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appui à la commercialisation

1. tablir les crit res d valuation Il faut examiner a La faisabilit de l option de march dans l environnement socio conomique des petits producteurs Les petits pro ducteurs contrairement aux producteurs commerciaux ont une moindre capa cit prendre des risques peu d acc s aux services et au cr dit et pas assez de capital de travail L option doit donc tre relativement simple mettre en uvre Ce crit re est articuler avec les poli tiques de d veloppement rural aux ni veaux micro m so et macro infrastruc tures de base services y compris ceux d appui m thodologique d assistance technique et de cr dit b l attrait de l option dans une pers pective d entreprise financi re Bien que les petits producteurs consomment la majorit des biens agricoles qu ils pro duisent ils ont en commun avec les fer miers commerciaux et semi commer ciaux le fait qu ils 1 vendent des produits et des services 2 g rent des ressources humaines y compris le tra vail familial 3 utilisent des ressources naturelles et des intrants 4 investissent et 5 requi rent des services d appui Il faut donc caract riser une option en fonction de ces th matiques c La contribution ou au moins la neu tralit vis vis de l environnement et de la productivit du travail des petits producteurs Beaucoup de petits pro ducteurs vivent dans des zones tropica les de plaines humides et des col
2. hi rarchiques et de mar ch s permet des conomies sur les co ts de transaction qui sont parfois plus importantes r aliser que les conomies d chelle pour la production et qu il y a un r le important de r gulation hi rarchique red finir Ils affirment que le d mant lement bru tal des changes hi rarchiques et la d r gulation parall le sans progressivit ni politiques macros correspondantes ont t loin de favoriser les relations de mar ch fluides esp r es Ils sugg rent donc que pour d velopper des fili res d approvisionnement en in trants et de commercialisation favora bles aux petits fermiers les plus pau vres il convient de trouver des formules qui ne rejettent pas les changes de type hi rarchis et traditionnels mais recherchent des formules hybrides et de promouvoir des appuis diversifi s aux prestataires priv s de services afin de les attirer dans ces zones et de les y main tenir LES M CANISMES D CHANGE ET DE COORDINATION On peut distinguer trois m canismes d al location de ressources et de transactions par ordre croissant de pr cision dans la forme des changes et par ordre d croissant d importance gt les changes dits traditionnels gift exchanges ou dons contre dons gt les changes bas s sur une relation de hi rarchie gt les march s Les conomies et les conomies rura les e
3. l implication de cette analyse est que pour promouvoir l agriculture en zone rurale pauvre il faut un tr s haut degr de coordination Et il ne sera pas possi ble de compenser les d ficits de coor dination par des m canismes de mar ch uniquement On peut imaginer que se d veloppent des m canismes de coordination endo g nes locaux par une int gration verti cale grandes exploitations en fait ou par des relations sociales qui articulent diff rents agents d une m me fili re par exemple des groupes de fermiers arti cul s par des relations crois es avec des commer ants puissants Cela peut tre plus complexe pour les productions vi vri res que pour les cultures de rente Comme alternatives des processus endog nes lents et fragiles on peut pro poser des processus de coordination as sist e de l ext rieur l gers par exem ple avec une intervention de l tat ou d ONG pour le d veloppement d orga nisations professionnelles de producteurs ou de commer ants ou des processus externes avec un mandat pour l tat d as D veloppement conomique et technologique inhib Acc s Faible activit conomique Faible aux march s et d veloppement de ceux ci inhib march s troits hauts co ts de transaction risques lev s co ts unitaires exag r s environnement institutionnel et en infrastructures lt gt Co ts lev s de l acc s l information et aux
4. dont le contenu de r sidus de pesticides est garanti inf rieur au niveau maximum tabli par le Codex normes phytosanitaires ou organiques pour le segment le plus lev du march Apparemment le prix des l gumes s curis s reste attractif dans la plupart des centres de distribution Mais d s lors que l on parle de produits dits hygi niques la diff rence de prix avec les produits conventionnels peut atteindre du simple au triple m me pour des produits aussi communs que les choux ou pinards Le public s en tonne mais il faut observer que la production v g tale sans ou avec peu de pesticide est tr s exigeante en main d uvre et que si on en tient compte dans une analyse de co ts b n fices les gains obtenus sur les intrants peuvent tre largement absorb s par ces co ts m me avec le diff rentiel de prix indiqu ci dessus Les consommateurs urbains tha se sont rapidement adapt s aux hypermarch et ils valorisent ce style de commercialisation moderne notam ment parce qu acheter dans les hyper march s est consid r comme une dis traction Ils deviennent de plus en plus exigeants sur le plan de la qualit et de la protection de la sant et ach tent aussi selon des conditionnements de produits plus petits que par le pass 2 5 kg de riz par exemple au lieu de gros sacs Bien que les cha nes se projettent comme vendeurs de produits s curis s elles pro posent encor
5. l ments plus difficiles cerner et il faut trouver les articulations entre les deux L importance de la taille des entreprises Cette question provoque des d bats entre les bailleurs sur le bien fond de travailler avec la micro entreprise la majorit des entreprises souvent informelles dans le Sud galement ou se limiter aux PME La tendance est qu il faut reconna tre que Les l ments cl s d un environnement d affaires pour les bailleurs internationaux BAILLEUR A B C D E F G H l J K L M N AusAID Australie V4 Danida Danemark s s y s y y 4 y 4 y y s DFID Royaume Uni y y Commission europ enne y y y GTZ Allemagne s y e yR 4 i 4 4 BIT NU y y Jica Japon Sur select lle OECD y y y y y y Sida Su de SDC Suisse y y y Cnuced NU y y Onudi NU y y y y y y y USAID tats Unis y y a ra 6 4 Y Groupe BM Fias A y se r climate Y 4 4 4 Groupe BM PME s s s y L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement de
6. par la mise en place d un sys t me de services financiers adapt et per formant e Avantages comparatifs des petits producteurs pour les grossistes et d taillants Sur les march s fleurs fruits et l gumes les petits agriculteurs ont un avantage comparatif par rapport aux plus grands parce qu ils travaillent sur de petites sur faces de mani re intensive sans m ca nisation avec des co ts inf rieurs de pro duction l inconv nient pour eux est le surcro t de co t d organisation pour ar river grouper leur production et assurer leur pr sence sur les march s modernes Par ailleurs pour la grande distribution une base dispers e de petits producteurs peut tre un facteur de diss mination des risques et de plus grande flexibilit dans la recherche des sources d approvision nement CONCLUSIONS ET HYPOTH SES FOUR DES RECHERCHES ULT RIEURES Les cas illustr s ici montrent qu une in t gration des petits producteurs en tant que fournisseurs sous contrat la cha ne de vente aux consommateurs peut tre avantageuse pour eux en ce sens qu elle leur donne acc s l information des services techniques et peut r duire les risques de production et de commer cialisation De tels services d informa tion et d assistance technique que les cha nes de vente au d tail peuvent leur apporter contribuent galement par gner des ressources publiques qui pour raient tre utilis e
7. Le premier volume i B 1 Existe aussi en espagnol version originale pr sente des m thodes d analyse des res sources disponibles et potentielles pour un territoire donn ainsi que des strat gies de survie et d accumulation des pe tits producteurs qui y r sident 2 Professionnels et techniciens des secteurs pu blics et priv s qui se consacrent la recherche le d veloppement ou la formation Il est gale ment et destin aux instituts de hautes tudes sp cialis es dans le d veloppement rural l agro industrie ou la recherche participative Acc dez au texte original www ciat cgiar org agroempresas ingles index htm Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux duras Pucallpa Amazonie p ruvienne et San Dionisio au Nicaragua Depuis 1998 elle a t diffus e des centaines de stagiaires et t l charg e des milliers de fois depuis qu elle est disponible sur le site Web de CIAT La structure g n rale du manuel se pr sente comme suit cf sch ma ci contre La revue BDS pr sente ce manuel en deux parties Dans la premi re on trouvera d abord les concepts de base pour la mise au point d un processus d investigation des potentiels Ils comprennent la fonction de marketing et d tude de march l tude du contexte socio conomique des petits producteurs ruraux les principes d une fili re ceux de l agro industrie e
8. beau coup de bailleurs consid rent qu il faut faire un gros effort pour s curiser et d velopper le capital humain pour un bon EA sant ducation de base formation professionnelle et aussi syst mes de s curit sociale publics ou priv s effectifs L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises M Influences culturelles et des atti tudes vis vis de l entreprise des normes crites et non crites sont consi d r es comme importantes Par exem ple des pays forte d pendance vis vis de l agriculture pourront se montrer moins entreprenants que des pays forte tradition marchande et d changes les attitudes de la fonction publique en g n ral vis vis du secteur priv doi vent aussi tres prises en consid ration N Services d appui le tableau ci des sous indique les l ments que diff rents bailleurs consid rent comme plus ou moins pertinents Les raisons de tel ou tel bailleur de se concentrer sur un th me plut t qu un autre peuvent tre de deux types gt il faut avant tout r gler des probl mes de gouvernance et de politiques gt ou il faut se concentrer sur ces th mes parce qu il est possible d atteindre des r sultats significatifs en fonction des moyens dont le bailleur dispose certain
9. conomiques socia les et culturelles qui affectent la promotion la repr sentation et la coordination des petites en treprises et leur capacit s acquitter des fonctions qu on attend d elles e acc s aux infrastructures et aux services financiers ainsi que leur co t e conditions et services sociaux syst mes de sant d ducation de base de formation profes sionnelle et aussi syst mes de s curit sociale publics ou priv s effectifs e influences culturelles et attitude vis vis de l entreprise e services d appui L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Id es concepts et politiques W Institutional and organisational change in agri food systems in developing and transitional countries identifying opportunities for smallholders PEVALA AEO Fair amp Development Foundation Fetra van der Kop Kit Royal Tropical Institute octobre 2004 Ce texte est le second document de travail du projet collaboratif de recherche Regoverning Markets http www regoverningmarkets org Regoverning Markets analyse la concentration croissante de la transformation et de la vente au sein des syst mes agroalimentaires ainsi que les impacts que cela a sur les modes de vie ruraux et les communaut s dans 18 pays de cinq grandes r gions l Europe centrale et orientale l Am rique centrale et du Sud l Afri
10. d entretien et ou de construction d in frastructures reste probl matique Le projet regrette qu en une p riode courte de trois ans il n ait pas pu insti tutionnaliser ces services formation no tamment et suivi des prestataires SAE sous forme de centres autog r s ou au pire d avoir pu les transf rer d autres op rateurs ONG ou op rateurs priv s tra vaillant partir de subventions gouver nementales ou de donateurs trangers ET QUELQUES INTERROGATIONS FOUR L AVENIR gt Les paquets technologiques et or ganisationnels appliqu s ont fait leurs preuves mais ils ne se diffuseront pas ailleurs sans un travail semblable de pr paration Comment apporter ces services structurants de mise en place de stocks d intrants et de mat riel au niveau des d taillants d une r gion et les services d in formations techniques et de vulgarisation sans l appui d un projet ext rieur gt Cela am ne la question de la pri vatisation de ces services cl s de sou tien de diffusion de l information et d ar ticulation entre les divers acteurs pro ducteurs promoteurs de SAE grossistes agro industriels promoteurs de services financiers etc il faut des op rateurs centres de services qui soient ind L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE pendants de projets et couvrent leurs co ts par la facturat
11. des ateliers de travail entre producteurs ruraux et ETA L aussi il y avait un d ficit de communication et beaucoup de m fiance r ciproque Comment se fait il que les ETA se plaignent d un manque de mati res premi res alors que les plai nes irrigables du Kyrgystan rec lent un excellent potentiel de production Manque de capital de travail certaine ment mais ce n est pas tout videmment l organisation de tels ate liers ouvre des perspectives de travail hors du champ du projet SDC Helvetas contraintes techniques et financi res la production mais ils ont permis d in clure dans le d bat d autres sources de coop ration agences gouvernementales et ONG locales L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Appui aux petites et moyennes entreprises en zones rurales LES PREMIERS R SULTATS Deux ans et demi c est un peu court pour appr cier des r sultats significatifs et stables Cependant gt des PME ont fourni des services de formation la gestion de commerciali sation et d informations commerciales pour une valeur de 870 000 Som 15 500 euros gt le projet a soutenu une ETA pour la vente de noix et haricots secs et une autre pour celle de pommes en Sib rie gr ce des garanties bancaires Elles ont ta bli des canaux commerciaux permanents et des repr sentations et ont g n r 250 emplois pour un chif
12. des r gles pr visible non discriminatoire et un engagement vers une bonne gouvernance du d veloppement et la r duction de la pauvret Possibilit pour les jeunes d obtenir un emploi productif et d cent Des transferts de technologie surtout dans le domaine de l information et de la communication A Th mes g n riques certains bailleurs voient l EA comme l ensemble des l ments externes une entreprise et c est ce qui est g n ralement retenu ressources humaines financi res l ments sociaux et ressources physiques sont internes et rel vent du niveau micro infrastructures politiques de d veloppement culture lois etc rel vent de facteurs externes et de l EA B Politiques et strat gies macro conomiques par exemple des poli tiques pour promouvoir la concurrence la privatisation des entreprises publiques et la lib ralisation des march s domes tiques sont souvent consid r es par les bailleurs comme des conditions pr ala bles un EA favorable C Gouvernance comment un gouver nement administre et oriente la soci t et l conomie cadre l gal et r glemen taire corruption administration gou vernementale s curit redevabilit etc D Politiques comment faire respecter les cadres r glementaires et l gaux et quel co t qualit des lois et des r gle ments et leur adaptation aux besoins lois sur l emploi sur les brevets les contrat
13. pr sente un chantillon aux centrales d achat des cha nes 2 ces chantillons sont analys s et un syst me de tra abilit est mis en place 3 une n gociation sur les prix est entam e qui peut tre tr s dure en raison de la concurrence Plus le niveau de qualit est haut plus le vendeur peut se montrer exigeant alors que dans le niveau inf rieur les prix sont davantage impos s par les cha nes La n gociation porte aussi sur les termes de paiement variant de 15 60 jours Quatre tudes de cas dans la cha ne d approvisionnement de la fili re de distribution en l gumes frais e Fournisseur professionnel plein temps M Thee de Ching Mai assemble des produits exempts de r sidus chimiques CRF Chemical Residue Free il orga nise 40 membres petits producteurs qui le fournissent Il assure le contr le pr r colte et est responsable de l inspec tion du tri et du conditionnement des produits II conserve de 1 3 jours ses produits dans la chambre froide du dis trict agricole de Mae Rim Il vend des grossistes de Bangkok directement en contact avec des cha nes de distribution sur une base de confiance Il est pay avec un diff r de 7 15 jours Par ses r seaux il est capable de mettre en contact ses membres avec des servi ces techniques d agences gouverne mentales sp cialis es II leur sert de re lais pour des cr dits d investissement arroseurs par exem
14. qualit groupage des produits pour atteindre des quantit s suffisantes acc s l information sur les prix des mar ch s en diff rents points de vente etc Quels types de promoteurs de SAE promouvoir L analyse de ce secteur a d montr qu il fallait g n rer des volumes d affaires suf fisants pour les types de m tiers suivants et les mettre en contact avec les petits producteurs agents de vente de mat riel d irrigation pompes p dales asperseurs tuyauterie de plastique feuilles de plas tique translucide etc fabricant de petit mat riel d irrigation de base ma ons ca pables de construire des r servoirs effi caces et mistries ou puisatiers tradi tionnels former pour qu ils soient capables d quiper les puits for s de pom pes p dales et d installer et entretenir les syst mes d aspersion et autres moyens de micro irrigation et videmment agents de vente pour tous intrants agricoles n cessaires semences engrais etc L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE LA Emergence de services d appui aux entrepreneurs pour le secteur des petits agriculteurs horticoles 54 Une cat gorie suppl mentaire de pro moteurs des services est celle des paysans pilotes qui ont t form s fournir des services d assistance technique aux hor ticulteurs pour les aider augmenter leur productivit
15. s Ma d coulements s rs d intrants et d coulement inad quats Demande d intrants effective de la part Phase 3 Retrait de l intervention ment march s des intrants de l coule ment de la production des services fi nanciers l exception des services consid r s comme publics recherche agronomique vulgarisation etc bien que ces services aient t boulevers s d autorit dans leur conception et leur fonctionnement par la hi rarchie des bailleurs Pour compenser on a mis en place des programmes d aide sociale fonds so ciaux d assistanat Mais l agriculture n a pas pris son essor dans les zones rurales pauvres aug mentation de la production uniquement par une augmentation de surfaces culti v es et malgr tout une baisse de pro ductivit Les le ons de cette volution Tout le monde est d accord sur le fait qu elle tait n cessaire pour d velopper une agriculture pro pauvres Mais les analyses diff rent sur les causes de l chec du processus en Afrique On a les tenants de la lib ralisation partielle dans un environnement institutionnel faible ne pouvait pas r ussir donc plus de lib ralisation est n cessaire et ceux d une critique institutionnelle de fond March s priv s effectifs des producteurs et production en surplus Volumes substantiels de financements de demande d intrants et de la production Articul
16. valuation bas sur la m thode IAA Integrated Impact Assessment Approach Ce guide a t r dig par Wise Development sous la di rection de DFID Retrouver ce guide Guidelines for Assessing the Impact of Enabling Environment Programmes an Integrated Impact Assessment Approach 2005 sur www enterpriseimpact org uk BEEnvironments DFIDdocs BEEGuideline sandHandbook shtml Il est partie prenante de la nouvelle ru brique cr e sur ce site sur le th me Assessing the Impact of Enabling Environments Elle a vocation facili ter les changes sur les actions et pro grammes visant promouvoir un envi ronnement propice au d veloppement du secteur priv en particulier pour les petites entreprises Elle contient des do cuments et des rapports relatifs ce th me en provenance de DFID et d au tres agences internationales Rendez vous sur www enterprise impact org uk BEEnvironments index shtml R duction de la pauvret et des in galit s en milieu rural De nombreuses exp riences ont t ca pitalis es pour informer les acteurs du d veloppement sur les m thodes utili s es pour r duire la pauvret et les in galit s en milieu rural gt Le texte Identifying and Assessing Market Opportunities for Small Rural Producers que nous avons pr sent dans ce num ro est associ au livre Tools for Decision Making in Natural Resources Management et toute une s rie d
17. Consommation 4 Organisation caract re d entreprise Services locaux d appui L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux Les entreprises du diagramme peuvent tre des groupes informels de produc teurs des associations des coop rati ves des interm diaires des entreprises de transformation des distributeurs d taillants ou cha nes de supermarch s etc Les services locaux d appui sont les four nisseurs d intrants les vendeurs et r pa rateurs d quipement des agents de d veloppement publics ou priv s des auditeurs des comptables des avocats LA l ments de compr hension de l agro industrie Un produit agro industriel diff re d un produit agricole par la valeur ajout e qu il comporte Cette valeur ajout e peut tre qualifi e en trois niveaux gt niveau groupage nettoyage clas sification s chage stockage condi tionnement en sacs de 50 100 kg etc gt niveau Il r frig ration meunerie d coupage m langes d shydratation cuis son conditionnement l ger etc gt niveau Ill extraction distillation cong lation fermentation extrusion processus base d enzymes etc Il faut distinguer entre traiter on ne modifie pas v ritablement le produit et
18. Kakai et Masaka l ONG CEDO Community Enterprise Development Organisation assiste des groupes de 20 200 mem bres le plus grand est lui m me divis en sous groupes de 6 membres Ils sont en courag s ne commencer ce type de travail qu avec un seul produit ma s ou haricot sec quitte diversifier plus tard vers le manioc ou la banane Les prix obtenus d passent g n ralement de 22 les prix bord champs Ils demandent g n ralement un droit d entr e de 2 500 Ush par membre et une cotisation annuelle de 4 000 Ush Les groupements ont tous un compte bancaire et doivent accepter des paiements sur ce compte Certains choisissent de capitaliser par un champ collectif mais la plupart pr f rent pr lever un pourcentage sur les quanti t s vendues par chaque membre CEDO les aide acheter les semences et les intrants contacter des acheteurs coordonner la collecte stocker cor rectement louer des v hicules tenir les comptes et redistribuer les produits de la vente Le transfert de ces fonctions aux groupes se fait progressivement La MSGCA Massindi Seed and Grain Growers Association comprend en viron 50 membres actifs En 2001 elle a commercialis plus de 1 000 t Elle fournit des services de vulgarisa tion ses membres Elle dispose de sa propre capacit de stockage Les frais de transport des fermes au cen tre de stockage de chargement d chargement de fumigation de tri
19. L ACC S DE CEUX CI AUX MARCH S Les contraintes Les contraintes principales sont les mau vaises infrastructures routi res et en com munication la sant des acteurs leur ca pital humain ducation une conomie mon taire primaire sans produits d ri v s des march s agricoles troits et chers sur le plan des transactions mauvaise in formation pas de protection contrac tuelle risques sur la production mais aussi sur la r alisation de contrats Cela affecte les plus pauvres mais aussi ceux d sireux de monter des entreprises Mais il y a des contraintes d riv es consi d rables telles que la saisonnalit des cycles qui ne laissent pas de place des activit s productives hors cycles clas siques main d uvre ch re en p riode agricole et sans march le reste du temps les plus pauvres doivent n gli ger leur production et travailler pour d autres choix techniques plus chers pour les pauvres en intrants finance locale excessivement ch re contrain tes fonci res En r sum co ts de transaction lev s hauts taux d int r ts risques de non paiement et positions monopolistiques des pr teurs traditionnels mauvaise cha ne d approvisionnement en intrants les vendeurs h sitent stocker faute d tre s rs d couler normalement et se couvrent par des marges lev es Le sch ma ci dessous montre la cha ne d quilibre fragile qui devient un cercle vicieux
20. L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Vos attentes commentaires et r actions vos avis remarques et suggestions en r pondant au questionnaire de satisfaction joint ce num ro Ce travail vous est destin vous de le valider ou Vous pouvez aussi nous crire l adresse suivante de le faire voluer Merci de nous faire conna tre bds mae gret org Glossaire quelques termes utiles pour faciliter la lecture gt Vulgarisation agricole Ce terme recouvre une partie du champ d application du terme anglophone Agricultural Extension Services En effet celui ci regroupe l ensemble des services que l on peut fournir une petite entreprise rurale La vulgarisation agricole consiste faciliter les interactions et d velopper les synergies au sein d un syst me global d information auquel participe la recherche agricole l enseignement agricole et un vaste ensemble d op rateurs conomiques porteurs d infor mations Une action de vulgarisation agricole facilite e les changes directs entre producteurs comme m thode de diagnostic des probl mes de va lorisation des savoir faire existants d changes d exp riences de diffusion d am liorations va lid es mais aussi de formulations de projets communs e les relations entre les producteurs et les prestataires de services y compris les services publics de vulgarisation
21. Moins d obstacles l activit des PE Les PE participent plus activement la conception des politiques en faveur de leur secteur EFFETS Plus d investissements dans le secteur priv Davantage de signes de croissance dans les secteurs des micro petites et moyennes entreprises ainsi que dans celles de grande taille Davantage de partenariats entre secteur public et priv Interventions gouvernementales mieux cibl es Plus grande participation des PE dans les march s domestiques et internationaux Comp titivit des PE am lior e Croissance et am lioration des conditions d emploi dans les PE Davantage de participation des plus pauvres dans les march s IMPACT March s plus comp titifs fonctionnels et efficients conomies nationales plus diversifi es et durables gr ce un climat suscitant des initiatives entreprenariales Secteur priv plus important avec une demande en main d uvre plus forte Croissance conomique R duction de la pauvret L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises La plupart des bailleurs entreprennent les activit s suivantes en mati re de suivi valuation gt documenter les moyens utilis s et les activit s des projets prog
22. Produits Fruits et l gumes frais Fruits et l gumes frais Salades de fruits Sucre pr conditionn es Type Cha ne de supermarch s Articulation des march s Cha ne internationale Investissements internationaux d entreprise tha landais locaux de fleurs fruits et l gumes de conditionnement de fruits dans une unit industrielle de transformation de canne sucre Nouvelles associations de producteurs informelles Coop ration horizontale Coop ratives traditionnelles et nouvelles associations de producteurs Organisation de la commercialisation des produits Groupes de garantie solidaire pour le cr dit agricole Coop ration verticale pr f rentiels sous contrat de livraison Mod le des fournisseurs Mod le d entreprises coop ratives et contrats directs Contrats avec des producteurs Contrats entre producteurs et transformateurs Contraintes 1 Manque capital social 1 conomies d chelle 1 Manque de main Capital d investissement pour les 2 Besoin de capital co ts de transaction d uvre qualifi e producteurs d investissement pour 2 Capital 2 Ressources m diocres g rer des activit s forte d investissement 3 Faible capacit de plus value gestion 3 Standards de qualit et sanitaires Avantages Diversification des Responsabilit sociale Relations stables Acc s stable la propri t comparatifs pour les petits risqu
23. confront s un front trop uni des bailleurs G N RER DE L IMPACT ET MESURER LES R SULTATS ET EFFETS DES R FORMES On a vu que les bailleurs sont redeva bles vis vis de leurs autorit s de tutelle et de leur public et veulent d montrer le bien fond de leurs actions Ils sont d sireux de suivre et valuer les r sultats et impacts des efforts de r for mes d EA qu ils consentent pour satis faire cette recevabilit et aussi pour en tirer des enseignements n cessaires l a m lioration de leurs interventions Mais si l id e qu on aura plus de r sultats et de meilleurs impacts des BDS no tamment si on travaille dans un envi ronnement am lior et assaini pour les petites entreprises est s duisante et co h rente en th orie il est difficile de le d montrer dans la pratique ou plut t de d montrer que telle ou telle r forme est d une part propice au d veloppement des PME et d autre part que les r sultats observ s peuvent tre attribu s telle ou telle action bien pr cise ou plusieurs actions y compris celles d autres acteurs ou des circonstances ext rieures Le premier d fi est donc d isoler des me sures de r formes inscrites dans des pro grammes de d veloppement plus larges un programme de r formes peut tre inscrit dans un programme int gr qui comprend des BDS des pr ts etc Le second d fi est celui de l attribution Un programme pour supprime
24. d cision pour produire de nouvelles vari t s par exem ple les producteurs les connaissent elles sont adapt es la r gion et assez rustiques elles ont un cycle court les prix sont stables un march existe etc gt d finir finement ces d cisions en fonc tion d une augmentation socio cono mique des petits producteurs int ress s et d une segmentation spatiale diff rentes conditions cologiques selon l al titude par exemple L instrument privil gi pour une discus sion avec les petits producteurs est une carte produit mise au point en Colombie comme celle pr sent e ci des sous Chaque paysan dispose d une carte produit avec le nom du pro duit ses caract ristiques de mise en cul ture une photo des symboles relatifs l information technico conomique et ces informations proprement dites L analyse de l EMR est faite au cours d en tretiens semi structur s avec des grou pes plus ou moins form s selon le degr d organisation des petits producteurs Ceux ci classent les cartes produits selon les crit res qui auront t pr ala blement discut s avec eux On d bouchera sur des options pr f r es d autres avec des raisonnements pour choisir ou rejeter l une ou l autre d entre elles En g n ral le portefeuille de dix options se r duira deux ou trois options tr s populaires et deux ou trois options qu on ne rejette pas sans les pri
25. de projet de IDE N pal International Development Enterprises mergence de services d appui aux entrepreneurs SAE pour le secteur des petits agriculteurs horticoles au N pal Ce document expose l volution et les r sultats d un projet de trois ans d appui aux petits producteurs agricoles de trois secteurs de plaines et de deux secteurs de col lines au N pal afin de les conduire d un stade de subsistance celui de micro entrepreneurs horticoles l effort d appui porte sur les plans techniques vulgarisation de syst mes d irrigation par aspersion bon march mini serres etc de formation pr paration d agricul teurs pilotes qui vendent des services de conseils techniques et des intrants de base de l information sur les march s par divers moyens de diffusion radiophoniques et autres d acc s aux intrants et quipements appuis divers aux commer ants pr ts rendre les services n cessaires et de commercialisation des produits appui la structuration des r seaux commerciaux INTRODUCTION La population du N pal de 23 millions d habitants vit 86 en zones rurales 80 d pend fortement de l agriculture pour sa subsistance et les femmes cons tituent 60 de la main d uvre agri cole Les petits producteurs exploitent 90 des terres arables sur 2 7 millions d exploitations dont la moyenne est de moins d un hectare IDE N pal est actif depuis 1993 dans le d veloppement d in
26. ecran ton Co a a E E a COS OS LC OC L na Oo nn no OMS A Commer ant local A L Interm diaire p Propri taire de moulins riz Associations as de paysans Agence gouvernementale Paysan gt y Vendeur Agence gouvernementale 1 1 1 i 1 i 1 SE E A Agents sur i commission y Revendeur Consommateur Exportation L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Source Wiboonpongse et Chaovapoonphol 2001 Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires 29 Le cas des produits horticoles frais L horticulture a connu des volutions si gnificatives r cemment La production base d intrants dommageables pour la sant des consommateurs et des pro ducteurs et utilis s de mani res indiscri min e s ouvre des m thodes plus s res et respectueuses de l environnement Le premier niveau est l agriculture hy gi nique avec un contr le de l usage des produits phytosanitaires La pro duction est certifi e par le d partement de l Agriculture ou le d partement de la Vulgarisation agricole Ces produits sont de plus en plus demand s dans les cha nes de distribution avec divers niveaux de certification Le stade suivant est l agriculture orga nique jadis traditionnelle dont la
27. et 55 de fer mes commerciales d environ 120 hec tares Il y avait en 2003 deux unit s de transformation pour une production heb domadaire de 100 tonnes dont Blue Skies avec 60 tonnes et trois unit s de production de jus de fruits Environ 30 des producteurs qui ap provisionnent Blue Skies sont des petits exploitants une trentaine tant donn la destination des produits conditionn s par Blue Skies cette entre prise doit se conformer aux normes Eurepgap qui l enregistrent en tant que PMO Produce Marketing Organisation Elle conduit alors un programme de vul garisation de bonnes pratiques agricoles y compris protection de l environnement et responsabilit sociale aupr s de ses sources d approvisionnement Dix huit d entre les petits producteurs ont d j ob tenu un certificat de PMO Eurepgap au co t de 82 000 US par Blue Skies Au del de ce travail d int gration des petits producteurs au march Blue Skies a voulu conna tre l impact sur les petits producteurs de ce code exigeant de pra tique leur apporte t il des b n fices ou ses exigences sont elles trop co teuses pour eux Ce qui suit est un r sum des conclu sions de l tude que Blue Skies a lanc e gt les petits agriculteurs travaillent sou vent comme sous traitants organis s en association des gros producteurs Ils ne b n ficient pas d assistance technique et ont tendance utiliser trop d intrants grands f
28. faut consid rer dans les questionnaires et guides d entretien les conditions d a chat qualit quantit s calendriers prix conditionnement etc Il faut correcte ment identifier l interlocuteur et soi gneusement classer les outils Les ques tionnaires et guides d entretien doivent tre courts 1 2 h est long Le manuel original pr sente quelques exemples de questionnaires et de matri ces d entretien 1 Par exemple pour des c r ales conditions phy tosanitaires texture couleur propret degr d humidit odeur rendement en boulangerie go t taille aspect Pour les fruits conditions phytosanitaires couleur propret maturit fra cheur contenu en jus taille teneur en sucre acidit aspect Matrice pour d terminer les outils de recherche STRAT GIES D EMR 1 D tecter 2 Identifier 3 tudier 4 Identifier 5 tudier 6 tudier les produits les produits la demande les produits les produits la demande pour march s rares en produits import s comp titifs associ e en croissance traditionnels sur le territoire de la r gion aux ressources de la zone naturelles TYPES DE CONTACTS Interm diaires Centres de gros March s grossistes et d taillants Directeurs d achat des supermarch s Transformateurs agro industriels Magasins de d tail L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DG
29. gt Co ts de transaction Selon O E Williamson 1985 les co ts de transaction ont deux origines Ex ante ils sont constitu s des co ts de recherche et de n gociation d un contrat avec un partenaire conomique Ex post ils correspondent aux co ts de contr le du bon d roulement du contrat aux pertes dues un contrat initial mal adapt la situation r elle et aux co ts de sa ren gociation ven tuelle enfin aux co ts d opportunit que repr sente l immobilisation des actifs conomiques desti n s garantir le respect des clauses du contrat Les agents conomiques arbitrent entre les co ts de production et de transaction propres aux diff rents arrangements contractuels possibles relation pu rement marchande int gration dans une organisation fond e sur des principes hi rarchiques for mes interm diaires etc gt Environnement d affaires Ce terme correspond la traduction de l expression Business envi ronment Il int gre l ensemble des l ments externes une entreprise e politiques et strat gies macro conomiques pour promouvoir la concurrence la privatisation des entreprises publiques et la lib ralisation des march s domestiques e gouvernance et r glementation qualit des lois et des r glements et leur adaptation aux besoins lois sur l emploi sur les brevets les contrats la propri t etc e cadre et capacit organisationnelle matrice nationale des organisations
30. information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux Suggestion de structure pour le rapport final d une tude rapide de march Contenu PARTIE 1 March s locaux PARTIE 2 March s internationaux R sum ex cutif Liste des march s et options raisons du choix Liste des march s et options Raisons du choix Tendances de la demande contraintes pour chaque option Comme en partie 1 Rapport 1 Strat gie 1 Produits de croissance Liste des march s et options raisons du choix Tendances de la demande contraintes pour chaque option Comme en partie 1 Rapport 2 Comme plus haut Comme plus haut Comme en partie 1 Strat gie 2 Produits rares Et ainsi de suite pour chacune des strat gies VALUER ET S LECTIONNER DES OPTIONS DE MARCH Les orientations de cette phase porteront sur gt les conditions diff rentes de travail entre les petits producteurs et les pro ducteurs commerciaux pour un m me produit gt les l ments qui rendent un produit plus attrayant qu un autre pour les pe tits producteurs gt l information n cessaire pour voir s il est possible de traiter le produit s lec tionn sur le plan technique et des modes de production locaux gt diff rencier les points de vue des tech niciens de ceux des petits producteurs L enjeu est de pr senter les
31. juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires pouvoir fournir des quantit s suffisantes TOPS et Blue Skies soit pour pouvoir augmenter leur pouvoir de n gociation VTN The Greenery RISQUES Les risques pour les petits pro ducteurs peuvent tre significatifs et plus importants que dans leur conomie tra ditionnelle gt risques de d sastre naturel cons quents tant donn les niveaux d investissements requis gt risques sur les prix gt risques de rupture de la coordination conomique gt risque d opportunit ou risque qu un acteur conomique par des actions com pl mentaires arrive installer un mono pole et s emparer d une part injustifi e de la plus value Doward amp all 2004 Les auteurs estiment que les risques de coordination et d opportunit sont par ticuli rement dangereux dans cette phase de transition Les cas TOPS et Blue Skies sont des exemples de m canismes de protection des petits producteurs mais qui d pen dent des l ments les plus puissants de la cha ne Ce n est pas le cas dans l exemple The Greenery o les pro ducteurs arrivent organiser eux m mes leurs m canismes de d fense CAPITAL FINANCIER Le cas du sucre au Vietnam propose une solution aux probl mes d investissements des petits producteurs qui cherchent s articuler au march
32. la pond rer par le fait que beaucoup de petits producteurs cultivent moins d un hectare et pratiquent des cultures asso ci es Ces analyses permettront de d finir les prix et volumes minimums des niveaux d endettement acceptables ou non des options de production diff renci es D finir un portefeuille d options partir de dix options initiales Les trois crit res d valuation principaux permettent d liminer ces options 1 pas assez profitables 2 aux exigences technologiques incompatibles avec les conditions socio conomiques de la r gion 3 incompatibles avec les carac t ristiques physiques de la zone 4 aux exigences d investissement trop lev es 5 avec des effets n gatifs sur l environ nement 6 avec des exigences de qua lit trop difficiles satisfaire Analyse des options retenues avec les communaut s rurales Une fois le portefeuille d options r alis tes tabli il faut le discuter avec les com On utilise pour ce faire essentiellement le RFR qui combine le point de vue de l entrepreneur et les prix et co ts du march C est le taux d int r t qui va quilibrer l investissement avec les flux de revenus g n r s pour un certain nombre d ann es pr voir Il peut ventuelle ment consid rer l inflation munaut s de petits producteurs les clients de l EMR gt d finir les pr f rences des produc teurs gt d finir des crit res de
33. les obstacles la participation des femmes aux march s et l appropriation d entreprises par les femmes Am liorer l environnement des petites entreprises Am liorer la conformit des petites entreprises avec les lois et r glements portant sur la protection de l environnement Int grer l environnement d affaires national des opportunit s plus globales d changes et investissements Pour am liorer l environnement il est recommand dans les termes de r f rence de l tude de se limiter la ques tion du soutien aux r formes r glemen taires l gales et administratives en faveur des PE et de rep rer les facteurs les plus significatifs Mais peu de donateurs ont une d fini tion standard d un Environnement d af faires La premi re chose que l tude doit se consacrer faire est d aboutir un consensus minimum sur les concepts AAAAAAAA Le secteur de la PE peut davantage contribuer la croissance conomique Les petites entreprises peuvent contribuer l radication de la pauvret extr me et de la faim Les petites entreprises peuvent contribuer la promotion de l galit des genres et renforcer les femmes Les m nages les plus pauvres auront davantage de revenus pour se procurer biens et services dont ils ont besoin D veloppement durable Des partenariats globaux pour le d veloppement Un syst me d changes et de services financiers r gi par
34. les plus im portants et les plus innovateurs des pro ducteurs ne s estiment pas bien servis dans ce syst me qui n est pas favorable aux produits les moins standards et nuit leurs efforts de diversification De plus les gros producteurs estiment que les frais des ench res au pourcentage qui valent un subside de leur part aux plus petits producteurs car ils ne b n ficient pas de ristourne li e des grandes quan tit s moins ch res manipuler gt La vente des produits sp ciaux de mande un effort de marketing que les ventes aux ench res ne favorisent pas gt Les ventes aux ench res ne diff ren cient pas assez les produits sp ciaux des produits de masse qu elles sont aptes traiter correctement gt L obligation de passer par leur co op rative pour vendre aux ench res emp che les producteurs avanc s de trouver des d bouch s alternatifs On assiste alors un mouvement de d fection de ces producteurs qui se met tent traiter directement avec des gros sistes ou des cha nes de distribution La phase suivante est que ces produc teurs dissidents tendent s associer en groupements pour avoir une meilleure capacit de n gociation avec les gros sistes ou les cha nes de distribution Ils forment une coop rative de commer cialisation VTN The Greenery qui traite directement avec les acheteurs Elle prend peu peu une place importante sur le march pl
35. les points forts gt mieux tudier les relations r elles entre l acc s des m canismes d change et de coordination perfectionn s et la r duction de la pauvret gt mieux tudier le r le de transition des syst mes hi rarchiques post ind pendance vers des syst mes d change plus modernes gt analyser de mani re fonctionnelle les responsabilit s r galiennes pour sortir de consid rations id ologiques st riles gt tudier ce qui n a pas t fait syst matiquement en Afrique tout au moins les relations d change de travail cri tiques pour la petite agriculture et des mouvements de main d uvre du rural vers le non rural Les politiques pro pauvres doivent imp rativement se baser sur une bonne compr hension de ces ph nom nes tudes de cas W Regoverning Markets Securing small producer participation in restructured national and regional agrifood systems in Thailand Dr Aree Wiboonpongse professeur associ la Facult d agriculture de l Universit de Chiang Mai Tha lande et Dr Songsak Sriboonchitta doyen de la Facult d conomie de l Universit de Chiang Mai d cembre 2004 Cette tude a t r alis e avec un appui financier de l Institut pour l Environnement et le D veloppement IIED Elle illustre le texte du m me projet de recherche Regoverning markets www regoverningmarkets org pr sent dans la rubrique
36. leurs interventions Une troisi me raison r side dans le consensus qui se d gage globalement sur le r le d un fonctionnement satisfai sant des march s dans le d veloppement des petites entreprises et la volont qui en d coule d viter des distorsions qui lui seraient pr judiciables Il s agit donc pour les donateurs de lever les contraintes qui emp chent les mar ch s de fonctionner et de lib rer le po tentiel des petites entreprises qui peu vent g n rer de l emploi et contribuer au d veloppement conomique local et par voie de cons quence la r duction de la pauvret et aux MDG Millenium Development Goals Le sch ma de la page suivante explique bri vement ce que les bailleurs enten dent par des r formes de l environne ment et comment elles pourraient contri buer aux MDC La tendance de certains donateurs est de chercher promouvoir un environne ment favorable la croissance d entre prises moyennes et de grande taille plu t t que d encourager le d marrage et le d veloppement de nombreuses petites entreprises Mais ce n est pas une ten dance majoritaire et c est l objet de d bats au sein du groupe de travail La plu part des participants pensent qu il faut favoriser un environnement favorable l entreprise en g n ral ce qui profitera aussi aux petites entreprises mais avec des modalit s sp ciales les concernant Et c est ici que le d bat s anime sans g
37. marques ven dues des prix tr s avantageux De plus elles essaient de s assurer la loyaut de leurs clients par des syst mes de cartes de cr dit d avantages r serv s aux per sonnes qui se font membres etc Des cha nes de supermarch s comme Food Lion Foodland Villa Market ou Family Mart visent des sec tions m dianes et sup rieures du public et se concurrencent au niveau de la qualit des produits Par exemple la cha ne tha TOPS anciennement joint venture entre un consortium tha et Royal AHOL des Pays Bas se positionne sur des produits frais et garantis sains de qualit en des sous de la qualification sup rieure cepen dant Elle r serve 5 de ses rayons des produits locaux de qualit mais sans cer tification sanitaire Toutes ces compagnies mettent en avant leur capacit propo ser leurs clients des produits sains Dans les magasins traditionnels tant donn le manque d int gration et d effi cacit dans la gestion logistique les prix sont de moins en moins comp titifs L impact des hypermarch s supermar ch s et cha nes sp cialis es est devenu un th me tr s controvers qui a conduit le Gouvernement prendre des mesu res de protection dont celle cit e plus haut de la limitation des surfaces de vente dans les centres urbains Cette approche a provoqu une ru e des grandes com pagnies sur les terrains accessibles de Bangkok et une
38. ouvrages en train d tre traduits en fran ais qui devraient tre disponibles dans environ deux mois Retrouver toutes ces informations sur le site www ciat cgiar org gt Documents li s au groupe de travail de f vrier 2005 de la DIFID sur Making markets work better for the poor www dfid gov uk news files trade_news adb workshop asp gt IDE PRISM Manual Linking rural poor to markets amp irrigation technology 2003 www bdsknowledge org dyn bds docs 213 DE 20PRISM 20Manual 20draft 209 03 pdf gt Take off the Blinkers Reaching out to the Poor in Rural Areas of Namibia Walter E Don Bank Windhoek Michael Hamp GTZ Windhoek Namibie jan vier 2003 www cefe net forum Bank_ Windhoek_ 20Rural_Areas pdf gt Start D 2001 The rise and fall of the rural non farm economy poverty im pacts and policy options Development Policy Review Vol 19 n 4 ODI London www livelihoodoptions info papers Rural 20Non 20farm 20 economy doc
39. pour les produits rares il faut les clas ser en fonction des raisons de cette raret et notamment de la saisonnalit gt pour tous les produits relev s il convient d examiner les conditions et contraintes de livraison Il faut ensuite pr senter une s rie d op tions et limiter ce choix une dizaine apr s en avoir limin les plus faibles en fonction d une s rie de cotations chif fr es par th me La matrice de cotation suivante peut tre utilis e chaque opportunit de march sera cot e de 1 5 les avantages com p titifs l acc s une bonne connais sance locale du march le degr de croissance de la demande ou la raret de l offre l ad quation avec les syst mes locaux de production les contrain tes techniques adopter les niveaux d investissement n cessaires Le tableau de la page suivante pr sente une matrice pour un rapport final La section se termine par une s rie d exercices 1 D finir des outils n cessaires l EMR bas s sur un produit particulier choi sir par les stagiaires L exercice propose une s rie de matrices pour guider la pr paration de ces outils de recherche de l information de base 2 Pr paration de divers questionnaires et ou guides d entretien tude des condi tions d achat observations des m tho des d achat des supermarch s etc L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d
40. probl matique d appui la commercialisation des producteurs ruraux pour d crire les approches des bailleurs concernant la r forme de l environnement des petites entreprises Bonne lecture Sandra Barlet et Antoine Pallud Photo de couverture de Isidore Lebon Rambao Camion de grossiste sur un march Madagascar L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Sommaire e Id es concepts et politiques gt Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires des pays en d ve loppement et en transition des opportunit s pour les petits exploitants Dave Boselie et Petra van der Kop 2004 p 5 9 gt Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entrepri ses Simon White 2004 p 10 18 gt Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres promouvoir des m canismes de coordination et d changes efficaces efficients et ac cessibles Andrew Dorward et Jonathan Kydd 2005 p 19 25 e tudes de cas gt Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires restructur s de Tha lande tant l chelle nationale que r gionale Dr Aree Wiboonpongse et Dr Songsak Sriboonchitta 2004 p 26 31 gt mergence de services d appui aux entrepre neurs SAE pour le sect
41. r sultats de EMR ses commanditaires les petits producteurs organis s ou non au ni veau de leurs communaut s et de les aider prendre des d cisions inform es et r fl chies auxquelles ils pourront adh rer sur le long terme 2 Les lecteurs int ress s peuvent consulter le mo dule 3 de Territorial approach to rural busi ness development RBD de CIAT M thode participative d analyse d une fili re et de mise au point d un plan d action Structure de la section Matrice des produits agricoles et d levage Matrice agro industrielle Matrice de commercialisation D terminer le portefeuille valuation finale d options de march des options par D D finir les objectifs apr s limination des la communaut rurale options les plus faibles Etablir les crit res D Caract riser les options d valuation gr ce des matrices D cisions de base Appr ciation des crit res de d cision pratique pour les petits producteurs Mise au point de cartes par produit Planification et conduite de r unions d valuation D finition des options g Analyse et traitement retenir en fin de compte des donn es Pr paration du rapport final L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux
42. raccourcir leur avantage la cha ne d interm diation 3 Une fois organis un groupe pourra travailler le contr le de qualit La qualit exig e peut tre libell e ainsi pour du ma s lt 14 5 humidit lt 5 de grains irr guliers d color s lt 3 de grains ab m s par des insectes lt 2 de grains bris s lt 4 de grains de cou leur diff rente lt 0 5 de mati res trang res Cela n cessite un haut degr de coordi nation mais le jeu en vaut la chandelle achats group s de semences de qualit et d intrants meilleur prix vulgarisa tion technique ouverte tous les mem bres et d autres qui souhaiteraient ven dre en groupe permettent une produc tion de qualit et plus homog ne moins co teuse trier et nettoyer Voici quelques exemples de prix e Ma s de qualit m diocre 15 11 03 250 Ush kg e Ma s de bonne qualit 260 Ush kg e Haricot sec de qualit moyenne 450 Ush kg e Haricot sec de bonne qualit 500 Ush kg La d cote pour des produits m diocres peut s accentuer tr s rapidement l obtention de prix convenable peut constituer une puissante incitation la production et l accroissement des sur faces cultiv es en vue de sortir de l a griculture de subsistance pure 4 Les groupes de commercialisation ont un meilleur acc s au cr dit pour leurs membres Du fait qu ils demandent des sommes plus importantes e
43. re lation entre tat secteur priv est en cons truction et de ce fait en constante volu tion Des mesures directes pour soutenir le d veloppement des PME ont t mises en place avec ou sans l aide des bailleurs tels que des programmes de formation des incubateurs d entreprises l arti culation avec des entreprises de conseils la d finition de politiques de promotion des fonds de garantie etc La nouvelle vague de programmes d ap pui aux PME se veut plus holistique et cherche analyser et corriger les contrain tes qui emp chent le d veloppement de l esprit ou de la culture d entre prise selon les termes utilis s par les bailleurs et limitent le d veloppement potentiel des services pour le d velop pement des entreprises Le Comit des bailleurs pour le d ve loppement de la petite entreprise a en trepris la pr sente tude pour d velop per un code de bonnes pratiques en mati re d am lioration de l environ nement et notamment pour gt mieux comprendre puis d velopper le concept et ses influences sur la PE gt valuer et appr cier les pratiques et exp riences des bailleurs int ress s par le th me gt mieux comprendre l impact de l assis tance internationale en g n ral sur l en vironnement et tenter de mettre au point des outils pour mesurer cet impact Bien que cette tude soit plut t centr e sur les efforts des bailleurs da
44. road map etc gt Op rateurs les tudes sont souvent confi es des quipes de consultants internationaux et de plus en plus des nationaux qui se sont familiaris s leur usage gt Utilisation de ces instruments dans de nombreux cas il s agit encore de met tre des bases de donn es la disposi tion de qui pourra s en servir pour des objectifs op rationnels Mais de plus en plus d agences commencent mettre au point des instruments d appr ciation en fonction des plans strat giques et op rationnels qu ils esp rent mettre en uvre par la suite GTZ Gouvernement des Pays Bas etc Les meilleures tudes norm es circulent d ailleurs dans la communaut des bailleurs et servent de base de donn es avant des recherches plus pointues me n es parfois selon la m thode des tu des pays par des quipes commis sionn es cet effet par un bailleur En effet les bailleurs ne veulent pas se contenter d approches trop standardi s es qui devraient selon leurs concep teurs satisfaire tous les besoins ap proche one size fits all Par exemple les instruments de la BM se concentrent sur des th mes tr s lar ges mais r cemment le groupe a mis au point des instruments tr s sp cifiques pour appr cier le secteur de la PE en zones rurales Il s agit des RICS Rural Investment Climate Survey mises au point par le d partement de l Agriculture et du D veloppemen
45. s ont t form s et quip s pour r ali ser leurs fonctions impacts possi bles plus grande capacit de r ac tion par le gouvernement aux besoins exprim s par les partenaires et aux opportunit s pour le secteur des PME Id es concepts et politiques W Fonctionnement des march s agricoles en faveur T des plus pauvres RAN ARS promouvoir des m canismes A de coordination et d changes promoting Fe efficaces efficients et accessibles coordination and N Andrew Dorward et Jonathan Kydd Imperial College de Londres Ce document se penche sur les conditions pour une croissance favorable aux plus pauvres dans le monde agricole comment stimuler et surtout entretenir une telle croissance l agriculture joue videmment un r le critique dans cet environnement mais pour plus de croissance il faut des march s qui fonctionnent Une telle crois sance peut contribuer la r duction de la pauvret sur plusieurs points une meilleure productivit peut entra ner de meilleurs revenus pour les producteurs et les tra vailleurs agricoles des produits alimentaires moins chers profiteront tant aux plus pauvres urbains qu aux pauvres ruraux une agriculture performante a des effets in duits consid rables sur le secteur non agricole en milieu rural On a assist au cours de ces cinq derni res d cennies des changements de para digmes consid rables sur la mani re de concevoir le d veloppement
46. transformer par exemple des oranges class es et polies sont trait es une fois sous forme de jus elles sont trans form es Les avantages des produits agro indus triels sont 1 qu ils sont moins sensibles aux tendances baissi res long terme des produits de base 2 qu ils peuvent cr er de l emploi et contribuer l conomie locale 3 qu une fois diff renci s et ven dus sous une marque leur valeur ajou t e augmente encore L quipe d investi gation doit donc apporter grand soin l exploration de voies et moyens pour ar ticuler les conomies de production des conomies agro industrielles La matrice produits croissance du march Ansoff 1957 Cette matrice cf sch ma traditionnel lement utilis e pour la planification stra t gique d une entreprise peut tre ap pliqu e un territoire donn car les acteurs d une cha ne peuvent tre consi La matrice d Ansoff March s existants Produits existants P n tration des march s Nouveaux produits D veloppement des produits Nouveaux march s D veloppement des march s Diversification d r s comme une sorte d agro entreprise La p n tration d un march exprime l augmentation des ventes sur un mar ch d termin sans modifications du pro duit meilleure distribution promotion am lior e r ductions sur les prix Le d veloppement des marc
47. une conomie nationale gt de la nature de la croissance agricole elle peut tre stimul e ou non selon que dans un cas particulier elle se concentre sur la bonne formule d qui libre entre produits de consommation de cultures de rentes et d quilibre dans le march de l emploi agricole gt des march s d intrants et d coule ment des produits agricoles de services vulgarisation cr dit recherche et sur tout des changes de main d uvre qui ne soient pas syst matiquement d favo rables aux plus pauvres qui n ont que leur force de travail non qualifi e offrir Les auteurs pr sentent les cueils d une croissance agricole o les march s se raient d s quilibr s et pourraient attein dre des r sultats contraires ceux esp r s la diversification peut ne profiter qu aux mieux nantis en capital humain social financier et notamment en terres le march ouvert de la terre peut provo quer une exclusion des plus pauvres ten t s de vendre pour survivre plut t que de se consacrer d autres activit s o ils auraient des avantages comparatifs le march de l emploi peut ne pas se d velopper de mani re plus favorable que dans une conomie traditionnelle d changes de proc d s et services ou une conomie hi rarchique Il faut donc trouver un bon quilibre entre march et une certaine r gulation D FIS POUR UNE CROISSANCE AGRICOLE PRO PAUVRES ET
48. CID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux Collecte de l information secondaire L information secondaire est importante et plus particuli rement lorsque l on aborde les march s internationaux Les march s changent vite et l information doit tre jour pas plus de deux ans d ge et Internet est un outil puissant pour ce faire Par exemple la page Web de CIAT RA EDP pr sente une information compl te sur le commerce quitable Il existe des sites qui proposent des mer curiales de prix pour certains produits dans certains pays sur de longues s ries temporelles plusieurs ann es Voici une s rie de sources possibles March national Centres d information sur le com merce de gros et archives des mar ch s locaux Chambres de com merce Agences de d velop pement Organisations de com mer ants Si ges des autorit s lo cales provinciales d partementa les ou nationales Presse sp cia lis e et publications standards Firmes du secteur priv Internet Consultants March dans les pays voisins Agences consulaires commerciales Agences de promotion de l expor tation Chambres de commerce Agences de d veloppement Associations de n gociants Presse sp cialis e Entreprises du secteur priv Internet Consultants March s dans les pays d velopp s Comme la partie pr c dente les Agenc
49. D MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux gt d finir une strat gie de croissance pour un territoire d termin avec deux matrices l une pr liminaire met en ar ticulation les trois produits majeurs du territoire donn et les deux march s les plus importants pour ceux ci la seconde est la matrice de croissance r gionale matrice d Ansoff METTRE AU POINT ET METTRE EN UVRE UNE TUDE DE MARCH RAPIDE EMR D FINIR LES STRAT GIES ET OBJECTIFS DE L EMR Cf sch ma ci dessous L tude de march est un outil qui aide identifier des tendances et opportuni t s dans les march s Mais si elle peut tre faite en profondeur et devenir tr s co teuse elle peut aussi tre simplifi e et s adapter aux besoins r els et aux ca pacit s conomiques des demandeurs Les objectifs Le premier objectif est donc de d tecter pour une r gion donn e des potentiali t s de march s pour des produits agri coles d levage forestiers d artisanat et agro industriels Le second objectif est de collecter des in formations sur les conditions n cessaires pour concr tiser ces opportunit s les conditions de vente volume qualit ca lendrier prix contacts commerciaux etc les conditions administratives licences fiscalit etc l environnement du mar ch milieu naturel prot ger tourisme gastronomie culture
50. DE a mis en uvre trois types de services d appui aux entreprises SAE gt intensifier et renforcer des groupes de producteurs par des sessions intensives de formation aux techniques de pro duction horticole et de vente Ces for mations insistent sur les technologies modernes et simples d irrigation et des paquets d intrants performants et relati vement peu co teux et sur l usage s curis des intrants chimiques tant pour les producteurs que pour les consom mateurs en vue d une production haute valeur ajout e gt renforcer les cha nes d approvision nement et de services pour les techniques promues accorder des licences de fa brication et de vente pour les quipe ments de micro irrigation et quipements connexes acc s des semences de qua lit des engrais et autres intrants chi miques n cessaires IDE s est concen tr sur l identification des petites et moyennes entreprises capables de ren dre ces services et sur l analyse des contraintes qu elles rencontrent afin d a m liorer leurs performances gt faciliter les articulations entre les grou pes d agriculteurs et les syst mes r gio naux nationaux et internationaux de commercialisation de produits agricoles haute valeur ajout e II fallait identifier avec les producteurs les niches de mar ch pour ces produits et analyser les contraintes de ces march s et les exi gences satisfaire calendrier de pro duction
51. EA mieux servis par une forte d cen tralisation des centres de d cision DFID USAID GTZ BIT Jica etc On observe aussi une orientation vers des processus de r forme locaux et sec toriels Par exemple Jica Japon travaille au niveau r gional avec les gouverne ments locaux et des ONG locales pour am liorer les conditions de d veloppe ment de l entreprise priv e en milieu rural Un autre exemple est celui de Fin Mak Trust Finlande qui se concentre sur le march de d tail des services fi nanciers articuler avec le d veloppe ment de la PE La question du paiement des services des bailleurs au moins partiel en ma ti re d am lioration de l EA par les b n ficiaires des pays en d veloppement est aussi l ordre du jour En fait lorsqu il y a participation financi re c est encore le plus souvent avec des fonds d un autre bailleur par exemple une agence des Nations Unies ex cute et un bailleur bi lat ral paie Et l agence des Nations Unies en question pr f re souvent un paiement direct que par l interm diaire du gouvernement b n ficiaire Plusieurs bailleurs expriment des r ser ves quant une relation exclusive avec les gouvernements des pays h tes pour transf rer leurs appuis financiers au sec teur priv et recherchent des canaux plus directs DFID par exemple a mis au point deux fonds sp ciaux l un pour encou rager les banques et autres institutions financi res d vel
52. EMR qui appr cie davantage les diff rents acteurs d une fili re sans se concentrer en pro fondeur sur les consommateurs Comprendre le contexte g n ral du petit producteur Traditionnellement ce sont des agricul teurs de subsistance La migration urbaine cons cutive la situation d extr me pau vret rurale a laiss des zones rurales sou vent moins homog nes et fort segmen t es en fonction d une opulence ou pauvret relative et de l orientation vers les march s Le pouvoir de n gociation des fili res passe des mains des produc teurs processeurs et manufacturiers celles des grandes cha nes de distribu tion au risque d exclure les petits pro ducteurs Le niveau de vie de ceux ci a baiss malgr les promesses de la li b ralisation et il faut bien reconna tre que 80 de la plus value des fili res se retrouve hors des mains des producteurs Il devient de plus en plus clair que les petits producteurs ne b n ficient pas de l ouverture des march s comme cela avait t sugg r voire proclam lors des gran des vagues de lib ralisation 70 des pauvres vivent dans les zones rurales des pays en d veloppement et leur potentiel de production n est pas mis en valeur 40 de leurs ressources proviennent d activit s agricoles et ce qui tait consid r comme un probl me de s curit alimentaire est de plus en plus reconnu comme un probl me de march s mal d velopp s et en d
53. Encore fallait il leur assurer des revenus car le volontariat m me au sein d un groupe o ils sont reconnus et des sys PROMOTEURS SAE PRODUITS t mes d indemnit s par un projet ne pou vaient mener qu une impasse d un tel syst me de vulgarisation II fallait aussi trouver des paquets de services d appui aux acteurs de la com mercialisation dans des march s ruraux tr s peu performants au N pal d autant qu on parle ici de produits de haute va leur ajout e mais aussi tr s p rissables SERVICES AUX CLIENTS TYPES DE CLIENTS Quels paquets de services ces promoteurs SAE La matrice suivante montre en gros com ment combiner les services entre les dif f rents clients de ces services Cf tableau ci dessous MODE DE PAIEMENT Agent de vente quipements d quipement et d intrants agriculture produits v t rinaires semences de micro irrigation Information sur la s lection et l usage des produits insecticides engrais Micro et petites entreprises agricoles MPEA Prix du service compris dans le prix de vente des produits et quipements Installateurs Infrastructures R alisation et MPEA Qualit du conseil ma ons information sur les comme argument de vente choix techniques N gociants Produits horticoles Acc s aux march s MPEA en produits horticoles frais Agriculteurs pilotes Produits horticoles Formation technique MPEA Paiement de se
54. Id es concepts et politiques de cette publication Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires restructur s de Tha lande tant l chelle nationale que r gionale Le march de la distribution est en train de subir une profonde mutation en Tha lande la distribution moderne sous couvert d hypermarch s de supermarch s et de cha nes sp cialis es de magasins de d tail s est rapidement implant e et compte d j 26 du total des ventes de d tail 51 milliards US en tout et 60 du total des ventes agroalimentaires Dans ces magasins la vente de produits agroalimentaires est de 80 du chiffre d affaires Dans ce contexte comment les petits producteurs peuvent ils s adapter pour maintenir leur position et survivre Cet article analyse le march tel qu il est devenu et qu il volue Il propose quatre cas d agriculteurs et petits grossistes qui ont pu s int grer cette nouvelle donne dans la r gion de Chiang Mai Il analyse enfin quelques pistes de collaboration entre le secteur priv et le secteur public pour faciliter cette int gration Les conditions conomiques de la Tha lande sont favorables une moder nisation des syst mes commerciaux Vingt pour cent de la population de 63 millions d habitants peuvent tre qualifi s de stric tement urbains dans leurs modes de vie ce qui constitue un march potentiel in t ressant pour
55. Juillet 2005 NUM RO 9 AE PRG t gt LT ny He 4124 s Le LT T er nt Les BDS Business Development Services actualit des services aux entneprises gt appui la comir rcialis tion en milieu rural N TE D A E Ea r Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DES AFFAIRES TRANG RES DGCID L actualit des services aux entreprises B onjour Pour le neuvi me num ro de la revue BDS nous avons choisi de nous int resser au monde rural et plus particuli rement aux SAE qui permettent aux petites entreprises rurales d acc der aux march s En effet face des fili res de commercialisation complexes il est primordial pour les petits pro ducteurs ruraux d tre sensibilis s des probl ma tiques auxquelles ils ne sont pas pr par s Trouver des d bouch s ces produits r pondre l attente des consommateurs viter la d pendance face aux grossistes ou encore am liorer la qualit des pro duits sont des probl mes qui se posent aux petits producteurs Fournir des services de qualit et s adapter leurs besoins pour trouver des d bouch s leurs pro duits sont les enjeux des fournisseurs de services aux petites entreprises agricoles Les diff rents textes nous d criront comment d ve lopper et adapter des services d appui la com mercialisation des produits agricoles Nous ferons un apart la
56. Mali ne fait pas ex ception de 1997 2002 le prix au producteur de ce produit est pass de 8 200 baths la tonne 5 800 baths ce prix bas seuls les producteurs performants ar rivent couvrir leurs co ts de production Les supermarch s ne commercialisent des marques niches de riz local que pour les qualit s sup rieures moins de 10 de brisures Ce segment est le seul accessible aux petits producteurs orga nis s Ainsi par exemple 14 groupes d agriculteurs de 8 provinces du Nord ont form une compagnie Esan Rill Mill Network qui arrive distribuer di rectement dans un r seau de boutiques communautaires Le cas des coop ratives agricoles San Patong et Phao de Ching Mai va plus loin encore elles poss dent chacune un moulin et l une est propri taire d un supermarch et a des contrats de distri bution avec des cha nes de magasins lo caux Elles peuvent se passer du march des hypermarch s et autres cha nes de discount car elles disposent d un pro duit de haute qualit certifi vendu avec un label de prestige tr s recherch On a observ de la part des consomma teurs une certaine pression pour l inclu sion de petites marques haut de gamme dans les talages circonstance qu arri vent exploiter quelques petits produc teurs bien organis s Le sch ma suivant montre les flux de commercialisation de cette denr e La mise sur le march du riz en 1996
57. S COLLECTIFS POUR UNE MEILLEURE VALEUR AJOUT E Calibrage et tri par qualit C est le service de base qui se fait avec des quipements peu on reux et acces sibles sur le march Les sp cifications exig es sont propres chaque acheteur et sont facilement ac cessibles il existe des standards de qua lit publi s par un bureau sp cialis du minist re de l Agriculture Des techniques de s chage l mentai res sont connues Contr le de qualit et test Le plus d licat est celui du contr le d hu midit Les m thodes manuelles m langer les grains du sel les croquer ne sont pr cises qu 5 10 et valables au del de 16 d humidit et celle qui consiste prendre un chantillon que l on s che au four et le comparer un chantillon brut est insuffisante Mais l quipement lectronique classique SIMAR est cher 750 euros En attendant le d veloppe ment d un quipement nettement moins co teux aux Philippines pr vu en 2005 il est possible plusieurs groupements de s associer pour en acheter en commun Stockage communautaire Les groupes de commercialisation ou gandais ont souvent acc s des capacit s de stockage inutilis es de l ex Marketing Board soit gratuitement soit pour une lo cation modeste et certains se les voient m me attribuer titre d actif permanent Le probl me pour les groupes est sur tout la pr paration aux bonnes pr
58. Sur le plan de la commercialisation le sch ma suivant montre les flux de com mercialisation des produits horticoles dans la province de Chiang Mai Muang Mai tant Chiang Mai le seul march de vente en gros de fruits et l gumes La commercialisation des produits horticoles sur le march de Muang Mai Cultivateurs l gumes Assembleur local y Premier vendeur en gros Vendeur en gros Bangkok et autres y Revendeurs Bangkok Consommateur et autres Chiang Mai Consommateurs Bangkok et autres Second vendeur en gros y y Revendeur Chiang Ma L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Source Khadkaew 1999 cit par Liao et al 2001 256 Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires 30 Les assembleurs locaux et provinciaux sont en g n ral tr s professionnels et ex p riment s et sont capables de fournir ces produits aux quatre coins du pays tr s ra pidement ils ont une tendance se sp cialiser sur quelques produits seulement Bien que le commerce moderne se pr sente comme d un acc s facile aux pro ducteurs la situation n est pas si simple et il n en reste pas moins que les transac tions sont plus ais es avec des supermar ch s locaux qu avec de grandes cha nes Pour y arriver un producteur ou groupe 1
59. a p riode de mise en culture les besoins d irriga tion oui ou non la densit de l hec tare les rendements annuels etc Attention il faut pond rer les donn es techniques en fonction des syst mes d exploitation des petits producteurs le rendement peut tre inf rieur celui d un producteur commercial pour ne pas cr er de fausses esp rances e Matrice de caract risation pour les produits d levage par option retenue Production principale poulets de chair ufs lait viande etc sous produits engrais organique g latine peau etc la capacit install e nombre d animaux maximum lever sur une exploitation nombre de producteurs cycle de re production cycle de croissance contraintes institutionnelles intrant me naces sanitaires et intrants quipement correspondants infrastructures et qui pement capital de travail n cessaire investissement requis etc e Matrice de caract risation pour une activit agro industrielle par option retenue Production principale sous produits r sidus de d corticage de riz pour lali mentation animale par exemple ma ti re premi re utilis e facteur de transformation combien de kg de coton fibre partir de 100 kg de coton graine autres intrants l ments tech niques capacit de transformation quantit minimale et maximale trai ter par heure ou par jour quipements n cessaires m thode
60. acheteurs et les r gulateurs des sys t mes d changes Le march permet de diminuer la vul n rabilit certains chocs avec certains produits d assurance par exemple ou une plus grande diversification des activit s Mais tout n est pas si simple ni si clair les plus pauvres peuvent tre d savanta g s par manque de ressources diss mi nation d mographique mauvais acc s l information et faibles connections avec les pouvoirs de d cision De plus l ou verture la concurrence ext rieure peut tout simplement liminer du march les producteurs pauvres m me si elle peut profiter aux consommateurs pauvres R le de l agriculture pour une croissance pro pauvres La croissance agricole et les gains de productivit peuvent contribuer la r duction de la pauvret de trois mani res dans les conomies dites pauvres gt par des augmentations de revenus gr ce la productivit et la cr ation d emplois gt par des produits alimentaires moins co teux pour les pauvres ruraux gt par des opportunit s conomiques dans le secteur non agricole en milieu rural En fin de cycle on observera des chan gements conomiques structur s avec une importance relative moindre du sec teur agricole en zone rurale Il faut constater que pour le moment dans les pays pauvres forte population agri cole la production agricole et le travail agricole comptent pour beaucoup dans l
61. ages comparatifs pour lesquels la r gion pr sente des qualit s biophysiques propi ces tels que climats et sols et avantages comp titifs o il y a aussi un avantage sur le plan social tel que formation des habitants niveau d organisation L avantage comparatif potentiel de la r gion amazonienne peut porter sur des fruits particuliers noix amazoniennes plantes m dicinales ce potentiel ne se concr tisera cependant qu avec la ca pacit humaine les exploiter Les petits producteurs peuvent tre comp titifs sur des produits haute intensit de main d uvre comme les fruits et l gumes produits organiques petits animaux cobayes lapin angora etc herbes m dicinales etc Par exemple 80 de la production de fruits colombienne provient des petits producteurs e tudier la demande pour des produits habituels de la zone et envisager de nouveaux produits agro industriels On pense ici aux tubercules comme le manioc ou caf aux haricots secs ou en core la canne sucre etc Pourquoi ne pas commercialiser le caf local ou les haricots secs sous des marques propres la r gion Au Br sil il y a de fortes industries lo cales de farofa farine de manioc On peut produire de la farofa de haute qua lit pour l industrie des snacks En Colombie il y a des petites industries de g teaux au sucre roux local panela On peut imaginer commercialiser la panela pu
62. agricole et force est de constater que les succ s ont t tr s limit s Il convient de se pencher objecti vement sur ces volutions et de les analyser pour en tirer une inspiration novatrice Ce document discute essentiellement des m canismes d change et de coordination trop faibles dans le monde rural pauvre et examine comment en am liorer les ter mes pour que les pauvres y participent Il s articule comme suit gt discussion sur les m canismes d change et de coordination gt analyse des l ments pour une croissance pro pauvres gt r ponses alternatives et propositions pour des politiques de promotion march s vers des politiques de lib rali UN RAPIDE APER U sation des conomies par le biais d a HISTORIQUE DU D VELOPPEMENT justements structurels AGRICOLE DE CES CINQUANTE Pour simplifier disons que l tat voulait DERNI RES ANN ES compenser la faiblesse des march s dans l conomie agricole par des modes L TAT LES MARCH S de contr le dits hi rarchiques LE D VELOPPEMENT AGRICOLE L tat veut donc stabiliser les prix des ET LES PLUS FAUVRES producteurs de rente et de consomma C est l histoire d une volution des po 1 Pas d infrastructures incapacit du secteur priv de promouvoir la recherche agricole de four litiques coloniales et post ind pendance nir des intrants d couler la production des d interventions lourdes des tats dans les co ts de transactio
63. appro ch le groupe Auchan pour l approvi sionner en produits frais pr condition n s emball s sous plastique de sa propre marque Il a abandonn sa propre production et est devenu interm diaire pour les mem bres de son ancien groupe plut t qu a cheteur sur le march de gros de Chiang Mai Il a diversifi ses contacts et vend aussi en consignation dans les super march s Rim Ring et sous contrat TOPS Cependant tant donn que M Boon ne fait pas certifier ses produits mais a n anmoins la r putation de ven dre des produits propres TOPS qui est pass au niveau des produits labelli s s a mis fin ses achats Lorsque Auchan a c d ses droits Big C le pas sage s est av r difficile et une grande part de son contingentement a d tre vendue une moindre plus value sur le wet market Une tentative aupr s de TESCO s est r v l e difficile du fait de la centralisation excessive des d cisions de cette cha ne Bangkok e Groupe de producteurs de riz comme fournisseur direct Le groupe de la Coop rative San Kamphaeng 50 membres a appris que Big C et Carrefour avaient une politique de soutien des producteurs locaux pour la vente de une deux marques locales s lectionn es M Witt le pr sident du groupe de pro ducteurs de riz et par ailleurs propri taire d un petit moulin a saisi l occasion et a cess de commercialiser le paddy de ses co membres en sa
64. ations avec une croissance non agricole de la lib ralisation non accompagn e des march s Les premiers affirment que l tat doit se retirer totalement car son retrait partiel n a pas laiss d espace attrayant pour les investisseurs priv s concurrence d loyale risques importants Une variante de cette position soutient que l appui institutionnel au d veloppement du sec teur priv protection des contrats r formes des transactions financi res tra vail dans le d veloppement d infras tructures de recherche de formation des acteurs de base a t trop faible et a em p ch le succ s de la d marche Les tenants de l approche n oclassique reprochent donc l tat de ne pas s tre assez retir et de ne pas avoir exerc ses pr rogatives de promoteur Ils estiment que les relations d change tradition nel de dons et contre dons doivent c der la place des relations modernes la limite hybrides et que les grandes hi rarchies sauf celles du secteur priv Les auteurs n examinent pas le cas de l Am rique du Sud 3 Note du traducteur la simplification d mant lement de l efficace syst me de lutte anti acridienne pr ventive et de proximit a eu les cons quences que l on sait au Sahel et en Afrique du Nord en 2004 L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Fonctionnement des march s ag
65. atiques de stockage fumigation a ration etc Transport La location de camion est recomman d e plut t que l achat d un v hicule dont la gestion optimale n est souvent pas la port e de ce type de groupes Achats d intrants Les achats group s sont videmment avan tageux mais il faut les pr voir l avance afin que les fournisseurs puissent eux m mes se pr parer livrer des prix com p titifs Cette capacit de coordination des achats des membres d un groupe est parfois plus difficile atteindre que celle de la collecte de produits pour la vente d autant qu elle est li e la capacit des producteurs obtenir du cr dit Faciliter l acc s au cr dit des membres par le groupage des demandes d intrants et la capacit d offrir une garantie r elle de r putation et ou de solidarit est une fonction d velopper rapidement Certains groupes d veloppent rapidement un service de vulgarisation technique interne qui peut mettre ses membres en contact avec des services sp cialis s gr ce une bonne coordination L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Projet de recherche sur les services d information pour les march s d centralis s en Ouganda Tous les services li s la vente gt Acc s l information et capacit l exploiter gt Capacit de n gocier gt Capaci
66. ble pro vient du fait que l action en faveur d un meilleur EA demande souvent une m diation externe entre Gouvernement et secteur priv par exemple alors que les bailleurs sont parfois ambigus quant leurs intentions r elles et id ologiques Ces circonstances g n rent parfois une m fiance des pays b n ficiaires vis vis de certains donateurs bilat raux et une pr f rence marqu e pour des donateurs multilat raux BM Onudi BIT etc pour indiquer les orientations en mati re d EA et ce d autant plus qu ils sont membres part enti re de ces instances Les interventions proprement dites Elles ont d j t voqu es plus haut dans ce texte et elles sont class es ici dans cinq champs d intervention ma jeurs 1 contribuer un environnement macro conomique stable 2 inter ventions dans le contexte des politiques de d veloppement du secteur priv et des r formes du cadre l gal et r gle mentaire 3 la m me chose mais plus sp cifiquement dirig e vers les PE 4 le renforcement des institutions charg es de la pr paration de politiques de d veloppement dans ces secteurs et de leur mise en uvre 5 le renforcement des institutions de repr sentation et de d fense des int r ts de ces secteurs On aura ainsi des programmes de for mation pour les l gislateurs les d ci deurs les juges de l assistance tech nique de haut niveau aux diff rents chelons des co
67. buent lutter contre le ch mage ne sont n anmoins pas satisfaisantes pour les travailleurs sur le plan des r mun rations et des condi tions de travail VALUATION ET APPR CIATION DE L EA POUR LE D VELOPPEMENT DES PETITES ENTREPRISES Avant de pr parer des strat gies puis des plans d action les bailleurs veulent conna tre de la mani re la plus pr cise possible les conditions qui pr valent dans l EA qu ils veulent influencer Ils ont deux approches possibles parfois com pl mentaires 1 certains cherchent d velopper des ins truments standardi s s pour qualifier un environnement 2 d autres ont recours leur propre per sonnel et des consultants externes pour r aliser des tudes pays selon des crit res plus souples Les organisations concern es du Groupe BM font partie des partisans de la pre mi re approche elles ont d velopp de nombreux instruments standards et de nombreux bailleurs les ont suivies dans cette voie parfois d veloppant leurs pro pres instruments parfois en adaptant ceux des autres et de la BM en particulier Les instruments standardis s peuvent s av rer chers mettre en place moins appliquer mais ils pr sentent les avan tages suivants 1 ils r duisent les risques de subjectivit 2 ils produi sent des r sultats comparables pour plu sieurs pays ou entre r gions 3 ils peu vent tre motivants pour un pays qui n a pas encore enta
68. ch s D finir des crit res des options d acc s aux march s Caract riser les options d acc s aux march s valuation de ces options avec la communaut rurale int ress e de s lection bauches plus achev es d options d acc s aux march s Portefeuille de propositions r alistes et accept es d acc s aux march s Structure de la premi re partie Clarifier la signification de la fonction de marketing l ments de base sur les fili res agricoles La matrice Produit Croissance d un march consommateur la cr ation de valeur ajout e gr ce un processus de trans formation et de conditionnement d un produit l analyse d une approche grou pale ou associative par rapport des ap proches individuelles et nucl es et les principes d organisation d une bonne action d investigation participative gt Comprendre le contexte g n ral du petit producteur rural l ments de base sur l agro industrie Principales tendances de la consommation alimentaire Mise en place d une quipe d investigation 3 Le concept anglo saxon est celui de Rapid Market Survey qui insiste sur la simplicit ac compagn e de rigueur le contr le des co ts et surtout la participation des acteurs de base 4 Research est traduit par investigation car il s agit d une recherche multiforme et pra tique plut t que d un travail d
69. cifiques de pro duction et d changes il existe d autres fac teurs qui peuvent mener une grande et opportune diversit organisationnelle Les exemples analys s ici montrent l im portance dans la cha ne de relations sta bles et du contr le Ils sugg rent que d autres modalit s de collaboration exis tent qui m ritent d tre explor es e Hypoth se 2 La formation de cha nes d approvisionnement pour la distribution n est pas un processus lin aire des ajustements voire de totales r orientations se succ dent en continu Le cas The Greenery expose claire ment une volution de ce type coop rativisme ancien qui se d lite lorsqu il ne r pond plus aux aspirations de cer tains membres et se reconstitue sur d au tres bases D autres cas peuvent tre ex pos s et apporter des enseignements int ressants e Hypoth se 3 II n est pas s r que des normes structur es des points de vente concentr s et des avantages comp titifs pour les petits producteurs puissent compenser les co ts induits par le respect de standards de plus en plus exigeants Il y a en revanche des indices qui font penser que l inclusion des petits producteurs dans la cha ne de distri bution n est possible que moyennant d im portants appuis et co investissements publics Le cas de Blue Skies et Nghe An Tate amp Lyle indiquent que les strat gies d in clusion n ont t possibles que gr ce une combinaiso
70. cole irrigu e par le projet Les producteurs d j pr par s par le pro jet MARD ann e 1 ont vu leurs revenus augmenter de 50 de 210 315 US annuels en trois ans Mais ceux qui ont t touch s par le nou veau programme en ann e 2 ont vu leurs revenus augmenter de 250 de 77 US 269 US apr s un an D s la troisi me ann e alors que le syst me de pay sans pilotes a atteint sa maturit l aug mentation est encore plus spectaculaire avec un revenu en augmentation de 700 de 39 323 US par MPEA On observe galement une meilleure pro ductivit et de meilleurs rendements dans les collines o davantage de nouveaux agriculteurs pauvres ont t inclus dans la d marche que dans le terai o les conditions climatiques sont moins bon nes le kg de l gumes des collines vaut de 10 12 roupies et de 8 10 roupies dans le terai avec un rendement inf rieur Mais l usage de la micro irrigation a r duit cet cart de productivit Une autre cl d analyse est celle de la va leur ajout e des projets l conomie lo cale 209 US de revenus compl men taires moyens par producteur repr sentent 1 65 MUS pour 7 000 d entre eux et en viron 450 000 US pour les promoteurs de SAE Ce seraient donc 2 1 MUS qui auraient ainsi t inject s dans l conomie locale de 4 2 5 3 MUS en utilisant le facteur multiplicateur de 2 2 5 g n ralement admis pour les communa
71. conditionnement TOPS a cr un centre de conditionnement dans une zone proche de celles de production Parall lement avec l aide du d parte ment d agriculture une action de vul garisation des m thodes agricoles ad quates pour une production de qualit a t lanc e avec l objectif d amener les producteurs se conformer une norme de certification mise au point avec ce m me d partement 2001 Quelle ouverture pour les petits pro ducteurs La proc dure de contrats de livraison introduite par TOPS est ac cessible des petits producteurs pour autant que ceux ci soient organis s pour fournir les quantit s substantielles re quises Plusieurs d entre eux ont saisi l occasion pour se regrouper en asso ciations informelles capables de r pon dre aux exigences de ces contrats Le programme a permis TOPS de r duire le nombre de fournisseurs de 250 60 producteurs dont 20 associations stables de petits producteurs Par ailleurs le mod le fait cole car d autres asso ciations se cr ent pour fournir d autres cha nes de supermarch s et certains pe tits producteurs associ s ont t mis en contact avec Royald Ahold pour expor ter des produits particuliers La prochaine tape consistera transf rer aux producteurs eux m mes des fonctions qui apportent de la valeur ajout e aux pro duits agricoles telles que par exemple le conditionnement par des appuis divers l invest
72. conomie des plus pauvres mais qu ils n arrivent pas avoir acc s de meilleu res valeurs ajout es par manque de ca pital financier social et humain duca tion Mais il n y a que le progr s dans ces domaines qui peut les sortir de ce cercle vicieux L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres Il faut reconna tre l importance des pe tits agriculteurs qui peuvent g n rer plus de mouvements de diversification que les grandes exploitations tout en utili sant davantage de main d uvre et fa cilitent l acc s de ceux ci aux march s On peut voir dans l agriculture en zones pauvres quatre contributions majeures il faut videmment que les zones de pauvret en question aient un potentiel de ressources naturelles terres de qua lit suffisante eau etc gt l augmentation de la production agri cole est essentielle pour attirer des in vestissements et g n rer des plus values r investir gt l agriculture reste le principal support de la production de nourriture et de gains en devises gt elle contribue la baisse des prix des denr es consommables gt elle reste la source principale de re venus domestiques et donc de croissance dans les zones rurales pauvres Mais elle d pend gt de la croissance globale et du d ve loppement d
73. cs de riz de 100 kg pour le conditionner en paquets de 2 5 kg avec sa propre marque La d mar che de vente directe aux cha nes a t longue et tortueuse avec des allers retours vers Pim Rin TOPS pour finale ment arriver une relation stable et mu tuellement avantageuse avec Carrefour et Big C bien que les paiements pren nent jusqu 60 jours Mais le groupe y trouve un avantage parce que ces super march s ne commercialisent pas d au tres marques locales et que la leur a l avantage d une haute valeur ajout e RECOMMANDATIONS Pour les cha nes modernes de distribution La priorit est d encourager la direction des cha nes de distribution contribuer au d veloppement des petits producteurs dans le cadre de r seaux de commer cialisation en collaboration avec des agences gouvernementales sp cialis es Il s agit aussi de gt mettre fin la pratique des droits d entr e qui est d ailleurs ill gale gt r duire les d lais de paiement aux producteurs 15 jours gt revoir la pratique de vente sur consi gnation qui est trop d favorable aux pro ducteurs L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires gt aider les petits producteurs organi ser leur logistique et leur accorder des conditions financi
74. culation accrue aux march s et une participation aux plus values des fili res agro industrielles et plus particuli rement agroalimentaires Ce manuel est destin promouvoir une meilleure connaissance et une meilleure pratique des structures de march et des m thodes d entreprise par opposition l approche de subsistance Il est con u pour les praticiens de l appui au monde rural et il insiste sur des approches tr s participatives La m thode d identification et d appr ciation des opportunit s de march ne cherche pas remplacer les sys t mes traditionnels d exploitation familiale mais plut t offrir des options pour les diversifier les enrichir et les articuler aux march s et aux plus values que permet tent le groupage le conditionnement la transformation et la commercialisation dans les march s les plus porteurs Une fois cette analyse de base ma tri s e le pr sent manuel offre une m thode pour traduire cet environnement en op portunit s d affaires et d articulations r alistes avec les march s La m thode a t d velopp e par CIAT dans la haute vall e du Cauca en Colombie Elle a t test e et mise en uvre Yoro Hon INTRODUCTION AU MANUEL Ce manuel est le deuxi me volume d une s rie intitul e Orientation territoriale pour le d veloppement et l entreprena riat rural TA RBD pr par e par le pro jet de d veloppement de l agro entre prise rurale du CIAT
75. culteurs au mouvement et moderniser les syst mes d approvisionnement et de commercia Acc dez au texte original http www bdsknowledge org dyn bds docs 574 BDSNepalFinal20Report1204 201 20 pdf http www bdsknowledge org dyn bds docs 551 BDS 20providers20and 20smallholders IDE20Nepal pdf A Emergence de services d appui aux entrepreneurs pour le secteur des petits agriculteurs horticoles 55 lisation afin de p renniser le d velop pement de ces districts Il faut pour cela d velopper un syst me de vulgarisation agricole qui soit sou tenu financi rement par ses b n ficiai res car des services techniques pointus pour une horticulture de pointe ne sont pas la port e des services de l tat Les circonstances sont favorables pour les districts en question de par la proxi mit de la capitale et du d veloppement conomique rapide de l Inde voisine qui absorbe facilement les productions agricoles de son voisin et fournit des in trants et quipements des prix de plus en plus comp titifs La lib ralisation des march s a com menc en 1987 avec une s rie d ajuste ments structurels mis en place avec l ap pui de la Banque nationale Dans le secteur agricole cela s est accentu avec une s rie de pr ts de la Banque asiatique de d veloppement 1992 2001 assortis de 28 conditionnalit s dont la d r gu lation du march des engrais la sup pression progressive des interventions de la Nat
76. d r comme un s rieux handicap d ficit de repr senta tion des petites entreprises mauvaise re pr sentation des travailleurs d une en treprise manque de dialogue entre acteurs certains n tant d ailleurs pas organis s cet effet Certaines agences pr nent nergiquement ce type de dia logue et le Manifeste d Abuja Common wealth Business Council 2003 sur les partenariats entre secteur priv et gou vernements pour supprimer les princi paux obstacles la cr ation de prosp rit et d emplois est une des compi lations d orientations les plus r centes et compl tes sur ce sujet Certaines agences estiment qu il faut trai ter du facteur humain dans le pro cessus de r forme les fonctionnaires des minist res dont les autorit s ont ac cept les r formes font souvent obstruc tion leur application DFID a par exem ple un hearts and minds agenda approche pour un changement des men talit s qui combine information et sti mulants D autres estiment que c est une vision utopique que de vouloir changer les mentalit s autrement que par l instaura tion de r gles de redevabilit mesura bles et strictes Il y a d bat mais la ten dance est de consid rer qu il ne suffit pas de r former une r glementation en core faut il un dispositif organisationnel capable et d sireux de l appliquer Beaucoup de bailleurs estiment les in t r ts des programmes d am lioration de
77. de magasinage de mise en sac de taxes locales se montent 37 Ush kg dont 3 5 Ush de commission pour MSGCA Le transport vers le march de Tororo est de 40 Ush kg et vers Kampala de 25 30 Ush Les frais administratifs et provisions pour pertes sont de 5 Ush Ce montant de 72 Ush sur Kampala d duit du prix de vente de 370 Ush le kilogramme se compare avanta geusement avec le prix de 230 Ush pay bord champs par les inter m diaires de base Les producteurs re oivent un bon de livraison qui est pay en fin de transaction mais qui peut tre n go ci entre membres Cependant les sources de cr dit sont insuffisantes l information sur les mar ch s est parse et le groupe a besoin d une meilleure pr paration pour contr ler ses comptes et viter des mal versations qui se sont d j produites Le NALG d Ikango Nakisenbe Adults Literacy Group cr en 1993 a 850 membres actifs dont 500 femmes et a commercialis 1 800 t de ma s en 2001 et 3 300 t en 2002 Il travaille avec un entrep t lou Il a des contrats stables avec le PAM et un n gociant important Il g re des contrats d a chats d intrants pour ses membres group s en 16 coop ratives Le Kupshorwa Commercial Farmers Group de 350 membres a obtenu en 2003 un pr t de 135 000 euros d une banque pour 300 de ses mem bres afin de couvrir 30 de leurs frais de production intrants QU ISNM ESIDES ERVICE
78. des cha nes de supermarch s qui peuvent tre longs et ce qui n cessitera soit un acc s du cr dit pont et donc un co t soit un important capital de travail e Agro industries et processeurs de produits agricoles Ce sont des interlocuteurs le plus sou vent int ress s par des produits de moin dre qualit consid rer dans une stra t gie de vente de produits de haute qualit aux cha nes de supermarch s de qualit standard sur le march et de moindre qualit aux industriels e D taillants et petits transformateurs Il faut les consid rer en fonction des pro duits investiguer Par exemple dans une EMR en Colombie m ridionale on a interview en fonction des potentiels tudier une fabrique de chandelles un meunier des micro laiteries et des sp cialistes en surplus de fruits congel s Traitement et analyse des donn es Les programmes de traitement statistique de donn es sont en g n ral inutiles pour les EMR qui sont plut t orient es vers le qualitatif Il faut donc se tourner vers des m thodes manuelles L information obtenue pourra tre clas s e en quatre cat gories gt une liste des opportunit s de march pour des produits dont la demande est en croissance forte ou interm diaire ainsi que ceux dont l approvisionnement est rare gt pour les produits dont la demande est en forte croissance on utilisera un clas sement en fonction des tendances gt
79. des investisseurs locaux et trangers dans la grande distribution En 2006 il y aura probablement pr s de 400 000 magasins de d tail en Tha lande qui traiteront un volume de plus de 2 000 milliards de baths 51 MUS dont 26 sont d j eux m mes de grandes cha nes de vente tr s organis es et modernes Si l on se r f re au volume de la production alimentaire dont la majorit est produite dans le pays on atteint 60 du march en faveur des grandes cha nes et on cons tate que 80 du montant de leurs ven tes est constitu de ces denr es 1 1 US 40 bath L agriculteur tha landais moyen cultive environ 4 hectares Il est soutenu par di vers programmes de promotion tech nique et organisationnelle par des agen ces gouvernementales sp cialis es des institutions de recherche et des ONG La part de l agriculteur dans le PNB est tomb e de 25 10 sur la p riode 1972 1976 2004 et sa croissance est de 2 5 par an contre 7 9 pour les autres sec teurs dans les ann es 90 La vague de la r volution verte avec ses hauts rendements et co ts lev s en intrants est en r gression en faveur d une agriculture moins exigeante en produits mais plus en main d uvre Beaucoup de ruraux sont engag s dans des emplois compl mentaires non agri coles qui comptent d sormais pour pr s de la moiti d un revenu annuel 25 000 sur 58 000 baths en moyenne Acc dez au texte original ht
80. des salaires r els faibles gouvernementales morales et culturelles d finies par les plus puissants en leur faveur Mais ce type de march s n est pas n cessairement n gatif Ils peuvent tre bas s sur des semi ou quasi contrats relativement r glement s par des mo dalit s ad quates et plus modernes que les modes traditionnels qui exacerbent les aspects positifs de ce type de rela tions Mais il n en est pas moins vrai qu un minimum de concurrence est n cessaire ce type de relations person nalis es pour qu elles se d roulent dans la transparence QUELQUES RECOMMANDATIONS EN MATI RE DE POLITIQUES PRO PAUVRES gt Il faut une bonne fili re d approvi sionnement pour soutenir l intensifica tion agricole gt L tat doit investir dans les infrastruc tures la recherche agronomique et la vulgarisation location de la terre prix prohibitifs Les pauvres sont condamn s des retours faibles sur leurs ressources et ont des activit s peu diff renci es et commercialisables Faible pouvoir d influence d acc l information et par cons quent aux ressources gt Il faut corriger les faiblesses de la li b ralisation et promouvoir le d veloppement de la petite entreprise soutenir les organisations de produc teurs pour la collecte primaire et se condaire et les achats group s d in trants notamment promouvoir des syst mes d as
81. droits de propri t L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres surer une coordination centrale et de provoquer les investissements n cessai res la fili re Les ph nom nes d exclusions Les difficult s rencontr es pour les plus pauvres pour acc der au march r sultent souvent de ph nom nes d exclusion 1 Par manque de ressources ils ne peu vent acc der aux activit s les plus ren tables 2 Les co ts de transaction sont extr mement lev s pour les plus pauvres ils n ont pas la capacit de fournir des quan tit s significatives sont souvent d favo ris s par les distances et les difficult s de transport souffrent de co ts lev s du cr dit Ces deux types de difficult s peuvent tre consid r s comme des exclusions conomiques 3 Mais il y a aussi les exclusions socia les discrimination bas e sur la caste classe tribu religion ou genre Par exem ple en Madya Pradesh Inde les fem mes re oivent de 20 50 de moins qu un homme pour le m me travail en Andhra Pradesh le leasing des terres per met l irrigation mais les propri taires ne consentent ce type de contrat qu des gens de leur caste L exclusion a des implications sur l effi cacit des syst mes de march elle r duit la comp titivit les choi
82. e ventes de fibres alimentai res en croissance ainsi qu aliments bas ses calories demande pour les produits li s la m decine naturelle etc gt la consommation des cha nes de res taurants augmente et leur demande pour des produits trait s ou transform s ga lement gt int r t du public pour le d veloppe ment durable et la production quitable Mise en place d une quipe d investigation pour mener une EMR Elle ne doit pas tre trop grande trois cinq personnes peuvent suffire Le la coordinateur trice doit tre un e professionnel le avec une exp rience en entreprise Il est tr s important d inclure des repr sentants des producteurs dans l quipe car en fin de compte ils sont les clients de l EMR Ils apportent une meilleure cr dibilit au r sultat final et faciliteront l en gagement actif de leur communaut l a nalyse et la mise en uvre d ventuelles recommandations Exercices et outils Cette partie du manuel propose quelques exercices gt d crire et analyser une fili re agricole particuli re avec l outil suivant matrice d une cha ne fili re de production gt aborder et analyser les risques et op portunit s pour un produit agro indus triel potentiel avec une matrice de pro duits agro industriels comme outil L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCI
83. e ces produits avec en contrepartie une forme de s curit sociale de la part du plus puissant des deux partenaires de l change avec une forte incidence des re lations sociales de type traditionnel et malgr tout un effet de relations de march sur des questions de prix qui peuvent varier en fonction de ceux ci Pourquoi les syst mes de march s agri coles sont ils si importants en mati re de r duction de la pauvret La r ponse est dans le concept de crois sance La croissance agricole est un prin cipe en faveur des plus pauvres elle peut d boucher sur une croissance plus large et diversifi e et seule une croissance si gnificative des changes peut la per mettre La croissance n est possible qu avec des m canismes de coordina tion et de march performants Coordination et changes dans une croissance pro pauvres Les m canismes modernes d change et de coordination profitent au plus grand nom bre et aussi aux plus pauvres parce qu ils permettent davantage d acteurs de trai ter ensemble sur davantage de produits et services avec moins d interm diaires et de plus faibles co ts de transaction Plus de transactions permettent chaque acteur de se concentrer sur ses avantages comparatifs dans sa sp cialit avec da vantage de sp cialisation on peut arri ver de meilleures conomies d chelle ces changements peuvent induire chan gements et progr s techniques
84. e de travail sur l am lioration de l environnement pour le d veloppement des entreprises Le pr sent article est issu d un rapport sur les concepts approches et pratiques que les divers bailleurs appliquent pour am liorer l environnement des affaires EA dans lequel se meuvent les petites entreprises La plupart des bailleurs partagent les Objectifs de d veloppement du Mill naire des Nations Unies et nombre d entre eux estiment que le d veloppement de la pe tite entreprise est l un des moyens de r duire la pauvret et de soutenir le d velop pement conomique Beaucoup ont volu dans ce domaine d une approche par projet tel projet de formation tel projet d incitants financiers pour tous types d en treprise tels services BDS etc vers une approche plus globale qui consid re qu il faut un environnement favorable pour que se d veloppent l entreprise en g n ral et la petite entreprise PM en particulier Ils s attachent donc am liorer voire r former ces environnements en accord avec les pays partenaires Le pr sent article est bas sur une appr ciation comparative des pratiques diff ren ci es ou similaires des donateurs en la mati re II commence par la qualification de ces environnements clarification des concepts et appr ciation pratique et la plus ob jective possible des environnements avec les mod les et outils en usage Il se pour suit par l articulation entre observati
85. e des actions de distorsion par des donateurs maladroits gt six membres du groupe de travail des ETA fruits et l gumes ont cr leur association pour promouvoir les produits kyrgyzes localement et l tranger Elle fournit aussi ses membres des services d information de formation technique d achats conjoints de mat riel de condi tionnement etc gt le projet a galement initi des acti vit s destin es attirer des investisseurs vers la fili re fruits et l gumes kyr gyze une conf rence avec des investis seurs potentiels tait planifi e pour 2003 au Kyrgystan La promotion des exploitations est es sentielle pour combattre la pauvret au Kyrgystan aussi le travail du projet en faveur d une articulation entre produc teurs ETA investisseurs et march s ex t rieurs est il essentiel Il est encore trop t t pour appr cier l im pact direct sur la cr ation d emplois LES LE ONS AFFRISES l appui aux PME en zones rurales sur tout dans un environnement d affaires difficile comme celui du Kyrgystan n est gu re ais un portefeuille potentiel d peine 100 entreprises dispers es sur un territoire tendu et tr s segment dif f re videmment d un march urbain o des centaines de PME demandent peu pr s les m mes BDS Mais l exp rience du projet indique qu un dosage ad quat d outils vari s et un calendrier flexible et patient permettent d at
86. e des produits dits tradi tionnels des produits test s par leurs soins et des produits garantis par un label c te c te L ARTICULATION ENTRE DISTRIBUTION PRODUCTION ET GROUFAGE DES PRODUITS Si cette concurrence aigu a des effets tr s positifs pour les consommateurs en termes de prix et un effet d vastateur sur le petit commerce traditionnel qu en est il de l impact sur la cha ne d appro visionnement et sur les producteurs en particulier sur les petits Il est clair que pour pouvoir adopter une politique de prix comp titifs les cha nes doivent op rer de mani re efficace et ef ficiente pour r duire les co ts et acheter des produits avec une qualit norm e aux meilleures conditions Pour elles la lo gistique est essentielle et certaines d en tre elles s efforcent de mettre en place des centrales d achat et de conditionnement L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires proches des zones de production seule la cha ne Makro exige encore des fournitu res au niveau de chaque magasin mais bien que les fournisseurs locaux aient l habitude de fournir des points de col lecte locaux ou r gionaux ils n en sont pas moins astreints une exigence de vo lume minimal ce qui constitue un obs tacle pour les petits prod
87. e recherche scien tifique L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux La fonction marketing La d finition th orique une activit d entreprise qui se concentre sur l iden tification et la satisfaction des besoins du march par une production profitable et socialement responsable suivie de la dis tribution de ces produits sous forme de biens et services peut se d cliner en concept d outils tels que planification stra t gique et strat gies de croissance analyse de march tude de march et des com portements de consommation segmen tation des march s positionnement des produits d finition de marques On parle des 4 P Produit Prix Positionne ment g ographique distribution Promo tion y compris publicit promotion en faveur des n gociants ou consommateurs et relations publiques Ce qui nous int resse le plus dans ce ma nuel est l tude de march processus syst matique pour collecter et analyser des donn es pertinentes et tendances pour une situation de march donn e telle que rencontr e par une organisa tion d termin e Kotter et Armstrong Mais comme une telle tude men e fond par une grande organisation est n cessairement complexe et co teuse le manuel se concentre sur une
88. e unit centrale de condi tionnement Bien que ce programme n ait pas t exclusivement destin aux petits agriculteurs ceux ci ont pu s or ganiser en associations informelles pour participer ces r seaux Le march des fruits et l gumes frais s est consid rablement d velopp ces derni res ann es notamment dans les zones ur baines o les supermarch s r alisent 50 des ventes TOPS joint venture entre Royal Ahold et Thai Central Retail Corporation CRC compte 30 supermarch s Bangkok et Chiang Mai TOPS a t cr en 1996 et a b ti sa r putation sur la vente aux consommateurs de produits frais Ses lignes d approvisionnement avec 250 fournisseurs vendant directement 35 magasins co taient trop cher en manu tention pertes post r coltes et services de mauvaise qualit TOPS s est associ avec le secteur public pour un projet d ani mation de la cha ne de produits p rissa bles avec les quatre objectifs suivants 1 assurer la qualit et la protection sanitaire par l introduction de bonnes pratiques agricoles et de relations privil gi es avec des producteurs s lectionn s 2 un pro gramme de certification 3 une r duc tion des pertes et des temps de transport 4 la formation et la sensibilisation des personnels des supermarch s et des pro fession nels de l agroalimentaire Comme aucun des fournisseurs n tait m me de r aliser les fonctions de tri la vage et
89. eau coup d attention au transfert de la ges tion de l information et notamment de l information comptable D s lors qu un groupe cro t et traite des volumes im portants il est pr f rable qu il engage du personnel qualifi cet effet et se rende au plus vite ind pendant de son PS Maintenir le mouvement et rester viable D s le d but un groupe doit envisager sa croissance et sa diversification Il doit avoir pr vu des r gles d adh sion pour de nouveaux membres ventuels Il doit tre pr t s associer temporaire ment ou titre permanent d autres groupes association ou formation de f d rations Il doit pouvoir s associer temporairement ou de mani re permanente avec d au tres acteurs commerciaux priv s pour le transport la transformation de pro duits l exportation etc L encore le PS peut jouer un r le im portant d appui mais doit tre capable de toujours laisser la responsabilit de d cision ultime aux groupes qu il ap puie Sa contribution est essentielle dans l appui au groupe se remettre syst matiquement et r guli rement en ques tion et s auto valuer mettre en place ses syst mes de r solution de conflits et de crise et se projeter dans le futur Annexes En annexe le document pr sente des exemples d information radio et SMS sur les march s de normes de qualit dict es par le minist re de l Agriculture de r gl
90. ecevoir gratuitement d agences sp cialis es du Gouvernement ou d ONG m me si la qualit de ces ser vices n est pas toujours au rendez vous Une solution retenue est de permettre ces paysans pilotes de vendre des in trants en m me temps que des conseils et de participer la collecte primaire des produits agricoles Parmi les moyens retenus pour la diffu sion d informations sur les march s prix canalisation de demandes par les in dustries de transformation de produits agricoles etc sont inclus l usage de radio communautaires pour la diffusion de mercuriales l ouverture d une banque de donn es sur les producteurs aux pe tits et moyens manufacturiers agro alimentaires le d marchage par le pro jet aupr s de ceux ci etc L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE LA Emergence de services d appui aux entrepreneurs pour le secteur des petits agriculteurs horticoles 55 R SULTATS ET IMPACT DU PROJET La m thode de privatisation de la d marche d appui pr c dente MARD a permis d atteindre en trois ans plus de 7 000 MPEA pr s de trois fois plus qu en d but de projet et de 840 promoteurs de SAE Le tableau ci contre indique les revenus moyens de chaque cat gorie en euros L impact sur les producteurs est tr s si gnificatif et m me impressionnant en ce qui concerne ceux qui ont t amen s la production horti
91. ement de la dette externe Cependant l inflation a t stabilis e 7 On compte environ 8 500 PME au Kyrgystan soit 1 7 pour 1 000 habitants ce qui est peu compar la Russie 6 1 et l Europe occidentale 30 85 de ces PME sont en zone urbaine bien que 70 de la population soit rurale et l en semble de ces PME utilise 60 de la po LE KYRGYSTAN EN UNE CARTE ET QUELQUES DONN ES DE BASE Le Kyrgystan est une ancienne r publique de l URSS en Asie centrale Elle comp rend 5 millions d habitants 66 de Kyrgyzes 14 d Ouzbecks 12 de Russes Il s tend sur pr s de 200 000 km dans une zone montagneuse plus de 1 000 m d altitude pour les 90 du territoire L conomie est avant tout agri cole avec 50 de la population dans le secteur primaire Mais le climat conti nental rend l agriculture risqu e La plu part de l activit est d levage extensif dans les steppes montagneuses et d a griculture intensive fruits et l gumes dans les vall es fertiles et irrigables Le PNB par habitant a chut depuis l poque sovi tique de 3 600 US moins pulation employ e Le gros probl me de ces PME et surtout des PME agroalimentaires est le manque de d bouch s le pouvoir d achat local est bas les anciens canaux commerciaux se sont d sint gr s et la construction de nouveaux march s est lente Les mar ch s potentiels sont distants et les in 11 US 43 Som 1 euro 56 S
92. ementations en mati re de taxes diverses tudes de cas W Appui aux petites et moyennes entreprises PME en zones rurales une contribution au d bat BDS partir du cas kyrgyze Support to SME in rural areas a contribution to the BDS discussion using Kyrgystan as an example Hanspeter Rikli Eug ne Ryazanov Helvetas Kyrgystan Cet article est le fruit de l exp rience d un projet de la coop ration suisse SDC dans le secteur de l appui aux PME de l agroalimentaire et de la transformation du bois La mise en uvre de chacun de ces axes avait t confi e deux ONG suis ses respectivement Helvetas et Intercoop ration L article pr par par des cadres de Helvetas traite du premier de ces axes l appui aux PME agroalimentaires par des fournisseurs de BDS Business Development Services ou Services pour le d veloppement des entreprises Le choix de Helvetas a t de rep rer des fournisseurs de BDS locaux et de les aider s adapter un en vironnement rural qu ils ne connaissaient pas Puis Helvetas a aid ces fournisseurs approcher les entreprises agroalimentaires pour analyser leurs contraintes po tentiels et lignes d action et pour avec elles rechercher des alternatives porteuses et d finir les BDS dont elles auraient besoin pour se d velopper de 300 US en 20022 Le pays survit gr ce l assistance internationale mais 60 du budget 2001 a t consacr au rembours
93. ent le cas particulier des petites en tions fran aises AFD espagnoles et italiennes treprises ne figurent pas dans la liste note du trad Acc dez au texte original http www sedonors org resources item asp resourceid 126 Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises gt la plupart des autres agences ont une longue exp rience de programmes sp cifiques d appui au d veloppement de la petite entreprise et elles aussi n ont commenc examiner le contexte dans lequel elles se meuvent que r cemment Les quatre th mes qui int ressent prio ritairement les bailleurs dans ce domaine peuvent tre regroup s de la mani re suivante 1 strat gies macro cono miques 2 gouvernance 3 cadres r glementaires l gaux et politiques de d veloppement du secteur 4 cadre orga nisationnel Avant d aller de l avant dans la qualifi cation et l analyse d un environnement d affaires d termin l tude se penche sur une normalisation des concepts qui peuvent tre compris de mani re tr s dif f rente selon les protagonistes Dans le Sud la plupart des tats ont remis en cause l int r t et la fonctionnalit des entreprises d tat mais ils modulent de mani re diverse leur niveau d interven tion pour dynamiser un environnement favorable l entreprise priv e et la PE en particulier Dans la plupart des cas une nouvelle
94. es Responsabilit sociale d entreprise et de confiance avec l exploitant et au travail producteurs d entreprise Strat gies Partenariats Nouvelles organisations Programme de promotion Groupes de soutien solidaire pour inclure publics priv s de producteurs men par un industriel appuy s par des banques des petits priv EuropCopProduce de cr dit agricoles nationales producteurs Marketing Organisation et internationales LES LE ONS TIRER e Comment aborder les contraintes des petits producteurs qui veulent participer des cha nes agroalimen taires domin es par les acheteurs Pour acc der aux fournitures des cha nes de grande distribution et leurs exi gences les petits producteurs doivent s adapter des changements technolo giques et organisationnels importants CO TS DE TRANSACTION Les cas de Blue Skies et TOPS d montrent qu il y a des co ts importants pour s adapter aux standards exig s et que sans appui tech nique sous forme de subventions les pe tits producteurs peuvent difficilement le faire Ces deux cas d montrent galement que pour s quiper les petits producteurs doivent pouvoir compter sur des services financiers adapt s et de proximit Les quatre cas indiquent qu un bon ni veau de coordination entre petits pro ducteurs est n cessaire soit pour avoir acc s aux services Vietnam soit pour L actualit des services aux entreprises n 9
95. es d tat des pays d velopp s Collecte de l information primaire ou de base L information secondaire n oriente que sur des tendances L information primaire est plus pr cise et consid re galement toutes les questions de d tail des tran sactions et leurs co ts pour les vendeurs Elle n est gu re possible lors d un EMR d s lors qu il s agit d un march d ex portation Dans ce cas une autre d marche sera n cessaire Elle fera appel des comp tences externes sp cialis es et des interm diaires sp cialis s avec qui l on souhaitera travailler l avenir Les contacts pour collecter cette information e Interm diaires et grossistes Leurs informations concernent davantage les prix que la qualit car ils ont tendance r aliser eux m mes les t ches de condi tionnement transformation de niveau mais elles restent des sources pr cieuses Il faudra viter de mettre sur la d fensive ces agents car ils pourraient consid rer les enqu teurs comme de futurs concur rents plut t que des collaborateurs po tentiels Par ce biais on obtiendra de bon nes informations des tendances de march croissance de la demande forte ou inter m diaire et des s ries de prix pr cises e Les centres de gros et supermarch s On obtiendra de ces structures des in formations plus pr cises sur les d tails techniques de marchandises livrer Il faudra tenir compte des d lais de paie ment
96. es de producteurs Cela est possible s ils arrivent se concentrer sur des marques propres de pr f rence pour des produits de haute qualit Les produits courants sont en g n ral vendus sous le nom de m ga marques qui ach tent des grossistes qui assurent la collecte par leurs r seaux d interm diation traditionnelle qui les petits producteurs peuvent se mesurer Cette cha ne de commercialisation sous forme de paddy ou de riz d cortiqu de diff rentes qualit s en grains entiers ou bris s 5 10 100 est longue et complexe des petits collecteurs locaux aux usines de d corticage et ou aux gros sistes des d cortiqueurs aux gros sistes et ou directement aux cha nes de distribution etc comme cela est illus tr dans le sch ma ci dessous La part des producteurs organis s dans la plus value de ce march est limit e sur plus de 45 000 coop ratives agricoles seu les 130 poss dent des unit s de d cor ticage avec une capacit de 25 150 tonnes par jour Le cas particulier de la production de riz de grande qualit le Hom Mali dans la r gion de Chiang Mai illustre cette ar ticulation et permet de voir quelle taille critique minimale est requise pour ac c der des march s de consommation directement 28 Le Hom Mali est un produit d exportation mais 65 de sa production est consom m e en Tha lande Le prix du riz est vola tile et celui du Hom
97. etc et le type de services et d quipements requis Les strat gies gt D tecter des produits avec une crois sance de la demande importante ou interm diaires gt Ceux dont la demande exc de l offre gt Les produits import s sur le territoire et qui pourraient y tre produits gt tudier des tendances pour des pro duits associ s la conservation de res sources naturelles gt Des produits pour lesquels le territoire donn des avantages concurrentiels gt Les tendances de la demande pour des produits traditionnels de la r gion Ces six strat gies vont garantir que les membres de l quipe EMR consid re ront tant les produits traditionnels de la r gion que des produits nouveaux pour des segments de march s prometteurs Il est recommand de traiter les march s locaux et les march s d exportation plus complexes analyser s par ment les march s d exportation sont analyser avec des consultants et agences sp cialis es Ces strat gies sont examin es plus en d tail dans les chapitres qui suivent e D tecter des produits pour des march s en croissance forte ou interm diaire On calcule la croissance en pourcen tage de l accroissement annuel des ven tes pour un produit par rapport aux ven tes totales Elle est forte au del de 6 par an interm diaire de 4 6 et faible de 1 3 en gros l accroisse ment d mographique Elle peut aussi tre nul
98. etits producteurs profitent au ni L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE veau champs gate prices des hausses de prix internationaux et r gio naux Mais des dispositifs de protection en cas de baisse sont ils possibles Et comment pourront ils s unir pour faire une pression effective contre les sub ventions des pays riches leurs produc teurs le cas du coton est un exemple fla grant o tous les efforts de productivit et d organisation des petits producteurs peu vent tre an antis par des subventions d mesur es aux producteurs de Nord Une autre remarque concerne l appli cation de l aide alimentaire qui peut avoir des effets d vastateurs sur les march s locaux avec des effets ventuellement positifs sur les march s des pays ai deurs si elle n est pas soigneusement coordonn e Voici donc deux th mes de politique g n rale qui d passent largement le cadre des conomies des zones rurales pau vres et qui exigent des m canismes de coordination puissants l chelle inter nationale Th mes de recherche Le document recommande davantage de recherche dans les domaines suivants gt r aliser des tudes empiriques com pl tes sur les cas de lib ralisation agraire r ussites ou checs De telles tudes sont encore trop rares et ou trop basiques comment corriger les faiblesses et ac centuer
99. eur des petits agriculteurs horticoles au N pal Rapport de fin de projet d ap pui de IDE N pal International Development Enterprises 2004 p 32 36 gt Projet de recherche sur les services d informa tion pour les march s d centralis s dans le district de Lira en Ouganda commercialisation group e par les petits producteurs P Robbins F Bikande S Ferris U Keih G Okoboi T Wandschneider 2004 p 37 41 gt Appui aux petites et moyennes entreprises PME en zones rurales une contribution au d bat BDS partir du cas kyrgyse Hanspeter Rikli Eug ne Ryazanov 2001 2003 p 42 46 e Outils d action gt Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux un manuel l usage des praticiens des services d appui aux petits producteurs Carlos Felipe Ostertag G lvez 2004 p 47 58 e Informations utiles p 59 Mode d emploi L actualit des services aux entreprises est un produit d information de la Direction g n rale de la coop ration internationale et du d veloppement DGCID destination des op rateurs des prati ciens et des partenaires au d veloppement Les pr c dentes parutions sont consultables et t l charge ables sur le site internet du minist re fran ais des Affaires trang res www france diplomatie fr solidarite economie bdbs La formule s articule autour de 4 parties identifia bles par de
100. fiance ce qui tait le cas entre les ac teurs des fili res au Kyrgystan Les grou pes de travail lents d marrer ont fini par briser cette m fiance et ont contri bu cr er des liens d affaires et des liens personnels entre personnes parta geant des objectifs communs La mise en r seau contribue cr er un climat de confiance Ceci d coule de ce qui pr c de mieux l information circule plus les individus se connaissent et souhaitent collaborer Mais la mise en r seaux ne se limite pas l change d informations Elle va jus qu la mise en uvre d actions com munes Une des plus importantes est l int gra tion des secteurs d activit s productifs avec les services financiers La fluidit de ces articulations d pend d une bonne compr hension entre partenaires L empowerment des partenaires locaux est un processus tr s important Tout ce qui pr c de montre qu il faut mettre les futurs b n ficiaires de BDS et prestataires des BDS en condition pour en tirer le meilleur profit Il n y a pas de recettes v ritables pour y arriver car c est un processus dynamique et changeant qui peut brusquement s ac c l rer comme il peut tre brutalement frein Ce qui est important c est la ca pacit se reconna tre se conna tre et apprendre ensemble capacit qui ne se d cr te pas mais s installe d s lors que les participants acceptent de s engager pour d fendre et d veloppe
101. fre d affaires sup pl mentaire de 12 millions de Som 215 000 euros gt deux firmes de fabrication de mat riel sp cialis ont vendu pour 1 4 millions de Som 25 000 euros des ETA laiti res et de fruits et l gumes gt le projet a soutenu la publication de cinq guides sp cialis s avec des infor mations sur 1 les firmes de consulta tion au Kyrgystan 2 les institutions de services financiers susceptibles de tra vailler avec des ETA 3 o trouver de l quipement et du mat riel sp cialis 4 les proc dures douani res et fiscales en mati re de traitement et de transforma tion de produits agricoles vente de 600 exemplaires pour 75 000 Som 1 400 euros gt une firme de PS a mis en place un centre d information technique gr ce une subvention L objectif de faire fonc tionner ce centre sur une base de servi ces facturables n est pas encore atteint gt une cole de management a t lanc e par une autre firme de PS Elle offre des modules d une semaine sur des sujets qui int ressent particuli rement les gestionnaires d ETA Elle a d marr avec une subvention du projet et cou vre pr sent ses frais 41 personnes for m es et 400 000 Som de ventes de ser vices 7 000 euros gt l association de PS du Kyrgystan cr e par six membres en a actuellement dix Elle se consacre au d veloppement d un march de la PS et la d fense de celui ci contr
102. h s implique de d velopper de nouveaux segments de march s acheteurs institutionnels extension g ographique exportation nouveaux usages du produit Le d veloppement du produit implique des innovations sur celui ci traitement diff rent transformation etc La diversification implique la promotion de nouveaux produits vers de nouveaux march s Chaque strat gie de croissance implique un niveau diff rent de risque Le risque augmente proportionnellement au ni veau de changement Diversifier est plus risqu qu accentuer la p n tration d un produit sur un march local L EMR doit appr cier les niveaux de risques et d opportunit s qui y sont li s Tendances des march s alimentaires L quipe d investigation doit conna tre les grandes tendances actuelles gt les consommateurs se tournent de plus en plus vers des produits faciles utiliser fini le d corticage le d coupage le net toyage etc domicile pour les urbains par exemple l gumes pr coup s r fri g r s ou congel s soupes pr par es jus de fruits en bouteille plats pr cuits et congel s conserves diverses etc gt les consommateurs s int ressent de plus en plus la nutrition et la sant en alimentation le march des produits frais comme celui des fruits et l gumes par exemple explose augmentation des ventes de nutriments croissance de 20 par an des produits biologiques aux USA et en Europ
103. iaux plus sophistiqu s y compris l exportation de produits de qualit vers l Inde on est arriv un effet multiplicateur et une demande accrue de SAE de la part de plus de producteurs ce qui accro t par ailleurs la viabilit des fournisseurs et les encourage perfectionner et sp cialiser leurs services gt La participation des b n ficiaires de base les agriculteurs est essentielle au succ s de la d marche Le soin apport L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE g Emergence de services d appui aux entrepreneurs pour le secteur des petits agriculteurs horticoles au travail avec les groupes a accentu leur sens d appropriation du processus et cr e une situation de non retour gt La couverture des co ts des services de promotion pure assistance technique information sur les march s etc par rapport aux services de vente d intrants ou quipements et de maintenance est compliqu e s ils sont factur s s par ment La solution de leur int gration dans le prix des intrants et quipements a t retenue mais il est esp rer que cette si tuation ne soit que transitoire car elle est difficile appliquer notamment dans le cas des paysans pilotes gt Le financement des services d ap pui aux promoteurs de services vul garisateurs priv s vendeurs d intrants et quipement et prestataires de services
104. ident ga lement faire des tudes de march som maires quels types de produits sont de mand s quelles quantit s quelles qualit s o et quand et rechercher des clients gt Articulation L art de cr er des r seaux commerciaux n est pas la port e des groupes d bu tants Ils doivent avant tout se concen trer sur la qualit et la fiabilit et ac qu rir une r putation Mais le PS est l pour les aider gratuitement au d but et ventuellement sur base de services r mun r s plus tard gt l art de la n gociation Les n gociants sont videmment rom pus ces techniques mais les groupes peuvent les acqu rir se pr senter en 1 Sur plus de 20 produits niveau local et national et 5 10 niveau r gional informations col lect es sur 4 5 march s par district plus de 10 au niveau du pays et une demi douzaine sur le plan international L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE position de force avec d ventuelles al ternatives conna tre l avance la four chette d une bonne transaction conna tre parfaitement sa marchandise quan tit s qualit s etc Id alement un groupe arrivera des re lations de longue dur e avec des contrats renouvelables avec un m me acheteur moulin par exemple gt L administration et la comptabilit Il est indispensable que le PS mette b
105. ilitent la concurrence encouragent en principe la qualit et la productivit 3 fonctionnent sur des termes pr cis en mati re de qualit quantit calendrier 4 sont strictement mon taris s ce qui permet outre les changes le cr dit l pargne et l investissement 5 ont des co ts de coordination fonctionnant dif f remment avec des implications macro conomiques sur la gestion des march s de changes des besoins de r gulation avec des r gles qui doivent tre respec t es des syst mes d arbitrage En gros ces m canismes de march ont permis aux conomies qui se so phistiquent des changes complexes entre parties qui n ont pas se conna tre et le d veloppement d instruments non mon taires changes termes pro duits financiers d riv s sophistiqu s pour des effets multiplicateurs consid rables L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres Dans le monde rural des pays pauvres et des autres aussi on voit appara tre des formes hybrides des trois modes comme par exemple les contrats de production agricole ou des formes mo dernis es de m tayage L aspect de contr le hi rarchique des changes ap para t lorsque le producteur doit se sou mettre des consignes relatives la qua lit pr sentation calendrier d
106. ion de ces services gt La question suivante est celle de la diffusion progressive de cette approche des r gions voisines avec un appui ex terne all g gt Un autre aspect qui n a pas t suffi samment abord au cours de ces trois ans est celui d une participation plus ef ficace des diff rents services du minis t re de l Agriculture et de la Coop ration et celui des Ressources hydriques Le mi nist re de l Industrie du Commerce et de l Approvisionnement a obtenu des appuis consid rables du PMD pour un programme de d veloppement de la micro entreprise rurale notamment sous forme de services techniques et en appui la gestion de formation technique et en gestion d tude du march et de diver sification de produits Mais il a toujours manqu un effort de coordination pratique entre les divers pourvoyeurs de services et les usagers l appui s est limit la prestation de ser vices de formation sans suivi de l appli cation de ces formations gt Le dernier point soulev concerne l approfondissement de la recherche sur les gains de productivit pour les gens qui n ont acc s qu de tr s petits ter rains Il y a encore des fronti res tech nologiques explorer en mati re de di versification vers des productions tr s haute valeur ajout e des alternatives sur les chelonnements des cultures l ap port en micro nutriments l usage de tun nels de plastique le d vel
107. ional Food Corporation sur le prix des produits agricoles La d r gu lation des intrants a imm diatement pro fit au secteur sur le plan des prix de la diversit et de la qualit des produits disponibles augmentation de l usage d engrais de 18 6 par an en 2000 et 2001 L accent a aussi t mis sur l a m lioration des infrastructures rurales notamment les routes D autre part la lib ralisation des tarifs et les exigences douani res des exigences en mati re de services financiers ont per mis aux banques et institutions de micro finance de p n trer le secteur rural et celui ci d exporter vers l Inde ce qui s est traduit par une augmentation de 21 de la production horticole et 37 de l exportation de la production agricole 45 des exportations vers l Inde en par ticulier Ce dernier chiffre illustre l effet moteur de la croissance de l conomie indienne sur l conomie du N pal et l conomie agricole en particulier De plus les effets de cette lib ralisation commencent se faire sentir dans les zones rurales recul es et les commer ants s adaptent progressivement aux nouvelles niches d approvisionnement en intrants et quipement qui leur sont ouvertes et la commercialisation de produits frais sur des distances de plus en plus longues Le projet BDS se propose donc de fa ciliter et moderniser les articulations commerciales et d assistance technique et de les p renni
108. iorit a alors t de soutenir ces fir mes de les aider mieux exporter afin qu elles servent leur tour les ETA et Projet Helvetas travers elles les producteurs Ce soutien s est construit sur la base de groupes de travail de PS int ress s dont on a stimul et encourag les initiatives plut t que de les sugg rer ou les imposer Les PS enthousiasm s par ces groupes de tra vail ont d ailleurs rapidement form une association de PS Des ateliers ont alors t organis s avec davantage d acteurs des fili res de TA pour chercher des solutions aux goulots d tranglement op rationnels Ils com prenaient des ETA et PS int ress s par le secteur videmment mais aussi des in stitutions d tat des bailleurs des ins ti tutions financi res et d autres encore Au d but les participants ont prioris les goulots d tranglement et voqu des approches g n rales pour les r soudre Ces sessions ont t utiles dans la me sure o elles ont mis en pr sence des acteurs qui ne se connaissaient pas du tout et elles ont t les pr misses l tablissement d un climat de confiance D s lors qu il a fallu traduire ces appro ches en plan d action r aliste les grou pes de travail se sont organis s en sous groupes sp cialis s gt La fili re lait malheureusement le sous groupe s est montr peu actif probablement du fait que les participants envoy s par les ETA ne pro
109. iques Le projet analyse les d fis qu ils rencontrent lors des n gociations avec des acteurs puissants publics ou priv s et pour acc der aux march s et cha nes de distribution r gionaux et do mestiques Regoverning Markets cherche gt identifier de nouveaux services ru raux n cessaires pour saisir les oppor tunit s et faire face aux contraintes n es de la restructuration des march s gt d cliner les le ons apprises des cas de SUCC S gt proposer des m canismes qui re gouvernent les march s et stimulent des pratiques responsables du secteur priv ainsi que les partenariats public priv s gt identifier et faire progresser le dialo gue politique avec des groupes d int r t nationaux et internationaux gt identifier les lacunes de connaissances Regoverning Markets se d roule en deux phases La premi re 2003 2004 sur fi nancement des Coop rations anglaise suisse et hollandaise vise d velopper un cadre analytique et une m thodologie de travail pour mener les recherches com paratives La seconde phase 2005 2007 tudie les fili res agroalimentaires s lectionn es dans des pays sp cifiques de chacune des cinq r gions afin de mieux comprendre les cl s de l inclusion pour les petits producteurs et transfor mateurs sur des march s restructur s Les r sultats de cette recherche per mettront de proposer des conseils stra t giques pour les politiq
110. is antitrust et les appliquer pour viter des d rives monopolistiques de la grande distribution gt Il devrait encourager les magasins ART atteindre des conomies d chelle afin de mieux se positionner en alterna tive aux grands trusts gt Il devrait initier des mesures d en couragement aux magasins locaux tra ditionnels pour qu ils se positionnent L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE mieux sur le march des produits frais dans la ligne des magasins Delhaize Food Lion acheter dans un wet market pr s de chez soi gt Il devrait promouvoir des standards de produits s curis s sur les wet markets gt Il devrait accorder des privil ges fis caux aux compagnies qui s investissent dans le d veloppement des petits pro ducteurs gt Les d partements locaux Agriculture Commerce de l administration devraient tre pr par s coordonner des r seaux d appui technique en vue d une meil leure planification du travail des petits producteurs gt Les services de certification sanitai res devraient tre organis s pour une couverture plus massive co ts r duits tudes de cas W Developing BDS markets for small commercial horticulturists in rural areas of Nepal IDE d cembre 2004 Making BDS providers work for the smallholder farmers in Nepal IDE Rhade Shyam Bista janvier 2004 Rapport de fin
111. isant de ne travailler qu avec les organisations de base et les promoteurs locaux de SAE II faut ga lement assurer un environnement r gle mentaire favorable Aussi IDE N pal a t il travaill avec le minist re de l Agri culture pour influencer favorablement une politique de micro irrigation de cr dit d approvisionnement en intrants et de 839 vulgarisation Il a aussi travaill avec les autorit s locales dont les municipalit s sur des questions de taxation et d entre tien des routes gt Sur le plan de l information l effort a port sur la p rennisation des services de diffusion de mercuriales par radio au del de la p riode du projet gt L int gration des petits producteurs dans les conomies locales ne peut se faire par poches d monstratives aussi r ussis soient les efforts d un projet aupr s de b n fi ciaires imm diats Il faut atteindre un effet de masse pour arriver une conomie d chelle qui garantira la p rennit des mouvements commerciaux initi s gt Un autre l ment de viabilit terme est d assurer la fois des approvision nements prix raisonnables aux pro ducteurs et des marges de profit r alis tes pour les distributeurs Cela n est possible qu au del d une masse critique suffisante et cet acquis semble tabli pour la technologie bon march et efficace de la micro irrigation gt Par une strat gie de march orient e vers les mouvements commerc
112. issements et en formation Cette nouvelle articulation entre d taillants et producteurs est plus conomique per formante et avantageuse pour les deux parties que la m thode traditionnelle de transaction avec un plus grand nombre d interm diaires Il faut observer que lorsque Royal Ahold s est retir de la joint venture les directeurs de supermarch s plus traditionnels de CRC ont tendance revenir la relation personnalis e avec des interm diaires privil gi s Ce cas illustre plusieurs aspects 1 La globalisation et la consolidation des cha nes de supermarch s en tra nent des contraintes nouvelles pour les producteurs 2 Il existe des opportunit s pour les pe tits producteurs d acc der des contrats de fournisseur privil gi sta bles pour autant qu ils arrivent s or ganiser en associations performantes et se sp cialiser dans des niches comme la production biologique 3 Bien que les m thodes modernes de relations commerciales directes entre d taillants et producteurs soient en voie de se p renniser de vieilles ha bitudes persistent et r sistent CAS n 2 VTN The Greenery Pays Bas Ce cas se r f re au secteur fruits et l gumes des Pays Bas Traditionnellement depuis plus de 100 ans les march s d changes de produits frais p rissables se font au travers de ventes aux ench res contr l es par des coop ratives de producteurs Au cours des ann es 90
113. la crois sance entra ne plus de demandes pour des intrants et services et attire les four nisseurs de ces services et biens On parle d un cercle vertueux avec les b n fices directs acc s des biens et services moins chers et des b n fices in directs articulations entre acteurs appa rition de nouveaux acteurs diversification Un exemple classique cit ici est celui de la r volution verte qui a provoqu une augmentation spectaculaire de la pro duction du bl et du riz a attir de la main d uvre des fournisseurs d in trants a stimul la production d intrants et les activit s de fournisseurs de servi ces Elle a dynamis par voie de cons quences la demande pour des produits agricoles plus grande valeur ajout e et plus exigeante en main d uvre et a eu des impacts sur les modes de vie de tous en fin de compte Mais des d rapages sont possibles qui peuvent affecter les pauvres n gativement si les march s ne fonctionnent pas normalement Les auteurs s inspirent de travaux de Poulton et Dorward 2003 pour d ve lopper les concepts de growth drivers l ments qui initient la croissance qui lui donnent l impulsion initiale et growth supporters l ments qui permettent de la consolider et surtout de la maintenir Les drivers de croissance pro pau vres s expriment par exemple de la ma ni re suivante gt augmentation de la productivit avec forte hausse de
114. la main d uvre pau vre gt avec pour cons quence des baisses de prix qui ont des incidences favora bles dans le budget des plus pauvres gt des volutions technologiques et or ganisationnelles acc s au cr dit par exemple et des r ductions de barri res fiscales et douani res permettent aux plus pauvres de s engager dans des do maines de production qui leur taient interdits auparavant gt les avantages acquis pour les moins pauvres leur permettent d augmenter la demande en biens et services m o four nis par les plus pauvres Les supporters de croissance d autre part doivent permettre aux fournisseurs de services et d intrants locaux de cap ter les avantages des drivers de crois sance et d en tirer b n fice et donc d a m liorer leurs prestations qualitati vement et quantitativement et de se maintenir Pour une croissance favorable la r duction de la pauvret qui soit la fois significative et soutenable il faut donc ces l ments de promotion et de consolidation et aussi des m canis mes qui permettent de transmettre les si gnaux d offres et de demande rapide ment et en toute s curit afin que cha cun puisse s adapter pour y r pondre Les syst mes de coordination et d changes doivent tre capables de dimi nuer les co ts et risques de transactions personnalis es et doivent pr senter des avantages significatifs pour les vendeurs les
115. le ou n gative Structure de la seconde partie D finir les objectifs et strat gies Rapport de l EMR D velopper un plan d investigation Collecter de l information Traitement et analyse des donn es Il faut toujours consid rer des cat gories de produits qui ont non seulement un march en croissance mais sont aussi importants et soutenables pour les petits producteurs l gumes produits d levage fruits secs et ou frais tubercules c r ales de base etc et aussi si c est pertinent produits associ s la biodi versit comme des pices des herbes aromatiques ou m dicinales des huiles essentielles etc e Identifier des produits dont la demande exc de l offre Cela peut tre des produits rares ou des produits saisonniers ou des produits af fect s par des contraintes locales mala dies attaques etc Il faut examiner les causes de ces contraintes et les cycles de saisonnalit et analyser la mani re dont les petits producteurs pourraient les contourner Il est important d tudier les mercuria les de prix les plus compl tes possibles e Identifier les tendances d importation de produits qui pourraient tre produits dans le territoire donn La substitution l importation depuis d autres r gions peut tre une alterna tive tr s int ressante On a par exemple vu des petits producteurs des collines profiter de leurs avantages comparatifs au point de
116. les Gouvernements du Zimbabwe d Ouganda et de Tanzanie mettre en uvre des programmes de d r gulation en faveur des PME et re chercher des indicateurs pour mieux orienter cette d r gulation le Gouver nement des Pays Bas Danida le Gouver nement Su dois et DFID participent en semble une r forme de l environ nement r glementaire et des Tribunaux de commerce en Tanzanie programme BEST Business Environment Strength ening in Tanzania le BIT travaille l appr ciation de la l gislation du travail sur les petites entreprises etc Il y a cependant un d bat sur le th me de la d r gulation entre les bailleurs certains sont allergiques toute forme de r glementation alors que d autres af firment le r le des tats dans la mise en place et l application de meilleures r glementations Le BIT par exemple met en garde contre les exc s de la d regle mentation surtout en mati re de droit du travail il faut des m canismes de protection des avantages sociaux des tra vailleurs et des m canismes de mise en condition des groupes sociaux d savan tag s pour une participation effective aux d bats sur les politiques et r gle mentations Le th me de la participation du secteur priv et des PE dans les d bats sur l EA et sur la d fense de leurs int r ts est de plus en plus pris en consid ration par les bailleurs Le d ficit de repr sentation est de plus en plus consi
117. lines tout changement de leurs modes d ex ploitation peut si l on n y prend garde se r v ler dangereux pour l environne ment Une autre menace est qu il pour rait demander davantage de main d u vre f minine notamment au d triment d autres activit s galement rentables D autres crit res sont possibles d Le nombre d habitants qui pourront en profiter meilleure productivit du travail plus d emplois meilleure s cu rit alimentaire et de revenus en d au tres mots quels impacts e Ad quation avec les modes d inte raction sociale la culture et la tradition Caract risation des options par des matrices synth tiques Une fois l information collect e il faut l organiser en matrices pertinentes sur le plan agronomique de l levage de l exploitation des for ts de la p che de l agro industrie de la commercialisation et de ses avantages inconv nients tech niques et conomiques e Matrice de caract risation agronomique par option retenue Elle reprendra pour chaque option le cycle complet en mois ou par ann e d une sp culation le cycle de pr pro duction les contraintes techniques to l rance ou demande de technologies am lior es ou et des intrants sophisti qu s les contraintes en sol Ph par exemple les contraintes en eau mm an ou en cycles les contraintes d altitude les contraintes en main d uvre en nombre de jours de travail l
118. lv ris e comme alternative au sucre blanc On peut aussi tenter de remettre en pro duction des produits disparus d une r L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE gion comme les cotons de couleur na turelle de certaines r gions du P rou datant des temps pr colombiens ou la myrico cerifera laurier cire utilis e pour la confection de chandelles rus tiques provenant d un buisson qui a disparu des zones montagneuses de la Colombie m ridionale Il faut faire appel des personnes ressources pour les r cup rer comme les plus anciens de la communaut Note du traducteur Outils d action M Identifying and assessing market opportunities for small scale rural producers Carlos Felipe Ostertag CEZANNE Are International de Agriculture Tropical Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux un manuel usage des praticiens des services d appui aux petits producteurs Deuxi me partie La premi re partie de ce manuel tait consacr e la clarification de certains concepts de base en mati re de marketing de fili res agricoles et agro industries et de tendances des march s premi re section Elle abordait les objectifs et les strat gies pour la pr paration d une tude de March Rapide EMR par des quipes pluridisciplinai res l g res deuxi me sec
119. m de r formes 4 ils peuvent indiquer des tendances de pro gr s ou d clin 5 ils permettent d im pliquer des acteurs nationaux et de d velopper des capacit s locales 6 ils permettent de se concentrer sur certains aspects consid r s comme particuli rement importants L tude pr sente plusieurs exemples d instruments Ils pr sentent d impor tantes diff rences les uns par rapport aux autres mais en gros on peut quand m me identifier un certain nombre de points communs gt Importance des sources d information enqu tes aupr s des firmes enqu tes au pr s des m nages sources interm diai res groupes de discussion et videm ment documentation disponible gt Les th mes de concentration doivent tre clairement d finis pr alablement Ils vont de la gouvernance tudes sur le contexte l gal et r glementaire aux sys t mes d organisation cartographie des PME etc gt Ils s attachent proposer des indica teurs cl s 8 Commonwealth Business Council tude sur l EA dans 31 pays partir de 16 indicateurs cl s BERD tude des indicateurs l gaux et r glementaires BEEPS Business Environment and Enterprise Performance Survey est une base de donn es avec des indicateurs cl s de gou vernance syst me l gal taxes justice s curit performance etc GTZ appr ciation du cli mat d investissement BM Investment Climate Assessment USAID investors
120. n statutaire il faut consid rer d s le d but la fonctionnalit du groupe et bien tudier avec les membres toutes les t ches mener de mani re associative ainsi que les d l gations des responsabilit s des membres du groupe ou des per sonnes ext rieures engag es cet effet D abord quels types de production quels volumes comment collec ter comment calibrer et contr ler la qualit Puis comment stocker transporter vendre Enfin redistribuer les revenus des ven tes comment capitaliser le groupe Etc tude de faisabilit Une fois le groupe constitu inform et responsabilis il faut travailler avec lui faire son plan d affaire d terminer les productions que chacun s engagera li vrer d marcher les intrants pour les plans de production individuels d cider des actifs acqu rir imm diatement sto ckage sacs balance etc d marcher des sources de cr dit et sonder le march Il faut ensuite estimer les revenus possibles et les co ts pr vus et au terme de chaque campagne se pr parer valuer les r sultats et les comparer aux pr visions Premi res actions Le temps est alors venu de d l guer ef fectivement les responsabilit s pr vues au cours de la phase de pr paration cali brage contr le de qualit surveillance du magasin tenue des comptes etc La premi re campagne doit tre soi gneusement pla
121. n rer de distorsions en faveur de cel les ci disent les uns mais leurs condi tions de travail sont tellement d favora bles par rapport celles des moyennes et grandes au d part que pourquoi pas r pondent les autres Mod les et cadres pratiques Le groupe de travail retient le terme d Environnement d affaires plut t que celui de Climat d investissement plus large retenu par certains bailleurs dont la Banque mondiale Le terme petite entreprise ou les acronymes PE et PME sont utilis s dans ce texte pour cou vrir un large spectre d entreprises qui sont par fois d sagr g es selon les bailleurs et gouver nements du Sud en micro entreprises petites entreprises ou moyennes entrepri ses selon les cas avec des d finitions propres pour chaque cat gorie qui peuvent diff rer Business Environment 7 Et Climat d affaires L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises Les r formes sp cifiques de l environnement d affaires et leurs contributions aux objectifs pour le mill naire de l ONU Lever les contraintes et obstacles au d veloppement des entreprises Supprimer les contraintes et obstacles la participation des pauvres dans le secteur priv Supprimer les contraintes et
122. n d efforts publics et pri v s Il sera int ressant d tudier dans d autres contextes les m thodologies normes et limites imposer de tels par tenariats 2 Note du traducteur par exemple en Jama que l articulation directe entre les petits produc teurs de bananes et des cha nes de supermar ch s en Grande Bretagne est organis e par le Banana Board dont tant les gros que les pe tits producteurs sont membres 3 Note du traducteur le cas de passage de la commercialisation dirig e par une institution d tat et l Office du Niger au Mali une com mercialisation libre a dynamis des dizaines de petites associations qui en s quipant de petites unit s de d corticage locales ont pr cipit la faillite des trois grands moulins la lo gique de proximit l a emport sur celle des conomies d chelle L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Id es concepts et politiques W Donors approaches to improving the business environment for small enterprises Simon White Working group on enabling environment Committee of donor agencies for small enterprises development juillet 2004 Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises Le Comit des bailleurs de fonds pour le d veloppement de la petite entreprise a mis en place d s 1992 un group
123. n particulier fonctionnent selon un de ces trois modes ou plut t selon des interactions de ceux ci avec de nom breuses formes hybrides 1 L conomie d changes tradition nelle insiste sur la r ciprocit les obli gations mutuelles les biens collectifs Elle est n cessairement impr cise et se base sur les valeurs thiques partag es par les partenaires Elle est de plus en plus remise en question dans les soci t s en modernisation et l exemple le plus frappant concerne la propri t de la terre et des r gles complexes de plus en plus affect es par les influences des march s d allocation des terres 2 Les relations de hi rarchie diff rent de celles de march dans la me sure o les allocations de ressources sont d cid es institutionnellement et d une certaine mani re autoritaire mais il faut les distinguer des relations planifi es qui sont une expression extr me de ces syst mes ce sont les institutions d tat les organisations para tatiques les ONG les grandes soci t s monopolistiques d exploitation agricole soci t s coton ni res par exemple et toutes formes de cartels Ce mode de gestion coexiste avec les deux autres et surtout avec l conomie de march 3 Les march s que l on peut carac t riser par les qualifications qui suivent 1 transactions volontaires les deux par ties doivent devraient y gagner 2 fac
124. n programme compl mentaire a t install par deux banques vietnamiennes qui ont pris le re L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires lais Vietnam Bank for Agriculture and Rural Development VBA et Vietnam Bank for the Poor VBP avec l appui de la fondation RakoBank des Pays Bas En 1999 les JLG repr sentaient 9 000 pro ducteurs et avaient emprunt pour 1 57 M US De 1999 2004 le nombre de pro ducteurs int ress s est pass 18 000 Cette tude attire l attention sur plusieurs l ments 1 les investissements trangers au Vietnam ont rapidement augment dans le secteur sucrier en r ponse une demande croissante 2 cette expansion constitu une op portunit pour les petits producteurs gr ce une politique favorisant leur organisation plut t que la cr ation de grandes plantations 3 le succ s de ce d veloppement est essentiellement d un programme de cr dit grande chelle bien con u et appuy sur les capacit s des pro ducteurs participer eux m mes sa gestion et articul un programme coh rent de vulgarisation Tableau r sum de ces tudes CAS N 1 CAS N 2 CAS N 3 CAS N 4 Supermarch s TOPS VTN The Greenery Blue Skies Nghe An Tate amp Lyle Pays Tha lande Pays Bas Ghana Vietnam
125. ne travaillaient pas avec les en treprises agrotransformatrices qu elles ne connaissaient pas plus que ces derni res ne les connaissaient partir de ces constatations le para digme de l intervention a t modifi et il a t d cid d viter d s le d but le principe de la subvention et de ses ef fets de distorsion sur le march cr er qu il serait difficile de corriger apr s On a donc retenu parmi d autres les principes suivants gt intervention ad minima dans les mar ch s de services BDS existants gt ne pas interf rer entre les prestations de services PS et leurs clients voir dia gramme page suivante les entreprises de transformation agricole ETA gt appuyer par l interm diaire de pres tataires existants plut t que d intervenir directement aupr s des entreprises gt pr parer une tude de march natio nale avant de planifier une quelconque intervention L id e du bon est cart e chaque service devra faire l objet d une transac tion directe entre entreprises et presta taires BDS Mais il faudra aider les deux L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Appui aux petites et moyennes entreprises en zones rurales Bailleur SDC parties n gocier un juste prix et surtout aider les ETA d finir les services dont elles ont vraiment besoin et rendre ces services di
126. nifi e et l intervention du PS pour qu elle n choue pas est primordiale Il faut que le groupe se pr pare toute ventualit et pr pare des parades l a cheteur ne se pr sente pas il ne se tient pas au prix agr la marchandise s est d t rior e etc tout peut arriver mais si on y est pr par on est mieux arm pour trouver des solutions D autres pro bl mes peuvent provenir du groupe un membre peut s tre laiss tenter par un meilleur prix ailleurs une dispute peut survenir cause d une d finition pas assez claire de la redistribution des revenus des membres ajoutent des impuret s au produit pour en augmenter le poids en m langeant volontairement des qualit s ne remboursent pas le pr t etc L valuation collective de l action est d au tant plus n cessaire qu elle est nouvelle Les actions ult rieures Au fur et mesure que se d veloppe l ex p rience du groupe le PS doit se retirer de l interm diation active et confiner son appui la formation S il est requis pour faire de l interm dia tion commerciale long terme service de courtage par exemple il est n cessaire qu il se constitue en institution de servi ces cet effet facture ses services et songe sa propre viabilit financi re combi naison de services factur s et d appui par projet en un premier temps puis exclu sivement services factur s Le groupe exp riment envisagera de
127. ns ce do maine elle insiste d embl e sur le fait que ce sont les tats qui doivent pren dre les d cisions et leurs responsabilit s en la mati re et qu il est indispensable d tablir des relations soutenues avec les repr sentations du secteur priv y com pris celles des PME qui doivent jouer un r le de d fense des int r ts de leurs membres et recommander les r formes qui en derni re instance seront men es par les gouvernements D CRIRE UN ENVIRONNEMENT D AFFAIRES EA Les motivations des bailleurs Certains bailleurs se sont int ress s cette question en venant du macro pour aller vers le micro d veloppement BM et autres et d autres arrivent de la pro motion sectorielle vers le m so d ve loppement les plus exp riment s tant par exemple DFID UK GTZ RFA Danida ou USAID Mais ce qui caract rise tous les bailleurs c est la recherche d un impact maximum de leurs actions en raison d exigences accrues de redevabilit vis vis de leurs contribuables et de leur opinion publique et vis vis des autorit s gouvernemen tales des pays du Nord et de celles des pays r cipiendaires Tous ont constat que des actions ponc tuelles et trop sectorielles n taient pas viables sur le long terme si l environne ment reste peu favorable Une seconde raison expliquant cette ten dance tient au fait que les donateurs veu lent largir leur sph re d influence pour am liorer l impact de
128. ns raisonnables Acc dez au texte original http www dfid gov uk news files trade_news adb workshop makingagriculture pdf Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres tion apporter des services int gr s de fi nancement et d organisation y compris vulgarisation Mais les soci t s para ta tiques ont fini par aller au del des me sures n cessaires une bonne r gula tion et partir des ann es 80 les bailleurs de fonds se sont d sint ress s on peut dire ont rejet fortement d un mod le de subvention de l agriculture aux d pens des autres secteurs natio naux charge fiscale exag r e d autant que les soci t s para tatiques se sont d lit es au fil du temps Le r sultat de cette p riode a t au mieux neutre et au pire n gatif en mati re de r duction de la pauvret en Afrique et les donateurs se sont totalement d tourn s de ce mod le Mais il n en a pas toujours t de m me en Asie o parall lement l conomie hi rarchique pour ne pas dire ad ministr e de prodigieux efforts en ma ti re d infrastructure et de promotion so ciale sant ducation ont t consentis par certains tats la r volution verte est cit e en exemple bien qu elle soit de venue victime plus tard de la perte de capacit du syst me hi rarchique Donc globalement la critique des ser vices para tatiques et des interventions gouvernemen
129. nsultations en mati re de pr paration de lois et politiques des organisations de d bats nationaux sur L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises des th mes politiques ou de r glemen tation etc La tendance promouvoir des pro grammes coh rents avec la d marche de coop ration des bailleurs et laisser de c t les projets comme un projet de formation ou un projet de microfinance par exemple est de plus en plus mar qu e bien que souvent un pro gramme puisse davantage tre d crit comme un assemblage d actions ponc tuelles afin d augmenter l impact esp r de chacune d elles que comme une v ritable strat gie Les Pays Bas le Danemark et la GTZ ont rapidement volu dans ce sens par exemple Les bailleurs prennent conscience que les proc dures qui ne permettent que des engagements court terme deux trois ans sont inadapt es pour les chan gements en profondeur qui sont recher ch s Danida applique pr sent des ca dres programmatiques de dix vingt ans avec des cycles de projets de cinq ans On observe un int r t de plus en plus marqu envers les r formes des envi ronnements l gaux r glementaires de politiques de d veloppement comme cela a t signal plus haut par exemple DFID aide
130. ode Le conglom rat sucrier Tate amp Lyle s est associ avec la compagnie nationalis e Nghe An Sugar Cy NASC pour installer une sucrerie moderne de grande capa cit dans la r gion de la c te Nord du Vietnam en 1996 Cette approche est nou velle dans la mesure o la plupart des in vestissements sont plut t orient s vers la r habilitation d anciennes unit s Pour alimenter la sucrerie il a fallu convaincre pr s de 9 000 agriculteurs en conomie de subsistance pr s de 6 000 ha en tout de cultiver une canne de qua lit et les appuyer pour ce faire Le consor tium a mont un programme de subven tion et de cr dit accompagn d assistance technique Le cr dit tait initialement dis tribu partir d un fonds rotatif de Tate amp Lyle des agriculteurs organis s en grou pes de caution solidaires l chelle d un village charg de la redistribution des pr ts leurs membres et responsables collecti vement des remboursements Les cr dits d environ 300 l hectare taient accom pagn s de subsides de 65 et d un sub side compl mentaire du gouvernement de 28 l hectare ainsi que d une exemp tion de taxes et surtout d un appui en vul garisation rurale et en acc s aux intrants Pour r duire les co ts de transaction les d boursements r cup rations ont t confi s des banques locales qui les d l guaient aux joint liabilities group LG villageois Par la suite u
131. om 2 700 en 1996 500 en 1999 Acc dez au texte original www helvetas kg Files Studies SPIPX20Experience20Brochure 20en pdf Appui aux petites et moyennes entreprises en zones rurales frastructures m diocres Avant de son ger initier de nouvelles PME il importe de relancer celles qui existent L INTERVENTION Dix ans apr s l ind pendance l cono mie kyrgyze a peu pr s rattrap les ni veaux de production qui avaient chut suite l effondrement de l URSS Mais elle ne cro t pas en partie cause de la faible productivit de l industrie de trans formation L intervention de la coop ration suisse d Appui aux initiatives priv es se concentre sur la prestation de BDS aux PME transformatrices agricoles et fores ti res avec pour objectif g n ral de 3 Projet pilote de trois ans contribuer la croissance des PME en gag es dans ces secteurs et pour ob jectif sp cifique de g n rer et ou conso lider une offre fiable de BDS pour ces secteurs Il fallait commencer par analyser et tes ter une s rie d approches et de m ca nismes de BDS On a d abord envisag un syst me de stimulation de la demande en BDS par des bons offerts en sub ventions aux entreprises qui les utilise raient pour payer des prestataires de BDS former probablement et si n cessaire susciter qui les encaisseraient aupr s d une institution officielle kyrgyze as socie
132. on des be soins de l quipe EMR3 Pour un projet simple des l ments de marge brute moyenne et d analyse de co ts b n fices suffiront Par exemple le cycle de vie d une caf i re 4 Par exemple le temps que la caf i re mettra avant de produire 5 CIAT a d velopp un software Rent Agro pour faciliter les calculs de profitabilit de plusieurs mod les de production commercialisation et types de produits L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux Mais si on envisage des investissements long terme il faudra consid rer des ra tios financiers plus complexes tels que les taux de rentabilit interne TRI ou taux de rentabilit financi re TRF par exemple Voici des l ments de base de la matrice de caract risation conomique niveau technologique pour caract riser l option stabilit des prix investissements n ces saires pour la pr production installa tion de cultures p rennes en montant par hectare point d quilibre nombre de jours personne de travail valoris s ven tes par jour de travail revenu g n r par jour de travail TRF sans financement ex terne TRF avec financement etc Pour simplifier s il s agit d une option agronomique on utilisera l unit d un hectare en monoculture mais il faut
133. on et action pour le changement les interven tions des bailleurs et leur ventuelle collaboration Il se conclut avec la question pineuse de l analyse d impact de ces actions et de son attribution aux interven tions proprement dites ou un concours d interventions et de circonstances Committee of Donor Agencies for Small Entreprise Development Environnement r glementaire l gal fiscal etc Working group on enabling environment Millenium Development Goals Une s lection de 23 bailleurs et autres acteurs du Nord et du Sud a t retenue pour l tude AusAID Australie Acdi Canada DFID Royaume Uni UE GTZ Allemagne Danida Danemark IADB Inter American Development Bank BIT NU JBIC japan Bank for Int Coop Jica Japon Gouvernement Finlandais USAID USA BAD Banque africaine de d veloppe ment ADB Asian Dev Bank Norad Norv ge OECD SDC Suisse Sida Su de Cnuced NU Gouv des Pays Bas Groupe Banque mondiale INTRODUCTION Les agences consult es en sont venues 4 s int resser l environnement des affaires pour les PE par diff rentes voies En gros gt des agences telles que les banques de d veloppement BM BERD IADB y sont arriv es par le biais de leur appui des r formes macro conomiques Elles s in t ressaient l entreprise en g n ral mais ce n est que rarement qu elles exami q q 4 agences Onudi NU OMC Les coop ra nai
134. ons est n cessaire et doit aboutir des compromis hybrides qui permettent de compenser le d sint r t des march s pour certains secteurs par exemple la banque ne s int resse pas l agri culture atomis e m me productive et il faut la microfinance qui ne fonctionne que partiellement sur le mode mar ch s pur la commercialisation com munautaire ou associative permet de r pondre des exigences qualitati ves et quantitatives du march des pa rastataux performants et non monopo 4 Comme dit De Soto 2000 avocat des mar ch s pour les pauvres les pauvres ont des maisons mais pas de titres des r coltes mais pas la possibilit de warrantage des entreprises mais sans reconnaissance formelle Ils ont du capital mais aucun moyen de l utiliser pour un capitalisme local listiques peuvent stimuler une certaine diversification au moins dans ses d buts Cette cole affirme que trop de mar ch est lourd et que pr cis ment l Afrique souffre d une pl thore de mar ch s pour la commercialisation de ses produits agricoles grands co ts de tran saction par une cha ne de trop d inter m diaires avec un maigre profit pour chacun des acteurs Elle pr f re une ap proche de quasi contrats bas s sur la connaissance mutuelle des acteurs comme dans le cas des transnationales et grandes compagnies d ailleurs Ils estiment qu une combinaison d changes
135. oppement de meilleures techniques la fois simples et peu co teuses de traitement et de transformation par r colte etc Les promoteurs de projet estiment qu il y a encore un gain potentiel de produc tivit d environ 25 50 conqu rir en faveur des plus pauvres pour un re venu minimum de 500 US net annuel par op rateur tudes de cas W Projet de recherche sur les services d information ld l pour les marches d centralises dans le district de Lira en Ouganda Research project on decentralised market information services in Lira District Uganda Collective marketing for small farmers F Robbins F Bikande S Ferris U Keih G Okoboi T Wandschneider International Institute of Tropical Agriculture ITA 2004 Ibadan Nigeria commercialisation group e par les petits producteurs Ce document est un manuel destin aider les prestataires de services PS qui ap puient les communaut s de petits producteurs conseiller au mieux de leurs int r ts les producteurs qui s engagent collaborer pour obtenir une meilleure valeur ajout e leurs productions en les groupant Il sera surtout utile aux animateurs de base des prestataires Il pr sente les avantages de la commercialisation collective et les diff rentes stra t gies mettre en place par les communaut s ougandaises Il propose un guide pro gressif pour y arriver en commen ant par la constitution initiale de gr
136. opper des services fi nanciers innovants en faveur des plus pauvres l autre pour stimuler des arti culations entre entreprises qui g n rent de l emploi pro pauvres Ce sont des fonds suppos s avoir un effet de levier sur des ressources locales qui ne sont pas g r es par les gouvernements des pays o ils sont appliqu s Collaboration entre bailleurs Bien que la coop ration entre bailleurs ne soit pas encore tr s r pandue il y a une tendance essayer de conna tre les r alisations des autres avant de lancer une action et surtout vouloir aligner les politiques d appui l am lioration de l EA les harmoniser Dans ce domaine les bailleurs se r f rent de plus en plus aux grandes tudes transversales de pr f rence sur les EA dans les pays en d veloppement condui tes par ceux d entre eux les mieux qui p s pour ce faire et bien s r celles du Groupe BM Certains comme dans le cas cit plus haut de BEST en Tanzanie s associent pour lancer un programme commun Mais il n en reste pas moins que des ri valit s et des divergences parfois fonda L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises mentales sur certains points continuent d exister et que les tats b n ficiaires ne tiennent pas n cessairement tre
137. oriser partir de ce moment commence l tape suivante qui consistera planifier une ac tion de mise en uvre des options choi sies et discuter de l organisation n ces saire pour arriver la mettre en uvre autre manuel de la s rie de CIAT Exercices Le manuel propose pour terminer les exercices suivants gt remplir une matrice de caract risa tion agronomique d une sp culation d termin e gt caract riser une cha ne de commer cialisation avec la matrice appropri e gt caract riser une activit agro indus trielle avec la matrice appropri e gt mise au point d une carte produit gt pr parer en d tail calendrier local guides de questionnements etc une r union de groupe pour s lectionner des options Exemple d une carte produit pour l Uchuva Physalis peruviana Uchuva TM Sur 1 600 m Monoculture Information Adaptation L option tol re t elle pin s cheresse insectes et manque de fertilisation 1800 2 000 Cycle Temps entre plantation et 6 mois premi re r colte Rendement 3 200 kg Quantit produite par an 6 400 livres Depense Col 763 000 en intrants 53 jours h et main d uvre Profit 4 4 Col d pens s Montant net gagn pour 100 66 Col L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Informations utiles W Une
138. oupes puis par des mod les d organisation de plus en plus complexes Des orientations sont donc donn es pour aider les groupes d finir leurs strat gies en fonction des environnements et circonstances dans lesquels ils travaillent se choisir des r glements int rieurs fixant droits et obligations de chacun et tablir de bonnes pratiques de fonctionnement r gles d mocratiques de d cision r par tition des fonctions affectation des revenus des ventes circulation de l information interne et externe relations des groupes avec les n gociants fournisseurs de cr dit et d intrants conseils pour la n gociation etc En Ouganda la majorit des paysans sont des producteurs de subsistance qui consomment ce qu ils r coltent et com mercialisent d ventuels surplus en quantit faible Le temps n est plus o des soci t s de commercialisation d tat achetaient prix fixe bord champs Elles co taient cher la nation taient peu performan tes corrompues et elles ont t dissou tes c est pr sent une longue cha ne d interm diation co teuse pour tous entre petits collecteurs collecteurs de district demi grossistes et grossistes qui r gle ce commerce 11 US 2 000 Ug Shillings 1 2 600 U Sh Les co ts de commercialisation par de petits n gociants qui collectent ces sur plus dans les exploitations sont lev s et la capacit de n gociation des pay sans qui
139. ovien nent de leurs interventions ou de celles des autres alors que d autres tiennent absolument mettre une tiquette sur les effets de leurs propres actions Le diagramme qui suit montre un che minement pour analyser les liens cau saux entre un environnement am lior pour les PE et un d veloppement au sens plus large par exemple croissance co nomique r duction de la pauvret etc Les liens de causalit entre l am lioration de l environnement d affaires pour les PE et la r ussite d un d veloppement plus large INTERVENTIONS Lever les obstacles R SULTATS Moins d obstacles aux et de goulots investissements d tranglement dans le secteur pour les activit s priv du secteur priv Am liorer les Le gouvernement capacit s est davantage organisationnelles sensibilis et la gouvernance l influence des politiques de d veloppement et des cadres l gaux et r glementaires sur le secteur priv Meilleure gouvernance en g n ral et meilleur Le secteur i fonctionnement punye des instances de en g n ral r gulation Supprimer les Des cadres l gaux Le secteur distorsions et r glementaires de la petite d favorables aux et des politiques entreprise PE et les pr jug s cibl es sont au envers celles ci Am liorer la repr sentation et la d fense des int r ts des PE moins neutres vis vis des PE pas de cadres s par s et d savantageux
140. p ne sont pas encore visibles le taux de rejets n a pas vrai ment vari Ainsi la pratique de mise en concordance avec les normes demande de gros efforts des producteurs mais elle les connecte avec un march tr s sophistiqu et por teur de haute valeur ajout e dont les ef fets se font sentir terme amortissement des investissements relativement long Ils ne se retrouvent pas pour autant per dants court terme Il est n cessaire de financer un accom pagnement tr s troit des producteurs int ress s et de monter un syst me de services financiers coh rent avec la d marche CAS n 4 Usine de fabrication de sucre Nghe An Tate amp Lyle Vietnam Il est de plus en plus vident que les in vestissements trangers dans l agrobu siness dans les pays en d veloppement et en transition ont des effets sur toute la cha ne agroalimentaire de ces pays Ces nouvelles industries introduisent en effet de nouvelles technologies aupr s des pro ducteurs des sources de cr dit et des d bouch s stables et ils dynamisent les mar ch s locaux de consommation gr ce leur production efficiente et r guli re Ainsi par exemple la consommation de produits base de sucre p tisseries bois sons rafra chissantes cr me glac e etc augmente rapidement dans les pays en transition Elle a par exemple doubl en Indon sie et en Inde entre 1968 et 1991 et tripl en Tha lande sur la m me p ri
141. ple et leur fournit des intrants cr dit Lui m me est fi nanc pour ses investissements par la Banque pour l Agriculture et les Coop ratives agricoles hauteur de 800 000 baths sur cinq ans e Producteur fournisseur M Nik est producteur et pr sident du In Net Vegetable Growers Group du district de Sarapee Chiang Mai avec 72 membres de 8 villages 2 ha en moyenne et 45 kg par jour de l gumes frais au total M Nik fonctionne non pas comme g rant mais comme acheteur de la pro duction du groupe Il assure les contr les de qualit et livre deux supermar ch s de la cha ne Rim Ping de Chiang Mai r put e pour la qualit de ses pro duits et sa capacit de vente La vente se fait par consignation 25 retenus par le supermarch le vendeur assure la pr sentation des talages Le surplus est vendu par les choppes du wet mar ket ou le magasin de l universit Le d partement de Vulgarisation agricole d livre un label et un certificat de tra abilit aux membres Les membres du groupe ont acc s un cr dit de 70 000 baths pour le groupe de la BAAC 7 ainsi qu un subside de l administration du district de 500 000 baths pour s quiper en motopompes et tuyaux d irri gation e Producteur devenu fournisseur M Boon tait un producteur de l gumes frais En 2000 la commercialisation de sa production et de celle de son groupe tant devenue plus difficile il a
142. que du Sud et de l Est l Asie du Sud est et de l Est Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires des pays en d veloppement et en transition des opportunit s pour les petits exploitants Ce papier examine quatre cas d articulation de petits ou moyens producteurs du Sud ou aux Pays Bas avec des march s relativement sophistiqu s une cha ne de super march s de Tha lande cherche s assurer un approvisionnement r gulier de fruits et l gumes frais de qualit une entreprise mixte vietnamienne de production de sucre or ganise des petits producteurs pour la fournir en mati re premi re un exportateur d ananas ghan en aide les producteurs s organiser pour fournir des produits de qua lit des petits producteurs n erlandais quittent le syst me traditionnel des ventes aux ench res coop ratives qui ne convient pas leurs efforts de diversification pour re fonder un syst me plus moderne de connexion aux march s Le document cherche comprendre les strat gies que peuvent adopter les petits pro ducteurs et entrepreneurs pour s adapter positivement voire se pr parer aux grands changements en marche et venir dans les cha nes agroalimentaires de distribution Les grandes contraintes qui sous tendent duction intensive mais trop petite ces changements sont les suivantes chelle pour le march gt introduction et sophistication des stan Les impacts de quel
143. ques uns de ces dards de qualit et de s curit sanitaire changements institutionnels et ou orga en mati re de consommation pour les nisationnels sont illustr s dans les tu consommateurs et d usage des produits des de cas qui suivent phytosanitaires pour les producteurs gt un accroissement des exigences des consommateurs urbains des pays en d veloppement et en transition pour des pro duits de qualit et de bonne pr sentation gt l exigence de r aliser des conomies CAS n 1 Cha ne de supermarch s d chelle pour pouvoir pr senter des pro TOPS en Tha lande duits en quantit suffisante et de mani re r guli re aux grossistes PR SENTATION DES CAS Ce cas montre comment une importante gt cette exigence entra ne pour les petits cha ne internationale de supermarch s producteurs la n cessit de s organiser ne Fu 1 Voi i i _ en associations ou coop ratives bien Voir aussi Regoverning Markets assurer la participation des petits producteurs dans les coordonn es pour am liorer leur avan syst mes r gionaux et nationaux de l agroali tage comparatif qui est celui de la pro mentaire en Tha lande Acc dez au texte original http ww regoverningmarkets org docs Global_issue2_4oct paf Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires a d velopp un r seau de fournisseurs privil gi s de fruits et l gumes frais de qualit et un
144. r mergence a suivi la crise de l agricul ture moderne des ann es 80 les producteurs aid s par des ONG ont commenc chercher des alternatives Parmi ces mouvements ONG on citera Green Net fond en 1993 qui a contri bu ce mouvement et celui du com merce quitable l Organic Agriculture Certification Thailand ACT fond en 1995 qui apporte un service efficient de certification et promeut la production et l exportation de riz bananes ananas asperges et baby corn organiques la Royal Project Foundation qui encou rage la production de produits fruiti hor ticoles haute valeur ajout e en rem placement des plantations d opium De plus le Gouvernement se montre tr s actif en faveur de ce mouvement et recommande l agriculture durable dans son 7e plan de d veloppement national conomique et social 1992 96 ac compagn de politiques effectives de soutien dans les 8e et 9e plans politiques dites de s curit alimentaire et de world kitchen qui ont conduit la mise en place de plusieurs grands projets officiels dont le dernier en date soutenu par le Gouvernement danois est tr s actif dans la gestion dynamique de l usage des pesticides En 2004 le Premier Ministre a promulgu un Prime Minister s Direct Mission l intention des districts agricoles pour promouvoir des groupes de producteurs soucieux de la qualit sanitaire de leurs produi
145. r au projet Mais une premi re constatation sur le terrain fut qu une forte capacit de pro duction tait inutilis e faute de march s et que sans lever cette contrainte il ne servirait rien de gonfler artificiellement une demande subventionn e en BDS par des bons l axe agro industriel du projet a donc s lectionn deux branches de ce secteur industrie laiti re et fili re fruits et l gu mes pour les analyser en profondeur Le projet a constat que parmi les 350 entreprises d agrotransformation recen s es dans les statistiques nationales 87 existaient v ritablement l exclusion des nombreuses petites unit s familiales informelles qui ne sont pas consid r es dans l intervention en question M me si ces 87 entreprises ne repr sentaient que la moiti du nombre r el c est peu La plupart des gestionnaires de ces entre prises n avaient jamais eu recours des BDS et tous voyaient leur d veloppement en termes d augmentation des ventes puis d acc s des quipements moder nes et ensuite d acc s des services fi nanciers ad quats Mais il y a aussi eu la surprise d observer qu au moins vingt entreprises s taient sp cialis es dans les services de consul tation pour la gestion et le marketing Leur niveau professionnel tait nettement sup rieur celui des gestionnaires d en treprises agrotransformatrices Mais elles taient concentr es Bisshek la capi tale et
146. r des valeurs communes De petites actions bien cibl es nous en apprennent davantage que de grandes interventions planifi es par d interminables tudes La m thode de recherche action tudes l g res et action imm diate pour tester peut tre productive La formation pour la formation ne m ne rien si elle ne peut pas tre appliqu e imm diatement Le projet a donc choisi de privil gier des actions pilotes d s que des opportunit s prometteuses se pr sentaient de conce voir les BDS et d appuyer les prestatai res de ces BDS en fonction des circons tances Cela peut s av rer risqu mais de telles actions chelle r duite ap portent souvent plus d enseignements que des tudes co teuses peu diffusa bles et peu diffus es Une fois l action petite chelle test e et mise au point elle peut tre tendue rapidement et de mani re efficace EN GUISE DE CONCLUSIONS Une approche strictement BDS peut ne pas s av rer suffisante Il faut davantage qu un acc s des BDS Il faut aussi pouvoir mettre les conseils rapidement en pratique au sein des fi li res Les services non marchands ate liers de travail tables rondes mise en contact d acheteurs avec des vendeurs etc n ont de valeur que s ils d bouchent sur des actions concr tes L change d informations est plus im portant que la formation dans certains cas et devrait en tout cas la pr c der Les m mes remarques s appliq
147. r que l enqu te par ques tionnaires peut se r v ler tr s rigide et tre soumise de longs d lais et des in certitudes L id al quand c est possible consiste en entretiens individuels ou avec des focus groups r unis cet effet Mais il faut toujours tenir compte des co ts et de l opportunit des d penses dans un budget EMR e D finir l chantillonnage g Il faudra d finir les acteurs interroger et parmi ceux ci proposer un chan tillonnage ad quat combien de per sonnes faudra t il interroger quelle est la taille de l chantillon comment les s lectionner proc dure d chantillon nage par tirage au sort chantillon nage al atoire ou en s lectionnant ceux dont il est le plus facile d obtenir de l information chantillonnage plus s lectif Par exemple l quipe peut d cider pour une r gion donn e de contacter toutes les cha nes de supermarch s 5 entre prises de transformation 10 interm diaires 10 magasins standard et 15 d taillants de march e Pr paration des outils de l EMR Il s agit de pr parer les cheminements d entretien questionnaire pour chaque cat gorie de strat gies identifi es dans la section pr c dente et chaque cat go rie d interlocuteurs selon la mani re d taill e dans le tableau ci dessous Cette matrice sugg re que des outils sp cifiques doivent tre mis au point pour chaque type de produit envisag Il
148. r une action plus que l appr ciation de l EA Les bailleurs sont donc plus enclins r pondre des sollicitations de leurs par tenaires qu pr senter eux m mes des programmes pour r pondre des be soins analys s ensemble Mais de plus en plus certains bailleurs exigent une tude d EA comme pr ala ble une demande d assistance FIAS du groupe BM par exemple et d autres proposent des outils pour faciliter cette articulation par exemple le BIT qui a fait r aliser une tude sur l articulation entre politiques de d veloppement ca dres l gaux et r glementaires et l emploi dans les petites entreprises dans sept pays en pr alable des plans d action La m thode est depuis appliqu e d au tres pays Le Gouvernement des Pays Bas et la GTZ pour leur part mettent au point des outils de ce type et l Onudi a publi des orientations pour la formu lation de programmes int gr s qui ar ticulent les programmes aux tudes d EA pr alables Certains bailleurs avec des structures tr s d centralis es comme DFID Royaume Uni ont une forte capacit capitali ser sur leur exp rience locale en mati re de r forme de l EA par exemple sur les r formes en mati re r glementaire et d application d un droit commercial adapt pour r ussir cette transition dif ficile entre tudes et actions gr ce ses centres de d cision d centralis s Les avantages comparatifs ou per
149. r une ca t gorie de contraintes bureaucratiques peut avoir produit comme r sultat la sup pression effective de ces contraintes mais l essor des PME qui a suivi peut avoir t davantage le r sultat d une baisse du dol lar sur les march s des changes On peut donc attribuer des r sultats un pro gramme mais c est plus difficile d s lors qu il s agit d impacts Le raisonnement inverse consistant imaginer ce qui serait arriv si on n a vait pas r alis l intervention peut aider mais il est tout aussi sp culatif Si on n a vait pas supprim les contraintes vo qu es plus haut l EA n aurait pas vo lu dans le sens constat mais quel point cela aurait il influenc le d ve loppement des PME Le troisi me d fi est celui des calendriers de l aide Les r formes de l EA prennent du temps tre mises en place et plus encore avoir des effets et produire de l impact ce qui complique encore le probl me de l attribution d autant que d autres facteurs entrent en ligne de compte au fur et mesure que le temps passe Malgr les probl mes voqu s ci des sus les bailleurs sont d accord sur le fait qu il faut se doter d instruments de suivi valuation et certains prennent l at titude pragmatique d observer les im pacts de mani re g n rale sans trop se pr occuper des probl mes d attribution analyse globale de tous les facteurs endog nes et exog nes qu ils pr
150. rais et risques sanitaires Le programme de vulgarisation est consi d r comme essentiel pour ce public gt le travail de mise aux normes s ac compagne d efforts d ducation et d al phab tisation pour des producteurs qui apprennent g rer leur exploitation en tant que petite entreprise La mise aux normes Eurepgap implique des investis sements en capacit de stockage et poste de conditionnement et de pouvoir ac c der au cr dit gt parmi les autres facteurs limitant l ac c s des petits producteurs aux march s internationaux il faut encore signaler l acc s aux services de pr refroidisse ment transport et stockage r frig r s Les premi res conclusions de l tude d montrent que gt les gains ne sont pas significatifs moins de frais d intrants chimiques mais plus de co ts d infrastructures sans compter les frais d analyse et de certificat sup port s par Blue Skies Des appuis fi nanciers adapt s aux investissements se raient souhaitables gt l adh sion au protocole Eurepgap a amen des producteurs tendre leurs superficies et r aliser des conomies d chelle gr ce la s curit contrac tuelle gt les b n ficiaires malgr les limites ex prim es s estiment satisfaits s curit contractuelle s curit sanitaire pour les travailleurs gt cependant sur le plan de la qualit des fruits les progr s attendus du respect des normes Eurepga
151. rammes gt documenter les r sultats imm diats des interventions gt r aliser des enqu tes d opinion aupr s des acteurs locaux en g n ral gt r aliser des enqu tes d opinion aupr s des entrepreneurs locaux avant et apr s une intervention gt suivi participatif surtout appliqu par GTZ pour conna tre les avis des groupes cibles des partenaires d ex cution et de leurs quipes de travail gt information parse anecdotique ce n est pas tr s scientifique mais avec un bon sch ma d orientation elle permet souvent de d busquer des innova tions opportunit s ou blocages et d faillances Toutes les agences ne sont pas pr tes rendre les tudes de S E ou d impact pu bliques mais la tendance va dans ce sens et cela semble important pour la transpa rence la diffusion et le partage d exp riences entre agences et avec les parte naires dans les pays en d veloppement L annexe 2 du document original pr sente une s rie d outils de diagnostic de l EA utilis s par les diff rents bailleurs 17 outils consult s au cours de cette tude par bailleur instrument sour ces d information th me de concen tration commentaires disponibilit L annexe 4 pr sente un cadre d indica teurs possibles pour appr cier les r sul tats effets et possibles impacts en regard d une batterie d outils que les bailleurs utilisent couramment pour soutenir les r formes q
152. recherche dont les r sultats sont sur www regoverningmarkets org Pr sentation de Regoverning Markets Une initiative de recherche en collabo ration grande chelle qui vise ana lyser la concentration croissante de la transformation et de la vente dans les syst mes agroalimentaires nationaux et r gionaux Elle se concentre essentiel lement sur l impact et les implications de cette concentration sur les revenus et les communaut s rurales La recherche couvre 17 pays dans 5 r gions Europe centrale et orientale Am rique centrale et latine Afrique de l Est et du Sud Asie du Sud Asie du Sud Est et de l Est Le contexte les petits producteurs dans des conomies qui se lib ralisent Les structures de march des conomies li b ralis es ont de plus en plus de simili tudes avec les march s exportateurs en termes de qualit de normes et stan dards de pratiques commerciales de prix de propri t et les petits acteurs y trouvent moins de refuges Tr s peu d a nalyses se concentrent sur la comp titi vit des petits paysans face aux biens de provenances r gionale et internationale Les objectifs du projet sont d identifier les strat gies par lesquelles les acteurs de l agro industrie peuvent r pondre aux changements sur leurs march s et en par ticulier de d terminer les cl s du succ s de l action commerciale collective de pe tits producteurs et de leurs organisations conom
153. res pr f rentielles au d but d une relation Pour les associations groupes de producteurs gt L assistance technique en mati re de gestion de la logistique de planification de la production et du contr le sanitaire certificats est essentielle La formation de groupes de producteurs doit tre or ganis e dans le but de b n ficier d un tel appui gt En ce qui concerne les produits de qualit sup rieure les producteurs doi vent viser des cha nes sp cialis es comme les supermarch s tha Foodland et Villa Market Bangkok ou des cha nes sp cialis es en province comme Ban Suan Pak pour les l gumes frais hygi niques ou le riz organique ou la cha ne Rim Pin car ils ont d j une bonne pratique de ce type de relations commerciales gt L entr e par les conditionneurs et vendeurs de riz en paquets dans la grande distribution peut leur ouvrir des oppor tunit s et permettre terme des espaces pour les transactions en produits frais gt Bien que les grandes cha nes exigent des quantit s parfois trop importantes pour les petits producteurs il n en est pas toujours ainsi au niveau de leurs suc cursales Mais si les producteurs sont p nalis s au cas o ils ne remplissent pas leurs quotas il devrait y avoir une r ci procit en cas de d faut des cha nes ce qui n est pas le cas Au niveau des politiques publiques gt Le Gouvernement devrait mettre en uvre des lo
154. ricoles en faveur des plus pauvres lorsqu elles se justifient doivent dispa ra tre Il faut donc gt augmenter les investissements en in frastructure et en protection l gale gt promouvoir les cultures d exportation par des petits producteurs gt soutenir la recherche et la vulgarisation gt supprimer les subventions agricoles leurs producteurs par les pays avanc s gt supprimer les restrictions internes au commerce dans des pays pauvres gt promouvoir des services corrects fi nanciers notamment et de protection pour les pauvres dans les zones isol es et difficiles au prix de subventions ven tuelles 2 gt promouvoir des politiques macro co nomiques soutenables Un argument important de cette appro che est que les droits communautaires sur des actifs commercialisables eau terre immeubles sont archa ques et ne permettent pas aux plus pauvres de les utiliser comme garantie afin d obtenir des financements pour d velopper leurs af faires et investir dans leur capital humain Les critiques de la lib ralisation non accompagn e des march s acceptent l importance du march comme m ca nisme d allocation des ressources mais demandent que l on accepte qu il ne soit pas le seul m canisme Ils pensent qu une adaptation progres sive des modes d changes de services et de biens hi rarchiques et tradi tionnels sous forme de dons et contre d
155. rvices et ou acc s aux vendeurs paiement de commission et intrants n gociants sur les intrants et les de produits horticoles produits horticoles information collect s par les autres sur la technologie acteurs de la cha ne les agriculteurs pilotes deviennent agents de distribution ou de commercialisation Groupes Sessions de formation Membres de producteurs Pour dynamiser la formation de ces di vers acteurs IDE a mis au point six pa quets de formation l intention des micros et petits entrepreneurs agricoles et six paquets de formation l in tention des diverses cat gories de pro moteurs de SAE Les fonctions de promotion et de moti vation par le projet sont d crites dans un rapport interm diaire qui n est pas d taill dans ce document sept fonctions et deux activit s orient es vers les arti culations la coordination et la diffusion d informations acc s aux fournisseurs et n gociants information technologique information sur les march s Le financement des activit s nouvelles ou compl mentaires des petits producteurs et op rateurs de services est assur par un r seau d institutions financi res de proxi mit assez d velopp dans la r gion On retiendra que le th me le plus d li cat est celui de la r mun ration des ser vices des producteurs pilotes en effet les agriculteurs sont r ticents payer des services de vulgarisation qu ils sont ha bitu s r
156. s d autres fins Ce type de commercialisation permet trait de court circuiter la cha ne de pe tits et grands grossistes villageois et ur bains et de diminuer les co ts de tran saction support s habituellement par les petits producteurs Cette approche est bas e sur des relations sociales faites tant verticalement ven deurs acheteurs qu horizontalement as sociations de producteurs pour autant qu elles soient bas es sur la confiance Il est de plus en plus clair que l infrastruc ture institutionnelle devient de plus en plus cruciale pour les petits producteurs pour d fendre leur comp titivit sur des march s domestiques et r gionaux en pleine restructuration Le partenariat public priv est im portant mais il doit tre construit sur des bases tr s concr tes et op rationnelles pour assurer une v ritable synergie et des r ductions de co ts Par exemple partage des responsabilit s d assistance technique tablissement concert de normes et contr les appuis l organi sation horizontale des producteurs Ces tudes de cas d bouchent sur trois hypoth ses de travail pour des tudes ul t rieures plus approfondies e Hypoth se 1 Il n y a pas un mod le unique d organisation et d alliances des cha nes agroalimentaires de distribution Bien que les caract ristiques intrins ques des produits et les conditions agro cologiques particu li res induisent des modes sp
157. s la propri t etc F Cadre organisationnel on se r f re ici la matrice nationale des organisations conomiques sociales et culturelles qui affectent la promotion la repr sentation et la coordination des petites entreprises G Capacit organisationnelle capa cit des organisations gouvernementa les priv es de la soci t civile s ac quitter des fonctions qu on attend d elles Par exemple les agences charg es de veiller l application de la r glementa tion sont elles la hauteur Les organi sations repr sentatives des PME ont elles une libert d action etc H Acc s aux infrastructures pour cer taines agences l EA comprend clairement l acc s aux infrastructures de base in dispensables pour le d veloppement du secteur priv Les entreprises en zones ru rales peuvent tre particuli rement d s avantag es et voir leur comp titivit forte ment affect e par un d ficit d infrastructures l Co t des infrastructures certains bailleurs accordent beaucoup d impor tance ce facteur par exemple le co t d une lectrification ou d un syst me de communication doit tre pes en regard des avantages en retirer par les PME J Acc s des services financiers beaucoup de bailleurs concentrent leurs interventions sur cette question K Co ts des services financiers qui sont parfois plus significatifs que l acc s L Conditions et services sociaux
158. s tent pas pour le moment Promouvoir les exportations servira les producteurs ruraux et en dernier ressort les plus pauvres et les plus nombreux parmi la population kyrgyze La collaboration avec des prestataires de BDS priv s est efficace L option de ne pas ou tr s peu subven tionner les PS d s le d but s est av r e payante Il a fallu travailler avec eux am liorer l environnement de travail pour ce secteur adapter la prestation de ser vices aux besoins et fluidifier les tran sactions C est plus difficile qu une po litique de subventions directes ou indi rectes pour commencer mais on s vite la phase douloureuse de d sengagement ult rieur Le d veloppement participatif est une approche efficace Il a t tr s profitable de faire participer tous les acteurs d s la phase d identifi cation des probl mes et de planification m me si ce processus a t lourd met tre en place au d but Les partenaires ont senti que c tait leur projet au d but et n ont pas h sit l affirmer par la suite ce qui n aurait pas t le cas si on leur avait pr sent des solutions pr con ues L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Appui aux petites et moyennes entreprises en zones rurales La m thode des groupes de travail est une m thode d intervention utile Le manque de communication cr e la m
159. s h siteront affronter des r formes macro conomiques parce qu ils ne disposent pas des instruments n cessaires comme des pr ts importants pour des ajuste ments structurels d autres trouveront que la mise en place d infrastructures d passe leurs moyens Au del de l EA Au niveau meta il faut promouvoir GTZ 1 un consensus social sur les principes de base 2 un cadre l gal organisationnel de repr sentation etc qui permette la communication et la fia bilit de l information et de la connais sance 3 la volont de tous les acteurs concern s appliquer des strat gies long terme destin es g n raliser la comp titivit et le d veloppement techno industriel Mais les bailleurs sont d accord sur le fait qu il y a tant d l ments qui influencent l EA que des approches trop sp cialis es peuvent ne pas fonctionner Il faut consi d rer plusieurs facteurs et th mes la fois et aller souvent au del des cadres r glementaires l gaux administratifs etc et aborder en tout cas l environnement culturel et social et au del des lois et r glementations l attitude et la capacit entreprendre innover prendre des risques et des initiatives BIT Le BIT pu blie le GEM Global Entrepreneurship Monitor l chelle mondiale et le met r guli rement jour Il n y a donc pas que des l ments tan gibles lois r glements etc dans un EA mais aussi des
160. s plans d investissement mat riel de contr le de pesage lourd de fumigation sophistiqu e de transport ventuelle L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Projet de recherche sur les services d information pour les march s d centralis s en Ouganda ment etc et fera des plans de finance ment pour ceux ci Ce n est qu un certain niveau d exp rience parfois acquis rapidement qu un groupe envisagera de diversifier les pro duits qu il vend voire de rechercher des produits nouveaux recommander ses membres Outils pour la commercialisation associ e Les plus importants sont probablement ceux de l acc s l information sur les march s Si c est possible et c est possible dans de nombreuses zones d Ouganda il faut que le groupe s quipe de t l phonie Cela lui permet d acc der de nom breuses sources d information formali s e En Ouganda FOODNET produit des bulletins d information sur les mar ch s locaux r gionaux nationaux et internationaux prix normes quantit s demand es frais et taxes courants etc tenus jour r guli rement L information est diffus e par Internet e mail par radio et SMS et au niveau des villages par des voyageurs et par t l phone Les PS aident les groupes interpr ter les donn es ainsi diffus es ce qui n est gu re ais au d but Ils les a
161. s couleurs et une th matique sp cifiques e Id es concepts et politiques couleur bleu vert Des analyses portant sur l volution des d marches d appui les axes d intervention des bailleurs et les probl matiques du moment e tudes de cas couleur orange Description et analyse de d marches et de pro grammes nouveaux diff rents ou originaux mis en uvre dans une large vari t de contextes Outils d action couleur bordeaux L ensemble des phases de la vie d un programme de l identification au retrait en passant par la conception la mise en uvre l valuation Informations utiles couleur violet Actualit bibliographie additionnelle pr sentation d un site internet d un ouvrage r cent ou de toute autre information compl mentaire sur le th me ou plus g n ralement pertinente sur les services d ap pui aux entreprises Chaque parution rassemble une s rie de fiches qui correspondent chacune une synth se en fran ais d un texte initialement publi en anglais Ceci r pond une attente mainte fois exprim e savoir faciliter l acc s d un public francophone aux crits et analyses manant d autres coop rations 1 La DGCID a confi au GRET la t che de r aliser sur une base trimestrielle une synth se en fran ais de textes et d analyses consacr es l appui aux entreprises Ce num ro a mobilis Sandra Barlet coordination et H l ne Gay PAO
162. s dans ces processus et ac cepter qu un gouvernement fort puisse mieux assurer ses t ches de r gulation et de promotion des secteurs priv s qu un gouvernement faible Les questions de l acc s la terre de la main d uvre et des services financiers On estime actuellement que des droits fonciers clairement tablis sont impor tants pour les pauvres plus de mobilit vers des activit s non agricoles si n ces saire possibilit de lever des ressources sur base de garanties mais qu il faut des mesures de protection contre les ventes de d tresse qui peuvent constituer les pr mices d une contre r forme agraire et d une reconcentration droits formels la terre accompagn s de mesures de promotion de la petite agriculture Une meilleure utilisation de la main d uvre rurale doit mener une cer taine sp cialisation et une mobilit fa vorable aux plus pauvres Le d veloppement de services financiers ruraux souvent par des institutions but lucratif mais vision sociale plut t que par les banques et donc par le march traditionnel bien qu un march de la microfinance puisse s installer terme doit tre favoris car il faut que les pau vres puissent financer l am lioration de la productivit et les innovations tech nologiques Autres th mes de politique g n rale pour favoriser des changes pro pauvres Il faut une meilleure information pour que les p
163. s de contr le de qualit capital de travail minimum in vestissements ventes annuelles e Matrice de caract risation commerciale par option retenue Commercialisation du produit dans la zone oui ou non concurrents leur stra t gie leur nombre leur caract ris tiques les clients potentiels super march s industries alimentaires restau rants march s locaux etc les servi ces aux clients assistance technique cr dit les perspectives de march local r gional national exportation la crois sance de la demande forte moyenne basse volumes minimums commer cialiser exigences de qualit exigen ces de conditionnement exigences de calendrier et de lieux de livraison type de relations d affaires partenariat ac cords verbaux contrat ench res etc e Matrice de caract risation conomique par option retenue Elle est tr s importante analyser car une approche nouvelle des petits pro ducteurs doit tre compatible une am lioration de leurs revenus ils ne doivent pas s endetter et travailler davantage pour y perdre en fin de cycle Ce chapitre pr sente rapidement quelques ratios que le lecteur est invit appro fondir en se r f rant des manuels de gestion financi re le cas ch ant Ces param tres de base concernent les niveaux d investissement et leur profita bilit Des ratios financiers plus sophis tiqu s seront utilis s en foncti
164. s petites entreprises la micro et la petite entreprise constituent l essentiel du secteur priv dans la plupart des pays en d veloppement et beaucoup de bailleurs s quipent de d partements sp cialis s pour appuyer sp cifiquement le d veloppement de la PE Beaucoup d entre eux reconnaissent pr sent qu on ne peut ignorer l impor tance de la petite entreprise dans le d veloppement du secteur priv mais cer tains craignent que les approches en sa faveur ne cr ent des distorsions sur les march s alors que d autres affirment que les march s sont d j plein de distorsions et qu il faut corriger les d savantages dont souffrent les plus petites entreprises par exemple les conditions d accession un statut formel sont beaucoup plus co teuses en temps et argent relativement pour les PE les institutions de r glements de litiges ne sont pas accessibles des co ts proportionnels ces litiges les conditions de march s publics les car tent syst matiquement etc Un des domaines les plus difficiles est celui des lois sur le travail comment d finir des r glements et lois universels qui n liminent pas les petites entrepri ses du march et cependant assurent une protection minimale et croissante des travailleurs alors qu il faut reconna tre que les petites entreprises sont globale ment les plus gros employeurs des pays en d veloppement mais dans des condi tions qui si elles contri
165. ser Il commence par une phase intensive d analyse des contraintes et de caract risation des acteurs en pr sence QUELS SERVICES POUR LES PETITS FRODUCTEURS Les objectifs du programme d appui se d clinent sur cinq th mes majeurs gt d velopper la micro irrigation et tous produits et services adapt s aux besoins des petites producteurs et fermiers mar ginaux gt s engager dans des activit s suscep tibles de dynamiser la demande pour les produits agricoles de la zone gt d velopper les articulations avec des r seaux d associations de producteurs et des ONG int ress s obtenir des infor mations et des s ances de d monstra tion relatives des productions hortico les de haute valeur ajout e gr ce des pratiques agricoles et des paquets d intrants innovants gt d velopper un r seau de distributeurs priv s d intrants pour l horticulture qui soit la fois performant choix et dyna mique qui aille vers les producteurs leur proposer les produits des prix com p titifs et abordables ce r seau com prendrait des fabricants des distributeurs et des agents de distribution gt promouvoir des articulations et des syst mes d information en faveur des producteurs agricoles pour les aider couler leur production gr ce une cha ne efficace de commercialisation interm diaires sp cialis s grossistes quip s de chambres froides etc Pour y arriver I
166. sion des enjeux L objectif de commercialisation doit tre clairement d fini et diff renci de celui de s curit alimentaire banque de c r ales qui stocke la r colte et vend aux membres en p riode de soudure Le manuel pr sente une s rie de conseils pour l animation de r unions d infor mation et de discussions sur les fonc tions futures d un groupe Une des re commandations est qu il est inopportun de forcer le th me associatif aupr s de ceux qui ne sont pas r ceptifs La taille d un groupe est importante Au Mexique o le travail associatif est tra ditionnel des groupes de 1 000 mem bres ne sont pas rares mais en Ouganda les groupes id aux comprennent de 10 50 membres Une fois un groupe constitu il faut tra vailler de mani re tr s intensive sa gou vernance un bon organigramme de d l gation de responsabilit s de bonnes r gles lectives et de contr le doivent tre tablies avec les membres Une bonne gouvernance se concr tise par un bon leadership et par une transparence donc contr le totale Il faut veiller au principe qu une t che si elle comporte des responsabilit s importantes et exige un temps de travail significatif doit tre compens e la gratuit des services par des membres peut se concevoir dans l en thousiasme d une phase de d marrage mais elle s av re contreproductive terme Parall lement ce travail de pr paratio
167. sponibles Mais pour ce faire il fallait mettre en contact les deux parties afin qu elles se connaissent les PS doivent apprendre conna tre leurs futurs clients les ETA doivent comprendre puis demander les services qui leur sont offerts Des tables rondes entre ETA et PS ont men une impasse les PS offrent des services strat giques tels que formation et appui la gestion marketing etc alors que les ETA demandent des servi ces op rationnels tels que des solutions de ventes quipes vendeurs des inter m diaires des solutions pour le condi tionnement le transport et des conseils en mati re l gale et r glementaire Le frein principal une articulation entre ETA et PS de BDS tant la diff rence de perception du concept les ETA cher chent des solutions leurs probl mes imm diats les PS estiment que les pre miers ne savent pas g rer jamais les ETA n accepteraient l id e de payer pour des services de formation la gestion sans qu on leur indique au pr alable une voie pour r soudre le conditionnement le transport l acc s aux march s etc Il convenait donc de trouver des PS ca pables de r pondre ces attentes Le Kyrgystan d pendant pour son agricul ture des exportations tant donn la fai ble demande interne le projet a t tonn de trouver tr s peu de firmes orient es vers l interm diation com merciale et encore moins sp cialis es en exportation La pr
168. surance r duire les co ts administratifs de tran saction licences pour op rer par exem ple lib raliser totalement l conomie agri cole ceci n est l opinion que des co nomistes agraires n oclassiques gt Reconna tre les m rites des modes traditionnels et hi rarchiques l o ils fonctionnent ou l o ils pourraient voluer de mani re coordonn e Le premier message de politique g n rale est donc de reconna tre qu il y a des stades de d veloppement des processus endog nes qu il faut respecter et ac compagner lorsqu on lib ralise et modernise Le second message de politique g n rale est qu il faut accorder davantage d attention qui n est pas donn e g n ralement aux processus de coordination L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Fonctionnement des march s agricoles en faveur des plus pauvres des march s et de r gulation Les mar ch s dont on parle n ob issent pas n cessairement aux logiques des grands march s des pays d velopp s Un troisi me message concerne l im portance des syst mes hi rarchiques en phase de transition pour ce type de coor dination m canismes de promotion et de r gulation La s quence de la lib ralisation doit tre logique pens e et r fl chie dans son application Il ne faut pas n gliger le r le des gou vernement
169. t g n rer des contrats stables et renouvelables avec des acheteurs privi l gi s n gociants meuniers collectivit s Le gros de l appui aux groupements de commercialisation portera g n ralement sur le renforcement de ces capacit s Il commence par la mise en contact avec d autres acteurs d une fili re agricole par le PS qui peut travailler comme quasi interm diaire entre groupes et acheteurs Mais ces fonctions doivent tre transf r es au plus vite MANUEL D APPUI LA MISE EN PLACE ET LA CONSOLIDATION DES GROUPES SP CIALIS S DANS LA COMMERCIALISATION DE PRODUITS AGRICOLES La deuxi me partie du document pro pose des orientations m thodologiques qui vont de la constitution d un groupe sa p rennisation Quel type de groupe Il faut toujours veiller promouvoir des groupes relativement homog nes avec des int r ts communs aux membres fer miers d un m me niveau de production et de propri t d actifs Le fait d avoir acc s un syst me asso ciatif de production irrigation par exem ple peut tre favorable Certains grou pes pr f rent une sp cialisation par genre groupes exclusivement f minins ou mas culins par classes d ge mais ce n est pas n cessairement une bonne id e par rapport des groupes mixtes qui repr sentent mieux une communaut Avant de le constituer il faut que tous les mem bres d un futur groupe aient une parfaite compr hen
170. t en m me temps pour une production plus homog ne en qualit Ils doivent veiller pr senter des produits avec le taux d hu midit le plus bas pour le ma s par exem ple et pour ce faire ils doivent stocker collectivement leurs produits dans les meilleures conditions Cette r gle s ap plique galement en ce qui concerne les d g ts caus s par les insectes Les nor mes de qualit sont param tr es pour chaque produit et les membres d un groupe doivent conna tre ces param tres Par exemple pour Mosu Balikore pr sident du Nakawesi Adults Learners Group du district de Jinja le prix bord champs pour le ma s en 2003 n exc dait pas 75 euros la tonne non tri non trait Pour un contrat de 100 tonnes livr es au PAM tri es et trait es le groupe a obtenu 140 euros la tonne Les frais de nettoyage tri magasinage et conditionnement ont t de 5 5 euros la tonne et ceux de fumigation de 2 5 euros la tonne et celui de collecte en un point unique d environ 7 5 euros la tonne soit un gain de plus de 50 S il avait t quip pour le s chage il aurait pu obtenir 155 euros la tonne 2 Le second avantage est celui de co ts de transaction inf rieurs L acc s des grossistes de plus haut niveau permet une meilleure capacit de n gociation Des groupes qui g rent leur propre ca pacit de stockage et sont m me de louer un moyen de transport auront da vantage de capacit de
171. t des donn es pour la compr hension des tendances macro en mati re d agro consommation surtout alimentaire La premi re partie se concentre ensui tesur la pr paration d une tude de march rapide EMRY Elle voque une vari t de th mes et d options tudier et la mise au point d un travail efficace rapide et relativement pr cis par des quipes pluridisciplinaires techniciens et repr sentants des ruraux int ress s La seconde partie dans un premier temps traite de l ex cution de l investi gation ainsi pr par e Dans un second temps elle montre com ment s lectionner les options les plus ad quates et les plus acceptables pour les communaut s commanditaires et comment pr parer avec elles les d ci sions n cessaires leur mise en uvre Le manuel original comprend une bat terie d exercices et d outils de travail qui sont cit s mais pas d velopp s dans les pr sents articles CONCEPTS DE BASE POUR LA MISE AU POINT D UN PROCESSUS DE RECHERCHE SUR LA MISE EN MARCH DE PRODUITS AGRICOLES Cf sch ma ci contre Les questions qui orientent cette partie cherchent mieux percevoir les raisons de la pauvret rurale le cheminement d un produit de base du producteur au St re g n rale du manuel Concepts de base Mettre au point et r aliser une tude de march rapide EMR valuer et s lectionner Premi re bauche d options d acc s aux mar
172. t interventions visant renforcer la par ticipation d acteurs divers dans la conception et la r actualisation des po litiques de d veloppement et des cadres juridiques et r glementaires ex pro mouvoir la repr sentation des petites en treprises et la d fense de leurs int r ts gt interventions visant am liorer la connaissance de l EA et son influence sur le secteur priv et le d veloppement de la petite entreprise ex promouvoir des tudes sur l efficacit et l applica tion d un cadre r glementaire Ce qui frappe c est que tr s peu de bailleurs sont capables de d crire un cheminement rigoureux entre l valua tion d un environnement et la mise au point de programmes Ils proc dent plu t t de mani re empirique partir d une demande exprim e par un partenaire gouvernemental d un pays en d velop pement quitte utiliser les tudes sur VEA pour ajuster ces propositions Nombre d entre eux utilisent un cadre logique pour associer aux besoins ex prim s des attentes en mati re de r sul tats puis d impact et des actions pour y arriver ainsi que les moyens n cessaires Ce cadre sert de base de n gociation avec les partenaires locaux gouverne ments et autres partenaires et d autres bailleurs qui op rent dans le m me pays et le m me domaine Ils doivent gale ment tenir compte de leurs proc dures qui peuvent tre parfois d terminantes et oriente
173. t peuvent les garantir de mani re solidaire et par leur production warrantage ils chappent au cr dit de d tail fourni par les com mer ants qui est tr s cher proche de l usure parfois Il y a en Ouganda de plus en plus d institutions sp cialis es IMF et m me des banques qui s int ressent ce type de client le 5 L acc s des services et des qui pements collectifs est facilit Les ser vices de vulgarisation travailleront mieux et seront contr l s par les b n ficiaires de leurs interventions si le niveau d or ganisation d un groupe est lev Ces groupes pourront rapidement investir une partie des b n fices acquis par leurs membres dans des quipements de base peu co teux et indispensables une bonne balance ne co te que 15 euros ce qui permet d chapper aux balances fauss es des petits commer ants un t l phone mobile ou une connexion au r seau fixe est indispensable pour contac ter des clients et s informer du march et le prix en est faible compar aux avan tages qu on peut en retirer 6 Un autre l ment prendre en consi d ration est la constitution d un groupe de personnes qui se font confiance qui arrivent cr er une gouvernance d mocratique et quilibr e construire une coh rence sociale et un climat de confiance afin de cro tre ensemble de d velopper et diversifier ses activit s La confiance se construit aussi avec les n gociants au f
174. t rural Les RICS sont destin es compl ter et sont sou vent r alis es simultan ment les ICA Investment Climate Assessment et uti lisent des enqu tes al atoires sur des en treprises et sur les familles rurales pour identifier les goulets d tranglement qui freinent la petite entreprise LA PRATIQUE DES R FORMES D UN EA Mais une fois appr ci un environne ment encore faut il traduire l analyse des blocages contraintes et opportuni t s en actions coh rentes acceptables par les b n ficiaires et viables L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Les approches des bailleurs en mati re d am lioration de l environnement des petites entreprises De l appr ciation de l environnement la conception puis la mise en uvre de projets Au stade suivant il s agit de d finir les r sultats et les impacts ult rieurs que les bailleurs esp rent atteindre L analyse des interventions des bailleurs dans les processus de r formes permet de mettre en vidence les axes d inter vention suivants gt interventions visant supprimer ou au moins diminuer les freins au d ve loppement du secteur priv et de la PE en particulier ex march s plus ouverts pour une plus grande concurrence r duire les co ts de formalisation des pe tites entreprises normaliser les syst mes d enregistrement etc g
175. tales lourdes s est focali s e sur gt l allocation inefficiente des ressour ces au d triment de l conomie locale et nationale gt le maintien d oligopoles inefficients qui emp chent l investissement et l a m lioration de la productivit gt des confusions d int r ts dommagea bles de la part du politique et des direc tions des parastataux gt la ponction norme sur les ressources publiques gt les services m diocres aux produc teurs intrants coulement de la pro duction etc provoqu s notamment par un haut niveau de corruption Mais si la lib ralisation a produit des ef fets b n fiques en Asie en ce qui concer ne les plus pauvres pauvret r duite en Asie moins en Asie du Sud Est crois sance agricole plus rapide que la crois sance d mographique et augmentation de la productivit du travail agricole il n en a pas t de m me en Afrique o les march s ont t d r gul s brutale Phases de politiques de soutien la transformation dans des zones non d favoris es Phase 1 tablir les fondamentaux Routes Syst mes d irrigation Recherche Vulgarisation R forme agraire Agriculture extensive productivit basse Technologie intensive et rentable D marrage frein par des march s financiers Phase 2 Coup d envoi aux march s Syst mes financiers pour les campagnes agricoles saisonniers March
176. teindre des r sultats Certains des ingr dients sont des outils BDS typiques d autres peu vent ne pas tre consid r s comme BDS d un point de vue classique Le r le du projet est de faciliter Il d cide de maintenir ses interventions au minimum n cessaire et de d l guer ses responsabilit s aux partenaires lo caux d s le d but Dans certains cas il peut se comporter en partenaire tempo raire et se retirer au plus vite Travailler avec des sous secteurs est efficace Il faut travailler le plus pr s possible des entreprises locales Les sous fili res ont permis un contact plus op rationnel avec les gestionnaires qui ont vite compris les avantages de la m thode et rapidement d fini les servi ces qu ils taient pr ts payer L analyse des fili res est tr s importante Il faut examiner toute la cha ne d une fi li re Si un maillon fait d faut sur une cha ne qui s tend souvent sur plus de 2 000 km tout le syst me peut se gripper La compr hension de la n cessit d une int gration verticale par les responsables des ETA a t vitale et ils ont vite com pris la valeur ajout e que des BDS bien cibl s pouvaient leur apporter un co t faible en regard des b n fices retir s de ces services L exportation est importante dans la lutte contre la pauvret Pour le Kyrgystan cette fonction passe par la mise en place de canaux com merciaux stables et durables qui n exi
177. tion La deuxi me partie d bute par la mise en uvre d une EMR troisi me section Elle se conclut par une quatri me section sur l analyse de l EMR la s lection des op tions les plus opportunes et viables et la pr paration des d cisions n cessaires pour leur mise en uvre PLANIFIER ET METTRE EN UVRE L INVESTIGATION RMS Une fois une liste ouverte de produits rep r s gr ce aux strat gies pr sent es en section Il le sch ma suivant peut tre appliqu D finir les informations secondaires n cessaires D finir les m thodes de contact Mettre au point une m thode d chantillonnage D finir l approche de l investigation Elle se fera probablement base d en qu tes II s agit ici de d finir le type d en qu tes r aliser et les pr parer le plus finement possible Questionnaires ouverts ou ferm s en tretiens et guides d entretiens etc D finir l approche primaire n cessaire de l investigation lt D finir les informations D finir les outils de recherche Mettre au point les outils d investigation Acc dez au texte original www ciat cgiar org agroempresas ingles index htm Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux e M thode de contact L information sera collect e par courrier courrier lectronique par t l phone ou par entretiens avec des personnes cl s Il faut savoi
178. tion la pr paration d un plan d ac tion et au suivi de sa r alisation Les experts en BDS doivent se convaincre des bienfaits d un processus it ratif base d exp riences analys es et corrig es ensemble d acc l rations et d c l rations parfois inattendues du pro cessus de lenteurs souvent frustrantes mais en fin de compte plus porteur parce qu appropri par les b n ficiaires L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Outils d action M Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux Identifying and assessing market opportunities for small scale rural producers un manuel l usage des praticiens des services d appui aux petits producteurs Carlos Felipe Ostertag EVAG derni re dition CIAT Centro International de Agriculture Tropical Traditionnellement les petits producteurs des pays en d veloppement en Asie en Afrique et en Am rique latine se consacraient l agriculture de subsistance et la mise en march de quelques surplus Les politiques de d veloppement se concen traient sur la s curit alimentaire endog ne des populations rurales par des appuis l augmentation de la productivit Mais il appara t de plus en plus que la s curit alimentaire et les conditions de vie des familles rurales en g n ral sont mieux ser vies par une arti
179. tp www regoverningmarkete org docs Thailand_report_final pdf Assurer la participation des petits producteurs dans les syst mes de distribution agroalimentaires 27 LA DISTRIBUTION DE D TAIL La premi re vague de cette tendance aux syst mes concentr s s est manifest e par l apparition d hypermarch s plus de 5 000 m de surface de vente qui res tent dominants avec 100 hypermarch s install s en 2002 Ce secteur est extr mement comp titif en termes de marges et de prix qui sont relativement bas Mais de nouvelles sp cifications l gales notamment l obliga tion de localiser de telles unit s plus de 15 km des centres des villes impos e par le Gouvernement afin de tenter de prot ger le petit commerce incite les grandes cha nes de distribution pr f rer le format de supermarch s moins de 1 000 m de surface de vente voire de cha nes de magasins de proximit sou vent associ s des stations de distribu tion de combustible ou des cha nes de magasins sp cialis s Les cha nes multinationales de distribu tion ont t tr s actives sur ce march soit directement soit en association avec des partenaires tha landais et elles res tent dominantes en Tha lande Le haut degr de concurrence des hyper march s se manifeste essentiellement sur la base des prix ce qui s av re effi cace sur les segments m dians et inf rieurs du march Toutes les compagnies poss dent leurs propres
180. tr le local pour viter la surproduction 3 soute nir les march s locaux de d veloppe ment d entreprises de services 4 pro mouvoir des alliances priv s producteurs par des incitations fiscales et autres 5 structurer des processus long terme d acc s aux ressources naturelles et de protection de celles ci 6 renforcer les ressources humaines tant au niveau des producteurs que des institutions qui sou haitent les appuyer 2 El ments de compr hension des fili res Une fili re est un syst me d acteurs et or ganisations relations fonctions valeurs mon taires et produits qui s articulent pour transf rer services ou biens du pro ducteur l usager consommateur final C est un syst me de liens entre produc tion traitements post r coltes et de trans formation commercialisation et consom mation Traditionnellement l accent a syst ma tiquement t mis sur le premier maillon de la cha ne production productivit s curit alimentaire des producteurs Mais il est essentiel d aller au del de cette compr hension limit e il faut avoir une vision holistique 5 Le troisi me volume de la s rie Territorial Orientation Rural Business Development pr sente une m thode d analyse participative de la cha ne de production Sch ma de la cha ne de production consommation Traitement post r colte et tranformation Production J Commercialisation
181. trants et quipements pour l agriculture et notamment celui de pompes p dales pour les zones de terai plaines et d irrigation par aspersion et goutte goutte ainsi que des syst mes de stockage pour les agriculteurs des col lines et du terai Le programme MARD Market Access for Rural Development financ par USAID avait ouvert la voie d une articulation entre des groupes de petits fermiers et les march s d approvisionnement en intrants r cemment lib ralis s il se terminait en 2001 IDE prend donc le relais de ce pro jet avec l ambition de privatiser les ser vices d appui offerts par MARD et d en faire b n ficier les fermiers de subsis tance jusqu alors exclus des march s Le projet BDS est destin aux zones Lumbidi Gandeki l ouest du pays plus pr cis ment aux trois districts de terai Kapilbastu Rupandeki et Namalparasi et aux deux districts de collines Kaski et Palpa l poque de la transition entre les deux projets il y a d j des articulations entre 2 300 agriculteurs organis s en 36 grou pes horticoles et environ 300 fournisseurs de services Mais les capacit s de ces fournisseurs de services adapter des of fres ad quates d intrants et d quipement sont encore trop rudimentaires pour se perp tuer en l absence d un projet d ap pui et d autre part ce d veloppement horticole de la zone ne touche pas assez les petits agriculteurs Il faut int grer ces petits agri
182. ts Mais on n en est encore qu au d but du mouvement et la plupart des agriculteurs qui y adh rent en sont encore au stade exempts de pesticides dangereux ou hygi nique et pas encore au stade organique Les producteurs horticoles hygi niques peuvent tre class s en trois ca t gories 1 ceux avec une grande ca pacit de commercialisation le plus souvent group s qui ont acc s des contrats d approvisionnement Bangkok ou des march s locaux pour 70 de leur production 2 ceux capables de produire un haut niveau qualitatif et quantitatif mais qui ne cherchent pas conqu rir de nouveaux march s et ven dent aux interm diaires ou sur les wet markets ou march s de produits frais 3 ceux dont l horticulture est une se conde sp culation apr s le riz et qui ne font que suivre le cours normal des sai sons et sont soumis aux fortes baisses de prix en p riode de surproduction Le prix des produits hygi niques peut tre jusqu trois fois plus lev que celui des produits classiques ce qui comme indiqu plus haut compense peine les co ts les plus lev s de main d uvre Il monte davantage pour les produits or ganiques mais le consommateur suit la tendance Les crit res des acheteurs portent sur 1 la fiabilit des approvisionnements 2 les 2 Par exemple pour l pinard et le chou ils sont de 1 5 2 bath kg pour les produi
183. ts conven tionnels et respectivement de 10 15 et 6 7 baths le kg pour les produits hygi niques volumes commerciaux disponibles 3 la tra abilit des produits et 4 les prix En g n ral il faut tre vendeur de taille moyenne grande bien que certaines cha nes ap pliquent une politique d int gration la communaut comme Big C ou TESCO Lotus et acceptent de traiter avec des pe tits groupes de producteurs ou produc teurs individuels Cette tendance est en core l g re mais elle s accentue Les contrats sont stricts et contiennent des clauses de p nalit s en cas de d faut mais unilat ralement Certaines grandes cha nes exigent diff rents types de droits d entr e TESCO Lotus et Carrefour des r ductions pour des v nements promotionnels et des frais de publicit TOPS des frais d talage ce qui est dommageable l entr e des petits producteurs sur ces march s Dans certaines cha nes th oriquement les conditions contractuelles sont plus flexi bles et encore bas es sur le contact per sonnel comme Villa Market Foodland ou Fiji UFM Bangkok surtout lorsqu ils traitent les produits haut de gamme Les districts agricoles et district de vulgarisation du minist re de l Agricul ture ainsi que certains projets comme la Royal Project Foundation se donnent pour fonction de contribuer la mise en place de ce type de base contractuelle
184. u ils appuient dans trois ca t gories d interventions 1 Politiques macro conomiques et strat gies par exemple Strat gies de privatisation instruments Assistance Technique pour mettre au point les strat gies indicateurs de r sultats r duction du nombre d entreprises d tat impacts possibles plus d in vestissements dans le secteur priv moins de fonds gouvernementaux perdus en subventions st riles des entreprises tatiques chroniquement d ficitaire L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE 2 Cadres l gaux r glementaires et de politiques pour le secteur par exem ple Droits de propri t et respect des contrats instruments Assistance technique pour proposer des am liorations des lois et r glementations en mati re de propri t et de contrats indicateurs de r sultats nouvelles lois et r glementations en la mati re pr par es et adopt es par le gouvernement impacts possibles moins de litiges dans ces domaines g Syst mes de gouvernance par exem ple am liorer les performances des minist res techniques concern s pour r aliser leurs fonctions instruments d velopper la capacit op rationnelle et organisationnelle des fonctionnai res par des formations appuis insti tutionnels et mat riels voyages d changes indicateurs de r sultats les personnels des minist res concern
185. ucteurs D autre part s ils sont encore assez li bres quant aux produits traditionnels sans contr le ou dits s curis s c est dire contr l s par les distributeurs d s lors qu ils abordent le march des produits dits hygi niques et donc norm s ou organiques plus norm s encore qui sont porteurs d une plus grande plus value ils doivent se plier des proc dures de labellisation qui peu vent s av rer lourdes et co teuses Pour participer une fili re moderne de distribution les fournisseurs doivent disposer d un capital de travail substan tiel Les d lais de paiement peuvent tre importants de 10 15 jours dans le meilleur des cas et jusqu 60 jours ils doivent participer financi rement aux campagnes de promotion discount ils paient directement ou indirectement un droit d entr e ils doivent consentir un pourcentage de d duction des ventes en fin d ann e De plus certains hypermar ch s exigent ce qui n est pas l gal des droits suppl mentaires pour chacune de leurs branches 10 000 baths par produit videmment lorsque le march de la dis tribution est tr s demandeur comme pour les produits de tr s haute qualit le rap port peut s inverser Le cas du riz Les petits et moyens producteurs de riz peuvent acc der directement la fili re de distribution moderne pour autant qu ils arrivent s organiser en associa tions ou en coop rativ
186. uent aux prestataires de services leur niveau de base tait tr s bon mais ils taient inca pables de s adapter aux circonstances de leurs clients potentiels de susciter la de mande par la g n ration d une offre adap t e de services Le projet a tent de les aider comprendre ce paradigme La coop ration avec les institutions finan ci res est vitale car sinon aucune solu tion viable ne peut prendre de l ampleur Les soci t s post communistes pr sentent un grand potentiel pour un d veloppement rapide Les ressources existent et les niveaux de formation sont lev s Mais la m fiance et le manque de communication entre acteurs r gnent l attitude vis vis du d veloppement est encore domin e par les doutes la crainte de l avenir et la nos talgie de l tat paternaliste Mais s il n existe pas encore une culture de l en treprise il est clair que les jeunes g n rations sont tr s aptes capter les inno vations et exp riences positives et se les approprier Le partenariat authentique augmente le degr d efficacit Souvent dans les programmes de d ve loppement le partenariat a une va leur plus d clarative que significative et c est essentiellement le partenaire le plus fort qui propose toutes les orienta tions et prend toutes les d cisions L empowerment des partenaires les plus novices ne peut se faire que dans un climat participatif de l analyse d une situa
187. ues publiques les acteurs de l agro industrie et les or ganisations de la soci t civile Ces re commandations porteront sur les ap proches pour am liorer les d s quilibres des rapports de forces ainsi que sur la gouvernance des acteurs cl s Sont attendus gt des recherches nationales dans les cinq r gions gt des pr sentations des tendances mon diales moteurs des restructurations changements institutionnels et organi sationnels restructurations gt une m thodologie int gr e pour mener les tudes de cas liant l analyse de fili re la recherche en politique industrielle et la recherche participative paysanne gt des recommandations int rimaires pour les acteurs de l agro industrie gt le d veloppement de r seaux r gio naux de recherche et de consultation sur les politiques publiques dans le domaine gt l tablissement de groupes de r f rence d acteurs pour guider les recher ches et en assurer une diffusion rapide Informations utiles W Four en savoir plus LA valuation de l impact d un environnement d affaires Le site EDIAIS Enterprise Development Impact Assessment Information Service propose un guide pour l valuation des programmes favorisant la mise en place d un environnement favorable au d ve loppement de la petite entreprise et le manuel qui l accompagne Il contient la fois des l ments m thodologiques et des outils pour ce type d
188. ur et mesure qu un groupe acquiert une r putation de fia bilit sur les plans des quantit s promi ses de la qualit exig e et de la ponc tualit Une r putation peut tre longue cons truire et se perdra en une seule op ra tion mal conduite QUELQUES EXEMPLES DE COMMERCIALISATION GROUPEE Cette approche permet aux petits pro ducteurs de participer au commerce dans des conditions plus avantageuses et est r pandue tant de par le monde en d ve loppement que dans les pays cono mie sophistiqu e En Bolivie par exemple 60 du commerce des poulets de chair et d ufs se pratique ainsi 87 du py r thre produit au Kenya 40 du coton br silien et 100 du coton malien au Canada 8 des 10 plus grandes firmes agroalimentaires sont des coop ratives en France les petits producteurs de rai sin ne peuvent commercialiser leurs pro L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 Un produit d information de la DGCID MAE Projet de recherche sur les services d information pour les march s d centralis s en Ouganda duits sous une marque de qualit qui leur soit propre que regroup s en associations de viticulteurs produisant un m me c page simultan ment qui est trait em bouteill promu et vendu en commun En Ouganda plusieurs ONG fournissent des services aux groupes de commer cialisation en cr ation ou d j exp ri ment s Ainsi dans les districts de
189. us comme tels de certains bailleurs sont avanc s pour prioriser les interventions Par exemple le Gouvernement des Pays Bas pense qu il a de fortes capacit s en mati re de promotion des dialogues so ciaux et conomiques et d organisation de l conomie la GTZ s estime qualifi e en mati re de formation professionnelle de comp titivit syst mique et de d veloppement institutionnel l Acdi Canada estime que son propre tissu de petites entreprises lui donne un avantage comparatif dans ce domaine Il faut reconna tre l importance de la di mension politique des priorit s des bailleurs par exemple AusAID tient avant tout stabiliser les conomies des tats insulaires qui l entourent pour des raisons de s curit r gionale USAID ou des agences orient es politiquement comme la Fondation Friedrich Ebert en Allemagne travaillent dans le cadre g n ral de renforcement de la d mo cratie Il peut aussi y avoir de difficiles conflits d int r ts trancher pour les bailleurs de pays o les lobbies d entreprises du Nord avec des int r ts au Sud sont puis sants et pourraient influencer les poli tiques d aide dans la ligne d un EA fa vorable ces entreprises plut t qu de petites entreprises locales Un autre type de conflit se retrouve dans le d bat plus et mieux ou moins vite mais pas du tout d tat qui agite les bailleurs Le dernier th me de conflit possi
190. us de 1 500 M EURO de chiffre d affaires en 2001 Parall lement les march s coop ratifs d ench res d clinent car on s aper oit qu ils ne sont dor navant plus le m ca nisme privil gi de formation des prix par rapport aux capacit s de n gociation de contrats des nouvelles formes coop ratives de commercialisation De nom breuses coop ratives d ench res fusion nent pour cr er de nouvelles formes associatives sur le mod le des coop ra tives de commercialisation Ce cas est int ressant dans la mesure o il montre une volution de l miettement d un syst me coop ratif vers des initiati ves individuelles de producteurs puis une reconstruction d un nouveau type L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Changements institutionnels et organisationnels dans les syst mes agroalimentaires de syst me coop ratif plus performant et moderne Ce mouvement de balancier s est fait dans un apparent recul initial suivi d une refondation rapide plut t que par une longue r forme consensuelle de l ancien syst me CAS n 3 Blue Skies exportateur de fruits frais pr conditionn s au Ghana l exportation de l ananas du Ghana est dans les mains de 60 exportateurs enre gistr s dont 9 contr lent 72 de ce mar ch 45 des produits export s pro viennent de petits exploitants superficies de moins de 4 hectares
191. ut s faibles revenus 1 Calcul revu par le traducteur Nombre Ventes Revenus de promoteurs annuelles moyens moyennes annuels Paysans pilotes 333 359 278 Vendeurs d intrants agrov t rinaires 91 8 000 766 N gociants en produits horticoles 163 6 450 690 Artisans ma ons 224 110 110 Fabricants de mat riel d irrigation 2 17 500 3 045 Vendeurs d quipement d irrigation 25 8 900 750 TOTAL Une tude qualitative d impact pr sente des t moignages de b n ficiaires qui in diquent que les revenus additionnels ont t bienvenus notamment en mati re d am lioration de l ducation des enfants du remboursement de dettes contrai gnantes de l am lioration de la qualit nutritionnelle de l am lioration des condi tions de logement et de l am lioration du statut social des participants Une des ambitions du projet tait de pr ter une attention particuli re la parti cipation des femmes au processus de modernisation des techniques et des mar ch s tant donn qu elles sont parties prenantes temps plein des syst mes de production agricole 45 des b n fi ciaires du projet taient des femmes en premi re ann e et 56 en fin de pro jet L tude qualitative d j cit e Hurdec d montre que le travail au niveau des MPEA a contribu am liorer le statut social et l auto estime des femmes qui en ont b n fici QUELQUES LE ONS RETENIR gt Il n est pas suff
192. vague de concentration et d achats de magasins Dans la foul e de la controverse sur les effets pervers des grandes cha nes de dis tribution sur le petit commerce le mi nist re du Commerce a lanc la com pagnie Allied Retail Trade ART en 2002 Une cha ne de magasins ART est suppos e travailler au service des com munaut s dans un esprit de modernisa tion du commerce de d tail et un souci de proximit pour les consommateurs un magasin ART doit commercialiser des produits provenant si possible de la com munaut Cette tude se concentre sur le riz et les l gumes frais car ces deux denr es sont produites par un grand nombre de pe tits producteurs La Tha lande est le plus grand exporta teur mondial de riz et elle ne consomme pas moins de 60 de sa production dont 10 milliards de baths par le biais des cha nes de d tail modernes ce qui se traduit par un march extr mement actif avec plus de 100 marques disponibles Par ailleurs la part des fruits et l gumes dans les super et hypermarch s a cr ra pidement ces derni res ann es bien que leur valeur relative ne puisse pas tre pr cis ment d finie Il est clair que de plus en plus de consommateurs se r v lent pr occup s par l impact de leur alimentation sur leur sant Cette tendance am ne les producteurs s orienter vers les cat go ries dites exemptes de r sidus chi miques pesticides surtout hygi niques
193. venaient pas des niveaux de prise de d cisions Ce sous groupe n a pas prosp r et s est teint gt La fili re de transformation de pro duits agricoles a produit par contre des sous groupes tr s actifs avec des pre neurs de d cision d l gu s par les ETA extr mement d sireuses de trouver des solutions de march s L tape suivante a consist organiser des rencontres entre vendeurs ache ETA ETA ETA ETA ETA teurs et interm diaires transitaires Par exemple une des firmes commerciales soutenues par le projet exportait fruits et l gumes vers la ville sib rienne de Novossibirsk Une garantie bancaire fournie par le projet lui a permis de sta biliser son action Le projet a ensuite valoris le carnet d a dresses de cette firme pour inviter onze firmes russes de Novossibirsk visiter des ETA kyrgyzes Une r union a permis d aborder des questions de qualit quan tit livrer de r glementation douani re de transport de logistique g n rale d ac c s aux mati res premi res etc et sur tout d att nuer le sentiment de m fiance des op rateurs russes l gard des op rateurs kyrgyzes Les contraintes de la cha ne d change entre producteurs et consommateurs ont t identifi es et un plan d action pour les r soudre a t pro pos notamment en ce qui concerne les standards de qualit et les passages de douanes Une autre tape a consist organiser
194. vendent de la sorte est nulle La seule mani re pour ces petits pro ducteurs d obtenir une plus value signi ficative est de coop rer et de grouper leur marchandise selon des standards de qua lit homog ne comme les fermiers com merciaux paysans commer ants Le r le des prestataires de services est de les aider comprendre l int r t se regrouper constituer des groupes en d finir les fonctions r partir des responsabilit s et les consolider en tant Projet de recherche sur les services d information pour les march s d centralis s en Ouganda qu acteurs commerciaux sur les march s C est une d marche progressive qui ne peut en aucun cas tre pr cipit e et ne souffre aucun raccourci POURQUOI COMMERCIALISER ENSEMBLE 1 Tout d abord pour r aliser des co nomies d chelle un commer ant en courra moins de frais s il ach te des quantit s importantes suffisantes pour remplir un camion plut t que de payer des frais de transport pour de petites quantit s Si la marchandise est d j tri e et homog ne il n aura pas accomplir ces t ches Les paysans doivent donc pouvoir ap pr cier si le groupage et le tri en consi d rant leur co t leur procureront un prix plus lev que des ventes individuelles Si c est le cas ils doivent prendre conscience que le groupage commence d s la pro duction il est videmment pr f rable que chacun plante la m me vari
195. vue terres et climat pour pas ser de l agriculture de subsistance la production de l gumes frais L quipe EMR doit pr parer une liste de ces produits et s entretenir avec des per sonnes ressources ad quates apr s avoir consult des statistiques sur ces march s e tudier des tendances de demande pour des produits associ s la conservation des ressources naturelles Cette strat gie li e la gestion des res sources naturelles est optionnelle Elle concerne des sous produits de plan tations li s la lutte anti rosive par exemple Si on devait installer des bar 6 Le terme produit recouvre ici des produits agricoles d levage agro industriels forestiers d artisanat et aussi des services 7 Voir cas du N pal dans ce num ro de la revue BDS par exemple L actualit des services aux entreprises n 9 juillet 2005 e Un produit d information de la DGCID MAE Comment identifier et analyser des opportunit s de march pour les petits producteurs ruraux ri res vivantes de plantes on peut pen ser des esp ces fourrag res et d ve lopper une industrie locale de produits laitiers associ s Une autre option est celle d arbustes de ricin pour maintenir des sols tr s secs et les prot ger de l ro sion par exemple e tudier des produits pour lesquels le territoire concern pr sente des avantages comp titifs On fait ici une distinction entre avant
196. x les ini tiatives d entreprise On arrive des march s segment s du fait d une discri mination sociale march du travail hom mes femmes co ts de production diff rents barri re d acc s des activit s plus r mun ratrices co ts des services abu sifs aux pauvres urbains l eau livr e par citerne est 20 plus ch re que celle des r gies etc On observe aussi des ph nom nes d ar ticulations privil gi es crois es ca ract re tr s extractif d s lors que des pro pri taires terriens ou pr teurs sont les seuls fournisseurs de terre m tayage ou de fonds usure d un groupe particulier Ce qu on appelle les march s de rela tions privil gi es sens unique sont susceptibles de nombreux abus et les re tours tr s bas sur les investissements en main d uvre notamment des pauvres sont couverts par des consid rations Les pauvres coinc s dans des march s de relations privil gi es n gatives Peu d actifs au del de la force de travail D pendance vis vis de patronages client lisme solidement tabli D ficit en disponibilit s financi res Les besoins de consommation d passent les ressources Peu d options conomiques possibles s Cr dit sur des bases tr s d savantageuses hauts taux d int r t R gles contractuelles d favorables sur les march s locaux et voisins engagement de main d uvre contre services pour
197. ysfonc tionnement Mais il y a des tendances dont on peut profiter la demande des consommateurs augmente et devient plus exigeante en termes de qualit de garantie sanitaire et de facilit d usage La demande dans des secteurs niches alimentation riche en fruits nutriments fibres de qualit etc augmente 20 d augmentation an nuelle de la demande en produits orga niques dans les pays d velopp s La ten dance march quitable devient une composante active des fili res Mais le soutien du secteur public au sec teur agricole a d clin sans que le sec teur priv n ait pris la rel ve Les strat gies de d veloppement rural doivent s appuyer sur deux fondements gt un environnement qui facilite le d ve loppement rural et des politiques pro pau vres aux niveaux macro m so et micro gt des entreprises rurales effectives au niveau micro Pour promouvoir ces fondements il convient de 1 promouvoir la partici pation locale 2 stimuler des actions associatives 3 favoriser l intensifica tion la diversification et les actions pro pres donner de la valeur ajout e lo cale 4 renforcer les march s locaux de services aux ruraux 5 g n rer et promouvoir des technologies faibles co ts et soutenables Les politiques pro pauvres devraient 1 soutenir l approvisionnement en biens de premi re n cessit 2 mettre en place des m canismes de con

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