnels Corps et pubert Les transformations corporelles li es la pubert l veil de nouvelles sensations avec la mise en acte possible de la sexualit mobilisent une part de l adolescent qu il m connaissait jusqu alors Il se d couvre
127. ires St Luc Bruxelles S AccADOS Avanc es et impasses d un dispositif d accueil entre adolescences et cultures e Fran oise Bernard psychanalyste fondatrice de l I RB Institut d innovation p dagogique Paris Autographie Projets de vie les fondements d une m thode Tissage de l thique analytique avec une p dagogie du d tour e Jean Paul Lang enseignant lettres modernes en Zone d Education Prioritaire France r gion Nord Les ateliers Autographie Projets de vie en milieu scolaire T moignage d un enseignant Int r t condi tions de r ussite et effets parfois surprenants sur les classes e Marie Vandorpe psychiatre infanto juv nile Les adolescent e s anorexiques et leur fratrie e Aur lia Mardon sociologue au C O M E TS docteure en sociologie de l universit de Paris X Les premi res r gles des jeunes filles et l entr e dans l adolescence e Christian Ghistelinck psychanalyste membre de l Association Lacanienne Internationale A L I Mal tre au lieu du savoir e Robin Cavagnoud docteur en sociologie de l Universit Paris Ill Sorbonne Nouvelle chercheur associ l Institut Fran ais d Etudes Andines Lima P rou Les adolescents travailleurs de Lima hors de l cole une analyse de trajectoires ducatives vers la d sco larisation e Herman Hessou psychologue clinicien O N G Terres Rouges Cotonou B nin Refus de paternit et trouble de l
128. istoire des segmentations ou des p riodisations de l ge l instar de tout autre consensus mis en place par l tre humain Selon Y Jaffr ce n est qu au 19 si cle que d bute la construction de nos vidences actuelles Plus qu un moment du d veloppement biologique crit il ailleurs l adolescence correspond une con struction sociale Il suffit pour s en convaincre de retracer quelques destins et de les comparer en jouant d une certaine discordance des temps De 1757 nos jours Y Jaffr analyse le destin de quelques hommes dont on a gard des crits relatifs leur jeunesse Mais rien dans ces textes n voque ce que nous nommons l adolescence conclut il Rien avant le 20 si cle et les textes de S de Beauvoir selon Jaffr Les conclusions de l anthropologue corroborent ce que l tymologie nous avait laiss entrevoir D un point de vue historique le 19 si cle sera celui de l institutionnalisation de l enfance l enfant devient un objet d tude ainsi que d attention de la part des pouvoirs publics et le 20 si cle verra se d velopper de nombreux crits scientifiques et litt raires autour du ph nom ne de l adolescence l gitim e comme tape de la vie mais aussi comme li e la d linquance Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 43 juv nile l adolescence v cue aujourd hui semble tre issue des cons quences de l industrialisation naissante et de l extension de la scolarit
129. it partie de la tradition des lettres de noblesse de l asbl l Equipe qui s tait surtout illustr e dans la prise en charge de patients adultes jusqu il y a moins de 10 ans On signifie chaque jeune accueilli qu il a sa place Le groupe doit penser l int gration d un nouveau jeune avec ses singularit s propres comme chacun de ses membres a t accueilli et continue de l tre dans le 48 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M groupe Cette dimension d accueil cette dimension du communautaire avec une attention au quotidien le plus concret le plus tangible fait partie des sp cificit s de notre travail Nous avons la chance dans une asbl comme l Equipe de pouvoir penser tous les aspects de la r alit externe la plus concr te la plus pragmatique dans une vis e de soin Nous avons la possibilit d in tervenir sur le cadre dans sa mat rialit Il n y a pas l imposition de normes de fonctionnement ce sont les cliniciens qui en concertation avec l admi nistration de l asbl peuvent penser les aspects les plus concrets du quotidien Penser le cadre y compris dans ses aspects formels mat riels en fonction de la vis e th rapeutique et du projet de soin C est extr mement pr cieux de pouvoir intervenir aussi par ces param tres l Il est certain que dans notre centre de jour nous avons fait le choix d avoir une offre th rapeutique plus explicit e comme telle avec des entretiens psychologiques indi vid
130. ites risque des conduites dangereuses C est comme a qu on peut fournir une tentative d explication de nouvelles pathologies dont on entend parler les mutations sociales contemporaines technologiques notamment ont un impact sur les modes d expression des difficult s inh rentes au pas sage de l adolescence l adolescence n est pas pire quoi qu on en dise elle n est certainement pas plus simple c est un ge qui n a jamais t simple Peut tre qu on en parlait moins a se vivait autrement mais je crois que la question fondamentale est tou jours pr sente M G Comment vivre l Counet Oui comment vivre et qu est ce qui vous 68 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M fait tenir vous les adultes Qu est ce qui tient dans ce que vous nous transmettez Je pense la parabole du semeur je crois que c est la parabole du prof par excel lence Le semeur s me dans un champ au bord du chemin dans les cailloux les oiseaux mangent cer taines graines l ivraie touffe parfois le bon grain et je crois qu on a souvent des retours l o on ne s y attend pas Ce qu on r colte est souvent de l ordre de la surprise D habitude les questions de l adolescent se formulent aux parents ou au p re sous la forme Vous avez vu comment vous vivez Ind pendamment de l effet que produit une telle ques tion sur les parents il faut souligner deux choses dans cette formulation En fait elle comprend au
131. itions du Tricorne Gen ve 44 Cipriani Crauste M amp Fize M 2005 Le bonheur d tre adolescent suivi de quelques consid rations sur la premi re jeunesse et la nouvelle enfance Editions Er s France Journ e europ enne des adolescents organis e le 28 mai 2009 pour c l brer le lancement de la fondation ACTION FOR TEENS l initiative du Groupe Hospitalier La Ram e Fond Roy Jaffr Y s d Une pid mie au singulier pluriel r flexions anthropologiques autour des pratiques d automutilations des adolescents Disponible sur Internet le 27 juillet 2009 http www esjaubagne org collectif IMG pdf Automutilation_1l_Y J _doc pdf Dagnaud M 2002 Enfants de l conomie marchande Lib ration 15 mars Jeammet P 2002 Adolescence crise d In A de Mijolla dir Dictionnaire international de la psychanalyse Editions Calmann L vy T 24 27 France Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Le travail de l adolescence Le Centre de Jour pour adolescents de l Equipe accueille des jeunes dont les troubles psychiques n cessitent un traitement institutionnel soutenu et dont les difficult s de symboblisation appellent des m diations th rapeutiques J ai rencontr le docteur M Croisant psychiatre et m decin directeur du Centre de Jour pour adolescents de l Equipe Dr M Croisant Le Centre de Jour pour adolescents de l Equipe est un h pital psychiatrique de jour qui accueille une qu
132. ive l volution vers un monde communicationnel o les limites entre le virtuel et la r alit s estompent miroir collectif pour le sujet limite quand il acte ses fantasmes du fait de difficult s personnelles de dif f renciation entre l interne et l externe Le propos de M Corcos concerne les fonction nements limites l adolescence Or l adolescence n est pas un sympt me et tout au long de la lecture de ce dossier il s agit de maintenir un contraste entre ce qui rel ve de l adolescence tout venant de ce qui rel ve de la clinique de l adolescence La lecture de l adolescence en tant que barom tre social n en reste pas moins pertinente Nous avons vu que M Corcos d veloppe l impact du social sur l adolescence l originalit du Congr s sera d aborder ces questions galement du c t de ce que l adolescence induit sur le social Cet abord inno vant dont s inspire ce dossier th matique est d velopp par Antoine Masson l occasion d une note de lecture relative l ouvrage d OLIVIER DOUVILLE De l adoles cence errante variations sur les non lieux de nos modernit s dans un num ro para tre des Cahiers de Psychologie Clinique O Douville est en effet l crivain de la m lancolisation du lien social dont l adolescence errante serait un sympt me apparent La nouveaut de son approche crit A Masson con siste d abord poser l errance adolescente dans sa
133. jet Travers es 2 bas sur un change de r flexions avec Siegi Hirsch L on Cassiers et Micheline Roelandt Groupe ouvert aux jeunes travailleurs et stagiaires du secteur de la sant mentale psychologues assistants sociaux infir miers en sant communautaire assis tants en psychiatrie anthropologue sociologue R unions dans les locaux de la L B ES M de 18h 00 20h 00 Dates 26 octobre 9 novembre 14 d cembre 2009 et 11 janvier 8 f vrier 8 mars 12 avril 10 mai 14 juin 2010 nstitutions et Sant mentale Personnes ressources Burquel Ch S S M Le M ridien 02 218 56 08 Messens E LBFSM 02 511 55 43 Robin D 0479 29 48 84 Groupe ouvert tous les intervenants int ress s par le travail en institution R unions chaque premier mercredi du mois de 10h 00 12h 30 sauf en novembre et en juin dans les locaux de la L B RS M Dates 7 octobre 30 novembre 2009 6 janvier 3 mars 5 mai 9 juin 2010 Nous avons tout au long de la deuxi me ann e aid d un apport th orique pens la question de la professionnalit vs professionnalisme et ce en tant que nouvelle g n ration de professionnels confront s la complexification sans cesse crois sante du champ de la sant mentale Nous avons eu l occasion de d velopper des interrogations li es la dynamique institutionnelle comment penser le travail d accompagnement d un patient en tenant compte d un c
134. l int rieur de la transmission entre g n rations il y a toujours invention et singularit mais certains moments de transition historique c est la transmission elle m me qui est en crise la mani re de faire l histoire de cr er de se r f rer l alt rit se modifie Le geste de transmission permet d affronter les effets mortif res pour y puiser les germes de vie il est un dispositif de nouage entre les mouvements de vie et de mort dans les p riodes culturelles de transition et de crise c est ce nouage lui m me qui est menac Antoine Masson l Counet Il me semble qu il y a l plusieurs pro bl mes Je vais partir de mon exp rience nous sommes confront s l cole au probl me des jeunes profs enfin de profs qui commencent actuellement leur carri re qu ils soient jeunes ou moins jeunes Effectivement on parle de p nurie de l enseignement P nurie deux niveaux d abord parce que de moins en moins de gens sont attir s par l enseignement a paie mal ce n est pas tr s reconnu c est dur et l on en prend parfois plein la figure a d pend o l on tombe La p nurie aussi et c est plus inqui tant c est que des tudiants sortant de l unif ou de la haute cole com mencent dans l enseignement et apr s trois ou quatre ans abandonnent a on a aussi Je dirais que chez mes jeunes coll gues je vois plusieurs choses je vois que certains travaillent un peu comme des fonction
135. la Ministre n envisagent pas actuellement de consacrer la Sant Mentale un chapitre Ill cr er dans l Arr t Royal N 78 du 10 novembre 1967 Nous estimons quant nous que le champ de la sant mentale est un champ sp cifique qu il est important de d limiter et de reconna tre de fa on coh rente et globale et non parcellis e b Dans son tat actuel la Proposition Goutry est relative la reconnaissance des professions de psychologue clinicien de sexologue clinicien et d orthop dagogue clinicien Nous ne souhaitons videmment pas que la psychoth rapie ne soit alors ensuite r serv e qu ces 3 professions La psychoth rapie ne peut tre assimil e une branche de la psychologie clinique ou autre et elle devrait tre reconnue comme une profession part enti re ce qui n est pas le cas actuellement Notre exp rience de terrain nous montre que la formation doit pouvoir tre accessible partir de diff rents masters mais aussi partir de graduats baccalaur ats assortis d une exp rience en sant mentale Ce point est un des plus difficiles faire accepter alors qu il concerne beaucoup de professionnels Citons ce sujet l APPPsy la plus importante association de psychologues cliniciens francophones de Belgique comptant plus de 250 membres qui consciente de la n cessaire diversit du champ des professions de la sant mentale ne revendique aucune exclusivit en faveur des psychologues Selon elle d ailleurs
136. la justice s en m le C dric Visart de Bocarm Procureur G n ral Li ge 15h00 Pause 15h15 l entra nement au changement un exercice d quilibre Andr Fryns psychologue Centre l Or e Bruxelles 15h45 Questions r ponses 16h15 Conclusions amp cl ture 17h00 Verre de l amiti Comment S inscrire En retournant le formulaire d inscription voir sur le site Centre l Or e 146 Av Brugmann 1190 Bruxelles Ou par fax au 02 343 02 39 Ou sur WwW centreloree be Aupr s de qui se renseigner ou s informer Madame Ingrid Karelsen Tel 02 348 95 21 secretariat oree c be Mademoiselle Elodie Daelmans oreecommunication oree c be 81 S minaire europ en SMES Europe Blessures invisibles dignit et Vuln rabilit L int gration par la participation active et la solidarit inclusive Ath nes du 18 au 20 novembre 2009 SMES Europe souhaite vous inviter vous et votre association impliqu s dans le travail pour et avec les migrants au s minaire Europ en intitul Blessures invisibles Dignit et vuln rabilit Le s minaire aura lieu Ath nes du 18 au 20 novembre 2009 sous forme d un forum d change d id es d exp riences et de propositions concernant la condition de migrant et plus sp cifiquement 1 Droit de l Homme respect de la dignit et acc s aux droits blessures invisibles cons cutives au non respect des droits 2 Sant et sant
137. la soci t d accueil ou des copains d ici Il y a donc un axe particulier prendre en consid ration Qu est ce qui est bon prendre dans l absolu ou dans la r alit au quotidien On pourrait ne pas avoir envie ici de parler que de la question de l exil pour se con centrer sur la question de l adolescence mais je pense que c est intimement li pour le public que nous rencontrons On ne peut faire fi ni de l exil ni de l incon scient de l adolescent et de son d sir de s inscrire dans son questionnement dans sa communaut d origine et d accueil L adolescent que nous recevons se situe dans une double charni re qu il faut aider huiler A Malfait Est ce que tu ne dirais pas Enfin j entends dans ce que tu dis ce que je reformulerais comme cela l exil vient redoubler la question du pas sage Il y a le passage adolescent et il y a en plus le passage d une culture l autre Alors dans certaines situations cela complique Enfin dans beaucoup de situations disons le cela complique Dans d autres situations on voit que quelque chose est exportable c est dire que le bagage qu a l adolescent devient exportable d une culture l autre Mais ils viennent alors questionner les capacit s de transmission qu ont les parents ou que n ont pas les parents Ils viennent Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 51 questionner les difficult s dans lesquelles les parents peuvent se trouver pour transmettre des signifiant
138. lais r ussi Lorsque le relais choue le transfert se transf re t il e La sortie Comment pr parer la sortie et le retour ventuel Que faire lorsque la sortie entre en conflit avec la temporalit de la prise en charge Comment tra vailler la sortie et le retour lorsqu ils se pr sentent comme une rupture Dans ce cas constituent ils un chec de l institution e Le r seau Comment les familles et les jeunes se repr sentent ils le r seau social Programme 2009 2010 Ce groupe a d marr en 2006 et r unit des professionnels qui rencontrent des adultes en difficult psychique parents d un ou de plusieurs enfants et des pro fessionnels de l enfance Il est actuellement constitu d une dizaine de personnes travaillant tant dans le secteur ambulatoire qu hospitalier A partir de situations cliniques nous tentons de d gager des pistes de travail des ressources favorables Groupe limit 20 personnes au d veloppement de chacun et au respect des liens familiaux en tenant compte Participation r guli re souhait e des probl mes rencontr s par les parents et les enfants Pour rejoindre le groupe prendre contact avec l un des animateurs R unions une matin e tous les 2 mois le mardi matin de 9h 15 12h 15 dans les locaux de la L B FS M Dates 20 octobre 2009 et 12 janvier 27 avril 15 juin 2010 E Reseau nomade Personne ressource Le r seau nomade s adresse des professionnels qui souhaitent d
139. le pour r soudre cela La capacit de solitude de l adolescent s assumerait gr ce ce confident interne externe ce tiers sur un mod le identique celui que D W Winnicott d crivait dans la capacit de l enfant jouer seul en pr sence de sa m re Que se passe t il lorsque le champ de l illusion solitaire o se secr te le sujet ne se produit gu re Lorsque l adolescent avec ses autres ne s y pr te pas C est la d solation Je me sens seul exprimerait l aspect partiellement indicible des ressentis c est dire l inadaptation du langage pour communiquer avec la communaut adoles cente ou famille bref le manque inh rent au statut humain par ticuli rement sensible l adolescence en proie toujours des difficult s de mise en place de sa parole Philippe Gutton M G Merci beaucoup pour cette rencontre tr s riche Avons nous oubli quelque chose J Fr Nandrin Tu avais voqu la quatri me piste de l article l incapacit de la soci t oser agir face cela Je pense que la soci t s est engag e dans des voies n o lib rales ou post modernes je ne suis pas s r que tout le monde sache ce qu il dit quand il dit a mais dans des voies inextricables et que sans une vraie reprise morale pas n cessairement une morale chr tienne sans un vrai projet de soci t on ne va nulle part La soci t c est qui C est toi c est moi c est tout le monde La ge
140. les questions sp cifiques qui se posent dans ces dispositifs largis surtout pour les entretiens individuels o est convoqu un tiers l interpr te tant t facilitateur tant t obstacle probl mes de confidentialit transfert contre transfert conduite de l entretien interpr te comme passeur Autant de questions sur lesquelles nous aurons le plaisir d entendre certains duos psy interpr te et de confronter les exp riences diverses Deuxi me temps L apr s midi sera d abord l occasion d une restitution de la synth se de la pr sentation des quipes qui s est d roul e sur deux ans et permettra ensuite le travail en ateliers th matiques avec en fil rouge la question quoi de neuf dans les domaines infanto juv nile adultes personnes g es sant communautaire pr vention Il s agira l d changer librement les exp riences r flexions propos de nouveaut s dans notre travail de tentatives innovantes d initiatives r ussies ou avort es La journ e se terminera par un moment festif et convivial Le programme d taill avec le nom des intervenants des animateurs d ateliers sera arr t et diffus mi septembre z7 pE lA F a gt gt E Journ e d tude et d anniversaire M moire V La G Vendredi 28 octobre 2009 de 9h 17h 00 p Salle DE FACTORIJ Schaerbeek Ans Depuis 20 ans M moire Vivante tente de redonner la parole et la place qui l
141. ment avec des adolescents et ou leurs proches e En 2009 la Coordination Adolescence soutiendra l organisation d un Congr s International intitul Adolescence et M tamorphoses qui aura lieu les 9 10 et 11 d cembre 2009 Cet v nement proposera d explorer autant ce que l adolescence produit sur son environnement social que ce qui est induit en retour par la soci t sur l adolescence Les conditions contemporaines de ces mouvements leurs expressions leurs codifications questionnent nos approches et nos pratiques pour comprendre ce qui tant t exhibe l adolescence tant t l emp che Extraits de l argument du Congr s e Dans le cadre des coordinations enfance et adolescence nous avons sollicit les quipes sur une question dont nous nous sommes faites le relais en tant que coordinatrices savoir la question de l interface entre le milieu scolaire et la sant mentale Les professionnels de la sant mentale sont de plus en plus sollicit s afin d inter venir dans les coles aupr s de diff rents acteurs professeurs l ves ducateurs associations de parents directions Ces demandes peuvent rev tir de multiples formes et m nent les cliniciens s interroger sur les prises de positions thiques et politiques en mati re de soin et de pr vention sur le site d un tablissement scolaire Notamment comment mettre en place des interventions de post vention en milieu scolaire Doit on accepter les crit
142. ment et sant mentale 3 Rencontre des intervenants sur le lieu de leur pratique Nous pensons que le travail de r seau s appuie d abord sur la connaissance mutuelle de pratiques diff renci es et compl mentaires La qualit de prise en charge des patients et la continuit des soins impliquent galement la cr ation de liens entre les diff rents intervenants Pour ce faire d une part les membres de l quipe des urgences se rendent dans les diff rents S S M afin d y rencontrer les coll gues avec lesquels ils sont suscep tibles de collaborer lors de leur r union clinique D autre part nos coll gues des S S M sont invit s participer au travail de crise en venant eux aussi partager un temps de travail avec notre quipe Pour plus de renseignements Claudine Delsart coordinatrice urgences t l 02 764 21 21 4 Activit s durant l ann e acad mique 2008 2009 a Poursuite de la participation au projet r seau Bxl Sud Est Nous sommes partenaires du projet d articulation entre l Intersecteur S S M Unit de Crise Services de Police et m diateurs sociaux pour un meilleur accueil et une meilleure orientation des usagers au sein de leur r seau de proximit b Participation aux r unions entre les diff rents coordinateurs pour partager nos r flexions quant ce qui se joue au niveau de chaque coordination Poursuite du dispensaire Rencontre de l quipe SOS enfants Participation au ongr s de l En
143. mentale blessures invisibles comme cons quences d un pass traumatique des difficult s et humiliations pr sentes et de l absence d espoir pour le futur 3 Participation et emploi la participation des migrants en tant que ressource pour construire une soci t nou velle et multi ethnique blessures invisibles comme cons quences d exploitation et traite des humains 4 Int gration et logement il n y a pas de coh sion sociale et d int gration dans la communaut sans respect de la diversit les blessures invisibles comme cons quences de la pression l assimilation Nombre de blessures visibles ou invisibles font partie des bagages qui les accompagnent sur le chemin de la migration Mais beaucoup de blessures qui affectent les migrants sont galement les cons quences dramatiques de positions politiques arrogantes envers ceux ci faites d humiliation de rejet et de criminalisation Pour l Europe la migration peut aujourd hui consister en un d fi cr ateur ou seulement un probl me social complexe qui ne sera pas simplement r solu avec les 20 milliards de dollars en trois ans promis G8 Aquila 10 juillet 2009 Adnkronos et en s assurant en m me temps la fermeture herm tique des fronti res Lors de ce forum sp cifique o les blessures devraient pouvoir trouver l attention et les soins ad quats nous allons e R fl chir ensemble aux cons quences dramatiques et blessures des politiques europ ennes d asile
144. moins deux tonnements 1 ils vivent et 2 en plus ils ne s aper oivent pas de quelle fa on ils vivent sous entendu de quoi ils font l impasse A l h pital cette ques tion va continuer d habiter l adolescent et il a sous les yeux une s rie de personnes qui y ont r pondu m decins infirmi res psychologues patients Il se fait que l adolescence est aussi une question de temps passer Philippe van Meerbeeck amp Nicolas Zdanowicz M G Merci pour ce t moignage est ce qu il y a d autres choses que tu voudrais ajouter l Counet Ce qui me frappe et l je retourne ma recherche actuelle sur le choix des l ves c est quel point ce choix est d calamin par les g n rations ant rieures D une certaine mani re je me demande dans quelle mesure ils ont le choix justement On est d termin par toute la lign e qui nous pr c de par les rencontres bonnes et mauvaises qu on fait et pourtant les choix doivent tre refaits plusieurs fois tout au long de la vie En tant que prof j essaie de leur d gager une marge de libert ce moment sp cifique de la fin de l adolescence pour pouvoir s exprimer 1 Perret Catipovic M psychologue et psychanalyste Centre d Etude et de Pr vention du Suicide Service de Psychiatrie de l enfant et de l adolescent H pitaux Universitaires de Gen ve Fondation Children Action Actes du Colloque International adolescence et la mort Lyo
145. n Politiques Quelles actions possibles Rudy Demotte Ancien Ministre F d ral de la Sant Publique amp des Affaires Sociales Belgique La r silience a s apprend Boris Cyrulnik psychiatre Bordeaux Pause Ya t il une sant spirituelle Jacques Besson Chef du Service de psychiatrie au CHU Lausanne Questions r ponses Buffet Objectiver le subjectif Pierre Bustany neurobiologiste amp neuropharmacologue au CHU Caen Les ateliers du bien tre Isy Pelc psychiatre ULB Bruxelles Pause l Education familiale au service de l Education durable Jean Pierre Pourtois Professeur de psychop dagogie l UMH Mons Questions r ponses Synth se des d bats 80 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Jeudi 19 novembre 2009 Sh00 17h00 Animation amp pr sentation Paul Danblon journaliste scientifique 9h00 Discours d introduction 9h15 Souffrance amp proximit Lambros Couloubaritsis philosophe ULB Bruxelles 10h00 Maladies Douleurs amp souffrances Paul Verbanck Chef du Service de psychiatrie CHU Brugmann ULB Bruxelles 10h45 Pause 11h00 Donnons les moyens au changement Shaul Harel neurop diatre Child Development Center Tel Aviv 11h45 Questions r ponses 12h30 Buffet 13h30 La protection du d veloppement c r bral de la conception l ge adulte Philippe Evrard neurop diatre amp Chef de Service au CHU Robert Debr Paris 14h15 Le d veloppement humain Quand
146. n 2 les 12 et 13 juin 2009 sous la direction d Yves Morhain 2 Matot J P 2001 La famille et l adolescent la transmis sion de l existence In M F Dispaux dir Revue Belge de psychanalyse 38 19 34 Disponible au Psycendoc 3 Masson A 1996 La transmission du geste In L Dirkx dir Cahiers de Psychologie Clinique T 7 11 46 4 Zdanowicz N amp van Meerbeeck Ph 1992 l adolescent en psychiatrie g n rale In D Bobon amp J Mendelwicz dir Acta psychiatrica belgica 92 57 64 Disponible au Psycendoc l adolescence en d tresse S O S Jeunes Quartier Libre est un service d aide en milieu ouvert qui existe depuis 32 ans Il comporte trois axes de travail un travail individuel collectif et communautaire Nous allons nous attarder sur S O S Jeunes 24h 24 Le travail collectif et communautaire est d avantage pris en charge par Quartier Libre qui se situe dans un quartier d Ixelles rue Sans Souci J y ai rencontr B n dicte Limbourg assistante sociale et Fatima Za touni coordinatrice p dagogique Fatima Zaitouni S O S Jeunes nous pratiquons un accueil g n raliste de jeunes de moins de 18 ans jusqu 19 ans accomplis si le jeune a fait une demande avant ses 18 ans Il s agit d un travail hors mandat la demande du jeune Essentiellement la demande du jeune et ou de ses familiers ses parents des gens qui connaissent le jeune La question cen trale c est la demande
147. n de la Commission Communautaire Fran aise de la R gion de Bruxelles Capitale 26 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Coit d orsae4tron e Charles BURQUEL e Michel CAILLIAU eo Gigliola CORATO e Michel CROISANT ceo Val rie DECKMYN e2 Annick DELFERI RE eo V ronique DELVENNE e Marine G RARD ec Fran oise HERRYGERS ce Denis HERS e lt Thierry LEBRUN e2 Anne Pascale MAROUEBREUCO ce Antoine MASSON ee Jean Paul MATOT e lt Eric MESSENS ee Isabelle PRIMO e Rita SFERRAZZA ceo Tanja SP RI eo Christian VAN UFFEL Comt saura c2 Remy BARBE lt Alain BRACONNIER lt Anne BRUN Ee Ann d ALCANTARA amp Michel DEMANGEAT lt eo Olivier DOUVILLE lt Isabelle DURET lt Graziella Fava lt Jean Marie FORGET lt eo Patricia GAREL lt Jean Marie GAUTHIER lt Philippe GUTTON lt c lt Philippe JEAMMET lt Emilie KPaponou lt Philippe LACAD E c e2 Alberto Lasa lt Didier Lauru lt Elena LAZARATOU lt Alex LEFEBVRE lt Serge LESOURD lt ceo Fran ois MarTy Yves MorHAIN Marie Rose Moro lt Andr PASSELECO ceo Jean Jacques RASSIAL lt Marie Jean SAURET ceo Alexandre STEVENS lt Annette STREECK FISCHLER Omar SYLLA co co Beno t VAN KEIRSBILCK lt Philippe VAN MEERBEECK Avec la collaboration de l Adolescent S B FPD A E A Et des Revues Association Europ enne de Psychopathologie de l Enfant et de l Adolescent A E PE A Coll ge International de L Adolescence C
148. naires Le m tier d enseignant c est un m tier exigeant qui demande du travail chez soi c t de pr paration de cours de correction Il me semble que si on exige des l ves il faut pouvoir exiger de soi aussi Ils le sentent on n est pas l gitim de demander des choses si soi m me on ne le fait pas Je crois que nombre de jeunes enseignants sont encore dans le processus de l adolescence ils n en sont pas sortis Ils remettent eux m mes en cause cer taines valeurs a va avec un questionnement qui n est pas d nu d int r t pour se renouveler C est Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 67 r fl chir Mais en tout cas il faut savoir qu on ne fait pas prof pour tre aim et certains ont encore tra vailler a On ne fait pas ce m tier pour tre aim on peut tre reconnu mais a vient de surcro t tre aim l obtention d une certaine satisfaction narcissique ne peut pas tre le but du jeu sinon c est fichu Il arrive qu un l ve me dise Vous Madame je crois que vous ne m aimez pas et je r ponds Je ne suis pas l pour a C est peut tre choquant mais je crois qu on ne leur rend pas service en tant dans l affectif Ma formation psy me rend plus tol rante plus solide en quelque sorte J ai plus d assises Je suis capable de me rendre compte lorsqu un l ve s av re plus dif ficile que ce n est pas moi comme personne qu il en veut mais peut tre c
149. nces de l U C L Il est accessible aux S S M aux quipes hospitali res et toutes personnes impliqu es dans la prise en charge de si tuations de crise et d urgence R unions et dates si ce groupe de travail vous int resse veuillez con tacter Philippe Hoyois au 02 511 55 43 Coordination Service de Sant Mentale ULB Contacts Dr Sferrazza R t l 02 650 59 26 Dr Gilson S t l 02 503 15 56 Hoyois Ph t l 02 511 55 43 Coordination ouverte aux quipes des S S M aux quipes hospitali res m decins g n ralistes services sociaux services d aide la jeunesse centres PM S enseignants E Etude des demandes urgentes adress es au Centre de Guidance du S S M U LB Contact Dr Gilson S t l 02 503 15 56 M Poursuite de la recherche sur les demandes urgentes dans le cadre du R seau Liens Projet EOLE Promoteurs V Dubois A Hoffman R Sferrazza E Messens I Pelc avec la collaboration de F Weil Equipe Bergeret B Dispaux A Flausch D Montag F Verlinde Contacts Dr Sferrazza R t l 02 650 59 26 Montag D t l 02 223 75 52 Coordination des Urgences U L B DYNAMIQUES DES DEMANDES INTERACTIONS AVEC L OFFRE ET LA SP CIFICIT DES SERVICES L tude sur les situations d mergence de crise et d urgence dans 4 communes bruxelloises a mis en vidence qu elles taient rencontr es dans tous les services avec des fr quences variables en li
150. nduites chez l enfant et l adolescent V BIBLIOGRAPHIE SELON LES TH MATIQUES DU CONGR S e Approche n 1 AUTORIT ET CONTESTATION Herfray Charlotte livre Les figures d autorit Ramonville Saint Agne Strasbourg Arcanes 2005 175 p Coll Hypoth ses Ed Er s m Dossier de revues L autorit parentale et les mutations de l ordre familial In Dialogue 3 me Trim 2004 n 165 pp 3 94 Enfant tyran parents coupables In Cahiers Critiques de th rapie familiale et de pra tiques de r seaux 2005 n 34 Le processus d autorit In Groupal 2002 n 10 de Becker E Lescalier Grosjean l article L approche syst mique dans les situations o l enfant est roi L enfant roi qui a peur de l autorit In Travailler le social 2007 n 38 39 40 pp 7 22 Benattar Bern article Peur de nos enfants l autorit en question In Dialogue 2 me Trim 2009 n 184 pp 27 31 e Approche n 2 CORPS ET PUBERT Souris M Bloch CI brochure L adolescence et ses probl mes Bruxelles Croix rouge Belge sanitaire 1971 16 p Service d Education m Dossiers de revues Amour et sexualit l adolescence In Dialogue 4 me Trim 1999 n 146 Attaques du corps In Adolescence Et 2004 Tome 22 2 n 48 Psychosomatique In Adolescence Et 2003 Tome 21 2 n 44 Corps et me In Adolescence Et 2005 Tome 23 2 n 52 WWW COrps com In C
151. ne jusqu ses 19 ans accomplis s il est arriv avant ses 18 ans Lorsqu il s journe dans d autres institutions nous restons en contact si c est pertinent qu on garde une place dans la situation du jeune en question par fois a ne se justifie pas On reste aussi en contact avec les parents F Zaitouni L accompagnement peut aller de quelques mois quelques ann es mais c est vrai que dans certaines situations on g re la crise ce moment tr s fort puis le jeune part avec sa famille ou dans une institution Et parfois nous n avons plus de nou velles pendant un certain temps On parle beaucoup de crise mais nous fournissons aussi des informations scolaires les loisirs aux jeunes qui arrivent chez nous en dehors d un contexte probl matique Une recherche d cole peut mener discuter d autres choses Il y a donc tout un accueil g n raliste M G Merci beaucoup pour cette rencontre et de m avoir pr sent votre travail 1 Les r sultats de cette recherche sont accessibles sur le site www fugue be documents t l charger dans un docu ment intitul Mineurs en rupture 2 Jean Marie Petitclerc est un pr tre catholique sal sien polytechnicien ducateur sp cialis professeur consid r comme un expert des questions d ducation dans les zones sensibles et un crivain Mental id es n 16 09 2009 L B RS M 71 Accessibles au Psycendoc BiguiocraPe AlO ECACE I OUVRA
152. ne Coppens t l 02 501 01 20 e mail psycendoc lbfsm skynet be Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 73 uestion d actualit Lettre ouverte au secteur de la psychiatrie et de la sant mentale Depuis plus d un si cle toutes les th rapeutiques qui se r clament de l clairage de la psychanalyse plus ou moins grande distance de sa m thode s inscrivent dans cette nouvelle logique qui reconna t l existence d un fait psychique irr ductible au m dical Quelles que soient les variantes conceptuelles et m thodologiques de cette hypoth se demeure un principe selon lequel il y a du th rapeutique irr ductible au m dical Selon la r ponse que l on apporte la question de savoir si la souffrance psychique rel ve ou non de la logique m dicale se trouvent conditionn es terme les modalit s de prise en charge des professionnels du soin leur formation comme le cadre des recherches dans lequel ils s inscrivent R Gori et M J Del Volgo La sant totalitaire essai sur la m dicalisation de l existence Ed Deno l Calme plat du c t des parlementaires Non ils avancent mais pas comme nous l esp rions La Plate forme des professionnels de la sant mentale travaille depuis 2001 sur les projets l gislatifs qui concer nent les professions de la sant mentale Aujourd hui apr s des ann es d laborations entre nous et de contacts avec des politiques nous souhaitons at tirer votre attention
153. nnes y participant Il est galement charg d attirer l attention de la Ligue et des F d rations con cern es sur les points d ordre politique ou autre qui n cessiteraient une action ou une r action concert e du terrain Enfin le coordinateur a un r le privil gi d interlocuteur aupr s de la L B FS M de la FS S M B et de l A S S M B bico Plusieurs fois par an selon n cessit la Ligue organise une r union de Coordination des Coordinations o signataires de la convention et coordinateurs peuvent se rencontrer Pour information une journ e d tude portant sur la th matique de l interface entre le milieu scolaire et la sant mentale sera programm e en mai 2010 Ce projet mane de deux ann es de r flexions au sein du groupe de tra vail Sant mentale CPMS Enseignement Enfants familles La place des enfants des jeunes tant par essence dans l cole lieu de transmission du savoir et de l apprentissage de la citoyennet cette journ e d tude proposera un temps d arr t tous les professionnels concern s par ce que les enfants les jeunes nous disent et nous appren nent travers leurs sympt mes dans le milieu scolaire Temps d arr t pour penser le travail respectif de chaque secteur une thique de travail en r seau et une politique de pr vention Une place importante sera accord e aux initiatites cr atives mises en place par les intervenants Les 4 groupes de travail issus
154. nquance de demain La d linquance peut elle vraiment tre assimil e un sympt me Quels sont les enjeux thiques propres ces mod les Comment articuler les diff rents mod les de prise en charge des sujets d lin quants Au del des mod les th oriques comment le praticien de terrain se situe t il face aux patients dits d linquants Programme 2009 2010 Face un public de plus en plus fragilis et pr caris nous devons sans cesse faire preuve de cr ativit La mise en commun de nos exp riences permet d s lors d laborer de nouvelles pistes de travail Certaines th matiques nous interpellent et font l objet de nos rencontres entretiens avec des personnes ressources visites de services sp cialis s vignettes cliniques Pour la rentr e prochaine les th matiques suivantes ont t voqu es le logement la probl matique des trangers l orientation professionnelle Nous esp rons compl ter cette liste par vos sujets de pr occupations afin de pouvoir d finir ensemble notre programme de l ann e Si dans votre r seau vous connaissez des personnes susceptibles d tre int ress es par un tel espace de rencontre n h sitez pas les inviter rejoindre le groupe Les pratiques en sant mentale communautaire tentent d aborder la sant mentale par un autre biais que le champ th rapeutique du soin elles visent renforcer le tissu social d un quartier d une commune dans s
155. ns familiales o le fait d ouvrir un espace de paroles aux parents afin de penser leur parentalit et l individualit de leur enfant r v le un ab me de confusion entre les espaces psychiques de chaque protagoniste et pose d s lors une s rie de questions questions sur les troubles psychiques et les modalit s de d fense du ou des pa rent s tant donn leurs difficult s percevoir leur enfant comme un tre diff renci dans ce contexte de mise mal de l individualit de l enfant questions sur l impact de la ou des relation s parentale s sur la construction psychique le d veloppement cognitif et moteur de l enfant questions sur l approche th rapeutique aupr s de ces familles La parentalit remobilise le narcissisme de chaque futur parent La clinique que nous souhaitons approcher concerne des parents ayant v cu de tr s lourdes carences infantiles ayant mis mal des degr s divers leur narcis sisme et les zones archa ques de leur construction psychique entravant parti culi rement le rapport l alt rit le niveau de pens e r flexive les liens entre motions et repr sentations mentales le rapport au r el l imaginaire et le processus de symbolisation En 2009 2010 le groupe maintiendra une alternance de pr sentations th oriques et cliniques ponctu es d une ou deux invitations ext rieures Sur le plan th orique poursuite de l investigation des rep res auxquels il est pert
156. ns porter atten tion aux premiers besoins se doucher manger dormir C est important pour d marrer un premier contact et une relation On r fl chit par tapes premi re tape on cr e quelque chose avec le jeune On le met au travail on fait une petite valuation avec le jeune on rediscute avec lui de ce qu on va faire de ce qui est possible ou pas On peut mettre en place certaines d marches avec son accord Fugues et ruptures On essaie de r pondre cela au niveau des outils Un projet fugue et rupture a t mis en place depuis cinq ans et un site Internet www fugue be a t cr o tout parent jeune professionnel peut poser des questions L quipe leur r pond tout est anonyme On s adapte en fonction des demandes une brochure l attention des parents sera cr e prochainement par exemple M G Beaucoup de professionnels de la sant mentale ressentent le besoin de s adapter dans leur travail avec des adolescents aux modes de communication contemporains Y a t il d autres questions articulant adolescence et actualit avec lesquelles vous tes aux prises B Limbourg C est assez difficile de r pondre ce type de question puisque nous faisons en grande partie un travail individuel Mais par rapport aux situations de ruptures nous avons sans doute un point de vue plus large puisque nous avons repris les dossiers dans le cadre d une recherche Je ne sais pas si cela
157. nt les poser un adulte Une autre question qui est adress e aux enseignants c est qu est ce que vous pouvez nous transmettre qui nous fasse tenir C est la question de la transmission que ce soit la transmission par le biais d un savoir je dirais acad mique et a peut passer par l Dans les heures litt raires j essaie de pr senter certains th mes travers une pi ce de Shakespeare en anglais un roman d Aldous Huxley Ces questions l y sont pos es qu est ce qu tre un homme Qu est ce qu tre une femme a passe aussi m me si on enseigne de la grammaire du vocabulaire des choses comme a Marine G rard Comment vivre C est une question dont j ai beaucoup entendu parler lors d un colloque Lyon relatif l adolescence et la mort l Counet Est ce qu on arr te un jour de se poser cette question En ce qui concerne le suicide le dernier recyclage que j ai fait tait organis par le centre de pr vention du suicide Comment d tecter les appels l aide parfois d guis s C est une des grandes diffi cult s laquelle les adolescents confrontent l cole La repr sentation de la mort chez les adolescents est soumise au paradoxe qui marque de son sceau le fonctionnement psy chique cette tape du d veloppement Lorsque la r verie ne suffit plus panser un narcissisme bless la mise en acte du fantasme du ph nix devient tentante L id e de se tuer non pas
158. o Belliard Bruxelles Oscar et la flamme virtuelle en prose Hai Lam psychologue psychoth rapeute D partement Adolescence S S M U L B Centre de Guidance Bruxelles Enjeux des jeux vid o chez les adolescents Laurent Belhomme psychologue psychoth rapeute D partement Adolescence S S M U L B Psycampus Bruxelles De la connexion au r seau la connexion soi Alexia Jacques psychologue clinicienne assistante Service de Psychologie clinique et diff rentielle U L B Bruxelles et Alexis Ndimubandi psychologue Ressources adolescentaires en situation de guerre et d exil exemple du Burundi Savoir et scolarit De fa on plus ou moins soudaine la sortie de l enfance le savoir tel qu il est soutenu jusque l se trouve d suet face l exp rience nouvelle du jeune Le savoir du monde le concerne t il encore Qui s engagera suffisamment dans une rencontre avec lui pour qu l puisse s y reconna tre autre Se pourrait il que le savoir premier cons truire concerne le d calage qu il est en train de vivre lui servant de voie d acc s au monde des connaissances Ce savoir l peut se construire dans la langue qui lui appartient et qui souvent quitte la langue commune L cole pourrait tre le lieu de rencontre entre la langue du jeune et les savoirs du monde RESPONSABLES e Val rie Deckmyn coordinatrice Le Quotidien H pital de Jour de Fond Roy Bruxelles e Gigliol
159. ociale Mais sous l effet de l individua tion de nos soci t s de la pr carisation du monde du travail et du sentiment d in s curit sociale dans une soci t globalement pr caire cette souffrance psy chique prend des formes et des tonalit s nouvelles Sur cette question dont on ne peut plus faire l conomie les professionnels ont une exp rience de terrain qui peut tre transform e en v ritable expertise pour les instances d cisionnelles ou partag e et enrichie avec d autres intervenants Dans cette optique le groupe de travail se propose durant cette ann e acad mique de produire dans un premier temps un crit traitant de la notion de souffrance psychosociale et de son abord pratique et dans un second temps de se pencher sur diff rentes probl matiques ou pr carit et sant mentale se conjuguent De plus 2010 sera l Ann e europ enne de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale Une attention particuli re sera bien entendu port e cette actualit Habiter est un mot valise pour l homme En plus de la protection qu offre un toit le logement est aussi le lieu ou s inscrit le corps la subjectivit l histoire la citoyennet d un individu et de sa famille Quand il ne peut habiter o quand il est en situation de mal habiter l tre humain ne peut prendre sa place et c est le d but de l exclusion Exclusion territoriale sociale et parfois de lui m me Mental id es n 16 09 2009 L B FS
160. odifications discr tes d une symptomatologie d j connue Discret est entendre dans tous les sens du terme Ces manifestations marquent une v ritable diff rence et elles r v lent l incidence insidieuse de la positivation de l objet dans les changes du monde actuel sur le d samor age de la subjectivit de chacun Nous pouvons traiter les l ments qui se d gagent de ces manifestations comme des r v lateurs et des sympt mes de notre monde moderne Si le vecteur de la castration y fait d faut le regard comme objet s y r v le au premier plan Jean Marie Forget M G Merci de cette rencontre captivante et d avoir repris pour nous les grands rep res de la clinique avec les adolescents 1 M le P 1900 1976 psychiatre Sainte Anne et analyste de la Soci t Psychanalytique de Paris consid r comme le cr ateur de la psychanalyse de l adolescent auteur en 1964 de La psychoth rapie de l adolescent r dition PUF collection Ouadrige 1998 2 Jeammet P 1995 Psychodrame psychanalytique individuel technique sp cificit indications In A Brousselle amp P Jeammet dir Adolescence 25 7 19 p 11 Disponible au Psycendoc 3 Jeammet P 1980 R alit interne et r alit externe Importance et sp cificit de leur articulation l adolescence In J Gilibert C Girard amp E Kestemberg dir Revue Fran aise de Psychanalyse T XLIV 3 4 481 521 pp 492 493 Disponibl
161. olescents de La demi lune Villenave d Ornon C H S de Cadillac Membre de l Ecole de la Cause freudienne et de l Association Mondiale de psychanalyse vice pr sident du Centre Interdisciplinaire sur l Enfant C I En Discutante V ronique DELVENNE professeur de psychiatrie de l Enfant et de l Adolescent Universit Libre de Bruxelles U L B 13h 00 Pause de midi Lunch 14 h 30 M SYMPOSIA ET PR SENTATIONS LIBRES Autorit et contestation Nous vivons dans une culture de l affect Cette culture favorise la relation d emprise Elle n est pas propice l exercice d une autorit bas e sur le respect des limites et de l autre n cessaire la sauve garde de la qualit de la vie A l adolescence l autorit est v cue comme une tyrannie une entrave au d ploiement personnel et g n re crise et conflit quand c est l amour de l absolu qui fait loi L autorit se l gitime t elle aujourd hui pour autant qu elle fasse du bien et non parce qu elle garantit le minimum d ordre n cessaire l organisation collective RESPONSABLES e Isabelle Primo psychologue Centre Th rapeutique pour Adolescents C Th A Cliniques Universitaires Saint Luc Bruxelles e Alain Didier Weil psychanalyste Insistance Paris sous r serve d acceptation INTERVENTIONS Ann d Alcantara psychiatre chef de clinique associ et Delphine Jamsin responsable de maison C Th A De la Con test station la maturit al as identita
162. on un demi si cle et le contexte social qui est le n tre La mise en vidence de l articulation singuli re unissant l adolescence et le social est une des pr misses du Congr s qui se propose d explorer tant les incidences de l adolescence sur son environnement social que ce qui est induit en retour par la soci t sur cet ge de la vie Mais il s agit galement du fil rouge de ce travail mat rialis dans la question pr sidant aux diff rents entretiens Cet article finalit prop deutique me permettra de vous pr senter deux exemples des dif f rents aspects que peut rev tir cette articulation MAURICE Corcos psychiatre sp cialiste des troubles du comportement alimentaire l institut Montsouris Paris nous donne quelques pistes de r flexion dans son ouvrage intitul La terreur d exister fonction nements limites l adolescence Nous voyons l im pact crit il sur la structuration psychique des adoles cents d aujourd hui des effets des volutions soci tales suivantes que nous ne pouvons que citer sans les d velopper la d symbolisation de masse l emprise de l image toujours fausse quand elle est sans texte d accompagnement la priorit donn e l image le vu et le montr au d triment de la mise en mots et en r cit la promotion de l apparence qui favorise l closion des maladies de l id alit et des pathologies du self les logiques conomiques performantes sans connexion affect
163. oncer Mais si on parvient bien s entendre et qu ils acceptent de nous accorder leur confiance Quand on parle de la con fiance c est fondamental avec les adolescents Mais ce n est pas quelque chose qui est garanti on ne signe pas un contrat il faut installer certaines conditions de confiance et alors a marche ou a ne marche pas La parole est fondamentale parce que c est ce qui d finit l tre humain Nous sommes des tres de parole dans tous les sens du terme a a l air d tre une g n ralit mais c est fondamental Dans nos soci t s qui sont des soci t s de l crit on doit faire un petit effort pour s en rappeler Je rencontre un jeune et je lui dis Les r gles du jeu c est que les entretiens sont confidentiels Puis les parents prennent contact avec moi et le jeune apprend qu ils ont pris rendez vous derri re son dos J avais dit aux parents Je ne vous rencontrerai que si le jeune que je vois demain est d accord La version des parents n tait pas tout fait la m me La confiance tait branl e V Deckmyn Il s agit de les rencontrer comme d au thentiques interlocuteurs Il y a les prendre au s rieux Dr E Manouvrier Il faut prendre leurs paroles avec s rieux consid rer que ce n est pas du bluff Sils ont envie de bluffer d accord aussi C est un jeu avec eux m mes ou avec la parole on peut jouer avec la parole Je leur dis toujours que je crois ce qu ils me dis
164. ons que ce programme suscitera votre int r t et que vous serez nombreux venir couter et d battre avec nous Le Chien Vert 02 762 58 15 02 772 48 63 lechienvert apsyucl be www lechienvert be 86 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M vww meridien communautaire be C est avec plaisir que l quipe communautaire du M ridien vous annonce la mise en ligne de son Site internet www meridien communautaire be Apr s une quinzaine d ann es d exp riences dans le champ de la sant mentale communautaire nous avons souhait pouvoir partager nos pratiques nos questionnements nos doutes nos utopies etc avec tous ceux et celles qui s int ressent cette th matique Ce site se veut avant tout un espace de dialogue et de co construc tion d une d marche novatrice en sant mentale Vous y trouverez diverses rubriques traitant de la sant mentale communautaire telles que notre d claration notre charte une pr sentation du collectif Pratiques en sant mentale communautaire et des groupes d habitants avec lesquels nous travaillons Bruxelles une r flexion autour du concept de communaut des r cits de pratiques au sein des groupes d habitants des th mes qui animent nos d bats des ressources des outils une bibliographie class e par th matiques travail social communautaire sant mentale communautaire ducation populaire savoirs proximit exil pr carit s sant men
165. ont a pendant 3 ans en sont r com pens s pendant les 15 suivants Finalement c est a que j appelle la d s ducation on a des jeunes qui n ont plus de notion de vie ensemble On parlait de rupture du lien social on peut peut tre dire a plut t que d s ducation qui dans la presse est un mot qui marque Il y a vraiment cette rupture ou cette non ducation la cr ation d un lien social C est tr s long dire mais on n duque plus se mettre dans les conditions qui rendent possible un lien social Il y a un ph nom ne qui ne t a peut tre pas frapp mais on fait de plus en plus de vacances sans enfants Ce n est pas parce que je suis enseignant et que j en ai toute la journ e autour de moi Mais certains parents duquent tellement mal leurs enfants qu il n y a plus aucune limite ils vont crier gesticuler cracher courir autour de la table Or on est ensemble dans un restaurant dans une piscine dans une classe dans le tram On est ensemble et l on doit respecter une vie ensemble Ce n est plus l interdit qui r git les relations sociales mais le possible l interdit est aujourd hui battu en br che par d autres modalit s ducatives plus centr es sur le laisser faire et l autor gulation car fond es sur le sentiment d autonomie de l enfant Aucune instance n est en mesure de dicter des con duites d induire des normes morales l exp rimentation com mande une part du rappo
166. orps sexu pulsionnel ce que a implique comme rap port aux autres comme articulation entre g n rations et bien s r l autre versant du travail de s paration et d laboration des id aux je suis enclin penser que c est une constante au sens d un certain invariant de la nature humaine Les modalit s d effectuation peuvent en tre profond ment modifi es par les coordonn es sociales mais le travail psychique auquel est confront celui qui devient adolescent est un certain invariant incontournable Il y a des conditions sociales qui le rendent plus difficile ou au contraire moins probl matique On a des conditions sociales qui vont permettre que l adolescence manifeste une potentialit de cr ativit et d originalit plus ou moins grande ou au contraire les choses vont tre plus tass es Plus format es est sans doute un terme un peu excessif mais on est probablement l heure actuelle dans un fonctionnement social qui la fois donne plus de moyens la cr ativit la singularit mais qui en m me temps exacerbe les circonstances de d sarroi aussi et les prouv s de l chage exacerbation de l angoisse aussi Dont la contrepartie peut tre pour certains une libert une cr ativit une originalit Mais dont d autres n ont pas les moyens Que ces manifestations n aient pas de caract ristiques franchement nouvelles n est pas pour nous tonner non plus Il s agit plut t de m
167. oser la question aussi des interventions sociales possibles L aussi un certain aveuglement devant une d socia lisation du jeune dont l absent isme scolaire n a pas forc ment provoqu les r actions des services psychoso ciaux qui auraient s en occuper et des constellations familiales souvent marqu es par une sursaturation du maternel et un certain estompage du p re de la position paternelle C est une clinique bas bruit pas d rangeante par rapport l adolescence qui peut poser question qui vient remettre en question le social Il s agit d une clinique du n gatif silencieuse et tr s difficilement mobilisable Ces jeunes peuvent arriver dans un centre de jour sous l impact d une certaine contrainte mais ils ne vont pas for c ment s y installer et sont susceptibles de reprendre leur enfermement a fortiori si entre temps le jeune est devenu majeur et qu il n y a m me plus le levier de la r f rence l obligation scolaire pour essayer de mobiliser la situation L acc s la majorit au risque du l chage Dr M Croisant Je ne sais pas comment ce sera trait dans le colloque mais l acc s la majorit est une question importante pour les cliniciens car elle est bien souvent concomitante de l chage pour le jeune Toute une s rie d intervenants psychosociaux qui soit taient mobilisables soit pouvaient l gitimement se pr occuper de la situation du jeune perdent leur l gitimit d inter vention par
168. ot ger le patient et le psychoth rapeute Commentaire Proposition qui semble tr s dangereuse car limite l acc s la formation de psychoth rapeute aux seuls psychologues cliniciens sexologues cliniciens et orthop dagogues cliniciens 10 juillet 2008 par Luc Goutry CD amp V Nathalie Muyle CD amp V Lieve Van Daele CD amp V Marie Martine Schyns cdH Georges Dallemagne cdH DOC 52 1357 001 Proposition modifiant l arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant en vue de la r glementation de l exercice de la psychologie clinique de la sexologie clinique et de l ortho p dagogie clinique Commentaire Proposition inspir e du Projet de loi d pos en 2001 par la Ministre Aelvoet et que nous avons tout fait pour repousser Malgr certains aspects positifs car il l a am lior e sur certains points elle reste inac ceptable pour nous en l tat Cette proposition va l automne tre tudi e et amend e par un groupe de travail compos des diff rents par tis 30 avril 2008 par Yvan Mayeur Colette Burgeon Marie Claire Lambert Jean Cornil PS Doc 52 1126 001 Proposition de loi modifiant en ce qui concerne l exercice des professions de la sant mentale l arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant Commentaire C est la seule proposition qui pr voit la cr ation d un chapitre Ill sp cifique Elle repr
169. ouver comment mettre sa juste place ce qui en lui fait tache Philippe Lacad e M G On peut peut tre mettre cela en lien avec les propos deYannick Jaffr ce qu un sujet peut vivre un niveau radicalement singulier ce qui lui est le plus intime Jaffr voque a propos de l automutilation s inscrit galement dans un processus soci tal V Deckmyn Tout fait mais c est vrai qu on d route plus d un jeune Seulement ici ils ne sont pas telle ment dire On est des adolescents ils ont des questions qui les regardent davantage Par contre dans la vie de tous les jours quand des jeunes arrivent en disant C est normal on est des ados ou des pr ados puisque maintenant il y a aussi les pr ados et qu on leur r pond Ce n est pas oblig Et bien a fait surprise Ce n est pas oblig l adolescence c est un choix Qu on puisse choisir d tre adolescent ou pas a fait surprise Mais le d calage introduit est tr s int ressant tout coup il y a un pas de c t qui induit qu il n y a pas d obligation reprendre un sch ma qui se r p te La fin de l adolescence Dr E Manouvrier Le travail d laboration pour un jeune commence lorsqu il se rend compte qu il quitte quelque chose qu on appelle l adolescence et qu il rentre dans l ge adulte V Deckmyn Tu penses qu il n y a pas de travail d labo ration avant Dr E Manouvrier Si mais je pense
170. pe maintiendra une alternance de pr sentations th oriques et de pr sentations cliniques et soutiendra des questionnements sp cifiques en lien avec un centre d int r t plus particuli rement investi par chaque participant Le temps d arr t th orique a pour objectif de retravailler requestionner et analyser sous un nouvel angle une situation Dans un souci de partage d outils de travail chaque participant tour de r le est invit pr senter un livre ou un jeu qui lui semble particuli rement int ressant Coordination Adolescence Coordinateurs Delf ri re A S S M Chapelle aux Champs U C L t l 02 764 31 20 annickdelferiere skynet be Cr e en juin 87 la Coordination Adolescence continuera privil gier la mise en G rard M S S M de St Gilles relation dynamique des institutions qui sont amen es intervenir aupr s des L B FS M t l 02 511 55 43 jeunes Ainsi elle tente de faire en sorte que les intervenants psycho sociaux des mgerard lbfsm skynet be institutions d h bergement et des milieux ambulatoires puissent collaborer les uns avec les autres en connaissance de cause Pour 2009 2010 la Coordination Adolescence entamera la reprise de ses activit s avec plusieurs projets e Nous poursuivrons le tour des Services de sant mentale bruxellois afin de rencontrer les quipes et inventorier les questions qui pr occupent les inter venants qui travaillent plus particuli re
171. ple Se proposer la rencontre c est notamment ne pas savoir l avance comment a va se passer P LACAD E lui parle du point d o Il dit que ce que nous pouvons proposer aux jeunes c est un point d o ils peuvent se percevoir autrement que comme d chet autrement que Et on le voit ici avec les jeunes Par exemple Olivia Voil une jeune qui arrive qui est nomm e handicap e nomm e un peu d bile un peu d linquante Et au bout de quelques mois ici o simplement on a d cal tous ces noms l on lui a ouvert le local de musique et elle a pu se d couvrir beaucoup moins sous d velopp e qu elle ne croyait petit petit elle fait l exp rience d un lieu o elle n est pas nomm e d une fa on st r otyp e stigmatisante Et bien cette jeune se d ploie alors qu elle ne se risquait aucun savoir elle commence pouvoir se reconna tre comme comp tente dans certains domaines Philippe Lacad e crit du point d o qu il est Le point d o inventer sa r ponse partir de ce point d o s ordonne la lecture de la vie ce qu il revient chacun de d chiffrer f t ce l instant de saisir d un regard la cause de son d sir Le plus important c est de faire place ce noyau ce r el et du fait de cette place que l adolescent puisse dire quelque chose de lui de sa fiction et poursuive sa propre entreprise de traduction selon sa propre voie sans se perdre
172. pr s le 30 10 2009 Etudiants 95 euros 120 euros Membres de la L B RS M 135 euro 160 euros Non membres 170 euros 195 euros R glement Exclusivement par virement bancaire en Euros au compte n 068 2407333 14 de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale DEXIA Banque Bruxelles IBAN be94 0682 4073 3314 BIC gkcchebb Annulation Frais administratifs de 25 Euros en cas d annulation avant le 30 novembre 2009 Aucun remboursement pour tout d sistement annonc notre secr tariat apr s le 30 novembre 2009 CONTACT POUR TOUTES INFORMATIONS L B ES M 53 rue du Pr sident 1050 Bruxelles t l 0032 0 2 511 55 43 fax 0032 0 2 511 52 76 e mail mgerard lbfsm skynet be 40 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 0 10 amp 11 d cembre 2009 amp M tamorphoses Bulletin d inscription individuel renvoyer L B RS M 53 rue du Pr sident 1050 Bruxelles Belgique fax 0032 0 2 511 52 76 Nom Pr nom Fonction Adresse priv e Tel et ou Gsm E mail Adresses institutionnelle Tel Fax E mail participera au Congr s Adolescence et m tamorphoses au Centre Culturel et de Congr s de Woluw Saint Pierre et verse la somme de Euros comprenant l inscription et les pauses caf au compte n 068 2407333 14 de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale DEXIA Banque Bruxelles IBAN be94 0682 4073 3314 BIC gkccbebb
173. pre Ce ne sont pas ceux qu on va voir tr s longtemps m me si une amorce transf rentielle a pu se faire et peut tre qu ils pourront revenir Ces ado lescents existent cela fait sans doute peur et on les montre du doigt Des psychanalystes rencontrent des adolescents qui ne sont en rien de merveilleux jeunes diaphanes et a riens tombant d on ne sait quelle Lune Non lorsque ces jeunes viennent vers nous ce sont des blocs d histoire non histori s qui surgissent et ce sont encore des traces de langues d senchant es et erra tiques qu ils charrient avec eux IIS ont besoin de notre temps de notre accueil de la profondeur de champ aussi qu ouvre notre voix afin de s avancer dans un rapport neuf l alt rit et l in connu afin de retrouver le go t de l nonciation du souvenir et de la fiction afin de traverser l exil comme une aventure f conde et non plus comme une chute dans un ailleurs sans bord et sans profondeur accueillante Ceux qui ont pu ressentir leur langue maternelle bafou e ou insult e ont besoin d en faire entendre l accent et les vibrations d origine et leur r sonance camoufl e Olivier Douville Mais il y a aussi tous les autres Qui ne sont pas dans le passage l acte qui ne sont pas dans la haine mais qui sont davantage dans ce passage adolescent diffi cile avec des angoisses avec des sympt mes Je crois qu on y retrouve toutes les structures des ados plus n vros s du c
174. r 2 Nandrin J Fr 2009 Comment l cole devient lieu de violence Article paru dans la Libre Belgique 29 mai 2009 pp 54 55 3 Le Breton D 2007 Entre Jackass et le Happy Slapping un effacement de la honte In P Gutton dir Adolescence 61 T 25 n 3 609 622 Disponible au Psycendoc 4 Corcos M 2009 La terreur d exister fonctionnements limites l adolescence Paris Dunod Disponible au Psycendoc 5 Matot J P 2001 La famille et l adolescent la transmission de l existence In M F Dispaux dir Revue Belge de psychanalyse 38 19 34 Disponible au Psycendoc 6 Gutton P 2005 Solitude d solation In P Gutton dir Adolescence 51 T 23 n 1 9 24 Disponible au Psycendoc Mental id es n 16 09 2009 L B ES M 65 Dossier Les m tamorphoses de l adolescence l adolescence mode d emploi Isabelle Counet J enseigne depuis 1975 avec une interruption pour travailler dans le priv en entreprise Je suis vite revenue l enseignement Mes l ves sont en cinqui me et sixi me mais au cours de ma carri re j ai t dans l enseignement technique pro fessionnel de la premi re la sixi me J ai galement enseign en graduat et en r gendat le n erlandais et l anglais essentiellement Depuis 1992 j enseigne l institut Saint Hubert et je suis titulaire de sixi me l adolescence p riode de transition J aime particuli rement accompagner cette classe par
175. r pondre la question ouverte ils ne sont pas encore engag s dans ce travail de d sir de l analyse du d sir de ce qui per mettrait d ouvrir l avenir Ce qui permet d ouvrir l avenir c est d avoir une m moire de ce qu ils ont re u et de pouvoir mettre cela en mots Je pense un ado lescent pour qui le m tier dans lequel il se projette l architecture vient vraiment dire de mani re signifi ante comment il se d brouille dans un espace difficile l espace de la diff rence des g n rations des sexes et des deux rives de la M diterran e Avec cette question de l espace et la mani re dont il l articule avec l archi tecture on est vraiment dans le travail sur l espace Cela vient poser pour lui la question du lieu autrement dit quel endroit un sujet lui m me va pouvoir se constituer dans un lieu quel endroit un sujet peut faire lieu lorsqu il est adolescent Dans les mots videmment je pense que nous savons que c est dans les mots Apr s il faut y travailler il faut qu ils s arti culent qu ils s encha nent et que cela devienne une prise de parole qui soutient La question de l avenir permet de prendre les choses diff rents niveaux a peut partir d une question pas trop d rangeante du c t du m tier mais elle ouvre la question plus fondamentale de qui suis je M G Merci beaucoup pour ce t moignage la fois tr s clinique tr s singulier et tr s pointu Est ce q
176. r et la reconnaissance de l autre dans la relation Sans oublier cette subtile dialectique entre la n cessit structurante de faire face l adolescence et ce que l adolescence en retour nous enseigne A ces conditions les m tamorphoses sont pour tout le monde 28 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Mercredi 9 decembre 18h 00 Accueil et inscriptions 19h 00 Introduction aux journ es Antoine Masson pr sident du Comit d organisation du Congr s administrateur et Eric MESSENS directeur de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale L B RS M 20 h 00 I CONF RENCES Pr sident de s ance Charles BUROUEL psychiatre m decin directeur des S S M Le M ridien et La Gerbe pr sident de la Plate Forme de Concertation pour la Sant Mentale en R gion de Bruxelles Capitale vice pr sident de la L B RS M Adolescence entre errance et m tamorphose Olivier DOUVILLE anthropologue psychanalyste ma tre de conf rence Paris X Nanterre directeur de publication de la revue Psychologie Clinique L ducation un outil de la sante mentale Philippe JEAMMET professeur de psychiatrie de l enfant et de l adolescent Universite R Descartes Paris V pr sident de l cole des parents et des ducateurs d Ile de France Discutants Thierry LEBRUN psychiatre d enfants et d adolescents psychanalyste m decin en chef de l h pital p dopsychiatrique La Petite Maison Chastre Michel CRoISANT
177. rajet subjectif radicalement diff rent part le nombre d heures pass es devant l ordinateur ils n ont rien en commun Ou bien qu est ce que untel qui d lire va dire un autre qui d lire aussi mais a un parcours tout autre C est pourquoi j ai r pondu que ce n tait pas notre propos de faire des groupes de parents partir de patients si singuliers Nous avons d cid de travailler avec des jeunes de 12 21 ans toutes probl matiques confondues et ce dans le m me groupe Nous n avons donc pas tabli de s paration ni en fonction des ges ni en fonction des probl matiques parce qu il y a autant de diff rence entre un gars qui d lire et un autre qui d lire qu entre un gars qui d lire et un autre qui passe 20 heures sur un ordinateur Dr E Manouvrier Encore que ce d coupage 12 21 nous ne l avons pas choisi C est une exigence des services p dopsychiatriques 58 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M V Deckmyn Vous vous rappelez cet expos de Jaffr M G Tout fait V Deckmyn Cet anthropologue disait que le d coupage du social en classes d ge tel que pratiqu aujourd hui est tout fait r cent Dr E Manouvrier l adolescence est en grande partie un montage culturel Mais ce montage existe et il y a lieu d en tenir compte V Deckmyn Montage qui est momentan comme tous les montages Dr E Manouvrier M me s il est vraisemblablement momentan pour longtemps vu
178. re des demandes qui leurs sont adress es Un de leurs objectifs tant de faire en sorte que les formations pro pos es d passent le simple cadre informatif en s ouvrant aux questions qui mobilisent ann es apr s ann es les professionnels psycho m dico sociaux toutes fonctions confondues et font leur actualit Etant tous issus de Services membres de la Ligue les formateurs cherchent gale ment par ce biais transmettre leurs valeurs telles l articulation au terrain l im portance d une pratique pla ant le patient dans ce cas pr cis la personne g e au centre de la clinique et du d bat mais aussi leurs r f rences leurs rencontres avec le sujet leurs r alit s de travail C est dans ce contexte processuel que le groupe poursuivra l analyse et la prise en charge de modules de formations Coordination Sant Mentale et Pr carit s Coordinateur Gon alves M S S M le M ridien t l 02 218 56 08 m Pr carit s exclusion et clinique Groupe ouvert aux travailleurs de S S M de maisons m dicales de maisons d ac cueil de C PA S de services psycho sociaux et d associations concern es par le sujet R unions g n ralement le 3 me jeudi du mois de 14h 30 16h 30 dans les locaux de la L B RS M Dates 17 septembre 15 octobre 19 novembre 17 d cembre 2009 et 21 janvier 18 mars 20 mai 17 juin 2010 M Logement et Sant mentale Mich le De Bloudts t l 02 511 55 43 Conta
179. res d urgence Quelles seraient les modalit s d intervention Comment cr er une alliance Comment porter la situation avec eux et non leur place Comment envisager la collabora tion entre l cole et le sp cialiste D autre part la clinique avec les enfants et les adolescents confronte les profes sionnels des questions relatives la transmission au d sir d apprendre et la rencontre de l alt rit Des manifestations telles que l agitation le refus d apprendre le d crochage scolaire les conduites violentes posent la question du maintien ou non du jeune dans le milieu scolaire Quel sens donner ces mani festations Comment travailler avec ces jeunes en panne dans leur d sir de savoir et qui interpellent le dispositif actuel de l cole comme lieu d inscription sociale Ces questions sont actuellement au coeur de la r flexion de la Coordination Adolescence e Au sein de la Coordination Adolescence nous nous interrogeons sur l mergence de types de prises en charges a sp cifiques Un nombre sans cesse croissant de professionnels de la Sant Mentale travaillant dans le champ de l adolescence font face la n cessit de sortir de leur bureau de cr er un type de cadre plus souple de recourir internet etc Face aux difficult s des adolescents dans des condi tions de prise en charge standardis es ou traditionnelles de nouveaux projets sont mis en place De quelle mani re l adolescence d aujour
180. rt au monde le corps corps venant ventuellement la place de rep res de sens ou de valeur partag e David Le Breton D s ducation et rapport au savoir M G Personnellement quand vous parlez de d s du cation je pense au rapport des enfants et adolescents au savoir dont certains enseignants disent qu il se d sagr ge On parle de l extinction du d sir d apprendre de la pulsion de savoir J Fr Nandrin L je suis d accord sans tre d accord c est dire que de toute vidence le type de savoir dont la g n ration des adultes d aujourd hui ont b n fici tait un savoir cumulatif Nous apprenions une quantit de choses parce qu il n y avait d abord rien d autre J ai eu mon premier ordinateur l universit donc il n y avait pas Internet et ce genre de savoir Comment on a fait pour survivre sans a Les l ves sont parfois tonn s Aujourd hui on a acc s tout Et n importe quoi Je pense que les l ves savent norm ment de choses plus que moi je n en savais leur ge lls en savent de plus en plus ils ont acc s de plus en plus d informations avec de plus en plus de facilit et tant 62 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M mieux Seulement le m tier change parce qu on ne doit pas leur apprendre une quantit de savoir mais g rer le savoir qu ils ont Finalement nous avons dans les cours leur montrer une mati re qu ils peuvent retrouver
181. s fondamentaux On voit bien quel point la transmis sion peut ne pas faire sens Or aujourd hui que constatons nous L o nous travaillons qu est ce que nous on constate On constate que l exil a boulevers les relations familiales mais surtout qu il a boulever s le lieu d expression de ces relations dans les rapports poli tiques et sociaux de la cit Le familier l trange le natal et l tranger le lieu psychique et la place du sujet rentrent dans un ballet et parfois dans une concurrence L exil est le nom d une exp rience c est le nom d un prouv d un prouv o se pose maintenant de fa on expresse la dimension de la transmission la traduction de la transmission Qu est ce qui est transmis par mes parents Qu est ce que mes parents peuvent me transmet tre de leur histoire Au del de l identification au del des identifications au del de l identification des origines pures int gres au del des identifications massives qu est ce qui se pose comme question pour un certain nombre d adolescents Il se pose la question d une absence de traduction d une absence de transmission des signifiants de l exil parental Ils se trouvent l dans un lieu inhospitalier hypermn sique la mort et la langue ils entrent en clandestinit m taphorique sur les traces non inscrites d un p re rentr lui aussi mais avant eux en clan destinit m taphorique parce que le plus souvent r duit un nom q
182. s donc que le rapport des jeunes au savoir a chang J Fr Nandrin On a eu un l ve qui a finalement fini sa rh to contrairement ce qu on pensait Vraiment en d crochage scolaire ne faisant rien pas de cahier Et puis il vient me trouver nous avons des cours en ligne sur un site propre l cole il vient me trouver et je me dis Tiens il va me parler pour une fois de mon cours pas du tout il me dit Monsieur vous savez que si on introduit tel machin dans tel bazar on peut craquer le site de l cole Moi je ne comprenais rien ce qu il disait Donc voil quelqu un qui a de r elles comp tences Internet simplement force de chipoter sur Internet Comp tences que je n ai pas et qui lui servi ront je pense d avantage que les comp tences que j ai accumul es savoir lire du latin par exemple Il s agit d un savoir qui serait davantage un savoir de manipulation d objets qui nous entourent On verra ce que a donnera dans dix ans on ne peut pas pr juger Mais ce qui pose question c est la m tacognition est ce qu ils r fl chissent encore au sens ce qu ils font Et en ont ils les moyens si on ne leur a pas donn les bases d une r flexion de fond On peut pratiquer Internet pour continuer avec cet exemple avec beau coup de finesse mais ne pas r fl chir au sens que a pourrait avoir d y mettre des informations de les utili ser les droits de propri t etc C est une sph re de
183. s fondamentalement que l cole n est pas un lieu de d mocratie c est un lieu o l on apprend La d mocratie c est dehors Qu on se respecte les uns les autres au sein de l cole a va sans dire Mais il y a le risque d une d rive dangereuse la fonction du prof c est d tre dans sa classe et non dans les par lottes sans fin Il faut une certaine rigueur car on a un savoir transmettre La transmission c est peut tre aussi transmettre une exp rience On peut transmettre un savoir mais une exp rience J essaie d aller chercher l l ve l o il se trouve a ne veut pas dire que je n exige rien de lui bien au contraire Je crois qu exiger quelque chose d un jeune c est aussi le reconna tre capable de s am liorer de progresser aussi bien dans un savoir scolaire entre guillemets qu en tant qu homme ou femme en devenir Une classe c est un groupe mais c est galement 25 30 individus que j essaie de rencontrer en tant que tels J essaie d tre disponible mais il faut je pense une demande c est un peu eux de voir Je propose par exemple des entretiens partir de P ques sur leurs projets d tudes Finalement en les voyant tous une vingtaine de minutes parfois plus parfois ils ne vien nent pas je peux par apr s me faire l interpr te ou le messager des l ves au conseil de classe d orien tation Les l ves demandent leur professeur Qu est ce que vous pensez de mon projet
184. s pays se rallient cette conception notamment les Pays Bas Leeuw van der Knaap amp Bogaert 2007 avec qui les Belges ont de nombreux changes Le Minist re de la Justice n erlandais a cr e une commission de reconnaissance des interventions th rapeutiques qui tient compte de l efficacit d montr e sur base de la diminution du risque de r cidive Ministerie van Justitie 2009 Du point de vue empirique de nombreuses tudes supportent ces r sul tats Les praticiens francophones ne peuvent toutefois s emp cher d tre sceptiques voire hostiles des techniques qui visent l efficacit au travers d tudes faites sur des grands groupes qui font fi de l individualit de chaque patient Il est vrai que le recours aux grands chantillons permet de d gager des tendances mais annihile les notions de subjectivit et d u nicit de chaque situation Par cons quent chercheurs et praticiens peuvent s int resser au m me ph nom ne telle que la d linquance sans pouvoir se rencontrer Parmi les nouveaux mod les de prise en charge des d linquants il en est un qui est susceptible de retenir l attention du praticien le Good Lives Model Ward amp Stewart 2003 Il s agit d une approche bas e sur les forces du justiciable c est dire qu il ne se concentre pas sur ses d ficits mais plut t sur les ressources dont il dispose Ce mod le trouve sa source dans la tradition humaniste et positive qui postule que les tres
185. s qui d j en primaire ob issent difficile ment Je passais r cemment au r fectoire de l cole o les petits mangeaient et j entendais toute la diffi cult des institutrices pour se faire ob ir ce n est pas vident du tout En grandissant ces enfants prennent comme tout adolescent et c est bien normal leurs distances par rapport au monde des adultes mais sans aucune limite Et les parents d l ves de 14 ans viennent me dire Moi je ne sais plus rien faire Je ne peux quand m me pas lui interdire cela Vous comprenez 14 ans ce n est plus possible Et je dois toujours r pondre Si madame 14 ans vous pouvez Si vous avez le droit c est vous les parents Je ne leur dis pas Vous auriez d plus t t parce que c est trop tard J cris parfois officiellement dans des lettres en disant Vous avez le devoir absolument de tenir la boutique de tenir l ducation et de lui apprendre ce quil peut faire et ne pas faire Donc je pense qu il y a une d mission m me si le mot est un peu facile Elle a d j fait couler de l encre Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 61 cette d mission entre guillemets des parents Il faudrait peut tre trouver un mot plus pertinent Je me rends compte que ce n est pas facile au quotidien avec des tout petits il faut dire cent fois par jour Non pas ceci Non pas cela et leur courir derri re Mais je me dis que ceux qui f
186. sc ne d ext riorisation par le patient de sa probl matique interne o les autres personnes que ce soient les autres patients ou les intervenants vont tre amen s jouer des r les R les qu on doit appr hender comme tant d termin s par un sc nario qui appartient au patient et dont on a essayer de le comprendre en r fl chissant sur les inter actions entre le patient et ses pairs sur les interactions entre le patient et les professionnels les interactions entre les professionnels si on part de l a priori quasiment herm neutique que ces interactions sont d termin es par la probl matique du patient C est en cela qu il y a des effets de psychoth rapie institutionnelle Les psychoth rapeutes d adolescents ont souvent un style particulier plus actif plus interactif que les psy choth rapeutes ou les psychanalystes d adultes mais il n emp che que m me avec ce mode de fonctionne ment ce style de psychoth rapeute peu d adolescents ont les moyens d utiliser cette offre th rapeutique l pour travailler ce qu ils ont laborer de leur probl matique M G Y a t il une facette de l adolescence sp cifique ment contemporaine qui vous met au travail vous interpelle Dr M Croisant Je n ai pas la conviction de changements radicalement nouveaux J ai l impression que ce qui a tre travaill le travail psychique de l adolescence que ce soit dans le surgissement du pubertaire l int gration du c
187. se d roule sur un fond charg de culture d histoire et de potentialit s dans un milieu compos d objets et de technologies disponibles pour le meilleur et pour le pire Depuis les rites d initiation jusqu aux r alit s virtuelles contemporaines la mani re d apprivoiser le r el se modifie les dangers et les espoirs s articulent de fa on singuli re Face ces m diations il s agira d examiner le r le des diff rentes g n rations et des formes de tiers Comment nos pratiques mobilisent elles ces m diations quels p rils assu tude perte de r alit violence exposent les technologies et mythes contemporains 34 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M RESPONSABLES e Thierry Lebrun psychiatre d enfants et d adolescents psychanalyste m decin en chef de l h pi tal p dopsychiatrique La Petite Maison Chastre e Tanja Sp ri psychoth rapeute SSM Chapelle aux Champs U C L Facult d Aimer Bruxelles INTERVENTIONS Serge Heughebaert crivain fondateur de l Espace Art Vif Bienne Suisse l Heure z ro n existe pas c est minuit de la veille Philippe Wo tchik psychiatre psychoth rapeute directeur m dical du S S M Psycho Etterbeek responsable de la consultation d ethnopsychiatrie au C H U Brugmann Bruxelles Jeunes migrants et circuits int gr s Effets pervers de l int gration Michel Cailliau psychologue psychoth rapeute D partement Adolescence S S M U L B Psych
188. sensu ou celui de la consultation dans ses diff rentes configurations pos sibles donc un rapport au cadre souvent plus souple que celui des psychiatres install s dans une pratique avec d autres patients Parce qu il s agit effectivement d un cadre qui doit tenir compte de cette conomie du dedans de l ext rieur l laboration de la probl matique interne par son d tour avec l ext rieur et l entourage familial d abord Je dois beaucoup Philippe Jeammet Ce que je dis est une paraphrase appauvrie de ce que Jeammet affirme depuis longtemps et chaque fois qu l le r p te le propos gagne en subtilit et en finesse Je pense que ce qu il a pos comme rep res d s les ann es 80 r alit interne r alit externe le passage de l un l autre la r f rence aussi au niveau technique au psycho drame comme paradigme du travail avec les adoles cents sont des notions essentielles dans la psychiatrie de l adolescent Tous les enjeux cliniques et de th orie de la technique avec l adolescent sont exembplifi s par le psychodrame Je ne pr conise pas le recours au psychodrame pour tout adolescent ce n est pas ce que je veux dire Mais c est un mod le d intervention qui dit tr s bien les enjeux et les sp cificit s du travail avec les adoles cents Jeammet a m me fait de la r f rence au psy chodrame un mod le pour penser les dispositifs de soins aux adolescents ce qui implique le corps le passage par l agir
189. socio ducatif des diffi cult s s entrem lent de plus en plus troitement avec un cort ge de sympt mes relationnels comportementaux et cognitifs qui s expriment massivement dans le milieu scolaire Face cette r alit les enseignants sont bouscul s dans leur identit profession nelle et certains sont la recherche d un lieu tiers pour r fl chir Ces enfants et leurs familles constituant un public commun pour le secteur de l enseignement coles CPMS et le secteur de la sant mentale la mise en com mun des questionnements appara t comme une n cessit L objectif de ce groupe de travail est donc d offrir aux professionnels des deux secteurs un temps d arr t pour s enrichir des r flexions men es par les secteurs respectifs et ce afin de penser ce qui rel ve du travail respectif de chaque secteur d une thique de travail en r seau et d une politique de pr vention En 2009 2010 le contenu des r flexions s agencera au plus pr s de la pr paration de la journ e d tude qui aura lieu dans le courant du printemps 2010 Une alternance de r flexions th oriques et de pr sentations cliniques ou de t moignages professionnels sera maintenue ainsi qu une ou deux invitations ext rieures Mise en place progressive d une biblioth que interne en lien avec la th matique Clef de la r flexion A ce jour il appara t que les professionnels sont de plus en plus souvent confront s des situatio
190. soign es Nous proposons aux personnes int ress es de poursuivre cette ann e la m me r flexion comment penser et formuler une structure du collectif institutionnel qui soit op rante et engage l mergence des soign s comme sujets Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 11 Programme 2009 2010 Coordinations Coordination Enfance Coordinatrice Labby A S S M L Et secteur Enfants Adolescents et Famille t l 02 526 85 48 e mail annelabby hotmail com 12 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Les Coordinations la Ligue sont ouvertes et travaillent au b n fice du secteur Elles sont anim es par un ou plusieurs coordinateur s professionnel s de terrain subsidi s par la CoCof ou la CoCom via son S S M pour effectuer ce travail d animation et de coordination entre les partenaires professionnels sp cialis s ou non Afin de garantir leur l gitimit les coordinations repr sent es par les PO des institutions h tes sont signataires d une convention qui d finit leurs objectifs g n raux les m thodologies promouvoir les r les des diff rents partenaires ainsi que la dur e de validit de la convention Sont co signataires de ce document la L B FS M la ES S M B et l A S S M B bico Chaque coordinateur d finit librement la m thodologie les axes de question nement ainsi que le calendrier de r unions des diff rents groupes de travail de sa coordination avec les perso
191. son cadre si a se justifie avec des adolescents mais aussi avec des enfants pouvoir sortir de son bureau et aller dans la voiture quand l enfant ne veut pas en sortir Communiquer exclusivement par Internet n est ce pas aussi sortir de la parole Peut tre est ce un moyen d accrocher pour ramener par apr s dans un cadre plus classique La relation virtuelle peut elle tre th rapeutique La question m rite d tre pos e investigu e cela a certainement d j t fait dans ce cas d esp ce On ne peut viter tout prix les moyens d changes que les jeunes ont aujourd hui sous pr texte qu il n y a que la parole pulsionnelle qui ait une valeur subjective mais la parole prise par le corps et ses effets de surprise est plus proche de l inconscient qu une parole contr l e ou virtuelle M G Quoiqu il en soit je suis d accord avec vous que r inventer les interventions en passant par des moyens de communication contemporains en d veloppant un cadre nouveau ne va pas sans une solide r flexion sur la nature de l action qu on m ne et la pertinence et l impact des moyens qu on utilise A Domb La question que cela pose est Qu en est il de la parole lorsqu on en passe par le biais de l criture A Malfait Ici nous n organisons pas d atelier d cri ture a se fait dans d autres lieux les adolescents auraient aussi b n ficier d un travail sur la trace par l criture A Domb C
192. stion politique de la soci t devient impossible Dans mon article r cent sur le CEB sur l cole pri maire j cris qu un certain nombre de d cideurs dans les cabinets ne savent plus du tout comment ils vont s en sortir on ne peut plus que courir en avant vers le pr cipice on voit qu il est l mais il n y a pas d autre solution On va baisser le niveau du CEB apr s on va baisser le niveau des secondaires sinon on va buser tout le monde puis il faudra bien faire quelque chose avec ces gens l l universit On se rend bien compte que c est la mauvaise solution mais dire Pour 2010 on fait doubler les l ves du secondaire qui ne sont pas capables on peut le dire mais on ne veut pas parce que ce serait impossible assumer face la soci t de lui renvoyer l image qu elle est en train de se planter a c est un peu effrayant parce quand on dit La soci t doit se reprendre il faut Qui Quoi Qui peut donner un projet cette soci t Obama je le dis sans rire des gens comme lui sont quand m me tr s porteurs pour une soci t Voil quelqu un qui a un projet de soci t et qui sait parler pour le transmettre On a pas de politiciens actuellement qui ont un dis cours avec un vrai projet de soci t autre que du bricolage des promesses etc M G Merci 1 Nandrin J Fr 2004 La d ch ance de l autorit parentale la voix des parents Bruxelles Editions Labo
193. sur un tournant crucial qui pourrait s il persiste dans sa ligne originelle aboutir une loi ne tenant pas compte des aspects positifs de la r alit actuelle du terrain ni de nos revendications 1 La Plate Forme La Plate forme s est cr e en 2001 pour s opposer au Projet de loi d pos alors par la Ministre Magda Aelvoet et depuis lors a continu suivre de pr s toutes les propositions l gislatives qui veulent modifier l Arr t Royal n 78 relatif l exercice des professions des soins de sant Elle regroupe plus de 70 associations services de sant mentale etc repr sentant plus de 5000 professionnels Nous comptons entre autres parmi nos membres des psychologues des psychoth rapeutes des psycha nalystes des psychiatres des conseillers conjugaux etc et notamment les trois f d rations d associations francophones de psychoth rapeutes repr sentant les trois grandes orientations retenues par le Conseil Sup rieur d Hygi ne la quatri me tant l orientation comportementale et cognitive Il s agit de e la F d ration Francophone Belge de Psychoth rapie Psychanalytique FFBPP e la F d ration belge de psychoth rapie humaniste et de e l Association regroupant les psychoth rapeutes syst miciens ABIPFS Elle comprend galement e la plus grande association de psychologues cliniciens francophones l APPPsy Association des psychologues praticiens d orientation psychanalytique ainsi que e l Associa
194. t De plus nous esp rons cette ann e et la suivante r aliser une recherche action sur la fragile et complexe probl matique du suicide des personnes g es Durant toute l ann e la coordination aura galement pour t che de transmettre le travail r alis en S S M avec les personnes g es en participant activement diverses activit s journ es d tudes sensibilisations et s minaires Toutes demandes de collaborations ou d informations peuvent tre introduites aupr s de la coordinatrice Des rencontres avec l ensemble des Services de Sant Mentale bruxellois seront galement programm es avec chaque centre de fa on individuelle TH MES EN PERSPECTIVE e RECHERCHE ACTION LE SUICIDE CHEZ LES PERSONNES G ES Le suicide n est pas seulement un probl me affectant les jeunes Les quelques tudes existantes montrent que dans plusieurs pays les taux de suicide des per sonnes g es sont plus lev s ou aussi lev s que ceux des jeunes La Belgique avec la Finlande la France et le Danemark est dans le peloton de t te des pays europ ens o le nombre de suicides est le plus lev Globalement en Belgique le taux moyen annuel des suicides tait en 1997 de 21 pour 100 000 habitants Pour la tranche d ge des plus de 75 ans il s levait pr s de 48 100 000 et 42 5 100 000 chez les plus de 84 ans Durant l ann e acad mique 2008 2009 notre rencontre avec le Centre de pr ven tion du suicide nous
195. t agressif se diff rencier de l autre des figures d attachement pour la question de l int gration de ses pulsions agressives Je ne sais pas s l faut encore parler de violence parce que dans violence il y a aussi un potentiel de vie d assomption du sujet l agressivit d li e qui devient une destructivit effectivement est souvent quelque chose d assez terrorisant pour l adolescent et beaucoup de situations cliniques qui se manifestent par le d sinvestissement le retrait sont souvent des situations sous tendues par des fantasmes de destructivit chez le jeune pour lequel il ne trouve pas d autres moyens d y faire face que le d sinvestissement Cette fameuse morosit de l adolescent qui est un grand classique des crits fran ais d j avec Pierre M le cette morosit Philippe Gutton la lie la haine Le cadre en question Il y a toute une conomie entre le dedans et le dehors c est dire entre les fantasmes auxquels l adolescent 46 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M peut tre confront et puis ce qui va s en trouver illus tr confirm infirm par l ext rieur Je crois aussi que ce qui sp cifie le travail avec les adolescents c est l in teraction entre la r alit interne et la r alit externe entre l intrapsychique et l intersubjectif a am ne souvent les psychiatres ou les psychoth rapeutes d adolescents avoir un rapport au cadre qu il soit celui de la psychoth rapie stricto
196. t de mariage suffisamment r fl chi De nombreux projets sanitaires impliquent les justiciables et les instances judiciaires y recourent fr quemment La situation diff re d un pays l autre Les Etats Unis et l Angleterre ont d velopp une m thodologie et consacr un budget important afin d enrayer la d linquance et surtout de diminuer le risque de r cidive des d linquants d j identifi s Tout comme en France et en Belgique des psy choth rapeutes sont impliqu s dans la prise en charge des justiciables Or dans les pays anglo saxons les m thodes de prise en charge sont soumises la critique scientifique et doivent rendre compte de leur effi cacit d un point de vue empirique Il existe donc une litt rature qui rapporte les techniques qui marchent What Works et celles qui ne marchent pas Aos Miller amp Drake 2006 Cette litt rature se fait l cho des r sultats empiriques d tudes portant sur l efficacit des traitements destin s aux d linquants Selon Ward Polaschek amp Beech 2006 p 318 les principes suivants doivent tre pris en compte dans le traitement des d linquants a le traitement doit tre d riv de la th orie des th rapies cognitivo com portementales b le traitement devrait porter pr f rentiellement sur les cas high risk c le traitement devrait porter sur les besoins criminog nes et d le type de traitement devrait tre adapt aux types de d linquants De nombreux autre
197. t ouvert l ensemble des participants de la coordination sant mentale maisons de repos secteur public et priv maisons de repos et de soins public et priv centres de jour services de soins domicile services de sant mentale h pitaux g riatriques h pi taux psychiatriques appartements supervis s ainsi qu de nouveaux participants du r seau PREMI RE R UNION DE REPRISE le mercredi 16 septembre 2009 de 9h 15 11h 15 la L B FS M Cette premi re r union est impor tante elle permettra de cerner les th mes de cette ann e pour les temps de s minaires et de fixer les dates pour les r unions de travail interne Si vous ne pouvez tre pr sent cette rencontre de septembre vous pouvez contacter apr s cette date la coordinatrice pour obtenir des infor mations sur le programme qui sera tabli Date suivante 14 octobre 2009 18 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M PROGRAMME 2009 2010 Pour cette prochaine ann e acad mique les participants de la Coordination Personnes g es poursuivront leurs r flexions en alternant d bats internes et appels des personnes ext rieures Notre dynamique de travail s articulera entre r unions classiques avec les participants de la coordination et tables rondes s minaires ou matin es d tude o la diversit des contributions des intervenants devrait favoriser une compr hension plus nuanc e des enjeux li s au vieillis semen
198. tale et politique les actualit s des sites en lien avec la th matique de la sant mentale communautaire des adresses de contact D autre part nous vous informons galement du lancement d une biblioth que reprenant plus de 400 documents articles livres outils p dagogiques sur le th me de la sant mentale communautaire Ces documents sont consultables dans nos locaux troisi me tage service de sant mentale Le M ridien 68 rue du M ridien 1210 Bruxelles sur simple RDV au 02 209 63 91 En attendant le plaisir de vous rencontrer L quipe communautaire du M ridien Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 87 A para tre en janvier 2010 Mental id es n 17
199. tali res afin d y d battre de probl matiques communes en mati re de situations de crises et d ur gences Le groupe est constitu la fois de notre r seau de base mais s ouvre galement de mani re plus large d autres quipes int ress es et avec lesquelles pourrait s instituer une collabo ration Coordination des Urgences U C L Clef de la r flexion Probl matisation de questions et d exp riences li es des situations de crises et d urgences 1 R union clinique La r union clinique regroupe entre autres diff rents intervenants des S S M de l intersecteur sud est et de l Unit de Crise des Cliniques Universitaires Saint Luc Des intervenants issus d institutions diverses participent en fonction des situations Il s agit d un espace de r flexions d changes et d intervision Cet espace qui se veut ouvert s appuie essentiellement sur e Des situations cliniques communes e La probl matique clinique de patients e Le partage d id es th oriques e La pertinence des modalit s et du moment de la passation de prises en charge tr s importante tant pour les patients et leurs familles que pour les quipes concern es 2 R union de coordination Notre r seau a mis en vidence l int r t pour la qualit de nos pratiques de main tenir un lieu de rencontre qui favorise les changes para cliniques La r union de coordination est entre autres un espace de circulation d informations sur le pa
200. tewart C 2003 Criminogenic needs and human needs a theoretical model Psychological Crime and Law 9 125 143 Mental id es n 16 09 2009 L B F S M 7 Programme 2009 2010 Groupes de travail m hnterm des Clinique Personne ressource Hubeau B Le Pr Texte t l 02 376 62 75 gsm 0486 89 45 08 e mail berhub swing be Groupe ouvert tout intervenant ducateur assistant social psycho logue etc du secteur psycho m dico social int ress par l change et la r flexion autour de l exp rience clinique R unions le 3 me lundi du mois de 9h 30 11h 30 dans les locaux de la L B FS M Dates 21 septembre 19 octobre 16 novembre 21 d cembre 2009 et 18 janvier 15 f vrier 15 mars 19 avril 17 mai et 21 juin 2010 8 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Groupes de travail et Coordinations th matiques Les Groupes de travail th matiques de la Ligue se cr ent la demande des inter venants du terrain lis sont anim s par un deux voire trois ou plus de participants qui acceptent pour un temps d finir de prendre en charge sa dynamique et la r daction des syn th ses de r unions Un membre de l quipe permanente de la Ligue accompagne chacun de ces groupes et l quipe de la L B FS M se charge de l ensemble de la logistique li e ces r unions Chaque groupe d finit librement sa m thodologie et ses axes de questionnement La plupart d entre eux
201. tient l actualit mais lorsque nous avions fait cette recherche nous avions t inter pell s par le fait que sur une ann e un tiers des ruptures avaient t enclench es par les parents eux m mes C est tonnant on parle tr s souvent de la fugue des adolescents on parle moins de la difficult qu ont certains parents g rer l adolescence On avait fait r f rence Jean Marie Petitclerc qui a fait toute une recherche sur la question pourquoi les parents ont ils plus de mal qu avant se situer dans leur r le de parents clatement de la r f rence ducative Et l un des points qui nous avaient interpell s tait qu l heure actuelle les gens sont expos s de mul tiples r f rences ducatives Les parents restent prio ritaires mais il y a de multiples mod les accessibles et ils doivent pr sent d avantage argumenter les raisons de leurs choix ducatifs On est plus l poque o les parents disaient C est comme a Dans les situations de rupture on se rend compte que si les parents sont dans ce style ducatif a pose pas mal de probl me F Zaitouni Par ailleurs l acc s de multiples outils de communication Internet permettent aux jeunes de s informer assez bien il existe tout un r seau d change Ils sont souvent plus comp tents en ce qui concerne les nouvelles technologies que les pa rents Le contexte socio conomique les difficult s de logement peuvent
202. tion Belge de Psychoth rapie Belgische Vereniging voor Psychotherapie membre de l EAP European association of psychotherapy 74 Mental id es n 16 09 2009 L B RS M Nous avons toujours travaill en veillant au plus grand respect des diff rentes pratiques et diff rents courants psychoth rapeutiques dans le champ de la psychiatrie et de la sant mentale et pour le libre parcours des personnes en difficult psychique 2 Les propositions de loi concernant la sant mentale volution depuis les l gislatives de 2007 La sant est une comp tence f d rale et donc du ressort du Ministre des Affaires sociales et de la Sant actuel lement Mme Laurette Onkelinx PS et de la Commission sant de la Chambre pr sid e par Mme Muriel Gerkens Ecolo L arr t royal n 78 du 10 novembre 1967 relatif l exercice des professions des soins de sant organise ces pro fessions selon deux chapitres distincts les professions m dicales et les professions param dicales Le Projet de loi du pr c dent Ministre de la sant Rudy Demotte PS pr voyait la cr ation d un chapitre IIl sp cifique pour les professions de la sant mentale Il n a finalement jamais abouti il n a m me pas t d pos faute d un consensus suffisant tant au niveau politique qu au niveau des professionnels du secteur et ce n est pas faute au Ministre et son cabinet de n avoir pas t l coute du terrain Nous avons soutenu le Projet de
203. tre de crise et d accompagnement non mandat pour Adolescents ABAKA Bruxelles l autonomie impossibles d fis e Mich le Naples enseignante l Unit Karibu d l gu e par l cole Robert Dubois et Fanny Lenaerts ducatrice sp cialis e Centre d activit s du Centre Hospitalier Jean Titeca Bruxelles Les apports th rapeutiques dans le cadre d une exp rience particuli re de la relaxation en groupe avec des adolescents pr sentant des troubles psychologiques et du comportement sexuel s v res e Annick Jadot p dopsychiatre Centre de Sant Mentale Universitaire Enfants Parents Li ge Un adolescent en qu te d un p re e Serge Goffinet psychiatre Unit pour adolescents et troubles dissociatifs Clinique Fond Roy Bruxelles Le Quotidien de l adolescent e abus e e Cindy Mottrie assistante doctorante U L B Service de Psychologie du D veloppement et de la Famille Psychologue clinicienne Unit Parents B b C H U Tivoli La Louvi re et Isabelle Duret docteur en psycho logie charg e de cours L U L B Service de Psychologie du D veloppement et de la Famille Psychoth rapeute syst mique et formatrice Foresti re asbl Bruxelles Devenir m re l adolescence et provoquer un saut g n rationnel Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 33 Vendredi 11 decembre 8h 30 Accueil des participants 9 h 00 M CONF RENCES Pr sidente de s ance Rita
204. ucoup de psychologues dans la maison Or on aurait besoin de gens qui ont une vraie formation de criminologie ou de psychologie pour entendre un certain nombre de choses Nous sommes form s enseigner nos mati res nous ne sommes pas form s faire de l accompagnement de jeunes c est aussi simple que cela Ce n est pas un reproche mais c est un fait D autre part nous n avons pas le temps pour cela Quand je dis le temps ce n est pas le temps sur l horloge nous n avons pas les heures donn es pour cela On bricole en fonction des exigences de la loi et l on grappille ici ou l quelques heures pour un pr fet par exemple Je suis pay 6 heures pour ce travail On devrait pouvoir d gager 20 heures pour quelqu un qui serait disponible en perma nence pour les petits et les grands bobos de l cole Donc nous n avons pas tous la capacit de le faire ni la capacit fonctionnelle de le faire cet accompa gnement Accompagnement qui devient de plus en plus important Certains disent Je ne le fais pas parce que je dois donner une mati re C est vrai qu on est d bord s par a d bord s au sens d une vague qu on est absorb s par cela On peut continuer faire barrage et dire D sol tu m en parleras apr s le cours ou bien Moi a ne m int resse pas je vais donner mon cours et puis je m en vais mais si tu veux tre disponible pour les l ves couter et voir ce qui se passe dans les classes et vo
205. ue vous voudriez ajouter quelque chose D de Moffarts Parler de l adolescence de la sp ci ficit du transfert et de ce que cela suscite chez nous au niveau du dispositif nous remobilise dans notre pratique A Malfait a remobilise aussi d avoir penser la question adolescente soit parce qu on est invit r fl chir une tude de cas soit parce qu l y a un intervenant ext rieur qui vient nous interpeller sur qu est ce qu on fait 1 Intervention orale lors des journ es d tude Exil langage et inconscient les 21 et 22 mars 2009 Association Freudienne de Belgique A para tre dans le Bulletin Freudien n 54 2 Douville O 2008 De l adolescence errante variations sur les non lieux de nos modernit s France Editions plein feux l adolescence au singulier Le groupe des jeunes de l h pital de jour Le Quotidien propose d accueillir des adolescents dans une difficult psychique telle que leur pr sence l cole n est plus possible et pour lesquels une hospita lisation en psychiatrie plein temps n est pas n cessaire J y ai rencontr le docteur E Manouvrier p dopsy chiatre chef d unit du Quotidien et V Deckmyn coordinatrice D clinaisons singuli res de l adolescence Dr E Manouvrier Disons d embl e qu en tant que clinicien il y a lieu de prendre de la distance vis vis des g n ralit s Parler de l adolescence ou voquer des questions a
206. ue r alis e par des professionnels pour changer les savoirs et partager des pratiques en volution permanente dans les champs du soin de l ducatif et du social Chaque trimestre les dossiers th matiques explorent un sujet au coeur de vos pr occupations profession nelles concernant tous les ges de l enfance et de l adolescence lls l clairent sous ses diff rentes facettes gr ce aux contributions d auteurs de r f rence dans les diff rentes professions et disciplines de l enfance Dans chaque num ro les rubriques vous permettent de suivre l actualit des professions travers des t moignages et des r flexions de praticiens E CENTRE DE DOCUMENTATION DE LA L B RS M PSYCENDOC www lbfsm be GIgnements pratiques hens Rue du Pr sident 53 1050 Bruxelles t l 02 501 01 20 psycendoc lbfsm skynet be Ouvert Lundi et Mardi de 12h 30 16h 30 Mercredi de 10h 30 13h 30 Possibilit d envois de documents par courrier Le Psycendoc est le Centre de documentation de la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant Mentale Il est sp cialis en sant mentale psychiatrie psychanalyse psychoth rapie Il s adresse tous les professionnels de la sant mentale psychiatres psychologues psychoth rapeutes psychanalystes assistants sociaux travailleurs sociaux aux tudiants notamment dans le cadre de leur m moire mais aussi toute personne int ress e par le monde de la sant mentale Le
207. uels et depuis peu une offre de psychodrame Soit de psychodrame en groupe soit de psychodrame strictement individuel un patient et une pluralit de th rapeutes comme acteurs avec un meneur de jeu qui conduit la s ance Nous avons l une offre explicitement th rapeutique et le choix justement du psychodrame parce qu il leur faut peut tre d autres possibilit s de ren contre et comme le dit Jeammet de subversion de l or ganisation d fensive de l adolescent Puisqu l lui per met le recours au corps le recours l agir le recours au perceptif les recours la sensorialit les recours des interactions avec d autres autant d l ments plut t exclus de la th rapie individuelle et qui appa raissent m me comme des attaques du cadre de la psychoth rapie individuelle L ils sont au contraire mis au service de l exploration par l adolescent de son monde interne Le psychodrame peut en de telles situations jouer ce r le de surface d inscription d une histoire tant pour le th rapeute que pour le patient D s lors il deviendra possible en se r f rant ce pass commun de proposer des interpr tations en creux Il suffit par exemple de renvoyer une sc ne du psychodrame car cette sc ne contient d j une laboration Maja Perret Catipovic lt Ce qui peut sp cifier aussi un dispositif de psycho th rapie institutionnelle c est de consid rer la sc ne institutionnelle comme la
208. ues d actualit de notre secteur Ce num ro 16 de Mental Id es vous propose en d tails l int gralit des programme de travail concoct s par les groupes de travail th matiques et les Coordinations Enfance Adolescence Personnes g es Pr carit s Urgences Vous y d couvrirez aussi le dossier th matique r alis par Marine G rard l une des deux coordinatrices Adolescence Son travail bas sur six rencontres interviews est intitul M tamorphoses adolescentes et s inscrit comme propos d ouverture au Congr s international que la Ligue organise les 9 10 11 d cembre prochains Vous y trouverez comme il se doit le programme complet de ce Congr s Adolescence et m tamorphoses Nous serons tr s heu reux de vous retrouver l occasion de cet v nement et de partager avec vous de beaux moments de rencontres intellectuelles J aimerais galement attirer votre attention sur deux textes que nous vous proposons L un s intitule Peut on traiter la d linquance Il s agit d une carte blanche r dig e par Bernard Thiry Caroline Mertens et Elodie Posson les nouveaux animateurs du groupe de travail Pratiques cliniques avec les justiciables Ils reprennent l animation men e pendant de nombreuses ann es par Claudine Sohie et Jo lle Dubocquet que nous remercions pour ce travail L autre texte a t crit par Jacqueline Goffin au nom de la Plate Forme Psym sa
209. ui n appelle plus les anc tres et beaucoup plus les con tr les policiers Le nom qu on porte appelle beaucoup plus les contr les policiers que les anc tres Il est videmment de bon ton de dire que nous avons tous en commun d tre des exil s de l int rieur n emp che qu il faut tout de suite ajouter que nous n avons pas tous le m me rapport au minist re de l int rieur C est quand m me important que vaut alors mon nom et mon corps quand ma culture se d chire Olivier Douville M G Les processus de l exil et de l adolescence ont en commun sont articul s la question du passage ou de son impossibilit mais ont galement un rapport particulier au social l adolescence comme l exil interroge souvent le social Il y aurait l une conden sation de questions La question adolescente A Domb Lors du colloque Exil langage et in conscient autour de la question du passage d une culture l autre Christian Dubois avait voqu la figure du passeur Peut tre est ce un r le que nous endossons ici face aux adolescents et qui se trouverait redoubl du fait qu il faut le faire passer par ce passage difficile de l adolescence On peut aider l adolescent se greffer sur une parole qu on induirait dans une s ance en s impliquant peut tre un peu plus par notre parole et en l aidant trouver la sienne A Malfait Le passeur soul ve la question du transfert c est la question de l adress
210. ui revient la personne g e Devenu un projet sp cifique d approche du vieillissement M moire Vivante a pour objectif de cr er du lien social en soutenant la personne g e dans sa position de v ritable acteur De la crise et ses sympt mes la question thique li e au droit nous aborderons galement les alternatives pens es en mati re d habitat comme lieu de vie existant ou inventer 8h 30 Accueil 9h 00 INTRODUCTION Colette Dispa et Dr Charles Burquel direction du S S M La Gerbe 9h 10 PR SENTATION Marie Anne Kestens assistante sociale psychiatrique S S M La Gerbe T moin de la m moire A cha Bentebbouche Brigitte Hazard et Sylvie de Coster ducatrices S S M La Gerbe Acteur de la m moire 9h 30 ConF RENCE Madame Charlotte Herfray crivain et psychanalyste docteur en psychologie a t enseignante chercheuse l Universit Louis Pasteur Strasbourg Grand ge nous voici 10h 30 Pause 11h 15 CONF RENCE Jean Michel Longneaux philosophe professeur aux FUNDP Namur conseiller en thique dans le monde de la sant Vieillir au risque de la vie 12h 00 D bat anim par Marie Louise Meert logop de et Herv Linard psychologue S S M La Gerbe 13h 00 Lunch 14h 00 T moignages des seniors pr sentation des projets communautaires Qu avons nous fait de nos 20 ans 14h30 Pr sentation de l Atelier La maison r v e par Genevi ve Petit Entr Ages 15
211. ujours traiter un tant soit peu les risques d enkystement ou le d veloppement de sympt mes institutionnels En m me temps l exp rience collective reste la source d une cr ativit irrempla able Travailler en institution pour le meilleur et pour le pire est de toute fa on indis pensable dans la grande majorit des pratiques en sant mentale Les usagers que nous rencontrons dans ces cadres appellent des prises en charge par une quipe Et m me souvent par plusieurs quipes la question du travail en r seau est une r alit tr s quotidienne Par rapport aux d fis actuels il ne s agit pas tant de cr er de nouvelles institutions de nouveaux tablissements de nouveaux centres mais plut t d inventer de nouvelles mani res de travailler ensemble d articuler le subjectif au collectif avec les coll gues comme avec les usagers en prenant acte que m me dans une civilisation individualiste le sujet psychique comme le sujet social et citoyen doivent continuer tre institu s La premi re ann e a t consacr e d monter et comprendre certains des m ca nismes qui r gissent le fonctionnement des institutions comme la division du travail propre au taylorisme mais galement d couvrir dans les rep res de la psychanalyse et du courant de la psychoth rapie institutionnelle des balises pour penser le travail en institution pour autant que celle ci s inscrive dans une per spective mancipatoire des personnes
212. uli rement attentif la souffrance sociale et psychique des familles Qu en est il de l accompagnement social du travail familial individuel Qu en est il de la pertinence du travail en groupes du travail communautaire En 2009 2010 une alternance de r flexions th oriques et de pr sentations cli niques est pr vue ainsi qu une ou deux invitations ext rieures Mise en place progressive d une biblioth que interne en lien avec la th matique du groupe Le groupe maintient un lien avec les r flexions men es en France notamment avec le Centre Minkowska Clef de la r flexion Ce groupe aborde les questions sp cifiques la prise en charge des enfants qui pr sentent des sympt mes logop diques divers dans des histoire familiales o existent de nouveaux enjeux de l intersubjectivit ou et dans des contextes de multilinguisme Comment penser les troubles de l apprentissage et les prises en charge logop diques face une clinique qui r v le une confusion entre l espace psy chique du ou des parent s et celui de l enfant Entre valuation rencontre r ducation et restauration des contenants de pens e quelle souplesse dans la prise en charge et quelles articulations et crochetage avec les repr sentants psy et assistants sociaux Quels projets de pr vention soutenir Ce groupe offre galement un temps d changes d informations diverses concer nant la fonction ou le statut de logop de En 2009 2010 le grou
213. urs psychologues psychiatres Ces derniers m ont offert des entretiens 42 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M Winnicott D W g n reux me confiant leurs interrogations relatives l adolescence qu ils c toient quotidiennement dans leur pratique clinique ou d ducation Le fruit de ce travail sont les six rencontres pr sent es dans ce dossier Rencontres chaque fois riches et sur prenantes qui furent autant de d clinaisons singuli res sur base de la m me question qui nous l esp rons restera ouverte Quelles sont les questions actuelles avec lesquelles vous tes aux prises dans votre pratique avec des adolescents l adolescence barom tre social Plus que jamais l adolescence est le barom tre du social en tant que le sujet adolescent est en phase avec le social qui mod le sa subjectivit Hoffmann C l adolescence du p re au pire l heure actuelle on s int resse dans le monde entier l adolescence et aux probl mes de l adoles cent On peut pr sumer sans craindre de se tromper que cette nouvelle manifestation d int r t de la soci t n est pas trang re aux conditions sociales particuli res de notre temps Ces propos de la plume de D W WinnicoTr datent de 1962 plus de 40 ans d intervalle ils surprennent par leur actualit et t moignent des relations particuli res tiss es entre une adolescence telle que nous l appr hendons depuis envir
214. valeur quivoque de d sordre d preuve r v latrice au sens d une r v lation photographique du monde et du social Il poursuit Olivier Douville se d marque d une vision qui se contenterait d ent riner un simple d ficit Quoiqu aveugles et d sorient s les adolescents en errance sont aussi des r v lateurs en acte de l tat de m lancolisation actuel affectant le lien social des t moins de la mortification du lien auquel ils s identifient La d vitalisation du lien est rep r e aussi bien dans le manque de ressources des pouvoirs de la parole dans les d sintrications du site que dans la d su tude de v ritables perspectives politiques La th matique de l articulation du sujet adolescent et du social dont M Corcos et A Masson nous offrent un aper u ne sera pas d velopp e d avantage ici En effet ces r flexions sont au centre de ce dossier th ma tique et nous les envisagerons travers l exp rience des diff rents professionnels interrog s exp rience qui nous permettra d entrevoir diff rentes modalit s de traitement des questions relatives l adolescence l adolescence a t elle une identit propre Pouvons nous claircir d avantage le concept d ado lescence Qu entendons nous par adolescence L usage de ce concept est loin d tre vident ou anodin qui sont les adolescents jeunes traversant cette p riode troubl e Une telle segmentation en ges d
215. ysage sant au sens large c est dire partant du postulat que la sant est en lien avec de multiples facteurs social culturel etc qui l influencent Cette r union est aussi un espace privil gi de mise plat d interrogations sur nos pratiques mutuelles nos collaborations nos incompr hensions etc Au cours de cette prochaine ann e acad mique nous aborderons les dix th mes suivants Les ados troubles alimentaires SAJ et SPJ Les personnes g es Les patients ind sirables Les visites domicile Les assu tudes Les enfants maltrait s Mental id es n 16 09 2009 L B FS M 23 24 Mental id es n 16 09 2009 L B FS M e Les enfants de parents psychotiques ou autres d faillants e Le trauma e Les enjeux de responsabilit d autorit toutes les questions thiques concer nant principalement les MOB e Comment se passent les liens Urgences SSM Comment trianguler avec les imp ratifs de chacun et cela par l intrication de la clinique et de la th orie Pour plus de renseignements Claudine Delsart coordinatrice urgences t l 02 764 21 21 R unions R union mensuelle clinique le 3 me vendredi de chaque mois de 9h 00 10h 30 en la salle de r union de la R sidence 4 me tage Place Carnoy 1200 Bruxelles R union en sous groupes sur les th mes des diff rentes coordinations dont nous aurons changer en fin d ann e le secret professionnel les enfants ados loge
216. z les a n s et surtout face ces constats de se question ner sur la pr vention On parle tr s souvent pour la personne g e de suicide l gitime ou de suicide rationnel comme si le suicide tait la simple pr cipitation d une fin de vie de toute fa on in luctable mais raisonner ainsi c est faire totalement abstraction de la souffrance alors que quel que soit l ge toute tentative de suicide est une ten tative pour ne plus souffrir Marguerite Charazac Brunel psychanalyste DROITS DES PERSONNES G ES D PENDANTES ET PROGRAMME DAPHN IV Dans le souci de confronter les r alit s des intervenants bruxellois d autres constats europ ens Les droits des personnes g es s inspirant de la Charte fran aise des droits et des libert s de la personne g e d pendante La vieillesse est une tape pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son panouissement La plupart des personnes g es resteront autonomes et lucides jusqu au dernier moment de leur vie L apparition de la d pendance quand elle survient se fait un ge de plus en plus tardif Cette d pendance peut tre due l alt ration de fonctions physiques et ou l alt ration de fonctions mentales En f vrier 2008 un rapport sp cial d eurobarom tre sur la sant et le soin long terme dans l Union europ enne ont constat que 47 d Europ ens sont d avis que le traitement la n gligence et l abus des person nes plus

Mental`idées - Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Mental`id&eacute;es - Ligue Bruxelloise Francophone pour la Sant&eacute; Mentale

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Mental`idées - Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale