Conclusions LELEU 2004 - Procès Leleu / Pharmatic
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1. CH Brumath non rappel CD de Nancy non envoy Ces faits datent pour l un de septembre 2000 et pour l autre de juin 2001 comme je l indique moi m me dans un email pi ce jointe n 21 o je parle d oubli de rappeler un client CH Brumath en Septembre 2000 ou d envoyer un CD de mise jour CHU Nancy Juin 2001 J tais l poque ulc r par mon licenciement brutal et je n ai pas cherch v rifier la v racit de ces pr tendus oublis Or malgr des recherches minutieuses dans mes sauvegardes je n ai retrouv aucune trace de ces retards de traitements pas plus que la partie adverse d ailleurs Notons que Nancy est l un des clients qui m a exprim sa satisfaction de mon travail pi ce jointe n 14 excellent niveau d coute et d efficacit Il s agirait donc d un coup de t l phone oubli et d un courrier non post plusieurs mois auparavant Ces motifs m me s ils taient r els ce qui reste prouver de toutes les fa ons ne sont pas s rieux D ailleurs comme le reconna t M Caverivi re dans son email du 8 11 2001 pi ce adverse n 19 ces manquements ne datent pas du mois d Octobre ils sont m me ant rieurs de plus de 2 mois mon licenciement et n ayant pas fait l objet d avertissement en temps utile ne sauraient tre retenus Cette m me attestation indique ensuite basculement d une interface une autre CH d Aubagne ni trait2. usage abusif d internet alors qu il le tol re quelques mois plus tard pour d autres salari s Enfin mon adversaire voque des courriers que je lui ai envoy post rieurement mon licenciement et que je relis aujourd hui avec nostalgie J ai toujours entretenu des relations tr s cordiales avec mon employeur y compris au moment de mon licenciement et c tait r ciproque puisque d but 2002 M Caverivi re m crivait encore ses meilleurs v ux pi ce jointe n 22 La partie adverse oublie d ailleurs de citer mon email du 30 12 2002 pi ce jointe n 23 par lequel je lui envoyait personnellement une copie de mes conclusions en plus de l envoi en recommand son avocat Ce dernier parle maintenant d agressivit alors qu il ne faut y voir la rigueur qu un peu d ironie et souvent beaucoup d humour D ailleurs une note interne pi ce jointe n 3 de M Caverivi re montre qu il manie lui m me l humour avec d lectation Ah j allais oublier une derni re r gle de la vie en entreprise Ton patron tu ch riras Inutile de me traduire devant les prud hommes ce n est qu un trait d humour Dans ces conditions le fait d avoir t licenci en 21 jours par quelqu un que j estimais beaucoup et pour qui j avais travaill plusieurs ann es durant sans recevoir d augmentation ni de promotion malgr le d veloppement de l entreprise auquel j ai amplement contribu m a san
3. L essentiel de mon travail tait de d velopper et de maintenir le logiciel Epicure version Windows qui est le fer de lance de la soci t Pharmatic Il s agit d un logiciel de gestion d appels d offres en milieu hospitalier qui quipe toujours l heure actuelle un grand nombre d h pitaux informatis s en France J tais galement charg du bon fonctionnement du r seau interne de l entreprise de la connexion Internet du bon fonctionnement des courriers lectroniques emails des sauvegardes etc Toutes ces attributions ont t indiqu es dans mon contrat de travail pi ce jointe n 1 ainsi que dans une note interne de M Caverivi re en date du 07 07 2001 pi ce jointe n 2 qui d finit clairement mes t ches et objectifs Maintenance technique du r seau D veloppement et maintenance technique Epicure Depuis le d m nagement dans les nouveaux locaux en 1999 mon employeur n tait pr sent que tr s rarement comme il le reconna t lui m me dans une note interne du 29 09 2001 pi ce jointe n 3 En ce qui me concerne si je ne suis pas souvent au bureau car il avait l habitude de travailler son domicile Les communications entre le P D G et les salari s se faisaient donc soit par t l phone soit par email Une r union hebdomadaire tait organis e chaque vendredi en sa pr sence Durant l ann e 2001 suite l embauche de plusieurs salari s et l
4. a pas t donn suite cette demande ce n est donc pas moi qu on peut le reprocher De tels motifs ne peuvent pas tre consid r s comme r els et s rieux d autant que malgr de nombreux changes par email l int rieur de l entreprise il n est fourni par la partie adverse aucune trace crite contemporaine de ces pr tendus manquements En l absence d l ments objectifs ni m me d un nonc pr cis des pr tendues d faillances le Conseil voudra bien consid rer que ce motif n est pas en conformit avec l article 122 14 2 du Code du Travail Plainte de certains clients La lettre de licenciement parle de certains clients puis des clients enfin de l un de nos clients sans jamais les nommer ce qui m emp che de r futer ces accusations D ailleurs le conseil notera que le terme certains clients est utilis de tr s nombreuses fois en particulier dans les attestations fournies par mes anciens coll gues sans jamais donner aucune pr cision quant l identit des ces clients myst rieux La partie adverse parle dans ces conclusions des tablissements de RODEZ et de PERIGUEUX alors que ces clients ne figurent nulle part dans les pi ces fournies aucun courrier aucun email aucune allusion dans les attestations La seule pi ce fournie est une lettre du CHG de Grasse m content d une formation Il est toujours d solant bien s r de constater qu un clie
5. 14 Article 700 Attendu que pour assurer ma d fense devant le Conseil des Prud hommes j ai d engager des frais je sollicite la condamnation de la soci t Pharmatic au paiement d une somme de 739 20 euros Par ces motifs plaise au Conseil de Prud hommes de Toulouse Rejetant toute conclusion contraire comme mal fond e Dire que mon licenciement ne repose sur aucune cause r elle et s rieuse Condamner la soci t Pharmatic me r gler les sommes indiqu es ci dessus _ Assortir la d cision intervenir du b n fice de l ex cution provisoire Condamner la soci t Pharmatic aux entiers d pens 13 14 12 500 ET ON EN RAIN S SO SD D D DD DDR nn nn On D nm Do IA UN D nm Oo JA Ur BR D Pi ces jointes Contrat de travail Email et note interne Avis la population du 07 07 2001 de M Caverivi re Email et note interne Circulaire n 4 du 29 09 2001 de M Caverivi re Notification de licenciement du 02 11 2001 Mailing du 06 05 2002 envoy par M Caverivi re tous les clients Attestation de Mme Assema ine Attestation de M Tanant Email Re windev du 19 06 2001 de M Leleu M Caverivi re Email Installation Bassens du 29 03 2001 de M Leleu M Caverivi re Email Internet du 28 09 2001 de M Leleu tous les salari s Email Pour faire un CD Epicure du 23 10 2000 de M Leleu tous les salari s Attestation
6. Dans la lettre de licenciement pi ce jointe n 4 l employeur crit aux termes de votre contrat de travail les horaires des bureaux informatiques vous sont impos s ce qui est faux L article 5 de mon contrat de travail pi ce jointe n 1 stipule au contraire Les bureaux de Pharmatic sont en principe ouverts du lundi au vendredi de 9h 12h et de 14h 18h Le terme en principe indique bien qu il pouvait y avoir des exceptions d une part et surtout qu ils ne sont pas aveugl ment impos s comme pr tendu maintenant D ailleurs l article 6 de mon contrat de travail stipule Fran ois Leleu du fait de sa qualification et dans le cadre de son affectation pr sente est soumis une obligation de r sultat ce qui est forc ment assorti d une souplesse d horaires n cessaire au r sultat recherch Soit on consid re que ma seule obligation est d tre pr sent aux heures de bureau soit on me demande un r sultat et il faut dans ce cas admettre que je puisse rester plus tard mon travail et donc ne pas respecter les horaires D ailleurs il est bien vident que les nombreux d placements professionnels m obligeaient r guli rement commencer ma journ e de travail bien avant l heure et la terminer galement bien apr s ce qu on ne m a jamais reproch Les attestations produites par la partie adverse sur mes pr tendus retards sont unanimes sur
7. re outrageante et mon honn tet mise en doute pi ce jointe n 5 Je demande que la soci t Pharmatic soit galement condamn e ce titre 3 14 2 Discussion Non respect des horaires Je voudrais tout d abord pr ciser que mon bureau poss dait un acc s direct ind pendant cit par l attestation de M Cogni pi ce adverse n 11 et que par cons quent aucun de mes coll gues ne pouvait conna tre avec pr cision mes heures d arriv e ou de d part Le plan des bureaux pi ce jointe n 19 ainsi que les photos de la terrasse pi ce jointe n 20 le prouvent sans conteste L avocat de mon adversaire pr tend que cet acc s n est pas accessible ce qui est un mensonge Il ne s agit pas non plus d une issue de secours puisque quiconque poss de la cl de cette porte peux l utiliser aussi bien pour sortir que pour entrer Elle donne sur l arri re des immeubles et est accessible par un escalier ext rieure Je poss dais cette cl videmment ainsi que la cl de la porte ext rieure de l immeuble celle de la porte d entr e principale et m me celle de la bo te aux lettre puisque je fermai moi m me les bureaux de la soci t tous les soirs depuis plusieurs ann es Clefs que j ai rendu mon employeur le jour de mon d part Le seul salari qui partageait mon bureau M Barotte ne fournit pas d attestation il est pourtant le seul pouvoir parler de mes horaires avec pr cision
8. rieure la soci t vient d un client m content et d un seul Un seul client parmi les 130 que comptait la soci t Pharmatic l poque de mon licenciement c est dire une proportion de 0 8 Le licenciement du plus ancien salari de la soci t dont on ne s est jamais plaint depuis 6 ans et dont quasiment tous les clients sont satisfaits en l espace de 21 jours et sur la base de m disances rapport es par certains coll gues sans chercher en v rifier la v racit ne peut pas tre qualifi de s rieux Il devra donc tre d clar abusif et la soci t Pharmatic condamn e r parer le pr judice subi De plus la clause de non concurrence qui m interdisait de travailler dans une entreprise similaire ou concurrente pendant deux ans n est pas assortie d une contrepartie financi re ce que la Cour de Cassation vient r cemment de d clarer obligatoire Arr t n 2725 du 10 juillet 2002 Cour de cassation Chambre sociale Je demande donc le paiement d une indemnit compensatrice Car si cette clause abusive se trouvait annul e partir de la date du jugement il n en reste pas moins vrai qu elle a t appliqu e et respect e depuis mon d part Plusieurs mois apr s mon d part de la soci t j ai eu la surprise de d couvrir un mailing caract re diffamatoire du 06 05 2002 envoy par la soci t Pharmatic ses clients dans lequel mon nom est cit plusieurs fois de mani
9. ASSEDIC pi ce jointe n 18 et j ai d r duire tr s fortement mon niveau de vie et celui de ma famille L avocat de mon adversaire ironise sur un courrier que j ai envoy M Caverivi re avec une photo de mon bateau et m oblige d voiler des d tails de ma vie priv e que j avais pr f r taire dans mon entourage professionnel En 1998 mon grand p re est d c d au Mexique Et j ai h rit quelques mois plus tard d une somme d argent mon grand p re ayant utilis la possibilit ouverte par la loi Mexicaine de tout l guer ses petits enfants et non son fils J ai plac cet argent sur divers comptes d pargne en attendant d en avoir l utilit pi ce jointe n 31 En mai 2001 j ai t victime d un infarctus heureusement sans gravit mais qui m a fait prendre conscience que je n tais finalement qu un simple mortel et j ai d cid quelques jours plus tard d utiliser mon h ritage pour acheter un bateau Durant l t 2001 j ai arr t mon choix sur un FAST 38 vendu 59 500 euros pi ce jointe n 32 Mon licenciement en octobre de la m me ann e bien entendu fortement remis en question cet achat que j ai revu la baisse pour finalement acheter en mai 2002 un Naviplane 7 10 22 100 euros pi ce jointe n 33 Mon h ritage a rapidement fondu au point d tre oblig d ouvrir un cr dit permanent de 11 140 euros ma banque pi ce jointe n 34 et mon bateau est ac
10. du Centre Hospitalier de DUNKERQUE Attestation du Centre Hospitalier Universitaire de TOURS Attestation du Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Attestation des H pitaux de LYON Emails envoy s avant 9h30 extrait de la sauvegarde Emails envoy s entre 12h et 14h extrait de la sauvegarde Avis de situation ASSEDIC Plan des bureaux et acc s par la terrasse Photos de la terrasse Email Droit de r ponse du 04 11 2001 de M Leleu M Caverivi re Email Re Fran ois Le retour du 04 01 2002 de M Caverivi re M Leleu Email Nouvelles conclusions du 30 12 2002 de M Leleu M Caverivi re Email Fw Interface Epicure Magh2 du 23 10 2001 de M Leleu Mme Dol Param tres Epicure pour basculement d interface Email Tests d interface du 28 03 2003 du CH D Aubagne M Leleu Notes de frais ann e 2000 Emails Vacances et Oupss du 30 03 2001 de M Leleu tous les salari s Pr sence de M Cogni sur le site RoulezRose aux heures de bureau Email de M Cogni du 12 03 2003 11h18 Oui je suis connect Relev bancaire de M Leleu fin 1998 h ritage Premier achat envisag FAST 38 Acte de vente Naviplane 7 10 Emprunt Provisio BNP Vente du bateau 14 14
11. je devais adapter mes heures de d part le soir afin d effectuer mes 39h hebdomadaires ce que je faisais et que ne conteste pas la partie adverse Mon employeur tol rait ces al as de trajet depuis plusieurs ann es puisque M Dumons pi ce adverse n 10 cite pr cis ment D but f vrier 2001 et que Mme Dol pi ce adverse n 9 parle de la p riode 2001 et indique m me Ces retards se sont manifest s apr s le d m nagement de la soci t en 1999 Cette tol rance me permettait d accompagner effectivement mes enfants l cole ce qui tait le but recherch par notre accord verbal et j en remercie M Caverivi re Bien entendu mon employeur pouvait remettre en cause cet accord tout moment et d cider de ne plus tol rer aucun retard par exemple en m adressant un avertissement Il ne l a pas fait et ne peut donc pas invoquer maintenant ce motif pour me licencier En ce qui concerne la pause d jeuner les salari s avaient l habitude de d jeuner heure fixe c est dire de 12h30 13h30 J avais pour ma part pris l habitude contraire c est dire de rester volontairement au bureau entre midi et deux et d assurer ainsi une permanence t l phonique et de travailler pendant ce temps comme le prouvent les nombreux emails envoy s entre 12h et 14h pi ce jointe n 17 Je partais donc d jeuner vers 13h30 ou 14h et je rentrais une demi heure une heure plus tard L attest
12. par email pi ce jointe n 3 Suite l avertissement de Fran ois D Internet tu n abuseras point m affirmant par l m me son soutien La lettre de licenciement indique tout d abord vous occupiez une des deux lignes de la soci t un quart d heure une heure par jour puis quelques lignes plus loin L occupation constante d une de ces lignes ce qui n est pas coh rent Est ce un quart d heure une heure ou constamment Afin de lever tout soup on sur moi je demande l autorisation du titulaire de la ligne afin d obtenir de France Telecom un relev d taill des lignes concern es Il est d ailleurs tonnant que la partie adverse ne l ait pas d j fait J avais moi m me plusieurs fois sugg r mon employeur de demander une facture d taill e ce qui est la premi re mesure prendre en cas de doute sur l utilisation du t l phone Mes anciens coll gues indiquent avoir eu l occasion de m entendre parler au t l phone avec un chauffagiste C est exact en l espace de 6 ans ma chaudi re est tomb en panne une fois et j ai donc cherch joindre en urgence un r parateur ce qui est parfois difficile J ai bien dit une fois Pas deux Je m en souviens parfaitement puisque ce jour l mon employeur tait pr sent Il est m me pass dans mon bureau quelques m tres de moi et ne m a fait aucun reproche Ni ce jour l ni les jours suiva
13. un point mes horaires d cal s le matin en parfait accord avec mon employeur ainsi que mon d part d cal lui aussi le soir attestation de M Dumons pi ce adverse n 10 M Leleu s tait vu b n ficier d un am nagement de ses horaires reculant 9h30 son arriv e afin de pouvoir accompagner ses enfants l cole Je n ai pas alors constat que M Leleu ait quitt les locaux avant 18h30 L attestation de Mme Dol pi ce adverse n 9 pr cise clairement M Caverivi re a conc d M Leleu un nouvel am nagement de ses horaires lui permettant d arriver 9h30 Cet accord verbal entre M Caverivi re et moi tait destin comme l indique M Dumons me permettre d accompagner mes enfants l cole de Gragnague laquelle ouvrait ces portes 9h Ayant ensuite un trajet effectuer d une vingtaine de kilom tres que je mettais en g n ral 30 minutes accomplir J arrivais en moyenne 9h30 mon bureau Cependant les al as de la circulation et en particuliers les travaux du m tro entrepris proximit de l entreprise partir de l ann e 2001 faisaient varier mon arriv e effective de plusieurs minutes dans un sens ou dans l autre Il tait ainsi possible que j arrive quelques minutes apr s 9h30 comme il se pouvait que j arrive bien avant ainsi que le prouvent les nombreux emails envoy s avant 9h30 pi ce jointe 4 14 n 16 Il tait cependant entendu que
14. Conclusions devant le Conseil des Prud hommes de Toulouse Pour M Fran ois LELEU 670 route de la Faure 31380 GRAGNAGUE Contre Pharmatic 19 esplanade Compans Caffarelli 31000 TOULOUSE Avocat Ma tre AZAM 1 14 Plaise au Conseil des Prud hommes de Toulouse 1 Rappel des faits En 1995 alors que j tais d veloppeur ind pendant M Caverivi re m a contact apr s avoir re u une carte de visite publicitaire Il cherchait un sp cialiste Windev langage de programmation ind pendant et autonome et m a propos un emploi salari que j ai accept J ai t engag le 01 09 1995 par la soci t Pharmatic en qualit d analyste programmeur et dans le cadre d un contrat dur e ind termin e J tais l poque le seul salari de l entreprise jusqu l embauche 6 mois plus tard de Mme Dol amie personnelle et sup rieure hi rarchique dans une pr c dente entreprise Les effectifs de la soci t sont rest s tr s modestes deux salari s et le P D G jusqu en 1999 o apr s avoir d m nag dans de nouveaux locaux la soci t a embauch plusieurs salari s un technicien un commercial un technico commercial Mon contrat de travail pi ce jointe n 1 stipule que mes attributions taient d assurer la maintenance des logiciels d velopper documenter et maintenir les applications ventuellement d installer ces applications et former les utilisateurs
15. KERQUE nos relations ont toujours t de bonne qualit C H U TOURS j ai toujours obtenu une prestation 9 14 satisfaisante de votre part C H U NANCY excellent niveau d coute et d efficacit gt H pitaux de LYON comp tence rigueur et courtoisie En outre le conseil notera la diversit de formulation de ces t moignages qui atteste de ma facult d adaptation aux divers clients Les attestations pr sent es par la partie adverse ont l inverse une fa on de pr senter les choses trangement similaire comme si la main de leur auteur tait guid par une m me tendance M Jegou crit ainsi l gard de certains clients noter que certains clients tandis que Mme Dol crit Certains clients certains ne souhaitant plus et que M Dumons crit enfin Plaintes de certains clients certains ont exprim s Il est remarquable que aucun nom ni aucune date n apparaisse dans ces attestations m emp chant ainsi de me d fendre de ces accusations mensong res Je m tonne d ailleurs de ne pas avoir trouv dans les attestations de Mme Dol M Dumons et M Cogni les mentions pourtant obligatoires Je d clare avoir t averti e de ce que la pr sente attestation serait produite en justice et y donner mon consentement Je reconnais tre inform e qu une fausse attestation m expose des sanctions p nales M me
16. a restructuration de l entreprise en deux entit s distinctes Pharmatic et Euro Pharmatic des conflits de personnes ont clat au grand jour et les conditions de travail sont rapidement devenues tr s p nibles une salari e en particulier ayant pris l habitude de remettre syst matiquement en cause mon travail et mon honn tet J ai appris mon licenciement en Octobre 2001 apr s une semaine d arr t maladie pour syndrome d pressif Il est important de noter que jusqu la convocation l entretien pr alable mon employeur ne m avait jamais formul ni verbalement ni par crit une quelconque remarque ou 2 14 remontrance Au contraire certains faits t moignent de la confiance qu il m accordait comme les cong s simultan s de Mme Dol et M J gou en f vrier 2001 durant lesquels je n tais assist que par M Dumons r cemment embauch pi ce adverse n 10 ainsi que la note interne du 29 09 2001 pi ce jointe n 3 Suite l avertissement de Fran ois concernant le d rapage de la consommation Internet Je continue faire confiance Fran ois D ailleurs les conclusions adverses pr cisent que La relation entre les parties va se d rouler sans incident jusqu en 2001 Monsieur Caverivi re avait toujours affich l encontre de son salari une confiance totale le Vendredi 28 09 2001 un diff rend va clater Il est donc admis que depuis Septembre 1995 c
17. ation de M Jegou pi ce adverse n 8 indique ce sujet L apr s midi il arrive que M Leleu rentre vers 15h la place de 14h ou 14h30 suivant l heure laquelle il tait parti Il tait d ailleurs fr quent que mes coll gues reviennent alors que je n tais pas encore parti Dans ses derni res critures mon adversaire fournit une attestation pi ce adverse n 25 qui indique que j avais l habitude de quitter l entreprise au moment de la pause d jeuner ce qui n a rien d extraordinaire et dont je ne saisi pas l importance Je n ai jamais pr tendu que je ne d jeunais pas mais simplement que je le faisais en retard par rapport mes coll gues C tait une habitude depuis plusieurs ann es que M Caverivi re connaissait parfaitement et qu il ne d sapprouvait pas bien au contraire puisque cela permettait une pr sence t l phonique entre midi et deux Mon ancien employeur pr tend maintenant qu il y tait formellement oppos pi ce adverse n 25 mais il ne m a pourtant jamais donn aucune directive ce sujet malgr de nombreuses circulaires internes qui figurent au dossier Je pr cise galement que Mme Dol r pondait au t l phone assurait les fonctions commerciales et la hot line de premier niveau second e par M Barotte technico commercial Qu ainsi mon r le de renforcement de la hot line Epicure comme l avait indiqu M Caverivi re dans une note int
18. e l a jamais refus Il existait un contrat verbal entre mon employeur et moi connu de tous les salari s et ce depuis le premier jour de mon embauche Plusieurs attestations adverses en font tat ainsi que deux attestations que je fournis Mme Assemaine pi ce jointe n 6 et M Tanant pi ce jointe n 7 et plusieurs emails pi ce jointe n 8 semaine standard et semaine court e pi ce jointe n 9 revenir par l avion de 14h et tre temps Toulouse pour r cup rer mes enfants En effet tant divorc depuis plus de 10 ans j ai des obligations l gales qui sont de venir chercher mes enfants Lavaur o ils sont scolaris s des moments tr s pr cis sous peine de ne pas les voir d une part et d tre accus d abandon de famille d autre part J avais expliqu cette contrainte mon employeur avant m me mon embauche c tait une des raisons pour laquelle j tais programmeur ind pendant l poque et il m avait accord la possibilit de quitter mon travail en d but d apr s midi chaque fois que cela tait n cessaire pour aller chercher mes enfants c est dire en moyenne un vendredi sur deux Mais il pouvait arriver que les circonstances par exemple les vacances scolaires perturbent cette fr quence dans un sens ou 6 14 dans l autre Ce f t ainsi le cas en septembre 2001 o suite une modification du droit de visite j ai t oblig de
19. e ni communiqu e des tests n avaient pu tre faits par M Hourdequin qui s tait sp cialement d plac chez eux Tr s surpris par cette affirmation j ai contact M Hourdequin puis Mme Guglieri du CH d Aubagne qui a bien voulu me pr ciser par crit pi ce jointe n 26 qu elle n a pas command l interface pour Epicure et que surtout les tests de 8 14 M Hourdequin ont eu lieu le 15 11 2001 donc plusieurs semaines apr s mon licenciement Elle a contact la soci t Pharmatic par t l phone ce jour l qui s est r v l e incapable de l aider La personne comp tente n tant pas l il fallait rappeler le lendemain Le m contentement bien l gitime de cette cliente tait donc provoqu par mon absence d mon licenciement C est d autant plus navrant que le programme Epicure contient d origine toutes les interfaces et qu il suffisait pour d panner cette cliente de lui indiquer la bonne case cocher dans la fen tre des param tres du logiciel pi ce jointe n 25 manipulation connu de tous les techniciens bien entendu Enfin on me reproche une Demande du C H Saint L qui souhaitait des informations concernant une interface non trait e Or trois jours avant mon d part je transmettais Mme Dol une demande du CH de Saint L re ue le jour m me et concernant une interface pour suite donner pi ce jointe n 24 Je te laisse t occuper de a S il n
20. erne pi ce jointe n 2 n arrivait qu en troisi me position et que cette hot line de renfort fonctionnait la plupart du temps en diff r c est dire que les probl mes techniques graves m taient soumis pour tude travail qui n cessitait souvent plusieurs heures parfois plusieurs jours avant de pouvoir apporter une r ponse au client En cons quence les horaires de bureau n avaient pas du tout la m me importance puisque je ne r pondais jamais directement aux clients D ailleurs dans le cas contraire mon employeur ne m aurait jamais accord une d calage officiel de mes horaires Enfin la meilleur preuve que ma pr sence effective aux heures de bureau n tait pas indispensable au fonctionnement de la soci t c est que mon employeur m envoyait r guli rement en d placement comme le montre mes notes de frais pi ce jointe n 27 11 d placements durant l ann e 2000 totalisant 27 jours d absence qui n ont pourtant pas d sorganis l entreprise La partie adverse cite une phrase de l attestation de M Jegou Cette situation tait soulign e chaque fois que les clients demandaient en urgence M Leleu d s 14 heures pi ce adverse n 8 sur laquelle je m interroge S il y a urgence pourquoi serait ce 14h justement Le principe d une urgence c est qu elle peut survenir n importe quel moment de la journ e y compris entre midi et deux Et puisque tou
21. est dire pendant pratiquement 6 ans non seulement aucun reproche ne m a jamais t fait mais que plusieurs pi ces du dossier montrent clairement que les relations que j entretenais avec mon employeur taient excellentes Entre le diff rend du 28 09 2001 et l criture le 19 10 2001 de la lettre de convocation l entretien pr alable au licenciement il s est coul 21 jours Mon cas s est m me apparemment aggrav depuis que j ai quitt l entreprise puisque mon adversaire pr tend aujourd hui que mon comportement tait devenu inadmissible alors que ce terme ne figure pas dans la lettre de licenciement pi ce jointe n 4 Il y est question d une ambiance de travail difficile et d un climat pesant dont la responsabilit m est attribu e mais dont le conseil pourra appr cier qu elle r sulte du manque d organisation de l entreprise qui n avait aucune structure hi rarchique Ainsi le Conseil voudra bien constater que la lettre de licenciement fait tat d affirmations non fond es mensong res et insuffisantes caract riser une cause r elle et s rieuse au sens de l article 122 2 et suivant du Code du Travail Les pi ces pr sent es par la partie adverse proviennent pratiquement toutes de salari s de l entreprise et ont t crites sur la demande de leur patron Il n est donc pas tonnant qu elles tendent me discr diter et qu elles se ressemblent beaucoup La seule pi ce ext
22. me d placer Lavaur 3 vendredis de suite Cependant la fr quence moyenne de ces d parts anticip s tait bien de un vendredi sur deux comme je le signalais M Caverivi re le 04 11 2001 pi ce jointe n 21 depuis un an j ai travaill 23 vendredis complets 18h30 contre 21 vendredis courts 15h30 Bien entendu mon employeur pouvait remettre en cause cet accord tout moment en vertu de son pouvoir de direction par exemple en m adressant un avertissement Il ne l a jamais fait Cet accord donc qui ne fait aucun doute et n est pas contest par la partie adverse est ni dans la lettre de licenciement pi ce jointe n 4 Nous avons constat et ce notamment les vendredis apr s midi absentiez fr quemment une heure apr s votre arriv e pour ne plus revenir En cons quence je conteste formellement ce motif qui n est absolument pas r el non fond et mensonger Cette d claration est exacte elle est expliqu e elle fait partie du contrat verbal qui est en usage depuis 6 ans et ne peut en aucun cas tre un motif de licenciement Usage abusif du t l phone C est avec stup faction que j ai d couvert ce grief mon encontre alors que d une part j avais moi m me demand en tant que responsable du r seau tous les salari s de limiter l usage de Internet par une note interne du 28 09 2001 pi ce jointe n 10 et que surtout M Caverivi re avait imm diatement r pondu
23. nt n a pas t compl tement satisfait mais il ne s agit jusqu preuve du contraire que d un cas unique Je tiens d ailleurs faire remarquer que ce sont ici non pas des insuffisances professionnelles qui me sont reproch es j ai t engag en qualit d analyste programmeur mais un simple manque de p dagogie Or mes attributions taient je le rappelle d assurer la maintenance des logiciels d velopper documenter et maintenir les applications ventuellement d installer ces applications et former les utilisateurs La lettre de licenciement pi ce jointe n 4 pr tend Former les clients sur site font partie de vos charges professionnelles ce qui est faux D ailleurs dans une note interne pi ce jointe n 2 M Caverivi re d finissait mes t ches et objectifs qui taient uniquement techniques Maintenance D veloppement alors que les charges professionnelles de Mme Dol qui figurent tr s clairement dans ce m me document taient entre autre Installation et formation Epicure sur site Enfin s il est possible que mes comp tences p dagogiques n aient pas t agr s par un client je tiens souligner que mes services ont t compl tement f licit s par d autres dont les attestations sont mon dossier pi ces jointes n 12 13 14 et 15 et non des moindres puisqu ils s agit des 4 plus importants clients de la soci t C H DUN
24. nts De m me il m est arriv de prendre quelques minutes sur mon temps de travail pour prendre rendez vous avec un avocat La partie adverse indique dans ces propres conclusions L employeur a toujours autoris ses salari s utiliser exceptionnellement les moyens de communication de l entreprise des fins personnelles tant que cela reste occasionnel et raisonnable Il me semble que de contacter un chauffagiste ou un avocat rentre bien dans le cadre d une utilisation occasionnelle et raisonnable En l absence d l ment objectif le Conseil voudra bien consid rer que ce motif n est pas en conformit avec l article 122 14 2 du Code du Travail 7114 Usage abusif du courrier lectronique La partie adverse produit une pi ce qu elle nomme Extrait de la sauvegarde du PC de M Leleu tr s int ressante et j attire l attention du conseil sur deux l ments particuliers D une part le nom du dossier qui figure dans la derni re colonne ce nom est Outlook Express Essai ce qui est inhabituel pour un pr tendu r pertoire personnel Mais il y a plus grave la date de derni re modification figurant dans la colonne Modified et qui est le 04 10 2001 pour la plupart des fichiers Or le 4 octobre 2001 j tais absent En cong maladie depuis la veille Et d apr s l attestation de M Dumons pi ce adverse n 10 Le jeudi 04 10 M Caverivi re demande que soit faite et que lui soit remi
25. s il est peu probable que cet oubli soit volontaire je le trouve cependant r v lateur De plus l email envoy par Mme Dol au CHG de Grasse pi ce adverse n 14 est la preuve que mon employeur tait au courant de la plainte de ce client au moins 7 mois avant mon licenciement or l article L 122 44 du Code du travail dispose qu aucun fait fautif ne peut donner lieu lui seul l engagement de poursuites disciplinaires au del d un d lai de deux mois compter du jour o l employeur en a eu connaissance ce qui est galement valable pour mes horaires de travail soi disant abusifs Conclusions Parmi les six griefs invoqu s cinq sont rapport s par des salari s qui pensaient sans doute avoir un int r t mon d part et dont certains ne cachent pas leur animosit mon gard Aucun n a t constat objectivement ni m me personnellement par mon employeur Quand au client m content de la formation il a pourtant achet le logiciel Epicure et l utilise encore ce jour ce qui prouve que mon travail d analyste programmeur le satisfait M Cogni par exemple d clare dans son attestation M Leleu utilisait Internet des fins personnelles pi ce adverse n 11 Or il se trouve que c est pr cis ment ce que je lui avait reproch un mois avant mon licenciement et je constate avec tonnement que M Cogni est toujours tr s pr sent sur internet aux heures de bureau puisque on trouve
26. s doute fait oublier la r serve d usage D ailleurs les maladresses que j ai commises en m exprimant trop librement prouvent que l app t du gain n est pas ma motivation Si j tais calculateur et arriviste je me serai abstenu de procurer mon adversaire le b ton pour me faire battre Quoiqu il en soit je demande au conseil d carter du dossier les pi ces post rieures la date de mon licenciement Mon licenciement abusif en est la cause Finalement on notera que la partie adverse fournit elle m me dans un email de M Caverivi re du 08 11 2001 pi ce adverse n 19 la preuve des arrangements existants relatifs mon emploi du temps Les arrangements que tu voques et surtout la v ritable raison de mon licenciement telle que l crit mon employeur ton attitude est celle d un ind pendant qui n a de comptes rendre personne mais pas celle d un salari responsable et c est en cela qu elle est n gative r pr hensible et insupportable aux autres La soci t Pharmatic oublie que pendant 6 ans cette attitude d ind pendance m a permis de contribuer efficacement au d veloppement du logiciel Epicure d effectuer de nombreux d placements en client le d assurer des formations et des permanences aux heures normales de repas En l absence de d l gation de sa part l embauche de nouveaux salari s et la recherche d autres d bouch s ont emp ch mon employeur de conduire au jour le jour
27. s les salari s avaient l habitude de 5 14 partir d jeuner ensemble si j avais moi aussi quitt le bureau entre 12h et 14h qui aurait r pondu aux urgences pendant ce temps J affirme au contraire qu une hot line comme son nom l indique doit tre permanente et que pour se faire il est indispensable que les salari s ne partent pas tous d jeuner en m me temps C est une question de bon sens Gr ce ma pr sence entre 12h30 et 13h30 et jusqu 19h la permanence t l phonique de la soci t tait de 10h heures par jour Mes horaires d cal s ont donc fait gagner 2 heures de hot line par jour ce qui EST un b n fice pour les clients et donc pour l entreprise je n ai pas peur de l affirmer J ai toujours et de mon plein gr assur cette permanence qui est la preuve de mon caract re autonome et solidaire comme le demandait M Caverivi re dans sa Circulaire n 4 pi ce jointe n 3 Et si ce dernier n avait pas accept ce d calage volontaire depuis 6 ans il n aurait pas manqu de me donner des consignes dans ce sens ce qu il n a pas fait Dans son attestation M Jegou indique pi ce adverse n 8 que cette situation devenaient critiques quand il n y avait qu un seul employ dans l entreprise pour r pondre au t l phone J tais moi m me l heure du d jeuner et apr s 18h le seul salari pr sent dans l entreprise et je n ai jamais trouv cet
28. se une sauvegarde du disque de M Leleu Quelqu un est donc venu modifier plusieurs fichiers sur mon ordinateur juste avant d en faire la sauvegarde Sans doute afin d aider mon employeur se faire une opinion Je m en tais d j rendu compte l poque et j en avais t contrari on le serait moins Si la partie adverse persiste dans ce grief je donne mon accord pour que soit nomm aux frais de la partie fautive un expert asserment aupr s des tribunaux afin que soit compar es les deux sauvegardes de mon disque dur celle dont dispose la partie adverse et celle que j avais moi m me effectu deux jours avant Au demeurant si l on voulait d montrer que je travaillais sur des fichiers personnels ce ne sont pas des fichiers de courrier mais des fichiers de travail ou de programmation Word Excel Windev C qu il faudrait pr senter Retard ou absence de traitements On parle de pr paration de CD Rom alors que cette t che justement et en raison de mes fr quents d placements en client le tait r guli rement effectu e par d autres coll gues et de mani re tout fait officielle puisque j avais diffus un mode d emploi par email pi ce jointe n 11 expliquant la marche suivre pour la r aliser correctement Seule l attestation de Mme Dol pi ce adverse n 9 indique des pr tendues t ches non effectu es au nombre de quatre Les deux premi res sont
29. son quipe et ont provoqu un dysfonctionnement qu il n a su r soudre qu en me licenciant Il s av re d ailleurs la lecture de l attestation de M Dumons pi ce adverse n 10 que mon employeur avait demand aux salari s de n adresser la parole M Leleu que dans un cadre strictement professionnel cherchant ainsi provoquer ma d mission en profitant d une fragilit li e mon tat de sant et qui tait cette poque connu de mes coll gues et de mon employeur infarctus en mai 2001 suivi de l arr t total d une tr s forte consommation de tabac 2 paquets par jour Cependant et puisque qu il m est donn l occasion d crire noir sur blanc un certain nombre de v rit s je pr cise que c est bien la soci t Pharmatic que j attaque aux prud hommes aujourd hui et non M Caverivi re lui m me J ai en effet l intime conviction que son premier tort a t d tre absent des bureaux et d tre ainsi amen prendre des d cisions graves en l absence d l ments objectifs ni m me de constatations personnelles 11 14 3 Pr judice cons cutif au licenciement Pr judice conomique Mon licenciement soudain et abusif ruine tout espoir de carri re que je pouvais l gitimement former autour du d veloppement du logiciel Epicure que j ai crit au b n fice de la soci t Pharmatic Je suis au ch mage depuis mon licenciement comme le prouve l avis de situation
30. sur le site RoulezRose de nombreux messages dont il est l auteur pi ce jointe n 29 et dont la date et l heure sont loquents De plus il crit lui m me le mercredi 12 03 2003 11h18 pi ce jointe n 30 Oui je suis connect ou encore y a pas de probl mes je suis dispo toute la journ e un peu plus t t dans la matin e Ce qui prouve que comme je l avais d j remarqu en septembre 2001 il est bien connect en permanence sur le site RoulezRose Les fichiers logs de l poque montrent que 70 des connexions de l entreprise provenaient de son poste et concernalent des sites internet purement personnelles Apr s avoir pris connaissance de ces pi ces mon adversaire fournit une lettre de M Cogni pi ce adverse n 23 qui relativise son attitude en expliquant qu il utilisait ainsi la ligne internet de l entreprise le matin mon arriv e ou en fin d apr s midi Et il fournit l int gralit des emails chang s avec le pseudo H l ne pi ce adverse n 24 ce qui permettra au conseil de constater que les heures des courriers qu il a envoy 10h43 17h14 15h02 16h06 16h44 et 9h44 sont en contradiction avec ces d clarations pr c dentes Quand la Demande d explication envoy e M Cogni par M Caverivi re pi ce adverse n 22 elle est manifestement de circonstance La v rit est tout simplement que 10 14 mon ex employeur me reproche aujourd hui un pr tendu
31. te situation critique Question d habitude sans doute De plus nous avions tous r guli rement des d placements professionnels Il est donc vident qu aucun de nous ne pouvait tre indispensable au point de d sorganiser l entreprise lorsqu il tait absent Je pr cise qu il tait possible pour mes coll gues de me joindre tout moment y compris lors de mes d placements et m me pendant mes cong s comme le prouve mon email du 30 03 2001 pi ce jointe n 28 qui rappelle mes num ros de t l phone priv s Absences r p t es On me reproche des absences r p t es alors qu un seul exemple est fourni par l attestation de M Dumons pi ce adverse n 10 le Vendredi 12 10 2001 M Leleu est arriv 9h50 pour repartir 10h55 Effectivement je me suis rendu vers 11h la soci t APE SYSTEMES qui ferme midi afin d obtenir une aide sur le logiciel ISA Server 2000 qui avait t livr la semaine pr c dente Je me d pla ait ainsi tr s fr quemment pour le compte de la soci t durant mes heures de travail videmment comme le prouvent les remboursements d achats divers figurants sur mes notes de frais pi ce jointe n 27 La lettre de licenciement pi ce jointe n 4 sous entend que mon d part 15h30 certains vendredis apr s midi serait l insu de mon employeur ce qui est faux Chaque d part anticip toujours t demand mon employeur syst matiquement et celui ci n
32. tuellement vendre pi ce jointe n 35 Etant donn qu l poque de mon licenciement je recevais un salaire annuel de 25 170 euros je sollicite titre de dommage et int r ts la condamnation de la soci t Pharmatic au paiement d une somme qui ne saurait tre inf rieure deux ann es de salaire soit 50 340 euros De plus la clause de non concurrence qui m a interdit pendant deux ann es d exercer une activit similaire ou concurrente n est pas assorti d une contrepartie financi re Je demande le paiement d une somme qui ne saurait tre inf rieure 6 mois de salaire soit 12 585 euros Pr judice moral Attendu que mon licenciement est intervenu sans aucun avertissement ou mise en demeure pr alable sur l vocation de faits non fond s et mensongers Qu tant donn la taille modeste de l entreprise il constitue un d saveu direct et personnel qui m atteint dans mon honneur et ma dignit Qu une telle mesure prise h tivement et principalement sur la base de racontars viole le principe d une ex cution de bonne foi du contrat de travail Qu enfin la soci t Pharmatic a publiquement mis en cause ma probit en diffusant largement un mailing diffamatoire et mensonger Je sollicite en r paration de mon pr judice moral la condamnation de la soci t Pharmatic au paiement d une somme qui ne saurait tre inf rieure une ann e de salaire soit 25 170 euros 12
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