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1. Jo lle Dossman Directrice G n rale d Aunis augmentant ainsi les migrations pendulaires Lanc s en septembre 2006 dans le cadre d un partenariat unissant les trois communaut s le site Internet Covoiturage 17 et son num ro vert proposent ainsi chaque jour pr s de 1 500 annonces Dans la mesure o 95 des inscrits sont des utilisateurs r guliers du service la d marche intercommunautaire ainsi engag e a ind niablement contribu l am lioration de la circulation de communes de Niederbronn les Bains des Services du la communaut au sein du bassin de vie La communaut de la Plaine d Aunis pr voit d ailleurs des emplacements de parking sp cifiques pour les utilisateurs du service Certains sont m me pr vus dans les PLU des communes Pour simplifier cette collaboration entre intercommunalit s la communaut d agglom ration de La Rochelle a t d sign e comme coordonnateur du projet Un budget de 43 6542 TTC par an est ventil entre les trois collectivit s au prorata du nombre d habitants Finance sur les fonds propres de la communaut de communes la Plaine d Aunis participe hauteur de 9 du co t total du service Au titre du Fonds r gional pour la maitrise de l nergie des d chets et du d veloppement durable FRME3D Mis en place depuis 2000 le TAD ne couvre pas toutes les plages horaires Il privil gie la desserte de l cole intercommunale de musique tout au long de la semaine et
2. Du reste une large campagne de communication et de sensibilisation a t lanc e en d cembre 2008 Une brochure Bicycling as Transportation how to guide for Twin Cities bike commuting disponible sur le site internet de M tro Transit a t distribu e aux habitants 1 Le v lo comme mode de transports Un guide de m thodologique pour les cyclistes pendulaires des Villes Jumelles Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 uq N 58 Elle d taille les diff rents avantages des d placements v los et num re les r gles de conduites l mentaires pour un voyage s curis Le guide localise aussi les consignes v los et informe sur les diff rents programmes de r compenses mis en place par les pouvoirs publics Quand la pratique du cyclisme est r compens e Minneapolis deux types de r compenses sont r serv s aux utilisateurs de modes alternatifs la voiture particuli re notamment pour les cyclistes Le programme Bike2Benefits d cerne une s rie de prix aux cyclistes qui prennent leur v lo pour se d placer au moins une fois par semaine sur une p riode de huit semaines au lieu de voyager seul dans leur voiture Il suffit d indiquer sur le site Internet de la Metro Transit les trajets et le nombre de kilom tres effectu s par semaine pour entrer dans la comp tition cycliste Le Ride to Rewards autorise des r ductions dans de nombreux commerces de la r gion pour
3. les transports publics suisses sont plus importants Les clients poss dant un des tickets uniques et combin s pour favoriser l intermodalit des d placements En Suisse l autopartage relaie les offres de mobilit s propos es par les transports publics qui ne peuvent satisfaire pleinement les usagers Mobility aide ainsi attirer plus d usagers vers les transports collectifs tandis que ces derniers offrent 30 Enregistrement des donn es avant le voyage la coop rative ses canaux de communication publicitaire Enfin beaucoup d administrations publiques sont clientes du service Business Carsharing Cette formule destin e aux entreprises est un bon moyen pour Mobility de contrebalancer en semaine une demande plus faible de sa flotte de la part des particuliers Avez vous constat parmi vos clients une diminution de l usage de la voiture x Oui le nombre de v hicules motoris s d tenus par les m nages pratiquant l autopartage est inf rieur la moyenne suisse On distingue plusieurs groupes de clients chez Mobility selon leur choix de modes de d placements Si l autopartage n existait pas un premier groupe ach terait une voiture suppl mentaire tandis que dans un deuxi me groupe les clients remplaceraient leurs d placements en autopartage par un taxi l emprunt ou la location d une voiture C est donc au sein du premier groupe que la pratique de l autopartage g n re le plus de d pl
4. Mobility CarSharing success story au pays des helvetes Dans le but de promouvoir les mobilit s durables le projet de loi d Enga gement National pour l Environnement consacre son article 19 la promotion des services d autopartage d fini comme la mise en commun au profit d utilisateurs abonn s d une flotte de v hicules de transports terrestres moteur Si la mise en commun d une voiture pour ses d placements reste une pratique peu d velopp e en France certains pays ont su d ployer depuis quelques ann es d j de tels services de mobilit s La Suisse en est le cas le plus exemplaire Ouverture du v hicule avec la carte Mobility m Un fonctionnement simple et efficace C est en 1997 qu est fond e la coop rative Mobility CarSharing D velopp e sur tout le territoire suisse Mobility CarSharing est une des plus grosses soci t s d autopartage au monde Son organisation et son fonctionnement garantissent aujourd hui ses records en termes d utilisation Pour avoir acc s la flotte de v hicules de Mobility il est n cessaire d acheter un abonnement d essai 70 CHF ou annuel a 290 CHF ou de devenir soci taire de la coop rative Ce statut permet de ne pas payer de cotisation annuelle et de b n ficier de r ductions en fonction du chiffre d affaires des trajets 1 70 CHF 46 euros 290 CHF 191 euros Conversion au taux du march du 23 06 2009 Le service de voiture partag e s
5. a donc t n cessaire de concevoir un nouveau partage de l espace entre diff rents modes de transports Des tudes techniques ont donc t r alis es par le SYTRAL et ses bureaux d tudes afin de pouvoir r aliser des vitements en heures de pointe en certains endroits Les zones d evitement devront permettre la navette express de d passer les tramways Gr ce un poste centralis de commandement commun Rh nexpress nom La ligne T3 LEA commercial de la liaison en remplacement du nom de projet LESLYS pourra circuler au m me moment sur la m me ligne que le T3 Il a donc fallu g rer toutes les probl matiques de signalisation ferroviaire et travailler avec les cabinets d ing nierie des deux autorit s organisatrices et des entreprises priv es participants au projet IN Une collaboration troite entre autorit s organisatrices et partenaires priv s Une convention entre les deux autorit s organisatrices de transports est sign e le 1 juin 2004 le Conseil g n ral met disposition du SYTRAL son infrastructure de Lyon Part Dieu jusqu Meyzieu pour qu il y construise un centre de maintenance et le tramway T3 En change le SYTRAL accueille la ligne Rh nExpress sur son PTU Il s agit donc d une ligne commune o circuleront la fois le tramway et la navette express Trois stations Rh nexpress situ es au sein du PTU devront tre am nag es par le SYTRAL Pour la ligne Rh nExpress reliant le centre
6. clatement de la demande M me si la hi rarchie territoriale n est globalement pas remise en cause en France nombre d activit s notamment de services se sont diffus es sur l ensemble de la trame urbaine Ces services la population mais galement aux entreprises conduisent certains p les p riurbains devenir de plus en plus attractifs pour leur territoire environnant et pour des motifs tr s diversifi s achats loisirs d marches administratives soins Certaines logiques de regroupement de services publics ou priv s alimentent d ailleurs ce ph nom ne Le d veloppement et l autonomisation relative de certains p les p riph riques conduit donc une nouvelle demande de mobilit La prise de conscience des enjeux environnementaux l or e des ann es 1990 et la crise conomique majeure de cette fin de d cennie interpellent aujourd hui les citoyens dans leurs pratiques de mobilit et les pouvoirs publics dans leurs politiques de d placements l enjeu est bien d sormais de r duire si ce n est dans un premier temps d optimiser l usage de la voiture C est pourquoi les attentes en mati re de transports publics deviennent plus fortes mais galement plus exigeantes et plus complexes Dans un contexte urbain ceux ci doivent tre en effet comp titifs en mati re de qualit notamment de gain de temps par rapport a la voiture Dans les territoires moins denses c est l essor du x transport la dem
7. des d placements que le partenaire priv porterait le risque recette de Rh nExpress et mobilit a roport La r alisation de Rh nExpress a engendr un investissement de 120 M financ 55 par l emprunt et a 16 96 par les fonds propres apport s par les soci t s Le contrat de concession pr cisait que le D partement ne pouvait intervenir financi rement que pour la construction initiale de l infrastructure Une subvention d quipement de l ordre de 31 3 M est vers e en deux fois par le D partement a la soci t concession naire il n y a pas de subvention en p riode d exploitation En plus des investissements la soci t concessionnaire porte le risque recettes On estime que Rh nExpress attirera 1 500 000 voyageurs par an apr s dix ann es d exploitation Les recettes de trafic s valuent donc entre 10 M et 20 M par an En cas de bons r sultats la soci t concessionnaire versera une redevance au conc dant Nouvelle modalit de financement public priv le contrat de partenariat Le projet de contournement autoroutier marseillais dit L2 a justifi la mise en place d un contrat de partenariat public priv Cr par l ordonnance du 17 juin 2007 le contrat de partenariat se d finit comme un contrat global int grant la r alisation d ouvrages le financement et leur maintenance ou exploitation le tout sur la longue dur e correspondant l amortissement conomique de l op ration La nouvelle p
8. lectoral tant ce qu il est un certain nombre d ch ances tr s contraignantes doivent tre respect es sous peine de vote sanction On tente donc de passer en force tant dans la d finition du projet que dans sa r alisation pour tenir les d lais Et les technologies mal ma tris es ou trop peu prouv es se rappellent au bon souvenir de la collectivit qui se rend compte que son r seau a servi de banc d essai grandeur nature l existe un risque important de voir les utilisateurs prendre en grippe le beau syst me qui avait t con u pour leur faciliter la vie et au del ceux qui l ont command et ceux qui l ont con u la longue la fiabilit devenant acceptable on finit par oublier les difficult s des d buts mais appetence pour le d veloppement de l innovation devient moindre Ainsi les d boires de l alimentation lectrique par le sol APS Bordeaux ont conduit limiter son usage au strict minimum dans les projets ult rieurs Certaines innovations semblent en revanche devoir rester sans lendemain et ne sont plus propos es par les constructeurs ce qui peut handicaper des collectivit s d sireuses de d velopper leur r seau Faut il pour autant aller au bout de la logique et n adopter que des technologies ayant d j fait largement leurs preuves On peut en tout cas se poser la question de leur ad quation aux besoins de la collectivit aux flux de personnes transporter et aux contraintes du sit
9. les transports collectifs 1 la limite les communaut s de communes ont t presque plus ambitieuses que les petites agglom rations recouvrant l intercommunalit du transport la demande les espaces ruraux et p riurbains ont fait parfois l objet d autant d innovations que les villes moyennes Certes les communaut s de communes ont su capter des subventions d partementales pour la mise en place de tels syst mes ou s organiser l aide de syndicats Mobilit durable un engagement communautaire Ao t 2009 o N 08 ou les transports collectifs par l intercommunalit Dans le m me temps la loi Chev nement de 1999 a rendu toutes les communaut s d agglom ration seuil de 50 000 habitants comp tentes en mati re d organisation des transports collectifs urbains Cela s est notamment traduit par un dessaisissement plus ou moins abouti des d partements dans le secteur du transport scolaire Surtout cette prise de comp tence ne s est pas accompagn e de la carotte fiscale dont b n ficient les agglom rations de plus de 100 000 habitants Confront es a l obsolescence de leurs syst mes de bus classiques ces petites agglom rations n ont en effet pas la possibilit de proc der a la majoration du taux de VT pour financer un TCSP les carts sont ENS Mais gr ce au volontarisme de nombreux lus communautaires des Plans de d placements urbains PDU volontaires ont vu le jour da
10. de r am nager certains espaces et carrefours de replanter des v g taux d uniformiser le mobilier urbain et d effacer des r seaux lectriques et t l phoniques Les sp cificit s du BHNS e Un mat riel et un type d exploitation diff renci s guidage optique trames sur pneu roues de guidage e Passage fr quent et amplitude horaire lev e e R gularit assur e par un site propre et une priorit aux feux e Informations claires et lisibles aux voyageurs informations sonores syst me de billettique sp cifique e Bonnes performances environnementales possibilit d tre propuls par des nergies diff rentes e Accessibilit aux PMR stations am nag es et v hicules quip s e Identit sp cifique par rapport l offre de bus classique design d coration logo num rotation signal tique 3 Selon la ligne le sens et l heure journ e ou heure de pointe matin entre 1998 2007 une accessibilit de plain pied Le r seau de transports du Grand Roanne au rythme du cadencement Dans le cadre de la communaut d agglom ration du Grand Roanne l optimi sation du r seau de transports en commun proc de du cadencement global C est en effet pour faire face une chute de la fr quentation moins 35 en 15 ans et une augmentation de la contribution de l agglom ration au fonctionnement du r seau que les lus communautaires ont pris le parti de changer de mod le d exploitation et d
11. la pratique du v lo est d j tr s r pandue 300 salari s utilisent le covoiturage et 600 poss dent un abonnement au car et au TER d sormais cadenc Francis Gimbert vice pr sident d l gu aux d placements et l am nagement de l espace communaut de communes du Pays du Gr sivaudan 26 La vall e du Gr sivaudan PDE du Gresivaudan mode d emploi Le Pays du Gr sivaudan est devenu AOTU en 2008 avant la cr ation en 2009 de la communaut de communes du Pays du Gr sivaudan Elle prend alors sous sa responsabilit deux lignes du bus du Conseil g n ral de l Is re et restructure les horaires et les fr quences de passage en fonction des correspondances de chaque train au d part et l arriv e de Brignoud Ces deux lignes relient les zones d activit s de Crolles qui accueille ST Microelectronics et de Bernin la gare de Brignoud La communaut s est d ailleurs engag e avec l entreprise ST Microelectronics pour mener un travail de communication et d information aupr s des salari s Les abonn s TER et Transis re ont la possibilit d utiliser gratuitement le r seau transports de la communaut Les autres b n ficient d un abonnement au r seau pour 105 euros par an Une partie est prise en charge par l employeur dans le cadre du PDE Un PDIE grande chelle Mobiparc 45 En 2006 Mobiparc 45 regroupement de 4 zones d activit s de l agglom ration orl ana
12. les utilisateurs de transports alternatifs parmi lesquels les cyclistes bien s r Plus int ressant le programme Guaranteed Ride Home programme de retour garanti la maison propose une gratification aux navetteurs journaliers voyageant v lo au moins 3 jours dans la semaine pour aller au travail ou l cole Sur simple inscription les b n ficiaires du programme re oivent tous les 6 mois deux coupons d une valeur de 25 dollars chacun utilisables dans les taxis bus et trains l gers de l agglom ration V lo en libre service VLS quels A 1 7 2 couts pour les communauftes e Co t d un v lo an de 1 500 3 500 selon les prestataires et les villes e Nombre souhaitable de v los station environ 10 e 150 000 an de budget de fonctionnement pour une v lostation e Deux types de financement DSP couplant contrats VLS et contrats de publicit sur le mobilier urbain Paris Lyon Caen DSP non publicitaire Orl ans Montpellier Bruno Rebelle directeur general de Synergence A agence conseil en strat gie ing nierie et communication du d veloppement durable L id e serait de simplifier la r partition des comp tences en mati re de transports Les initiatives foisonnent pour favoriser des modes de d placement plus efficaces plus adapt s aux besoins et moins importants sur l environnement local et global Cependant la complexit de l organisation territoriale appara
13. n cessaire de solliciter davantage le budget g n ral de la communaut a t un l ment d cisif dans la mise en place de la gratuit par les lus Cependant dans un contexte conomique incertain la p rennit du syst me reste en suspens Depuis f vrier 2008 le SYMITAM repr sentant l ensemble des autorit s organisatrices de transport des Alpes Maritimes a mis en place un titre intermodal d nomm Ticket Azur au tarif de 1 par trajet valable sur l ensemble des r seaux urbains et interurbains du d partement l exception des modes ferr s La baisse de tarif ayant attir massivement la client le 35 pour la communaut urbaine Nice C te d Azur CUNCA le co t de l op ration est surtout li Paugmentation de l offre en transports en commun Pour la CUNCA la mise en place du ticket 1 s est accompagn e d un renforcement de l offre de l ordre de 17 96 Si la mesure a permis de relancer l attractivit du r seau de transport elle ne pourra n anmoins perdurer que si des recettes nouvelles sont d gag es largissement du p rim tre du VT augmentation des taxes de s jour par exemple la somme qu ils ont consomm e le prix du trajet tant fix 0 80 euros Un syst me de plafond a t mis en place incitant les abonn s multiplier leurs d placements en transports en commun Modifier les habitudes de d placements des Belfortains en pleine campagne lectorale n a
14. HT pour le materiel roulant un co t par km donc six fois moins lev que le prix du tramway rouennais lanc en 1994 Les subventions re ues par la communaut couvrent e Capacit limit e 3 000 voyageurs heure presque la moiti du montant sens sur la base d un intervalle de 3 minutes global du projet Le FEDER a ainsi financ les bus haut niveau de service hauteur de 9 9 millions d euros Quant l tat il a soutenu le projet hauteur de 29 8 millions d euros La R gion et le D partement ont contribu pour leur part hauteur de 37 2 millions d euros e Co t d investissements d un BHNS entre 4 et 10 millions d euros km d infrastructure e Co t d investissement tramway 15 35 millions d euros km de confort exceptionnelle aux transports en communs de l agglom ration Sa pr cision continue aujourd hui impressionner les utilisateurs des transports haut niveau de service notamment chez les Personnes Mobilit R duite qui peuvent emprunter ces bus en toute tranquillit Latout principal des r seaux de transports haut niveau de service est sans doute leur capacit ind niable d velopper les zones urbaines Ainsi Saint Etienne du Rouvray la mise en place du tramway en 1991 a pr c d l installation du Technop le du Madrillet constitu d coles d ing nieurs et de laboratoires universitaires et industriels La communaut d agglom ration pense ainsi l im
15. Poids Lourds li s aux Prestations RPLP d j appliqu e en Suisse depuis 2001 Un syst me de taxation clair et efficace La Suisse point n vralgique des flux de marchandises d passe r guli rement les valeurs limites l gales des nuisances sonores et des pollutions atmosph riques Dans le but de reporter au maximum sa politique de transit vers le rail la Suisse a donc choisi de taxer les v hicules lourds suisses et trangers circulant sur son territoire La redevance per ue est cens e couvrir les co ts externes induits par le trafic des poids lourds et financer de grands projets ferroviaires pour l acheminement des marchandises par rail Introduite de mani re progressive entre 2001 et 2008 la taxe poids lourds favorise les transports propres Son montant d pend des distances parcourues et de la cat gorie de polluants des camions Les tonnes kilom tres obtenues sont ensuite multipli es par le taux de la redevance fix e 2 75 centimes par tonne et par kilom tre en 2008 Elle est per ue l endroit o les v hicules circulent 3 crit res pour de la RPLP aux v hicules de plus de 3 5 tonnes e Le nombre de km parcourus sur le territoire suisse e Le poids total admissible e Les valeurs d missions polluantes du v hicule L co taxe est per ue par un dispositif technique simple et efficace Tous les v hicules suisses doivent tre quip s d un appareil lectronique de saisie q
16. adh rents au service propos au Pays de la Roche aux F es pour 3 358 trajets effectu s en 2008 Pour les communaut s de communes la mise en uvre du TAD pr sente certaines difficult s dans la mesure o il appara t particuli rement on reux Niederbronn les Bains le co t total d exploitation du service s l ve 63 683 dont plus de la moiti est pris 1 Co t d exploitation du service sur 12 mois de juin 2007 juin 2008 Source Communaut de communes de Niederbronn les Bains Le TAD un d fi pour la communaut Le r seau de lignes interurbaines du Conseil g n ral d Ille et Vilaine et la ligne SNCF Rennes Ch teaubriant ne suffisent pas pour satisfaire les besoins de mobilit d une partie des usagers de notre territoire compos de 19 communes C est pourquoi la communaut de communes au Pays de la Roche aux F es autrement dit une ligne de march et un service de transport la demande TAD a d cid en lien avec le Conseil g n ral d avoir son propre r seau de transport mieux adapt s aux attentes de la population Il n est pas facile de mettre en place Joseph Aulnette un tel r seau de transport de proximit Le TAD a l avantage de prendre des vice pr sident de la voyageurs ponctuels sur des trajets pr cis ayant des arr ts d finis l avance communaut de communes de la Roche aux F es en charge du l Am nagement et du D veloppement Dur
17. alternatives existent comme les permis carbone n gociables syst mes d change de droits polluer permettant de r guler les consommations en vitant les chocs li s au prix de ces droits 3 Conseil d Analyse Strat gique 2008 La valeur tutelaire du carbone rapport de la Commission pr sid e par Alain Quinet 110 p 4 Voir Les enjeux d une conf rence sur la contribution climat nergie par Michel Rocard pr sident de la Conference en ligne http www contributionclimatenergie fr docs noterocard2 pdf 5 RAUX Ch 2007 Les permis n gociables dans le secteur des transports La Documentation Fran aise Conclusion 118 lean Viard sociologue directeur de recherches au CNRS vice president de la communaute urbaine Marseille Provence Metropole La mobilit comme culture durable Le lent passage d une culture de progr s une culture de d veloppement durable remet en question l extraordinaire explosion des mobilit s physiques que nous a l gu e le XX si cle L ensemble des articles et t moignages de ce livre l illustre parfaitement Partout on cherche des solutions pour diminuer les cons quences n fastes des d placements en particulier quand ils sont effectu s en voiture camion et avion La mobilit d mocratis e Aussi le titre de cette conclusion la mobilit comme culture durable est il volon tairement tranch De tous temps les lites ont t mobiles souvent bi r
18. approche tient pour l essentiel dans son co t en termes investissement mais aussi en termes de fonctionnement Or nous savons que l un des grands d fis que nous avons relever durant le pr sent mandat est celui du financement du transport public R soudre cette quation nous conduit trouver une solution simple et par ce moyen am liorer la performance du r seau de transports publics Nous l avons cherch e avec la volont de ne pas avoir un investissement lourd r aliser La solution tait l sous nos yeux l heure de pointe au moment o les automobilistes roulent au pas la bande d arr ts d urgence des voiries autorouti res destin e accueillir les automobilistes en difficult et qui doivent en cours de r flexion a Toulouse Montpellier et dans les Bouches du Rh ne Le plus avanc est le projet de la communaut d agglom ration Toulon Provence M diterran e avec l exp rimentation de l usage d une voie r serv e pour un syst me de Bus Haut Niveau de Service de 12 km sur l autoroute urbaine A57 compl t d un p le d changes multimodal B ziers le conform tre 77 e ncitation a une conduite plus douce plus confortable Au sein de la soci t d exploitation du r seau et cologique de bus Occitan cest l initiative d un d l gu syndical qui a enclench un processus d am lioration du confort des transports e Outil de management pour responsabiliser les chauff
19. au droit de propri t C est au nom de cette valeur sociale que le Minist re de la Justice s est plusieurs fois oppos ce m canisme Deuxi me type de blocage le probl me de Pevaluation contrairement d autres pays aux fiscalit s plus modernes la France ne poss de pas un syst me d valuation bien actualis au prix du march les derni res valuations de la valeur v nale du foncier et du b ti datent d une quarantaine d ann es Or la transparence des march s est un pr alable indispensable l instauration d un tel m canisme fiscal Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 111 situ s 750 m des stations de m tro dans les districts commerciaux et a 500 m dans les autres districts sont concern s par le paiement de l imp t Seuls les logements en sont exempt s Per ue pour une dur e de 22 ann es la taxe est de 30 cents par pied carr de superficie environ 0 093 m Lors de son instauration au d but des ann es 1990 elle devait permettre de recueillir 130 millions d euros soit 9 des co ts d investissement pour le premier segment de la ligne rouge du r seau Le syst me d valuation des plus values a t tabli en 1985 par un groupe d experts membres du secteur public et du secteur priv Le calcul des plus values se fait l aide d une formule bas e sur la superficie des parcelles et des b timents La captation des plus values fonci res ouvre d
20. cid de jouer sur la fr quence des transports urbains et p riurbains et sur les types de trajets afin d augmenter la vitesse commerciale Lattractivit Etienne Butzbach Es president de la communaut des transports en commun a aussi t assur e par une modification essentielle d agglom ration belfortaine du syst me billettique du r seau en s appuyant sur le postpaiement Les usagers prennent une carte d abonnement qui autorise le droit de d biter sur leur compte 98 La gratuit au banc d essai Depuis d cembre 2001 les transports collectifs de la communaut d agglom ration castelroussine sont enti rement gratuits La mesure visait doubler la fr quentation du service tout en am liorant la mobilit destination d un centre ville peu dynamique M me si aux termes de ces 8 ann es de fonctionnement la gratuit a permis d augmenter la fr quentation du r seau de 172 entre 2001 et 2008 comment compenser la perte impliqu e par la suppression des recettes de billetterie Ch teauroux le manque gagner des recettes commerciales ne repr sentait que 14 du co t total annuel des transports Avec un budget exc dentaire le co t de la gratuit a t couvert par des conomies de gestion r alis es par l exploitant ainsi que par une augmentation de l assiette et du taux du Versement Transport VT Les seules entreprises supportent donc le financement de la mesure Le fait qu il mait pas t
21. communes voisines comme le plus pertinent Par le plus grand des hasards le dossier s est finalement d bloqu au lendemain des municipales de 2008 qui ont vu un changement de majorit dans cette commune On aurait pu penser que les efforts d ploy s autour du Grenelle de l environnement pour favoriser le d veloppement et l usage des transports en commun auraient abouti une clarification des responsabilit s de gestion de ces r seaux de transports entre les diff rentes collectivit s territoriales Malheureusement les textes pr sent s au vote des parlementaires pas cette question Aussi les contraintes r currentes qui ont frein bien des d veloppements ou fait capoter des projets pourtant tr s int ressants risquent bien de perdurer Plus g n ralement on peut regretter que le Grenelle exercice plut t r ussi par ailleurs n ait pas su int grer la dimension territoriale des enjeux du d veloppement durable De fait les collectivit s restent sur la d fense de leurs acquis la protection de leurs comp tences et de leurs marges d investissement et la progression de l int r t g n ral s en trouve handicap e Nous pouvons ici esquisser une piste qui permettrait nous semble t il de faire un grand pas en avant L id e serait de simplifier la r partition des comp tences en mati re de transport en ne retenant que deux chelons territoriaux aux r gions les transports interurbains avec pour missi
22. communes de l agglom ration pour lesquelles les lignes r guli res ne permettent pas de revenir apr s un spectacle En travaillant avec le TNB des circuits a la carte sont propos s pour 4 5 dates par an les inscriptions se font lors de la r servation des places L exploitant doit donc revoir l offre de transports chaque fois Pour les spectateurs titulaires d un abonnement au th tre le voyage est gratuit mais l ensemble du public peut b n ficier d un ticket aller retour prix r duit l occasion de concerts ou de festivals divers le r seau STAR renforce aussi son offre de transports Le passage des bus a t intensifi pendant l apr s midi et la nuit des concerts En raison de l loignement des sites la desserte des manifestations a fait l objet d une organisation sp cifique Ainsi des liaisons syst matiques sont assur es pour tous les concerts du MusikHall soit pr s de 40 spectacles par an L offre est adapt e en fonction des spectacles et de la fr quentation attendue Un aller retour au minimum est assur entre le centre et le MusikHall aux horaires ad quats Pour Rennes M tropole il est donc n cessaire de communiquer largement sur la mise en place de ces bus pour chaque date Pendant les Transmusicales les 28 000 spectateurs peuvent acc der au site toute la nuit L amplitude du r seau traditionnel bus et m tro est tendue jusqu deux heures du matin L offre STAR de nuit est doubl e a
23. d placements L enjeu est d amener un plus grand nombre de nos concitoyens consid rer le transport public dans leurs choix de d placements En effet 53 des plus de 18 ans ne les utilisent jamais 17 les utilisent au moins une fois par semaine dont 10 96 tous les jours long terme l am nagement urbain peut contribuer l augmentation des usagers potentiels en r fl chissant la mise en valeur de quartiers biens desservis par une ligne structurante ou comme Toulouse en d veloppant des lignes en fonction des projets des territoires qu elles desserviront 3 Source Enqu te Keolis 2007 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 oo 90 A moyen terme la contrainte financi re invitera probablement revoir la fronti re de pertinence entre tramway et bus haut niveau de service d autant que la performance en rapidit est plut t en faveur des seconds Le retour en force du v lo peut aussi inciter des interstations moins rapproch es ou des exploitations diff renci es en pointe peu d arrets pour actifs press s et en creux nombreux arr ts pour seniors privil giant la facilit d acc s plus court terme deux actions imm diates semblent possibles Miser sur le stationnement court terme des gestions plus affirm6es du stationnement pourraient drainer des client les vers les transports collectifs Une meilleure r gulation du stationnement de courte dur
24. de transports men e par le SYTRAL la question du territoire pertinent de la future m tropole et l obligation pour les communes de relever de son p rim tre reste aussi r gler Malheureusement le projet de loi relatif la r forme des collectivit s locales ne semble pas pr voir beaucoup d avanc es dans ces domaines Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 Territoire de Belfort la tarification s same de la mobilit Avec le Grenelle de l Environnement les autorit s organisatrices de transports urbains vont devoir faire face de nouveaux d fis de financement Pour atteindre une baisse de 20 des missions de gaz effet de serre le report modal dans les transports collectifs pr vu par le Grenelle va exiger une restructuration importante des r seaux de transports urbains fran ais Reformuler les grilles tarifaires et repenser de nouveaux modes de tarification devient alors indispensable Sur le Territoire de Belfort la restructuration du r seau de transports en commun a t appuy e par la mise en place d un syst me tarifaire destin stimuler la mobilit des clients et engendrer un report modal important vers les transports collectifs La place Corbis Belfort R alis e en 2005 l enqu te menages deplacements du Territoire de Belfort montrait une augmentation g n rale de l utilisation de la voiture sur l ensemble des motifs de d placements
25. du transport alternatif 80 96 et 95 des abonnements du car et du train sont respectivement pris en charge par le Conseil g n ral et le Conseil r gional en partenariat avec ST Microelectronics Enfin des actions de sensibilisation concr tes sur le terrain sont impulsees L entreprise a beaucoup communiqu autour de son plan de mobilit s Une campagne d information aupr s des salari s a t initi e avec la distribution d une brochure intitul e Pr t vous d placer autrement pr sentant les atouts des transports alternatifs en termes de gain de temps d conomie et de confort d apr s des t moignages de salari s L entreprise a aussi mis a disposition de ses employ s un kit s curit et maintenance pour les v los Plusieurs indicateurs de suivi PDE ont t labor s afin de pouvoir valuer les r sultats de la d marche Le PDE est presque totalement financ en interne Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N La situation du site en zone periurbaine ne permet pas d envisager un report modal aussi important que pour le PDE de ST Grenoble d autant plus que l tablissement de Crolles est confront des probl mes de transports pour ces quipes travaillant en d cal la nuit et le weekend Pourtant fin 2008 d j 25 des salari s allaient leur travail autrement qu en voiture Le plan de mobilit s a donc t tr s favorablement accueilli par les employ s
26. e par deux autorit s organisatrices de transports a permis de faire d importantes conomies financi res pour l acquisition des terrains et les travaux de r habilitation Pour un budget de 172 millions d euros HT la ligne T3 du SYTRAL a ainsi co t trois fois moins que les lignes T1 et T2 du tramway urbain cf encadr L enjeu de l quit fiscale La comp tence transports au sein de la communaut urbaine est d l gu e au Syndicat mixte des Transports pour le Rh ne et l Agglom ration Lyonnaise Le projet LEA appartient donc au SYTRAL qui a enti rement pilot sa construction et son exploitation Une convention de bon usage r ciproque entre le D partement du Rh ne propri taire du site et le SYTRAL a permis l exploitation des infrastructures de Lyon Part Dieu jusqu Meyzieu la limite du P rim tre de Transports Urbains Seule la ligne Rh nExpress est r alis e par une s rie de partenariats publics priv s pour la construction et l exploitation mixte pour le Rh ne et des usagers particuliers qui a justifi une coop ration entre le Conseil g n ral l agglom ration lyonnaise vice pr sident de la communaut urbaine et la soci t Rh nExpress Le co t d exploitation li ce projet ne pouvait tre port par le seul D partement ce dernier ayant d j investi pr s de 30 millions du Grand Lyon p le politiques 4 dans la construction de l infrastructure Il a donc t convenu 94
27. e sur voirie une gestion du nombre de places de stationnement des immeubles de bureaux et du grand commerce le d veloppement des syst mes d autopartage et de covoiturage permettront le renforcement de leur attractivit Repenser la tarification Mais dans l imm diat il faut que les contributeurs actuels paient plus ou trouver d autres contributeurs Le point de d part des usagers qui paient moins du quart du co t de l exploitation invite une augmentation significative du tarif de r f rence et un d veloppement compensatoire des tarifs sociaux C est sans doute un point incontournable La r solution de l quation financi re des transports r collectifs passe avant toute chose par une red finition 4 de la relation Autorit Organisatrice et op rateur s si neuf fois sur dix le risque est int gralement port Ve par il faut trouver des syst mes de contrats qui fassent porter plus de risques a l op rateur Pour les Partenariats Publics Priv s PPP ne cr ons pas de mythes ils ne permettront pas de financer n importe quel projet transport Le client participant 20 du financement des transports collectifs un acteur priv n investira jamais s il doit avoir 80 de pertes Je trouve par ailleurs judicieux de revoir le financement des transports par les tarifications Il est absurde que des r seaux donnent des r ductions la classe d ge disposant le plus de revenus en F
28. el et des vitesses moyennes de circulation Le planificateur de voyage est un service en ligne qui renseigne d part et arriv e donn s sur Un syst me d information multimodale en Alsace Les Autorit s organisatrices de transports alsaciennes se sont regroup es au sein d un Syst me d information multimodale SIM v ritable portail d aide aux d placements sur l ensemble du territoire alsacien Lanc d s d but 2010 le syst me d information aux voyageurs sera accessible tous sous la forme d un site Internet et d un site Internet Mobile sur t l phone portable R alis par Citiway filiale de Veolia Transport le m dia mettra disposition du grand public tous les horaires les plans de lignes les tarifs les actualit s et les v nements des diff rents r seaux de transports alsaciens Un calculateur d itin raires permettra de rechercher son trajet sur l ensemble du territoire tous modes de transport confondus Des trajets combin s seront propos s avec l int gration des parcs relais v hicule particulier vers transport en commun et le mode v lo Un co comparateur calculera l empreinte cologique de l itin raire choisi Ainsi en assurant une vision globale des solutions de d placement le SIM se positionnera pour la r gion Alsace comme le service de r f rence en mati re de mobilit durable Voyages et itineraires les diff rents parcours possibles Il fournit aussi une carte de
29. entre les r seaux urbains du d veloppement des agglom artions de Chamb ry et d Aix les Bains Ond stac de Vintermodalite Intermodalit l criture d une nouvelle grammaire territoriale Pour largir le spectre des d placements sur leur territoire de nombreuses communaut s ont pris le parti de favoriser l articulation de diff rents modes de mobilit s Les communaut s d agglom ration de Chamb ry de La Rochelle et la communaut urbaine de Nice C te d Azur en sont des exemples probants Combiner astucieusement le bus et le velo Porteurs d une volont politique forte en ce qui concerne les transports alternatifs a la voiture individuelle les lus de la communaut d agglom ration de Chamb ry m tropole ont voulu d velopper un calculateur d itin raires qui permet de combiner ing nieusement le bus et le v lo Mis en place en septembre 2008 dans le cadre de l ouverture du nouveau site Internet de l exploitant du r seau cet outil constitue une premi re en France Il aide notamment pr parer son d placement en transports en commun entre deux adresses sur l ensemble du territoire intercommunal desservies par le r seau Stac Une fois connect au site Internet www bus stac fr l utilisateur du calculateur saisit une adresse de destination ou choisit parmi une liste de lieux publics son d part et son arriv e Un territoire propice l intermodalit Comment Chamb ry m tropole favorise t elle l
30. est ouvert tous la journ e du mercredi et le samedi matin Le vendredi apr s midi il permet l acc s aux permanences juridiques organis es par la communaut de communes ainsi qu d autres services tel que le secours catholique En limitant les horaires les besoins de d placements sont mieux pens s par les usagers et plus contenus Le service co te cher usager paie peu comparativement au co t d organisation et d exploitation pris en charge par la Roche aux F es De plus le service TAD implique des contraintes pour les usagers en les obligeant pr voir leur trajet 24 heures l avance sur la base d une liste de points d arr t d finis en concertation avec les communes Le maintien du transport la demande est un v ritable d fi pour la communaut de communes au Pays de la Roche aux F es Elle sera appel e proposer plus de services ses habitants en densifiant et en valorisant les services en place aujourd hui Tout l enjeu consiste r soudre la contradiction entre une forte demande des citoyens du territoire intercommunal et l acc s au service par un nombre relativement limit d usagers Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 H 16 ADEME a soutenu la communaut hauteur de 50 durant toute la premi re ann e de mise en service Pr s 16 600 trajets ont ainsi t comptabilis s en provenance des deux autres communaut s destination
31. existence du changement climatique aujourd hui n est plus mise en doute seules sont en discussion son ampleur et sa rapidit Agir vite est imp ratif Les Fran ais en ont conscience nous de r pondre leurs attentes en structurant un v ritable service public de la mobilit durable offrant des solutions efficaces et diversifi es Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 o Cyrille du Peloux directeur general de Veolia Transport president de l Union des Transports Publics Dessinons l avenir ensemble Faciliter la mobilit des habitants dans les grandes agglom rations tout en ma trisant les co ts offrir une qualit de service quivalente aux r sidents des zones faible densit de population varier les modes de transport pour que chaque lieu soit desservi adapter l offre l volution permanente des modes de vie urbains Organisateur de mobilit s Veolia Transport s est donn pour ambition de soutenir les intercommunalit s dans l laboration de leur politique locale de d placements leur apportant tout le savoir faire d une entreprise industrielle en mati re d intelligence des r seaux Fort de cette exp rience accumul e nous nous attachons d sormais approfondir ces modalit s partenariales l aune de la lutte contre le changement climatique En lan ant la d marche du Grenelle de l environnement dans un calendrier bref et volontariste le Gouvernement a d c
32. gestion des interfaces dans celle de la relation aux usagers actuels et potentiels devrait l avenir tre davantage payant que d imaginer de nouveaux ARAMIS Chapitre 4 Nouveaux enjeux de mobilit nouveaux transports collectifs quel financement 88 lean Pierre Orfeuil professeur l Institut d Urbanisme de Paris Universite de Paris XII Mobilit claircir les m canismes de financement Aujourd hui les autorit s organisatrices financent les transports collectifs avec 4 ressources principales le versement transport les recettes commerciales les ressources fiscales et l emprunt Les usagers ne contribuent qu hauteur de 15 2 du financement total des transports publics Or l enveloppe globale financer par les ressources non commerciales cro t fortement et r guli rement avec une augmentation annuelle de pr s de 4 8 962 en monnaie constante par an Dans ce contexte financier triqu les 1500 km de TCSP pr vus par le Grenelle de l Environnement devraient surajouter une charge annuelle suppl mentaire de pres de 18 milliards d euros d investissement et de plus de 2 milliards d exploitation annuelle devient donc urgent de trouver de nouveaux quilibres entre d penses et ressources pour assurer un financement plus durable des transports publics Des perspectives sous contraintes l y a actuellement une contradiction vidente entre une injonction au toujours plus qui reste vive chez
33. l offre de transports L adoption du cadencement a conduit les lus du Grand Roanne red finir compl tement les p riodes de fonctionnement et rendre l offre plus lisible Si avant la rentr e 2006 les 12 changements d horaires annuels imposaient aux clients de consulter tous les jours le calendrier le r seau STAR comporte d sormais 2 changements d horaires avant et apr s l t La n cessit d augmenter l offre en p riode scolaire ou non scolaire se traduit par des ajouts l offre cadencee sans la modifier Les horaires cadences assurent que le bus passera toute la journ e aux m mes minutes de chaque heure Dans le cas d un Quel est l int r t de mettre en place un syst me de cadencement sur un r seau de transports collectifs La volont du Grand Roanne est de redonner envie aux habitants d utiliser les transports en commun et au del d encourager les modes alternatifs la voiture selon les orientations du d veloppement durable Par sa fonction irrempla able de lien entre les hommes et leurs activit s et de desserte de tous les quartiers le r seau de transports en commun est plus que jamais une priorit Apr s une p riode de repli li e probablement aux volutions conomiques et d mographiques de notre territoire l enjeu tait donc de repenser le r seau Christian Avocat en Padaptant cette nouvelle donne conomique et sociale tout en d veloppant pr sident de la communaut d ag
34. l origine la destination ou la distance parcourue 42 l aller simple 2 en tarif r duit Les r servations sont g r es par la communaut qui peut dans un souci d optimisation regrouper plusieurs usagers sur un m me circuit Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 H w Les taxis nouvelle forme de transports en commun Depuis 2006 le service de TAD Taxi pour tous de la communaut alsacienne de Niederbronn les Bains permet aux habitants de se d placer sur l ensemble des communes en porte porte du lieu de d part au lieu de destination pour 2 par trajet Les passagers poss dant le titre Intermodalit 67 ont droit un demi tarif Une r servation doit tre faite 24h l avance Ouvert aux personnes mobilit r duite le service fonctionne toute l ann e Une phase de benchmarking aupr s de territoires comparables la communaut a pr c d la constitution du cahier des charges d terminant le p rim tre du service ses horaires et le mode de transport adopt Par la suite une consultation en vue d une d l gation de service public a t lanc e Gr ce au TAD les populations les moins mobiles de plus de 60 ans et de moins de 18 ans et les publics en situation de pr carit acc dent la mobilit L usage de ce service est en constante augmentation en Alsace on d nombre en juin 2008 entre 300 et 450 courses par mois et on compte aujourd hui 396
35. la collectivit des r seaux de d placements existants Cette vision se veut d abord rationnelle Il faut densifier autour des gares L autre fa on d envisager cette coh rence ne prend pas tout fait le contre pied de la position pr c dente mais propose n anmoins son largissement Elle refuse de privil gier la mobilit sur l urbanisme autant que l inverse Urbanisme et mobilit s sont deux moyens permettant la r alisation d interactions sociales Suivant les cas ces moyens seront compl mentaires ou concurrents mais on se gardera d valuer l impact de leur plus ou moins bonne collaboration avec des indicateurs uniquement construits dans l un ou l autre champ Sont en cause la qualit et la quantit des interactions sociales au regard de l ensemble des co ts priv s ou publics que cela implique et eu gard aux pr f rences inspirant les arbitrages des diff rents acteurs menages entreprises institutions Une politique coherente entre urbanisme et d placements sera donc celle qui permet quitablement d avoir un habitat satisfaisant pas trop cher sans d placements ni trop longs ni trop co teux pour une empreinte cologique supportable et une efficacit conomique av r e D cliner la coh rence transports urbanisme selon les chelles territoriales La notion de coh rence entre politiques des d placements et d urbanisme parfois qualifi e de chrono am nagement se d cline selon trois niveaux t
36. les citoyens relay e par le Grenelle la crise qui induit une baisse des rentr es fiscales d di es ou g n rales et une g ne face aux augmentations de tarif pourtant n cessaires La combinaison de ces facteurs p se sur la durabilit du mod le de transports publics la fran aise Sans pr tendre l exhaustivit nous recensons ci dessous quelques pistes qui pourraient permettre de desserrer les contraintes auxquelles les collectivit s sont soumises 1 Les statistiques sont issues de L ann e 2007 des transports publics publi e par le Gart Ils concernent les transports publics hors d le de France 2 Voir Jean Pierre Orfeuil L volution du financement public des transports urbains in Infrastructure et mobilit n 49 septembre 2005 Les transports publics urbains hors le de France en chiffres e Co t des transports publics pour les AOT 71 M dont 2 5 pour l investissement e 4 8 de croissance annuelle du besoin de financement entre 1995 et 2003 e Produit du VT 2 5 Recettes commerciales 1 1 M e Ressources fiscales n cessaires au financement des TP 2 M e Contribution des usagers 15 2 du financement total 18 7 du besoin de financement hors emprunt et 23 7 du co t d exploitation e Prix pay par l usager pour un kilom tre parcouru en 15 3 centimes contre 1 de co t pour PAOT e Co t complet pour un automobiliste pour un kilom tre parcou
37. liaison avec les associations cyclistes les entreprises les associations de quartiers et d autres collectivit s et organismes le Comit consultatif a particip la mise en place de tout un programme de sensibilisation au v lo Les Twin Cities de Minneapolis IE Favoriser les modes actifs par d astucieux am nagements Au titre de son programme Bike n Ride l agglom ration a quip l ensemble de ses bus et de ses trains l gers d un espace de stockage gratuit pour les bicyclettes Destin s promouvoir la pratique combin e des modes actifs et des transports en commun ces porte v los peuvent tre utilis s pour tous les deux roues non motoris s et les v los enfants Les cyclistes placent leur v lo sur le porte bagage d pliant plac l avant du bus Le syst me incite donc la multimodalit pour les longs trajets ou en cas de mauvais temps Si les autorit s de la Metropolitan Council proposent de louer des cadenas v los en certains endroits stat giques de la ville Universit stations de trains l gers et metros des consignes sont disponibles dans la majorit des parcs publics universit s et m me certaines entreprises de l agglom ration S curis es elles sont de v ritables espaces de stockage pour les pendulaires et les cyclistes occasionnels qui peuvent s en servir pour un co t de 4 par mois ou de 48 par an La r servation et le d p t d une caution de 40 sont indispensables
38. modes actifs il est n cessaire de d velopper de nouveaux outils d adopter et d adapter les nouvelles technologies Cette politique s organise autour de nombreux services la mobilit qui accompagnent les changements de comportement des usagers ateliers d information sur les transports centrale t l phonique de renseignements sur les d placements alternatifs la voiture individuelle v lostation stages de remise en selle partenariats avec les entreprises les tablissements scolaires et les structures sociales etc Le territoire de Chamb ry M tropole s inscrit ainsi dans une logique plus conforme aux exigences de la mobilit durable im Des cartes uniques pour l ensemble des d placements Pionni re dans le d veloppement des mobilit s alternatives la voiture la communaut d agglom ration de la Rochelle facilite aujourd hui ces nouveaux modes de d placements en proposant ses habitants un titre de transports unique et simplifi Membre du Syndicat Mixte de la Communaut Tarifaire en Charente Maritime SMCTCM tablissement public cr e en 1991 pour d velopper l intermodalit entre les grands axes de circulation du d partement de la Charente Maritime la communaut d agglom ration de La Rochelle a particip a la mise en place du titre Pass Partout 17 alternative l usage de la voiture l chelle du d partement l instar de la carte Orange celui ci est un support unique de transport valable s
39. pas t chose facile N anmoins alors que la plupart des r seaux subissant de telles modifications ont du mal r cup rer rapidement leur client le cette innovation tarifaire et l am lioration la fois du r seau et de la fr quence ont permis au Syndicat Mixte de gagner en un an pr s de 20 de fr quentation suppl mentaire Le Territoire de Belfort a choisi d accompagner cette modernisation en r internalisant l exploitation de son r seau de transports en commun Cette d marche exceptionnelle a ainsi d montr qu une r gie autonome tait capable d assurer les m mes normes de productivit qu une soci t conomie mixte classique Interview du 7 mai 2009 Journ e des Pr sidents AdCF Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 wW 100 Eco taxe cure d amincissement pour les poids lourds Si 30 90 des flux internes s effectuaient par rail jusqu au d but des ann es 1970 le transport de marchandises sur le continent se fait aujourd hui principalement sur route Cons quence directe le trafic de marchandises n a cess d augmenter depuis 40 ans L article 10 du Projet de loi de programmation relatif la mise en uvre du Grenelle de l environnement pr voit la mise en place d une co taxe pr lev e sur les poids lourds dont les recettes seront affect es l Agence de financement des infrastructures de transport Cette mesure est directement inspir e de la Redevance
40. pr s de 250 stations L gers et facilement maniables les v los ont conquis plus de 100 000 abonn s et pr s de 2 millions d utilisateurs seulement six mois apr s leur mise en place Les cartes d abonnement individuelles permettent de retirer et de restituer le v lo La majeure partie des stations se situe proximit des bouches de metro des stations de train et des stationnements publics Contrairement la ville de Paris la capitale catalane a fait le choix de ne pas lier le contrat velo celui de la publicit L exploitant propose donc un service s levant 1 500 euros par an et par v lo La d pense est d j couverte par les abonnements de 24 euros l ann e et de 1 euro la semaine pour les cyclistes La ville revendique aussi l instauration de 130 km de pistes cyclables en dehors de la voie publique Depuis 2008 les pouvoirs publics laborent un v ritable document qui devra d tailler les politiques men es en faveur de l utilisation du v lo dans l agglom ration et synth tiser les r gles n cessaires la pratique quotidienne du v lo notamment pour les cyclistes pendulaires Le Metropolitan Counciletle Conseil municipal de Minneapolis se sont entoures d un Bicycle Advisory Committee Comit consultatif du V lo Son r le est de promouvoir la pratique du v lo de loisir et son utilisation chez les travailleurs Il plaide aussi en faveur de l am lioration des infrastructures cyclables En
41. revenues 268 Net revenues LE 74 Les r sultats de la mesure sont probants les objectifs de r duction de la congestion routi re et d am lioration de la qualit de l air sont atteints La baisse du trafic a t imm diate Quelques semaines apr s la mise en place du p age le nombre de v hicules entrant dans la zone a chut de 15 Les entr es de voitures particuli res ont baiss de 30 tandis que les entr es de taxis et de bus progressent respectivement de 20 et 15 96 Les niveaux actuels d entr es sont peu pr s les m mes que ceux constat s quelques mois apr s l instauration de la Congestion Charge En r duisant le volume de trafic circulant dans la zone le p age contribue r duire de mani re significative la pollution atmosph rique 8 des missions d oxyde d azote 7 des particules fines et 16 des missions de dioxyde de carbone En France une certaine frilosit r gne sur une ventuelle mise en uvre des p ages urbains La mesure est en effet tr s controvers e La facult pour les autorit s organisatrices de transports urbains d instituer des p ages urbains a en effet t retir e du projet de loi Grenelle 2 pr sent en Conseil des ministres en janvier 2009 Les tudes du Centre d Analyse Strat gique et des Cahiers de 1 1 analysent en d tail les dispositifs de ces exp riences et tirent certaines le ons pour une future application en France 3 Source Transport
42. s re et durable les transports collectifs doivent s adapter aux nouveaux modes de vie et aux territoires L innovation dans l information et les nouvelles technologies contribue relever ces nouveaux d fis L organisation accompagne ainsi depuis peu nos mobilit s les ordinateurs de bord la technologie du g o positionnement les syst mes d aide la conduite gr ce l lectronique embarqu e rendent les v hicules plus s rs et plus intelligents Francis Grass directeur g n ral de Veolia Transport France de l environnement Via la technologie NEC et durant le d placement le mobile informe rassure et guide l usager horaires temps de transports ventuelles perturbations calculateurs d itin raires plan du quartier etc Il peut galement donner des informations ludiques culturelles commerciales et ainsi rendre plus agr able le temps de trajet 5 Quelles sont terme les perspectives de d veloppement de la technologie Sans Contact Mobile dans les transports collectifs Dans peu de temps tous les mobiles seront quip s de la technologie NEC Au printemps 2010 la communaut urbaine Nice Cote d Azur sera un territoire pr curseur dans le d ploiement de ce service notamment dans les transports collectifs Cette exp rimentation sera men e dans les domaines de la billettique des transports de l information voyageurs de information culturelle mus es de la val
43. saisie en fonction 85 postes de douanes suisses quip s pour la perception de la RPLP et 213 radiobalises sur les routes Si la conf d ration suisse per oit la taxe sur les poids lourds les cantons charg s de saisir et de transmettre les donn es au syst me informatique central de l administration des douanes de contr le et de facturation de la taxe captent quant eux une redevance forfaitaire appliqu e sur les autocars les voitures automobiles servant d habitation et les caravanes Depuis 2004 l Autriche a instaur un m me type de p age sur les poids lourds Des accords conclus entre les autorit s suisses et autrichiennes permettent aux conducteurs des v hicules d utiliser le m me appareil de saisie pour payer la taxe Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 IN G n rer des ressources financi res tout en respectant l environnement Pr curseur dans les politiques de transports durables la RPLP fait tat d un bilan environnemental et financier tr s encourageant Le nouveau r gime de taxe a incit transporter plus de marchandises avec moins de v hicules Un cobilan a t tabli par les autorit s f d rales suisses mod lisant la part du trafic poids lourds dans les missions polluantes en 2006 Les r sultats montrent une r duction de 10 pour les particules polluantes et de 14 96 pour les oxydes d azote Bilan financier de la RPLP Revenus de la premi re a
44. seconde mission est la contribution des transports publics la r duction de la congestion C est sans doute l la vraie justification conomique du Versement Transport Parce qu il capte une part significative de la demande de d placement le transport collectif contribue limiter la congestion et maintenir la vitesse de circulation pour faciliter les changes conomiques Depuis les travaux men s par Phil B Goodwin dans les ann es 90 montrant les effets sur la vitesse de circulation du transfert de 5 des usagers de la voiture vers les transports publics rares sont les recherches tendant calculer cet impact positif Il est vrai que l on ne cherche plus montrer comment la r duction de la demande de d placement en voiture permet de r duire la congestion par exemple par du p age urbain ou des restrictions de voirie ou de stationnement Mais si certains abandonnent leur voiture ils doivent bien pour autant continuer se d placer Mettre en place des transports collectifs performants notamment en r gularit et en fr quence est un bon moyen de les inciter laisser leur voiture Il y a l sans doute d velopper des tudes visant calculer cet avantage qui fut l origine de la relance des transports collectifs dans les ann es 1970 Il faut enfin garder l esprit que l objectif global d accroissement de la vitesse de d placement doit tre discut L histoire nous prouve en effet que tout accroissement d
45. t comme une contrainte r currente qui vient trop souvent limiter la port e et l efficacit de ces initiatives Que ce soit en mati re de simplification et d uniformisation des tarifications ou d optimisation de la multimodalit le millefeuille territorial fran ais est trop souvent un handicap un frein l innovation et la source de doublons voire de gaspillage Avec la r forme de 2002 les r gions ont pris la main sur la gestion des transports ferroviaires sur leur territoire L efficacit de cette gestion r gionale a vite port ses fruits La fr quentation avait augment de 20 d s 2006 elle continue de progresser r guli rement se traduisant par le report progressif de d placements domicile travail de la route vers le rail pour le grand bien du climat plan taire Sur cette belle lanc e les r gions ont alors encourag l intermodalit proposant diverses solutions allant de l am nagement des gares la promotion de titre de transport unique C est souvent l que les difficult s commencent Ainsi la r gion Rh ne Alpes pour promouvoir sa carte O RA a d convaincre pas moins de 31 autorit s organisatrices des transports Midi Pyr n es et les Pays de la Loire n ont pas eu la t che plus facile pour d velopper leur concept de centrale de mobilit Les d partements qui construisent les routes ont gard suivant une logique un peu trange la responsabilit des transports routiers de personnes m me qu
46. une plateforme centrale ou lat rale franchissable ponctuellement par d autres v hicules Les stations TEOR sont semblables celles du tramway rouennais les quais d une hauteur de 29 31 cm comportent des rampes d acc s et des bandes podotactiles pour les personnes mobilit r duite Les lacunes verticales et horizontales sont aussi r duites au minimum pour permettre aux passagers d acc der plus facilement aux v hicules 1 Source communaut de l agglom ration rouennaise 2 La distance entre le plancher bas du v hicule TEOR et le quai en station Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m Les sp cificit s du BHNS TEOR e Un mat riel et un type d exploitation diff renci s guidage optique e Passage fr quent et amplitude horaire lev e e R gularit assur e par un site propre et une priorit aux feux e Informations claires et lisibles aux voyageurs informations sonores syst me de billettique sp cifique e Bonnes performances environnementales possibilit d tre propuls par des nergies diff rentes e Accessibilit aux PMR stations am nag es et v hicules quip s Identit sp cifique par rapport l offre de bus classique design d coration logo num rotation signal tique La communaut rouennaise a t la premi re agglom ration au monde adopter la technique du guidage optique Une cam ra plac e derri re le pare b
47. ville l a roport la mise en uvre d un partenariat public priv a tout de suite t envisag e Le projet combine plusieurs corps de m tiers et exige des niveaux de technicit s lev s Il fait aussi appel des efforts financiers importants de la part du D partement qui n tait pas s r de pouvoir maintenir les ch ances de r alisation et de mise en service du projet Le D partement a ainsi engag un contrat de d l gation de service public Un contrat de concession sur 30 ans a t sign avec la soci t ponyme Rh nExpress en 2007 Rh nExpress est donc charg e de construire une infrastructure reliant Meyzieu au site a roportuaire de fournir le mat riel roulant des v hicules de type tram train pouvant rouler jusqu une vitesse maximale de 100 km h et d exploiter le service entre son d part Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 Soci t concessionnaire du projet la soci t Rh nExpress est d tenue 36 6 par la Caisse des d p ts Bernard Rivalta pr sident du Syndicat du Tramway Express C est la mise en uvre d un mat riel sp cifique pour Lyon Part Dieu et Lyon Saint Exup ry Au vu de la complexit technique du projet la soci t concessionnaire a tabli un contrat d exploitation et de maintenance avec la soci t ferroviaire CFTA Rh ne un contrat de conception construction avec le Groupement Conception Construction et un contrat de m
48. ville de La Rochelle Les v hicules de transport de marchandises sup rieurs 3 5 tonnes sont autoris s livrer dans le centre ville uniquement de 6h 7h30 Seuls les v hicules n exc dant pas les 7 5 tonnes desservant les march s et transportant des produits frais surgel s boissons en gros et combustibles sont autoris s circuler dans la zone Une autorisation pr alable exceptionnelle est obligatoire pour les v hicules de chantier ou de d m nagement Les v hicules d entretien des r seaux publics de nettoyage de voirie et de ramassage des ordures m nag res d urgence et de secours ne sont pas concern s par la restriction La plateforme du centre Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N k Im Am lioration de la circulation et de la qualit de vie en centre ville un retour tr s positif Le syst me de livraison de marchandises dans le centre ville de la Rochelle rencontre un vif succ s Des enqu tes de satisfaction men es aupr s des transporteurs et des commer ants ont montr toute l efficacit de l organisation La plateforme est bien localis e par les transporteurs La prestation appara t tr s satisfaisante pour les conducteurs puisque le gain de temps est estim 3h par jour et par camion En 2005 70 des commerces de la zone avaient d j t livr s par l interm diaire du centre de distribution urbaine Toutefois la taille des utilitaires implique d effectue
49. 0 80 consommation 2 trajets 0 80 30 trajets 0 80 39 trajets 0 80 31 50 trajets 0 6 31 11 trajets gratuits Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N Im Quels b n fices pour l autorit organisatrice belfortaine La mise en place du nouveau syst me de tarification a impliqu une refonte compl te du syst me de billettique du Syndicat mixte La simplicit pour les usagers a d tre compens e par un syst me informatique fiable et puissant pour viter tous risques de pertes de recettes Les v hicules ont en effet d s quiper d un syst me de billettique embarqu qui traite les validations des clients et effectue un comptage des voyages gr ce au num ro de carte Le syst me de facturation met les factures clients en s appuyant sur la base de donn es transmise par le syst me de billettique embarqu Gr ce au post paiement la vente de titres bord a t supprim e les bus du r seau SMTC ont donc gagn en vitesse Le m canisme assure une fr quence de passage toutes les 10 minutes tout en limitant le nombre de v hicules en ligne Une vraie politique commerciale d montrant les avantages du post paiement a t lanc e En expliquant pourquoi l utilisation des transports en commun belfortains est rentable pour les m nages de l agglom ration elle contribue dynamiser le r seau Optymo Aujourd hui 85 des voyages sont effectu s par le Pass Op
50. 8 Ces gains de productivit qui ont fait passer le parc de bus du syndicat mixte de 51 36 v hicules laissent envisager un retour sur investissement apr s subventionnements dans les quatre prochaines ann es Le choix du SMTC s est av r bien plus avantageux au regard des performances environnementales des nouveaux bus Le carburant GPL ne contient ni plomb ni benz ne ni souffre dangereux pour l environnement Depuis la mise en service des nouveaux v hicules au 18 janvier 2008 l conomie annuelle d missions polluantes est estim e 315 tonnes de CO de 67 tonnes de NOx oxyde d azote de 3 2 tonnes d hydrocarbures et de 2 tonnes de particules fines On estime aussi une r duction du niveau sonore de 2 4 decibelsl Les 36 nouveaux v hicules repr sentent ainsi un gain de 887 000 d conomie annuelle pour la plan te En cas de pic de pollution les v hicules sont autoris s circuler d autant plus que leurs rejets se situent en de des normes europ ennes d missions qui entrent en vigueur cette ann e 1 Source SMTC Le GPL n est pour nous qu une tape Quelle est la dangerosit du GPL dans les transports publics L utilisation du GPL comme carburant dans les transports collectifs est ancienne et connue La ville de Vienne a d ailleurs quip son parc de 700 bus depuis des ann es Le risque d une explosion provoqu e par le Gaz P trole Liqu fi est minimis par une faible p
51. AW Enjeux et innovations des politiques Ouvrage dirig par David Le Bras et Olivier Cr pin Assembl e des Communaut s de France V ronique B rki Veolia Transport Charg e d tudes Lise Bazalgette Assembl e des Communaut s de France Sommalre Editos Pour un service public de la mobilit durable par Daniel Delaveau Dessinons l avenir ensemble par Cyrille du Peloux Introduction Transports et intercommunalit une histoire de coh rences territoriales par Marc Wiel Chapitre 1 Nouvelles demandes de d placements nouvelles offres de mobilit Savoir r pondre l volution des mobilit s par Dominique Mignot e Transports la Demande covoiturage prise en charge des Personnes Mobilit R duite une offre de d placements pour tous Rennes M tropole la mobilit au fil des temps sociaux Communaut d agglom ration de la Rochelle le trafic de marchandises au tamis des Centres de Distributions Urbaines e Le Plan de D placement Entreprise le partenariat ST Micro lectronics communaut de communes du pays du Gr sivaudan la loupe Autopartage Mobility CarSharing la success story au pays des helv tes Vers la soci t de l hypermobilit par Vincent Kaufmann Chapitre 2 Les communaut s autorit s organisatrices de la mobilit durable Demain les communaut s seront elles en mesure de garantir une suffisante coh rence entre ur
52. C Des tudes r alis es entre 2005 et 2006 montraient une forte congestion l entr e de la ville sur VA48 le trafic routier pouvaient en effet atteindre plus de 100 000 v hicules par jour sur certains tron ons Ces bouchons d gradaient la vitesse commerciale des bus du R seau Express Regional d autocars En 2004 apr s un accord de principe donn par le ministre des Transports et une p riode de mise au point avec les experts de la s curit autoroutiere une voie d di e aux bus et utilisant la bande d arr t d urgence est test e sur les 500 m de la bretelle de sortie de l A48 Les essais montrent ainsi que lorsque le trafic est encombr le tron on permet au bus de remonter sans contrainte les embouteillages jusqu la fin de la bretelle En septembre 2007 apr s validation du projet par le minist re de l quipement la voie sp cialis e partag e VSP est g n ralis e dans le sens p n trant sur une longueur de 4 2 km La bande d arr t d urgence entre Saint Egr ve et le Pont d Oxford est destin e L arriv e des bus Grenoble circulant sur les bandes d arr t d urgence de 48 52 a accueillir les transports en commun habilit s l emprunter La solution consiste ainsi r duire la largeur des voies de circulation et implanter la voie r serv e en r utilisant l emprise de la bande d arrets d urgence La voie est uniquement fr quent e par les huit lignes Transis re et Express du
53. Conseil g n ral et par la ligne 30 du r seau de la SEMITAG la SEM g rant les transports collectifs de l agglom ration grenobloise pour le compte de la SMTC Seuls les chauffeurs ayant suivi une formation et habilit s par la Direction r gionale de l quipement de Rh ne Alpes peuvent emprunter la voie En fonction des conditions de circulation la VSP sera ouverte ou laiss e libre pour les v hicules de secours et de s curit La vitesse est aussi strictement limit e pour viter les risques d accidents avec les v hicules ralentis ou en panne Ainsi e Si la vitesse moyenne des v hicules en section courante est sup rieure 50 km h la voie sp cialis e n est pas activ e et conserve uniquement sa fonction d arr t d urgence En revanche lorsque la vitesse moyenne des v hicules est comprise entre 30 km h et 50 km h la VSP est ouverte aux autocars qui ne peuvent alors rouler qu en de de 50 km h e Si la vitesse des v hicules sur les voies normales tombe en dessous de 30 km h la limite de vitesse des bus sur la voie d di e est de 30 km h m Un dispositif s curis Un feu lumineux signale aux conducteurs des v hicules les diff rentes limitations de vitesse Le dispositif int gre une signalisation sp cifique associ e un syst me d exploitation qui d tecte automatiquement les incidents La gestion du trafic est assur e par 21 cam ras vid os associ es des syst mes de mesure de trafic automatique Elles
54. Definitivement Pour la part d entre nous largement majoritaire qui est entr e dans le temps quotidien du monde Un l humanit s est r unifi e d finitivement au XX si cle et sur une plan te Une connue et per ue comme telle Pourquoi partir de si loin pour conclure un livre comme celui ci Et bien pour une raison fort simple c est que les mobilit s sont devenues notre culture I n y a plus des s dentaires et des nomades il n y a que des tres mobiles aux s jours plus ou moins longs en certains lieux La mobilit est devenue notre commune culture pour habiter ce monde enti rement humanis Nous vivons dans un dedans un dedans commun nous le parcourons r ellement ou virtuellement une part immense d entre nous est encore exclue de cette mobilit mais elle n est plus exclue de son d sir Dites moi le nombre de kilom tres que vous parcourez chaque ann e et je vous dirai quel groupe social vous appartenez Ainsi dans un monde o les futures conqu tes de l homme ne sont plus de l ordre des conqu tes territoriales dans ce monde l la mobilit devient le mode de d couverte et d appropriation de ce dedans commun que forme la surface du globe Ce qui ne veut pas dire qu il n y a plus de fronti res de territoires de culture de sentiments d appartenance territoriale et d identit s locales non mais chacun sait qu il y a un ailleurs et qu il est en r seau avec lui Et plus nous allons tre connect quotidien
55. En parall le la part des transports en commun diminuait sensiblement depuis 1992 Les tudes sur le fonctionnement du r seau pointaient s v rement du doigt une billetterie et un systeme de vente obsoletes qui compromettaient fortement la performance du r seau Les recettes du trafic ne repr sentaient que 11 des recettes totales du r seau Optymo Par des enqu tes qualitatives les usagers avaient exprim leur r ticence prendre les bus l offre de tarifaire tait difficile comprendre et le fait d avancer de l argent pour un abonnement qu ils n taient pas s rs de consommer rendaient peu ais e leur adh sion aux transports en commun Au terme de trois ann es de travail et de concertation publique la volont de moderniser et de dynamiser le r seau s est concr tis e par la mise en place du post paiement l s agissait de trouver une r ponse cr dible au d clin de la fr quentation du r seau du Syndicat Mixte des Transports en Commun du Territoire de Belfort SMTC tout en proposant un mod le capable de financer la r novation du r seau de bus Fond sur un suivi au plus juste des voyages effectu s le post paiement consiste faire payer aux utilisateurs des transports collectifs exactement ce qu ils consomment sans les obliger r gler en d but de mois leur abonnement Les clients sont factur s le 15 du mois suivant par pr l vement bancaire apr s d compte des voyages r ellement effectu s comme pour les s
56. Favoriser tous les types de mobilit par une information instantan e V ritable plateforme d information unique Les voies FasTrak TM pour tous les modes de transports de la r gion le service 511 propose des FasTrakTM est un syst me lectronique qui permet informations sur les horaires de passage de pr payer les p ages des ponts de la San Fransisco des transports collectifs sur le trafic en Bay Area facilitant ainsi la circulation en continu temps r el et les temps de d placement Une antenne a rienne lit les informations envoy es selon les itin raires Des cartes inter actives localisent instantan ment les par le transpondeur plac dans le v hicule et collecte congestions les incidents ou les travaux le paiement Des cam ras vid os identifient les ventuels fraudeurs Avec ce dispositif les utilisateurs gr ce a des techniques d information du FasTrak vitent de longues files d attentes aux sp cifiques Les temps de d placement p ages et peuvent emprunter une voie r serv e plus sont ainsi d termin s l aide de capteurs Fidenas a esse mod r e traditionnels situ s en bordure de route Il s agit de boucles de d tection ou de radars Les transpondeurs FasTrack ajoutent des pr cisions sur la dur e de circulation sur les ponts de la San Francisco Bay Area Avec ces capteurs et logiciels de haute qualit le service 511 fournit ainsi une information pr cise de la qualit de la circulation en temps r
57. L La taxe s applique aux cessions titre on reux des terrains nus et des immeubles b tis Ce p rim tre ne peut s loigner de plus de 800 m tres d une station de transports collectifs urbains ou de 1 500 m tres d une entr e de gare ferroviaire IV La taxe est assise sur un montant gal 80 de la diff rence entre d une part le prix de vente stipul dans Facte de cession et d autre part le prix d achat stipul dans l acte d acquisition augment des co ts support s par le vendeur des travaux de construction autoris s ainsi que des travaux ayant pour objet l am lioration de la performance thermique de l immeuble Le taux de la taxe ne peut exc der 15 pour les autorit s organisatrices de transports urbains 5 pour la r gion et 5 pour l tat Le total de ces montants ne peut tre sup rieur 5 du prix de cession Bruno Faivre d Arcier professeur au Laboratoire d Economie des Transports Universit de Lyon Quel financement pour les transports publics urbains long terme Comment imaginer ce que deviendront les transports publics urbains dans trente ans dans un contexte de rench rissement du co t de l nergie et de lutte contre l effet de serre Si plus de 80 de la population europ enne r side dans des espaces urbains les transports et les d placements constitueront pour les collectivit s territoriales l un des enjeux principaux Les vingt der
58. L est une nergie fossile Or l volution vers le carburant GPL n est pour nous qu une tape il est vident que le GPL n est pas une fin en soi et que nous attendons avec impatience la pile combustible et les bus hydrog ne Le Territoire de Belfort accueille d ailleurs le Centre national de recherche technologique INEVA site d excellence pour la recherche en mati re de pile combustible et le SMTC se tient pr t exp rimenter cette nouvelle technologie qui repr sente lavenir des transports propres Malheureusement elle est encore tr s co teuse 5 6 fois le prix d un bus GPL et pr sente de nombreuses difficult s de stockage Le SMTC a donc fait le choix plut t que de ne rien faire et attendre la mise au point du bus hydrog ne d opter pour une solution palliative le GPL et changer la totalit de sa flotte afin d apporter d s pr sent sa contribution la pr servation de la plan te Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m Voirie un usage revisit au service d une fluidit retrouv e l exemple du Syndiact mixte des transports en commun de l agglom ration grenobloise N e aux Etats Unis pour la circulation des Bus Rapid Transit l id e de transformer les bandes d arr t d urgence sur les autoroutes pour faciliter le passage des transports collectifs a s duit le Syndicat mixte des transports en commun de l agglom ration grenobloise SMT
59. Si le centre de distribution est aujourd hui exploit par Veolia Transport rappelons que la communaut a soutenu financi rement le projet jusqu en 2006 aid e successivement par les subventions europ ennes ELCIDIS par le PREDIT et l ADEME La communaut de La Rochelle sous traitait la gestion de la plateforme une entreprise de transport et remunerait le gestionnaire en fonction du nombre de colis et de palettes y transitant Le co t d investissement subventions comprises s estime ainsi a 807 000 pour la collectivite Veritable interface entre les transporteurs et les entreprises du centre ville la plateforme constitue un maillon supplementaire dans la chaine logistique un point de rupture de charges permettant de massifier les flux et de rationaliser les tournees Elle permet aux transporteurs d adapter au mieux leurs d placements selon les types de livraison effectuer Un transporteur peut r aliser directement un aller retour au centre de logistique pour y d poser ses colis La plateforme est aussi un utile point de chute pour se d charger de la marchandise destination du centre historique au cours d une tourn e Par ailleurs certaines entreprises utilisent le centre de distribution comme un espace de stockage dans lequel elles viennent r guli rement puiser de distribution urbaine La r ussite du projet a t conditionn e par un arr t de circulation pris d s janvier 2001 et fermement appliqu par la
60. Territoire de Belfort la tarification s same de la mobilit 96 Eco taxe cure d amincissement pour les poids lourds 100 P ages urbains un droit de circuler imposable 104 e Plus values fonci res une manne insoup onnee 108 Quel financement pour les transports publics urbains long terme par Bruno Faivre d Arcier 113 Conclusion La mobilit comme culture durable par Jean Viard 118 Daniel Delaveau president de l Assembl e des Communaut s de France pr sident de Rennes M tropole Pour un service public de la mobilit durable Les collectivit s ont pris toute la mesure des enjeux relatifs la ma trise et la r duction des consommations nerg tiques g n ratrices de gaz effet de serre Dans la mesure o 27 des missions de GES proc dent en France des transports contre 14 l chelle mondiale comment pourraient elles s en d sint resser La r ponse au d fi du changement climatique inspire ainsi en toute logique les inflexions majeures des administrations locales qui par leurs options en mati re d am nagement contribuent produire un mod le de d veloppement urbain moins g n rateur de CO Les intercommunalit s apparaissent ind niablement au regard du spectre de leurs comp tences comme un bon niveau d action pour non seulement red finir et mettre en uvre une v ritable politique locale de d placements mais galement la d ployer en coh rence avec le
61. a consommation de carburant et des missions de gaz effet de serre Il importe alors de coupler une telle mesure avec des actions fiscales dissuadant le d part vers la p riph rie taxation de la non desserte en TC prix des carburants L aussi le syst me de prix doit prendre en compte l ensemble des modes de transport pour 1 GOODWIN P B 1990 Understanding Congestion Recherche Transport S curit Revue de l INRETS English issue 5 2 CROZET Y JOLY I 2006 Budgets temps de transport et vitesses de nouveaux enjeux pour les politiques de mobilit urbaine La ville aux limites de la mobilit Actes du colloque La ville aux limites de la mobilit Paris pp 287 296 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m H 5 116 viter les effets pervers potentiels Cela suppose des r ajustements du dispositif fiscal en lien avec les r gles d urbanisme incitant limiter l talement urbain et une consommation fonci re excessive ou une discordance territoriale entre emploi et habitat cf les r flexions de Marc Wiel Enfin les nouveaux enjeux nerg tiques et environnementaux constituent d sormais un argument de poids pour d velopper l offre de transports collectifs La taxation du carbone est un signal prix pour inciter au changement de comportement de mobilit et doit logiquement contribuer au financement des modes alternatifs la voiture Les r centes propositions d u
62. a pour objectif de favoriser les synergies entre acteurs pour faciliter le d veloppement des services mobiles sans contact en France L adoption du syst me NFC dans les transports en commun de la communaut urbaine sur une base technologique peu d velopp e a en effet n cessit la coordination de plusieurs m tiers Les collectivit s locales les op rateurs transports et t l coms les banques et les industriels ont d se mettre d accord sur les modalit s d instauration de la technologie C est sur proposition de son exploitant transports que la communaut urbaine accepte la mise en uvre du projet en 2008 Les trois principaux op rateurs de t l phonie mobile sont alors convaincus de participer l exp rimentation grande chelle Une charte de partenariat visant d finir le cadre d intervention de chacun des partenaires du projet est labor e un titre de transport Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m La ville de Nice Si aujourd hui les syst mes de billettique fran ais ne permettent pas une g n ralisation du NFC ils peuvent cependant voluer pour tre compatibles avec cette technologie L implantation du sans contact mobile a donc n cessit une adaptation du syst me de billettique Ces mises jour constituent le seul co t pour la collectivit dans le lancement du projet L op rateur transports prend en charge l ensemble du financement de la techn
63. able nettement plus lev Il favorise l intermodalit des d placements et permet de ne pas faire rouler vide des services de transports collectifs ayant un co t de fonctionnement 14 en charge par l intercommunalite Dans la mesure o les recettes commerciales financent peine 13 du service le Conseil g n ral verse une subvention Le service transport la demande de la communaut bretonne est lui aussi financ hauteur de 50 depuis 2009 par le d partement d lle et Vilaine Par ailleurs l organisation et la mise en commun des trajets peut s av rer complexe et les taux de remplissage des v hicules peinent d passer les taux des v hicules particuliers il est par exemple de 1 29 en 2008 au Pays de la Roche aux F es Les demandes de d placements des usagers d passent aussi souvent le p rim tre d termin comme c est le cas pour la communaut de Niederbronn les Bains Un projet de covoiturage intercommunautaire Dans les espaces ruraux les d placements ne s effectuent pas forc ment au sein du territoire intercommunal C est le cas dans le d partement de la Charente Maritime o de nombreux actifs des communaut s d agglom ration de la Rochelle et du Pays Rochefortais habitent le territoire voisin de la communaut de communes de la Plaine En plus de r pondre aux probl matiques recens es en amont de la mise en place du TAD nous avons gagn en lisibilit aupr s de nos habitants
64. acements alternatifs la voiture Une tude datant de 1998 Le CarSharing la cl de la mobilit combin e montre que l offre de Mobility a contribu une r duction des d placements automobiles de 72 96 pour les personnes ayant renonc leur voiture gr ce l autopartage Ces d placements sont majoritairement compens s par des trajets en transports en commun deux roues moteur et v lo Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 LU 32 Vincent Kaufmann Ecole Polytechnique Federale de Lausanne Laboratoire de Sociologie Urbaine Vers la soci t de hypermobilite l est courant d entendre que nous vivons dans une soci t c hypermobile Nous voyons que les moyens de t l communication et de transport rapides ont chang le monde et que les territoires s estompent au profit d un monde domin par des flux Certes nous bougeons de plus en plus vite et nous allons de plus en plus loin Les cons quences en sont les engorgements chroniques des infrastructures par saturation des axes routiers ferroviaires et des plateformes a roportuaires des menaces pour l environnement qui vont des pollutions atmosph riques et sonores au gaspillage du sol des probl mes sociaux enfin relatifs l automobile et aux in galit s d acc s aux syst mes de transport Beaucoup d encre a d j coul dans les changes de vues sur les r ponses possibles La plupart des mesures pr
65. adresse aussi aux entreprises Le Business CarSharing regroupe pr s de 2100 entreprises suisses administrations publiques grandes entreprises telles que IKEA ou IBM PME et services d aides la personne Particuliers et professionnels peuvent ainsi r server des v hicules 24h 24 jusqu au dernier moment sans frais de r servation via Internet ou le syst me de r servation automatique sur simple appel Le num ro d adh sion inscrit sur la carte d adh rent permet d identifier le client Celui ci va chercher son v hicule l emplacement souhait et l ouvre gr ce sa carte Mobility qu il pose sur le Check point Mobility situ sur le pare brise L ordinateur de bord confirme alors l inscription Le retour du v hicule se fait l emplacement du d part et dans les temps indiqu s au moment de la r servation Les factures Mobility sont tablies mensuellement les prix factur s englobent les co ts li s aux assurances Mobility Carsharing en chiffres fin 2008 e 84 500 adh rents e 37 500 soci taires e 2 200 v hicules e pr sence dans 430 localit s du pays e 342 emplacements et 923 v hicules proximit des gares e Prix par heure de jour 7h 23h 1 80 2 80 selon la cat gorie du v hicule e Prix par kilom tre du 1 au 1005 selon la cat gorie du v hicule 0 30 0 60 2 e Avantage conomique environ 2 800 par an pour 15000 km parcourus et combinaison 50 TC 50 autopartage Un
66. aines lignes suburbaines le r seau de transports rennais tissant de fait le lien entre nos diff rentes communes Nous avons par ailleurs tenu mettre en place des lignes sp cifiques pour accompagner les temps forts qui rythment la ville et l agglom ration Des festivals musicaux aux v nements culturels et sportifs en passant par les grandes soir es estudiantines toutes les manifestations forte notori t b n ficient d un service sp cifique de transports Les modes de d placements propos s par Rennes M tropole ont ainsi l ambition de r pondre autant que possible aux demandes nouvelles de nos habitants ce faisant ils renforcent la coh sion urbaine et sociale du territoire et constituent ce titre l une des pines dorsales du projet communautaire Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m Lo 20 Communaut d agglom ration de la Rochelle le trafic de marchandises au tamis des Centres de Distributions Urbaines Comment d congestionner les centres villes des poids lourds et r duire les nuisances engendr es par le trafic de marchandises En 1994 l id e de mettre en place une plateforme de distribution de marchandises par v hicules lectriques est lanc e par la municipalit de la Rochelle l occasion de la premi re journ e En ville sans ma voiture Relay e par l Union europ enne quatre ans plus tard avec le programme ELCIDIS l initiative d
67. and le trajet du car est tonnamment superposable aux trajets ferroviaires qui relient les bourgades du territoire r gional Les choses semblent plus simples sur les territoires urbains administr s par les intercommunalit s ou les communaut s urbaines La ville a des besoins sp cifiques en Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 60 mati re de mobilit et les sch mas de gestion des transports collectifs ont su s adapter ces besoins C est entre autre parce que l organisation territoriale et les transferts de comp tences ont vite permis ces entit s d int grer les nouveaux contours du territoire urbain notamment dans leur dimension administrative et r glementaire que cette adaptation a t relativement facile et rapide En outre elle ne s est pas trouv e ralentie par les incontournables n gociations interinstitutionnelles qui s imposent lorsque la r partition des comp tences n a pas t tranch e par la loi Est il utile de souligner ici les blocages plus p nibles encore lorsque qu ils se nourrissent des jeux politiciens entre deux communes voisines mais de bords diff rents Ainsi le tramway cens irriguer l Est parisien n est jusqu maintenant pas all plus loin que l entr e de Noisy le Sec l quipe municipale contestant le trac qui devait permettre de prolonger vers Montreuil deuxi me ville de la petite couronne Ce prolongement tait pourtant reconnu par toutes les
68. ande qui permet de prendre en consid ration des attentes de plus en plus clat es dans l espace et dans le temps Le travail de couplage plus fort entre le transport la demande s et les r seaux plus classiques men par nombre d intercommunalites constitue cet gard une piste ind niable de progr s Surtout les transports publics urbains ne doivent pas tre per us comme le seul l ment de r ponse mais comme un maillon dans la cha ne globale de d placements C est bien d intermodalite de sa qualit et de sa lisibilit dont il est question et le succ s des parcs relais en lien avec des axes lourds de transports collectifs le d montre sans ambigu t Transports a la demande covoiturage prise en charge des Personnes a Mobilit s Reduftes une offre de d placements pour tous Les espaces p riurbains et ruraux ne peuvent mettre en place une couver ture de r seau de transports collectifs aussi performante que celle des agglom rations En zone peu dense la faiblesse du maillage et des horaires de parcours propos e par les transports en commun rend plus comp titive l utilisation de la voiture Les d placements des populations en zone rurale sont donc contraints notamment pour les individus non motoris s les personnes g es et les jeunes qui sont les premiers touch s par ces d ficits de mobilit Le d fi pour les communaut s de communes et petites communaut s d agglom ration est alors de trouver d
69. appareil communicant WIFI Le second donne acc s aux passagers quip s ordinateur portable des contenus tels que des jeux des vid os en streaming l acc s des forums collaboratifs ou un syst me de g olocalisation Les exp rimentations montrent que les taux de couverture sont tr s bons m me dans les tunnels Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 UT LU d 54 Encourager un report modal vers les transports collectifs R alis et financ par le Conseil general de l Is re en partenariat avec le minist re de l cologie du D veloppement et de l Am nagement durable l am nagement de la voie sp cialis e a fait l objet d un investissement de 6 2 millions d euros La Direction d partementale de l quipement de l Is re s est charg e de la ma trise d uvre pour les travaux d infrastructures et de l assistance ma trise d ouvrage pour le volet quipements durant toute l ann e des travaux Le bilan de la voie sp cialis e partag e Bande d arr t d urgence sur autoroutes est aujourd hui tr s positif Le bon quelle r glementation comportement des usagers et la s curit Selon l article R412 8 du Code de la Route la r alisation du dispositif ont assur le succ s de la VSP On note ainsi une nette am lioration d une Bande d Arr t d Urgence BAU n est pas du temps de parcours d s transports obligatoire sur les autoroutes et voies rapi
70. at riel rouant avec l entreprise STADLER Des coordinations entre les constructeurs et l exploitant ont d s tablir Des compatibilit s totales sur l infrastructure commune sur le mat riel les moyens de communication et la r gulation entre les gestionnaires du tramway p riurbain et Rh nExpress ont t garanties La soci t Rh neExpress a ainsi demand au constructeur Stadler d adapter la conception des rames aux quais du SYTRAL Les mesures de s curit des mat riels roulants ont aussi t renforc es et des formations aux conducteurs des tramways et trams trains ont t dispens es en parfaite coh rence et des consignations 28 2 par Le projet impose donc a la soci t concessionnaire de Veolia Transport 25 2 par Vinci travailler constamment avec le SYTRAL son exploitant Concessions 4 2 par Vossloh KEOLIS et ses cabinets d ing nierie La r ussite du projet Infrastructure Services 2 8 tient en effet la rigueur des changes entre les acteurs par Cegelec Centre Est et 3 Des r unions sont organis es tous les quinze jours entre par trois filiales locales de Vinci les autorit s organisatrices et leurs exploitants pour assurer le suivi r gulier et l organisation n cessaire au projet La soci t concessionnaire et le d partement du Rh ne se r unissent quant eux une fois par semaine im Assurer la r alisation financi re du projet L utilisation commune de la voie d saffect
71. ation Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 UJ 40 Mobilit s et urbanisme un tandem de choc dans la lutte contre les emissions de gaz a effets de serre im Le Plan climat comme ensemblier Plusieurs communaut s ont aujourd hui pris le parti de mettre en coh rence leur politique d urbanisme et de transports Les Plans Energie Climat Territoriaux ainsi que les d marches de contrats d axes en sont des initiatives tout fait int ressantes La communaut d agglom ration Mulhouse Sud Alsace CAMSA s est dot e en d cembre 2007 d un Plan nergie climat territorial PECT pour r duire de 20 les missions de gaz effet de serre sur son territoire d ici a 2012 Loi de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement aride 7 lt l tat incitera les communes et leurs groupements de plus de 50 000 habitants tablir en coh rence avec les documents d urbanisme des plans climats nergie territoriaux avant 2012 Un comit de pilotage compos d lus et d une quipe de projet transversale a t charg d laborer et de proposer un ensemble de mesures pour r duire les missions polluantes Un Conseil participatif cr en mars 2007 et compos d une centaine de personnes a permis d impliquer et de faire s exprimer diff rents acteurs durant tout la proc dure d laboration du PECT Les 166 actions de lut
72. aucoup progress gr ce l tude des controverses dans lesquelles l histoire des vaincus de l innovation est aussi instructive que la vaine recherche des raisons d un succ s 1 c Le bus remorque invent il y a 60 ans L Echo mulhousien n 261 octobre 2004 p 40 41 Plusieurs de ces histoires attirent par exemple notre attention sur un phenomene r current les checs de technologies suspendues ou monorail tr s en vogue dans les ann es 1960 aussi bien dans le monde r el que dans la fiction comme dans le film Fahrenheit 451 de Fran ois Truffaut tourn Chateauneuf sur Loire sur le site de la soci t Saf ge Parmi les cadavres de cette p riode que l historien peut exhumer la l gende de l a rotrain masque l histoire d une innovation de rupture qui ne trouva sans mauvais jeu de mots pour une technologie issue du monde de l a ronautique jamais de x terrain d atterrissage De la m me mani re le syst me rames programm es Aramis x mourra apr s avoir interminablement tourn sur une piste d essai sans jamais rejoindre la ville Ces technologies des ann es 1960 a rotrain ou monorail peinent s installer dans les villes sauf quand un quartier devient une sorte de parc d attraction touristico commercial comme c est le cas dans le quartier de Darling Harbour Sydney La liaison entre l a roport et la ville de Shanghai est galement une exp rience dans laq
73. avoir faire techniques ont cependant un champ plus large que la seule innovation technologique Ils concernent l ing nierie contractuelle c est dire la capacit d organiser sur un plan juridique et conomique la relation entre l intercommunalite cliente et le gestionnaire priv Ils concernent aussi la capacit de conduire le changement social et de faire voluer sans rupture ni crise des structures publiques vers une r alit plus entrepreneuriale L ouvrage que vous avez entre les mains fruit d une collaboration entre l Assembl e des Communaut s de France et Veolia Transport a pr cis ment pour vocation de contribuer la diffusion des bonnes pratiques en mati re de mobilit durable et ce faisant d aider les intercommunalit s d finir leur vision de l volution des services publics locaux Dessinons l avenir ensemble Veolia Transport est particuli rement sensible la n cessit de d finir des solutions d organisation des r seaux de transports qui prennent en compte les sp cificit s conomiques sociales et environnementales de chaque cit o qu elle se trouve dans le monde La signature en juillet 2009 du premier contrat de gestion d l gu e de Veolia Transport aux tats Unis avec la New Orleans Regional Transit Authority RTA est une illustration de ce modus vivendi Cet accord s appuie sur un plan ambitieux Il vise repenser les mobilit s dans cette ville encore stigmatis e par le passage de
74. banisme et d placements par Marc Wiel Mobilit et urbanisme un tandem de choc dans la lutte contres les missions de gaz effets de serre e Promouvoir un droit la mobilit pour tous e Le GPL un cocktail d tonnant pour une sobri t nerg tique Voirie un usage revisit au service d une fluidit retrouv e e Les Twin cities sur leurs deux roues L id e serait de simplifier la r partition des comp tences en mati re de transports par Bruno Rebelle 12 13 17 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 59 Chapitre 3 Evolution des politiques de mobilites le pari technologique 61 Les transports urbains l innovation au risque du f tichisme par Vincent Guigueno 62 Sans contact mobile une technologie au service du lien territorial 64 e Communaut d agglom ration rouennaise les Bus TEOR filent comme des com tes 68 e Le r seau de transports du Grand Roanne au rythme du cadencement 73 Intermodalit l criture d une nouvelle grammaire territoriale 76 e Le service internet 511 de la San Francisco Bay Area surfez y a tout voir 81 Du bon et du mauvais usage de l innovation dans les transports publics par Pierre Zembri 84 Chapitre 4 Nouveaux enjeux de mobilit nouveaux transports collectifs quel financement 87 Mobilit claircir les m canismes de financement par Jean Pierre Orfeuil 88 e Du bon usage des partenariats publics priv s 92 e
75. bles un engagement communautaire Septembre 2009 a N 48 Le GPL un cocktail detonnant pour une sobri t nerg tique L exemple de la communaut d agglom ration belfortaine Dans le cadre du renouvellement de son offre de transports le Syndicat Mixte des Transports en Commun du Territoire de Belfort SMTC a souhait d velopper une politique de d placements respectueuse de l environnement et de la sant de ses habitants L ensemble de la flotte de bus a donc t remplac par 36 v hicules fonctionnant au GPL Gaz P trole Liqu fi Une flotte de bus enti rement quip e au GPL L adoption d un nouveau carburant pour le r seau de transports en commun belfortain est le r sultat d une longue proc dure Trois ann es d tudes ont t n cessaires pour comparer les diff rents types de carburants existants Une premi re enqu te a tout d abord identifi les besoins Puis un diagnostic sur l opportunit d exploiter des bus au GPL a t men par un bureau d tudes agr par l ADEME Un rapport final a ensuite d montr la pertinence du carburant GPL pour le r seau Optymo il est en effet moins polluant et conomiquement plus avantageux que le diesel et contrairement au GNV gaz naturel pour v hicule le GPL distribu par quatre entreprises fran aises sur le march permet de faire jouer la concurrence et assure le meilleur prix Le biogaz un carburant propre produit par les citoyens Un ca
76. bouche sur le montage d un comit de pilotage r unissant la communaut d agglom ration la Chambre de Commerce et de l Industrie la soci t du commerce rochelais et les soci t s de transports locales m Un projet coh rent Apr s trois ann es d tudes de faisabilit un centre de distribution urbaine situ en bordure du centre historique est inaugur Les marchandises en provenance ou destination du centre ville transitent par cet espace o elles sont r ceptionn es trait es tri es puis livr es Cette redistribution rationnalis e est prise en charge par un exploitant unique qui devient alors un sous traitant des entreprises d posant les marchandises Des v hicules lectriques Citro n Berlingo et 3 5 tonnes FAAM dont 2 frigorifiques adapt s la conduite dans des rues troites sont utilis s pour les livraisons Leur autonomie est de 80 km en moyenne Une borne de recharge rapide est install e sur la plateforme La plateforme de d chargement propose une multitude de services en plus du stockage et de la livraison de marchandises aux entreprises elle assure les courses express livre la demande les particuliers et distribue des palettes Sept chauffeurs et trois administratifs travaillent sur cet espace logistique de 770 m mis disposition par la communaut La livraison du centre ville en chiffres e Zone concern e 200 ha 1 300 commerces 70 des commerces du centre ville livr s
77. cements et de la politique de la ville de Grenoble Alpes M tropole et du SMTC travaillent en coordination sur plusieurs projets tels que l am lioration des services de nuit et de la desserte des quartiers prioritaires Des projets d insertion par la mobilit accompagnent aussi les actions de d senclavement de quartiers par les transports collectifs ce titre le projet de plateforme de mobilit emploi pour un acc s la mobilit durable dont la mise en uvre est pr vue pour 2010 va mettre en place des actions d insertion et de socialisation par la mobilit Lanc suite un appel projet de la D l gation Interminist rielle la Ville et soutenu par la r gion Rh ne Alpes le projet ambitionne de cr er une plateforme de conseil en mobilit pour toucher les publics en insertion et les habitants des quartiers prioritaires Con u en partenariat avec le CCAS de Grenoble il va chercher duquer et ouvrir la mobilit des personnes inscrites dans une d marche d insertion professionnelle et rencontrant des freins du fait de probl mes de d placements La plateforme doit permettre de dispenser des informations et conseils sur les diff rentes solutions de mobilit disposition et de proposer un accompagnement individualis des personnes pour acc der au mode de d placement le plus adapt au besoin Ce dispositif fera la promotion des modes alternatifs l automobile et mettra en avant les dispositifs existants tels qu
78. cipaux quartiers de la ville avant que le r seau traditionnel ne fonctionne Un aller Star de nuit 300k annuels retour direct est mis en place le midi avec 300 1500 voyages nuit correspondance m tro Rennes Certains e Bus de Stade 70 k annuels trajets de lignes ont t modifi s pour mieux 900 1 300 personnes transport es cibler les horaires des salari s Cette offre aller retour sp cifique exige une forte coordination e TNB 10k en ann e pleine avec les entreprises car elle implique un 180 300 spectateurs transport es ajustement r gulier des horaires de bus selon les volutions des charges de travail changement du nombre d quipes cong s ch mage technique etc e Transmusicales 110 k annuels 60 des spectateurs du festival transport s Desserte ZAC Touche Tizon 60k annuels 150 250 voyages jour sur l ensemble des d parts sp cifiques La complexit croissante des villes et de leurs transports publics mais aussi la prise en compte des nouveaux modes de vie urbains exigent d tre adaptable proche du terrain de prendre en compte les hommes et de proposer des solutions sur mesure Soyons imaginatifs efficaces et cr dibles Francis Grass directeur g n ral de Veolia Transport France 10 une fr quence importante de 7h 20h et une amplitude horaire de service gale celle du VAL de 5h45 0h35 Cette matrice s applique galement cert
79. comment definir un perimetre d application pertinent La plus value se calcule ais ment dans les pays o l on conna t bien le prix des biens la valeur v nale elle est la diff rence entre le prix d achat et le prix de vente des biens fonciers La question du p rim tre l int rieur duquel est pr lev e la redevance est toujours d licate Caracas par exemple o le m tro a t financ en partie par r cup ration des plus values aupr s des propri taires toutes les personnes habitant moins de 10 minutes de marche du m tro paient la redevance sur les plus values Dans le cadre d une bonne valuation des prix sur les march s le p rim tre peut aussi se d finir selon les lieux o les plus values sont av r es gt Sous quelles conditions pourrait on instaurer en France de tels m canismes En France la r cup ration des plus values pour le financement d infrastructures de transport est r guli rement voqu e Il faut savoir qu une loi datant de 1807 instaurait d j le principe de la r cup ration des plus values r sultant de l ex cution de travaux publics Il s agissait surtout l poque de l ass chement des marais qui valorisait les terrains En fait deux types de blocages emp chent aujourd hui application de cette m thode La premi re objection est d ordre socio politique on consid re que le syst me de captation des plus values latentes constitue une atteinte
80. conis es par les experts sont tr s complexes mettre en pratique Mais pourquoi bouge t on autant Disons le d embl e la r ponse ne concerne pas le seul domaine des transports Elle nous fait entrer de plain pied dans l tude combien plus vaste des modes de vie contemporains Faire passer des objets ou des personnes d un point l autre c est impliquer en effet un vaste ventail d activit s humaines Diverses logiques d action nous am nent nous interroger sur le fonctionnement des soci t s sur leurs structures et leurs relations sur les in galit s sur les diff renciations sur les modes de vie et leur pluralisme Pourquoi cette emprise des d placements sur notre vie quotidienne Observons donc cette emprise croissante des d placements dans la vie quotidienne pour en chercher les explications Il y en a plusieurs La premi re est que certains d placements se sont substitu s d autres Nous venons de voir qu en moyenne le temps pass en route est longtemps rest constant Mais cette apparente stabilit a cach en fait un changement de structure assez radical dans les motifs Le travail raison encore dominante il y a une trentaine d annees ne represente plus que 20 a 30 des courses Aujourd hui un employ a plein temps ne rentre plus a midi manger chez lui ce qui diminue par deux le nombre des deplacements pour ce motif Mais dans le m me temps les d placements dits de loisirs ont con
81. d placements en offrant l utilisateur des informations pr cises sur les diff rents modes de transports et sur leurs atouts prix rapidit impact environnemental met en valeur les modes de transports les plus respectueux mobilit s plus spontan es et r pond a leur besoin croissant d information La technologie sans contact assure aux usagers des transports collectifs des d placements confortables et plus pratiques Pour le client l usage de son mobile en lieu et place d un d placement au terminal de vente repr sente un gain de temps important Le NFC leur permet d obtenir une information instantan e et pr cise chaque instant Pour les communaut s m me si la technologie n a pas vocation se substituer aux canaux classiques de vente la mise en uvre du sans contact mobile repr sente une conomie d investissements en mati re d informations passagers et de vente de billets Enfin le NFC contribue au d veloppement de l intermodalit et de l interop rabilit entre les territoires en donnant la possibilit aux voyageurs de t l charger plusieurs applications transports sur son t l phone Les r ussites du projet ni ois devraient dans l avenir convaincre les autorit s organisatrices de transports urbains s engager dans la technologie NFC Celle ci s entendra d ailleurs d autres types de services comme la sant les services la personne le commerce le tourisme Pour permettre une mobilit
82. d rablement volu la pr sence de populations de plus en plus jeunes alli e la fermeture de plus en plus tardive des commerces et la multiplication des loisirs ont incit la communaut d agglom ration rennaise modifier son offre de transports Les dessertes et les fr quences des transports en commun ont t am lior es Progressivement depuis 1995 l offre de bus couvre la tranche horaire de 21h 0h30 Depuis septembre 2009 on compte neuf lignes majeures circulant tous les jours de l ann e jusqu 0h30 sur les m mes itin raires qu en journ e sur une fr quence variant entre 15 et 60 minutes selon le potentiel desservi Quand au m tro sa fr quence est r duite 4 30 minutes en soir e Une organisation de travail adapt e pour les conducteurs effectuant le service est n cessaire d autant plus que les bus STAR offrent depuis septembre 2000 une desserte de nuit pour deux lignes tr s fr quent es Notons qu un accompagnateur bord de chaque bus v rifie les titres de transport et assure la s curit des trajets Des bus desservent sp cifiquement les abords du stade d agglom ration lors des matchs de l quipe de football locale Une heure avant le match la ligne 11 est ainsi renforc e raison d un bus toutes les 5 minutes depuis le centre ville D s la fin du match 13 bus rejoignent le centre ville pour assurer les correspondances avec le m tro et les lignes de bus puis continuent sur des lignes exista
83. de la Plaine d Aunis Im Des centrales de mobilit s pour mieux informer C est le constat d une carence d informations sur les transports publics au sein du p rim tre communautaire qui a incit en 1997 les lus de la communaut de communes de l Abbevillois monter une structure destin e donner une information multimodale aux voyageurs Filinfo d placements Sur simple appel t l phonique la centrale renseigne sur tous les d placements concernant les demandes d itineraires compris dans le p rim tre du Pays des Trois Vall es repr sentant 166 communes Pour chaque parcours depuis ou destination de la communaut qu elle que soit l Autorit Organisatrice la centrale de mobilit fournit ses clients les diff rents horaires temps de parcours et tarifs pour les r seaux de transports emprunt s Equip e d un logiciel permettant la gestion des caract ristiques des services des diff rents r seaux de transports la centrale trouve les itin raires les plus adapt s selon les trajets demand s Elle rend aussi possible la r servation pour des services personnalis s tels que le TAD ou le transport pour les Personnes Mobilit R duite mais uniquement sur le p rim tre de la Communaut de l Abbevillois Rendre la mobilit accessible aux PMR Au sein de la communaut d agglom ration de TAlbigeois les transports en commun sont accessibles aux Personnes Mobilit R duite PMR Tous les bus de la communau
84. dencement et la r forme de la tarification cf chap 4 ont incit pr s de 1 million de Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 a 50 A Oslo les habitants se sont engag s dans une d marche de d veloppement durable pour la production de carburants propres partir de 2010 ils produiront en effet le nouveau combustible faisant rouler les bus de la capitale norv gienne Ce nouveau carburant citoyen ne proviendra ni plus ni moins que du m thane g n r par la fermentation des eaux us es des deux stations d puration de la ville Cette exp rience originale est le fruit d une longue r flexion Apr s avoir pris acte que 50 du total des missions de CO de la ville provenait du secteur transports les lus ont r fl chi aux pistes susceptibles de r duire les missions de carbone dans ses transports collectifs Le m thane est alors apparu comme le carburant le plus propre Peu bruyant et neutre en carbone il a Pavantage non n gligeable d tre renouvelable l infini Ainsi 250 000 habitants produiront par an de quoi faire rouler 80 bus raison de 100 000 km chacun Lobjectif de la municipalit norv gienne est de faire fonctionner dans quelques ann es ses 400 bus au biogaz et de r duire les missions de CO de 30 000 tonnes par an voyageurs suppl mentaires utiliser les transports en commun du SMTC en peine un an 5 8 millions de voyageurs au total en 200
85. des condition de r aliser les aires d am nagement appropri es C est en s appuyant sur ces dispositions sp cifiques que le SMTC de l agglom ration grenobloise a pu modifier l usage des BAU sur TA48 collectifs utilisant la voie par rapport aux automobiles En termes de report modal la fr quentation des lignes de bus du Conseil g n ral atteint aujourd hui 3 000 voyageurs par jour dont pr s de la moiti sont des anciens utilisateurs de la voiture Les nouveaux usag s de ces lignes voquent la ponctualit et la r gularit des bus comme principale qualit du dispositif L tendue du syst me actuel au p age suivant de Voreppe et l instauration d une file de circulation r serv e sur 41 sont actuellement en projet L exp rience prim e en 2007 par les Troph es Ville et Transports inspire d autres agglom rations des projets sont ainsi Marc Ba etto pr sident du Syndicat mixte es transports en commun de l agglom ration grenobloise Congestion La solution tait l sous nos yeux La probl matique de l acc s aux agglom rations se r sume souvent la question de la congestion qui frappe les voiries aux heures de pointe Ce sont aussi plusieurs milliers d heures qui sont perdues quotidiennement par les salari s sans parler des effets sur la qualit de l air La r ponse naturelle consiste en g n ral cr er des infrastructures nouvelles La difficult d une telle
86. du syst me de Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m ja w 114 mobilit modes doux circulation stationnement transports publics peut tre m me de g rer un syst me tarifaire multimodal coh rent et quilibr e Chacun des acteurs et b n ficiaires de ce syst me doit contribuer a son financement ce qui suppose de clarifier les missions qu il assure et les b n fices qu il g n re ce n est pas aux seuls usagers des transports publics de financer l ensemble des avantages conomiques et environnementaux produits Cela peut passer par la constitution de v ritables Comptes Transports D placements comme pr vus dans les Plans de D placements Urbains capables d identifier les flux financiers g n r s et les avantages procur s selon les acteurs Les choix d investissement doivent s int grer dans une d marche de planification urbaine coh rente et doivent donner lieu une valuation de leurs impacts sur les co ts d exploitation g n r s Cela signifie galement que l am nagement urbain doit prendre en compte d s la phase de conception des projets urbains la dimension mobilit Il importe d s lors de pr ciser ces diff rentes missions assur es par le syst me de mobilit La premi re est bien s r relative l accessibilit des populations l ensemble des activit s urbaines qui renvoie au r le social traditionnel des transports collect
87. e priori l utilisateur ne regarde pas la motorisation ni les rails de guidage En revanche l utilisateur est pris de confort de fiabilit de r gularit et d accessibilit Avons nous suffisamment progress dans ce domaine Le confort peut se d cliner en quantit d espace disponible rappelons nous une publicit d il y a quelques ann es pour un monospace en confort climatique et acoustique Les mat riels roulants ont nettement progress dans ces domaines mais le dimensionnement du syst me par rapport une charge maximale qui ne sera peut tre atteinte que quelques ann es apr s la mise en service d termine le confort des utilisateurs terme Une innovation utile serait que les nouveaux mat riels ou syst mes ne soient pas trop rapidement victimes de leur succ s La fiabilit renvoie aux technologies mises en uvre mais aussi la prise en compte de l ensemble des risques potentiels La r gularit est atteinte si le syst me est suffisamment dimensionn mais aussi si une priorit sans faiblesse a t donn e aux modes collectifs par rapport aux modes individuels D o la proposition suivante ne pas limiter la priorit absolue aux seuls modes guid s circulant sur des axes lourds la conqu te de nouveaux trafics plus diffus est a ce prix Le d veloppement r cent des BHNS a montr que l autobus classique a toute sa place s il atteint une vitesse commerciale cr dible et qu il peut pr par
88. e ons qui en r sultaient pourraient tre reprises vis vis de concepts techniques actuels On rel ve malheureusement encore trop souvent une primaut de la solution technique lourde sur les objectifs politiques et sur les caract ristiques de la demande avec tous les risques que cela implique retards de r alisation difficult s de mise en route et de fiabilisation contentieux avec les constructeurs La France semble se singulariser en cela par rapport ses principaux voisins qui ne pratiquent pas la surench re technologique se contentant 1 Une version plus labor e a t publi e en 1992 par les ditions La D couverte sous le titre Aramis ou l amour des techniques de faire voluer a minima les techniques mises en oeuvre tout en d veloppant des astuces organisationnelles tarifaires ou autres tr s efficaces du point de vue de la relation l utilisateur et du d veloppement de l usage Nous pourrions citer les communaut s tarifaires d velopp es par nos voisins germaniques qui int grent dans un p rim tre donn l ensemble des modes de transport public ou le d zonage des abonnements en fin de semaine ou pendant les vacances scolaires et leur extension la famille du titulaire Quelle proportion de hard quelle proportion de soft telle est la premi re question se poser On pourrait dire en caricaturant peine que le hard s inaugure et que le soft peut passer inaper u Le temps
89. e b tir un plan de redynamisation du service transports C est l occasion du nouvel appel d offre pass par la communaut que le principe du cadencement est introduit par la soci t Veolia Transport Conform ment aux cahiers des charges qui demande une diminution de l offre du r seau tout en exigeant une am lioration de la fr quentation de ses lignes l exploitant a estim que seule une offre r ellement plus qualitative pouvait permettre de compenser l effet de la baisse d offre sur la fr quentation Le cadencement est alors apparu comme la solution la plus ad quate il s agissait de syst matiser l heure de passage d un bus un arr t donn de mani re le rendre facilement m morisable Cette option permettait de plus une mise en correspondance imm diate et syst matique de toutes les lignes l H tel de Ville de Roanne IN Repenser les pratiques d exploitation Dans la mesure o les enqu tes temps de trajets r alis es dans un premier temps par l op rateur montrent que la variation d un temps de parcours pour une m me course peut tre de 5 10 minutes selon les jours tout l enjeu du cadencement consiste alors g rer les retards et les avances des bus chaque course et en chaque point du r seau Simplifier l usage des transports en commun par des horaires cadenc s Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N UJ La r union dans un second temps d
90. e ce soit au travers de nos taxes d urbanisme des modalit s de taxation des plus values ou des assiettes de la fiscalit directe les r formes devraient doter les acteurs publics locaux d outils beaucoup plus puissants pour capter la rente fonci re li e la valorisation des terrains par leur changement de destination ou la r alisation d quipements collectifs Depuis les lois fonci res de 1967 nos taxes d urbanisme p nalisent la densit Le moment est sans doute venu de proposer une r volution copernicienne en taxant au contraire la sous utilisation de l espace Pour r guler notre urbanisation le signal prix de la fiscalit sera sans doute le meilleur auxiliaire de la planification Urbanisme changer de r f rentiel in La Gazette des Communes 29 juin 2009 Michel Piron pr sident d l gu de l AdCEF pr sident de la communaut de communes des Coteaux du Layon d put du Maine et Loire Un autre obstacle est plus d ordre conceptuel L illusion demeure que l am lioration des vitesses dans les zones urbaines fait gagner du temps car la ville n est pas pens e pour ce qu elle est c est dire un syst me o tout r agit sur tout et o donc les modifications de localisations viennent constamment grignoter les esp rances de gain de temps Dans les plus grandes agglom rations ce n est pas seulement le manque de logements qui fait monter les prix c est aussi les investisseme
91. e la fr quentation de son r seau et dans l am lioration de la coh sion entre les communes de l Est de l Ouest et du centre ville En 1996 elle lance une s rie d tudes pour la r alisation d une ligne de transports collectifs Un syst me interm diaire de mat riel sur pneu avec guidage optique pour l accostage en station est privil gi Les bus permettent de desservir un grand nombre de personnes de l agglom ration rouennaise les co ts d investissement et de fonctionnement tant consid rablement moins lev s compar s ceux d un tramway Le BHNS comporte par ailleurs les avantages principaux d un mode lourd accessibilit fr quence rapidit r gularit et confort En f vrier 2001 les lignes T2 et T3 ouest dits TEOR transports Est Ouest rouennais sont mises en service suivies en 2002 de la ligne T1 ouest L ann e 2007 marque la finalisation du r seau TEOR avec sa prolongation l est de l agglom ration Au total trois lignes est ouest desservent 8 communes sur plus de 38 km longueur des lignes avec un tronc commun de plus de 4 km Leurs 66 v hicules desservent 55 stations 38 stations am nag es toutes les deux minutes sur le tron on commun et toutes les quatre huit minutes sur chaque ligne en heures de pointe Le site propre assure la r gularit et la fiabilit des bus TEOR Le BHNS un choix justifi pour la communaut de l agglom ration rouennaise Co t d investissement P
92. e la location de v los le covoiturage ou l autopartage La cr ation d une auto cole sociale est envisag e pour compl ter le dispositif Enfin et de mani re globale le SMTC a refondu compl tement son syst me de tarification afin de mieux prendre en compte la dimension sociale de la mobilit Le nouveau syst me dit de tarification sociale pr voit d importantes r ductions dans les tarifs des abonnements sur la base du quotient familial Mise en place au 1 septembre 2009 cette nouvelle tarification doit inciter un report modal effectif sur les transports en commun pour les familles bas revenus Les lignes de notre r seau urbain traversent de part en part les quartiers conomiquement et socialement distincts qui composent notre territoire rattachant de fait les x zones sensibles gt au reste de la ville Ce faisant la M tro donne de la consistance sa politique communautaire de solidarit parcours scolaires professionnels r sidentiels C est bien l chelle intercommunale que s expriment aujourd hui les enjeux locaux de coh sion sociale Les actions men es par Grenoble Alpes M tropole auront finalement anticip voire d pass les pr conisations du Grenelle de l environnement a promotion des transports collectifs et des mobilit s douces contribuant au renforcement de l efficacit et de la cr dibilit des politiques de d veloppement social communautaires gt gt Mobilit s dura
93. e la vitesse conduit une augmentation des distances parcourues ce qui concourt a Vetalement urbain et la consommation d nergie C est donc bien le diff rentiel de vitesse entre la voiture et le transport collectif qui doit tre privil gi La troisi me mission concerne plus pr cis ment les investissements dans les modes lourds qui contribuent la requalification des espaces centraux Le r am nagement des espaces publics jouxtant ces nouvelles lignes doit clairement relever des budgets attribu s l am nagement urbain le co t d int gration urbaine de certaines lignes de tramway peut repr senter jusqu 40 du co t total du projet De m me divers travaux de recherche en cours semblent montrer un impact significatif sur le prix des transactions immobili res et il semble logique que les b n ficiaires de ces externalit s positives contribuent au financement du syst me de transport Plus que la taxation des transactions ponctuelle c est sans doute au niveau des taxes fonci res annuelles qu une contribution semble pertinente Certes un tel m canisme risque d accro tre les prix fonciers des b timents du centre ville qui b n ficient naturellement d une offre de transport meilleure notamment m tro et tramway un tel m canisme pourrait contribuer un d part des activit s et des habitants vers la p riph rie alors m me que cette p riph rie est la principale g n ratrice de l usage de la voiture de l
94. e offre de mobilit durable compl mentaire aux transports en commun Engag e dans la promotion d une mobilit combin e l offre d autopartage de la coop rative Mobility se d veloppe en coordination avec les transports publics Elle permet aux clients de disposer d une chaine de transports ininterrompue durant leurs d placements Ainsi 37 des clients Mobility poss dent un abonnement de transports en commun issu d un partenariat entre la soci t d autopartage et certains acteurs nationaux et r gionaux des transports collectifs2 Mobility situe donc de plus en plus ses emplacements de v hicules proximit des gares La soci t a mis en place une coop ration strat gique avec les Chemins de fer F d raux CFF suisses r ductions sur les abonnements du service d autopartage pour les usagers des CCF vente d abonnement Mobility dans les 50 plus grands guichets des CFF r servation de v hicules pour les clients sans abonnement et retrait de la carte Mobility en guichet des gares permettant l ouverture des v hicules La gare devient ainsi le point central et le pivot de la mobilit combin e D sormais le carsharing est bel et bien rentr dans les mentalit s suisses Lors de la construction de lotissements r sidentiels Berne les urbanistes ont int gr l autopartage dans la conception des logements La zone b tie int grant le service de Mobility contient moins de places de parking et plus d espaces verts Les loca
95. e plusieurs groupes de travail de la communaut et du groupe Veolia permet de d terminer des temps de parcours cadenc s pour chaque ligne Consid rant que le retard psychologiquement admis et supportable par l usager est d environ 3 minutes la mont e l exploitation des lignes int gre la possibilit d un retard correspondant tout en 5 viter de mani re absolue les passages en avance Notons que cette remise en cause totale de la pratique d exploitation d un r seau de transport a complexifi le travail des chauffeurs Ceux ci ont d appliquer de nouvelles proc dures de r gulation Un temps d ajustement a t n cessaire durant les premi res semaines d exploitation Les chauffeurs se sont en effet vite rendus compte qu en voulant corriger le retard programm dans l horaire commercial sur un tron on de la ligne ils se mettaient en fait en situation d tre Dans certaines agglom rations si les carts finalement en avance par rapport l horaire de temps de trajets sont insurmontables sur le tron on de la ligne suivante Au l instauration du syst me de cadencement final l adoption d une nouvelle mani re n cessite une fluidification de la circulation de conduire leur a t profitable moins des bus par la cr ation de couloirs bus stress s ils conduisent de mani re plus de priorit aux feux d ondes vertes etc fluide et leur consommation de carburant diminue sensiblement Im Simplifier
96. elle du bassin de vie mulhousien Le Plan de D placements Urbains PDU de la CAMSA affirme d j la volont de r quilibrer l usage des diff rents modes de transports dans l agglom ration Outre le d veloppement des transports collectifs et la promotion des modes actifs il s engage mettre en coh rence les politiques de d placements avec celles du d veloppement urbain Dans la continuit des objectifs fix s par le PDU le Plan nergie climat territorial vient renforcer les actions men es l chelle communautaire Le PECT entend ainsi favoriser les modes de d placements actifs l objectif tant de les rendre naturels pour tous les trajets faible distance et compl mentaires des transports en commun pour les plus longs voyages Il s agit donc de repenser les espaces urbains pour en faire des zones adapt es ces nouvelles mobilit s Aujourd hui des parkings v los prot g s sont en train d tre cr s et le r seau d am nagement cyclable et les zones 30 s tendent progressivement L attractivit des transports en commun est renforc e tout comme intermodalite entre les diff rents r seaux de transports du territoire La limitation 90 km h de 6 dans sa section urbaine est ainsi une des mesures phares du PECT Du reste des campagnes d information et de sensibilisation sur les d marches d co mobilit s et les Plans de d placements entreprises 1 Plan nergie climat territorial de la communau
97. epuis 1987 les quartiers prioritaires de La Villeneuve Village Olympique Grenoble et de La Villeneuve d chirolles au sud de l agglom ration ainsi que la ville de Fontaine au nord ouest du territoire Cette desserte est justifi e par le poids d mographique de ces quartiers qui repr sentent des bassins importants de population Si les lignes B et C ont desservi le campus universitaire la presqu le scientifique ou des villes r sidentielles de l ouest de l agglom ration le trac de la r cente ligne D ainsi que la future ligne E ont t pens s dans une optique quivalente celle de la ligne A La ligne D relie la ZUS de Saint Martin d Heres au reste de la ville alors que la ligne E facilitera l accessibilit de la ZUS de Saint Martin le Vinoux 10 21 millions d euros ont t attribu s au SMTC au titre de la dynamique Espoir banlieues pour la desserte de ZUS de la ligne E dans le cadre de l appel projet Transports Urbains du Grenelle de l environnement subvention globale de 31 3 millions d euros En compl ment des services de tramway les diff rents quartiers de l agglom ration et donc tous les quartiers prioritaires sont desservis par des bus avec des fr quences rapproch es La ZUS de Mistral quartier de Grenoble souffrant d un important enclavement physique est ainsi desservie par la ligne 32 troisi me ligne du r seau de transports en commun urbain Le r seau a t dessin de mani
98. er la mise en place ult rieure si n cessaire de solutions techniques plus lourdes Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 oo Uu 86 La simplicit d acc s est une piste prendre tr s au s rieux ce d autant plus que les solutions pouvant tre mises en uvre ne sont pas forc ment co teuses On ne peut qu encourager tout moyen d acc s instantan l information sur les services notamment en situation perturb e de jumelage de l abonnement aux transports publics avec d autres services sur un support unique comme le t l phone portable en utilisant la technologie NFC voire de reconnaissance d un utilisateur fr quent d un r seau sur un autre r seau Les interfaces entre modes du transport public mais aussi entre modes individuels et modes collectifs sont galement perfectibles la s paration des gestions ne pouvant plus tre invoqu e comme une fatalit Le syst me fran ais est celui qui comporte le plus de niveaux d autorites organisatrices en Europe avec de nombreuses occasions de cr er des effets de fronti re On a beaucoup innov en France dans le domaine du bricolage institutionnel sans pour autant r soudre l ensemble des probl mes Ne faudrait il pas maintenant engager une r elle simplification du syst me l existe donc de nombreux chantiers ouvrir ou poursuivre en mobilisant un maximum d nergies et de comp tences Innover dans organisationnel dans la
99. erritoire de la communaut de communes du Pays du Gr sivaudan le PDE de ST Microelectronics souligne les principes d organisation des mobilit s dans les zones de faible densit Im Une d marche inspir e par le PDE de ST Microelectronics de Grenoble Forte des enseignements tir s du PDE de son site de Grenoble premier prix europ en pour la gestion de la mobilit par les entreprises ST Microelectronics a engag une m me action aupr s de ses 4 000 salari s du site de Crolles La d marche est issue de plusieurs constats L objectif premier tait de r duire l espace consacr au stationnement co teux pour l entreprise et freinant un ventuel d veloppement du site dans le futur Les trajets domicile travail tant effectu s en majeure partie en voiture il tait ensuite n cessaire pour l entreprise d am liorer la qualit des d placements de ses salari s ne vivant pas toujours a proximit du site et de diminuer ainsi les fr quents accidents de la route L tablissement se situant au c ur de la vall e de l Is re et du Parc R gional de la Chartreuse la notion de d veloppement durable a enfin constitu la toile de fond de l op ration tant pour l entreprise que pour les salari s eux m mes ST Micro lectronics Grenoble Premier prix europ en gestion de la mobilit e Lancement du plan de d placements d entreprises septembre 2000 e 2 300 salari s e Plus de 54 des employ s utilisent des moyens de transpo
100. erritoriaux correspondant des enjeux sociaux et conomiques diff rents qui appelleront pour tre r gul s des moyens galement diff rents L enjeu de conditions suffisantes mais non excessives de la mobilit de proximit celle qui permet de r aliser des interactions sociales dans le bassin d emploi en ayant le choix de la destination sera la possibilit de construire des espaces communs diversifi s socialement et fonctionnellement accessibles tous et non subordonn s l emprise exclusive des investisseurs de la grande distribution Les moyens dans le domaine des d placements seront la lenteur des flux automobiles et la facilit des recours aux modes actifs v lo marche pied Dans celui de l am nagement ce sera une densit minimale une taille des unit s de voisinage suffisante et une laboration de l espace garantissant l urbanit des lieux c est dire la coexistence des diff rences de toutes natures L enjeu de conditions suffisantes mais non excessives de la mobilit d agglom ration quand la destination est dans le bassin d emploi sans que la nature de l interaction sociale nous donne le choix de cette destination sera de donner une accessibilit suffisamment d emplois et de logements diversifi s en permettant au taux d effort des m nages pour leur habitat y compris le co t de la mobilit pour aller au travail de rester raisonnable pour un produit satisfaisant taille cadre de vie qu
101. ervices de t l phonie ou d lectricit La facture est consultable sur nternet et permet de regrouper l ensemble des cartes d une m me famille Parall lement une nouvelle gamme tarifaire est mise en place le prix unitaire des billets a t abaiss de 30 Le tarif est de 0 80 par voyage quelle que soit la zone de d part Un plafonnement mensuel a aussi t tabli Pour les clients au tarif normal la facture est plafonn e 31 quel que soit le nombre de voyages r alis s partir du 39 trajet les voyages deviennent donc enti rement gratuits Pour les moins de 18 ans et les tarifs sociaux si le prix unitaire reste le m me le plafond est n anmoins fix 9 Pour tous les scolaires un aller retour est offert tous les jours Le dispositif est propos tous les habitants de l aire urbaine de Belfort sans engagement Le pass est d livr gratuitement domicile sur simple demande Avec les syst mes de post paiement et de plafonnement les usagers des transports en commun b n ficient de voyages moins chers et gratuits Pour les voyageurs r ticents aux avantages du badge Optymo des tickets magn tiques hebdomadaires ou de 10 voyages sont toujours disponibles en pr paiement dans pr s de 60 relais Optymo du Territoire de Belfort Les avantages du post paiement Facturation Nb de trajets mois Co t du trajet 0 trajet 0 80 1 trajet Paiement sur J
102. es Afin de lutter contre l talement urbain le Grenelle de l Environnement a r affirm le lien n cessaire tablir entre transports et urbanisme En programmant la cr ation et l am nagement de zones d activit s conomiques les communaut s sont n cessairement amen es a se poser la question de leur desserte Comment faire en sorte que les bus ne repartent pas vide de ces zones souvent monofonctionnelles La loi Grenelle 1 qui a rendu la mise en place de Plans de D placements d Entreprises et de leurs salari s obligatoires sur les zones d activit s conomiques dans le cadre des plans de d placements urbains invite donc les communaut s se saisir des enjeux de planification locale de l urbanisme Ce niveau d engagement croissant dans la planification du droit des sols SCoT PLU se justifie par la recherche d une plus grande coh rence entre les politiques publiques d am nagement territorial foncier habitat d placements urbanisme commercial Au del de la densification de l habitat proximit imm diate des transports collectifs pourquoi ne pas localiser l habitat proximit de l emploi pour r duire la demande de d placements Et finalement la r volution intercommmunale n est ce pas rien d autre que l organisation politique de nos bassins d emploi Ces arbitrages publics sur les localisations impliquent la fois de proc der un transfert du PLU aux communaut s mais surtout d articuler cette
103. es parking relais seront tout autant inclus dans la carte unique Y lo Tous les modes de d placement de la carte unique Y lo sont d sormais identifi s sous une seule et m me image L objectif de la d marche est simple il s agit d offrir une multimodalit compl te et de souligner l attractivit du r seau Les parkings relais P R un atout pour le transfert modal Au sein de la communaut urbaine Nice Cote d Azur 4 parcs relais situ s au centre ville et au terminus des lignes de tram et d une gare SNCF ont t r alis s dans le cadre du projet de TCSP G r s dans le cadre de la d l gation de service public transports leur r le est d eviter que les automobilistes n entrent dans le centre ville La cr ation du tramway ayant r duit les places de voiture dans le centre les parcs relais incitent utiliser les transports en commun de la communaut urbaine d autant plus que le stationnement y est gratuit pour les utilisateurs du r seau transports gr ce l abonnement P R le service internet 511 de la San Francisco Bay Area surfez y a tout voir Avec ses 8 millions d habitants la San Francisco Bay Area se classe parmi les plus grandes aires urbaines nord am ricaines La r gion compos e de neuf comt s int gre plusieurs centres urbains dont les trois agglom rations de San Francisco San Jos et Oakland La gestion des d placements y est donc aujourd hui cruciale im 551 une init
104. es perspectives int ressantes quant la faisabilit des nouveaux projets d infrastructures de transports et semble tre un dispositif efficace pour leur financement Il convient n anmoins de rester prudent sur une ventuelle mise en uvre en France Contrairement aux exp riences trang res les projets fran ais visent non pas g n rer l urbanisation mais renforcer un maillage des r seaux en zone dense sans grosses op rations d am nagement Linstabilite des march s et la d finition des p rim tres d application questionnent aussi la pertinence d une telle taxe Projet de loi portant engagement national pour l environnement dit Grenelle 2 Texte de la commission mixte paritaire du 23 juillet 2009 Article 22 ter I Hors le de France les autorit s organisatrices de transports urbains peuvent sur d lib ration instituer une taxe forfaitaire sur le produit de la valorisation des terrains nus et des immeubles b tis r sultant de la r alisation d infrastructures de transports collectifs en site propre Cette taxe ne peut exc der 15 ans La taxe est affect e au budget de l autorit organisatrice du transport Elle est destin e exclusivement au financement de la r alisation du r am nagement ou de la modernisation des quipements et infrastructures de transport Dans le cas de l tat la taxe est affect e l agence de financement des infrastructures de transport de France I
105. es pratiques d intermodalit dans sa politique de d placements En plus du d veloppement des modes de d placements alternatifs la voiture individuelle bus v lo marche pied train nous favorisons chaque fois que possible l utilisation combin e de plusieurs modes de d placement La g ographie de notre agglom ration avec un secteur urbanis au centre et des secteurs d habitat sur les contreforts des montagnes et les communes p riph riques est propice intermodalit Nous avons mis en place des tarifs adapt s qui permettent d utiliser le train et le r seau de transports urbains du Stac Nous voulons aussi favoriser l utilisation du v lo en compl ment du bus sur certains services de la ligne 2 qui dessert le quartier des Hauts de Chamb ry les bus sont am nag s pour accueillir les v los ce qui permet aux habitants de descendre au centre ville v lo et de remonter en bus Nous avons galement install dans les parcs relais et en pied de collines des abris v los s curis s afin de faciliter le covoiturage v lo par exemple Le calculateur prend en compte les sens de circulation et les differents types de voiries En mode velo l usager peut choisir l itin raire le plus s curis qui emprunte en priorit des voies am nag es pour les v los ou l itin raire le plus direct qui indiquera toutes les voies autoris es pour le v lo Pour les voyages en bus le calculateur informe sur le
106. es projets propres aux acteurs Nos d placements sont n s d obligations de contraintes ou pourrait on dire de fen tres de tir qui se sont offertes nous La seconde cons quence de cette pseudo mobilit est que l accroissement du budget temps consacr aux d placements n est pas v cu comme un espace perdu de la journ e mais s affirme de plus en plus comme un temps social part enti re Chapitre 2 Les communaut s autorit s organisatrices de la mobilit durable 36 N Marc Wiel ER urbaniste Demain les communaut s seront elles en mesure de qarantir une suffisante coherence entre urbanisme et deplacements Que constatons nous La France consomme de mani re excessive ses richesses fonci res et ses am nit s naturelles Tous les 6 ans l quivalent de la surface agricole utile d un d partement est artificialis e Surtout cette dilatation mal ma tris e se traduit par une d pendance extr me l automobile et de consid rables surco ts dans le d ploiement des r seaux Et ce qui rend invivable la ville est bien de toujours vouloir r soudre les carences de l am nagement les transports au lieu de l inverse faute de savoir conceptualiser l quilibre trouver entre les deux l y a deux fa ons d envisager la notion de coh rence entre urbanisme et d placements La plus traditionnelle consiste a pr ner une organisation urbaine qui favorise l utilisation la plus conome pour
107. es solutions adapt es pour favoriser le lien social de leurs populations Im Le Transport la demande quelles modalit s d organisation Pour r pondre ces probl matiques de nombreuses communaut s ont opt pour la solution du Transport la demande TAD comme la communaut de communes au Pays de la Roche aux F es 28 000 habitants et la communaut de communes de Niederbronn les Bains 23000 habitants Devenues autorit s organisatrices de second rang apr s d l gation de la comp tence transports de leur conseil g n ral les communaut s de communes ont labor une offre de d placements flexible et adapt e aux besoins des habitants en proposant un service de transport par taxi Sur simple r servation leurs habitants sont ainsi transport s jusqu la destination de leur choix En collaboration avec les transporteurs implant s sur le territoire du Pays la Communaut au Pays de la Roche aux F es a mis en place un service de TAD d s 2000 desservant l ensemble de son territoire ainsi que le territoire intercommunal voisin du Pays Guerchais L acc s au service de TAD est ouvert l ensemble des habitants de cette communaut bretonne moyennant une adh sion gratuite effectuer en mairie du domicile l usager doit r server son voyage la veille de son d placement et ce avant midi Il est alors pris en charge son domicile ou aux points d arrets pr d finis Le tarif est le m me pour tous quelle que soit
108. et du r soudre les g nes provoqu es par les livraisons En 2001 l id e de la communaut du centre durant toute la journ e si des solutions collectives sont trouv es pour Transports communaut d agglom ration de la Rochelle est relay e par le programme europ en Elcidis d agglom ration exp rience de livraison de marchandises en centre ville par v hicules lectriques de La Rochelle Participant au projet la communaut choisit d installer une plateforme de distribution l ext rieur de la ville Les marchandises y sont d pos es trait es puis distribu es dans le centre ville toute la journ e La communaut impose aussi Livraison de marchandises aux commer ants du march La Rochelle l exploitant d assumer la place du transporteur les surco ts engendr s par les ruptures de charge 5 Quelle est le r le d un Centre de Distribution Urbaine Le Centre de Distribution Urbaine compte aujourd hui deux types de clients 6 transporteurs dont l entreprise Geodis ainsi que tout un march d artisans et de commer ants du centre ville La plateforme de distribution est un atout majeur pour les commer ants qui ne sont pas tenus d horaires pour leur approvisionnement Il convient tout particuli rement ceux travaillant en flux tendus Avec l achat de deux v hicules froids pour les marchandises fra ches des traiteurs des fleuristes ou des p tissiers ont d laiss leur vo
109. eurs sur leur conduite collectifs L id e consistait introduire au sein des v hicules e Remplacement des formations un appareil capable de mesurer de mani re l co conduite et des syst mes objective la qualit de voyage des passagers de r gulation de vitesse tout en proposant aux chauffeurs un suivi e Prix d un bo tier hors co t de leur conduite et de leur qualit de travail de montage 800 Apr s une s rie d tudes et de tests visant d terminer certains indicateurs objectifs du confort bord un boitier appel confortm tre a t install dans les v hicules L appareil enregistre le nombre et la puissance des acc l rations durant le voyage L information est envoy e par Bluetooth la Centrale et est transmise trimestriellement aux chauffeurs Cette mesure de la qualit de conduite est devenue un l ment comptant dans le d roulement de la carri re des conducteurs Pour l exploitant elle permet d am liorer la maintenance des v hicules et de consommer moins de carburant Aujourd hui 30 v hicules sur les 50 du parc d autobus sont quip s d un tel dispositif se mettre en s curit n avait d utilit Nous disposions de l infrastructure sur laquelle pouvaient rouler les autobus ou les autocars Il a fallu convaincre la Direction des routes soucieuse du respect des r gles Ce fut un processus long au terme duquel l autorisation a t donn e de tenter l exp
110. exp rience appara t richeen enseignements Retour sur une premi re en France m R habilitation et exploitation en commun d une voie ferr e d saffect e Lyon le Conseil g n ral du Rh ne tait propri taire depuis 1977 de la ligne d saffect e des Chemins de Fer de l Est Lyonnais Afin de relier l a roport Lyon Saint Exup ry au centre ville et la gare TGV le D partement a d cid de construire sur cette voie une liaison express Apr s de nombreuses tudes il est d cid de saisir l opportunit de coupler cette ligne de tram train desservant l a roport international avec une ligne de tramway g r e par le SYTRAL qui desservirait l agglom ration jusqu aux limites du p rim tre de transports urbains soit Meyzieu Zone Industrielle En f vrier 2001 le Conseil g n ral et le SYTRAL d cident donc la cr ation de cette ligne le projet LEA port par le SYTRAL circule entre Lyon Part Dieu et Meyzieu Zone Industrielle et le projet Rh nExpress du d partement du Rh ne assurera une liaison rapide entre Lyon Part Dieu et l a roport Le projet LEA T3 Rh nExpress en chiffres e 4 d cembre 2006 mise en service de la ligne de tramway T3 SYTRAL e Ao t 2010 mise en service commerciale de la ligne expresse Rh nexpress D partement du Rh ne e 172 M HT de budget pour la ligne T3 Lea e 120 M d investissement pour Rh nexpress 75 pour l infrastructure et 25 pour le mat riel roulant
111. ficace pour le territoire tout entier Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 a w 44 Promouvoir un droit a la mobilit pour tous l exemple de la communaut d agglom ration Grenoble Alpes M tropole Depuis plus de 20 ans l agglom ration grenobloise a int gr la question de la desserte des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans sa politique de d veloppement des transports en commun Soucieuse d offrir ses habitants un m me niveau de service quel que soit leur lieu de r sidence cet objectif s est impos aux acteurs locaux d s 1987 avec l inauguration de la premi re ligne de tramway La notion de droit la mobilit et de droit aux transports reste un objectif majeur pour les lus de l agglom ration Le Syndicat mixte des transports en commun SMTC de l agglom ration grenobloise en lien avec la communaut d agglom ration Grenoble Alpes M tropole a constamment un regard sur ces territoires particuliers que ce soit dans l organisation du r seau ou dans son exploitation Tisser un v ritable maillage de transports collectifs et am liorer l exploitation du r seau Politique de droit commun le d veloppement et l organisation du r seau de transports collectifs int gre la desserte des quartiers prioritaires dont les ZUS par souci d galit de traitement dans une strat gie g n rale d accessibilit du territoire La ligne A du tramway dessert d
112. finition conceptuelle des politiques publiques de d placements est intervenue avec la Loi d orientation sur les transports int rieurs de 1982 puis avec la loi sur l air et l utilisation rationnelle de l nergie de 1996 LAURE qui a g n ralis les Plans de d placements urbains dans les agglom rations de plus de 100 000 habitants Leur port e juridique a t depuis consid rablement renforc e notamment avec le vote des Loi SRU du 13 d cembre 2000 et Handicap de 2005 3 Hormis quelques exceptions la premi re generation de PDU s est donc largement focalis e sur la r alisation de TCSP les autres volets stationnement voirie modes actifs etc de cet exercice de planification tant moins investis 4 Jean Marc Offner Les Plans de d placements urbains Paris La documentation fran aise 2006 pas mineure puisque seules les villes a TCSP n ont pas vu la part de marcha des transports collectifs r gresser ces derni res ann es mais elle n a pas pour autant stopp l essor de l automobile en p riph rie comme certains le pr voyaient Le TCSP ne pouvait pr tendre enrayer la p riurbanisation de l habitat c est maintenant devenu une vidence En fait le TCSP permet de fixer les fonctions m tropolitaines qui rayonnent au del des aires urbaines le long d un r seau plus lisible donc plus accessible de consolider les centralit s existantes du centre ville et des quartiers de faciliter une politique de peuplement p
113. gestion intercommunale du droit des sols et du stationnement avec la r gulation des vitesses de d placements ma trise du domaine public de voirie et le r gime de la fiscalit fonci re 5 Caroline Gallez Philippe Menerault Recomposition intercommunale et enjeux des politiques de transports publics en milieu urbain Analyse transversale des tudes de cas de Rennes Saint Etienne Valenciennes Caen et Saint Brieuc recherche financ e par l Ademe dans le cadre du groupe du PREDIT 3 consacr la politique des transports mai 2005 6 Le directeur du d veloppement conomique de la communaut l ing nieur transport du syndicat des transports et le gestionnaire municipal du droit des sols communiquent ils ensemble Mobilit durable un engagement communautaire Ao t 2009 o LA 7 2 Chapitre 1 Nouvelles demandes de d placements nouvelles offres de mobilit 12 Dominique Mignot directeur scientifique adjoint de l Institut national de recherche sur les transports et leur s curit INRETS Savoir r pondre l volution des mobilit s Avec le d veloppement de l talement urbain et des polarit s p riph riques les besoins de d placements se sont complexifi s La demande n est en effet plus seulement radiale Elle concerne les d placements au sein de la p riph rie entre les p les ou entre les p les et leurs territoires environnants Les modes de vie contribuent galement un
114. glom ration du Grand Roanne moyen que la seule augmentation de Poffre kilom trique la notion d un service public de qualit fiable et attractif si possible par un autre Alli une simplification de la plupart des crit res d exploitation le cadencement global a t la solution retenue qui semble avoir conquis les usagers des transports roannais puisque la baisse de la fr quentation a t arr t e celle ci remontant 74 Roanne Pri b cadencement toutes les 20 minutes le bus passera exemple a 7h12 7h32 7h52 puis a 8h12 8h32 8h52 etc Outil efficient en matiere de gestion des frequences des transports collectifs le caden cement facilite les d placements sur le territoire communautaire En instaurant des rep res fixes simples et facilement m morisables le temps des transports s insere dans l emploi du temps global procurant aux voyageurs un confort proche de celui ressenti sur un r seau d une grande ville La fr quentation du r seau a ainsi t relancee et l volution du nombre des abonnements montre une fid lisation des usagers Au bout de six mois on enregistrait une croissance de la fr quentation du r seau de 4 96 Les enqu tes de satisfaction aupr s de la client le sont aussi tr s encourageantes plus de 87 des usagers sont satisfaits de la ponctualit des v hicules m me depuis 2008 3 64 L enqu te de satisfaction r alis e ces derni
115. iative interurbaine La Metropolitan Transportation Commission MTC Commission Metropolitaine des Transports est l agence en charge de la planification du financement et de la coordination des d placements dans toute la r gion de la Baie de San Francisco Cr e en 1970 elle fonctionne comme une agence r gionale responsable de la strat gie de d veloppement des transports exploit s et g r s par une douzaine d op rateurs diff rents Dans cet environnement il est difficile pour les voyageurs de coordonner la pluralit d informations concernant les offres de transports leurs horaires et le trafic San Francisco Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 oo m En Juillet 2000 la Commission F d rale des Communications lance le programme national x 511 num ro d appel national destin fournir de l information aux voyageurs La MTC relaie alors le projet et impulse la cr ation d un service 511 pour les d placements de la grande r gion m tropolitaine de San Francisco Il est a ce jour le syst me d information le plus d taill et le plus innovant existant aux Etats Unis Il concentre en effet toutes les donn es n cessaires aux voyageurs de la San Francisco Bay Area incluant les trois plus grosses agglom rations de la r gion Le service est disponible par t l phone en composant le num ro 551 ou par Internet sur le site vvvvvv 511 org tous les jours de la semaine 24h 24 Im
116. id de s attaquer aux d fis environnementaux qui restent relever dans notre pays Surtout en pla ant au c ur de son dispositif la promotion de la mobilit durable il a directement responsabilis le couple autorit organisatrice op rateur priv La t che peut para tre immense voire d mesur e pour certains elle me semble au contraire particuli rement stimulante Les transports sont en effet un service essentiel au maintien de la qualit de la vie En lib rant villes et bourg centres de l encombrement routier ils optimisent le capital territorial En contribuant une mobilit moins mettrice de CO ils prot gent le capital environnemental En autorisant l acc s aux emplois et aux loisirs et en favorisant le lien social ils d veloppent le capital humain C est bien sur la compr hension de ces enjeux que Veolia Transport fonde aujourd hui sa mission Dans cette optique la ma trise de la technologie est essentielle Notre approche en la mati re est relativement simple il s agit de faire usage de l ensemble des innovations disponibles de les int grer de la fa on la plus adapt e l organisation du service que nous devons rendre aux populations en fonction des caract ristiques diff rentes de chaque exploitation C est aussi de susciter directement ou indirectement l apparition de technologies nouvelles plus adapt es la r solution des probl mes que nous rencontrons sur le terrain Nos s
117. ie de ville La moiti des 800 000 habitants vit l int rieur du cordon Un paiement de 25 Couronnes s effectue l entr e des p ages enti rement automatis s Le p age est permanent et ne s applique qu aux v hicules automobiles quatre roues les poids lourds payant le double du tarif de base La mesure est ainsi cens e financer 55 du programme d investissements pr vu par la municipalit l tat prenant part hauteur de 45 96 Une soci t priv e Fjellinjen AS a t cr e 4 ans avant la mise en place du p age pour recevoir et distribuer les 133 millions d euros de recettes g n r es tous les ans Elle sera dissoute la fin de la p riode de p age pr vue pour 2012 Les r sultats s valuent deux chelles Tout d abord le p age finance un programme pr d fini de 50 projets routiers visant notamment favoriser les d placements en transports en commun 20 des recettes totales sont ainsi consacr es a des investissements en transports collectifs Le p age a aussi permis de construire une grande partie du tunnel traversant la ville ouvert quelques jours avant l installation du cordon de paiement Une r partition des recettes est pr vue entre les collectivit s 40 seront affect es aux investissements du comt d Akershus et 60 ceux de la ville d Oslo La mesure a t socialement bien g r e par la ville qui a su expliquer l int r t du projet en ouvrant le tunnel quelq
118. iences de post paiement Belfort syst me qui peut tre adapt des clients mobilit variable qui h sitent prendre un abonnement en d but de mois On peut enfin aller plus loin en s inspirant des principes de tarification de la t l phonie mobile voire m me aller jusqu remettre en cause l abonnement mensuel actuel au profit par exemple d une tarification deux composantes un prix fixe d acc s au r seau et un prix variable en fonction de la consommation Mais ceci suppose de s interroger plus en profondeur sur ce que peut tre la tarification d un service public Le tarif fixe d acc s pratiqu partout de nos jours se r v le en fait tr s in quitable on le maintient bas prix au nom de raisons sociales et il profite donc m caniquement le plus aux personnes revenus lev s Enfin la France est sans doute l un des rares pays en Europe pratiquer un tarif plat c est dire ne pas tenir compte de la distance parcourue Certains le justifient en pr tendant que les riches du centre ville paient pour les pauvres de la p riph rie ce qui est de nos jours une vision quelque peu simpliste de la s gr gation urbaine C est galement un mauvais signal prix sur le co t du service offert et cela ne va pas dans le sens d une prise de conscience par nos concitoyens des cons quences de l talement urbain cf la r duction de 75 sur l abonnement domicile travail sur les TER La
119. ifs II faut ici repenser les syst mes tarifaires en vigueur en identifiant les vraies cat gories sociales b n ficiaires Mais il faut galement souligner qu une telle d pense rel ve du budget social des collectivit s et non du budget transport il serait ainsi plus facile d identifier et d apporter une aide personnalis e aux ayant droits sur la base de leur situation familiale et sociale ou de leurs revenus ou l op rateur auraient du mal le faire directement puisque cela n cessite l acc s des donn es personnelles Le principe consiste ce que le service social concern ach te l AO des abonnements plein tarif et les revend prix r duit aux personnes selon leur ressource L avantage est ici galement de clarifier les co ts de l aide sociale apport e Cela aiderait galement mettre en place des grilles tarifaires plus simples et plus lisibles en vitant une multiplicit de statuts donnant lieu des niveaux de r duction variables Cela n emp che nullement de pratiquer par ailleurs des titres commerciaux attractifs visant fid liser la client le Le d veloppement de la bill tique permet ainsi de mieux conna tre les profils de mobilit des clients et d adapter les titres leur usage du r seau On cite g n ralement la carte Oyster Londres titre capable de recalculer le meilleur tarif pour un usager en fonction du nombre de voyages effectu s Mais on peut galement citer les exp r
120. ionnait galement depuis longtemps avec un grand souci de solidarit La solidit de l difice politique de l intercommunalit et la confiance acquise continuellement r investie dans de nouvelles initiatives rendaient ici possible ce qui tait impossible ailleurs Le m tro l ger VAL devint par lui m me la manifestation d une performance in galable dans la ma trise d un syst me de gouvernance locale novateur Des projets de TCSP sont en fait l tude dans la plupart des agglom rations qui n en disposent pas encore 365 km de nouvelles lignes d ici 2012 Ils aboutiront plus ou moins facilement suivant le niveau atteint par la qualit de la gouvernance locale la capacit de nouer des alliances territoriales Cela veut il dire que le TCSP est le produit d une dynamique purement institutionnelle Y aurait il donc un risque de d rapage vers des projets n apportant pas les r ponses satisfaisantes un prix raisonnable aux vrais besoins de d placements de la population Certains le disent mais je crois le risque faible du fait de la d bauche d nergie n cessaire a la concr tisation de tels projets Il faut cependant reconna tre que la diffusion du principe du TCSP fut plus une r ussite spectaculaire dans ses effets sur l am nagement que dans la politique des d placements Cela tait impensable dans les ann es 1970 l origine des d marches Certes la r ussite dans le domaine des d placements n est 2 La d
121. ipements Cela r clamera c t gestion de la mobilit une vitesse un peu sup rieure celle de la mobilit de proximit et des transports collectifs urbains puissants C t am nagement cela exigerait de garantir un quilibre logement emploi sur le territoire communautaire ce qui r clamerait une intervention correctrice constante de la puissance publique et des ressources affect es cela gr ce par exemple une fiscalit index e sur une affectation monofonctionnelle des sols exc s de concentration des entreprises ou s gr gation sociale de l habitat L enjeu de conditions suffisantes et non excessives de la mobilit m tropolitaine sera de favoriser les synergies conomiques entre les territoires Cette mobilit devra payer son co t environnemental Suivant les tailles d agglom ration et l importance des flux concern s elle n cessitera ou non des infrastructures sp cifiques tant routi res que de transports collectifs d faut il conviendra de lui garantir d une fa on ou d une autre une vitesse minimale et dans certains cas les infrastructures routi res concern es devront pour cela tre p age En mati re d am nagement il conviendra surtout d organiser judicieusement la r partition spatiale des entreprises ou des quipements les plus consommateurs de cette mobilit Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 Uu N 38 Les obstacles a lever pour que les collectivites l
122. ise a d velopp un Plan de d placements inter entreprises PDIE destination de plus de 1 000 entreprises et de 18 000 salari s Apr s un diagnostic de la qualit de l accessibilit aux diff rents parcs d activit s et des pratiques de mobilit des salari s un plan d action est labor Celui ci comprend deux niveaux l chelle parcs d activit s vise d velopper les services de proximit au sein des zones ainsi qu am liorer leurs accessibilit s pi tonnes cyclables et en transports en commun l chelle entreprises cible directement la promotion des pratiques du v lo et du covoiturage aupr s des salari s Le plus grand PDIE de France mise aussi sur la pr vention du risque routier en s articulant avec un Plan de pr vention du risque routier Le r seau SEMTAO de la communaut d agglom ration d Orl ans propose une formule d abonnement annuel d di e aux salari s des entreprises leur faisant b n ficier moins 5 mois d conomie Les titres sont livr s directement sur le lieu de travail et permettent un acc s aux services de parcs relais Des actions de sensibilisation sont men es aupr s des salari s via la cr ation de fiches d accessibilit qui listent les modes de transports disponibles pour acc der et repartir des ZA Les actions de promotion de covoiturage sont nombreuses et des pistes cyclables ont t am nag es Au moment du diagnostic 90 des salari s des zones d activit s avaie
123. iture et sont devenus clients du service Petit petit les commer ants les transporteurs et les chauffeurs ont pris de nouvelles habitudes et s adaptent aux nouveaux modes de distribution des marchandises Gr ce cette solution logistique le centre ville est apais mais a aussi gagn en allure Parmi les 5 villes europ ennes du programme ELCIDIS la communaut d agglom ration de la Rochelle est aujourd hui la seule continuer la livraison par v hicules lectriques des marchandises en ville Elle tait la seule exploiter une plateforme o N v d S D fal a un v 3 E E o D D n ki ra 5 N D 5 d di e Voperation 5 b l es 24 Le Plan de deplacements d entreprises le partenariat ST Microelectronics communaut de communes du pays du Gr sivaudan la loupe Les Plans de d placements d entreprises PDE visent favoriser l usage des modes de transport alternatifs la voiture dans le cadre des mobilit s li es aux activit s professionnelles Si la loi Solidarit et Renouvellement Urbain SRU du 13 d cembre 2000 impose aux autorit s organisatrices des transports urbains AOTU des agglom rations de plus de 100 000 habitants d encourager la mise en uvre de PDE ces plans de mobilit sont aussi labor s par les entreprises des chelles diverses Lanc en mai 2008 sur le t
124. ivi r gulier des volutions des march s il est aujourd hui difficile de dire si les prix de vente des terrains appr hendent correctement les plus values engendr es par l infrastructure im Taxer les propri taires fonciers Recourir aux propri taires pour capter les plus values fonci res li es des projets d infrastructures est monnaie courante aux tats Unis A Los Angeles des Special Assessment Districts districts d valuation sp ciaux ont t mis en place par la Los Angeles County Metropolitan Transportation Authority pour faire participer les propri taires au financement des projets d infrastructures Les recettes doivent couvrir les emprunts li s a la construction des 6 premiers kilom tres de la ligne de m tro En plus de la taxe fonci re habituelle les propri taires situ s aux environs des stations de m tro paient une taxe suppl mentaire fond e sur l augmentation de la valeur de leur bien en fonction du b n fice qu ils peuvent attendre de l am nagement Tous les terrains bureaux commerces h tels et motels La transparence des march s est un pr alable indispensable l instauration d un tel m canisme fiscal Quels sont les atouts des syst mes trangers de 3 r cup ration des plus values fonci res pour le financement conomiste directeur d inf t det rt nfrastructures de transport Programme Villes Le financement d infrastructure par les plus values fonci res est un m cani
125. jets avec un recours intense a la t l phonie mobile et l ordinateur portable Les personnes qui pratiquent ces types de d placements ont des budgets temps particuli rement lev s et font monter les moyennes des enqu tes m me s ils ne repr sentent que 6 de la population tel fut le cas en Suisse en 2005 Mais si ces formes apparaissent parfois encore comme une caricature des temps nouveaux elles sont en forte croissance si bien qu il est l gitime de se demander s il ne s agit pas d une pr figuration de la mobilit de demain La question est actuellement controvers e Sans trancher il est int ressant de relever que Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 UJ e 34 pour les pratiquants de la pendularit de longue distance ou de la multir sidentialit les temps de deplacement ne constituent plus des parentheses mais des temps sociaux a part enti re dont la qualit m rite d tre analys e En r sum nous retiendrons d une part que les distances parcourues et le temps consacr se d placer augmentent d autre part que ces croissances renvoient de nouvelles formes de d placements qui renvoient des modes de vie dessinant de nouveaux rapports l espace marqu s par la s dentarit Un paradoxe ceux qui se d placent pour se s dentariser Les comportements que nous venons de d crire conduisent une observation inattendue et contraire une opinion tr s r pa
126. l agglom ration La mobilit globale y est moins forte quel que soit le mode de transport utilis Les d placements en voiture particuli re sont beaucoup plus faibles que la moyenne de l agglom ration 30 40 des m nages des quartiers prioritaires ne disposent pas d automobile Les transports collectifs jouent donc un r le essentiel pour la mobilit des personnes Du reste les quartiers ont des profils bien diff rents ce qui Rattacher les zones sensibles au reste de la ville Comment lever les obstacles la mobilit physique mais aussi et surtout r sidentielle Comment faciliter acces aux quipements et Pemploi Au sein de Grenoble Alpes M tropole nous consid rons que ce sont les politiques structurantes de la communaut d agglom ration au premier rang desquelles les transports collectifs qui doivent tre mobilis es pour atteindre des objectifs de coh sion sociale et territoriale Dambition de lutter contre l enclavement des quartiers a renforc notre volont de fluidifier les dessertes dans Didier Migaud l agglom ration et d offrir ainsi un mode de transport accessible tous pr sident de la communaut d agglom ration Grenoble Alpes M tropole 46 n cessite d individualiser au maximum les approches Un certain nombre de ces donn es ont t utilis es pour diverses adaptations du r seau et pour son exploitation Aujourd hui les directions des politiques de d pla
127. l ouragan Katrina qui a d truit plus de 90 d actifs de transports Dans la ville d vast e l offre de d placements en transports en commun est une n cessit pour les communaut s les plus touch es par l ouragan Marc Wiel urbaniste Transports et intercommunalit une histoire de coh rences territoriales Lintercommunalite a historiquement construit une bonne part de sa l gitimit autour de l organisation des transports collectifs Dans une premi re p riode jusqu en 1975 les agglom rations accueillent sous la houlette de l tat et dans de grandes op rations publiques d am nagement l essentiel de leur accroissement d mographique Pendant cette p riode commence la mise en place de nouvelles infrastructures routi res urbaines et interurbaines rapides Puis apr s 1975 alors que la p riurbanisation induite par ces infrastructures se d veloppait les agglom rations tent rent gr ce au versement transport VT d enrayer le d clin des transports collectifs consacrant de la sorte une partition entre les parties de la ville o l automobile dominait plus ou moins Lintercommunalite par les transports collectifs Dans certaines agglom rations pionni res comme Nantes et Grenoble les projets de tramway ont donn leurs lettres de noblesse aux transports collectifs en site propre TCSP Ces TCSP sont devenus le projet f tiche par lequel se construisait la nouvelle conscience d appartenir un ter
128. lie Une deuxi me tape labore un ou plusieurs sc narios de d veloppement urbain et value les cons quences sur la faisabilit socio conomique du projet de transport La formalisation du contrat d axe d finissant les engagements des partenaires marque la finalisation du processus partenarial N anmoins un suivi de la mise en uvre du contrat est conseill pour pouvoir ajuster au mieux les travaux engag s parkings v los prot g s v los en libre service adaptation de la signalisation d veloppement du r seau d am nagement cyclable et d ameliorer l attractivit des transports en commun Nous voulons encore limiter les missions des v hicules moteur Flotte cologique dans les collectivit s limitation drastique de la vitesse sur autoroute dans sa section urbaine campagnes co conduite d veloppement du covoiturage et de l auto partage Nous devons enfin repenser les livraisons de marchandises en sensibilisant les entreprises en encourageant la concentration des livraisons terminales Ces axes de travail sont crois s avec les actions et projets d urbanisme de la CAMSA des communaut s de l agglom ration et de l autorit organisatrice des transports g rant le PDU Tous les acteurs li s cette th matique se retrouvent en d marche projet pour travailler dans la m me direction collectivit s autorit organisatrice entreprises de transports Voil qui installe une dynamique transverse ef
129. lit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N N 78 Se d sintoxiquer de la voiture la campagne Autopatch Le r seau STAC de Chamb ry M tropole a mis en place en novembre 2007 la campagne Autopatch destin e promouvoir les transports collectifs en interpellant directement et de mani re originale le automobilistes sur leur d pendance la voiture Des com diens d guis s en infirmiers ont donc distribu une s rie de flyers proposant aux automobilistes une posologie leur permettant de se passer de leur voiture Une offre d essai gratuit des transports de l agglom ration a aussi t propos e aux conducteurs La campagne humoristique a t relay e par une campagne d affichage sur les bus et abribus du r seau L exploitant Stac et Cityway prestataire ayant r alis le site Internet Stac et d velopp le calculateur ont ainsi travaill avec trois services de la communaut d agglom ration transports et d placements urbains syst mes d information et communication Effectu dans le cadre du nouveau contrat de d l gation de service avec l exploitant la nouvelle version du site Internet dot d un calculateur a t financ e par la communaut d agglom ration Chamb ry M tropole Le projet a fait l objet d un investissement de 61 600 TTC pour l ensemble du portail Internet Pour attirer de nouveaux usagers vers les transports collectifs et les
130. litan Council of Minneapolis Responsable de la planification r gionale des d placements sa division transports la Metro Transit met en uvre toute une s rie de mesures visant promouvoir l usage des modes actifs au sein de l agglom ration Im D velopper une culture de la mobilit active une volont affich e des pouvoirs publics Une grande partie des d placements dans les Villes Jumelles ne n cessite en effet pas l usage de v hicules motoris s Selon la Metro Transit 41 des trajets effectu s dans l agglom ration sont de moins de 4 kilom tres et plus d un quart de ce pourcentage regroupe des parcours de moins 3 2 kilom tres En favorisant les mobilit s actives les autorit s ont ainsi voulu conforter la r putation de Minneapolis avec 10 000 cyclistes parcourant la ville chaque jour Minneapolis est consid r e comme la deuxi me agglom ration des Etats Unis o la pratique du v lo est la plus r pandue En 2001 le conseil municipal de la ville a approuv un plan de voies cyclables Cette carte sert de programme cadre pour le d veloppement futur des pistes cyclables Minneapolis D j plus de 64 kilom tres de voies s par es de la circulation ordinaire ont t am nag s Le v lo en libre service VLS se propage en Espagne D j implant Cordoue et S ville le VLS gagne les m tropoles espagnoles Depuis mars 2007 la ville de Barcelone compte pr s de 6 000 v los en autopartage sur
131. lus diversifi e ce qui dans la perspective de vieillissement de la population est avantageux mais peut aussi stimuler la gentrification la conqu te des quartiers populaires par les bobos C est affaire de contexte Et chaque mode tramway ou bus haut niveau de services a sa zone de pertinence le tout tant de savoir quelle fonctionnalit urbaine veut on donner au syst me de transport faire ville ou faire vite En quoi la mont e en puissance d une intercommunalit g n raliste la communaut permet elle un changement de r f rentiel pour l action publique et pour la conduite d une politique de d placements urbains Les travaux de Caroline Gallez et de Philippe Menerault conduits pour 52 en 2005 l ont parfaitement d montr en l espace d une vingtaine d ann es nous sommes pass s d une autorit syndicale gestionnaire de trafic plac e sous l autorit technicienne et sectorielle de l ing nieur transport une autorit organisatrice de gestion transversale des mobilit s urbaines se pr occupant d sormais de management de la mobilit et d urbanisme Ce souci de coh rence entre urbanisme et transports n est que tr s r cent en raison des univers professionnels et techniques particuli rement segment s Davantage que les syndicats techniques sp cialis s SIVU SMTC la communaut d agglom ration est amen e r fl chir la coh rence inter sectorielle de ses comp tences statutair
132. mplant es selon des normes de s curit bien d finies Une ventilation permanente des b timents et un arrosage fr quent de la cuve gaz sont par exemple obligatoires Un bilan tr s positif De fait la solution GPL a g n r un investissement important de la part du SMTC Compos par les lus de la communaut d agglom ration belfortaine des communaut s de communes du Sud Territoire de la Vall e de la Barbeuse de la Haute Savoureuse du Pays Vosgien et du Tilleul ainsi que ceux des communes alentour et du Conseil g n ral le conseil syndical avait pari sur une refonte du r seau sans alourdir la fiscalit locale Plusieurs partenaires ont donc t sollicit s pour financer le projet Dexia et l ADEME ont t les collaborateurs du syndicat pour le financement de la nouvelle flotte Le financement de l ADEME est de 7 500 par bus De plus si globalement le carburant GPL est moiti moins cher que le gasoil les v hicules au gaz consomment deux fois plus que les moteurs diesel Les v hicules GPL consomment ainsi entre 90 et 100 litres au 100 km contre 45 55 litres pour les bus roulant au diesel Au total en comptant la nouvelle flotte de bus et la mise aux normes des ateliers et de la station service le montant de l investissement initial s l ve 12 5 millions d euros Ces surco ts ont n anmoins t compens s par une meilleure gestion du r seau La r organisation de celui ci la mise en place du ca
133. n des transports publics pour une politique de stationnement plus homog ne l chelle du PTU recherch Le fait d affecter ou non ces ressources peut rester une d cision locale d pendante des contextes En revanche la d p nalisation des amendes condition indispensable pour une gestion active du stationnement ne peut que faire l objet d une d cision nationale Ce qui se joue aujourd hui ce n est pas seulement le sauvetage financier des TC a la fran aise c est aussi leur sauvetage id ologique Celui l ne peut passer que par des services rendus plus attractifs des bus mieux remplis et une part plus grande de population utilisatrice parmi les citadins Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m 92 Du bon usage des partenariats public prive Le Syndicat mixte des transports pour le Rh ne et l agglom ration lyonnaise SYTRAL et le Conseil g n ral du Rh ne ont coordonn leurs efforts pour mettre en uvre une liaison rapide entre le centre de Lyon et l A roport Lyon Saint Exup ry un projet d envergure n cessitant l intervention de plusieurs autorit s organisatrices AO en partenariat avec de nombreux op rateurs priv s La mise en place d un partenariat public priv complexe a ainsi garanti la faisabilit technique et la stabilit financi re du projet Dans un contexte de difficult s conomiques pour les autorit s organisatrices de transports urbains cette
134. n m canisme de paiement du programme d investissements pour une dur e de temps limit e P age de financement Financer un r seau de TC ou de modes doux Finalit s du p age urbain P age de circulation R guler le trafic et inciter les automobilistes circuler autrement P age environnemental Lutter contre la pollution atmosph rique et le bruit Fonction du service rendu l automobiliste ou des pr visions du programme d investissements des nouvelles infrastructures Calcul du Peage Selon la congestion de la zone des heures et des jours de la semaine Selon les caracte ristiques des v hicules Normes Euro de pollution ou le niveau de pollution constat P ages de cordon cordon de paiement localis en limite de la zone centre de l agglom ration La zone l int rieur du cordon n est pas soumise au p age XASS Y B P ages de zone paiement pour l entr e dans la zone et pour circuler l int rieur de la zone P ages de r seau rapide pas de p rim tre Paiement per u lors de la circulation sur un r seau de voies rapides 1 LAUER Andr Transports et d veloppement durable in Revue La Jaune et la Rouge mars 1997 Disponible sur http tx02 tgv net xenvir jr JR97 index htm Consult le 02 06 2009 au remboursement des ouvrages effectu s Les automobilistes doivent payer pour traverser les limites d un cordon ceinturant une part
135. n et convaincra les r ticents utiliser les transports en commun Largement utilis e au Japon et en Cor e dans les transports depuis son apparition en 2004 la technologie NFC commence peine tre int gr e dans la fabrication industrielle des mobiles europ ens Le t l phone NFC est un mobile de nouvelle g n ration dot d une interface sans contact qui lui permet de dialoguer avec son environnement et de d clencher toute une s rie d actions Il peut par exemple stocker une version lectronique des cartes de paiement ou d abonnement permettant ainsi l acc s dans les transports en commun Il peut aussi contenir plusieurs applications charg es via le r seau t l com Gr ce cette technologie le mobile est aussi un lecteur il peut lire une tiquette lectronique pour en afficher le contenu ouvrir un lien internet ou composer un num ro par exemple Concr tement le t l phone portable NFC deviendra le support billettique principal durant les d placements quel que soit l op rateur de t l phonie mobile Avant le voyage le mobile d cline l offre de transports disponible et propose des services de g olocalisation pour se d placer Il ach te les titres de transport et lit une tiquette lectronique dans les points d arr ts de bus pour conna tre les horaires de passage Le mobile valide ensuite comme une carte le titre de transport en passant pr s d une borne Il est possible de charger plusieurs applicati
136. ndue l ample utilisation des potentiels de vitesse sert d abord pr server la s dentarit Les nouveaux moyens de d placement ne sont donc pas le signe d une hypermobilit croissante C est au contraire pour pr server notre environnement familier et nos ancrages que nous choisissons maintes mani res de nous d placer vite et loin Loin d tre en proie a l hypermobilit les pendulaires de longue distance sont souvent des personnes attach es leurs habitudes et leurs liens sociaux ou spatiaux donc fortement localis es et ne souhaitant nullement s arracher cette fixit Les pendulaires de longue distance acceptent un travail pour autant qu il soit possible de ne pas d m nager La vitesse des syst mes de transport assure leur s dentarit C est en ce sens que l on peut affirmer qu ils vivent leurs consid rables d placements dans l espace g ographique comme r versibles Sommes nous v ritablement de plus en plus mobiles La r ponse vient d tre donn e dans tout son paradoxe nous nous depla ons de plus en plus tout en tant moins mobiles Il en r sulte deux cons quences importantes D abord le franchissement de l espace en termes de vitesse et de distances ne doit pas tre retenu comme un indicateur suffisant pour d crire la mobilit La mobilit insistons sur ce point n est pas r ductible une question de transport Le transport est d abord une demande d riv e des modes de vie et d
137. ne CCE Contribution Climat Energie faites par la Commission Rocard conduiraient ainsi une hausse du prix des carburants de 7 a 8 centimes par litre en 2010 Les conditions de mise en uvre d une telle taxe sont encore en d bat notamment sur les conditions de son acceptabilit Mais la discussion porte galement sur la modification des pr l vements sur le travail suppression annonc e de la taxe professionnelle ce qui laisse penser que le niveau de cette taxe somme toutes mod r e vise plus g n rer des recettes fiscales qu vraiment inciter un changement de comportement La question est identique celle des p ages urbains dont on sait que le prix doit tre lev pour r duire le trafic automobile ou au contraire mod r pour engranger des recettes Quoi qu il en soit les nombreux dispositifs visant subventionner la mobilit Rocard dixit doivent tre r vis s en fonction des objectifs de r duction des gaz effet de serre Tout ce qui conduira augmenter le co t de la mobilit ira dans le sens du d veloppement durable et incitera les m nages mais aussi les activit s conomiques et les collectivit s via la planification urbaine des comportements conomes en nergie Enfin si la taxe carbone est source de recettes fiscales reste d finir les conditions de la r partition de cette ressource entre les secteurs et les acteurs Vaste d bat qui verra surgir les conflits d int r t Des
138. ne am lioration de l offre de transports en commun tout en garantissant VAOTU la rentabilit conomique de son investissement une limitation de l usage de l automobile en ville et un report modal massif vers les transports collectifs Autant dire que les d marches de contrats d axe s appuient tr s fortement sur les actions programm es par les Plans climat pour limiter la congestion dans les villes et r duire les missions de gaz effet de serre Au sein de l agglom ration urbaine toulou saine la coh rence urbanisme transports est engag e depuis 2001 le Syndicat Mixte Tiss o met depuis cette date un avis sur tous les documents d urbanisme de l agglom ration urbaine toulousaine Les d marches de contrats d axe sont actuellement l tude pour le TCSP de l ouest toulousain qui sera d velopp sur l axe RD 632 ainsi que pour la mise en place de la nouvelle ligne E du Installer une dynamique transverse et efficace pour le territoire tout entier La transformation durable des modes de d placements constitue l un des objectifs strat giques du Plan Climat C est le Plan de d placements urbains qui a le premier prescrit une d marche globale soucieuse de la pollution de Fair ainsi que du bruit et de l am nagement urbain Il s est s appuy sur une volont de r quilibrer l usage des diff rents modes de transport en particulier pour limiter les nuisances li es une circulation autom
139. nement dans le dedans de cette terre une plus nous allons entrer en r seau et change et d sirer nous d placer Dans le proche et le lointain Aussi l enjeu majeur de notre poque est a la fois de comprendre cette culture de la mobilit qui nous r unit en Humanit et l imp rieux besoin de diminuer drastiquement les cons quences n gatives de ces mobilit s m mes Ce livre d di l action de communaut s dans le domaine de la mobilit durable en montre de nombreuses possibilit s tr s concr tes souvent encore exp rimentales En d autres cas il faudra lutter contre les talements urbains reprendre les politiques des bureaux des temps urbains pour concentrer les d placements de travail sans doute une souplesse des horaires doit pouvoir favoriser encore des voyages et des week ends plus longs et moins nombreux la politique des commerces p riurbains doit tre reprise Nous devons remettre sur l ouvrage nouveau nos territoires pour que les cons quences cologiques de la croissance des mobilit s que nous avons v cue comme une immense libert soient maintenant int gr es chacun de nos gestes et chacune des d cisions publiques Ce livre par la multitude d experimentations qu il relate va y contribuer Les mobilit s r duites sont notre avenir pas les restrictions la libert des mouvements ni le recul des batailles pour leur d mocratisation Mobilit durable un engagement communautaire A
140. ni res ann es nous ont montr que le seul d veloppement de l offre tait incapable d entra ner un changement modal significatif et donc que les contraintes sur l usage de l automobile sont une condition indispensable un tel transfert Les Plans de D placements Urbains offrent ainsi un cadre d action coh rent et efficace en limitant le stationnement capacit tarification et la vitesse de circulation les alternatives modales retrouvent une certaine pertinence Mais il faut surtout garder l esprit que les nouveaux clients recherch s sont d anciens automobilistes et qu ils attendent une qualit de service amplitude horaire fr quence vitesse bien sup rieure La bonne nouvelle est que leur consentement payer est bien sup rieur celui de la client le traditionnelle c est dire qu ils accordent plus d importance a la qualit qu au prix Cela laisse esp rer une contribution plus quilibr e des recettes commerciales la couverture des d penses d exploitation qui devrait tre au moins de 50 96 comme chez nos voisins europ ens actuellement Concevoir une structure p renne du financement des transports publics urbains suppose de poser quelques grands principes Sa base doit tre multimodale c est dire prendre en compte l ensemble des modes de transport assurant la mobilit en ville seul le d veloppement d Autorites Organisatrices de la Mobilit Urbaine ayant comp tence sur toutes les composantes
141. nn e d op ration 500 millions d euros e Co t d un boitier lectronique par camion 800 e Estimation du co t total annuel de Poperation 35 millions d euros soit 3 4 06 des revenus e Affectation des recettes 34 06 pour la route et 64 pour le rail 102 Surtout la redevance sur les poids lourds a permis de percevoir un montant de recettes non n gligeables Celles ci s l vent pres 800 millions d euros pour l ann e 20051 Les recettes sont un v ritable outil de financement pour des infrastructures de transports publics notamment ferroviaires Par l la RPLP fait partie int grante de la politique de transports conf d rale visant transf rer une grande partie des flux de marchandises sur le rail Pour consolider la position des chemins de fer de nouvelles lignes travers les Alpes avec les tunnels de base du Saint Gothard et du Loetschberg ont t construites et mises en service en 2007 Une r forme est engag e depuis 1999 les Chemins de Fer F d raux suisses ont t d sendett s et l acc s au r seau ferr est libre pour le transport de marchandises Enfin la loi sur le transfert du trafic pr voit des moyens suppl mentaires pour la promotion du fret Les recettes de la RPLP participeront ces efforts puisque 64 des sommes per ues seront affect es au d veloppement du rail2 Si la Conf d ration helv tique utilise une bonne partie des b n fices pour le financement de pr
142. nom d une bonne application du principe de subsidiarit et de la mise en uvre des politiques de d placements urbains qu elles sont charg es de d finir les agglom rations devraient ainsi pouvoir disposer d une capacit d un droit d appel de comp tence sur le domaine de la voirie d partementale afin de pouvoir am nager des voies en site propre pour les transports collectifs urbains programm s par le Grenelle de l Environnement de donner un avantage comparatif ces TCSP sur la voiture particuli re et d op rer ainsi un report modal plus efficace Mais ces transferts de comp tences n effacent pas pour autant le besoin d tablir de nouvelles r gles du jeu entre les intercommunalit s centrales et p riph riques pour affronter ensemble les contraintes environnementales venir et imaginer cette occasion des solidarit s qui pour l instant ont quelque difficult se formaliser Les Sch mas de Coh rence Territoriale g n ration Grenelle pourront ils traduire dans leurs orientations ce n cessaire compromis territorial entre le centre et la p riph rie 1 Rappelons que le PDU porte sur l am nagement et l exploitation du r seau principal de voirie d agglom ration y compris les infrastructures routi res nationales et d partementales afin de rendre plus efficace son usage notamment en l affectant aux diff rents modes de transport et en favorisant la mise en uvre d actions d information sur la circul
143. ns ces petites agglom rations Si la justification politique de ces PDU a pr alablement t confondue avec l octroi des aides n cessaires la r alisation de TCSP jusqu en 2003 les aides d tat pour leur financement taient conditionn es la r alisation du PDU cela a au moins permis la nouvelle g n ration de communaut d agglom ration d investir ce domaine de comp tence Le chercheur Jean Marc Offner parle cet gard de l av nement d une x communaut de politique publique s La prise en charge de cette comp tence a galement suscit des apprentissages collectifs entre communes et communaut Dans l agglom ration de Rennes notamment la gestion des rapports intercommunaux a t suffi samment exemplaire pour rendre possible un accord territorial la r vision des sch mas directeurs successifs s tait r alis e dans le plus grand souci d un quilibre entre les initiatives communales et intercommunales Le passage du district la fiscalit propre fut diff r jusqu au moment o il tait devenu indispensable la r alisation des projets communs Un syst me original de p r quation de la taxe professionnelle avait t mis au point pour corriger les imperfections du syst me en vigueur et cet accord apparaissait l chelle nationale un exemple impossible transposer compte tenu de la qualit des rapports interinstitutionnels que cela n cessitait La politique intercommunale de l habitat fonct
144. nt Transports de l tat Californien et par les diff rents op rateurs Une bonne coordination entre les acteurs est donc n cessaire pour fournir une information pr cise et mise jour aux voyageurs de la r gion de la Baie Services propos s par 511 SF Bay Area Trafic Partager des trajets 4 Planificateur de voyages Agences et op rateurs Horaires cartes et itin raires D part en temps r els Services de bus de nuit Destinations les plus populaires Temps de d placement carte interactive et texte Information trafic carte interactive et texte Information sur le trafic local Trafic sur les ponts Cartes interactives des voies r serv es au covoiturage Cartes interactives localisant les parkings r serv s au covoiturage Information sur les p ages des ponts Calculateur de co ts et d missions polluantes Informations sur les r compenses donn es aux covoitureurs e Plan des voies cyclables existantes e Renseignements pratiques pour combiner des trajets v los transports en commun Calculateur d itin raires v los 1 Definition du Club Innovations Transports des Collectivit s Le van pooling est un nouveau concept de d placement vers le lieu de travail Un maximum de 9 employ s partagent un minibus de luxe pour leur navette un ou plusieurs d entre eux assurent aussi la fonction de chauffeur du minibus http www innovations tran
145. nt d clar rentrer d jeuner chez eux parcourant une distance moyenne de 40 km aller retour En cons quence des restaurants inter entreprises ont donc t cr s Pour finir notons que des indicateurs fiables sont en cours d laboration par les diff rents partenaires du Plan de d placements Ils devraient permettre une valuation pr cise des actions conduites dans le cadre du PDIE Le PDE de ST Crolles converge donc avec le d veloppement du r seau de transports de la communaut Depuis le r am nagement des deux lignes la fr quentation commerciale du r seau a doubl D ici l automne 2009 une troisi me ligne sera cr e desservant elle aussi la gare de Brignoud le site ST Microelectronics et la grande zone d activit s situ e entre les communes de Montbonnot et Meylan Chacune des trois lignes assurera la correspondance TER toutes les heures en heures creuses et toutes les demi heures en heures de pointe soit 6 aller retours 25 des salari s de ST utilisent d j les transports en commun et le v lo Dans l avenir la communaut du Gr sivaudan esp re une croissance importante de la fr quentation de son r seau en encourageant ces mobilit s et en d veloppant les pratiques intermodales Un sch ma cyclable est ainsi en voie de concr tisation Il sera repris l chelle des 49 communes de la communaut 55 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N N 28 Autopartage
146. nt le centre ville l agglom ration voisine ont t partag s entre les promoteurs et les collectivit s locales l estimation de la plus value a fait l objet d un accord entre ces deux acteurs du d veloppement de l infrastructure Des experts de l valuation fonci re ont d abord d termin le taux d augmentation du prix des terrains ce qui a permis de calculer leur prix de vente Chiffr e 80 milliards de yens les pouvoirs publics ont consid r que la plus value ainsi g n r e devait tre en partie r cup r e aupr s des promoteurs Ceux ci ont donc t tax s selon les diff rents sites d velopp s hauteur de 40 de la valeur du terrain pour les sites d enseignement et de recherche pour les entreprises et les industries hauteur de 60 pour les sites r sidentiels et de 50 pour tous les autres types de zones Les 1 Source Centre d Analyse Strat gique La captation de la plus value fonci re et immobili re une nouvelle source de financement des infrastructures de transport collectif Note de veille n 129 mars 2009 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m o 9 promoteurs ont ainsi support la moiti des co ts li s a la construction de l infrastructure Celle ci dessert aujourd hui une zone de 45 km et une population de 100 000 personnes en transportant pres de 44 000 personnes par jour l estimation n a n anmoins pas t actualis e depuis 1989 Sans un su
147. ntes du r seau et desservent 30 communes de la communaut Pour inciter les spectateurs se rendre au stade en bus et en m tro une tarification sp cifique est propos e aux abonn s pour la saison 2009 2010 pour aller voir 21 matchs 21 tickets aller retour seront propos s au prix de 20 euros Favoriser Pacces l emploi et aux loisirs e Desserte de la ZAC communautaire Touche Tizon site de PSA et sous traitants e Renforcement des bus de soir e 21h 0h30 et service de nuit e Renforcement de l offre de transports l occasion de concerts et festivals divers dessertes sp cifiques pour les concerts de MusikHall et des Transmusicales e Desserte du Th tre National de Bretagne e Desserte du stade rennais pour les matchs 1 L tat de la vie en ville Observatoire Veolia des modes de vie urbains 2008 Veolia Ipsos Janvier 2008 2 Alexandrie Berlin Chicago Los Angeles Londres Lyon Mexico New York Paris P kin Prague Shangha Sydney Tokyo Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m N 18 Les bus am nent les spectateurs jusqu la porte du concert Continuant sur sa lanc e l exploitant du r seau a voulu s ajuster la vari t des activit s culturelles de Rennes M tropole En partenariat avec le Th tre National de Bretagne TNB situ proximit du centre ville et de la gare des circuits aller et retour sont mis en place pour desservir les
148. nts pour aller plus vite d s lors que rien n emp che les emplois de se concentrer un peu plus que les collectivit s font de la r tention fonci re ou que les m nages par le jeu du march se s gr guent un peu plus Cela concerne surtout les plus grandes agglom rations parce que dans ces derni res beaucoup d emplois sont loign s des zones p riurbaines dont la pr sence mod re les prix de l immobilier mais pas les missions de CO Nous manquons encore pour l instant des outils permettant de proportionner les diff rentes politiques urbaines entre elles et d faut donnons sans doute encore trop d importance une coh rence purement morphologique dont la modulation des vitesses ou la vitesse d ouverture l urbanisation sont exclues Vobstacle institutionnel principal concerne selon moi la possibilit pour les communaut s de contrarier les tendances de nombreux d partements favoriser de fait l talement urbain tout en se r fugiant derri re les questions de s curit routi re ou de d veloppement conomique La ma trise du domaine public de voirie prend ici tout son sens Des transferts de comp tence suffiront ils Ils seraient sans doute judicieux En effet la loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et aux responsabilit s des collectivit s locales a transf r aux Conseils g n raux la gestion de la majeure partie du domaine routier et notamment les grandes p n trantes routi res en agglom ration Au
149. o t 2009 m H Lo Notes 600z zuawabebu UN s fqeinp 59111401 122 Cr dits photos D D D D D D OU TU 19 Veolia Transport 21 23 Fred Le Lan 26 CC du Pays du Gr sivaudan 28 31 PHOTOPRESS Mobility CarSharing Schweiz 43 SEM Blagnac Constellantion 45 Conseil g n ral de l Is re 49 50 SMTC Belfort 57 John Roever 65 66 Philippe Viglietti 68 70 72 Veolia Transport 70 Communaut d agglom ration rouennaise 73 OZ M dia 75 Communaut d agglom ration du Grand Roanne 81 Mike GK 93 laHovil 96 98 SMTC Belfort 105 Transport for London 2005 Autres photos droits r serv s hi A d F Assemblee des Commundutes de France AdCF Assembl e des Communaut s de France 191 rue Saint Honor 75001 Paris T l 01 55 04 89 00 Fax 01 55 04 89 01 www adcf org adcf adcf asso fr
150. obile trop importante et en constante augmentation Aujourd hui nous orientons vers des sujets Jo Spiegel secr taire national de l AdCF pr sident de la communaut d agglom ration Mulhouse Sud Alsace plus sp cifiquement li s aux missions des gaz effets de serre Nous affirmons notre volont de faciliter les modes de d placement doux plan de d placements d entreprise de la collectivit points d attache v los 42 D i a La ZAC Androm de est desservie par la nouvelle ligne du tramway tramway de la communaut urbaine titre d exemple la ZAC Androm de desservie dans la partie Ouest par la future ligne E a fait l objet d un programme ambitieux en terme de densification la construction de 3 800 logements et d un petit centre commercial avec commerces de proximit restaurants et services divers est programm e tandis que 130 000 m de SHON pour des activit s tertiaires ont t d finis L Agence d urbanisme toulousaine en collaboration avec Tiss o SMTC a labor en 2007 un guide m thodologique pour la mise en uvre de contrats d axes Plusieurs tapes d aller retour entre les partenaires sont ainsi identifi es Une premi re tape de diagnostic est n cessaire pour la mise en place du projet Un tat des lieux de l urbanisation est effectu et une identification des outils qui permettraient d accueillir la densit autour des transports collectifs est tab
151. ocales puissent mettre en coh rence leurs politiques de d placements et d urbanisme sont de trois types politique conceptuel et institutionnel L obstacle politique principal consiste inciter les communes dont les lecteurs ne le d sirent pas forc ment continuer construire au bon endroit De nombreuses intercommunalit s centrales sont paralys es par le refus de certaines communes de se d velopper Sans doute faudrait il que les intercommunalit s centrales aient des contours qui ne les rendent pas otages de la d cision de leurs voisines Mais cela restera selon moi insuffisant Le proc d qui me para t le moins antid mocratique pour relever ce d fi serait que l intercommunalit centrale puisse acqu rir suffisamment de terrains Cela suppose de faire pour l urbanisme l quivalent de ce qui fut fait pour les transports collectifs lors de la cr ation du versement transport et ainsi de permettre aux intercommunalit s de g rer des moyens financiers affect s au financement de leurs d penses d am nagement d s que le degr de tension des march s immobiliers d passe un seuil en taxant d une fa on ou d une autre l incoh rence territoriale Les intercommunalit s pourront alors accueillir les m nages que demain le rench rissement de l nergie tendra concentrer nouveau La mise en coh rence institutionnelle de la planification locale doit simultan ment tre articul e avec une refonte de la fiscalit Qu
152. oins values Donne une incitation a ne pas vendre avant l expiration ICE eee du d lai de la mise en uvre de l infrastructure des plus values r alis es Question de l quit devant l imp t ne taxe que ceux qui vendent leur biens e Les bases des valeurs locatives sont obsol tes Taxation de la propri t e Lactualisation des valeurs v nales risque de taxer fonci re sa valeur v nale des propri taires enrichis patrimonialement mais sans revenus Hong Kong l tablissement public Mass Transit Railway Corporation MTRC a men le projet de construction de la navette reliant l a roport au centre ville depuis sa conception jusqu l exploitation en passant par sa construction et son financement En change des investissements consentis les autorit s locales ont autoris l op rateur d velopper des projets immobiliers r sidentiels et commerciaux sur les sites de 5 stations de la ligne de transport La MTRC a conclu alors un contrat avec le promoteur ayant remport l appel d offre pour le d veloppement de ces terrains Celui ci a pay le terrain et l am nagement selon les conditions du cahier de charges Les b n fices d pendant pr cisons le de la fluctuation des march s immobiliers ont ensuite t partag s entre le promoteur et la MRTC selon l accord convenu IN La mise contribution des promoteurs immobiliers Hiroshima les co ts d am nagement de la ligne de tramway relia
153. ojet ferroviaires notons que certaines ressources de la RPLP sont attribu es aux cantons pour couvrir les co ts du trafic routier Extrait du titre VI de l article 11 de la loi de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement Grenelle 1 Une co taxe sera pr lev e sur les poids lourds compter de 2011 raison du co t d usage du r seau routier national m tropolitain non conc d et des voies des collectivit s territoriales susceptibles de subir un report de trafic Cette co taxe aura pour objet de financer les projets d infrastructures de transport cet effet le produit de cette taxation sera affect chaque ann e l Agence de financement des infrastructures de transport de France pour la part du r seau routier national L tat r troc dera aux collectivit s territoriales le produit de la taxe correspondant aux sommes per ues pour l usage du r seau routier dont elles sont propri taires d duction faite des co ts expos s y aff rents Cette redevance pourra tre modul e la hausse sur certains tron ons dans un souci de report de trafic quilibr sur des axes non congestionn s Par exception des am nagements de la taxe qu ils soient tarifaires ou portant sur la d finition du r seau taxable seront pr vus aux fins d viter un impact conomique excessif sur les diff rentes r gions au regard de leur loignement des territoires de l espace eur
154. ologie sans engager d investissements de la part de la communaut ou du consommateur terme la g n ralisation du NFC devrait permettre de faire des conomies ou de compenser les surco ts par une augmentation de la client le dans les transports collectifs Quels atouts pour la technologie NFC dans les transports collectifs Dans le cadre d un changement des habitudes de mobilit le mobile appara t comme le meilleur alli des transports collectifs Adopt par pr s de 80 des Fran ais il s adapte des Rendre plus agr able le temps de trajet En quoi consiste la technologie de proximit NFC et optimiser les d placements urbains Il s agit d une technologie de communication sans fil de courte port e qui autorise l change de donn es entre deux quipements moins de 10 centim tres Il suffit d approcher le t l phone quelques centim tres d un et comment fonctionne t elle Comment peut elle faciliter Ay Christian Estrosi ministre charg de l Industrie maire de Nice pr sident de la communaut 66 urbaine Nice C te d Azur lecteur pour d clencher une action comme la validation d un ticket de transport le paiement d un achat ou l acc s une page d information par exemple Le mobile NEC est un terminal de vente un support billettique et un terminal d information voyageur Il permet ainsi un achat en tout lieu et toute heure et l optimisation des
155. on de promouvoir l option ferroviaire dont les performances environnementales sont reconnues aux intercommunalit s urbaines les transports de proximit sur les zones plus dens ment peupl es On pourrait m me imaginer un cadrage suppl mentaire en donnant la r gion la responsabilit de d finir un Sch ma r gional de la mobilit qui ayant t construit en concertation avec les collectivit s territoriales infrar gionales deviendrait opposable d s lors qu il aurait t formellement et d mocratiquement adopt par l assembl e r gionale Un tel sch ma devrait dans cette architecture int grer les objectifs d intermodalit de simplification des usages des transports par la tarification unique de cadencement et d interconnexion avec les modes doux Certes cette option fera grincer les dents de certaines autorit s Mais l enjeu climatique l optimisation de la mobilit et les garanties d accessibilit des co ts supportables par toutes les couches de la population valent bien quelques renoncements des uns pour le progr s de tous Chapitre 3 Evolution des politiques de mobilit s le pari technologique 62 Vincent Guigueno ma tre de conf rences l cole des Ponts et Chauss es Les transports urbains l innovation au risque du f tichisme Dirigeant le travail d un tudiant de master sur de futurs bus dits haut niveau de service j avais t tonn qu il suive des rares conseils q
156. ons transports sur un m me mobile permettant ainsi l usager de se d placer facilement d un r seau de transport a un autre partout en France Durant le voyage le t l phone peut valuer le temps du parcours et devient le support pour le contr le des voyageurs 1 Near Field Communication communication radio fr quence de proximit Le mobile devient Im Une premi re europ enne Une s rie d experimentations des technologies du sans contact NFC flashcode est l origine du projet Nice Ville du Sans Contact Mobile En mati re de transport d s octobre 2005 en association avec le laboratoire de l Universit de Nice Sophia Antipolis un prototype NFC est test Saint Laurent du Var et Cagnes sur Mer sur 35 cas et montre toute son efficacit aupr s de l exploitant du r seau Le retour client le est aussi tr s positif m me aupr s de personnes non technophiles l usage du mobile est tr s naturel et on ne constate aucun abandon du syst me durant les tests Ainsi la fin de la p riode d essai plus de 90 96 du panel de clients interrog s taient satisfaits de leur utilisation Le test grandeur nature sur le territoire de Nice C te d Azur est une premi re europ enne Il constituera une tape cl avant le d ploiement national de ces nouveaux services l s appuie sur l expertise du x Forum des services mobiles sans contact association nationale cr e en octobre 2008 qui
157. ont t c d s la Orestad Development Corporation op rateur public de l op ration Apr s avoir labor un programme immobilier et vendu les biens et les terrains sur le march l tablissement public a pu rembourser les cr dits gr ce aux plus values d gag es La vente des terrains 50 96 le paiement direct des propri taires des immeubles 10 le recouvrement des imp ts fonciers 10 et enfin les recettes des usagers du m tro 30 96 devraient ainsi couvrir le montant pr vu du projet 1 7 milliard d euros On estime ainsi que la dette de la construction du m tro sera rembours e en 30 ans En 2006 52 de la superficie totale du site avait t vendu Le prix moyen au m tre carr des terrains ne cessent d augmenter le projet a d ailleurs attir de nombreux tablissements dans le quartier dont l Universit de Copenhague l universit des technologies et de l information la radio danoise et des entreprises priv es telles que DELL ou 13 Denmarck La majeure partie des gares japonaises est d velopp e gr ce la r cup ration des plus values fonci res Les plus values fonci res en France quelles options possibles Probl mes pos s Probl me du p rim tre appliquer Taxation des plus values e Mesure de la taxe partir de quand commence t on LME LOMME AE calculer les plus values dudman Question de l quit devant l imp t faut il envisager un d dommagement des m
158. op en En outre le Gouvernement pr sente au Parlement au plus tard trois mois apr s la promulgation de la pr sente loi un rapport sur les enjeux et les impacts relatifs d une part la g n ralisation de l autorisation de circulation des poids lourds de 44 tonnes et d autre part la r duction de la vitesse 80 kilom tres heure pour tous les poids lourds circulant sur autoroute et leur interdiction de se d passer sur ces axes 1 Source Dossier de Presse Le financement des infrastructures de transport en France en Allemagne et en Suisse l ments de comparaison Mission du president Bernasconi en Allemagne et en Suisse FNTP F vrier 2007 2 bidem Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m o 3 104 P ages urbains un droit de circuler imposable D fini comme une forme quelconque de paiement impos e aux automo bilistes pour pouvoir circuler en certains endroits des zones urbaines le p age urbain met en uvre tant par ses objectifs que ses modalit s de perception la politique de transports d une collectivit publique Nombre de villes et m tropoles europ ennes l ont exp riment Retour d exp riences Londres et Oslo Un p age de cordon a Oslo Depuis 1990 la capitale norv gienne a mis en place un p age dans le but de financer une s rie de projets d infrastructures de transports Il s agit donc de mettre en place u
159. opulation desservie Tramway 472 59 millions HT 136 000 habitants TEOR 199 2 millions HT 90 000 habitants Bus 412 555 habitants Longueur des lignes 18 3 km 38 4 km 511 9 km Nombre de 55 38 stations 2 1 600 stations arr ts am nag es Nombre de v hicules 28 66 221 CLEA 777100 dn 19 02 Km h 16 85 Km h 17 76 Km h en 2008 Trafic journalier jour de semaine 59 000 voyages 49 000 voyages 68 000 voyages oct 2008 V K en 2008 10 97 4 39 1 61 Km en 2008 1 418 million 2 54 millions 9 895 millions Voyages en 2008 15 554 millions 11 162 millions 15 956 millions m Veiller la qualit du service par la mise en uvre de technologies de pointe Plusieurs objectifs taient fix s pour l exploitant du r seau Veolia Transport dans la mise en place du BHNS Il s agissait d assurer l exploitation des lignes de bus tout en am liorant la technologie de veiller la qualit de service sur les lignes de transports collectifs et de conqu rir une nouvelle client le Les r ponses apport es sont de trois ordres Les innovations techniques concernent principalement les infrastructures du r seau et le mat riel roulant S ils peuvent circuler sur la route ins r s dans le trafic general les v hicules TEOR sur site prot g roulent aussi sur une voie double sens qu ils sont les seuls emprunter En site r serv les articul s empruntent sur
160. orisation du patrimoine et de l ducation campus universitaire Pour la collectivit la mise en place de cette nouvelle technologie permettra une meilleure organisation de ses d placements et une optimisation des investissements et des d penses elle permet ainsi d all ger les infrastructures de vente et d information voyageurs Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N 68 Communaut d agglom ration rouennaise les bus TEOR filent comme des cometes Le Grenelle de l Environnement pr voit la construction en 15 ans de 1 500 km de Transports collectifs en site propre TCSP Lappel a profets Transports Urbains hors le de France a retenu 16 villes pour leur projet de tramway et 17 villes pour leur projet de Bus Haut Niveau de Service BHNS Depuis quelques ann es les BHNS apparaissent comme un des moyens incontournables pour d velopper les r seaux de transports publics Ces syst mes pr sentent des qualit s de performance et de confort proches de celles du transport par rail sans pour autant n cessiter le co t d investissement du tramway Une r flexion engag e depuis plusieurs ann es La communaut de l agglom ration rouennaise a fait le choix de mettre en place trois lignes de bus haut niveau de service reliant son territoire d est en ouest Tout l enjeu de poursuivre le d veloppement de son r seau de transports collectifs r sidait dans la revitalisation d
161. plantation de ses bus TEOR comme un vecteur essentiel des mutations urbaines Leur mise en place est parall le et concomitante toute une s rie de projets d am nagements urbains La communaut travaille par exemple l instauration de transports haut niveau de service sur voie r serv e sur un deuxi me axe nord sud La cr ation de cette ligne appellera une r organisation des infrastructures et fera l objet d un projet d embellissement urbain Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N BHNS Las Vegas Quoi qu il en soit l adoption du bus haut niveau de service a engendr une hausse de la fr quentation du r seau de transports en commun dans son ensemble sup rieure aux objectifs qui taient fix s En 2008 TEOR a ainsi comptabilis plus de 11 millions de voyages Favoris par la construction d un p le d change intermodal point de convergence des lignes TEOR l ouest dot d un parc de stationnement de pr s de 950 places et gratuit pour les utilisateurs des transports en commun le report modal de la voiture vers le TEOR est valu 5 8 en moyenne et 7 4 sur la ligne T2 De plus les am nagements des carrefours et le syst me de priorit aux feux ont permis une augmentation de la vitesse commerciale entre 4 8 et 25 5 965 Outre une am lioration de la desserte et de la performance du r seau de transports rouennais l adoption des BHNS a t l occasion
162. r de nombreux voyages entre la plateforme et la zone centrale entra nant une augmentation d encombrement de voierie de 33 06 Co t pour la communaut d agglom ration jusqu en 2006 e Investissement 807 000 e Fonctionnement 125 000 e Financement ADEME 94 000 La qualit de vie au centre ville s est aussi nettement am lior e les nuisances sonores ont t r duites tout comme les missions de gaz effet de serre et les polluants li s aux transports Les camions ne s arr tent plus en double file et ne paralysent plus le trafic D s 2002 le bilan environnemental indiquait une diminution de 61 des gaz effet de serre dans le centre historique et de la consommation d nergie Toutes les missions de polluants atmosph riques se sont aussi r duites de plus de 60 Un atout majeur pour les commer ants Quelle a t l implication de la communaut d agglom ration dans la mise en place du Centre de Distribution Urbaine La mise en place du Centre de Distribution Urbaine est le fruit d une r flexion sur la mobilit engag e depuis la fin des ann es 1990 Les lus soucieux de promouvoir des politiques de d placements propres voulaient aussi faire appel A l intelligence des citoyens pour d velopper d autres formes de d placements en ville La communaut s engage ainsi autoriser l achalandage des commer ants Denis Leroy vice pr sident en charge de la Mobilit
163. r l avenir le p le d changes multimodal de la gare int grera outre le centre d changes des bus urbains la gare routi re du d partement et une passerelle au dessus des voies pour relier le centre ville depuis un parking Une nouvelle v lostation offrira 800 places au lieu des 130 actuellement Enfin nous sommes impliqu s dans le cadre de M tropole Savoie et avec plusieurs partenaires dans la conduite d une tude sur le d veloppement coordonn des diff rents modes de transports en commun Quelles sont les innovations propos es par le calculateur d itin raires La principale innovation c est que ce calculateur s adresse non seulement aux usagers du bus ou aux cyclistes mais bien aux deux en proposant des itin raires avec l un ou l autre ou les deux modes de d placement C est un signe que nous donnons ainsi aux habitants nous avons aussi le souhait de faciliter pour tous l acc s aux informations sur les d placements dans l agglom ration Nous avons ainsi mis en place plusieurs services dont le calculateur multimodal via Internet ou la centrale d information Mobil conseils qui permet en appelant un seul num ro d obtenir de tr s nombreux renseignements sur tous les modes de d placement La version actuelle du calculateur d itin raires devra tre am lior e pour devenir un v ritable outil facilitant les d placements en bus mais aussi en v lo dans notre agglom ration gt Mobi
164. r la l gende noire voir par exemple Guichard Mourad c L lan bris de l a rotrain Lib ration 5 ao t 2009 4 LATOUR Bruno Aramis ou l amour des techniques La D couverte 1992 5 Voir www metromonorail com au 6 Voir la proposition de Christian de Portzamparc sur www legrandparis culture gouv fr ainsi que la synth se x Transports et mobilit 7 FOOT Robin amp DONIOL SHAW Ghislaine La norme contre le travail Interrogations autour du tramway de Nancy Transports Urbains n 105 pp 20 26 2003 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 64 Sans contact mobile une technologie au service du lien territorial L exp rience de la communaut urbaine de Nice C te d Azur L usage des technologies dans les mobilit s quotidiennes se multiplie tant de la part des voyageurs que des organisateurs du r seau de transports la communaut urbaine Nice C te d Azur l innovation technologique est vue comme le moyen de faciliter les d placements et d inciter les habitants utiliser les transports collectifs Se d placer l aide de son mobile partir du printemps 2010 la nouvelle technologie Sans Contact Mobile sera exp riment e sur 3 000 clients du r seau quip s de mobiles NFC Near Field Communication Une vari t de services propos e aux usagers simplifiera les d placements sur le territoire de l agglom ratio
165. r la lutte pour le droit pour tous la mobilit ici et ailleurs La lib ration du s dentaire D abord posons les fondements d une analyse des causes de l explosion des mobilit s que nous connaissons Longtemps les individus se sont peu d plac sans doute parce qu ils pensaient que ailleurs c tait pareil chez lui Alors les d placements relevaient au mieux de la n cessit conqu rir de nouvelles terres de la culture d un groupe particulier de pratiques d exclusion ou de l ordre des pouvoirs Chacun connaissait son voisinage 1 Jean Viard a notamment publi Eloge de la mobilit et Lettre aux paysans et aux autres sur un monde durable aux ditions de l aube Puis vint le temps de la fin de la route Elle se fit en deux temps D abord il y eut des humains partout Puis des terres d j habit es furent conquises a nouveau Ces deuxi mes conqu tes furent brutales En plusieurs vagues La derni re fit et d fit les colonialismes des XIX et XX si cle Dans l histoire humaine que l on racontera dans mille ans nous serons l poque de la fin de la route L humain conqu rant partout o il Va rencontre des humains d j l Et il le sait et les conna t avant d y aller Le chemin n est pas fini de nouvelles migrations naissent sous la toile tiss e plan taire Mais le temps de la conqu te est achev nous sommes tous tous les soirs devant le JT de nos t l visions o nous faisons humanit ensemble
166. rance La tarification sociale doit aussi tre pay e par le budget social des AO et non plus forc ment par le budget transport Charles Eric Lemaignen pr sident d l gu de pr sident de la communaut d agglom ration Orl ans Val de Loire vice pr sident de la commission financement et tarification du GART 4 Il faut cependant rappeler que la d pense des m nages pour les transports urbains ne repr sente que 0 34 de leur d pense de consommation Au del il faut sans doute r fl chir a des modalit s de tarification qui soient incitatives a un meilleur fonctionnement du syst me Du c t des usagers on peut penser des pass d heures creuses ou des pass limit s aux territoires de proximit en lointaine banlieue des tarifs significativement plus faibles que les cartes mensuelles habituelles qui simplifieraient la vie d usagers occasionnels et apporteraient des ressources et des clients co t marginal nul Dans les plus grandes villes on pourrait songer mieux responsabiliser les employeurs dont la contribution en VT pourrait d pendre des distances parcourir par les employ s des tailles de parking pour voiture des facilit s offertes aux cyclistes etc Dans toutes les tailles de villes les ressources issues de la tarification du stationnement devraient tre fortement accrues et un accord En Su de et aux Pays Bas les usagers paient entre 40 et 50 du co t d exploitatio
167. rburant plus cologique et plus conomique par rapport au diesel e R duction de 78 des missions d oxyde d azote et de 98 des particules fines Neutre en carbone Diminution de 92 du bruit e Tout investissement compris un litre de biomethane quivalent diesel revient 0 72 Un appel d offre est pass en 2006 et le distributeur Butagaz est choisi pour la construction de la centrale GPL et la distribution du carburant La soci t doit fournir 1 600 tonnes de GPL par an pendant 4 ans Elle est aussi charg e de l approvisionnement de la maitrise d uvre des travaux d installation de la station privative Pour la formation des chauffeurs du personnel d atelier et des pompiers un sp cialiste du domaine soci t Mouthon Formation a t mandat par le SMTC Apr s la refonte du r seau durant l t 2007 les bus GPL sont officiellement mis en service le janvier 2008 La volont de mettre en valeur l innovation a pouss le SMTC renouveler en une seule fois l ensemble de sa flotte le r seau Optymo devient ainsi le premier r seau fran ais quiper l ensemble de son parc de bus urbains au GPL Plusieurs am nagements ont t n cessaires pour la mise en service de ces v hicules propres Les nouveaux bus doivent en effet b n ficier d une alimentation et d une maintenance particuli re La station de distribution situ e dans le d p t de bus et les zones de stockage des bus ont t i
168. re viter les effets terminus inclues dans le maillage des Les transports collectifs sillonnent les quartiers sensibles ms T NTE d I 2 transports collectifs au m me titre que n importe quel quartier de l agglom ration les zones sensibles ne sont pas des espaces isol s o la mobilit est impossible du fait d une mauvaise desserte en transports collectifs Grenoble Alpes M tropole cherche aussi mieux lier le d ploiement du r seau de transports collectifs au d veloppement urbain Pour ce faire une charte urbanisme et transports a t mise en place afin de favoriser une meilleur prise en compte de l int gration urbaine des nouvelles lignes Le d senclavement des quartiers le d veloppement de l offre r sidentielle et des services la reconstitution des espaces publics sont autant d l ments qui sont pris en compte Les projets transports deviennent de v ritables leviers pour l urbanisme Le premier contrat d axe sera d ailleurs mis en place sur la nouvelle ligne E du tramway Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 A Par ailleurs Grenoble Alpes M tropole met en place un important r seau de voies cyclables et cherche d velopper leurs usages par une politique d incitation et d ducation la mobilit Le PDU pr voit de faire passer le r seau cyclable de l agglom ration de 300 km 450 km Cette am lioration de la desserte des q
169. res semaines aupr s des usagers du r seau montre que 86 des personnes interrog es sont des clients fid les utilisation au moins une fois par semaine et qu une note moyenne de 7 8 10 est attribu e au r seau La croissance de la fr quentation des transports collectifs devrait avoir des cons quences directes pour l environnement Le bilan carbone r alis par le Grand Roanne Agglom ration fait ressortir que 23 des missions de CO sont li s au transport de personnes Avec le cadencement si l on prend en compte une fr quentation en hausse de 3 par an on peut estimer l conomie d mission de CO pr s de 60 tonnes en coh rence avec les objectifs de l agglom ration en termes d missions de CO moins 24 l horizon 2020 Engag e dans un plan climat nergie territorial Grand Roanne Agglom ration entend galement mener plusieurs actions principalement destination des automobilistes pour l utilisation des modes doux d veloppement de l usage du v lo de la marche pied L attractivit du r seau de transport en commun dont la communaut a la charge constitue un l ment primordial de ce vaste plan et il est clair que le cadencement lui a donn davantage de cr dibilit 5 Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N 76 Henri Dupassieux vice pr sident charg des transports et leph pass et depuis cette rentr e un tarif combin
170. ression de stockage contrairement au GNV qui est utilit une pression de 200 barres le GPL est stock une pression de 7 bars seulement soit l quivalent d un pneu de camion Nous avons engag tout un Marc Rovigo directeur g n ral du SMTC du Territoire de Belfort travail de communication et de sensibilisation aupr s du public et des lus Pr s de 200 r unions publiques ont t organis es l ann e pr c dant la mise en place des bus afin convaincre de innocuit du gaz Ces actions se sont accompagn es d une s rie de formations dispens es aux pompiers de la communaut aux conducteurs et aux salari s de l atelier de maintenance Les v hicules r pondent aussi d j aux crit res beaucoup plus stricts de la norme EEV Enhanced Environmentally friendly Vehicles Les fili res de carburants propres e Les v hicules lectriques encore d pendants de batteries autonomie limit e Les v hicules hybrides combinaison d un moteur thermique essence et d un moteur lectrique e Le GPL Gaz P trole Liqu fi m lange de 50 de butane et 50 de propane provenant du raffinage du p trole e Le GNV Gaz Naturel V hicule se compose de plus de 80 de m thane e Les biocarburants produit partir de mat riaux organiques non fossiles Le choix du carburant GPL est il d finitif Nous avons t critiqu s lors de notre choix au regard du fait que le GP
171. rience Cette autorisation a t assortie de recommandations fortes cr er des refuges pour les automobilistes en difficult mettre en uvre une s rie de syst mes de s curit cam ras de surveillance signalisation verticale formation des conducteurs d autocars etc Nous disposions d un couloir bus et nous pouvions donner une v ritable priorit au transport public Plus d un an apr s le bilan est clair les autocars ont acquis une r gularit dans leurs temps de parcours les lignes qui empruntent cette voie gagnent et fid lisent une client le Par ailleurs la priorit donn e aux transports en commun s affiche tous les jours l heure des bouchons quand l autocar double les v hicules englu s dans les bouchons L impact de cette mesure est toutefois limit en cela que la voie gagnerait tre prolong e au del de ce qui nous a t donn comme autorisation Cet allongement ferait gagner des minutes suppl mentaires Quoi qu il en soit cette mesure s inscrit dans la d marche de d veloppement durable qui est au c ur des priorit s des actions conduites tant par le d partement que par la communaut d agglom ration Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 56 Les Twin cities sur leurs deux roues L agglom ration des deux villes jumelles de Minneapolis et de Saint Paul comptant plus de 3 millions d habitants est aujourd hui g r e par le Metropo
172. rise lit sur la chauss e un marquage cod mat rialisant la trajectoire impos e L ordinateur de bord analyse alors la position du v hicule par rapport la voie et transmet la colonne de direction les corrections de trajectoires n cessaires Ce dispositif permet un accostage Yvon Robert vice pr sident de la communaut d agglom ration rouennaise charg de Vexploitation du reseau de transports en commun 70 en station en toute s curit et assure une parfaite accessibilit pour les voyageurs Le conducteur peut tout moment passer d une conduite guid e une conduite manuelle Les chauffeurs appr cient d ailleurs cette aide la conduite d apr s une tude men e par la communaut 100 d entre eux trouvent le guidage tout fait ou assez utile On constate seulement 2 02 signalements de disfonctionnement pour 10 000 accostages li s cette nouvelle technologie Un syst me d aide BHNS une capacit ind niable d velopper les zones urbaines Avec la mise en place de voies r serv es et d un syst me de priorit aux feux et aux carrefours la communaut d agglom ration rouennaise s est donn e les moyens de rendre son r seau de bus haut niveau de service TEOR aussi efficace en terme de qualit de transports que celui de son tramway La fr quence et la r gularit de ses BHNS sont en effet assur es par le site propre Les voies r serv es mises en place dans
173. ritoire commun l met distance les ann es de sourdes rivalit s communales dont les racines plongeaient dans la fracture sociale issue du d veloppement de industrialisation En effet dans pratiquement toute la France pendant l entre deux guerres cette fracture avait bris net la traditionnelle modalit d agrandissement des communes centres annexion des communes limitrophes C est m me comme substitut cet chec que l intercommunalit a merg progressivement en France l o tous les autres pays europ ens choisirent d autres modalit s d organisations territoriales Le TCSP devint donc le symbole d une unit territoriale choisie et sa gestation difficile fut mon avis la marque d une rupture avec le pass une sorte de rite de passage celui de l acc s la fabrication volontaire d un pouvoir local partag galitairement Parfois la coop ration intercommunale avait beaucoup de difficult trouver son assise politique sauf sur le dossier des transports collectifs toujours moins conflictuel que la politique d habitat qui soul ve des questions de peuplement et d identit sociale ou de l emploi concurrence financi re Si les transports collectifs ont t faiseurs d intercommunalites dans les grandes agglom rations ils Font moins t dans les petitesi Dans ce cas on serait m me tent de renverser le lien en affirmant que c est autant l institution intercommunale qui a fa onn
174. roc dure juridique permet ainsi de mener bien la construction de la liaison dans les meilleurs d lais compte tenu de son co t estim pr s de 1 12 milliard d euros et de sa complexit technique Une valuation pr alable devra ainsi pr ciser les contraintes budg taires de l op ration Toute l innovation et le savoir faire des entreprises seront assur s par le recours au secteur priv selon la proc dure de dialogue comp titif Sign s la fin de l ann e 2009 les travaux de la partie Est du contournement autoroutier la conception et la construction de la liaison Nord ainsi que l entretien la maintenance et les r parations seront confi s l op rateur priv La communaut urbaine Marseille Provence M tropole investira 22 5 du montant global du projet Pinstar du d partement des Bouches du Rh ne L tat et le Conseil r gional participeront hauteur de 27 5 96 Il serait par ailleurs tout fait coh rent d largir le p rim tre de la communaut urbaine jusqu l a roport Lyon Saint Exup ry Cependant on ne peut pas envisager d volution s rieuse en mati re de transports collectifs sans la mise en place d autorit s organisatrices affirm es dot es de ressources financi res ad quates La question de l quit fiscale pour les communaut s constitue l un des enjeux de la r forme des collectivit s territoriales De plus pour la communaut urbaine de Lyon et la politique
175. rt alternatifs dont plus de la moiti en bus et en v los e Economie de plus de 1 000 tonnes de CO Comme a Grenoble le projet s est labor conjointement avec la direction du site et le personnel volontaire regroup dans une Commission Transports Une enqu te a t lanc e aupr s des salari s sur les d placements et les modes de transports utilis s dans les trajets domicile travail partir de la g olocalisation du lieu d habitation des membres de l entreprise des fiches d accessibilit ont t labor es Elles comprennent des informations synth tiques renseignant sur les diff rents moyens d acc der l entreprise notamment des transports alternatifs l automobile Sensibiliser les employ s et les collectivit s locales Le PDE de Crolles s articule autour de trois axes Un premier volet fait appel aux collectivit s pour d velopper un r seau de transports sp cifiques tels que des lignes express cadenc es par car sur autoroutes La communaut de communes du Gr sivaudan a ainsi t sollicit e pour favoriser l intermodalit des d placements des salari s la mise en place d une nouvelle ligne de bus l am nagement de voies cyclables et de nouvelles infrastructures routi res ont accompagn la d marche du plan de mobilit de ST Crolles e Un deuxi me volet met l accent sur les appuis financiers destin s au personnel de l entreprise avec la prise en charge du co t d utilisation
176. rtinence d autres modes de transports apr s adh sion Mobility la voiture qui repr sentait 37 96 des kilom tres effectu s n est plus utilis e que pour faire 20 des parcours Pr s de la totalit des adh rents utilisent pour leurs d placements les transports en commun ou les modes doux On estime ainsi que chaque client de Mobility pargne l environnement 290 kg de CO par an soit en 2008 soit une r duction 14 100 tonnes de CO 3 Source Rapport d activit et de durabilit 2008 Mobility Carsharing Le nombre de v hicules motoris s d tenus par les m nages pratiquant l autopartage est inf rieur la moyenne suisse Quelles sont les relations qu entretient la coop rative Mobility avec les communes ou les collectivit s locales suisses x Certaines collectivit s locales suisses 5 impliquent dans les projets de Mobility en favorisant l implantation d un espace destin aux v hicules de la coop rative en faisant directement la promotion du service d autopartage sur leur site Internet Peter Muheim ou en distribuant certains prospectus de l entreprise Les partenariats avec expert ind pendant en mobilit ancien directeur de Mobility International Inc abonnement annuel aux Chemins de Fer F d raux se voient par exemple accorder une r duction pour l achat de leur pass Mobility 190 CHF au lieu de 290 CHF Dans la r gion de Zurich les transports collectifs et la coop rative proposent
177. ru en voiture 30 33 centimes en zone urbaine Les solutions envisag es La premi re piste concerne la formation g n rale des co ts de production de l offre Elle passe par un recours fortement accru la concurrence Les autorit s organisatrices doivent pouvoir dire leur sentiment aux entreprises notamment aux moments de renegociation des conventions collectives leurs appels d offre doivent tre plus ouverts l ensemble des groupes europ ens l ventualit de l exploitation en r gie doit tre s rieusement consid r e et l o c est pertinent une approche par lots doit tre plus syst matiquement pratiqu e La seconde concerne la hi rarchie des priorit s de l autorit organisatrice elle m me Tandis que dans une grande ville moyenne seules 2 ou 3 lignes sont tr s fr quent es d autres ont des rapports voyageurs sur kilom tres tr s faibles tandis que des zones d activit s importantes ne sont pas toujours desservies alors m me que leur acc s par des non automobilistes est tr s difficile C est aux collectivit s de dire lorsque les lignes classiques sont inadapt es si le transport employeur le covoiturage les transports la demande une collaboration avec des taxis avec d autres op rateurs des aides aux d placements en deux roues propres du v lo au scooter lectrique peuvent faire l affaire La troisi me concerne les politiques publiques en mati re d urbanisme et de
178. s d placements propos s le prix le temps de parcours ainsi que les possibilit s de d placements pour les PMR Une aide au covoiturage et au van pooling est propos e par la mise en ligne des offres et des demandes et par la localisation g ographique des voitures disponibles Le service propose aussi des renseignements sur la Diamond Lanes files express r serv es au covoiturage sur les autoroutes L offre d information s tend aussi aux modes doux Les cyclistes ont acc s aux plans de voies cyclables existantes et sont mis au courant des conditions de s curit respecter pour des trajets effectu s au sein de la circulation routi re L intermodalit v los transports en commun est aussi favoris e le site internet met disposition un calculateur d itin raires pour les trajets en v los et recense tous les bus et m tros acceptant des passagers en bicyclette Les conditions d acc s et de stationnement aux quatre a roports de la r gion urbaine trafic desserte de transports en commun tarifs de parking sont aussi disponibles Le service d information 511 est g r par un partenariat entre trois organismes publics la Metropolitan Transportation Corporation la Californian Highway Patrol et le Californian Departement of Transportation et une douzaine d op rateurs priv s de transports publics Eactualisation des informations d pend en grande partie des donn es transf r es la MTC par la Patrouille des Voies le D parteme
179. s for London Impacts Monitoring Sixth annual report July 2008 4 Centre d Analyse Strat gique La captation de la plus value fonci re et immobili re une nouvelle source de financement des infrastructures de transport collectif Note de veille n 129 mars 2009 5 Institut d Am nagement et d Urbanisme le de France Vers une mobilit durable en Europe Les Cahiers n 150 140 6002 1 zu w pebu un Sa qeinp SaIGOW S 00 v ds p 89 9 Bs Plus values fonci res une manne nsoup onnee l imposition des plus values fonci res est actuellement consid r e comme un outil efficace pour mobiliser les financements exig s par les projets transports Si lors de l examen du projet de lois Grenelle 2 le S nat a adopt un article visant l instauration d un tel m canisme en France voir encadr ce type de dispositif est largement utilis l tranger sous diff rentes formes Dans le cadre de la construction du m tro de Copenhague c est l tablissement public propri taire du terrain et charg de la construction de l infrastructure qui collecte les plus values fonci res r alis es par la vente des terrains r cemment urbanis s et desservis par la ligne de metro 1 Celle ci a permis de d velopper et de valoriser le quartier isol d Orestad dont les terrains appartenant 45 l tat et 55 la ville de Copenhague
180. s horaires de passage chaque point d arr t et value le temps des correspondances Selon les voyages un trajet mixte bus v lo est propos puisque certains bus de la ligne 2 du r seau Stac sont quip s d un compartiment r serv aux v los la fin de la recherche l internaute dispose d une feuille de route d taill e rue par rue qu il peut consulter et imprimer La distance et le temps de trajet sont galement indiqu s Lorsque l usager velo monte dans les bus de la ligne 2 il place son v lo dans un espace d di situ au fond du bus et accessible par la porte arri re Leur transport est gratuit Ce service de d placement repose sur les donn es cartographiques de la communaut d agglom ration le filaire de ses voies les points d arr ts et le plan des pistes cyclables sont issus du syst me d information g ographique de Chamb ry M tropole Cette base de donn es a d int grer les voies vertes de l agglom ration pour une meilleure prise en compte des d placements en modes actifs Le calculateur reprend la base d un calculateur voiture de type Mappy en supprimant n anmoins les acc s aux voies rapides Une pond ration dans l algorithme a t n cessaire pour qu il favorise les voies r serv es aux cycles et il a fallu laborer un graphique de voiries sp cifiques aux v los La difficult principale aujourd hui est de mettre en place un calculateur v lo qui prennent en compte les d nivel s Pou
181. s logiques d urbanisation d acc s aux grands quipements collectifs et de d veloppement conomique Les travaux du Grenelle de l environnement ne s y sont d ailleurs pas tromp s consacrant dans leurs conclusions les communaut s comme autorit s organisatrices de la mobilit durable Bien s r la t che qui nous incombe se distingue par sa complexit l objectif de r duction de 20 en 2020 des missions de CO se heurtant on le sait aux dynamiques d urbanisation contemporaines marqu es par l talement et la d densification l absence d une comp tence transversale de gestion des d placements locaux et la question du co t du financement des transports collectifs Pour autant le challenge n en est pas moins passionnant pour les intercommunalit s il est en effet de nature d montrer leur capacit prendre en compte les besoins de mobilit s d une soci t et d individus dont l organisation du temps de vie de travail des loisirs a chang De la promotion de l intermodalit aux innovations technologiques en passant par la desserte des zones conomico commerciales et a l exp rimentation de nouvelles sources de financement le travail que nous avons men avec Veolia Transport vise ainsi mettre en exergue la fa on dont les lus et les techniciens en charge de la mobilit durable en France et l tranger s adaptent aux demandes nouvelles et essaient d en finir avec le tout automobile L
182. sid rablement cr Mais voici que l quilibre approximatif de cette substitution d un motif par l autre a t rompu depuis quelques ann es le nombre de courses pour motifs de travail ne diminue plus et les d placements de loisirs continuent cro tre ceci s ajoute une augmentation sensible du cha nage des d placements On entend par la l encha nement dans le temps d activit s ext rieures sans que l on repasse par son domicile ne s agit pas l de techniques de transport mais bien de changements dans les mod les de mobilit Ceux ci refl tent des transformations profondes de la soci t qu elles soient structurelles le travail f minin est troitement li la diminution des retours au domicile a midi culturelles l importance des loisirs et du temps libre ou encore perceptives aujourd hui il est souvent jug dangereux de laisser ses enfants aller seuls l cole Il existe une deuxi me explication l accroissement de ce qu on peut appeler le budget temps de d placement le d couplage entre la vitesse de transport et la mobilit Les r seaux de transports ont longtemps compens l accroissement des kilom tres parcourus par des gains de vitesse Mais ce progr s compensatoire ne fonctionne plus Les personnes qui se d placent le plus vite et le plus loin sont d sormais aussi celles qui passent le plus de temps en route On observe m me une r alit plus fondamentale il existe
183. sidentielles Pouvoir et mobilit forment couple comme d ailleurs bien souvent ducation et mobilit Le si cle a ouvert une puissante d mocratisation de ces mobilit s Elle n est pas totale ni dans les pays d velopp s ni plus encore sur l ensemble de la plan te Mais cette d mocratisation est quand m me bien engag e et elle est partout la valeur commune Le risque est de vouloir revenir sur cette libert nouvelle au nom du d veloppement durable Ou tout le moins de laisser freiner sa d mocratisation Car apr s tout avec la croissance des liens virtuels se d placer moins n est pas si grave En m me temps bien s r chacun voit bien et j en suis un soutien actif que nous devons entrer dans une civilisation du d veloppement durable et que cela passe par la limitation des pollutions li es aux transports La prise en compte de la responsabilit polluante des mobilit s doit devenir un fait social majeur au niveau des individus et du collectif Je r sumerai alors le propos de cette conclusion en disant comment se d placer plus nombreux en polluant moins En choisissant entre nos d placements ceux qui sont choisis ceux qui sont subis entre les moyens de d placements entre les technologies entre les politiques de construction de nos cites mais sans cesser pour autant de consid rer le d placement libre comme un droit une libert acquise parfois durement Alors comme polluer moins sans reculer su
184. sme Vincent RENARD r pandu dans de nombreux pays diff rents niveaux de d veloppement Une premi re m thode de captation des plus values largement utilis e par exemple au Japon consiste tout internaliser le propri taire foncier finance la globalit du programme de la construction des infrastructures leur valorisation par l implantation de commerces ou de logements Une deuxi me m thode consiste faire payer les propri taires de la construction qui b n ficient de plus values en raison de la construction des quipements Les plus values sont ainsi r cup r es en partie au moins par la collectivit Le propri taire peut aussi payer la valorisation de son bien li e la construction d quipements proximit Cette m thode fr quemment utilis e par exemple en Am rique latine valorizaci n pose n anmoins la question du p rim tre et des crit res d application de la taxe Elle est galement appliqu e aux tats Unis dans la proc dure du Sp cial Assesment il s agit d une surtaxe qui s ajoute la property tax destin e financer les quipements Aux tats Unis l affectation de cette surtaxe est clairement indiqu e sur la feuille d imp ts des contribuables Le syst me est rendu possible par une bonne connaissance de la valeur v nale ce qui permet d estimer de mani re pertinente les plus values engendr es Comment calcule t on les plus values
185. sports fr Le van pooling pour des navetteurs lang fr Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 co yr 84 Pierre Zembri professeur l Universit de Cergy Pontoise 1 Centre de recherche Mobilit s R seaux Territoires Environnement MRTE Du bon et du mauvais usage de l innovation dans les transports publics Ily a vingt ans avril 1989 paraissait un rapport du sociologue Bruno Latour pour le compte de l Unit Prospective de la RATP intitul Analyse d une innovation manqu e ARAMISI Il y d veloppait notamment le concept de possibilit ou d impossibilit socio technique associant la fois la fiabilit du syst me et son acceptabilit par la sph re politique mais aussi par les utilisateurs potentiels Pour avoir trop longtemps avoir t confin au sein de la sph re technicienne qui estimait que la technique tait au point sans pour autant d finir un champ d application pr cis le projet dont il tait question a fini par ne plus int resser les exploitants potentiels Par ailleurs les utilisateurs potentiels n avaient pas appr ci la maquette qu ils avaient t invit s tester manifestant ainsi une forme d ingratitude vis vis du produit innovant qui leur tait soumis et qui avait donn beaucoup de travail de nombreux ing nieurs sans oublier l importance des fonds investis Deux d cennies plus tard force est de constater que ces observations et les l
186. t sont en effet quip s d un syst me d agenouillement penchant les v hicules hauteur du trottoir Quatre lignes dites 4S pour service public sant sport et solidarit desservent la quasi totalit des services publics administrations P le Emploi banques des services de sant cliniques h pitaux et des installations sportives stades gymnases de la ville Leurs v hicules sont adapt s aux sp cificit s des handicaps rampes d acc s pour les fauteuils roulants boutons tactiles en braille et messages sonores pour les mal voyants Les places r serv es aux PMR plus particuli rement aux fauteuils roulants proches de la porte arri re des autobus sont tr s bien identifi es au sol et garantissent ses usagers un confort physique et visuel Pour les personnes non desservies par ces lignes les services de transports PMR ou de TAD peuvent tre utilis s Parall lement les conducteurs de bus ont suivi une formation la conduite douce pour viter les acc l rations et les d marrages trop brutaux La mise en accessibilit des transports collectif de PAlbigeois a n cessit de fr quentes rencontres avec les associations L innovation n cessite aussi un gros travail de communication aupr s des PMR avec l organisation r guli re de journ es d essai et de sensibilisation Des partenariats avec les transporteurs interurbains ont donc t mis en place pour permet
187. t d agglom ration Mulhouse Sud Alsace p 51 www agglo mulhouse fr fr ensemble contre leffet de serre Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 H sont r guli rement organis es La CAMSA s engage aussi accompagner toutes les actions concr tes destin es repenser la livraison de marchandises Enfin tous les documents de planification et de projets territoriaux et locaux devront int grer des objectifs de performance nerg tique et de r duction des GES IN Contrats d axe r guler les modes de d placement par l urbanisme Dans le sillage de la communaut d agglom ration grenobloise la communaut urbaine de Toulouse a choisi de mettre en relation ses politiques d urbanisme et de transports via l laboration des contrats d axes qui supposent intensification de l urbanisation le long des axes de transports collectifs Une densit urbaine d terminante pour Pusage des transports en commun On observe que les habitants du corridor m tro 600 m utilisent beaucoup moins la voiture que les autres habitants 37 des d placements des habitants du corridor de la ligne sont effectu s en voiture contre 54 pour les habitants de Toulouse hors zone d influence m tro et 64 sur l agglom ration Guide m thodologique pour la mise en uvre de contrats d axes AUAT Toulouse Aire Urbaine septembre 2007 Agir sur les d placements par l urbanisme fait en effet esp rer u
188. t effectuer des d placements de courte dur e mais aussi louer les nouveaux v los en libre service sur de longues dur es pour un usage plus quotidien La carte donnera acc s aux trains TER entre la Rochelle et Rochefort Leurs horaires r guliers et leur fr quence accrue apporteront Planifier son trajet avec le calculateur d itin raires bus v lo de vato Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 N 80 plus de souplesse dans les mobilit s des habitants Le chargement des v los y sera autoris pour permettre aux usagers de finir tranquillement leur trajet En outre la communaut a La carte O RA a t mise en place en d cembre 2005 par la r gion Rh ne Alpes la SNCF et le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l Agglom ration grenobloise Elle permet de voyager sur tout le bassin de vie grenoblois dans les trains et autocars TER Rh ne Alpes et sur le r seau TAG d cid d int grer les transports en bus de mer dans son offre globale de d placements Ainsi les passeurs et bus de mer de la communaut seront ouverts aux d tenteurs de la carte transport De nouvelles liaisons ainsi qu un bus de mer suppl mentaire propulsion lectrique photovolta que accessible aux personnes mobilit r duite seront bient t mis en place et completeront l offre de transports rochelais L utilisation des v hicules lectrique Liselec et d
189. taires n ont plus besoin de 2 Source Rapport d activit et de durabilit 2008 Mobility Carsharing www mobility ch Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 b l L automobilit la carte adopt e par la communaut d agglom ration de la Narbonnaise En France si le concept a mis du temps s implanter les exp riences tendent aujourd hui se multiplier En 2007 la communaut d agglom ration de la Narbonnaise propose ce nouveau type de mobilit aux agents de sa collectivit Un an apr s le service est ouvert tous les r sidents et professionnels de la communaut 7 berlines et 3 utilitaires propres sont disponibles 7j 7 24h 24 Une fois la r servation du v hicule effectu e la voiture peut tre ouverte avec le t l phone portable ou la carte du service de Pusager Le syst me t l matique embarqu assure le d verrouillage des v hicules Il enregistre puis envoie le parcours et le kilom trage de Futilisateur qui recevra la fin du mois sa facture d taill e louer une place pour leur v hicule et conomisent les co ts li s la voiture Les prix de la location comprenant l entretien du v hicule et le prix du carburant l autopartage permet aux automobilistes de b n ficier des avantages d une voiture sans avoir en poss der une Le non recours syst matique l automobile oblige ainsi le client prendre en compte la pe
190. te contre le r chauffement climatique sont soutenues d s d cembre 2007 par une charte d engagement du Plan climat sign e 74 partenaires de la communaut d agglom ration dont le secr taire d tat l Ecologie engag s participer ces actions de fa on concr te Zoom sur les Plans de D placements v ritables r f rences en mati re d am nagement d urbanisme et d environnement e Les Plans de D placements Urbains PDU En ao t 2008 72 PDU obligatoires lanc s dont 53 approuv s En mars 2008 43 d marches de PDU volontaires dont 21 approuv es e Les Plans Locaux de D placements PLD En janvier 2008 34 PLD lanc s 7 mis en uvre dont 1 en phase d valuation Cinq volets sont privil gi s pour r duire les missions de gaz effet de serre Parmi les imp ratifs de construction et de la r novation des b timents de promotion de l co consommation et de sensibilisation du public ce sont les axes de travail transports et amenagement qui exigent le plus d attention Pour la CAMSA ces deux derniers domaines r clament un traitement a la fois global et cibl Des tudes ont en effet montr que les transports routiers repr sentent 23 des consommations d nergie de l agglom ration et 30 des missions de gaz effet de serre C est pourquoi les probl mes de p riurbanisation et de mitage urbain doivent tre pens s en coh rence avec les d placements effectu s l ch
191. tout le c ur de la ville de Rouen ont prouv toute leur efficacit Le site propre int gral 5 aussi tr s bien toutes les situations de surcharge de circulation en dehors du centre ville En outre la technique du guidage optique contribue donner une qualit l exploitation garantit le suivi et la r gulation des v hicules il aide aussi la gestion des flux puisque les BHNS rouennais b n ficient d une priorit aux feux en carrefour Pour accompagner la mise en place du BHNS l agglom ration rouennaise a mis sur l installation d un syst me d information performant et un service au passager de qualit Toutes les stations sont ainsi quip es de billetteries automatiques ainsi que de panneaux d affichage informant sur les horaires de passage des v hicules Un site Internet permet de consulter les horaires ou rechercher un itin raire Une agence commerciale en centre ville au croisement de TEOR et du m tro l ger de Rouen est ouverte pour la client le point d information et de vente de titres de transport et une centrale d appels fonctionne toute la journ e pour donner tous les renseignements n cessaires aux voyageurs Un bilan tr s positif Les nouvelles techniques des bus haut niveau de service ont suscit un investissement global de 199 2 millions d euros pour une desserte en transports Le BHNS en quelques chiffres collectifs de 38 4 km longueur des lignes dont 29 5 millions d euros
192. tre le recueil d information effectu par la centrale de mobilit Les r sultats sont cependant quelques peu mitig s une tr s grande partie du p rim tre tant en zone rurale la volume d appels reste limit et la satisfaction des besoins de mobilit exprim est difficile satisfaire Cependant on constate chaque ann e une augmentation progressive des appels pass s aupr s de la centrale plus de 7 300 appels ont t pass s en 2008 et 7 100 demandes ont abouti La centrale de mobilit reste par ailleurs un outil pertinent pour observer les d placements sur le p rim tre du bassin de vie d Abbeville Elle permet donc la communaut d adapter au mieux son offre de transports aux besoins de la population Rennes Metropole la mobilit au fil des temps sociaux Au terme d une tude men e par l Observatoire Veolia des modes de vies urbains il appara t que la qualit de la mobilit est une th matique primordiale pour les citadins 36 des habitants des 14 m tropoles interrog es citent la facilit de d placement en ville comme l l ment le plus appr ciable de leur agglom ration Si vivre sa ville au quotidien en optimisant sa mobilit est une pr occupation essentielle pour les citoyens cette exigence doit tre prise en compte par les autorit s organisatrices de transports urbains Au sein de la communaut d agglom ration Rennes M tropole la composition sociale et les rythmes de vie ont consi
193. tymo 99 des abonn s au Pass Optymo habitent l agglom ration de Belfort Pr s de 6 700 factures sont mises tous les mois Si trois quarts des clients paient par pr l vement automatique le taux d impay s n est seulement que de 1 25 96 Depuis la mise en place du post paiement le nombre de voyage est en constante augmentation sur le r seau du SMTC s duits par la modernit du syst me et la facilit d acc s au r seau 5 8 millions de voyageurs utilisent les transports collectifs soit une augmentation de plus de 20 96 par rapport 2006 Apr s une p riode de baisse du chiffre d affaire due aux d penses g n r es par la restructuration du r seau le nouveau dispositif tarifaire du SMTC a permis une hausse du montant des recettes de pr s de 24 000 euros La pass Otpymo x Sur le Territoire de Belfort le p rim tre de transports urbains s tend sur l ensemble du d partement La Communaut de l Agglom ration Belfortaine dans le cadre de sa comp tence d placements s est donc engag e dans une r flexion collective sur la question des mobilit s par l interm diaire de son Syndicat Mixte de Transports en Commun Elle a souhait r nover et moderniser son syst me de transports en commun instaur la fin des ann es 70 mais devenu obsol te Le nombre de kilom tres offert tait en effet insuffisant et la vitesse commerciale s tait att nu e au fil du temps Il a donc t d
194. u un historien puisse donner a de futurs cadres des entreprises de transports urbains se m fier de l effet de nouveaut et devant une technologie dite innovante se demander si des cas historiques aujourd hui oubli s ne pouvaient pas clairer la commande d une grande entreprise sp cialis e Sans surprise pour l historien il trouva plusieurs cas int ressants d introduction de bus remorque en France et l tranger dont l abandon dans l hexagone n tait pas d un quelconque probl me technique mais des textes r glementaires li s aux questions de s curit L exp rience des bus Floirat ne s exporta donc pas au del de Mulhouse o ils roul rent jusqu la fin des ann es 19601 Dans nos soci t s high tech haut niveau de service l histoire du bus remorque n interesse pas grand monde Les mots technologie et innovation valorisent une forme de modernit laquelle le champ des transports urbains n a pas chapp L histoire des techniques en g n ral et singuli rement celle des transports est pourtant un v ritable cimeti re d innovations qui n ont jamais r ussi s imposer dans l espace urbain L histoire incapable de tirer des le ons du pass peut contribuer l exploration de branches teintes de futurs pass s dont l tude permet de d caler notre regard sur l innovation en mati re de transport L histoire et la sociologie des techniques ont ainsi be
195. uartiers s accompagne d actions telles que le stationnement s curis des v los Les ZUS et les autres quartiers prioritaires font partie int grante de cette politique Les projets ANRU de r novation urbaine sont d ailleurs un levier essentiel pour repenser la place des quartiers dans la ville et leur relation avec leur environnement urbain La relative continuit urbaine du territoire communautaire grenoblois et la bonne int gration urbaine des ZUS et autres quartiers prioritaires rend plus ais e leur desserte par les transports en commun La question de l int gration des ZUS peut se poser diff remment sur d autres territoires communautaires Cependant la mise en ad quation du maillage de transports en commun aux besoins de mobilit s des habitants des quartiers peut tre facilit e par une action favorisant le d veloppement des usages en particulier pour les personnes les plus en difficult IN Accompagner le d senclavement physique par un d senclavement social Le SMTC et Grenoble Alpes M tropole m nent tous les 6 ans environ une enqu te m nages d placements afin de mieux comprendre les pratiques de mobilit s et leur evolution Dans ce cadre un approfondissement de l tude a t men sur plusieurs quartiers de la politique de la ville afin d tudier leurs sp cificit s Les r sultats de l enqu te de 2002 ont ainsi montr que les pratiques de mobilit s dans ces zones sont diff rentes de celles du reste de
196. ublics ou dans des points de ventes et les stations services agr s Certains v hicules tels que les motos les bicyclettes ou encore les taxis de la ville sont exon r s du paiement de la taxe Les r sidents domicili es dans la zone b n ficient d une remise de 90 sur la Congestion charge en payant tous les ans la somme de 10 2 Soit environ 2 80 Rappel de l obligation de paiement du p age Mobilit s durables un engagement communautaire Septembre 2009 m o 5 106 La totalit des recettes nettes issues du p age londonien est investie dans l am lioration du transport dans la ville En 2004 et 2005 la taxe a ainsi g n r e plus de 93 millions de livres sterling Le sixi me rapport annuel tabli par l autorit organisatrice des transports londonien Transports for London d finit la r partition provisoire des co ts et des revenus du p age pour l ann e 2007 2008 voir tableau ci contre Ces recettes s l vent 137 millions de livres sterling dont 112 sont destin es l am lioration du r seau de bus Co ts et revenus du p age urbain londonien ann e 2007 2008 en millions de Scheme operational publicity and enforcement costs 91 Other costs TfL staff traffic management TfL central costs 40 Total costs 131 Standard daily vehicle charges 8 146 Heet vehicle daily charges 7 37 Resident vehicles 4 per vveek 12 Enforcement income received 73 Total
197. uelle un morceau de la ville devient un laboratoire technologique reliant entre eux les points n vralgiques de la m tropole l a roport et le quartier des affaires Ces technologies de rupture conservent cependant une certaine aura resurgissant par exemple dans le projet de transport annulaire rapide propos par Christian de Portzamparc dans la consultation pour le Grand Paris Dans ces projets l innovation se concentre sur un objet son design son caract re r volutionnaire et spectaculaire Globalement l chec de ces technologies innovantes signifie galement que des syst mes de transport jug s d suets dans les ann es 1960 le bus le tramway ou bien cart s au profit d un tout automobile ont retrouv une dynamique de l innovation en agr geant autour de projets des collectivit s et des entreprises Cependant ne reste t il pas quelque chose du f tichisme technologique des ann es 1960 celui des ing nieurs d tat dans certaines technologies innovantes contemporaines Les tentatives d hybridation du tram et du bus conduisent des difficult s techniques et sociales quand l objet et ses fonctionnalit s supposees n int grent pas une r flexion plus globale sur l organisation d un r seau 2 TRUFFAUT Fran ois Fahrenheit 451 1966 3 GUIGUENO Vincent Building a high speed society France and the a rotrain 1962 1974 Technology and Culture vol 49 January 2008 p 21 40 Pou
198. ues temps avant la mise en place du p age Du reste la somme payer est relativement basse et des syst mes d abonnement existent pour avantager les automobilistes selon la dur e ou le nombre de passages effectu s dans le mois Un p age de zone Londres L instauration d un p age de zone en 2003 par l Autorit du Grand Londres correspond la volont de r duire la congestion et de diminuer les missions de CO dans le centre ville de Londres Le taux retenu pour le p age est cens dissuader l utilisation des v hicules aux heures de pointe et se situe donc un niveau assez lev Une somme de 8 est pay e sauf les weekends et les jours f ri s par les automobilistes qui entrent circulent ou stationnent entre 7h et 18h dans un p rim tre de 40 km2 Des panneaux de signalisation plac s le long de la voie indiquent les entr es de zone Il n existe ni barri re ni borne de paiement des cam ras l entr e enregistrent le num ro d immatriculation des v hicules qui est confront en fin de journ e la base de donn es recensant les paiements effectu s Les automobilistes peuvent b n ficier d un abonnement ou paient la Congestion charge l avance ou le jour du d placement avant minuit Plusieurs modalit s de paiement existent pour les conducteurs le paiement en ligne sur Internet par SMS ou t l phone par l interm diaire de machines automatiques disponibles dans la plupart des grands parkings p
199. ui d termine les kilom tres parcourus Ces boitiers sont distribu es gratuitement par le service des douanes Des radiobalises plac es sur la route d tectent leur entr e ou leur sortie du territoire helv tique Chaque mois le propri taire assujetti la redevance transf re les donn es de l appareil de saisie sur une carte puce transmise la douane par voie postale ou par Internet Les donn es enregistr es sont contr l es et ventuellement corrig es Le conducteur recevra une facturation tous les mois Les v hicules trangers circulant en Suisse peuvent aussi L co taxe financer le trafic de marchandises par rail s quiper gratuitement d un appareil de saisie Dans ce cas les donn es parviennent par radio au syst me informatique central d s le passage de la fronti re Le propri taire du v hicule doit avoir ouvert un compte RPLP la douane suisse pour tre factur Quant aux v hicules sans appareil lectronique ils re oivent une carte d identification ad hoc qui m morise les informations Au passage de la fronti re le chauffeur ins re sa carte dans un terminal de traitement et d clare son kilom trage qui sera v rifi par sondage par la douane La redevance ainsi d clar e est pay e au moment de quitter le territoire Certains types de v hicules sont exon r s du paiement de la taxe comme les transports publics ou les v hicules agricoles En novembre 2007 on d nombrait 54 600 appareils de
200. une frange de la population dont le mode de vie implique plus de deux heures de d placements par jour Pourquoi Par exemple parce que les march s s largissent exigeant qu on se rende plus loin pour motif professionnel Les couples o les deux conjoints travaillent en des endroits distants ont t contraints un arbitrage de leur lieu de r sidence Les bouchons se multiplient sur les routes aux heures de pointe ruinant les gains de vitesse offerts par les infrastructures La troisi me explication de l accroissement subit des budgets temps renvoie une modification de notre mani re de bouger La distinction entre la mobilit quotidienne le voyage et la mobilit r sidentielle est chahut e par l mergence de nouvelles formes de d placements l en est deux qui sont moins anodines et convenues qu il n y para t de prime abord D abord la pendularit de longue distance dans les pays caract ris s par une organisation spatiale multipolaire comme l Allemagne la Belgique les Pays Bas Ensuite la multir sidentialit c est dire le fait qu un nombre croissant de personnes habitent dans deux ou plusieurs logements distants de plusieurs centaines de kilom tres Ces modes de vie mergents ont d abord t consid r s tort comme des piph nom nes On pensait qu ils ne concernaient que des lites se singularisant par l utilisation fr quente du train ou de l avion et d ployant une part de leurs activit s durant leurs tra
201. ur l ensemble du territoire d partemental Sur un trajet choisi pr alablement par les utilisateurs le Pass ouvre ainsi l acc s l ensemble des modes de transport disponibles en Charente Maritime Les tarifs varient en fonction des zones travers es du produit choisi et de l ge de l usager En outre la nouvelle carte puce Y lo permet depuis la rentr e 2008 de se d placer librement en TER autobus v lo bus de mer voiture lectrique et parkings relais avec une carte unique de transport Chaque mois l abonn re oit une facture correspondant son utilisation des moyens de transport existants dans l agglom ration Les transports en commun restent le maillon fort des mobilit s au sein de la communaut avec 25 lignes dont 7 fonctionnant les dimanches et jours f ri s Une restructuration du r seau va accompagner la diffusion de la nouvelle carte puce multimodale la couverture du territoire sera accrue avec une redefinition et une hi rarchisation des circuits Les rotations seront plus fr quentes et les correspondances mieux assur es Les bus desserviront aussi prochainement les 15 v los parcs de la communaut assurant un stationnement ferm et contr l pour les v los Premier dispositif assurer une parfaite interop rabilit avec le r seau de transports collectifs 350 v los jaunes en libre service seront aussi disposition des utilisateurs des transports en commun Munis de la carte Y lo ils pourron
202. v rifient avant l activation de la voie partag e qu aucun incident n est survenu Durant l utilisation de la voie par les autobus elles signalent les incidents l op rateur qui alerte les v hicules et d sactive la VSP Des panneaux d information sont plac s tout les 500 m pour alerter les automobilistes de l ouverture de la voie Certaines difficult s techniques ont d tre contourn es pour la r alisation de la voie comme le franchissement ou le contournement des bretelles d entr es et de sorties des changeurs par la VSP Une attention tout particuli re a t port e l intersection avec la bretelle d acc s 1 A48 au niveau de la zone industrielle de Saint Egreve Ici la priorit est donn e aux autocars roulant sur la VSP dont l arriv e est d tect e Un feux rouge plac sur la bretelle se d clenche l arriv e du bus qui un feux de type tramway situ en accotement de l A48 autorise son passage Outre la mise en place des surveillances vid o et des panneaux de signalisation la taille de la bande d arr t d urgence a t largie afin d accueillir la circulation des v hicules lourds Bus communicants d Ile de France En le de France les transports en commun se veulent aussi plus attractifs Dans les bus Veolia de la ligne express A14 reliant Mantes La Jolie La D fense deux dispositifs diff rents sont actuellement test s Le premier offre une connexion Internet aux passagers munis d un
203. vec une fr quence de passage toutes les 20 25 minutes Att nuer progressivement les disparit s sociales et spatiales Comment mettre en ad quation une offre de transports collectifs avec diff rentes demandes de mobilit s Au sein de la communaut d agglom ration Rennes M tropole nous nous attachons adapter continuellement les lignes de notre r seau en fonction de l volution de l urbanisation et des modes de vie Au principe de notre d marche l id e que l am lioration des dessertes et de la fr quence des passages de bus contribue att nuer progressivement Guy Jouhier vice pr sident de la communaut Rennes M tropole d l gu l agglom ration articule deux logiques la fois distinctes et compl mentaires aux transports et infrastructures les disparit s sociales et spatiales dont p tit notre territoire Reprenant en cela les modalit s de fonctionnement de notre m tro le r seau STAR de Le r seau de transports rennais s est aussi pench sur le travail en horaire d cal e d un bon nombre de salari s travaillant en 3x8 l usine PSA ou dans ses industries sous traitantes Depuis 2004 en compl ment des circuits de transports internes organis s par l entreprise les employ s peuvent acc der leur lieu de travail situ sur la 2 2 ZAC communautaire Touche Tizon 485 Co t des lignes sp cifiques 5h15 du matin Trois lignes desservent les et fr quentation du service prin

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